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La prière des 5 doigts
Le pouce est le doigt le plus proche de vous. Donc, commencez par prier pour ceux qui vous sont le plus proches. Ils sont les personnes les plus susceptibles de revenir à nos mémoires.
Priez pour les gens qui nous sont chers est un « doux devoir ».
Ensuite l’index. Priez pour ceux qui enseignent,
ceux qui s’occupent de l’éducation et des soins médicaux : pour les enseignants, les professeurs, les médecins et les prêtres et les
catéchistes. Ils ont besoin de soutien et de sagesse afin qu’ils puissent montrer le droit chemin aux autres. Ne les oubliez pas dans vos prières.
Le doigt qui suit est le médium, le plus long. Il nous rappelle nos gouvernants. Priez pour le président, pour les
députés, pour les entrepreneurs et pour les administrateurs. Ce sont eux qui dirigent le destin de notre pays et sont chargés de
guider l’opinion publique. Ils ont besoin de l’aide de Dieu.
Le quatrième doigt est l’annulaire. Bien que cela puisse surprendre la plupart des gens,
c’est notre doigt le plus faible, et tout professeur de piano peut le confirmer.
Vous devez vous rappeler de prier pour les faibles, pour ceux qui ont beaucoup de problèmes à résoudre
ou qui sont éprouvés par la maladie. Ils ont besoin de vos prières jour et nuit.
Il n’y aura jamais trop de prières pour ces personnes. Nous sommes invités aussi à prier pour les mariages.
Et enfin, il y a notre petit doigt, le plus petit de tous les doigts, aussi petit que nous devons nous tenir
devant Dieu et devant les autres. Comme le dit la Bible, « les derniers seront les premiers ».
Le petit doigt est là pour vous rappeler que vous devez prier pour vous-même.
Ce n’est que lorsque vous avez prié pour les quatre autres groupes, que vous pourrez le mieux identifier vos besoins et donc prier pour vous.
Jorge Mario Bergoglio, Pape François
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Mercredi 30 juillet 2014
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 14, 27-31
A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : " C'est la paix que je vous laisse, c'est ma paix que je vous
donne ; ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Ne
soyez donc pas bouleversés et effrayés. Vous avez entendu ce que je vous
ai dit : Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous
seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus
grand que moi. Je vous ai dit toutes ces choses maintenant, avant
qu'elles n'arrivent ; ainsi, lorsqu'elles arriveront, vous croirez.
Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car le prince du
monde va venir. Certes, il n'y a rien en moi qui puisse lui donner prise,
mais il faut que le monde sache que j'aime mon Père, et que je fais tout
ce que mon Père m'a commandé. "
Catéchèse du pape François sur les sacrements Le baptême est le sacrement sur lequel se fonde notre foi et qui nous greffe, comme membre vivant, sur le Christ et son Église. Avec l’Eucharistie et la Confirmation, il forme ce que l’on appelle « l’initiation chrétienne » : celle-ci est un grand et unique événement sacramentel qui nous configure au Seigneur et fait de nous un signe vivant de sa présence et de son amour. (Pape François, audience, 8 janvier 2014)
Seigneur, comme cette vie est belle quand tu es au centre de toutes choses. Comme tes paroles de paix sont agréables aux oreilles de mon âme.
J'aimerai trouver cette paix ! Seigneur, Tu as transformé tes disciples peureux, craintifs et inquiets en apôtres courageux e t au da c i e u x . V i e n s maintenant dans mon cœur et remplis-moi du désir de te chercher et de te mettre au centre de ma vie.
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Jeudi 31 juillet 2014 Saint Ignace de Loyola
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 1, 26-38
Le sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de
Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge, accordée en
mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom
de la jeune fille était Marie. L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue,
Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. » A cette parole, elle fut
toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette
salutation. L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as
trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un
fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils
du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son
père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne
n’aura pas de fin. » Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se
faire, puisque je suis vierge ? » L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint
viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son
ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, et il sera appelé
Fils de Dieu. Et voici qu’Élisabeth, ta cousine, a conçu, elle aussi, un fils
dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, alors qu’on
l’appelait : ’la femme stérile’. Car rien n’est impossible à Dieu. » Marie
dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi
selon ta parole. » Alors l’ange la quitta.
Mon Seigneur et mon Dieu, ôte de moi tout ce qui m'empêche d'aller à toi. Mon Seigneur et mon Dieu, donne-moi tout ce qui m'attire vers toi. Mon Seigneur et mon Dieu, prends tout ce qui est à moi, que je sois tout à toi. Amen.
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problèmes, de m’approcher d’eux, de prier pour eux ? Ou bien est-ce que je suis un peu indifférent ? Ou alors, peut-être que je préfère les cancans : tu as vu comment elle est habillée, celle-là, ou tu as vu celui-là, comment il est habillé ?
Nous allons à la messe parce que nous sommes pécheurs et que nous
voulons recevoir le pardon de Dieu, prendre part à la rédemption de
Jésus, à son pardon. Est-ce bien pour cela que je viens à la messe ?
Vivons l’Eucharistie dans un esprit de foi et de prière, de pardon, de
pénitence, de joie communautaire, de préoccupation à l’égard des
personnes démunies et des besoins de tous nos frères et sœurs, avec
la certitude que le Seigneur accomplira ce qu’il nous a promis : la vie
éternelle.
Autre question (audience du 26 février)
Avons-nous cette habitude d’appeler le prêtre, de le faire venir pour
qu’il donne à nos malades – je ne dis pas aux malades qui ont la grippe,
pendant trois ou quatre jours, mais quand il y a une maladie sérieuse –
mais aussi à nos personnes âgées, ce sacrement, ce réconfort cette
force de Jésus pour continuer à avancer ?
Nous avons déjà eu l’occasion d’observer que les trois sacrements du
baptême, de la confirmation et de l’eucharistie constituent ensemble
le mystère de l’ « initiation chrétienne », un unique grand événement
de grâce qui nous régénère dans le Christ. C’est là la vocation
fondamentale qui nous est commune à tous, dans l’Église, en tant
que disciples du Seigneur Jésus. Il y a ensuite deux sacrements qui
correspondent à deux vocations spécifiques : il s’agit de l’ordre et du
mariage. Ils constituent deux grandes voies à travers lesquelles le
chrétien peut faire de sa vie un don d’amour, à l’exemple et au nom du
Christ, et ainsi coopérer à l’édification de l’Église. (Pape François,
audience du 26 mars 2014)
Est-ce que je suis prêt à servir l’Eglise ?
À apporter ma joie, ma foi, ma jeunesse pour annoncer l’Evangile ?
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Examen de
c o n s c i e n c e
avec le pape
François
J’ai déjà posé cette question deux ou trois fois, ici, sur la place : que
ceux d’entre vous qui savent la date de leur baptême lèvent la main.
