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GRAAF VAN VLAANDEREN / COMTE DE FLANDRE
La richesse de l’esprit
«Bernard de Lophem»: ce
nom évoque d’antiques arbres
généalogiques solidement enracinés
dans des époques classiques,
presque aristocratiques. L’homme
qui arrive est à l’image de son nom.
Mais méfiez-vous des apparences!
D’une certaine manière, Bernard
de Lophem est extrêmement
«branché». Il est jeune d’esprit, tout
à fait en accord avec son temps et
profondément hostile à tout ce
qui évoque de près ou de loin le
traditionalisme, le conservatisme
ou l’extrémisme.
Après m’avoir entraînée dans un
couloir poussiéreux et fait grimper
un petit escalier en bois, il m’introduit
dans sa modeste mansarde. Mon
regard tombe sur un dépliant de la
Cinematek. «Je suis cinéphile», me
confiera-t-il plus tard. Des piles de
livres se dressent dans un coin de
la pièce et quelques photos sont
dispersées çà et là. Des photos de
ses enfants et de ses petits-enfants,
me dis-je. Bernard de Lophem est un
peu essoufflé après la montée des
marches. Il semble épuisé. Serait-ce
aussi dû à cette ascension? À moins
que cet homme ait déjà tellement
vu et tellement vécu que la simple
idée de devoir en parler une fois de
plus à une journaliste totalement
inconnue suffise à l’épuiser? Je ne
tarde pas à comprendre qu’il porte
sur les choses un regard à ce point
nuancé et raffiné que chacune de
ses histoires exige de son auditeur
beaucoup de souplesse afin de
pouvoir le suivre à travers un millier
de pièces: les mille pièces de son
esprit.
Depuis combien de temps habite-
t-il à Bruxelles? Il me regarde
étonné. «Depuis ma naissance.»
C’est tellement évident pour lui
que la question n’aurait même pas
dû se poser. «Mais attendez, j’ai
quand même habité quatre ans
aux États-Unis. De 1987 à 1992.» Il
travaillait alors comme traducteur
aux Nations Unies. Il a par ailleurs
pas mal voyagé et vu une bonne
partie du monde, «mais c’était en
simple touriste». Il le dit sur un ton
d’excuse, car il a conscience que
beaucoup de gens sont amenés à
changer de pays d’une manière telle
que cela influence profondément
leur vie. Au restaurant social «Les
uns et les autres», à Molenbeek,
où la note dépend des revenus de
chacun, il rencontre des personnes
venues des quatre coins de la
planète: des immigrés plus ou
moins bien intégrés, des réfugiés et
des demandeurs d’asile. Bernard de
Lophem parle en long et en large
de son ami kurde qui a fait partie
de l’opposition au régime islamiste
en Iran. Celui-ci a été emprisonné
et torturé pendant des années.
Aujourd’hui encore, il s’investit en
faveur de l’émancipation des Kurdes
en Syrie. Il enchaîne ensuite sur son
ami marocain, employé administratif
et musulman. Dans la vie, celui-ci
est un authentique démocrate qui
vit sa foi de manière progressiste.
La voix de Bernard de Lophem est
empreinte de fierté, fierté d’avoir
tant d’amis qui tiennent bon malgré
une vie difficile.
Bernard de Lophem est opposé
à toute forme d’intolérance:
extrémisme musulman, extrême
droite, nationalisme flamand, etc.
«Sharia4Belgium, par exemple, est
un mouvement que je trouve très
dangereux pour la société parce
qu’il renforce les dissensions.» Mais
à ses yeux, toute personne opposée
par principe, par extrémisme, aux
musulmans fait également fausse
route. Individu, croyant, société:
nous devons vivre ensemble et en
bonne entente. «L’ouverture et la
tolérance sont essentielles.» Il le dit
d’une manière tellement pressante
et en même temps tellement
naturelle que je ne doute pas une
seconde qu’il s’est toujours efforcé
de respecter ces valeurs dans sa vie,
et même qu’il se confond avec elles.
Bernard de Lophem est un regard
ouvert sur un monde hétérogène.
Quel message souhaite-t-il faire
passer à ceux qui succombent
malgré tout à l’intolérance ou au
racisme? Il cogite quelques instants.
«Sans les immigrés, la Belgique
aurait connu une crise économique
gravissime. Donc maintenant qu’ils
sont là, nous devons faire preuve de
respect à leur égard.»
«Une question quelque peu
naïve, voire puérile, si vous me le
permettez?» Je lui renvoie mon
sourire le plus désarmant. Aucun
problème pour Bernard de Lophem.
«Que feriez-vous pour Bruxelles si
vous disposiez d’un budget énorme,
disons quelques millions d’euros?»
«Bonne question», ses yeux
pétillent. Voici manifestement un
homme qui est encore capable de
rêver. Son regard se perd quelques
instants à l’horizon puis, d’un ton
soudainement très ferme, il répond:
«Bruxelles doit être entièrement
libérée des voitures. Il faut investir
beaucoup plus dans le vélo et dans
les transports en commun. Les
voitures détruisent la ville, en plus,
il y en a beaucoup trop. Par ailleurs,
la durabilité et l’écologie devraient
être davantage prises en compte
au niveau des bâtiments et des
infrastructures. L’écologie, tel est
l’avenir de notre planète.»
