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22, rue des Rasselins. 75020 PARISTél : 01 44 64 02 02 - Fax : 01 44 64 02 00
www.greenpeace.fr
Pour devenir “détective OGM” et aider Greenpeace à repérer lesproduits étiquetés comme contenant ou étant fabriqués à partird’OGM dans les rayons des supermarchés, vous disposez de deuxpossibilités :
1. Si vous avez accès à Internet, inscrivez-vous sur le sitewww.detectivesOGM.org. Cette option nous permettra de vous join-dre plus facilement. Ce site étant régulièrement mis à jour, vous serezégalement informé plus vite de l’avancement de notre campagne.
2. Si vous n’êtes pas en mesure de vous inscrire via Internet, n’hési-tez pas à remplir le formulaire ci-dessous (en MAJUSCULES) et à nousle renvoyer à l’adresse suivante :
Détectives OGM, Greenpeace France, 22 rue des Rasselins, 75020 Paris.
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Nom / Prénom : ___________________________________Adresse : ________________________________________________________________________________________Code Postal / Ville : ________________________________Tél : ____________________________________________
NB : Dans tous les cas, nous vous enverrons les informa-tions pratiques concernant votre “mission” ainsi que desconseils pour éviter et combattre les OGM au quotidien.
AUTORISATION DE PRÉLÉVEMENT
AGIR AVEC GREENPEACE : Devenez “Détective OGM”
AIDEZ-NOUS à DEBUSQUER les produits contenant des OGM(ingrédients et/ou additifs) dans les rayons des supermarchés
en vous inscrivant comme... “DÉTECTIVE OGM” !
Grâce à l’œil vigilant de plus de 2000 “détectives OGM”, recrutésdepuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation européennesur l’étiquetage des OGM en avril dernier, Greenpeace a pu repérer,en temps réel, l’apparition dans les supermarchés des premiers produitsétiquetés comme transgéniques et les répertorier dans la boutiquevirtuelle des horreurs transgéniques (www.detectivesOGM.org).
La pression ainsi générée sur les industriels et le refus permanentdes consommateurs d’acheter des aliments transgéniques, sonten train de permettre la disparition progressive et définitive desOGM, des rayons de nos magasins!
L’aide fournie par les détectives OGM est indispensable pour éviterque des produits transgéniques, même étiquetés, n’apparaissent ànotre insu, dans les supermarchés.
Alors, si vous aussi, vous voulez devenir unconsommateur averti qui informe les autres
consommateurs, rejoignez-nous !
Je soussigné(e), désire apporter une aide régulière à Greenpeace, et la prie de bien vouloir prélever sur mon compte tous les mois la somme de : eLe 1er prélèvement devra commencer le 5 du mois de :
Je complète cette demande ainsi que l’autorisation ci-dessous et je vousretourne le tout accompagné de mon R.I.B.
Nom : ____________________________________________________
Prénom : __________________________________________________
Adresse : __________________________________________________
_________________________________________________________
Code Postal : Ville
Date ———/———/——— Signature
Code Etabl. Code guichet N° Compte Clé R.I.B.
J’autorise l’établissement teneur de mon compte à prélever sur cedernier, si sa situation le permet, tous les prélèvements correspondantà mon soutien à Greenpeace France.En cas de litige sur un prélèvement, je pourrai en faire suspendre l’exécution par simple demande à Greenpeace et à l’établissement teneur de mon compte.
Numéro national d’émetteur : 352624, Nom et adresse de l’associationbénéficiaire : Greenpeace France, 60509 Chantilly Cedex
Nom et adresse de l’établissement teneur du compte à débiter :
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Agence : __________________________________________________
Adresse : __________________________________________________
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Code Postal : Ville : _______________________
Désignation du compte à débiter :
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Qu’est ce qu’un OGM ? p.4Les OGM, des risques pour l’environnement et l’agriculture p.4Les OGM, des risques potentiels pour notre santé p.5Les OGM, une fausse solution à la faim dans le monde p.6Les OGM dans le monde p.7Les OGM en France p.8Les OGM dans nos assiettes p.9L’étiquetage des OGM p.10
Guide des produits avec ou sans OGM p.12Listes, mode d’emploi p.13Listes p.15
Les détectives OGMLe Réseau Info Conso p.35Soutenez-nous p.37
SommaireA priori, un gène de poisson n’a naturellement rien à faire dans une fraise.Mais les techniques du génie génétique permettent aujourd’hui d’introdui-re des gènes de n’importe quel organisme dans les plantes. On a déjà ainsiintroduit en laboratoire des gènes de poissons dans des fraises pour leur per-mettre de résister aux gelées.
