View
238
Download
2
Category
Preview:
DESCRIPTION
Le Journal de l'UFAP-UNSa Justice. 1er Syndicat de l'Administration Pénitentiaire.
Citation preview
LERéVEILpénitentiaire
Trimestriel d’Informations Syndicales
juin 2015 - n°106
Justice
RENDEZ-VOUSÀ LARENTRÉE ...
2 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
emma et pierre aménagent le grenier...
raphaël découvre la guadeloupe en amoureux…
julien rend visite à ses amis…
pour les vacances d’été, chacun ses envies…
B a n q u e F r a n ç a i s e m u t u a l i s t e RÉSOLUMENT
SEcTEUR pUbLic
Exemple pour un Prêt BFM Liberté(1) de 1 500 € sur 24 mois : taux débiteur annuel fixe de 2,26 %, soit un taeg fixe de 2,29 %. mensualités de 63,98 € (hors assurance DIT(2) facultative). montant total dû : 1 535,52 € (sans frais de dossier et hors assurance DIT facultative).un crédit vous engage et doit être remboursé. vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
En cas d’adhésion à l’assurance groupe DIT(2) facultative, cotisation de 0,43€ par mois, à ajouter à l’échéance de crédit. Montant total dû au titre de l’assurance DIT facultative : 10,32 €, soit un TAEA (taux annuel effectif de l’assurance) de 0,67 %, non inclus dans le TAEG du prêt. En fonction du montant et/ou de la durée de votre prêt, une assurance DIT peut être obligatoire. Conditions en vigueur du 01/06/2015 au 31/08/2015. Pour un crédit d’une autre durée et/ou montant, renseignez-vous auprès de votre conseiller BFM en agence Société Générale.
Banque Française mutualiste - Société anonyme coopérative de banque au capital de 113 186 277,75 €. RCS Créteil 326 127 784. ORIAS n° 08 041 372. Siège social : 1, place des Marseillais - 94220 Charenton-le-Pont.société générale - S.A. au capital de 1 007 625 077,50 €. RCS Paris 552 120 222. ORIAS n° 07 022 493. Siège social : 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris.
un conseiller sg/BFm vous accueille dans chaque agence société générale.
mesprojetsbfm.comDu lundi au samedi de 9 h à 18 h
(1) prêt amortissable non affecté, consenti par et sous réserve d’acceptation de votre dossier par la BFM et d’être titulaire d’un compte bancaire sG/BFM ouvert à société Générale (avec domiciliation de salaire souhaitée). Délai légal de rétractation de 14 jours. Voir conditions en agence société Générale. • (2) Contrat d’assurance Groupe DIT - Décès, perte Totale et Irréversible d’Autonomie et Incapacité Totale de Travail, souscrit par la BFM, intermédiaire en assurances auprès de CNp Assurances et de MFprévoyance, sA régies par le Code des Assurances et présenté par société Générale, en sa qualité d’intermédiaire en assurances. une assurance DIT est obligatoire pour tout prêt d’un montant supérieur à 10 000 € au-delà de 36 mois (différé d’amortissement inclus). elle est facultative mais conseillée dans les autres cas. Tarif standard d’assurance donné à titre indicatif pouvant évoluer et hors surprime éventuelle.
AP
Prêt
BFM
Lib
erté
CE
2015
- Re
vue
UFA
P - 0
7/20
15 -
© g
roup
e o
péra
- C
rédi
ts p
hoto
s : ©
Thi
nkst
ock
/ © iS
tock
- D
ocum
ent n
on c
ontra
ctue
l.
2,29%À partir de
prÊT BFm
liBerté tous projets
Taux en vigueur du 01/06/2015 au 31/08/2015
taeg fixe hors assurance dit(2) pour une
durée de 6 à 24 mois, à partir de 1 500 €.
01_07_15_CE_2015_AP_Liberte_A4_mutuelle_UFAP2.indd 1 01/07/15 17:17
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 3
JUIN 2015 N° 106
TRIMESTRIEL D’INFORMATIONS SYNDICALES 0,30 EURO CPPP N° 0611 S 077926
DIRECTEUR DE PUBLICATION : Jean-François FORGET
RÉDACTION ET ADMINISTRATION UFAP-UNSa Justice
EMAIL : contact@ufap.fr
FLASHAGE ET IMPRESSION : Imprimerie Grenier115-1 17 Avenue de Raspail94250 Gentilly
Travail éxécuté par des Ouvriers Syndiqués.
UFAP-UNSa Justice12 Villa de Lourcine
75014 ParisTél : 01 800 588 20
www.ufap.fr
emma et pierre aménagent le grenier...
raphaël découvre la guadeloupe en amoureux…
julien rend visite à ses amis…
pour les vacances d’été, chacun ses envies…
B a n q u e F r a n ç a i s e m u t u a l i s t e RÉSOLUMENT
SEcTEUR pUbLic
Exemple pour un Prêt BFM Liberté(1) de 1 500 € sur 24 mois : taux débiteur annuel fixe de 2,26 %, soit un taeg fixe de 2,29 %. mensualités de 63,98 € (hors assurance DIT(2) facultative). montant total dû : 1 535,52 € (sans frais de dossier et hors assurance DIT facultative).un crédit vous engage et doit être remboursé. vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
En cas d’adhésion à l’assurance groupe DIT(2) facultative, cotisation de 0,43€ par mois, à ajouter à l’échéance de crédit. Montant total dû au titre de l’assurance DIT facultative : 10,32 €, soit un TAEA (taux annuel effectif de l’assurance) de 0,67 %, non inclus dans le TAEG du prêt. En fonction du montant et/ou de la durée de votre prêt, une assurance DIT peut être obligatoire. Conditions en vigueur du 01/06/2015 au 31/08/2015. Pour un crédit d’une autre durée et/ou montant, renseignez-vous auprès de votre conseiller BFM en agence Société Générale.
Banque Française mutualiste - Société anonyme coopérative de banque au capital de 113 186 277,75 €. RCS Créteil 326 127 784. ORIAS n° 08 041 372. Siège social : 1, place des Marseillais - 94220 Charenton-le-Pont.société générale - S.A. au capital de 1 007 625 077,50 €. RCS Paris 552 120 222. ORIAS n° 07 022 493. Siège social : 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris.
un conseiller sg/BFm vous accueille dans chaque agence société générale.
mesprojetsbfm.comDu lundi au samedi de 9 h à 18 h
(1) prêt amortissable non affecté, consenti par et sous réserve d’acceptation de votre dossier par la BFM et d’être titulaire d’un compte bancaire sG/BFM ouvert à société Générale (avec domiciliation de salaire souhaitée). Délai légal de rétractation de 14 jours. Voir conditions en agence société Générale. • (2) Contrat d’assurance Groupe DIT - Décès, perte Totale et Irréversible d’Autonomie et Incapacité Totale de Travail, souscrit par la BFM, intermédiaire en assurances auprès de CNp Assurances et de MFprévoyance, sA régies par le Code des Assurances et présenté par société Générale, en sa qualité d’intermédiaire en assurances. une assurance DIT est obligatoire pour tout prêt d’un montant supérieur à 10 000 € au-delà de 36 mois (différé d’amortissement inclus). elle est facultative mais conseillée dans les autres cas. Tarif standard d’assurance donné à titre indicatif pouvant évoluer et hors surprime éventuelle.
AP
Prêt
BFM
Lib
erté
CE
2015
- Re
vue
UFA
P - 0
7/20
15 -
© g
roup
e o
péra
- C
rédi
ts p
hoto
s : ©
Thi
nkst
ock
/ © iS
tock
- D
ocum
ent n
on c
ontra
ctue
l.
2,29%À partir de
prÊT BFm
liBerté tous projets
Taux en vigueur du 01/06/2015 au 31/08/2015
taeg fixe hors assurance dit(2) pour une
durée de 6 à 24 mois, à partir de 1 500 €.
01_07_15_CE_2015_AP_Liberte_A4_mutuelle_UFAP2.indd 1 01/07/15 17:17
Malgré les 534 emplois obtenus l’été dernier
(sur 3 ans), visant à combler une partie des
vacances d’emplois devenues trop importantes,
la montée en charge de ces renforts se fait
douloureusement attendre, avec à la clé toujours
plus de missions supplémentaires sans moyens
idoines.
Par conséquent, depuis déjà plusieurs mois
maintenant, nos Collègues de tous corps
et grades, sur tous les terrains et territoires
travaillent dans un contexte très difficile et de
mise en danger permanente !...
