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ÉDITO SOMMAIRE
Bâti‐Flash en version Web … on persiste !
Avec le Bâti‐Flash n° 38, vous aviez reçu la première version de l’édition Web. Ce Bâti‐Flash n° 39 poursuit dans cette logique. La version papier a été simplifiée et Bâti‐Flash est maintenant accessible en version Web, sur http://idele.fr/domaines‐techniques/sequiper‐et‐sorganiser/logement‐et‐batiments.html, colonne de droite « Bâti‐Flash », avec un dossier web pour chaque numéro de Bâti‐Flash.
La diffusion Web nécessite que nous actualisions nos listes de coordonnées des CBE.
Si vous n’avez pas reçu par courriel le lien vers la version WEB du BF 39, faites nous parvenir la fiche d’actualisation !
Bonne lecture !
... A LA UNE 2 • Prise en compte des évolutions de la Directive nitrates dans le calcul des capacités de stockage des déjections
ACTUALITES 2 • Coûts raisonnés des bâtiments d’élevage
SYNTHESE TECHNIQUE 3 • Traitement des effluents domestiques
RMT / UMT 6 • UMT « Santé des petits ruminants » et plan écoantibio 2014 en filière ovine • UMT « Maîtrise de la santé des troupeaux bovins »
BIENNALE 7 • Biennale des CBE : un bon cru alsacien
ECHO DES REGIONS 7 • JPO dans les régions 8 • Journée technique sur le séchage en grange 8 PARUTIONS 9 FORMATIONS / COLLOQUES 11 VIE DU RESEAU 12
Bâti Flash : bulletin de liaison des conseillers bâtiments, réalisé dans le cadre du Programme National Bâtiment d’Elevage Partenariat Institut de l’Elevage / APCA, avec le concours de FranceAgriMer
Comité de rédaction : JB. DOLLÉ, MC. LECLERC, S. MILLE (Institut de l’Elevage), David PEREIRA (APCA) Contact : Stéphane MILLE – Institut de l’Elevage – 23 rue Jean Baldassini – 69364 LYON Cedex 07 – Tél : 04 72 72 49 87 – Fax : 04 72 72 49 92 stephane.mille@idele.fr Ont participé à ce numéro : Jean‐Yves BLANCHIN, Jacques CAPDEVILLE, Elise LORINQUER, Jean‐Luc MÉNARD, Stéphane MILLE (Institut de l’Elevage),Jacques CHARLERY (GIE Elevages Bretagne), Alain ECALE (CA 79), Alain JOLY (GDS de Bretagne) Edité par : Institut de l’Elevage ‐ 149 rue de Bercy ‐ 75595 Paris cedex 12 ‐ www.idele.fr Dépôt légal : 4er trimestre 2014 ‐ © Tous droits réservés à l’Institut de l’Elevage
Novembre 2014 ‐ Réf : 00 14 304 031 Mise en page : Isabelle GUIGUE (Institut de l’Elevage)
Vous pouvez retrouver ce bâti flash ainsi que d’autres informations sur le site Web de l’Institut de l’Elevage > http ://www.idele.fr, Domaines techniques, S’équiper et s’organiser, Logement et bâtiments
N° 39NOVEMBRE 2014
BATI FLASH – N° 39 – NOVEMBRE 2014 PAGE 2
… A LA UNE
Prise en compte des évolutions de la Directive nitrates dans le calcul des capacités de stockage des déjections L’arrêté du 23/10/2013 relatif à la Directive Nitrates modifie les modalités de calcul des capacités de stockage des déjections en zone vulnérable. Il introduit notamment la notion de durée forfaitaire de calcul des capacités, qui nécessite la vérification des capacités en exploitation voire un nouveau dimensionnement. Dans ce cadre, l’Institut de l’Elevage et ses partenaires (Chambres d’agriculture, Icône…) tiennent à porter à votre connaissance les éléments suivants :
Calcul selon les durées forfaitaires en ZV
Une nouvelle version de DeXeL 7 est en cours de développement, elle permettra d’ajouter au fonctionnement actuel le mode de calcul selon les durées forfaitaires en zone vulnérable, conformément à l’arrêté du 23 octobre 2013. Cette version sera disponible vers la mi‐décembre.
Outil simplifié ?
Le contentieux européen sur l’application de la Directive Nitrates, amène les Ministères à réfléchir à un outil d’autodiagnostic pour les éleveurs. Cet outil simplifié visera à vérifier les capacités nécessaires au regard des nouvelles modalités. Destiné à analyser des situations simples, cet outil ne permettra en aucun cas le dimensionnement des ouvrages qui nécessitera toujours le recours au logiciel DEXEL et à l’appui technique des conseillers. Nous vous tiendrons informés dès que possible des avancées sur cet outil simplifié.
