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Revue de presse
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Lotissement Sylvain Fourastier
N°08 El Mouradia, Alger
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Mardi 03 juillet 2018
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
La loi de finances 2018 renforce le développement économique (APS) .................... 3
Levée des subventions : Raouya liste les premiers produits concernés (TSA) ........... 5 La sécurité alimentaire en Algérie demeure fragile malgré les avancées réalisées
(APS) ........................................................................................................................... 8 SELON UNE ÉTUDE DU CREAD : La sécurité alimentaire est fragile
(L’Expression) .......................................................................................................... 10
Raouya: éventuelle révision des subventions destinées à l'énergie à partir de 2019
(APS) ......................................................................................................................... 11 In-Amenas: Bedoui inaugure l'unité de séparation et de boosting gaz d'Alrar (APS)
................................................................................................................................... 13
Bedoui: Sonatrach est le cœur battant de l’économie nationale et une "ligne rouge"
(APS) ......................................................................................................................... 13 Sonatrach augmente la production du champ gazier d’Alrar à la frontière libyenne
(TSA) ........................................................................................................................ 15 Guitouni annonce un ambitieux programme de développement des énergies
renouvelables (APS) ................................................................................................. 15 Initié par le Conseil de la concurrence : L’étude sur le marché du médicament
finalisée (Reporters) .................................................................................................. 16 Industrie du ciment : Les experts se penchent sur les combustibles alternatifs
«écolo» et moins énergivores (Reporters) ................................................................ 18
GICA: un nouveau procédé de traitement des déchets de cimenterie (APS)............ 19 Viandes rouges: une production nationale de plus de 5 millions de quintaux en 2017
(APS) ......................................................................................................................... 21 Condor participe au Salon national des produits de la recherche scientifique (Algérie
Patriotique) ................................................................................................................ 22 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 22
AXA ALGÉRIE A ENREGISTRÉ UNE CROISSANCE DE 34% EN 2017
(BILAN) (Maghreb Emergent) ................................................................................. 22 Commerce ............................................................................................................................................................ 23 Coopération ......................................................................................................................................................... 23
Conférence mondiale du gaz: entretiens entre Guitouni et plusieurs hauts
responsables américains à Washington (APS) .......................................................... 23 L’ALGÉRIE ET LA TUNISIE S’APPRÊTENT À CRÉER UNE ZONE
INDUSTRIELLE FRONTALIÈRE (Maghreb Emergent) ....................................... 25 Veille ..................................................................................................................................................................... 26
Le Tunisien Ferid Belhadj nommé vice-président de la BM pour la région Mena
(APS) ......................................................................................................................... 26
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A la une
La loi de finances 2018 renforce le développement économique
(APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia a mis l'accent, dimanche à Alger après l'adoption du projet de loi des finances complémentaire
2018, sur l'importance de ce texte qui vise à "poursuivre la politique de soutien budgétaire, renforcer le développement économique et créer des
mesures préventives en matière de commerce extérieur". Les membres du Conseil de la nation ont adopté dimanche la loi de
finances complémentaire 2018, lors d'une séance plénière présidée par
Abdelkader Bensalah, président de cette instance, et en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouia et le ministre des Relations
avec le Parlement, Mahdjoub Bedda. "L'adoption de ce texte permettra au gouvernement la poursuite des
efforts en matière de développement et d'encadrement de l'investissement pour servir l'économie nationale", a affirmé M. Raouia.
Exposant le contenu du rapport complémentaire sur le même texte avant de procéder au vote, le rapporteur de la commission des Affaires
économiques et financières du Conseil de la nation Abdelhak Kazitani a rappelé les débats qui ont réuni le président du Conseil Abdelkader
Bensalah et M. Raouia en présence de M. Bedda ayant porté sur les dispositions et les mesures contenues dans le projet et sur d'autres
questions d'ordre économique, financier et sociale pertinentes, objet de préoccupations des membres.
M.Kazitani a précisé que M. Raouia avait présenté les données financières
et économiques prévues dans ce texte. M.Raouia a évoqué, en outre, la fiscalité pétrolière, la fiscalité ordinaire,
les recettes et les dépenses, les budgets de fonctionnement et d'équipement et le taux d'inflation et les prix de change ainsi que le taux
de croissance. Ce texte prévoit également l'ajout de 500 milliards (mds) de DA sous
forme d'autorisations de programmes, ce qui a permis la relance de nombre de programmes sociaux qui ont été gelés à cause de la
conjoncture financière qu'a connu le pays suite à la baisse des prix des hydrocarbures et ses retombées sur les ressources du pays en devises.
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La loi organique relative aux lois de Finances vise à concrétiser
des changements profonds dans la gestion des deniers publics (Raouia)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia a affirmé, lundi à Alger,
que la loi organique relative aux lois de Finances porte un nouveau cadre juridique régissant la préparation, l’élaboration et la présentation des lois
de Finances, précisant qu'elle constitue un moyen pour la modernisation des Finances publiques eu égard aux changements profonds qu'elle
introduit dans la gestion des deniers publics. En marge de l’adoption par la majorité des membres du Conseil de la
Nation, du projet de loi organique relative aux lois de Finances lors des séances plénières présidées par M. Abdelkader Bensalah, le ministre a
indiqué que le projet vise à réformer le cadre budgétaire et comptable et à introduire un profond changement dans les modalités de gestion des
deniers publics. Les membres du Conseil de la Nation s’étaient félicités, le 18 juin dernier,
lors d’une séance plénière consacrée à l’examen de ce projet, des réformes profondes opérées par l’Etat à son système législatif à travers
l’élaboration des projets de lois en conformité avec les règles générales
de la Constitution. Ils avaient présenté une série de propositions sur le texte du projet
touchant notamment des dispositions énoncées dans les lois de Finances précédentes comme celles régissant la propriété foncière, ou le grand
retard accusé en matière de modernisation des documents et des informations en dépit des promesses émises pour achever, dans de brefs
délais, l’opération de numérisation du registre foncier. Dans une réponse aux observations des membres du Conseil de la Nation,
le ministre avait également précisé que la loi 17-84 en vigueur n’est pas une loi organique comme la nouvelle loi organique relative aux lois de
Finances prévue dans la Constitution de 2016, d’un part, et ne s’adapte plus aux réformes politiques et économiques engagées par le
gouvernement, ce qui permet de s’adapter aux changements importants de systèmes et de règles de budget internationalement établies, d’autre
part.
M.Raouia avait précisé que "le nouveau texte vise à prendre en charge les insuffisances enregistrées et comporte la définition du nouveau cadre
juridique régissant l'élaboration et le contenu des lois des Finances ainsi que les modalités de leur présentation et adoption outre la définition
desprincipes et des règles régissant les finances publiques, la comptabilité de l'Etat et le contrôle de l'exécution des lois des Finances.
Ce projet de loi permettra aux institutions et administrations publiques de passer de la logique des moyens à la logique des résultats, d'autant qu'il
aspire l'introduction de transformations profondes en en termes de gestion de l'argent public.
S’agissant de la préoccupation ayant trait aux règles adoptées par le gouvernement dans l'évaluation de secteurs concernés par la gestion, le
ministre a expliqué qu’il s’agit de l'évaluation des programmes relatifs aux
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politiques publiques et les prévisions des résultats réalisés et les indices
de performance liés aux objectifs arrêtés. La loi organique a institué le principe de soumettre les opérations
d'exécution du budget de l'Etat au contrôle administratif, judicaire et
parlementaire selon les conditions définies dans ce texte et les dispositions législatives y afférentes répondant ainsi aux
préoccupations du parlement quant à garantir davantage de transparence dans la performance des institutions administratives, ce qui facilitera la
mission de contrôle parlementaire.
