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La Dysfonction ÉrectileLa Dysfonction Érectileenen
20072007
Définition de la fonction érectileDéfinition de la fonction érectile
« Ce qui caractérise l’érection « Ce qui caractérise l’érection c’est qu’elle atteint c’est qu’elle atteint brusquement son maximum, brusquement son maximum, souvent de façon inattendue , souvent de façon inattendue , inadaptée et gênante, dure inadaptée et gênante, dure peu et disparaît très vite » peu et disparaît très vite » (Kobelt 1844)(Kobelt 1844)
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Référentiel Référentiel pour pour 20052005
Prévalence de la DE en FrancePrévalence de la DE en France« DE 25% en moyenne et augmente avec « DE 25% en moyenne et augmente avec
l’age »l’age »
La prévalence de la DE est estimée entre La prévalence de la DE est estimée entre 11 % et 11 % et 44 %44 % , selon que l’on considère des tranches d’âge , selon que l’on considère des tranches d’âge différentes ou des niveaux de dysfonctions érectiles différentes ou des niveaux de dysfonctions érectiles d’intensité légères, modérées ou sévères d’intensité légères, modérées ou sévères *, ***, **
La dernière enquête sur la sexualité des français La dernière enquête sur la sexualité des français confirme que confirme que 42 %42 % d’hommes d’un échantillon d’hommes d’un échantillon représentatif de la population générale souffrent de représentatif de la population générale souffrent de pannes d’érections pannes d’érections ******
* Costa P et al. Progr.Urol., 2003 ; 13 : 85-91.
** Giuliano F et al. Prog.Urol., 2002 ; 12 : 260-267
*** Lemaire A. et al., Sexual Quality of Life in men with Erectile Dysfunction –A French 2004 Survey, J Sexual Med 2005.; 2 (Suppl.1), Abstract P-050
Prévalence de la DE en FrancePrévalence de la DE en France
Les difficultés augmentent avec l’âge :Les difficultés augmentent avec l’âge :
– Enquête Costa P. et al., 2003* :Enquête Costa P. et al., 2003* :– 15 % des hommes 15 % des hommes << 45 ans 45 ans – 44 % des hommes > 45 ans44 % des hommes > 45 ans
– Autre enquête réalisée en 2002** : Autre enquête réalisée en 2002** : – 11% des hommes âgés de 40 à 49 ans11% des hommes âgés de 40 à 49 ans – 61% des hommes âgés de 50 à 69 ans61% des hommes âgés de 50 à 69 ans– 67% des hommes 67% des hommes >> 70 ans 70 ans
Les hommes confrontés à un trouble de l’érection se Les hommes confrontés à un trouble de l’érection se sentent isolés et perdent confiance en eux.sentent isolés et perdent confiance en eux.
* Costa P et al. Progr.Urol., 2003 ; 13 : 85-91.
** Giuliano F et al. Progr.Urol., 2002 ; 12 : 260-267
ont rapporté des problèmes d’érection
disent avoir présenté au moins une fois des
troubles de l ’érection
Données épidémiologiquesDonnées épidémiologiques « DE un paramètre fondamentale de la « DE un paramètre fondamentale de la
Qualité de Vie »Qualité de Vie »
L’insuffisance érectile est à l’origine d’une L’insuffisance érectile est à l’origine d’une importante souffrance chez l’individu qui en est importante souffrance chez l’individu qui en est atteint ainsi que chez sa partenaire,atteint ainsi que chez sa partenaire,
Ces hommes montrent une diminution significative Ces hommes montrent une diminution significative de leurs scores de santé générale, sociale et de leurs scores de santé générale, sociale et mentale ainsi qu’une baisse de l’estime de soi et de mentale ainsi qu’une baisse de l’estime de soi et de leur bien être émotionnel alors que leurs scores de leur bien être émotionnel alors que leurs scores de dépression augmentent significativement. dépression augmentent significativement.
Litwin MS., et al. Health-related quality of life in men with erectile dysfunction. J. Gen. Intern. Med. 1998 ; 13 : 159-166. Buvat J., et al. Les problèmes d’érection : une souffrance encore trop souvent cachée. Andrologie 2002 ; 12(1) : 73-83.
