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niq
ues
32
3.1 Propriétés et fonctions du verre
3.2 Questions techniques
417 u Détermination des épaisseurs435 u Contraintes d’origine thermique438 u Réaction des joints des doubles vitrages439 u Condensation sur les vitrages isolants443 u Tableaux
3.3 Mise en oeuvres
3.4 Environnement réglementaire
Gare de Namur, Belgique • Architecte : Christian Bourgeois, SNCB
Détermination des épaisseurs • 418
- classe IV : ville (zone de constructionsd’au moins 10 m de hauteur sur aumoins 1/4 de la surface).
2. La hauteur du bord supérieur duvitrage par rapport au sol
3. La surface sur laquelle l’action duvent s’exerce
On distingue :
- les surfaces de la zone centrale desfaçades (f);
- les surfaces de la zone en bordure (b)dont la largeur B se détermine à partir du tableau ci-dessous.
4. Le nombre d’appuis
Sous l’effet de la pression du vent, ladéformation de tout élément constitu-tif ne peut présenter une flèche cal-culée supérieure à 1/300 de la portéedu double vitrage (avec un maximumde 8 mm) pour qu’il puisse être con-sidéré comme appui*. Le calcul de laflèche se fait selon la STS 52, soit auvent maximum normal.
Surfaces maximales calculéesd’un vitrage isolant SGG CLIMALIT,SGG CLIMAPLUSLa surface maximale calculée pourquelques compositions de vitrageisolant est reprise dans les tableauxpage 419. Ces tableaux sont valablespour les conditions suivantes :
- pose sur quatre appuis;
- maisons d’habitation, c’est-à-dire cas des constructions avec cloisonsintérieures multiples et fenêtres ouvrantes.
Pour les constructions dont la hauteurn’excède pas :
- 18 m en classe IV,
- 10 m en classe III,
il est permis d’englober les zones debords dans la zone centrale des façades.Dans ces deux cas la pression dynami-que de base du vent qb est 633 Pa.
Pour les doubles vitrages asymétriques,on place habituellement le verre le plusépais à l’extérieur.
Pour les doubles vitrages comportantun seul verre feuilleté, celui-ci sera depréférence placé à l’intérieur.
* Ceci sans tenir compte de la rigidité propre duvitrage.
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
Au moment de la rédaction de ceMémento, un groupe de travail rédigeune nouvelle version de la STS 38“Vitrerie” (NBN S 23-002), de la STS 52“menuiserie” et une nouvelle méthodede dimensionnement des vitrages dansles applications abordées dans ceMémento. Dès lors, il convient devérifier l’état d’avancement de cestravaux et leur éventuelle publicationavant d’utiliser les méthodes reprisesci-dessous qui seront valables jusqu’àla parution officielle des nouveauxdocuments précités.
F o r m u l e g é n é r a l e
L’épaisseur théorique minimale à don-ner aux vitrages plans monolithiquessoumis à une pression uniformémentrépartie peut être calculée à l’aide de laformule* de TIMOSHENKO :
Lorsqu’elles sont de faible importance,les flèches se calculent de la manièresuivante :
e = épaisseur nominale de fabricationdu vitrage (mm)
f = flèche au centre du vitrage (mm)
l = plus petit côté du vitrage (m) (ou bord libre pour les vitrages enappui sur 3 côtés ou distance entreles appuis pour les vitrages en appuisur 2 côtés opposés)
P = pression uniformément répartie, enPa (y compris le poids propre duvitrage si le vitrage est incliné)
Détermination des épaisseurs
417 • Détermination des épaisseurs
32
h ≥
1 h <
1d1 3 d1 3
0.15 d1 0.45 h1 m 0.04 d1
1m
B = la plus grande desvaleurs ci-contre
k = coefficient de sécurité
R = tension de rupture (N/m2)
E = module de Young
· et ß = coefficients sans dimensiondépendant du rapport du plus grandcôté “L” sur le plus petit “l” et du nom-bre de côtés constituant les appuis.
Le tableau page 446 donne les valeursde · et de ß.
• Vitrages verticaux
Formule réduite : P = W (pression duvent) = 0,81 . cp. qb
• Vitrages inclinés
Les types de sollicitations ainsi que lesformules sont reprises dans la NIT 176– Le vitrage en toiture. Le calcul peutêtre fait à l’aide du logiciel SGG OCTO-PUS que l’on peut se procurer auprèsde notre service technique.
* Les paramètres permettant de calculer l’épais-seur et la flèche des vitrages verticaux dans desconstructions avec cloisons intérieures multipleset fenêtres ouvrantes sont repris dans le chapitre
“Tableaux” page 443.
V i t r a g e s v e r t i c a u x p o u r m a i s o n sd ’ h a b i t a t i o n
Eléments à prendre en compte1. La situation de la construction
On considère 4 classes de rugosité duterrain :
- classe I : bord de mer à marée haute surune largeur de 2 km, y compris en ville;
- classe II : zone rurale avec bâtimentsou arbres isolés;
- classe III : zone urbanisée, industrielleou forestière;
i Emplacement des différentes zones de pression locale du vent dans un bâtiment.
Détermination des épaisseurs • 420
Portées calculées d’un vitrage isolant de toiture SGG SKY-LITE ouSGG SKY-LITE SILENCELes tableaux pages 421-422 donnent, àtitre d’exemple, les portées* admisespour quelques types de vitrages sur deuxappuis. Ces données sont applicables auxrives dans les conditions suivantes :
- altitudes jusqu’à 100 m, 400 m et700 m sans accumulation de neige;
- pressions dynamiques de base du
vent : 650 Pa, 800 Pa et 950 Pa.
- locaux avec ou sans cloison,
- angle d’inclinaison de la toiture parrapport à l’horizontale inférieur à 30°,entre 30° et 50° ou supérieur à 50°.
* La largeur des vitrages, dans le cas de travaux“normaux” (c’est-à-dire ne nécessitant pas d’enginde manutention tel qu’une grue), ne devrait pasdépasser 0,70 m. Leur longueur ne devrait pas excé-der 3,5 m environ. Leur poids ne doit pas dépasser80 kg, afin de rester dans des conditions de mani-pulation correcte. La feuille de verre feuilleté esttoujours placée vers l’intérieur du bâtiment.
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
V i t r a g e s i n c l i n é s p o u rl e s m a i s o n sd ’ h a b i t a t i o n
Eléments à prendre en compte1. La situation de la construction
On considère 4 classes de rugosité duterrain : classe I à IV (voir page 417).
2. La hauteur z du bord supérieur duvitrage par rapport au sol
3. Angle d’inclinaison du vitrage (de latoiture) par rapport à l’horizontale
La pente des vitrages ne peut pas êtreinférieure à 10° pour des raisons d’étanchéité et de propreté.
4. L’emplacement du vitrage dans latoiture
C’est-à-dire l’emplacement des diffé-rentes zones de pression extérieurelocale du vent. On distingue différenteszones dans une toiture inclinée (voirschéma). Le paramètre a est déterminésuivent le tableau ci-après.
5. L’altitude à laquelle le vitrage va êtreplacé
6. Le nombre d’appuis
Afin de limiter la sollicitation des vitra-ges, les déformations de la structuresur la portée de l’élément vitré ne peu-vent dépasser, pour le double vitrage :
• 1/300 sous charge dynamique (vent);
• 1/600 (maximum 6 mm) de la portéede l’élément vitré sous charge stati-que (neige + poids propre).