C’est important de connaître le jour où j’ai été immergé dans ce
courant de salut de Jésus. (12 février 2014)
De sa catéchèse sur l’Eucharistie :du 5 février 2014 comment vivons-nous l’Eucharistie ? Lorsque nous allons à la messe le dimanche, comment la vivons-nous ? Est-ce seulement un moment de fête, est-ce une tradition bien établie, est-ce une occasion de nous retrouver ou de nous sentir en règle, ou bien est-ce davantage ? Mais l’Eucharistie que je célèbre me porte-t-elle à les voir tous vraiment comme des frères et sœurs ? Est-ce qu’elle fait grandir en moi la capacité de me réjouir avec celui qui est dans la joie et de pleurer avec celui qui pleure ? Est-ce qu’elle me pousse à aller vers les pauvres, les malades, les personnes marginales ? Est-ce qu’elle m’aide à reconnaître en eux le visage de Jésus ? Nous allons tous à la messe parce que nous aimons Jésus et que nous voulons partager, dans l’Eucharistie, sa passion et sa résurrection. Mais est-ce que nous aimons, comme le veut Jésus, ces frères et ces
sœurs plus démunis ? moi, qui vais à la messe, comment est-ce que je vis tout cela ? Est-ce que je me préoccupe d’aider ceux qui sont touchés par ces
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Catéchèse du pape François sur les sacrements Mais nous pouvons nous demander : le baptême est-il vraiment nécessaire pour vivre en chrétiens et suivre Jésus ? N’est-ce pas, au fond, simplement un rite, un acte formel de l’Église pour donner un nom au petit garçon ou à la petite fille ? (…) Ce n’est pas une formalité ! C’est un acte qui touche notre existence en profondeur. Un enfant baptisé ou un enfant qui n’est pas baptisé, ce n’est pas la même chose. Ce n’est pas la même chose, une personne baptisée, ou une personne qui n’est pas baptisée. Par le baptême, nous sommes immergés dans cette inépuisable source de vie qu’est la mort de Jésus, le plus grand acte d’amour de toute l’histoire ; et grâce à cet amour, nous pouvons vivre une vie nouvelle, non plus à la merci du mal, du péché et de la mort, mais dans la communion avec Dieu et avec nos frères. (Pape François, audience, 8 janvier 2014) "LE SEIGNEUR SOIT AVEC VOUS"
Dans plusieurs récits bibliques, le messager du Seigneur salue
celui à qui il est envoyé par une formule rappelant la promesse
d'assistance de Dieu à son peuple. Lors de l'Annonciation,
l'ange Gabriel dit à Marie : "Réjouis-toi… le Seigneur est avec
toi" (Lc 1, 28). Parfois, cette salutation prend la forme d'un
vœu ; ainsi, dans le livre de Ruth, lorsque Booz dit aux
moissonneurs : "Le Seigneur soit avec vous !" (Rt 2, 4). Ces mots
sont l'une des trois formules liturgiques de salutation-
bénédiction ; ils reviennent plusieurs fois au cours de la messe
(au début, avant l'Évangile, à la préface,
avant la bénédiction finale de l'assemblée).
"Lorsque le chant d'entrée est fini, le prêtre et
toute l'assemblée font le signe de la croix.
Ensuite, le prêtre, en saluant la communauté
rassemblée, lui manifeste la présence du
Seigneur. Cette salutation et la réponse du
peuple manifestent le mystère de l'Église
rassemblée."
C'est une parole efficace : elle constitue
l'assemblée comme Corps du Christ, uni par
lui qui s'y rend présent comme il l'a promis
(Mt 18, 20). Le ministre ordonné préside en
son nom la célébration.
(La plupart des rubriques sur la liturgie est rédigée par Michèle Clavier dans la revue Prions en Eglise, certaines sont du pape François)
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Vendredi 1er août 2014
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (7)
Le tout dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus se tenait debout et
criait, disant : "Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi, et qu’il boive,
celui qui croit en moi. Comme dit l’Ecriture, de son sein couleront des
fleuves d’eau vive. " Or il disait cela de l’Esprit, que devaient recevoir
ceux qui croiraient en lui. En effet, l’Esprit n’avait pas encore été
donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Tu m'invites à te suivre, Jésus. Je crois que je peux te plaire par mes actions, et j'espère accumuler un trésor dans le ciel. Je te suivrai partout où tu me conduiras, parce que je veux faire ta volonté. Seigneur, tu sais que, moi aussi, je t'aime. Donne-moi la force de t'aimer aujourd'hui dans toutes les circonstances qui se présenteront. Jésus, bien que tu sois mon Dieu et mon Créateur, tu désires être avec moi, ton serviteur. Tu me donnes ton amour de sorte que je sois assez fort pour accomplir mes responsabilités. Sans toi je ne peux rien faire, mais avec toi tout est possible. Catéchèse du pape François sur les sacrements Connaître la date de notre baptême, c’est connaître une date heureuse. Si on ne le sait pas, on risque de perdre la conscience de ce que le Seigneur a fait en nous, du don que nous avons reçu. Nous finissons alors par le considérer seulement comme un événement du passé – et même pas par notre volonté mais par celle de nos parents – et qui n’a donc plus aucune incidence sur le présent. Nous devons réveiller la mémoire de notre baptême. Nous sommes appelés à vivre notre baptême tous les jours, comme une réalité actuelle de notre existence. Si nous réussissons à suivre Jésus et à rester dans l’Église, malgré nos limites et nos fragilités, et nos péchés, c’est précisément grâce au sacrement dans lequel nous sommes devenus de nouvelles créatures et avons été revêtus du Christ. (Pape François, audience, 8 janvier 2014)
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Quelques tweets
du pape François sur les sacrements
(février 2014)
Les sacrements, spécialement la Confession et l’Eucharistie, sont
des lieux privilégiés de rencontre avec le Christ. (8 février 2014)
L’Eucharistie est essentielle pour nous : c’est le Christ qui veut
entrer dans notre vie et la remplir de sa grâce.
Prions pour les séminaristes, afin qu’ils écoutent la voix du
Seigneur et la suivent avec courage et avec joie.
Prions pour tous les prêtres bons et fidèles qui se dévouent au
service de leur peuple avec générosité et sacrifice silencieux.
Jeunes, n’ayez pas peur de vous marier : unis dans un mariage
fidèle et fécond, vous serez heureux !
Comment bien vivre le mariage ? Unis au Seigneur, qui
renouvelle toujours l’amour et le rend plus fort que chaque
difficulté.
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LE RITE DE L'ASPERSION
L'Ancien Testament témoigne que, très
tôt, l'eau a eu un usage liturgique.
Reprise dans le christianisme, l'eau a
longtemps été considérée comme une
eau purificatrice ; sanctifiée par
l'Église, elle était utilisée par exemple
pour l'aspersion des lieux, en vue
d'éloigner le mal et de purifier. Cet
usage se retrouve encore dans des
cérémonies de dédicace et dans de
nombreuses bénédictions.
Mais un autre symbolisme, spécifiquement chrétien, vint
s'attacher aux rites d'eau : le motif de purification fut de plus
en plus remplacé par celui de la commémoration du baptême.
L'aspersion dominicale fait mémoire du mystère pascal et du
baptême. La présence d'un bénitier à l'entrée des églises, et
l'invitation à se signer avec l'eau bénite en entrant, a bien sûr
la même signification. De même que l'aspersion du corps du
défunt lors de la célébration des obsèques (Pape François,
audience, 8 janvier 2014).
L'aspersion d'eau bénite est un rite pénitentiel (4ème forme).
