LES INFECTIONS NOSOCOMIALES OU INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS (IAS) Dr Patricia VEYRES – PH...

Preview:

Citation preview

LES INFECTIONS NOSOCOMIALES OU

INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS (IAS)

Dr Patricia VEYRES – PH Hygiène – CHU

IDE – Année 2007/2008

LES INQUIÉTUDES FACE À UNE LES INQUIÉTUDES FACE À UNE HOSPITALISATION*HOSPITALISATION*

Risque d'infection……………

Erreurs médicales……………..

Découverte autre maladie

Isolement ………………………….

Anesthésie ………………………

Examens médicaux …………….

Piqûres …………………………..

Tout public Professionnels

73 59

67 55

62 57

49 49

48 75

28 48

14 33

* Enquête IPSOS janvier 2006

PERSONNES AYANT ENTENDU PERSONNES AYANT ENTENDU PARLÉ DES INPARLÉ DES IN

- Les personnes interrogées sont au total 83% à avoir déjà entendu parler des infections nosocomiales

- Pour les professionnels de santé 48% des français auraient déjà entendu parlé de ce type d'infection.

- ¾ personnes interrogées considèrent qu’elles sont encore insuffisamment informées.

PLACE DES IAS DANS LES ACCIDENTS MEDICAUX

PLACE DES IAS DANS LES ACCIDENTS MEDICAUX

* d’après une enquête nationale sur les événements indésirables graves liés aux soins (EIG) réalisée en 2004 dans 292 unités de 71 établissements de santé (Enquête ENEIS)1.

COMMISSION NATIONALE DES ACCIDENTS MÉDICAUX

COMMISSION NATIONALE DES ACCIDENTS MÉDICAUX

INFECTION NOSOCOMIALE

INFECTION NOSOCOMIALE

à l’entrée

Une infection non nosocomiale est dite communautaire

FACTEURS DE RISQUE LIÉS À L’ÉTAT DU PATIENT :

FACTEURS DE RISQUE LIÉS À L’ÉTAT DU PATIENT :

FACTEURS DE RISQUE LIÉS À UN PROCESSUS AIGU

FACTEURS DE RISQUE LIÉS À UN PROCESSUS AIGU

FACTEURS DE RISQUE LIÉS À UNE INTERVENTION INVASIVE :

FACTEURS DE RISQUE LIÉS À UNE INTERVENTION INVASIVE :

FACTEURS LIÉS AU TRAITEMENT

FACTEURS LIÉS AU TRAITEMENT

MODES DE CONTAMINATION

MODES DE CONTAMINATION

LES IN VIRALES

LES IN VIRALES

QUELQUES CHIFFRES

QUELQUES CHIFFRES

PREMIERS CONSTATS

PREMIERS CONSTATS

PREVALENCE

PREVALENCE

DEFINITION DE LA PREVALENCE

DEFINITION DE LA PREVALENCE

RESULTATS DES ENP

RESULTATS DES ENP

ENP 2006 : ÉTABLISSEMENTS PARTICIPANTS

2337 établissements (830 en 1996 et 1533 en 2001)

centres hospitaliers : 42% (1/3 en 2001)

cliniques privées : 41% (1/3 en 2001)

RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTSRÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS

72

464

116

124

435

283

83

460

192

285

621

594

0 100 200 300 400 500 600 700

CHR/ CHU

CH/ CHG

CHS/ Psy

H. local

Clinique MCO

SSR/ SLD

20062001

ÉTABLISSEMENTSÉTABLISSEMENTS PARTICIPANTS

95% des lits hospitaliers publics et privés en France

Établissements privés 16,9 % des lits de l’enquête contre 15% en 2001 et 4%

en 1996

LES PATIENTS : GÉNÉRALITÉSLES PATIENTS : GÉNÉRALITÉS

358 467 patients (305 656 en 2001)

Âge moyen : 69 ans (61,5 ans en 2001) dont 56% des patients ont plus de 65 ans

Ratio H/F : 0,77 9,5% de patients immunodéprimés 66,5% de patients sans pathologie sévère

LES PATIENTS : FACTEURS DE LES PATIENTS : FACTEURS DE RISQUE RECUEILLISRISQUE RECUEILLIS

Cathéters :24 %

Opération dans les 30 jours précédant l’ENP : 21,3 %

Sondage urinaire : 9,4 %

PRÉVALENCE DES INPRÉVALENCE DES IN

N % Patients infectés 17 820

(21 010) 4,97 (6,9)

