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Retrouvez une sélection des meilleurs articles de la presse immobilière de la semaine.
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La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 2 au 8 juin 2014
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Loi sur le logement : les 3 premiers décrets
"ALUR" attendus en juin Le 2/6/2014
Selon la Fnaim, les trois premiers décrets d’applic ation de la loi ALUR du 24 mars 2014
devraient paraître au cours du mois de juin.
Selon la Fnaim, les trois premiers décrets d’application de la loi ALUR du 24 mars 2014 devraient
paraître au cours du mois de juin. FRANCOLON XAVIER SIPA
La revue de Presse KYLIA
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Il n’en restera plus que… 205. Selon la Fnaim, le ministère du Logement devrait publier dans le
courant du mois de juin les 3 premiers décrets d’application, sur les 208 prévus, de la loi pour l’accès
au logement et un urbanisme rénové, dite ALUR. Tout d’abord, le premier devrait nommer les
membres du Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière, "dont la mission est de
veiller au maintien et à la promotion des principes de moralité, de probité et de compétence
nécessaires au bon accomplissement des activités", explique Jean-François Buet, président de la
Fnaim.
Un premier pas important pour les professionnels de l’immobilier, mais aussi les associations de
consommateurs qui y seront représentées : "Le Conseil doit donner son avis sur de nombreux autres
décrets à venir", rappelle Gilles Ricour de Bourgies, président de la Fnaim Paris Ile-de-France. Une
inconnue : qui en sera le président ? Parmi les noms évoqués figurent Bernard Worms, directeur
général de l’Agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL) et président de la Société de
gestion du Fonds de garantie de l’accession sociale, Yves Boussard, ancien président de la Fnaim,
et Henry Buzy-Cazaux, président de l'Institut du Management des Services Immobiliers.
Le second décret plafonner la quote-part des honoraires d'agence payée par le locataire lorsque la
location est conclue par un agent immobilier. "La FNAIM espère que les professionnels seront
entendus pour que la rémunération allouée aux agences rémunère effectivement le service rendu",
indique Jean-François Buet. Il y va aussi de l’emploi dans le secteur : "Les honoraires de location
représentent 60 % du chiffre d’affaires de la profession, souligne François Davy, président du groupe
Foncia. L’activité emploie 20.000 personnes dont la rémunération est directement concernée".
Enfin, annoncé pour Paris à l’automne, le troisième décret instaurera l’encadrement des loyers dans
les 28 zones tendues recensées sur le territoire national. Le préfet fixera "chaque année, par arrêté,
un loyer de référence, un loyer de référence majoré et un loyer de référence minoré, exprimés par un
prix au mètre carré de surface habitable, par catégorie de logement et par secteur géographique",
précise la loi ALUR. Le préfet déterminera ces loyers sur la base des données fournies par des
observatoires locaux auxquels participeront les observatoires FNAIM.
Source : LeNouvelObs.com
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Les taux d'emprunt immobiliers au plus bas
depuis 40 ans Le 2/6/2014
Emprunter n'a jamais coûté aussi peu cher en France . Les taux d'intérêt sont en net repli
depuis le début de l'année.
Les taux d'emprunt ont encore baissé en mai. (MYCHELE DANIAU/AFP)
Les taux d'intérêt des crédits immobiliers accordés aux particuliers par les banques en France ont
baissé à 2,85% en moyenne au mois de mai, accélérant leur baisse, a indiqué l'observatoire Crédit
Logement/CSA publié lundi 2 juin.
Le mois dernier, les taux des prêts du secteur concurrentiel se sont ainsi établis à 2,85%, en moyenne
(2,98% pour l'accession dans le neuf et 2,85% pour l'accession dans l'ancien) selon les données
mensuelles publiées par l'observatoire.
Depuis le début de l'année, le recul des taux est rapide, puisqu'ils ont perdu 23 points de base, pour
descendre sous leur niveau de juin 2013, qui était de 2,90%, précise-t-il.
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"Jamais depuis la fin des années 40, les taux des crédits immobiliers n'étaient descendus aussi bas",
commente l'observatoire.