Rassemblés le dimanche par le Ressuscité, aspergés par cette eau
qui rappelle en nous la grâce du baptême, nous nous souvenons
que le baptême pardonne nos péchés, et nous redisons au Christ
notre foi.
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Samedi 2 août 2014 Saint Julien Eymard
Evangile de Jésus-Christ selon St Luc (2, 1-14)
En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de
recenser toute la terre - ce premier recensement eut lieu lorsque
Quirinius était gouverneur de Syrie. - Et chacun allait se faire inscrire
dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en
Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem,
car il était de la maison et de la descendance de David.
Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte. Or,
pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et
elle mit au monde son fils premier-né; elle l'emmaillota et le coucha
dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle
commune. Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la
nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L'ange du Seigneur
s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils
furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit: « Ne craignez
pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une
grande joie pour tout le peuple: Aujourd'hui vous est né un Sauveur,
dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui
vous est donné: vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché
dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe
céleste innombrables, qui louait Dieu en disant : Gloire à Dieu au plus
haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.
Catéchèse du pape François sur les sacrements Souvenez-vous : l’espérance dans le Seigneur ne déçoit jamais. Grâce au baptême, nous sommes capables de pardonner et d’aimer même ceux qui nous offensent et qui nous font du mal, nous parvenons à reconnaître dans les derniers et dans les pauvres le visage du Seigneur qui nous visite et se fait proche. Le baptême nous aide à reconnaître le visage de Jésus dans celui des personnes démunies, des personnes souffrantes, et aussi dans celui de notre prochain. Tout cela est possible grâce à la force du baptême ! (Pape François, audience, 8 janvier 2014)
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Catéchèse du pape François sur les sacrements (3 avril 2014) Le sacrement du mariage nous conduit au cœur du dessein de Dieu, qui est un dessein d’alliance avec son peuple, avec nous tous, un dessein de communion. Au début du livre de la Genèse, le premier livre de la Bible, il est dit pour couronner le récit : « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme… À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » (Gn 1,27; 2,24). L’image de Dieu est un couple marié : l’homme et la femme ; pas seulement l’homme, pas seulement la femme. Mais tous les deux. C’est l’image de Dieu : l’amour, l’alliance de Dieu avec nous est représentée dans cette alliance entre l’homme et la femme. Et ceci est très beau ! Nous sommes créés pour aimer, comme reflet de Dieu et de son amour. Et dans l’union conjugale l’homme et la femme réalisent cette vocation sous le signe de la réciprocité et d’une communion de vie pleine et définitive. (…) Ce projet né au sein du sacrement du mariage est vraiment magnifique ! Et il se réalise dans la simplicité mais aussi dans la fragilité de la condition humaine ! Nous savons bien que la vie des époux connait tant de difficultés et d’épreuves … L’important est d’entretenir la flamme de ce lien avec Dieu qui est à la base de l’union conjugale. Et le vrai lien est toujours avec le Seigneur. Quand la famille prie, ce lien tient bon. (…)Trois mots que l’on doit toujours dire, trois mots qu’il doit toujours y avoir à la maison : est-ce que je peux ?, merci, excuse-moi. Les trois mots magiques. Est-ce que je peux ? Pour ne pas être envahissant dans les vie des époux. Est-ce que je peux ? Que penses-tu de cela ? Puis-je, permets-moi. Merci: remercier son conjoint; merci pour ce que tu as fait pour moi, merci pour ci ou pour ça. Rendre grâce, que c’est beau ! Et comme nous nous trompons tous, il y a un autre mot un peu difficile à dire mais qu’il faut dire: excuse-moi. Est-ce que je peux ?, merci et excuse-moi. Avec ces trois mots, avec la prière de l’époux pour l’épouse et vice-versa, en faisant toujours la paix avant la fin de la journée, le mariage continuera.
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Jeudi 21 août 2014 Saint Pie X
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 10 (1-18)
Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : je suis la porte
des brebis. Ceux qui sont intervenus
avant moi sont tous des voleurs et
des bandits ; mais les brebis ne les
ont pas écoutés. Moi, je suis la porte.
Si quelqu'un entre en passant par
moi, il sera sauvé ; il pourra aller et
venir, et il trouvera un pâturage. Le
voleur ne vient que pour voler,
égorger et détruire. Moi je suis venu
pour que les hommes aient la vie,
pour qu'ils l'aient en abondance.
Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour
ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis
ne lui appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis
et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse. Ce berger n'est qu'un
mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je
suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me
connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je
donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là
aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un
seul troupeau et un seul pasteur. Le Père m'aime parce que je donne
ma vie pour la reprendre ensuite. Personne n'a pu me l'enlever : je la
donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la
reprendre : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »
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POURQUOI CHANTER LA GLOIRE DE DIEU ?
Avant la prière eucharistique,
l'assemblée répond : "Pour la gloire de
Dieu et le salut du monde". Le culte
chrétien rend grâce pour les dons de
Dieu, la messe loue le Seigneur pour
les merveilles de notre salut en Jésus
Christ.
L'apôtre Paul conseillait déjà aux
premiers chrétiens : "Récitez entre vous
des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés ; chantez et
célébrez le Seigneur de tout votre cœur" (Ep 5, 19).
Le "Gloria in excelsis » est une hymne très ancienne et
vénérable, par laquelle l'Église, rassemblée dans l'Esprit Saint,
glorifie Dieu le Père et l'Agneau, et supplie Celui-ci … On la
chante ou on la dit le dimanche en dehors de l'Avent et du
Carême, aux solennités et aux fêtes. Née du chant des anges (Lc
2, 14). Son chant fait d'emblée de la célébration une grande
louange au Dieu trinitaire.
Gloire à Dieu, au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime ! Nous Te louons, nous Te bénissons, nous T’adorons, nous Te glorifions, nous Te rendons grâce pour ton immense Gloire, Seigneur Dieu, Roi du ciel, Dieu le Père tout-puissant. Seigneur Fils Unique, Jésus Christ, Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, le Fils du Père, Toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous. Toi qui enlèves le péché du monde, reçois notre prière.
Toi qui es assis à la droite du Père, prends pitié de nous. Car Toi seul es saint, Toi seul es Seigneur, Toi seul es le Très haut, Jésus-Christ. Avec le Saint Esprit, dans la gloire de Dieu le Père. Amen !
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Dimanche 3 août 2014
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 15, 9-17
À l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses
disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés.
Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes
commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai
gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure
dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et
que vous soyez comblés de joie. Mon commandement, le voici : Aimez-
vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus
grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si
vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs,
car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je
vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai appris de mon Père, je vous
l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous
ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et
que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père
en mon nom, il vous l’accordera. Ce que je vous commande, c’est de
vous aimer les uns les autres. »
Catéchèse du pape François sur les sacrements Le baptême est un don qui est fait dans un contexte de sollicitude et de partage fraternel. Toujours, dans l’histoire, une personne baptise une autre, une autre, une autre… c’est une chaîne, une chaîne de grâce. Mais, moi, je ne peux pas me baptiser tout seul ; je dois demander le baptême à un autre. C’est un acte fraternel, un acte de filiation vis-à-vis de l’Église. Dans la célébration du baptême, nous pouvons reconnaître les traits les plus authentiques de l’Église qui, comme une mère, continue à engendrer de nouveaux enfants dans le Christ, dans la fécondité de l’Esprit-Saint. Demandons alors de tout cœur au Seigneur de pouvoir expérimenter toujours davantage, dans notre vie de chaque jour, cette grâce que nous avons reçue par le baptême. Qu’en nous rencontrant, nos frères puissent rencontrer de véritables enfants de Dieu, de véritables frères et sœurs de Jésus-Christ, de véritables membres de l’Église. (Pape François, audience, 8 janvier 2014)
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Adoration Jésus, tu as donné des prêtres à ton Eglise pour continuer à célébrer ton grand mystère d’amour. Tu leur fais partager ta puissance : à leur parole, tu viens sur l’autel, toi le Fils de Dieu ! Merci Jésus pour tes prêtres. L’Eucharistie est vraiment le sacrement de ton amour. Toi seul, mon Dieu, pouvais inventer une telle merveille. Je veux faire silence pour t’adorer, présent dans le tabernacle, présent dans toutes les églises du monde. Nos yeux ne te voient pas, mais tu es là, caché, silencieux. Tu continues à guérir les hommes. Tu continues à les aimer, à les nourrir de vie éternelle. Merci Jésus pour ta présence dans l’Eucharistie. Esprit saint, rends-nous attentifs à la présence de Jésus. Prépare nos cœurs à l’accueillir. Fais découvrir aux hommes l’immensité de ton amour.
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Est-ce que Dieu nous parle à la messe ?
Le Seigneur parle à son Peuple de diverses manières : à travers
les prophètes, les prêtres, l’Ecriture Sainte. Mais avec les
théophanies il parle d’une autre manière, « différente de la
Parole : c’est une autre présence, plus proche, sans médiation.
C’est Sa présence . Cela arrive lors de la célébration liturgique.
La célébration liturgique n’est pas un acte social, ce n’est pas
une réunion de croyants pour prier ensemble. C’est autre chose.
Dans la liturgie, Dieu est présent, mais c’est une présence plus
proche. Dans la Messe la présence du Seigneur est réelle, tout à
fait réelle : On ne va pas « entendre » la messe, on y participe.
Quand nous célébrons la Messe, nous ne sommes pas en train
d’organiser une représentation de la Dernière Cène : non ce
n’est pas une représentation. C’est autre chose : c’est
véritablement la Dernière Cène. On vit une fois encore vraiment
la Passion et la mort rédemptrice du Seigneur. C’est une
théophanie : le Seigneur est présent sur l’autel pour être offert
au Père pour le salut du monde. Et nous avons parfois
l’habitude de dire : ‘ Il faut que j’aille entendre la Messe ‘. Mais
on ‘ne va pas entendre la Messe, on y participe ‘, on participe à
la théophanie, à ce mystère de la présence du Seigneur parmi
nous. Dieu s’approche, il est avec nous, et nous participons au
mystère de la Rédemption ». Malheureusement, souvent nous
regardons notre montre à la Messe, « nous comptons les minutes
» : « ce n’est vraiment l’attitude requise par la liturgie : la
liturgie est temps de Dieu et espace de Dieu, et nous devons nous
mettre là dans ce temps de Dieu, dans l’espace de Dieu et non
pas regarder notre montre (pape
François, homélie 10 févrierZ014)
Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ! Jésus, mon âme a soif de ta Parole. Elle me fait connaître les secrets de ton Royaume. Elle est une lumière pour ma vie, elle me guide sur le bon chemin. Fais-moi aimer ta parole. Fais-moi vivre selon ta Parole. Esprit saint, dispose mon cœur à écouter la Parole de Jésus. Fais que je la garde, comme Marie, dans un cœur attentif et docile. Donne-moi de toujours l’accomplir.
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Lundi 4 août 2014 Saint Jean Marie Vianney
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 21, 15-19
Après le repas au bord du lac, Jésus ressuscité dit à Simon-Pierre : "
Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? " Il lui répond : "
Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. " Jésus lui dit : " Sois le berger de
mes agneaux. " Il lui dit une deuxième fois : " Simon, fils de Jean,
m'aimes-tu ? " Il lui répond : " Oui, Seigneur, je t'aime, tu le sais. "
Jésus lui dit : " Sois le pasteur de mes brebis. " Il lui dit, pour la
troisième fois : " Simon, fils de Jean, est-ce que tu m'aimes ? " Pierre
fut peiné parce que, pour la troisième fois, il lui demandait : " Est-ce
que tu m'aimes ? " et il répondit : " Seigneur, tu sais tout : tu sais bien
que je t'aime. " Jésus lui dit : " Sois le berger de mes brebis. Amen,
amen, je te le dis : quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture toi-
même pour aller là où tu voulais ; quand tu seras vieux, tu étendras les
mains, et c'est un autre qui te mettra ta ceinture, pour t'emmener là
où tu ne voudrais pas aller. " Jésus disait cela pour signifier par quel
genre de mort Pierre rendrait gloire à Dieu. Puis il lui dit encore : "
Suis-moi. "
Catéchèse du pape François sur les sacrements En effet, de même que la vie se transmet de génération en génération, ainsi la grâce se transmet aussi de génération en génération, à travers la renaissance sur les fonts baptismaux, et le peuple chrétien chemine dans le temps avec cette grâce, comme un fleuve qui irrigue la terre et répand dans le monde la bénédiction de Dieu. À partir du moment où Jésus a dit ce que nous avons entendu dans l’Évangile, les disciples sont allés baptiser ; et depuis ce moment-là jusqu’à aujourd’hui, il y a une chaîne dans la transmission de la foi, à travers le baptême. Et chacun de nous est un maillon de cette chaîne ; un pas en avant, toujours ; comme un fleuve qui irrigue. C’est la grâce de Dieu et c’est notre foi, que nous devons transmettre à nos enfants, transmettre aux petits enfants, pour que, une fois devenus adultes, ils puissent eux-mêmes la transmettre à leurs enfants. C’est cela le baptême. (Pape François, audience, 15 janvier 2014)
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Catéchèse du pape François sur les sacrements (26 mars 2014) En vertu de l’ordre, le ministre se consacre tout entier à sa communauté et l’aime de tout son cœur : elle est sa famille. L’évêque, le prêtre, aiment l’Église dans leur propre communauté, ils l’aiment avec force. (…) L’apôtre Paul recommande à son disciple Timothée de ne pas négliger mais au contraire de raviver sans cesse le don qui est en lui, le don qui lui a été fait par l’imposition des mains (1 Tm 4,14; 2 Tm 1,6). L’évêque qui ne prie pas, l’évêque qui n’écoute pas la Parole de Dieu, qui ne célèbre pas tous les jours, qui ne va pas se confesser régulièrement, et c’est la même chose pour le prêtre qui ne fait pas tout cela, à la longue, ils perdent l’union avec Jésus et deviennent d’une médiocrité qui ne fait pas de bien à l’Église. C’est pourquoi nous devons aider les évêques et les prêtres à prier, à écouter la Parole de Dieu qui est leur repas quotidien, à célébrer tous les jours l’eucharistie et à aller se confesser régulièrement. (…) Mais comment doit-on faire pour devenir prêtre, où vend-on les accès au sacerdoce ? Non ! Cela ne se vend pas. C’est une initiative que prend le Seigneur. Le Seigneur appelle. Il appelle chacun de ceux qu’il veut voir devenir prêtres. Il y a peut-être ici quelques jeunes qui ont entendu dans leur cœur cet appel, le désir de devenir prêtre, le désir de servir les autres dans les choses qui viennent de Dieu, le désir d’être toute leur vie au service pour catéchiser, baptiser, pardonner, célébrer l’eucharistie, s’occuper des malades et comme cela toute la vie. Si quelqu’un parmi vous a entendu cela dans son cœur, c’est Jésus qui l’y a mis. Prenez soin de cette invitation et priez pour qu’elle grandisse et porte du fruit dans l’Église.
