Présentation AKG El Carmen Compesière 2008

Genève, janvier 2008

ICA

El Carmen

Les bur eau x r égiona les de Ka llp a (A y acu cho, Cu sco, Li ma et I quitos) on t les c on dition s pou r un e gestion

descen tr a liséé et efi ciente, tout en pr ior izan t les for ces et les nécessi tés régi ona les.

• Générer des instruments et des procesus pour fortifier une gestion descentralisée.

• Organiser un systhème de planification, suivi et évaluation.

• Organiser un systhème de gestion des connaissances.

• Améliorer les compétences de l’équipe.• Organiser un systhème administratif et

comptable en conexion avec le systhème de suivi des projets.

En 2010, les deux centres de formation de Kallpa financent leur propre frais.

• Fonctionnement iniciale des services des centres de formation en promotion de la santé et éducation pour le développement en fonction des études de marché.– Un service fonctionne dans chaque centre de

formation.– 2 cours sur le mode d’éducation à distance

en 2010.

Kallpa compte sur un modèle de communauté promotrice de la santé dans l ’espace rurale et

urbain marginal.

• Valider la gestion participative dans les communatés rurales et urbaine marginales.

• Valider la stratégie d’incidence politique et de vigilance sociale a partir des groupes impulseurs.

• Valider les stratégies d’amélioration des capacités des médiateurs sociaux en promotion de la santé.

EL CARMEN

Tremblement de terre

Août 2007

Photos: Isabelle Merminod

Quelques généralités• Le district de El Carmen est le plus grand

de la province de Chincha (département de Ica). Il se situe à plus de 200 km au sud de Lima.

• La plus grande partie de la population vit dans la pauvreté ou l’extrême pauvreté.

• Il est formé par 3 centres urbains et 37 communautés rurales, toutes situées dans une aire géographique de 790.82 km2. L’articulation des communautés se fait au travers de chemins de terre et avec un service public totalement déficient.

Brève historique• Ce lieu a été créé pour accueillir les anciens esclaves

noirs et leurs descendants, débarqués sur les côtes péruviennes au XVII et XVIII siècles. Ils furent emmenés sur les côtes comme main d’oeuvre pour travailler sur les grands domaines agricoles dans la culture du coton, de la canne à sucre et de la vigne.

• A l’abolition de l’esclavage en 1854, les grands propriétaires terriens construisirent des maisons autour de la place de El Carmen pour les garder sur les lieux en tant que travailleurs. La population afro- péruvienne de cette zone conserve ses traditions et son identité.

• Le district de El Carmen fut créé le 29 août 1916.

• Le district compte sur une population totale de 11 607 habitants, dont le 60% fait partie du monde rural.

Quelques chiffres• 3520 maisons ont été soit détruites, soit endommagées ou

sont devenues inhabitables. • Élimination des excréments: le 42.7 % de la population

bénéficie et utilise une fosse sceptique, le 23.7 % fait ses besoins à ciel ouvert, le 2% dans les écoulements d’eau, le 13.8 % dans le réseau publique et le 17.8% dans des latrines.

• Il existe un centre de santé dans la capitale et 4 postes de santé dans les campagnes.

• La première cause de morbidité sont les infections respiratoires aiguës (IRAS), 48.4 %; la deuxième cause ce sont les maladies diarrhéiques aiguës (EDAS), 7.4%; et la troisième cause sont les maladies de la peau, 2.3%.

• Les plus touchés sont les enfants de 0 à 4 ans. • Une des conséquences du tremblement de terre et du mode

de vie dans des espaces de proximité quotidienne, ces maladies ont augmenté de 100%.

72383455Secundaria

22022Unidocente multigrado

3680368Multigrado

4505661016Polidocente completa

8405661406Primaria

9833131No escolarizada

164409572Escolarizada

262442704Inicial

117416672841Básica regular

RuralUrbanoTotal

Alumnos matriculadosEtapa y nivel educativo

MINEDU: Censo escolar 2004

Photos: Isabelle Merminod

“El Carmen” une communauté saine après l’urgence

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Après le tremblement de terre produit le 15 août, à 18.47 au Pérou, d’une intensité de 7.9 sur l’échelle de Richter, la zone la

plus touchée s’appelle le Sur Chico: Pisco, Chincha et Cañete. Conséquences: 715 morts, destruction des villes de cette zone et

des milliers d’ habitants sinistrés..

Photos: Isabelle Merminod

Dans El Carmen, environ le 70% des maisons sont inhabitables. La population a dû s’installer dans des champs, sur les places ou dans les rues. Ils ont construit des tentes faites de plastique, paille, carton et

tout ce qui est nécessaire pour se protéger des intempéries. Sous chaque tente vivent en moyenne 3 familles. Quelques groupes

familiaux se sont organisés par marmite commune (en tout il existe 85 marmites communes servant à 11,818 personnes).

Photos: Isabelle Merminod

Les camps de refuge n’ont pas de services de première nécesité (électricité, eau, toilettes). Les conditions sanitaires et d’hygiène sont

très précaires, source d’épidémies. Le centre de santé raporte une augmentation significative d’ hépatites A, d’infections respiratoires, conjonctivites et maladies de la peau. Le pire c’est que les habitants adoptent cette situation précaire comme style de vie à long terme.

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

Photos: Isabelle Merminod

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