Le SoirLundi 7 décembre 2015 HAINAUT Le JB Band de Baudour

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Le Soir Lundi 7 décembre 2015

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O n y trouve un militairede carrière, des em-ployés, des ouvriers, un

ancien permanent syndical, unjournaliste de la RTBF, un an-cien joueur de volley, une logo-pède, des profs de musique, desétudiants… et même des ga-mins ! Avec Aurélie, leur ma-man flûtiste, Zachary (11 ans) etson frère Romain (9 ans) ont re-joint leur papa, Luc Jaivenois,dans le JB Band de Baudour quiréunit 40 musiciens amateurs etquatre chanteurs. Trompettisteaverti, cet employé d’Ores joueégalement dans le West MusicClub de Moulbaix depuis l’âgede 17 ans et accompagne occa-sionnellement Mister Cover,groupe belge spécialisé dans lesreprises.

Si les obligations familialesl’ont un temps éloigné de la for-mation de Baudour, le fait queses fils jouent désormais de latrompette lui a fourni l’occasionde renouer avec sa bulle d’oxy-gène. Il échappe ainsi au stresstout en faisant une activité fa-miliale. Pour Aurélie, les répéti-tions du samedi après-midi etles concerts permettent demettre à profit ce qu’elle a ap-

pris plus jeune et de le partageravec les enfants, tout en ayant leplaisir de jouer dans un cadremoins rigide que l’académie.

Et le mot « plaisir » caracté-rise bien le JB Band de Baudourjustement ! Pour Jean Leclercq,chef de la formation qu’il a fon-dée en 1972 autour de septjeunes musiciens des fanfarescommunales de Baudour, « c’estuniquement la recherche duplaisir qui fait venir les nou-velles recrues. Nous acceptons

tous les musiciens et chanteurs,quel que soit leur niveau. Pouravoir du plaisir, il faut en don-ner. J’ai besoin de sentir les gensprès de moi, de les toucher danstous les sens du terme. »

Le moins que l’on puisse dire,c’est que le chef d’orchestresemble s’amuser beaucoup. Avechumour, il prévient que le pu-blic sera mis à contribution.C’est ainsi que lors du premierconcert de Noël de la tournée,organisé à l’initiative du Comité

d’animation de Bois-de-Lessinesdans l’église du village, unedame se retrouve sur scène pourinterpréter, a cappella, unechanson de Petula Clarck. Plustard, le petit Guillaume (7 ans)et une talentueuse chanteusevolontaire interpréteront PetitPapa Noël aux côtés d’un JeanLeclercq jouant les JacquesMartin de l’École des fans.

Outre un répertoire varié faitd’œuvres classiques, mais ausside chansons de Bing Crosby,

Frank Sinatra, Michael Bublé oude grands noms de la chansonfrançaise, tels Nougaro, Azna-vour, Bécaud ou Montand, le JBBand propose un programme dechants de Noël. En 17 ans, prèsde 200 partitions ont ainsi étéadaptées pour chaque tournéed’une petite vingtaine de titres.Sa notoriété grandissant, la for-mation circule en Hainaut, maisaussi dans le Nord de la France,et donne une quinzaine deconcerts chaque année. Le saxo-

phoniste Patrick Merva, pré-sident qui passera prochaine-ment le flambeau au jeune vice-président, dit beaucoup comp-ter sur la jeunesse pour appor-ter nouveauté et dynamisme.« Les orchestres sont une école devie qui apprend à écouter lesautres et permet de prendreconscience de soi et de ses limi-tes. » ■

CAROLINE DUNSKI

Le JB Band de Baudour en tournéeBOIS-DE-LESSINES Chants de Noël dans l’église

Le JB Band de Baudourdonnait son premierconcert de Noël à Bois-de-Lessines.

Quarante musiciens et quatre chanteurscomposentune formationintergénérationnelleet unie par le plaisir.

Le JB Band de Baudour réunit 40 musiciens amateurs et quatre chanteurs. © MICHEL LEROY

Au secours des orguesde Sainte-WaudruLe 20 décembre, le JB Bandde Baudour se produira dansla Collégiale Sainte-Waudrude Mons au profit de sonGrand Orgue qui menace des’effondrer. Estimé à 25tonnes, l’instrument est undes plus grands et des pluscomplets du Hainaut, mais asubi de méchants dom-mages. Certains facteursd’orgues n’ont pas hésité àscier des poutres maîtressesde la charpente pour y logerdu matériel sonore. Aujour-d’hui, la plupart des 2.600tuyaux sont tordus, les plusgrands se sont affaissés surles petits et ils suivent tousl’inclinaison du buffet. Larestauration de l’ensemble,qui va durer trois ans estestimée à 1,8 million d’euros.La plus grande partie du coûtest prise en charge par laRégion wallonne et la Ville deMons. Restent 18.000 eurosà charge de l’ASBL Sainte-Waudru qui doit encore enrécolter 10.000 et lance doncun appel à mécènes.

