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F rères et sœurs bien aimés en
Christ,
Il y a quelques temps, j’étais très
éprouvée dans ma santé. En même
temps, j’avais toutes sortes d’atta-
ques spirituelles venant de l’adver-
saire de nos âmes (des épreuves
liées à des relations avec des per-
sonnes manipulées par de mauvais
esprits).
Plus le temps avançait, plus ces
choses empiraient. Je criais à Dieu,
mais me sentais comme David ou
d’autres serviteurs ou servantes,
qui se trouvent au fond de l’abime,
pauvres, nus, impuissants, face aux
difficultés.
Malgré tout, je prie pour mes enne-
mis. Un dimanche matin, notre
petite (en fait, grande) sœur Car-
men a donné un texte à mon
époux, en lui conseillant de pro-
noncer ces paroles tous les jours,
avant de commencer la journée et
même à plusieurs reprises, dans la
mesure du possible.
Le 4 novembre, le combat était
féroce, mais en tremblant et dans le
jeûne et la prière, j’ai prononcé ces
paroles à plusieurs reprises, men-
tionnées ci-dessous :
Revêtir l’armure (Ephésiens 6
v. 10-18)
Je mets à mes reins, la Vérité
pour ceinture. Je reconnais que
Jésus est la Vérité et que c’est Lui
qui me soutient dans le combat. Je
reconnais que
Jésus m’aide à
être droit, honnê-
te et intègre dans
toutes mes ac-
tions. Je te re-
mercie parce que
ta vérité enlève
au diable tout
moyen d’accusa-
tion contre moi.
Je mets à ma poi-
trine la Justice
comme cuirasse.
C’est Jésus qui
me rend juste
devant Dieu. C’est Lui mon défen-
seur. Je renonce à ma propre justi-
ce et je décide de chercher premiè-
rement Ton Royaume et Ta Justi-
ce, sachant que tout le reste me
sera donné par surcroît.
Je chausse les chaussures de Zèle
que donne Ton Evangile de paix,
afin d’avoir du zèle et non de la
paresse. Je réponds à Ton ordre
d’aller et je vais aller vers les per-
dus, vers les malades et les prison-
niers avec la Bonne Nouvelle de
l’Evangile qui donne la paix avec
Dieu.
Comme bouclier j’élève la Foi que j’ai en Toi et en Ta Parole, afin
d’éteindre toutes les pensées accu-
satrices lancées contre moi par la
bouche d’autrui ou par les pensées
auto-accusatrices venant de l’enne-
mi. C’est par la Foi que je crois
que je suis sauvé. La Foi vient de
ce que j’entends. Je choisis d’en-
tendre Ta Parole et non celle de
l’ennemi.
Je revêts le Casque du Salut, me
rappelant que c’est Jésus qui m’a
sauvé par grâce et non à cause de
mes mérites. Par ce casque, je m’i-
dentifie clairement face à l’ennemi,
lui rappelant de quel camp je fais
maintenant partie. Ce casque sert
de sentinelle afin de filtrer toutes
les pensées voulant entrer dans
mon intellect.
Par-dessus toutes ces armes, je sai-
sis l’Epée de l’Esprit qui est la
Parole de Dieu. En prenant l’Epée,
je réalise que je m’en vais au com-
bat, mais que c’est le Saint-Esprit
Lui-même qui guidera mon bras.
Plus je serre la Parole de Dieu dans
mon cœur, plus l’Epée est grande
et tranchante dans les mains de
l’Eprit.
Je me recouvre tout entier, esprit,
âme et corps, du Sang de Jésus.
Ainsi revêtu(e), je viens mainte-
nant contre toi Satan, afin de dé-
truire tous les plans que tu as for-
més contre moi et contre tous les
miens (nommez les noms des mem-
bres immédiats de votre famille).
Je vous résiste d’une Foi ferme et
vous commande de vous enfuir
loin de nous, dans le nom de Jésus.
Dès l’heure du midi, le Saint-
Esprit commença à agir d’une fa-
çon surprenante.
J’ai vu la main de Dieu écraser les
puissances mauvaises et les mau-
vaises langues se taire. C’était tel-
lement fort, que les gens qui m’en-
touraient, étaient pris par cet Esprit
d’amour, de joie. Ils commencè-
rent tous à sourire, dire des gentil-
lesses et littéralement bénir leur
entourage.
Le même soir, une dame que je ne
connaissais pas, m’a parlé de son
passé et nous avons prié pour la
libération de son âme. Elle s’appel-
le Lynda et je vous remercie de
bien vouloir prier pour elle.
Ma santé va mieux aussi. Je vous
encourage à proclamer ces paroles
citées plus haut, chaque jour, car
elles sont inspirées de Dieu pour
tous les temps, mais encore plus
pour la fin des temps.
Que Dieu vous bénisse
Julie Vanhoenackere, le 5/11/2014
N otre délégation composée de
Thierry, Matthieu Allemeersch et moi
-même est entrée pleinement dans la
saison des pluies. Pas plus tard que
cette nuit, les pluies on été abondan-
tes. Une fois de plus il sera difficile
pour les riverains de se déplacer. Les
travailleurs du CEP devront rester à la
maison. Les élèves devront pour la
grande majorité se retrouver en salle
de permanence.
La saison des pluies fait aussi la joie
des animaux aquatiques. L'orchestre
philharmonique des rainettes et des
crapauds se fait entendre à des kilo-
mètres. C'est une colonie qui inves-
tit tous les étangs, les marigots, les
eaux ruisselantes sur les pistes sans
oublier les parcelles devenues
"piscines". C'est une saison qui a ses
inconvénients, mais qui a aussi son
charme de par sa flore et sa faune
humidifiée. Dans tout cela, il faut
s'organiser. Je laisse Thierry A. expri-
mer son ressenti à la fois culturel et
spirituel de l'œuvre de Dieu.
