i Henri Mark - ufdcimages.uflib.ufl.eduufdcimages.uflib.ufl.edu/UF/00/08/12/13/06894/01122.pdf ·...

Preview:

Citation preview

  • DiBECTEUR PROPKIfcTAIRK

    IMPRIMEUh

    Clrnsnt MAQL01RE BOISVERNA

    t35S. Rue Amricaine, 1358

    k NUMERO SO CENTIMES

    1 QUOTIDIEN

    TELEPHONE N 242

    Aprs avoir donn le pouvoir au peuple, vous devez lui don- ner U sagesse : l'instruction e t le contrepoids ncessaire de la libert. Tillfjnid

    t)Ciiie ANNE X" U80 PORT-AU-PRINCE ( HATI) LUNDI 20 DCEMBRE 1926

    .

    Pepuis longtemps, il svit, fporl-au-Prime, une crise llogenienl qui va, sans (croissant et qui menace jrement les la in il les res- tes modestes. Nul n'ignore, en ellel, qu'il lt ces temps-ci, cjmpl.te-

    Lent impossible a ceux dont udget ne peut supporter

    Jjrers mensuels au-dessus SO gourdJ8, de trou- rise loger. Quant aux mai* U qui se louaient T.") ou 10!)

    Ifflme 11. 125 par mois, n'en fions pas ; cela n'existe

    I Sais qui Iles sont les causes

    t celte crise? Il yen a plu- lieurs. D'abord, les nouvelles laodilioiis d'existence cres jl'interveulion amricaine itaussi par la guerre, la cher t de la vie qui ont contraint iproprilaiies obligs eux ni, taire race des be-

    HMOS dont k* cot a tripl, passer le prix des loyers de [leurs maiso n s. Ensuite, c bilesincendies qui o :\ le- Lruil.souveul trs e u s iu- Btrvjilles, pas mal le cespe- [Mes (liaisons loyers pea de-

    l. Les propritaires ne dis- Mal point des moyens n- ! (Maires les reconstruire, [tesnt tout siinplemeut les

    in$ des g. us plus l'or- qui y l'ont construire de loscsdemeures en rifWi.t pouvant tre loues 40,

    MWollai>, soil 2(K), 250 et 'gourdes luutieuu.s. Eu troisime lieu, cette cri-

    I* du logement provient. aeeci en est certainement la

    NK principale, cllieienlc, Jla grande ullLu nec d etran- iBetd'habit-ints des autres ^[^401 s tablissent, ebnque

    r.en plus grand nombre, t au-prince, epiistiluant

    lmsorte de population tlot- [ntc qui, cela est fortement ""juniable, n doubl la po-

    Miou relle de la ville. Ces Weaux habitants crent la I de l'offre et de la demande,

    jqduain tics locataires ftifcmciit, car, les pro p'VS n'ont eu rien le *tif que d augmenter

    Jtyersdeleurs immeubles, rjMuils sont de loujo rs [Tw^st.iiier. Et, c. n n-' [l'W1 B'iijouis ces lran

    gers disposent de ressources qui leur permettent d'acquit- ter des loyers levs, ils trou- vent toujours se loger et s'acca;>arent de toutes ces pe- tites maisons qui se louent cher.

    L'on ne s'imagine point, peut tre, le nombre de fa- milles ressources restrein- tes qui se trouvent dans l'ab- solue impossibilit de trouver aujourd'hui un gtte Port-au- Prince. Quelqunn, une lois, taisait remarquer qu'il lait beaucoup plus facile d'avoir, en ce moment la Capitale, une maison 80, 80 ou 100 dollars par m lis que de trou- ver se lojer moyennant p icment de loyer de 25, .'50 ou 40 doILns.

    La crise des loyers, la crise du logement existe donc bel et bien. Elle me ace grave nient, comme nous le disions au dbut, les lamilles res- sources modestes. , l o le ni il devient plus inquitant, c'est que ce sont ces familles* l qui sont en plus grand nombre Port-au Prince.

    Le moyen da rem'Jier la crise? car. il u'y a pas dire, la qui stion se pose nettement, l'iuation est tangible: la po- pulation a augment, les reve- nus des familles ont diminu ainsi que le nombre des mai sons et les loyers ont aug- ment.

    Il la ut donc remdier la crise et au plus vile si l'on ne veut qu'elle ne l'accentue da- vantage et que ne soit bientt doubl ou mme! tripl le nombre de lamilles qui ne trouvent pas se loger et qui vivent sans toit familial.

    On a, chez nous, contract la mauvaise habitude decomp ter en tout et pour tout sur l'Etal. L'I.t.ii. pilions - nous ton.oui s, doit tre le grand dispensateur de bienlaits, un vaste bureau de bienfaisance g lichet toujours ouvert p lur soulager toutes les mis- r s aplanir toutes les dilli- c alls. S'agit-il du dveloppe- ment du travail, de I instau- ration des industriei, tout le monde se retourne vers l'Etat* chacun ut tend que I initiative soit prise par lui. Aq.ielques

    rares exceptions, l'effort, l'ini- tiative privs ont t toujours nuls en notre beau Pays. On oublie trop souvent qu'en beaucoup de choses, l'Etal ne penl tr-, ne doit pas tre un Agent [directeur, il ne peut procurer que de l'encourage- ment, tre un Agent protedwr.