Cette baisse est plus forte sur le marché des travaux (2,79% en mai contre 3,12% en décembre) et
sur celui de l'ancien (2,84% contre 3,08%). Elle est restée plus modérée dans le neuf (2,94% en mai
contre 3,08% toujours en décembre).
Une durée de 202 mois en moyenne
Du fait de cette baisse des taux fixes, la part de la production à taux variable, devenue peu attractive,
a reculé à 4% en mai, contre 8,4% au quatrième trimestre 2013.
En mai, la durée des prêts s'est établie à 202 mois, en moyenne, après avoir fortement reculé début
2013 - du fait des restrictions apportées au Prêt à taux zéro, qui a fait reculer la primo accession - se
stabilisant à un niveau plus bas qu'auparavant.
La durée moyenne des prêts accordés a recommencé à diminuer début 2014, tandis que "les flux de
la primo accession des ménages jeunes ou modestes sont particulièrement déprimés", note
l'observatoire.
En parallèle le niveau de l'apport personnel se redresse (+2,6% sur les cinq premiers mois de l'année,
après -5,3% l'an dernier) dans un contexte de "panne de la primo accession et de renforcement des
difficultés d'accès à la propriété des ménages modestes", souligne encore Crédit Logement/CSA.
Source : Challenges.fr
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Taxe d'habitation : les personnes exonérées en
2013 devraient le rester cette année Le 2/6/2014
© REA
Un nouvel assouplissement fiscal est en vue, cette fois en matière de taxe d'habitation. Selon Les
Echos, le gouvernement planche sur une mesure qui permettrait aux personnes affranchies de ce
prélèvement en 2013 de le rester cette année, ce même si elles ne respectent plus les critères
d'exonération.
Pour rappel, la loi prévoit une exonération de taxe d'habitation pour certaines catégories de ménages
de "condition modeste" (personnes âgées, veuves, handicapées, invalides…). Pour en bénéficier, il
faut que leur revenu fiscal de référence, figurant sur leur avis d'impôt, ne dépasse pas un certain
niveau. Ce qui a profité à environ 3,37 millions de ménages en 2012, pour un coût évalué à 1,28
milliard pour cette même année, selon les chiffrages de Bercy.
Certes, ce seuil d'exonération a été relevé de 4% en janvier dernier, sous la pression des députés qui
avaient fait voter un amendement en ce sens au projet de loi de finances 2014. Il est désormais fixé à
10.633 euros pour une part de quotient familial, majoré de 2.839 euros par demi-part supplémentaire.
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Mais d'autres mesures adoptées dans le cadre du Budget 2014 ont fait augmenter mécaniquement le
revenu fiscal de référence de certains ménages. C'est le cas, par exemple, des salariés ayant une
complémentaire santé d'entreprise, dont la part de cotisation prise en charge par l'employeur est
désormais intégrée aux revenus. Ou encore des retraités ayant eu au moins 3 enfants, dont la
majoration de pension est maintenant fiscalisée. D'où l'idée de ce nouveau geste (après celui sur
l'impôt sur le revenu) afin d'éviter une flambée du nombre de redevables de la taxe d'habitation.
Il faudra toutefois attendre quelques jours avant de connaître les contours précis de ce dispositif.
Celui-ci pourrait prendre la forme d'un amendement au projet de loi de finances rectificative pour
2014, qui devrait de son côté être présenté lors du Conseil des ministres du 11 juin.
Source : Capital.fr
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Les loyers augmentent un peu plus vite que
l'inflation Le 3/6/2014
Les loyers ont progressé de 1,1% entre le 1er janvier et fin mai en moyenne, selon l'Observatoire
Clameur. Ce sont ceux des grands appartements qui ont le plus augmenté. Pour autant, les Français
inquiets pour leur avenir déménagent de moins en moins.