Comme on a coutume de dire, c'est la
même planète mais un autre monde.
Ici en Afrique, beaucoup de choses
restent à faire au niveau des infras-
tructures telles que la route à maca-
damiser, l’évacuation d'eau et bien
d'autres choses qui pourraient amé-
liorer le quotidien de nos amis congo-
lais. Je ne parle pas bien sûr de leur
façon de vivre mais simplement de
structures qui amélioreraient leur
quotidien .
Le peuple congolais est très accueil-
lant et attachant, c'est simplement une
autre façon de vivre et cela, il faut
apprendre et le respecter pour nous
qui sommes européens.
Il est certain que sur place il nous
faut nous organiser à l'heure africai-
ne, nous devons tenir compte de diffé-
rents facteurs tels que la chaleur, les
moustiques, les intempéries etc.
Nous avons tant de choses à décou-
vrir encore.....
En ce qui concerne le spirituel et cela
est le plus important, l'écoute de la
parole de DIEU, c'est autre chose que
par chez nous...
Nous sommes allés dans la périphérie
du CEP pour évangéliser, nous avons
reçu un très bon accueil et nous avons
pu prier pratiquement pour chaque
personne.
C'est quand même autre chose qu’en
Europe.
Thierry et Matthieu
Et oui, nos chers amis sont en pleine
découverte culturelle et sur la manière
dont le Seigneur travaille ici au CEP.
Lors de notre culte en
commun du 23 novem-
bre avec l'assemblée de
la Colombe et celle de
Ngoyo, bien des choses
se sont vécues et parta-
gées dans la foi. Aujour-
d'hui cette commu-
nion prend plus de
forme. Il semblerait
que cette communion d'églises est
en en train de profiler à l'horizon
une fusion entre La Colombe et
l'assemblée d'Israël à Ngoyo.
Concernant l'assemblée de la Co-
lombe au CEP, deux frères mis à
part par le Seigneur, Bat et Ber-
trand, tous deux affermis dans la
foi, sont en train de se lever en Christ
et pour Christ. Le pasteur Noël MIE-
GAKANDA persévère dans l'engage-
ment au sein de la Colombe.
Au vu de l'évolution très objective
de la Colombe, le Seigneur me déta-
che du pastorat de cette belle œuvre
afin qu'elle soit conduite par des
compétences opérationnelles et bien
présentes dans la vision de celle-ci.
Libéré de cette charge, je serai donc
conduit à assurer pleinement le mi-
nistère dans l'apostolat dans ce mer-
veilleux pays quand il me sera pos-
sible de voyager depuis la France au
Congo pour des missions soit à
court ou à long terme.
Il n'est pas impossible, Dieu voulant,
que je puisse visiter à nouveau les
frères et les sœurs de la Colombe et
l'assemblée de Ngoyo pour un appui
fraternel et cohérent pour fin mai, dé-
but juin 2015.
Que la gloire de Dieu soit dans nos
cœurs et dans la Sa maison.
Daniel L.
Voilà notre 1er culte petit-déjeuner à
Roubaix. Tous ensemble et plus enco-
re puisque l’église franco-polonaise
était avec nous.
On ne pouvait pas vraiment savoir qui
venait de quelle église, puisque l’im-
plication était à tous niveaux : la pré-
paration du déjeuner, le service, le
déroulement du culte.
Ce culte allait forcément être spécial
puisque…
Paulina :
« Aujourd’hui, c’est
une journée tout à fait
spéciale, qu’il ne faut
pas rater puisque dif-
férents chrétiens dans
différents pays du
monde se réunissent
pour prier et soutenir
les chrétiens qui souffrent parce qu’ils
aiment Jésus. »
Très rapidement, la salle s’est rem-
plie, et l’équipe de préparation et ser-
vice a été un peu dépassée par le nom-
bre. Mais tout à pu être géré.
C’était un moment de profond parta-
ge.
Voici les impressions des uns et des
autres.
Luciano, comment vis-tu ce culte ex-
ceptionnel ?
C’est agréable de déjeuner avec des
frères et sœurs que je ne connais pas
forcément et par la même occasion de
mettre un nom sur un visage et d’é-
changer des moments conviviaux. Et
j’ai l’impression d’être au restaurant
car on vient me servir et on me de-
mande si tout va bien.
Thierry et Gisèle : « Nous avons vou-
lu venir partager ces moments avec
vous »
Eléonore,
pourquoi est-
il important
de faire des
cultes comme
celui-là ?
C’est une
possibilité de
se retrouver
dans un autre
contexte.
L’ambiance est plus conviviale, plus
chaleureuse. On vit de bons moments
de partage.
Angeline et Jacques : « C’est vrai-
ment convivial, ce moment de parta-
ge. Ca permet de vivre un moment
d’évangélisation différent. »
Erika, c’est une première pour toi,
comment vis-tu ce culte ?
C’est une bonne expérience. Tout le
monde est plein d’enthousiasme, plein
de joie… Christ nous a dit « aimez-
vous les uns les autres » et là, nous
sommes à la table de Christ, main
dans la main dans le partage et la
communion.
Marela : « Je me réjouis de voir autant
de monde
et d’être
au servi-
ce. »
Nora, que
penses-tu
de cette
journée ?
Magnifique,
dans la pré-
sence de notre
Seigneur.
L’assemblée
est géniale.
Tout le monde
a le sourire.
Matthieu et
Rita : « C’est
la première
fois que nous vivons un petit-déjeuner
à l’église. C’est formidable de démar-
rer la journée comme ça. »
Gilbert, as-tu
une parole
d’encourage-
ment pour nos
ados ?