Nombre de produits transgéniques tels que celui-ci n’atteindront sansdoute jamais les étals de nos supermarchés. Mais aux Etats-Unis, auCanada ou encore en Argentine, on sème actuellement, sur des millionsd’hectares, des plantes génétiquement modifiées qui produisent leur prop-re insecticide ou sont tolérantes à de fortes doses d’herbicide. Les plantesune fois récoltées sont ensuite transformées et introduites dans notre ali-mentation quotidienne, soit sous la forme d’ingrédients et d’additifs issus deplantes transgéniques, soit et surtout, par le biais des produits animauxet issus d’animaux (lait, viande, œufs, crème, beurre etc…) que nousconsommons. Environ 80% des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM)cultivés sont en effet destinés à nourrir nos vaches, nos cochons, nos volailleset nos poissons d’élevage.
La dissémination d’OGM dans les champs et dans la chaîne alimentaireentraînera une “contamination génétique” irréversible de notre environne-ment. Ceci va totalement à l’encontre du respect du principe de précaution.
Battons-nous ensemble pour éviter cette pollution génétique ! Et se battre contre les OGM passe par choisir ce que nous mangeons.C’est la pression des consommateurs qui pourra empêcher les industriels del’agroalimentaire de nous imposer les OGM et ce guide est là pour vous aiderà faire le bon choix alimentaire, c’est-à-dire le choix du NON-OGM.
La Campagne OGM.
Du poisson dans les fraises ?
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avec des conséquences en cascade sur les écosystèmes.De plus, la culture de plantes transgéniques permet à quelques gran-des firmes de contrôler la production de notre alimentation grâce auxbrevets pris sur les semences OGM. La société Monsanto, par exemple,détient aujourd’hui 90% du monopole sur les semences transgéniquescultivées dans le monde et n’hésite pas à traîner en justice tout agri-culteur soupçonné de les utiliser “illégalement”. En effet, on leur inter-dit de re-semer les semences récoltées. Cette interdiction représenteune menace grave pour l’agro-biodiversité et la sécurité alimentairemondiale, parce que ce sont justement ces pratiques de réutilisation etd’échange de semences entre paysans qui ont permis le développe-ment et la culture d’innombrables variétés de plantes alimentairesadaptées aux conditions locales.
Les OGM, des risques potentiels pour notre santé :A l’heure actuelle, il n’existe aucune étude à long terme sur les risquessanitaires liés à la consommation d’OGM. Mais si l’innocuité des OGMsur notre santé n’a pas été démontrée à ce jour, des risques potentielsont eux, bien été identifiés.Les allergies alimentaires, par exemple, sont provoquées par des pro-téines auxquelles l’organisme réagit de manière exacerbée. Et ce sontles gènes qui sont responsables de la fabrication des protéines.L’introduction de nouveaux gènes dans des plantes cultivées à destination
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Qu’est ce qu’un OGM ?Un OGM est un organisme vivant créé artificielle-ment par l’homme au travers de la modification del’identité génétique d’un organisme existant. Lestechniques récentes du génie génétique permettent,en effet, aujourd’hui de prélever un ou plusieursgènes sur un organisme (virus, bactérie, animal,
plante etc.…) et de les insérer dans le patrimoine génétique d’un autreorganisme. Ce que l’on appelle aussi la “transgénèse” dépasse ainsi deloin les techniques traditionnelles d’amélioration des variétés agrico-les car elle permet de franchir la barrière des espèces et des genres etde produire de “nouveaux” organismes vivants, jusqu’alors inconnus dela nature. Le comportement dans l’environnement de ces nouveaux organismesvivants est totalement imprévisible. Les transgènes qui s’échappentdes plantes modifiées et contaminent le patrimoine génétique d’autresplantes, sauvages ou cultivées, ne peuvent pas être ramenés au labo-ratoire s’ils s’avèrent nocifs ou toxiques et vont se multiplier avecl’organisme hôte de façon incontrôlable.
