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ERGONOMIE
MANUTENTION
CONFORT ET INSTALLATION DU PATIENT
Sophie URBAIN. MKDE. CH St QUENTIN
PLAN
Définitions
Ergonomie
Manutention
PLAN
Introduction et Généralités
Installation au lit
Installation au fauteuil
Transferts du lit au fauteuil et inversement
Déambulation et marche avec aides techniques Utilisation du déambulateur et réglage
Utilisation des cannes anglaises et réglage
Montée et descente de marches
PLAN
Cas particuliers Les Hémiplégiques
Définitions
Installation au lit
Installation au fauteuil
Transferts
Déambulation
Les prothèses de hanche (PTH)
Les épaules en écharpe
Définitions
L’ergonomie Adaptation du Travail à l’Homme
En grec, ergon = travail et nomos = lois, règles
Ergonomie = science du travail ( adaptation du travail à l’homme amélioration des conditions de travail)
S’applique à tous les aspects du travail : physiologiques, psychologiques, facteurs sociaux = meilleure adaptation au travail = satisfaction des hommes, confort, sécurité et efficacité de leur travail
2 types d’ergonomie
Physique
Adaptation de l’outil aux caractéristiques physiologiques et morphologiques de l’homme
Cognitive Adaptation de l’outil au fonctionnement cognitif de
l’homme
La Manutention Adaptation de l’homme au travail
Manutention = prévention
Nécessité d’une vision ergonomique + large comprenant :
Gestes et postures (prévention des lombalgies et pbs épaules)
Adaptation du poste de travail
Utilisation d’aides techniques
Amélioration de l’organisation du travail
Gestes et Postures
A l’hôpital : peu ou pas de techniques préventives
Mauvaises postures
Pas de matériel ou non utilisé ou mal connu
Pas de notions des facteurs de risques de la part du personnel
Pas conscience d’appliquer des techniques préventives même si douleurs
Prévention des lombalgies pas seulement au travail
Postes et Lieux de travail
Plans de travail pas toujours à la bonne hauteur
Réglages faciles mais on ne prend pas le temps de le faire
Aides techniques
Elles limitent les manipulations
Elles aident Au lever du patient
Au rehaussement
Au transfert latéral
Aux retournements
Aux déplacements
Aux transferts
Matériel très différent et coût très différent
Drap de transfert
Ceinture de transfert
Disque de transfert
Planche de transfert
Planche de transfert
Guidon de transfert
Lève-Malade
INTRODUCTION ET GENERALITES
Importance capitale de l’installation du malade
Prévention et lutte contre les
complications de décubitus
Complications de décubitus
Complications cutanées Les escarres
(Attention ! Les sensibilités superficielle et profonde sont souvent diminuées, surtout dans les AVC)
Complications cardiaques et vasculaires Risques de thrombose veineuse (phlébite)
Risques d’embolie pulmonaire
Hypotension artérielle (orthostatique)
Risque d’œdème de déclive
Complications de décubitus
Complications digestives Reflux gastro-oesophagien
Anorexie avec risque de dénutrition et déshydratation
Constipation (transit intestinal ralenti)
Complications respiratoires Encombrement favorisé d’où risque de
bronchopneumopathie infectieuse
Complications urinaires Calculs, infections
Fuites →humidité→escarres
Si sonde→faire passer tuyau au-dessus de la cuisse
Complications de décubitus
Troubles sur le métabolisme osseux Déminéralisation (fuite du calcium dans les urines ce qui
augmente le risque de calcul.)
Troubles de l'appareil locomoteur Amyotrophie
Attitudes vicieuses par rétractions articulaires ou musculaires
AND (AlgoNeuroDystrophie ou Syndrome épaule-main, surtout dans les AVC = SRDC de type I (Syndrome régional douloureux complexe)
Troubles psycho-affectifs Angoisse, anxiété, ...
Généralités
La manipulation du malade est aussi importante que son installation.