De l’intention à la réalité …. De l’intention à la réalité …. « DE une problématique sous-déclarée et sous-traitée »« DE une problématique sous-déclarée et sous-traitée »
Prévalence moyenne de la Prévalence moyenne de la dysfonction érectiledysfonction érectile
22 % seulement des hommes 22 % seulement des hommes ayant déclaré une dysfonction ayant déclaré une dysfonction érectile ont consulté un médecinérectile ont consulté un médecin
37 % des hommes ayant 37 % des hommes ayant consulté ont bénéficié d'un consulté ont bénéficié d'un traitementtraitement
25 %25 %
5,6 %5,6 %
2,1 %2,1 %
Prévalence en fonction de l’âge :(n=5099)
Hommes < 45 ans : 15 %Hommes > 45 ans : 44 %
P. Costa, C. Avances, L. Wagner. Dysfonction érectile : connaissances, souhaits et attitudes. Résultats d’une enquête française réalisée auprès de 5099 hommes âgés de 18 ans à 70 ans. Progr.Urol. 2003 ; 13 : 85-91.
Données de l’Observatoire Thales Données de l’Observatoire Thales (2003)(2003)
«DE : Le Médecin généraliste un interlocuteur de «DE : Le Médecin généraliste un interlocuteur de choix »choix »
Troubles de la Sexualité au premier rang Troubles de la Sexualité au premier rang des motifs de consultation des motifs de consultation (30% DE, 25% diabète, 18% (30% DE, 25% diabète, 18%
patho.cardio vasc…..)patho.cardio vasc…..)
Trois fois sur quatre c’est au MG que le Trois fois sur quatre c’est au MG que le patient confie pour la première fois sa DEpatient confie pour la première fois sa DE
75% des premières prescriptions d’IPDE5 75% des premières prescriptions d’IPDE5 émanent de MGémanent de MG
La découverte d’une DE est une excellente La découverte d’une DE est une excellente opportunité pour effectuer un bilan de santéopportunité pour effectuer un bilan de santé« « DE Fenêtre sur l’état de santé généraleDE Fenêtre sur l’état de santé générale » »
La dysfonction érectile (DE) est souvent le premier signe La dysfonction érectile (DE) est souvent le premier signe d’atteintes cardiovasculaires, d’un diabète, d’une dépression d’atteintes cardiovasculaires, d’un diabète, d’une dépression ou d’un adénome prostatique. ou d’un adénome prostatique.
Plus de 30 % des patients ayant une DE ignorent leur Plus de 30 % des patients ayant une DE ignorent leur problème de santé sous-jacent et les prendre en charge problème de santé sous-jacent et les prendre en charge s’inscrit dans une véritable démarche de médecine s’inscrit dans une véritable démarche de médecine
préventivepréventive..
Guirao Sanchez L et al. Atencion Primaria, 2002 ; 30 (5) : 290-296
la DE révèle la présence d’une la DE révèle la présence d’une pathologie cardiovasculaire ?pathologie cardiovasculaire ?
