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Formation des animateurs à l’ERPVersion finale
Kit du formateur
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Table des matièresListe des acronymes......................................................................................3I. Introduction................................................................................................3II. Objectif général et conditions de la formation.............................................3III. Profil des participants...............................................................................4IV. Objectif de performance des participants...................................................4V. Objectifs pédagogiques..............................................................................4VI. Équipe de formation..................................................................................5VII. Ressources clés pour le déploiement dans le pays.....................................5VIII. Préparatifs – le scénario idéal..................................................................6IX. Dossiers...................................................................................................9Aperçu de la formation.................................................................................10Premier jour................................................................................................129h – 9h30 : ouverture et présentations..........................................................129h30 – 11h30 - Module 1 : la stratégie en matière d’ERP et son rôle dans la planification des mesures de préparation......................................................1211h30 – 15h00 - Module 2 : analyse et suivi des risques.................................1413h30 : exercice de motivation – mettre de l’ordre dans le chaos...................1615h15 – 17h30 - Module 3 : mesures de préparation de base..........................16Deuxième jour.............................................................................................179h – 12h30 - Module 4 : mesures de préparation avancées et plan pour des situations d’urgence potentielles..................................................................17Exercice de motivation : le clin d’œil assassin...............................................1815h15 – 17h30 - Module 5 : conclusion et évaluation......................................19Annexe 1. Fournitures..................................................................................20Annexe 2. Salles de formation......................................................................21Annexe 2. Questionnaire des participants.....................................................22Annexe 3. Fiche d’évaluation individuelle......................................................23Formation des animateurs à l’ERP.................................................................23Annexe 4 – Documents de référence pour le travail de groupe réalisé dans le cadre du module 1 : terminologie..................................................................28Cartes de définitions et de terminologie pour l’exercice « Terminologie des catastrophes ».............................................................................................28Annexe 5. Document d’étude pour le travail de groupe sur l’évaluation des risques et les mesures de préparation de base................................................5Contexte.......................................................................................................6Annexe 6. Document d’étude pour le travail de groupe sur les mesures de préparation avancées et le plan pour des situations d’urgence potentielles......9
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Liste des acronymesCH coordonnateur de l’action humanitaire
CR coordonnateur résident
EPH équipe de pays humanitaire
ERP préparation à la réponse aux urgences
IASC Comité permanent interorganisations
TTPR équipe spéciale de l’IASC en charge de la préparation et de la résilience
TRC Comité d’évaluation des formations : groupe de l’IASC chargé de superviser le déroulement de cette formation
I. IntroductionLe présent kit du formateur vise à faciliter le travail des formateurs dans le cadre de la « formation des animateurs à l’ERP », qui s’étend sur deux jours. L’équipe spéciale de l’IASC en charge de la préparation et de la résilience (TTPR) envisage d’organiser six formations de ce type au cours du premier semestre 2015.
Ce kit du formateur s’appuie sur le rapport initial présenté par la consultante le 26 février 2015 et révisé le 9 mars 2015 et le 10 avril 2015 après consultation du Comité d’évaluation des formations (TRC) de la TTPR de l’IASC. Ce Comité d’évaluation des formations est composé des personnes suivantes : John Long (OCHA), Maguette Ndiaye (UNICEF), Andreas Wuestenberg (PAM), Guillaume Simonian (OMS) et Jens Hesemann (HCR).
Ce kit du formateur repose sur la note d’orientation provisoire de l’IASC sur la préparation à la réponse aux urgences (version de décembre 2014).
Cette formation a été conçue dans l’optique de permettre aux participants d’échanger leurs propres expériences en matière de préparation et de planification des réponses aux urgences.
Elle a été testée à Amman (Jordanie) les 2 et 3 juin 2015 par John Long (OCHA), Lucia Teoli (HCR) et la consultante, Beatrice Progida.
II. Objectif général et conditions de la formationLes animateurs à l’ERP doivent acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour faciliter la mise en œuvre de la stratégie de l’IASC en matière d’ERP dans un cadre national ou sous-national déterminé. En vue d’atteindre cet objectif, la formation doit être :
1. adaptée pour répondre aux besoins spécifiques d’apprentissage des stagiaires afin qu’ils puissent ajuster la stratégie en matière d’ERP aux dimensions humanitaires spécifiques à leur pays.
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2. destinée à des animateurs à l’ERP qui ont pour mission et possèdent la légitimité dans leur pays de prendre en charge l’application de la stratégie en matière d’ERP à l’échelle nationale et sous-nationale (le cas échéant).
3. conformément au point 2, destinée à des animateurs provenant de pays où le coordonnateur résident/coordonnateur de l’action humanitaire (CR/CH) ainsi qu’une « masse critique » de représentants des organismes s’engagent résolument à mettre en œuvre et à soutenir l’ERP.
III. Profil des participants1. Personnel régional de l’OCHA et personnel des agences de l’IASC à moyen et haut niveau
possédant une expérience dans le domaine de la préparation et de la planification de la réponse aux urgences. Les agences doivent veiller à ce que leurs participants puissent appuyer le déploiement de l’ERP dans au moins deux pays de leur région une fois leur formation achevée avec succès.
2. Personnel de l’OCHA et personnel des agences de l’IASC possédant une expérience dans le domaine de la préparation et de la planification de la réponse aux urgences, basés dans des pays où l’équipe de pays humanitaire (EPH), ou autre équipe équivalente, est disposée et prête à mettre en œuvre la stratégie en matière d’ERP.
IV. Objectif de performance des participantsTous les participants sont en mesure de définir la méthode à suivre et d’assurer la mise en œuvre de la stratégie en matière d’ERP.
V. Objectifs pédagogiquesAfin d’atteindre son objectif général et l’objectif de performance des participants, la formation comprend six objectifs pédagogiques spécifiques, chaque objectif étant traité dans un module.
Module Objectifs : à l’issue de l’atelier, les participants doivent pouvoir :
1. La stratégie en matière d’ERP et son rôle dans la planification des mesures de préparation
Expliquer les principaux éléments d’une stratégie efficace et durable en matière d’ERP.
2. Analyse et suivi des risques
Se montrer capables d’assurer la mise en œuvre des quatre étapes du processus d’analyse et de suivi des risques.
3. Mesures de préparation de base
Expliquer les principales étapes à suivre pour accomplir l’identification, la mise en œuvre et le maintien des mesures de préparation de base dans un cadre national déterminé.
4. Mesures de préparation avancées et plan pour des situations d’urgence potentielles
Expliquer les principales étapes à suivre pour accomplir l’identification, la mise en œuvre et le maintien des mesures de préparation avancées spécifiques à un risque précis, dans un cadre national déterminé.
Se montrer capables de mener le processus de planification pour des situations d’urgence potentielles et d’aider l’EPH à repérer et à traiter d’éventuelles lacunes en matière de préparation.
5. Évaluation et conclusion Présenter des plans pour les déploiements régionaux et nationaux.
Demander et obtenir un soutien technique approprié pour le déploiement de l’ERP.
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Fournir des commentaires et suggestions sur la formation des animateurs et les supports fournis pour le déploiement de l’ERP dans le pays.
VI. Équipe de formation Au moins deux formateurs régionaux/du Siège en tant que coordonnateurs, ayant de préférence
une vaste expérience en matière de plans de préparation et d’organisation de formations destinées aux animateurs. Une bonne connaissance de la région couverte par la formation est un atout.