«Quelle est la richesse et la
particularité de Bruxelles?»,
demandé-je pour conclure. Il me
répond tout de go: «La possibilité
de rencontrer un si grand nombre
de personnes différentes. Voilà
ce qui rend Bruxelles unique.» Si
cela ne tenait qu’à lui, et dans la
mesure où sa santé le lui permet,
il rencontrerait de nouvelles
personnes tous les jours. Me
basant sur ses récits de ses amitiés
multiculturelles, je déduis qu’il a
une grande capacité d’écoute. Je me
rends soudain compte qu’au cours
de cet interview, il n’a pas souvent
parlé de lui. Bernard de Lophem
n’est manifestement pas habitué à
être au centre de l’attention. C’est
quelqu’un qui est capable mettre
son égo de côté pour vivre une
«véritable» rencontre avec l’autre et
s’ouvrir à son histoire. Des qualités
aussi rares que précieuses dans une
ville complexe et parfois stressante
comme Bruxelles…
Bernard de Lophem est un homme
riche et généreux. Pas tant dans
le sens matériel du mot, car il se
débrouille avec très peu de moyens,
que dans le sens métaphorique: il
a la tête remplie d’histoires et un
grand cœur qu’il ouvre à une foule
de personnes. Je rentre chez moi
avec le sentiment d’avoir rencontré
un homme exceptionnel, et avec
l’envie secrète de le revoir, par
hasard, au détour d’une rue, sans
qu’il soit question d’intervieweuse et
d’interviewé… Si j’ai appris quelque
chose de Bernard de Lophem, c’est
qu’aucun rôle n’est préférable à
celui, tout simple, d’«être humain».
Rijkdom zit hem in de geest
‘Bernard de Lophem’, de naam
roept oude stambomen op, stevig
geplant in klassieke, haast adellijke
tijdperken. De man die verschijnt
ziet er even klassiek uit als zijn naam
doet vermoeden. Maar, méfiez-vous
des apparences! Bernard de Lophem
is op een bepaalde manier erg ‘hip’.
Hij is jong van geest, helemaal
mee met zijn tijd, en hartgrondig
gekant tegen alles wat ruikt naar
traditionalisme, conservatisme en
extremisme.
Nadat hij me heeft meegetroond
door een stoffige gang en we een
smalle houten trap opgeklommen
zijn, komen we in zijn bescheiden
zolderkamer terecht. Mijn oog valt
op een krantje van Cinematek. ‘‘Ik
ben een cinefiel’’, zal hij me later
toevertrouwen. In een hoek van
de kamer liggen stapels boeken en
hier en daar een paar foto’s. Van
kinderen en kleinkinderen vermoed
ik. Bernard de Lophem is wat buiten
adem van het trappen lopen. Hij
ziet er vermoeid uit. Misschien ook
te wijten aan de trappen? Of zou
het kunnen dat deze man al zoveel
heeft gezien en meegemaakt in
zijn leven dat hij al op voorhand
vermoeid wordt bij de gedachte
om dat ook nog eens te moeten
vertellen aan een wildvreemde
interviewster? Meteen zal blijken dat
zijn kijk op de dingen van zo’n grote
genuanceerdheid en verfijndheid is
dat elk verhaal de fitheid vergt om
mee te wandelen door wel duizend
kamers: de duizend kamers van zijn
geest.
Hoe lang hij al in Brussel woont?
Hij kijkt verbaasd. ‘‘Vanaf mijn
geboorte.’’ Dit is van zo’n grote
vanzelfsprekendheid voor hem dat
de vraag zelfs niet hoeft gesteld te
worden. ‘‘Maar wacht, ik heb wel
vier jaar in de Verenigde Staten
gewoond. Dat was van 1987 tot
1992.’’ Hij had er toen een contract
als vertaler voor de Verenigde
Naties. Daarnaast heeft hij nog
wel wat gereisd, en een mooi stuk
van de wereld gezien. ‘‘Maar dat
was enkel als toerist.’’ Hij zegt het
verontschuldigend, want hij beseft
dat vele andere mensen van het ene
land naar het andere land moeten
trekken op een manier die hun
leven ingrijpend beïnvloedt. In het
sociaal restaurant ‘Les uns et les
autres’ te Molenbeek, waar men op
basis van het persoonlijk inkomen
betaalt, ontmoet hij mensen vanuit
heel de wereld: ingeburgerde en
minder ingeburgerde migranten,
vluchtelingen en asielzoekers.
Bernard de Lophem vertelt
honderduit over zijn vriend de
Koerd die in het verzet zat tegen
het islamitische regime in Iran. De
Koerd werd jarenlang gevangen
gezet en gemarteld. Hij blijft zich
nu inzetten voor de emancipatie van
de Koerden in Syrië. Verder heeft hij
het over zijn vriend de Marokkaan,
een administratief bediende en
moslim. De Marokkaan staat op
een uiterst democratische manier in
het leven en belijdt zijn geloof op
een progressieve manier. Er klinkt
fierheid door in de stem van de
Lophem, fierheid omdat hij zoveel
vrienden heeft die er, ondanks hun
complexe levens, blijven voor gaan.