Dans l’établissement 14 385 4,01 Hors de l’établissement 3 515 0,98 Infections 19 296

(23 024) 5,38 (7,5)

Dans l’établissement 15 554 4,34 Hors de l’établissement 3 721 1,04

6,77

5,23

4,96

1,83

5,84

3,07

3,8

5,6

5,95

9,29

3,66

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10CHR/ CHUCH/ CHG < 3

00 litsCH/ CHG > 3

00 litsCHS/PsyHôpital localMCO < 1

00 litsMCO > 100 lits

ArméesSSR/ SLD

CLCCAutre

s

PRÉVALENCE SELON L’ESPRÉVALENCE SELON L’ES

5,25

5,37

0,89

22,4

7,09

4,39

1,43

2,12

0 5 10 15 20 25

Médecine

Chirurgie

Obstérique

Réanimation

SSR

SLD

Psychiatrie

Autre

PRÉVALENCE SELON LA SPÉCIALITÉPRÉVALENCE SELON LA SPÉCIALITÉ

LOCALISATION DES INLOCALISATION DES IN

Site % Urines Pneumopathie ISO Peau Respiratoire haute Bactériémie ORL, stomato. Cathéter Digestif Autres

30,3 (40) 14,7 (10) 14,2 (10) 10,2 (11) 6,8 (10) 6,4 (4) 3,6 (3) 2,8 (2) 2,9 (3) 7,6 (5)

LES GERMESLES GERMES

Identification dans 89% des cas

E. coli 24,7% (IU) S. aureus 18,9 % dont 52% de SARM

(IBP et ISO)

P. aeruginosa 11% (IBP) SCN et Entérocoque 6,5%

PATIENTS TRAITÉS PAR PATIENTS TRAITÉS PAR ANTIBIOTIQUES SELON LA SPÉCIALITÉANTIBIOTIQUES SELON LA SPÉCIALITÉ

25,67

27,51

8,06

49,01

9,95

4,28

2,54

21,28

0 10 20 30 40 50 60

Médecine

Chirurgie

Obstétrique

Réanimation

SSR

SLD

Psychiatrie

Autre Prévalence globale : 15,52%)

4,97 4,9

7,2

8,5

7,6

0

1

2

3

4

5

6

7

8

9

France 2006 I talie 2000 Suisse 2004 Finlande 2005 Grande Bretagne

2006

COMPARAISON AVEC LES PAYS COMPARAISON AVEC LES PAYS EUROPÉENSEUROPÉENS

EXEMPLE DE CHIFFRES EN INCIDENCE - LA REANIMATION

EXEMPLE DE CHIFFRES EN INCIDENCE - LA REANIMATION

• en continu ou discontinu• met en évidence les cas groupés• définit de nouveaux facteurs de risque• long et « coûteux »

IAS EN REANIMATION* : LES PATIENTS

IAS EN REANIMATION* : LES PATIENTS

*enquête RAISIN portant sur 133 services de réanimation en France entre le 1er janvier et le 30 juin 2004.

LES CHIFFRES

LES CHIFFRES

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE

AUTRE EXEMPLE : IN DE TYPE BACTÉRIÉMIE

AUTRE EXEMPLE : IN DE TYPE BACTÉRIÉMIE

* résultats 2004 du CCLIN Sud-Ouest

DEFINITIONS DES IAS

DEFINITIONS DES IAS

LES IAS : évolution de la définition

LES IAS : évolution de la définition

Concerne patients, professionnels et visiteurs….

INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS

Lorsque que l’état infectieux au début de la prise en charge n’est pas connu précisément, un délai d’au moins 48 heures ou un délai supérieur à la période d’incubation est couramment accepté pour définir une IAS.

Toutefois, il est recommandé d’apprécier dans chaque cas la plausibilité de l’association entre la prise en charge et l’infection

INFECTIONS ASSOCIÉES AUX SOINS

Pour les infections du site opératoire, on considère habituellement comme associées aux soins les infections survenant dans les 30 jours suivant l’intervention, ou, s’il y a mise en place d’un implant ou d’une prothèse, dans l’année qui suit l’intervention.

Toutefois, et quel que soit le délai de survenue, il est recommandé d’apprécier dans chaque cas la plausibilité de l’association entre l’intervention et l’infection, notamment en prenant en compte le type de germe en cause.

