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Immunité

Edith malpote 2010

DéfinitionL’immunité est définie comme la résistance d’un organisme vis à vis d’un agent infectieux.

Le système immunitaire : C’est l’ensemble des cellules des tissus et des molécules qui concourent à opposer une résistance aux infections.

Le S.I. doit nous protéger des pathogènes intracellulaires (virus) et extracellulaires (bactéries) qui nous agressent Tout en respectant les cellules de l’individu même

Le S.I au cours de l’évolution a acquis un puissant arsenal d’armes défensives

Importance du S.I.mis en évidence

Personnes ayant un déficit grave du S.I. (primitif ou acquis)

� sensibles à des infections graves

A l ’inverse stimulation des réponses immunitaires contre les microbes par la vaccination

� méthode la plus efficace pour protéger individus contre infection

on distingue 2 types d ’immunité

Les mécanisme de défense de l ’hôte se composent de 2 catégories de processus apparus successivement au cours de l ’évolution de l ’espèce :

L’immunité naturelle que l’on appelle aussi l’immunité innée , d’action immédiateresponsable de la protection initiale contre les infections

L’immunité acquise, adaptativese développe plus lentement en quelques jours Met en œuvre une protection plus efficace , qui nécessite une reconnaissance spécifique de la substance étrangère caractérisée par une mémoire immunologique

Immunité naturelle, innée ou native

Responsable de la protection initiale contre les infections

Mécanisme de défense toujours présent

• Répond aux microbes ou cellules de l ’hôte endommagées par microbes mais ne réagit pas contre le soi

Répond de la même manière au cours des rencontres successives avec le même microbe (pas de mémoire)

Immunité innéeMoyens

Première ligne de défense : bloquer l ’entrée des microbes

Barrière cutanéo-muqueusesPeau

Couche cornée de la peau forme une enveloppe cellulaire continue

S ’oppose à la pénétration des micro-organismes

Sécrétion de sueur à PH acide

Le risque d ’infection survient quand cette barrière est lésée (plaie, brûlure ,morsure ).

Bloquer l’entrée

Barrière cutanéo-muqueuses

MuqueusesLa plupart des germes pénètrent par les portes d’entrées

par l épithélium du nez,

de la gorge, par l ’intestin,

par les poumons,

par les voies génitaux-urinaires

couche épithéliale continue des muqueuses mais + fine que la peau

d ’autres mécanismes de protection interviennent

Bloquer l’entrée

Barrière cutanéo-muqueuses

MuqueusesCes régions sont protégées par différents mécanismes de défense:

→acidité gastrique, mouvement des intestins

→flore microbienne commensale du tube digestif et vagin

→balayages de la muqueuse oculaire par les paupières,

→mouvement des cils vibratiles dans les poumons

sécrétions de mucus

.qui sont toxiques (lysosyme attaque paroi bactérienne))

.qui engluent les micro-organisme à la manière de papier tue- mouche

Bloquer l’entrée

Immunité innéeMoyens

Si ces barrières sont débordées intervient

Deuxième ligne de défense :

éliminer rapidement ceux qui ont réussi à pénétrer dans les tissus de l ’hôte sur le site même de l ’agression avant

l ’envahissement de l ’hôte :

réaction inflammatoire précoce

Reconnaissance entraine au niveau du site : Réaction inflammatoire précoce 

C’est une réponse normale à différentes agressions

Caractérisé par 4 signes : douleur, rougeur, chaleur, grosseur (gonflement)

rougeur, chaleur :du à dilatation des capillaires sanguins • œdème : augmentation de la perméabilité vasculaire •Douleur : compression terminaisons nerveusesEntraîne un afflux de cellules phagocytaires et de substances de défenses au niveau du site de l’agression chargé de phagocyter l’intrus.Substances de défenses : les protéines du complément ,les protéines de l’inflammation d’origine hépatique (CRP), et autres médiateurs inflammatoires (cytokine)

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Immunité innéeFacteurs intervenant

• Facteurs humoraux• Les protéines de l ’inflammation dont la CRP• le complément• Les cytokines

• facteurs cellulaires• Les cellules phagocytaires• Les cellules NK

Cellules phagocytairesLe polynucléaire neutrophile (eosinophile)

et monocytes /macrophages

cellules sanguines recrutées au niveau des sites d’infection reconnaissent et ingèrent les microbes .

•Les polynucléaires neutrophiles meurent rapidement après ingestion de microbes .

•Les monocytes reste 2 à 3 jours dans le sang puis va dans les tissus ou il prend le nom de macrophage

Les polynucléaires neutrophiles Ont pour origine la moelle osseuse

Circulent dans le sang : 45 à 70 % des leucocytes 2.0 à 7.5 giga/l

présentent un noyau à plusieurs lobesun cytoplasme riche en granulations :

. notamment vésicule de phagocytose. peuvent libérer des protéines « défensines »

qui agissent comme des antibiotiques

Les polynucléaires neutrophiles

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Monocytes/macrophage Monocytes :

Origine moelle osseuse

Grosses cellules avec un noyau souvent en fer à cheval et cytoplasme contenant des granulations

10 % des globules blancs 0.2 à 1.0 giga/l

Cellules qui participent à l’élimination des microbes

Dans l’immunité innée elles reconnaissent directement les microbes et les éliminent.