Détermination des épaisseurs
419 • Détermination des épaisseurs
32
qb (Pa) Composition du vitrage
4 + 4 5 + 4 6 + 4 5 + 5 6 + 5 6 + 6 8 + 6 10 + 6
4 + 33 5 + 33 6 + 33 5 + 44 6 + 44 6 + 55 8 + 55 10 + 55
33 + 33 4 + 44 44 + 44 5 + 55 55 + 55
633 1.9 2.3 3.0 3.2 3.8 5.0 6.5 9.1
700 1.7 2.1 2.7 2.9 3.4 4.4 5.8 8.1
800 1.5 1.8 2.3 2.5 2.9 3.8 4.9 7.0
1000 1.3 1.6 2.0 2.2 2.5 3.3 4.3 6.1
1100 1.0 1.4 1.8 1.9 2.3 3.0 3.8 5.4
Surface maximale (m2) en zone centrale de la façade
qb (Pa) Composition du vitrage
4 + 4 5 + 4 6 + 4 5 + 5 6 + 5 6 + 6 8 + 6 10 + 6
4 + 33 5 + 33 6 + 33 5 + 44 6 + 44 6 + 55 8 + 55 10 + 55
33 + 33 4 + 44 44 + 44 5 + 55 55 + 55
633 1.6 2.0 2.5 2.7 3.1 4.1 5.3 7.4
700 1.4 1.8 2.2 2.4 2.8 3.7 4.8 6.6
800 1.3 1.5 1.9 2.1 2.4 3.2 4.1 5.7
1000 1.1 1.3 1.7 1.8 2.1 2.8 3.6 5.0
1100 1.0 1.2 1.5 1.6 1.9 2.5 3.2 4.5
Surface maximale (m2) en bordure de la façade
i Emplacement des zones de pression extérieure locale du vent
* Pour des raisons d’uniformité d’aspect et de facilité de pose, on calcule en général l’épais-seur nécéssaire en zone de rive r et on l’apllique à l’ensemble des vitrages de la toiture, sauflorsqu’un tiers au moins de la surface d’un vitrage en pente <30° est en zone de coin c de la toiture, auquel cas ce vitrage doit être calculé en zone de coin.
Détermination du paramètre a
d1 ≤ d2 d1 > d2h
≥1 h
<1 h
≥1 h
<1
d1 3 d1 3 d2 3 d2 3
0.15 d1 0.45 h 0.15 d2 0.45 h1 m 0.04 d1 1 m 0.04 d2
1m 1m
a = la plus grandedes valeurs ci-contre
Valeur maximale de la hauteur z
Bord de mer Zone rurale Zone urbanisée Ville
650 Pa - 5 m 10 m 18 m
800 Pa - 9 m 18 m 30 m
950 Pa 7 m 18 m 30 m 45 m
Pression dynamique de base du vent en fonction de la hauteur z et de la zone
Pression dynamiquede base du vent
Détermination des épaisseurs • 422
Pour déterminer la composition d’unvitrage sur quatre appuis à partir desdonnées applicables aux vitrages surdeux appuis, on procède de la manièresuivante :
- déterminer le rapport des dimensionsL/l du vitrage sur quatre appuis;
- sélectionner dans le tableau deTimoshenko (page 446) le coefficientde forme ‚ correspondant au rapportL/l;
- déterminer le rapport ‚ (2 appuis)/ ‚ (4 appuis);
- déterminer une largeur équivalenteen divisant la portée réelle par ce rapport;
- rechercher dans les tableaux ci-dessus la composition du vitragedonnant sur deux appuis cette largeur fictive.
Exemple
Un vitrage rectangulaire de 1,6 m x 0,8 m (L>l) est placé sur 4 appuis;pente 45°, bâtiment sans cloisons, altitude 100 m, hauteur 5 m au-dessusdu sol en zone rurale (650 Pa) :
- rapport L/l = 1,6/0,8 = 2;
- ‚ (4 appuis) pour L/l = 2 : 0,781;
- ‚ (2 appuis) / ‚ (4 appuis) :0,866/0,781 = 1,11;
- largeur équivalente : 0,8 m/1,11 = 0,72 m;
- le tableau (altitude ≤ 100 m) indiquepour la largeur la plus proche (égaleou supérieure à la largeur équivalen-te de 0,72 m) soit 78 cm, la composi-tion du vitrage : 4 + 44.
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
Détermination des épaisseurs
421 • Détermination des épaisseurs
32
Type de Pente
vitrage Sans cloison Avec cloisons
< 30° entre(1) > 50° < 30° entre(1) > 50°
4 + 33 62 67 68 63 71 78
4 + 44 70 78 78 70 78 90
650 Pa 5 + 44 78 87 88 78 87 101
6 + 44 84 95 97 84 95 111
6 + 55 91 102 108 91 102 121
4 + 33 55 60 61 61 69 70
4 + 44 64 70 70 70 78 81
800 Pa 5 + 44 73 79 79 78 87 92
6 + 44 81 88 87 84 95 102
6 + 55 91 98 98 91 102 112
4 + 33 50 54 56 56 62 65
4 + 44 58 58 64 65 73 74
950 Pa 5 + 44 66 72 72 74 83 84
6 + 44 73 80 80 82 93 93
6 + 55 82 90 89 91 102 104
Largeur maximale (cm) des vitrages entre 2 appuis à une altitude ≤ 100 m
Pression dynamiquede base du vent
qb
Type de Pente
vitrage Sans cloison Avec cloisons
< 30° entre(1) > 50° < 30° entre(1) > 50°
4 + 33 52 59 68 52 59 78
4 + 44 58 66 78 58 66 90
650 Pa 5 + 44 65 74 88 65 74 101
6 + 44 71 80 97 71 80 111
6 + 55 78 88 108 78 88 121
4 + 33 52 59 61 52 59 70
4 + 44 58 66 70 58 66 81
800 Pa 5 + 44 65 74 79 65 74 92
6 + 44 71 80 87 71 80 102
6 + 55 78 88 98 78 88 110
4 + 33 50 54 56 52 59 65
4 + 44 58 63 64 58 66 74
950 Pa 5 + 44 65 72 72 65 74 84
6 + 44 71 80 80 71 80 93
6 + 55 78 88 89 78 88 104
Largeur maximale (cm) des vitrages entre 2 appuis à une altitude ≤ 400 m
Pression dynamiquede base du vent
qb
Type de Pente
vitrage Sans cloison Avec cloisons
< 30° entre(1) > 50° < 30° entre(1) > 50°
4 + 33 45 51 68 45 51 78
4 + 44 51 58 78 51 58 90
650 Pa 5 + 44 57 65 88 57 65 101
6 + 44 63 71 97 63 71 111
6 + 55 69 78 108 69 78 121
4 + 33 45 51 61 45 51 70
4 + 44 51 58 70 51 58 81
800 Pa 5 + 44 47 65 79 57 65 92
6 + 44 63 71 87 63 71 102
6 + 55 69 78 98 69 78 112
4 + 33 45 51 56 45 51 65
4 + 44 51 58 64 51 58 74
950 Pa 5 + 44 57 65 72 57 65 84
6 + 44 63 71 80 63 71 93
6 + 55 69 78 89 69 78 104
Largeur maximale (cm) des vitrages entre 2 appuis à une altitude ≤ 700 m
Pression dynamiquede base du vent
qb
(1) Entre 30° et 50°
(1) Entre 30° et 50°
(1) Entre 30° et 50°
Détermination des épaisseurs • 424
SécuritéL’ épaisseur des dalles d’aquarium est cal-culée avec un facteur de sécurité de l’ord-re de 7. Ce facteur de sécurité tient comp-te de la permanence des charges avec uncoefficient de “fatigue” minorateur.
Verre monolithique durci
En cas de casse accidentelle, dès que leverre est brisé, le bassin va se vider plusou moins rapidement selon la nature dela casse. Il en résultera, sinon des bles-sures, des dégâts matériels plus ou moinsimportants selon le volume de ce bassin.
Il est donc recommandé de n’utiliser ce type de vitrage que pour les bassins defaible contenance (< 1 000 litres parexemple).
Verre monolithique trempé
L’usage du verre monolithique trempéen aquariophilie est fortement décon-seillé car, en cas de bris, il y a disparitioncomplète et instantanée de la paroi etcréation d’une vague dévastatrice.
Verre feuilleté recuit, durci ou trempé
En cas de bris accidentel d’un descomposants du feuilleté, le facteur desécurité subsistant est encore suffisantpour assurer une sécurité temporairepermettant d’évacuer le public, sauverla flore et la faune avant de vider lebassin et de procéder au remplace-ment de la dalle sinistrée.
Mise en œuvreVoir chapitre 3.3 page 466.
Contraintes admissiblesLes contraintes admissibles à prendreen considération tiennent compte de lapermanence des charges.
Flèches admissiblesLa flèche au centre du volume verrier,sous charge de service, n’excédera pas1/200 de la plus petite dimension.