INFECTIONS ASSOCIEES

A L’ENVIRONNEMENT DE SOINS (IAE)

Présence physique dans la structure

Origine environnementale mais aussi à caractère épidémique

Soins au sens large incluant nursing et hébergement

Par un professionnel de santé ou personne encadrée ou soins auto-dispensés

Quelque soit le lieu où le soin est dispensé

INFECTIONS ASSOCIEES

AUX ACTES DE SOINS (IAA)

EXCLUSION DES NOUVELLES DEFINITIONS

EXCLUSION DES NOUVELLES DEFINITIONS

INFECTION URINAIRE (1)

• Suppression des colonisations urinaires de la définition

• Infection urinaire, plutôt que bactériurie symptomatique

Critères cliniques :

- Symptômes généraux ou locaux imputés à l’IU en l’absence d’autre cause reconnue (chirurgie urologique endoscopique)

Au moins un des signes suivants : fièvre (> 38°C), impériosité mictionnelle, pollakiurie, brûlure mictionnelle ou douleur sus-pubienne, en l’absence d’autre cause, infectieuse ou non.

Spécificités gériatriques : aggravation du statut mental ou de la dépendance, apparition et/ou aggravation d’une incontinence, sans autre cause retrouvée.

INFECTION URINAIRE (2)

Critères microbiologiques :

Sans sondage urinaire : leucocyturie (≥ 104 leucocytes/mL) et uroculture positive (≥ 103 micro-organismes/mL)

idem CTIN 1999

Avec sondage urinaire en cours ou dans les 7 jours précédents : uroculture positive (≥ 105 bactéries ou levures/mL )

leucocyturie sans valeur en cas de sondage

Au plus deux micro-organismes différents

INFECTION DU SITE OPÉRATOIRE (1)

Infection superficielle (révision CTIN 1999)

- Cas 1 : écoulement purulent

- Cas 2 : micro-organismes isolé par culture obtenue de façon aseptique, associé à des PNN à l’examen direct

- Cas 3 : ouverture par le chirurgien et signes inflammatoires, et micro-organismes isolé par culture (ou culture non faite)

- Suppression du cas 4 (diagnostic établi par le chirurgien)

INFECTION DU SITE OPÉRATOIRE (2)

Infection profonde et de l’organe espace

- Regroupement des deux définitions en une seule

- Cas 1 : écoulement purulent

- Cas 2 : déhiscence spontanée ou ouverture par le chirurgien

Et au moins un signe inflammatoire local ou général

Et micro-organisme isolé par culture (ou culture non faite)

- Cas 3 : abcès ou autre signes d’infection lors d’une réintervention, d’un examen histopathologique ou d’imagerie ou de radiologie interventionelle

- Suppression du cas 4 (diagnostic établi par le chirurgien)

Peau

Tissu sous-cutané

Plan musculaire

Viscères, os…

Incision superficielle

Incision plan profond

EN RESUME

INFECTION PULMONAIRE (1)

Chez le patient sous VM (pneumopathie certaine ou probable)

- Examen bactériologique protégé (LBA ≥ 104, > 5% cellules, brosse ≥ 103, PDP ≥ 103)

- Examen bactériologique non protégé (sécrétions bronchiques ≥ 106)

3. Méthodes microbiologiques alternatives :- Hémocultures, culture positive du liquide pleural, culture d’un

abcès pleural ou pulmonaire- Examen histologique du poumon- Méthodes microbiologiques diagnostiques alternatives

modernes et validées (Ag, biologie moléculaire, ..)

INFECTION PULMONAIRE (2)

Chez un patient hors VM (pneumopathie possible)- Et :

4. Bactériologie des crachats ou examen non quantitatif des sécrétions bronchiques

5. Aucun critère microbiologique

Pneumopathie clinique- Absence de radiographie pulmonaire possible- Un signe systémique (fièvre ou aggravation de dépendance)- Et au moins trois signes cliniques

BACTÉRIÉMIEBACTÉRIÉMIE

Au moins une hémoculture positive prélevée au pic thermique sauf pour les germes suivants (SCN, Bacillus sp., Micrococcus, Propionibacterium sp., Pseudomonas autre qu ’aeruginosa)

Au moins 2 hémocultures positives pour les germes non pathogènes

INFECTION LIÉE AU CATHÉTER ILC (1)

Bactériémie / fongémie liée au CVC :- dans les 48 heures encadrant le retrait du CVC ou la suspicion

diagnostique- Et culture positive au même micro-organisme (site d’insertion, ou

culture du CVC ≥ 103 UFC/mL, ou rapport Hémoc. quantitative centrale/périph > 5, ou DDP > 2 h.)