La crise économique pèse toujours autant sur le marché immobilier locatif. Inquiets pour leur avenir,
les ménages déménagent de moins en moins. «La mobilité résidentielle recule pour la troisième
année consécutive. L'activité du marché est au plus bas depuis 1998», constate ainsi l'Observatoire
des loyers Clameur, qui s'appuie sur les données des professionnels de l'immobilier. C'est notamment
le cas à Paris et Marseille où le marché est bloqué depuis 2007.
Toutefois, comme tous les ans à la même époque, les locataires ont été un peu plus nombreux à
changer de logement au printemps, généralement afin d'être bien installés dans leur nouvel
appartement ou maison en septembre lors de la rentrée scolaire. «Le marché a retrouvé quelques
couleurs sans pour autant rebondir», précise l'économiste Michel Mouillart, auteur de l'étude. Ce
frémissement a cependant joué sur les loyers facturés aux nouveaux locataires. Ceux-ci ont
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augmenté de 1,1% en glissement annuel en moyenne entre le 1er janvier et fin mai, soit un peu plus
que l'inflation (+0,7%).
En 2013, à la même époque, les loyers progressaient de 0,5% seulement (hausse de 0,6% sur
l'ensemble de 2013). Les raisons? Les loyers des grands appartements ont fortement augmenté
(+1,7% pour les trois-pièces, +2,9% pour les quatre-pièces et +3,1% pour les cinq-pièces). Les deux-
pièces ont aussi résisté (+0,8%). En revanche, les loyers des studios ont marqué le pas (+0,2%).
Les loyers baissent dans 30% des villes de plus de 100.000 habitants
Comme toujours, on constate d'importantes disparités régionales. Les loyers reculent ainsi (souvent
légèrement) dans près de 31% des villes de plus de 100.000 habitants, comme Dijon (-0,4%), Nice (-
1,2%), Strasbourg (-0,1%,) Saint-Étienne (-3,8%), Nîmes (-0,8%) ou encore «Perpignan (-0,2%,
Amiens (-0,1%), Le Mans (-0,1%), Rennes (-0,3%), Rouen (-2,8%), Saint-Denis (-4,4%) où les loyers
baissent pour la deuxième, voire troisième année consécutive», souligne l'étude.
Dans 23% des autres grandes villes, la hausse des loyers est modérée et inférieure à l'inflation:
Bordeaux (+0,3%), Boulogne-Billancourt (+0,3%, , Grenoble (+0,5%), Caen (0%), Montreuil (+0,2%),
Nancy (+0,4%).
En revanche, les loyers augmentent plus franchement dans 46% des villes de plus de 100.000
habitants. C'est ainsi le cas à Mulhouse (+6,2%), Brest (+5,8%), Metz (+5,1%), Tours (+4,8%), Lille
(+4,2%), Clermont-Ferrand (+4%), Aix-en-Provence (+3,3%), Lyon (+3%), Orléans (+2%), Reims
(+1,5%), Marseille et Montpellier (+1,3%), Paris (+1,2%), Toulouse (+1,1%) et Nantes (+0,8%).
Source : LeFigaro.fr
Le logement social, moteur de la construction?Le 3/6/2014
Le relèvement du plafond du livret A a participé à accroître le volume de fonds disponible pour
le financement du logement social
logements sociaux construits devrait progresser de 13% entre 20
l’ensemble des mises en chantier résidentielle.
D'ici à 2017, 30% des nouveaux logements construits seront des logements sociaux si l'on en croît les
promesses gouvernementales, soit 150.000 nouveaux l
ont d'ores et déjà mis le paquet pour tirer vers le haut l'offre de logements sociaux, une manière de
redynamiser un secteur de la construction de logements résidentiels déprimé.
"Le nombre de nouvelles construc
de 13% entre 2013 et 2015, soit une hausse largement supérieure à celle qui aura lieu dans
l'ensemble des mises en chantier résidentielles (autour de 7%)", prévoit le cabinet d'études Xer
De nombreuses mesures pour soutenir la production
De nombreuses mesures de soutien à l'immobilier social ont en effet été mises en place. Que ce soit
la loi de mobilisation du foncier public
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Le logement social, moteur de la construction?