Méthode de calculL’épaisseur de la dalle de verre estfonction :
- de la hauteur d’eau;
- du nombre d’appuis;
avec :
- n = nombre de composants du feuilletén = 1 pour une glace monolithique;
- ec = épaisseur minimale calculée d’undes composants (mm);
- en = épaisseur commerciale d’un descomposants (mm);
Tous les composants ont la mêmeépaisseur.
- ‚1, ‚2 ‚3, ‚4 = coefficients deTimoshenko dépendant du rapportLongueur/largeur;
- q = hauteur d’eau mesurée à la basedu clair de vue de la dalle (m);
- a = hauteur de la dalle (dimension duclair de vue en m);
- b = longueur de la dalle (dimensiondu clair de vue en m);
- Û = contrainte admissible en MPa(N/mm2).
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
E p a i s s e u r é q u i v a l e n t ed e s v i t r a g e sc o m p o s é s
Connaissant l’épaisseur nécessairepour un simple vitrage, on peutdéterminer l’épaisseur équivalente eeq
V i t r a g e sd ’ a q u a r i u m o u h u b l o t s d ep i s c i n e
Les dalles d’aquarium ou de piscine enverre sont soumises à des chargeshydrostatiques, augmentées éventuel-lement de charges uniformémentréparties. Elles sont considérées commedes éléments de remplissage. En consé-quence, elles ne doivent pas subir dedéformations dues aux mouvements dela structure ou du sol.
Nature des produits verriersLes dalles d’aquarium en verre sontréalisées en verre monolithique recuitou durci, ou en verre feuilleté à
plusieurs composants de même épaisseur. Les produits verriers sont enverre clair ou coloré.
Les composants des dalles feuilletées,participant à la reprise des charges,présentent tous des performancesmécaniques identiques (verresSGG PLANILUX, SGG DIAMANT, SGG PLANI-DUR, SGG SECURIT ou SGG SECURIPOINT).Dans le cas contraire, l’épaisseur de ladalle est calculée avec la contrainteadmissible du composant le moins performant.
Les dalles sont toujours façonnées(chant meulé, plat mat).
Les intercalaires des feuilletés sont enPVB, cependant ceux-ci ne sont pasconsidérés comme participant à lareprise des charges.
d’autres types de vitrages au moyendes formules indiquées dans le tableauci-dessous.
Détermination des épaisseurs
423 • Détermination des épaisseurs
32
Type de vitrage Contrainte admissibleÛ en MPa (N/mm2)
Verre recuit 6
SGG PLANIDUR 12
SGG SECURIT 30
SGG SECURIPOINT 50
Détermination des épaisseurs • 426
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
La flèche de la dalle est calculée :
- au centre de la dalle pour les cas où lahauteur d’eau est supérieure à la hau-teur de la vitre;
- à l’endroit où la flèche est maximalequand la hauteur d’eau est égale à lahauteur de la vitre;
avec :
- f = flèche maximale ou flèche aucentre de la dalle (m);
- ·1, ·2, ·3, ·3’ et ·4 = coefficients deTimoshenko dépendant du rapportLongueur/largeur. Voir page 428.
L’épaisseur de chaque composant enfonction de la contrainte admissible etla flèche sont données, selon le type dedalle, par les relations décrites dans les pages suivantes. Si la flèche estsupérieure à la flèche admissible, il y alieu d’augmenter l’épaisseur de la dalle.
Détermination des épaisseurs
425 • Détermination des épaisseurs
32
*Dans ce cas, les calculs sont effectués comme si la hauteur d’eau était au moinségale à la hauteur du vitrage
*Dans ce cas, les calculs sont effectués comme si la hauteur d’eau était au moinségale à la hauteur du vitrage
Détermination des épaisseurs • 428
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
Détermination de l’épaisseurnominale (commerciale) dechaque composant en
Détermination de l’épaisseur commerciale du feuilleté ef
ef = en x n l’épaisseur de l’intercalaire est négligée.
Recommandtions particulièresLes vitrages devront être exempts d’amorce de rupture. Les dalles rayéesou écaillées ne seront pas utilisées. Encas de rayure après pose, notammentsur la face en extension, côté public, il est prudent de remplacer ces vitragessans attendre.
Valeurs des coefficients · et ‚pour le calcul des flèches
Détermination des épaisseurs
427 • Détermination des épaisseurs
32
Dalle verticale plus large que haute, en appui sur 4 côtés
*Dans ce cas, les calculs sont effectués comme si la hauteur d’eau était au moinségale à la hauteur du vitrage
Rapport b/a‚1 charge ‚2 charge ·1 charge ·2 chargeuniforme triangulaire uniforme triangulaire
1.0 2.819 1.554 4.06 2.03
1.1 3.261 1.778 4.85 2.43
1.2 3.691 1.989 5.64 2.82
1.3 4.085 2.184 6.38 3.19
1.4 4.444 2.366 7.05 3.53
1.5 4.779 2.525 7.72 3.86
1.6 5.074 2.672 8.30 4.15
1.7 5.344 2.802 8.83 4.41
1.8 5.580 2.919 9.31 4.65
1.9 5.798 3.020 9.74 4.87
2.0 5.986 3.114 10.13 5.06
3.0 6.998 3.596 12.23 6.12
4.0 7.269 3.720 12.82 6.41
5.0 7.334 3.755 12.97 6.48
> 5.0 7.358 3.767 13.02 6.51
Dalle verticale plus haute que large, en appui sur 4 côtés
Rapport a/b‚1 charge ‚3 charge ·1 charge ·3 charge ·’3 chargeuniforme triangulaire uniforme triangulaire triangulaire
1.0 2.819 1.554 4.06 2.02 2.02
1.1 3.261 1.678 4.85 2.43 2.45
1.2 3.691 1.901 5.64 2.82 2.86
1.3 4.085 2.119 6.38 3.19 3.25
1.4 4.444 2.331 7.05 3.53 3.63
1.5 4.779 2.519 7.72 3.86 3.99
1.6 5.074 2.690 8.30 4.15 4.32
1.7 5.344 2.855 8.83 4.41 4.63
1.8 5.580 2.996 9.31 4.65 4.91
1.9 5.798 3.137 9.74 4.87 5.18
2.0 5.986 3.261 10.13 5.06 5.42
3.0 6.998 4.208 12.23 6.12 7.07
4.0 7.269 4.827 12.82 6.41 8.32
5.0 7.334 5.162 12.97 6.48 9.65
> 5.0 7.358 5.515 13.02 6.51 9.76
Épaisseur calculée d’un composant ec Épaisseur commerciale en(mm) (mm)
≤ 7.7 8≤ 9.7 10
≤ 11.7 12
≤ 14.5 15
≤ 18 19
Détermination des épaisseurs • 430
lité d’un ouvrage.
En conséquence, les dalles de plancheret les marches d’escalier en verre ne doi-vent pas subir de déformations dues auxmouvements de la structure ou du sol.
Les charges d’exploitation sont cellesqui résultent de l’usage des locauxselon la norme NBN B 03-103. Elles cor-respondent aux charges du mobilier,du matériel, des matières en dépôt etdes personnes, pour un mode normald’occupation. Elles sont à considérercomme des charges permanentes.
On distingue deux types de chargesd’exploitation : les charges uniformé-ment réparties et les charges localiséessur une surface de 0,10 m x 0,10 m.L’épaisseur des dalles de verre sera égaleou supérieure à celles qui sont calculéesavec l’une et l’autre des charges.
A défaut d’indication contraire et justi-fiée de la part du maître d’œuvre, onretiendra les charges présentées dansle tableau ci-après. Elles tiennentcompte des effets dynamiques cou-rants dus au déplacement des person-
nes et appareils légers, mais elles netiennent pas compte des phénomènesd’amplification dynamique, dus à descauses particulières.
Sécurité
Suivant le domaine d’application et laconnaissance des risques prévisibles,on peut être amené à ajouter un com-posant d’épaisseur et de traitementthermique identiques aux composantsdu feuilleté susceptibles de reprendre àeux seuls les charges d’exploitation etle poids propre de l’ensemble. Ceci peutêtre le cas quand la hauteur de chuteéventuelle, après bris de la dalle deplancher, est importante et peutentraîner des blessures graves ou mettre en jeu la vie des personnes (parexemple hauteur de chute supérieure à 1,50 m).