ILC locale :- Culture du CVC ≥ 103 UFC/mL- Purulence de l’orifice d’entrée ou tunnellite

ILC générale :- Culture du CVC ≥ 103 UFC/mL- Régression des signes infectieux à l’ablation du CVC

INFECTION LIÉE AU CATHÉTER (2)

Bactériémie sur CVP- Bactériémie / fongémie dans les 48 heures encadrant le retrait du

CVP- Et :

- culture positive au même micro-organisme (site d’insertion, ou culture du CVP ≥ 103 UFC/mL)

- ou présence de pus au site d’insertion du CVP, en l‘absence d’autre cause infectieuse identifiée

ILC locale (culture + ou signes locaux) et générale sur CVP

Cathéter artériel, de dialyse et CVC de longue durée = CVC

Colonisation du cathéter : hors définition, mais peut être utilisé pour la surveillance en réanimation

MICROORGANISMES ET INFECTIONS NOSOCOMIALES

FLORE BACTÉRIENNE PATIENTS HOSPITALISÉS

AutresAutres

patientspatients

FLORE TRANSITOIREFLORE TRANSITOIRE

INFECTIONINFECTION

FLORE ENDOGENEFLORE ENDOGENEPersonnelPersonnel

COLONISATIONCOLONISATION

PORTAGE PROLONGEPORTAGE PROLONGE

EnvironnementEnvironnement EnvironnementEnvironnement

Nouvelle hospitalisation

Antibiothérapie

LA MAJORITÉ DES MICRO-ORGANISMES NE SONT PAS PATHOGÈNES : NOTION DE NICHE ÉCOLOGIQUE

Eaux douces, mer, résiduaires

sols propres et contaminés

Végétaux Animaux

Homme: les flores Cutanée tube digestif autres muqueuses

PATHOGÈNES OPPORTUNISTES

– Présence normale chez l’être humain ou dans son environnement

– Profitent d’une diminution des défenses (spécifiques, non spécifiques, barrière cutanée) pour provoquer une infection

– Il s’agit de certains micro-organismes parmi : - les flores commensales humaines- les flores saprophytes humaines ou environnementales

LES MICRO-ORGANISMES PATHOGÈNES SPÉCIFIQUES

– Présence anormale – Entraîne le plus souvent une maladie infectieuse

Exemples :– Mycobacterium tuberculosis

Salmonella typhi

V. de l'Hépatite C

RAPPELS NOTIONS GÉNÉRALES FLORE MICROBIENNE DES MAINS

Flore résidente

S. non aureus, Corybacterium spp. Propionibacterium spp.

Eliminée difficilement et se reforme vite

Flore transitoire Composée de flores

commensales rhino-pharyngées et digestives du sujet et de la flore hospitalière (dont BMR)

S. aureus : 20-25% du personnel soignant (colonisation temporaire)

Acquise transitoirement après contact contaminant

Plus facilement éliminée que la flore résidente

FLORE INTESTINALE

CHAMPIGNONS

Candida albicans est une levure normale des muqueuses (bouche, vagin). Dans certaines conditions, particulièrement quand l'hôte connaît une dépression passagère de ses défenses immunitaires ou est atteint de certaines maladies (diabète), cette levure devient pathogène et provoque des candidoses (muguet ou candidose blanche des muqueuses). Candida est ce que l'on appelle un pathogène opportuniste.

CANDIDA ALBICANS

ASPERGILLUS NIGER

NOTIONS QUANTITATIVES : RÉSERVOIRS HUMAINS

Flores normales– peau : 102 à 106 ufc / cm2 – salive : 108 ufc / ml– selles : 1012 ufc / g

Infections– sécrétions trachéales : 104 ufc / ml– urines : 105 ufc / ml

FLORES SAPROPHYTES OU ENVIRONNEMENTALES

– Ubiquitaire: Eau, terre, végétaux, etc..– Particularité environnement hospitalier :

Exemple des surfaces – micro-organismes saprophytes (Bacillus, Aspergillus..)– micro-organismes commensaux (relargués par les êtres

humains )Eau

– Pseudomonas aeruginosa

NOTIONS QUANTITATIVES RÉSERVOIRS ENVIRONNEMENTAUX

Eau du réseau : – seuil de potabilité : < 100 ufc/ml (à 22°C)