Pour le projet pilote : un consultant responsable du processus pédagogique ; adaptation du kit de formation au contexte, évaluation/compte rendu et remodelage du kit d’après les commentaires des stagiaires.
Personnel administratif (un assistant administratif désigné au niveau régional).
VII. Ressources clés pour le déploiement dans le pays
ERP - « Projet pour essai sur le terrain »
Approche de responsabilité sectorielle de l’IASC
Cycle de programme humanitaire (programme pour le changement de l’IASC)
Modèle de coordination pour les réfugiés (MCR)
Note conjointe HCR - OCHA sur les situations mixtes : coordination dans la pratique
Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe (2015-2030)
Cadre commun de préparation aux situations d’urgence
Résumé analytique de CADRI 2013-2017
Intégrer la réduction des risques de catastrophe dans le CCA et l’UNDAF, GNUD 2007
Ensemble de mesures de préparation aux situations d’urgence concernant les réfugiés
Glossaire sur la réduction des risques de catastrophe (SIPC 2009)
InfoRM
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VIII. Préparatifs – le scénario idéalChronologie Entité responsable Description
3 mois avant la date fixée pour la formation des animateurs
OCHA
OCHA
Rédigée par l’OCHA
Envoyées par l’assistant administratif (au nom des co-présidents de la TTPR)
L’assistant administratif a été désigné parmi le personnel de l’OCHA ou d’un bureau régional.
L’emplacement de la formation a été choisi et la salle réservée. Capacité de la salle de conférence : 40 places + au moins une autre salle de réunion pouvant accueillir 10 personnes (voir annexe 5 pour de plus amples détails sur le lieu de la formation). La salle choisie peut éventuellement être située dans un hôtel/bureau près du lieu d’hébergement des participants et doit être facile d’accès depuis le principal aéroport.
Une ébauche d’instructions administratives a été rédigée.
Des invitations ont été envoyées aux agences de l’IASC dans la région pour qu’elles sélectionnent le personnel régional et national en vue de la formation. Nombre max. de participants : 25-30.
Le responsable régional de l’OCHA ou d’une autre agence de l’IASC a été invité à présider les séances d’ouverture et de clôture de l’atelier.
2 mois avant la date fixée pour la formation des animateurs
OCHA
Siège de l’OCHA
TRC de la TTPR
Les participants ont été identifiés en collaboration avec les bureaux régionaux et nationaux de l’OCHA.
Un courriel contenant des liens vers les lectures recommandées avant la formation (document d’orientation sur l’ERP et cadre commun de préparation aux situations d’urgence), un questionnaire et les instructions administratives ont été envoyés aux participants.
Équipe de formateurs identifiée.
Services de restauration réservés (deux déjeuners, quatre pauses café
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Assistant administratif et un cocktail au terme de l’atelier).
1 mois avant la formation des animateurs
OCHA
TRC de la TTPR
TRC de la TTPR
Formateur principal
La liste des « Fournitures et équipements nécessaires » (annexe 1 ) a été envoyée à l’assistant administratif.
L’équipe de formateurs s’est réunie pour convenir de la répartition des rôles pendant la formation : pour chaque séance, il devrait y avoir un formateur principal, un assistant (chargé de prendre des notes sur le tableau de conférence) et des personnes-ressources pour le travail de groupe. Un formateur ou une personne-ressource (provenant d’un bureau régional) doit être désigné comme rapporteur pour la formation des animateurs.
Les documents de référence (scénarios fictifs) pour les séances sur les mesures de préparation de base et les mesures de préparation avancées/le plan pour des situations d’urgence potentielles ont été adaptés au contexte régional en fonction de ses risques particuliers.
Tient une réunion à distance avec l’assistant administratif pour s’assurer du respect de l’ensemble des étapes.
1 semaine avant l’atelier Assistant administratif Imprime :
3 copies du dossier pour les formateurs.
25 copies du dossier pour les participants (en quantité suffisante pour tous les participants + 3 supplémentaires).
30 copies du document d’orientation sur l’ERP (via Dropbox).
Suffisamment de copies des documents d’étude pour tous les participants.
Prépare un document intitulé « Profils des participants » d’après les questionnaires des participants et le joint au dossier des formateurs et à celui des participants.
Écrit les phrases de l’annexe 12 sur trois jeux de cartes de visualisation.
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La veille de l’atelier Formateurs et assistant administratif
Se rendent sur le lieu de la formation et vérifient que les fournitures et le matériel sont en place. Décident de la disposition des tables et des chaises. Voici une suggestion :
Prévoient une table au fond de la salle (derrière les participants) pour les formateurs qui ne participent pas à la séance en cours.
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IX. DossiersDossier pour les formateurs
Le kit de l’animateur (le présent document, incluant toutes les annexes) Le document d’orientation sur l’ERP (imprimé/relié séparément pour en
faciliter la consultation) Renseignements sur les participants, recueillis par l’assistant administratif
d’après le « questionnaire des participants ». Copie des fichiers PowerPoint contenant les notes à l’intention des formateurs
Dossier pour les participants Copie des fichiers PowerPoint sans les notes Le document d’orientation sur l’ERP (imprimé/relié séparément pour en
faciliter la consultation) Renseignements sur les autres participants, recueillis par l’assistant
administratif d’après le « questionnaire des participants ». Un stylo et un bloc-notes
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Aperçu de la formationLa veille de la formation : l’équipe des formateurs et l’assistant administratif se réunissent pendant deux heures dans la salle pour s’exercer et vérifier les lieux, les imprimés et le matériel nécessaire (voir annexe 1).
Heure 1er jour 2e jour
8h L’équipe de formation se réunit L’équipe de formation se réunit
8h30 Inscription et rassemblement des participants
9h9h30
Présentations : formateurs et participantsObjectifs et déroulement de la formation
Récapitulatif de la vieilleModule 4 : mesures de préparation avancées et plan pour des situations d’urgence potentielles
Comprend 30 minutes de travail de groupe sur les mesures de préparation avancées.
9h3010h15
Module 1 – 1ère partie. Aperçu : la stratégie en matière d’ERP et son rôle dans la planification des mesures de préparation.
CADRI, Initiative pour le renforcement des capacités de réponse en cas de catastrophe, ERP, ensemble de mesures de préparation aux situations d’urgence concernant les réfugiés.
Comprend 20 minutes de travail de groupe sur la terminologie.
10h15-10h30 Pause
10h3011h
Module 1 – suiteTravail de groupe : les éléments d’une réponse réussie
Module 4 : mesures de préparation avancées et plan pour des situations d’urgence potentiellesAccent mis sur les mesures de préparation avancéesEn quoi consistent-elles et comment sont-elles élaborées ? Lien entre les mesures de préparation avancées et le plan pour des situations d’urgence potentielles. Identifier et combler les lacunes en matière de préparation.
Comprend 30 minutes de travail de groupe (d’après les scénarios présentés dans les documents de référence, classer trois ou quatre mesures de préparation avancées par ordre de priorité ; en choisir une et définir la marche à suivre pour la mettre en œuvre).
11h3012h30
Module 2 – analyse et suivi des risquesQuels sont les principaux risques et comment faut-il les classer ?Comprend 30 minutes de travail de groupe (évaluation des risques au Klanndestan).