Levée des subventions : Raouya liste les premiers produits concernés (TSA)
L’État envisage de revoir le système de subventions des produits de première nécessité. « Il est clair que cela ne peut pas continuer comme ça
pour une simple équité sociale. Il n’est pas normal qu’un simple citoyen ne
puisse pas profiter, parfois, de la subvention par rapport à quelqu’un qui perçoit un salaire plus important », a déclaré Abderrahmane Raouya,
ministre des Finances, invité, ce lundi 2 juillet, de la rédaction de la Chaîne III de la radio nationale.
Il s’est appuyé sur des études, menées actuellement au niveau de son département, qui font apparaître que les ménages, qui ont le plus bas
revenu, ne profitent de certains produits subventionnés (farine, sucre, huile et blé) qu’à 7%.
« Alors que ceux qui ont des revenus plus importants ont le double de ce pourcentage. Il faudrait y remédier. Une commission y travaille avec la
Banque Mondiale. En tout état de cause, rien ne sera fait tant qu’on ne disposera pas de l’ensemble des paramètres pour la mise en place (d’un
nouveau système). On ne touchera pas à la politique de subvention tant qu’on n’aura pas réglé définitivement l’identification des ménages, le
montant et la manière de procéder. Cela va se faire avec l’ensemble des
pouvoirs publics. Après la fin des études, on se retrouvera autour d’une table pour en rediscuter. Par la suite, une grande campagne de
communication sera dirigée vers nos citoyens pour leur expliquer comment on doit y procéder. Un débat national ? Pourquoi pas. J’espère à
partir de 2019 », a-t-il détaillé. Selon lui, la levée de la subvention peut concerner en premier lieu
l’énergie (carburant, électricité). L’eau ? « Peut-être, mais après », a-t-il répondu à la question de la journaliste.
La création monétaire n’est pas “une voie sans risque” Abderrahmane Raouya a justifié le recours à la loi de finances
complémentaire 2018 par la nécessité d’avoir une autorisation de programme de 500 milliards de dinars aux fins de permettre au FNI
(Fonds national d’investissement) de financer certains projets (chemins de fer).
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« Il y a aussi une disposition relative au commerce extérieur. Nous avons
découvert que des produits finis importés avaient des avantages douaniers et autres dans les pays de production. Ce qui est inadmissible
en matière de commerce extérieur. Nous prévoyons un système de
taxation additionnelle provisoire. Nous devons rétablir notre balance commerciale avec les États avec lesquels nous sommes en accord », a-t-il
dit. Il a reconnu que le recours à la création monétaire (planche à billets) n’est
pas une voie sans risque. « Mais le risque est mesuré. Nous prenons l’ensemble des règles de rigueur pour pouvoir maîtriser cet aspect de
financement non conventionnel. L’inflation se situerait entre 4 à 3% sur toute la période 2018-2020. Nous avons prévu un taux de 5,5 % pour
2018. Cependant, jusqu’à maintenant, nous avons un taux qui tourne autour de 4 %. Donc, c’est maîtrisé », a-t-il noté.
Il a rappelé que le financement non conventionnel est destiné à l’investissement. « Il devrait permettre donc une croissance soutenue.
C’est ce qui nous manque encore. Il faudrait que cette croissance revienne fortement. Pour l’instant, nous sommes sur le crédit à l’interne que nous
maîtrisons bien évidemment en essayant d’utiliser l’ensemble des voies et
moyens que ce soit le prêt bancaire ou le recours au FNI », a-t-il précisé. Il a écarté le recours à l’endettement extérieur. L’exception sera, selon lui,
le financement par un prêt de l’Etat chinois du projet du grand port centre d’El Hamdania (Tipaza). « Il y a des crédits qui peuvent être effectués (en
extérieur) lorsque les investissements sont assez forts avec un rendement très appréciable », a-t-il prévu.
Croissance tirée par la dépense publique « Il est malheureux que la croissance soit tirée par la dépense publique.
L’ensemble des secteurs sont pris en charge par le budget de l’État. Nous espérons qu’il y ait des investissements étrangers ou nationaux.
L’ensemble des règles et avantages sont là pour permettre la relance pour le secteur privé », a-t-il appuyé.
L’amélioration des recettes fiscales de l’État a permis, selon le ministre, de dégeler 600 milliards de dinars en projets. « Je rappelle que le gel de
l’ensemble des projets est d’une valeur de 2200 milliards de dinars. Nous
dégelons 600 milliards pour financer les infrastructures de l’éducation, de la santé et de l’enseignement supérieur. En matière d’éducation nationale,
par exemple, 1400 structures vont être édifiées », a-t-il annoncé 2600 milliards de dinars de recouvrement fiscal en 2017
Le ministre des Finances a estimé qu’en matière de recouvrement fiscal, ce n’est jamais parfait. « Les efforts doivent continuer d’année en année.
Le recouvrement était de l’ordre d’à peu près 400 milliards de dinars dans les années 2000. En 2015, nous étions à 2400 milliards de recouvrement,
2600 milliards en 2017. Il s’agit des chiffres de la DGI (Direction générale des impôts), je ne parle pas de la fiscalité ordinaire au complet. La
Direction des Grandes entreprises est passée, depuis janvier 2018, à la télé-déclaration. Donc, aucun contribuable ne se présente au guichet de
cette direction. Des travaux sont engagés pour généraliser cette télé-procédure au niveau des centres des impôts. Nous avons l’un des régimes
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les plus simplifié au monde surtout pour les petits contribuables (…) il
faudra comprendre la sociologie de ce contribuable pour pouvoir le capter et le prendre en charge », a-t-il souligné.
L’IRG (Impôt sur le revenu global) représente, selon lui, de 20 à 25% du
produit de la fiscalité ordinaire. « L’impôt qui rapporte le plus est celui de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée). Celui qui consomme le plus et a des
revenus plus importants, dépense plus. Et donc, contribue plus. Il faut mesurer tout cela », a-t-il répondu à une question sur l’inexistence d’un
impôt sur la fortune en Algérie. « Aucune tolérance » dans la lutte contre la fraude
Le premier argentier du pays a estimé que la mise d’un système d’information est l’arme principale pour pouvoir lutter contre l’évasion
fiscale. « Il faut identifier les risques de fraude. C’est là où l’action de l’administration doit être la plus forte. Nos banques mettent en place des
dispositifs pour réguler la masse d’argent », a-t-il dit. Ne pas combattre l’informel et la corruption peut signifier, selon lui, la fin
d’un État. « Pour lutter contre ces phénomènes, il faut avoir une grille d’analyse et une autre sur les risques. Les administrations fiscales et
douanières travaillent sur ces aspects modernes de lutte contre les
phénomènes de fraude. Il n’y aura aucune tolérance en la matière », a-t-il promis.
Selon lui, les banques publiques financent l’économie à plus de 80%. « Ceci est anormal. Il faudrait que l’ensemble des banques sur la place
d’Alger puissent financer l’économie. Les banques étrangères travaillent plus sur les aspects de commerce extérieur. Certaines d’entre elles
commencent à s’intéresser au financement de l’investissement économique. J’espère qu’elles vont concurrencer les banques publiques
qui pourront améliorer leur gestion et la diversification de leurs crédits. Je demande aux banques publiques de s’élargir, d’être sur le territoire
national et d’ouvrir le plus grand nombre d’agences », a-t-il préconisé. Un déficit estimé à 1800 milliards de dinars pour 2018
D’après lui, les banques publiques ne reçoivent pas de directives. « Ce qui est important est de moderniser leur système d’information. Je tiens au
développement de la monétique, c’est important pour pouvoir assécher les
liquidités qui existent en dehors du circuit bancaire et permettre aux banques d’avoir plus de capacités de financement », a-t-il noté.
La situation financière du pays est, selon lui, toujours tendue malgré la hausse des cours pétroliers. « Nous avons un déficit estimé, pour 2018, à
1800 milliards de dinars comblé par le financement non conventionnel. Ce déficit va certainement être repris en 2019. Quel que soit le prix du baril
de pétrole, cela ne doit pas nous détourner de la rigueur », a-t-il rassuré. « La seule source de devises dont dispose l’État algérien provient de la
vente des hydrocarbures. D’où l’objectif de diversifier le plus possible l’économie et de pouvoir exporter plus de produits pour avoir de la devise.
