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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
LE PROJET MEDICAL
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
1. INTRODUCTION AU PROJET MEDICAL :
Le projet médical est une déclinaison des orientations stratégiques ciblées par le projet de
l’établissement.
Les orientations stratégiques ciblées par l’établissement et validées par la Direction du Centre
Hospitalier répondent :
o aux orientations et besoins ciblés par le SROS III,
o au contrat d’équilibre signé entre l’établissement et l’Agence Régionale
d’Hospitalisation.
Ces deux fondements constituent le cadrage du projet médical.
2. LA CARTOGRAPHIE DE L’OFFRE DE SOINS ACTUELLE SUR L’ILE DE SAINT MARTIN :
La cartographie est donnée sous la forme d’une « toile d’araignée » dans laquelle :
o l’offre de soins du Centre Hospitalier se retrouve au centre,
o l’offre de soins libérale se trouve dans la zone 2,
o la continuité de la prise en charge par le réseau associatif se trouve en zone
3.
Cette cartographie n’ignore pas les prolongements en terme de prise en charge, d’échanges et de
collaboration avec l’environnement extérieur à l’île c'est-à-dire, la Guadeloupe, la Martinique et la
Métropole. Le but de ce chapitre est d’avoir une vision globale de l’existant à Saint Martin avant de
définir dans le projet médical les prolongements et les collaborations possibles et souhaitables entre
les activités médicales d’un même pôle, entre les activités des différents pôles et entre les pôles et les
acteurs externes à l’hôpital mais partie prenante d’une mission sur le territoire de santé.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
2.1 La cartographie de l’offre de soins du Centre Hospitalier :
Rappel des données reprises dans le chapitre des orientations stratégiques :
Lits d’Hospitalisation complète Lits d’hospitalisation de jour Disciplines
Autorisés Installés Ouverts Autorisés Installés Ouverts
MEDECINE 16 16 16 3 3 3
CHIRURGIE 14 14 14 3 3 0
GYNECOLOGIE
OBSTETRIQUE 14 14 14 - - -
PEDIATRIE 6 6 6 2 2 2
NEONATALOGIE 6 6 0 2 2 2
PSYCHIATRIE 10 10 10 - - -
URGENCES
REANIMATION 4 4 0 - - -
SOINS DE SUITE (*) 3 3 3 - - -
Total 73 73 63 10 10 7
Tableau 7 : Offre de soins actuelle du Centre Hospitalier : lits autorisés, lits installés et lits ouverts
(*) L’hôpital qui avait obtenu en 1999, 9 lits de soins de suite pour adulte, ne peut plus bénéficier
aujourd’hui de cette autorisation, compte tenu de la non mise en œuvre de la capacité accordée en
1999. Il est à souligner que les lits de soins de suite manquent cruellement pour pouvoir répondre
aux besoins de la population.
Les besoins répertoriés dans le domaine du long séjour sont pris en charge par la Maison de
Retraite Bethany Home . La capacité d’hébergement de l’établissement est de 40 lits . La prise en
charge priorise des personnes âgées avec un niveau de dépendance élevée. La Maison de Retraite
dispose de 2 IDE dont 1 coordonnatrice et de 8 aides-soignantes.
La couverture médicale est assurée par un médecin généraliste libéral, appelé à la demande en
fonction des besoins. Il est prévu de renforcer l’axe médical en intégrant 1/5 ETP de médecin-
coordonateur qui sera assuré par un gériatre devant s’installer en libéral en tant que généraliste.
2.2 La cartographie de l’offre de soins libérale :
Voici la répartition de l’offre de soins libérale sur l’île de Saint Martin :
Disciplines St-Martin
Omnipraticiens 17
Spécialistes 12
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Dont :
Gynécologie obstétrique 5
Pédiatrie 1
ORL 2
Stomatologie 0
ophtalmologiste 4
Cardiologie 1
Urologue 1
Rhumatologue 0
endocrinologue 1
Gastro-entérologue 1
Radiologie 2
Biologie 2 laboratoires
Cabinet infirmières ville 6
Tableau 8 : L’offre de soins libérale actuelle
Les disciplines paramédicales sont réparties de la façon suivante :
Disciplines St-Martin
Kinésithérapeutes 9
Orthophonistes 6
Podologues 4
Audioprothésiste 1
Dentistes 14
Tableau 9 : Offre de soins paramédicale actuelle
2.3 Le réseau associatif et sa place dans l’offre de soins globale :
2.3.1 L’AUDRA :
L’Association pour l’Utilisation à Domicile du Rein Artificielle a installé depuis 1994 une antenne
sur l’île de SAINT MARTIN. Sa nouvelle structure comporte 6 postes plus 1 poste de secours.
L’AUDRA est opérationnelle à Saint Martin depuis août 2005 et se situe au sein même de l’hôpital
LOUIS CONSTANT FLEMING. 24 malades sont actuellement dialysés à SAINT MARTIN.
Il existe actuellement une convention de partenariat entre le centre hospitalier LOUIS
CONSTANT FLEMING et l’AUDRA :
• Convention de repli sur le Centre Hospitalier des patients présentant une pathologie
aiguë et nécessitant une prise en charge médicale, voire un transfert en urgences.
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• Convention de mise à disposition d’un médecin PH sur la base d’une ½ journée de
TIG pour la surveillance des patients dialysés.
2.3.2 : L’association SIDA – LES LIAISONS DANGEREUSES :
L’activité de cette association est orientée vers :
• le dépistage du VIH, la prévention contre les IST.
• la toxicomanie et les conduites addictives.
• l’aide aux démunis et aux personnes en situation de précarité.
2.3.3 L’association BLUE MOON :
Blue Moon est une association caritative (loi 1901) regroupant des personnes vivant avec le
vih/sida ou non et des professionnels de santé.
Ses grands axes d’intervention sont :
• Aide et soutien aux séropositifs en situation de précarité ou de vulnérabilité.
• Accompagnement des enfants confrontés au VIH.
• Formation et information à destination des professionnels, des personnes vivant avec
le VIH et du grand public
• Actions de coopération avec la partie hollandaise de Saint-Martin.
• Développe actuellement un Projet d’appartements de coordination thérapeutique.
2.3.4 L’association LE MANTEAU DE SAINT MARTIN :
Cette association œuvre essentiellement pour une aide aux démunis.
2.3.5 L’association LE FIL D’ARIANE :
Le but de cette association est d’aller sur le terrain pour répertorier les personnes
démunies c’est à dire sans domicile fixe avec pour objectif de rétablir un fil, un lien, conduisant
à une voie de prise en charge sanitaire et sociale. Il s’agit souvent de personnes ayant des
conduites addictives.
2.3.6 Le Centre Sainte Geneviève :
Le Centre Sainte Geneviève est un centre d’examens de santé conventionné avec la CGSS. Sa
mission est de contribuer à la recentralisation de certaines actions de Santé Publique jusqu’alors
dévolues au Conseil Général, comme les vaccinations grand public.
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3. AXE 1 : LA RECONFIGURATION DE L’OFFRE DE SOINS EN POLE D’ACTIVITES
MEDICALES :
3.1 Introduction à l’élaboration des orientations du Projet Médical :
Le troisième volet de la réforme « Hôpital 2007 » dit « Modernisation de l’hôpital » représente
l’opportunité de réorganiser l’ensemble des activités médicales en leur donnant une nouvelle
impulsion tant par la nouvelle architecture des activités mises en œuvre que par la possibilité de
faire évoluer les pratiques professionnelles vers plus de collaboration transversale entre
l’ensemble des unités de soins et l’ensemble des pôles.
Le fonctionnement actuel des Unités de soins est un fonctionnement plus cloisonné qu’ouvert : les
habitudes prises, ont pu générer des dysfonctionnements qui représentent un frein, voire une
résistance, à une collaboration plus efficiente entre les médecins en charge des différentes
activités médicales.
La restructuration de l’offre de soins en pôles d’activité est donc bien une opportunité qui
doit absolument « décloisonner » les activités entre elles en vue d’instaurer des modes de
fonctionnement et de collaboration plus transversaux entre les hommes, entre les équipes
médicales, entre les unités, entre les différents pôles et entre les pôles et l’extérieur.
La restructuration de l’offre de soin s a été définie et formalisée en août et septembre 2006,
c’est à dire après que la version 1 du Projet Médical ait été présentée à l’Agence Régionale
d’Hospitalisation le 18 avril 2006.
Le projet médical se situe donc dans la droite ligne des conseils et recommandations fournis par
les équipes de l’Agence Régionale d’Hospitalisation le 09 mai 2006 et validés par Monsieur Stéphane
Mantion, Directeur de l’Agence Régionale d’Hospitalisation dans le courrier Réf : SM/JPL/06-247.
3.2 La restructuration des activités médicales en 4 pôles d’activité :
La restructuration de l’offre de soins en pôles d’activité répond à 5 objectifs clairement identifiés,
tous classés au même niveau de priorité :
Objectif 1 : . Mettre en place une nouvelle organisation des activités médicales permettant à l’ensemble des médecins de travailler avec plus de transversalité entre les unités de soins.
Objectif 2 : . Décloisonner les activités médicales entre elles en favorisant des collaborations formalisées par des cahiers des charges (CPOM) dans le sens du développement de relations Clients / Fournisseurs internes et externes.
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Objectif 3 : . Mettre en place l’ensemble des processus et procédures absents de l’organisation actuelle, préalables à la modernisation des pratiques hospitalières.
Objectif 4 : . Améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients.
Objectif 5 : . Consolider les activités et / ou Développer de nouvelles activités médicales à forte valeur ajoutée.
Tableau 10 : Les 5 objectifs poursuivis par la réorganisation des activités médicale en pôles.
L’activité médicale du Centre Hospitalier est regroupée en 4 Pôles d’activités médicales : 3
pôles d’hébergement, de soins et d’intervention chirurgicale et 1 pôle prestataire de services
appelé « Pôle Logistique ».
L’idée du Pôle Logistique est de regrouper l’ensemble des activités médicales dites
« fournisseurs de services » aux 3 autres pôles. Nous avons donc 3 pôles « clients » et un pôle
« fournisseur de services ».
Tableau 11 : Les 4 pôles d’activités médicales.
Les Unités de soins qui hébergent, soignent et/ou interviennent chirurgicalement sont regroupées
dans les pôles suivants :
UNITE DE SOINS MEDECINE POLYVALENTE
UNITE DE SOINS PEDIATRIE
UNITE DE SOINS OBSTETRIQUE
POLE
ENFANTS - ADULTES
UNITE DE SOINS NEONATOLOGIE
Tableau 12 : les Unités de soins du Pôle Enfants – Adultes
PSYCHIATRIE
PEDO PSYCHIATRIE
CENTRE MEDICO-PSYCHOLOGIQUE
POLE
SANTE MENTALE
HOSPITALISATION DE JOUR
Tableau 13 : les Unités de soins du Pôle Santé Mentale
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CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE
CHIRURGIE VISCERALE
CHIRURGIE PEDIATRIQUE
CHIRURGIE ORL
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
CHIRURGIE DENTAIRE
POLE
CHIRURGIE
CHIRURGIE UROLOGIQUE
Tableau 14 : les Unités de soins du Pôle Chirurgie
Ces trois pôles ont un point commun : ils sont tous « clients » à un moment donné du Pôle
Logistique pour mener à bien leurs missions médicales. Le projet médical prévoit d’élaborer et de
formaliser un cahier des charges « contractualisant » les modes de fonctionnement et de
collaboration entre les différents pôles, et entre les différentes activités médicales d’un même
pôle.
Urgences et S.M.U.R (UPATOU)
Hospitalisation de jour
Consultations externes
Blocs Opératoires (Plateau technique)
Salle de Réveil
Stérilisation
Radiologie / Imagerie médicale
Anesthésie réanimation
Unité de Surveillance Continue
UHCD
PASS
Pharmacie
Laboratoire
Télémédecine et Visioconférence
POLE
LOGISTIQUE
D.I.M
Tableau 15 : les Unités de soins du Pôle Logistique
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
3.3 Le principe des projets ciblés par chaque pôle :
Le projet médical répond clairement aux orientations stratégiques du Centre Hospitalier :
o La consolidation des activités médicales existantes à forte valeur
ajoutée,
o Le développement de nouvelles activités médicales à forte valeur
ajoutée,
o La rationalisation et la mutualisation des moyens humains et
logistiques.
Il apparaît intéressant de rappeler les grands principes du développement d’une activité. Le
développement d’une activité repose sur 3 grandes phases :
o La phase de mise en œuvre d’une nouvelle activité médicale ou de consolidation
d’une activité existante : nécessité de mettre en place les préalables du projet de
développement ou de consolidation dans l’activité médicale ciblée.
o La phase de développement de l’activité . L’activité entre dans sa réelle valeur
ajoutée : après avoir « coûté », elle permet maintenant de générer les recettes et
marges recherchées.
o La phase de déclin : l’activité correspond de moins en moins à un besoin de la
population. La baisse de cette activité est un indicateur de type « sonnette d’alarme »
qui pousse à répondre par la mise en œuvre d’une nouvelle activité (phase 1) aux
nouveaux besoins ciblés.
Tableau 16 : Le principe de développement d’une activité : coût et valeur a joutée.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Chaque pôle a actuellement décrit les projets prioritaires à élaborer et à mettre en œuvre
dans l’organisation du pôle et de l’unité de soins correspondante. A ce stade chaque activité
médicale bénéficie d’un ou de plusieurs projets à mettre en œuvre. Les projets ciblés par pôle ont été
priorisés et correspondent à des besoins nommés sur le court, le moyen et le long terme. Les projets
retenus dans le présent projet médical constituent la base de la réorganisation des activités médicales
du Centre Hospitalier.
Tous ces projets ont été ciblés par le corps médical et feront l’objet d’un cahier des charges très
précis appelé le Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens qui inclura :
o Les objectifs généraux et opérationnels du projet,
o Les résultats attendus,
o Les limites du projet c'est-à-dire ce qu’il remet ou pas en cause dans
l’organisation des soins,
o Les clients et les fournisseurs internes et externes au projet.
o Les collaborations nécessaires à mettre en œuvre avec les autres unités de soins
du pôle et les autres pôles.
o Les étapes planifiées du projet.
o Les coûts de réalisation répartis par étapes ciblées.
o Une date d’ouverture du projet et une date de clôture.
o Les effectifs actuels et la façon dont ils sont organisés et déployés sur l’activité.
o Les moyens actuels existant au service du projet.
o Les effectifs souhaités, argumentés et ventilés dans l’organisation de l’activité
(planning).
Lorsque l’ensemble des CPOM aura été formalisé , ils seront négociés avec la Direction du
Centre Hospitalier avant d’être présentés aux services concernés de l’Agence Régionale
d’Hospitalisation.
Les projets ciblés par le corps médical pour chaque pôle répondent régulièrement à deux
nécessités :
o Soit, ils représentent ce qui devrait déjà exister et répondent donc à un manque
ciblé par le corps médical. En ce sens ces projets sont des préalables à tout
développement de l’activité médicale sur les 5 prochaines années.
o Soit, les préalables existent, et ils sont alors directement liés au développement
de l’activité médicale du Centre Hospitalier.
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4. AXE 2 DU PROJET MEDICAL : LA REORGANISATION DES AC TIVITES MEDICALES DU
POLE ENFANTS – ADULTES :
La réorganisation des activités médicales du Pôle Enfants – Adultes s’appuie sur les projets
estimés par le corps médical et la Direction de l’établissement comme prioritaires. Ils sont à mettre en
œuvre à court terme et en priorité.
Chaque projet inclut des perspectives de développement de l’activité médicale qu’il cible. La
particularité des projets retenus est qu’ils ne peuvent être mis en œuvre sans transversalité c'est-à-
dire qu’ils impliquent toujours d’autres activités médicales pour atteindre les objectifs qui seront
formalisés.