Cela se traduit quotidiennement par des
conditions de travail détériorées, avec des
organisations de service en mode dégradé, des
charges de travail de plus en plus insupportables,
des rythmes déments, en toute insécurité !...
Prenons l’exemple de Paul, Surveillant au 5ème
échelon, qui cumule des heures et des heures
supplémentaires, dépassant les 108 heures
trimestrielles depuis déjà 2 ans. Contrairement à
la pénurie de Personnel, la surpopulation pénale
est bien présente, le désordre à l’étage organisé
et cautionné par la direction et les agressions sur
Personnel augmentent. Il a lui-même été victime
de menaces et d’une lourde agression au mois
de février dernier.
Il est éreinté par le rythme imposé, régulièrement
son planning est chamboulé, ses quelques repos
sont supprimés. Pire encore, depuis quelques
mois, il prend systématiquement son service
en mode dégradé, à 2 ou 3 sur un bâtiment de
4 étages où il est prévu initialement au moins 6
agents, depuis que la direction a pour ordre et
seul objectif la maitrise du paiement des heures
supplémentaires (au détriment de tout le reste !).
Il est écœuré du peu de soutien et de
considération que lui porte son administration et
plus particulièrement sa hiérarchie, qui pour son
agression par exemple, n’a été d’aucun soutien
et qui considère aujourd’hui que c’est du passé,
d’ailleurs le détenu n’a eu que 20 jours de “QD” et
n’en a effectué que 2, puisque le médecin l’a sorti
du quartier disciplinaire pour raison médicale soi-
disant !
Moralement atteint et physiquement épuisé,
Paul est sur le point de craquer, mais il continue
parce qu’il n’a pas le choix ; chargé de famille,
il doit répondre au quotidien des siens, au
paiement des factures.... Jusqu’à quand tiendra
t’il ?...
Les conséquences d’un tel contexte sont
catastrophiques et insupportables : insécurité
(menaces, agressions, prises d’otage…),
épuisement (fatigue accrue, dépression, burnout,
suicide…).
Le point de rupture est d’ores et déjà franchi pour
l’ensemble des Personnels (PA, PT, PS et CPIP) !...
Un changement s’impose !...
C’est la raison pour laquelle la 1ère Organisation
Syndicale a durci le ton !...
En effet, malgré le contexte d’insécurité que
traverse notre pays, les dirigeants de cette
administration et les responsables politiques
continuent inlassablement de déstructurer
l’institution pénitentiaire au profit d’une
population pénale de plus en plus nombreuse,
exigeante et revendicative !... Et que dire de
leur incapacité à appréhender le fléau de la
radicalisation dans nos murs !...
Les belles paroles de janvier sont déjà très loin de
la réalité de leurs actes en matière de réactivité et
de sécurité !
Au bord du chaos, devant un tel constat et
désarroi, il y a urgence d’AGIR au-delà de ce que
nous faisons déjà.
C’est la raison pour laquelle nous avons
décidé de nous rencontrer entre Organisations
Syndicales représentatives. Cette rencontre
aura lieu durant l’été afin de dresser ensemble
un constat de la situation et surtout d’organiser
les modalités de la riposte !... Il en va de notre
responsabilité de représentant et d’Organisation
Syndicale représentative et responsable !
Oui riposte il doit y avoir, face au rouleau
compresseur de cette administration !...
Néanmoins, aucune riposte ne saura être
efficace sans une mobilisation importante des
Personnels pénitentiaires. Une mobilisation à la
hauteur de l’incurie qu’ils subissent aux forceps,
aux seuls profits de cadres supérieurs qui ont
pour mission de mener à bien les objectifs qui
leurs sont assignés.
On nous parle de prévention de risques
psychosociaux, de souffrance au travail, de lutte
contre les violences, de déontologie et tous les
jours l’actualité pénitentiaire nous démontre le
contraire au travers de leur politique vouée au
chevet des détenus.
Je ne prendrais qu’un seul exemple pour illustrer
mes propos : la gestion irréaliste d’un détenu
condamné à une très longue peine pour avoir il y a
moins de 10 ans, violé, souillé et laissé pour morte
l’épouse d’un des nôtres, dont l’administration se
fou royalement, considérant que le maintien des
liens familiaux de ce monstre est plus important
que la protection, la reconstruction physique,
morale et psychologique de cette famille
pénitentiaire !
HONTE à EUX !... Ils nous marchent dessus, sans
aucun scrupule !
Et ensuite ces derniers nous font la morale, c’est
pitoyable !... Le réveil a sonné chers Camarades,
Chers Collègues !...
Prenons notre destin en main !... C’est CAPITAL !
Rendez- vous à la rentrée !...
édito Trimestriel d’Informations Syndicales
LERéVEILPéNITENTIAIREjUSTICE
Fraternellement
Jean-François FORGET
4 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
L’UFAP-UNSa Justice exige un véritable service
du Renseignement Pénitentiaire auprès du DAP :
Depuis près de 2 ans, la Première Organisation
Syndicale, l’UFAP-UNSa Justice agite le dossier « renseignement
pénitentiaire » pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, parce qu’il fait partie intégrante de la réflexion que
porte l’UFAP-UNSa Justice concernant sa volonté de tendre vers
une administration pénitentiaire sûre, moderne et rénovée !...
En effet, notre réflexion porte sur « le temps utile de l’incarcération
» et surtout sur l’affectation des détenus ; qu’ils soient prévenus
ou condamnés, en fonction de leur profil, tant au niveau de la
dangerosité, de la personnalité, ou encore, la nature du délit ou
crime et de la spécialisation des établissements…
D’où l’intérêt d’avoir un « service du renseignement pénitentiaire »
rattaché directement auprès du DAP, reconnu, organisé, structuré
et renforcé en termes de moyens humains, fonctionnels et
techniques.
Ensuite, parce qu’il y a près d’un an que le projet de loi sur
les moyens utiles au renseignement intérieur de ce pays est
programmé à l’Assemblée Nationale. Par conséquent, depuis le
mois de juin 2014, l’UFAP-UNSa Justice a publié et transmis à
toutes les autorités administratives et politiques « sa contribution
pour l’élaboration d’une doctrine du renseignement pénitentiaire.
En route vers la reconnaissance législative d’un service du Renseignement Pénitentiaire doté d’une future doctrine !...
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 5
Depuis, nous sommes encore allé plus loin en
rédigeant un projet de doctrine d’emploi ! »
Enfin, les dramatiques évènements du 7 et 9 janvier
dernier, ont accéléré les débats relatifs au renseignement
intérieur de ce pays, sans oublier de provoquer une certaine
frénésie au sein de la classe politique.
C’est ainsi, qu’au mois d’avril le projet de loi relatif au
renseignement a été examiné en procédure accélérée à
l’Assemblée Nationale avant d’avoir été présenté au mois de
mai Sénat avec un arbitrage final en commission mixte paritaire.
Le débat parlementaire a tourné lui autour de l’intégration
de ce service pénitentiaire au sein de la communauté du
renseignement et la notion d’écoutes.
Quels sont les enjeux de cette loi pour l’administration pénitentiaire ?....
C’est l’occasion d’obtenir enfin par décret ce que l’UFAP-UNSa
Justice revendique, à savoir un véritable service du renseignement
pénitentiaire reconnu, pourvu d’une organisation structurelle et
d’une doctrine d’emploi, sans oublier un cadre juridique qui fait
tant défaut !... Par ailleurs, pour notre Organisation un service
aussi sensible que celui-ci doit-être rattaché directement auprès
du DAP !
Par conséquent, pour la 1ère Organisation Syndicale, cette
reconnaissance « d’un véritable service du renseignement
pénitentiaire » doit s’inscrire par décret avec une véritable doctrine
du renseignement pénitentiaire accompagnée en termes de
moyens humains, techniques, technologiques et juridique. (Voir
sur le site www.UFAP.FR le projet de doctrine du renseignement
pénitentiaire de l’UFAP-UNSa Justice.)
D’ores et déjà, suite aux différents échanges que
nous avons eus avec la Chancellerie sur ce dossier et l’exigence
que l’UFAP-UNSa Justice a imposé de par la pertinence de
ses propositions, la Ministre de la Justice a mandaté la DAP
afin d’ouvrir très rapidement un groupe de travail avec les
Organisations Syndicales représentatives, pour mettre en œuvre
l’organisation structurelle de ce service autour d’une doctrine du
renseignement pénitentiaire.
C’est enfin parti, pour un dossier que nous portons depuis
près de 2 ans et dont les répercutions pour la sécurité de nos
établissements sont importantes !