Monocytes

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macrophage

40Macrophage

Mécanisme de phagocytose 1) adhésion :La membrane du phagocyte (PN) adhère à la paroi bactérienne qui est reconnue comme étrangère

2) absorption :La membrane se déforme et enveloppe le microbe qui est finalement enfermé dans une vésicule cytoplasmique, le phagosome.D’autres vésicules ,les lysosomes riches en enzymes, s’accolent au phagosome et y déverse leur contenu formant le phagolysosome

3)Digestion : Les microbes sont tués par les enzymes et plusieurs substances toxiques produites dans les phagolysosomes

4) rejet des déchets : les déchets sont rejetés hors de la cellule

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Immunité innée

Les cellules natural killer

Effet cytotoxique directe

sur les cellules infectées par les virus

Facteurs humorauxProtéine C Réactive : CRP

Synthétisée par le foie

taux élevé dès le début de la réaction inflammatoire sous l ’influence de l ’IL1 sécrété par le macrophage

augmente la phagogytose en se fixant à de nombreuses bactéries.

Immunité innée

Les protéines du complément Substances de défense activées au niveau du site de l ’agression

Appelé système du complément car comprend une vingtaine de protéines plasmatiques

circulent non activées dans le sang sont activées en cascade (exponentielle)par une succession de clivage enzymatique capable d’atteindre une amplification considérableGrand nombre de molécules effectrices peuvent être produits

activées directement par les parois bactériennes (réponse innée)

Les protéines du complémentROLE

•Opsonisation : recouvre la bactérie et favorise sa phagocytose

(Opsonines : macro molécules qui se fixe à la surface des microbes, reconnue par les récepteurs de surface des cellules phagocytaires qui augmente l’efficacité de la phagocytose )

•Forme un complexe d’attaque membranaire

qui crée des pores dans les membranes du microbe permet le lyse osmotique du microbe

•Stimulation des réactions inflammatoires

Immunité innée

Immunité innée débordée : Immunité adaptative vient prendre le relais

La réponse inflammatoire est indispensable

au déclenchement

de la réponse immunitaire adaptative

Ex L ’activation des cellules macrophagiques va entraîner une libération de substances qui va initier la réponse immunitaire adaptative

Immunité innée

• Fournit les défenses initiales contre les infections

• Informe le système immunitaire adaptatif afin qu’il combatte les différents microbes agresseurs avec des moyens plus efficaces.

• SI adaptatif utilise svt les mécanismes de SI innée pour éradiquer les infections.

Immunité adaptative

Appelé immunité spécifique, immunité acquise

Propriétés qui la différencie de l ’immunité innée

• Nécessite une Reconnaissance très prononcée pour des antigènes structurellement distincts

• Il persiste une mémoire à l ‘exposition

Les cellules responsables : les lymphocytesLes lymphocytes sont spécifiques d’un antigène donné.

Antigène (A.g.):toute substance reconnue par le système immunitaire.

Un antigène correspond

•à une partie d ’agent pathogène (bactérie, virus, parasite). une bactérie présentera plusieurs sites antigéniques

• substance produite par les microbes (toxine )

•Le plus souvent de nature protéique mais aussi de natures lipidiques, glucidiques•les antigènes sont des substances étrangères à l’organisme

Immunité adaptative

Cellules du système immunitaire adaptatif

Réponse du SI adaptatif

Cellules de l ’immunité adaptative

Les CPA :cellules présentatrices d ’antigène(cellule dendritique, macrophage)

Les lymphocytes

Les cellules phagocytaires

Les cellules présentatrices d’antigène (CPA)

Cellules spécialisées dans présentation AGsituées principalement au niveau des portes d’entrée de l’organisme humain

• qui capturent les protéines des microbes qui pénètrent dans les épithéliums humain• les scindent en morceau • les transportent vers les ganglions lymphatiques locorégional•Les présentent aux lymphocytes T associés aux molécules HLA

Ce sont principalement :- cellules dendritiques (cellules présentant de nombreux prolongements) - macrophages.

HLA (human leucocyt A.G.)

Molécules du complexe majeur d ’histocompatibilité

exprimées à la surface des cellules humaines

Servent à la présentation des antigènes

responsables des rejets de greffe

Cellules dendritiques

Provient de la peau Provient des muqueuses

Cellules dendritiques

Les lymphocytes

Sont tous issus de la moelle osseuse Circulent dans le sang, la lymphe et dans tous les organes

lymphoïdes

Ce sont les seules cellules qui portent récepteur spécifique d’antigènes

sont par conséquent les cellules effectrices de l’immunité adaptative.

Récepteur des lymphocytes pour l ’ antigène

Chaque lymphocyte porte un récepteur membranaire capable de reconnaître spécifiquement un antigène.

Les récepteurs sont fabriqués génétiquement à l’avance avant que l’antigène n’arrive dans l’organisme.