Le relèvement du plafond du livret A a participé à accroître le volume de fonds disponible pour
le financement du logement social Mathias Thépot | 04/06/2014, 7:14 - 416
logements sociaux construits devrait progresser de 13% entre 2013 et 2015. Une hausse supérieure à
l’ensemble des mises en chantier résidentielle.
D'ici à 2017, 30% des nouveaux logements construits seront des logements sociaux si l'on en croît les
promesses gouvernementales, soit 150.000 nouveaux logements conventionnés. Les pouvoirs publics
ont d'ores et déjà mis le paquet pour tirer vers le haut l'offre de logements sociaux, une manière de
redynamiser un secteur de la construction de logements résidentiels déprimé.
"Le nombre de nouvelles constructions de logements supérieurs devrait en effet progresser de l'ordre
de 13% entre 2013 et 2015, soit une hausse largement supérieure à celle qui aura lieu dans
l'ensemble des mises en chantier résidentielles (autour de 7%)", prévoit le cabinet d'études Xer
De nombreuses mesures pour soutenir la production
De nombreuses mesures de soutien à l'immobilier social ont en effet été mises en place. Que ce soit
la loi de mobilisation du foncier public - entrée en vigueur en janvier 2013 - qui permet aux bailleur
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Le logement social, moteur de la construction?
Le relèvement du plafond du livret A a participé à accroître le volume de fonds disponible pour
416 mots Le nombre de
13 et 2015. Une hausse supérieure à
D'ici à 2017, 30% des nouveaux logements construits seront des logements sociaux si l'on en croît les
ogements conventionnés. Les pouvoirs publics
ont d'ores et déjà mis le paquet pour tirer vers le haut l'offre de logements sociaux, une manière de
tions de logements supérieurs devrait en effet progresser de l'ordre
de 13% entre 2013 et 2015, soit une hausse largement supérieure à celle qui aura lieu dans
l'ensemble des mises en chantier résidentielles (autour de 7%)", prévoit le cabinet d'études Xerfi.
De nombreuses mesures de soutien à l'immobilier social ont en effet été mises en place. Que ce soit
qui permet aux bailleurs
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sociaux de bénéficier de terrains publics à prix réduit ; les allègements de TVA avec le passage au
taux réduit de 5,5% au 1er janvier 2014 pour la construction neuve et les travaux de rénovation. Mais
aussi le relèvement du plafond du livret A en deux temps entre octobre 2012 et janvier 2013, qui a
participé à accroître le volume de fonds disponible pour le financement du logement social.
Moins de subventions, donc plus de recours à l'autofinancement
Toutes ces mesures permettront de desserrer la contrainte financière qui pèse sur les organismes
HLM. Principalement du fait qu'ils bénéficient de moins en moins de subventions de l'Etat. Ceci les
oblige à recourir de façon systématique et soutenue à l'emprunt et aux fonds propres. Deux sources
de financement dont il ne faudrait pas abuser.
"Une dette élevée représente un frein potentiel aux nouveaux engagements, notamment du fait d'un
poids trop lourd des annuités de remboursements des prêts", explique l'étude de Xerfi. "Le recours
aux fonds propres est également de plus en plus important pour boucler les financements des
nouvelles constructions, ce qui fait peser un risque sur les futures opérations", ajoute-t-elle.
En outre, si, principalement grâce aux loyers, les bailleurs sociaux dégageaient jusqu'ici un niveau
d'autofinancement suffisant, "les efforts croissants qui vont être mis en œuvre pour augmenter les
constructions neuves et les travaux de rénovation risquent d'entamer légèrement cette capacité d'ici
2015", jugent les auteurs de l'étude.
D'où l'urgence de prendre des mesures nécessaires pour atteindre cet objectif de nouveaux
logements construit, encore jamais atteint.