Une première étape est franchie, reste à voir le contenu et la
forme que prendra réellement ce service tant au niveau national,
régional que local ?!...
Ça c’est un tout autre programme, surtout quand on constate le
peu d’engouement du 1er responsable d’EMS !
Là encore, l’UFAP-UNSa Justice n’est pas restée sans faire savoir
qu’il était aussi indispensable d’organiser par voie de décret les
conditions dans lesquelles les informations utiles devront être
données de part et d’autre, entre DGSI et AP entre autres !...
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 7
CONTRAINTE PENALE : où en est-on ?!...
10 mois après l’adoption de la loi du
15/08/14 instaurant la nouvelle mesure
de contrainte pénale, et 7 mois après son
entrée en vigueur, où en est-on sur les
terrains ?
D’après les derniers chiffres recueillis, seules
242 peines de contrainte pénales ont été
prononcées par les tribunaux français au
cours du dernier trimestre 2014.
Ce chiffre apparaît dérisoire comparé aux
136 871 mesures de sursis avec mise à
l’épreuve suivies par les SPIP français au 1er
janvier 2015.
L’UFAP UNSa Justice accueille néanmoins
favorablement ce démarrage timide car nous n’avons eu
de cesse de rappeler que les CPIP n’étaient pas en capacité,
au vu de leur surcharge de travail préexistante et à moyens
constants, de mettre en œuvre à grande échelle le suivi renforcé
inhérent à cette mesure. De plus, l’UFAP UNSa Justice rappelle
que l’arrivée des 1000 agents recrutéspour les SPIP dans le
cadre de la réforme pénale sera étalée sur 3 ans.
Depuis plusieurs mois, les personnels des SPIP et les
organisations syndicales sont consultés par la DAP concernant
un projet de manuel de contrainte pénale qui préciserait le
contexte de sa création, ses fondements théoriques et ses
modalités d’application, dont la version définitive devrait être
soumise au vote du CT-SPIP de septembre 2015.
Concernant ce projet de manuel, les principales demandes de
modifications ou d’ajout formulées par l’UFAP UNSa Justice
étaient les suivantes :
• Application, de manière prioritaire au sein des règles
européennes relatives à la probation, de la règle 29 relative
aux effectifs nécessaires dans les SPIP ainsi que de la règle
33 relative à la rémunération, aux avantages sociaux et aux
conditions d’emploi
• Engagement de la responsabilité du DFSPIP qui doit veiller à
ce que l’organisation du service soit de nature à permettre la
mise en œuvre par le CPIP référent de la phase d’évaluation
de la PPSMJ
• Absence d’évaluation de la PPSMJ en cas de non
transmission de l’ensemble des pièces judiciaires du dossier
• Opportunité de contacter les familles des PPSMJ pendant
la phase d’évaluation laissée à l’appréciation du CPIP
référent qui doit être mis en capacité matérielle de le faire,
notamment pour les visites à domicile
• Abandon de la présence de la PPSMJ suivie au sein de la
Commission Pluridisciplinaire Interne
L’UFAP UNSa Justice a martelé, tout au long des échanges avec
la DAP, que ce projet de manuel et les préconisations qui en
découlent ne pourraient être mises en œuvre que lorsque les
effectifs sur les terrains seront proportionnés à ces exigences
(avec un maximum de 50 personnes suivies par CPIP).
L’UFAP UNSa Justice continuera d’œuvrer pour l’amélioration
des conditions de travail des agents au quotidien, par la
revalorisation de la grille indiciaire des CPIP en adéquation avec
les nouvelles missions qui nous sont confiées et par la mise en
place d’un organigramme de référence qui permettrait de définir
les besoins réels de la filière en matière de ressources humaines.
8 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
Les Règles Pénitentiaires Européennes !
Outils de référence pour l’Administration Pénitentiaire Française !Mais Pourquoi ?Et à quel prix pour les Pénitentiaires Français ?....
Adoptées pour la toute première fois en 1973,
révisées en 1987, puis en janvier 2006, les
règles pénitentiaires européennes visent à
harmoniser les politiques pénitentiaires des
Etats membres du Conseil de l’Europe et à
faire adopter des pratiques et des normes
communes.
Mais la réalité en est toute autre !...
Ces règles pénitentiaires européennes sont
un ensemble de prescriptions détaillées
concernant les prisons, publiées par le Conseil
de l’Europe, et dont la dernière version a été
adoptée par l’ensemble des 47 pays membres
du Conseil de l’Europe, le 11 janvier 2006.
Elles n’ont pas de force contraignante ;
néanmoins, l’autorité du Conseil de l’Europe et
la qualité de ces règles leur confèrent un poids
réel.
En France par exemple, souvenons nous que
la direction de l’administration pénitentiaire
avait annoncé en novembre 2006 un vaste
programme de mise en œuvre de ces règles
pénitentiaires européennes dans les prisons
françaises !...
C’est alors que la Rue de Renard décidait en
catimini de ne retenir que certaines règles pour
la voyoucratie et ABSOLUMENT RIEN POUR
LES PERSONNELS !
L’UFAP UNSa Justice s’investissait dans ce
fameux dossier « R.P.E » et non pas que dans les
quelques articles que la Pénitentiaire Française
retenait, mais belle et bien les 108 règles !
Ces 108 règles portent à la fois sur les droits
fondamentaux des personnes détenues, le
régime de détention, la santé, l’ordre et la
sécurité des établissements pénitentiaires, le
Personnel de l’administration pénitentiaire, la
formation, l’inspection et le contrôle des prisons.
Comme rappelé un peu plus haut elles sont sans
valeur contraignante pour les états, mais elles
constituent néanmoins pour l’administration
Pénitentiaire du Ministère de la Justice un outil
de référence.
C’est ainsi que la DAP a décidé de faire du
respect des règles pénitentiaires
européennes un de ses
objectifs prioritaires
en ce qui
concerne
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 9
l’orientation de sa politique de modernisation et ses
pratiques professionnelles.
Elle s’est dotée notamment à l’époque d’une charte
d’action :
• Définition des règles d’organisation de la détention
traduisant ces recommandations.
• harmonisation à un haut niveau de
qualité ces règles de vie interne des
établissements pénitentiaires sur
l’ensemble du territoire.
Plusieurs avancées sont directement
issues des priorités que
l’administration pénitentiaire s’est
fixée en matière de mise en
conformité avec les RPE :
• Développement des
alternatives à l’incarcération
(PSE, semi-libeté…) ;
• Amélioration des relations
avec l’extérieur (UVF,
allongement de la durée des
parloirs,…)
• Placement des mineurs
en établissements
spécifiques ;
• Mise en place de
m é c a n i s m e s
indépendants de
c o n t r ô l e
e x t é r i e u r
des prisons
( C o n t r ô l e u r
général des
lieux de privation
de liberté, ….) ;
• Adoption de la loi
p é n i t e n t i a i r e
et des décrets
d ’ a p p l i c a t i o n
(discipline, orientation
des détenus, isolement,
encellulement individuel,…) ;
• Labellisation de la procédure d’accueil des
arrivants.
Mais l’administration n’allait pas assez loin. SEULE,
l’UFAP UNSa Justice votait contre la Loi Pénitentiaire du
24 novembre 2009, surtout que cette dernière n’intégrait
rien pour les Personnels.
Néanmoins, celle-ci a été validée et inscrite dans le marbre
français, le droit interne d’une bonne partie des règles
pénitentiaires européennes. La France peut désormais
se gargariser de l’application des RPE qui se poursuit
désormais dans un cadre législatif !
Alors que nos Technocrates aux cols blancs, bien assis
confortablement dans leurs fauteuils en cuir ne cessent
de crier à qui veut bien l’entendre que nous sommes dans
un contexte budgétaire des plus difficiles, l’administration
pénitentiaire arrive malgré tout à jeter l’argent des
contribuables par les fenêtres notamment dans un
organisme qui labélise les quartiers arrivants. Quelle
honte lorsque l’on connaît certains quartiers arrivants qui
sont dans des états déplorables et inhumains tel que celui
de Basse-Terre en Guadeloupe.
Dans le même temps la situation des geôles françaises est
à la limite de l’explosion, de surcroît avec un manque crucial
d’effectifs de Personnels de Surveillance que même nos
anciens n’ont jamais connu !.... Elle met gravement chaque
jour en jeu la sécurité des représentants de l’autorité de
l’Etat !...