Bernard de Lophem is gekant tegen
elke vorm van onverdraagzaamheid:
het moslimextremisme, extreem
rechts, het Vlaamse nationalisme.
‘‘Sharia4Belgium bijvoorbeeld,
is iets wat erg schadelijk is voor
de samenleving omdat het de
tegenstellingen versterkt.’’ Ook wie
vanuit extremisme al op voorhand
tegen de moslims is, is volgens
de Lophem heel fout bezig. Of
het nu als mens, als gelovige, of
als gemeenschap is, we moeten
vreedzaam kunnen samenleven.
‘‘Openheid en verdraagzaamheid
zijn essentieel.’’ Hij zegt het op
zo’n nadrukkelijke en tegelijk
vanzelfsprekende manier dat ik er
geen seconde aan twijfel dat hij in
zijn eigen leven altijd die waarden
heeft nagestreefd, meer nog: hij valt
ermee samen. Bernard de Lophem is
een open blik op een diverse wereld.
Welke boodschap hij heeft
voor diegenen die wel in de
onverdraagzaamheid of het racisme
vervallen? Hij denkt even na.
‘‘Zonder de migranten waren wij in
België in een ernstige economische
crisis verzeild geraakt. Dus nu ze
hier zijn, moeten we hen ook op
een respectvolle manier benaderen.’’
‘‘Een ietwat naïeve, zelfs kinderlijke
vraag, als u me toestaat?’’ Ik gun
hem mijn meest ontwapenende
glimlach. Geen enkel probleem
voor de Lophem. ‘‘Wat zou u doen
voor Brussel mocht u over een
gigantisch budget beschikken, laat
ons zeggen een paar miljoen euro?’’
‘‘Goede vraag’’, zijn ogen blinken. Dit
is kennelijk een man die nog kan
dromen. Zijn blik zweeft even rond
een denkbeeldige horizon en dan,
met plotse fermheid, antwoordt
hij: ‘‘Brussel moet volledig autovrij
gemaakt worden. Er moet veel
meer ingezet worden op fietsers en
openbaar vervoer. De auto’s maken
de stad kapot, en er zijn er bovendien
veel te veel. Ook duurzaamheid en
ecologie op het vlak van gebouwen
en infrastructuur verdienen meer
aandacht. Ecologie, dat is de
toekomst van onze planeet.’’
‘‘De rijkdom en de eigenheid van
Brussel?’’, vraag ik tenslotte. Hier
moet hij niet over nadenken: ‘‘Dat er
zoveel ontmoetingen mogelijk zijn
met zoveel verschillende mensen.
Dat is iets wat uniek is aan Brussel.’’
Als het aan hem lag en in de mate
dat zijn gezondheid het toelaat,
zou hij elke dag nieuwe mensen
ontmoeten. Afgaand op de verhalen
over zijn multiculturele vrienden
kan ik opmaken dat hij goed kan
luisteren. In dit interview heeft
hij het niet zo vaak over zichzelf
gehad, besef ik plots. Bernard
de Lophem is het kennelijk niet
gewend om zelf in het middelpunt
van de belangstelling te staan. Hij
is iemand die zijn eigen ego opzij
kan zetten om de andere mens
‘echt’ te ontmoeten en helemaal
open te staan voor zijn verhaal. Dat
zijn kwaliteiten die even zeldzaam
als kostbaar zijn in een complexe
en soms erg stresserende stad als
Brussel.
Bernard de Lophem is een rijk
en genereus man. Niet zozeer in
materiële zin: hij komt rond met
eerder bescheiden middelen,
maar hij heeft een rijk hoofd vol
verhalen en een groot hart voor
vele mensen. Ik ga naar huis met
het gevoel dat ik een bijzondere
man heb leren kennen en met de
stiekeme wens om hem nog eens te
mogen ontmoeten, op een toevallig
moment, ergens in Brussel, zonder
dat ik de interviewster ben en hij
de geïnterviewde. Als ik iets van
Bernard de Lophem geleerd heb,
dan is het wel dat geen enkele rol
er meer toe doet dan wel simpelweg
‘mens zijn’.
Interview: Leen De Bolle Foto/Photo: Kennneth Van der Taelen
Op ontdekkingstocht in Brussel
Monique nodigde me uit in
Café Walvis, vlakbij haar flat in
Molenbeek. Dichtbij het kanaal in de
gekende Antoine Dansaertstraat ligt
dit authentiek Brussels café. Met zijn
oude cafétafeltjes en gezellige terras
kan je er in een gemoedelijke sfeer
een pintje drinken. Het is de ideale
plaats voor een boeiend gesprek.
Monique blijkt een zeer aangename
dame te zijn met vele interesses en
een drukke agenda.
Ze vertelt haar verhaal: “Ik werd
Franstalig opgevoed en ging naar
een Franstalige school in Strombeek.
Vanaf het eerste leerjaar kreeg ik
Frans en Nederlands zodat ik nu
perfect tweetalig ben. Daar ben ik
enorm blij om.”