Cette mesure de sécurité supplémen-taire des usagers ou des biens doit êtreprécisée par le maître d’œuvre.
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
D a l l e s d e p l a n c h e r e tm a r c h e s d ’ e s -c a l i e r e n v e r r e
Pour satisfaire au besoin de transpa-rence et de lumière, les architectes fontappel de plus en plus souvent à desplafonds, des planchers ou des esca-liers transparents en verre.
Devant l’augmentation de ces applica-tions, les professionnels du verre sontamenés à porter à la connaissance desconcepteurs et des contrôleurs techni-ques les possibilités de réalisation etles méthodes de dimensionnementafin d’assurer la faisabilité en toutesécurité pour les utilisateurs.
La conception et le dimensionnementdes planchers ou des escaliers en verredépendent largement du mode demise en œuvre des dalles de verre. Lespréconisations de SAINT-GOBAINGLASS s’appliquent aux cas les plussimples, à l’exclusion, en particulier,des fixations ou appuis ponctuels.
Mise en œuvreVoir chapitre 3.3 page 467.
Dimensionnement
Produits verriers
Les dalles de plancher ou les marchesd’escalier sont, pour des raisons de
sécurité, toujours en verre feuilleté.Chaque composant participant à lareprise des charges a une épaisseurégale ou supérieure à 8 mm. Ils sonttous d’épaisseur et de qualité mécani-que identiques (glace recuite, durcie outrempée).
Pour ces différentes qualités de verre,les contraintes admissibles proposéesdans le tableau ci-contre, tenantcompte de la permanence des charges,sont à prendre en compte dans lecalcul des épaisseurs.
Les intercalaires (clairs, opalescents oucolorés) entre les composants sontgénéralement en PVB.
• Contraintes admissibles
Charges à prendre en compte
Les dalles de verre sont des élémentsde remplissage et, de ce fait, elles nedoivent pas être considérées commedes “éléments structurels”. Un élémentest considéré ici comme étant “structu-rel” si, en cas de défaillance ou dispari-tion, il peut entraîner la perte de stabi-
Détermination des épaisseurs
429 • Détermination des épaisseurs
32
Type de vitrageContrainte admissibleÛ en MPa (N/mm2)
Recuit 10
Durci(1) 20
Trempé thermique(2) 40
Charges Charges localisées Classe Nature du local uniformes - q sur 100 cm2 - P
(Pa) (N)
I Locaux à faible densité d’occupation, locaux d’habitation :2000 2000
appartements, flats, villas, maisons particulières
II Locaux à densité moyenne d’occupation :3000 2000
couloirs, corridors et escaliers de maisons d’habitation
III Locaux à densité élevée d’occupation :
salle de lecture avec stockage reduit d’imprimés,
salles de vente, locaux commerciaux, magasins de détail, 4000 2000
couloirs, corridors, paliers et escaliers autres que ceux des
maisons d’habitation (classe II) et ceux des tribunes (classe IV)
IV Locaux à densité très élevée d’occupation avec possibilité d’action dynamique : 5000 2000
salle de réunions publiques avec sièges non fixés
V Charges particulières :5000 5000
locaux spéciaux tels que salles d’archives, bibliothèques, …
Détermination des charges d’exploitation en fonction de la classe du local
(1) contrainte superficielle comprise entre 35 et 55 MPa.(2) contrainte superficielle ≥ 90 MPa.
Dalle verticale en appui sur 3 côtés
Rapport b/a ‚4 ·40.5 1.160 2.30
0.66 1.560 3.04
1.0 1.948 3.68
1.5 2.666 4.45
2.0 3.114 5.33
> 2 3.679 6.51
Détermination des épaisseurs • 432
La longueur et la largeur sont con-sidérées entre appuis.
Les épaisseurs nominales de chaquecomposant correspondant aux épais-seurs calculées sont données dans letableau ci-après.
L’épaisseur commerciale du feuilletéest obtenue en appliquant la relationsuivante :
ef = en x n
L’épaisseur réelle du produit fini tientcompte de l’épaisseur des intercalaires,de l’épaisseur de l’éventuelle dalled’usure et des tolérances de fabricationde chaque composant.
Flèche au centre de la dalle sous charged’exploitation uniforme
Dans ce calcul, on considère que le oules intercalaires ne participent pas à lareprise des efforts engendrés par lacharge d’exploitation. La flèche maxi-male au centre de la dalle de verre estobtenue en appliquant la relation dutableau ci-après.
· = coefficient de Timoshenkodépendant du rapport Longueur /largeur. Voir ci après.
P a r a m è t r e s d ec a l c u l
Valeurs des coefficients ·, ‚pour le calcul des flèches et des con-traintes sous charge uniformémentrépartie pour quelques valeurs du rap-port Longueur/largeur
Valeurs des coefficients ‚1 pour calculer les contraintes dans le casd’une charge localisée
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
Les marches d’escalier seront toujourstraitées de cette façon. En cas de brisd’un des composants, cet escalier seracondamné en attendant le remplace-ment de la marche.
Épaisseur de la dalle de verre
Les éléments rapportés tels qu’unedalle d’usure éventuelle ne sont paspris en considération pour le calcul desépaisseurs, hormis la prise en comptede leur poids propre.
L’épaisseur calculée minimale est égaleà la plus forte épaisseur calculée selonla charge uniformément répartie et lacharge localisée. Et ceci, en applicationdes relations suivantes, en fonction dela nature de la charge (cette méthodene s’applique pas aux compositionsasymétriques).
Calcul des épaisseurs minimales pourdes dalles en appui sur leur périphérie
n = nombre de composants du feuil-leté, tous d’épaisseur identique
ec = épaisseur calculée de chaque com-posant du feuilleté (mm)
en = épaisseur nominale de chaquecomposant du feuilleté (mm)
eu = épaisseur nominale de l’éventuelledalle d’usure (mm)
g = 25. (n . en + eu), poids propre de ladalle (Pa)
q = charge d’exploitation (Pa)
p = q + g, charge uniformémentrépartie (Pa)
l = longueur entre appuis du petitcôté (m)
P = charge d’exploitation ponctuelle (N)
Û = contrainte admissible (MPa), voirpage 429.
‚ = coefficient de Timoshenko dépen-dant du rapport Longueur/largeur,voir page 432.
‚1 = coefficient de Timoshenko, pourles charges ponctuelles, dépen-dant du rapport Longueur/largeur,voir page 432.
Détermination des épaisseurs
431 • Détermination des épaisseurs
32
Epaisseur calculée Epaisseur d’un composant ec commerciale en
(mm) (mm)
≤ 7.7 8
≤ 9.7 10
≤ 11.7 12
≤ 14.5 15
≤ 18 19 Longueur/largeur · ‚
1.0 0.6444 0.2668
1.5 1.2250 0.4732
2.0 1.6069 0.6017
5.0 2.0569 0.7476
largeur l L/l
1 1.5 2 5
0.5 1.171 1.376 1.428 1.463
1 1.578 1.777 1.818 1.858
2 1.972 2.177 2.219 2.258
Valeurs des coefficients ‚1
Détermination des épaisseurs • 434
Les épaisseurs nominales de chaquecomposant correspondant aux épaisseurs calculées sont données dans le tableau page 432. L’épaisseurcommerciale du feuilleté est alorsobtenue en appliquant la relation indiquée à la page 432.
Flèche au centre de la dalle
Dans ce calcul, on considère que le oules intercalaires ne participent pas à lareprise des efforts engendrés par lacharge d’exploitation. La flèche maxi-male au centre de la dalle de verre estobtenue en appliquant les relations dutableau ci-après.
Ceci donne comme type de verre enfonction de la distance entre les appuis :
Document de référence
NBN B 03-103 Actions sur les construc-tions – Actions directes – Charges d’ex-ploitation des bâtiments.
Détermination des épaisseurs
32Questions techniques
Re co m m a n d at i o n sp a r t i c u l i è re s
Dans le cas d’un plancher lumineux, il faut s’assurer que la température dufeuilleté engendrée par la source éclairante ne dépasse pas 60°C etqu’elle ne risque pas de provoquer desruptures par casse thermique (pour l’usage du verre recuit). Ces phénomènesdépendent de la puissance de la sourcelumineuse, de sa distance au verre etde la ventilation de l’espace entre lasource et la dalle.