Alimentation :– légumes surgelés : 5. 105 ufc / g (à 30°C)– Produits déshydratés : 3 . 104 ufc / g – plantes médicinales/infusions : 106 ufc / g dont

levures et moisissures : 105 ufc / g

Terre : 1012 ufc / kg

BACTÉRIES RESPONSABLES D’INFECTIONS NOSOCOMIALES - PLACE RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES

Bactéries responsables:– Bactéries communautaires délai <7j, E.coli et

S.aureus métiS (flore endogène du patient), fréquemment “sensibles” aux antibiotiques

– Bactéries hospitalières délai>7j, Klebsiella, S.aureus métiR, P.aeruginosa.… (flore exogène provenant personnel, autres patients, environnement..). Fréquence de plus en plus grande des bactéries “multi résistantes” aux antibiotiques

France: 40 % des souches de staphylocoques presque toujours nosocomiaux mais de plus en plus de cas communautaires

Pays nordiques < 5 % mais tendance à l’élévation

Importance dépistage résistance au laboratoire (tests spécifiques)– Dépistage et réponse rapide en 24h (milieux,

PCR)– Antibiogramme 24 à 48h.

S.aureus méti-R ou SARM (1)

0,78

0,8

0,82

0,84

0,86

0,88

0,9

0,92

0,94

0,96

2004 2005 2006

SARM/1000j

INDICATEUR SARM CHU NICE

0

10

20

30

40

50

60

70

80

2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

BLSE%

ENTÉROBACTÉRIES PRODUCTRICES DE ß-LACTAMASES À SPECTRE ÉTENDU (résistance au céphalosporines de 3ème génération)

CCLIN Sud-Est

LES DIFFÉRENTES ESPÈCES AVEC BLSE CHU NICE

0

10

20

30

40

50

60

70

80

ESCO KLPN ENAE ENCL KLOX PRMI CIFR CIKO CIAM Autre

2004

2005

2006

LES INFECTIONS VIRALES NOSOCOMIALES (IVN)

Fréquence: environ 5 % de la totalité des IN, mais ce pourcentage peut être plus élevé (pédiatrie).

IVN et acquisition antérieure. CMV "latent" (cytomégalovirus) et manifestation clinique consécutive à l'immuno-dépression acquise à l'hôpital (protocole prévention).

Délai infection (rapide grippe, tardive hépatite C).

MANIFESTATIONS CLINIQUES IVN

hépatique : hépatite A (VHA), hépatite B (VHB), hépatite C (VHC)

digestif : rotavirus, calicivirus respiratoire : grippe, virus respiratoire

syncytial (VRS) cutané : varicelle, rougeole ophtalmologique : adénovirus (kérato-

conjonctivite).

ORGANISATION DE LA LIN

1740 : Sir John Pringle - Infections acquises à l’hôpital – « notion d’antiseptique »

1785 : Académie des Sciences - Hygiène hospitalière « Plans de l’Hôtel-Dieu »

1794 : Convention – Création d’une chaire d’Hygiène Hospitalière

1795 : Alexander Gordon - « Rôle des mains : transmission de la fièvre puerpérale »

1848 : Semmelweis - Fièvre puerpérale- « Lavage des mains » 13,68% à 1,27%

1860 : Florence Nightingale – « Corps d’infirmières professionnelles »

1874 : Louis Pasteur – « Notion d’asepsie et de désinfection »

1966 : Colloque sur « L’hospitalisme infectieux »

1970 :First international conference on nosocomial infections

1740 : Sir John Pringle - Infections acquises à l’hôpital – « notion d’antiseptique »

1785 : Académie des Sciences - Hygiène hospitalière « Plans de l’Hôtel-Dieu »

1794 : Convention – Création d’une chaire d’Hygiène Hospitalière

1795 : Alexander Gordon - « Rôle des mains : transmission de la fièvre puerpérale »

1848 : Semmelweis - Fièvre puerpérale- « Lavage des mains » 13,68% à 1,27%

1860 : Florence Nightingale – « Corps d’infirmières professionnelles »

1874 : Louis Pasteur – « Notion d’asepsie et de désinfection »

1966 : Colloque sur « L’hospitalisme infectieux »