« la dysfonction endothéliale »« la dysfonction endothéliale »
Dans une population de sujets présentant une DE* :Dans une population de sujets présentant une DE* :
* Solomon H et al. Int J of Clinical Practice, 2003; 57 (2) : 96-99
33%
17%6%
44%
Risque CV intermédiaire à élevé
HTAAngine de Poitrine
Indemne de pathologies CV
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Données Données Anatomiques et PhysiologiquesAnatomiques et Physiologiques
Neuro AnatomieNeuro Anatomie
Les corps caverneuxLes corps caverneux - la Fibre musculaire lisse dans les espaces sinusoides
Un système nerveux autonomeUn système nerveux autonome -- intégré au niveau médullaireintégré au niveau médullaire - - le Sympathique « anti-érectile » - le Parasympathique « pro-érectile »
-- intégré au niveau encéphalique intégré au niveau encéphalique - - Noyaux sous corticaux paraventriculaire de
l’Hypotalamus
Un système nerveux volontaireUn système nerveux volontaire - - les muscles striés bulbo et ischiocaverneux
LLes es neuromédiateursneuromédiateurs
Au niveau des corps caverneuxAu niveau des corps caverneux
Proérectiles:Proérectiles: ACH, VIP, NO Antiérectiles: Antiérectiles: NorADR, NPY
Au niveau médullaireAu niveau médullaire Proérectile: Proérectile: Ocytocyne
Au niveau encéphaliqueAu niveau encéphalique Proérectile: Proérectile: Dopamine
Dopamine
Ocytocyne
Proérectiles: ACH, VIP, NO Antiérectiles: NorADR, NPY
Les Les StimuliStimuli
LLe Contacte Contact - à partir de la peau périphérique
- intégré au niveau médullaire
- érection « réflexe »
Les organes des sens et l’imaginaireLes organes des sens et l’imaginaire
- - intégré au niveau encéphalique
- érection « réfléchie »
Encéphalique
Organes des sensImaginaire
« érection réfléchie »
Périphérique
Le Contact
«érection réflexe »
Relaxation de la Relaxation de la FFMLML
• Baisse de la Concentration intra cell. de Ca++
• Sous l’effet du GMPc et de AMPc ( production de GMPc et AMPc à partir du No )
• GMPc et AMPC détruits par PDE spécifiques
Diagram of Penile ErectionDiagram of Penile Erection
Calcium
FML
Terminaisons Nerveuses
Cellules Endothéliales
Un phénomène vasculo-tissulaire sous l’action de neuro-médiateurs. Unité fonctionnelle : FML
Myorelaxation : Tumescence -> Rigidité
Un phénomène réflexe sous contrôle encéphalique
Un déterminisme encéphalique dominant
Une Synergie SN. ParaS. ( myorelaxation FML et tumescence puis rigidité )
SN.CérebroS. ( contraction muscles striés et « super rigidité »)
Physiologie de l ’érection
AU TOTALAU TOTAL
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
La première consultationLa première consultation
Diagnosis and management of erectile dysfunction. Bennett AH ed., Saunders Company, 1994
Approche cliniqueApproche clinique Approche cliniqueApproche clinique
Objectifs :
Confirmer le diagnostic Préciser la demande et la motivation du patient Rechercher une étiologie Évaluer l’opportunité d’une consultation spécialisée ou d’explorations complémentaires Expliquer les mécanismes en cause Informer sur les nouveaux traitements Débuter la prise en charge
NIH Consensus Development Panel on Impotence. JAMA 1993; 270 : 83-90
Approche cliniqueApproche clinique Approche cliniqueApproche clinique Interrogatoire +++
Sur le profil du patient :
- Âge, profession, contexte culturel, psycho-affectif et conjugal, ATCD médico-chirurgicaux
- Traitements médicamenteux, tabac, alcool- Personnalité
Sur ses troubles :
- Circonstances déclenchantes - Évaluation des différents types d’érections: lors
des relations, réflexes nocturnes et matinales, dans d’autres circonstances (masturbation, fantasmes, stimulation visuelle)
- Évaluation des autres aspects de la sexualité : désir, orgasme et éjaculation
- Déformation de la verge en érection ?
NIH Consensus Development Panel on Impotence. JAMA 1993; 270 : 83-90
Approche cliniqueApproche clinique Approche cliniqueApproche clinique Interrogatoire :
Sur sa ou son partenaire
Âge, motivations, difficultés relationnelles
Examen : Examen de la verge, palpation, extensibilité
Recherche de signes d’hypogonadisme
Examen du contenu scrotal
Toucher rectal : prostate
Palpation des pouls aux membres inférieurs
Examen neurologique périnéal et des membres inférieurs en cas de contexte évocateur
Pression artérielle
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
11/04/2311/04/23
IntroductionIntroduction• Essor certain (fin 80 - début 90)
• Intérêt limité aujourd’hui dans la D.E. force de la première consultation
pas ou peu de TRT étiologique
aucune validation des valeurs normales
si invasifs : non physiologiques
raccourci thérapeutique saisissant
• Intérêt certain dans dépistage patho. associée méconnue
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Elle sont essentielles
Elles s’articulent autour d’un délai variable à adapter pour chaque patient .