Les OGM, des risques pour l’environnement et l’agriculture :Les risques liés à ces transferts de gènes varient évidemment en fonc-tion des gènes introduits, de l’espèce cultivée et de la présence autourd’elle de plantes susceptibles de se croiser avec la culture OGM. Maisune fois la pollution génétique engendrée, elle est irréversible etincontrôlable et menace, non seulement la pérennité de l’agriculturebiologique, mais aussi celle de l’agriculture conventionnelle. Elle metégalement en péril l'ensemble de la biodiversité planétaire.
Au-delà de la pollution génétique, les dangers écologiques liés auxOGM sont nombreux. En particulier, au vu des plantes transgéniquesdéveloppées aujourd’hui (voir plus loin), on peut craindre non seulementla création de mauvaises herbes invasives résistantes à des herbicides,mais aussi celle de “super insectes” insensibles aux insecticides secrétéspar les plantes OGM ou encore la disparition d’insectes "utiles"
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supercherie. Il faudrait au contraire permettre aux petits paysans duSud, qui constituent les trois-quarts des mal-nourris, de mettre enoeuvre des pratiques agricoles adaptées à leur milieu, viables sur lelong terme, et qui ne les rendent pas dépendants des firmes agrochi-miques.
Si vous souhaitez approfondir ces réflexions, n’hésitez pas à consulter le site Internet deGreenpeace, www.greenpeace.org. Si vous êtes intéressés par échanger sur le sujet desOGM, rendez vous sur le forum des “détectives OGM” à l’adresse suivante :www.detectivesOGM.org.
LES OGM DANS LE MONDE1 : Quelques chiffres :
• En 2003, 67 millions d’hectares de plantes transgéniques ont étécultivés à l’échelle mondiale, soit près de 2 fois la surface agricolefrançaise.
• La plus grande part des cultures transgéniques se trouve auxEtats-Unis (63%). Viennent ensuite l’Argentine (13.9%), le Canada(4.4%) et la Chine (2.8%).
• La plante transgénique la plus cultivée est le SOJA (43 millionsd’hectares). Mais on cultive aussi du maïs transgénique (16millions d’hectares), du colza transgénique (7.5 millions d’hectares)et du coton transgénique (3.6 millions d’hectares).
• Les plantes transgéniques commercialisées ou en cours d’étudedans le monde en 2003 étaient : la banane, la betterave, le blé, le
de la consommation humaine ou animale signifie donc la synthèse denouvelles protéines. Or, il est impossible de déterminer, a priori, lepotentiel allergène de ces nouvelles protéines.Par ailleurs, l’introduction “brutale” de nouveaux gènes dans les plan-tes peut également provoquer des effets indirects comme l’interrup-tion d’une fonction métabolique ou la synthèse de nouveaux produitséventuellement toxiques, ce que l’on est aujourd’hui bien incapable deprévoir.Enfin, un certain nombre de plantes transgéniques contiennent ungène de résistance aux antibiotiques. Il est inutile pour la plante, maisles chercheurs l’utilisent comme marqueur lors de la transgénèse. Lesscientifiques craignent le passage de ce gène de résistance à des bac-téries du système digestif animal ou humain. Ceci pourrait rendreinefficace l’utilisation de certains antibiotiques en médecine, alorsmême que le développement actuel de bactéries résistantes aux anti-biotiques les plus répandus constitue une menace sérieuse pour lasanté publique.