Il ne faut pas lui « faire mal » par des manœuvres intempestives.
Grand principe
Ne pas tout faire systématiquement à la place du malade.
Risque : perte d’autonomie
Encourager le patient selon ses capacités
Bien lui expliquer ce qu’on attend de lui et ce qu’on veut obtenir pour le confort du malade et du soignant
Installation au lit
Confort du patient ++++
Prévention des complications de décubitus et des chutes (barrières)
Le matelas joue un rôle important dans la prévention des escarres (ex : Nimbus, matelas à air à pression alternée par ajustement automatique des pressions d’appui)
Attention pendant 24h à l’adaptation des patients sur ces matelas (flottaison, perte de repères stables, bruit,…)
DECUBITUS DORSAL
Un oreiller sous la tête pour la surélever
Parfois, des coussins sous les MS pour surélever les mains et éviter l’œdème
Bras un peu en abduction sur les coussins (attention que l’épaule ne « tombe »pas)
MI en rotation neutre avec genoux et hanches en rectitude contre l’installation d’un flexum
Lutte contre le varus équin du pied Supprimer le poids des couvertures
Mise en place d’un arceau, d’un coussin rectangulaire ou d’une botte anti-équin
Maintenir position fonctionnelle (cheville à 90°)
DD
DECUBITUS LATERAL
Pour les malades avec de gros risques d’escarres = changement de positions toutes les 3 heures
Attention si PTH
DL
Personne couchée sur le côté comme si elle était debout sur une jambe
Autre genou plié
Dos aligné avec jambe allongée
Oreillers sous la tête, sous le bras et sous la jambe pliée
Oreiller dans le dos pour ne pas repartir en DD pendant le sommeil
Hémiplégique en DL
DU CÔTE SAIN DU CÔTE HEMIPLEGIQUE
Réinstallation-Mobilisation
Quand le patient bouge et glisse = position inconfortable et à risques
Obligation de réinstallation en bonne position sans provoquer de douleurs et en se protégeant soi-même
Souvent, de simples indications permettent au malade de se réinstaller, seul
Pour chaque mobilisation, il y a une progression : Le malade la fait, seul
Le malade aide le soignant
Le malade ne peut pas aider : on le mobilise seul, à 2 ou +, on utilise le matériel adapté
Réinstallation du patient en DD
Baisser la tête du lit avec la télécommande
Faire plier les 2 genoux et placer les 2 pieds à plat sur le lit
Faire attraper la potence si possible
Faire projeter la tête en avant
Faire pousser sur les pieds pour décoller le bassin et remonter tout le tronc d’un bloc
Si le malade ne peut faire cela seul, on lui demande une participation avec 1 ou 2 MS, et/ou 1ou 2 MI
Réinstallation en DD
Si le malade ne peut aider, c’est le ou les soignants qui le font
Utilisation d’un drap ou d’une alèse replié en rectangle sur lui-même, posé en travers du lit, sous la personne, des épaules aux hanches
Il faut être 2. On se sert du drap comme d’un hamac pour soulever le malade et le déplacer vers le haut ou le bas du lit
Passage du DD au DL
Avec un drap ou une alèse, il suffit de tirer une extrémité du drap vers soi, par-dessus la personne
Passage du DD au DL
Bras le plus éloigné de nous, plié sur la poitrine
Genou correspondant plié, pied posé
On tire vers nous genou et épaule
INSTALLATION AU FAUTEUIL
Mêmes principes que pour l’installation au lit Confort
Prévention des escarres
Prévention des chutes
Position Hanches, genoux et chevilles placés à 90° de flexion
Pieds à plat au sol ou sur le repose-pieds
MS posés sur des coussins avec une légère déclive ou sur une tablette
Dos le plus droit possible avec les fesses au fond du fauteuil
INSTALLATION AU FAUTEUIL
Pour éviter les chutes, on peut enrouler un drap pour en faire une ceinture qui passe autour de la taille du malade et autour du fauteuil et que l’on noue derrière le fauteuil
Tabliers
Harnais avec draps
Ces contentions sont des prescriptions médicales
Réinstallation au fauteuil
AIDE AU REDRESSEMENT
Faire projeter le tronc en avant
Faire prendre appui sur les 2 pieds posés correctement au sol