Formation
Face à ces évolutions de la réglementation et des outils, des sessions de formation seront proposées dès le premier trimestre 2015 afin de permettre à l’ensemble des structures de conseil de répondre aux échéances. Contact : > Jacques CAPDEVILLE Institut de l’Elevage – 05 61 75 44 31 jacques.capdeville@idele.fr
ACTUALITÉS
Coûts raisonnés des bâtiments d’élevage : actualisation de l’étude de 2010 En 2010/2011, l’Institut de l’Elevage, en lien étroit avec les Chambres d’Agriculture, a piloté pour le Ministère de l’Agriculture de l’Agroalimentaire et la Forêt (MAAF) l’étude « Etat 2010 des coûts régionaux raisonnés de construction des bâtiments d’élevage de ruminants », dont l’utilisation était restreinte aux agents des DDT/DDTM/DRAAF. Pour accompagner la mise en œuvre du futur Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations (PCAE), le MAAF a souhaité disposer de données actualisées et complétées pour les filières d’élevage de ruminants, et en a confié la charge à l’Institut de l’Elevage, pour une nouvelle étude intitulée « Analyse des coûts régionaux raisonnés de construction des bâtiments d’élevage de ruminants ». Par ailleurs deux études similaires seront menées sur les bâtiments des filières porcs et volailles (confiées à l’IFIP et l’ITAVI). L’étude se décompose en 3 parties :
PARTIE 1 : Données régionales de coût de construction neuves : - actualisation des données de l’étude 2010/2011, vers des coûts 2014. - données complémentaires de coûts sur le logement des veaux d’élevage (nurseries), le logement des veaux de
boucherie, le stockage des céréales et concentrés, la fabrication d’aliment fermier, la couverture des ouvrages de stockage des effluents.
- ajustement des indices d’actualisation.
BATI FLASH – N° 39 – NOVEMBRE 2014 PAGE 3
PARTIE 2 : Auto‐construction, déconstruction, rénovation des bâtiments d’élevage : Approche transversale décrivant ces processus et donnant des repères de coûts nationaux, pour certaines pratiques ou travaux courants. Par exemple, il sera indiqué des fourchettes de tarifs de déconstruction pour certains postes de gros œuvre (démontage de toiture contenant de l’amiante, démontage de charpente, démolition mur / massif béton / dalle / fosse à lisier), ou de certains matériaux spécifiques (bardages, panneaux sandwich). Pour la rénovation, il sera proposé des repères sur quelques postes spécifiques comme la réfection d’un sol bétonné, la modification / remplacement de bardage brise vent, l’amélioration de l’éclairage naturel, le changement de racleur de déjections, l‘aménagement d’une case d’isolement…
PARTIE 3 : Appréciation de la qualité environnementale d’équipements spécifiques. Il s’agira de donner des repères permettant d’apprécier l’intérêt de certains équipements ou de matériaux spécifiques associés aux bâtiments d’élevage, au regard de leur impact environnemental au sens large, vis‐à‐vis de champs tels que les économies d’énergies, la réduction des émissions de GES et ammoniac, le bien‐être animal, la sécurité sanitaire… Cette approche sera retreinte aux équipements concernant le bloc traite, le séchage en grange, la production d'énergie renouvelable et la gestion des effluents.
Le réseau des CBE des Chambres d’Agriculture sera impliqué
L’étude démarrera courant novembre, pour une remise du dossier final en juin 2015. Le réseau des conseillers bâtiments des Chambres d’Agriculture sera sollicité (novembre à fin mars), par l’intermédiaire de correspondants régionaux (comme en 2010/2011), principalement sur la partie 1. Les méthodes de travail reprendront celles de l’étude initiale, avec une simplification de la procédure d’actualisation des coûts.
Appel à exemples d’installations de Fabrication d’Aliment Fermier Le MAAF souhaite disposer de données sur les ateliers de FAF. Ces installations sont souvent très spécifiques et peu reproductibles d’un élevage à l’autre. Aussi nous souhaitons nous baser sur des exemples d’installations récentes. Avez‐vous des exemples chiffrés à nous communiquer ?!?