La Deuxième consultation
La consultation d’évaluation d’un traitement de relance spécifique
La deuxième consultationLa deuxième consultation Etablir une approche étiologique
Si possible voir la partenaire
Evaluer l’opportunité d’une consultation spécialisée ou d’examens complémentaires spécialisés
Expliquer les mécanismes de la dysfonction
Commencer la prise en charge thérapeutique spécifique
La consultation d’évaluation d’un traitement de relance spécifique
Savoir dépister les signes en faveur d’une amélioration Savoir proposer une adaptation posologique
Savoir reconnaître et évaluer les potentiels effets latéraux du traitement
Gérer les échecs des premières prescriptions médicamenteuses
Savoir proposer des solutions instrumentales ou prothétiques
Plan du coursPlan du cours
Référentiel en 2005Référentiel en 2005
Données anatomiques et physiologiquesDonnées anatomiques et physiologiques
Données étiologiquesDonnées étiologiques
La première consultationLa première consultation
Les examens complémentairesLes examens complémentaires
Les consultations ultérieuresLes consultations ultérieures
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Les principes thérapeutiquesLes principes thérapeutiques
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
IInhibiteurs des PDE type 5nhibiteurs des PDE type 5
• Sildénafil : VIAGRA° ( PFIZER )
• Tadalafil : CIALIS ° ( LILLY )
• Vardenafil : LEVITRA ° ° ( BAYER )
•
Inhibiteurs de PDE
Penile Erection Penile Erection Nitric Oxide Nitric Oxide –– cGMP cGMP MechanismMechanism
®®
MÉCANISME D’ACTION DES IPDE 5MÉCANISME D’ACTION DES IPDE 5
cGMP- proteine kinase specifique
Celluleendothéliale
L-ArginineO2
Guanylatecyclase
GTP
cGMP
K +
Ca2+
AbaissementCa2+
Relaxation Musculaire
Lisse &ERECTION
Oxyde Nitrique
Cellule musculaire lisse
5'GMPPDE5
NerfNerfcaverneuxcaverneux
Stimulation Stimulation SexuelleSexuelle
Tadalafil , sildénafil, vardénafil
para-
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Voie orale :Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Voie orale :Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
TraitTrait
APOMORPHINE
• IXENSE ° ° ( TAKEDA )
• UPRIMA ° ° ( ABOTT )
• Effet Dopaminergique au niveau encéphalique
Inhibiteurs de PDE
Apomorphine
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Calcium
FML
Terminaisons Nerveuses
Cellules Endothéliales
Comment je prescris ?
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Traitements de la DETraitements de la DELes MéthodesLes Méthodes
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Voie orale : Voie orale : – Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5), Inhibiteurs de la Phosphodiestérase 5 (IPDE 5),
– ApomorphineApomorphine
Voie injectable ou intra uréthrale Voie injectable ou intra uréthrale – Prostaglandine E1,Prostaglandine E1,
Voies instrumentale ou chirurgicale Voies instrumentale ou chirurgicale – Vacuum, Vacuum,
– Prothèses péniennes,Prothèses péniennes,
– Chirurgie pénienneChirurgie pénienne
Le vacuumLe vacuumLe vacuumLe vacuum
Appareil à dépression permettant une Appareil à dépression permettant une érection artificielle en faisant le vide dans un érection artificielle en faisant le vide dans un cylindre dans lequel on place la verge.cylindre dans lequel on place la verge.
L’érection est maintenue par un anneau placé L’érection est maintenue par un anneau placé à la base de la à la base de la verge. verge.
..
Appareil à dépression permettant une Appareil à dépression permettant une érection artificielle en faisant le vide dans un érection artificielle en faisant le vide dans un cylindre dans lequel on place la verge.cylindre dans lequel on place la verge.
L’érection est maintenue par un anneau placé L’érection est maintenue par un anneau placé à la base de la à la base de la verge. verge.
..