1970 :First international conference on nosocomial infections

UNE PRÉOCCUPATION TRÈS ANCIENNE

LES GRANDES FIGURES DE L’HYGIENE

Résolution n° 72-31 du 19 septembre 1972Résolution n° 72-31 du 19 septembre 1972

Circulaire du 18 octobre 1973Circulaire du 18 octobre 1973

29 Mai 1985 la presse révèle29 Mai 1985 la presse révèle

« l’affaire du sang contaminé »« l’affaire du sang contaminé » Décret n° 88-657 du 6 mai 1988Décret n° 88-657 du 6 mai 1988

Circulaire n° 263 du 13 octobre 1988Circulaire n° 263 du 13 octobre 1988

Arrêté du 3 août 1992Arrêté du 3 août 1992

Plan d’action gouvernemental du 3 nov. 1994Plan d’action gouvernemental du 3 nov. 1994

Résolution n° 72-31 du 19 septembre 1972Résolution n° 72-31 du 19 septembre 1972

Circulaire du 18 octobre 1973Circulaire du 18 octobre 1973

29 Mai 1985 la presse révèle29 Mai 1985 la presse révèle

« l’affaire du sang contaminé »« l’affaire du sang contaminé » Décret n° 88-657 du 6 mai 1988Décret n° 88-657 du 6 mai 1988

Circulaire n° 263 du 13 octobre 1988Circulaire n° 263 du 13 octobre 1988

Arrêté du 3 août 1992Arrêté du 3 août 1992

Plan d’action gouvernemental du 3 nov. 1994Plan d’action gouvernemental du 3 nov. 1994

L’IDENTIFICATION DU RISQUE

Plan d’action gouvernemental (Novembre 1994)

600 000 à 1 100 000 patients soit 5 à 10% ? 10 000 décès / an ? 2 à 5 milliards de francs / an ? Principe de responsabilité de l’hôpital ? Indicateur de non-qualité ?

600 000 à 1 100 000 patients soit 5 à 10% ? 10 000 décès / an ? 2 à 5 milliards de francs / an ? Principe de responsabilité de l’hôpital ? Indicateur de non-qualité ?

Réduction de 30 % en 5 ans

du nombre d’infections nosocomiales Réduction significative

du nombre de BMR aux antibiotiques

Réduction de 30 % en 5 ans

du nombre d’infections nosocomiales Réduction significative

du nombre de BMR aux antibiotiques

DÉFINITION D’UN PROGRAMME NATIONAL 2005-2008 (CTIN, INVS, SFHH, MINISTÈRE DE LA SANTÉ) LE 13/12/04…

1. Amélioration de l’organisation des oins et des pratiques des professionnels ayant un impact sur le risque infectieux

2. Adaptation des structures et évolution du dispositif de lutte contre les IN

3. Optimisation du recueil et de l’utilisation des données de surveillance et du signalement des IN

4. Meilleure information des patients et communication sur le risque infectieux lié aux soins

5. Promotion de la recherche

ET DÉFINITION D’INDICATEURS NATIONAUX

ICALIN (bilan standardisé du CLIN - 2005) – de A à F

SURVISO (2005) – nombre de services participants à la surveillance

Taux de SARM (2006) Consommation d’ATB (2007) ICATB Consommations de SHA (2005) ICSHA – de

A à F

EOHH

CLIN

2000

1999

CCLIN

CTIN

1992

DGS DHOS

Cellule IN 1995

1992

Correspondants en HH

ORGANISATION ORGANISATION DE LA LUTTE DE LA LUTTE

CONTRE LES INCONTRE LES IN

UNE ORGANISATION A PLUSIEURS NIVEAUX

Au niveau des établissements : CLINEn 2005 97,8% des ES ont un CLIN et 90,6% un programme d’actions

Coordonne la surveillance, la prévention et la formation continue

S’appuie sur une EOHH

Au niveau inter-régional et régional : CCLINAider les ES à mettre en place la politique nationale

Animer le coopération inter hospitalière

Rôle d’appui méthodologique et technique pour les ES (signalement obligatoire)

Création d’antennes

UNE ORGANISATION UNE ORGANISATION A PLUSIEURS NIVEAUXA PLUSIEURS NIVEAUX

Au niveau national : CTINILS (arrêté du 23/09/2004)

Expertise en matière d’évaluation et de gestion du risque infectieux chez l’homme en milieu de soins