Monique werkte in Brussel en
woonde in Merchtem waar ze
haar kinderen opvoedde. De
beslissing om drie jaar geleden
naar Brussel te verhuizen was
weloverwogen. “Ik koos de ligging
van mijn appartement onder
andere in functie van het openbaar
vervoer, de omgeving en de
toegankelijkheid. Zo is er voor mijn
appartementsgebouw een bushalte
en op vijf minuten stappen een
metrostation. De bewoners van mijn
flatgebouw hebben verschillende
culturele achtergronden waardoor
er een grote variatie aan taal en
mensen is. Hoe verschillend deze
bewoners ook zijn van uiterlijk, ze
zijn allemaal even vriendelijk.”
Monique is heel actief in Brussel.
Ze is lid van OVS BRUXELLES (On Va
Sortir), een groep die activiteiten
in Brussel organiseert. Zo heeft
Monique afgelopen zaterdag
deelgenomen aan een begeleide
wandeling in de Marollen,
georganiseerd door een groepslid.
“Ik kende deze wijk maar door
de enthousiaste gids ontdekte ik
plekjes die ik nog nooit had gezien
en waarvan ik bovendien nog nooit
had gehoord.”
Daarnaast organiseert ze zelf voor
haar vriendinnen bezoekjes aan
evenementen in KVS, Munt en
Flagey. Dat neemt wat tijd in beslag,
maar ze geniet er met volle teugen
van. “Ik maak ook graag tijd voor
mijn kleinkinderen. Het is belangrijk
dat ze Brussel leren kennen. We
gaan samen naar de speeltuinen
in Molenbeek waar ze zich kunnen
uitleven. Het liefst van al nemen
ze het openbaar vervoer in Brussel
omdat er altijd wel iets te beleven
valt.”
Op donderdagvoormiddag doet
Monique inkopen op de markt op
het Sint-Jan-Baptistvoorplein in
Molenbeek. “Je vindt er een ruim
assortiment aan groenten, fruit en
kruiden. Je moet er absoluut eens
een kijkje nemen.” Monique houdt
van de diversiteit in haar stad.
“Eén van mijn kleinkinderen gaat
naar een school in Molenbeek. Een
bewuste keuze van mijn dochter
omdat het een multiculturele school
is waar kinderen uit verschillende
gemeenschappen samen les volgen.
Ik sta hier volledig achter.”
Interview: Elisah De Buyser Foto/Photo: Diego Slosse
À la découverte de Bruxelles
Monique Appelmans m’invite au
Walvis, un café proche de son
appartement à Molenbeek. Cet
authentique café bruxellois se
situe dans la célèbre rue Antoine
Dansaert, au bord du canal. Tables
de café à l’ancienne, terrasse
accueillante, ambiance bon enfant…
tout contribue à créer le cadre idéal
pour savourer une petite bière. Et
avoir une discussion passionnante.
Monique Appelmans se révèle une
femme agréable, aux nombreux
centres d’intérêt et à l’agenda
chargé.
Elle me raconte son histoire: «J’ai
été élevée dans un environnement
francophone et je suis allée dans
une école francophone à Strombeek.
Dès la première année, j’ai eu des
cours de français et de néerlandais
et aujourd’hui, je suis parfaite
bilingue. J’en suis très heureuse.»
Monique travaillait à Bruxelles
et habitait à Merchtem, où elle a
élevé ses enfants. Elle a mûrement
réfléchi avant de prendre la décision
de venir s’installer à Bruxelles, il y
a trois ans. «J’ai choisi la situation
de mon appartement en fonction
notamment des transports en
commun, de l’environnement et
de l’accessibilité. Il y a par exemple
un arrêt de bus devant mon
immeuble et une station de métro
à cinq minutes à pied. Les habitants
de mon immeuble viennent de
différents milieux culturels, ce qui
crée une grande variété au niveau
linguistique et humain. Mais aussi
différents soient-ils en apparence,
tous sont très sympathiques.»
Monique est très active à Bruxelles.
Elle fait partie d’OVS BRUXELLES (On
Va Sortir), un groupe qui propose
des activités en ville. C’est ainsi que
samedi dernier, elle a participé à une
promenade guidée dans les Marolles
organisée par un membre de ce
collectif. «Je connaissais ce quartier,
mais notre guide enthousiaste m’a
fait découvrir des endroits que je
n’avais encore jamais vus et dont je
n’avais même jamais entendu parler.»
Pour sa part, elle organise des
sorties au Théâtre royal flamand, à la
Monnaie et à Flagey pour ses amies
et elle-même. Cette activité lui prend
un peu de temps mais elle en profite
pleinement. «J’aime aussi prendre
du temps pour mes petits-enfants.
Il faut qu’ils apprennent à connaître
Bruxelles. Nous allons ensemble dans
les plaines de jeu de Molenbeek, où
ils s’en donnent à cœur joie. Mais
ce qu’ils préfèrent par-dessus tout,
ce sont les transports en commun
parce qu’il s’y passe toujours quelque
chose.»
Le jeudi matin, Monique fait ses
courses au marché qui se tient
sur la place Saint-Jean Baptiste à
Molenbeek. «J’y trouve un vaste
assortiment de fruits, de légumes
et d’épices. Il faut absolument que
vous alliez y faire un tour un jour.»
Elle aime la diversité qui règne
dans sa ville. «L’un de mes petits-
enfants va à l’école à Molenbeek.