Les Unités de soins composant le Pôle Enfants – Adultes :
POLE ENFANTS - ADULTES
UNITE DE SOINS MEDECINE POLYVALENTE
UNITE DE SOINS PEDIATRIE
UNITE DE SOINS OBSTETRIQUE
UNITE DE SOINS NEONATOLOGIE
4.1 L’analyse des activités mises en œuvre par l’Unité de soins Médecine Polyvalente :
Capacité actuelle en nombre de lits d’hospitalisation 16 lits
Dans la mesure où l’équipe médicale en charge de l’activité Médecine Polyvalente a commencé à
travailler sur le projet médical de l’établissement en 2005, la plupart des données épidémiologiques
utilisées correspondent aux statistiques 2004. Les contenus du projet médical ont donc été réajustés
en fonction des réalisations faites depuis 2005 dans le projet médical. Ces statistiques ont fait l’objet
d’un rapport d’activité 2004 élaboré par le Service de Médecine Polyvalente.
Les rencontres de travail avec l’équipe médicale mettent l’accent sur le fait que si les taux
d’occupation 2004 (73%) offrait une marge de manœuvre qui permettait d’organiser l’activité
médicale sans pour autant pouvoir la rationaliser, en 2005 le taux d’occupation des lits frôle les
100% : cette situation pourrait être inquiétante mais elle est à relativiser dans la mesure où le Pôle
Psychiatrie devant bénéficier de ses propres locaux à court terme, l’espace généré par ce
déménagement permettra à l’unité de soins Médecine Polyvalente de mieux organiser son activité et
de résoudre les dysfonctionnements organisationnels qui pénalisent actuellement l’activité
programmée ou la création de nouvelles activités.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
L’ouverture de l’UHCD du Pôle Logistique et des lits de surveillance continue doivent aussi
amener plus de souplesse dans l’organisation de l’unité de soins qui absorbe actuellement les
dysfonctionnements liés à l’absence de ces deux activités en amont de la prise en charge.
L’activité actuelle de l’unité de soins s’articule autour de 2 objectifs :
Objectif 1 . Prodiguer des soins de proximité.
Objectif 2 . Etre un centre reconnu d’expertise et d’investigations, essentiellement non invasives : bilan sanguin, radiographie, scanner, échographie et endoscopie.
L’activité de l’unité de soins englobe une activité d’hospitalisation et de consultation, OMI situé
géographiquement au sein des consultations externes de l’établissement. Toute pathologie
nécessitant des prises en charges plus spécifiques ou des investigations plus poussées déclenche un
transfert vers les services spécialisés du CHU de Pointe à Pitre en Guadeloupe, voire de la Martinique
et de la Métropole.
En 2004, le nombre d’hospitalisation était de 843 RUM et représentent 4260 journées
d’hospitalisation, soit 11,67 malades hospitalisés par jour pour un taux moyen de remplissage de
73%.
Voici le nombre d’hospitalisations réalisées par l’Unité de Soins Médecine Polyvalente pour
l’année 2004 et réparties par trimestre :
226
207
195
215
175
180
185
190
195
200
205
210
215
220
225
230
Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4
Tableau 17 : Nombre d’hospitalisations par trimestre pour l’année 2004
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Voici la répartition des hospitalisations par tranche d’âge :
Tableau 18 : Répartition des hospitalisations par tranche d’âge pour l’année 2004
La population hospitalisée est majoritairement jeune : 34 % des hospitalisés dans l’unité de
soins ont entre 31 et 50 ans , et 44 % ont entre 20 et 50 ans . La tranche d’âge supérieur à 71 ans
représente 19 % des hospitalisés.
Tableau 19 : Durée Moyenne de Séjour par tranche d’âge.
29
83
124
162164
125
85
57
140
20
40
60
80
100
120
140
160
180
< 20 ans 20 à 30 31 à 40 41 à 50 51 à 60 61 à 70 71 à 80 81 à 90 > 90 ans
2.9
3.4
4.7
5.3 5.55
5.8
6.6 6.6
0
1
2
3
4
5
6
7
18 à 20 21 à 30 31 à 40 41 à 50 51 à 60 61 à 70 71 à 80 81 à 90 > 90
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La DMS (Durée Moyenne de Séjour) pour l’ensemble des tranches d’âge est de 5,05 jours pour
l’année 2004 et de 5,6 comparativement pour l’année 2003.
Voici la D.M.S (ventilée par pathologie) prise en charge dans l’unité de soins, pour l’année 2004 :
6%5%
15%
6%
11%
5%6%
6% 6% 5%
1%0%
6%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
18%
Mal
adie
sin
fect
ueus
es e
tpa
rasi
taire
s
Tro
uble
sm
enta
ux (
24h)
Nép
hro/
urol
ogie
Hém
atol
ogie
Pne
umol
ogie
V.I.
H
Gas
tro-
enté
rolo
gie
End
ocrin
olog
ie
Car
diol
ogie
Neu
rolo
gie
Fac
teur
sin
fluen
çant
éta
tde
san
té
Séj
our
< 24
h
Aut
res
Tableau 20 : Ventilation de la DMS par pathologie prise en charge
De même, voici la répartition constatée en ce qui concerne le devenir des patients hospitalisés en
2004 une fois sortis de l’unité de soins :
Tableau 21 : Le devenir des patients hospitalisés
Pour l’année 2005, les EVASAN sont passés à 6% au lieu des 2 % répertoriés en 2004 .L’activité
médicale de l’unité de soins est tournée vers une polyvalence des pathologies traitées. Les
pathologies prises en charge démontrent une forte tendance des pathologies suivantes :
o Le diabète représente la quasi-totalité des pathologies endocriniennes
ainsi qu’une grande partie des patients hospitalisés pour problèmes
neurologiques (AVC).
2% 4% 4%6%
84%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
Evasan Mutation Décés Tecs Retour àdomicile
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o L’hypertension artérielle et ses complications cardiologiques et
neurologiques (A.V.C).
o Les pathologies liées au V.I.H représentent 10.4 % des hospitalisations et
22.51% des points ISA/euros .
o L’éthylisme chronique : une majorité des patients hospitalisés pour
problèmes gastro-entérologues (pancréatique, cirrhose, intoxication aiguë) ou
pour troubles mentaux.
Voici la ventilation du nombre de journées par pathologie prise en charge par l’unité de soins en
2004, donnée en pourcentage :
11%
11%
11%
9% 22%
7%
3%
12%
5%3% 2% Maladies infectueuses et parasitaires
Troubles mentaux (24h)
Néphro/urologie
Hématologie
Pneumologie
V.I.H
Gastro-entérologie
Endocrinologie
Cardiologie
Neurologie
Facteurs influençant état de santé
Tableau 22 : Ventilation du nombre de journées d’hospitalisation par pathologie traitée.
Voici la ventilation du nombre d’hospitalisations par pathologie prise en charge par l’unité de soins
en 2004, donnée en pourcentage :
6%
10%
9%
9%10%
9%
3%
27%
5%4% 3%
1% 4%Maladies infectueuses et parasitaires
Troubles mentaux (24h)
Néphro/urologie
Hématologie
Pneumologie
V.I.H
Gastro-entérologie
Endocrinologie
Cardiologie
Neurologie
Facteurs influençant état de santé
Séjour < 24h
Autres
Tableau 23 : Ventilation du nombre d’hospitalisation par pathologie traitée.
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En ce qui concerne l’activité « Consultations externes », elles sont orientées vers trois types de
consultations :
o ½ journée hebdomadaire pour la médecine générale : 111 consultations ont
été réalisées en 2004.
o ½ journée hebdomadaire pour les consultations O.M.I (Office des Migrations
Internationales) : 365 consultations ont été réalisées en 2004.
o Les consultations en rapport avec la pathologie V.I.H seront examinées dans
un chapitre à part dans le présent document.
4.2 Les projets prioritaires à mettre en œuvre de l’unité de soins Médecine Polyvalente :
Le corps médical a décliné l’axe 2 du projet médical en projets prioritaires à mettre en œuvre.
Ces projets constituent le fondement des futurs CPOM qui seront élaborés et négociés avec la
Direction de l’établissement et l’Agence Régionale d’Hospitalisation . A ce stade, nous restons
dans un ciblage des projets intégrant 4 variables :
Variable 1 L’intitulé du projet ciblé.
Variable 2 Les arguments constatant l’état actuel et la nécessité de trouver une réponse adaptée.
Variable 3 Les conséquences générales (non mesurables à ce stade : les indicateurs de suivi des réalisations seront définis dans les CPOM)
Variable 4 Ce que prévoir le SROSS III en la matière.
Tableau 24 : Les 4 variables du ciblage des projets
Projet Ciblé N°1 MISE EN ŒUVRE DE LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE
Arguments décrits
- Actuellement, seule la prise en charge médicale est assurée dans le processus global de traitement de cette pathologie. - Le processus global de prise en charge n’existe pas, il y a donc urgence à mettre en œuvre un processus global incluant : le dépistage, l’éducation du patient, l’observance, le suivi, le dépistage des complications et l’aide psychologique et sociale. - C’est la pathologie la plus couramment prise en charge dans les activités mises en œuvre par l’unité de soins. - Nécessité de renforcer le partenariat avec le réseau diabétologie dans le cadre de la convention signée avec le réseau KARU-DIABETE en mars 2006.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Cette réponse globale doit permettre de mieux répondre aux besoins actuels de la population de Saint Martin dans ce domaine. - La diminution du nombre de complications doit faire baisser les taux actuels de morbidité et de mortalité. - Le partenariat avec le CHU doit accroître la rationalisation et la mutualisation des moyens mis en œuvre et des coûts liés à la prise en charge de la pathologie. Ce partenariat doit permettre de doter l’unité de soins de compétences pointues qu’elle ne peut avoir actuellement dans une configuration non reliée à l’extérieur.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Mise en œuvre d’un partenariat formalisé et mesurable avec le CHU de Pointe à Pître. - Mise en œuvre d’un partenariat formalisé et mesurable avec le réseau KARU-DIABETE.
Tableau 25 : Projet : la mise en œuvre de la prise en charge du diabète
Projet Ciblé N° 2 DEVELOPPER LES ACTIVITES LIEES A LA PRISE EN CHARGE DU CANCER
Arguments décrits
- L’absence de compétences pluridisciplinaires sur place nécessite la mise en réseau des savoir-faire pour pouvoir profiter d’une palette plus large d’expertises et de traitements : la connexion au réseau doit obligatoirement se faire avec le CHU, le réseau guadeloupéen de cancérologie : KARUKERA-ONCO et l’ensemble des acteurs du secteur : région et métropole. - Le service de médecine est amené à « diagnostiquer » mais n’est pas actuellement en mesure de proposer les traitements qu’il pourrait facilement mettre en œuvre (chimiothérapie légère) : mises en place des chimiothérapies ambulatoires. - L’éloignement et l’insularité de Saint Martin plaident pour des chimiothérapies légères. - Le développement d’un fonctionnement en pluridisciplinarité doit être favorisé par la mise en place de la visioconférence. - Développement des consultations avancées avec le service d’oncologie du CHU de PAP : les consultations avancées ont existées jusqu’en 2002 et ont cessées sur une décision du CHU. - Elaboration d’un cahier des charges concernant les missions et les projets à court et moyen terme et la formation d’un référent en interne. - Elaboration d’un cahier des charges concernant les missions et les projets à court et moyen terme et la formation d’un coordonnateur sur site.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une réponse mieux adaptée à l’évolution des besoins en matière de prise en charge du cancer. - Le développement des synergies entre acteurs du réseau permettra une plus grande efficacité de la prise en charge. - La vision globale qu’amènera à l’équipe le travail en réseau devrait adoucir le phénomène d’éloignement et d’insularité et permettra au service d’élargir sa palette d’activité.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Le Centre Hospitalier est identifié comme structure à vocation oncologique développant des consultations avancées, une prise en charge des chimiothérapies légères. (Dossier déposé auprès de l’A.R.H en Juillet 2006). - Mise en place d’un référent en interne. - Mise en place d’un coordonnateur sur site. - Favoriser l’accès aux nouvelles technologies : télé médecine, robotique opératoire, etc. - Rationalisation de l’intervention des associations de bénévoles au sein des établissements de santé : protocoles et conventions. - Poursuite du développement des consultations pluridisciplinaires.
Tableau 26 : Projet : Le développement des activités liées à la prise en charge du cancer
- 31 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Projet Ciblé N° 3 OUVERTURE D’UNE ANTENNE DE PREVENTION ET DE LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE
Arguments décrits
- La circulaire ministérielle DGS/SD5A/SD5C/SD6A N°2005-220 du 6 mai 2005 relative à la mise en œuvre du transfert à l’Etat des compétences en matière de vaccination, de lutte contre le cancer, la tuberculose, la lèpre et les infections sexuellement transmissibles, amène le Centre Hospitalier à assumer une nouvelle mission. - Il est prévu d’ouvrir une antenne de prévention et lutte contre la tuberculose dans le cadre d’un partenariat global avec les services du CHU de PAP. - Le nombre de cas déclarés pour le département de la Guadeloupe en 2003 est de 34 dont 12 pour Saint Martin et en 2004, 38 cas dont 6 pour Saint Martin, soit une incidence de 8.2 pour la Guadeloupe et de 34 pour Saint Martin en 2004. - 15 à 35% des cas déclarés pour la Guadeloupe sont imputables à Saint Martin. - Une proportion importante de nombreux cas diagnostiqués à Saint Martin est perdue de vue après leur hospitalisation. - Le Centre de Prévention devra privilégier les réunions pluridisciplinaires et l’articulation du projet devra prendre en compte un fonctionnement avec les réseaux médicaux et sociaux de l’île. - Nécessité d’un échange d’expérience et d’un travail en réseau avec l’antenne de Guadeloupe. - L’organisation qui doit être mis en place devra permettre un accès rapide et aisé à la radiographie pulmonaire et à son résultat. - L’implantation du Centre de Prévention est prévue dans les anciens locaux du CMP à Concordia. - Le dispensaire qui s’occupait de la prévention de la tuberculose a fermé ses portes. - Ce projet doit être mené en partenariat avec l’unité de soins Pédiatrie du même pôle.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une réponse mieux adaptée à l’évolution des besoins en matière de prise en charge de la tuberculose. - Il s’agit dans un premier temps d’assurer la continuité de la prévention et dans un deuxième temps, il s’agira d’augmenter la qualité des prestations fournies dans le domaine de la prévention.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Ce projet a obtenu le « feu vert » en Juillet 2006.
Tableau 27 : Projet – l’ouverture d’une antenne de prévention de lutte contre la tuberculose
- 32 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Projet Ciblé N° 4 MISE EN PLACE DE L’ACTIVITE SOINS DE SUITE ADUL TES
Arguments décrits
- Les besoins sont évalués à 10 lits . - L’unité de soins est obligée de répondre actuellement à ce besoin en utilisant ses lits MCO : elle ne bénéficie donc pas d’une organisation adaptée à cette activité. - Cette population appelle des modes nouveaux de prise en charge : besoins sociaux et psychologiques nouveaux. - Les services de soins aigus de PAP et de FDF nous sollicitent de plus en plus pour assurer l’accompagnement de patients au-delà de tous soins curatifs. - Nécessité de former le personnel à la prise en charge de besoins différents.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- La mise en œuvre de 10 lits de soins de suite soulagerait les lits de médecine qui travaillent déjà trop en flux tendu. - C’est la mise en œuvre d’une réponse adéquate à un besoin qu’une organisation faite pour gérer des lits MCO ne permet pas de prendre en charge de façon performante. - Sans augmenter un taux de remplissage déjà proche de l’explosion, l’unité de médecine pourra satisfaire plus de demandes. - L’unité de soins bénéficierait d’un personnel plus polyvalent.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Besoins importants identifiés par le SROSS pour les îles du Nord. - Développement des soins de suite médicalisés de niveau II. (SSM2) pour Saint Martin et Saint Barthélemy.