L’organisme est capable de reconnaître des millions d’antigènes différents,

l’organisme contient autant de lymphocytes que de récepteur spécifique à l’antigène (répertoire lymphocytaire)

possibilité de plus de 1 milliard de spécificité distincte

Récepteur pour l ’antigène

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2 types de lymphocytesPrésentent un aspect morphologiquement similaire mais

fonctions différentes On distingue

Les lymphocytes B 

Les lymphocytes T •Les lymphocytes T sont séparés en 2 groupes :

CD8 ou lymphocytes cytotoxiques CD4 ou lymphocytes T helpers

Ces cellules sont distinguées par leur protéine de surface (CD : classe de différenciation)

Progressivement chaque molécule membranaire ou récepteur membranaire sont identifié par un numéro qui suit le sigle CD (CD4 CD8)

2 types de lymphocytes

• Lymphocytes

Lymphocytes BLymphocytes T

LymphocyteT CD4

Helpers

Lymphocytes T CD8

Cytotoxiques

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Le lymphocyte

Les cellules phagocytaires

Monocytes et macrophages

Polynucléaires

déjà fonctionnelles dans l ’immunité innée

La différence :

les produits secrétés par les lymphocytes B et T constituent des signaux d ’activation pour les cellules phagocytaires

Tissus du système immunitaire

Constitué

d’organes primaires (ou centraux) et

d’organes lymphoïdes périphériques (ou secondaires)

Organes lymphoïdes centraux Organes lymphoïdes primaires sont  :

- Moelle située dans les os plats et têtes des os longs - Thymus (organe situé près du cœur)

C’est le site de production et maturation des cellules lymphoïdesLes lymphocytes sont issus des cellules souches de moelle osseuse et deviennent fonctionnelle dans les organes lymphoïdes centraux.Les lymphocytes B terminent leur évolution dans la moelle osseuse, Les lymphocytes T migrent dans le thymus ou ils achèvent leur maturation.

Organes lymphoïdes périphériques

Composés •des ganglions lymphatiques, •de la rate d’un ensemble de tissus associer aux muqueuses 

Rôle: Ces organes sont organisés pour concentrer : les antigènes, les cellules présentatrices d’antigène et les lymphocytes

Permet une Optimisation des interactions entres cellules et le développement de l ‘immunité adaptative.Lieu de la réponse immunitaire adaptative

La rate

Organe abdominal branché sur la circulation sanguine.

Capte les antigènes transportés par voie sanguine

Lieu de rencontre CPA, A.G., Lymphocytes et cellules phagocytaires (pulpe blanche)

Ganglions lymphatiques Organe encapsulé arrondi ou réniforme (100)

•Sont situés principalement aux niveaux des portes d’entrée des microbes au niveau des confluents (situation stratégique pour intercepter A.G. provenant de la périphérie: peau)

•Traversés par la lymphe qui drainent les antigènes venant des tissus et épithéliums.

•De plus les cellules dendritiques prélèvent les antigènes à travers les épithéliums et les transportent jusqu’au ganglion lymphatique

•Lieu de rencontre CPA, lymphocyte et A.G

Ganglions

Cellules B : cortex cellules T : paracortex

medullaire :zone d’intéraction

-Tissu lymphoïde annexé aux muqueuse : MALT

Constitué de formations lymphoïde, également le site d’induction de réponse immunitaire.

Situé au niveau du carrefour aéro digestif : amygdales, végétationsau niveau digestifs : plaques de peyers tout le long de l’intestin ou au niveau de l’appendice

Assure la protection de plus de 400m2 de muqueuses exposés aux risques de l’environnement oculaire, respiratoire, …Répond aux AG pénétrant à travers les muqueuses

La lymphe 

Système de vaisseaux répartis dans tout l’organisme

Responsable du drainage des tissus et du retour de la lymphe (le plasma )dans le sang

Rôle

permet la circulation des cellules immunitaires, amènent antigènes aux ganglions lymphatiques

Réponse immunitaire adaptative

Les étapes de l ’immunité adaptative

1 phase de reconnaissance de l’antigène

2 phase d’activation des lymphocytes

3 phase effectrice

1) Reconnaissance des lymphocytes(lymphocytes naïfs)

Les lymphocytes naïfs circulent constamment à travers les organes lymphoïdes périphériques à la recherche d’antigènes étrangers :

1/100 000 lymphocytes est spécifique d ’un A.G. particulier

Ils ont le récepteur pour l’antigène mais non pas de fonctions effectrices nécessaires à l’élimination des microbes 

Ils doivent rencontrer l’antigène qui va les activer

Reconnaissance de l’antigèneLymphocyte T

- Les cellules présentatrices d’antigène récupèrent les antigènes et les présentent aux lymphocytes T principalement (au niveau ganglion)

- lymphocytes T ne reconnaissent que A.G. protéique (fragments peptidiques)

Récepteur T pour l ’antigèneTCR

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Reconnaissance de l’antigèneLes lymphocytes B

• - Peuvent avoir une reconnaissance directe des antigènes natifs

pourront reconnaître: macromolécules à la surface des microbes

( lipides, polysaccharides, proteines ),ou petites substances chimiques solubles comme toxine

• Ont le plus svt aussi besoin d’une stimulation par signaux des lymphocytes T (Th1) activé par le même Ag (pas la même structure)

Récepteur B pour l ’antigène BCR

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Reconnaissance de l’antigèneLes lymphocytes B

