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Diocèse de Fréjus-Toulon
4 rue Pierre Sémard
83 000 Toulon
Père Le Pivain : 06 06 62 11 66
Secrétariat : 06 29 90 14 34
pastorale.sante@diocese-frejus-toulon.com
Lettre n° 10
Edito
Le mardi 8 décembre, en la fête de
l’Immaculée Conception, l’Eglise est
entrée dans une Année Sainte, une
année de la Miséricorde. Pour nous
accompagner le pape François nous
a donné une magnifique « bulle d’in-
diction ». Quelques passages de-
vraient trouver un écho tout particu-
lier dans la mission qui est « nôtre »
au sein de l’Eglise. Tout d’abord la
première phrase : « Jésus-Christ est
le visage de la miséricorde du Pè-
re »…visage, c’est-à-dire « icône »,
présence révélatrice, sacrement : il
donne à la voir en la donnant. Il le
fait « à travers sa parole, ses gestes
et toute sa personne ». Puis, au nu-
méro 10, parlant de l’Eglise, le pape
nous dit que « dans son action pasto-
rale, tout devrait être enveloppé de
la tendresse » ; « l’Eglise a pour
mission d’annoncer la miséricorde
de Dieu, cœur battant de l’Evangile,
qu’elle doit faire parvenir au cœur et
à l’esprit de tous… Son langage et
ses gestes doivent transmettre la
miséricorde pour pénétrer le cœur
des personnes et les inciter à retrou-
ver le chemin du retour au Père ».
« Nous sommes invités à vivre de
miséricorde parce qu’il nous a d’a-
bord été fait miséricorde »… Puisse
cette Année Sainte nous aider à
contempler et vivre de cette miséri-
corde afin que nous en soyons, dans
le Christ, le visage, la présence, le
sacrement auprès des malades vers
lesquels nous sommes envoyés en
mission !
A tous joyeuse fête de la Nativité,
épiphanie de la miséricorde et tous
mes vœux pour une année belle et
rayonnante de la tendresse du Père.
Père Philippe le Pivain
(Ecoute, Lecture, Information, Humilité, Union)
Gros plan sur ND
du Laghet : Prochain lieu de Pèlerinage
les 12 et 13 mars 2016
Proposé par la
Pastorale de la Santé
Sur un éperon rocheux, dans le vallon de
Laghet, existait depuis le XVème siècle une
petite chapelle qui servait d'abri tant aux hom-
mes qu'aux bêtes, entourée de quelques mai-
sons où vivaient des paysans ou des bergers.
Elle avait été restaurée en 1625 par les soins
de Don Jacques FIGHIERA, prêtre d'Eze, dont
dépendait le territoire de Laghet. En 1652, la
Vierge Marie manifeste sa présence invisible
par des signes de sa bonté : guérisons
"spectaculaires", délivrances de prisonniers et
de possédés se multiplient. La nouvelle se
répand. On vient de tout le voisinage.
Don Jacques Fighiera possédait une belle
statue de la Vierge qu'il avait fait sculpter dans
un tronc de sorbier par un artiste parisien,
Pierre Moise, et orner de peintures polychro-
mes par l'artiste niçois, Jean Rocca. En pré-
sence des miracles que la Vierge accomplis-
sait à Laghet, Don Jacques Fighiera décida de
donner cette statue au Sanctuaire. Elle fut portée en procession par les Pénitents
Blancs d'Eze, le 24 juin 1652. C’est cette statue que l’on peut voir dans l’église
au-dessus du maître autel.
Les miracles se multiplient et les pèlerins accourent en foule de Nice, de
Monaco, de la Provence et de la Ligurie voisine (Vintimille, San Remo...) Le
sanctuaire est construit en 3 ans. L’église est inaugurée le 21 novembre 1656.
Devant ce mouvement de pèlerins, l'Evêque de Nice, Monseigneur de Palletis,
réunit une commission de théologiens pour examiner les "faits de Laghet". Le
20 décembre 1653 cette commission conclut à l'authenticité des miracles.