    En ce qui concerne la ques- tion dont nous p rions ici: la crise des loyers, disons tout de suile que l'Etat ne dispose d'aucun moyen d'y po-ter re- mde. Nous n'avons pas de lgislation pouvant permettre l'Etal d'tablir une prqua- tion des loyers. Il ne peut actuelleme il songer entre- prendre la conslriiv'lion de lo- gements bon 111 irch qui at- tnueraient la crise; il ne peut non plus fixer arbitrairement le prix des loyers de telle ou tel le maison.

    Bien plus le propritaire et, par rflexe, le locataire ont contre eux une branche de l'Etat d int l'actio . en l'occ i- rence n'est pas ngliger ; c'est la fiscalit communale. Mis oui, puisque 1e montant de l'impt local il qui doit tre acquitte par le propritaire esl en raison de la valeur locative des maisons, ''our l'Agent de perception de ce revenu coin munal, raret, embellisse ment, confort, position de la maison, entrent toujours eit ligne de compte dans celle valuation, Plus les loyers sont levs, plus cela laitl'al- laire de la ommune dont les revenus augmentent.

    L'Etat ne peut donc rien pou- nous. Rien! C'est aux particuliers rechercher, trouver eux-mmes les mo- yens de lutter contre la crise.

    Un de ces moyens qui peut tre misa excution par ceux d'entre nous qui disposent de capitaux levs, serait la cons- truction de maisons d'habita- tions sur le modle des Im- meuble! des grandes villes d'outie-mer et pouvant loger plusieurs familles.

    En tout cas, nous croyons que cette crise du logement qui svit aujourd'hui Port- au-Prince est des plus .srieu- ses et mrite qu'on la consi- dre avec plus d attention qu'on ne le lait * luclleiiunl.

    les priisiiu da leip; t

    fort-M en 1923 [*Mr h temprature

    en 1933?

    d'anne en anne la tempra- ture moyenne.

    Il a constat alors un parall- lisnie rig mieux entre les lois de variation de la tempinture moyenne pour les deux mois d'avril et de juillet; les variations de temprature pour les mois de juillet suce sifs font exac- l4UriWi . de millet succe.sus lt lonl exac-

    -SaW idu ,cm?VnL,n tentent dons le ni ne sens que ni),u lH MPP,ot,u*J*?1 pour les mois d'avril, mais avec ----- IICI I.IJI mut iti .

    [c.|t|)r?,klH, e.iUuieiwcnt dilli.

    Itd ' ^Ua"' aux prvisions /'tances lointaines, ou peut

    irjonwdrcr. l'heure ac bielle. fiL,u.c Co'plteinent ihipossi- |t aura lieu, en matine, une grande tte organise au profil des Pe- tites de l'Orphelinat de la Ma- deleine.

    Ce sera une trs btie lte pour le succs de laquelle loul a t mis en .ivre. Nous s mi- mes d'avance assur fj'utl nombreux public y assister i. t moignanl ainsi ta il l'.ntri qji doit tre |>ort cet Utile ta- blissement.

    Cabinet d^ M AUGUSTE FAUCH

    AvO'AT Rnt du Centre

    *>f * Kf & *&

    Henri Mark i

    Hue du Quai ( Avenue A ) en lace de la Gare ft$T WiNDSinr.i.ns (Pare-Brise) de toutes les dimensions H>

    jrti pour autos. ^15. >^ MIROIRS BISSAUTS pour armoire Louis XV.Coill'euse ^ '^D Louis XV, Armoire amricaine, Table de toilette, etc. W *V?Jt Minoins ENCADRS pour salon. y* fa VERRES A VITRES de toutes dimensions pour tableaux ffi

    S et vitrines. GADUES DORAS pour Photos de ltJx 2() et 20x24. CADRES sur commande pour portraits an tous genres. Grand choix de moulures. Rparation de Miroirs tachs.

    Prix trs raisonnables!

    et

    >p

    tfassoiini parle enf if dur dan accord franco

    italien ROME Vu cours d'une

    longue et cordi 1 e interview qu'il vient d'avoir avec M. P. W. Winner reprsentant de 1 ss jciateil l'ress \!.Mus olini exposant lesorandes lignes de sa politique trangre a dcla- r qu'une des ncessits rffiitla mentales de l'volution de

    tes beanx sennets

    Xous offrons, aujourd'hui, non lecteurs la primeur dun son net indit de llaudelaire.

    Le Raccomodeur de fontaine*

    l'Europe tait la conclusion d'un accord l'ranco-llalien

    L'affaire des Ptroles WASHINGTON Il est fort

    probable que le cas Fall-l)o- lieny sera soumis demain vers deux heures au Jury. L'avocat principal de la illc'u.se.Eranck Kagan a dclar aujounlMiui dans sa plaidoirie qu'il n'y avait rien de reprliensiblc dans la remise de . 100,000 M.Kall, car celle somme n'- tait qu'une avance de fonds que ,\| Doheny taisait son vieil ami de trente ans.

    t l'heure If eaur st drlitrt Oui eilui;ir ni mal rempli, h' ijj/ mi'url lin le cuiili'Ubrf ; I'JIIS J'.iubrt e.st custuli

    Sur le paf et Mh, Passe 11 ti ki

Recommended