Élaboration de recommandations (gestion du risque infectieux chez l’homme en milieu de soins et pratiques d’hygiène)

Examine toute question scientifique ou technique relatif au risque infectieux chez l’homme en milieu de soins

Au sein du ministère : Cellule Infections Nosocomiales (DGS - DHOS)

Élaboration, coordination et évaluation de la politique de lutte contre les IN

Loi n° 98-535 du 1 juillet 1998relative au renforcement de la veille sanitaire et du contrôle de

la sécurité sanitaire des produits destinés à l’homme (modifiée)

Création des AGENCES SANITAIRES (AFSSaPS, AFSSA, AFFSE, InVS, HAS)

1. 3 PROPOSITIONS

- SIGNALEMENT

- Création de structures le lutte contre les IN dans les ES publics ET privés

- STERILISATION (procédure d’autorisation et mise en place du SAQ)

ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE LES IN

Ordonnance n° 2005- 406 du 2 mai 2005 simplifiant le régime juridique des ES

Décret n°2006-550 du 15 mai 2006 relatif aux sous-commissions de la CME mentionnées au §2 de l’article L.6144-1 du CSP et modifiant le même code

ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE LES IN : RÉGLEMENTATION

CSP du 20 juillet 2005

Sous section 1 : dispositions applicables aux ESArticle R6111-1 : chaque ES organise en son sein la lutte contre les IN, y compris la prévention de la résistance bactérienne aux antibiotiques. A cet effet, chaque ES constitue en son sein une instance de consultation et de suivi chargée de la lutte contre les IN, se dote d’une EOHH et définit un programme annuel d’actions visant à assurer :

Article R6111-1 :

1. la prévention des IN, notamment par l’élaboration et la mise en œuvre de recommandations de bonnes pratiques d’hygiène2. la surveillance des IN3. la définition d’actions d’information et de formation de l’ensemble des professionnels de l’ES en matière de lutte contre les IN et d’hygiène hospitalière4. l’évaluation périodique des actions de lutte contre les IN, dont les résultats sont utilisés pour l’élaboration des programmes ultérieurs d’actions5. le bon usage des antibiotiques

Article R6111-2 : le CLIN

1. Coordonne l’action des professionnels de santé dans les domaines énoncés à l’article R6111-1s IN, notamment par l’élaboration et la mise en œuvre de recommandations de bonnes pratiques d’hygiène2. prépare chaque année avec l’EOHH le programme d’action de lutte contre les IN3. élabore le rapport d’activités de lutte contre les IN Dans le cadre de ses missions, le CLIN est chargé de définir avec les professionnels de soins, les méthodes et les indicateurs adaptés aux activités de l’ES permettant l’identification, l’analyse et le suivi des risques infectieux nosocomiaux. Ce comité est consultable lors de la programmation de travaux, aménagement de locaux ou acquisition

Article R6111-6 :Présence d’un représentant d’un USAGER au CLIN

Article R6111-8 :Action de coopération inter hospitalière possible

Section 2 :

Signalement des IN et recueil des informations les concernant

LES COUTS INDUITS PAR LES IAS

GENERALITES

GENERALITES

FACTEURS DE SURCOUT

FACTEURS DE SURCOUT

EN CHIFFRES

EN CHIFFRES

Une baisse de 10% des IAS

=

économie de 240 à 600 millions d’euros

MORBIDITE

MORTALITE

Perte de confiance dansle système de soins

Protection professionnellecontre le risque iatrogène

Indemnisation

Suites judiciaires

Coût social

Coût individuel

Réduction qualitéde vie

LES CONSÉQUENCES A NE PAS OUBLIER

Évolution des patients infectésfavorable 78%

séquelles temporaires 13%

séquelles définitives 5%

décès 3 à 4%

NE PAS DRAMATISER…NE PAS DRAMATISER…

ORGANISER LA PREVENTION !!!

ORGANISER LA PREVENTION !!!

RECONNAÎTRE LA SPECIALITE !!!

RECONNAÎTRE LA SPECIALITE !!!

ADOPTER DES MESURES GENERALES

ADOPTER DES MESURES GENERALES

IMPLIQUER L’USAGER

IMPLIQUER L’USAGER

NE JAMAIS SE DECOURAGER,

NE JAMAIS SE DECOURAGER,

QUELQUES ADRESSES

QUELQUES ADRESSES

MERCI POUR VOTRE ATTENTION !

Recommended