C’est là que le marché se stabiliserait. On pourrait alors prendre des dispositifs pour l’ensemble des citoyens », a-t-il promis.
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La sécurité alimentaire en Algérie demeure fragile malgré les
avancées réalisées (APS)
La sécurité alimentaire en Algérie a connu des avancées significatives durant les deux dernières décennies, mais reste caractérisée par plusieurs
fragilités liées notamment à la dépendance aux marchés extérieurs et au recours aux subventions publiques, a indiqué une étude présentée lundi à
Alger. Les résultats obtenus de cette étude réalisée par des chercheurs du
Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD) à la demande du Programme alimentaire mondial (PAM),
montrent que "l'amélioration de l'état général de la situation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est soumise à de grands risques sur le plan de
la durabilité", selon les explications de la directrice de la division Agriculture et environnement au CREAD, Amel Bouzid.
L'étude s'est intéressée particulièrement aux facteurs et stratégies pouvant avoir une forte influence sur la disponibilité des aliments, les
possibilités d'accès à ces aliments pour l'ensemble des catégories sociales,
ses formes d'utilisation ainsi que la durabilité de l'état de sécurité alimentaire.
A ce propos, l'étude souligne que la croissance effective des disponibilités en produits agricoles, par l'accroissement des rendements et l'extension
des superficies cultivées, est encore "insuffisante" notamment pour les produits de base tels que les blés, les légumineuses et le lait, alors que
ces déficits "structurels" constatés ont été comblés par des importations de plus en plus massives.
"L'accroissement de la production agricole, même s'il reflète l'effort considérable engagé, reste toujours bien en-deçà d'une demande
croissante deux fois plus rapidement durant la même période, sous le double effet de la reprise de la croissance démographique et de
l'amélioration des revenus moyens des ménages, d'où le creusement de l'écart entre offre et la demande imposant une hausse continue des
volumes de denrées alimentaires importées", note cette étude.
Le taux de la couverture de la production locale des besoins du marché algérien sont de 30% seulement pour les céréales, 30% pour le lait, 5%
pour les huiles alimentaires et 0% pour le sucre, d'après les chiffres présentés par M. Bouzidi, expliquant ce déficit par le caractère pluvial de
l'essentiel de l'agriculture algérienne et par la lenteur des progrès en matière des rendements et de productivité.
"Dans les décennies futures, l'Algérie sera de plus en plus dans l'incapacité de poursuivre dans la même voie et de recourir aux mêmes
solutions, car, au-delà des risques liés à la volatilité des prix sur les marchés internationaux qui constitue un variable externe non maitrisable,
il y aura un risque aggravé lié au changement climatique qui créera davantage de difficultés au secteur agricole domestique pour garantir le
maintien des taux de croissance actuels", a-t-elle averti.
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Concernant les possibilités d'accès des ménages à l'alimentation, l'étude
note que celles-ci ont été renforcées par les politiques menées en vue de favoriser l'emploi et donc les revenus pour les ménages, à travers des
investissements massifs dans les grands chantiers d'extension et de
modernisation des infrastructures, la promotion de l'habitat, le développement du crédit à l'investissement et le soutien de projets de
développement rural dans les communes les plus pauvres et enclavées. Toutefois, des poches de pauvreté subsistent encore tant en milieu urbain
qu'en zone rurale, selon l'étude précisant qu'il y aurait 1.256.165 ménages considérés comme démunis et nécessitant une aide directe,
d'après les données collectées dans 40 wilayas. En outre, l'accès à une alimentation suffisante et saine reste insuffisant
pour les titulaires de revenus faibles, vue le prix relativement cher des viandes, fruits et légumes.
S'agissant du critère de la qualité, la ration alimentaire est déséquilibrée, car "la place occupée par les blés est très importante et celle des
protéines et de matières grasses encore trop basse", ce qui conduit à la hausse des maladies non transmissibles mais lourdement handicapantes
telles le diabète ou les maladies cardio-vasculaires.
Evoquant les subventions publiques, l'étude a mis en exergue leur rôle important dans l'amélioration de l'accessibilité des produits alimentaires
durant les années précédentes, mais elle considère que les mécanismes de soutien aux prix des biens alimentaires avaient un triple effet
"pervers". Selon cette étude, ces mécanismes conduisent à une pénalisation forte du
développement de la production locale, à un gaspillage d'aliments dont le prix payé par le consommateur n'est pas dépendant des coûts de
production réels, et ils bénéficient davantage aux catégories sociales titulaires des revenus les plus élevés creusant ainsi les écarts en matière
de niveau de vie aux dépens des plus défavorisés. De plus, les mécanismes de soutien des prix exigent des efforts
budgétaires croissants de la part des pouvoirs publics alors que les ressources utilisées proviennent des exportations d'hydrocarbures et
viennent réduire les capacités d'investissement du pays, en particulier
dans la diversification de l'économie. En matière de sécurité sanitaire des aliments, les politiques des pouvoirs
publics ont abouti à la mise en place d'un dispositif relativement complet mais dont l'efficacité reste "très faible".
La présentation de cette étude a été suivie d'un débat durant lequel les experts présents ont déploré la faible coordination des actions des
différents secteurs concernés par la sécurité alimentaire et le manque du suivi et d'évaluation des stratégies.
Soulignant que les avancées réalisées en matière d'agriculture durant les dernières années étaient surtout le fruit du recours aux subventions
publiques et la mobilisation des ressources non renouvelables (eaux sous terraines), ils ont appelé à une croissance construite sur des bases
durables.
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Dans ce sens, les intervenants ont plaidé pour une réelle diversification de
l'économie nationale, indépendante de la volatilité des prix des hydrocarbures sur le marché international, comme impératif pour
atteindre la sécurité alimentaire.
Ils ont également appelé à la prise en charge des phénomènes liées au changement du modèle alimentaire algérien avec l'explosion des fast-
foods, la consommation excessive des boissons gazeuses et la généralisation du pain amélioré.
SELON UNE ÉTUDE DU CREAD : La sécurité alimentaire est fragile
(L’Expression)
L'Algérie dépend encore des marchés extérieurs pour plusieurs produits.
L'Etat recourt aux subventions pour permettre aux ménages d'acquérir certains produits alimentaires.
La sécurité alimentaire est encore un objectif à atteindre pour l'Algérie.
«La situation de la sécurité alimentaire en Algérie est marquée encore par beaucoup de fragilités liées notamment à la dépendance aux marchés
extérieurs et au recours aux subventions publiques», c'est ce qui est ressorti de l'étude présentée hier à Alger par des chercheurs du Centre de
recherche en économie appliquée pour le développement (Cread). La directrice de la division agriculture et environnement au Cread, Amel
Bouzid, qui a présenté l'étude en question, a indiqué que le taux de couverture de la production locale des besoins du marché algérien sont de
30% seulement pour les céréales, 30% pour le lait, 5% pour les huiles alimentaires et 0% pour le sucre.
«Dans les décennies futures, l'Algérie sera de plus en plus dans l'incapacité de poursuivre dans la même voie et de recourir aux mêmes
solutions, car, au-delà des risques liés à la volatilité des prix sur les marchés internationaux, qui constitue une variable externe non
maîtrisable, il y aura un risque aggravé lié au changement climatique qui
créera davantage de difficultés au secteur agricole domestique pour garantir le maintien des taux de croissance actuels», a averti en outre
Amel Bouzid. Concernant les possibilités d'accès des ménages à l'alimentation, l'étude
note que celles-ci ont été renforcées par les politiques menées en vue de favoriser l'emploi et donc les revenus pour les ménages, à travers des
investissements massifs dans les grands chantiers d'extension et de modernisation des infrastructures, la promotion de l'habitat, le
développement du crédit à l'investissement et le soutien des projets de développement rural dans les communes les plus pauvres et enclavées.