Les prothèses péniennesLes prothèses péniennesLes prothèses péniennesLes prothèses péniennes
Cylindres en silicone semi-rigides ou gonflables Cylindres en silicone semi-rigides ou gonflables implantés dans le pénis permettant d ’obtenir implantés dans le pénis permettant d ’obtenir
une une rigidité suffisante.rigidité suffisante.
La rigidité de la prothèse est obtenue en La rigidité de la prothèse est obtenue en manipulant une pompe placée dans le scrotum.manipulant une pompe placée dans le scrotum.
..
Cylindres en silicone semi-rigides ou gonflables Cylindres en silicone semi-rigides ou gonflables implantés dans le pénis permettant d ’obtenir implantés dans le pénis permettant d ’obtenir
une une rigidité suffisante.rigidité suffisante.
La rigidité de la prothèse est obtenue en La rigidité de la prothèse est obtenue en manipulant une pompe placée dans le scrotum.manipulant une pompe placée dans le scrotum.
..
Chirurgie autreChirurgie autreChirurgie autreChirurgie autre
Rares indications dans le traitement de la Rares indications dans le traitement de la DEDE
Recours uniquement en cas de Maladie de Recours uniquement en cas de Maladie de La Peyronie invalidanteLa Peyronie invalidante
EXCISION DE LA PLAQUEEXCISION DE LA PLAQUE
Les Traitements HormonauxLes Traitements HormonauxLes MéthodesLes Méthodes
Les Traitements HormonauxLes Traitements HormonauxLes MéthodesLes Méthodes
Rétablir des taux physiologiques de testostérone Rétablir des taux physiologiques de testostérone circulante peux permettre une reprise du désir et circulante peux permettre une reprise du désir et indirectement une amélioration des érections.indirectement une amélioration des érections.
Rétablir des taux physiologiques de testostérone Rétablir des taux physiologiques de testostérone circulante peux permettre une reprise du désir et circulante peux permettre une reprise du désir et indirectement une amélioration des érections.indirectement une amélioration des érections.
Snyder PJ. N Engl J Med, 2004 ; 350 : 440-442
Les Traitements HormonauxLes Traitements HormonauxLes MéthodesLes Méthodes
La testostérone Voie orale
Voie intramusculaire
Voie percutanée : :
-- le gelle gel
- le patch- le patch
Traitements de la DETraitements de la DE Les IndicationsLes Indications
Traitements de la DETraitements de la DE Les IndicationsLes Indications
Lors de la première consultation, le médecin Lors de la première consultation, le médecin devra savoir devra savoir faire la différence entre :faire la différence entre :
– un patient demandant simplement à être rassuré sur un patient demandant simplement à être rassuré sur une sexualité déclinante, une sexualité déclinante,
– un patient souhaitant comprendre un patient souhaitant comprendre – et un patient demandeur d’une prise en charge efficace et un patient demandeur d’une prise en charge efficace
dans le but de restaurer des érections défaillantes.dans le but de restaurer des érections défaillantes.
De plus, la démarche thérapeutique sera orientée De plus, la démarche thérapeutique sera orientée par par l’étiologie de la DE (organique, psychogène l’étiologie de la DE (organique, psychogène ou mixte) et ou mixte) et par les pathologies par les pathologies éventuellement associées.éventuellement associées.
Les Traitements HormonauxLes Traitements HormonauxLes IndicationsLes Indications
Les Traitements HormonauxLes Traitements HormonauxLes IndicationsLes Indications
Le traitement par testostérone semble améliorer la libido, Le traitement par testostérone semble améliorer la libido, mais donne des résultats assez variés sur la fonction mais donne des résultats assez variés sur la fonction érectile et sur la qualité de la rigidité pénienneérectile et sur la qualité de la rigidité pénienne11. .
Bien que le rôle joué par une testostéronémie basse Bien que le rôle joué par une testostéronémie basse dans dans la DE reste encore vague, environ 10 à 20 % des la DE reste encore vague, environ 10 à 20 % des patients présentant une DE ont des valeurs hormonales patients présentant une DE ont des valeurs hormonales anormalesanormales11. .