Prière devant Jésus en croix…après la confession O Jésus, Tu es là, sur la croix ! De quel amour tu m’aimes ! Je le devine à peine. Tu m’as aimé jusqu’à mourir pour moi. O Jésus, je veux me tenir au pied de Ta croix, te regarder, te remercier, recevoir toute la grâce, la vie qui me viennent de toi. O Jésus, Tu as pardonné toutes mes fautes, Fais-moi comprendre que le péché est grave, qu’il me prive de la vie, Qu’il me prive de l’amour, que Dieu a préparé pour moi. Aide-moi à lutter contre le mal. O Jésus, Bon Pasteur, tu as donné ta vie pour moi. Conduis-moi sur tes sentiers. Fais que je sois docile à ta voix. Sanctifie-moi, Rends-moi la joie d’être sauvé.
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Mercredi 20 août 2014 Saint Bernard
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-23
C'était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine.
Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils
avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d'eux. Il leur
dit : " La paix soit avec vous ! " Après cette parole, il leur montra ses
mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le
Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : " La paix soit avec vous ! De
même que le Père m'a
envoyé, moi aussi, je vous
envoie. " Ayant ainsi parlé, il
répandit sur eux son souffle
et il leur dit : " Recevez
l'Esprit Saint. Tout homme à
qui vous remettrez ses péchés,
ils lui seront remis ; tout
homme à qui vous
maintiendrez ses péchés, ils
lui seront maintenus. "
L'INDISPENSABLE MINISTÈRE DU PRÊTRE
Le ministère du prêtre s'inscrit dans "la diversité des ordres et
des fonctions" requise par la nature même de la communauté
sacerdotale ; il se comprend d’abord comme présidence de
l'assemblée - Corps du Christ (1 Co 12) "au nom du Christ Tête
en personne". Le "pouvoir sacré" de l'Ordre (Lumen gentium §
10) configure l'évêque et le prêtre au Christ Serviteur. C'est
pourquoi, "lorsqu'il célèbre l'Eucharistie, le prêtre doit servir
Dieu et le peuple avec dignité et humilité". Il le fait en
présentant à Dieu des prières au nom de tous les fidèles
rassemblés ; ce sont les "prières présidentielles" (oraisons, prière
eucharistique). Il est également au service de l'assemblée en lui
adressant l'homélie, l'aidant ainsi à assimiler l'Écriture et à
s'en nourrir. Il préside à l'unité de tous en rompant le Pain de
la communion. Cet indispensable ministère rappelle ainsi à
chacun l'impérieuse nécessité de l'amour et du service.
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Liturgie
Ce que nous voyons lorsque nous nous rassemblons pour célébrer
l’Eucharistie, la messe, nous fait déjà pressentir ce que nous
allons vivre. Au centre de l’espace destiné à la célébration, se
trouve l’autel, qui est une table recouverte d’une nappe et cela
nous fait penser à un banquet. Sur la table, il y a une croix
pour indiquer que, sur cet autel, on offre le sacrifice du Christ :
c’est lui, la nourriture spirituelle que l’on y reçoit, sous les signes
du pain et du vin. À côté de l’autel,
se trouve l’ambon, c’est-à-dire le
lieu d’où l’on proclame la Parole
de Dieu : cela indique que l’on se
rassemble là pour écouter le
Seigneur qui parle à travers
les Saintes Écritures, et donc la
nourriture que l’on reçoit est aussi
sa Parole. (Pape François,
audience du 5 février)
Seigneur Jésus, nous te confions tous les prêtres que nous connaissons, Ceux que nous avons rencontrés, ceux qui nous ont aidés, Ceux que tu nous donnes aujourd'hui comme pères. Toi qui les as consacrés, pour qu'en Ton nom ils soient nos pasteurs, Donne-leur force, confiance et joie pour accomplir leur mission. Bénis, fortifie et protège ceux qui sont calomniés, Persécutés, en prison au nom de la foi, Ceux qui se sentent abandonnés, découragés. Que ceux qui font l'expérience de difficultés soient Réconfortés dans leurs souffrances, Soutenus dans leurs doutes et confirmés dans leur fidélité. Qu'ils soient toujours plongés dans Ton cœur de Miséricorde Pour qu'ils soient toujours les témoins de Ton pardon. Apprends nous simplement à les aimer, à les respecter, A les recevoir comme un don qui vient de Ta main, Pour qu'ensemble, nous accomplissions davantage Ton œuvre, Pour le salut de tous. Amen
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Mardi 5 août 2014 Sainte Marie Majeure
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (6, 58-70)
Jésus leur dit alors : Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie
éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair
est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui
mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi je demeure
en lui. De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé, et que moi je
vis par le Père, de même aussi celui qui me mangera vivra par moi (…)
A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et
cessèrent de marcher avec lui. Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-
vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, vers
qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à
nous, nous croyons, et nous savons que tu
es le Saint, le Saint de Dieu. » Jésus leur
dit : « N'est-ce pas moi qui vous ai choisis
tous les douze ? Et l'un de vous est un
démon ! » Il parlait de Judas, fils de
Simon Iscariote, car celui-ci allait le
livrer ; et pourtant, c'était l'un des Douze.
Catéchèse du pape François sur les sacrements En vertu du baptême, nous devenons des disciples missionnaires, appelés à apporter l’Évangile dans le monde. « Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Église et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation… La nouvelle évangélisation doit impliquer que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. Tous, tout le peuple de Dieu, que chaque baptisé soit protagoniste d’une façon nouvelle. Le peuple de Dieu est un peuple disciple – parce qu’il reçoit la foi - et missionnaire – parce qu’il transmet la foi. Et cela, c’est le baptême qui le fait en nous : il nous donne la grâce et transmet la foi. Dans l’Église, nous sommes tous des disciples, et nous le sommes toujours, pour toute la vie ; et nous sommes tous des missionnaires, chacun à la place que le Seigneur lui a assignée. Tous : le plus petit est aussi missionnaire ; et celui qui semble le plus grand est disciple. (Pape François, audience, 15 janvier 2014)
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Adoration Jeunes du monde entier, c'est sur les chemins de l'existence quotidienne que vous pouvez rencontrer le Seigneur ! Est-ce que vous vous souvenez des disciples qui, accourus aux rives du Jourdain pour écouter les paroles du dernier des grands prophètes, Jean le Baptiste, se virent indiquer Jésus de Nazareth comme le Messie, l'Agneau de Dieu ? Poussés par la curiosité, ils décidèrent de le suivre à distance, presque timides et embarrassés, jusqu'à ce que Lui-même, se retournant, leur demanda : «Que cherchez-vous ?», en suscitant ainsi ce dialogue qui aurait été le commencement de l'aventure de Jean, d'André, de Simon «Pierre» et des autres apôtres (Jn 1, 29-51). Dans le concret de cette rencontre surprenante, décrite en quelques mots essentiels, nous retrouvons l'origine de tout parcours de foi. C'est Jésus qui prend l'initiative. Quand on a à faire à Lui, la question est toujours retournée : d'interrogeants, on devient interrogés, de «chercheurs» on se découvre «cherchés» ; c'est Lui, en fait, qui depuis toujours nous aime le premier (cf. 1Jn 4, 10). Telle est la dimension fondamentale de la rencontre : on n'a pas à faire à quelque chose, mais à Quelqu'un, au "Vivant". Les chrétiens ne sont pas les disciples d'un système philosophique : ils sont les hommes et les femmes qui ont fait, dans la foi, l'expérience de la rencontre avec le Christ (Jn 1, 14) (saint Jean Paul II, message pour JMJ 1997).