12h30 Déjeuner Déjeuner
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13h30
15h
Exercice de motivationModule 2 – suiteCompte rendu du travail de groupe sur l’identification des risques et la hiérarchisation des prioritésÉtablir un système de suivi des risques : classer les dangers, définir des indicateurs et des seuils.Comprend 30 minutes de travail de groupe (établir un système de suivi).
Exercice de motivation
Plan d’urgenceÉlaborer et tester le plan pour des situations d’urgence potentielles.
Comprend 20 minutes de travail de groupe. Décrire les activités de mise en œuvre opérationnelle requises pour une réponse imminente ciblant 100 000 personnes.
15h Pause
15h1517h
Module 3 – mesures de préparation de baseEn quoi consistent-elles et comment sont-elles élaborées, appliquées et suivies ?Comprend 40 minutes de travail de groupe (classer les mesures de préparation de base par ordre de priorité au Klanndestan, en choisir une et définir la marche à suivre pour la mettre en œuvre).
Module 5 : l’ERP dans la région, évaluation et conclusion40 minutes de travail de groupe pour récapituler les étapes de l’ERP, les responsabilités associées à chaque étape et le/les plan(s) de déploiement dans la région.
Conclusion : répondre aux questions en suspens.
17h17h30
Récapitulatif de la première journée de formation
Plage de temps réservée aux commentaires finaux et au compte rendu
17h30 Clôture de la première journée de formation
Clôture de la formation
18h Réunion de l’équipe de formation Réunion de l’équipe de formation
19h Fin de la réunion de l’équipe de formation
Fin de la réunion de l’équipe de formation
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Premier jour9h – 9h30 : ouverture et présentations
Objectifs de la séanceÀ l’issue de la séance, les participants :
auront un aperçu du parcours et de l’expérience des autres participants et des membres de l’équipe de formation ;
auront passé en revue le but, les objectifs et le calendrier de la formation.
Messages clés Au cours de l’atelier, des plages de temps seront consacrées à l’échange des expériences
personnelles et à la résolution des questions en suspens.
Le but de l’atelier est que les participants se familiarisent avec l’ERP et sa mise en œuvre, de sorte à pouvoir assurer son déploiement dans la région, y compris au niveau national et sous-national.
La ponctualité est de mise.
Remarques sur la présentation des formateursLes participants et les formateurs ont besoin de savoir qui se trouve dans la salle et les participants doivent comprendre les objectifs du cours et son déroulement. Dans le cas contraire, vous risquez de perdre du temps à un stade plus avancé de l’atelier. Démarrez doucement pour finir vite ! Profitez de l’occasion pour donner le ton, soyez aimable mais ferme (en ce qui concerne les horaires, par exemple).
Supports pour la séanceFormulaire d’auto-évaluation
Fichier PowerPoint de présentation de l’atelier
9h30 – 11h30 - Module 1 : la stratégie en matière d’ERP et son rôle dans la planification des mesures de préparation
Objectifs pédagogiquesLes participants se montrent capables d’instaurer les conditions nécessaires pour lancer et maintenir une stratégie efficace en matière d’ERP dans leur pays, en faisant preuve des compétences suivantes :
i. Comprendre les engagements interagences, savoir appliquer l’outil/orientation nécessaire en fonction du type de risques (le programme pour le changement, l’Initiative pour le renforcement des capacités de réponse en cas de catastrophe [CADRI], l’ensemble de mesures de préparation aux situations d’urgence concernant les réfugiés et leur rapport avec la stratégie en matière d’ERP).
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ii. Savoir pourquoi les directives de 2007 relatives à la planification de mesures d’urgence ont été abandonnées au profit de l’ERP.
iii. Savoir quelle composante de l’ERP utiliser à quel moment (mesures de préparation de base, en permanence ; risque élevé imminent – mesures de préparation avancées / plan pour des situations d’urgence potentielles).
iv. Plaider en faveur d’un engagement total du CR/CH et des principales agences/ONG/FICR et groupes sectoriels (le cas échéant) de l’EPH.
v. Inviter les principaux partenaires nationaux à ouvrir la voie pour mettre en œuvre la stratégie en matière d’ERP au niveau national (dirigée par le gouvernement) et intégrer l’ERP aux cadres/plans nationaux.
vi. Faire participer les principaux partenaires techniques et les donateurs aux niveaux local et international à l’évaluation des risques et les inviter à prendre en charge la mise en œuvre complète des mesures de préparation de base et des mesures de préparation avancées.
Messages clés1. Le cadre commun de préparation aux situations d’urgence et l’ERP s’inscrivent dans le
programme pour le changement : le cadre commun est axé sur la coopération interagences visant à renforcer les capacités du gouvernement, tandis que l’ERP est axée sur la préparation interagences. Les deux sont liés.
2. CADRI et l’ERP sont liés mais n’ont pas la même portée. L’ensemble de mesures de préparation aux situations d’urgence concernant les réfugiés ne s’applique qu’à ce collectif précis.
3. ERP : orientation opérationnelle interagences, remplaçant les directives de 2007 relatives à la planification pour des situations d’urgence potentielles. Le cadre commun de préparation aux situations d’urgence est axé sur l’appropriation nationale.
4. L’ERP est une responsabilité du CR/CH et engage l’EPH.
5. L’ERP est centrée sur la préparation interagences, mais devrait dans bien des cas fournir des points d’ancrage aux activités nationales de planification de la préparation et de renforcement des capacités.
6. L’ERP vise à aborder la planification des réponses sous un angle pratique et flexible, afin de pouvoir l’adapter au contexte et aux capacités du pays.
7. La participation précoce des partenaires / donateurs porte ses fruits.
Aperçu du contenu pédagogiqueLes engagements mondiaux en matière de préparation – 50 %CADRI, Initiative pour le renforcement des capacités de réponse en cas de catastrophe, ERP, ensemble de mesures de préparation aux situations d’urgence concernant les réfugiés. Intégration de la préparation dans le PNUAD et d’autres programmes à long terme.
Points d’ancrage possibles pour l’ERP – 20 %Principales activités interagences (élaboration du PNUAD, examen à mi-parcours, etc.) ou étapes clés de la planification nationale.
Identifier les participants et les partenaires – 30 %
Participants : le CR/CH, le responsable de l’agence nationale de gestion des catastrophes (le cas échéant), les principaux gestionnaires des réponses d’urgence au sein de l’EPH, les coordonnateurs de groupe sectoriel / secteur. Partenaires : donateurs, partenaires techniques susceptibles d’offrir un soutien.
Supports pour la séance :Fichiers PowerPoint
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Document de référence pour le travail de groupe
11h30 – 15h00 - Module 2 : analyse et suivi des risquesObjectifs pédagogiquesLes participants se montrent capables d’assurer la mise en œuvre des quatre étapes du processus d’analyse et de suivi des risques, c’est-à-dire :
i. Faciliter l’identification des risques potentiels au moyen de consultations avec les partenaires gouvernementaux et les experts techniques.
ii. Faciliter l’exercice de hiérarchisation des risques en fonction de la matrice de probabilité et d’impact.
iii. Faciliter l’identification des indicateurs et la définition des points critiques pour l’élaboration et la mise en œuvre des mesures de préparation avancées.
iv. Faciliter la mise en place d’un mécanisme efficace de suivi des risques.
Messages clés1. Une analyse efficace des risques est une composante essentielle de l’ERP car elle permet à la
fois de comprendre et de hiérarchiser des risques qui pourraient exiger le déclenchement d’une réponse humanitaire.