Antigène

Antigène

Même Ag

mais structure

Différente

reconnue

2) Activation des lymphocytes Après reconnaissance de l’antigène

les lymphocytes naïfs vont se modifier : 2 modifications

• 1- Elles vont proliférer en cellules effectrices : on parle d’expansion de clones spécifiques à l’antigène :

Expansion clonale : A partir d’une cellule mère, plusieurs divisions rapides vont générer un grand nombre de cellules filles avec les même caractéristiques

• 2- Certains lymphocytes se transforment en cellules mémoires :

peuvent survivre à l’état de repos pendant plusieurs mois ou plusieurs années

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Activation Lymphocytes

Activation lymphocytes

3) Phase effectrice de l ’immunité acquise

Schématiquement on distingue 2 types de réponses :

Immunité humorale : médiée par lymphocyte B

immunité à médiation cellulaire médiée par lymphocyte T cytotoxique ou CTL

Immunité humoraleRôle

  Neutraliser les toxines bactériennes Eliminer les microbes extracellulaires

Met en jeu les lymphocytes B

Après activation Les lymphocytes B se transforment en plasmocytes

Plasmocytes secrètent des anticorps

Immunité humorale Synthèse des anticorps

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Immunité humorale ANTICORPS

Définition : Ce sont des protéines sériques appelées immunoglobulines

la production est induite par un antigène

se lie spécifiquement à l’antigène qui a provoqué sa synthèse.

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ANTICORPS : Structure  Formé de 4 chaînes polypeptidiques identiques deux à deux

2 chaînes lourdes H et 2 chaînes légères L l’ensemble constituant une molécule en forme de Y

Les extrémités des 2 branches de Y (fragment Fab) sont les sites de fixation à l’antigène

Le pied de l’Y (fragment Fc) est le support des fonctions effectrices (structure conservée)

Dualité fonctionnelle des anticorps

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5 types de chaînes lourdes définissant les 5 classes d’Immunoglobulines

IgG : La plus abondante (8,12 g/l), Traverse la barrière placentaire : transfert les anticorps donc une immunité de la mère à l’enfant.

IgM : (1- 3 g/l)La plus volumineuse, pentamériqueNe traverse pas le placenta secrété chez le fœtus et le nouveau néApparaissent avant IgG après une première immunisation (intérêt diagnostic)

5 types de chaînes lourdes définissant les 5 classes d’Immunoglobulines

IgA :(2-4 g/l)Présent particulièrement dans les sécrétions, rôle important dans l’immunité des muqueuses

IgD : < 1% des IG sériques : 0.03 0.04 g/lPas de fonction effectrice connue

IgE : 0.0001g/lRôle Ac contre certains parasites, rôle dans l’allergie

Fonction des anticorps 

•Vont se lier à l’antigène pour former des complexes immuns A.G.-A.C. qui seront éliminés :•Ac neutralisant : •Si antigènes solubles (toxine microbienne du tétanos, diphtérie) l’anticorps se lie à la toxine entraînant la formation d’un complexe immuns A.G.-AC insoluble qui précipitent.

•Ac peut empêcher fixation microbes à la cellule hôte

Ac opsonine : L’anticorps favorise le processus de phagocytose. Fonction activatrice :Immunoglobuline par leur branche de l’Y pourront se fixer aux cellules immunitaires et les activer.

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FcR :récepteur pour Fc des IG

Rôle opsonine des anticorps

2 types de réponse Anticorps

:on distingue

Réponse primaire : premier contact à l ’antigène

Réponse secondaire :deuxième contact à l ’antigène

Réponse AC :Réponse primaireConcerne Sujet naïf qui n’a jamais été en contact avec l’antigène

•une phase de latence (lymphocyte B naïf présent dans tissus lymphoïdes périphérique sont activés)

•une phase exponentielle faite presque d’IGM

•Un plateau

•Une décroissance :-les Ac sont catabolisés et éliminés par complexes immuns - lymphocytes mémoires vont migrer dans moelle osseuse et survivre 

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Réponse Anticorps

Réponse AC :Réponse secondaire 2° contact distant d’au moins 3 semaines après le premier contact

•Réponse immédiate ou très rapide •Réponse plus intense •Comporte une majorité d’IgG•Laisse des taux d’ac résiduels plus élevés et plus durables

Ce sont les lymphocytes B mémoire qui ont été activés et produisent de grande quantité d’anticorps

principe utilisé dans les vaccins . La majorité des vaccins actuels stimulent la production d ’anticorps neutralisants

Immunité à médiation cellulaireRôle :est de combattre les infections provoquées par des microbes intra cellulaires.

certains pathogènes infectieux sont capables d’infecter les cellules et de vivre à l’intérieur de celle ci . 2 types d’infections

•Soit microbes sont ingérées par les phagocytes (immunité innée) mais résistent aux mécanismes de destruction et survivent dans les vacuolesEx mycobactéries

•Soit comme les virus qui infectent les cellules et vivent dans le cytoplasme

L’immunité à médiation cellulaire met en jeu les lymphocytes T

Lymphocytes cytotoxiques CD8

Les lymphocytes T CD8 détruisent les cellules hôtes contenant des microbes dans le cytoplasme ou fixé sur leur membrane (virus)

Grâce à la libération d’enzymes qui sont stockées dans les granules intra-cytoplasmique .