Contact : > Stéphane MILLE Institut de l’Elevage – 04 72 72 49 87 stephane.mille@idele.fr
SYNTHÈSE TECHNIQUE
L’assainissement non collectif des habitations des éleveurs : traitement conjoint de leurs eaux usées domestiques et des effluents peu chargés d’élevage Le ministère en charge de l'écologie, et plus précisément la Direction de l’Eau et de la Biodiversité, a demandé à l’Association Technique et Scientifique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE)(1) de mener des réflexions sur l’assainissement commun des effluents d’élevage et domestique, en lien avec les dispositions introduites par la loi sur l’eau. Un groupe de travail de l'ASTEE dans le cadre des « Petites installations d'assainissement jusqu'à 10‐15 kg DBO5/j » a alors été constitué avec des compétences juridiques et techniques autour des deux domaines (les eaux usées domestiques et les effluents d’origine agricoles). Ce groupe est composé de :
Catherine BOUTIN (IRSTEA Lyon),
Florence LIEVYN, responsable Environnement et Technique à la Fédération Nationale des Syndicats de l'Assainissement (FNSA),
Sandrine POTIER, correspondante des Services Publics d’Assainissement Non Collectif (SPANC) à la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies (FNCCR),
Jean‐Luc MÉNARD (Institut de l'Elevage).
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Rappel de la loi sur l’eau et de sa codification
La réglementation du traitement conjoint est basée sur une assise législative dans l’article 46 de la loi sur l’eau et des milieux aquatiques du 30 décembre 2006, retranscrit dans le Code de la Santé publique (article L1331‐1‐1) : « Les immeubles non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées sont équipés d’une installation d’assainissement non collectif […] Cette obligation ne s’applique pas aux immeubles […] qui sont raccordés à une installation d’épuration industrielle ou agricole, sous réserve d’une convention entre la commune et le propriétaire définissant les conditions, notamment financières, de raccordement de ces effluents privés ».
Les conclusions du groupe de l’ASTEE
Un article paru dans la revue Techniques Sciences Méthodes (TSM) de l’ASTEE de juillet dernier(2) pose la question du traitement conjoint des eaux usées domestiques produites par les immeubles appartenant à des éleveurs (maisons d’habitation, sanitaires de l’élevage, ou de leurs activités touristiques comme les gîtes ruraux, le camping à la ferme…) avec des effluents produits par l’activité d’élevage de l’exploitation agricole. Il aborde tant les aspects réglementaires que les aspects techniques.
Cette synthèse doit permettre d’aider les spécialistes de l’élevage et de la gestion de l’eau, les agents des administrations et les élus locaux à répondre aux éleveurs qui auront des projets de traitement conjoint d’eaux domestiques avec des effluents d’élevage. Pour cette raison, l’article débute sur un glossaire des activités agricoles et précise la dénomination des effluents agricoles en particulier ceux considérés comme peu chargés et éligibles à un système de traitement.
D’un point de vue réglementaire, l’article conclut sur le statut des eaux usées domestiques mélangées avec des effluents « peu chargés » liés à l’activité d’élevage ; elles ne sont plus qualifiées de « domestiques ». Ce sont donc les prescriptions techniques du domaine agricole qui s’appliquent lorsqu’elles existent, et non les prescriptions techniques du traitement des eaux usées domestiques.
Les caractéristiques des effluents mentionnés, issus principalement de l’expérience des élevages bovins en volume journalier, concentrations et charges organiques, soulignent la très grande amplitude de variation selon les sources d’émission, mais aussi au sein d’un même type d’effluent. Du fait de ces variabilités extrêmes, les charges de pollution agricole comparées à la pollution domestique mentionnées dans l’article ne constituent qu’un premier ordre de grandeur qu’il convient de préciser par toute autre estimation ou mesures appropriées. Un protocole de prélèvement et d’estimation des charges à traiter est proposé pour les effluents qui pourraient être considérés comme peu chargés en dehors de ceux qui sont déjà connus (eaux blanches, vertes, brunes…).
En préalable au traitement conjoint, les eaux domestiques et les effluents peu chargés agricoles sont pré‐traités indépendamment et respectivement par une fosse septique (ou un ouvrage équivalent) et par un ouvrage de sédimentation dédié. Un contrôle de conception du SPANC est nécessaire pour autoriser le propriétaire à évacuer les eaux usées d’origine domestique ou assimilées vers le système de traitement des effluents agricoles. Par la suite, le fonctionnement du dispositif de traitement préalable des effluents domestiques (couramment par fosse septique) est contrôlé par le SPANC. Il est aussi du rôle du SPANC de s’assurer que l’ensemble des eaux usées prétraitées rejoignent effectivement la filière de traitement conjoint. Pour l’installation de traitement conjoint, le contrôle relève du domaine agricole (ICPE, RSD…).
Si la source de pollution agricole domine (plus de 50 % pour la charge organique moyenne mensuelle basée sur le paramètre de la demande chimique en oxygène (DCO)), les filières du domaine agricole reconnues réglementairement(3) et techniquement(4) peuvent être utilisées. Si la source de pollution domestique domine, soit le traitement conjoint est exclu, soit les bases de dimensionnement de filière de traitement retenue sont justifiées spécifiquement pour ce mélange d’eaux usées décantées.