Source : LaTribune.fr
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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE
Artisans, commerçants : du nouveau pour
faciliter votre activité Le 5/6/2014
La loi dite Pinel instaure de nouvelles règles en matière de baux commerciaux - vvoe / Shutterstock.com
La Loi artisanat, commerce et petites entreprises c hange la donne notamment en matière de
bail et de qualification
C’est un texte qui aura mis près de deux ans à voir le jour… La loi relative à l’artisanat, au commerce
et aux très petites entreprises doit être votée ce 5 juin au Sénat, après son passage le 26 mai devant
l'Assemblée nationale. Alors que les débats ont été houleux sur le statut de l’auto-entrepreneur, le
texte consacre plusieurs avancées concernant les artisans et commerçants.
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Le savoir-faire des artisans mieux encadré
Côté artisans, la loi supprime la notion d’artisan qualifié. L’idée est de lever une ambiguïté (qu’est-ce
qu’un artisan non-qualifié ?) et de mettre en avant le savoir-faire des artisans. Avec ce texte, le titre
d’artisan sera réservé à ceux détenant une qualification professionnelle ou pouvant se prévaloir
d’une expérience du métier exercé.
Par ailleurs, le contrôle des qualifications et des assurances obligatoires est renforcé : les assurances
obligatoires pourront être contrôlées par les corps de l’Etat et les qualifications des artisans seront
systématiquement vérifiées lors de l’inscription des professionnels à la Chambre de métiers. Ceci quel
que soit le statut de l’entreprise (les auto-entrepreneurs sont donc concernés).
La loi change également la donne pour les commerces, et plus particulièrement pour les baux
commerciaux. Un sujet loin d’être anodin tant la question du local et la pression des loyers se fait
sentir notamment pour les plus petits commerces. Afin de répondre à la préoccupation des petits
commerçants en proie aux hausses de loyers en centre-ville, la loi encadre ces augmentations en les
limitant à 10% par an. Ainsi, si votre loyer augmente de 40% après par exemple de nouveaux
aménagements, cette hausse sera désormais répartie sur 4 ans.
L’indice du coût de la construction étant très fluctuant, les loyers seront basés sur les indices des
loyers commerciaux (ILC), jugés plus stables pour les commerçants.
Dans ce même souci d’équilibre, les bailleurs devront désormais établir un état des lieux à l’entrée et
à la sortie des locaux, et intégrer dans une annexe au contrat de bail la répartition précise des
charges, impôts, taxes et redevances qui incomberont aux locataires. De quoi donner plus de visibilité
aux commerçants, pour qui les charges peuvent représenter un poste important et surtout fluctuant.
Faciliter la création et la reprise de commerce
Autre nouveauté : en cas de vente du local commercial, un droit de préférence envers le locataire est
institué. Le but ? Le maintien des activités commerciales et artisanales. Le droit des baux dérogatoires
est lui étendu : un nouveau commerçant pourra signer un bail dérogatoire de 3 ans, au lieu de 2, afin
de pouvoir tester son activité sans s’engager sur une longue période.
La reprise d’activité fait aussi l’objet d’avancées. La loi autorise la déspécialisation partielle du bail par
le tribunal en cas de procédure collective. En clair, un commerce en liquidation pourra plus facilement
être repris par un repreneur présentant un projet incluant une activité connexe (exemple : vente de
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cadeaux au sein d’une librairie). C’est notamment souvent le cas pour booster l’activité d’un petit
commerce en difficulté.
Plus globalement, la loi instaure de nouvelles règles en matière d’aménagement et d’implantation
commerciale afin de donner plus de pouvoir aux communes en matière de choix, de diversité des
commerces de proximité. Les aides du fonds Fisac sont également réformées et passeront désormais
par des appels à projet à compter du1er janvier 2015.
Source : LesEchos.fr
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Débarquement de Normandie : les marques qui
ont déferlé avec les GI Le 5/6/2014
© Usis-Dite/Leemage
Sans le savoir, nos libérateurs furent aussi des super-VRP : dans leur musette, il y avait des produits
inconnus chez nous, devenus ensuite des musts.