L’administration simultanée chez l’homme L’administration simultanée chez l’homme hypogonadique de testostérone et d’un inhibiteur de la hypogonadique de testostérone et d’un inhibiteur de la phosphodiestérase 5 (IPDE5) pourraitphosphodiestérase 5 (IPDE5) pourrait s’avérer s’avérer synergiquesynergique22..
Le traitement par testostérone semble améliorer la libido, Le traitement par testostérone semble améliorer la libido, mais donne des résultats assez variés sur la fonction mais donne des résultats assez variés sur la fonction érectile et sur la qualité de la rigidité pénienneérectile et sur la qualité de la rigidité pénienne11. .
Bien que le rôle joué par une testostéronémie basse Bien que le rôle joué par une testostéronémie basse dans dans la DE reste encore vague, environ 10 à 20 % des la DE reste encore vague, environ 10 à 20 % des patients présentant une DE ont des valeurs hormonales patients présentant une DE ont des valeurs hormonales anormalesanormales11. .
L’administration simultanée chez l’homme L’administration simultanée chez l’homme hypogonadique de testostérone et d’un inhibiteur de la hypogonadique de testostérone et d’un inhibiteur de la phosphodiestérase 5 (IPDE5) pourraitphosphodiestérase 5 (IPDE5) pourrait s’avérer s’avérer synergiquesynergique22..
1. Snyder PJ. N Engl J Med, 2004 ; 350 : 440-4422. Shabsigh R. Int J Impotence Res, 2003 ; 15 (Suppl 4) : 9-13
Arbre décisionnel du traitement de la DE Arbre décisionnel du traitement de la DE (1)*(1)*
* Adapté de Lue et al., Summary of the Recommandations on Sexual Dysfunctions in Men, J Sex Med. 2004, 1: 6-34
( restaurer une relation sexuelle satisfaisante et pas seulement une érection rigide)
Informer le patient des facteurs de risque et des comorbidités associés à la DE
Education et conseil du patient et de sa partenaire sur la pathologie
Informer le patient et sa partenaire des différentes options thérapeutiques
DÉBUTER UN TRAITEMENT MÉDICAL
Choix du traitement fonction du choix du patient et de l’adhésion de sa partenaire ainsi que des contre-indications médicales et psychosociales
RÉÉVALUATION ET AJUSTEMENT THÉRAPEUTIQUE :
- Dépistage et traitement d’un hypogonadisme associé
- Réévaluation de la posologie de l’IPDE 5 (titration) et/ou proposition trt pharmaco autre ou instrumntal
- Mieux expliciter le mode d’administration et les instructions de prise du traitement oral
-- Appel au spécialiste
IPDE 5**
(voie orale)
Autres traitements
oraux
Traitements par voie locale
Non
satisfaisant
-Pharmacologiques
-Mécaniques
1
2
** Les inhibiteurs de la PDE 5 sont considérés comme le traitement de 1ère intention chez une large majorité de patients
DysfonctionErectileDysfonctionErectile« High Lights« High Lights » »
Une Une vraievraie demande demande
Force de la Force de la première consultationpremière consultation
DE symptôme et DE symptôme et bilan du terrainbilan du terrain
ModestieModestie des examens compl. spécifiques des examens compl. spécifiques
Réelle efficacitéRéelle efficacité des Trt spécifiques des Trt spécifiques
De nombreuses De nombreuses Voies de Recherche àVoies de Recherche à venirvenir
International Society Women SexualInternational Society Women Sexual Health Health
La Dysfonction ErectileLa Dysfonction Erectile
« Take Home Message »« Take Home Message »
Une Prévalence importante et qui augmente avec l’âgeUne Prévalence importante et qui augmente avec l’âge
Une clef essentielle de la Qualité de VieUne clef essentielle de la Qualité de Vie
Une fenêtre sur l’Etat de Santé GénéraleUne fenêtre sur l’Etat de Santé Générale
Le premier signe de la Dysfonction EndothélialeLe premier signe de la Dysfonction Endothéliale
De réelle efficacité thérapeutiqueDe réelle efficacité thérapeutique
« More able is a man « More able is a man
to talk easy and a long to talk easy and a long time, time,
less he perform intercourse less he perform intercourse »»
( Scott Figerald )( Scott Figerald )
Rosen RC et al., The international index of erective function (IIEF) : A multidimensional scale for assessment of erectile dysfunction. Urology 49 (6), 1997, 822-30
IIEF : Indice International de la IIEF : Indice International de la Fonction Érectile*Fonction Érectile*
IIEF : Indice International de la IIEF : Indice International de la Fonction Érectile*Fonction Érectile*
Critère principal de validation des études évaluant un traitement de la Dysfonction Érectile
Questionnaire auto-administré composé de 15 questions réparties en 5 domaines :
Fonction érectile (6 questions)
Fonction orgasmique
Désir sexuel
Satisfaction vis-à-vis des rapports sexuels
Satisfaction globale
Critère principal d’efficacité évaluant les traitements de la D.E Validé par l’OMS en 1999
Le point G ?Le point G ?