Un choix délibéré de la part de ma
fille parce qu’il s’agit d’une école
multiculturelle où des enfants issus
de diverses communautés suivent
les cours ensemble. J’adhère
totalement à ce choix.»
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1920
20
Lueur d’espoir à Molenbeek-Saint-Jean
Molenbeek-Saint-Jean n’a pas
vraiment bonne réputation, une
image martelée par les médias. À
tort, d’après Katelijn Schevelenbos:
«Bien sûr qu’il y a des problèmes,
mais vous pouvez tout aussi bien
traverser la rue et recevoir l’aimable
bonjour d’inconnus.»
À l’instar de beaucoup de communes
bruxelloises, Molenbeek-Saint-
Jean connaît sa part de problèmes.
Elle enregistre une forte densité
de population et il est difficile de
passer à côté de phénomènes aussi
flagrants que le chômage des jeunes
et la pauvreté. Dans le même temps,
des efforts énormes sont consentis
pour améliorer la situation. L’ASBL
Centre de formation Foyer tente
de donner aux jeunes socialement
défavorisés une chance de se bâtir
un avenir meilleur par le biais de
projets de formation.
«Nous mettons en place des projets
de développement personnalisé
pour les jeunes de quinze à
dix-huit ans», explique Katelijn
Schevelenbos, coordinatrice. «Il
s’agit de jeunes auxquels, pour
diverses raisons, l’enseignement
ordinaire ne convient pas. Nous
voulons les aider à trouver du
plaisir dans le fait d’aller à l’école,
d’apprendre et de travailler.»
Renforcement
Comment Foyer remplit-il cette
mission? L’ASBL renforce la confiance
en soi de ces jeunes, tisse des liens
chaleureux, presque familiaux,
entre les jeunes et les éducateurs,
et organise régulièrement des
excursions. La formation en groupe
permet de créer une structure claire.
Les jeunes sont répartis en six
groupes. Deux se préparent à passer
dans l’enseignement professionnel;
les jeunes y assimilent les bases
du travail du bois dans un atelier.
Deux autres groupes apprennent à
travailler à l’ordinateur en vue d’un
travail d’assistant administratif. Les
deux derniers regroupent les jeunes
auxquels il manque les bases les plus
élémentaires: ils savent rarement lire
ou écrire et ne sont pas vraiment
en mesure de s’intégrer dans la
société. Avec eux, Foyer reprend
tout depuis le début. «Un grand
nombre d’étudiants qui se préparent
à devenir professeurs viennent en
stage ici. Beaucoup pensent: Brrr,
ces jeunes de Molenbeek, leur
image dans les médias… Mais
au terme de leur stage, tous sans
exception sont heureux d’avoir pu
faire leur connaissance. Chaque
fois, ils nous disent que nos élèves
sont accueillants, qu’ils ont envie
d’apprendre et de travailler»,
explique Katelijn avec beaucoup de
fierté.
Centre de quartier
Foyer est bien plus qu’une simple
école. C’est aussi un centre
d’intégration doté d’un service
social, d’un service juridique, etc.
Le centre organise diverses activités
destinées à réunir des personnes
habitant le quartier ou ses alentours.
Chaque année, Foyer organise le
jogging Léopold II, attirant ainsi des
gens de tout Bruxelles à Molenbeek.
Au dire de Katelijn Schevelenbos,
l’intégration par le sport est l’un
des moyens d’action en lesquels
croit l’association.
Son travail à Foyer lui procure
beaucoup de satisfaction. «Il y a peu,
toute l’équipe a assisté au mariage
de deux de nos jeunes, un mariage
rom gigantesque, nous étions les
seuls non-Roms. C’était fantastique!
C’est extrêmement enrichissant
d’apprendre à connaître toutes
ces personnes et de travailler avec
elles. Pour moi, toutes ces réactions
négatives sont une véritable honte.
Je ne peux vraiment pas y souscrire.
J’apprécie beaucoup que tout le
monde dise bonjour quand on se
promène dans Molenbeek. Je me
vois bien habiter ici. Il y a une telle
énergie dans l’air!»
Interview: Eric Bober Foto/Photo: Diego Slosse
Lichtpunt in Sint-Jans-Molenbeek
Sint-Jans-Molenbeek heeft niet
echt een goede reputatie, en dat
beeld wordt telkens weer bevestigd
in de media. Volgens Katelijn
Schevelenbos is dat onterecht:
“Natuurlijk zijn hier problemen
maar je kan hier even goed over
straat lopen en vriendelijk begroet
worden door totaal onbekenden.”
Zoals vele gemeenten in Brussel
heeft ook Sint-Jans-Molenbeek zijn
problemen. De bevolkingsdichtheid
is hoog en je kan er moeilijk naast
fenomenen als jeugdwerkloosheid
en armoede kijken. Tegelijk
wordt er hard gewerkt om deze
problemen aan te pakken. De vzw
Vormingscentrum Foyer probeert
maatschappelijk kwetsbare jongeren
via scholingsprojecten kansen te
geven op een betere toekomst.
