La Garde Adhemar, Rhône-Alpes

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La Garde-Adhémar est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes. Cette commune a été créée par la dynastie des Lagarde. Perché sur une colline qui surplombe le canal de Donzère et la plaine de Pierrelatte, cette ancienne place forte médiévale se situe sur la rive gauche du Rhône. Le village a conservé le charme pittoresque de ses ruelles tortueuses, traversées d'arcades, bordées de vieilles maisons et de passages voûtés que viennent animer galeries d'art et boutiques d'artisanat. L'église qui date de la fin du XIIe siècle a été restaurée au XIXe siècle. C'est l'une des plus élégantes églises romanes de la région, avec son clocher octogonal à deux étages, que complète un toit pyramidal, et avec la frise sculptée qui entoure la partie ouest de l'abside.

La Garde-Adhémar enchantera l'amoureux des vieilles pierres, lui faisant parcourir à travers ses ruelles pavées, un passé encore bien présent : murets parcourus de lierre, fiers cyprès, oliviers argentés, ancestrales maisons restaurées avec amour, passages voûtés, petits restaurants, galeries d'art et d'artisanat, placette hors du temps dont vous pourrez goûter le charme en dégustant un verre à la terrasse du café.

Du Moyen-Age jusqu'au XIXe siècle, on pénétrait dans le village par deux portes principales. La première, au Nord, était la porte d'Amont ; la seconde, au Sud-Est, à cause de la proximité du seul point d'eau situé à l'extérieur des remparts où s'est approvisionné le village jusqu'en 1855, s'appelait la porte de la Fontaine. Lorsque le village s'agrandit et déborda au Sud des remparts, fut aménagée une petite porte, la Pousterle, flanquée d'une tour de garde, pour assurer la communication avec la Bourgade.

Il y a très peu de rues dans le village. Elles mènent toutes à l‘église ou à la place

La place du village

Sur cette place à l'ombre des acacias, un restaurant accueillant et une épicerie.

Les détails insolitesDans les ruelles, vous aurez la chance d'apercevoir une fourmi géante, la tête d'un passe-muraille...

Fontaine.

Comme beaucoup d'autres églises du Moyen-âge bâties sur des hauteurs, elle est dédiée à St Michel. La première mention d'une chapelle dépendante de l'abbaye de Tournus à cet emplacement date de 1105. L'Eglise actuelle aurait été érigée lors de la seconde moitié du 12 ème siècle.Après 1540, l'Eglise se délabre. Les habitants sont trop pauvres pour en assurer les réparations. C'est au 19 ème siècle, que Prospère Mérimée, commissaire à la caisse des monuments historiques décide la restauration de l'édifice. L'Eglise est petite : 22 mètres sur 20 au sol. La nef s‘élève à 14 mètres.La construction est d'une grande finesse ; Les jointures et la régularité des pierres en témoigne. Elles portent les marques lapidaires des tacherons. A l'entrée, se trouve un autel votif dédié aux nymphes qui provient du val des nymphes

L'abside occidentale.La grande particularité de l'église de La Garde-Adhémar est de posséder une abside occidentale, ce qui lui a valu d’être comparée aux églises allemandes des bords du Rhin et de Basse-Saxe, souvent caractérisées par une abside occidentale romane accolée au massif occidental de tradition carolingienne et ottonienne.L'abside occidentale est entièrement réalisée en moellons et est surmontée d'une élégante frise romane ponctuée de faux modillons ornés de feuilles d'acanthe.

Le chevet est constitué d'une triple abside bâtie en moellons. L'abside et les deux absidioles sont chacune percée d'une fenêtre encadrée de pierre de taille.

Le chevet et le clocher

L'église comprend une nef de trois travées

La chapelle latérale septentrionale abrite une statue romane très ancienne (XIIe siècle) qui reçut au cours du XIXe siècle le nom de Notre-Dame-du-Bon-Secours.

La Chapelle des Pénitents : à l'origine deux maisons romanes ayant conservé à l' Ouest leurs fenêtres romanes géminées, avant d'être transformées et de devenir en 1629 lieu de culte et de réunion pour les membres de la Confrérie des Pénitents Blancs. Une fresque, peinte sur le mur du fond, peut-être à la fin du XVIIIe siècle, représentant deux pénitents agenouillés, revêtus de leur cagoule, rappelle la destination de l'édifice. Les membres de cette confrérie, laïcs mariés ou célibataires, paysans, artisans ou notables, étaient des habitants du village. Récemment restaurée, cette chapelle est aujourd'hui lieu d'animation où sont présentés expositions et spectacle audio-visuel.

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