Toutefois, des poches de pauvreté subsistent encore tant en milieu urbain qu'en zone rurale, selon l'étude, précisant qu'il y aurait 1 256 165
ménages considérés comme démunis et nécessitant une aide directe, d'après les données collectées dans 40 wilayas.
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En outre, l'accès à une alimentation suffisante et saine reste insuffisant
pour les titulaires de faibles revenus, vu le prix relativement cher des viandes, des fruits et légumes.
S'agissant du critère de la qualité, la ration alimentaire est déséquilibrée,
car la place occupée par les blés est très importante et celle des protéines et des matières grasses encore trop basse, ce qui conduit à la hausse des
maladies non transmissibles. L'étude présentée hier s'est intéressée particulièrement, a fait remarquer en outre la directrice, aux facteurs et
stratégies pouvant avoir une forte influence sur la disponibilité des aliments, les possibilités d'accès à ces aliments pour l'ensemble des
catégories sociales, ses formes d'utilisation ainsi que la durabilité de l'état de sécurité alimentaire.
A ce propos, l'étude souligne que la croissance effective des disponibilités en produits agricoles, par l'accroissement des rendements et l'extension
des superficies cultivées, est encore insuffisante notamment pour les produits de base tels que les blés, les légumineuses et le lait, alors que
ces déficits structurels constatés ont été comblés par des importations de plus en plus massives. «L'accroissement de la production agricole, même
s'il reflète l'effort considérable engagé, reste toujours bien en-deçà d'une
demande croissante deux fois plus rapidement durant la même période, sous le double effet de la reprise de la croissance démographique et de
l'amélioration des revenus moyens des ménages, d'où le creusement de l'écart entre l'offre et la demande, imposant une hausse continue des
volumes des denrées alimentaires importées», note cette étude.
Raouya: éventuelle révision des subventions destinées à l'énergie à partir de 2019 (APS)
Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, a évoqué lundi une
éventuelle révision des subventions destinées à l'énergie à partir de 2019, assurant que l'Etat n'opérera aucun changement sans mener une grande
compagne de communication dirigée vers les citoyens. "L'actuelle politique de subventions ne peut pas continuer comme ça pour
l'équité sociale. Dans sa forme actuelle, le simple citoyen ne peut pas
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profiter de cette politique mieux que quelqu'un qui dispose d'un revenu
plus important, ce n'est pas normal", a soutenu M. Raouya sur les ondes de la radio nationale.
"Rien ne sera fait tant que nous ne disposerons pas de l'ensemble des
paramètres permettant l'identification des ménages, les montants alloués, ainsi que la manière d'y procéder"(assure Rouya)
Affirmant que son département mène actuellement des études sur l'actuelle politique de subventions à travers une commission mise en place
qui travaille en collaboration avec la Banque mondiale, le ministre a expliqué que ces études montrent que les ménages à bas revenus
profitent des subventions allouées aux produits de base (huile, sucre...) à hauteur de 7% du montant global de la subvention, alors que les
personnes a fort revenu en bénéficient avec le double de ce pourcentage: "il faudrait y remédier", a-t-il relevé.
"Nous ne toucherons pas aux subventions tant qu'on n'a pas encore terminé nos études en la matière. Et lorsqu'on les terminera, cela va se
faire avec l'ensemble des pouvoirs publics. Nous devrions nous asseoir autour d'une table, les rediscuter et, par la suite, mener une grande
compagne de communication dirigée vers nos citoyens pour leur expliquer
comment on doit procéder", a avancé le ministre. N'écartant pas l'ouverture d'un "débat national" avant toute révision des
subventions, le ministre a, néanmoins, évoqué une éventuelle révision des subventions destinées à l'énergie à partir de 2019 si, bien évidemment, on
sera prêt à le faire". Par ailleurs, concernant le recours au financement non conventionnel et
les éventuels risques d'inflation qu'il peut engendrer, notamment après les observations faites par le FMI, le ministre a rappelé que "Algérie est
souveraine de choisir cette voie", ajoutant que "cela n'est pas sans risques, mais le risque est mesuré".
"Nous prenons l'ensemble des règles de rigueur pour pouvoir maitriser cet aspect du financement non conventionnel qui est destiné beaucoup plus à
l'investissement pour maintenir une croissance soutenue", a-t-il insisté, notant que les prévisions tablaient sur un taux d'inflation de 5,5% en
2018, alors qu'il est encore autour de 4% actuellement, et se situerait à
une moyenne de 4,3% sur toute la période 2018/2020. M. Raouya a, en outre, exclu tout recours à l'endettement externe sauf
pour "certains cas" où le rendement est "assez appréciable", citant l'exemple du financement du projet du port Centre d'El Hamdania
(Cherchell) "qui peut être financé par un crédit de la Chine". A propos de l'affaire de saisie des 701 kg de cocaïne et l'éventualité de
l'implication de douaniers ou d'agents de l'administration fiscale, M. Raouya a indiqué que "rien n'est encore confirmé, mais l'Etat est
déterminé à lutter contre toutes les pratiques frauduleuses". "Nous luttons sans merci contre la corruption qui peut engendrer de
graves conséquences sur l'Etat", a-t-il fait valoir.
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In-Amenas: Bedoui inaugure l'unité de séparation et de boosting
gaz d'Alrar (APS)
Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a inauguré lundi l'unité de séparation et de
boosting gaz d'Alrar (120 km Nord d'In-Amenas). Implanté à l'entrée de la zone d'Alrar, relevant de la direction régionale
Sonatrach de Stah, cet important projet énergétique, dont la capacité est de 24,7 milliards m3/jour, permet de séparer le gaz et de récupérer le
condensat vers la station de traitement au niveau de la direction régionale de Stah, selon les explications fournies au ministre.
La nouvelle installation, dont la réalisation a été lancée en 2012 pour un coût de 64 milliards DA, vient pour accroitre la capacité de pression de
refoulement à 75 bars, après avoir enregistré un déclin de 35 bars en 2014 à 15 bars seulement en 2017, a-t-on ajouté.
Considérée comme une véritable valeur ajoutée à l'économie nationale, la station, qui emploie quelques 400 travailleurs, exploite actuellement 39
forages gaziers avec une mise à niveau du réseau de collecte des puits.
La délégation ministérielle doit tenir, à cette occasion, une séance de
travail avec les cadres de la direction régionale de Sonatrach (région de Stah).
Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, est accompagné lors de cette visite du
ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, et du président directeur généra du groupe Sonatrach, Abdelmoumène Ould-Kaddour.
Il procèdera lors de cette visite d'une journée à In-Amenas (wilaya d'Illizi), dont il a été chargé par le Président de la République Abdelaziz
Bouteflika, à l'inauguration aussi du siège de la commune et à la mise en service de la piscine semi-olympique, avant de présider une rencontre
avec les représentants de la société civile.
Bedoui: Sonatrach est le cœur battant de l’économie nationale et
une "ligne rouge" (APS)
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Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé, lundi dans la région de Stah,
commune d’In-Amenas (Illizi), que le groupe Sonatrach constitue "le cœur battant de l’économie nationale et une ligne rouge".
S’exprimant lors d’une rencontre avec les cadres de la direction régionale de Sonatrach (région de Stah), le ministre a affirmé que "ceux qui tentent
de semer la zizanie sachent que le groupe Sonatrach est le cœur battant, actuel et futur, de l’économie nationale, et qu’il appartient à l’ensemble
d’accompagner cette nouvelle dynamique économique, avec clairvoyance et responsabilité afin de relever les challenges futurs".
M. Bedoui a rassuré, en outre, que "la dynamique des réalisations se
poursuivra tant que se poursuivra le processus de développement", appelant, dans ce sens, à préserver ces ambitieux acquis économiques, de
moyen terme, pour relever le défi. "L’implantation de pareils projets dans ces régions frontalières constitue la
preuve que la région est au cœur de la stratégie de développement nationale, voire qu’elle en constitue le cœur battant", a-t-il déclaré.