C’est bien de
les voir gran-
dir dans le
Seigneur,
mieux Le
connaitre,
c’est une grâce pour eux de Le
connaitre si tôt.
Dorine et Jean-François : « C’est tel-
lement convivial ! »
Bernard, quelles sont tes impres-
sions ?
C’est un moment de rapprochement et
de simplicité. Du temps du Seigneur,
il devait y avoir des moments convi-
viaux de cette nature. C’est une occa-
sion pour mieux se connaitre, resser-
rer les liens fraternels. Le Seigneur
doit se réjouir de nous voir comme
ça : échanger des conversations soit
édifiantes, soit de la vie courante.
Maryline :
« Il ne faut
vraiment
pas arriver
en retard, il
y a beau-
coup de
monde… »
Simon : « C’est un moment d’agapes,
de partage et d’échange. C’est bien
parce que, parfois, on manque de
temps pour partager. L’église primiti-
ve devait certainement vivre de la
sorte. »
Adrien : « C’est un temps d’accueil et
Dieu fait au-delà de ce que nous pen-
sons, Il nous surprend. En tout cas, on
a toujours de
l’appétit avec
le Seigneur !
La joie est
dans les cœurs
et ça se voit
sur les visa-
ges. »
Puis le culte a commencé, présenté
par Paulina avec un diaporama d’in-
formation fourni par Portes Ouver-
tes, l’association fondée par Frère
André, dont les actions sont ciblées
partout où l’Évangile ne peut entrer,
partout où des chrétiens sont battus,
emprisonnés, torturés, envoyés dans
des camps de concentration, pour la
simple raison qu’ils confessent le nom
de Jésus.
Les ados, chacun leur tour, sont inter-
venus pour expliquer et parler de cer-
tains pays en particulier, certaines
situations tragiques vécues par nos
frères et sœurs.
Pour finir, les ados et celles qui
avaient dirigé ce culte se sont assis à
une table pour donner des sujets de
prière. Ensemble, nous avons pu por-
ter auprès du Seigneur des personnes
en particulier.
Cette matinée a été un moment fort
dans la vie de l’église locale et aussi
dans la vie de l’Église dans le monde.
Nous avons été en communion les uns
avec les autres qui sont au près mais
aussi avec ceux qui sont loin. Nos
prières sont montées vers le trône de
notre Seigneur de Grâce, sachant qu’Il
souffre bien plus que nous de voir ses
enfants souffrir et mourir.
Comme dit
Amélie : « Nous
disons merci au
Seigneur ! Quel-
le chance nous
avons de vivre
notre foi libre-
ment, de louer
Dieu, de partici-
per à l’église. » ou Emmanuella : « on
prend conscience de la réalité, quelle
est notre part de travail à faire ? »
Joshua et Hélène
Photos Noémie et Naomie
Voici le témoignage de Laurène Gri-
maud, la nièce de Daniel et Marie-
Laurence arrivée au CEP depuis 3
mois.
M es pieds ont touché le sol afri-
cain le 14 octobre 2014. J’avais ce
besoin de faire une année sabbatique,
d’aller à l’étranger, découvrir une
nouvelle culture, un nouveau monde
en quelque sorte. Mon chemin a pris
la direction de l’école du CEP (Centre
Eden Préceptorat), à Pointe-Noire,
Congo Brazzaville. J’ai voulu faire du
volontariat pour donner de ma person-
ne, finalement c’est moi qui apprends
jour après jour sur ce pays, et on me
donne tellement …
C’est une expérience unique, et hu-
mainement et spirituellement. J’ai
débarqué ici avec vraiment peu de
connaissance sur Dieu, la bible, et
tout ça. Je viens d’une famille athée et
la religion n’est pas quelque chose
dont on parlait. Mais c’est vrai que
j’ai toujours senti une présence auprès
de moi, c’était inexplicable.
Bien sûr, avant mon entrée au CEP,
j’ai « profité » de ma jeunesse, dépas-
sement des limites, les soirées du sa-
medi soir où tu finis dans des états où
tu n’as plus conscience de rien. Je
savais que ce n’était pas moi tout ça,
et quelque chose ou quelqu'un me
protégeait de toutes ces dérives. C’est
vraiment ici, au Congo et au CEP que
le Seigneur m’a coincé. La famille
Luban avait déjà engendré des semen-
ces de part mon séjour chez eux et du
premier culte auquel j’avais assisté (et
dans lequel j’ai été touchée). Et Puis
Henri et Mado et toute la famille
chrétienne du Cep ont pris la relève
en me laissant libre de mes choix et
convictions. Je me suis beaucoup in-
terrogée, j’ai vécu la vie chrétienne
d’ici, les cultes, la lecture des passa-
ges bibliques, etc. Il y avait quelque
chose qui m’attirait irrésistiblement
dans tout ça. Finalement j’avais peur
que si ce Jésus existe vraiment, il ren-
tre et accède entièrement dans mon
cœur. Mais un jour, j’ai senti ce be-
soin d’avoir cette relation avec Lui,
seulement il me fallait une preuve de
son existence. Alors Je me suis isolée
dans ma chambre et j’ai prié, ça a
bien duré une heure, je me suis livrée
sincèrement et telle que je suis, je l’ai
prié de se manifester. Il l’a fait. J’ai
senti tout son amour, c’était tellement
bon, je ne pouvais rien faire, juste me
laisser porter, il avait contrôle total
sur mon corps. Aujourd’hui je suis
fière d’être son enfant. Prier et être en
communion avec Lui c’est quelque
chose de merveilleux. Je sens sa pré-
sence et il me pousse à en connaître
davantage sur Lui, il nous aime et
nous donne tellement d’amour, que
nous devons être à son image et nous
aussi transmettre cet amour. Je vais
grandir avec Lui, et serai fidèle pour
toutes les œuvres qu’Il me donnera de
faire. Je prie pour qu’il touche toutes
ces personnes formidables à qui il
manque cette chose essentielle, sa
présence.
