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LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES AU BURKINA FASO. I. Présentation du Burkina. I. Présentation du Burkina. - PowerPoint PPT Presentation
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LES MUTILATIONS GENITALES FEMININES AU
BURKINA FASO
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
Le Burkina Faso est un pays situé au cœur de l’Afrique occidentale avec une population de 16 469 000 habitants repartie sur une superficie de 274 000 Km2 à majorité rurale. Il est limité au Nord et à l’Ouest par le Mali, au Nord-est par le Niger, au Sud-est par le Bénin et au Sud par le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire ; C’est l’un des États les plus peuplés de l’Afrique de l’Ouest.
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
Sa population est composée d’une soixantaine de groupes ethniques variés : Mossi, Dioula, Gourounsi, Lobi, Bobo, Peulh, Gourmantché, Sénoufo, Bissa, Mandé, etc. les principales langues parlées sont le Dioula, le Moore et le Fulfulde. Le français est la langue officielle
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
Sur le plan religieux, selon le recensement général de la population et de l’habitation en 2006, le Burkina Faso compte 60,5 % de musulmans, 23,2 % de chrétiens (19 % de catholiques et 4,2 % de protestants), 15,3 % d'animistes, 0,6 % d'autres religions et 0,4 % de sans religion.
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
La population est à majorité analphabète. Malgré l’effort entrepris par l’Etat et la société civile pour alphabétiser la population, le taux reste toujours faible : 29% contre le taux de scolarisation qui est estimé à 66,55% en 2006. Chez les garçons il est de 71,67% tandis que chez les filles il est de 61,2% (Source DEP/MEBA Annuaire statistique 2006).
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
Parmi les facteurs expliquant la faiblesse du taux de scolarisation, on peut citer entre autres, la persistance des pesanteurs socioculturelles et la pauvreté endémique des familles.
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
Au niveau de l’enseignement secondaire, le taux brut de scolarisation est faible. Le TBS du second cycle est de 16,42% pour les deux sexes. Cette situation déficiente est due essentiellement à plusieurs facteurs tels que l’insuffisance des établissements secondaires publics, la précarité des moyens financiers, l’insuffisance de structures éducatives. Or l’ignorance et l’analphabétisme sont des facteurs aggravants la persistance de la pratique de l’excision.
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
La société burkinabé reste profondément marquée par le respect des coutumes et de la tradition orale. La femme occupe une place prépondérante dans la société mais son statut demeure inférieur à celui de l’homme. Toutes les tâches dites « domestiques », l’éducation des enfants sont toujours et presque exclusivement dévolues aux femmes.
I. PRÉSENTATION DU BURKINA
Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de la protection et la promotion des droits de l’enfant et de la femme, le gouvernement a engagé une lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes ayant des conséquences sur l’épanouissement et la santé de l’enfant et de la femme en occurrence les mutilations génitales féminines.
II. L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE DES MUTILATIONS GÉNITALES
II. L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE DES MUTILATIONS GÉNITALES
L’excision ou la circoncision féminine est une pratique coutumière, qui consiste à retirer une partie ou l’intégralité des organes génitaux externes de la fille ou de la femme, ou à les mutiler d’une quelconque autre façon, pour des raisons culturelles ou autres que thérapeutiques d’où son nom mutilations génitales féminine (MGF).
II. L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE DES MUTILATIONS GÉNITALES
Selon l’OMS Près de 140 millions de femmes et de filles à travers le monde sont victimes des MGF et environ trois millions de filles sont excisées chaque année (soit 6 000 excisées chaque jour).On estime qu'en Afrique environ 92 millions de jeunes filles âgées de dix ans et plus ont subi cette pratique
II. L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE DES MUTILATIONS GÉNITALES
Les mutilations génitales féminines sont une violation des Droits de l’Enfant, car elles sont généralement effectuées sur des fillettes âgées de 0 à 15 ans.
Elles sont pratiquées dans près de 28 pays d’Afrique et dans quelques pays d’Asie (Yémen, Iraq, Indonésie, Malaisie) et également dans certains pays occidentaux à cause des mouvements migratoires.
II. L’AMPLEUR DU PHÉNOMÈNE DES MUTILATIONS GÉNITALES
Les pays africains touchés par cette pratique sont : L’Angola, le Benin, le Burkina, le Cameroun, le
Congo, la Cote d’Ivoire, Djibouti, l’Egypte, l’Ethiopie, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Kenya, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Serra Léone, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie, le Tchad, le Togo, l’Ouganda, la République Centre Africaine.