Lorsque le traitement conjoint est possible, une convention de raccordement liant la « collectivité » et le « propriétaire de l’immeuble produisant les eaux usées d’origine domestique et agricole » doit être établie. Un modèle de convention est proposé en annexe de l’article paru dans TSM(2).
Nettoyage des quais d'une salle de traite rotative (eaux vertes)
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Expérience dans le Rhône et la Loire
Le traitement conjoint a été mis en place dans le département du Rhône depuis 2005, sous la volonté d’une action commune des techniciens des SPANC et de la Chambre d’Agriculture. Laetitia COUTURIER (CA 69) a présenté cette expérience aux assises nationales de l’assainissement non collectif qui se sont déroulées le 8 et 9 octobre à Alès. Plus de 80 filières mixtes sont en fonctionnement sur le département. Une évaluation réalisée en 2009 notamment dans les Monts du Lyonnais, en zone vulnérable, a montré que 85 % des systèmes de traitement en élevage sont « mixtes » et 95 % des filtres ont une performance jugée « bonne ». Dans la Loire, l’efficacité globale des traitements, évaluée en 2011, est de l’ordre de 80 %, ce qui est conforme aux résultats obtenus lors des expérimentations. Les traitements mixtes ont même été jugés plus performants, sans doute parce que les effluents domestiques aux apports plus réguliers que les effluents peu chargés agricoles, conduisent à un effluent mélangé globalement moins concentré.
Pour en savoir plus…
Des diaporamas disponibles sur demande ont été présentés récemment sur ce sujet :
à la biennale des conseillers bâtiments de juin 2014 (17 diapos),
Aux assises de l’assainissement non collectif du 8 et 9 octobre à Alès (54 diapositives) avec le témoignage de Laetitia
COUTURIER (CA 69) concernant l’expérience du traitement conjoint dans le Rhône.
Contact : > Jean‐Luc MÉNARD Institut de l’Elevage – 02 41 18 61 72 (Angers), 02 40 68 28 06 (Nantes) jean‐luc.menard@idele.fr
(1) http://www.astee.org/
(2) BOUTIN C., LIEVYN F., POTIER S., MENARD J.L., 2014. L’assainissement des habitations des éleveurs : traitement conjoint de leurs eaux usées domestiques et des effluents d’élevage. TSM, n°7/8, 109, 63‐ 91 http://tsm.astee.org/articles/tsm/abs/2014/06/tsm20147‐8p63/tsm20147‐8p63.html
(3) CIRCULAIRE DGFAR/SDEA/DE/SDMAGE/BPREA/C2007‐5047 du 31 juillet 2007. PMBE et PMPOA 2 : actualisation des filières de traitement des effluents
peu chargés. Consultable sous : http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/dgfarc20075047iz.pdf
(4) MENARD J.L. et al., 2007. Les effluents peu chargés en élevage de ruminants : Procédés de gestion et de traitements. Institut de l’élevage, Cemagref de
Lyon, chambres d’agriculture, agences de l’eau, ministère de l’Agriculture et de la Pêche, collection Synthèse, ISBN 2‐84148‐154‐9, 114 p.
Filtres plantés de roseaux à deux étages 3 filières de lagunage, au 1er plan le traitement primaire, puis le traitement secondaire avec 3 bassins en terrain argileux, puis le
traitement final sur prairie
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RMT / UMT
UMT « Santé des petits ruminants » et plan écoantibio 2017 en filière ovine ‐ Un document en cours d’élaboration, sur les liens entre la santé des agneaux et leurs conditions de logement Pour promouvoir les mesures de prophylaxie sanitaire et zootechnique du plan écoantibio 2017, une des actions vise à renforcer la communication sur la relation bâtiment et santé en filière ovine. Un groupe de travail piloté par l’Institut de l’Elevage s’est constitué. Il rassemble des conseillers bâtiment d’élevage (chambre d’agriculture, groupement de producteurs), des professionnels de la santé animale (vétérinaires de GDS, vétérinaires praticiens GTV) et des membres de l’UMT Santé des petits ruminants.