Laurène G.
Laurène a décidé de prendre son bap-
tême. Il a eu lieu dimanche 30 novem-
bre.
Dieu répond aux prières!
L’Eternité dans leur Cœur
Don Richardson
L’histoire ignorée du christianisme
dans les religions locales des peu-
plades anciennes.
C omment décrire ce livre sinon
que le lecteur va aller de découvertes
incroyables en découvertes extraordi-
naires ?
L’auteur, Don Richardson, mission-
naire canadien, a écrit ce livre à partir
de recherches scientifiques rapportées
par des anthropologues partis aux
quatre coins du globe pour prouver
que les cultures dites « primitives »
étaient dépourvues de croyances mo-
nothéistes.
Quelle ne fut pas leur surprise quand
ils ont du constater que de très nom-
breux peuples avaient gardé la foi en
un Dieu unique, créateur, lui-même
incréé dont ils ne connaissaient pas le
nom tel que nous le trouvons dans la
Parole de Dieu !
En fait, il faut bien reconnaître que
Dieu s’est révélé en tant que créateur
à bien plus de peuples qu’on ne pou-
vait le penser.
Don Richardson relate de nombreuses
histoires très bien documentées où
l’on voit des peuples qui, lorsque les
missionnaires viennent leur parler du
Dieu de la Bible, le reconnaissent
comme faisant partie de leurs ancien-
nes croyances. Certains avaient même
été avertis par des prophéties de la
venue d’hommes blancs avec un livre.
Ces peuples vont vivre un réveil puis-
sant.
La dernière partie du livre va être
consacré au message missionnaire de
Jésus lui-même. Ce message qui nous
replace encore et encore dans ce défi
pour chacun d’être missionnaire là où
nous nous trouvons.
Ce livre nous rappelle finalement, que
l’approche de l’autre pour l’évangile
est plus juste lorsque nous savons l’é-
couter, comprendre ses besoins et ain-
si cibler notre message directement au
cœur comme Jésus savait le faire.
Hélène M.
I l y a peu de petites villes aus-
si célèbres dans le monde que celle
qui est juchée sur une colline à envi-
ron 8 kilomètres au sud de Jérusalem.
Si Bethléem n’était pas le lieu de
naissance de Jésus, elle n’aurait au-
jourd’hui que peu d’importance dans
l’histoire d’Israël ?
Parce que c’était la ville de la famille
du roi David. Le livre de Ruth, qui
raconte comment une jeune femme
non juive est devenue l’arrière-grand-
mère de David, se déroule principale-
ment à Bethléem.
Ses associations avec David sont
nombreuses. C’était sa ville natale .
1 Sam 17 : 12 : Or David était fils de
cet Ephratien de Bethléhem de Juda,
nommé Isaï, qui avait huit fils)
C’est là que Samuel l’a oint pour être
roi. (1 Sam 16 : 1-13)
Un poste de Philistins s’y trouvait (2
Sam 23 : 14-16 : David était alors
dans la forteresse, et il y avait un pos-
te de Philistins à Bethléhem...).
C’était la ville d’Elchanan (2 Sam
23 : 14-16 : Asaël, frère de Joab, du
nombre des trente. Elchanan, fils de
Dodo, de Bethléem.)
C’est là qu’avait été enterré Asaël (2
Sam 2 : 32 : Ils emportèrent Asaël, et
l’enterrèrent dans le sépulcre de son
père à Bethléhem.).
Le roi Roboam a fortifié Bethléem à
la fin du Xe s. av. J.-C. (2 Chron 11 :
6 : Roboam demeura à Jérusalem, et
il bâtit des villes fortes en Juda. Il
bâtit Bethléhem, Etham, Tekoa),
Jérémie, Esdras et Néhémie la men-
tionnent tous dans leurs récits. (Jér
41 : 17 ; Esdras 2 : 21 ; Néhémie 7 :
26)
tal) sont venus d’Orient jusqu’à Jéru-
salem en déclarant assez curieusement
qu’ils avaient vu une étoile dans le
ciel qui indiquait la naissance du roi
des juifs.
Cela a rendu Hérode plutôt inquiet et
il s’est renseigné auprès des princi-
paux prêtres et des scribes –les per-
sonnes qui connaissaient bien les
Ecritures –pour savoir où le Messie
devait naître.
La réponse a été prompte, donnée
sans hésitation : « Bethléem, en Ju-
dée » et ils ont cité la prophétie de
Michée comme référence. Pris de pa-
nique et de folie, Hérode a ordonné le
massacre de tous les enfants mâles de
moins de deux ans, pour tenter de tuer
l’héritier légitime du trône. Mais la
famille de Jésus a été informée du
complot et s’est enfuie pour se réfu-
gier en Egypte jusqu’à ce que le dan-
ger soit passé (voir Matthieu 2 :1-18).
Ce récit ressemble à un bon scénario
pour film d’horreur, mais c’est pour-
tant ainsi que les choses se sont pas-
sées.
Et ce n’est pas tout. Avez-vous remar-
qué que Jésus est appelé « Jésus de
Nazareth » et non « Jésus de Be-
thléem » ?
Nazareth est situé au nord, en Galilée.
Bethléem, au contraire, se trouve au
sud d’Israël. Les parents de Jésus vi-
vaient à Nazareth, mais les Romains,
qui représentaient la vraie autorité en
Israël, avaient décidé que le moment
était venu de faire un recensement de
la population et que, par conséquent,
chacun devait retourner dans le lieu
d’origine de sa famille pour être enre-
gistré.