Il est à noter que, sur les planchers àusage intensif, les talons aiguilles, leschaussures ferrées ou la chute d’objetsdurs peuvent provoquer des rayures oudes éclats de verre. Si ces derniers sontpeu importants, ils ont peu de consé-quences en regard de la résistancemécanique car ils n’affectent enprincipe que la zone en compression du verre.
Si des infiltrations de produits de net-toyage, de déneigement ou dégivragesont à craindre, l’organisation de lafeuillure devra être telle que les risquesde contact avec la tranche du feuilleté,au niveau de l’intercalaire, soient peuprobables.
Lors des opérations de maintenance oud’entretien du bâtiment, les dalles deverre devront être protégées vis-à-visde la chute d’objets lourds et conton-dants. Le piétement d’un échafaudageéventuel sera équipé de patins ayantune surface suffisante pour ne pasdépasser les charges localisées retenues précédemment définies.
Rappelons que, comme tout autrematériau ayant une surface lisse, leverre est plus glissant quand il estmouillé. Pour réduire la glissance, on
utilisera SGG SECURIT CONTACT, voirpage 245.
M a r c h e s d ’ e s c a l i e r d e m a i s o n sd ’ h a b i t a t i o n
Afin d’avoir un maximum de transpa-rence les architectes utilisent de préfé-rences des marches en appuis continussur deux côtés opposés.
Mise en œuvreVoir chapitre 3.3 page 467.
DimensionnementLes charges à prendre en compte sont,voir tableau page 430 :
- charge uniforme = 3000 Pa
- charge concentrée = 2000 N
Calcul des épaisseurs minimales pour desdalles en appui sur 2 côtés opposés
n = nombre de composants du feuil-leté, tous d’épaisseur indentique
ec = épaisseur calculée de chaque com-posant du feuilleté (mm)
en = épaisseur nominale de chaquecomposant du feuilleté (mm)
eu = épaisseur nominale de l’éventuelledalle d’usure (mm)
g = 25. (n . en + eu), poids propre de ladalle (Pa)
q = charge d’exploitation (Pa)
p = q + g, charge uniformémentrépartie (Pa)
a = distance entre appuis (m)
Û = contrainte admissible (MPa)
‚ = coefficient de Timoshenko = 0,866
Détermination des épaisseurs
433 • Détermination des épaisseurs
32
Epaisseur Distance Largeur d’appui (mm) entre appuis minimum (mm)
38 jusqu’à 900 mm 40
48 jusqu’à 1.200 mm 50
Voisinage des vitrages
Présence des stores
Quand le vitrage est recuit, desdispositions doivent être prises pourque le store ne soit pas en contact avecle vitrage; un espace minimal de 25 mm entre verre et store est à respecter. Le store en position complè-tement dépliée ne doit pas constituerune paroi opaque.
Dans le cas des tentures intérieures,l’espace vitrage-tenture doit être encommunication avec l’air intérieur. Acette fin, il doit y avoir un espace librede 20 mm en haut ou au moins de 20 mm sur les côtés verticaux et sur lecôté bas – l’espace minimal entre verreet tenture est de 40 mm.
Vitrages situés devant une paroi opaque
Sans justification particulière, un vitrage situé devant une paroi opaque,même partiellement, doit présenterune résistance accrue aux chocs thermiques. C’est le cas des vitrages en allèges opaques : ils sont toujourstrempés ou durcis.
En se reportant aux deux schémas* ci-dessous, le vitrage situé partiellementdevant une paroi opaque est considéré“devant une paroi opaque” sous l’unedes deux conditions suivantes :
d1 < 0,8 m avec h1 > 0,5 d1 ou d2 < h2
* Les schémas sont donnés à titre indicatif sans
caractère exclusif.
Doubles vitrages en façade ou en toiture comportant un porte-à-faux
Les doubles vitrages de façade ou detoiture comportant un porte-à-fauxdont une partie est en milieu extérieur, doivent présenter une résistance accrueaux chocs thermiques pour chacun descomposants. Ils doivent donc êtretrempés ou durcis.
Le recouvrement des doubles vitragesen toiture par les solins ne peut dépas-ser 50 mm.
Contraintes d’origine thermique
32
Contraintes d’origine thermique • 436
Questions techniques
Un écart de température dans unmême vitrage, un des bords étant lapartie la plus froide, entraîne danscelui-ci des contraintes d’originethermique susceptibles de provoquersa rupture si cet écart dépasse unecertaine valeur critique (> 30°C pour le verre recuit, c’est-à-dire non traitéthermiquement, suivant la méthode“Glass in Building”).
L’échauffement du vitrage est provoquégénéralement par l’ensoleillementlocalisé ou par la proximité d’un corpsde chauffe comme les appareils dechauffage ou les spots lumineux.
Cet échauffement est influencé par :
- les conditions climatiques du site(flux solaire, écart journalier detempérature, vent, orientation,saison, altitude…);
- la nature et l’environnement desfeuillures (inertie thermique desfeuillures…);
- la nature des produits verriers (caractéristiques énergétiques, coefficient U…);
- la nature et le mode de mise en œuvre de la façade (feuillure traditionnelle, VEC, façade verticaleou inclinée…);
- la nature des parois au voisinage duvitrage (allège opaque, store, tenture,fenêtres coulissantes venant ensuperposition…);
- l’ajout d’éléments pouvant modifierles caractéristiques énergétiques del’ensemble (affiche, étiquette, film deprotection solaire, peinture…).
Les vitrages pour lesquels l’écart detempérature entre deux zones dépasseou risque de dépasser les écarts critiques, définis pour le verre sodo-calcique recuit (le verre
“ordinaire”), sous l’effet de l’ensoleille-ment ou de la proximité d’un corps dechauffe, doivent être renforcés thermi-quement (c’est-à-dire trempés ou durcis).
Le calcul du risque de casse d’originethermique des vitrages vision estdonné dans le document Belgian Glass 01 – Evaluation des contraintesthermiques dans les vitrages(Fédération de l’Industrie du Verre –février 1997). Dans le cas de projetsplus complexes tels que double peaux,façades climatiques…, d’autresméthodes plus détaillées sont utilisées.
Il est rappelé dans ce qui suit l’essentieldes conseils pour diminuer lescontraintes d’origine thermique dansles vitrages de vision.
Orientation des vitragesSont considérés comme soumis à l’en-soleillement, les vitrages dont l’orienta-tion est comprise dans l’angle AOBindiqué en bleu :
Contraintes d’origine thermique
435 • Contraintes d’origine thermique
32
d1
h1
d2d2
h2 h2
Coupe horizontale
cloison
d1
d2
d2
plancher
Coupe verticale
h1
h2
h2
Extérieur
Intérieur
BA
Sud
EstOuest
Nord
45°60°
0
Réaction des joints des doubles vitrages • 438
La quantité d’air ou de gaz emprisonnéedans un double vitrage, lors de sa fabri-cation, peut ensuite se trouver en sur-pression si sa température augmente ousi la pression atmosphérique locale dimi-nue de manière importante. Les masticsdes barrières d’étanchéité sont alors sou-mis à des efforts de traction qui, s’ilssont trop importants, peuvent être lacause de dégradations.
Afin de préserver les performances desdoubles vitrages, la réaction maximalesur leur périphérie ne doit pas dépasserles valeurs suivantes :
- 0,95 N/mm pour les bords pris enfeuillure ou sous parcloses;
- 0,65 N/mm pour les bords libres oucollés selon la technique VEC.
Le dépassement de ces limites peutintervenir lorsque diverses conditionsdéfavorables se trouvent rassemblées :
- volumes de petites dimensions;
- volumes présentant un rapport lon-gueur/largeur élevé;
- utilisation de vitrages à forte absorp-tion énergétique;
- lame d’air ou de gaz de forte épaisseur;
- utilisation de composants verriers deforte épaisseur;
- composition verrière dissymétrique;
- vitrages exposés à un fort ensoleille-ment;
- pose des vitrages en altitude.