Nous constatons, comme sur la M.A d’Aix Luynes, que
son quartier arrivant labellisé par le Bureau Veritas, les
RPE sont utilisés à tout, sauf pour sa mission première :
il sert de retour de quartier disciplinaire, de confinement,
pour les détenus perturbés psychologiquement, on en
passe et des meilleurs !!!
C’est simplement scandaleux !...
Jean-François FORGET Secrétaire Général et son
Adjoint David BESSON ont l’honneur de représenter les
Personnels Pénitentiaires Français au niveau de l’Europe,
ceci en collaboration avec l’UNSA Fonction Publique ;
l’UFAP UNSa Justice siége dans une des branches de la
CES (Confédération Européenne de Syndicats) à savoir
l’EPSU. Ce qui permet de partager des informations et
différentes expériences telles que la gestion des prisons
en Europe et des services de probation en temps de crise
économique (réduction de Personnel, formation initiale ou
continue, santé au travail ...) .
Cela nourrit de nombreux échanges et des débats
instructifs, entre militants syndicaux venus de cultures et
10 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
horizons différents.
Cela, nous permet de comparer les tendances des différentes
conditions de vie et de travail des pénitentiaires, des droits
syndicaux ainsi que du rôle du dialogue social au niveau national
et européen.
Tous les travaux sont traduits et construits pour être portés
devant le parlement européen pour une réaction syndicale
européenne forte de contestation mais surtout et avant tout de
propositions !...
Comment passer sous silence que certains de nos camarades
pénitentiaires que cela soit en Crête, en Italie, en Espagne ou
encore au Portugal se voient pour certains retirer 5 jours de
congés annuels, ou pire encore sur le dos de la crise financière
sans précèdent, leurs salaires sont amputer de 5%, avec objectif
de les récupérer sur un échéancier de trois ans !....
La pénitentiaire française, donneuse de leçons, est à mille lieux
de ce qui se passe dans certains pays européens concernant
la prise en charge des détenus et plus particulièrement de la
sécurité des établissements pénitentiaires et des Personnels !
Les dirigeants de la Rue du Renard en sont bien conscients bien
évidemment, car un réseau de l’Europe non officiel constitué de
l’ensemble des directeurs des administrations pénitentiaires des
états membres communément appelés « EUROPRIS » se sont
réunis en 2011 à Strasbourg, en 2012 à Rome, en 2013 à Bruxelles
et dernièrement les 9 et 10 juin dernier à Bucarest sous la
présidence du directeur général de l’administration pénitentiaire
Roumaine où le Sous-directeur de l’EMS intervenait également
sur le thème :
• Radicalisation des prisonniers et l’évolution de la menace
terroriste.
L’Administration Pénitentiaire rabâche tous les jours les Règles
Pénitentiaires Européennes alors que ces dernières ne sont
que des préconisations et qu’enfin de compte paradoxalement
aucun pays européen n’applique ces sacros-saintes régles !...
Alors, le « baratin DAPien » çà suffit !...
Et comme disait si bien Einstein : « la théorie, c’est quand on
sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout
fonctionne et que personne ne sait pourquoi. »
Pour l’UFAP UNSa Justice, à la DAP ils ont réunis théorie et
pratique, Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi !...
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 11
Corps de commandement gestion des rh
Cher collègues, chers camarades,
Par cet article, l’UFAP-UNSa Justice vient porter son analyse
concernant la gestion des RH comme de la considération qui
nous est portée.
En effet, depuis plusieurs années l’AP nous presse l’ensemble
des personnels comme des citrons, elle nous demande de faire,
avec peu, beaucoup, sans que cela ne lui coûte. Sur un plan
économique cela peut s’entendre, mais en terme d’organisation,
de sécurité, de santé au travail et de pouvoir d’achat, on est très
loin du respect et de la dignité des travailleurs. Moins d’agents
sur les coursives mais beaucoup plus de publics à gérer et pas
des moindres, moins de personnels administratifs et techniques
dans les services, plus de missions à remplir sans le personnels
nécessaire, l’administration demande alors une présence plus
forte mais cela sans compensation de salaire ou de temps de
repos et là, je m’exprime particulièrement sur la situation que
vivent de nombreux officiers.
L’AP n’est guère encline à s’occuper réellement de la santé,
et de la sécurité au travail comme elle le fait pour le bien être
de la PPSMJ. Elle nous répondra forcément qu’il ne faut pas
confondre et faire de comparaison avec la personne détenue,
mais pour la DAP, cet argument est devenu son propre alibi,
sa fuite visant ses responsabilités et masquer son manque de
courage à affronter la réalité.
Concernant notre avenir, et plus précisément la réforme
statutaire du Corps de Commandement, l’UFAP-UNSa Justice
s’est mobilisée sur une construction cohérente de la grille
indiciaire comme du contingentement des grades qui permettra
un avancement mécanique dans le corps. Elle est de ce fait
quantifiable budgétairement et pourra amener un agent à
dresser un véritable plan de carrière ou terminer cette dernière
avec une certaine reconnaissance.
Quant aux vieux démons de certains qui visent à emmener
notre Corps en catégorie A, catégorie qui nous dirigera de fait
vers la perte de cadre actif et la suppression du 1/5ème, l’UFAP-
UNSa Justice s’est fermement opposée au retrait de cet acquis
durement gagné. L’AP comme d’autres enclins à nous forcer de
sortir de la catégorie B qui est bien équivalente à une A de par sa
sur-indiciarisation, montre leur volonté à sacrifier nos acquis au
profit de la réforme des DSP qu’ils souhaitent voir passer en A+.
L’UFAP-UNSa Justice restera plus que jamais mobilisée pour
une évolution positive et se battra pour le maintien du 1/5 ème
et la reconnaissance du travail effectué.
Dans l’attente de satisfaire la filière qui est la nôtre ‘’Personnel de
Surveillance’’ et plus précisément le Corps de Commandement,
notre Organisation agira pour l’intérêt commun des agents qui
la compose.
12 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
Corps de commandement
L’UFAP-UNSa Justice, syndicat militant pour les évolutions de
métiers multi-catégoriels dans l’Administration Pénitentiaire,
reste fidèle à ses engagements à l’égard des Personnels et
assume complètement son rôle dans le cadre des discussions
relatives à la réforme statutaire du Corps de Commandement.
Lors de notre réunion de travail avec l’administration centrale
le 19 Mai, rencontre qui avait pour objet la présentation et
l’argumentation de nos propositions visant les grilles indiciaires,
nous avons pu échanger sur ces dernières et insister sur la
nécessité d’une revalorisation de nos métiers comme des
échelles d’indices. Notre conception comprend toujours les
trois grades (Lieutenant, Capitaine, Commandant) plus le grade
d’emploi de commandant fonctionnel. Notre proposition se
présente comme un véritable propulseur en termes de plan de
carrière, prises de responsabilités et d’accession aux grades
supérieurs comme pour l’accès à la catégorie supérieure.
Elle est également porteuse d’une réelle attractivité pour les
Personnels composant le Corps d’Encadrement et d’Application,
agents détenteurs d’une expérience du terrain et en attente
pour beaucoup d’entre eux d’une évolution professionnelle
supplémentaire.
Pour rappel, nos propositions sont la résultante d’un groupe de
travail d’officiers de tous grades et de responsabilités différentes,
amenant donc l’UFAP-UNSa Justice à transmettre cette réflexion
en vue d’une réelle reconnaissance du Corps de Commandement
et des missions qui s’y affèrent.
Notre projet construit de trois grades et de l’emploi de
Commandant fonctionnel doit s’analyser comme une réelle
volonté de dynamiser la carrière de chacun(e) et de permettre une
évolution mécanique dans les différents grades. Il est également
important de prendre en compte les problématiques actuelles
visant l’arrivée des agents du Corps du CEA ou autres qui, pour
bon nombre une fois dans le grade de Lieutenant, stagnent à
l’indice sommital durant plusieurs années après quelques mois
d’ancienneté.
Dans le projet de l’UFAP-UNSa Justice, le grade de Lieutenant
doit représenter environ 40% du Corps de Commandement
au lieu des 61% aujourd’hui. Il est composé de huit échelons
dont les sept premiers à deux ans. L’indice
majoré d’entrée dans le corps comprend
en partie l’évolution de la future réforme de
la Fonction Publique et les suivants sont
étudiés afin de permettre à nos jeunes
Collègues d’avoir un pouvoir d’achat
en phase avec leur responsabilité. Pour
l’élaboration de ceux-ci, nous avons opéré
avec cohérence et en phase avec l’évolution
temporelle de chaque grade du CEA, qui représente
de manière certaine l’acquisition de l’expérience pour
enfin aboutir avec les deux derniers sur des échelons purs au
Corps de Commandement. Concernant l’échelon sommital que
nous présentons pour le grade de Lieutenant, il est de l’indice
587.