Puisque Joseph était de la maison et
Mais la mention la plus éton-
nante concernant Bethléem se
trouve dans le livre du prophète
Michée, qui la désigne comme
le lieu de naissance du Messie :
E t toi, Bethléem Ephrata,
Petite entre les milliers de Juda,
De toi sortira pour moi Celui qui do-
minera sur Israël,
Et dont l’origine remonte aux temps
anciens,
Aux jours de l’éternité. Michée 5 : 1
Comme tous les prophètes, Michée
savait que le Messie serait un descen-
dant de David. Il n’est donc pas sur-
prenant que le Messie soit né à Be-
thléem, la ville de David. Mais, par
contre, ce qui est étonnant, c’est que
Michée déclare que le Messie existait
avant sa naissance à Bethléem.
Le Targoum de Jonathan, une para-
phrase des Ecritures en araméen da-
tant approximativement du IIe s. de
notre ère, traduit le passage ainsi :
« Celui dont le nom a été mentionné
avant, depuis les jours de la créa-
tion ».
Raphaël Patai, qui a été professeur de
l’Université hébraïque de Jérusalem,
note que « ce concept de préexistence
du Messie est en accord avec le point
de vue général du Talmud qui relève
que « le Saint, béni soit-il, prépare le
remède avant la blessure ».
Ainsi, une première exigence pour
reconnaître le Messie était qu’il devait
naître à Bethléem.
Il semble que Jésus ait bien rempli
cette condition. Les auteurs du Nou-
veau Testament relatent que sa nais-
sance a eu lieu à Bethléem, d’une fa-
çon assez particulière.
Matthieu explique que des
« mages » (en fait des astronomes,
fonctionnaires religieux du royaume
de Babylone ou d’un autre pays orien-
de la lignée de David, lui et sa femme
enceinte, Marie, ont dû quitter Naza-
reth pour descendre à Bethléem, la
patrie de David.
Il est assez intéressant de noter que
les Juifs ont fait parvenir à César Au-
guste une pétition réclamant un dégrè-
vement fiscal qui a retardé le recense-
ment pendant un certain temps, de
sorte que la grossesse de Marie est
arrivée à son terme alors qu’ils étaient
encore à Bethléem.
Si quelqu’un soupçonne la famille de
Jésus de s’être arrangée pour qu’il
naisse à Bethléem afin de remplir la
prophétie de Michée sur le lieu de
naissance du Messie, les informations
qui précèdent devraient suffire à mon-
trer clairement que, loin d’être mani-
pulées, les circonstances étaient tota-
lement indépendantes de leur volonté.
Cependant, citons une autre partie de
la prophétie de Michée à laquelle le
Nouveau Testament fait allusion :
l’affirmation que le Messie devait être
préexistant. L’Evangile de Matthieu
rapporte cette conversation avec les
pharisiens :
Jésus les interrogea, en disant : Que
pensez-vous du Christ ? De qui est-il
fils ? Ils lui répondirent : De David.
Et Jésus leur dit : Comment donc Da-
vid, animé par l’Esprit, l’appelle-t-il
Seigneur, lorsqu’il dit: Le Seigneur a
dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma
droite, Jusqu’à ce que je fasse de tes
ennemis ton marchepied ? Si donc
David l’appelle Seigneur, comment
est-il son fils ?
Matthieu 22 : 41-45 (citant le Psau-
me 110 : 1)
En d’autres termes, le Messie est un
descendant de David et pourtant, il est
aussi le Seigneur de David, c’est-à-
dire son souverain ! Jésus a fait une
déclaration similaire quand il a dit aux
pharisiens : « Avant qu’Abraham fut
né, je suis » (Jean 8 : 58).
Abraham ayant vécu presque deux
mille ans avant Jésus, c’est une décla-
ration plutôt stupéfiante. Normale-
ment, quiconque parlerait ainsi serait
considéré comme un désaxé et tout
simplement rejeté comme fou.
Mais en entendant Jésus dire cela,
personne ne l’a traité de fou, n’a écla-
té de rire ou ne l’a ignoré comme
nous le ferions aujourd’hui avec un
paumé divaguant sur la Place de la
République à Paris.
Au lieu de cela, Matthieu rapporte
que personne ne lui a répondu et que,
depuis ce jour, personne n’a plus osé
lui poser de questions. Est-il possible
que, connaissant la signification de
Michée 5 : 1 et du Psaume 110, ils
n’aient eu aucune réponse à offrir ?
Hélène M.
Toutes les Fêtes Juives commencent au coucher du soleil la veille de la date indi-
quée
17 au 24 décembre 2014
La fête des lumières : Voici la célébration du miracle d‘une petite fiole huile qui brûla durant huit jours et continue d’illuminer nos vies jusqu'à au-jourd’hui.
A l'époque du deuxième Temple,
après le partage de l'empire d'Alexan-
dre le Grand, l'armée grecque d'Antio-
chus Epiphane envahit la terre
d'Israël.
Les Grecs persécutèrent les Juifs en
leur interdisant sous peine de mort
l'étude de la Torah. Le Temple de Jé-
rusalem fut saccagé et profané.
De courageux Prêtre (des Cohanim),
les 'Hachmonaïm, ne se résignèrent
pas et se rebellèrent contre l'envahis-
seur.
Menés par Matitiahou, puis par ses
fils, et animés d'une confiance abso-
lue en D.ieu, ils finirent par remporter
une victoire miraculeuse sur la puis-
sante armée grecque le 25 du mois de
Kislev.
Ce premier miracle fut suivi d'un se-
cond : lors de l'inauguration du Tem-
ple après la victoire, il n'y avait plus
d'huile pure pour allumer la Ménorah,
le candélabre à sept branches, et huit
jours étaient nécessaires à la confec-
tion d'une nouvelle huile.