2. Pour être efficaces, l’analyse et le suivi des risques doivent reposer sur un nombre important de parties prenantes, notamment d’intervenants nationaux.
3. L’analyse des risques doit être un processus continu. Cependant, il convient de réaliser un examen complet de la situation au moins une fois par an.
4. Les risques saisonniers, évolutifs et statiques nécessitent d’autres systèmes de suivi.
5. Chaque type de risque exige une procédure de planification distincte (par ex. dans le cas des réfugiés : ensemble de mesures de préparation aux situations d’urgence concernant les réfugiés).
6. Les points critiques dans l’escalade des risques doivent être liés à l’engagement des CR/CH à déclencher la réponse humanitaire en ce qui touche l’EPH et les partenaires.
7. Le suivi des risques requiert une capacité professionnelle permanente, un mécanisme dédié, qu’il soit centralisé dans une agence/entité ou décentralisé en fonction du risque faisant l’objet d’un suivi.
Aperçu du contenu pédagogiqueIdentification des risques – 15 %
Les cinq catégories de menaces : risques naturels, conflits armés/troubles civils, épidémies/pandémies, changements radicaux dans l’environnement socioéconomique, risques environnementaux.
Hiérarchisation des risques – 20 % Comment réussir un exercice de hiérarchisation des risques à l’aide de la matrice de probabilité
et d’impact.
Définition des indicateurs et des points critiques – 30 % Comment définir des indicateurs fiables pour le suivi (faire référence à l’annexe 2).
Décider par consensus qui se chargera de suivre les points critiques associés aux principaux risques.
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Établissement d’un système de suivi – 35 % Identifier plusieurs mécanismes pour les risques saisonniers, évolutifs et statiques.
Supports pour la séance :Fichiers PowerPoint
Document de référence pour le travail de groupe (identique à celui de l’exercice sur les mesures de préparation de base)
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13h30 : exercice de motivation – mettre de l’ordre dans le chaos
Durée : 2 à 5 minutes
Matériel : ruban de masquage ou similaire
Consignes : à chaque extrémité de la salle de réunion, posez une ligne de ruban adhésif à même le sol, de sorte à tracer deux lignes parallèles. Divisez les participants en deux groupes en attribuant à chacun le numéro 1 ou 2, puis demandez aux numéros 1 de se placer d’un côté de la pièce, etc. (ainsi, les deux groupes seront de la même taille). Demandez à chaque groupe de se tenir le long de sa ligne en face de l’autre groupe.
Demandez-leur ensuite de se ranger par ordre alphabétique (par prénom) sans dépasser la ligne.
Variante : vous pouvez aussi demander au groupe de se ranger :Par taillePar pointure
Par date d’anniversairePar nombre de kilomètres parcourus pour se rendre à la formation
Le groupe qui finit de s’organiser en premier gagne.
Astuce : pour démontrer l’importance de la communication non verbale, vous pouvez demander au groupe de se ranger sans parler.
15h15 – 17h30 - Module 3 : mesures de préparation de base
Objectifs pédagogiquesLes participants se montrent capables d’élaborer des mesures de préparation de base. Concrètement, ils démontrent leur capacité à :
vii. Comprendre que les mesures de préparation de base se concentrent sur les principales étapes d’amélioration de la réponse interagences et permettent une préparation générale pour faire face à tous les types de dangers.
viii. Se familiariser avec la structure des mesures de préparation de base et avec l’utilisation des « questions clés » visant à évaluer les lacunes en matière de préparation interagences.
ix. Prendre connaissance des différentes sous-catégories qui composent les mesures de préparation de base et savoir comment utiliser ces mesures de manière flexible pour répondre aux contextes nationaux spécifiques.
x. Aider les pays à tenir un registre de mise en œuvre des mesures de préparation de base et à suivre le processus.
Messages clés1. Les mesures de préparation de base représentent un effort collectif de l’ensemble des
partenaires humanitaires clés. Leur viabilité dépend de l’engagement et de la capacité technique permanente des organisations concernées.
2. Les mesures de préparation de base doivent être régulièrement passées en revue et leur maintien requiert des investissements cycliques.
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3. Les « questions clés » peuvent servir d’outil d’évaluation des lacunes en matière de capacités, pour orienter la hiérarchisation collective des mesures de préparation de base.
4. Un plan de travail et un système de suivi des mesures de préparation de base est nécessaire.
Aperçu du contenu pédagogiqueAnalyse du contexte et des lacunes, et hiérarchisation – 50 %
Servez-vous des questions clés du document d’orientation sur l’ERP et de la liste des mesures de préparation de base en tant que liste de vérification.
Lors de la hiérarchisation, à quoi donner la priorité ?
Mesures de préparation de base par zone, conseils et défis – 50 %
Supports pour la séance :Fichiers PowerPointDocument de référence pour le travail de groupe (identique à celui utilisé pour l’activité de suivi des risques)
Deuxième jour9h – 12h30 - Module 4 : mesures de préparation
avancées et plan pour des situations d’urgence potentielles
Objectifs pédagogiquesLes participants peuvent expliquer les principales étapes du processus associé aux mesures de préparation avancées. Concrètement, ils démontrent leur capacité à :
xi. Comprendre en quoi les mesures de préparation avancées diffèrent des mesures de préparation de base et aident les EPH à passer à un état de préparation opérationnelle.
xii. Guider les EPH sur quand et comment activer les mesures de préparation avancées et le plan pour des situations d’urgence potentielles.
xiii. Comprendre les défis quant à l’établissement des responsabilités pour l’activation des mesures de préparation avancées et du plan pour des situations d’urgence potentielles et savoir de quelle manière les surmonter.
xiv. Connaître les différentes sous-catégories des mesures de préparation avancées et savoir comment utiliser les mesures de préparation avancées de manière flexible pour les adapter à des contextes nationaux spécifiques.
xv. Comprendre la structure des modèles de plan pour des situations d’urgence potentielles, son adéquation avec le modèle du plan de réponse stratégique et être en mesure de l’utiliser.
xvi. Décrire l’objectif d’un plan pour des situations d’urgence potentielles et ses avantages pour l’analyse des lacunes et la planification de la préparation.
xvii. Savoir comment utiliser le plan pour des situations d’urgence potentielles afin d’identifier les lacunes en matière de préparation et de promouvoir le financement des mesures de préparation.
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Messages clés1. Les mesures de préparation avancées consistent essentiellement à être prêt à intervenir du
point de vue opérationnel. Elles visent à optimiser la capacité de réponse dans le pays.
2. Les animateurs formés à l’ERP devront conseiller les EPH afin de les aider à décider quand il convient d’accroître la préparation pour passer à des mesures de préparation avancées et à l’élaboration du plan pour des situations d’urgence potentielles, tout en les orientant quant à la manière de mettre en œuvre et de faciliter la réponse.
3. Être capable de faciliter la réponse signifie savoir ce qu’il faut faire et faire appel aux partenaires appropriés pour effectuer chaque mesure de préparation avancée.
4. La reconnaissance des lacunes en matière de capacités et l’escalade des décisions sont des moments clés de la crise : n’hésitez pas à demander de l’aide !