"Le programme du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, vise à consolider les potentialités souterraines, dont le gaz en tant qu’une
des ressources vitales", a poursuivi M. Bedoui, soulignant, dans le même contexte, que "les efforts de l’Etat se poursuivront dans la recherche
concernant les ressources souterraines pour en faire un levier de développement, jusqu’à atteindre la transition énergétique escomptée à
travers la quête d’autres sources d’énergie". Le ministre de l’Intérieur a saisi l’opportunité pour saluer le rôle assumé
par les éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) pour faire face à
l’agression terroriste ayant ciblé le groupe gazier de Tiguentourine et se dresser contre les tentatives de déstabilisation de l’économie nationale.
Ce qui constitue "la preuve de la prédisposition de l’ANP pour la protection de la sécurité et la stabilité et l’économie nationale", a-t-il ajouté.
Noureddine Bedoui a exhorté, par ailleurs, les jeunes et les acteurs de la société civile à défendre les acquis du pays, préserver le legs des
Chouhada et œuvrer à la poursuite du développement, avant de valoriser la grande importance qu’accorde le Président de la République au
développement des régions du Sud et des Hauts plateaux du pays. Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du
territoire, Noureddine Bedoui, avait inauguré dans la matinée l’unité de séparation et de boosting gaz d’Alrar (120 km Nord d’In-Amenas).
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Il est accompagné lors de cette visite du ministre de l’Energie, Mustapha
Guitouni, et du président directeur général du groupe Sonatrach, Abdelmoumène Ould-Kaddour.
Sonatrach augmente la production du champ gazier d’Alrar à la
frontière libyenne (TSA)
Le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a annoncé ce lundi
que la production du champ gazier d’Alrar a atteint 24.7 millions de mètres cube journaliers suite à l’extension du champ gazier, rapporte
l’agence Reuters.
L’inauguration du champ gazier situé dans la wilaya d’Ouargla, à la frontière libyenne, a été effectuée ce lundi. L’extension, dont le coût s’est
élevé à 64 milliards de dinars (545 millions de dollars), a été effectuée avec l’aide des firmes étrangères Petrofac (Royaume-Uni) et Bonatti
(Italie). L’extension d’Alrar rejoint une série de projets d’extensions de champs
gaziers existants ayant vu le jour en 2017 et 2018, y compris à Reggane et Timimoune. L’Algérie a produit 135 milliards de mètres cube de gaz en
2017. Guitouni annonce un ambitieux programme de développement des
énergies renouvelables (APS)
Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a annoncé, lundi dans la région de Stah, commune d’In-Amenas (Illizi), le lancement d’un
ambitieux programme de développement des énergies renouvelables à travers les différentes wilayas du pays.
S’exprimant lors d’une séance de travail avec les cadres de la direction
régionale de Sonatrach (région de Stah), le ministre a fait état de la projection, à l’horizon 2030, d’une production électrique de 22.000
mégawatts (MW), dont une tranche de 150 MW sera produite au cours des trois prochaines années et 50 MW produits dans les wilayas du Sud avant
la fin de l’année en cours, d’une partie de 50 MW.
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Ces projets énergétiques visent à construire une économique nationale
diversifiée susceptible de générer l’énergie électrique à partir du gaz, a indiqué le ministre, ajoutant que le secteur de l’énergie vient de mettre en
service de nouvelles installations énergétiques à travers le pays.
Ces acquis consistent notamment en un groupe gazier à Reggane et un autre à Timimoune (wilaya d’Adrar), en plus de l’inauguration du projet du
siècle portant transport par canalisation du gaz d’In-Salah vers Tamanrasset sur plus de 700 km, et d’un ouvrage similaire reliant sur 400
km Illizi et Djanet. Selon M.Guitouni, ces opérations énergétiques sont appelées à impulser
l’industrie gazière en Algérie, accroître ses capacités de production et consolider sa place dans le domaine de l’industrie gazière, sachant que le
secteur accorde une grande importance au développement de l’industrie gazière dans le Sud du pays.
"L’Algérie occupe une place de choix sur le marché pétrolier mondial, eu égard à la diversification énergétique dont elle dispose et que le
partenariat mené par le groupe Sonatrach avec les grandes compagnies pétrolières mondiales lui a permis d’acquérir les techniques énergétiques
modernes", a-t-il précisé.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que "la fiscalité pétrolière a atteint, durant les cinq premiers mois de cette année, un volume de 1.232
milliards DA, un indicateur prouvant que le pays est sur la bonne voie et que le secteur de l’énergie œuvre pleinement au développement et la
diversification de l’économie nationale et la création d’un climat propice au développement socio-économique".
S’agissant de la formation et la qualification de la main-d’œuvre, le ministre de l’énergie a affirmé que le secteur s’emploie à la création de
centres de formation assurant différentes spécialités en rapport avec les activités hydrocarbures, à travers des wilayas du Sud, à l’instar d’Illizi,
Ouargla, Adrar et Tamanrasset.
Initié par le Conseil de la concurrence : L’étude sur le marché du
médicament finalisée (Reporters)
D’importants changements sont prévus dans le circuit de la distribution
pour éviter des ruptures de stoks dans les officines. Les conclusions de l’étude sur le marché du médicament, initiée par le
Conseil de la concurrence (CC), de l’année 2015 seront rendues publiques le 15 septembre prochain. C’est le chargé du pilotage de cette étude et
membre du CC, Djilali Slimani, qui l’a annoncé hier lors de la présentation du rapport d’activités 2017. Selon ce dernier, « les conclusions de cette
étude vont permettre d’avoir une nouvelle vision de la régulation du marché du médicament ». Et d’ajouter dans ce sens que « le marché, à la
faveur de cette étude, va connaître des changements importants,
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notamment pour ce qui est en rapport avec les acteurs de la chaîne de
distribution du médicament ». Toujours selon lui, « cette étude sera d’une grande utilité pour les responsables de la distribution qui pourront ainsi
trouver au plus vite là où le bât blesse dans le circuit de la distribution. En
somme, c’est une véritable valeur ajoutée dont vont pouvoir disposer ceux chargés de veiller à la bonne distribution du médicament et d’intervenir
efficacement en cas de rupture de stock ». Après l’intervention de Djilali Slimani, il a été procédé à la lecture du bilan d’activités. Le rapport fait
ressortir qu’au titre de ses missions consultatives, le Conseil a émis 4 avis portant respectivement sur le marché des assurances, les distances des
stations-services implantées sur les autoroutes, le marché des détergents et le quatrième avis a été prononcé sur autosaisie, conformément à
l’article 34 de l’Ordonnance n°03-03 du 19 juillet 2003, modifiée et complétée, relative à la concurrence. Concernant les missions
juridictionnelles, il a statué sur 3 plaintes introduites par des opérateurs économiques qui s’estimaient lésés par des pratiques anticoncurrentielles
comme la dépendance économique, la discrimination sur l’octroi des marchés publics, etc. Toujours à propos de bilan, le CC s’est réuni avec la
Commission de régulation de l’électricité et du gaz (Creg), l’Autorité de
régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) et également l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH). De son côté, le
président du Conseil de la concurrence, Amara Zitouni, a rappelé que c’est la 5e conférence qu’organise son institution depuis sa réactivation en
janvier 2013. «Mais nous sommes encore un système de contrôle de la concurrence performant », a-t-il avoué. Comme il a tenu à rappeler que le
CC continue à faire face à des contraintes majeures, « lesquelles ne nous permettent pas d’exercer les missions conférées par la loi », a précisé
Zitouni. Il a révélé que de nombreuses entreprises publiques continuent d’ignorer son institution. « Et pourtant, la loi sur la concurrence s’applique
aussi bien aux entreprises publiques que privées sans discernement », a soutenu le président. Et de faire savoir dans la foulée que son institution
peut contrôler a priori par suite de présomption de position dominante et, à ce titre, le patron du CC a révélé que près de 400 risques de position
dominant ont pu être décelés. Concernant le programme de travail arrêté
par le Conseil de la concurrence pour l’année 2018, Zitouni a indiqué que les actions entamées et non achevées en 2017 allaient se poursuivre, non
sans préciser l’inscription de nouvelles opérations entrant dans le cadre des missions du CC. Ce dernier s’est dit outré par le fait que les lacunes et
incohérences du dispositif juridique relatif à la concurrence (Ordonnance n° 03-03 du 19 juillet 2003 et ses textes d’application) persistent. C’est
pourquoi M. Zitouni estime que cette ordonnance devrait être, par conséquent, modifiée, « comme suggéré par l’avis rendu, en décembre
2016, par la Cnuced à la demande du gouvernement algérien, remise au ministère du Commerce en mai dernier », a-t-il souligné. Et d’expliquer
dans ce sens : « Cette modification permettra, d’une part, de mettre en œuvre les dispositions de l’article 43 de la Constitution amendée.