Tableau 28 : Projet – LA MISE EN PLACE DE L’ACTIVITE SOINS DE SUITE ADULTES
4.3 L’analyse des activités mises en œuvre par l’unité fonctionnelle CISIH :
Entre 2002 et 2005 , la file active des patients séropositifs suivis au Centre Hospitalier a
augmentée de 70%. La meilleure information de la population croisée à l’évolution des CIDAG en
CIDDIST devrait conduire à une augmentation régulière de la file active grâce à plus d’efficacité
dans le dépistage des personnes infectées.
En 2005, l’épidémie de SIDA a entraîné 24000 décès dans la zone Caraïbe s, ce qui en fait la
principale cause de décès parmi la population adulte de 15 à 44 ans. Un total de 300 000 personnes
vit actuellement avec le VIH dans la région , incluant les 30 000 personnes infectées en 2005 .
Dans la zone Caraïbes, les rapports hétérosexuels constituent la principal élément moteur des
épidémies : le commerce du sexe joue un rôle important dans un contexte de pauvreté marqué d’un
chômage important et d’une inégalité forte entre hommes et femmes.
Voici les taux de prévalence estimés du VIH chez l’adulte dans les pays de la zone Caraïbes :
Pays Taux de Prévalence
Barbade > 1%
Jamaïque > 1%
- 33 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
République Dominicaine > 1%
Suriname > 1%
Bahamas 2%
Guyana 2%
Trinité & Tobago 2%
Haïti 3%
Cuba < 0.2%
La proportion des cas signalés d’infection à VIH attribuables aux rapports sexuels entre
hommes est estimée à 12%, mais l’homophobie ambiante et les forts préjugés socioculturels qui
stigmatisent les relations sexuelles entre personnes du même sexe signifient vraisemblablement que
le pourcentage réel pourrait être plus important. La consommation de drogues injectables est pour
l’instant liée à une petite minorité et c’est uniquement aux Bermudes et à Porto Rico qu’elle contribue
de façon significative à la propagation du VIH.
Les nouvelles infections à VIH deviennent plus fréquentes chez les femmes que chez les
hommes. Le niveau d’infection à Trinidad & Tobago par exemple, est six fois plus élevé chez les filles
de 15 à 19 ans que chez les garçons du même âge. L’activité sexuelle commence relativement tôt
dans de nombreux pays de la Caraïbes : 25% des femmes de 15 à 19 ans participant à une enquête à
la Barbade ont déclaré avoir eu une activité sexuelle dès l’âge de 15 ans.
L’île de Saint Martin, partie hollandaise et française compte environ un bassin global de 80000
personnes et le taux de prévalence est estimée entre 1,5% et 2% de la population totale, ce qui
représente entre 600 et 800 personnes dans la partie française : 319 ont été prises en charge et
suivies par l’unité fonctionnelle du Centre Hospitalier. La prise en charge côté français est assurée par
le Centre Hospitalier Louis Constant Fleming et côté hollandais par Union Road Medical Clinic et
Sint Maarten Medical Center .
La mise en place d’une Unité Fonctionnelle dépendant de l’unité de soins Médecine du Pôle
Enfants – Adultes au Centre Hospitalier, a permis de répondre de façon efficace aux besoins ciblés
dans l’île. De même l’unité fonctionnelle bénéficie aujourd’hui d’une expérience intéressante en
matière de collaboration transversale avec les autres pôles et unités de soins. Cette expérience
acquise pourrait être mis au service du développement d’autres collaborations transversales
nécessaires entre l’ensemble des unités de soins des 4 pôles d’activités.
L’unité fonctionnelle nommée au sein de l’établissement « UNITE DE VIROLOGIE
CLINIQUE » prend en charge tant en hospitalisation qu’en ambulatoire, toutes les personnes
infectées par le VIH/Sida ou susceptibles de l’être, ainsi que les personnes porteuses des virus
hépatites B ou C, ou d’autres infections sexuellement transmissibles. L’unité fonctionnelle réalise ses
missions en accord avec les orientations données par la Coordination régionale de lutte contre le
- 34 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
VIH/Sida : le COREVIH de Guadeloupe, dans le respect des orientations stratégiques et des axes du
présent projet médical.
L’organisation actuelle de la prise en charge repose sur 2 activités principales : l’ambulatoire
et l’hospitalisation :
Activité ambulatoire :
Consultations CISIH Consultations d’observance thérapeutique Consultations spécialisées (gynécologie, cardiologie, pédiatrie, etc.)
Consultations externes hospitalière
PMI (suivi des grossesses)
Médecins traitants Suivi des patients hors hôpital
Pharmacie de ville
Hospitalisation de Jour Hôpital de jour (ouvert en 2006)
Activité Hospitalisation :
Maladies opportunistes Unité de Soins Médecine Polyvalente Pôle Enfants-Adultes
Enfants Unité de Soins Pédiatrie Pôle Enfants
Grossesses Unité de Soins Obstétrique Pôle Enfants
L’activité de l’Unité Fonctionnelle est soutenue en amont par le Centre d’Information et de
Dépistage Anonyme et Gratuit (CIDAG).
La file active VIH+ du Centre Hospitalier :
Cibles 2002 2003 2004 2005
ADULTES SUIVIS 184 235 273 319
ENFANTS CONTAMINES ET
SUIVIS 6 8 8 8
Total 190 243 281 327 (+16%)
Tableau 29 : File active VIH + de 2002 à 2005
- 35 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Caractéristiques des patients pris en charge :
2003 2004 2005
Moyenne d’âge Adultes 43 ans 43 ans 43 ans
Patients nouveaux dépistés
32 35 46
Décès 6 5 7
Ayant un Médecin Généraliste
64.2% 69% 75%
Tableau 30 : Les caractéristiques des patients pris en charge
Les Stades CDC :
A Stade asymptomatique
B Stade intermédiaire A : 59% C : 28%
B : 13%
C Stade avancé
Tableau 31 : Les stades CDC
Les modes de transmission constatés :
Mode Hétéro 89%
Mode Homo 4%
Mode Toxico 0% Hétéro, 89%
Homo, 4%
Toxico, 0%
Indeterminé, 7%
Mode indéterminé 7%
Tableau 32 : Les modes de transmissions constatés
- 36 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
La nationalité des patients pris en charge :
27.3%
55%
8.2%
9.50%
25.6%
54.9%
9.8%
9.70%
24%
56%
10%
10%
29.15%
45.14%
9.1%
16.61%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2002 2003 2004 2005
Autres
Rép. Dom.
Haïti
France
Tableau 33 : Nationalité des patients pris en charge entre 2002 et 2005
Couverture sociale des patients pris en charge :
2002 2003 2004 2005
Non assurables 13 11 8 9
Assurés 135 172 215 263
File active 190 243 281 327
71% 70% 76%80%
0
100
200
300
400
500
600
2002 2003 2004 2005
File active
Assurés
Non assurables
Tableau 34 : Couverture sociale des patients pris en charge
- 37 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Hospitalisation des patients VIH+ dans l’unité de soins Médecine Polyvalente :
2002 2003 2004 2005
Nbs de séjours 48 94 87 105
% des séjours en Médecine
- 9.9% 10.4% 13.7%
Points ISA-euros - 292 835 465 625 866 741
% des recettes en Médecine
- 18.8% 22.5% 27.3%
Tableau 35 : Ventilation des patients VIH+ dans l’unité de soins Médecine Polyvalente
Consultations externes CISIH :
2002 2003 2004 2005
ADULTES 620 882 941 923
ENFANTS - - 120 109
OBSERVANCE 275 703 960 1239
DEPISTAGE (Pré-test) - - 218 351
DEPISTAGE (Post-test)
- - 187 321
TOTAL 2426 2943
Tableau 36 : Les consultations externes CISIH
Consultations de dépistage (CIDAG) :
2004 2005
CS Pré-test 218 351
CS Post-test 187 321
VIH+ 11
Ag HBs+(VHB) 3
Test Positif
VHC+ 0
Tableau 37 : Les consultations de dépistage (CIDAG)
Soit 3.1 % de test VIH Positif . Le CIDAG ouvre 1 seule journée par semaine : le lundi.
Accidents d’exposition aux virus (AEV) :
2005 Accidents Professionnels
Accidents non professionnels
TRAITES PAR ARV 9 8 17 traités
NON TRAITES 8 8 16 non traités
TOTAL 17 16 33 AEV
Tableau 38 : Les accidents d’exposition aux virus (AEV)
- 38 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Femmes enceintes VIH+ :
2002 2003 2004 2005
8 15 16 +1 en métropole
Accouchement VIH+
+1 en métropole +1 au CHU de PAP +2 au CHU de PAP
8
Césariennes 16 6 14 7 Enfants contaminés 1 0 0 0
Tableau 39 : Les femmes enceintes VIH+
En 2005, sur 955 accouchements, 8 concernent des femmes atteintes par le VIH+, soit une
moyenne de 0.8% des accouchements réalisés. A titre de comparaison, le taux moyen en métropole
est 8 fois inférieur au taux de Saint Martin : 0.1% des accouchements.
Enfants infectés par le VIH+ :
2002 2003 2004 2005 Enfants contaminés suivis
6 8 8 8
Décès 0 0 0 0
Sexe 2 garçons
6 filles
Age moyen 10 ans
Tableau 40 : Les enfants infectés par le VIH+ :
Les points forts relevés en 2005 :
♦ Aucun nouveau né contaminé depuis 2002, année du dernier cas ciblé.
♦ La couverture sociale des patients suivis continue de s’améliorer : environ 80 % d’assurés.
♦ Seulement 3% des patients ont été perdus de vue.
♦ La consultation d’observance thérapeutique confirme son rôle de pivot dans la prise en charge
des patients séropositifs.
♦ La coopération dans ce domaine avec la partie hollandaise, permet la prise en charge de la
quasi-totalité des malades résidant à Sint Maarten.
♦ La DHOS a attribué au Centre Hospitalier une enveloppe MIGAC qui doit permettre de
renforcer l’équipe de l’unité CISIH.
Les points faibles relevés en 2005 :
♦ Le CISIH ne bénéficie pas actuellement d’une Assistante sociale à temps plein.
♦ Retards à la prise en charge thérapeutique des patients sans couverture sociale avec des
conséquences médicales graves.
♦ Nombre insuffisant de patients sous traitement antirétroviral par rapport à la moyenne
nationale.
- 39 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
♦ Taux insuffisant de charges virales indétectables chez les patients traités par rapport à la
moyenne nationale.
♦ Consultations d’observance submergée par les problématiques psychologiques et sociales de
nombreux patients en situation de grande souffrance : lacunes importantes dans la prise en
charge psychologique et sociale.
♦ Incurie de la Sécurité Sociale dans le traitement des dossiers CMU et d’AME des patients
séropositifs, provoquant des retards d’accès aux soins et des interruptions des couvertures
sociales.
♦ Difficultés d’accès à la régularisation pour les personnes séropositives étrangères malgré la
législation en vigueur (« véritable parcours du combattant » imposé par la sous-préfecture)
éloignant les malades étrangers des structures de santé.
4.4 Les projets prioritaires à mettre en œuvre dans la prise en charge du VIH/Sida/IST de l’unité de
soins Médecine Polyvalente :
Projet Ciblé N° 1 CREATION ET MISE EN OEUVRE D’UNE UNITE FONCTIONNELLE DE VIROLOGIE CLINIQUE
- Nécessité de rationaliser les moyens alloués et mis en œuvre en 2005 en injectant plus de transversalité dans la prise en charge des pathologies liées au VIH et aux IST. - L’unité fonctionnelle travaillera en symbiose avec les orientations données par la Coordination Régionale de lutte contre le VIH/Sida (COREVIH de Guadeloupe). - Transformation du CIDAG (Centre d’Information et de Dépistage Anonyme et Gratuit) en CIDDIST (Centres d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles). - L’unité fonctionnelle a pour vocation de prendre en charge, tant en hospitalisation qu’en ambulatoire, toutes les personnes infectées par le VIH/Sida ou susceptibles de l’être, ainsi que les personnes porteuses des virus d’hépatites B ou C ou d’autres infections sexuellement transmissibles. - L’unité fonctionnelle travaillera en accord et en symbiose avec les orientations données par la Confédération Régionale de lutte contre le VIH/Sida (CORECIH de Guadeloupe) et dans le cadre délimité par le projet médical. - Nécessité d’optimiser l’enveloppe budgétaire MIGAC accordée par la DHOS à cette activité médicale en investissant sur une prise en charge plus globale des maladies sexuellement transmissibles. - L’activité de l’Unité fonctionnelle de virologie clinique doit s’inscrire clairement dans des collaborations transversales formalisées par des cahiers des charges élaborés avec chaque unité de soins et chaque pôle. - L’Unité fonctionnelle de virologie clinique doit mutualiser les moyens alloués avec les autres unités de soins de la façon suivante :
Obstétrique Prévention de la transmission materno-fœtale (PTME) chez les femmes enceintes séropositives.
Pédiatrie Suivi des enfants nés de mères infectées par le VIH.
Urgences Accidents d’exposition aux virus (AEV)
Chirurgie Prise en charge des patients séropositifs opérés.
Psychiatrie Patients infectés par les virus VIH, VHB ou VHC.
Arguments décrits
- L’unité fonctionnelle de virologie clinique ne doit pas être géographiquement identifiable : l’unité a pour vocation d’être présente en transversalité dans l’ensemble des unités de soins et pôles.
- 40 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une meilleure coordination entre l’ensemble des acteurs présents sur le territoire de santé dans la prise en charge des patients atteints par le VIH/Sida ou IST. - La mutualisation des moyens avec les autres unités de soins du Centre Hospitalier et la mise en synergie des compétences du réseau doit permettre de mettre en œuvre des actions encore plus proches des besoins et plus efficaces. - La rationalisation des moyens alloués permettra de cibler des actions à forte valeur ajoutée pour répondre aux besoins ciblés.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- identifié comme pôle recours. - Renforcement des moyens de la coordination régionale (COREVIH). - Structuration et renforcement des pôles de prise en charge ambulatoire et hospitalier en s’appuyant sur le développement du réseau Ville – Hôpital. - Création d’un CIDDIST et des antennes pour la prise en charge des populations vulnérables. - Développer les projets de coopération régionale. - Optimiser les dispositifs de prévention et de dépistage intégré et des populations précaires. - Amélioration de la prise en charge des AEV dans les établissements de santé, les dépendances et les centres de soins.
Tableau 41 : Projet - LA CREATION ET MISE EN OEUVRE D’UNE UNITE FONCTIONNELLE DE VIROLOGIE CLINIQUE
4.5 L’analyse des activités mises en œuvre par l’Unité de soins Pédiatrie :
Capacité actuelle en nombre de lits d’hospitalisation 8 lits
L’Unité de soins Pédiatrie du Pôle Enfants – Adultes dispense des soins de proximité et
constitue le relais privilégié des soins sur-spécialisés dont les services de référence sont
majoritairement métropolitains et situés à Paris : cardio-pédiatrie, néphro-pédiatrie, hémophilie, onco-
hématologie, etc.
Malgré l’augmentation de l’activité et grâce à l’ouverture du nouvel hôpital en 2003, la
capacité d’accueil de l’unité de soins Pédiatrie est suffisante au regard des besoins actuellement
traités. L’augmentation de l’activité pédiatrique entre 2000 et 2005 représente est de 12 %.
L’ouverture prévue de l’activité néonatologie permettra d’élargir le champ des activités mises
en œuvre dans l’unité de soins. La première des conséquences sera une baisse du taux
d’occupation des lits en médecine, ce qui permettra d’accueillir l’adolescent jusqu’à l’âge de 18
ans en partenariat avec l’unité de soins Pédopsychiatrie du Pôle Psychiatrie. De même, l’unité de
soins pourra accueillir les enfants opérés jusqu’à l’âge de 18 ans et représenter ainsi une
extension à l’activité chirurgicale .
- 41 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Nombre de naissance en 2000, 2004 et 2005 :
Années Nbs de naissance
Pourcentage de la croissance constatée
d’une période à la période suivante.