5. Pour être efficace, le plan pour des situations d’urgence potentielles doit être concis et réaliste, aussi bien au niveau opérationnel que du point de vue du financement ; il doit définir clairement les responsabilités de chacun et les priorités humanitaires, ainsi qu’être axé sur les personnes, les inégalités existantes et les dynamiques sociales en place.
Aperçu du contenu pédagogiqueVue d’ensemble des mesures de préparation avancées / plan pour des situations
d’urgence potentielles – 20 % Brève description des mesures de préparation avancées et du plan pour des situations
d’urgence potentielles (quelles sont les nouveautés dans ce type de plan).
Principaux enjeux et conseils relatifs aux mesures cruciales de préparation avancées et au plan pour des situations d’urgence potentielles – 40 %
Les participants sélectionneront les mesures de préparation avancées les plus difficiles.
Recours aux experts – 20 % Capacité de veille, partenaires techniques, soutien de l’IASC et de l’OCHA (au niveau du Siège et régional).
Du plan pour des situations d’urgence potentielles à la réponse – 20 %Comment passer du plan pour des situations d’urgence potentielles à un plan/mode de réponse.
Comment identifier les lacunes en matière de préparation à travers le plan pour des situations d’urgence potentielles et trouver des moyens de les combler.
Supports pour la séance :Fichier PowerPoint
Document de référence pour le travail de groupe
Exercice de motivation : le clin d’œil assassinDurée : 3 à 5 minutes
Consignes : demandez un(e) volontaire parmi les participants. Cette personne jouera le rôle du détective. Elle/il doit quitter la salle pendant que vous choisissez l’assassin.
Demandez au reste du groupe de fermer les yeux. Expliquez-leur que vous allez choisir un assassin parmi eux et que vous le désignerez d’une tape sur l’épaule. Une fois que tous les participants ont
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fermé les yeux, faites le tour du groupe sans hâte et choisissez l’assassin. Ceci fait, demandez au détective de revenir dans la salle. L’assassin devra alors « tuer » les autres membres du groupe en leur clignant de l’œil sans être vu par le détective. Le détective doit observer le groupe et essayer de deviner qui est l’assassin.
Vous pouvez donner au détective le droit à trois essais pour identifier l’assassin.
15h15 – 17h30 - Module 5 : conclusion et évaluation
Objectifs pédagogiquesi. Les participants clarifient toutes les questions en suspens et récapitulent les différentes
étapes de base du processus en matière d’ERP.
ii. Les participants résument les principales étapes du déploiement de l’ERP au niveau des pays et précisent les responsabilités pour chaque étape.
iii. Les participants comprennent le rôle qu’ils sont appelés à jouer dans le déploiement de l’ERP.
iv. Les participants ont une vue d’ensemble des autres plans nationaux de déploiement dans leur région.
Messages clés1. Le déploiement de l’ERP est une priorité générale de l’IASC pour la préparation.
2. Un soutien est offert au niveau régional et depuis le Siège (à distance et sur place).
3. Les animateurs devront faire le compte rendu des obstacles qu’ils ont rencontrés et des progrès qu’ils ont accomplis au cours du déploiement, afin de modifier en conséquence les outils disponibles et le support à l’échelle mondiale.
Aperçu du contenu pédagogiqueDéploiement de l’ERP, perspectives : points d’ancrage – 20 %Présentation de plans nationaux – 30 %Soutien et outils disponibles et requis – 20 %Évaluation et conclusion – 30 %
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Annexe 1. FournituresLes besoins suivants ont été calculés sur la base de 25 participants, 10 membres de l’équipe de formation et 5 exemplaires supplémentaires, soit 40 en tout :
Article Nombre VérifiéDossiers : classeurs à anneaux au format A4 et à couverture rigide, de 4-5 cm d’épaisseur
40
Jeux de 10 séparateurs 40Badges (avec une carte vierge – les participants y inscriront leur nom au marqueur) 40Blocs-notes 40Stylos 40Rouleaux de papier pour tableau de conférence 6Perforatrices à papier (une dans la salle de formation pour les documents d’étude, etc. et une dans la salle du secrétariat)
2
Agrafeuses (une dans la salle de formation pour les documents d’étude, etc. et une dans la salle du secrétariat)
2
Boîtes d’agrafes 2Ôte-agrafes 2Paires de ciseaux 2Paquets de Patafix UHU, Bluetak ou autres (pour afficher les cartes de visualisation au mur)
5
Rouleaux de ruban adhésif transparent – 15 mm de large 2Rouleaux de ruban de masquage – 15 mm de large 2Rames de papier blanc de 80 g/m2 pour photocopieuses et imprimantes laser et à jet d’encre
10
Marqueurs pour tableau de conférence, 20 noirs, 20 rouges, 20 bleus, 20 verts (pas de marqueurs blancs), à pointe large pour que le texte soit facilement lisible à 10 mètres.
80
Assortiment de marqueurs permanents de plusieurs couleurs à pointe fine pour écrire sur les clés USB, les dossiers, etc.
1
Clés USB 30Cartes de visualisation (200 g/m2) de plusieurs couleurs – format A5 (148 x 210 mm)
300
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Annexe 2. Salles de formation
Salles requisesLa formation requiert cinq espaces en tout, regroupés dans un seul et même endroit :
Principale salle de formation : une salle principale suffisamment grande pour accueillir 30 participants assis autour de cinq ou six tables rondes disposées en arc de cercle (pas de deuxième rangée) face à la zone de présentation. La zone de présentation doit être suffisamment spacieuse pour permettre au formateur de se déplacer aisément devant l’écran, munie d’une table avec un projecteur et d’une table pour ses notes, documents et accessoires. Au fond de la salle, un espace devrait être aménagé pour que trois à cinq personnes-ressources puissent assister assises à la séance et prendre des notes sans distraire les participants. Il devrait y avoir suffisamment d’espace pour les exercices de groupe (debout, en cercle), ainsi que de la place sur le mur pour afficher les feuilles de tableau de conférence, les cartes de visualisation, etc.
Espaces pour la pause café : un espace doit être prévu à proximité de la salle principale pour servir des rafraîchissements pendant les pauses café. Il est préférable de disposer d’un accès direct à une terrasse ou un jardin pendant les pauses café. Faire en sorte que les participants aient accès à des rafraîchissements variés pendant les pauses café, à un assortiment de thés et à des sodas, si possible.
Salle de l’équipe de formation : une salle pour l’équipe de formation à proximité de la salle principale, pouvant accueillir jusqu’à dix membres de l’équipe de formation, assis autour d’une grande table, ainsi qu’au moins trois tables plus petites pour le travail individuel.
Salle du secrétariat : pour imprimer des documents, etc. Cet espace peut être inclus dans la salle de l’équipe de formation.
Espace pour le travail de groupe : un espace suffisant pour permettre de diviser les participants en cinq ou six groupes.
Besoins générauxToutes les pièces doivent être :
sécurisées pour pouvoir y laisser le matériel sans surveillance pendant les pauses et la nuit ;
bien aérées et disposer, dans la mesure du possible, de lumière et de ventilation naturelles ;
suffisamment isolées et calmes pour que les participants et l’équipe de formation puissent travailler sans crainte d’être distraits par le bruit de l’extérieur ou d’être entendus par des passants ;
à distance de marche de l’hébergement des participants le cas échéant, mais suffisamment loin de leurs bureaux, centres commerciaux, etc. pour éviter toute tentation de « faire un saut au bureau » ou « aller chercher quelque chose… » ;
équipées d’une connexion Wi-Fi, mais celle-ci doit pouvoir être coupée durant les séances de formation, afin d’éviter toute distraction des participants, qui pourraient être tentés de consulter leurs courriels, etc., pour faire leur « travail quotidien ».