Et d’autre part, corriger les lacunes et les incohérences de l’ordonnance précitée et révélée par quatre années d’« application ». Soulignons enfin
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que Amara Zitouni n’a pas caché son indignation quant au fait que son
institution ne dispose pas encore de siège adéquat. Pour rappel, le Conseil de la concurrence exerce dans des bureaux qu’a mis à sa disposition
provisoirement le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale
depuis 1995.
Industrie du ciment : Les experts se penchent sur les combustibles alternatifs «écolo» et moins énergivores (Reporters)
L’industrie du ciment est connue pour être énergivore et polluante. A cet effet, dans l’objectif d’ouvrir le champ de concertation afin de réduire la
consommation énergétique et l’impact écologique de l’industrie du ciment, le Groupe public Gica, en collaboration avec l’université Saad-Dahleb de
Blida, a organisé, hier à l’Ecole supérieure de la sécurité sociale de Ben Aknoun, un séminaire international sous le thème «Co-incinération des
déchets en cimenterie : valorisation énergétique et protection de l’environnement».
Le ministre de l’Industrie et des Mines, M. Youcef Yousfi, absent à l’événement au même titre que les représentants de l’Environnement et
de l’Enseignement supérieur, avait été interrogé sur le sujet à l’APN, jeudi
dernier, ce qui lui a permis d’évoquer le projet de cimenterie écologique de Bellara (wilaya de Béjaïa). Une première qui demande à être
généralisée ou adaptée à l’ensemble des cimenteries du pays afin d’optimiser la contribution de l’industrie du ciment à l’enjeu national
d’efficacité énergétique. Il s’avère que les combustibles alternatifs constituent une solution d’ores
et déjà répandue au niveau de producteurs de ciment dans les pays développés, mais pas si méconnue en Algérie. La Société des ciments de
la Mitidja (SCMI) de Meftah revendique le statut de première cimenterie en Algérie à avoir détruit des combustibles liquides et pâteux. Des
substituts, tels que les huiles usagées et les boues issues des stations d’épuration, dont l’utilisation leur évite d’être rejetées dans
l’environnement. «En Algérie, nous sommes les premiers à nous être lancés dans cette voie», affirme Adel Hadoud, directeur général de la
SCMI. «Nous avons réalisé des tests sur les huiles usagées et les boues
issues des stations d’épuration. Nous avons débuté par une phase de test technologique sur 6 mois courant 2017. Elle a été concluante et là, nous
sommes dans une phase de test industriel qui va durer de 12 à 18 mois. Ensuite, courant 2019, nous pourrons entrer en exploitation», a-t-il
détaillé. Il explique que «les industriels du ciment connaissent les caractéristiques des déchets qui proviennent de l’industrie, tandis que
d’autres déchets sont moins connus. Ce qui demande plus de recherche pour la transformation des déchets ménagers, par exemple, en déchets
combustibles de cimenterie. On ne sait pas encore le faire en Algérie».
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Pour M. Hadoud, «tout le monde doit monter en compétence en étroite
collaboration pour relever ce défi». Le défi technologique trouve son importance dans la réduction de la consommation énergétique mais aussi
l’incinération de déchets souvent très polluants et récupérés à moindre
frais, voire gratuitement. Selon les experts présents, les combustibles traditionnels utilisés dans l’industrie du ciment, charbon et coke de
pétrole, coûtent 350 dinars par gigajoule généré, alors que les combustibles alternatifs coûtent 88 DZD/Gj, soit environ trois quart
d’économie. Pour Jean-Pierre Blondiau, expert en valorisation des déchets dans les cimenteries, «il faut, cependant, une vision d’investissement sur
le long terme. Ce ne sont pas des projets qui sont rentables sur un à deux ans». Il concède qu’il est difficile de motiver les cimentiers à emprunter
cette voie du fait que «leur objectif premier est de produire du ciment et clinker». Venu du Canada pour évoquer le cas de l’industrie cimentière de
son pays, l’expert Robert Houde explique qu’au Canada les déchets de briques de construction sont beaucoup utilisés, car contenant une grande
part d’alumine. «Le Canada a une capacité en ciment installée de 18,9 millions de tonnes/an et un niveau de production de 13 à 15 millions de
tonnes/an. Ce qui n’est pas loin de la production algérienne», compare
l’expert, qui indique que le Canada possède 16 cimenteries (contre 17 en Algérie) dont beaucoup utilisent des combustibles alternatifs depuis les
années 1990. Outre les briques, les combustibles alternatifs sont à base d’huiles usées, de bois traité, de boues séchées issues d’usines
d’épuration mais aussi de pneus, une tonne de pneu -soit cent pneus environ- équivaut à une tonne de charbon, selon l’intervenant.
«Tout ce qui est fibre de pneu constitue un formidable combustible pour l’industrie du ciment», assure-t-il, appelant à ce que soient installées en
Algérie, comme c’est le cas au Canada depuis 2007, des plateformes de conditionnement «de solides non dangereux post consommation et post
industriels» pour les préparer à l’industrie du ciment. A noter que, selon les spécialistes, la pollution causée par les cimenteries est essentiellement
due à la production de clinker, le principal constituant du ciment. La production d’une tonne de clinker émet 900 tonnes de CO2 et nécessite
1,6 tonne de matières extraites en carrière.
GICA: un nouveau procédé de traitement des déchets de
cimenterie (APS)
Un nouveau procédé de traitement des déchets de cimenterie a été
introduit par la Société des ciments de la Mitidja (SCMI-Meftah, filiale du groupe public Gica) tout en prenant en considération la protection de
l'environnement. Il s'agit d'un projet-pilote initié par cette filiale à travers la destruction des
combustibles liquides (huiles usagées) et pâteux (boues d'épuration), a
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indiqué lundi à Alger son Directeur général, Adel Haddoud, lors d'un
séminaire international sur la co-incinération des déchets en cimenterie. "En dépit de l’existence d’un cadre règlementaire régissant l’activité de la
co-incinération des déchets en Algérie, il n’avait pas été enregistré de cas
concrets dans ce domaine avant ce projet", selon M. Haddoud. Expliquant ce projet, le même responsable a indiqué qu’il consistait à
l’intégration de déchets industriels, transformés en combustibles de substitution, et ce, par co-incinération dans le four de cette cimenterie.
C'est à la faveur des sollicitations des autorités locales de relever le défi du respect de l'environnement que la SCIM a mis en place, sous le
parrainage du Wali d’Alger, des groupes de travail mixtes avec trois organismes partenaires (SEAAL Baraki, Naftal et Gecetal pour élaborer
des fiches techniques selon la nature du produit de base tels les boues d’épuration, huiles usagées, déchets ménagers triés, et ce, à l’effet de
préparer un combustible alternatif acceptable en cimenterie. Ainsi, la SCMI a procédé à une série d’essais technologiques dans le four à
ciment de Meftah sous la supervision de la Direction de l’environnement de la wilaya d’Alger et des entreprises concernées ainsi que des
organismes relevant du ministère de l’Environnement et des énergies
renouvelables. Dans ce sens, en octobre dernier, la cimenterie a effectué le premier essai
technologique pour l’injection d’une tonne de combustibles pâteux (boues d’épuration) conditionnés en sac.