Faire appuyer les 2 mains sur les accoudoirs du fauteuil
Faire pousser sur les mains et les pieds pour amener les fesses au fond du fauteuil
Réinstallation au fauteuil
Ne pas oublier de demander au patient de se réinstaller seul, ou d’aider le soignant avec les MS et/ou les MI
Si le malade ne peut pas aider, on doit le rehausser nous-mêmes
Réinstallation au fauteuil
Avec un drap placé sur le fauteuil
Avec 2 soignants : même protocole que pour
rehausser un patient couché sur le dos
Avec 1 seul soignant : on se place derrière le fauteuil et on tire sur le drap de façon à ramener les fesses du malade au fond du fauteuil
Réinstallation au fauteuil
Sans drap
A 2 soignants
Un bras sous une cuisse
L’autre main attrape la ceinture ou la culotte ou le pyjama ou la couche ou encore, l’ischion
On soulève le malade pour lui remettre le dos collé au dossier
Réinstallation au fauteuil
A 1 soignant On se place devant le malade
Nos genoux collés sur ceux du patient
On attrape la ceinture ou les ischions
Le malade se penche en avant et attrape nos épaules
On bascule le poids de notre corps vers l’arrière, comme si on allait s’assoir = les fesses du patient décollent (contrepoids)
On repousse les fesses du malade vers le fond du fauteuil en se redressant et en poussant sur ses genoux avec les nôtres
Transfert du lit au fauteuil
Principe : toujours le même, confort+++
Pas de manipulations qui provoqueraient des lésions et/ou des douleurs (attention aux bras des hémiplégiques)
A faire en priorité : Installer le fauteuil contre et parallèlement au lit
Mettre le lit et le fauteuil à la même hauteur
Si on a besoin d’aides techniques = les préparer avant le transfert
Expliquer au malade ce qu’on va faire et ce qu’on attend de lui
Transfert du lit au fauteuil
Le transfert lit/fauteuil se décompose en plusieurs étapes : Mettre le patient en position assise, au bord du
lit
Lever le patient
Le faire pivoter d’un quart de tour
L’assoir dans le fauteuil
Transfert lit/fauteuil
Méthode Le patient s’assoit seul sinon, remonter la tête du lit
pour qu’il soit en position assise
Le faire pivoter pour qu’il ait les jambes pendantes hors du lit ( ou alors, comme chez les lombalgiques)
S’assurer qu’il ne présente pas de troubles tensionnels
Lui faire poser les pieds au sol en s’avançant au bord du lit
Lui faire projeter le corps en avant (il peut s’aider en se tenant à nos épaules)
L’attraper au niveau du bassin ou aux ischions ou ceinture de transfert pour le mettre debout
Méthode de transfert lit/fauteuil (suite)
Pendant la mise debout, on lui maintient les genoux en extension grâce à nos genoux qui sont collés contre les siens
S’assurer que les pieds suivent
Pivot d’un quart de tour pour qu’il ait le fauteuil juste derrière lui et qu’il n’ait plus qu’à s’assoir (il doit sentir le bord du fauteuil qui touche l’arrière de ses genoux)
Lui faire poser les mains sur les accoudoirs pour une assise en douceur
Transfert lit/fauteuil
Si le patient ne peut pas nous aider, on utilise les méthodes précédemment étudiées
Pour l’assise, il reste « accroché » à nos épaules et on amortit la « chute » du patient sur le fauteuil
On peut utiliser un drap qui servira de ceinture de transfert
Passage par la position debout
Aide pour assoir le malade
Mise en position assise chez l’hémiplégique
Transfert lit/fauteuil chez l’hémiplégique
Transfert du fauteuil au lit
C’est la même chose mais dans l’autre sens Lever le malade du fauteuil en le tenant au niveau du
bassin, nos genoux contre les siens (il peut s’aider des accoudoirs ou de nos épaules). On se penche vers l’arrière comme si on allait s’assoir pour lever le patient par contre-poids
Le faire pivoter d’un quart de tour jusqu’à ce qu’il sente le bord du lit derrière les genoux
L’assoir au bord du lit
L’allonger dans le lit qui sera remis à plat. Aide de la potence . Sinon, on lui soulève les MI pendant que les épaules s’abaissent.