‘‘Wij organiseren persoonlijke
ontwikkelingstrajecten voor
jongeren van vijftien tot achttien
jaar’’, vertelt coördinator Katelijn
Schevelenbos. ‘‘Het gaat om
jongeren die om uiteenlopende
redenen niet in het gewone
onderwijs kunnen functioneren. We
willen hen helpen plezier te vinden
in het naar school gaan, in leren en
werken.’’
Opkrikken
Hoe ze dat aanpakken bij Foyer?
Door het zelfvertrouwen van de
jongeren op te krikken, door een
warme, bijna familiale band met
de begeleiders te creëren, door
regelmatig op uitstap te gaan. Via
vorming in groep wordt gewerkt
aan een duidelijke structuur.
De jongeren zijn verdeeld in zes
groepen. Twee groepen worden
voorbereid om door te stromen
naar het beroepsonderwijs, zij leren
de basis van houtbewerking in het
houtatelier. Nog twee groepen leren
met de computer werken, om zo
administratief bediende te worden.
De laatste twee groepen missen de
basis: ze kunnen zelden lezen of
schrijven en kunnen niet echt mee in
de maatschappij. Dus begint Foyer
voor hen bij het begin.
‘‘Veel studenten uit de leraren-
opleiding lopen hier stage. Velen
denken: Brr, die jongeren uit
Molenbeek en hoe die in de media
komen… Maar achteraf zijn ze
zonder uitzondering blij dat ze via
een stage kennis hebben gemaakt
met onze jongeren. We horen elke
keer weer dat ze heel vriendelijk
zijn en echt willen werken en leren”,
vertelt Katelijn trots.
Centrum van de wijk
Foyer is meer dan een school alleen.
Het is een integratiecentrum met
een sociale dienst, een juridische
dienst, en ga zo maar door. Met
verschillende activiteiten probeert
het centrum mensen uit de wijk
en de wijde omgeving samen te
brengen. Jaarlijks organiseert Foyer
de Leopold II-jogging, die mensen
uit heel Brussel naar Molenbeek
lokt. Volgens Katelijn is integratie
door sport een van de dingen waar
de organisatie in gelooft.
Haar werk bij Foyer bezorgt Katelijn
veel voldoening. “Onlangs zijn we
met het hele team naar het huwelijk
van twee van onze jongeren gegaan,
een super grote Romatrouw waar
wij de enige niet-Roma waren. Dat
was fantastisch! Het is een enorme
verrijking om al die mensen beter te
leren kennen en met hen te werken.
En ik vind het zonde als daar zo
negatief over wordt gedaan. Ik kan
daar echt niet bij. Ik vind het echt
gezellig dat iedereen goeiedag zegt
als je rondloopt in Molenbeek. Ik
zou hier ook met plezier wonen. Er
hangt energie in de lucht!”
Interview: Maarten Robberechts Foto/Photo: Miles Fischler
Altijd samen op zwier in Brussel
De naam van het gemeenschaps-
centrum De Vaartkapoen in
Molenbeek strookt al lang niet meer
met de demografische realiteit.
Drie techniekers rollen de laatste
microfoonkabels op: onder hen,
Alain Debruyne. Gisterenavond was
hier nog een concert. Een collega-
technieker roept Alain van achter
de coulissen op gemoedelijke
toon, in het Brussels. Mensen van
verschillende origine lezen de krant
en slurpen van een kom verse soep
in de eetzaal.
“Hier in het centrum spreek ik
constant Frans en Nederlands. Ik
ben tweetalig opgevoed.” Alain
wordt geboren in Etterbeek, verhuist
op z’n derde naar de Kempen, en
komt op z’n negende terug naar
Brussel. Zijn gezin heeft een huis
op de Gentse Steenweg, vlakbij het
Karreveld Park, in Molenbeek. “We
waren graag in de Kempen. We
woonden er in een kasteel met een
groot domein. Maar we woonden
erna toch liever in Molenbeek.
Het was zalig om in Molenbeek
te fietsen. En om te voetballen in
het Karreveld Park. Dat werd onze
nieuwe achtertuin.”
“Vroeger was Molenbeek nog een
chique gemeente. Hier een beetje
verder had je Rue de ‘Brabo’ – dat ze
zegden. Dat was de Nieuwstraat van
Molenbeek. Met heel veel chique
winkels. Ik keek er als jonge gast
naar uit om er op zaterdag te gaan
winkelen met mijn zus. Dat waren
echte uitstapjes.”
Als twintiger, in de jaren tachtig,
begint Alain te werken voor de
Beursschouwburg. “Er ontstond
een hechte kliek techniekers van de
Ancienne Belgique, het Kaaitheater,
en de Beursschouwburg. Dat
was een toffe bende. We zaten
altijd samen in café Le Coq onze
boterhammen op te eten ’s middags.
Ik kan dat nu helaas niet meer, want
ik zit hier. Maar zij doen dat nog
steeds. En ik zie ze nog regelmatig.”
“Als technieker werkte ik vaak tot
een stuk in de nacht. En dan ’s
ochtends weer vroeg beginnen.
