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Codage Graphique de l’Information

1

Mountaz Hascoët, Université de Montpellier,

LIRMM

Plan• Introduction– Un peu de déconstruction pour commencer

• Workflow/dataflow– Des données à leur représentation

graphique interactive

• Variables graphiques • Couleurs–Modèles colorimétriques– Palettes– Contrastes et harmonies

Mountaz Hascoët, Univ. Montpellier 2

2

Arcs

Martin Dittus – Arc diagrams to visualise IRC references – source: visual complexityMartin Wattenberg – 2001 – Arc diagrams Infovis 2002

Arcs

Principe• Positions sur un axe • Taille des cercles• Lien

– Source/destination– Epaisseur des liens– Demi-plan– Longueur

• Ordre sur les éléments• ?• Référence

– Source parle de destination

– Quantité– Lien inverse– Aucun sens

Martin Dittus – Arc diagrams to visualise IRC referencesMartin Wattenberg – 2001 – Arc diagrams

Arcs

Matthias Dittrich - Source - http://www.matthiasdittrich.com/projekte/dliste/visualisations/index.html

AnneauxVisualisation de la composition d’une université Australienne

• Organisation– RMIT University– College (3)– School (8 pour DSC)– Niveau– Program (210)– Course (2000)

• Sources de Financements• Passerelles (4700)

– Intra écoles– Inter écoles

• Flux d’étudiants• Bilan

– 8 dimensions interdépendantes

Andrew Dun – 2012 – College of Design and Social Context - Source - http://intensional.org/rmit_dsc/

Inclassable

Les différentes écoles

• Géographes– Jacques Bertin – Sémiologie graphique

• Statisticiens– Edward Tufte – Display of quantitative information– Leland Wilkinson – Grammar of Graphics

• Designers– David McCandless, Aaron Coblin, Manuel Lima, etc

• Psychologues– Gibson, Affordance theory– Lindsay, Norman – Human Information processing– Colin Ware – Perception for Design– Gestalt – Berlin School

• Informaticiens– Stuart Card, Jock Mackinlay, Ben Shneiderman, Robert Spence

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WORKLOW - DATAFLOW

Des données brutes aux représentations graphiques interactives

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Des données aux graphiques (1/3)

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1010Ed. Chi, Data State Models, AVI 2002]

View

Visualization Abstraction

Analytical Abstraction

Value

Data Transformation

Visualization Transformati

on

Visual Mapping Transformation

Documents Textuels, Web page collections, Données d’expression

Extraction, Clustering, Filtrage

Graphes, Tables, Arbres

Codage: placement, pavage, interpolations

Objets graphiques

Opérations de rendu et transformations

Vue d’ensemble graphique

Des données aux graphiques (2/3)

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Dos Santos, S. and Brodlie, K. Gaining understanding of multivariate and multidimensional data through visualization. Computers & Graphics,

28(3):311–325. 2004.

Des données aux graphiques (3/3)

Mountaz Hascoët, Univ. Montpellier 12

Jeffrey Heer, Stuart K. Card, and James A. Landay. prefuse: a toolkit for interactive information visualization. In CHI 2005, Human Factors in

Computing Systems, 2005.

CODAGE

Variables visuelles, appariement des variables, sémiologie graphique

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Les variables visuelles – C. Ware

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14Grammaire visuelle des éléments visuels

Extrait de Colin Ware, Information Visualization, 2000

Les variables visuelles – J. Bertin

– Taille– Valeur– Orientation– Grain– Couleur– Forme

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Extrait de J. Bertin, Sémiologie graphique, 1967 - 2005

Implantation des variables visuelles

• Les trois formes d’implantation visuelle– ponctuelle– linéaire– Surfacique

• Exemple– Les trois implantations de

quatres valeurs de grain

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Perception pré-attentive

« Une tâche qui s’effectue en moins de 200 à 250 ms sur un écran comportant de nombreux objets peut être considérée comme pre-attentive »

C.G. Healey

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Mountaz Hascoët, Univ. Montpellier II

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Sélection

• Définition– Une variable graphique est dite sélective lorsqu’elle

permet d’isoler de manière pré-attentive les familles d’entités partageant la même valeur.

• Les variables sélectives:– Taille (moins de 5 tailles différentes présentes)– Valeur (moins de 5 en implantation surfacique)– Grain (moins de 5 en implantation surfacique)– Couleur (moins de 8 en implantation surfacique)– Orientation (moins de 2 en implantation linéaire)

• Les variables non sélectives:– La forme

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Ordre

• Définition:– Une variable est dite ordonnée lorsque

différentes valeurs de cette variable peuvent être perçues comme naturellement ordonnées.