Les OGM, une fausse solution à la faim dans le mondeCertains avocats des bio-technologies et des grandesfirmes productrices d’OGMproclament qu’il est crimi-nel de s’opposer aux OGMcar leur culture permettraitde contribuer à l’éradicationde la faim dans le monde.Pourtant, actuellement, laplanète produit suffisam-ment d’aliments pour tous
ses habitants. Le problème de la faim dans le monde est avant tout unproblème de répartition des richesses et d’accès à l’alimentation,c’est-à-dire un problème politique et économique. Prétendre que laplanète ne pourra se nourrir qu'en généralisant l'agriculture industrielledes pays du Nord ou à la seule condition que les firmes agrochimiquessoient autorisées à disséminer leurs OGM constitue une dangereuse
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Pour toutes ces raisons, Greenpeace s’oppose à
la dissémination des OGM dans l’environnement
et à leur introduction dans la chaîne alimen-
taire. Toutefois, Greenpeace ne s’oppose pas à
la recherche en milieu confiné, ni à la fabri-
cation de médicaments ou d’autres substances,
à l’aide de microorganismes génétiquement
modifiés, tant que leurs conditions de confi-
nement sont efficaces.
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cacao, le café, la chicorée, le chou, le colza, le concombre, le coton,la courge, la laitue, le maïs, le manioc, le melon, l’oeillet, le peu-plier, la papaye, la pomme de terre, le pommier, le riz, le soja, letabac, la tomate, le tournesol, la vigne. 1Sources : ISAAA, USDA/ERS,Agriculture Canada, www.transgen.de.
Les OGM en France :Actuellement, il n’existe en France aucune surface agricole cultivée deplantes transgéniques à des fins commerciales. Par contre, des parcel-les “expérimentales” ont été mises en place dans certaines communes,malgré l’opposition du public. Un grand nombre de ces parcelles sontneutralisées chaque année par des citoyens inquiets des conséquen-ces écologiques irréversibles de ces essais.
Mais sont autorisés :- pour l’alimentation de la filière animale, du soja OGM, des maïs OGMet des produits dérivés de colza transgénique.
- pour l’alimentation humaine, les ingrédients dérivés de soja et demaïs transgéniques, ainsi que des huiles obtenues à partir de colza etde coton transgéniques.
Les OGM dans nos assiettes :1. Les OGM peuvent être présents dans nos aliments quotidiens sous laforme d’ingrédients et/ou d’additifs issus de plantes transgéniques.2. Mais ils entrent aussi dans la chaîne alimentaire par le biais des pro-duits issus d’animaux nourris aux OGM, en grande partie des tourteauxde soja OGM (les résidus solides obtenus après extraction de l’huile desgraines de soja).
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Résumé des nouvelles règles en vigueur :Ont l’obligation d’être étiquetés depuis le 18 avril dernier :• les maïs, soja ou colza présents dans les aliments, s’ils contien-nent ou sont fabriqués à partir de plus de 0.9% d’OGM,
• les ingrédients issus de maïs, soja ou colza s’ils contiennent ousont fabriqués à partir de 0.9% d’OGM, même si la modificationgénétique n’est plus détectable dans le produit final (comme dansl’huile, le sucre, l’alcool etc.) :
> la farine, les flocons ou la semoule de maïs,> l’amidon modifié de maïs et les dérivés de l’amidon comme lesirop de glucose,> les protéines et farines de soja,> les matières grasses végétales de soja, colza et maïs.
• les additifs issus de maïs, soja ou colza s’ils contiennent ou sontfabriqués à partir de plus de 0.9% d’OGM, même si la modifica-tion génétique n’est plus détectable dans le produit final, les plusconnus étant :
> les additifs issus du maïs : l’amidon oxydé (E 1404), les phosphates d'amidon (E 1410, E 1412à E 1414), les amidons acetylés (E 1420, E 1422), les amidonshydroxypropylés (E 1440, E1442), le succinate d'amidon (E 1450),l’amidon oxydé acetylé (E1451), les caramels (E 150a à E 150d), lesorbitol (E 420), le mannitol (E421), l’isomalt (E 953), le maltitol (E965), le lactitol (E 966), le xylitol (E 967), le glucono-lactone (E575), les erythorbates (E 315 et E 316)ATTENTION ! la mention “amidon modifié” ou “amidon trans-formé” concerne une modification physico-chimique, sansrapport avec les OGM. Si le maïs est OGM, vous lirez donc pré-cisément : “amidon produit à partir de maïs génétiquementmodifié”.