Maar ik keek er altijd naar uit om
weer te beginnen.” De drang om te
leven staat op deze Brusselaar zijn
gezicht geschreven. Geen woord
geklaag over het loodzware werk,
hoewel het dat zeker is (geweest). “Al
het werk was nog manueel. De spots
ophangen, bekabelen, luidsprekers
de trappen op dragen. En de
mengtafels waren nog analoog. Dat
waren heel logge dingen tegenover
die van nu.”
De opkomst van de visuele cultuur
maakt hij vanop de eerste rij mee
met de lancering van televisiezender
MTV. “Revolutionair”, zegt Alain.
“Het was toen ‘het van het’ om
videofuiven te geven. Toen hingen
we overal videoschermen in de
Beurs of in het jeugdhuis. Maar als
je daar naartoe ging om te fuiven,
bleef iedereen eigenlijk gewoon
zitten om naar die schermen te
kijken. Dus dat werkte niet.”
“Wij gaan altijd samen op zwier, in
Brussel. Mijn petekind van twaalf,
nu, die blijft gewoon thuis achter
zijn laptop zitten. Wij verveelden ons
als tieners thuis. Ge wou mensen
zien, ge wou buitenkomen. Het
stamcafeetje zat altijd vol. En ik ga er
nog elke week naartoe, met dezelfde
mensen, al dertig jaar.”
Faire la java ensemble à Bruxelles
Depuis longtemps, le nom
n é e r l a n d a i s d u ce nt re
communautaire De Vaartkapoen
à Molenbeek ne correspond plus
à la réalité démographique. Trois
techniciens enroulent les derniers
câbles de microphones. Parmi
eux, Alain Debruyne. Hier soir, il
y avait encore un concert ici. Un
collègue d’Alain, qui est également
technicien, l’appelle depuis les
coulisses sur un ton familier, en
bruxellois. Des gens d’origines
différentes lisent le journal en
buvant bruyamment leur bol de
soupe dans le réfectoire.
«Ici dans le centre on parle sans
arrêt le français et le néerlandais.
J’ai été élevé bilingue.» Alain est
né à Etterbeek. À ses trois ans, il a
déménagé dans la Campine et, à
ses neuf ans, il est revenu vivre à
Bruxelles. Sa famille a une maison
sur la Chaussée de Gand, près du
parc du Karreveld à Molenbeek.
«On aimait bien la Campine. On y
vivait dans un château entouré d’un
grand domaine. Mais par la suite, on
préférait vivre à Molenbeek. C’était
génial de faire des tours en vélo à
Molenbeek et de jouer au foot dans
le parc du Karreveld. Ce parc est
devenu notre nouvelle arrière-cour.»
«Avant, Molenbeek était encore une
commune chic. Ici, un peu plus loin,
il y avait ‘la rue de Brabo’ – comme
on disait en flamand. C’était la
rue Neuve de Molenbeek avec
beaucoup de magasins chic. Étant
jeune, j’avais hâte d’aller faire les
magasins avec ma sœur. C’étaient
de vraies excursions.»
Pendant les années quatre-vingts,
lorsqu’il avait 20 ans, il a commencé
à travailler au Beursschouwburg.
«Ainsi est née une bande soudée
de techniciens de l’ancienne
Belgique, du Kaaitheater et du
Beursschouwburg. C’était une
chouette bande. A midi, on mangeait
toujours nos tartines ensemble dans
le café Le Coq. Malheureusement, je
ne peux plus faire ça, parce que je
travaille ici. Mais eux le font toujours
et je les vois encore régulièrement.»
«En tant que technicien, je travaillais
souvent jusqu’à très tard dans la nuit
et je commençais tôt le matin. Mais
j’avais toujours hâte de commencer
à travailler.» L’envie de vivre est
écrit sur le visage de ce Bruxellois.
Il ne se plaint pas de son travail,
même s’il a été bien dur à l’époque.
«Tout le travail était encore manuel.
Placer les projecteurs, câbler,
monter les enceintes. Les tables de
mixage étaient encore analogiques.
Comparé à maintenant, c’étaient
des objets bien lourds.»
Il assiste au premier rang à
l’émergence de la culture visuelle,
avec le lancement de la chaîne
de télévision MTV. «C’était
révolutionnaire», explique Alain.
«Autrefois, c’était à la mode de faire
des soirées vidéo. On suspendait
partout des écrans de vidéo au
Beursschouwburg et dans la maison
de jeunesse. Mais si vous y alliez
pour faire la fête, en fait, tout le
monde restait assis pour regarder
les écrans. Donc, ça n’a pas trop
fonctionné.»
«On faisait toujours la java à
Bruxelles. Aujourd’hui, mon filleul de
douze ans, reste à la maison derrière
son ordinateur. Nous, lorsqu’on
était adolescent, on s’ennuyait à la
maison. On voulait voir des gens,
on voulait sortir. Le café habituel
était toujours rempli. J’y vais encore
toutes les semaines, avec les mêmes
personnes, depuis trente ans.»
Metrolijn 5 anders bekeken
Gebruikers van het openbaar
vervoer, en zeker reizigers met de
metro, beschouwen hun traject vaak
als louter functioneel. Men stapt op
de metro zo dicht mogelijk bij de
vertrekplaats om er pas uit te gaan
bij de eindbestemming.