• Exemples de variables ordonnées– Taille– Grain– Valeur

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Quantité

• Définition– Une variable est dite quantitative

lorsqu’elle permet de d’évaluer la distance entre deux de ses valeurs.

• Exemples de variables quantitatives– Taille

A B C D

1 2 3

1 2 5 10 20 50 100

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Association

• Définition– Une variable est associative si ces

différentes valeurs ne modifient pas radicalement la visibilité des objets.

• Variables associatives– Toutes sauf taille et valeur

En résumé

• Perception associative ()– Regrouper des semblables

• Perception sélective ( )– Rechercher un catégorie précise

• Perception ordonnée (O)– L’ordre géographique des taux de naissance

est-il semblable à celui des décès

• Perception quantitative (Q)– Evaluer le rapport quantitatif entre deux signes

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Exemples / Application

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Taille

Valeur

Orientation

Grain

Couleur

Forme

SélectiveQuantitativeOrdonnable

SélectiveOrdonnable

AssociativeSélective en implantation P et LAssociativeSélectiveOrdonnable

AssociativeSélective

Associative

COULEURS

Modèles, Palettes, Harmonies, Contrastes

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Le phénomène physique

• Définition physique de la lumière– La lumière est issue d’une onde

électromagnétique perceptible par l’œil humain

– Deux caractérisations du spectre électromagnétique de cette onde peuvent être utiles• Corpusculaire: énergie des photons• Ondulatoire: longueur d’onde ou fréquence

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Le phénomène physique

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Le phénomène perçu

• Bâtonnets (rod) – Vision nocturne– Monochromatique– Faible intensité

lumineuse

• Cônes (cone)– Vision diurne– Couleur– Forte intensité

lumineuse– Trois types

• L,M,S

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Extrait de Dowling (1987). "The Retina: an approachable part of the brain." The Belknap Press of

Harvard University Press, Cambridge

Le phénomène interprété• Quelques effets célèbres:

Quel est le plus sombre ou le plus brillant: A, B, C, D ?Réponses:physique –> aucunperception physiologique – >aucun ?interprétation –> A est le plus brillant et D le plus sombre

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A B C D

Le phénomène socio-culturel

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Modèles

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• Modèle de l’imprimeur– Orienté pigment

• Synthèse soustractive– Ajout de couleur conduit au noir

• Chaque pigment absorbe l’une des trois portions du spectre de la lumière visible.

• La couleur du pigment résulte des couleurs qu’il réfléchit

Modèle CMY : Cyan/Magenta/Yellow

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Modèles RVB – CIE 1920

• Modèle de l’image d’écran– Orienté émission de lumière

• Synthèse additive– l’ajout de couleurs conduit au blanc

• Chaque composante émet de la lumière dans sa longueur d’onde

• Modèle inspiré d’études de la CIE sur l’œil humain– R, V, B correspondraient aux teintes auxquelles les

récepteurs rétiniens seraient les plus sensibles

• Existe dans différentes variantes– sRVB

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Conclusion : Limites de RVB et CMY

• Représentation de l’espace colorimétrique orienté matériel

• Modèle éloigné des besoins des designers– Définition des contrastes, des harmonies– Différences significatives– Contrôle de la brillance– Contrôle de la teinte– Roue des couleurs

• Alternatives à RVB et CMY– HCB ou HSV– CIE XYZ– CIE L*U*V

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HSB: Hue, Saturation, Brightness

• Aussi appelé HSV (V=Value)

• Hue: teinte–~ la longueur d’onde

• Saturation: pureté– À quel point la couleur est

mélangée à d’autre: • 0 -> blanc, max -> couleur

saturée ou pure (à éviter)

• Brightness / Value– Intensité lumineuse: • 0 -> noir.