Quant au grade de Capitaine, l’UFAP-UNSa Justice est restée
dans sa philosophie et apporte une innovation. En effet, ce grade
doit représenter 35% du Corps de Commandement au lieu des
27% à ce jour. Notre proposition est composée de 6 échelons
à deux ans, suivis d’un échelon exceptionnel de Capitaine
contingenté à près de 100 emplois.
Ce grade ne représente pas une finalité de carrière mais une
phase d’évolution à part entière pour la plus grande partie des
Agents composant le Corps.
Nous proposons le premier échelon de ce grade à l’indice
499, pour atteindre un 6ème échelon à l’indice 662 ; suivi d’un
échelon exceptionnel à l’indice 689.
Le Commandant, grade terminal du Corps de Commandant,
doit être l’objectif de chacun(e) des Personnels de Surveillance
souhaitant prendre des responsabilités importantes. Il doit
représenter 25% de la composition du Corps dont 5 à 7%
d’emplois fonctionnels.
Il représente dans notre projet un réel propulseur pour l’accès
à la catégorie supérieure (catégorie A).Il doit s’inscrire dans les
obligations de l’emploi fonctionnel de Commandant ou donner
la possibilité d’une intégration dans les Corps des DSP ou autres.
Ce grade est composé de 5 échelons. Celui de base est proposé
Réforme statutaire -grilles indiciaires
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 13
à l’indice 597 et
l’indice sommital à
746 points.
L’Emploi Fonctionnel est
quant à lui composé de 3
échelons dont celui de base
démarrant à l’indice 746, pour aboutir au
troisième à l’indice 795 points.
Pour notre Organisation Syndicale, cet emploi
correspond aux responsabilités de Chef d’établissement,
entre autres des Maisons d’Arrêt, et quelques postes en
Administration Centrale comme le C.U.O.T. et l’adjoint au
responsable E.M.S..
Dans notre proposition, un Officier issu du concours externe
peut, avec la prise de responsabilités en adéquation aux grades,
aboutir au grade de Commandant Fonctionnel dès 18 ans de
carrière.
Concernant le vœu pieux de certains à nous entraîner de force
dans la catégorie “A”, tout en sucrant au passage nos acquis,
pour l’UFAP-UNSa Justice, il est hors de question que le statut
des Personnels du Corps de Commandement soit sacrifié pour
le bien être du futur statut des DSP.
Nous ne concéderons pas le Cadre Actif et la bonification du
1/5ème pour une évolution catégorielle de dirigeants qui demain
nous soumettrons encore plus et nuire même à notre entourage
familial.
Par contre, nous mettrons tout en œuvre pour, celles et ceux qui
désirent évoluer dans les grades et catégories supérieures, que
nos Collègues puissent bénéficier des meilleures dispositions et
préparations pour vivre au mieux leurs projets de carrière.
Lieutenant
Situation Actuelle Proposition UFAPDurée Échelon Indices Durée Échelon Indices
1 Elève 335 1 Elève 339
1 Stagiaire 341 1 Stagiaire 356
2 2 357 2 1 386
2 3 387 2 2 416
2 4 417 2 3 449
2 5 454 2 4 472
2 6 477 2 5 502
2 7 503 2 6 535
3 8 550 2 7 562
8 587
Capitaine
Situation Actuelle Proposition UFAPDurée Échelon Indices Durée Échelon Indices
2 1 453 1 1 499
2 2 490 1 2 531
2 3 514 2 3 557
2 4 535 2 4 585
5 559 2 5 630
6 608 2 6 662
Excp 686
Commandant
Situation Actuelle Proposition UFAPDurée Échelon Indices Durée Échelon Indices
2 1 589 2 1 597
2 2 604 2 2 626
2 3 627 2 3 657
2 4 658 2 4 706
2 5 717 2 5 746
Commandant Emploi Fonctionnel
Situation Actuelle Proposition UFAPDurée Échelon Indices Durée Échelon Indices
2 1 717 2 1 746
2 2 734 2 2 775
3 795
Seraient éligibles à l’emploi de fonctionnel, seuls les
commandants ayant au moins 1 an dans le 3ème échelon et
détenant les responsabilités de Chef d’établissement.
14 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
Si la définition de postes à profils contribue à la modernisation de la
fonction publique, l’Enap est restée à la préhistoire ; Seul le copinage dé-
cide des mutations, les interminables « ajustements » de l’organigramme
permettent de récompenser les proches même s’il faut pour ça créer ar-
tificiellement un nouveau département pédagogique.
A l’Enap on peut créer des chargés de mission lorsqu’on ne sait pas
quoi faire, on peut s’affranchir de tout appel à candidatures ou de toute
cohérence entre grade, parcours professionnel et fonction actuelle (un
directeur technique aux relations internationales, pas de DSP à la filière…
direction etc., etc.).
L’obsession de cette direction est de casser le règlement d’emploi des
formateurs en introduisant une obligation de mobilité…Et en recrutant
depuis quelques mois des copains chargés de formation au mépris du
même règlement d’emploi ! Ce n’est pas extraordinaire de penser que ce
sont les formateurs qui ne sont pas à leur place dans une école !!!
Quel membre de l’équipe de cette direction a la moindre compétence,
expérience, légitimité pédagogique ?
On comprend mieux l’incohérence totale des différents dispositifs de
formation.
Qui est capable de décrire spontanément les différents formats de for-
mation initiale (durée, modalités d’évaluation, UC ou UF etc. etc.) ?
Quel pédagogue est associé à la rédaction des arrêtés ?
Quel cadre à la DAP est légitime pour valider les cahiers des charges
rédigés par… l’Enap ?
Qui est capable d’énumérer la totalité des formations d’adaptation ?
On confond même l’adaptation à une fonction avec l’adaptation à un
grade.
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 15
Cadres à l’Enap : Des postes sans profils !Il a été enseignant chercheur, diplômé de “Imago Mundi” (voyages, civilisations, littératures),Il pouvait être au mieux chef des relations internationales vu son goût pour les voyages, au moins chef de la filière CPIP puisqu’il a le temps d’y passer plusieurs jours de jury,
Il est ? Il est ?il est Directeur de l’Enap !
Suite à une scolarité laborieuse, elle a obtenu un unique commandement (à Casabianda….) avant d’être « promue » chef de département en DISP. Aujourd’hui elle occupe un emploi fictif (non inscrit dans le décret Enap) mais les dégâts qu’elle provoque n’ont rien de fictifs. Elle rêve de diriger une ERIS….,
Elle est ? Elle est ? Elle est Directrice Adjointe
de l’Enap !
Qui comprend la répartition des formations continues entre ser-
vices de l’Enap ? Entre l’Enap et les DISP ?
Tant que le directeur de l’Enap consacrera son temps aux voy-
ages et aux jurys, tant que son adjointe se prendra pour la chef
du département Sécurité, tant que le directeur de la formation se
noiera sous ses parapheurs, nous n’y arriverons pas.
Le quotidien de l’Enap est d’une médiocrité rare et d’une in-
cohérence folle.
On cache la misère en décorant un patio pour quelques mil-
liers d’euros ou en envoyant une délégation en Espagne pour
découvrir « Respecto » alors qu’un rapport exhaustif existe déjà
et que l’expérimentation française est en cours (Mont de Marsan
fait moins rêver que Madrid sans doute).
L’UFAP-UNSa Justice est à sa place, elle questionne, elle con-
state, elle exprime. Bref, elle tente de maintenir un minimum de
dialogue social mais il faut être deux pour dialoguer. Les ques-
tions de l’UFAP-UNSa Justice ne trouvent de réponse ni dans
le bureau du directeur, ni dans les pseudos instances de l’Enap
: le statut d’établissement public permet à la DAP de détourner
les yeux.
A QUAND LE CHOC DE SIMPLIFICATION A L’ENAP ?!
L’abandon du statut d’établissement public !Un projet d’établissement !
Moins de chefs !... Des chefs mieux choisis !Des chefs qui prennent toute leur place mais rien que leur place !
Un organigramme lisible !... Des fiches de postes claires !Une harmonisation des arrêtés et des dispositifs de for-mation !
Une définition de la répartition des formations contin-ues ENAP/DISP !
Une Gestion des RH transparente !
