AVEC MARIJO MIRAMAS le VIEUX Avec un soleil éclatant, partons à la découverte de Miramas le...

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AVEC

MARIJO

MIRAMASle

VIEUX

Avec un soleil éclatant, partons à la découverte de Miramas le Vieux, ce village perché qui domine l’étang de Berre. Mais en fait, tout en étant à 2 km, c’est une composante de Miramas, depuis la toute fin du XIXe siècle. C’est à cause du chemin de fer que c’est arrivé! Bien sûr, difficile d’installer une gare sur la colline… Alors, c’est dans un nouveau quartier que cela s’est passé. Et bien vite, il s’est mis à prendre de plus en plus d’importance, a obtenu sa mairie, sa poste, ses écoles… En 1871, on a commencé à développer deux zones électorales : Miramas le Haut et Miramas Gare. Puis, insidieusement, de façon plus ou moins clandestine même, le maire a déménagé les archives… Mis devant le fait accompli, les habitants d’en haut se sont révoltés, il y eut des scènes de violence… Puis le temps a fait son œuvre, les obstinés ont disparu…

Désormais, que l’on demeure en bas ou en haut, on est tous fiers de ce magnifique patrimoine bien entretenu et restauré.

« D’azur, à une clef

d’or, posée en pal, le peneton

entouré de sept

besans d’argent,

trois à dextre et quatre à senestre,

et l’anneau

en losange adextré de la lettre M,

aussi d’argent ».

Il faut laisser son véhicule sur un

stationnement, au pied du village, et grimper

d’abord par des escaliers, puis par une

rampe qui nous y amène doucement.

Avant d’aborder le village, on

découvre cet arbre aux branches tentaculaires,

classé parmi les « arbres

remarquables » de France. Il peut

avoir plus de 150 ans, ce qui est rare

pour un pin d’Alep.

En face de l’arbre, la porte Notre-Dame qui fut longtemps l’accès

principal au château et au village.

A gauche, côté extérieur et à droite, la voie intérieure.

Il y eut, à Miramas, un oppidum gallo-romain, mais on ne trouve des traces du village, dans des écrits, qu’au XIIe siècle. D’après certains, son nom viendrait de « mira mar », voir la mer, même si, en fait, c’est l’étang de Berre qui est proche…Le château, lui, fut construit au début du XIe siècle et était la propriété de la famille des Miromaris. Lorsque les propriétaires et leurs descendants se furent éteints, il appartint longtemps aux moines de l’abbaye Saint-Victor de Marseille, puis devint propriété de celle de Montmajour. Durant les guerres de Religion, en 1590, le château fut conquis et pillé par Charles de Savoie qui était au service de la Ligue.

Les remparts, comme le château et la porte,

remontent au XIe siècle.Il reste peu de choses

du château. Un passage voûté sous croisé

d’ogives débouche sur l’ancienne cour.

La rue principale

Ce village, parfaitement

rénové, tout de pierre dorée, constitue un

véritable joyau provençal. On

peut s’y promener avec

plaisir dans tout un lacis de

petites ruelles et impasses.

Quelle que soit la durée de la

promenade, on ne peut manquer d’être sous le charme de ces vieilles pierres.

L’église, Notre-Dame de Beauvezer, date probablement du XVe siècle.Au-dessus de l’entrée, une Vierge, dans une niche, est surmontée du blason de Montmajour.Malheureusement, comme beaucoup de ses semblables, elle est fermée.

Eglise, Vierge et blason

Cette photo trouvée sur un site de l’Office du Tourisme, permet d’en apprécier toute la

simplicité.

Dans la rue voisine, ces fenêtres à meneaux que j’ai toujours vues fleuries…

L’’église vue d’une placette arrière.

Sous le chaud soleil de juillet, la fraîcheur des

ruelles est particulièrement appréciée…

A droite de cette porte, des escaliers donnent accès à une terrasse d’où la vue sur l’étang de Berre

est magnifique. C’est la partie nord, la plus

sauvage.

Et un petit coup d’œil en arrière…

La même petite ruelle, dans les deux sens!

On remarque, sur cette photo, une

génoise bien typique de l’architecture

provençale. D’après certaines

recherches, elle serait apparue, dans les campagnes, au

XVIIe siècle…

La pierre calcaire de la colline contribue à donner l’aspect chaleureux de l’ensemble (c’est d’ailleurs le fond de ce diaporama photographié à proximité de la porte Notre-Dame). Les figuiers de Barbarie semblent

l’apprécier eux aussi…

Tiens, même hors les murs,

encore une maison de

style renaissance!

La véranda qui domine doit être

bien agréable. On y profite, sans doute,

de la vue sur l’étang de Berre, !

Longtemps l’eau manquait au village. Les habitants devaient se contenter de celle des citernes et d’un vieux puits au lieu-dit la Clastre. En 1851, en collaboration avec un ingénieur hydraulicien, le maire Louis Castagne, toujours très préoccupé du bien-être de ses concitoyens, décida d’amener une partie de l’eau d’arrosage du canal de Pougnoies jusqu’à la place des Fontêtes, grâce à un siphon traversant la vallée. Malheureusement, il mourut avant de voir son projet réalisé. C’est son remplaçant qui, en 1859, construisit une fontaine et un lavoir. Lors de l’inauguration, on installa un buste de Louis Castagne, sur la fontaine et la place prit son nom.

Le lavoir, où quelques femmes viennent encore, à l’occasion, faire marcher le battoir

et les langues, pour rappeler le passé…

Qui pourra m’expliquer de quel échange il s’agit ?

De la place Louis Castagne, une autre rampe

d’accès au vieux village.

Cette chapelle dédiée à Saint Julien

est érigée dans le cimetière. Elle fut construite, semble-t-il, au XIIe siècle.

Pour tout éclairage, elle possède un œil de bœuf au-dessus

de la porte d’entrée.

Ainsi se termine la découverte de ce

charmant village. Je souhaite que vous l’ayez aimé autant

que moi!

Musique : Qui fait souffler le vent – Troubadour Odissey Bardou

Information prise sur les sites de l’Office du Tourisme et Wikipédia

Photos (sauf trois identifiées), conception et réalisation ;Marie-Josèphe Farizy-Chaussé

Août 2010

marijo855@gmail.com

AU

REVOIR

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