III. LA SITUATION DE L’EXCISION AU BURKINA FASO
III. LA SITUATION DE L’EXCISION AU BURKINA FASO
Au Burkina, l’excision est pratiquée par toutes les ethnies. Il existe Cependant quelques groupes ethniques minoritaires qui ne la pratiquent pas.Selon une étude effectuée au Burkina Faso sur les mutilations sexuelles féminines on estime à 70 % les femmes excisées au Burkina. L’âge de l’excision varie d’une ethnie à une autre.
III. LA SITUATION DE L’EXCISION AU BURKINA FASO
Il est généralement associé à des événements significatifs de la vie des femmes : naissance, adolescence, premières menstrues, mariage, etc. Mais depuis un certain nombre d’années, la pratique de l’excision est de plus en plus condamnée au Burkina Faso.
III. LA SITUATION DE L’EXCISION AU BURKINA FASO
Selon une Enquête démographique et de santé (EDS) réalisée en 2003 au Burkina Faso, 77% des femmes âgées de 15 à 49 sont excisées. Mais la fréquence de l’excision a nettement diminué chez les plus jeunes générations aujourd’hui grâce à la sensibilisation.
III. LA SITUATION DE L’EXCISION AU BURKINA FASO
Les MGF sont pratiquées à des degrés divers dans les différents groupes ethniques. Ceux qui pratiquent le plus l’excision sont les dioulas avec un taux de 88% suivi des sénoufos 86%, les bobos et les bissas 83% ; tandis que chez les Gourounsis 48 % des femmes sont excisées. Par contre, il existe quelques groupes minoritaires chez les Mossis et les Gourounsis, qui ne pratiquent pas (ou plus) les MGF suite à la décision du chef de clan lors des cas mortels d’excision
III. LA SITUATION DE L’EXCISION AU BURKINA FASO
En ville comme en campagne dans le domaine de l’excision les différences ne sont pas perceptibles grâce à la religion qui semble jouer un rôle important. Le taux de prévalence des MGF est de 82% chez les musulmanes, 69% chez les catholiques, 65% chez les protestantes et 73 % chez les adeptes des religions traditionnelles.
IV. LES RAISONS DE LA PRATIQUE DE L’EXCISION
IV. LES RAISONS DE LA PRATIQUE DE L’EXCISION
Les mutilations génitales sont des pratiques coutumières ancestrales héritées avec des raisons plus ou moins connues par l’ensemble des membres d’une communauté. Les raisons évoquées par les communautés pour justifier cette pratique sont :
IV. LES RAISONS DE LA PRATIQUE DE L’EXCISION
L’incontinence sexuelle des femmes
Le passage à la vie adulte
La purification de la fille
La Préservation de l’identité féminine et culturelle
La Facilitation de l’accouchement
L’hygiène et la santé
V. LES DIFFÉRENTES FORMES DES MUTILATIONS
V. LES DIFFÉRENTES FORMES DES MUTILATIONS
Les mutilations sexuelles féminines se classent en quatre types:La clitoridectomieL’ExcisionL’InfibulationAutres: piquer, percer, inciser, racler et
cautériser les organes génitaux
V. LES DIFFÉRENTES FORMES DES MUTILATIONS
La forme de MGF la plus répandue au Burkina Faso est l’excision (type II, impliquant l’ablation partielle ou totale du clitoris et des petites lèvres. Le type III est peu répandu au Burkina.
V. LES DIFFÉRENTES FORMES DES MUTILATIONS
Seulement 2% des femmes indiquent avoir subi l’infibulation, rétrécissement de l’orifice vaginal avec ablation (partielle) des petites/grandes lèvres et/ou du clitoris). L’intervention est pratiquée la plupart du temps par des exciseuses traditionnelles.
VI. LES CONSÉQUENCES DE L’EXCISION
VI. LES CONSÉQUENCES DE L’EXCISION
Sur la pratique des MGS les conséquences suivantes ont été remarquées:
La mort L’HémorragieLa Rétention urinaireLes infectionsLa Formation des chéloïdes
VI. LES CONSÉQUENCES DE L’EXCISION
Le Kyste dermoïdeL’infection à VIH, de l’hépatite B ou d’autres
maladies hématogènesLa stérilitéL’incontinence urinaireLes Complications lors du travail et de
l’accouchement
VII. LA RÉPONSE À LA PRATIQUE DE L’EXCISION
VII. LA RÉPONSE À LA PRATIQUE DE L’EXCISION
Pour faire face à l’ampleur et aux conséquences des MGF, l’Etat et quelques partenaires ont entrepris des actions depuis l’indépendance pour abolir l’excision ; C’est ainsi que le gouvernement avait pris des mesures en 1960 pour interdire cette pratique mais s’est confronté à une résistance farouche des autorités traditionnelles. Plusieurs autres actions ont été entreprises malgré la réticence de la population pour renforcer la lutte.