Découvert en 1950 par Ernest Gräfenberg, Découvert en 1950 par Ernest Gräfenberg, le point G représente une zone érogène le point G représente une zone érogène de grande sensibilité. Stimulé, il de grande sensibilité. Stimulé, il permettrait d'obtenir excitation sexuelle et permettrait d'obtenir excitation sexuelle et plaisir intense. plaisir intense.
C’est quoi?C’est quoi?
une zone située dans la paroi une zone située dans la paroi antérieure du vagin à 4-5 cm de la antérieure du vagin à 4-5 cm de la vulve, cette zone grande comme un vulve, cette zone grande comme un pièce de 2 €uros à la capacité de réagir pièce de 2 €uros à la capacité de réagir en se gonflant quand elle est stimulée en se gonflant quand elle est stimulée avec un doigt ou avec le pénis, en avec un doigt ou avec le pénis, en particulier si l'homme est derrière la particulier si l'homme est derrière la femme lors du coït. femme lors du coït.
Mythe?Mythe?
Non, mais variable selon les femmesNon, mais variable selon les femmes
Parfois :Toute la face antérieure, Parfois :Toute la face antérieure,
rarement face postérieure rarement face postérieure
beaucoup de femmes sont incapables de beaucoup de femmes sont incapables de définir de manière précise ce qui provoque définir de manière précise ce qui provoque pour elle des émotions intenses. pour elle des émotions intenses.
Ejaculation féminine? Femmes Ejaculation féminine? Femmes fontaines?fontaines?
Et chez l’homme? Point G?Et chez l’homme? Point G?
Non, on l’appelle point BNon, on l’appelle point B
une petite zone d'excitation, (située sur le une petite zone d'excitation, (située sur le périnée, entre le scrotum et l'anus) périnée, entre le scrotum et l'anus)
une pression douce et ferme apportera une pression douce et ferme apportera beaucoup de plaisir, pouvant accentuer beaucoup de plaisir, pouvant accentuer l'érection, et même, pour un point l'érection, et même, pour un point correctement titillé, mener à l'éjaculationcorrectement titillé, mener à l'éjaculation
TR?TR?
Pourquoi pas!!Pourquoi pas!!
Pas pour tous!!!!Pas pour tous!!!!
toucher et masser la glande et ses toucher et masser la glande et ses contours située à quelques centimètres à contours située à quelques centimètres à l'intérieur du canal anal. l'intérieur du canal anal.
Il faudra beaucoup de doigté et de Il faudra beaucoup de doigté et de délicatesse (ainsi qu'une bonne délicatesse (ainsi qu'une bonne lubrification) pour que la stimulation soit lubrification) pour que la stimulation soit plaisanteplaisante
En France:En France:
-71% des femmes font l’amour par plaisir-71% des femmes font l’amour par plaisir
-3% font l’amour 1 fois par jour-3% font l’amour 1 fois par jour
-22% une fois par mois-22% une fois par mois
-24% pratiquent la fellation par plaisir-24% pratiquent la fellation par plaisir
(6% pour la sodomie)(6% pour la sodomie)
-2 % pratiquent la fellation par obligation-2 % pratiquent la fellation par obligation
(1% pour la sodomie)(1% pour la sodomie)
Sachez que:Sachez que:
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