AVEC MARIJO

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AVEC MARIJO. VALENCE. - PowerPoint PPT Presentation

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AVECMARIJO

VALENCE

Non, ce n’est pas en Espagne que je vous emmène! Souvent désignée comme la porte du midi de la France, cette petite ville est installée en bordure du Rhône, dans le département de la Drôme dont elle est la préfecture. Des fouilles ont prouvé la présence de constructions défensives sur les lieux, dès le Ier siècle. La ville pourrait donc être née d’un camp militaire. Des murs auraient été élevés durant le Haut-empire romain… Les XVe et XVIe siècles en sont l’âge d’or. Le futur Louis XI vint souvent à Valence et y fonda une université en 1456. Après le génocide arménien de 1915, un grand nombre des habitants de ce pays se réfugièrent dans cette ville et leurs descendants constituent 10% de la population actuelle. La partie nord de la ville fut détruite en 1944 et on y retrouve maintenant un grand nombre de bâtiments administratifs.

Les armes de Valence

se blasonnent ainsi : « De gueules à la croix d'argent

chargée en cœur d'une

tour d'azur. »

Lorsque l’on entre dans la ville par les

grands boulevards, on lui trouve un air cossu et élégant en

découvrant la profusion de magnifiques immeubles

haussmanniens qui les

bordent…

En fait, ces boulevards sont jumelés, séparés par un vaste terre-plein et même la gare routière! Là,

où se rejoignent quatre voies presque à angle droit, se dresse une vaste fontaine.

L’un des nouveaux édifices du quartier nord : la préfecture.

Les grands boulevards furent créés au XIXe siècle, à la place des anciens remparts de la ville.

Après les avoir parcourus, laissant la voiture non loin de la préfecture, nous allons découvrir la vieille cité avec ses rues commerçantes et son lacis de petites ruelles.

Ma première découverte,

c’est ce monument

rappelant le génocide des Arméniens.

Puis c’est une fresque

bien agréable qui orne le mur aveugle de

cette construction

.

Juste pour le plaisir des

yeux!

Cette vaste médiathèque répond à la fois aux besoins de l’université et à ceux du

public.

L’église Saint-Jean fut reconstruite en style néo-roman, au

début du XIXe siècle. Toutefois la

structure du clocher-porche remonterait

au XIIe siècle.

La porte latérale du clocher- porche est

vitrée pour permettre de voir les chapiteaux, derniers vestiges de l’église médiévale..

L’entrée principale et ci-dessus, une entrée latérale.

Dans le chœur, derrière

l’autel, de très belles sculptures

(diapositive suivante).

La place Saint-Jean possède une halle métallique érigée en 1898.

Ce portail est le dernier vestige du logis abbatial des

chanoines de Saint Ruf, détruit

lors du bombardement.

C’est le porche de la maison Dupré-Latour, construite en 1520 mais qui

ne se visite malheureusement pas. On aimerait pouvoir admirer

les vestiges de la première

Renaissance française : une

porte sculptée et une tourelle

d’escalier avec éléments décoratifs

empruntés à l’antiquité..

En face de la précédente, cette façade avec de curieuses petites loggias semi-

circulaires, en surplomb.

En 1786, un jeune lieutenant artilleur âgé de

16 ans, Napoléon Bonaparte, fut affecté en

garnison à Valence . On en retrouve trace en plusieurs

endroits de la ville!

FontaineBonaparte

Statue du lieutenant Napoleone de Buonaparte, Place de la Porte Neuve à Valence, réalisée par le

sculpteur Jean-Paul Ravit et inaugurée le 11 septembre 2010 par le Prince Charles

Napoléon. 

Le Clou Bonaparte marque l'emplacement d'un lieu

fréquenté par le lieutenant Bonaparte. Il fait partie de 21 clous disséminés dans la ville, balisant un parcours sur les pas de l’homme vcélèbre, réalisé par l'Association

Bonaparte à Valence.

Photo et informations fournies par Paul Bonnet.

Nous arrivons à la maison des Têtes qui doit son nom à quatre énormes têtes en relief, juste en-dessous de la toiture, symbolisant les vents mais aussi à celles, nombreuses, que l’on retrouve dans la cour intérieure et sous la voûte du corridor. Cette maison construite en 1532 marque le passage du Gothique flamboyant à la Renaissance.

La cathédrale Saint-Apollinaire fut

consacrée, en 1095, par le pape qui se rendait au concile de Clermont pour

prêcher la première croisade. Souvent détruite en partie,

elle connut de multiples

restaurations ou reconstructions,

principalement au XVIIe siècle.

L’agencement de l’abside et des absidioles est

particulièrement harmonieux.

Les spécialistes notent une forte

influence du Roman auvergnat,

notamment dans la nef (diapositive

suivante), voûtée en berceau sur doubleaux et

éclairée par les fenêtres des collatéraux.

Le lieu était très sombre, la photo mauvaise mais

présenter Eutychianéti, avec les commentaires

m’a semblé intéressant!

L’orgue est installé au-dessus

du porche principal.

Le clocher possède un soubassement en calcaire blanc

venant de Crussol, de l’autre côté du Rhône, alors que ses deux étages sont réalisés en

molasse jaune de Saint-Restitut. Il est, actuellement, en restauration.

Construit, en 1548, sur un mode antique, c’est un monument

funéraire. Sur les piliers intérieurs, on remarque un

curieux motif lancéolé.

Le Penden

tif

Cette minuscule

ruelle a pour nom : « Rue Bonaparte ».

Notre promenade se termine par le champ de Mars. Face au Rhône, cette esplanade domine le parc Jouvet. Son belvédère permet une très belle vue sur la montagne de Crussol dominée par les ruines d’un imposant château-fort. J’aurais aimé le visiter mais j’ai du renoncer car on m’annonçait 30 à 45 minutes de marche à partir du stationnement! Or, je manquais de temps… Je ne pourrai donc que terminer par le charmant kiosque à musique créé en 1862 et devenu célèbre grâce à Raymond Peynet. De passage à Valence, en 1942, il dessina le kiosque, le violoniste qui était seul et une spectatrice qui l’écoutait. Les amoureux de Peynet venaient de naître! Il revint, en 1966, pour baptiser le kiosque qui porte maintenant son nom…

Château de Crussol

Juste avant de prendre le périphérique pour quitter la ville, j’ai eu la surprise de découvrir ce lavoir à la structure métallique de même

facture que la halle…

Musique : du film Amélie – A Quai

Documentation prise sur place et dans le guide vert Michelin.

Photos, conception et réalisation !Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Avril 2011

marijo855@gmail.com

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