> les additifs issus du soja :la lécithine (E 322), l’huile de soja oxydé (E 479b).
• L’Europe importe près de 20 millions de tonnes de graines de soja et20 millions de tonnes de tourteaux de soja chaque année. Pour laFrance, ce sont environ un million de tonnes de graines et 4,5 millionsde tonnes de tourteaux de soja qui sont importées.
• En 2003, 201 millions de tonnes de graines de soja ont été récoltéesdans le monde, 36% aux Etats-Unis, 28% au Brésil, 18% en Argentineet 8% en Chine2.
• La plupart du soja provenant des États-Unis et d’Argentine est trans-génique, la ségrégation entre récoltes OGM et non-OGM n’existantpas dans ces pays.
2USDA, www.transgen.de, Toepfer International.
L’étiquetage des OGM :Le 18 avril 2004 est entrée en vigueur une nouvelle réglementationeuropéenne sur l’étiquetage des OGM, plus rigoureuse que la précé-dente. L’étiquetage des produits alimentaires est désormais obligatoi-re sous la forme d’une mention dans la liste des ingrédients.Ainsi vous pourrez lire par exemple, si le produit est transgénique, àcoté de “jaune d’œuf, eau, vinaigre distillé, sel, sucre, arôme de moutar-de, E338…”, sirop de maïs issu de maïs génétiquement modifié.
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Décryptez les étiquettes !
Exemple d’étiquetage d’un produit OGM
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• l’alimentation des animaux doit également être étiquetée si ellecontient des ingrédients et/ou additifs composés à plus de 0.9%d’OGM. L’éleveur sait donc aujourd’hui s’il donne à manger des OGMà ses bêtes, ce qui n’était pas le cas avant le précédent règlement.
Ont échappé à l’obligation d’étiquetage :
• les produits animaux ou provenant d'animaux nourris avec desOGM c’est à dire, la viande, le lait, les œufs, le beurre, la crème…mais aussi les biscuits, les plats préparés ou encore les alimentspour bébé dans lesquels les produits animaux ou issus d'animaux peu-vent être utilisés en tant qu’ingrédients. Cette lacune du règlementest très grave car, en effet, 80% de la totalité des OGM entre dansla chaîne alimentaire par le biais de l’alimentation animale.
GUIDE DES PRODUITS AVEC OU SANS OGM
Depuis l’apparition des premiers OGM, les consommateurs ontchoisi : ils n’en veulent ni dans les champs, ni dans les produits ali-mentaires, ni dans l’alimentation des animaux.De nombreux industriels de l’agroalimentaire ont pris ce refus ausérieux et évitent aujourd'hui systématiquement les ingrédients et/ouadditifs issus de plantes OGM dans leurs produits.
A l'heure actuelle, il n’existe donc dans les rayons des supermarchésfrançais, que très peu de produits étiquetés comme contenant ouétant fabriqués à partir d’OGM (une vingtaine sur environ 80.000produits alimentaires). Les rares produits trouvés par les détectivesOGM de Greenpeace (cf. ci-dessous) proviennent en général desEtats-Unis et du Canada et leurs importateurs ont entrepris des
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VERT : Les entreprises et les marques listées icigarantissent qu’elles n’utilisent, dans la fabri-cation de leurs produits, ni ingrédients ni addi-tifs dérivés de plantes transgéniques ; ni pro-duits animaux ou issus d'animaux nourris avecdes OGM.
ORANGE : Les entreprises et les marques setrouvant dans cette liste veulent éviter les pro-duits animaux ou issus d'animaux nourris avecdes OGM, mais ne peuvent pas encore legarantir à 100% pour les produits cités. Ceux-ci ne contiennent, par contre, aucun ingrédientou additif issu de plantes transgéniques.
démarches afin de stopper leur importation ou changer leur composition(liste des produits trouvés et plus d’infos sur www.detectivesOGM.org).Mais à la différence des ingrédients et des additifs issus de plantestransgéniques, les produits animaux et provenant d’animaux nourrisavec des OGM (œufs, lait, viande, beurre, crème etc.), ainsi que les ali-ments qui en contiennent, ne doivent pas être étiquetés. Force est deconstater qu'un nombre important d'industriels ont profité de cettelacune réglementaire et du manque d'information des consommateursà ce sujet pour ne pas éviter les OGM.