Les Prêtres fouillèrent le Temple de
fond en comble et ne trouvèrent
qu'une petite fiole d'huile dont le
contenu ne pouvait servir à allumer la
Ménorah qu'une seule journée. Ils
décidèrent malgré tout d'allumer la
Ménorah.
C'est là que se produisit le second
miracle : l'huile brûla pendant huit
jours.
C'est pour remercier l’Eternel pour les
bienfaits et les miracles qu'Il nous a
prodigués que les Sages ont institué la
fête de 'Hanouccah.
Les Sages du Talmud ont enseigné
que la lumière de cette fête continuera
à éclairer le Peuple Juif jusqu'à la ve-
nue du Messie et même au-delà !
Jeté en prison
en 1977 pour
avoir osé de-
mandé à émi-
grer en Israël,
Natan
(Anatoly)
Sharansky
passa huit ans
au Goulag en
Sibérie. Ce génie en mathématiques
fut finalement libéré lors d’un échan-
ge de prisonniers entre l’Union Sovié-
tique et les Etats-Unis en 1986.
Après avoir longtemps joué un rôle
important en Israël, il vient d’aban-
donner toute activité politique.
Il raconte :
‘Hanouccah approchait. J’étais le seul
Juif dans ma prison, mais quand j’ex-
pliquai à mes codétenus que
‘Hanouccah symbolisait la liberté d’u-
ne nation, la renaissance d’une culture
face à des envahisseurs puissants et
cruels, mes camarades décidèrent de
célébrer la fête avec moi. Ils confec-
tionnèrent même une Menorah en
bois, la décorèrent et trouvèrent quel-
ques bougies.
Le soir, je pus allumer la première
bougie et récitai une courte prière que
j’avais inventée pour l’occasion. On
servit du thé et je décrivis le combat
héroïque des Maccabim pour sauver
leur peuple. Chaque Zek (prisonnier
du Goulag) qui m’écoutait avec atten-
tion ressentait personnellement l’im-
portance de cet épisode. A un mo-
ment, l’officier de garde apparut, pro-
céda à l’appel de tous les détenus pré-
sents mais ne fit aucun commentaire.
Chaque soir, je pus ainsi allumer une
bougie supplémentaire avec ma prière
si personnelle. Puis j’éteignais les
bougies pour les réserver pour le soir
suivant car je n’en disposais pas d’au-
tres. Gavriliuk, le gardien dont la
paillasse se trouvait face à la
mienne, regardait et grommelait :
«N’importe quoi ! Il se croit à la
synagogue ! Et si jamais un in-
cendie se déclarait ?»
La sixième nuit de ‘Hanouccah, les
autorités confisquèrent mon matériel
sous prétexte que le chandelier avait
été confectionné avec du bois volé à
l’Etat. De plus, les autres prisonniers
prétendaient que les risques d’incen-
die étaient énormes.
J’insistai : il n’y en avait plus que
pour deux jours et je promettais de
«rendre à la glorieuse Mère Russie»
ce morceau de bois qui menaçait sans
doute de l’acculer à la ruine… L’offi-
cier de garde hésita, téléphona à son
supérieur – bref mit en branle toute la
bureaucratie soviétique – et reçut la
réponse suivante : «Un camp n’est pas
une synagogue et nous n’autorisons
aucun Zek à prier ici !»
Outré par la sécheresse de cette re-
marque, je déclarai une grève de la
faim. J’ignorai qu’une commission
devait venir de Moscou pour inspecter
le camp, ce qui explique sans doute
pourquoi je fus convoqué, le dernier
jour de ‘Hanouccah, dans le bureau
d’Osin, le commandant.
Cet Osin était un homme énorme,
gonflé, avec des yeux minuscules per-
dus dans une masse de graisse. Tout
ce qui l’intéressait semblait être la
nourriture mais aussi les intrigues et
le pouvoir. Il aimait voir souffrir les
Zeks mais ne perdait pas de vue que
ceux-ci étaient la clé de l’avancement
de sa carrière.
Osin me toisa d’un regard qui se vou-
lait bienveillant pour me persuader de
cesser ma grève de la faim, sans doute
pour ne pas avoir de problème avec sa
hiérarchie. Il me promit de veiller do-
rénavant à ce que personne ne m’em-
pêche de prier.
- Alors quel est le problème ? Rétor-
quai-je. Rendez-moi ma Menorah et
Le Hanouka de Natan Sharansky
laissez-moi allumer les dernières bou-
gies de la fête !
- Qu’est-ce qu’une Menorah ?
- Mon chandelier.
Le problème était que les documents
concernant ce terrible vol de la pro-
priété publique avaient déjà été signés
et Osin ne pouvait se ridiculiser de-
vant tout le camp. Tandis que je re-
gardais ce prédateur, assis de l’autre
côté d’une élégante table vernie, j’eus
une idée amusante : «Pour moi, cette
dernière nuit de ‘Hanouccah est très
importante. Je pourrais allumer les
bougies ici, maintenant, je réciterai
les prières et je cesserai ma grève de
la faim !»
Osin réfléchit un instant puis… la
Menorah confisquée apparut comme
par hasard sur la table. Il ordonna à
Graviliuk d’apporter une grande bou-
gie.
«J’ai besoin de huit bougies !» affir-
mais-je sans sourciller (de fait il m’en
fallait neuf avec le Chamach – mais
j’ignorai à l’époque tous les détails du
rituel). Gavriliuk prit un couteau et
tenta de couper la bougie en huit.
Mais son couteau n’était pas très effi-
cace ; alors Osin sortit de sa poche un
magnifique canif et coupa prestement
huit morceaux de bougie.