2000 854 -
2004 925 7.67%
2005 970 4 %
Tableau 42 : le nombre de naissance en 200, 2004 et 2005
Néanmoins, la réorganisation de l’unité de soins devra prendre en compte les variables
suivantes dans la prise en charge future des besoins pédiatriques à Saint Martin :
Ventilation des hospitalisations réalisées en 2004 :
Dont 35 en mode « Hospitalisation de Jour » Nombre d’Hospitalisations 510
Dont 108 nouveau-nés.
Journées d’Hospitalisation 2003
Taux de remplissage 75%
Durée Moyenne de Séjour 4 jours
Retour à domicile du patient 93%
Tableau 43 : la ventilation des hospitalisations réalisées en 2004
Fréquence des pathologies prises en charge :
Comme dans toute unité de soins en pédiatrie, les pathologies infectieuses représentent une
part importante des recours à l’hospitalisation : bronchiolites, bronchites, fièvres, diarrhées …
Les problématiques sociales sont très présentes et modulent les modalités de prise en
charge, avec des suivis ambulatoires incertains : cas de coqueluche avec vaccination pas encore
commencée , prise en charge insuffisante des diarrhées à domicile, familles ne sachant que faire face
à une crise d’asthme, etc.
N° Variable Quoi ? Estimation %
Variable 1 Ecole pré-élementaire et élémentaire 6000 enfants -
Variable 2 Collèges et Lycées -
- Tranche de la population collégienne en augmentation de 25% en 4 ans. - Tranche de la population lycéenne en augmentation de 40 % en 4 ans.
Variable 3 Population dans la tranche d’âge 0 – 18 ans
15 000 personnes -
- 42 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
La pathologie VIH entraîne le suivi systématique des nouveau-nés dans l’attente de la
détermination de leur statut vis à vis de cette infection (17 enfants nouveaux en 2004), en
collaboration avec le CISIH. Des rencontres régulières ont lieu entre les équipes pédiatriques et le
CISIH pour une meilleure et plus grande efficacité de la prise en charge globale du patient.
Les nouveau-nés hospitalisés l’ont été pour des ictères ou des infections de type materno-
fœtal simples. La prématurité légère, l’hypotrophie modérée et la surveillance après difficultés
d’adaptation à la vie extra-utérine sont les autres motifs de recours à l’hospitalisation dans l’unité de
soins.
4.6 Les projets prioritaires à élaborer et à mettre en œuvre par l’unité de soins Pédiatrie :
Projet Ciblé N° 1 MISE EN PLACE D’UN PARTENARIAT AVEC L’UNITE DE SOINS
PEDOPSYCHIATRIE DU POLE PSYCHIATRIE EN VUE D’OPTIMISER LA PRISE EN CHARGE DE L’ADOLESCENT AU CENTRE HOSPITALIER
Arguments décrits
- Cette activité est élaborée et mise en œuvre avec l’unité de soins Pédopsychiatrie du Pôle Psychiatrie et se réalise conformément aux recommandations de la Société Française de Pédiatrie. - L’unité de soins Pédiatrie héberge les adolescents non violents et non psychotiques mais en cas d’accueil d’un adolescent psychotique, les équipes de médecine n’ont pas le savoir-faire requis pour optimiser la prise en charge. - Le Pôle psychiatrie peut agir comme un centre de ressources dont les interventions conseils représenteraient une valeur ajoutée indéniable dans le travail réalisé avec les adolescents hébergés en pédiatrie. - La capacité d’hébergement récupérée grâce à l’ouverture de la néonatologie doit permettre d’accueillir les adolescents jusqu’à l’âge de 18 ans.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- La possibilité de répondre à un besoin en pleine croissance au regard des statistiques concernant la population jeune de Saint Martin : le nombre de collégiens a augmenté de 25% et le nombre de lycéens de 40% sur les 4 dernières années.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Besoins de prise en charge pour les psychoses, les troubles de l’apprentissage et les pathologies à intrication sociale et familiale. - Articulation du secteur curatif et préventif avec le secteur de la prévention de la petite enfance. - Organisation de la prise en charge en réseau.
Tableau 44 : Projet – LA MISE EN PLACE D’UN PARTENARIAT AVEC L’UNITE DE SOINS PEDOPSYCHIATRIE DU POLE
PSYCHIATRIE EN VUE D’OPTIMISER LA PRISE EN CHARGE DE L’ADOLESCENT AU CENTRE HOSPITALIER.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Projet Ciblé N° 2 MISE EN ŒUVRE DE LA PRISE EN CHARGE DE PROXIMITE DE LA DREPANOCYTOSE
Arguments décrits
- La prise en charge de la drépanocytose fait partie du PRSP (Plan Régional de Santé Publique). - Positionner cette activité au sein d’un réseau multi-directionnel : Centre de Drépanocytose → Centre Hospitalier Louis Constant Fleming → PMI → Médecine de ville. - Le dépistage, pratiqué à la maternité donne lieu à un retour d’information aux pédiatres de l’Hôpital de Saint-Martin en cas de normalité et en cas d’hétérozygotie, avec convocation des parents à la consultation de pédiatrie pour une information, notamment génétique. - En cas de suspicion d’enfant atteint, le circuit de l’information paraît moins clair. Au vu des chiffres du Centre de la Drépanocytose concernant la prévalence, la file active de drépanocytaires nés à Saint-Martin doit logiquement être plus nombreuse. - La convocation directe des enfants par le Centre de Drépanocytose de Pointe-à-Pitre se heurte sans doute aux problèmes d’imprécision ou inexactitude d’adresses et de téléphones donnés par les familles lors du prélèvement et aux problèmes de couverture sociale pour se rendre à Pointe-à-Pitre en dehors de l’urgence. - L’Hôpital de Saint-Martin (en l’occurrence la maternité) et la PMI seraient plus à même de retrouver ces enfants, faire leur premier bilan en Pédiatrie et assurer le suivi, selon les protocoles transmis par le Centre de Drépanocytose. - En tout état de cause, en cas de pathologie aiguë, l’Hôpital de Saint-Martin demeure le premier recours, même si toute transfusion non immédiatement vitale mais n’attendant pas le lendemain impose un transfert à Pointe-à-Pitre (malgré les dangers d’un voyage par avion chez un sujet anémique) en raison de la complexité du protocole transfusionnel chez ces sujets et du circuit de commande et livraison de sang.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une offre plus large dans la palette des activités proposées par le service. - Une réponse plus adaptée aux besoins des personnes atteintes par cette pathologie. - Une mutualisation et une rationalisation des moyens alloués aux acteurs du réseau.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Mission de prise en charge de proximité ainsi que les missions liées au Niveau II c'est-à-dire consultations avancées ou médecin référent sur Saint Martin. - Mise en place d’une Centre de ressources et de compétences maladies rares associé à l’unité génétique médicale (Projet CHU de PAP). - Formation du personnel au dépistage néonatal. - Amélioration de la prise en charge au niveau interrégional Antilles-Guyane.
Tableau 45 : Projet – LA MISE EN ŒUVRE DE LA PRISE EN CHARGE DE PROXIMITE DE LA DREPANOCYTOSE
Projet Ciblé N° 3 REAJUSTEMENT ET DEVELOPPEMENT DE PARTENARIATS AVEC LES ACTEURS EXTERNES
Arguments décrits
- Renforcement de la coopération avec le CHU de PAP dans le domaine des consultations avancées : réajustement du système actuel pour les enfants diabétiques qui privilégie un schéma Pointois spécifique au détriment du schéma national. - Prendre en compte l’évolution du statut futur de Saint Martin dans la collaboration de l’établissement avec la PMI qui va être transférée à la future Collectivité d’Outre Mer : et quid du devenir des services offerts dans la future PMI ? - La PMI est partie prenante des staffs VIH-Pédiatrie. - Nécessité de créer des synergies avec le CHBT en cas d’indisponibilité du CHU, avec le CHU de FDF en cas de difficulté de réponse de PAP dans des domaines bien précis et d’établissements parisiens tels que Necker (possibilité d’être un relais local pour le suivi des patients programmé par le service de référence).
Conséquences et résultats attendus par la mise en
- L’unité de soins pédiatrie pourrait être en situation de reprendre les missions de la PMI à moyen terme
- 44 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
œuvre.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Développement des consultations avancées. - Mise en place de conventions de partenariat avec le centre de référence.
Tableau 46 : Projet – LE REAJUSTEMENT ET DEVELOPPEMENT DE PARTENARIATS AVEC LES ACTEURS EXTERNES
4.7 L’analyse des activités mises en œuvre par l’Unité de soins Obstétrique :
Capacité actuelle en nombre de lits d’hospitalisation 17 lits *
* Le volume global de l’activité repose sur la gestion de 17 lits répartis entre les activités obstétriques et gynécologiques. Cette
répartition se réalise en flux tendu en fonction de la demande traitée.
Dans le projet médical, l’activité obstétrique est dissociée de l’activité gynécologique qui
elle, est rattachée au Pôle Chirurgicale. C’est une innovation . Néanmoins, dans la mesure où les
deux activités ont toujours été liées dans le passé, les statistiques livrées par le DIM inclut l’activité
gynécologique, qui reste identifiable quelque soit l’histogramme présenté. D’autre part, l’occupation
des 17 lits se réalise en fonction des besoins dits « programmés » et des besoins issus de
l’urgence .
Atteindre la qualité de prise en charge souhaitée dans ce domaine demande une
reconfiguration de l’activité , tant dans le domaine de son organisation que dans l’espace qui lui
est actuellement attribué. L’espace réservé actuellement à l’obstétrique et à la gynécologie ne permet
pas une gestion optimisée des lits réservés aux deux activités : les lits dont a besoin l’activité
obstétrique sont actuellement et régulièrement monopolisés par l’activité gynécologique.
L’hospitalisation des femmes se fait sur le même site, sans distinction de pathologies
gynécologique, obstétricale ou d’hôpital de jour. Ainsi une patiente âgée opérée en gynécologie peut
être voisine dans une chambre avec une grossesse pathologique ou une femme venant d’accoucher.
Le personnel se doit d’être souple dans son organisation pour offrir une qualité de soins
satisfaisante à tous, sans spécialisation possible. Cette omnivalence obligée trouve ses limites dans
les surcharges d’activité quand le service est plein ou quand une patiente avec une pathologie
lourde accapare tous les efforts. En cas de surcharge ou de manque de places, l’activité
obstétrique bascule vers les urgences (accouchements, aspiration de fausse-couche, etc.) : ce
qui ne résout en rien le problème et alourdi la prise en charge sans valeur ajoutée.
La programmation obligatoire en consultation conduisent les femmes à venir plus en
urgences, ce qui explique la forte augmentation de + 55 % en un an de cette activité avec un
retour à domicile à plus de 60% .
- 45 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
La diminution de la DMS se réalise actuellement sans relais à domicile possible ou
systématique. Par manque de lits, les femmes normalement accouchées quittent le service avant leur
montée laiteuse (problèmes gérés par téléphone avec le service ou le médecin de ville, troubles de la
relation mère-enfant mal dépistés et conseils insuffisamment prodigués) et doivent revenir pour le test
de Guthrie, les opérées restent le plus souvent entre 3 et 5 jours ce qui limite la prévention en ville
des phlébites par HBPM en cas de non couverture sociale et oblige à revenir à l’hôpital pour les soins
locaux ou l’ablation des fils, l’anémie ne peut plus justifier à elle seule d’une prolongation de
l’hospitalisation.
La capacité d’accueil touche ses limites au regard des moyennes dans le département. En
2005, l’unité de soins a produit 970 naissances , soit une moyenne de 57 naissances par lit alors
que la moyenne dans le reste du département est de 30 naissances par lit . Si la réorganisation
prévue permettra de « lisser » dans de meilleures conditions le flux de l’activité et de résoudre un
certain nombre de dysfonctionnements, la croissance prévue de l’activité obstétrique ne pourra
pas trouver à terme de réponses adéquates par la seule réorganisation des activités. La comparaison
des 6 premiers mois de l’année 2006 (468 naissance s) avec les 6 premiers mois de l’année 2005
(399 naissances ) montre une augmentation des naissances de 17.29%. Pour couvrir l’ensemble
des besoins dans les 5 années à venir, le corps médical de l’unité de soins évalue l’augmentation de
sa capacité d’accueil à l’équivalent de 5 lits pour les grossesses pathologiques : le chiffre (nbs de lits)
représente un volume d’activité moyen qui se répartit sur l’année en fonction de la charge d’activité.
D’autre part, l’activité obstétrique se situe au centre d’un processus global : plus le travail en
amont est de qualité , plus la prise en charge par l’unité de soins sera efficace . Les partenaires en
amont sont variés avec des spécialisations (généralistes, sages-femmes, gynéco-obst), des
capacités à répondre à la précarité (PMI) et un éloignement (St Barthélemy). Le problème principal
demeure le suivi des femmes précaires (33,5 % de femmes sans couverture sociale ). La PMI
l’assurait jusqu’à sa défaillance récente par manque de personnel et de bons d’examen, conduisant
l’unité de soins Médecine Polyvalente à venir en soutien. Le taux de grossesses mal suivies est ici
de 27 %, et plus fréquents encore sont les bilans sanguins incomplets lors de l’accouchement.
L’information et la préparation à l’accouchement de la femme restent absentes alors que la
population de l’île est multiculturelle, médicalement à risque et socialement souvent précaire.
En aval de l’activité obstétrique, la capacité de prise en charge de l’unité de soins va offrir
plus de possibilités avec l’ouverture de la néonatalogie II+ qui diminuera le nombre de transferts
vers le CHU de la Guadeloupe et permettra d’élargir les possibilités de prise en charge actuelle.
Voici quelques indicateurs d’activités de l’unité de soins, fournis par le D.I.M de
l’établissement et qui regroupent les contenus de l’analyse de l’activité.
- 46 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Le tableau suivant reprend le nombre d’entrées dans l’unité de soins et la DMS (Durée
Moyenne de Séjour) constatée de 1996 à 2005 ainsi que les taux d’occupation pour les années allant
de 2000 à 2005 :
833973 1007
12531404 1332
14561607
18751970
6,28
5,05 5,02
4,05
3,53,29
3,092,83 2,67 2,82
0
500
1000
1500
2000
2500
1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
0
1
2
3
4
5
6
7Nbres entrées DMS(jours)
15 ->17 lits
80 %TO = 82 % 79 % 81 % 89 %
Tableau 47 : Le Nombre d’entrées, DMS et Taux d’occupation de 1996 à 2005
498451
519
574 609 621
970910
873827 872
570
402
534 579
0
200
400
600
800
1000
1200
2001 2002 2003 2004 2005
Interventions chir Naissances IVG
Tableau 48 : Répartition de l’activité médicale au sein de l’unité de soins
Le manque de lits de grossesses pathologiques croisé à une DMS dérisoire comprise entre 1
et 1,75 j selon les années, constitue un frein à une prévention efficace en vue d’améliorer les
indicateurs de périnatalité et diminuer le nombre de transferts in utero : la néonatalogie ne peut
- 47 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
intervenir que dans la meilleure prise en charge des prématurités n’ayant pu être évités, pas dans leur
prévention.