Brussel is nochtans een stad die
telkens opnieuw kan ontdekt worden
en telt enorm veel interessante en
toffe plaatsen. Waarom niet eens
een halte vroeger op- of afstappen
en een stuk van het overblijvende
traject per fiets of te voet afleggen?
De vraag klinkt eenvoudig, maar
voor velen is de drempel groot.
Ik ondersteun ten volle dit project
dat de bruisende, vaak ondergrondse
wereld van metrolijn 5 in contact
wil brengen met de wijken die zich
rond de 28 metrostations situeren.
Dankzij getuigenissen en foto’s van
de Brusselaars die wonen langsheen
het traject van metrolijn 5, krijgen
buurten een gezicht. Wijken worden
vermenselijkt en nodigen uit om
ontdekt te worden. Uiteraard niet
Un autre regard sur la ligne de métro 5
Les usagers des transports publics,
et en particulier les voyageurs
dans le métro, considèrent leur
trajet uniquement d’un point de
vue fonctionnel. On monte dans
le métro au plus près de l’endroit
de départ pour en descendre à sa
destination.
Bruxelles est pourtant une ville
que l’on peut redécouvrir à chaque
promenade et qui compte de
nombreux endroits agréables
et intéressants. Pourquoi ne pas
descendre ou monter à un arrêt plus
tôt et effectuer une partie du trajet
à pied ou à vélo? Cette question
semble simple, mais de nombreuses
personnes redoutent de faire le pas.
Je soutiens pleinement ce projet
qui a pour objectif de faire entrer
en contact ce monde, trépidant et
souvent souterrain de la ligne de
métro 5, avec les quartiers situés
autour des 28 stations de métro.
Les témoignages et photos des
Bruxellois qui habitent le long de la
ligne de métro 5 confèrent une iden-
tité aux quartiers. Les quartiers sont
humanisés et invitent à leur décou-
verte, et ce non seulement par les
visiteurs de notre ville, mais aussi
par les Bruxellois.
Je vous invite à commencer votre
expédition à l’aide de ce journal
ou de l’application sur votre
smartphone. Quittez cette station
de métro et entrez dans le monde
captivant de Bruxelles à pied ou à
vélo. Les histoires, photos et activités
qui vous sont proposées vous en
donnent déjà un bel aperçu. Mais
partez surtout à la découverte des
quartiers de la manière dont vous le
souhaitez: votre excursion n’en sera
que plus instructive.
Ministre bruxelloise des Travaux
Publics et des Transports
Metro 5: Moving People, Moving Stories
Metrolijn 5 doorsnijdt Brussel van
west naar oost, en heeft precies
28 haltes nodig voor zijn tocht
door een bonte mengeling wijken
en buurten. Tussen september en
december 2013 krijgt elke halte
een eigen krant, gemaakt door een
ploeg enthousiaste gelegenheids-
journalisten. Studenten en
medewerkers van de HUBrussel
en Luca namen de metro naar
een hun onbekende ‘Brusselaar’.
Deze inspirerende ontmoetingen
resulteerden in 112 unieke
portretten. Studenten van ISFC
gaven het geheel mee vorm. Om
metrolijn 5 verder in de bloemetjes
alleen door bezoekers van onze stad,
maar zeker ook door de Brusselaars
zelf.
Ik nodig u uit om met deze krant
in de hand of met de App op uw
smartphone uw ontdekkingstocht
aan te vatten. Verlaat dit metro-
station en stap of fiets de boeiende
wereld van Brussel in. De verhalen,
foto’s en activiteiten die men
aanbiedt zetten u al een flink eind
op weg.
Brussels minister van Openbare
Werken en Vervoer
te zetten zijn bij een aantal stations
leuke activiteiten gepland. Cactus
& Co gidst al wie wil gratis met de
fiets langs het metrolijn 5 parcours
en directe omgeving, met uitstapjes
naar de plekjes die in de interviews
aan bod komen.
Meer info via: www.facebook.com/
metro5be
Metro 5: Moving People, Moving Stories
La ligne de métro 5 traverse Bruxelles
d’ouest en est, et pas moins de 28
stations lui sont nécessaires pour
relier tous ces quartiers très bigarrés.
De septembre à décembre 2013,
chaque station aura son propre
journal, réalisé par une équipe de
journalistes occasionnels débordant
d’enthousiasme. Des étudiants et des
collaborateurs de la HUB et de Luca
ont pris le métro à la rencontre d’un
«Bruxellois» inconnu. Ces rencontres
inspiratrices ont débouché sur 112
portraits exceptionnels, que des
étudiants de l’ISFC ont mis en pages.
Pour garder les projecteurs braqués
sur la ligne 5, une série d’activités
seront organisées dans plusieurs
stations. Cactus & Co se fera un
plaisir de guider gratuitement tous
ceux qui souhaitent découvrir le
parcours de la ligne 5 et ses environs
à vélo et organisera des promenades
vers les lieux évoqués dans les
interviews.
Toutes les informations se trouvent
sur www.facebook.com/metro5be
Verantwoordelijke uitgever / editeur responsable: Dirk De Ceulaer, Warmoesberg 26, 1000 Brussel. Contact: metro5@hubrussel.be - 02 210 12 57. Ne pas jeter sur la voie publique. Niet op de openbare weg gooien.
Met de steun van de
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