C’est pour vous informer sur les produits animaux et vouspermettre de refuser ceux qui proviennent d'animaux nourris
aux OGM que nous vous proposons ce guide.N’oubliez pas : le pouvoir est dans le caddie !
Si vous décidez d’acheter les produits des entreprises qui ont certifié à Greenpeace qu’elles n’utilisent pas de produits
provenant d’animaux nourris avec des OGM, vous contribuezà freiner la culture d’OGM dans les pays qui les produisent et
à protéger l’environnement !
LISTES, MODE D’EMPLOI :
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vous faites vos achats, n'hésitez pas à écrire vous-même aux fabri-cants et à signer notre pétition d'envergure européenne en faveurd'un étiquetage obligatoire des produits animaux et issus d'ani-maux nourris aux OGM.
LES LISTESNB : La plupart des grandes chaînes de supermarchés distribuent, àcoté des marques des fabricants, des produits alimentaires sous leurspropres marques. Les marques propres des distributeurs couvrentl’ensemble des catégories alimentaires. Dans un souci de clarté, nousavons donc jugé préférable de faire apparaître dans nos listes, lesproduits des distributeurs garantis exempts de produits animauxou provenant d'animaux nourris aux OGM ou qui font l’objetd’une démarche pour le devenir (listes verte et orange). Ceci signifiedonc que tous les autres produits des marques distributeurs doiventêtre considérés comme appartenant à la liste rouge.
La plupart des distributeurs proposent également des marquespropres BIO. Celles-ci garantissent l’absence d’OGM dans l’alimen-tation animale, en conformité avec les cahiers des charges de l’agri-culture biologique. Elles sont donc à privilégier lors de vos achats.
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Les produits issus de l’agriculture biolo-gique ou biodynamique sont exemptsd’OGM conformément à leur cahier descharges. Les logos ci-contre présentent lessigles officiels qui attestent du respect deces méthodes. En achetant ces produitsvous évitez les OGM et promouvez uneforme d’agriculture respectueuse de l’envi-ronnement.
NB : La liste rouge ci-après est susceptible de contenir des produits quifiguraient en liste verte dans les éditions précédentes de notre guide.
Pourquoi ces changements?Le guide que vous avez sous les yeux concerne les produits animauxou provenant d'animaux nourris avec des OGM et non plus les ingré-dients et/ou additifs issus de plantes transgéniques, ceux-ci étantaujourd’hui soumis à une obligation d’étiquetage. Cela n'étant pasencore le cas en ce qui concerne les produits animaux ou provenantd'animaux, les fabricants ne font pas les efforts nécessaires afin derendre les filières animales non-OGM et nos produits alimentairestotalement exempts d'OGM. L'ambition de ce guide est de faire pres-sion sur les fabricants et d’éliminer complètement les OGM de la chaînealimentaire. Aidez-nous à y parvenir. Au delà de faire le bon choix alimentaire,c'est-à-dire un choix NON-OGM, en vous aidant de ce guide lorsque
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ROUGE : Attention, les entreprises qui se trou-vent dans cette liste ne certifient pas que lesproduits animaux ou issus d'animaux, utilisésdans la fabrication de leur produits, provien-nent de bêtes nourries sans OGM, même si ellesont éliminé les ingrédients et/ou additifs issusde plantes OGM. Les firmes qui ne nous ont pasrépondu sont également classées ici.
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DES OGM EN MASSE DANS L’ALIMENTATION DE NOS ANIMAUX…
alors qu’aujourd’hui, les produitscomme le lait, la viande ou les œufs,échappent à l’étiquetage obligatoire.
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AGIR AVEC GREENPEACE : Rejoignez le RESEAU INFO-CONSO
Devenez membre du RESEAU INFO-CONSO, le réseau qui vousmontre “COMMENT CONSOMMER MOINS ET MIEUX”.