208 292 287 343 354457 623 726 668 655
32643409 3332 3589 3804
450173 200
398740
0
1000
2000
3000
4000
5000
6000
2001 2002 2003 2004 2005
HDJ Chir Gyn Obst Gross Patho
3,60 2,51DMS = 1,02
1,00
1,75
Tableau 49 : Journées d’hospitalisation par catégorie et DMS des grossesses pathologiques
413 534 424238
1662 1842 1749 1962534
15601835 1521
2182
883 1667
2579
5795700
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
2001 2002 2003 2004 2005
Cs Obst UrgCs ObstCs GynCs IVG
Tableau 50 : Nombre de consultations et ventilation par type de 2001 à 2005
4.8 Les projets prioritaires à élaborer et à mettre en œuvre par l’unité de soins Obstétrique :
- 48 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Projet Ciblé N° 1 REORGANISATION DE L’ACTIVITE OBSTETRIQUE DANS LE CA DRE DE LA RESTRUCTURATION DES ACTIVITES OBSTETRIQUES ET GYNEC OLOGIQUES
Arguments décrits
- Les lits en obstétrique (17 lits) sont trop souvent utilisés pour répondre à des besoins de la chirurgie gynécologique. Cette utilisation désorganise la programmation de l’activité « obstétrique » l’activité obstétrique bascule alors vers les urgences : accouchements, aspiration de fausse-couche et autres. - Nécessité de dissocier géographiquement les activités liées à la gynécologie de celles liées à l’obstétrique. Ex : dans une chambre se trouve une maman avec son bébé et dans une autre une personne âgée atteinte d’un cancer de l’utérus. - L’information et la préparation à l’accouchement ne peuvent pas être prises en charge de façon efficace alors que le public accueilli (multiculturel, médicalement à risque et socialement souvent précaire) demande un accompagnement. - Les femmes en provenance de Saint Barthélemy ne bénéficient pas des mêmes conditions de sécurité que la population résidente de Saint Martin et génèrent des coûts parfois exorbitants pour les familles. - L’activité IVG ne bénéficie pas d’une prise en charge spécifique : consultations mélangées avec d’autres types de consultations, suivi réalisé sans planning familial et non systématique, IVG médicamenteuse non suivi en amont de la prise en charge par l’unité. - Les DMS de l’unité pour les grossesses pathologiques sont dérisoires (moyenne en gynécologie : de 1 à 1,75 selon les années et en obstétrique : 2,74). Ces faibles DMS peuvent être générateurs de complications futures, surtout lorsque les femmes ne sont pas suivies.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une meilleure gestion de l’activité entre les réponses faites aux besoins issus de la gynécologie et de l’obstétrique. - Des conditions de sécurité accrue pour les patients du fait que les besoins ne sont pas les mêmes et sont dorénavant regroupés en deux endroits différents. - Une plus grande maîtrise de l’activité programmée.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Construction et mise en œuvre d’un Centre Prénatal de proximité à Saint Barthélemy. - Identifié comme pôle recours.
Tableau 51 : Projet – La REORGANISATION DE L’ACTIVITE OBSTETRIQUE
Projet Ciblé N° 2 OUVERTURE DU CENTRE PRENATAL DE SAINT BAR THELEMY
Arguments décrits
- L’ouverture du centre prénatal à Saint Barthélemy est validée et en cours de réalisation. Ouverture prévue : janvier 2006. - Ouverture réalisée des consultations avancées dans le centre prénatal : sage-femme et anesthésie. - Le manque de réponse à Saint Barthélemy peut générer à contrario des problèmes d’organisation au sein de l’unité de soins à Saint Martin.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Les coûts de prise en charge (part non prise en charge par le système de soins : hébergement sur l’île hors hospitalisation) pour les femmes de Saint Barthélemy devraient diminuer sensiblement. - L’ouverture du Centre Prénatal va considérablement augmenter la qualité de la prise en charge de la population femme de Saint Barthélemy et diminuer le nombre de complications lorsqu’elles arrivaient dans l’hôpital sans avoir eu un suivi efficace de la grossesse.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine.
- Construction et mise en œuvre d’un Centre Prénatal de proximité à Saint Barthélemy.
Tableau 52 : Projet – L’OUVERTURE DU CENTRE PRENATAL DE SAINT BARTHELEMY
- 49 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Projet Ciblé N° 3 MISE EN ŒUVRE DE L’ACTIVITE PERINATALITE
Arguments décrits
- Absence d’informations et de préparation à l’accouchement alors que la typologie de la population reçue nécessite un accompagnement pédagogique. - Le manque de lits de grossesses pathologiques associé à une DMS trop courte (entre 1 et 1,75) empêche de progresser sur les indicateurs de périnatalité et la diminution des transferts in utero. - Ouverture de la Néonatologie II+.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Augmentation du critère « sécurité » en salle d’accouchement. - Le patient est mieux informé, ce qui génèrera moins de stress et de complications pour le « pris en charge ». - La meilleure information du patient devrait générer indirectement une plus grande disponibilité des lits pour de réelles prises en charge.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine.
- Identifié comme pôle recours. - Favoriser l’accès à une contraception adaptée. - Assurer la continuité de la prise en charge : rationalisation et intensification au sein des maternités. - Améliorer la prise en charge aux urgences. - Amélioration de la prise en charge de l’accouchement et du post-partum. - Organisation des transferts de parturientes et de nouveaux nés. - Développement de la coordination entre équipes médicales. - Développement de la télémédecine. - Améliorer la prise en charge des femmes sans couverture sociale. - Accès à l’IVG en ambulatoire et à la contraception. - Le Centre Hospitalier est confirmé en maternité de niveau 2+.
Tableau 53 : Projet – La mise en œuvre de l’activité Périnatalité.
Projet Ciblé N° 4 CREATION D’UNE UNITE FONCTIONNELLE D’ORTHOGENIE ET PLANNIN G FAMILIAL
Arguments décrits
- Augmenter la qualité de prise en charge insuffisante actuellement des IVG réalisées à l’hôpital et mise en place d’une liaison qualitative avec les IVG pratiquées en ville. - Constitue une réponse adéquate aux demandes de contraception post-IVG et post partum de l’unité de soins. - La mise en place du planning familial doit se faire avec le CIDDIST.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- La qualité de prise en charge sera aux niveaux qualité et sécurité recherchés.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine.
- Identifié comme pôle recours. - Favoriser l’accès à une contraception adaptée. - Développement de la coordination entre équipes médicales. - Améliorer la prise en charge des femmes sans couverture sociale. - Accès à l’IVG en ambulatoire et à la contraception.
Tableau 54 : Projet – LA CREATION D’UNE UNITE FONCTIONNELLE D’ORTHOGENIE ET PLANNING FAMILIAL
- 50 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Projet Ciblé N° 5 MISE EN PLACE D’UN DOSSIER MEDICAL PARTAGE AVEC LE RESEAU PERINATALITE DE GUADELOUPE
Arguments décrits
- Nécessité de fonctionner en réseau et de trouver des synergies avec des partenaires tels que le réseau de périnatalité de Guadeloupe. - La visioconférence permettra de trouver plus de valeur ajoutée aux activités mises en œuvre par l’unité de soins.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une gestion de l’information efficace, structurée et formalisée concernant le suivi du patient. - Un élargissement des savoir-faire au sein des équipes grâce à la télémédecine avec les partenaires du réseau.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine.
- Identifié comme pôle recours.
Tableau 55 : Projet – LA MISE EN PLACE D’UN DOSSIER MEDICAL PARTAGE AVEC LE RESEAU PERINATALITE DE GUADELOUPE
4.9 L’analyse des activités mises en œuvre par l’Unité de soins Néonatologie :
4 lits Capacité prévue lors de l’ouverture de l’unité de soins 2 lits
(Soins Intensifs)
Cette activité n’est pas encore opérationnelle : le Centre Hospitalier se prépare actuellement
à ouvrir l’unité de soins. Son ouverture est prévue pour la fin de l’année 2006. La néonatologie
prévue est de type II+ .
Cette activité permettra de limiter les transferts vers la Guadeloupe aux seuls nouveaux nés
très immatures et ceux requérant une ventilation artificielle prolongée. De même, l’unité de soins
pourra accueillir tout nouveau né de 30 semaines et plus, sans pathologie surajoutée.
- 51 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
4.10 Les projets prioritaires à élaborer et à mettre en œuvre par l’unité de soins Néonatologie :
Projet Ciblé N° 1 OUVERTURE DE L’UNITE DE SOINS NEONATOLOGIE
Arguments décrits
- Nécessité de structurer cette nouvelle activité : constitution des équipes, modes de fonctionnement, choix du type d’organisation, mise en place d’indicateurs de suivi et de contrôle de l’activité. - L’ouverture de la néonatologie nécessite une réorganisation de l’espace physique de l’unité de soins Pédiatrie. - Capacité: 6 lits dont 2 lits de soins intensifs. - Activité déjà prévue dans le SROS IIème génération mais jamais mise en œuvre. - Ouverture prévue : fin 2006
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une meilleure gestion de l’activité entre les réponses faites aux besoins issus de la gynécologie et de l’obstétrique. - Des conditions de sécurité accrue pour les patients du fait que les besoins ne sont pas les mêmes et sont dorénavant regroupés en deux endroits différents. - Une plus grande maîtrise de l’activité programmée.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Activité prévue au SROSS II et non réalisé à l’époque.
Tableau 56 : Projet – L’OUVERTURE DE L’UNITE DE SOINS NEONATOLOGIE
5. AXE 3 DU PROJET MEDICAL : LA RESTRUCTURATION DES AC TIVITES MEDICALES
DU POLE SANTE MENTALE :
Capacité actuelle en nombre de lits d’hospitalisation 10 lits
Les activités relevant de la Psychiatrie sont réunies sous un pôle unique appelé POLE SANTE
MENTALE. Le Pôle Santé Mentale intègre plusieurs activités et se restructure de la façon suivante :
POLE SANTE MENTALE
PSYCHIATRIE ADULTE (96 G 07)
PSYCIATRIE ENFANTS ET ADOLESCENTS
CONSULTATIONS DE SECTEUR
PSYCHIATRIE DE LIAISON ET PARTENAIRES DU SECTEUR
HOSPITALISATION DE JOUR ADULTES
HOSPITALISATION DE JOUR ENFANTS
ACCUEIL FAMILIAL THERAPEUTIQUE ADULTES
ACCUEIL FAMILIAL THERAPEUTIQUE ENFANTS
SERVICE D’ASTREINTES OPERATIONNELLES
Tableau 57 : Les activités liées au Pôle Santé Mentale
- 52 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Un nouveau bâtiment pour le Pôle Santé Mentale a déjà été décidé. La restructuration du
secteur psychiatrique constitue le projet du Pôle en vue d’une intégration réussie dans les nouveaux
locaux dont l’ouverture est prévue au cours de l’année 2008.
L’activité de Psychiatrie dans les Îles du Nord incluant la partie française de l’île de Saint-Martin
et Saint-Barthélemy, se décline en un département adulte (Secteur 96 G07 ) un département enfant
(Secteur 96 I03) , répartis sur les 2 îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, différentes dans leurs
cultures, leurs populations et leurs problématiques.
Le secteur Iles du Nord (Saint-Martin et Saint-Barthélemy) s’intègre comme un des 3 bassins de
santé d’un territoire de Santé Unique avec Grande Terre (+ Marie-Galante et la Désirade) et Basse-
Terre (+ les Saintes).
Deux points sont à noter en toile de fond : il n’y a aucun service psychiatrique privé
(consultations, hospitalisation) sur les Îles du Nord et le côté hollandais ne fournit de prise en charge
psychiatrique d’aucune sorte, et l’offre de soins côté français se retrouve être fortement sollicitée. La
double insularité par rapport à la Guadeloupe et à la Métropole, la double nationalité franco
hollandaise, la population pluriethnique, multilingue (anglais, espagnol, français, créole) et pluri
religieuses, sans compter les flux migratoires clandestins ou pas, dus à la situation de Saint Martin
dans la Caraïbe, génèrent des prises en charge complexes pour les îles du Nord.
Un rapide historique de la création du secteur psychiatrique à Saint Martin permet en partie de
comprendre la problématique actuelle du Pôle Santé Mentale. Pendant de nombreuses années la
psychiatrie des Iles du Nord était rattachée au Centre Hospitalier de Montéran en Guadeloupe,
(secteur G03). Seul un psychiatre appartenant à l’ancien secteur G03 venait une fois par mois
consulter à Saint-Martin et Saint-Barthélemy dans un bureau mis à disposition pour l’occasion par les
établissements hospitaliers de Marigot et Gustavia. Puis en 1995, il y eut la nomination d’un praticien
sur les Iles du Nord qui initia le CMP de Saint-Martin, avec une équipe de 3 personnes, basée à
l’époque dans un F1 avec mezzanine. Malheureusement, celui-ci devait rester en poste seulement un
an et demi, laissant une équipe et de nombreux patients sans psychiatre.
La nomination d’un nouveau praticien et le renforcement de l’équipe en 1998, ont permis une
reprise du développement du C.M.P (Centre Médico-Psychologique) en dépit de nombreuses
difficultés.
En 2000, après le passage de la Mission d’Appui du Ministère de la Santé, la création d’un
véritable secteur de psychiatrie des Iles du Nord est décidée. Sauf que la construction du nouvel
l’hôpital avait déjà été décidé et ses plans étaient déjà en voie de finalisation : le service
d’hospitalisation de psychiatrie a été intégré in extremis au projet du nouvel hôpital sans réelle
cohérence. Les contraintes architecturales et financières ainsi que l’absence de concertation avec les
- 53 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
personnels ont abouti à la construction d’un service qui aujourd’hui apparaît totalement inadapté aux
exigences d’une bonne pratique de la psychiatrie hospitalière.
En 2001, les locaux Adultes et Enfants ont été distingués au sein du C.M.P. En 2003,
l’autonomisation du secteur de psychiatrie des Iles du Nord est effective et le basculement, ainsi que
le rattachement administratif des lits d’hospitalisation du Centre Hospitalier de Montéran vers le
Centre Hospitalier de Saint-Martin est effective.
Depuis septembre 2004 , trois temps pleins de médecin sont fonctionnels sur l’ensemble des
secteurs adultes et enfants pour l’ensemble des activités de l’extra et l’intra hospitalier. Depuis
septembre 2005, un temps plein est entièrement affecté au secteur de Pédopsychiatrie. En
septembre 2006 , un nouveau médecin Chef de service a rejoint les équipes en place.
Les années 2007 – 2010 doivent permettre de structurer le pôle santé mentale en lui donnant
une nouvelle dynamique.
5.1 L’analyse des activités mises en œuvre par le Pôle Santé Mentale :
En 5 années, la psychiatrie publique sur les îles du Nord a connu un essor considérable :
l’évolution constante de la demande oblige le Pôle Santé Mentale à réorganiser dans un premier
temps l’ensemble de ses activités en vue de mettre à niveau la prise en charge souhaitée et de la
développer dans un deuxième temps. Actuellement, les structures existantes ont montré leurs limites
dans la prise en charge des patients, que ce soit dans le domaine de l’hospitalisation, de
l’extrahospitalier et surtout de la pédopsychiatrie.
La recrudescence de pathologies mentales dans les îles du nord est multifactorielle dans un
contexte où le tissu social se fragilise du fait des difficultés croissantes sur le plan économique. La
population est jeune, multiethnique et l’identification culturelle ou personnelle est complexe.
L’Hospitalisation libre :
Elle ne pose pas de problème majeur, le service étant ouvert. Cependant, la conception et la
réalisation même du service posent un certain nombre de questions au plan de la sécurité et de la
surveillance. En effet, l’espace réservé actuellement au Pôle Santé Mentale avait été conçu au départ
comme une extension du service de médecine.
L’Hospitalisation "sous contrainte" (HO et HDT) :
Elle est plus difficile à gérer, face à des patients agités et souvent résistants aux traitements
médicamenteux (neuroleptiques en particulier).
- 54 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Il n'existe pas d'aire de dégagement sécuritaire pour ces patients. Certains ont pu et du se
trouver enfermés pendant des semaines (ce qui aggravait le cercle vicieux relationnel et
symptomatique). En 2005, la présence prolongée de patients sous contrainte (avec une occupation
allant jusqu'à 100 % du service avec de tels patients) a mis en évidence les conditions dangereuses
dans lesquelles le service fonctionne. A titre d’exemple, un patient après plusieurs mois en chambre
d'isolement et après plusieurs agressions à l'encontre du personnel, entraînant des arrêts de travail, a
du être transféré en UMAP (Unité pour Malades Agités et Perturbateurs) puis en UMD (Unité pour
Malades Difficiles). Autre exemple, un patient s'échappe d'une chambre "normale" en fracassant la
fenêtre faite de persiennes en verre. Si le patient, armé des bris de verre, avait eu l'idée de se
retourner contre les soignants au lieu de fuir en se blessant légèrement, la situation aurait bien
évidemment été encore plus dramatique. Il y a urgence et nécessité de prendre des mesures pour
régler cette situation humainement et moralement très douloureuse à vivre pour les personnels et hors
normes pour les patients.