«Partez !» ordonna-t-il à Gavriliuk.
Celui-ci ne pouvait qu’obéir, mais il
me jeta un regard furieux.
Je disposai les bougies, pris mon cha-
peau sur la patère à manteau tout en
expliquant à Osin que : «Durant la
prière, vous devez avoir la tête cou-
verte et, à la fin, vous répondrez
Amen !»
Docilement, il mit sa casquette d’offi-
cier et se leva. J’allumai les bougies
en récitant une prière que j’avais moi-
même rédigée en hébreu : «Béni sois-
Tu, Eternel notre D.ieu pour m’avoir
permis de fêter notre libération, la fête
Pour l’église
1) Nous remercions le Seigneur pour
ce rassemblement de nos deux églises
et pour la mise en place petit à petit
du cadre dans lequel nous sommes
amenés à travailler ensemble, pour la
Gloire de Dieu, avec les dons et ta-
lents que le Seigneur nous a octroyés.
« Dieu a accordé au moins un talent à
chacun de nous »
Seigneur donne pour certains, la har-
diesse, le zèle de ta maison pour acti-
ver le don reçu de Dieu, pour d’autres
la patience de la mise en place du dé-
partement dans lequel ils aimeraient
glorifier ton nom.... Oui, l’Église est
en chantier et sera toujours en chan-
tier....L’Église est en mouvement..... il
y a une part pour chacun pour honorer
Notre Dieu et être utile dans son œu-
vre.
2) Prions tout spécialement pour Co-
ralie et Emmanuella dans ces temps
de préparation de la fête de
Noël, ce 14 décembre. Elles
ont besoin de tes forces, d’une
intelligence renouvelée pour la
mise en place du spectacle des
enfants et de la coordination
de l’ensemble de cette fête.
Nous prions pour que chaque
enfant soit concentré, et aussi
comprenne à son niveau son
implication dans cette fête de
la nativité de Jésus notre Sau-
veur et Seigneur.
Que cette fête familiale de Noël
soit à ton honneur Jésus et que ta
joie nous remplisse tout au long de
cette journée. Nous prions égale-
ment pour ce partage du repas, en-
semble, dans une communion vraie
et sincère, en faisant bon accueil à
tous ceux qui viendraient nous visi-
ter.
3) Noël, c’est également un temps
propice pour annoncer la bonne
nouvelle de l’Évangile. Le groupe
Gospel dirigé pour Nanou et Ludo
se produira à l’extérieur de nos
églises, les 6 et 7 décembre pro-
chain. Gloire à Dieu pour ces op-
portunités, ces clins d’œil du Sei-
gneur, que la grâce de Jésus les
accompagne et que l’Évangile tra-
verse les cœurs, et se propage de
lieux en lieux.
Merci Seigneur car tu honores les
petits commencements, tu honores
ceux qui osent franchir les obsta-
cles d’une société sans repères.....
Dieu puissant et fort, la suite t’ap-
partient pleinement.... Tu sauras
encore nous surprendre.
4) Prions pour le groupe des Gé-
déons dans le Nord-Pas de Calais,
Merci pour ces hommes, ces fem-
mes qui annoncent l’évangile avec
la parole de Dieu, les nouveaux
testaments. Dieu se révèle par le
fils Jésus, dans la Bible, parole de
Dieu écrite. Nous prions pour que
ce trésor qu’ils déposent, dans les
hôtels, dans les écoles, dans les
hôpitaux, les cabinets médicaux
reçoivent bon accueil et que cette
parole touche des cœurs de lieux en
lieux. Nous croyons à la puissance
de la parole révélatrice dans les
cœurs.
Nous prions particulièrement pour
où nous retrouvons les traditions de
nos pères. Béni sois-Tu D.ieu qui me
permet d’allumer ces bougies. Puisses
-Tu me laisser allumer ces bougies de
‘Hanouccah dans ta ville sainte Jéru-
salem, avec mon épouse Avital !»
Inspiré par le spectacle réjouissant
d’un Osin au garde à vous devant mes
bougies, je rajoutai en hébreu : «Que
vienne le jour où tous nos ennemis –
tous ceux qui aspirent à notre destruc-
tion – se tiendront respectueusement
devant nous, écouteront nos prières et
répondront : Amen !»
Amen ! répondit Osin en écho. Soula-
gé, il reprit son souffle, s’assit et ôta
son couvre-chef. Ensemble nous
avons longuement contemplé en silen-
ce les bougies qui brûlaient. Puis leurs
bouts fondirent et la cire se répandit
joyeusement sur la surface vernie de
la table. Osin se reprit comme s’il se
réveillait brusquement et appela Gra-
viliuk pour qu’il nettoie.
Je retournai à la baraque dans un état
d’extase impossible à décrire. Mes
camarades me servirent du thé et en-
semble nous avons célébré la
«presque» conversion d’Osin : à ce
moment-là, je sus avec certitude
qu’un jour je serais libéré !
Hélène M.
Dimanche 16 novembre, nous avons
pu nous réjouir ensemble de la pré-
sentation d’un bébé dans notre église.
Elle s’appelle Shekina. Sa maman
Solange Yelamoko désirait vivement
mettre sa petite fille sous le regard de
notre Papa Céleste.
Avec le pasteur et les anciens, l’église
toute entière s’est associée à la prière
pour que toute cette famille avec les 2
autres petits garçons, David et Daniel,
que toute cette maison soit sous la
bénédiction de notre Dieu.
Nous les entourons de notre affection
fraternelle.
Hélène M.