Il a été suivi d'autres essais technologiques à travers l'injection de 2.000 litres d’huiles usagées et l’introduction d’une demi-tonne de déchets
ménagers triés. "Ces opérations d’essais technologiques ont été un succès sur tous les
plans, puisqu’elles ont parfaitement respecté le protocole d’essai élaboré par l’équipe projet-SCIM ainsi que les procédures de sécurité et de
process", s’est réjoui le même responsable. En conséquence, a-t-il avancé, il est ainsi admis que la SCMI pourra
produire un ciment de qualité tout en utilisant des déchets industriels et tout en préservant l’environnement.
M. Haddoud a fait savoir que cette première opération serait suivie
d’autres tests opérationnels à flux continu dans une deuxième phase afin de s’adapter à ces nouveaux combustibles tout en préservant la qualité du
ciment produit et la maitrise des émissions contrôlées aux normes requises.
Après cette première phase d’essais technologiques et test opérationnel, il sera procédé, dans une autre étape (2018-2020), au démarrage du
processus d’élimination des déchets et de valorisation des combustibles alternatifs.
Et ce n’est qu’à partir de 2021 que la cimenterie de Meftah procédera, dans le cadre de la troisième phase, à la substitution de l’énergie par
l’utilisation des combustibles alternatifs ainsi qu’à l’optimisation des performances environnementales.
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Ce projet pilote devra être élargi à d'autres cimenteries du pays et
permettra aux autorités locales de trouver des solutions à leurs défis environnementaux.
Viandes rouges: une production nationale de plus de 5 millions de quintaux en 2017 (APS)
La production nationale des viandes rouges s'est établie à 5,44 millions de
quintaux (qx) en 2017 pour une valeur 596 milliards de DA, a indiqué lundi le ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche
dans un communiqué.
Par catégorie, la production a été de 3,25 millions de qx de viande ovine, de 1,25 million de qx de viande bovine, de 0,42 million de qx de viande
caprine, de 0,1 million de qx de viande cameline et de 141 quintaux de viande équine.
S'agissant des effectifs du cheptel, l'Algérie compte 28,4 millions de têtes d'ovins, 1,9 million de têtes de bovins et de 5 millions de têtes de caprins.
Les wilayas potentielles dans la production des viandes rouges sont Djelfa avec une production de 544.200 qx, El Bayadh avec 336.990 qx et Tiaret
avec 302.572 qx. En ce qui concerne la disponibilité alimentaire en viandes rouges, elle est
de 14,4 kg/an/habitant, note la même source. Par ailleurs, le ministère a fait savoir que l'assemblée générale élective de
l'ensemble des professionnels de la filière viandes rouges (éleveurs, distributeurs, stockeurs et fournisseurs) a élu lundi M. Miloud Bouadis en
qualité de président du Conseil national interprofessionnel de cette filière.
M. Bouadis s'est engagé à œuvrer à la promotion et au développement de la filière à travers l'accompagnement des éleveurs et la prise en charge de
leurs préoccupations. Il s'est engagé, en collaboration avec les acteurs concernés, à la
modernisation et l'industrialisation de la production de la viande rouge, d'accroître la production, d'améliorer le rendement et de répondre aux
besoins croissants de la population. Pour rappel, les assemblées générales pour l'élection des présidents des
Conseils nationaux interprofessionnels des filières agricoles ont déjà élu récemment ceux de quatre (4) filières (maraîchère, ail et oignon, pomme
de terre et avicole). Ces assemblées générales électives se sont tenues suite aux
recommandations issues des assises nationales de l'Agriculture liées aux organisations professionnelles et interprofessionnelles des filières
agricoles, tenues en avril dernier à Alger.
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Condor participe au Salon national des produits de la recherche
scientifique (Algérie Patriotique)
Le groupe Condor annonce sa participation au Salon national de la
recherche scientifique, placé sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et qui se tient du 2 au 4 juillet
2018, au niveau du Palais des expositions, Safex. En sa qualité de sponsor Silver, Condor, leader du marché algérien des
produits électroniques, électroménagers et multimédia, participera à cet évènement important avec un stand de 18 m2 au niveau du pavillon La
Saoura. Par ailleurs, plusieurs concours intellectuels et activités scientifiques seront organisés en direction des étudiants et visiteurs.
A travers cette participation, le groupe Condor réitère son engagement dans la promotion de la recherche scientifique, la valorisation des produits
issus de la recherche, l’encouragement des porteurs de projets innovants et encourage l’émergence de nouvelles visions.
Certifiée ISO 9001, 14001, 26000 et OHSAS 18001, pour les normes de qualité́, respect de l’environnement, responsabilité́ sociétale, santé et
sécurité́, respectivement, la compagnie tend entre un modèle de sérieux
et de compétence. Condor est l’une des premières entreprises à être certifiée «Basma Djazairia», un label délivré par le Forum des chefs
d’entreprise (FCE) visant à garantir l’origine algérienne des produits Condor.
Misant sur l’innovation et l’accessibilité, Condor œuvre pour maintenir son leadership, en proposant des produits à la fois performants, d’excellente
qualité́ et à un prix très abordable pour une présence sur tout le territoire national.
Banque/bourse/Assurance
AXA ALGÉRIE A ENREGISTRÉ UNE CROISSANCE DE 34% EN 2017
(BILAN) (Maghreb Emergent)
D’après le directeur général d’Axa Algérie, la compagnie poursuivra ses investissements en Algérie à travers, notamment l’ouverture de nouvelles
agences. AXA Assurances Algérie a enregistré, en 2017, une croissance de 34% de
son chiffre d’affaires par rapport à 2016, ce qui correspond à une croissance 10 fois plus importante que celle enregistrée par le marché,
qui a progressé de 3 %. Ces chiffres ont été révélés lundi par le directeur
général de la compagnie, Pierre Vasserot lors de la présentation.
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Après avoir occupé la 9ème position durant le premier semestre 2017,
AXA Assurances Algérie renforce ainsi son positionnement et devient le 7ème acteur du marché (dans la branche dommages et vie).
Pour ce qui est du chiffre d’affaires agrégé par la compagnie celui-ci a
atteint les 5,5 milliards de DA, réparti en : 3.066 MDA (milliards) pour Axa dommage (+19% par rapport à 2016) et 2.469 MDA pour la partie Axa vie
(+59% par rapport à 2016), « ce qui permet à AXA Algérie d’être le leader sur le marché de l’assurance Vie ».
Cap sur l’investissement Engagé depuis plus d’une année dans son plan d’investissement avec ses
actionnaires (FNI et la Banque extérieur d’Algérie), « 2017 a été une année importante pour AXA Algérie en termes d’investissements, et qui a
permis de consolider les bases nécessaires à son développement futur », indique Pierre Vasserot.
Ces investissements consistent en « un nouveau département informatique créé et 20 informaticiens ont bénéficié d’une formation avec
les équipes régionales d’AXA. De plus, nous avons aménagé un nouveau siège permettant de regrouper l’ensemble de nos équipes dans un espace
moderne facilitant le co-working et nous avons amélioré nos services
digitaux », souligne Pierre Vasserot. Malgré ces réaménagements qui ont coûté gros à l’assureur, « la situation
de AXA Algérie est stable et nous comptons continuer à investir, surtout dans l’élargissement de notre réseau avec 15 agences en 2018 », indique
le directeur général d’AXA Algérie. Assurance PME, nouveauté de la compagnie
L’automne dernier, AXA Algérie a mené une étude auprès de 600 PME algériennes pour identifier leurs besoins en matière d’assurance. « On a
fait une étude de marché pour proposer enfin un produit qui convient à ces PME », indique Pierre Vasserot. Et d’ajouter qu’Axa Algérie a formulé
une offre d’assurance simplifiée et automatisée avec seulement 5 questions pour une cotation. « D’ailleurs, ce qui est important, c’est que
ce marché de la PME représente entre 16 et 20 milliards de DA », a-t-il ajouté.