Le coup marketing du siècle ! Pour les heureuses entreprises qui fournissaient l’armée américaine en
1944, le débarquement de Normandie a été une occasion unique de populariser leurs produits sur le
Vieux Continent. Quel meilleur VRP qu’un soldat libérateur ? Et quel meilleur endroit pour distribuer
ses échantillons qu’un pays soumis depuis des années à un terrible rationnement ? Pas étonnant que,
soixante-dix ans plus tard, les merveilles sorties des besaces américaines restent des musts et
continuent de s’écouler à des millions d’exemplaires.
Camel : les blondes vont faire vieillir les Gaulois es
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Avant-guerre, on ne fumait en France que du tabac brun. Avec leurs Pall Mall, leurs Lucky Strike ou
leurs Camel, les soldats américains vont faire découvrir aux Français les cigarettes blondes. Elles
mettront cependant du temps à s’imposer : en 1970, elles ne représentaient que 30% des ventes.
Aujourd’hui, 95% des fumeurs achètent des blondes. Philip Morris (Marlboro), British American
Tobacco (Lucky Strike) et Camel captent 67% du marché.
Zippo : le briquet qui atteint des sommes record
Ce symbole du GI, au claquement inimitable et au parfum d’essence, a été créé en 1932 par George
G. Blaisdell, un inventeur de Pennsylvanie. Certes, son prix relativement élevé ne lui a pas permis de
devenir un objet de grande consommation dans notre pays. L’apparition du briquet jetable dans les
années 1970 l’a même ravalé au rang des objets de luxe. Mais, en soixante-dix ans, l’usine
américaine de Bradford a tout de même écoulé 500 millions de ses petites merveilles dans le monde.
Et les modèles les plus anciens atteignent des sommes record sur le marché de la revente : un
Replica de 1933 a été adjugé 27.000 euros l’an dernier à New York.
Nylon : les Françaises vont vite en devenir folles
Pour obtenir du ravitaillement, les GI en ont offert par dizaines de milliers aux Françaises ébahies.
Conçus par l’entreprise chimique américaine DuPont de Nemours, le Nylon était bien moins cher que
la soie, et il s’avérait presque aussi doux et transparent. Le succès des bas fabriqués dans cette
matière magique sera immédiat et ne se démentira qu’au début des années 1960 avec l’apparition du
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Lycra et des collants. Détail cocasse : pendant la durée de la guerre, toute la production de Nylon a
été réquisitionnée pour fabriquer… des parachutes.
Gillette : son rasoir jetable fait toujours un malh eur
Breveté en 1903 par King Camp Gillette, le rasoir droit muni de lames jetables connaît un succès
foudroyant aux Etats-Unis. Son intégration dans le paquetage des GI – l’entreprise en fournira 4
millions d’unités – va étendre son succès sur le Vieux Continent. Aujourd’hui, Gillette détient toujours
plus de 60% du marché français, pour un chiffre d’affaires annuel de 450 millions d’euros.
Levi's : il s’en vend 88 millions tous les ans en France
Avant le 6 juin 1944, personne ou presque n’avait entendu parler de Levi Strauss sur le Vieux
Continent. Ce colporteur juif originaire de Bavière immigré aux Etats-Unis avait pourtant inventé ce
pantalon dès 1870. Popularisés par les GI, les jeans ont rapidement fait fureur dans l’Hexagone. Une
fois la guerre finie, les magasins de surplus américain en ont écoulé des dizaines de milliers, et le pli a
été pris. Aujourd’hui, 88 millions de jeans sont vendus chaque année en France.
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Ray-Ban : elles étaient conçues pour les pilotes
Contraction de «ray banner» (bannir les rayons de soleil), cette marque de lunettes a été créée par
deux opticiens allemands immigrés aux Etats-Unis. Tous les pilotes de l’US Air Force portaient des
modèles à teinte progressive. Chausser des Ray-Ban est rapidement devenu un must dans la France
libérée.
Mars : les GI en avaient tous dans leur musette
Inventée en 1930 par Forrest Mars, cette barre chocolatée était présente dans toutes les musettes
des fantassins américains. De quoi faire baver d’envie les Français soumis au rationnement.