C. DU.

EN MARGE

D epuis bientôt trois mois,les automobilistes et trans-

porteurs routiers sont dans l’in-capacité de franchir le pontd’Enghien surplombant l’auto-route A8, à l’entrée de la RN55vers Soignies et Hoves (Silly).En cause, des problèmes d’étan-chéité qui ont contraint le SPW,propriétaire de l’ouvrage fragili-sé, à en interdire l’accès.

En plus d’engendrer de sé-rieux problèmes de mobilité, lafermeture à la circulation ne vapas sans occasionner unmanque à gagner pour les nom-breux commerçants ayant pi-gnon sur cet axe routier habi-tuellement très fréquenté. Cesderniers ont vu dégringoler leurchiffre d’affaires ! Alors qu’uneréfection provisoire de la voirieétait prévue avant la fin de l’an-née, les élus locaux ont eu ladésagréable surprise d’ap-prendre, en milieu de semainedernière, le report des travauxau printemps 2016.

Mais depuis ce week-end, cetagenda n’est déjà plus d’actuali-té. Il faut dire que l’on est plus àune tergiversation près dans cedossier. Sur base du rapport du

SPW spécifiant les différentestechniques de rénovation sus-ceptibles d’êtres mises enœuvre, Maxime Prévot, le mi-nistre CDH en charge de déblo-quer la situation, vient d’annon-cer le coup d’envoi du chantierdans un futur imminent.

« Une couche de tarmac vaêtre posée sur la partie endom-magée du pont. Ce revêtementfavorisera sa remise en servicedans les plus brefs délais tout enprotégeant la structure durantla période hivernale. Il s’agitd’une solution temporaire quipermettra de disposer d’un délaisupplémentaire pour réaliser unnouveau marché public en vuede refaire la dalle du tablier ».

Comme Saint-Thomas, lesbourgmestres concernés at-tendent désormais du concret.« Si ce pont appartenait à lacommune de Silly ou à celled’Enghien, il serait déjà répa-ré », déclare Christian Leclercq(MR) tout en pointant les lour-deurs administratives.

Son homologue de la citéd’Arenberg abonde. « Sans vou-loir polémiquer, il faut bien ad-mettre que la communicationlaisse à désirer. Les décideursfont preuve d’un manque deconsidération envers les pou-voirs locaux et la population »,regrette Olivier Saint-Amand(Ecolo). ■

BRUNO DEHENEFFE

Au chevet du pont d’EnghienTRAVAUX Un chantier provisoire annoncé avant l’hiver

U ne année noire. En 2013, lasidérurgie louviéroise

tourne une de ses pages les plusdouloureuses avec la fermeturedéfinitive de Duferco et NMLK.Plus de 750 travailleurs sont li-cenciés brutalement. Une cellulede reconversion est mise enplace pour tenter de les faire re-nouer avec le travail mais passeulement. « Durant le premiersemestre 2014, la cellule de re-conversion du Forem, avec les or-ganisations syndicales CSC etFGTB, a emmené un groupe dedix travailleurs prépensionnésdans notre bibliothèque, ex-

plique Laurence Molle, Biblio-thécaire en chef et Coordinatricedu Réseau louviérois de Lecturepublique. Certains d’entre euxont marqué beaucoup d’intérêtpour l’écrit. Est née alors l’idéed’une collaboration entre la cel-lule de reconversion et les biblio-thécaires. Après discussion et ré-flexion, ce projet a pris la formed’un atelier d’écriture, animé parAmélie Charcosset, enseignanteen FLE ( français langue étran-gère) et animatrice. C’est elle quia imaginé les déclencheursd’imaginaire, ou les contraintesartistiques pour susciter les

textes des participants. Le livreest le témoin de ce projet. Nousvoulions garder une trace ».

Car plus de 400 textes ont étéécrits en 5 jours. Une sélection aété opérée et se retrouve dans lebeau livre « Acier refroidi » quiest sorti mercredi. Les élèves enarts graphiques de l’Athénéeprovincial ont tracé les portraitsdes ouvriers, des paysages indus-triels et réalisés des linogravuresillustrant le livre. Celles-ci serontégalement exposées à la Biblio-thèque provinciale de La Louviè-re. ■

S.DX

Duferco/NMLK : des ancienspublient « Acier refroidi »SOCIAL L’écriture comme échappatoire au douloureux licenciement

« Acier refroidi » Edité par la bibliothèqueprovinciale Prix : 5 euros reversés àl’association Viva ForLife

LESBRÈVESTOURNAIIl saccageait les voituresEn milieu de semaine, on avaitappris qu’une quinzaine devoitures avaient été saccagéesle long du boulevard Eisenho-wer et de la rue Paul Pastur àTournai. Vendredi, le parquetdu Hainaut informait qu’un in-dividu avait été interpellé jeudisoir. « Il a reconnu 25 vols outentatives de vol dans des voi-tures commis durant la nuit du30 novembre au 1er décembre »,a commenté le procureurJean-Bernard Cambier. (b)

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