Mécanisme La cellule tueuse s’approche de la cible, se colle à elle libère le contenu de ses granules (granzymes, perforine)

La cellule cible meurt en apoptose

Mort par apoptose

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Régulation réponse immunitaire par lymphocytes T (helpers)

lymphocytes T helpers ou lymphocytes CD4 ou T auxiliaires ont un rôle de régulateur des réactions immunitaires

lymphocytes T CD4 secrètent des cytokines

Secrètent cytokines qui activent les autres cellules effectrices (macrophages, lymphocytes B) qui vont intervenir dans la destruction des microbes

Les lymphocytes CD4 Th1 et Th2 selon les cytokines qu ’ils secrètent

Les cytokinesDéfinition : Sont des médiateurs solubles qui permettent aux cellules de communiquer entres elles.

Produites par plusieurs types de cellules: CPA, macrophages, cellules épithéliales mais les lymphocytes T helper sont les principales productrices.(Sont également produites au cours de l’immunité innée par les macrophages)

propriétésNe sont synthétisées que par des cellules activées Une cytokine peut avoir plusieurs effets sur plusieurs types de cellulesDoivent se fixer à des récepteurs membranaires pour agir

Les cytokines

• rôle• Impliquées dans la régulation des fonctions

immunitaires innées et adaptatives

• dans l hématopoïèse: facteur de croissance• l ’hémostase,

• le métabolisme (fièvre)

2 orientations selon l’antigène

AG particulaires ou cellules infectées : CD4 th1

plutôt inducteur de la réponse cellulaire

(produisent plutôt Il2 et IFNγ):

AG solubles : CD4 th2

plutôt inducteur de la réponse humorale (AC)

( sécrètent IL4, IL6, Il 10, Il 13)

Régulation réponse immunitaire par lymphocytes T (helpers)

Régulation réponse immunitaire par lymphocytes T (helpers)

Rôle des lymphocytes T helpers (appelé Th2) dans l’immunité humorale

favorisent les lymphocytes B à la production des anticorps

Rôle des T helpers ( appelé helpers Th1) dans l’immunité cellulaire :

•Lymphocyte T helper Th1 vont secréter de l’interféron gamma 

• Va activer les macrophages qui ont phagocyter les microbes

• activent les phagocytes afin qu’ils détruisent les microbes résidant dans les vacuoles de ces phagocytes.

• Va activer les lymphocytes T cytotoxiques CD8 qui va détruire les cellules infectées

antigène

Immunité innée

Immunité adaptative

Lymphocyte T

Thelper 2 CD4

Ag ; bactérie Ag : virusThelper 1 CD4

Lympho B : AC L CD8 : cytotoxiqueINF γIL 10

Déclin de la réponse immunitaire

Quand Infection terminée le stimulus de l ’activation des lymphocytes disparaît

Cellules activées meurent par un processus de mort cellulaire régulé (apoptose)

cellules mortes éliminées par cellules phagocytaires

les lymphocytes mémoires restent

peuvent survivre pendant plusieurs mois ou plusieurs année.

S.I peut échouer:Immunopathologie

Dérèglement du système immunitaire va entraîner des manifestations pathologiques

Par défaut : déficit immunitaire

Par excès: Correspond à des réponse immunitaires excessives ou abérrantes

Les réponses immunitaires sont capables de provoquer des lésions tissulaires et des maladies :

Maladies auto immunes : réaction contre les tissus du soi

Réactions allergiques :réponse excessive

Régulation de la réponse immunitaire

Mécanismes spécifiques de l ’antigène

contrôlant l ’activation des effecteurs de la réponse immunitaire

•cellules T à fonction suppréssives

•anticorps à fonction suppréssives

•Mécanismes non spécifiques

•médiateurs libérés lors de la réponse immunitaire: cytokines

•molécules issues d’autres systèmes:

influence de neuro-médiateurs inhibiteurs (noradrénaline)

d’hormones (cortisol , hormones sexuelles)

Auto immunité pathologique• Réponses immunitaires sont dirigées contre des antigènes

du soi en raison d’un défaut de tolérance au soi : Appelées maladies auto immunes

• Tolérance : normalement les Ag du soi induisent une tolérance c.a.d. absence de réponse

• Il est estimé 1 à 2 % des individus souffrent de maladies auto immunes

Origines des maladies auto immunes

Affections multifactorielles dépendantes de l’interaction entre facteurs immunogénétiques et facteurs de l’environnement.

Terrain immunogénétique• comme le suggère le caractère familial des maladies auto

immunes avec dans certains cas une concordance allant jusqu’à 30 % chez les jumeaux monozygotes.