Aujourd’hui, la société, qui commercialise aussi des produits comme Freedent, M & M’s et les savons
Dove, réalise plus de 30 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans le monde. Et reste toujours la
propriété de la famille Mars…
Nescafé : nous en buvons 8 millions de tasses par jour
Avant-guerre, l’Office du café brésilien cherchait une solution pour écouler ses stocks de café brut. En
1938, les ingénieurs de Nestlé mettent au point un café lyophilisé soluble dans l’eau chaude, qui
permet de boire son petit noir n’importe où. Présent dans les rations du débarquement, le «Nes» fait
le bonheur des Français, qui ne trouvaient plus de café dans le commerce. Aujourd’hui, 6 millions de
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tasses de ce breuvage sont dégustées chaque jour dans l’Hexagone. Et le chiffre d’affaires mondial
du café instantané de Nestlé dépasse les 8 milliards d’euros.
Wrigley's : les Français en mâchent 5 milliards par an
Il faut croire que l’image de ces soldats américains mâchouillant de la gomme nous a tapé dans l’œil :
avec 5 milliards de tablettes ou de pastilles achetées chaque année, les Français sont les deuxièmes
consommateurs de chewing-gum de la planète. C’est la société fondée en 1891 par William Wrigley Jr
qui fournissait les combattants. Cette gomme était censée réduire leur stress et favoriser leur
concentration. L’entreprise a été cédée en 2008 à Mars Incorporated pour 14,7 milliards d’euros.
Coca-Cola : une super campagne de pub gratuite
En déclarant en 1941 que «chaque Américain portant l’uniforme pourra se procurer un Coca pour 5
cents la bouteille», Robert Woodruff, le P-DG, a eu un véritable coup de génie : il a senti que l’armée
triomphante de l’Oncle Sam deviendrait le meilleur ambassadeur de sa marque. Aujourd’hui, les
Français consomment en moyenne 20 litres de Coca par an.
Source : Capital.fr
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Progression de l'immobilier de commerce en
Europe du Sud Le 5/6/2014
EUROPE. Cushman & Wakefield fait le bilan des investissements en immobilier de commerces en
Europe, au Moyen-Orient et en Afrique (zone EMEA). Le Portugal, l'Espagne et l'Italie attireraient de
plus en plus les investisseurs sur ce marché.
La société privée non cotée en bourse, Cushman & Wakefield, exerce les activités de conseil en
immobilier d’entreprise et dresse quelques études sur ce marché dans le monde.
Entre l'année 2013 et 2014 (2e trimestre 2013 à la fin du 1er trimestre 2014), les montants investis en
immobilier de commerces totalisaient 44,1 mrds€. Ils représentaient 10,8 mrds€ au 1er trimestre 2014,
soit un volume en hausse de 27% par rapport au même trimestre de l'année précédente.
El Corte Inglés à Valencia (photo F.Dubessy)
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L'Allemagne, le Royaume-Uni et la France se révèlent être les trois marchés les plus prisés pour les
investissements commerces, totalisant 68% du marché au 1er trimestre 2014. L'Europe du Sud
"continue à monter en popularité", souligne David Hutchings, directeur de la Stratégie
d'investissement EMEA pour le groupe. L'Espagne et l'Italie enregistrent ainsi une bonne croissance
des investissements par rapport au même trimestre 2013 tandis que le Portugal "intéresse de plus en
plus les investisseurs", souligne l'étude. Un intérêt qui pointe aussi son nez dans les Balkans et en
Turquie.
L'étude regrette cependant "le manque d’offres" conduisant à "une certaine pression sur les prix et
incitant les investisseurs à élargir leurs critères de recherche (localisation, qualité)". Les investisseurs,
de plus en plus mobiles, choisissent donc de concentrer leurs efforts financiers selon la "disponibilité
des produits et des actifs".
Pour l'année 2014, les volumes investis en immobilier de commerces devraient augmenter de 15%, à
47mrds€.
Source :L’Econostrum.info
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A propos de Kylia
KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier
Marie LAURENT / pub@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18
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