Ces quelques mesures ne suffiraient évidemment pas mais ce
serait un bon début pour redonner du sens au travail quotidien,
du sens à l’accueil des élèves. La lettre de mission du prochain
directeur risque d’être longue !
Monsieur le Directeur, vous nous méprisez, vous méprisez le
dialogue social mais pourquoi ne parvenez-vous pas à répon-
dre à nos questions ?
Quel bilan opposez-vous à nos constats désastreux ? Pour-
quoi ne renouvelez-vous pas vos communications auprès des
personnels depuis le fiasco du 1er septembre 2014 ? Comment
pouvez-vous passer votre temps en Tunisie ou dans les jurys
lorsque l’école s’effondre de tous côtés ?
Monsieur le Directeur, qui assumera votre héritage lorsque vous
serez enfin à votre place ? A la retraite !
16 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
La DAP refait son marché, et adapte sa technique marketing !...
Tous ceux qui travaillent dans le domaine de la Gestion Déléguée
connaissent la complexité et la diversité des contrats signés
entre l’Administration Pénitentiaire et les opérateurs privés à
mesure des plans immobiliers.
Les contraintes financières poussent donc l’Administration
Pénitentiaire à envisager le renouvellement des Marchés Publics
sous un nouvel éclairage économique.
Un calendrier prévisionnel
Dès cette année, l’administration est confrontée à la renégociation
des marchés arrivant à échéance d’ici 2019. C’est l’occasion de
reprendre la majorité des contrats afin de les modéliser et de
disposer d’ instruments contractuels équivalents pour la majorité
des établissements pénitentiaires.
Si pour la métropole les marchés sont nationaux, les
établissements ultra-marins feront par contre l’objet d’appels
locaux à la concurrence.
Une vision économique de gestion
L’ambition annoncée est de maîtriser fortement les dépenses
alors que le parc immobilier nécessite un niveau d’entretien
croissant et que les objectifs confiés à l’administration
pénitentiaire évoluent.
Voilà 25 ans que le Plan 13000 est entré en service, c’est le
temps des grosses réparations et de la maintenance d’envergure
non compris dans les marchés initiaux. Le sujet sera également
d’actualité avec le Plan 13200 qui a déjà 12 ans.
Les évolutions législatives ont également des impacts
financiers importants : l’obligation du tri sélectif, le transfert
de compétence en matière de formation professionnelle et la
rémunération horaire des détenus...sont des exemples.
Finalement, le retour d’expérience doit permettre une analyse
plus rigoureuses des besoins et une rédaction plus fine des
cahiers des charges afin d’éviter un maximum d ‘avenants
toujours très coûteux !
L’économie à réaliser : 10 millions d’euros sur les 6 années de vie
des marchés ! Il va falloir grappiller sou à sou,et la formule n’est
pas qu’une image...
Un secteur d’avenir sensible : le Service d’Exploitation et de Maintenance
Le coût de la maintenance des établissements
en gestion déléguée représente dès à présent
20% de l’enveloppe globale, mais se limitait à
l’entretien du matériel et à son remplacement,
à l’exclusion du matériel en fin de vie !
La DAP envisage une évolution sous
forme d’option sur ce point précis. Le but
est d’assurer la continuité du service public
car l’opérateur qui lève l’option aura pour
l’obligation de fournir la prestation attendue
sans que l’administration ne se soucie des
moyens à mettre en œuvre (entretien, réparation
partielle, changement à l’identique y compris pour
cause d’obsolescence).
Bien sûr cette option à un coût, peut être même hors de la
capacité budgétaire de l’Administration, en contre partie d’un
risque statistique assumé par l’opérateur privé...En cas de
marché infructueux pour cette option, la charge continuera à
incomber au budget DAP.
La projection financière est loin d’être évidente puisque nous
avons :
D’un côté de la balance, un marché à option qui contractualise
l’enveloppe budgétaire dédiée à l’entretien pour la durée du
marché mais dont le coût risque d’être très important
De l’autre côté de la balance, un marché moins coûteux mais qui
subordonne l’entretien le plus important des établissements aux
aléas de nos disponibilités budgétaires annuelles...
La maintenance comprend aussi les dégradations individuelles.
Si des efforts sont fait pour imputer le coût aux détenus auteurs
des dommages, l’administration est loin de récupérer l’ensemble
des sommes dues. Une partie des efforts d’économie permettra
de porter l’enveloppe budgétaire à hauteur de 3 millions d’euros
pour l’ensemble des établissements (montant largement
insuffisant). Le surplus restant à la charge des structures
pénitentiaires.
La restauration discount : Le service à la personne
Sur certains services 50% de la nourriture
servie termine directement aux déchets sans
avoir été consommée par les détenus. Ce
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 17
gaspillage alimentaire
n’est plus possible
é c o n o m i q u e m e n t .
Une gestion stricte de
ce poste de dépense
par par plusieurs
leviers permettra des
économies.
L’abandon des barquettes
a bénéfice du service en
plateau :
Les derniers accords dit « Grenelles 2 »
de juillet 2010 obligent au tri sélectif des
déchets biologiques. Il conviendrait de
vider les barquettes de la nourriture, de
les laver avant de les réintroduire dans le
circuit du recyclage et de verser la nourriture
dans les déchets organiques... Le processus est
chronophage, donc coûteux, d’autant que le prix journalier des
barquettes est de 47cts par détenu, soit 4 millions d’euros par
an !... Le retour au service en plateau, permet un gain significatif
tout en préservant une qualité bactériologique satisfaisante.
Cependant, la distribution risque de prendre plus de temps et
peu poser un problème sur l’équité des quantités distribuées, les
opérateurs privés doivent travailler sur ces points.
Le contrôle bactériologique fera l’objet d’un marché distinct pour
mettre fin à l’auto-contrôle en vigueur.
Le contrôle « qualité » passera également par des dégustations
notées (20 par mois) effectuées par des personnels
pénitentiaires (un référent gastronomie par établissement) et les
détenus classés en cuisine pour les sensibiliser
à la nécessaire qualité des plats à sortir...
Un prix unitaire plus bas pour
certains aliments :
L’abandon pour la fourniture de viande des races bovines à
viandes au profit des races laitières dont le prix est inférieur.
La ration de pain passera de 350gr à 240gr pour s’ajuster au
nouvelles habitudes alimentaires.
La typologie des repas :
La DAP rappelle qu’elle n’a pas l’obligation de proposer des
menus confessionnels. Elle fera donc le choix de proposer
dans le cadre des marchés, des menus comportant l’intégralité
du panel alimentaire. Une possibilité de menu sans viande
privilégiant un apport différent en protéine (lait-oeuf-poisson-
céréales-légumineuses) est à l’étude.
La formation professionnelle et le travail : Le service en crise !...
La compétence de formation professionnelle passe aux Régions.
Elle ne peut plus figurer dans les marches de gestion déléguée.
La DAP par l’intermédiaire des DISP devra « contracter » avec
les Régions pour sauvegarder le montant jusque là dédié à la
formation professionnelle des détenus et maintenir un taux
d’occupation satisfaisant.
Si le service « travail » reste de la responsabilité de l’opérateur
privé, les objectifs à atteindre seront modulés (ainsi que la
rémunération du prestataire) en fonction des objectifs minimaux
et cibles à atteindre. Ces objectifs, traduits en équivalent ETP, sera
fonction du bassin d’emploi dans lequel se situe l’établissement.
Finalité :
La renégociation des marchés est un enjeux majeur. Elle a pour
objectif un meilleur contrôle de montants budgétaires. On peut
quand même se demander si l’objectif d’économie annoncé
pourra être atteint compte tenu des dépenses inéluctables du
fait d’un parc immobilier vieillissant qui reste notre outils de
travail quotidien.
18 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
DIALOGUE SOCIAL : ATTENTION DANGER !La loi n° 2010-751 du 5 juillet 2010 relative au dialogue social
comporte diverses dispositions pour la Fonction Publique.
Un récent sondage IFOP laisse apparaître que 70 % des salariés
français ne se reconnaissent pas dans le paysage syndical. Les
chiffres parlent d’eux-mêmes : 8 % de syndiqués contre près de
80 % dans les pays nordiques, où les syndicats contribuent à
l’amélioration des conditions de travail et veillent à l’égalité de traitement des salariés, quit à s’inscrire en contre- pouvoir.
Cela facilite les échanges, afin d’atteindre l’objectif de toute négociation : “Le donnant-donnant/le gagnant-gagnant”, sans perdre
ses convictions d’un côté comme de l’autre. Dans ces pays, les syndicats sont abondés financièrement afin de payer les prestations
sociales des salariés et gérer les salaires des personnels détachés pour activité syndicale. Que ce soit dans le privé comme dans le
public, le seuil à atteindre pour valider un accord est le même !...