Le calcul de la réaction maximale desjoints de doubles vitrages nécessitel’utilisation d’un logiciel spécialisé.Pour les cas les plus courants, cette jus-tification ne sera pas nécessaire si lesdoubles vitrages réunissent toutes lesconditions suivantes :
- vitrages clairs composés de SGG PLANILUX ou SGG DIAMANT, pou-vant être feuilletés et/ou trempés;
- épaisseur nominale de chaque composant verrier (ou épaisseur équivalente pour un verre feuilleté SGG STADIP) au plus égale à 8 mm;
- épaisseur de la lame d’air ou de gazau plus égale à 12 mm;
- vitrage en position verticale sansstore;
- flux solaire maximal : 750 W/m2;
- température extérieure maximale :35°C;
- dimensions des vitrages supérieures ou égales aux valeurs du tableau ci-dessous, en fonction de la mise enœuvre :
Réaction des joints des doubles vitrages
32Questions techniques
Doubles vitrages avec composants décalés
Les doubles vitrages avec composantsdécalés doivent faire l’objet d’uneétude particulière.
Vitrages coulissants ou superposés
Pour les simples et doubles vitragesmontés en châssis coulissant, une appréciation du risque de cassethermique sera effectuée quand la fenêtre est partiellement ou totalement ouverte. La présence d’unstore est pénalisante.
Vitrages peints, gravés ou décorés
Une étude particulière déterminera lanature du vitrage au regard du risquede casse thermique. A défaut, le vitragesera renforcé thermiquement.
Ombres portées
Les effets des ombres portées sont prisen compte dans toutes les méthodesutilisées pour définir les exigencesd’emploi du verre recuit.
Vitrages revétus d’un film adhésif
La garantie des doubles vitrages tombesi les vitrages ont été modifiés dansleur état par application de films antisolaires ou autres.
Vitrages exposés aux effets d’un corpsde chauffe
Si le vitrage doit être soumis à des flux thermiques issus de systèmesrayonnants ou pulsants directementsur le verre (radiateurs par exemple), il est nécessaire :
• soit d’utiliser un vitrage renforcéthermiquement;
• soit de réaliser une étude particu-lière destinée à définir la nature du
produit verrier à utiliser. En cas desoufflage parallèle au vitrage, celui-ci pourra être en verre recuit si leconvecteur est au moins distant de20 cm de ce vitrage et que l’air n’estpas pulsé entre un store et le vitrage.
Contraintes d’origine thermique
437 • Contraintes d’origine thermique
32
Différence d’altitude (m) Dimensions minimales admissibles (mm)entre l’atelier de fabrication Prise en feuillure 4 côtés Avec bords libres ou collage VECet le lieu de pose Grand côté Petit côté Grand côté Petit côté
800 x 6000(1) sans limitation ou 1000 x 500
ou 1300 x sans limitation750 x 750
100 sans limitation ou 1000 x 600ou 1400 x 500
850 x 800200 800 x sans limitation ou 1000 x 700
ou 1200 x 650800 x 600 900 x 850
300 of 1000 x 500 ou 1000 x 800of 1200 x sans limitation ou 1200 x 700
(1) Ce cas s’applique également lorsque l’altitude de pose est inférieure à l’altitude de fabrication, ou lorsque lesdoubles vitrages ont subi un rééquilibrage de pression sur le site.
Condensation sur les vitrages isolants • 440
Le meilleur moyen pour limiter lacondensation superficielle sur la faceintérieure consiste à capter la vapeurd’eau à la source (produite par exempledans la cuisine et la salle de bains) et àl’évacuer directement vers l’extérieur. Ily a lieu en outre de chauffer et surtoutde ventiler suffisamment les locaux. Il est également possible de diminuerle risque de condensation en utilisantdes doubles vitrages avec un espaceuren matériau isolant au lieu de l’alumi-nium. Il s’agit de SGG SWISSPACER. Celui-ci a pour effet d’augmenter latempérature de surface du verre intéri-eur et permet ainsi de diminuer le risque de condensation dans les angles.
Condensation sur la face extérieure (1)La condensation superficielle sur laface 1 du vitrage isolant apparaîtra si latempérature régnant sur cette face duvitrage est nettement plus basse que la température de l’air extérieur et si le point de rosée (= température àlaquelle la vapeur d’eau devientliquide) de ce dernier est supérieur à la température du verre.
La température superficielle à l’extérieur d’un vitrage est fonction :
- du flux de chaleur venant de l’intéri-eur et traversant le verre. Celui-ci estfonction de l’écart de températuresexistant entre la surface intérieure etla surface extérieure du vitrage et dela valeur U de ce dernier;
- de l’échange convectif avec l’airextérieur;
- des pertes par rayonnement,essentiellement vers la voûte céleste.
Diverses études ainsi que des mesureseffectuées par le CSTC révèlent que
l’échange de chaleur par rayonnementest relativement limité par temps cou-vert. Par contre, lorsque le ciel estdégagé la nuit, d’importantes déperdi-tions thermiques se produisent vers leciel.
L’effet de rayonnement d’une surfacevitrée vers la voûte céleste peut êtrecomparé au cas d’une voiture garée àl’extérieur, la nuit, par temps clair : au matin, certaines parties de la surface extérieure sont mouillées, voiregivrées, même s’il n’a pas plu. Lorsquela voiture est garée le long d’un bâtiment, on constate que les vitressituées du côté de ce dernier ne sontjamais mouillées, car le bâtimentréduit fortement l’échange par rayonnement entre les vitres de la voiture et le ciel.
Le tableau page 441 indique lesrésultats obtenus par le CSTC pour une surface vitrée en site ouvert. Il donne la température superficielle sur la face extérieure du vitrage etl’humidité relative de l’air extérieur,entraînant une condensationsuperficielle pour une températureintérieure de 20°C et par tempsdégagé.
Condensation sur lesvitrages isolants
32Questions techniques
G é n é r a l i t é sLe phénomène de la condensationsuperficielle sur les vitrages isolants seprésente sous trois formes, notamment
• sur la face extérieure ou face 1;
• sur les surfaces internes 2 et 3 duvitrage isolant;
• sur la face intérieure ou face 4.
En raison de l’effet du pont thermiqueau droit des intercalaires des vitragesisolants, la formation de la condensa-tion sera très différente selon qu’on sesitue à l’intérieur ou à l’extérieur dubâtiment.
La condensation superficielle sur la faceintérieure commence toujours dans lesangles, notamment à cause du refroi-dissement supplémentaire produit parle pont thermique. Les intercalaires enmatériau composite, donc plus isolants,tels que SGG SWISSPACER permettent dediminuer le risque de condensationdans ces angles.
La condensation superficielle sur la faceextérieure se produit rarement dans lesangles, étant donné que les bords duverre extérieur se réchauffent au droitdu pont thermique. Le point le plusfroid de la face extérieure du vitrage estgénéralement situé dans la zone cen-trale, là où les déperditions thermiquessont les plus faibles.
Condensation sur la face intérieure (4)Le phénomène de la condensationsuperficielle sur la face 4 du doublevitrage est essentiellement lié aux fac-teurs suivants :
- le climat extérieur;
- la température de l’air intérieur;
- la production d’humidité dans lebâtiment;
- le débit de ventilation;
- la température de surface de la paroi.
Pour limiter la condensation, il con-vient donc d’agir sur chacun desparamètres précités, à l’exception duclimat extérieur sur lequel nous n’avons aucune prise.
Condensation sur lesvitrages isolants
439 • Condensation sur les vitrages isolants
32
Extérieur
Intérieur
Extérieur
Intérieur
i Schéma caractéristique de la condensation superficielle sur la faceintérieure et extérieure d’un vitrage.
Condensation sur les vitrages isolants • 442
Remarques• Une condensation passagère se
produisant :
- à des périodes de forte humidité;
- dans des locaux à forte productiond'humidité momentanée (p.ex. sallede bain);
- lors de temps exceptionnellementfroid;
• est normale. Cette condensation nepeut cependant pas être permanente.
• Lors d’une rénovation ou de la con-struction d’un bâtiment, la mise enoeuvre des matériaux de constructiontels que béton, plâtrage, chape, carre-lage, nécessite des quantités d'eauimportantes. Le séchage de ces maté-riaux génère à l'intérieur des bâti-ments des climats transitoires (parfoisplus d’une année) anormalementhumides pendant lesquels les risquesde condensation sont très élevés.