• De multiples gènes prédisposent aux maladies auto immunes

Origines des maladies auto immunes• Facteurs exogènes nombreux . les principaux suspectés :des facteurs exogènes infectieuxLes infections peuvent entrainer une rupture de la tolérance qui existait

vis à vis des auto antigènes cibles.- Ag peptidique du microbe semblables aux ag du soi : réaction croisée- lésions tissulaires libérant des Ag normalement séquestrés

(œil)• Facteurs toxiques ou médicaments (lupus induits par médicaments )

• Anomalies immunologiques

Mécanisme lésionnel des maladies auto immunes

• Lyse des cellules de l’hôte par les lymphocytes T cytotoxiques CD8

• Cytokines proinflammatoires secrété par de nombreuses cellules peuvent entrainer des lésions

• Les auto anticorps peuvent avoir un rôle pathogène par différents mécanismes.

Mécanisme lésionnel des maladies auto immunes : anticorps

• Cytotoxicité en présence ou non de complément :auto anticorps anti globules rouges dans les anémies

hémolytiques autoimmunes

• dépôts d’immuns complexes contenant des auto anticorps (néphropathie glomérulaire dans le lupus)

• Autoanticorps interférant avec des récepteurs cellulaires (Anticorps anti récepteur de l’acétylcholine dans la myasthénie)

Maladies auto immunes

• 2 types• Les maladies auto immunes non spécifiques

d’organes : atteintes de plusieurs organes• Ex lupus, • Maladies auto immunes spécifiques d’un organe• Atteinte d’un organe en particulier• Ex diabète indulinodépendant, thyroidite, …

Maladies auto immunes

• Lupus• Peut toucher tous les organes• Manifestations polymorphes avec atteinte cutanés,

articulaires, rénales, neurologiques, cardio pulmonaires, viscérales …

• Ag : au niveau du noyau des cellules

Lupus érythémateux disseminé

Lupus érythémateux disseminé

Lupus érythémateux disseminé

Diabète insulinodépendant• Appelé aussi Diabète de type 1

• MAI caractérisée par la disparition de la sécrétion d ’insuline

• du à la destruction des cellules ß du pancréas par les lymphocytes T qui infiltrent les îlots

• Provoque une hyper glycémie quand 80 % des cellules sont détruites

• Il y aurait 1000 nouveaux cas/an en France chez sujet de - de 20 ans

A L L E R G I EA L L E R G I E

DEFINITION

Allergie:

Les réactions allergiques sont des réactions d’hypersensibilitésSont principalement des réactions d’hypersensibilité immédiate

Appelé également atopie

Correspond à une utilisation inaproppriée des réponses immunitaires

Allergie: Dysfonctionnement immunitaire

au cours duquel

soit le malade s’immunise contre des éléments présents dans son environnement qu’il devrait tolérer

asoit la réponse générée est sans mesure par rapport aux dommages causés par le pathogène

Maladie allergique

Les maladies allergiques les plus fréquentes touchent les tissus très largement exposés à l ’environnement

Affectent 20 % de la population

Maladie plus ou moins sévère selon les individus

Les types les plus fréquentes de réaction d’hypersensibilité immédiates sont

Rhume de foin

Allergie alimentaire

Asthme bronchique

Anaphylaxie

Caractéristiques des réactions allergiques

• Ce sont des réactions d ’immunités adaptatif dirigées contre des antigènes.

• A l ’origine de lésions cellulaires et/ou de réactions inflammatoires.

• Induite par un premier contact avec l ’allergène : production d’AC IgE : phase de sensibilisation

• Liaison des IgE sur des Récepteurs des mastocytes • La réaction sera déclenchée à l ’occasion d ’un contact

ultérieur avec le même allergène : agrégation des IgE liés par l’Ag réintroduits et libération de médiateurs des mastocytes

Caractéristiques des réactions allergiques

Cellules effectrices :globule blancmastocytes : présentent dans le tissus polynucléaires basophiles : précurseur sanguin du mastocyteprésentent les récepteurs de forte affinité à IGE:

30 000 à 100 000 R sur PNB 300 000 à 700 000 sur mastocytes

Anticorps: IG EPeuvent persister dans l ’organisme 2 à 3 mois fixés au niveau des cellules

Se développe dans les minutes qui suivent l’administration de l ’antigène chez un sujet sensibilisé à l ’antigène

Réaction liée à une forte production d ’anticorps de type IG E

2 phases

Phase de sensibilisation : premier contactProduction d’IGE

Fixation des IGE

Réaction allergique : deuxième contact.

Caractéristiques des réactions allergiques

Phase de sensibilisation1) Production d ’IgE

Un antigène de l ’environnement : (ex acariens) entre en contact avec système immunitaire

Chez les individus prédisposés aux allergies il va y avoir activation forte de lymphocytes Th2

Activation des lymphocytes B

Lymphocytes Th2 va secréter cytokines particulière (Il4, Il13) qui vont commuter (orienter ) la synthèse des Ac par les lymphocytes B en cellules productrices IgE

Pourquoi ?