Commerce
Coopération
Conférence mondiale du gaz: entretiens entre Guitouni et plusieurs hauts responsables américains à Washington (APS)
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Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, a pris part à la 27ème
conférence mondiale du gaz, tenue récemment à Washington, qui a réuni les P-dg des grandes compagnies énergétiques mondiales, de hauts
représentants gouvernementaux, des membres du Parlement américain
(Congress) et des décideurs politiques, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Lors de son séjour, le ministre a eu de nombreuses entrevues, notamment avec les P-dg, respectivement, de Chevron, Mike Wirth, et d'ExxonMobil,
Darren Woods. A l’occasion d’une réception organisée au Département d’Etat américain,
M. Guitouni, accompagné de l’ambassadeur d’Algérie aux Etats-Unis, Madjid Bouguerra, et du P-dg de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour,
a successivement rencontré le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, et le Secrétaire à l’Energie, Rick Perry, avec lesquels il a abordé certains
thèmes en rapport avec la Conférence sur le gaz ainsi que les relations bilatérales algérois-américaines, notamment dans le domaine énergétique.
Le ministre de l’Energie s’est entretenu, par ailleurs, avec d’autres hauts responsables américains. Il a ainsi rencontré le Secrétaire adjoint à la
gestion des terres et des minéraux pour les Etats-Unis, Joe Balash, au
siège du Département de l’Intérieur américain. Au Département d’Etat américain, le ministre a rencontré Joan A.
Polaschik, sous-Secrétaire adjointe principale du bureau des affaires proche-orientales (et ex. ambassadrice des Etats-Unis en Algérie), ainsi
que le sous-secrétaire du Bureau des ressources énergétiques, Francis R. Fannon.
Les parties ont abordé les relations bilatérales algéro-américaines, notamment dans le domaine énergétique ainsi que les voies et moyens de
les renforcer en attirant plus d’investisseurs américains en Algérie et en partageant les expériences et le savoir-faire.
Les parties ont notamment parlé des perspectives d’affaires et d’investissement en faveur d’un partenariat entre Exxon Mobil et
Sonatrach. Devant ces hauts responsables américains, le ministre de l’Energie a
appelé les entreprises américaines à saisir les opportunités
d’investissement en Algérie et a mis en avant les perspectives prometteuses qui s’offrent aux investisseurs dans le domaine énergétique,
précise le communiqué. A ce propos, M. Guitouni a rappelé que l’Algérie est un pays émergent, en
pleine croissance, offrant de nombreuses opportunités pour le doing business dans divers secteurs grâce aux réformes engagées par le
Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. "L'attractivité du secteur des hydrocarbures algérien est réelle et les
perspectives de rentabilité sont élevées", a ajouté le ministre. M. Guitouni a également annoncé la volonté de l’Etat algérien d’amender
la loi sur les hydrocarbures par l’introduction de nouvelles dispositions sous forme de mesures d’encouragement en faveur du partenariat et en
vue d’assurer une meilleure attractivité.
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"Nous travaillons à rendre notre réglementation flexible de façon à
encourager les investissements aussi bien dans l’amont que dans l’aval pétrolier et gazier sur la base du principe gagnant-gagnant. Les nouvelles
conditions permettront d’encourager les investissements dans les énergies
nouvelles, les énergies renouvelables ainsi que les hydrocarbures", a-t-il déclaré.
Il y a lieu de noter qu’en marge de cette conférence, le ministre de l’Energie a visité le stand d’exposition Algérie.
Le ministre "a montré sa satisfaction quant à l’engouement que manifestent les grandes compagnies pour l’Algérie, notamment les
compagnies américaines", souligne le communiqué. Cet intérêt dénote, a déclaré le ministre, "du changement et de la
dynamique actuelle du secteur de l’énergie et des perspectives d’affaires et d’investissement en Algérie".
Conduite depuis 1931 par l'Union internationale du gaz (IGU), la Conférence mondiale du gaz triennale vise à faire valoir l’industrie du gaz
naturel tout en traitant des problématiques opportunes sur les questions stratégiques, commerciales et techniques auxquelles est confrontée toute
la chaîne gazière.
L’ALGÉRIE ET LA TUNISIE S’APPRÊTENT À CRÉER UNE ZONE
INDUSTRIELLE FRONTALIÈRE (Maghreb Emergent)
« Cette zone industrielle va servir essentiellement de plate-forme pour les
partenariats entre les opérateurs économiques tunisiens et algériens», explique un cadre de l’ANIREF.
L’Algérie et la Tunisie s’apprêtent à mettre en place une zone industrielle
frontalière. En effet, l’ANIREF (Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière) et l’AFT (Agence foncière tunisienne) ont adopté fin
juin le règlement intérieur régissant le fonctionnement d’une commission technique installée à cet effet ainsi qu’un projet de cahier des charges
portant sur l’étude de préfaisabilité d’une zone industrielle à localiser dans la zone frontalière.
Cet accord a été scellé dans le cadre de la mise en œuvre du mémorandum d’entente, signé entre les deux parties à Alger, en date du
26 octobre 2015, pour mettre en place un cadre de coopération dans le domaine de l’aménagement des zones industrielles, entre l’AFT et
l’ANIREF, conformément aux conclusions de la 9e session du comité bilatéral algéro-tunisien chargé du suivi et de l’évaluation de la
coopération industrielle qui s’est tenu à Alger en date du 28 septembre 2015.
La décision de mettre en place cette zone industrielle frontalière, dans les
placards depuis 2015, a été entérinée par les deux parties lors d’un séjour de représentants de l’AFT du 21 au 25 juin 2018 à Alger. « Cette zone
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industrielle va servir essentiellement de plate-forme pour les partenariats
entre les opérateurs économiques tunisiens et algériens, » nous explique un cadre de l’ANIREF qui souligne « l’importance de ce projet vue le
nombre d’investisseurs des deux pays qui cherchent les voies et moyens
de co-investir et co-développer la région».
Veille
Le Tunisien Ferid Belhadj nommé vice-président de la BM pour la région Mena (APS)
La Banque mondiale a annoncé dans un communiqué la nomination du tunisien Ferid Belhadj au poste de vice-président de la banque pour la
région Moyen-Orient et Afrique du Nord en remplacement du franco-égyptien Hafez Ghanem.
Ferid Belhaj qui occupait jusqu’ici le poste de chef de cabinet du président du Groupe de la Banque mondiale, a pris ses nouvelles fonctions
dimanche, selon un communiqué de la BM.
De 2012 à 2017, M. Belhaj a dirigé, depuis Beyrouth, les activités de la Banque mondiale au Liban, en Syrie, en Jordanie, en Iraq et en Iran.
A ce poste, il a piloté les travaux de la Banque sur la crise des réfugiés syriens et ses conséquences sur la région. Il a notamment impulsé la
création de nouveaux instruments de financement destinés à aider les pays accueillant des personnes déplacées, et à intensifié les efforts
déployés par la BM pour la reconstruction de l’Irak, précise le communiqué.
M. Belhaj était auparavant directeur de la région Pacifique (2009-2012), pour laquelle il a élaboré une stratégie régionale qui a permis d’augmenter
considérablement l’aide de la Banque mondiale aux petits Etats et Etats fragiles et de tripler les financements de l’Association internationale de
développement (IDA), l’institution du Groupe de la Banque mondiale qui accorde des crédits sans intérêt et des dons aux pays à faible revenu.
Représentant spécial de la Banque mondiale auprès de l'Organisation des
Nations Unies à New York de 2007 à 2010, le nouveau vice-président de la BM a collaboré avec de multiples organismes de l’ONU sur divers
programmes portant principalement sur le changement climatique, les objectifs du Millénaire pour le développement, les Etats fragiles ou sortant
d’un conflit et les crises financière et alimentaire mondiales. Il a géré de nombreux projets de réforme judiciaire et exercé la fonction
de juriste pour l’Algérie, l’Egypte, l’Iran, la Jordanie, le Maroc et la Thaïlande.
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