• L’emploi d’un espaceur métalliquepour réaliser le scellement herméti-que du vitrage isolant constitue unpont thermique. L'effet défavorable dece pont thermique sera d’autant plusmarqué que le vitrage isolant enpartie centrale sera performant(U central faible [W/m2K]) et que leprofilé de châssis dans lequel il estinséré sera performant thermi-quement (Uf faible [W/m2K]); d’oùl’intérêt du SGG SWISSPACER qui dimi-nue fortement cet effet de bord !
• Espaces confinés :même dans des locaux globalementbien ventilés et/ou chauffés en fonction de l'utilisation, l'utilisateurpeut créer des espaces confinés et ygénérer ainsi des climats localisésanormalement humides (par exemple,
espace créé entre une menuiserieextérieure et une tenture, dispositionde décorations ou de meubles à proxi-mité d'une menuiserie etc). Le risquede condensation dans ces espacesconfinés est beaucoup plus élevé.
Condensation sur lesvitrages isolants
32Questions techniques
Il en ressort de ce tableau que :
- un vitrage simple n’a pratiquementjamais une température superficielleinférieure à la température de l’airextérieur, de sorte que toute condensation sur la face extérieure estexclue;
- l’amélioration de l’isolation thermi-que (faible valeur U) implique unediminution du transfert de chaleurvers la surface extérieure : la surfacevitrée extérieure est plus froide et lerisque de condensation est accru;
- lorsque la vitesse du vent est élevée,la température du verre tend à se rap-procher de celle de l’air extérieur;
- le risque que le vitrage ait une tempé-rature nettement plus basse que cellede l’air extérieur diminue à mesureque l’air extérieur se refroidit.
En conclusion, la condensation superfi-cielle à l’extérieur des vitrages est unphénomène que l’on observe parfois lanuit et aux petites heures du matin surdes vitrages bien isolés, par tempsdégagé et en absence de vent. Lesdéperditions thermiques vers le cieldégagé en sont la cause principale. Il importe de ne pas considérer ce phé-
nomène comme un critère demauvaise qualité du double vitrage,mais bien comme la preuve d’unebonne isolation thermique.
Condensation sur les faces internes 2 et 3La formation de la condensation sur lesfaces internes du double vitrage estune indication que la lame d’air ou lalame de gaz n’est plus étanche. Lesagents déshydratants sont alors vitesaturés et tout air humide pénétrant àtravers le joint périphérique diminuerala visibilité par la formation de conden-sation sur les faces 2 et 3 du doublevitrage. Le vitrage isolant doit à cemoment être remplacé car ce proces-sus est irréversible.
Ce vitrage sera remplacé suivant lesconditions et spécifications de lagarantie de 10 ans qui couvrent lesvitrages isolants (doubles vitrages) si ce phénomène se produit pendant unepériode de 10 ans prenant cours à ladate de délivrance de ce volume.
Condensation sur lesvitrages isolants
441 • Condensation sur les vitrages isolants
32
Vent TPosition
SGG PLANILUX SGG CLIMALIT SGG CLIMAPLUS(m/s) (°C) (U = 5,8 W/m2.K) (U = 2,9 W/m2.K) (U = 1,3 W/m2.K)
Tverre Condensation Tverre Condensation Tverre Condensation(°C) (°C) (°C)
0 10 verticale 12.4 néant 9.3 95% 7.2 83%
0 0 verticale 7.3 néant 2.2 néant -1.3 90%
0 -10 verticale 2.2 néant -4.9 néant -9.9 99%
0 10 horizontale 9.8 99% 5.8 75% 2.9 61%
0 0 horizontale 4.7 néant -1.3 90% -5.6 63%
0 -10 horizontale -0.3 néant -8.4 néant -14.1 69%
4 10 verticale 11.2 néant 9.7 99% 9.0 93%
4 10 horizontale 9.9 99 % 8.3 89% 7.4 84%
10 10 verticale 10.7 néant 9.9 99% 9.5 97%
Tableaux • 444
Tableaux32
Questions techniques
Tableaux
443 • Tableaux
32
Unités de longeur
1 in (inch) = 25.4 mm
1 ft (foot) = 12 in = 304.8 mm
1 yd (yard) = 914.4 mm
Unités de force et de pression
10 N (Newton) = 1 kgf *
1 Pa (Pascal) = 1 N/m2
1 daN/m2 (déca Pascal) = 10 Pa
1 MPa (méga Pascal) = 106 Pa = 1 N/mm2
1 bar = 105 Pa = 1 daN/cm2 = 10 N/mm2
1 atmosphère = 760 mm mercure
= 1.013 bar
= 101 325 Pa
1 lb/sq in (pound per square inch) = 1 psi = 6.896 . 10-3 N/mm2
Pression du vent. Tableau de conversion des vitesses du vent en pressions dynamiques
Vitesse du vent Pression
Echelle Beaufort km/heure m/seconde kgf/m2 Pa
4 30 8.3 4.3 42
5 35 9.7 5.9 58
6 45 12.5 9.5 93
7 55 15.3 14.5 142
8 65 18.1 20.5 200
9 80 22.2 31.0 304
10 95 26.4 43.5 426
11 110 30.3 57.5 563
12 120 33.3 69.0 676
130 36.1 81.0 793
140 38.9 94.5 926
150 41.6 108.0 1058
160 44.4 123.0 1200
170 47.2 139.0 1362
180 50.0 156.0 1528
190 52.8 174.0 1705
200 55.5 193.0 1891
210 58.2 212.0 2080
220 61.1 228.0 2295
230 63.9 256.0 2510
240 66.7 278.0 2730
250 69.4 310.0 2950
Le nombre exact est 1,02. Il a été arrondi à l’unité
Unités d’énergie (travail, quantité de chaleur)
1 W s (Watt seconde)
1 J (Joule) = 1 Nm
0.239 . 10-3 kcal
1 kgf m = 9.81 J
1 kcal (kilocalorie)= 4186 J
1 Btu (British thermal unit) = 1055 J
1 W/m2.K = 0.860 kcal/h.m2
1 Btu/hr.ft2 = 3.154 W/m2
Unités de température
Epaisseur du verre float SGG PLANILUX, SGG PARSOL…
Epaisseur nominale (mm) Epaisseur minimale de fabrication (mm)
3 2.8
4 3.8
5 4.8
6 5.8
8 7.7
10 9.7
12 11.7
15 14.5
19 18.0
°C= degré Celsius
K = degré Kelvin
°F = degré Fahrenheit
0°C = 273.15 K
T (K) = (t(°C) + 273.15)
t (°C) = 5/9 x (t(°F) - 32)
t (°F) = 32 + 9/5 T(°C)
Tableaux • 446
Tableaux32
Questions techniques
Tableaux
445 • Tableaux
32
Pressions dynamique de base du vent qb (NBN S 23-002)
Pressions dynamiques de base qb(1)
(N/m2)
Hauteur z du Classe I Classe II Classe III Classe IV
bord supérieur Bord de mer (2) Zone rurale Zone urbanisée, Villes (3)
du vitrage avec bâtiment ou industrielle ou
(m) arbres isolés forestière
≤ 5 885 656 633 633
6 920 695 633 633
7 951 729 633 633
8 977 759 633 633
9 1001 786 633 633
10 1023 810 633 633
12 1060 852 679 633
14 1092 889 719 633
16 1121 921 753 633
18 1146 950 784 633
20 1169 976 813 664
22 1189 1000 839 692
24 1209 1022 863 718
26 1226 1043 885 743
28 1243 1062 906 765
30 1258 1080 925 787
35 1293 1120 970 836
40 1324 1156 1009 879
45 1351 1188 1044 918
50 1375 1217 1076 953
55 1398 1243 1105 986
60 1418 1267 1132 1016
65 1438 1290 1157 1044
75 1472 1330 1202 1094
80 1488 1349 1223 1118
85 1502 1366 1242 1140
90 1516 1383 1261 1160
95 1530 1399 1278 1180
100 1542 1414 1295 1199
(1) Dans le cas de vitrages situés à l’intérieur des locaux (cloisons intérieures parexemple), on retiendra une pression conventionnelle de 450 Pa
(2) Bord de mer à marée haute sur une largeur de 2 km, y compris en ville
(3) Zones de constructions d’au moins 10 m de haut sur au moins 1/4 de la surface
La hauteur z est à calculer à partir du sol jusqu’au bord supérieur du vitrage. Lorsque le vitrage est situédans la moitié inférieure du bâtiment, on considère pour le calcul en dépression la mi-hauteur du bâtiment.