En 1674, Mgr Provana de Leyni, lui-même Carme, confie le monastère aux
Pères Carmes déchaux qui assurèrent une présence de prière et de travail dans la
pauvreté au service des pèlerins attachés à Notre-Dame de Laghet, jusqu’à leur
expulsion par les lois contre les congrégations en 1903.
Les guérisons nombreuses ont rassemblé dans la Chapelle et sous le cloître,
plus de 4000 ex-voto témoignage de la confiance et de la gratitude de ceux qui
ont prié Notre-Dame.
1792 fut une année mémorable pour le Sanctuaire. Les troupes révolution-
naires françaises passent le pont du Var, entrent dans le Comté de Nice; nobles
et religieux fuient. Les pères Carmes abandonnent le monastère pour Turin. La
vénérable statue fut cachée à La Turbie, par un intendant du monastère, Denis
Lanteri, originaire de Tende. Les bâtiments furent saccagés et tous les ex-voto
brûlés.
Il fallut attendre 1797 pour que la chapelle soit à nouveau ouverte au culte.
Les Pères Carmes revinrent en 1815.
Le XIXe. siècle vit la naissance à Camporosso (à côté de Vintimille) de
celui qui devait devenir Saint François-Marie, le " Padre Santo" de Gênes.
Agenda
CELEBRATION
- 24 décembre à 17h : Messe de
Noël à la Chapelle de l’Hôpital Ste
Musse, suivie d’un goûter.
VOEUX
- Lundi 4 janvier 2016 à 10h :
Vœux de l’Evêque à la Castille.
CONFERENCES
- samedi 9 janvier 2016 à 15h au
Centre Universitaire Méditerranéen
à Nice par le Dr Alessandro DE
FRANCISCIS (Président du bu-
reau des constatations médicales
et Président de l’Association Médi-
cale Internationale de Lourdes).
Contacts :
Magali ASTIER (Présidente de l’Hospitalité Diocésaine de Nice)
hospitalite.nice06@gmail.com Dr Jean-Yves ROUILLARD 04 93 73 38 16 / 06 11 58 10 98
jean-yves.rouillard@orange.fr
FORMATIONS :
- Dates : 13, 14 et 26 janvier 2016.
Thème : Repérage de la crise suici-
daire et prise en charge de la souf-
france psychique,
Intervenants : Boh KOUROUMA
(Psychiatre) Mylène BAUDRY
(Formatrice au CODES 83)
Lieu : Association ALEAS, 16 Rue
Cisson, 83300 Draguignan.
Inscription :
06 12 52 75 33 / 09 52 79 60 35 http://www.codes83.org/a/257/Rep%
E 9 r a -
ge+de+la+crise+suicidaire+et+prise+en
+charge+de+la+souffrance+psychique/
- Dates et lieux : - Samedi 27
février 2016 de 9h à 12h à Saint-
Raphaël (Salle Don Bosco - 19 rue
Jean Aicard) - Samedi 5 mars
2016 de 9h à 12h à La Castille.
Thème : Evolution du monde de la
santé, quelle est note place ?
Intervenant : Dr Isabelle Palayer
PELERINAGE
- 12 et 13 mars 2016 : Pèlerinage au
Sanctuaire de ND de Laghet
lI offre sa vie, lors de l’épidémie de cholé-
ra, et quand il meurt, le 17 septembre 1886,
le fléau cesse. Il fut canonisé par le Pape
Jean XXIII le 9 décembre 1962.
Le Roi Charles-Félix de Sardaigne-
Piémont et la Reine viennent deux fois à
Laghet (1826 et 1830) et offrent des lam-
pes à huile en argent qui sont toujours dans
le chœur.
Le 19 avril 1900, la statue de Notre-Dame
de Laghet est couronnée solennellement
par Mgr. Lecot cardinal archevêque de
Bordeaux. En 1903,les Pères Carmes sont
expulsés. L’église est fermée, le monastère
vendu aux enchères. Le Chanoine Daldéra,
de Cantaron, le rachète pour le diocèse,
Mgr Chapon, évêque de Nice, obtient la réouverture de l’église, comme paroisse du
village de Laghet, y installe le Petit Séminaire (qui y restera jusqu’en 1930) et les
pèlerinages reprennent.