L’objectif du travail est de rédiger un ensemble de fiches sur le logement des agneaux pour un public de conseillers mais aussi d’éleveurs. La parution de ce document est prévue pour juin 2015. Les premières réunions de travail ont permis de constituer une bibliographie commune. Le fil conducteur est le lien santé des agneaux et bergerie. Les fiches traiteront des thèmes suivants :
fondamentaux sur la santé et hygiène (principales pathologies en lien avec le bâtiment ; mesures de biosécurité pour l’élevage des agneaux),
les étapes de vie de l’agneau (agnelage, allaitement artificiel, agneaux de 1 mois, agneaux de 3 mois, agneaux de plus de 3 mois et agnelles de renouvellement),
ventilation (naturelle, dynamique)
Cette publication se fera principalement en format électronique diffusé par les sites web des partenaires. Contact : > Jean‐Yves BLANCHIN Institut de l’Elevage – 04 92 72 33 57 jean‐yves.blanchin@idele.fr
UMT « Maîtrise de la santé des troupeaux bovins » ‐ Le Guide de Gestion du Risque Sanitaire lors de Fusion de Troupeaux
Dans un contexte de restructuration de la production bovine, laitière et allaitante, les regroupements de troupeaux sont de plus en plus fréquents. Cette pratique est justifiée par des considérations économiques et d’organisation du travail. Cependant, la survenue de troubles sanitaires dans le nouveau troupeau peut mettre en péril l’équilibre de la nouvelle structure notamment pendant les 2 premières années suivant la fusion.
L’UMT « Maitrise de la santé des troupeaux bovins » a ainsi travaillé depuis plusieurs années à l’élaboration d‘un guide visant à proposer une méthode d’intervention destinée à prévenir et à anticiper la survenue de ces troubles. La démarche proposée comporte plusieurs étapes et débute 6 mois avant le regroupement des animaux, avec l’évaluation du statut sanitaire des troupeaux constitutifs vis à vis de plusieurs agents infectieux responsables de maladies transmissibles.
Le guide d’intervention comporte 2 grandes parties : la première décrit les différentes méthodes d’évaluation et de gestion des différents risques sanitaires, la seconde propose des outils adaptés de récolte et de traitement de l’information ainsi que des plans d’intervention combinant l’identification des mesures prescrites et le suivi de leur réalisation.
Document à télécharger : http://www6.angers‐nantes.inra.fr/bioepar/UMT‐Sante‐des‐Bovins/Fusion‐de‐troupeaux Contact : > Alain JOLY GDS de Bretagne, ONIRIS‐INRA (UMR BioEpAR) – 02 97 63 09 09
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BIENNALE
Biennale des Conseillers Bâtiments : un bon cru alsacien ! Près de 80 CBE ont participé la biennale du 2 au 6 juin dernier, à Mittelwihr (68), temps fort de la vie de ce réseau de conseillers spécialisés.
La biennale, par les rencontres, échanges et ouvertures qu’elle permet au niveau national, contribue au perfectionnement des conseillers en bâtiments d’élevage. Elle permet de faire le point avec les spécialistes départementaux, régionaux et nationaux, de présenter des travaux, d’échanger des expériences et de partager de nouvelles interrogations. Cette année, la biennale a mis l’accent sur la conception des bâtiments par filières d’élevage avec une séquence plénière sur le logement des veaux laitiers, et des ateliers sur les bâtiments pour vaches allaitantes et bovins à l’engraissement, ovins viande, et chevaux. La rencontre de fournisseurs, complétée par des échanges en ateliers a permis de découvrir des innovations très intéressantes (bardage ajouré translucide, couvertures isolées et végétalisées). Les interventions de conseillers bâtiments allemand et suisse ont apporté des ouvertures aux problématiques des bâtiments de ces pays frontaliers et ont fortement été appréciées des participants. Les visites, préparées par les collègues de la Chambre d’Agriculture de Région Alsace et avec l’appui du BTPL ont permis de porter un regard technique sur les bâtiments et installations des élevages alsaciens. Sur l’ensemble de la biennale, les participants auraient toutefois souhaité plus de visions et discussions techniques. Ce point retiendra toute l’attention lors de la préparation de l’édition 2016, notamment en revoyant le déroulement des restitutions des visites d’élevage. Dans cet esprit, pour l’édition 2014, nous avons complété les fiches des 9 visites, par des photos commentées des points caractéristiques. Les fichiers sont accessibles à la Une Bâtiments du site de l’Institut de l’Elevage, via le lien suivant : http://idele.fr/domaines‐techniques/sequiper‐et‐sorganiser/logement‐et‐batiments/publication/idelesolr/recommends/80‐participants‐a‐la‐biennale‐des‐conseillers‐en‐batiments.html
Les participants, très largement satisfaits, ont déjà pris rendez‐vous pour l’édition 2016… qui commence d’ores et déjà à se préparer avec l’appui des collègues bretons. Mais d’ici là divers échanges avec les acteurs de ce réseau de conseillers auront lieu, notamment au travers des actions du RMT bâtiments de demain qui axera ses réflexions sur trois thèmes clés : les bâtiments « efficients », les bâtiments « éco‐responsables » et les bâtiments « de précision ». Contact : > Stéphane MILLE Institut de l’Elevage – 04 72 72 49 87 stephane.mille@idele.fr
ECHO DES REGIONS Pour favoriser les échanges au sein du réseau, nous présentons dans Bâti Flash :
Les journées portes ouvertes ou journées techniques passées pour lesquelles des documents sont accessibles,
Les journées portes ouvertes, tous publics, à venir (nous n’annonçons pas les journées techniques régionales à venir, car elles sont en général réservées aux CBE d’une région).