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"JE CROIS EN UN SEUL DIEU"
L'anamnèse présente l'Eucharistie comme "mystère de la foi" ("il
est grand, le mystère de la foi…") : c'est dire combien la foi est
essentielle à la célébration eucharistique. Pourtant, la
récitation du Credo n'est pas indispensable à la validité de la
messe. Le Credo vient juste après l'homélie. Il exprime
l'assentiment de l'assemblée à la Parole de Dieu proclamée
(lectures) et actualisée (homélie), et loue Dieu Sauveur.
La formulation de cette profession de foi met parfois mal à l'aise
… Le "je crois…" surprend, marquant une rupture avec le "nous"
de la liturgie ; mais ceci ne doit pas laisser penser que chacun
proclamerait sa foi à lui : le singulier renvoie à la profession de
foi baptismale (en trois questions) que faisait le catéchumène
juste avant le bain baptismal, le baptême conduisant à
l'Eucharistie. Le texte retenu pour le Credo fut celui de Nicée-
Constantinople. Même difficiles, ce sont les mots de l'Église, du
peuple qui nous devance.
Je crois en un seul Dieu,
le Père tout‑puissant, créateur du ciel et de la terre, de l'univers visible et invisible. Je crois en un seul Seigneur, Jésus Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière, née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, engendré, non pas créé, de même nature que le Père, et par lui tout a été fait. Pour nous les hommes, et pour notre salut, il descendit du ciel ; par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate, il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita le troisième jour, conformément aux Écritures, et il monta au ciel, il est assis à la droite du Père. Il reviendra dans la gloire, pour juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. Je crois en l'Esprit Saint, qui est Seigneur et qui donne la vie ; il procède du Père et du Fils. Avec le Père et le Fils, il reçoit même adoration et même gloire ; il a parlé par les prophètes. Je crois en l'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique. Je reconnais un seul baptême pour le pardon des péchés. J'attends la résurrection des morts, et la vie du monde à venir. Amen.
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Mercredi 6 août 2014 La transfiguration du Seigneur Jésus
Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 18, 9-14
Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus
d’être justes et qui méprisaient tous les autres : « Deux hommes
montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre,
publicain. Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : ’Mon Dieu, je
te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes :
voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne
deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’ Le
publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux
vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : ’Mon Dieu,
prends pitié du pécheur que je suis !’ Quand ce dernier rentra chez lui,
c’est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »
Catéchèse du pape François sur les sacrements À propos de l’importance du baptême pour le peuple de Dieu, l’histoire de la communauté chrétienne du Japon est exemplaire. Elle a subi une violente persécution au début du XVIIème siècle. Il y a eu de nombreux martyrs, les membres du clergé ont été expulsés et des milliers de fidèles ont été tués. Il n’est resté aucun prêtre au Japon, ils ont tous été expulsés. La communauté est alors entrée dans la clandestinité, en conservant la foi et la prière tout en étant cachée. Et lorsqu’un enfant naissait, le papa ou la maman le baptisait parce que, dans des circonstances particulières, tous les fidèles peuvent baptiser. Lorsque, environ deux siècles et demi plus tard, 250 ans après, les missionnaires sont retournés au Japon, des milliers de chrétiens sont sortis et se sont fait connaître et l’Église a pu refleurir. Ils avaient survécu par la grâce de leur baptême ! Que c’est grand ! Le peuple de Dieu transmet la foi, il baptise ses enfants et il avance. Et ils avaient maintenu, même dans le secret, un esprit missionnaire fort, parce que le baptême avait fait d’eux un seul corps dans le Christ ; ils étaient isolés et cachés, mais ils étaient toujours membres du peuple de Dieu, de l’Église. Nous pouvons beaucoup apprendre de leur histoire ! Merci. (Pape François, audience, 15 janvier 2014)
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Jésus, le bon Pasteur…avant la confession. Jésus, tu es vraiment le bon Pasteur. Tu prends soin de nous, tes brebis égarées. Tu as choisi pour nous des pasteurs qui en ton nom guérissent et pardonnent. Par eux, tu continues à nous sauver. Jésus, Je vais recevoir ton pardon. Je sais et je crois que la parole du prêtre est ta parole, que le pardon du prêtre est ton pardon. Quand le prêtre dit : « je te pardonne », c’est toi-même, Jésus, qui me le dis. Vraiment, tu es toujours avec nous comme tu l’as promis. Tu es toujours là pour pardonner, pour encourager. Merci Jésus, de rester ainsi avec nous. Merci pour la présence et le ministère de tes prêtres. Merci pour ton pardon qui me renouvelle.
Qui est le ministre de la
communion ?
Dans l'Église catholique,
c'est un ministre ordonné,
évêque ou prêtre, qui est
ministre de l'Eucharistie :
il préside l'assemblée. Le
sacrement de l'Ordre
confère la charge d'être
signe du Christ au milieu
des chrétiens rassemblés en
son nom. Vatican II
reconnaît, dans "la
personne du ministre " un des modes de la présence
sacramentelle du Christ dans l'assemblée liturgique. C'est ainsi
l'évêque ou le prêtre qui adresse au Père la prière eucharistique,
il est bien "ministre de l'Eucharistie". On appelle "ministres de la
communion" les personnes qui donnent la communion. En sont
"ministres ordinaires" l'évêque et les prêtres, bien sûr, mais
également le diacre qui "seconde le prêtre par son service,
distribue aux fidèles l'Eucharistie, surtout sous l'espèce du vin".
Sont "ministres extraordinaires" de la communion, l'acolyte et
éventuellement d'autres personnes. L'évêque du diocèse peut
également, si nécessaire, accorder cette faculté à des laïcs, pour
donner la communion au cours de la célébration ou la porter
aux malades. Le prêtre peut, par délégation, faire de même
pour l'assemblée qu'il dirige.