7.1. POLITIQUES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
Ces actions ont abouti à la mise en place le 18 mai 1990, du Comité National de Lutte Contre la Pratique de l’Excision (CNLPE) par un décret présidentiel n°AN VII-318/FP/SANAS/SEAS avec des démembrements dans les différentes provinces de l’époque.
7.1. POLITIQUES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
En 1992, un premier plan d’action est adopté pour la période 1993 à 1997. Sur la base de ce document, une première table ronde des bailleurs de fonds est organisée sur la question en 1994 pour susciter leur engagement à accompagner le processus.
7.1. POLITIQUES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
En 1996 : La loi réprimant la pratique de l’excision a été adoptée;
En 1997, un Secrétariat Permanent du comité national de lutte contre la pratique de l’excision a été mis en place. On assiste ainsi aux premières condamnations des exciseuses avec sursis, afin de sensibiliser la population dans un premier temps.
7.1. POLITIQUES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
Pour poursuivre la lutte, le second plan d’action est adopté pour 1999 à 2002.
La période après 2000 : depuis 2000, la lutte contre la pratique de l’excision est considérée comme faisant partie du programme d’investissement public et le budget de fonctionnement du Secrétariat Permanent est pris en compte dans le budget de l’Etat.
7.1. POLITIQUES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
le 18 mai est proclamé comme journée nationale de lutte contre l’excision dont la première a été célébrée en 2001. L’excision est désormais considérée comme un problème de santé publique.
7.2. LES STRATÉGIES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
Les stratégies nationales en matière de lutte contre les MGF ont été développées dans le cadre du CNLPE avec l’appui des partenaires techniques et financiers. Plusieurs approches ont été développées au cours des de l’exécution des deux plans d’action cités plus haut à savoir : le plan 1993-1997 et 1999-2002.
7.2. LES STRATÉGIES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE
LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
La stratégie de l’Information-Education-Communication qui fait place à la Communication pour le Changement de Comportement
Le Renforcement des compétences des acteurs dans le domaine de la lutte;
La Réalisation des actions de Plaidoyer/lobbying auprès des leaders religieux, coutumiers..;
7.2. LES STRATÉGIES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
L’intégration des modules MGF dans l’enseignement;
L’implication des leaders communautaires dans la lutte;
Le Plan Intégré de Communication (PIC);
7.2. LES STRATÉGIES NATIONALES DÉVELOPPÉES EN MATIÈRE DE LUTTE CONTRE LA PRATIQUE DES MGF
Le Renforcement de la pression de la loi sur les auteurs et complices des MGF;
Les Études - la Recherche- le Suivi-évaluation
Les patrouilles de sensibilisation et de dissuasion
La réparation des cas de séquelles d’excision
VIII. IMPACT DES ACTIVITÉS POUR LA PÉRIODE 1990 - 2005
8.1. LA PREVALENCE DE L’EXCISION
selon l’évaluation faite en 2006 par le CNLPE, le taux de prévalence de l’excision est maintenant de 49,5% pour l’ensemble du Burkina Faso.L’évaluation a fait remarquer la réduction du taux de prévalence de l’excision surtout sur les enfants.
8.1. LA PRÉVALENCE DE L’EXCISIONTaux de
prévalence de l’excision selon le groupe d'âge
Total Femmes Femmes excisées
Taux de prévalence
0 - 4 4048 148 3,66%5 – 9 4782 596 12,46%
10 – 14 4110 1157 28,15%20 – 24 3805 2043 53,69%20 – 24 2827 1970 69,69%25 – 29 2441 1903 77,96%30 – 34 1961 1634 83,32%35 – 39 1574 1334 84,75%40 – 44 1168 1013 86,73%45 – 49 896 789 88,06%50 – 54 681 599 87,96%55 – 59 419 370 88,31%60 et + 849 751 88,46%N . D 1458 1063 72,91%Total 31019 15370 49,55%
8.2. LES PRINCIPAUX ACQUIS
Les actions ont porté fruit. Selon l’EDS, 74% des femmes interrogées se disent favorables à l’abolition de l’excision
Les acquis suivants sont remarqués: La Réduction sensible du taux de prévalence de l’excision La Question des Mutilations Génitales Féminines a été
démystifiée (débats publiques); Les es MGF sont considérées comme une violation des
droits de l’Homme et un problème de santé publique;
8.2. LES PRINCIPAUX ACQUIS
230 agents de santé ont été formés en technique de réparation des séquelles et plus de 2104 femmes porteuses de séquelles et 88 victimes de fistules ont été prises en charge;
221 villages ont organisé des cérémonies publiques d’abandon de la pratique de l’excision;
8.2. LES PRINCIPAUX ACQUISL’Implication personnelle du Chef de l’État et de
son épouse qui est la Présidente d’Honneur du CNLPE
Le Patronage de la Journée Nationale de lutte contre la pratique de l'excision, commémorée en différé le 25 mai 2009 à Kaya sur « La volonté politique au centre de l’Action pour atteindre la Tolérance Zéro à la MGF»;
8.2. LES PRINCIPAUX ACQUISL’Adoption en Conseil des Ministres du PAN
2009 - 2013 de promotion de l’élimination des MGF dans la perspectives de la tolérance zéro
L’Intégration effective de modules contre les MGF dans les curricula d’enseignement du primaire et du secondaire, dans les régions du Sud-ouest (93) et de l’Est (18) et dans quelques écoles des régions du Yatenga et du Soum avec le PADS;
8.2. LES PRINCIPAUX ACQUIS
Le Renforcement de la pression légale : 67 cas de dénonciations, 21 exciseuses arrêtées, 210 auteurs et complices condamnés (2009-2011);
L’Engagement d’un processus d’adoption par l’AG des Nations unies, d’une résolution interdisant les MGF dans le monde sur proposition du BF.