Les ex-voto attirent l'attention non seulement des touristes, de ceux qui viennent prier
au Sanctuaire, mais aussi celle de jeunes universitaires français ou étrangers qui étu-
dient le sens de la religion populaire.
En 1930,le Petit Séminaire est transféré à Cannes, le sanctuaire, toujours animé par
des prêtres du diocèse, devient maison d’accueil pour des retraites spirituelles.
En 1952, les fêtes du Tricentenaire sont présidées par Mgr Roncalli (futur Pape Jean
XXIII), alors nonce à Paris et par Mgr Rémond, archevêque-évêque de Nice.
A partir de 1964, l’église est restaurée sous la diligence du recteur, le Père Pierre Sil-
vy ; son successeur, le Père Pierre Lanza, avec l’Association des Amis de Notre Dame
de Laghet, restaure l’ensemble des bâtiments.
1978 marque une étape dans la vie du Sanctuaire : les sœurs bénédictines du Sacré
Cœur de Montmartre viennent se mettre au service du diocèse.
Comme au temps des Pères Carmes, la Liturgie des Heures est chantée tous les jours,
l'adoration du Saint Sacrement est aussi quotidienne.
Le Chapelet y est médité tous les jours mais le point culminant de cette vie de prière
est l'Eucharistie. Peu à peu, les fidèles découvrent la beauté de l'office divin et la
louange de l'adoration silencieuse.
Dans un site champêtre propice à la méditation et à la détente, la foule des citadins
"monte" jusqu'au sanctuaire pour implorer " la Madone de Laghet" ou pour remercier
des grâces reçues et célébrer en foule les fêtes de pèlerinage, principalement:
- Le 8 septembre: Nativité de la Vierge Marie
- Le 15 octobre: Sainte Thérèse d'Avila
- Le 8 décembre: l'Immaculée Conception
- Le 25 mars: l'Annonciation
- Le 31 mai: la Visitation
- Le 16 juillet: Notre-Dame du Mont-Carmel
- Le 15 août: l'Assomption
Ainsi, "l'Année des Prodiges" inaugurée en 1652 se pour-
suit-elle jour après jour, témoignage invisible de Marie,
l'Immaculée, Mère de Jésus et la nôtre.
En 2002, Mgr Jean Bonfils, évêque de Nice, décide de ré ouvrir le Séminaire diocé-
sain (fermé depuis 1966).
De 2002 à 2013, le Séminaire de Laghet a formé une vingtaine de prêtres pour les
diocèses de Nice et de Monaco (et un pour Vintimille).
En juin 2013, le nombre des séminaristes étant insuffisant, le Séminaire de Laghet a
été suspendu et les séminaristes envoyés à Aix-en-Provence.
Intéressés de participer à cette dé-
marche spirituelle. Vous trouverez
Tract et Bulletin d’inscription pour
ce pèlerinage
En pièce jointes,
Dans vos paroisses,
Sur le site internet suivant :
http://agenda.frejustoulon.fr/
pastosante
Directives anticipées, dernières volontés
et cérémonies funéraires
Promouvoir les directives anticipées est important lors de l’accompagnement en fin de
vie, mais aussi dans le grand âge. Oser aborder les volontés dernières en particulier au
plan funéraire peut être utile. La cérémonie du dernier adieu est un temps très fort de la
traversée du deuil : reconnaissance par la famille, l'entourage, la société, de la perte, re-
connaissance du droit à la tristesse et au chagrin pour les proches, valorisation de ce qu’a
apporté le défunt durant sa vie en terme de transmission de valeurs
Elle permet aussi à la famille de se retrouver, de vivre sa solidarité alors que la vie actuel-
le, les distances, les familles recomposées favorisent les oublis ou les ruptures
Cette traversée du deuil va être pour certains un chemin de solitude, évidemment variable selon la qualité de l'attachement
préexistant et la force de la personnalité de l'endeuillé(e) .La présence des voisins, des amis venus parfois de loin permet de retrou-
ver des jalons de convivialité qui seront utiles par la suite
Oser aborder les conditions d'une cérémonie funéraire est évidemment extrêmement délicat, hormis le cadre des contrats
d’obsèques
Pourtant, si l'on est amené à envisager des directives anticipées, ne peut-on également ébaucher ces indications dans la prévi-
sion d'une cérémonie funéraire.