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Mardi 19 août 2014 Saint Jean Eudes
Evangile de Jésus christ selon saint Luc 12, 35-38
Jésus disait à ses disciples : " Restez en tenue de service, et gardez vos
lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à
son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu'il arrivera et frappera à la
porte. Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en
train de veiller. Amen, je vous le dis : il prendra la tenue de service, les
fera passer à table et les servira chacun à son tour. S'il revient vers
minuit ou plus tard encore et qu'il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! "
Catéchèse du pape François sur les sacrements (26 mars 2014) L’ordre, (épiscopat, presbytérat et diaconat), est le sacrement qui habilite à l’exercice du ministère, confié par le Seigneur Jésus à ses apôtres, de paître son troupeau, dans la puissance de son Esprit et selon son cœur. Paître le troupeau de Jésus, non pas avec la puissance de la force humaine ou avec sa propre puissance, mais avec celle de l’Esprit et selon son cœur, le cœur de Jésus qui est un cœur d’amour. (…) dans ce sens, les ministres qui sont choisis et consacrés pour ce service prolongent dans le temps la présence de Jésus, s’ils le font avec le pouvoir de l’Esprit-Saint, au nom de Dieu et par amour. Ceux qui sont ordonnés sont mis à la tête de la communauté. Ils sont « à la tête », oui, mais cela signifie, pour Jésus, mettre son autorité au service, comme il l’a montré lui-même et l’a enseigné à ses disciples par ces paroles : « Vous savez que les chefs des nations dominent sur elles en maîtres et que les grands leur font sentir leur pouvoir. Il n’en doit pas être ainsi parmi vous : au contraire, celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier d’entre vous, sera
votre esclave. C’est ainsi que le Fils de
l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner
sa vie en rançon pour une multitude » (Mc
10,42-45)
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"Le sacrifice de toute l'Église"
La célébration eucharistique est donc bien davantage qu’un
simple banquet : c’est vraiment le mémorial de la passion de
Jésus, mystère central du salut. « Mémorial » ne signifie pas
seulement « souvenir », un simple souvenir, mais cela veut dire
que chaque fois que nous célébrons ce sacrement, nous
participons au mystère de la passion, de la mort et de la
résurrection du Christ. L’Eucharistie constitue le sommet de
l’action du salut de Dieu : en effet, en se faisant pain rompu
pour nous, le Seigneur Jésus reverse sur nous toute
sa miséricorde et son amour, renouvelant ainsi notre cœur,
notre existence et notre manière d’être en relation avec lui et
avec nos frères. C’est pour cela que l’on dit
communément, lorsqu’on s’approche de ce sacrement, que l’on «
reçoit la communion », on « fait la communion » : cela
signifie que, dans la puissance de l’Esprit-Saint, la
participation au repas eucharistique nous conforme au Christ
de manière unique et profonde ; elle nous donne déjà un avant
-goût de la pleine communion avec le Père, qui caractérise le
banquet céleste où, avec tous les saints, nous aurons la joie
inimaginable de contempler Dieu face à face. (Pape François,
audience, 5 février 2014)
Marie, apprends-moi à aimer tous ceux que je rencontre dans mes activités quotidiennes. Aide-moi à imiter ton exemple en aimant ceux qui sont les plus faibles, ceux qui ont le plus besoin d’une main tendue, sans rien attendre en retour et en donnant de tout mon cœur.
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Jeudi 7 août 2014
Lecture de la première lettre de saint Jean (4, 7-10)
Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, puisque l'amour vient
de Dieu. Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu et ils connaissent
Dieu. Celui qui n'aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé
son Fils unique dans le monde pour que nous vivions par lui. Voici à quoi
se reconnût l'amour : ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est lui qui
nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos
péchés. Mes bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons
aussi nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l'a jamais vu. Mais
si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son
amour atteint en nous sa perfection.
Catéchèse du pape François sur les sacrements On parle en général du sacrement de la « Cresima », mot qui signifie « onction ». Et à travers l’huile dit « saint chrême », nous sommes conformés, dans la puissance de l’Esprit, à Jésus-Christ qui est l’unique et véritable « Oint », le « Messie », le Saint de Dieu. Le terme de « Confirmation », nous rappelle aussi que ce sacrement fait croître la grâce baptismale : il nous unit plus fermement au Christ ; il porte à son achèvement notre lien avec l’Église ; il nous accorde une force spéciale de l’Esprit-Saint pour diffuser et défendre la foi, pour confesser le nom du Christ et pour ne jamais avoir honte de sa Croix (Catéchisme de l’Église catholique, n.1303). (Pape François, 22 janvier 2014)
Nous avons cru à l’amour de Dieu: c’est ainsi que le chrétien peut exprimer le choix fondamental de sa vie. À l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une
décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec
une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation
décisive. (Benoît XVI)
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Le chant de l'Agneau de Dieu
"Que le corps et le sang de Jésus Christ, réunis dans cette coupe,
nourrissent en nous la vie éternelle".
À la messe, les rites de communion comprennent la prière du
Notre Père, le rite de la paix, le partage du pain consacré, la
communion et la prière après la communion.
Le "partage du pain" comporte en réalité trois éléments : le rite
de la fraction, rappelant le geste même du Christ et signifiant
que nous communions tous au seul et même pain ; cette fraction
est accompagnée du chant de l'Agneau de Dieu, le Christ étant
ainsi désigné par Jean-Baptiste (Jn 1, 29). Entre le rite de la
fraction et le chant, le prêtre met dans le calice un fragment de
l'hostie. Tout simplement appelé "immixtion", au sens
étymologique de "mélange", ce geste de mettre une parcelle de
l'hostie dans le calice peut avoir pour origine lointaine le
fermentum, ce pain consacré par le pape et dont un fragment
était porté aux prêtres des différentes églises de Rome n'ayant
pu assister à la messe papale ; c'était une manière de manifester
leur unité autour du pape. D'autres ont cherché une explication
symbolique : en ré-unissant dans la coupe le corps et le sang du
Seigneur, on symbolise sa résurrection.
Adoration
Prière pour les vocations Seigneur, donne à ceux que tu appelles de pouvoir entendre ta voix, malgré le bruit du monde et la faiblesse de leur foi. Accorde-leur un cœur brûlant et généreux, insensible aux obstacles de l’indifférence et de la tentation, docile à ta volonté et prompt à te répondre. Permets-leur d’être, au milieu des hommes et à leur service, des âmes de prière, des témoins fidèles de l’Evangile et des relais de ton appel.
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POURQUOI RENDRE GRACE ?