– Attention: la définition de brillance n’est pas toujours la même

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Brillance, luminance, luminosité

• Chaque domaine donne ses définitions– Pas toujours cohérentes avec les autres

• Proposition– Brillance

• Intensité lumineuse perçue• ~ « Mesurable » subjectivement et contextuellement• Perspective perception/design

– Luminance• Intensité lumineuse émise ou réfléchie• ~ Mesurable objectivement• Perspective physique électronique

– Luminosité~ brillance• Très polysémique

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Modèle XYZ – CIE 1930

• Espace XYZ – C = X+Y+Z– Où Y est censé suivre la fonction

d’efficacité de l’œil• Sensibilité exacerbée sur les verts• Prend en compte perception

• Espace chromatique CIE– x = X / (X + Y + Z)– y = Y / (X + Y + Z)– Diagramme fer à cheval

• Propriétés– Les couleurs pures ou saturées

• Situées sur périphérie de la courbe sur le fer à cheval

• Longueur d’onde mentionnées en bleu

– Limite du visible ultraviolet et infrarouge• Situées sur segment de droite qui

ferme le fer à cheval

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Espace chromatique CIE xy

Espace chromatique CIE XYZ

• Spectre des couleurs visibles perceptibles avec x et y >0– Conversions avec RVB

• Représentation et comparaison de gamut– Le gamut ~ triangle dans

espace chromatique– Gamut = sous ensemble

des couleurs qu’un dispositif matériel (écran, projecteur) permet de produire

– E ~ blanc

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Espace chromatique CIE xy et gamut

Bilan espace chromatique CIE XYZ

• Aspect positif– Couvre l’espace

chromatique visible • avec seulement deux

coordonnées positives

• Aspect négatif–Modèle non uniforme• Diagramme de Mac

Adam

• Alternatives–Modèles CIELUV–Modèle CIELAB

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Espace chromatique CIE xy et diagramme de Mac Adam

Modèle CIELUV

• Trois composantes– l,u,v ou l*u*v*– l ~ brillance – u et v ~ x et y• De sorte à ce que l’espace colorimétrique

soit uniforme

• Espace colorimétrique uniforme– Le distance euclidienne en deux

couleurs représente la distance perçue

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Modèle CIELAB

• Utilise des oppositions de couleurs– Vert – Rouge (a)– Bleu – Jaune (b)

• Trois composantes l,a,b ou l*,a*,b*– l ~ brillance (idem cieluv)– a ~ distance entre vert et rouge• Min = vert (-300)• Max = rouge (299)

– b ~ distance entre bleu au jaune• Min = bleu (-300)• Max = jaune (299)

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Conclusion modèle de couleurs

• De nombreux autres modèles de couleur– En particulier pour images animées

• Comment faire de bonnes palettes de couleurs– Combien de couleurs ?– Physique -> infinité– Moniteur 24 bits -> plus de 16 Millions– Système perceptif humain -> 15

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Palettes

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Objectifs et questions

• Des palettes pour quoi faire?– Esthétique– Informatique• => codage et transmission des informations

• Comment les construire ?– Palettes adhoc• Créées par des auteurs

– Palettes génériques à création semi-automatiques• Prendre en compte les interactions entre couleurs

– Contrastes– Harmonies

• Choisir le bon nombre de couleurs– Discrimination– Catégories

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Objectifs et questions• Combien de couleurs dans une palette?– Expérience de Healey 1996

• Trouver un élément par sa couleur parmi d’autres éléments de n autres couleurs• Couleurs de même brillance• Distance entre chaque paire de couleurs choisie et fixée pour être identifiable• Nb couleurs varie : 3, 5, 7 et 9

– Résultats de l’expérience de Healey• Si nbc <= 5 : processus préattentif (ie < 200ms)

– Ne dépend ni de nb items ni des couleurs

• Si nbc = 7 ou 9 : processus plus complexe– Le choix de la couleur cible est déterminant

» Cibles vertes donnent les plus mauvais résultats

• =>Plus le nb de couleurs est élevé plus le choix des couleurs est déterminant

• Rappel– « Une tâche qui s’effectue en moins de 200 à 250 ms sur un écran

comportant de nombreux objets peut être considérée comme pre-attentive » C.G. Healey

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Conception de palettes adhoc

• Exemple de ColorBrewer (1/2)

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Principes de conception de palettesorientées codage

• Types des palettes de ColorBrewer– Données nominales

• Données qualitatives catégorisables mais non ordonnables ou pour lesquelles aucun ordre ne fait de sens

=> palettes qualitatives

– Données qualitatives ordinales• Données non numériques pour lesquelles un ou plusieurs

ordres peuvent faire du sens=> palettes séquentielles

– Données quantitatives• Données numériques => palettes divergentes

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Palettes Qualitatives

• Objectifs– contrôle des

distances entre teintes

– différentiation– Isobrillance

• Exemple– Coloration – de graphe

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Palettes séquentielles (1/2)