AG :Ne se distingue pas de façon claire des autres catégories d ’antigènes qui induisent la production des autres classes d Immunoglobulines : allergène

Molécules de grandes tailles immunogènes

molécules de petites tailles :haptène: cas des médicaments

Ag : protéine de pollen, certains aliments, venin d’insecte

individus atopiques: sujets qui ont une prédisposition à développer une réaction allergique

Caractéristiques

Phase de sensibilisation de la réaction2) Fixation des IG E

Les IgE vont passer dans la circulation

et se fixer partout où ils trouvent des récepteurs adaptés à leur fragment Fc et plus particulièrement

Les mastocytes cutanés et muqueux et les PN basophiles

IgE peuvent persister plusieurs mois fixés au récepteurs des mastocytes (dans le sang durée de vie 2 à 3 jours)

deuxiéme contact: réaction allergique

Réaction Immédiate : phase aigue

10 à 15 minutes après le 2° contact avec l ’allergène

L ’allergène va aller se complexer aux IgE fixées sur la membrane des mastocytes

S ’accole à 2 IgE spécifiques et forment un pont

Activation des mastocytes

Dégranulations et libérations des médiateurs des mastocytes

•deuxiéme contact: réaction allergique

•Libérations de médiateurs par le mastocyte• Dégranulations et libérations des médiateurs préformés

libérés de façon instantané : histamine Leur effets sont multiples: contraction des muscles lisses, vasodilatation,augmentation de la perméabilité vasculaire, pruritattraction des éosinophiles, activation du complément

Synthèse et Libérations des médiateurs néoformés :

libérés de façon retardé

prolongent l ’inflammation et accentuent la réponse de type allergique

Synthèse et libérations de cytokines :effet pro inflammatoire principalement :attire polynucléaires éosinophiles

Selon l’allergène , selon l ’individu il pourra y avoir des conséquences retardées dans les 6 à 24 heures qui vont suivre:

du à certaines cellules du sang et notamment Polynucléaires éosinophiles

attirés par les médiateurs chimiques (cytokines ) libérées au niveau du site de l ’inflammation

Polynucléaires éosinophiles :2 à 5 % des leucocytes

Sécrètent des substances granulaires et membranairesToutes ces substances vont augmenter la réaction inflammatoire locale et le bronco-spasme ,ont un rôle agressif sur les tissusResponsable des lésions tissulaires

Possibilité d ’une Phase tardive notamment dans l ’asthme

Principaux allergènes

Inhalées: pneumallergènes

Pollen

Poussières de maison, acariens, ,phanères d ’animaux, moisissures

Alimentaires : trophallergènes (:ingérées)

lait de vache, œuf, fruits de mer, poissons, cacahuètes

injectés: Médicaments, piqûres d ’insectes

Manifestations cliniquesDe l’allergie

peut prendre plusieurs masques cliniques

Au minimum simple sensation de malaise avec érythème cutané prurigineux ou urticaire

Au plus grave mort par suffocation ou collapsus

Aspect clinique varie avec l âge

Manifestations cliniquesAspect clinique varie avec l âge

Nouveau né : le plus souvent allergie contre les antigènes de l ’alimentation :lait , œuf

enfant : atopie fréquente sous forme d ’eczéma

disparaît vers 4 -5 ans pour se transformer

en asthme qui devient le symptôme majeur jusqu’ à 15 ans

Adolescents : rhinite allergique devient le premier signe

Adulte : allergie définitive

allergie respiratoire ou alimentaire ou autre

Différentes Formes cliniques Forme généralisée :

Choc anaphylactique : forme la plus grave

Formes muqueuses: Les plus courantes

Antigène responsable pénètre par voie aérienne

la rhinite allergique

asthme allergique

Conjonctivite allergique

formes alimentaires

Formes cutanées

Eczéma atopique ou dermatite atopique

Urticaire

Choc anaphylactiqueManifestation allergique la plus grave et la plus urgente

Ce syndrome clinique se manifeste par des atteintes touchant des organes multiples

•Le système cardio- vasculaire: malaise, perte de connaissance par hypotension ou par collapsus de choc, troubles du rythme cardiaque, infarctus du myocarde

•respiratoire: obstruction (suffocation, enrouement) , bronco-spasme (toux, oppression thoracique) mais arrêt respiratoire rare, prurit pharyngé

•yeux: conjonctivite

•peau: urticaire, eodème de quincke sur la face et le pharynx

•système gastro-intestinal: nausées, vomissements, congestion du foie rate

Choc anaphylactiqueLa mort survient le plus souvent rapidement par asphyxie ou collapsus vasculaire.

Formes les plus sévères quand allergène pénètre par voie parentérale

Touche sujet atopique ou non.

Traitement d ’urgence

Injection d ’adrénaline sous cutané ou IM

Allergènes

médicaments: pénicilline, anesthésiques généraux

aliments: crustacés, blanc d ’œuf ,céréales, ,produits laitiers,arachide

réactions les plus typiques avec le venin d ’hyménoptères

Allergies alimentairesAllergie aux arachides

•Fréquents chez les enfants et peut persister avec l ’âge

•Graves

•Symptômes plus sévères qu’avec les autres aliments: cause de choc anaphylactique

•Dangereux :

arachide souvent utilisé comme adjuvants dans la préparation des aliments et souvent ingrédients cachés

crèmes glacées, biscuit, amuse-gueules, céréales

diagnostic difficile : provocation orale pour confirmer test cutané positif

Les déficits immunitaires

Les déficits immunitaires

• Du à un dysfonctionnement de l’immunité

• Entrainent une augmentation de la sensibilité aux infections et de l’incidence de certains cancers

Les déficits immunitaires

• On peut les séparer en • déficits immunitaires congénitaux ou primaires

quand le dysfonctionnement provient d’anomalies génétiques.