Grâce à une pression constante sur les acteurs du monde écono-mique, le Réseau Info-Conso, créé en 1998, a permis de faire fléchirles politiques environnementales de plusieurs grands fabricants del’industrie alimentaire. Aujourd’hui, ce réseau rassemble plus de11500 consommateurs soucieux de la protection de leur santé et del’environnement et souhaitant agir au quotidien.
Vous pensez que les problèmes écologiques liés à notre consommationquotidienne ne se résoudront que grâce à une prise de consciencegénéralisée ainsi qu’à une pression sans relâche sur les industriels etfabricants de l’agro alimentaire ? Si c’est le cas, n’hésitez pas : rejoignezle Réseau Info-Conso !
Les membres du Réseau Info-Conso contre les OGM s’engagent à :1. diffuser à au moins 5 personnes de leur entourage, une copie duGuide des Produits avec ou sans OGM, les informer et les sensibiliserà la problématique des OGM avec l’aide de celui-ci.2. participer aux actions proposées par Greenpeace (environ 2 à 3 paran ; par exemple, écrire à un fabricant alimentaire précis) pour éliminerles OGM de la chaîne alimentaire et convaincre les 5 personnesconcernées par le point 1 de faire de même.
Inscription : Devenez membre du Réseau Info-Conso en nous ren-voyant le formulaire ci-après rempli (en MAJUSCULES) à l’adressesuivante : Réseau INFO-CONSO, Greenpeace, 22 rue des Rasselins, 75020 Paris.
ATTENTION NOUVEAUTE : Le réseau INFO-CONSO s’élargit à l’ensemble des campagnes de Greenpeace.
Suite au succès du Réseau Info-Conso contre les OGM,Greenpeace a décidé de proposer à ses participants d’autres outilspratiques, tel que ce guide, mais sur l’ensemble des campagnesmenées par l’association (cf. www.greenpeace.fr pour plus d’in-formation sur nos campagnes). Les membres du Réseau recevrontainsi prochainement des informations sur les produits toxiques setrouvant dans les cosmétiques et les façons de les éviter.
L’objectif du Réseau reste toutefois le même, mobiliser un maximumde personnes afin :
• d’assurer la plus large diffusion de l’information possible,notamment des documents qui permettent de faire des choixde consommation écologiques,• d’interpeller massivement les industriels sur leurs responsa-bilités en matière de protection de l’environnement et de lasanté, • de favoriser la production et l’achat de produits économi-quement et écologiquement soutenables.
Pour plus d’informations sur le Réseau et pour suivre son actualité,n’hésitez pas à contacter : Véronique Papon, Chargée de campa-gne Eco-consommation e-mail : eco.conso@diala.greenpeace.org
www.greenpeace.fr
Nom / Prénom : ___________________________________Adresse : ________________________________________________________________________________________Code Postal / Ville : ________________________________e-mail : ______________________________________
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AGIR AVEC GREENPEACE : Devenez “Détective OGM”
AIDEZ-NOUS à DEBUSQUER les produits contenant des OGM(ingrédients et/ou additifs) dans les rayons des supermarchés
en vous inscrivant comme... “DÉTECTIVE OGM” !
Grâce à l’œil vigilant de plus de 2000 “détectives OGM”, recrutésdepuis l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation européennesur l’étiquetage des OGM en avril dernier, Greenpeace a pu repérer,en temps réel, l’apparition dans les supermarchés des premiers produitsétiquetés comme transgéniques et les répertorier dans la boutiquevirtuelle des horreurs transgéniques (www.detectivesOGM.org).
La pression ainsi générée sur les industriels et le refus permanentdes consommateurs d’acheter des aliments transgéniques, sonten train de permettre la disparition progressive et définitive desOGM, des rayons de nos magasins!
L’aide fournie par les détectives OGM est indispensable pour éviterque des produits transgéniques, même étiquetés, n’apparaissent ànotre insu, dans les supermarchés.
Alors, si vous aussi, vous voulez devenir unconsommateur averti qui informe les autres
consommateurs, rejoignez-nous !
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