TIMOSHENKO Coefficients de forme et d’appui · et ‚ , fonction du rapport des dimensions du vitrage L/l etdu nombre de côtés constituant appuis
L/l 4 appuis 3 appuis 2 appuis opposés
· ß · ß · ß
0.50 - - 0.078 0.600
0.67 - - 0.106 0.706
0.71 - - 0.112 0.727
0.77 - - 0.119 0.751
0.83 - - 0.126 0.775
0.91 - - 0.135 0.801
1.00 0.044 0.536 0.140 0.820 0.142 0.866
1.10 0.053 0.576 0.146 0.838 dans tous dans tous
1.20 0.062 0.613 0.151 0.852 les cas les cas
1.30 0.070 0.645 0.155 0.863
1.50 0.084 0.698 0.160 0.876
1.70 0.096 0.738 0.163 0.882
2.00 0.111 0.781 0.165 0.890
3.00 0.134 0.845 0.166 0.893
5.00 0.142 0.864 0.166 0.893
> 5 0.0142 0.865 0.166 0.893
Tension moyenne de rupture du verre silico sodo-calcique
Nature du verre Tension moyenne de rupture R (N/m2)
Verre float (SGG PLANILUX, SGG PARSOL, SGG ANTELIO…) 45 x 106 (NBN EN 572)
Verre durci (SGG PLANIDUR) 70 x 106 (NBN EN 1863)
Verre renforcé par trempé thermique (SGG SECURIT) 120 x 106 (NBN EN 12150)
Tableaux • 448
Tableaux32
Questions techniques
Tableaux
447 • Tableaux
32
Verre feuilleté SGG STADIP, SGG STADIP PROTECT, SGG STADIP SILENCE
Verre feuilleté (mm) Epaisseur équivalente nominale calculée (mm) Epaisseur équivalente(1) (mm)
33.x 4.24 4
44.x 5.66 5
55.x 7.07 6
66.x 8.49 8
88.x 11.31 10
(1) épaisseurs réduites aux valeurs commerciales
Coefficient de pression du vent - parois verticales
Surface du vitrage S(2) Coefficient de pression du vent cp(1)
m2 Zone centrale de la façade (f) Zone en bordure de la façade (b)
≤1 -1.3 -1.5
1.5 -1.247 -1.447
2.0 -1.210 -1.410
2.5 -1.181 -1.381
3.0 -1.157 -1.357
3.5 -1.137 -1.337
4.0 -1.119 -1.319
4.5 -1.104 -1.304
5.0 -1.090 -1.290
5.5 -1.078 -1.278
6.0 -1.067 -1.267
6.5 -1.056 -1.256
7.0 -1.046 -1.246
7.5 -1.037 -1.237
8.0 -1.029 -1.229
8.5 -1.021 -1.221
9.0 -1.014 -1.214
9.5 -1.007 -1.207
≥10 -1.0 -1.2
Verres imprimés (SGG DECORGLASS et SGG MASTERGLASS)
Epaisseur nominale (mm) Epaisseur minimale de fabrication (mm)
4 3.5
5 4.5
6 5.5
8 7.5
10 9.5
(1) Cas des constructions avec cloisons intérieures multiples et fenêtres ouvrantes (par exemple immeuble d’habitation)
(2) En cas d’interpolation, les formules suivantes sont d’application :• Zone centrale f : cp = -1,3 – (-0,3) . logS• Zone en bordure b : cp = -1,5 – (-0,3) . logS
Tableaux • 450
Tableaux32
Questions techniques
Tableaux
449 • Tableaux
32
Epaisseur équivalente – poids du vitrage
Type de vitrage Epaisseur équivalente Epaisseur équivalente Poids du vitrage
minimale calculée (mm) nominale calculée (mm) N/m2 (Pa)
Verre feuilleté33 3.96 4.24 150
44 5.37 5.66 200
55 6.79 7.07 250
66 8.20 8.49 300
88 10.89 11.31 400
Double vitrage4 + 4 4.66 4.91 200
4 + 5 5.09 5.33 225
4 + 6 5.69 5.92 250
5 + 5 5.89 6.13 250
5 + 6 6.30 6.54 275
6 + 6 7.11 7.36 300
6 + 8 7.98 8.27 350
6 + 10 9.27 9.56 400
Double vitrage avec verre feuilleté4 + 33 4.71 4.99 250
5 + 33 5.20 5.50 275
6 + 33 5.77 6.05 300
4 + 44 5.42 5.71 300
5 + 44 6.10 6.38 325
6 + 44 6.74 7.05 350
5 + 55 6.85 7.13 375
6 + 55 7.50 7.78 400
8 + 55 8.67 9.02 450
10 + 55 9.75 10.09 500
33 + 33 4.86 5.20 300
44 + 44 6.59 6.94 400
55 + 55 8.32 8.67 500
Point de rosée – Humidité relativePoint de rosée de l’air à une température Tair et pour une humidité relative HR de x %
Exemple : Le point de rosée de l’air qui est à une température Tair = 20°C et dont l’humidité relative HR est 55% est : 10,7°C
Tair (°C) Humidité relative (%)
50 55 60 65 70 75 80 85 90 95
30 18.4 20.0 21.4 22.7 23.9 25.1 26.2 27.2 28.2 29.1
29 17.5 19.0 20.4 21.7 23.0 24.1 25.2 26.2 27.2 28.1
28 16.6 18.1 19.5 20.8 22.0 23.1 24.2 25.2 26.2 27.1
27 15.7 17.2 18.6 19.8 21.1 22.2 23.3 24.3 25.2 26.1
26 14.8 16.3 17.6 18.9 20.1 21.2 22.3 23.3 24.2 25.1
25 13.9 15.3 16.7 18.0 19.1 20.2 21.3 22.3 23.2 24.1
24 12.9 14.4 15.7 17.0 18.2 19.3 20.3 21.3 22.3 23.2
23 12.0 13.5 14.8 16.1 17.2 18.3 19.4 20.3 21.3 22.2
22 11.1 12.5 13.9 15.1 16.3 17.4 18.4 19.4 20.3 21.2
21 10.2 11.6 12.9 14.2 15.3 16.4 17.4 18.4 19.3 20.2
20 9.3 10.7 12.0 13.2 14.4 15.4 16.5 17.4 18.3 19.2
19 8.3 9.8 11.1 12.3 13.4 14.5 15.5 16.4 17.3 18.2
18 7.4 8.8 10.1 11.3 12.4 13.5 14.5 15.4 16.3 17.2
17 6.5 7.9 9.2 10.4 11.5 12.5 13.5 14.5 15.4 16.2
16 5.6 7.0 8.2 9.4 10.5 11.5 12.5 13.4 14.3 15.2
15 4.7 6.0 7.3 8.5 9.6 10.6 11.6 12.5 13.4 14.2
14 3.7 5.1 6.4 7.5 8.6 9.6 10.6 11.5 12.4 13.2
13 2.8 4.2 5.4 6.6 7.7 8.7 9.6 10.5 11.4 12.2
12 1.9 3.2 4.5 5.6 6.7 7.7 8.7 9.6 10.4 11.2
11 1.0 2.3 3.6 4.7 5.8 6.7 7.7 8.6 9.4 10.2
10 0.1 1.4 2.6 3.7 4.8 5.8 6.7 7.6 8.4 9.2
9 -0.8 0.5 1.7 2.8 3.8 4.8 5.7 6.6 7.5 8.2
8 -1.6 -0.4 0.7 1.8 2.9 3.9 4.8 5.6 6.4 7.2
7 -2.4 -1.2 -0.2 0.9 1.9 2.9 3.8 4.7 5.5 6.3
6 -3.2 -2.1 -1.0 -0.1 0.9 1.9 2.8 3.7 4.5 5.3
5 -4.0 -2.3 -1.9 -0.9 0.1 1.0 1.8 2.7 3.5 4.3
4 -4.8 -3.7 -2.7 -1.7 -0.9 0.0 0.9 1.7 2.5 3.3
3 -5.7 -4.6 -3.5 -2.6 -1.7 -0.9 -0.1 0.7 1.5 2.3
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