Déambulation avec aides
Le malade peut se lever pour marcher à partir de la position assise au fauteuil, ou au lit (seul ou avec de l’aide : voir ci-dessus)
Déambulation avec aide humaine
Quand le malade est debout, on peut l’aider en le tenant par la ceinture ou par la taille. On lui maintient le bras et la main. Il pose son coude sur notre avant-bras et met sa main dans la notre, comme s’il se servait d’une canne anglaise.
Déambulation avec aide humaine
Déambulation avec aides techniques
Si l’aide humaine est insuffisante, on utilise des aides techniques comme le déambulateur ou les cannes.
Aides techniques
Cannes anglaises Canne tripode
Aides techniques
Cannes axillaires Canne simple en t
Réglage de ces aides techniques
Les poignées doivent être situées à hauteur du grand trochanter du fémur
Utilisation du déambulateur
Le malade avance le déambulateur, pose bien les 4 pieds au sol, et seulement après avance les pieds pour faire au maximum, 2 pas.
Les mains sont posées sur les poignées
On peut aider le malade à soulever le déambulateur entre chaque pas
On peut aussi maintenir le déambulateur fermement au sol pour assurer une bonne stabilité au patient lors du passage du pas
Le déambulateur
Pour effectuer un demi-tour : Conserver le déambulateur dans les mains et
tourner avec
Le patient soulève les pieds et fait des petits pas lors du demi-tour
Pas de pivot
Le déambulateur est posé et maintenu au sol entre chaque pas
Le déambulateur
Pour s’assoir au fauteuil avec le déambulateur : Faire le demi-tour devant le fauteuil
Reculer à petits pas jusqu’à sentir le bord du fauteuil avec les genoux, sans lâcher le déambulateur qui est maintenu au sol entre chaque pas qui permettent le recul
S’assoir doucement en posant les mains sur les accoudoirs
Déambulation avec les cannes
Pour simplifier, le malade marchera avec ses cannes comme avec le déambulateur : Il avance les 2 cannes en même temps, prend
appui dessus et avance en faisant 2 petits pas (marche à l’amble)
Marche croisée (physiologique) : 1 canne et pied opposé en même temps
Quand on utilise une seule canne, on la tient à l’opposé du MI handicapé
Pour s’assoir, même procédé qu’avec le déambulateur
Montée et descente des escaliers
Avec 2 cannes La montée
Les cannes contre la marche pour ne pas glisser
Le MI sain en premier sur la marche
Se hisser grâce aux cannes sur la marche et ramener le MI handicapé à côté de l’autre pied
Recommencer
La descente Descendre les 2 cannes au milieu de la marche inférieure
Poser le MI handicapé en premier sur cette marche
Ramener le MI sain à côté de l’autre MI
Recommencer
Les escaliers (suite)
Avec les 2 rampes C’est la même chose qu’avec les cannes
Le patient prend appui sur les rampes au lieu de s’appuyer sur les cannes
Le patient peut aussi utiliser une canne et une rampe; dans ce cas, il fait comme s’il avait 2 cannes
CAS PARTICULIERS
Les hémiplégiques
Définitions
L’hémiplégie Paralysie d’un hémicorps
Perturbation du tonus musculaire et de la motricité consciente et volontaire
Suite d’une lésion unilatérale de la voie motrice (voie pyramidale) ou des corps centraux au niveau des centres nerveux
L’hémicorps atteint est controlatéral à la lésion cérébrale
Définitions
On peut donc avoir : Des hémiplégies droites
Lésion cérébrale G
Possibilités de troubles associés : troubles phasiques et/ou troubles praxiques
Des hémiplégies gauches Lésion cérébrale D