Le C.M.P :
La file active actuelle est de 900 patients adultes et 340 enfants. En raison du sinistre du CMP
causé par les inondations du 30 juillet 2005, les dossiers ont disparu : ce qui ne permet pas d’avoir
des statistiques sur les années antérieures.
Les activités mises en œuvre actuellement par le Pôle Santé Mentale :
Le Pôle Psychiatrie assure :
- Un service d’hospitalisation de 8 lits ouverts et fonctionnels sur 10 lits autorisés par
l‘A.R.H,
- L’accueil des hospitalisations sous contrainte (avec une chambre d’isolement pour
H.O/HDT) conformément à l’autorisation reçue,
- Les activités d’accueil et de consultations de Secteur Adultes et Enfants au sein du
C.M.P de Concordia (localisé sur l’ancien Hôpital suite au sinistre du 30 Juillet 2005)
et sur le terrain (Quartier d’Orléans, Visites à Domicile, Saint-Barthélemy, etc),
- La Psychiatrie de liaison au sein de l’hôpital général (Saint Martin et Saint Saint-
Barthélemy)
- L’accueil des urgences psychiatriques avec astreintes opérationnelles 24H/24.
- 55 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Les statistiques relatives à l’hospitalisation complète :
2004 2005
Nombre d’hospitalisations 198 190
Journées d’hospitalisation 2412 2131
Taux d’occupation 82 % 73 %
D.M.S 12.2 11.2
Nationalité française 75 % 75 %
Nationalité étrangère 25 % 25 %
Lieu de résidence déclarée : Saint Martin
80 % 80%
Lieu de résidence déclarée : Saint Barthélemy
10 % 10 %
Lieu de résidence déclarée : Guad. Métro. Sint Maarten.
1 à 2 % 1 à 2 %
Tableau 58 : Statistiques relatives à l’hospitalisation complète 2004 et 2005
La restructuration de l’offre de soins et des activités du nouveau Pôle Santé Mentale :
POLE SANTE MENTALE
Hospitalisation temps complet PSYCHIATRIE ADULTE (96 G 07) Intervention de secteur
Hospitalisation temps complet PSYCHIATRIE ENFANTS ET ADOLESCENTS (96 I 03) Intervention de secteur
CMP Adultes : 3 sites CONSULTATIONS DE SECTEUR
CMP Enfants et Adolescents : 2 sites
Intra hospitalière et interdisciplinaire PSYCHIATRIE DE LIAISON ET
PARTENAIRES DU SECTEUR Travailleurs sociaux – Education Nationale – Structure
à caractère médico-social (CEDDAG) – Equipes mobiles d’intervention psychiatrique.
Adultes HOSPITALISATION DE JOUR
Enfants
Adultes ACCUEIL FAMILIAL TEHRAPEUTIQUE
Enfants
SERVICE D’ASTREINTES OPERATIONNELLES Fonctionnement CUMP
Tableau 59 : La restructuration de l’offre de soins et des activités du nouveau Pôle Santé Mentale
- 56 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
La restructuration du Pôle Santé Mentale nécessite de réorganiser l’ensemble des activités
mises en œuvre en fonction des opportunités offertes par la perspective d’intégrer de nouveaux
locaux adaptés aux activités de la psychiatrie.
5.2 Les projets prioritaires à élaborer et à mettre en œuvre par le Pôle Santé Mentale :
Projet Ciblé N° 1 LE DECLOISONNEMENT DES UNITES DE SOINS ET DES ACTIVITES PSYCHIATRIQUES MISES EN OEUVRE
- 61 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
POLE CHIRURGICAL
CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE
CHIRURGIE VISCERALE
CHIRURGIE ORTHOPEDIQUE
CHIRURGIE PEDIATRIQUE
CHIRURGIE ORL
CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE
CHIRURGIE DENTAIRE
CHIRURGIE UROLOGIQUE
CHIRURGIE OPHTALMOLOGIQUE
Tableau 70 : Les activités mises en œuvre par le Pôle Chirurgical.
Le Pôle Chirurgical inclut des spécialités bénéficiant de Chirurgiens rattachés directement au
Centre Hospitalier et de Chirurgiens libéraux à qui l’établissement offre la possibilité d’utiliser son
plateau technique dans le but d’élargir les champs d’intervention du Pôle. L’objectif clairement identifié
est de mettre en place une Clinique Ouverte offrant à la population un spectre aussi large que
possible d’interventions chirurgicales.
6.1 L’analyse des activités mises en œuvre par le Pôle Chirurgical :
Les données disponibles au D.I.M pour ces activités ne sont pas vraiment exploitables dans la
mesure où les codifications des actes rentrées dans le système informatique par les médecins du Pôle
ne correspondent pas toujours à une codification reconnue. De plus, tous les chirurgiens ne rentrent
pas nécessairement un nombre d’actes juste : les données sont donc difficilement exploitables. En ce
qui concerne les données relatives aux nombres d’entrées, de sorties, de DMS constatées sur les 3
dernières années, etc, elles n’ont pas été intégrées dans le projet médical car aucune de ces données
n’a été fournie par le Pôle Chirurgical au Consultant.
Le profil global de l’activité actuelle du Pôle Chirurgical s’oriente vers une triple dominante :
- Chirurgie Générale,
- Chirurgie Orthopédique et Traumatologique,
- Chirurgie Viscérale.
- 62 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
6.2 Les projets prioritaires à élaborer et à mettre en œuvre par le Pôle Chirurgical :
Projet Ciblé N° 1 CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE :
REORGANISATION DES ACTIVITES GYNECOLOGIQUES ET OBSTETRIQUES
Arguments décrits
- Les lits en obstétrique (17 lits) sont trop souvent utilisés pour répondre à des besoins de la chirurgie gynécologique. Cette utilisation désorganise la programmation de l’activité « obstétrique » l’activité obstétrique bascule alors vers les urgences : accouchements, aspiration de fausse-couche et autres. - Nécessité de dissocier géographiquement les activités liées à la gynécologie de celles liées à l’obstétrique. Ex : dans une chambre se trouve une maman avec son bébé et dans une autre une personne âgée atteinte d’un cancer de l’utérus. - L’information et la préparation à l’accouchement ne peuvent pas être prises en charge de façon efficace alors que le public accueilli (multiculturel, médicalement à risque et socialement souvent précaire) demande un accompagnement. - Les femmes en provenance de Saint Barthélemy ne bénéficient pas des mêmes conditions de sécurité que la population résidente de Saint Martin et génèrent des coûts parfois exorbitants pour les familles. - L’activité IVG ne bénéficie pas d’une prise en charge spécifique : consultations mélangées avec d’autres types de consultations, suivi réalisé sans planning familial et non systématique, IVG médicamenteuse non suivi en amont de la prise en charge par l’unité. - Les DMS de l’unité sont dérisoires (moyenne en gynécologie : de 1 à 1,75 selon les années et en obstétrique : 2,74). Ces faibles DMS peuvent représenter un potentiel non négligeable en terme de complications futures.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une gestion optimisée de l’activité entre les besoins issus de la gynécologie et de l’obstétrique. - Des conditions de sécurité accrue pour les patients du fait que les besoins ne sont pas les mêmes et sont dorénavant regroupés sur deux endroits différents.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- L’établissement est identifié comme pole recours.
Tableau 71 : Projet - CHIRURGIE GYNECOLOGIQUE : REORGANISATION DES ACTIVITES GYNECOLOGIQUES ET
OBSTETRIQUES
Projet Ciblé N° 2 AUTRES SPECIALITES CHIRURGICALES
Arguments décrits
- Urologie : consultations avancées déjà en place à travers un partenariat avec le CHU de PAP. L’activité opératoire a débuté et doit être renforcée à travers un partenariat avec le Praticien libéral installé à Saint Martin. - Chirurgie Pédiatrique : Consultations avancées en place un vendredi par mois. Le Dr EBRARD du CHU de PAP opère sur place depuis quelques mois. Fort potentiel pour un passage à un opératoire structuré. - Chirurgie ORL : Première phase d’un partenariat avec le CHU réussi. Renouvellement du partenariat avec le PH du CHU et ouverture du partenariat aux spécialistes libéraux de Saint Martin. Le potentiel de développement de cette activité semble porteur pour l’établissement à condition de l’intégrer dans le projet de Clinique Ouverte vers le publique et le privé. Chirurgie Reconstructrice : Démarrage de l’activité avec l’arrivée du Chirurgien viscéral, compétent en chirurgie reconstructrice. Activité à fort potentiel. Chirurgie Dentaire et Orthodontie : Ouverture du plateau technique aux spécialistes libéraux pour mieux couvrir les besoins de l’île. Chirurgie Viscérale : Champs d’application très étendu mais son développement nécessite une collaboration avec le gastro-entérologue grâce à l’activité d’endoscopie, notamment
- 63 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
sous anesthésie générale, possible depuis peu avec l’ouverture effective de l’hôpital de jour et de la salle interventionnelle. L’ouverture prévue de l’Unité de Surveillance Continue doit permettre une prise en charge post opératoire de patients lourds. Chirurgie Orthopédique : Pratique toute la traumatologie exceptée la traumatologie du rachis. Chirurgie Ophtalmologique : Activité opérationnelle à ce jour. Chirurgie réfractive.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
Urologie : Développement de la chirurgie ambulatoire et les programmes opératoires réglés. / Développement de la télémédecine / Programme de prévention nutrition et cancer / identifié comme Centre de recours. Chirurgie pédiatrique : Identifié comme centre de proximité : consultations avancées, traumatologie simple et chirurgie programmée au dessus de 3 ans. Chirurgie ORL ODONTOLOGIE, CERVICO-MAXILLO-FACIALE : Consultations avancées et chirurgie programmée. Chirurgie Ophtalmologique : meilleure collaboration Public / Privé.
Tableau 72 : Projet - LES PROJETS DES AUTRES SPECIALITES CHIRURGICALES
7. AXE 5 DU PROJET MEDICAL : LA MISE EN PLACE DU POLE LOGISTIQUE ET LA
STRUCTURATION DE SES ACTIVITES :
Le Pôle logistique réunit l’ensemble des activités médicales qui se positionnent dans
l’organigramme de soins comme des unités prestataires de service pour les besoins des 3 autres
pôles de l’établissement.
Le Pôle Logistique est donc constitué des activités médicales suivantes :
POLE LOGISTIQUE
URGENCES et S.M.U.R (UPATOU)
UHCD
UNITE DE SURVEILLANCE CONTINUE
PASS
BLOC OPERATOIRE
RADIOLOGIE / IMAGERIE MEDICALE
ANESTHESIE – REANIMATION
SALLE DE REVEIL
HOSPITALISATION DE JOUR
CONSULTATIONS EXTERNES
STERILISATION
PHARMACIE
LABORATOIRE
TELEMEDECINE ET VISIOCONFERENCE
D.I.M
Tableau 73 : Les activités mises en œuvre par le Pôle Logistique
- 64 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
7.1 L’analyse des activités mises en œuvre par le Pôle Logistique :
Le Pôle Logistique est un pôle transversal dont le rôle est d’être au service des besoins des
autres activités médicales mises en œuvre par le Centre Hospitalier. Ce qui engendre des projets
avec une très forte prédominance transversale : d’où la nécessité pour chacun des projets ciblés et
retenus, de constituer des groupes de travail transversaux en vue de l’élaboration des cahiers des
charges de type clients / fournisseurs et de la formalisation des CPOM. C’est à cette condition que le
Pôle Logistique atteindra la performance souhaitée.
Activités : URGENCES – UPATOU –SMUR
La réorganisation des activités relatives aux urgences s’appuie sur :
- Circulaire n°195/DHOS/01/2003 relative à la prise en charge des urgences
- L’article D 712-56 du Code de la Santé Publique prévoit une obligation pour les
services des urgences de disposer d’une UHCD, s’ils réalisent plus de 10.000
passages par an
- Circulaire DHOS/SDO n° 238 du 20 mai 2003 relative à la prise en charge des
enfants aux Urgences (UPATOU).
- Circulaire n° 195/DHOS 19/2003 du 16 avril 2003 re lative à la PEC des urgences
La prise en charge des urgences dans les établissements hospitaliers constitue une priorité de
Santé Publique. Les A.R.H. ont toutes, élaboré un volet « Urgences » dans les SROSS et consacrent
des moyens importants à l’amélioration du fonctionnement de ces Urgences.
Les statistiques utilisées sont des données relatives à l’année 2004, dans la mesure où les
travaux réalisés sur le projet médical, ont commencés en 2005.
NOMBRE DE PASSAGES AUX URGENCES : 15000 PASSAGES
CAS RELEVANT DE LA CHIRURGIE 50 %
CAS RELEVANT DE LA MEDECINE 50 %
ENFANTS : 30%
PATIENTS HOSPITALISES 20%
Tableau 74 : Ventilation du nombre de passages aux urgences pour l’année 2004
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LA REPARTITION DES INTERVENTIONS SMUR
INTERVENTIONS SMUR PRIMAIRE 186
INTERVENTIONS SMUR SECONDAIRE (Scanner et transfert vers l’Hôpital de Philipsburg)
86
INTERVENTIONS SMUR INTRA-HOSPITALIER (Aggravation brutale d’un malade hospitalisé, arrêt cardiaque)
19
INTERVENTIONS SMUR SECONDAIRE – EVASAN 341
Dont 89 de Saint Barthélemy (26%)
Tableau 75 : Ventilation des interventions SMUR pour l’année 2004
Voici les points forts et les points faibles relevés par l’équipe médicale des Urgences concernant les
activités telles qu’elles sont actuellement mises en oeuvre :
LES POINTS FORTS CIBLES PAR L’EQUIPE MEDICALE DES URGENCES
1 Les Hôtesses d’accueil et d’admission sont opérationnelles 24 h/24 : ce qui permet une meilleure prise des renseignements administratifs.
2 Un avion sanitaire est disponible 24 h/24 : ce qui sécurise la population de Saint Martin.
3 Les dossiers médicaux sont informatisés : bonne traçabilité et rapidité d’accès aux renseignements médicaux nécessaires.
4 Bonne implication des spécialistes dans la gestion de la prise en charge des patients en aval du service des Urgences : Hébergement des patients dont les pathologies ne correspondent pas à la spécialité.
5 La présence d’un chirurgien orthopédiste a fait diminuer considérablement les EVASANS sur Pointe- à- Pitre ou Fort-de-France dans cette spécialité.
6 La création de l’unité de soins Psychiatrie a rendu pratiquement inexistants les transferts dans cette spécialité vers le Centre Hospitalier de Montéran.
7 Le Centre 15 est régulé par le SAMU depuis janvier 2005 : Cela peut paraître pour d’autres comme un point faible compte tenu de notre spécificité linguistique et de terrain ; cela nous paraît être un point fort compte tenu du fait que le SAMU possède la logistique matérielle et humaine, rodée à ce type d’activité.
8 Disponibilité quasi immédiate, les nuits et les week-ends des manipulateurs en électroradiologie, du radiologue (scanner, écho) et du laboratoire de biologie.
9 La maintenance du matériel mis à disposition des urgences fonctionne dans les règles de l’art et permet à l’unité de soins de travailler dans de bonnes conditions.
10 En cas de problèmes techniques (ex : fuite d’eau, problème climatisation, etc.), le service technique est réactif et opérationnel à la demande.
11 Délais d’attente moyens pour la prise en charge des patients inférieurs à la moyenne nationale et régionale.
Tableau 76 : Les points forts des activités mises en œuvre par les Urgences – UPATOU - SMUR
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LES POINTS FAIBLES CIBLES PAR L’EQUIPE MEDICALE DES URGENCES
1 Absence de bureau pour le Médecin.
2 Absence d’entrée spécifique aux ambulances des pompiers et aux ambulances privées
3 L’accès aux salles de consultation n’est pas adapté à l’activité.
4 Le bureau de l’hôtesse d’accueil n’est pas sécurisé.
5 La salle de déchoquage non fonctionnelle actuellement n’est pas configurée en fonction des besoins de l’activité.
6 L’utilité de la salle de dé gravillonnage doit être repensée.
7 Absence de salle d’urgences pédiatriques.
8 Absence de salle d’examens gynécologiques.
Tableau 77 : Les points faibles des activités mises en œuvre par les Urgences – UPATOU - SMUR
Activité : UHCD (Unité d’Hospitalisation de Courte Durée) :
Création prévue : 4 lits
La mise en place d’une UHCD est une obligation légale et réglementaire depuis le Décret
95-648 du 9 Mai 1995 , puisque le service réalise plus de 10 000 passages par an.