En France, le droit syndical a été reconnu pour les fonctionnaires en 1946. En 2002, dans “un livre blanc”, Jacques Fournier, Conseiller
d’Etat Honoraire, ancien Secrétaire Général du Gouvernement constate que les instances de dialogue social mises en place à la
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 19
libération ont vieilli et apparaissent comme trop formelles parce
que n’abordant pas obligatoirement l’ensemble des questions
intéressant la situation des agents de la Fonction Publique.
Le Gouvernement actuel veut aligner le privé sur le public mais
arbitre timidement en présentant le 24 février dernier un projet
de loi pour “simplifier et améliorer” le dialogue social.
“L’appel des réformes !...”
Dans la Fonction Publique, la loi vise le renforcement de la
négociation. Les champs de compétences sont désormais
élargis, contrairement à la loi « LE PORS » de 1983 qui ne
reconnaissait que les négociations indemnitaires. Dorénavant,
la carrière, la promotion professionnelle, la formation, l’action
sociale, l’hygiène, la sécurité et la santé au travail, l’insertion
professionnelle des personnes handicapées sont inscrites.
La loi s’attache à favoriser la mise en oeuvre d’un accord conclu
au niveau supérieur. Elle renforce par ailleurs, les garanties de
carrière pour les agents investis de mandats syndicaux. Elle
intègre les compétences acquises dans l’exercice syndical,
en assimilant l’activité syndicale au temps de service, ce qui
supprime les obstacles juridiques à la promotion.
Avant 2010, le fonctionnement des instances était assujetti
à la représentativité des CAP. La loi relative à la rénovation du
dialogue social modifie la représentation syndicale et instaure
le Conseil Commun de la Fonction Publique (CCFP). Celle-ci est
désormais le reflet des résultats aux Comités Techniques (CT),
issue des élections professionnelles.
“ Néanmoins, le compte n’y est pas !...”
Initialement, cette loi a pour but d’aligner le droit syndical du privé
et du public. En effet, à l’aune de la rentrée 2015, les conditions
de la validité politique d’un accord dans les instances de
concertation (Comités Techniques...) ne seront reconnues qu’à
la signature par une ou plusieurs organisations syndicales qui
représentent au moins 50 % des voix lors obtenus des élections
professionnelles de Décembre 2014, contre 30 % dans le privé !
Ces critères bipolaires pour signer un accord déchirent le voile
de la simplification et de l’amélioration du dialogue social.
Dans la Fonction Publique de l’Etat, l’UFAP-UNSa Justice est
arrivée Première avec 39,85 % des voix au CTAP ; l’UNSA-Justice
Première avec 30,84 % au CTM ; l’UNSA Fonction Publique de
l’Etat est passée de la 5e à la 3e place.
Ce Gouvernement a fait des élections professionnelles dans la
Fonction Publique, un enjeu politique en faisant voter les trois
versants en même temps. Cela lui permet d’avoir une photo
instantanée du paysage syndical interprofessionnel pour les 4
années à venir.
Le dialogue social en France est sclérosé. La faute aux 2
confédérations qui ont signé la charte avec le MEDEF.
Par conséquent, il est Urgent de revoir à la baisse les conditions
de la validité politique d’un accord !
Rappelons que si les organisations syndicales n’adhèrent pas
sur une question ou un projet de texte, il ne peut être procédé au
ré-examen ou délibéré qu’une seule fois !... (cf : article du Réveil
Pénitentiaire n°101 page 6 et 7).
“DES LORS LA DESCISION PEUT-ETRE PRISE PAR
L’ADMINISTRATION !...”
DANGER !...
20 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
Réponses à vos interrogationsconcernant la réforme des retraites:Personnel de Surveillance.
Pendant la période transitoire 2004 - 2020, c’est l’année où l’on atteint l’âge d’ouverture de ses droits
qui définit les paramètres de calcul de sa pension, quel que soit son âge de départ effectif en retraite.
C’est à dire que vous bénéficiez du point de valeur annuité qui correspond à l’année de votre âge d’ouverture
aux droits.
Si un agent part après son âge limite, ce qui changera dans le calcul, c’est seulement le nombre de
trimestres ou d’annuités supplémentaires qu’il aura acquis.
Personnel de Surveillance
né
Age d’ouverture des droits
Année d’ouverture des
droits(1)
Age d’annulation de la décote
Limite d’âge(hors
prolongation)Valeur de l’annuité
Taux de la décote par trimestre
Nombre de trimestres requis
‘’taux plein’’
Du 01/01/1961au 30/06/1961 50 ans 2011 52 ans et 9 mois 55 ans 1,84 0,75% 163
Du 01/07/1961 au 31/08/1961 50 ans et 4 mois 2011 53 ans et 1 mois 55 ans et 4 mois 1,84 0,75% 163
Du 01/09/1961 au 31/12/1961 50 ans et 4 mois 2012 53 ans et 4 mois 55 ans et 4 mois 1,829 0,875% 164
Du 01/01/1962 au 31/03/1962 50 ans et 9 mois 2012 53 ans et 9 mois 55 ans et 9 mois 1,829 0,875% 164
Du 01/04/1962 au 31/12/1962 50 ans et 9 mois 2013 54 ans 55 ans et 9 mois 1,818 1% 165
Du 01/01/1963 au 31/10/1963 51 ans et 2 mois 2014 54 ans et 8 mois 56 ans et 2 mois 1,818 1,125% 165167
Du 01/11/1963 au 31/12/1963 51 ans et 2 mois 2015 54 ans et 11 mois 56 ans et 2 mois 1,807 1,25% 166
Du 01/01/1964au 31/05/1964 51 ans et 7 mois 2015 55 ans et 4 mois 56 ans et 7 mois 1,807 1,25% 166
Du 01/06/1964 au 31/12/1964 51 ans et 7 mois 2016 55 ans et 7 mois 56 ans et 7 mois 1,807 1,25% 166
Du 01/01/1965 au 31/12/1965 52 ans 2017 56 ans et 3 mois 57 ans 1,807 1,25% 166
1966 52 ans 2018 56 ans et 6 mois 57 ans 1,796 1,25% 167
1967 52 ans 2019 56 ans et 9 mois 57 ans 1,796 1,25% 167
1968 52 ans 2020 57 ans 57 ans 1,796 1,25% 167
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 21Calcul des pensions
Ouverture des droits: Changement = relèvement de l’âge à la retraite.
Les conditions pour demander à liquider sa pension se font à compter de l’âge minimum de 50 à 52 ans selon l’année
de naissance (voir tableau). La pension demeure calculée sur la base de l’indice détenu pendant les 6 derniers mois qui
précèdent la cessation de fonctions. La limite d’âge évolue également de 55 à 57 ans selon l’année de naissance. Le départ
anticipé (statut particulier) peut donc être admis à la retraite avant la limite d’âge, mais avec une application de la décote selon
les cas.
Le départ anticipé visant le dispositif sans condition d’âge des parents de 3 enfants ayant 15 années de service est toujours
possible si ce n’est que la règle de calcul de la pension intègre désormais l’opération de la décote ce qui appauvri
nettement le traitement final.
Règle de départ: La rémunération d’activité étant interrompue à compter du jour de la cessation
d’activité, et que la pension est due au premier jour du mois suivant la cessation d’activité, il est
préférable de demander à être rayé des cadres le premier jour du mois.
Exemples : 1) Un agent dont le dernier jour d’activité sera le 1er septembre 2011 ne percevra plus
son traitement à compter du 2 septembre. Sauf invalidité ou limite d’âge, sa pension sera due
à compter du 1er octobre et versée à la fin du mois d’octobre. 2) Un agent dont le dernier jour
d’activité sera le 30 septembre 2011 ne percevra plus son traitement à compter du 1er octobre.
Sa pension sera due à compter du 1er octobre et versée à la fin du mois d’octobre.
Retenue sur pension de retraite: ces contributions sont la CSG 6,6%, la CRDS 0,5% el la CASA
(contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie) 0,3% soit un total de 7,4% à déduire
de la pension brute.
Bonification: La bonification du 1/5ème reste inchangée. Acquisition d’une année de
bonification pour 5 ans de service dans la limite de 5 anuités. Par contre cette bonification ne
peut s’étendre au-delà des 57ans de la limite d’âge.