Jérusalem
La gloire et l’importance de cette ville
sont dues uniquement à DIEU, et cela
pour
7 raisons
1- C’est le choix souverain et unique
de DIEU (2 chroniques 6 : 5 à 6 )
2-1 rois 9 :3. l’Éternel dit à Salomon :
« Je sanctifie cette maison que tu as
bâtie, pour y mettre à jamais mon
nom et j’aurai toujours là mes yeux et
mon cœur. »
3-C’est la ville de Dieu avant d’être la
terre d’ISRAËL, c’est un lieu spécial
choisi par DIEU. Zacharie 8 :2 : « Je
suis jaloux pour Sion d’une grande
jalousie, et je suis jaloux pour Jérusa-
lem d’une grande fureur. »
4-Cette ville s’appelle ville de l’Eter-
nel, Esaïe 60 :14, de laquelle sort la
parole de DIEU (La TORAH) pour
bénir les nations. Esaïe 2 :3.
5-Zacharie 8 :3 : «Ainsi dit l’Eternel,
je suis revenu à Sion, et j’habiterai au
milieu de Jérusalem ; et Jérusalem
sera appelée la ville de vérité, et la
montagne de l’Eternel des Armées, la
montagne sainte.
6-Dieu lui-même dit de Jérusalem :
« C’est mon lieu de repos à toujours,
j’y habiterai car je l’ai désirée » Psau-
mes 132 :14.
7-Jérusalem est l’endroit où a été ac-
compli le plan de Dieu pour le salut
de toute l’humanité. Jean 19 :30 .
Jérusalem est non seulement l’endroit
où le Seigneur Jésus a été crucifié et
ressuscité des morts, mais c’est aussi
l’endroit où il va revenir.
La Bible nous demande de
prier pour la paix de
Jérusalem
Psaumes 122 :6
Pourquoi ?
>Jérusalem reste le nombril du monde
et encore aujourd’hui on voit que
l’épicentre du conflit arabo-
musulman reste Jérusalem : événe-
ments récents au Mont du Temple
tensions à Jérusalem et la crainte d’u-
ne 3ème intifada
*Aucune autre ville n’a vécue autant
de guerres pendant 3000 ans d’histoi-
re, cette ville a été attaquée et assié-
gée et détruite par différents peuples
païens durant 2535 ans (plus de 70
guerres qui ont opposé plus de 17
peuples et nations)
>Pour préparer le chemin du grand
ROI. Zacharie 14 : 4
Concernant les temps messianiques et
la venue de Jésus, Jérusalem sera la
ville Sainte du nouveau Ciel et de la
nouvelle terre.
Jérémie 3 : 17 « En ces jours là on
appellera Jérusalem le Trône de L’E-
ternel. »
>Les nations sont invitées à louer le
Messie YESHOUA avec son peuple.
Je vous invite à venir à Jérusalem
adorer le Seigneur
ESAÏE 62 : 6 à 7 ; ESAÏE 62 : 10 à 12
ESAÏE 62 : 1à 4 ; Psaumes 48 : 1à 9
Prions donc :
Pour la paix de Jérusalem
Pour les frontières d’Israël, les
frontières terrestres, maritimes et
aériennes.
Pour le retour de nos frères et
sœurs juifs disséminés dans le
monde (l’Aliah)
Pour que les Juifs rencontrent
YESHOUA
Pour le peuple Arabe des pays
voisins d’Israël
Pour que la désinformation des
média soit dévoilée, pour que
Dieu révèle toute la vérité
Pour la jeunesse en Israël et pour
l’armée Tsahal
Prions pour le gouvernement
Israélien et aussi pour notre gou-
vernement.
Nicole C.
les épouses des Gédéons qui vont re-
mettre au cours de ce mois de décem-
bre des nouveaux testaments dans les
maisons de retraite de la métropole
lilloise. Seigneur, tu fortifie nos sœurs
dans ce travail d’ensemencement.
5) Nous prions pour la santé spirituel-
le et physique de nos frères et sœurs
dans notre Église, nous prions pour
tous ceux qui passent une période dif-
ficile. Oui, Dieu est aux commandes
de chaque vie et Il veille. Jésus dit «
L’Esprit du Seigneur est sur moi, par-
ce qu’il m’a oint pour guérir ceux qui
ont le cœur brisé, pour annoncer la
bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a
envoyé pour proclamer aux captifs la
délivrance, et aux aveugles le recou-
vrement de la vue, pour renvoyer li-
bres les opprimés » Luc 4/18. Sei-
gneur, malgré les difficultés du quoti-
dien, garde tes enfants dans le creux
de ta Main , préserve-les de tout mal,
qu’ils renouvellent leur foi en Toi.
6) Nous te remettons tous ceux qui
souffrent dans le monde à cause de
ton Nom Jésus. Je cite les propos de
l’Archevêque de Moussoul , Amel
Nona en exil à Irbil, confiés à un jour-
naliste italien : « Nos souffrances
actuelles sont un prélude à ce qui
attend dans un avenir proche les
chrétiens européens et occidentaux ».
Soyons de tout cœur et en pensées
avec nos frères et sœurs de l’Orient,
du Maghreb et de tous les pays persé-
cutés (Corée du Nord, Centrafri-
que......). Ils sont pour nous un exem-
ple de foi, de persévérance et d’espé-
rance en Dieu.
7) Prions pour les habitants de la ville
de Roubaix. Seigneur, avec ton Esprit,
passe dans les rues, les maisons, révè-
le-toi à ceux qui te cherchent de tout
leur cœur.
Nous prions pour le Maire Guillaume
DELBAR et son Conseil Municipal,
afin qu’ils prennent des décisions
équitables pour le bien de la ville.
Sois remercié Jésus pour tout ce que
tu fais dans l’invisible, tu travailles
dans les coulisses de cette ville, de la
ville de Tourcoing et dans cette agglo-
mération lilloise.
Marie-Laurence L.
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