8.3. CONTRAINTES
Les obstacles liés à l’abandon de l’excision sont:L’excision est un Problème préoccupant,
profondément enraciné dans la culture et les traditions.
La Pratique de l’excision actuellement se fait dans la clandestinité par le rabattement de l’âge: de 0-5ans notamment les bébés dés les premières semaines de la naissance.
8.3. CONTRAINTES
La Persistance de complicités au sein des populations qui soutiennent la pratique; les populations aident les exciseurs et exciseuses à évoluer dans la clandestinité au lieu de les dénoncer.
La Pratique transfrontalière (migration des exciseuses et des populations pour pratiquer l’excision dans des pays où il n’y a pas de répressions;
8.3. CONTRAINTES
Le Poids de l’analphabétisme de la population rend difficile la compréhension et l’acceptation des conséquences
Le Manque de conviction de certains leaders; et familles qui continuent à soutenir la pratique de l’excision
La Mauvaise interprétation des conséquences
8.3. CONTRAINTES
Les coutumes et la religion ont force sur la loi dans la société
L’Insuffisance des ressources financières limitant la couverture et l’intensification des activités sur tout le territoire national.
8.4. PERSPECTIVES
Renforcer le SP/CNLPE sur le plan institutionnel et organisationnel d’une part et en ressources humaines d’autre part de manière à lui permettre d’être plus performant et de se positionner comme la référence première en matière de lutte contre la pratique de l’excision
Assurer plus de cohérence et de visibilité aux actions des intervenants par une meilleure coordination de manière à leur donner plus d’impacts
8.4. PERSPECTIVES
Prévenir la pratique de l’excision sur les filles non encore excisées en mettant l’accent sur celles de zéro à quinze ans
Lutter contre la pratique de l’excision qui se fait dans la clandestinité
Promouvoir l’application effective et rigoureuse de la loi réprimant les MGF
Mobiliser suffisamment de fonds pour poursuivre et intensifier la lutte
8.4. PERSPECTIVES
Toucher une large proportion de la population en utilisant des outils et méthodes de communication et messages mieux adaptés aux spécificités de chaque région et de chaque groupe
Élargir les patrouilles éducatives et dissuasives à l’ensemble des brigades de gendarmerie et de police;
CONCLUSION
L’excision enracinée dans les coutumes et la religion est un sujet complexe et le changement de comportement ne se fait pas du jour au lendemain. L’engagement de l’Etat et les différentes structures de lutte contre la pratique a permis d’avoir des effets positifs sur la population qui commence à prendre conscience de ses méfaits.
CONCLUSION
Des exciseuses de certains villages ont même renoncé à cette pratique. Cependant il existe toujours des poches de résistance dues aux raisons évoquées. Par conséquent pour le renforcement de la lutte les recommandations suivantes sont nécessaires pour atteindre la tolérance zéro objectif du plan d’action en cours.
RECOMMANDATIONS
Aux partenaires financiersSoutenir financièrement les programmes mis en œuvre
Aux acteurs de lutte et à la société civileS’impliquer davantage dans les activitésRenforcer les activités de sensibilisation et de
communication pour le changement de comportement pour les poches de résistances
RECOMMANDATIONS
Au CNLPEDiffuser les expériences réussies des structures de lutteEncourager les acteursRenforcer l’implication des chefs traditionnels.
MERCI DE VOTRE ATTENTION
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