Matériel Six tableaux de conférence.
Un projecteur, un ordinateur portable et un écran dans la salle principale.
Un ordinateur, une imprimante et une photocopieuse dans la salle de l’équipe de formation.
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Annexe 2. Questionnaire des participants
Partie A : présentation des participants – à partager avec les autres participantsCe questionnaire sera remis aux participants avant l’atelier dans le cadre de l’enquête auprès des participants. Une copie du formulaire sera incluse dans le kit qui sera fourni au participant lors de son inscription.
Nom complet :
Nom d’usage / surnom :
Courriel :
Tél. :
Organisation :
Basé(e) à :
Poste et rôle actuels :
Profession :
Résumé de l’expérience :
Nombre d’années, lieux principaux :
Expérience humanitaire récente
Où, quand, responsabilités :
Mes attentes à l’égard de l’atelierDe quoi ai-je besoin ?
1
2
3
Ma contribution à l’atelierQue puis-je apporter ?
1
2
3
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Annexe 3. Fiche d’évaluation individuelle
Formation des animateurs à l’ERP
Premier jour
Code couleur :
0 à 20 % de l’objectif pédagogique atteint
20 à 50 % de l’objectif pédagogique atteint
50 à 80 % de l’objectif pédagogique atteint
80 à 100 % de l’objectif pédagogique atteint
Séance et objectifs pédagogiques Score
Ouverture et présentations
1. Avoir un aperçu du parcours et de l’expérience des autres participants et des membres de l’équipe de formation
2. Rappel du but, des objectifs et du calendrier de la formation
Commentaires :
Module 1 – La stratégie en matière d’ERP et son rôle dans la planification des mesures de préparation
Les participants se montrent capables d’instaurer les conditions nécessaires pour lancer et maintenir une stratégie efficace en matière d’ERP dans leur pays, en faisant preuve des compétences suivantes :
1. Comprendre les engagements interagences et savoir appliquer l’outil/orientation nécessaire en fonction du type de risque
2. Savoir pourquoi les directives de 2007 relatives à la planification de mesures d’urgence ont été abandonnées au profit de l’ERP
3. Savoir quelle composante de l’ERP utiliser à quel moment (mesures de préparation de base, en permanence ; risque élevé imminent – mesures de préparation avancées,
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plan pour des situations d’urgence potentielles)
4. Plaider en faveur d’un engagement total du CH/CR et des principales agences/ONG/FICR et groupes sectoriels (le cas échéant) de l’EPH
5. Inviter les principaux partenaires nationaux à ouvrir la voie pour mettre en œuvre la stratégie en matière d’ERP au niveau national (dirigée par le gouvernement) et intégrer l’ERP aux cadres/plans nationaux
6. Faire participer les principaux partenaires techniques et les donateurs aux niveaux local et international à l’évaluation des risques et les inviter à prendre en charge la mise en œuvre complète des mesures de préparation de base et des mesures de préparation avancées
Commentaires :
Module 2 – Analyse et suivi des risques
Les participants se montrent capables d’assurer la mise en œuvre des quatre étapes du processus d’analyse et de suivi des risques, c’est-à-dire :
1. Faciliter l’identification des risques potentiels au moyen de consultations avec les partenaires gouvernementaux et les experts techniques
2. Faciliter l’exercice de hiérarchisation des risques en fonction de la matrice de probabilité et d’impact
3. Faciliter l’identification des indicateurs et la définition des points critiques pour l’élaboration et la mise en œuvre des mesures de préparation avancées
4. Faciliter la mise en place d’un mécanisme efficace de suivi des risques
Commentaires :
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Module 3 – Mesures de préparation de base
Les participants se montrent capables d’élaborer des mesures de préparation de base. Concrètement, ils sont capables de :
1. Comprendre que les mesures de préparation de base se concentrent sur les principales étapes d’amélioration de la réponse interagences et permettent une préparation générale pour faire face à tous les types de dangers
2. Se familiariser avec la structure des mesures de préparation de base et avec l’utilisation des « questions clés » visant à évaluer les lacunes en matière de préparation interagences
3. Prendre connaissance des différentes sous-catégories qui composent les mesures de préparation de base et savoir comment utiliser ces mesures de manière flexible pour répondre aux contextes nationaux spécifiques
4. Aider les pays à tenir un registre de mise en œuvre des mesures de préparation de base et à suivre le processus
Commentaires :
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Module 4 – Mesures de préparation avancées et plan pour des situations d’urgence potentiellesLes participants peuvent expliquer les principales étapes du processus associé aux mesures de préparation avancées. Concrètement, ils démontrent leur capacité à :
1. Comprendre en quoi les mesures de préparation avancées diffèrent des mesures de préparation de base et aident les EPH à passer à un état de préparation opérationnelle
2. Guider les EPH sur quand et comment activer les mesures de préparation avancées et le plan pour des situations d’urgence potentielles
3. Comprendre les défis quant à l’établissement des responsabilités pour l’activation des mesures de préparation avancées et du plan pour des situations d’urgence potentielles et savoir de quelle manière les surmonter
4. Connaître les différentes sous-catégories des mesures de préparation avancées et savoir comment utiliser les mesures de préparation avancées de manière flexible pour les adapter à des contextes nationaux spécifiques
5. Comprendre la structure des modèles de plan pour des situations d’urgence potentielles, son adéquation avec le modèle du plan de réponse stratégique et être en mesure de l’utiliser
6. Décrire l’objectif d’un plan pour des situations d’urgence potentielles et ses avantages pour l’analyse des lacunes et la planification de la préparation
7. Savoir comment utiliser le plan pour des situations d’urgence potentielles afin d’identifier les lacunes en matière de préparation et de promouvoir le financement des mesures de préparation
Commentaires :
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Module 5 – Conclusion et évaluation
1. Les participants clarifient toutes les questions en suspens et récapitulent les différentes étapes de base du processus en matière d’ERP
2. Les participants comprennent le rôle qu’ils sont appelés à jouer dans le déploiement de l’ERP
3. Les participants ont une vue d’ensemble des autres plans nationaux de déploiement dans leur région
4. Les formateurs recueillent les opinions des participants sur ce kit de formation et s’enquièrent des outils et du soutien supplémentaires à apporter au niveau des pays
5. Les formateurs recueillent les opinions générales des participants sur les supports disponibles en matière d’ERP pour faciliter son déploiement dans les pays
Commentaires :
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Annexe 4 – Documents de référence pour le travail de groupe réalisé dans le cadre du module 1 : terminologie
Cartes de définitions et de terminologie pour l’exercice « Terminologie des catastrophes »
Ce document contient les « cartes de définitions et de terminologie » à utiliser au cours de l’exercice « Terminologie des catastrophes » de la session introductive. Le formateur doit découper chaque carte et les utiliser conformément aux instructions présentes dans les notes du formateur.