L’UHCD peut être rapidement installée dans les locaux de 4 lits actuellement vacants près
des Urgences de façon provisoire, en passant une convention interne avec le Service d’Anesthésie
Réanimation pour y accueillir des malades relevant d’une Unité de Surveillance Continue .
Dans un second temps, l’UHCD devra être installée dans ses propres locaux à proximité des
Urgences, ses locaux provisoires retrouvant leur vocation première d’Unité de Surveillance
Continue . La mise en place de l’UHCD permettra une observation et une surveillance des malades
avant le diagnostic définitif et l’orientation.
Activité : USC (Unité de Surveillance Continue) :
Création prévue : 4 lits
L’Unité de Surveillance Continue correspond à un niveau intermédiaire entre réanimation et
hospitalisation classique, pour des patients nécessitant un monitorage d’une ou plusieurs défaillances
viscérales potentielles, voire la suppléance de l’une d’elle pour une durée relativement brève.
La création de cette unité doit permettre une mise en condition des patients nécessitant un
transfert en réanimation. En raison de l’étroitesse du bassin de population et de la lourdeur des
moyens nécessaires à une Unité de Réanimation, il ne paraît pas envisageable d’en ouvrir une à
Saint-Martin. L’isolement et l’éloignement de l’île, les délais pour toute évacuation conduisent
cependant d’ores et déjà à prendre en charge des patients relevant de Surveillance Continue dans la
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
salle de déchoquage des Urgences dans des conditions actuellement inadaptées et non
réglementaires.
Activité : la PASS (Permanence d’Accès aux Soins de Santé :
Le Centre Hospitalier traite annuellement environ 5000 hospitalisations, 10000 consultations
externes, 15000 passages aux urgences, 900 accouchements et 500 IVG. Sur l’ensemble de ces
recours, environ 30% concernent des personnes non assurées sociales au moment de leur admission.
La loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre l’exclusion érige en mission nouvelle de
service public hospitalier la lutte contre l’exclusion sociale. Dans le cadre des Programmes Régionaux
d’Accès à la Prévention et aux Soins (PRAPS), des structures d’accueil pour les personnes en
situation de précarité dénommées Permanence d’Accès aux Soins de Santé (PASS) seront installées
dans les établissements publics de santé ou participant au service public hospitalier (PSPH). Il est
prévu l’ouverture d’une PASS au Centre Hospitalier de Saint Martin.
Les perspectives de développement de l’activité de la PASS sont les suivantes (sur la base
de 30% de personnes non assurées sociales au moment de leur admission) :
UNITE D’HOSPITALISATION
MCO
CONSULTATIONS EXTERNES
PASSAGES AUX URGENCES
Nombre moyen de recours sur 12 mois
5000 10000 15000
Non assurés sociaux sur 12 mois
1500 3000 4500
Réponse prévue Assistance Sociale MCO PASS PASS
Tableau 78 : Les perspectives de développement de l’activité PASS.
Soit un potentiel de développement des Recours PASS de 7500 / annuel .
Activité : Blocs Opératoires
Le Bloc Opératoire comprend 3 salles dont une est réservée spécifiquement à l’obstétrique
pour les césariennes. Les 2 autres salles sont partagées avec d’autres intervenants. Une 4ème salle
interventionnelle permet la prise en charge de la petite chirurgie, sans anesthésie jusqu’à ce jour.
La capacité de production des blocs actuellement en place n’est pas atteinte : les marges
de manœuvre actuelles permettent d’ouvrir l’infrastructure du bloc opératoire aux spécialistes privés
installés sur l’île tant du côté français que du côté hollandais, ainsi évidemment aux chirurgiens
d’établissements publics en Guadeloupe.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Le fait que le Bloc Opératoire retrouve sa véritable vocation en le positionnant comme un outil
au service de l’ensemble des chirurgiens du Centre Hospitalier et donc comme une activité à part
entière du Pôle Logistique, va permettre de mettre en œuvre le projet CLINIQUE OUVERTE en
mutualisant les compétences privées et publiques dans l’utilisation des blocs.
La Clinique Ouverte nécessitera de revoir complètement l’organisation des Blocs Opératoires.
Il s’agit de faire basculer le plus possible l’activité vers du « programmé » afin de rendre disponible les
Blocs pour pouvoir élargir les champs d’intervention chirurgicaux vers l’intégration de Chirurgiens
privés et d’autres établissements publics de référence en Guadeloupe.
Activité : Radiologie et Imagerie Médicale :
La radiologie est la spécialité qui a été la plus bouleversée ces vingt dernières années en
raison de sa technique dépendante. La radiologie comprenait la radiologie standard et l’angiographie.
Actuellement, de nouvelles spécialités sont apparues et ont complètement modifié l’exercice du
radiologue et l’activité des services de radiologie.
Historiquement, son organisation repose sur une relation conventionnelle ancienne avec le
cabinet libéral de ville : convention avec le Cabinet de Concordia depuis 1992 (DR. MARTIN –
PERIDIER et depuis 1998, DR BARTOLI ) pour l’interprétation et pour l’aide technique en raison du
matériel obsolète de l’ancien hôpital qui présentait de fréquentes pannes ; la convention ( la dernière a
été signée en 1997 ) permettait ainsi à l’hôpital de faire ses examens au cabinet de Concordia avec
les manipulateurs de l’hôpital. L’ouverture du nouvel établissement a doté l’activité d’un équipement
neuf qui permet de mieux répondre aux besoins.
Cette activité bénéficie donc déjà d’une expérience intéressante en matière de partenariat
avec l’extérieur.
Le développement de cette activité passe par un approfondissement du partenariat avec le
secteur privé présent à Saint Martin. A ce titre, il est prévu à court terme qu’un Cabinet privé installe
dans les locaux du Centre Hospitalier un scanner et un IRM afin de pouvoir répondre plus largement
aux besoins de la population sur place.
L’implantation d’une IRM basse puissance sur le site hospitalier est une demande aboutie et
préconisée par les tutelles et le corps médical. Les autorités sanitaires du côté hollandais sont
d’accord pour ne pas installer d’IRM en utilisant l’installation du côté français, si celle-ci peut être
rapidement implantée.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Activité : Anesthésie – Réanimation :
L’unité de soins Anesthésie – Réanimation s’est montrée peu coopérative dans l’élaboration
de son projet, invoquant une arrivée trop « tôt » du consultant dans le processus de finalisation du
Projet Médical. Cette différence de vue n’a pas permis aux médecins de cette activité de s’intégrer
dans les processus mis en œuvre pour finaliser le projet médical. Les données et projets qui sont
transmis ici, sont des données et des projets identiques à ceux présentés à l’A.R.H en mars 2006.
L’activité de l’unité Anesthésie Réanimation repose sur :
Activités Données fournies par le corps médical
Blocs opératoires
3 salles actuellement pour : - 6 chirurgiens temps plein. - 6 Intervenants extérieurs : 2 ophtalmologues – 1 ORL – 1 Urologue (PAP) – 1 Gastroentérologue (endoscopie) – 1 Gynécologue -
Bloc Obstétrical - 1 Salle pour césariennes incluse dans le bloc opératoire. - 2 salles d’accouchement. - 2 salles de pré-travail.
Salle de réveil - 1 salle de réveil comprenant 6 lits.
Consultations - 4 consultations par semaine. - 1 consultation par semaine à Saint Barthélemy. - Consultations en urgences dans les différentes unités de soins des différents pôles : chirurgie, médecine, pédiatrie et maternité.
Urgences -Réanimation médico-chirurgicale et prise en charge, mise en condition des patients nécessitant un transfert en réanimation. - Urgences obstétricales : prise en charge des patientes nécessitant soit une transfusion, soit une réanimation.
Prise en charge de la douleur - Péridurale pendant le travail obstétrical.
- Bloc loco régional pour les urgences en attente de traitement.
Hémovigilance - Distribution, contrôle et responsabilité transfusionnelle.
Gardes - Astreintes journalières et nocturnes pour assurer les différentes
activités : 7j sur 7j.
Activité : Pharmacie
Les missions et responsabilités qui incombent à la Pharmacie à Usage Intérieur (PUI) d’un
établissement de santé sont encadrées par de nombreuses dispositions législatives et réglementaires
du code de la santé publique et notamment :
- le décret du 26 décembre 2000 (loi du 8 décembre 1992) :
. - la circulaire du 14 juin 2004 concernant la vente des médicaments au public,
La difficulté majeure liée au fonctionnement actuel de la PUI du Centre Hospitalier de Saint
Martin réside dans le caractère brutal du passage de l’ancien au nouvel hôpital en juillet 2003. Le
- 70 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
passif organisationnel accumulé pendant plusieurs décennies et lié à un manque patent de moyens
humains et matériels dans des locaux Pharmacie complètement sinistrés ne pouvait pas être effacé
du jour au lendemain. Même si le passage dans le nouvel établissement a été accompagné par la
création d’un poste de PH temps plein pharmacien, la réorganisation de la gestion générale de
l’activité Pharmacie, rapidement nécessaire a été également freinée par les difficultés financières qui
ont suivi l’ouverture du nouvel hôpital.
De plus, l’éloignement géographique par rapport aux commandes fournisseurs et le turn-over
particulièrement fréquent des praticiens sont des éléments en défaveur d’une normalisation rapide du
fonctionnement de la PUI. Enfin, la prise en charge de la Pharmacie (secteur médicament) de l’hôpital
DE BRUYN de Saint Barthélemy est une particularité qui alourdit encore les missions de la Pharmacie
du Centre Hospitalier de Saint Martin.
Les principales activités prises en charge actuellement à la Pharmacie à Usage Intérieur (PUI)
et ce de manière complète :
1 Gestion des achats et des approvisionnements (médicaments, dispositifs médicaux, fluides médicaux) et mise en concurrence entre fournisseurs.
2 Gestion des stocks (réceptions informatiques et sorties par unité de soins)
3 Délivrance globale des produits pharmaceutiques aux unités de soins.
4 Délivrance nominative de certains médicaments aux services (produits sanguins stables, stupéfiants, antibiotiques)
5 Gestion du fichier informatique : modifications produits et fournisseurs.
6 Rétrocessions aux patients ambulatoires (chiffres 2004) *
* Aspect volumétrique : 207 patients suivis, 1197 rétrocessions (délivrances), 106 515 unités
thérapeutiques dispensées en 2004.
* Aspect financier : 1 329 000 euros facturés par la Pharmacie en 2004.
Les activités prises en charge de façon partielle :
1 Animation de la commission du médicament et dispositifs médicaux stériles (COMEDIMS)
2 Mise à disposition du livret thérapeutique, 3 Stérilisation.
4 Hygiène à travers le CLIN.
5 Secrétariat et Organisation administrative.
Voici les points forts et les points faibles relevés dans la première version du projet médical,
concernant les activités telles qu’elles sont actuellement mise en oeuvre :
- 71 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
LES POINTS FORTS CIBLES
1 Personnel dynamique désirant faire progresser la qualité des prestations de l’activité Pharmacie.
2 Fiches de poste approuvées par le personnel présent – Bonne connaissance des objectifs à atteindre.
3 Prise en charge des rétrocessions dans un espace de confidentialité et facturation ‘‘en temps réel’’
4 Gestion informatisée des stocks.
LES POINTS FAIBLES CIBLES
1 La fonction Achat : effectuée dans l’urgence, sans calendrier maîtrisable et aléas des réponses fournisseurs.
2
Fonction Approvisionnement : beaucoup de commandes se font également dans l’urgence, sans maîtrise de leur anticipation (prescriptions médicales d’une très grande variabilité dans le temps ainsi que de manière quantitative, pas d’alertes pharmaceutiques informatisées, délai généralement important quant à la réactivité des fournisseurs, des transitaires, des transporteurs avant livraison au CH ST Martin) : délai de 45 jours environ par voie maritime, 10 jours par voie aérienne. Peu de suivi des commandes par manque de temps, suivi qui devrait être systématique étant donné notre éloignement et le nombre d’intermédiaires
3 Stérilisation : présence trop épisodique au niveau de la Stérilisation centrale (temps partiel pharmacien phagocyté par d’autres tâches : rétrocessions, gestion des médicaments antirétroviraux, facturation).
4 Pharmacie clinique : pas d’analyse d’ordonnances (prescriptions sans support analysable par la Pharmacie), visites des services encore épisodiques et non officialisées (chefs de services, cadres de santé).
5 Communication avec les unités de soins trop déficiente.
Activité : Laboratoire :
L’Etablissement ne dispose d’aucun personnel pour la réalisation de ses examens de biologie
médicale. Celle-ci est confiée par convention après passation de marché à un laboratoire privé.
Pendant les horaires d’ouverture du Laboratoire (lundi à vendredi de 7 h à 18h30 et samedi de 8 à 13
h), celui-ci passe à horaires fixes relever les prescriptions et les prélèvements, centralisés au local
SMUR au sein des Urgences ; les résultats sont faxés ou disponibles sur le système informatique
hospitalier dans un premier temps, puis leur édition papier fait retour par la navette du laboratoire
jusqu’au local SMUR où chaque service vient les relever.
En dehors des horaires d’ouverture du Laboratoire ( nuits , samedis après-midi , dimanches et
fériés ), le biologiste est appelé par les Urgences et vient réaliser l’analyse au sein d’un local mis à
disposition, situé entre les Urgences et la Radiologie, et les résultats sont rendus sur papier dès la fin
des analyses . En pratique, les résultats sont rendus plus rapidement pendant les horaires « de
garde » que pendant les horaires normaux : ce qui est assez paradoxal.
- 72 -
Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Les examens non réalisables sur place sont transmis en Métropole, avec un large éventail de
possibilités, y compris pour des examens de haute technicité (PCR, biologie moléculaire et
génétique), avec une bonne collaboration entre biologistes et cliniciens.
Le volume d’actes réalisés s’établit ainsi:
Année Actes réalisés sur place Actes transmis à l’extérieur
2003 1 905 122 B 194 037
2004 1 874 430 B 135 276 B
2005 (sur les 10 premiers mois)
1 872 617 B 128 585 B
Le tableau montre une légère progression en 2005 mais pas en 2004, année où l’activité de
l’Etablissement a été freinée durablement par la crise financière alors rencontrée .Néanmoins, avec
l’ouverture de la Néonatologie et surtout de l’Unité de Surveillance Continue, le volume d’examens
devrait logiquement augmenter, et il deviendra encore plus crucial d’avoir des délais de réponse plus
brefs pour les examens « d’urgence ».
La question se pose de l’ouverture d’un laboratoire sur site, à définir comme laboratoire
hospitalier ou comme annexe de laboratoire privé qui s ‘engagerait à y affecter du personnel y compris
sur les horaires « normaux ».