Possibilités de troubles associés : NSU (Négligence Spatiale Unilatérale)
Troubles associés
Spasticité ou hypertonie musculaire Apparait après un stade dit flasque
Très gênante pour la récupération
Tout faire pour éviter son apparition (installation)
Schéma spastique au MS en flexion
au MI en extension
Spasticité augmentée facilement par douleur, mauvaise installation, contrariété, chaleur, froid,… : confort+++
Eviter la pose de la perfusion et du brassard du tensiomètre du côté hémiplégique
Troubles associés
Troubles de sensibilité Sensibilité superficielle (toucher)
Sensibilité profonde (position du membre dans l’espace)
Troubles associés
Syndrome douloureux locorégional complexe de type 1 Ou algoneurodystrophie de l’épaule ou
syndrome épaule-main
Complication fréquente : 40 à 70% des cas
Douleurs +++ et raideurs articulaires
Traitement préventif efficace par bonne installation et manipulation du bras correcte (habillage, toilette, levers, retournements)
Pas de traction sur le bras
Troubles associés
NSU : Négligence Spatiale Unilatérale Notion d’espace personnel et extra-personnel
Notion de représentation mentale, mémoire, espace, …
Troubles associés
Troubles phasiques Aphasie d’expression (de Broca) (max :
mutisme)
Aphasie sensorielle de compréhension (de Wernicke)
Troubles praxiques Apraxie de conception
Apraxie de production
http://www.youtube.com/watch?v=hBAzdn70AMo
Installation au lit
Patient en DD
Oreiller sous la tête pour la surélever de 30°
MS sur un coussin, bras en rotation neutre, abduction 60°, antépulsion 30°, coude fléchi à 40°, main en semi-pronation posée sur une mousse, doigts écartés en extension, pouce en abduction
MI en rotation neutre, hanche et genou en extension, cheville à 90°
Installation au fauteuil
Idéalement, le fauteuil de repos est équipé d’une tablette permettant de positionner l’épaule en antépulsion, le coude fléchi et la main à plat.
Pour les MI, principes généraux : hanche, genou et cheville à 90°
Transferts
Ils se font toujours du côté hémiplégique.
Mise en place d’une écharpe au MS pour éviter la subluxation gléno-humérale
Attention à la cheville et au genou hémiplégique : ils doivent « suivre » pour éviter les entorses Faire pivoter le MI hémiplégique avec le reste du
corps grâce au pied et au genou du soignant qui sont collés à ceux du malade
Utilisation éventuelle d’aides techniques
La marche
En principe, avec canne tripode
Canne dans la main saine
MS placé en écharpe
Le patient avance la canne, prend bien appui dessus, puis fait un pas
Le genou hémiplégique doit être verrouillé en extension lors du passage du pas
Le pied hémiplégique doit être bien posé à plat, au sol
Les prothèses de hanche (PTH)
Définition
Dispositif articulaire interne
Remplace l’articulation de la hanche détériorée de façon traumatique, dégénérative ou tumorale
Permet un fonctionnement quasi normal
Permet la marche immédiate (appui total d’emblée, sauf cas exceptionnel)
Permet une rééducation très précoce
PTH
Risque majeur des PTH : la LUXATION (déboitement)
Eviter les mouvements luxants qui sont fonction de la voie d’abord
Voie d’abord la plus répandue : postéro-latérale
PTH
LES MOUVEMENTS LUXANTS
FLEXION
ADDUCTION
ROTATION INTERNE
Installation au lit
De préférence, en DD, les 2 MI dans l’axe du bassin
Le DL est déconseillé mais si le patient le souhaite, il peut dormir sur son côté opéré sans précaution