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Substance, activité humaine, condition ou phénomène dangereux susceptible d’entraîner des pertes en vies humaines, des dommages corporels, des conséquences sanitaires, des dommages matériels, des pertes de moyens de subsistance et de services, des perturbations sociales et économiques ou une dégradation de l’environnement. (Un aléa naturel est un événement susceptible d’engendrer une catastrophe). Concept correspondant :
Grave interruption du fonctionnement d’une communauté ou d’une société causant des pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales généralisées ou ayant un impact humain, matériel, économique ou environnemental que la communauté ou la société touchée ne peut surmonter avec ses seules ressources propres.
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Exemple : tempêtes détruisant des maisons, tuant ou blessant des personnes et endommageant des récoltes en raison de vents violents ou d’inondations. Concept correspondant :
Concept et pratique de prévention des risques de catastrophe par le biais d’efforts systématiques visant à analyser et gérer les facteurs déterminants des catastrophes, notamment par une exposition réduite aux aléas, une moindre vulnérabilité humaine et matérielle, la gestion avisée des terres et de l’environnement et la meilleure préparation aux événements néfastes (ISDR 2009) Concept correspondant :
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30
Activités entreprises pour éviter de manière définitive l’impact négatif des aléas ainsi que les catastrophes associées à ces aléas (ISDR 2009).Concept correspondant :
1.
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Activités entreprises pour diminuer ou limiter l’impact négatif des aléas ainsi que les catastrophes associées à ces aléas. Commentaire : il est rare de pouvoir prévenir pleinement l’impact négatif des aléas, mais leur ampleur et gravité peuvent être sensiblement atténuées par diverses stratégies et mesures (ISDR 2009). Concept correspondant :
Les connaissances et les capacités développées par les gouvernements, les organisations d’intervention et de reconstruction professionnelles, les communautés et les personnes pour anticiper, répondre à et se remettre de façon efficace des effets d’aléas ou de conditions dangereuses probables, imminents ou actuels (ISDR 2009). Concept correspondant :
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Fourniture des services d’urgence et de l’assistance publique pendant ou immédiatement après une catastrophe afin de sauver des vies et de faire face aux premières nécessités de subsistance des personnes touchées (ISDR 2007 dans Préparation à une réponse efficace en cas de catastrophe, 2008). Concept correspondant :
La restauration, et l’amélioration le cas échéant, des installations, des moyens de subsistance et des conditions de vie des communautés affectées par une catastrophe, y compris les efforts visant à réduire les facteurs de risque (ISDR 2009)Concept correspondant :
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Aléa
Catastrophe
Mesures d’atténuatio
n
Prévention
Réponse
Relèvement
Préparation
Réduction des risques
de catastrophe
Annexe 5. Document d’étude pour le travail de groupe sur l’évaluation des risques et les mesures de préparation de base1. Profil de pays fictif
République socialiste du Klanndestan – profil de pays(dernière mise à jour : mars 2015)
Contexte
L’actuelle République socialiste du Klanndestan a été annexée par la Russie en 1920. Le Klanndestan a obtenu son indépendance en 1991 après la dissolution de l’URSS. Depuis 2005, le pays évolue progressivement vers le libéralisme économique. Il promeut actuellement une approche « socialiste dans une économie de marché ». La collaboration avec la communauté internationale, y compris les organismes des Nations Unies, les ONG, etc., se renforce peu à peu.
GouvernementType de gouvernement : État contrôlé par un parti unique.
CapitaleSomabad
Administration territorialeNeuf régions : Elvorsa, Lithan, Jianmak, Kryzekum, Jahaluz, Somabad, Aimal, Rimpar, Birtestan.
GéographieSituation géographique : Asie centrale
Frontières terrestres : pays frontaliers : Kazakhstan, Chine, Afghanistan et Iran.
Littoral : la République socialiste du Klanndestan borde la mer Caspienne.
ClimatLe nord du Klanndestan possède un climat tempéré, alors que celui du sud est subtropical. Ce climat se caractérise par des variations importantes de température d’une saison à l’autre, mais aussi entre le jour et la nuit. L’été est long, sec et chaud ; le printemps humide. En hiver, le temps est généralement instable. La température de l’air dans le désert peut atteindre entre 45 et 49 ºC. Au Sud, les températures peuvent descendre jusqu’à -25 ºC. Dans les plaines, les précipitations sont minimes (entre 80-200 millimètres). Dans les chaînes montagneuses, elles peuvent atteindre jusqu’à 300-400 millimètres par an, et environ 600-800 millimètres par an pour les versants des crêtes à l’Ouest et au Sud-Ouest.
Population et sociétéGroupes ethniques : Klannde (70 %), Ruthe (10 %), Urude (6 %), autres (14 %).
Langues : Klannde (langue officielle, 100 %), Ruthean (75 % de la population le comprend), dialecte Urude (6 %)
Religions : musulmans (70 %), orthodoxes, bouddhistes, juifs, autres.
Population : 60 760 814 habitants
Profil de risque
Événements récents
1. InondationsAu printemps, de grandes quantités de neige fondue provoquent le débordement des rivières et des lacs de montagne.
Les provinces de Elvorsa, Lithan et Alma ont connu des inondations au cours de quatre des six dernières années. La pire inondation a eu lieu en 2009 dans la province de Elvorsa, qui borde la mer Caspienne. Au moins 65 personnes ont péri et 45 000 ont perdu leur foyer dans ces inondations.
Au cours des cinq dernières années, environ 22 crues soudaines et coulées de boue éclair ont été signalées chaque année.
2. Incendies de forêts et glissements de terrainLa province du Birtestan à l’Est est particulièrement vulnérable aux incendies de forêt pendant l’été. En 2012, quatre personnes ont trouvé la mort et près de 200 foyers ont dû être évacués. La province subit également des glissements de terrain dans les régions à forte altitude à l’automne, une saison pluvieuse. En 2010, la principale autoroute reliant le Klanndestan à la Chine a été coupée. Deux villages comptant respectivement 100 et 150 familles ont été affectés.
3. SéismesToutes les provinces du Klanndestan subissent régulièrement des secousses sismiques, mais celles-ci sont généralement de faible magnitude (moins de 3 sur l’échelle de Richter).
4. Accidents industrielsDans la principale ceinture industrielle entourant Somabad, la capitale, l’industrialisation massive a entraîné un certain nombre de déversements de produits chimiques et d’hydrocarbures dans les lacs et les rivières alentour. Le gouvernement semble être rétif à l’ingérence internationale sur cette question.
5. Problèmes régionauxDes combats dans le nord de l’Afghanistan ont contraint des dizaines de milliers d’Urudiens à fuir vers les pays voisins. On estime qu’au cours de ces dernières années, 50 000 Urudiens ont fui vers la province de Jahaluz, au sud du pays. Cette province, qui accueille la plupart de la population urudienne, recense 500 000 habitants. Au début des années 1990, après l’indépendance, les Urudiens ont brièvement tenté d’obtenir leur autonomie, un mouvement qui a été brutalement réprimé par le gouvernement de l’époque.
Des rapports en provenance du Kazakhstan suggèrent l’existence d’un mouvement indépendantiste grandissant parmi les Urudiens. Une série d’attaques terroristes et des escarmouches avec l’armée kazakhe ont eu lieu. Le Kazakhstan compte le deuxième plus grand nombre de réfugiés venant d’Afghanistan. Certains plaident également pour l’établissement d’un État indépendant urudien dans la région.