• Monochromatique–Min = blanc–Max = la couleur

saturée– C = Interpolation

linéaire (dans modèle XYZ ou L*a*b*) entre Min et Max

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Palettes séquentielles (2/2)

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• Polychromatique– Couleurs interpolées sur intervalles prédéfinis

• Du Jaune au Rouge• Du Rouge au Pourpre• Du Vert au Bleu• Du Jaune au Vert au Bleu

+– brillance décroissante

Palettes divergentes

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• Pour représenter des données numériques– Deux échelles

séquentielles concaténées• Rouge – Vert• Rouge – Violet

– Spectre complet

• Rouge - Jaune - Bleu• Rouge - Bleu

HARMONIES ET CONTRASTES

Palettes génériques

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Harmonies (1/4)

• Définition– Ensemble de couleurs équilibrées ou assorties

• Harmonie de type 1– Déclinaison d’une couleur• Couleur (Hue)• Couleur+blanc – Nuance (Tint)• Couleur+gris – Ton (Tone)• Couleur+noir – Ombre (Shade)

• Harmonie de type 2–~dégradé– Principe de création:• modèle HSB • deux des composantes restent constantes (ex: S et B)• la troisième varie (ex: H)

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Harmonie (2/4)• Harmonie de type 3– Équilibre des forces– Prend en compte partiellement le contexte• Taille des surfaces colorées dans une composition

– Force d’une couleur (d’après Lyons et Moretti, 2010)• F(c) = Saturation(c) x Brillance(c) x Surface(c)• NB: d’autres définitions existent

– Valeurs de lumière établies par Goethe

– Harmonie de n couleurs c1, c2, … cn • pour tout i, j, F(ci) = F(cj)

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Harmonies (3/4)

• Harmonies de type 4– Schémas théoriques construits à partir de la roue des couleurs–Multitude de schémas construits

• Définissent les relations entre couleurs• Par des relations d’angles sur la roue des couleurs• Permettent de générer toutes sortes d’harmonie par rotation du schéma

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Analogues Complémentaires Triade Complémentaire réparti

Harmonies (4/4)

• Schémas harmoniques de type 4 (suite)

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Rectangle Carré Triade Complémentaire réparti

Contrastes (1/4)

• Les sept contrastes d’Itten– Art de la Couleur, Johannes Itten– Peintre du début du 20ième siècle

• Lumière et ombre– Contraste de brillance ou, à défaut et le plus souvent

contraste de luminance

• Contraste de couleurs –Maximal entre trois couleurs primaires– Calcul possible mais controversé– Pour C1 and C2 deux couleurs définies en RGB par (r1,v1,b1)

et (r2,v2,b2) dans [0-255]3 : • d = |r1-r2| +|v1-v2|+|b1-b2| [6]

– NB: norme W3C ~ si d > 500 contraste couleur suffisant

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Contrastes (2/4)

• Contraste de température– Facile à calculer en HSB– Difficile à utiliser à bon escient

• Contraste de qualité– Qualité ~ saturation– Contraste de qualité = contraste Mat/brillant

• Contraste de quantité– Quantité ~ force de la couleur ~ valeur établie par Goethe ~

taille de la surface colorée– Valeurs de lumière établies par Goethe

– ->Dimensions des surfaces pour harmonie selon Goethe

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Chau

d

Froid

Jaune Orange Rouge Violet Bleu Vert9 8 6 3 4 6

Jaune Orange Rouge Violet Bleu Vert3 4 6 9 8 6

Contraste (3/4)

• Contraste simultané– Chaque couleur émise provoque simultanément la

perception de sa couleur opposée – Contraste simultané avec du gris ou du noir

• =>Un gris entouré d’une couleur forte est perçu dans la couleur complémentaire de la couleur qui l’entoure • Une cravate à rayure noire et rouge peut facilement paraître verte

et rouge.

– Contraste simultané entre couleurs• Deux couleurs presque complémentaires juxtaposées et

isoluminantes• Chaque couleur suggère l’autre

– Les couleurs suggérées se superposent aux couleurs émises – ~dissonance

• Effet scintillement, fatigue visuelle

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Contraste (4/4)

• Contraste simultané (suite)– Atténuation d’un contraste simultané

• Une couleur C1 et un gris en contraste simultané• Ajouter une touche de couleur complémentaire de

C1 dans le gris

– Accentuation d’un contraste simultané• Ajouter une touche de couleur analogue au

complémentaire de C1 dans le gris

• Contraste des complémentaires– Relation de deux couleurs dont le mélange

donne le gris de ton neutre

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