7.2 Les projets prioritaires à élaborer et à mettre en œuvre par le Pôle Logistique :
Urgences – UPATOU – SMUR
Projet Ciblé N° 1 REORGANISATION DES ACTIVITES MISES EN ŒUVRE PAR LE SERVICE DES URGENCES
Arguments décrits
- L’organisation des urgences demande à être repensée en fonction de ses besoins et des projets des autres pôles qui vont interférer sur l’organisation de l’activité de l’UPATOU. - La mise en place de l’UHCD (4 lits ) fin 2006 va permettre de rationaliser l’organisation de l’activité du service : l’UHCD peut être installée, dans un premier temps, dans les locaux actuels et voisins en partage avec l’Unité de soins continus de 4 lits mais devra bénéficier dans un deuxième temps de ses propres locaux à proximité des urgences. - Lorsque l’UHCD aura ses propres locaux, les 4 lits de surveillance continue pourront être installés dans les locaux provisoires et actuels de l’UHCD. - Nécessité d’avoir une salle d’urgence pédiatrique, une autre de déchoquage fonctionnelle pour être en conformité avec la réglementation actuelle. Nécessité d’une salle de soins psychiatrique aiguë (salle sécurisée). - Création d’une salle d’accueil et de tri des patients en conformité avec la réglementation. - Création d’une PASS en corrélation et coopération du service des urgences.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Meilleure prise en charge des patients avec diminution du temps de passage. - Cela permettra de rationaliser les coûts de prise en charge, améliorer l’activité du service. - Amélioration de la gestion des lits en aval.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Mise en place de la PASS (Permanence d’accès aux soins). - Confirmation de l’UPATOU. - Rationalisation et intensification de la filière de prise en charge. - Développement possible de la télémédecine.
Tableau 79 : Projet – LA REORGANISATION DES ACTIVITES MISES EN ŒUVRE PAR LE SERVICE DES URGENCES
Projet Ciblé N° 2 REORGANISATION ET MUTUALISATION DES MOYENS DE L’UPATOU DES ÎLES DU NORD
Arguments décrits
- Mutualisation des moyens humains médicaux avec l’hôpital de Saint-Barthélémy au sein de l’activité Urgence -SMUR. - Création d’une unité de formation continue des médecins commune aux deux îles en faisant intervenir des consultants et formateurs externes.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Meilleure gestion des ressources humaines et meilleure interrelation hospitalière. - Amélioration de la formation continue des médecins, actuellement déficiente en raison d’un effet éloignement et de double insularité
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Réponse à des problématiques territoriales. - Désenclavement de St Barthélemy.
Tableau 80 : Projet – LA REORGANISATION ET LA MUTUALISATION DES MOYENS DE L’UPATOU DES ÎLES DU NORD
Projet Ciblé N° 3 REORGANISATION ET AMELIORATION DE L’U NITE SMUR EVASAN
Arguments décrits
- Dotation d’un vecteur aérien dédié aux évacuations sanitaires des îles du nord géré par l’hôpital. - Création d’une unité SMUR EVASAN autonome avec centre de régulation propre aux îles du nord.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Autonomie propre de L’hôpital pour gérer et améliorer l’efficacité des EVASANS sans être dépendant de prestataire de service non impliqué dans la structure de soin. - Régulation médicale interne avec des acteurs connaissants les spécificités locales
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Liaisons aériennes entre les îles du nord et le reste de la guadeloupe.
- Transferts inter hospitaliers d’urgence. - Techniques d’évacuations
Tableau 81 : Projet – LA REORGANISATION ET L’AMELIORATION DE L’UNITE SMUR EVASAN
Activité : Laboratoire
Projet Ciblé N° 4 CREATION DU LABORATOIRE D’ANALYSE BIO LOGIQUE
Arguments décrits
- Création d’une unité autonome intra – hospitalière du laboratoire d’analyse médicale H24 afin d’améliorer la fonctionnalité de cette unité. - Nécessité de raccourcir les délais dans l’obtention des résultats des analyses réalisées.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Améliorer la rapidité des prestations afin d’éviter l’engorgement des Urgences pour attente de résultats biologiques. - Centraliser la réception et les demandes d’analyse en adéquation avec les normes d’hygiène actuelle.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Rationalisation et intensification de la filière de prise en charge.
Tableau 82 : Projet – LA CREATION DU LABORATOIRE D’ANALYSE BIOLOGIQUE
Activité : Unité de Surveillance Continue
Projet Ciblé N° 5 MISE EN PLACE DE L’UNITE DE SURVEILLANCE CONTINUE : CAPACITE 4 lits
Arguments décrits
- Niveau intermédiaire entre la réanimation et l’hospitalisation classique. - Son exploitation reposera sur un partenariat formalisé avec l’UHCD des Urgences de façon à amener plus de souplesse dans l’utilisation des lits.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Assurer une prise en charge en surveillance continue : capacité de 4 lits pour Saint Martin.
Tableau 83 : Projet – LA MISE EN PLACE DE L’UNITE DE SURVEILLANCE CONTINUE
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Activité : PASS
Projet Ciblé N° 6 CREATION ET MISE EN ŒUVRE DE LA PASS
Arguments décrits
- Le Centre Hospitalier traite annuellement environ 5000 hospitalisations, 10000 consultations externes, 15000 passages aux urgences, 900 accouchements et 500 IVG. Sur l’ensemble de ces recours, environ 30% concernent des personnes non assurées sociales au moment de leur admission. - - Le projet est déjà finalisé et voté par les différentes instances de l’hôpital (CME, CA). - Dossier actuellement soumis aux tutelles. - Ouverture prévue de la PASS : 2007
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une réponse adaptée à la population en situation de précarité. - Désengorgement des urgences. - La PASS assure la prise en charge médico-sociale avec en relation avec les partenaires internes et externes à l’établissement.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Permanence des soins et mise en place d’une PASS.
Tableau 84 : Projet – LA CREATION ET MISE EN ŒUVRE DE LA PASS.
Activité : Bloc Opératoire
Projet Ciblé N° 7 CREATION ET MISE EN PLACE D’UNE CLINIQUE O UVERTE
Arguments décrits
- La capacité de production des blocs actuellement en place n’est pas atteinte : les marges de manœuvre actuelles permettent d’ouvrir l’infrastructure du bloc opératoire aux spécialistes installés sur l’île tant du côté français que du côté hollandais. - Une telle collaboration pourrait dynamiser la filière sur Saint Martin et augmenter ainsi la qualité de la prise en charge. - Le Bloc Opératoire (3 salles) renferme un fort potentiel de développement de son activité dès qu’il est tourné vers l’extérieur.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Le potentiel de l’outil que représente le bloc est mis au service de la collectivité et pousse les pratiques de l’établissement à s’ouvrir sur l’extérieur. - Une telle organisation augmenterait le nombre de prise en charge à l’échelle de l’île et diminuerait le nombre de transferts vers PAP.
Tableau 85 : Projet – LA CREATION ET MISE EN PLACE D’UNE CLINIQUE OUVERTE
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Activité : Radiologie et Imagerie Médicale
Projet Ciblé N° 8 IMPLANTATION D’UNE NOUVELLE STRUCTURE AU SEIN DE L’ETABLISSEMENT SUR LA BASE D’UN PARTENARIAT PUBLIC - PRI VE
Arguments décrits
- L’activité bénéficie déjà d’une expérience intéressante en matière de partenariat avec un cabinet libéral en ville et le cabinet Concordia depuis 1992. - L’ouverture du nouvel établissement a doté l’activité d’un équipement neuf qui permet de mieux répondre aux besoins. - Partenariat Public / Privé : le privé installe dans l’établissement un scanner et un IRM, le public et le privé utilisent les mêmes moyens pour leurs activités. - Installation prévue de l’IRM et du Scanner dans l’établissement : 2007.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Mutualisation des moyens Public / Privé. - Regroupement des réponses aux besoins en un site unique.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Renforcement de la télémédecine et du plateau d’imagerie lourde (1 IRM à Saint Martin). - Organiser une réponse appropriée aux besoins de prise en charge des patients. - Accès à des examens d’imagerie dans un délai compatible avec la pathologie ou l’urgence.
Tableau 86 : Projet – L’IMPLANTATION D’UNE NOUVELLE STRUCTURE AU SEIN DE L’ETABLISSEMENT SUR LA BASE
D’UN PARTENARIAT PUBLIC – PRIVE
Activité : Anesthésie – Réanimation
Projet Ciblé N° 9 AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR
Arguments décrits - Nécessité de former les personnels à la prise en charge de la douleur. - Nécessité de sensibiliser l’ensemble des unités de soins à la prise en charge de la douleur.
Tableau 87: Projet – L’ AMELIORATION DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR
Activité : Consultations Externes
Projet Ciblé N° 1 CREATION ET MISE EN PLACE D’UNE CONSULTATION DE CONSEIL MEDICAL AUX VOYAGEURS
Arguments décrits
- L’île de Saint Martin est une plaque tournante vers des destinations tropicales que ce soit dans le cadre de voyages touristiques ou professionnels. - Il est actuellement très difficile de se faire vacciner contre la fièvre jaune à Saint Martin : seul 1 médecin généraliste dispose de l’agrément. - Les récents évènements épidémiques à la Réunion (chikungunya) ou en Guyane (dingue hémorragique) rendent indispensable l’accès des voyageurs à des consultations spécialisées.
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
- Travail en partenariat avec la DSDS. - Nécessité de pouvoir vacciner contre la fièvre jaune.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- une adaptation de notre offre de soins aux problématiques actuelles des voyageurs. - un élargissement du potentiel de vaccination contre la fièvre jaune à Saint Martin.-
Tableau 88 : Projet – LA CREATION ET MISE EN PLACE D’UNE CONSULTATION DE CONSEIL MEDICAL AUX
VOYAGEURS
Activité : Pharmacie
Projet Ciblé N° 10 REORGANISATION DES FONCTIONS ADMINISTR ATIVES DE L’UNITE
Arguments décrits
- Trop de ruptures de flux sur la gestion administrative de l’activité pharmacie : manque de coordination entre les différentes aspects administratifs. - Mettre en place une enquête dans les unités utilisatrices de nos services sur les besoins en matière de dispositifs médicaux afin de rationaliser les achats en fonction d’une meilleure maîtrise des besoins. - Mettre en place de nouvelles procédures de suivi et de traitement des commandes. - Travail trop souvent réalisé dans l’urgence. - Nécessité de recentrer les fonctions des pharmaciens sur le cœur du métier de la pharmacie : .stérilisation, mise en place du circuit du médicament, maîtrise de la gestion des produits pharmaceutiques (gestion financière et gestion des stocks de sécurité).
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Rationalisation des procédures d’achat mises en œuvre. - Augmentation des activités programmées et diminution des activités réalisées dans l’urgence. - une réponse adéquate à ce qui est prévu dans le SROSS III.
Tableau 89 : Projet – LA REORGANISATION DES FONCTIONS ADMINISTRATIVES DE L’UNITE
Projet Ciblé N° 11 DECLOISONNER L’ACTIVITE DE L’UNITE EN LA RAPPROCHANT DES UNITES DE SOINS CLIENTES DE LA PHARMACIE
Arguments décrits
- Manque de communication entre l’unité Pharmacie et les autres unités : nécessité de mettre en place un système d’échanges avec les autres unités. - Nécessité de travailler sur les interactions Pharmacie / Unités de soins en vue de mettre en place des collaborations plus efficientes. - Les approvisionnements sont gérés dans l’urgence car les besoins ne sont pas maîtrisés.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Une collaboration plus efficiente entre l’unité et les autres unités permettra à la pharmacie de mieux cerner les besoins et donc de mieux planifier l’approvisionnement. - Une communication efficiente entre la Pharmacie et ses clients en interne. - Une plus grande connaissance des clients de la Pharmacie.
Tableau 90 : Projet – DECLOISONNER L’ACTIVITE DE L’UNITE EN LA RAPPROCHANT DES UNITES DE SOINS
CLIENTES DE LA PHARMACIE
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Projet Ciblé N° 12 REDYNAMISATION DU COMITE DU MEDICAMEN T
Arguments décrits
- Planification de rencontres de travail avec définition d’objectifs. - Participation plus active au CLIN et au CLUD. - Nécessité de garantir la qualité de l’acte pharmaceutique et participation à la sécurité de la prise en charge des patients. - Domaine d’actions d’amélioration prioritaires à mettre en œuvre : mise à disposition des prescription (informatisation), analyse des ordonnances, préparation des doses à administrer, sécurisation de l’acheminement des médicaments entre la Pharmacie et les unités de soins, visites régulières des armoires dans les unités de soins.
Tableau 91 : Projet – REDYNAMISATION DU COMITE DU MEDICAMENT
Projet Ciblé N° 13 REORGANISATION DE LA GESTION DES STOCKS
Arguments décrits
- La pharmacie est tributaire de délais d’approvisionnement longs : ce qui nécessite de mettre en place un système d’approvisionnement qui puisse « lisser » les difficultés spécifiques à la situation géographique de Saint Martin. - Les commandes de médicaments se font dans l’urgence car les besoins ne sont pas maîtrisés dans les unités de soins. - Facteurs défavorables imposant à la Pharmacie un mode de fonctionnement à améliorer : éloignement des fournisseurs, délais d’acheminement importants, quasi absence de dépannage entre hôpitaux, manque d’espace pour le stockage des médicaments, irrégularité des prescriptions (médecins et pathologies dépendantes), absence d’historique fiable. - Nécessité de maîtriser la phase amont de la commande et de la réception : définition des volumes que la Pharmacie, rythmes de livraison et organisation des aires de stockage. - Nécessité d’informatiser le processus de la commande dans la gestion des stocks. - Trop d’acteurs différents dans les unités de soins interviennent sur le flux des commandes (nature des produits et quantité souhaitée) : nécessité de nommer un correspondant, interlocuteur privilégié de la Pharmacie pour le choix des produits, leurs commandes et leur acheminement dans l’unité de soins. - Nécessité de mettre en place un diagnostic des besoins dans les unités de soins dans le but de diminuer le nombre de références en médicaments, de développer les génériques. - Une plus grande maîtrise des besoins doit faire baisser le coût de l’activité Pharmacie au sein de l’hôpital.
Tableau 92 : Projet – LA REORGANISATION DE LA GESTION DES STOCKS
Projet Ciblé N° 14 MISE EN PLACE D’UNE UNITE DE RECONSTITUTION DES MEDICAMENTS CYTOTOXIQUES POUR LA CANCEROLOGIE
Arguments décrits - Projet conforme à la circulaire du 22 février 2005 relative à l’organisation des soins en cancérologie.
Tableau 93 : Projet – LA MISE EN PLACE D’UNE UNITE DE RECONSTITUTION DES MEDICAMENTS CYTOTOXIQUES POUR LA CANCEROLOGIE
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Projet d’établissement du Centre Hospitalier – Louis Constant Fleming – Saint Martin Projet Médical
Activité : Télémédecine et Visioconférence
Projet Ciblé N° 15 MISE EN PLACE DE LA TELEMEDECINE ET DE LA VISIOCONFERENCE POUR L’ENSEMBLE DES ACTIVITES MEDICALES
Arguments décrits
- L’éloignement de Saint Martin par rapport à la Guadeloupe est un argument de poids pour doter l’ensemble des activités (dès que cela s’avère nécessaire) de la télémédecine et de la visioconférence. - Nécessité de cibler les besoins dans ce domaine pour l’ensemble des activités. - Nécessité de formaliser les axes de développement de cette activité : télémédecine, télé consultation, télé chirurgie, téléformation, télé assistance à distance, voire à moyen terme le développement des ressources Internet à travers le E-Santé.
Conséquences et résultats attendus par la mise en œuvre.
- Elargissement des champs d’intervention médicaux pour l’ensemble des activités. - Capitalisation des savoir-faire tout en rationalisant les coûts.
Ce que prévoit le SROSS III dans ce domaine
- Médecine et Chirurgie : visioconférence et transfert d’images. Ex. : Diabétologie – dépistage : lecture de fonds d’œil ; transmission des clichés vers un centre d’expertise ophtalmologique. - Pédiatrie : télé transmission de l’image radiologique. - Urgences : points de visioconférence spécifiquement dédié, télé transmission d’images lorsque l’établissement est équipé en imagerie. - Oncologie : réunions de concertation pluridisciplinaires, visioconférence avec transmission d’images aux praticiens des dépendances (intégration RCP sans déplacement. - Orthopédie : télé transmission de l’imagerie radiologique dans le contexte archipélagique.
Tableau 94 : Projet – LA MISE EN PLACE DE LA TELEMEDECINE ET DE LA VISIOCONFERENCE POUR L’ENSEMBLE DES ACTIVITES MEDICALES
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