État de préparation de l’EPH
Annexe 6. Document d’étude pour le travail de groupe sur les mesures de préparation avancées et le plan pour des situations d’urgence potentielles
État de préparation de l’EPHKlanndestan 2015
PRINCIPAUX POINTS DE LA PRÉPARATION 1) Un atelier sur l’établissement du dispositif humanitaire, la coordination, la gestion de l’information et le financement a eu lieu à l’intention du gouvernement, des ONG, des Nations Unies et du Croissant-Rouge. 2) L’atelier de formation sur la familiarisation au plan interagences pour des situations d’urgence potentielles a permis l’élaboration d’une première version préliminaire du plan interagences pour des situations d’urgence potentielles en 2015.
Activités de soutien du bureau régional1. Compréhension par l’EPH et les gouvernements des rôles et des responsabilités de base
Niveau adéquat
Formation sur le soutien et les outils de l’OCHA fournis aux CR/CH
Oui 1. Atelier de formation sur la familiarisation au plan interagences pour des situations d’urgence potentielles-> 1ère version de plan pour des situations d’urgence potentielles élaborée en janvier 2015.
2. Un atelier sur l’établissement du dispositif humanitaire, la coordination, la gestion de l’information et le financement a été organisé à l’intention du gouvernement, des ONG, des Nations Unies et du Croissant-Rouge.
Formation sur l’établissement du dispositif humanitaire dispensée aux principaux partenaires
Oui
Processus de préparation à la réponse aux urgences (ERP) engagé
Oui
2. Structures de coordination humanitaire
Niveau adéquat
Création d’une EPH inclusive Non 1. Atelier de coordination renforcée à l’intention du gouvernement, des Nations Unies, des ONG, du Croissant-Rouge et des donateurs -> Les Nations Unies et le gouvernement se sont mis d’accord sur une coordination menée par le gouvernement.
Consensus de l’EPH et du gouvernement sur les structures de coordination des réponses
Oui
La coordination externe répond aux besoins identifiés par les organismes d’assistance aux réfugiés (en anglais « Refugee Community Organisation » ou RCO) et les groupes sectoriels
Non
3. Capacité de l’EPH et des gouvernements à entreprendre des évaluations conjointes
Niveau acceptabl
e
Formation sur les directives opérationnelles de l’IASC relatives à l’évaluation des besoins dispensée aux CR/CH et aux organismes chefs de file sectoriels
Oui
1. Formation sur les évaluations régionales coordonnées de l’IASC et sur l’évaluation multisectorielle initiale rapide (MIRA) et formation des formateurs effectuées à Tallin, en présence d’un unique participant en provenance du Klanndestan, en raison d’un nombre de places limité.Consensus sur la méthodologie
d’évaluation commune décrivant les responsabilités pour la réalisation d’une définition préliminaire du scénario
Non
4. Publication des documents de financement interagences
Niveau acceptabl
e Formation sur le Fonds central d’intervention pour les situations d’urgence, les procédures d’appel global et les appels éclairs dispensée aux partenaires clés
Oui
1. Atelier sur l’établissement du dispositif humanitaire, la coordination, la gestion de l’information et le financement 2. Le Fonds central d’intervention pour les situations d’urgence soutient les ateliers qui se sont tenus, mais aucune formation officielle de ce Fonds ou des procédures d’appel global n’a été organisée fin 2014.
Préparation du projet d’appel et d’une proposition de projet préliminaire, le cas échéant
Non
Consensus sur le mécanisme de suivi et d’évaluation Non
5. Capacité de l’EPH à concevoir des produits de gestion de l’information basés sur des données d’entrée coordonnées
Niveau acceptabl
e
Formation sur la gestion de l’information concernant les situations d’urgence et sur les directives opérationnelles de l’IASC en matière de gestion de l’information dispensée aux CR/CH et aux organismes chefs de file sectoriels
Oui
1. Présentation de la gestion de l’information à l’intention de la société civile et des Nations Unies 2. Atelier sur l’établissement du dispositif humanitaire, la coordination, la gestion de l’information et le financement 3. Atelier conjoint sur l’établissement du dispositif humanitaire, la gestion de l’information, le VIH/sida et les considérations du genre dans les situations d’urgence pour l’équipe de pays et le gouvernement 4. Atelier sur la gestion de l’information dans les situations d’urgence à l’intention du gouvernement
L’EPH a demandé des ressources et des capacités supplémentaires en matière de gestion de l’information
Non
Consensus sur les structures de base pour permettre la présentation conjointe de rapports sur la situation
Non
6. Consensus de l’EPH sur une stratégie de communication de crise
Niveau faible
Accord sur un plan de communication de crise Non
Aucun accord sur une stratégie à proprement parler, mais les formations sur la gestion de l’information (susmentionnées) fournissent les outils et définissent les normes en matière de présentation de rapports et de diffusion de produits communs
7. Mise en place d’une coordination effective entre l’EPH, les gouvernements, les militaires, la société civile et les autres acteurs
Niveau adéquat
Identification des besoins et possibilités de formation et de renforcement des capacités
Oui1. Conférence sur les catastrophes naturelles avec le gouvernement, les Forces armées, les ONG et le Croissant-Rouge 2. Réseautage et rencontres avec les partenaires
Le gouvernement a l’intention d’utiliser des moyens militaires en cas de situations d’urgence identifiées
Oui
Définition du flux d’informations entre les parties prenantes Oui
8. Le gouvernement crée un environnement favorable pour les intervenants internationaux et peut déclencher efficacement ses propres ressources internes
Niveau acceptabl
e
L’État accepte l’assistance internationale Oui Dialogue avec le secteur privé, le gouvernement et les ONG sur la réduction des risques de catastrophe en mettant l’accent sur les droits de l’homme
Efforts de sensibilisation mobilisés pour les lignes directrices applicables aux réponses internationales en cas de catastrophes (IDRL)
Oui
Efforts de sensibilisation mobilisés pour l’élaboration d’une législation et de politiques en matière de gestion des risques et catastrophes
Non
Évolution de la situation au KlanndestanViolences dans le SudDes rapports font état d’une série d’attaques perpétrées ces dernières semaines par le Front de libération des Urudiens (ULF) nouvellement formé contre des bases militaires du Klanndestan, dans la province de Jahaluz. Sous pression, le gouvernement du Klanndestan a engagé hier des pourparlers avec l’ULF, lesquels ont abouti à une trêve temporaire.
Toutefois, des sources au sein de l’armée et de la société civile jugent que cette trêve a peu de chances de durer plus de cinq ou six semaines. Elles estiment que les deux parties tendront à faire appel à des renforts au cours de cette période. Des rapports non confirmés suggèrent que des combattants lourdement armés de l’ULF se rassemblent à la frontière avec l’Afghanistan.
Des rapports d’ONG sur le terrain soulignent qu’un grand nombre de personnes (environ 100 000), principalement de l’ethnie majoritaire Klannde, pourraient être touchées dans l’hypothèse d’une reprise des combats.
L’EPH a rencontré le gouvernement et a élaboré une analyse de la situation. Sur la base de cette analyse, l’EPH approuve la stratégie de réponse suivante :
La communauté humanitaire fournira une aide d’urgence immédiate pour 100 000 personnes au maximum en cas de déplacements internes dus au conflit.
Le présent Kit du formateur, ses présentations et ses exercices ont été mis au point grâce au soutien financier des partenaires suivants :
Gouvernement allemand, Bureau d’aide humanitaire allemand :
Gouvernement du Royaume-Uni, ministère du Développement international :
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