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Compte-rendu de la réunion publique d'informations générales sur la réserve de biosphère de la vallée du Fango. Mairie de Manso, 23 mars 2013.
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REUNION PUBLIQUE D’INFORMATIONS
SUR LA RESERVE DE BIOSPHERE
23 mars 2013 /18h / Mairie de Manso
Présents :
Pasquale Simeoni, maire de Manso
Jean Marie Séité, maire de Galeria
Michel Zanettacci, écodéveloppeur au PNRC
Julien Innocenzi, animateur MAB
Rebecca Burlaud, stagiaire PNRC pour la Réserve MAB
Près de 40 habitants pour la plupart du village de Manso : Jeanette Slawik, Famille Santer,
Patricia Mattei, Pierre Antoine Rossi, Gérard Maestracci, Yvette et Jean Marc Ayensa,
Sylvain Helleux, Marjorie Arnaud, Francoise Huguet, Ambroise Santucci, Ange Santucci,
Joseph Thome, Patrick Rispoli, Catherine Simeoni Giralt, Jacqueline Rode, Rosette Celeri,
François Acquaviva, Nono et Francette, Rémy et Simone Sanroma, Dominique Giamarchi, et
bien d’autres.
Mot d’introduction du maire de Manso remerciant la participation importante à cette réunion
publique. Il refait l’histoire de la réserve de biosphère depuis 1977 et évoque l’examen
périodique pour la réserve de biosphère.
Présentation de Rebecca Burlaud et Julien Innocenzi sur
- Le programme MAB : ses origines, ses objectifs, le développement durable,
- Les RB dans le monde et en France
- Les actions emblématiques d’autres RB
- L’histoire de la réserve de biosphère du Fangu depuis sa création jusqu’à aujourd’hui :
Création en 1977, Extension en 1990.
- les différentes institutions (PNRC, CELRL, ONF, N2000)
- Le mode de fonctionnement (les différents comités)
- les actions de 1977 à 2003
- Stratégie de Séville
- Le GAG depuis 2003 et ses 32 actions
- Le contrat de rivière (5 volets et 25 actions pour la gestion de l’eau sur la RB)
- Les DOCOB Natura 2000
- Autres actions de la réserve
- Communication / Information : Casa marina, Asso°
- Examen périodique
- Retour sur l’enquête
- Résultats, bilan
Discussions / Questions Réponses
Discussion sur le projet de journée « Pulimu u pianu » : les personnes présentes évoquent que
ce problème de cartouches est observé pas seulement dans le delta mais aussi sur la ligne
droite de Tuarelli et dans d’autres endroits.
Toutes les personnes qui viennent chasser ne sont pas forcément du Falasorma mais viennent
de la Corse entière.
Il faut commencer par du nettoyage et si ce n’est pas les habitants qui le font, qui le fera ?
Cette journée serait le commencement d’une prise de conscience de l’impact qu’ont les gens
sur leur environnement, et si la presse en fait un article dans le journal, ce sera toujours un
plus.
Il est évoqué d’organiser cette journée de nettoyage un dimanche afin que des familles
puissent venir.
Toute personne voulant participer à cette action sera la bienvenue.
Maire de Galeria : Il reste forcément des choses à nettoyer. Si on a envie d’une vallée en bon
état, il faut que ce soit nous qui l’entretenions. Si on attend que les gens ne viennent pas la
dégrader, ce sera problématique. Cette initiative sera relayée par la presse, afin que les gens
qui viennent se rendent compte qu’après leurs passages, ce sont malheureusement les
habitants qui viennent nettoyer et ce n’est pas très agréable.
Question sur l’emploi de cartouches biodégradables
Maire de Galeria : Dans les zones humides on n’a pas le droit de tirer avec du plomb (acier
ou plastiques). Une délimitation de zone humide sur les secteurs les plus chassés et les plus
dégradés est en phase de réflexion. L’intérêt est de contraindre les gens à chasser avec de
l’acier et du coup cela engendre moins de chasse (car plus cher). C’est une procédure lourde
et compliquée qui a été évoqué avec le Conservatoire du Littoral et l’Etat (DREAL).
Réflexion sur la création d’ACA (association de chasse agréée) : c’est compliqué là aussi
(mise à dispositions de terrains par les propriétaires, etc).
Réserve de chasse ?
C’est des pistes où la population doit intervenir.
Une intervention sur le rôle de sensibilisation au niveau du SI de Galeria qui eux dirigent les
personnes vers la vallée, le village de Galeria, etc.
Maire de Galeria : Il y a un projet intercommunal sur le SI, l’idée est de le transformer en
sorte d’office du tourisme et en même temps en maison du Fangu et du développement
durable ; ce sera un endroit où on délivrera beaucoup d’informations (capacité d’accueil en
matière de baignade sur la rivière, capacité de stationnement, et les bonnes pratiques dans la
vallée. Ce projet est porté par le SI et les deux communes. Ce sera un projet à 4-5 ans.
Question sur les ateliers participatifs, quels thèmes ?
Thème sur la gouvernance, l’extension de la RB, et les grandes problématiques qui
ressortent : flux touristiques, bois de chauffage, préservation et protection de
l’environnement, risque incendie.
Le comité des habitants-élus-MAB va permettre de décider ensemble de la suite.
Question sur la propreté de l’eau. Où trouver les informations sur la qualité ? Mairies ? Sites
Internet ?
Il est évoqué que l’information affichée en mairie date de l’année précédente.
Toujours est-il que le Fangu n’est jamais pollué. Où se font les prélèvements ? Les résultats
sont toujours bons !!!
Les enfants tombent malades, attrapent des virus, etc.
La rivière est polluée du 1er
juillet au 15 septembre. L’information se trouve.