Prolongation d’activité: La demande doit être effectuée par l’agent au moins
6 mois avant la date de fin d’activité. Celle-ci doit être accompagnée d’un
certificat d’aptitude médical (médecin agrée) qui permettra ou pas l’accord de
cette prolongation qui peut être cumulable dans la limite de l’âge de 65 ans.
Précision importante apportée par le service des retraites de l’Etat :
• La jouissance de l’ISSP est immédiate dans les cas de radiation
des cadres par limite d’âge, par invalidité ou au titre du départ
anticipé spécifique administration pénitentiaire, services “actifs”
(départ entre 50 et 52 ans compte tenu du relèvement des
âges). La pension est donc calculée dès le départ avec un indice
qui comprend la majoration liée à la prise en compte de l’ISSP.
• Dans tous les autres cas de radiation des cadres (notamment départ
anticipé en qualité de parent de 3 enfants, départ anticipé au titre
des carrières longues, départ anticipé en qualité de fonctionnaire
handicapé), le bénéfice de l’ISSP est différé au 60ème anniversaire
ou au 55ème anniversaire si catégorie active (55 à 57 ans compte
tenu du relèvement des âges). Dans l’attente, la pension est calculée
avec un indice qui n’est pas majoré de l’ISSP et le titre de pension
envoyé au pensionné précise qu’il lui appartiendra de faire la
demande du bénéfice de l’ISSP au SRE trois mois avant la date
anniversaire de 55 à 57 ans pour le cadre actif.
Pour toute information :
• sur le site Internet : www.fonctionpublique-chequesvacances.fr
• par téléphone :Coût d’un appel local
Actifs ou retraités de la fonction publique de l’Etat, épargnez quelques mois et bénéficiez d’une bonification de l’Etat.Et profitez pleinement de vos Chèques-Vacances auprèsdes 170 000 professionnels du tourisme et des loisirs. É
tab
lisse
men
t p
ub
lic e
t co
mm
erci
al -
326
817
442
RC
S Po
nto
ise
- Im
mat
ricu
lati
on
ATO
UT
Fran
ce :
IM09
5130
003
- G
aran
t : G
RO
UPA
MA
ASS
UR
AN
CE-
CR
ÉDIT
- A
ssu
ran
ce R
CP
: HIS
CO
X C
réd
its
ph
oto
s : ©
Get
ty Im
ages
, Th
inks
tock
- 2
014_
CV
_DG
AFP
À VOUS LES CHÈQUES-VACANCES ! Nouveau
Une bonification
de 35% pour les
- de 30 ans
22 LERéVEILPéNITENTIAiRE Justice
Le CHÈQUE VACANCES Qu’est ce que le Chèque - Vacances ?
Le Chèque-Vacances est une aide aux vacances.Elle est proposée sur la base de critères sociaux, définis par la DGAFP en lien avec le CIAS (Comité Consultatif d’Action Sociale de la Fonction Publique d’Etat), qui permet de financer tout au long de l’année, des prestations liées aux vacances, et aux loisirs.
Ce moyen de paiement est valable 2 ans, et il est utilisable sur toute la France auprès de 170 000 partenaires.
Parlez-moi de l’ANCV (Agence Nationale des Chèques Vacances)…
Etablissement Public où l’UNSa siège au Conseil d’Administration, L’Agence Nationale pour les Chèques Vacances (ANCV) accomplit depuis trente ans une mission unique :
Favoriser l’accès aux vacances du plus grand nombre !
C’est un modèle économique unique, qui permet de consacrer la totalité des excédents de gestion au financement de programmes d’Action Sociale, et d’aider les publics fragilisés à partir en vacances.
Qui peut en bénéficier ?
Accessible aux salariés de toutes les entreprises, grandes comme petite, dans le secteur privé comme public.
Les Personnels de l’Administration Pénitentiaire, bénéficient de la prestation dans le cadre du dispositif dévolue aux Fonctionnaires d’Etat.
A quelle bonification puis je prétendre ?
Tous les Agents de l’état et par déclinaison de l’Administration Pénitentiaire, peuvent y accéder sous les conditions de ressources fixées par la DGAFP.
L’Etat employeur, participe de 10 à 30 % selon un barème disponible sur www.fonctionpublique-chequesvacances.fr et jusqu’à 35 % pour les plus jeunes.
Parlez-moi des jeunes Agents…
Depuis deux ans et notamment sous l’impulsion de l’UFAP UNSa Justice par le biais de l’UNSa, les jeunes agents de moins de 30 ans peuvent bénéficier d’une bonification de l’Etat employeur à hauteur de 35 %, si leur RFR est inférieur à 26 711 €.
Cette aide est très appréciable pour les jeunes fonctionnaires qui débutent leur carrière, leur
permettant d’anticiper leurs vacances…
Est-ce que les Domiens peuvent en bénéficier ?
Oui, bien évidement !
De plus, depuis désormais 4 ans, l’UNSa revendiquait avec la plus grande fermeté un abattement spécifique visant à prendre en compte la prime de vie chère au niveau du RFR.
Cette revendication est désormais effective.
En effet, le principe d’un abattement de 20% du montant total du Revenu Fiscal de Référence (RFR) au moment de l’étude de la demande est applicable au 1er janvier 2015, avec effet rétro actif.
Comment aider les collègues en situation de Handicap ?
Les vacances sont onéreuses, et d’autant plus dans des structures adaptées !
Le FIPHFP (Fonds pour l’insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique), participe au financement des Chèques vacances avec une bonification supplémentaire de 5 %.
Les Revendications de l’UFAP UNSa Justice…
L’UFAP UNSa Justice, s’est toujours investi pour le développement des vacances à l’attention des Personnels, en militant ainsi pour des vacances de Qualité à tarifs subventionnés.
C’est pourquoi au travers de l’UNSa, la 1ère Organisation Syndicale revendique une progression des pourcentages de bonification, à l’image des autres Fonctions Publiques telle l’Hospitalière, mais aussi un élargissement de l’assiette visant la prise en compte de TOUS les Agents de l’Administration Pénitentiaire.
Pour toute information :
• sur le site Internet : www.fonctionpublique-chequesvacances.fr
• par téléphone :Coût d’un appel local
Actifs ou retraités de la fonction publique de l’Etat, épargnez quelques mois et bénéficiez d’une bonification de l’Etat.Et profitez pleinement de vos Chèques-Vacances auprèsdes 170 000 professionnels du tourisme et des loisirs. É
tab
lisse
men
t p
ub
lic e
t co
mm
erci
al -
326
817
442
RC
S Po
nto
ise
- Im
mat
ricu
lati
on
ATO
UT
Fran
ce :
IM09
5130
003
- G
aran
t : G
RO
UPA
MA
ASS
UR
AN
CE-
CR
ÉDIT
- A
ssu
ran
ce R
CP
: HIS
CO
X C
réd
its
ph
oto
s : ©
Get
ty Im
ages
, Th
inks
tock
- 2
014_
CV
_DG
AFP
À VOUS LES CHÈQUES-VACANCES ! Nouveau
Une bonification
de 35% pour les
- de 30 ans
Pour toute information :
• sur le site Internet : www.fonctionpublique-chequesvacances.fr
• par téléphone :Coût d’un appel local
Actifs ou retraités de la fonction publique de l’Etat, épargnez quelques mois et bénéficiez d’une bonification de l’Etat.Et profitez pleinement de vos Chèques-Vacances auprèsdes 170 000 professionnels du tourisme et des loisirs. É
tab
lisse
men
t p
ub
lic e
t co
mm
erci
al -
326
817
442
RC
S Po
nto
ise
- Im
mat
ricu
lati
on
ATO
UT
Fran
ce :
IM09
5130
003
- G
aran
t : G
RO
UPA
MA
ASS
UR
AN
CE-
CR
ÉDIT
- A
ssu
ran
ce R
CP
: HIS
CO
X C
réd
its
ph
oto
s : ©
Get
ty Im
ages
, Th
inks
tock
- 2
014_
CV
_DG
AFP
À VOUS LES CHÈQUES-VACANCES ! Nouveau
Une bonification
de 35% pour les
- de 30 ans
LERéVEILPéNITENTIAIRE Jutice 23
Pour avancer, la santé a besoin d’idées.Prévention, Accessibilité, Personnalisation, avec Malakoff Médéric,vous avez la complémentaire santé adaptée à vos besoins.
Découvrez nos solutions sur malakoffmederic.com
S A N T É – P R É V O Y A N C E – É P A R G N E – R E T R A I T E
Cré
dit
photo
: A
rno L
AM
@FF
P -
AHQD1207-6334
Recommended