Organisateurs, n’hésitez pas à nous en informer, afin que nous relayions l’information dans Bâti Flash. Contact : > Stéphane MILLE Institut de l’Elevage – 04 72 72 49 87 stephane.mille@idele.fr
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Journées Portes Ouvertes dans les régions
Date, lieu Objet / Public
Thème Organisateur Accès aux documents
26 novembre 2014
GAEC
DUQUESNE Equeurdreuville Haineville (50)
Journées portes ouvertes
« bâtiment » atelier bovins
lait race normande
Bâtiment neuf 120 places, 100 logettes avec matelas et lot 20 VL en aire paillée, aire d’exercice caillebotis
Salle de traite épi 2 × 10 sortie rapide, aire d’attente intégrée au bâtiment
Bâtiment génisses 100 places
Chambre d’Agriculture 50, Maitres Laitiers du Cotentin, Littoral normand, Clinique vétérinaire de la butte,
Cerfrance, Crédit Agricole + entreprises
Contact :
Yves FRANÇOISE, 02.33.06.45.03 yfrancoise@
manche.chambagri.fr
Copie du dossier sur demande
27 novembre 3 et 4
décembre 2014
Dôme Haute
Combraille (63)
Journées portes ouvertes
« bâtiment »
27/11 :
Logettes caillebotis pour génisses laitières, nurserie avec DAL, robot de traite
Logettes caillebotis pour VL, TPA 2 × 6, nurserie
Bâtiment ovins viande avec contention 03/12 :
Bovins lait, fosse béton préfabriqué, nombreuses astuces
Bovins viande, aire paillée, équipements de sécurité / travail
04/12 :
Bovins lait : économie de paille, photovoltaïque
Bovins lait : logettes raclés, fosse géomembrane, fromagerie
Bovins lait : génisses relogées (logettes caillebotis) dans une ancienne porcherie
EDE / Chambre d’Agriculture du Puy de Dôme
Contact :
Thierry ROCHE 04 73 44 45 73
t.roche@puy‐de‐dome.chambagri.fr
Documents téléchargeables sur : http://www.chambr
e‐agri63.com/index.php?option=com_content&view=article&id
=33&Itemid=1
Journée technique sur le séchage en grange le 4 février 2015 en Suisse Cette journée de formation est organisée par l’ADCF (Association pour le développement de la culture fourragère) en partenariat avec l’Institut agricole de Grangeneuve, Agroscope, AGRIDEA et d’autres institutions. Elle s’adresse aux exploitants agricoles et autres personnes intéressées de Suisse romande (francophone). La journée est également ouverte à des conseillers. Elle se déroulera à l’Institut agricole de Grangeneuve à Posieux, (canton de Fribourg, entre Lausanne et Bern). L’objectif de cette formation est de faire le point et de présenter les évolutions récentes concernant la technique du séchage en grange. Il est notamment prévu d’aborder les questions relatives au dimensionnement et à la gestion des installations mais également d’évoquer les différentes sources de chaleur susceptibles d’améliorer la capacité de séchage. Contact et conditions d’inscriptions : > Sylvain BOECHAT AGRIDEA +41 (0)21 619 44 74 sylvain.boechat@agridea.ch
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PARUTIONS
Des veaux laitiers en bonne santé : moins d’antibiotiques par de bonnes pratiques d’élevage et des nurseries performantes
La conception des bâtiments d’élevage est un élément clef de la maîtrise de la santé des troupeaux. Dans le cadre du plan national « écoantibio 2017 », piloté par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, un groupe de travail national animé par l’Institut de l’Elevage a rassemblé les bonnes pratiques à promouvoir, ainsi que les meilleurs éléments de conception des nurseries afin d’assurer une bonne santé des veaux laitiers, visant une forte diminution de la consommation d’antibiotiques. Le présent document résulte de la co‐rédaction de spécialistes bâtiments et d’acteurs de la santé animale. Il rassemble onze fiches pratiques pour guider les éleveurs dans leurs choix techniques. Elles sont regroupées en trois parties :
Santé des veaux, pratiques d’hygiène et biosécurité Les besoins des veaux et la détermination des capacités de logement de la nurserie
Les différentes solutions de logement performantes avec un fort accent mis sur le logement des très jeunes veaux dans une « pouponnière » séparée. La ventilation dynamique, assez mal connue des éleveurs laitiers est détaillée, que ce soit pour la conception d’une installation, mais aussi pour son utilisation au quotidien.