• Déficits immunitaires acquis ou secondaires Quand Altérations du SI provient d’infections, de carences nutritionnelles , de traitements

Déficits immunitaires congénitaux OU primitifs

Déficit Immunitaire primitif• -Sont provoqués par des anomalies génétiques qui

entrainent le blocage et la maturation des différentes fonction du SI

• -Aujourd’hui les progrès de la biologie ont permis de découvrir l’origine précise de près de 100 déficits touchant le SI

Déficit Immunitaire primitif

• Pour la plupart ce sont des affections rares ou exceptionnelles mais sont des modèles exceptionnelles qui ont permis de mieux comprendre le développement du SI. et les gènes qui le régulent .

• Tous ces déficits ont un point commun ce sont les complications infectieuses

Déficit Immunitaire primitifLes principaux DIP touchent

• Soit l’immunité innée en particulier avec les cellules phagocytaires, les cellules NK, et le système du complément

• Soit l’immunité adaptative en particulier les lymphocytes T et B– Baisse ou absence d’Ig globale ou sélective– Baisse de l’I cellulaire

Déficit Immunitaire primitif

• Manifestations cliniques des DIP peuvent présenter des différences considérables

– Déclenchement précoce à la naissance qui peut entrainer la mort par surinfection si DI pas corriger

– Infections légères et déficit détecté à l’âge adulte

Déficit immunitaire acquis • Sont nombreux, observés dans des

circonstances diverses.

• Certains sont globaux touchant plusieurs moyen de défense,

• d’autres sont plus limités voire sélectifs.

Déficit immunitaire acquis

• Cancers et hémopathie malignes : Dans les leucémies, myélome (déficit de

production d’ac)Cancer :déficit de l’immunité cellulaire• Causes toxiques ou médicamenteuses : • -chimiothérapies anticancéreuse • -thérapeutiques immunosuppressives

prescrite dans les affections autoimmunes

Déficit immunitaire acquis

Déficit de l’immunité associé aux troubles métaboliques

• Le diabète sucré est à l’origine d’infections fréquentes

• Carences nutritives affaiblissent les réponses immunitaires– Diminution des oligoélèments (fer, sélénium, cuivre )

importants pour l’immunité (PN)

Déficit immunitaire acquis • déficits transitoire associé aux maladies infectieuses.• Certaines infections virales induisent une dépression • Une infection à cytomégalovirus ou à EBV

entraînent un déficit profond touchant les CD4+

Déficit immunitaire acquis

• Infection à VIH Infecte les lymphocytes T CD4 + grâce à sa glycoprotéine gp 120 qui se lie au récepteur CD 4Destruction progressive de ces cellulesEntraine un déficit immunitaireQuand CD4 < 200 cellules par mm3 (normal : 1500)Patient sensibles aux infections et souffrent du SIDA.« infections opportunistes »

déficit durable associé aux maladies infectieuses

Incompatibilité foéto-maternelle

Tolérance immunitaire du fœtus • Un enfant a une identité antigénique (groupe sanguin et

tissulaire )différente de la mère : • peut être reconnu comme étranger par l’organisme maternel.

• Au cours de la grossesse des mécanismes immunologiques assure la tolérance du fœtus par le SI de la mère qui ne le rejette pas.

• Pas de contact direct entre sang maternel et sang fœtal• Mais échange entre mère et enfant par placenta :

– Ac de nature IgG peut passer la barrière placentaire– Ac « naturel » IgM ne passe pas le placenta

Incompatibilité foeto-maternelle

• Maladie hémolytique du nouveau né• Situation résulte d’une suite de phénomène• 1 : introduction d’un antigène étranger dans la

circulation maternelle : 1 contact• - lors du premier accouchement • - à l‘occasion d’une transfusion qui ne respecte pas

le phénotype

Incompatibilité foeto-maternelle• 2) Mère fabrique des Ac contre les Ag étrangers :

Ac immuns • Ag le plus immunogène : Ag rhésus D• 3): 2° contact• Grossesse suivante: les Ac de nature IgG de la

mère peuvent passer la barrière placentaire • 4) se fixe sur les Ag spécifiques de la surface des

hématies du fœtus • Complexe Ag – Ac : lyse des hématies

Clinique

• Maladie hémolyique périnatale (à la naissance ou in utero)

• Selon l’affinité de l’AC , selon sa quantité – Atteinte de l’enfant +/- grandeDu léger ictère à l’ anémie profonde (mort in

utéro)S’il s’agit d’une incompatibilité plaquettaire :

thrombopénie néonatale

Prévention

Naissance enfant rhésus + chez une mère rhésus - : injection immunoglobuline anti D

Dans les 72 heures après l’accouchement .

Empêche la femme de s’immuniser contre les hématies de son enfant

Surveillance

• Recherche d’une IgG anti ag érythrocytaire : recherche d’agglutinine irrégulière ou RAI

• 2 fois au cours de la grossesse et + si mère rhésus – et père rhésus +

• Dosage au cours de la grossesse de l’anticorps : taux corrélés à l’atteinte fœtale

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