Cela peut-être une occasion de faire une place aux besoins spirituels du malade, de la personne âgée,, envisager les valeurs
familiales qui peuvent être reconnues et célébrées lors de la cérémonie, voire retrouver des textes significatifs de méditation et de
prière que veut transmettre la personne
Aussi, a coté du cadre des merci que l’on peut dire au défunt ,on peut évoquer le temps du pardon face aux désaccords fami-
liaux toujours susceptibles de réveils, afin de permettre le moment de paix et d’unité familiale que souhaite le disparu.
Dr Jean Daniel BERTHOU (Vivre son deuil Provence Var)
Rédiger ses directives anticipées ?
Depuis la loi du 22 avril 2005, toute personne majeure a la possibilité de rédiger des directives anticipées…
Qu’est-ce que cela signifie ?
Les directives anticipées :- visent à faire entendre la voix de celui qui n’a plus le moyen de s’exprimer (par
exemple lors d’un coma)
- alors que des décisions concernant la limitation ou l’arrêt de traitements inutiles
ou disproportionnés doivent être discutées en phase avancée ou terminale d’une
maladie grave et incurable.
Dans le cadre d’une démarche collégiale, le médecin est alors tenu de les consulter et d’en tenir compte en
priorité (avant l’avis de la personne de confiance et des proches).
Les professionnels de la santé ont l’obligation d’informer les patients de cette liberté qui leur est offerte (et qui n’est, en aucun cas,
une obligation).
Pour être valides, ces directives doivent être : - rédigées par une personne majeure, en état d’exprimer librement sa volonté
- datées, signées, mentionnant date et lieu de naissance.
Actuellement, ce document est valable 3 ans et peut être modifié ou révoqué à tout moment.
En plus du patient, il peut être conservé par le médecin traitant, communiqué à la personne de confiance et doit être accessible dans le
dossier médical en cas d’hospitalisation.
Le contenu sera bien sûr différent si la personne est en bonne santé ou si elle se sait atteinte d’une pathologie grave. Il concerne uni-
quement les souhaits (ou non…) d’arrêt ou de limitation de traitements en fin de vie.
Bien sûr, lorsqu’un patient est apte à comprendre et à s’exprimer, son expression orale est prioritaire sur tout écrit antérieur.
Les directives anticipées représentent des souhaits à respecter autant que possible, en conformité avec la loi (on ne peut, par exemple,
y demander une euthanasie…)
Les limites de ces directives anticipées : Par définition, elles sont écrites à l’avance et ne sont donc pas plus qu’une hypothèse concernant une situation médicale future. Com-
me bien portant, ou au début d’une maladie grave, notre volonté peut évoluer. En effet, nous souhaitons que notre autonomie de dé-
cision soit respectée mais nous pouvons également être vulnérables dans certaines circonstances de l’évolution d’une maladie.
Ces directives anticipées ne doivent pas être une limite dans la relation soignant-soigné mais au contraire aider au dialogue, être
« une voix pour autrui », aussi imparfaite ou partielle soit-elle…
Quelles sont les évolutions pressenties à ce sujet dans la nouvelle loi sur la fin de vie ?
- il ne devrait plus y avoir de limite de validité
- les directives anticipées pourraient devenir contraignantes, c’est-à-dire que le médecin devra s’y confor-
mer sauf si elles sont à l’évidence inappropriées (ceci devra être justifié et confirmé par un deuxième mé-
decin) ou si on se trouve dans une situation d’urgence vitale.
Enfin un groupe de travail est en cours sous l’égide de l’Haute Autorité de Santé afin de proposer un format pour nous aider à les
rédiger. Dr Isabelle Palayer
Notes de lecture
Réparer les vivants de Maylis de Kerangal,
Paru en mai 2015, Editions Gallimard
«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons ga-
gnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.» Réparer les vivants est le roman d'une
transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix
et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience,
d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois col-
lective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le
symbole de l'amour.