Ces fiches sont conçues pour être consultées séparément mais la brochure complète propose une lecture chronologique allant de la préparation au vêlage, jusqu’à l’élevage de veaux de plusieurs mois en passant par la phase essentielle de la naissance et les premiers jours de vie de l’animal. Cette brochure est téléchargeable et imprimable sur le site idele.fr : http://idele.fr/domaines‐techniques/sequiper‐et‐sorganiser/logement‐et‐batiments/publication/idelesolr/recommends/des‐veaux‐laitiers‐en‐bonne‐sante.html Elle est également en vente à Technipel en version papier : http://idele.fr/services/librairie‐technipel/publication/idelesolr/recommends/des‐veaux‐laitiers‐en‐bonne‐sante.html Contact : > Jacques CAPDEVILLE Institut de l’Elevage – 05 61 75 44 31 jacques.capdeville@idele.fr
GIE Elevages de Bretagne ‐ Comité Régional Bâtiment Charte qualité Bâtiments Bovins n° 7
Cette publication annuelle présente les listes des concepteurs et des constructeurs agréés Charte Qualité Bâtiments Bovins et les textes des Chartes Qualité Conception et Construction. On y trouve également des exemples de réalisation et des informations techniques. La brochure est disponible sur www.gie‐elevages‐bretagne.fr en suivant le chemin : Eleveurs/Bovins lait/Bâtiments Equipements/Chartes Qualité Contact : > Jacques CHARLERY GIE Elevages de Bretagne ‐ Comité Régional Bâtiment – 02 23 48 29 02 j.charlery@gie‐elevages‐bretagne.fr
BATI FLASH – N° 39 – NOVEMBRE 2014 PAGE 10
Guide technique pour l´instruction des autorisations d´urbanisme Ce guide technique, paru en septembre 2014 à l´attention des instructeurs de l´application du droit des sols et des professionnels a été réalisé par les 4 DDTM de Bretagne et leurs partenaires (l’Union des Groupements de Producteurs de Viande de Bretagne, du Comité Régional Bâtiment du GIE Élevages de Bretagne et des Chambres d´agriculture de Bretagne). Il a pour but de prendre en compte de la manière la plus exhaustive les différents types d’ouvrages agricoles pour lesquels les DDTM et les communes peuvent être amenées à instruire des autorisations d´urbanisme. Il aborde tous les aspects liés aux diverses réglementations (urbanisme, installations classées pour la protection de l’environnement… etc.), ainsi que la procédure allant du dépôt d´un dossier en mairie jusqu´à la déclaration de l´attestation de l´achèvement des travaux, en passant par la composition du dossier. Ce document est disponible sur www.gie‐elevages‐bretagne.fr en suivant le chemin : Eleveurs/Bovins lait/Bâtiments Equipements/Documents et références
Contact : > Jacques CHARLERY GIE Elevages de Bretagne ‐ Comité Régional Bâtiment – 02 23 48 29 02 j.charlery@gie‐elevages‐bretagne.fr
La modernisation des bâtiments d’élevage bovin en Bretagne
Retour sur la conférence au SPACE Le bâtiment est, avec ses équipements, au cœur des activités d’élevage. Il en est un outil principal et pèse fortement sur les charges de structure. En conséquence il doit pouvoir permettre un travail efficace, en préservant la santé et la sécurité des personnes et des animaux. Le bâtiment doit également assurer le bien‐être animal et garantir la qualité des produits. Enfin, il interagit avec l’environnement avec des risques sur la qualité de l’eau, de l’air et du paysage. L’enjeu pour l’éleveur est de pouvoir investir durablement en préservant son revenu. C’est pourquoi les filières d’élevage, les pouvoirs publics et les organisations professionnelles en ont fait un sujet majeur pour l’avenir et la compétitivité des exploitations. Le 28 septembre dernier lors du SPACE, une conférence a été consacrée à ce sujet. Le focus s’est porté sur la Bretagne, les problématiques posées et les pistes d’adaptations techniques envisagées.