Risque incendie : Des cuves ont été mises en place. Après ? y a-t-il des zones de prévues
pour les hélicos ?
Il y a des ZAL (zone d’appui à la lutte). Michel Zanettacci indique que les hélicos peuvent se
poser sur les crêtes, mais le problème reste d’embarquer dans l’hélico.
Et si un grand feu se déclare en bas de la vallée ?
Il faut que le stationnement ne se fasse pas le long de la route. Il faut se regrouper au Ponte
Vecchju.
Pasquale Simeoni répond à cette question en disant que les parkings, bien qu’ils servent à se
garer et à gérer le flux touristique, servent aussi comme « refuge des personnes » en cas
d’incendies ou de crues. Le parking de Ponte Vecchju est un parking autosuffisant du point de
vue de la sécurité. Sur ces parkings « naturels » les abords du parking sont démaquisés (zone
incombustible) et les cuves de 30m3 sont en place pour la défense des personnes face à un
incendie.
Le but des parkings était de regrouper les gens afin de les avoir dans les parkings. Les
obliger de se garer dans les parkings n’étant pas possible, des arrêtés de stationnement sont
en place. Les gens seraient indirectement allés dans les parkings prévus.
Malgré cela, les gens ne respectent pas les arrêtés et les services compétents ne font pas
respecter la loi. Ils ont d’autres priorités que les touristes dans la vallée du Fangu.
Les grandes problématiques sont difficilement gérables et non ingérables comme le dit une
personne.
Le parking de Ponte Vecchju à couté 140 000 € avec les cuves. Les financements sont
difficiles à avoir aujourd’hui. Il y a des blocages.
Pourquoi on ne fait pas des choses qui se font ailleurs ? Piana et Alta Rocca avec des cuves en
pleine montagne, des chemins très larges, une belle forêt ?
Pour l’instant il n’y a pas eu de feu important dans le Fangu. La nouvelle caserne est prévue
à Galeria et aura couté 500 000 €. Il ne faut pas oublié que nous sommes que 400 habitants
l’hiver. Des efforts sont quand même faits pour le rural. Il ne faut pas voir le verre à moitié
vide. Ce n’est pas parfait. On est là pour en discuter.
Les gens doivent construire le projet de territoire de la RB. Ca doit venir d’en bas.
On est à l’abandon.
Ce n’est pas vrai, ce sentiment n’est pas là toute l’année. En été, il ya trop de monde, donc on
n’est pas si abandonnés que ça. L’hiver il y a personne.
Le constat est là : on a une vallée magnifique qu’on veut préserver, on veut accueillir des
gens l’été dans des proportions raisonnables et l’hiver on voudrait avoir un peu plus de vie
dans la vallée.
On devrait se féliciter de disposer de la caserne, des parkings et d’autres infrastructures
mêmes si une amélioration doit être faite.
Sur le flux touristique, il faut essayer de faire comprendre aux gens qu’avec leur
comportement (stationnement en toute impunité), ils se mettent eux-mêmes en danger ainsi
que les autres touristes et habitants. Ils doivent devenir plus vertueux.
Mais pour ce faire on doit les informer, les accueillir, leur dire que notre territoire est
précieux mais aussi fragile.
Ca fait 40 ans que la RB existe. Je suis content de ce type de concertation. On a rien fait
depuis 40 ans, y compris les premiers concernés, les habitants. C’est vrai que l’afflux
touristique est visible que depuis ces 10 dernières années. Mais quelque part on a besoin du
tourisme pour vivre. Il faut allier préservation de l’environnement et développement
économique. Des emplois se créent (animateur MAB et stagiaire).
La forêt doit être préservée. C’est notre atout. Mais couper du bois le long des routes,
démaquiser peut servir à la protection de l’environnement. Il y a des solutions à envisager.
Ceux qui veulent du bois (sauf chênes) et petit bois pourraient s’impliquer dans ces travaux
par exemple.
Pourquoi il y a peu de retour de l’enquête auprès des habitants de Galeria. Galeria ne se sent
pas trop concerné. C’est la vallée du Fangu.
Le maire de Galeria intervient sur les locaux à poubelles et indique qu’il travaille avec la
CCCB pour l’implantation d’un local en bas de Tuarelli. La commune doit être propriétaire
du terrain pour le faire, mais c’est en bonne voie.
C’est vrai que les gens de Galeria identifient la vallée du Fangu, comme étant la haute vallée
et ne considère pas la Réserve comme un tout. Pour beaucoup, la RB c’est vers Pirio, c’est la
forêt. Ils n’envisagent pas ni le delta, ni les plages, ni le Marzulinu comme faisant partie de la
réserve.
Le cœur de la réserve est aussi à Galeria. Il subsiste un défaut d’information.
Lors de la remise de l’enquête aux habitants, on a expliqué que chacun d’entre eux fait partie
de la réserve et qu’il est important qu’ils s’impliquent pour la réserve.
Au niveau des poubelles, il y a encore beaucoup d’encombrants et de gros déchets (ex :
bétonnière). C’est les habitants qui les mettent.
Ateliers participatifs ? Quels thèmes ?
Bénévoles l’été : information auprès des touristes, poubelles, sensibilisation, où se garer.
Association de jeunes de la réserve.
Si les touristes ne viennent plus, on ne survie plus. On a besoin de plus de retombées
économiques.
Développement de sentiers thématiques, pour valoriser le patrimoine.
Il faut penser à un autre tourisme.
Offrir des services.
Rendre les toilettes payantes.
Sensibiliser à l’entrée de la vallée. Donner des sachets poubelles et leur indiquer où sont les
poubelles mises à disposition.
Faire payer l’entrée ? C’est interdit, c’est une route départementale.
La réunion se termine en petit groupe de discussion.
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