Cette présentation de « quatrième de couverture » ne dit pas la puissance évocatrice du style qui nous
plonge dans chaque personnage par l’intérieur : tour à tour, nous sommes ce jeune homme, son père
et sa mère, le médecin, l’infirmière, la petite amie, la femme bénéficière du don ; nous sommes dans la chambre d’hôpital,
dans le bureau du médecin qui, avec une délicatesse infinie annonce aux parents de Simon l’inéluctable, avec l’infirmier qui
ouvre la perspective du don d’organe avec tant d’humanité et puis, nous sommes au bloc, dans l’appartement de Marie qui
attend, elle, l’annonce heureuse d’une transplantation…Marie qui est rejointe par l’interrogation métaphysique qu’ouvre une
telle perspective… un « roman », oui dans nos catégories …mais tellement plus qu’un roman ! Une belle plongée dans l’hu-
main dans toute sa chair servie par un style éblouissant qui sait se mettre au service d’une aventure qui, par son côté extrême,
renvoie chacun dans ses limites ultimes…un livre dont on a du mal à se sépare, à le voir finir.
Repères chrétiens en bioéthique, La vie humaine, du début à la fin Paru en septembre 2015, Editeur Salvator
La conviction des auteurs de cet ouvrage est que l'éthique catholique peut apporter une contribution
pertinente à la réflexion bioéthique dans une société pluraliste et à des décideurs responsables qui
respectent la dignité inaliénable de tout être humain confronté à la maladie, à la souffrance et à la
mort. L'objectif principal de ce livre précis, concret et documenté (références multiples aux Écritu-
res et au Magistère) est pédagogique. Il est donc accessible à tous ceux qui s'interrogent sur les pra-
tiques médicales ou biomédicales alimentant le débat actuel et qui recherchent un éclairage chrétien.
Tout lecteur pourra se sentir interpellé par l'option suivie par les auteurs en faveur d'une éthique de
l'hospitalité qui préside aux pratiques et aux enjeux de la médecine. Un guide unique et essentiel qui
s'inspire de la morale de gradualité prônée par le pape François pour promouvoir
Les auteurs Olivier de Dinechin, jésuite (s.j.) fut longtemps délégué de l'Épiscopat français pour les questions
morales concernant la vie humaine et membre du Comité consultatif national d'éthique au titre de
l'Eglise catholique ; il a formé pendant de très nombreuses années les étudiants en théologie au Centre Sèvres - facultés jésui-
tes de Paris - dans les domaines de la bioéthique et de la spiritualité du soin, et il accompagne des couples éprouvés par une
infertilité ou un diagnostic prénatal sombre.
Françoise Niessen, laïque consacrée et médecin, enseigne la théologie morale fondamentale et la bioéthique aux futurs prê-
tres du séminaire Saint-Sulpice d'Issy-les-Moulineaux (Hauts de Seine) et du séminaire Saint-Jean de Nantes (Loire Atlanti-
que).
A noter : Rencontre nationale de personnes en situations diverses de handicap
Du 12 au 15 septembre 2016 à Lourdes
« Passionnément vivants, vous l’êtes, avec des craintes qu’impose le handicap à votre chair, à votre intelligen-
ce, à votre affectivité… Venez donc vous ressourcer, auprès du Vivant ! Venez reprendre souffle au milieu de
vos frères, l’Eglise et le monde ont besoin de votre témoignage ! » nous dit Mgr Aupetit, évêque de Nanterre,
accompagnateur de la Pastorale de la Santé
Ces journées offriront des temps de : Partage permettant la rencontre au-delà des limites de communication et d’expression ;
Ressourcement à l’écoute de grands témoins, par la prière et la célébration.
Elles permettront de : Recueillir l’expérience de vie et de foi des personnes avec handicap.
Contribuer à leur visibilité et à une meilleure inclusion de ces personnes dans l’Eglise et dans la société.
Que ce temps d'Avent qui nous invite,
au-delà de ce que nous faisons de nous mêmes,
à nous ouvrir à l'imprévu de Dieu et à l'accueillir
joyeusement,
porte notre regard sur ce projet pour tous ceux en
périphérie dû à un handicap...
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