Retrouvez la synthèse des présentations sur www.gie‐elevages‐bretagne.fr en suivant le chemin : Eleveurs/Bovins lait/Bâtiments Equipements/Documents et références Contact : > Jacques CHARLERY GIE Elevages de Bretagne ‐ Comité Régional Bâtiment – 02 23 48 29 02 j.charlery@gie‐elevages‐bretagne.fr
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FORMATIONS / COLLOQUES
RESOLIA Chambres d’Agriculture et CRB de Bretagne
Techniques constructives en bâtiments bovins : charpente – couverture ‐ bardage
Mauron (56) – les 9 et 10 avril 2015
Techniques constructives en bâtiments bovins : terrassement et implantation du bâtiment
Quintenic (22) – les 28 et 29 mai 2015
Maîtriser l’ambiance, l’hygiène et le bien‐être dans les bâtiments bovins
Rennes (35) – du 18 au 20 novembre 2015
Contact Resolia : > Sandra CHARRON 02 23 48 27 60 sandra.charron@resolia.chambagri.fr Catalogue de formation RESOLIA : www.resolia.chambagri.fr Rubrique Bâtiments d'élevage, agro‐équipement ou rubrique Energie.
Institut de l’Elevage
Les capacités de stockage des déjections en élevage herbivore
Rennes (35) – 31 mars et 1er avril 2015
Elaboration du projet bâtiment
Chalon (71) – du 14 au 16 octobre 2015
Le logement des grands troupeaux laitiers
Meuse (55) – du 20 au 22 octobre 2015
Le logement des bovins allaitants
Limousin – du 18 au 20 novembre 2015
La ventilation des bâtiments d’élevage
Vendée (85) – du 1er au 3 décembre 2015
Une nurserie de qualité
Villers Bocage (14) – du 15 au 17 décembre 2015
Le logement des ovins
Sur 2 jours, à la demande
Contact Institut de l’Elevage : > Céline ROY 01 40 04 52 50 formation.externe@idele.fr Lien vers le catalogue de formation : http://www.idele.fr/ Les formations concernant les bâtiments d’élevage sont accessibles dans « s’équiper et s’organiser / logement, bâtiments et équipements ». Les sous‐rubriques « énergie » ou « travail » peuvent également proposer des sessions concernant les bâtiments.
Pour une bonne organisation, merci de vous inscrire au moins 3 semaines avant le début de la formation.
Se former au logiciel de dessin 3D « SketchUp ». Une proposition du service production et environnement de la Chambre d’agriculture des Deux‐Sèvres
Différents logiciels de dessin 3D sont disponibles en version libre. Le produit « SketchUp » est un des plus diffusés aujourd’hui. Deux versions sont disponibles : une version gratuite ou une version dite « pro » avec une licence payante. Ce logiciel permet de dessiner des représentations 3D de bâtiments ou d’équipements. Avec cet outil, des vues en perspectives peuvent être intégrées directement dans des photographies pour illustrer par exemple un projet d’insertion paysagère. La Chambre d’Agriculture des Deux Sèvres propose une journée de formation pour la prise en main du logiciel (session animée par Alain
ECALE). Cette initiation permet d’utiliser le logiciel en découvrant le fonctionnement des principaux outils de dessin, de modification, de construction, de caméra, de visite virtuelle des projets. Des exercices complètent de façon pratique cet apprentissage du dessin 3D. Contact : > Alain ECALE Service Productions et Environnement, Chambre d’agriculture des Deux‐Sèvres – 05 49 77 10 27 alain.ecale@deux‐sevres.chambagri.fr
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VIE DU RESEAU Cette rubrique a pour vocation de vous tenir informés des évolutions d’activités au sein du réseau des conseillers en bâtiments d’élevage : ceux qui partent, qui arrivent, qui reviennent, les postes créés, les réorganisations… Cette rubrique n’est pas systématique à chaque parution du Bâti Flash, mais dépend des informations que chacun souhaite y faire paraître. N’hésitez pas à vous manifester. Contact : > Stéphane MILLE Institut de l’Elevage – 04 72 72 49 87 stephane.mille@idele.fr
Changement d’interlocuteur à la CA de l’Indre Après 8 ans d’activité au sein de la Chambre d’Agriculture de l’Indre, Jean‐Baptiste BOURSAUD a rejoint début novembre le monde des éleveurs. Il s’est installé dans le sud du Cher, pour produire des bovins et des ovins viande et des céréales. Pour lui succéder, Louis THOMAS, est arrivé dans l’été au service bâtiments. Fils d’éleveur, il est titulaire d’un BTS en Production Animale qu’il a complété par une licence professionnelle « suivi global d’exploitation ». Fraichement sorti des études, après une courte période de tuilage, il aura à se former à son nouveau métier, en lien avec ses collègues du groupe régional Centre‐Limousin. Nous souhaitons bonne chance à Jean‐Baptiste dans ses nouvelles activités et bienvenue à Louis dans ce métier passionnant !
Louis THOMAS Chambre d’Agriculture de L’Indre 02 54 61 61 83 – 06 70 42 89 91 louis.thomas@indre.chambagri.fr
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