Le DL sur le côté sain est potentiellement luxant. On peut le réaliser en plaçant un oreiller entre les genoux qui empêchera la flex+add+RI
Installation au fauteuil
Principes des cas généraux
Les transferts
Pour s’assoir ou se lever d’un fauteuil, le MI opéré est tendu en avant pour éviter la flexion supérieure à 90°
Ne pas se pencher trop en avant
Prendre appui sur les accoudoirs
Pour se coucher, c’est le MI opéré qui monte le premier sur le lit
Pour se lever du lit, c’est le MI opéré qui pose le premier sur le sol
La marche
Principes des cas généraux avec un déambulateur ou des cannes anglaises
De même, pour la montée et descente des escaliers
Lors du demi-tour, insister sur le soulèvement des pieds et sur les petits pas
Le MI opéré reste sur l’extérieur du tour (MI sain en pivot)
Les épaules opérées en écharpe
L’écharpe est placée pour soulager et pas pour immobiliser
Interdiction pour le patient d’utiliser son MS, seul, en période post-opératoire
Mouvements uniquement passifs
Pour la toilette, le patient enlève son écharpe, se penche en avant et laisse pendre le bras
Le bras ainsi décollé du corps, le patient peut se laver l’aisselle
Pose de l’écharpe
L’écharpe est un morceau de tissu triangulaire
L’écharpe est pliée en 2, la pointe la plus longue, au niveau du coude
Les 2 parties supérieures s’accrochent autour du cou
La main est un peu + haute que le coude
La partie contre le corps passe sur l’épaule saine (partie verte)
L’autre partie (partie rouge) passe sur l’épaule handicapée
Le morceau qui dépasse du coude est replié et collé sur le reste de l’écharpe
La main est placée dans l’écharpe pour que le poignet ne « tombe » pas, pour éviter l’œdème de la main
MERCI DE VOTRE ATTENTION
PREVENTION DES DOULEURS DE DOS
La prévention ne se fait pas que pendant les heures de travail, mais tout au long de la journée, dans les Activités de la Vie Quotidienne (AVQ)
Chu Montpellier apprendre à protéger son dos au travail (livret dos)
Nantes-mpr.com/rachis
Positions allongées
Importance du sommier et du matelas
Oreiller ++
Traversin à proscrire
Positions de sommeil DV à proscrire
DD +++ éventuellement avec coussin sous les genoux pour diminuer la cambrure lombaire
DL avec tête dans le prolongement du corps
Positions érigées assises
Maintenir les courbures physiologiques
Assis sans appui difficile à maintenir
Assis avec appui Appui en arrière
Appui en avant (travail à un bureau)
Appui sur les côtés (accoudoirs)
Situations particulières Fauteuil « relax »
Siège assis-genoux
Positions érigées, debout
Debout droit Être équilibré sur les 2 jambes
Chercher des appuis supplémentaires
Debout penché (vaisselle, repassage,…) Travailler à la bonne hauteur
Chercher des appuis supplémentaires
Les mouvements
Se lever, s’assoir, se coucher,… Notion de bloc rachidien
Ramasser un objet léger à terre S’accroupir
Poser un genou à terre
Porter une charge lourde Plier les genoux
Faire bloc avec la charge
Dos rigide
Activités de la vie quotidienne
Vaisselle Appui pubis, front ou pied sur un petit escabeau
Repassage Une main appuyée sur la table, pied sur escabeau, assis,
table à la bonne hauteur
Faire le lit Se mettre à genoux
Balayer ou passer l’aspirateur Fente avant
Télévision, travail sur écran Regard et ensemble du corps face à l’écran
AVQ
Travail à un bureau Assis avec appui antérieur
Voiture Dos droit
Rétroviseur un peu trop haut
MERCI
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