La Parole et le pain de la messe deviennent une seule chose,
comme au « dernier repas », quand toutes les paroles de Jésus,
tous les signes qu’il avait faits, se sont condensés dans son geste
de rompre le pain et d’offrir le calice, en anticipation du
sacrifice de la Croix, et dans ces paroles : « Prenez et mangez,
ceci est mon corps… Prenez et buvez, ceci est mon sang ». Le
geste que Jésus a accompli lors du « dernier repas » est le
remerciement extrême adressé au Père pour son amour, pour sa
miséricorde. « Remerciement », en grec, se dit « eucaristia ». Et
c’est pour cela que ce sacrement s’appelle l’Eucharistie : c’est le
remerciement suprême adressé au Père, qui nous a tant aimés
qu’il nous a donné son Fils par amour. Voilà pourquoi le terme
« Eucharistie » reprend tout ce geste, qui est le geste de Dieu et
de l’homme ensemble, le geste de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai
homme. (pape François, audience 5 février 2014)
Seigneur, je ne veux plus rien, je ne désire plus rien, Pour me mettre en état de désirer ce que Tu veux, comme Tu le veux. Tu me vois, mon Dieu Tu t'occupes de tout, Tu présides à tout ce qui me concerne, à tout ce qui m'arrive. Rien n'échappe à ton adorable conduite sur ma vie et cela me suffit. Ô Jésus, Tu es Amour Tu es mon Dieu, mon tout ! Centre et immensité de bonté et de grandeur ! Seigneur, à Toi de désirer en moi ! Et pour cela, dispose de moi, agis, arrange tout comme il te plaira Et je tâcherai de désirer, d’agir et de te suivre En tout, et partout, sans réserve et sans limite. Enfin Seigneur, je veux être à Toi totalement Plus de partage, plus de division, Ni dans la vie, ni dans la mort, Ni dans la détresse, ni dans la tendresse, Ni sur la terre, ni au ciel. Mon bien-Aimé est tout à moi et je suis tout à Lui, à jamais ! Ô Jésus ! Ô Amour ! (Acte d’abandon du Bienheureux Nicolas Barré)
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Vendredi 8 août 2014 Saint Dominique
Lecture du livre d’Isaïe (6, 1 – 8)
L’année de la mort du roi Ozias, je vis le Seigneur qui siégeait sur un
trône très élevé ; les pans de son manteau remplissaient le Temple. Des
séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux
pour se couvrir le visage, deux pour se couvrir les pieds, et deux pour
voler. Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur
de l’univers ! Toute la terre est remplie de sa gloire. » Les pivots des
portes se mirent à trembler à la voix de celui qui criait, et le Temple se
remplissait de fumée. Je dis alors : « Malheur à moi ! je suis perdu,
car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple
aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de
l’univers ! » L’un des séraphins vola vers moi, tenant un charbon
brûlant qu’il avait pris avec des pinces sur l’autel. Il l’approcha de ma
bouche et dit : « Ceci a touché tes lèvres, et maintenant ta faute est
enlevée, ton péché est pardonné. » J’entendis alors la voix du Seigneur
qui disait : « Qui enverrai-je ? qui sera notre messager ? » Et j’ai
répondu : « Me voici : envoie-moi ! »
Catéchèse du pape François sur les sacrements La Confirmation, comme tous les sacrements, n’est pas l’œuvre des hommes, mais de Dieu, qui prend soin de notre vie en nous modelant à l’image de son Fils, pour nous rendre capables d’aimer comme lui. Dieu fait cela en répandant en nous son Esprit-Saint, dont l’action envahit toute la personne et toute sa vie, comme cela se manifeste à travers les sept dons que la Tradition, à la lumière de l’Écriture sainte, a toujours mis en avant. Ces sept dons : je ne vais pas vous demander si vous vous souvenez des sept dons. Peut-être que vous les savez tous… Mais je vais le dire à votre place : la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la science, la piété et la crainte de Dieu. Et ces dons nous sont précisément donnés avec l’Esprit-Saint dans le sacrement de la Confirmation (Pape François, 22 janvier 2014)
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Catéchèse du pape François sur les sacrements (26 février 2014) Quand quelqu’un est malade, on se dit parfois : « appelons le prêtre pour qu’il vienne ». « Non, cela va porter malheur, ne l’appelons pas », ou « le malade va prendre peur ». Pourquoi pensons-nous cela ? Parce qu’il y a un peu cette idée qu’après le prêtre les pompes funèbres arrivent. Et cela n’est pas vrai. Le prêtre vient pour aider le malade ou la personne âgée, c’est pourquoi la visite des prêtres aux malades est si importante. Il faut appeler le prêtre, le faire venir près du malade et lui dire: « venez, donnez-lui l’onction, bénissez-le ». C’est Jésus en personne qui arrive pour soulager le malade, pour lui donner des forces, pour lui donner l’espérance, pour l’aider ; et pour lui pardonner aussi ses péchés. Et c’est très beau ! Et il ne faut pas penser que c’est un tabou, car il est toujours beau de savoir qu’au moment de la douleur et de la maladie nous ne sommes pas seuls : le prêtre et ceux qui sont présents lors de l’Onction des malades représentent en effet toute la communauté chrétienne qui, comme un seul corps, se rassemble autour de celui qui souffre et autour de ses proches, alimentant en eux la foi et l’espérance, et les soutenant par la prière et la chaleur fraternelle. Mais le réconfort le plus grand vient du Seigneur Jésus lui-même qui se rend visible dans le sacrement, qui nous prend par la main, nous caresse comme il le faisait avec les malades et nous rappelle que désormais nous lui appartenons et que rien – ni même le mal et la mort – ne pourra jamais nous séparer de Lui.
Prière pour demander pardon Mon Dieu, écoute ma prière. Donne-moi ta lumière. Aide-moi à découvrir mes manques d’amour. Enseigne-moi tes chemins, afin que je marche en ta fidélité. Mon Dieu, aie pitié de moi, en ta grande tendresse. Mon péché, toi, tu le connais, même s’il est caché. Tu connais l’intention de mon cœur. Tu sais que je désire faire le bien, mais souvent, je fais le mal que tu n’aimes pas. Mon Dieu, lave-moi de ma faute. purifie-moi de mon péché. Mets au fond de mon cœur la vérité.
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Lundi 18 août 2014 Sainte Hélène
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (1 29…)
Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « Voici
l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai
dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant
moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu
baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel
comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais
pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur
qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans
l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »
Le lendemain encore, Jean se trouvait là avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau
de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent
Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que
cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire :
Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il
demeurait, et ils restèrent auprès de lui
ce jour-là. C’était vers la dixième heure
(environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était
l’un des deux disciples qui avaient
entendu la parole de Jean et qui avaient
suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son
propre frère, et lui dit : « Nous avons
trouvé le Messie » – ce qui veut dire :
Christ. André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ; tu
t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire :
Pierre.
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"Avec les anges"
La prière eucharistique de la messe s'ouvre par un dialogue
entre le prêtre et l'assemblée, dialogue permettant à chacun de
se mettre en prière. Puis c'est le temps de la louange et
bénédiction adressées au Père ; cette action de grâce pour notre
salut par le Christ commence par la Préface. Celle-ci dit déjà
pourquoi il nous est bon de rendre gloire au Père mais, au
moment de nous inviter à le chanter, elle y associe "les anges et
tous les saints", ou "les anges et les archanges, les puissances
d'en haut et tous les esprits bienheureux".
Le chant du Sanctus, qui suit immédiatement, rapproche en
effet deux passages de l'Écriture : la louange des anges décrite
dans la vision du prophète Isaïe (Is 6, 2) et les acclamations du
peuple lors de l'entrée de Jésus à Jérusalem (Mt 21, 9).
Depuis les origines, les chrétiens ont toujours eu conscience de
l'unité entre l'Église sur terre et l'Église du ciel, notamment par
la liturgie Nous supplions Dieu pour que notre offrande "soit
portée par ton ange en présence de ta gloire sur ton autel
céleste" (Prière Eucharistique n° 1).
Jésus, quand tu rencontres quelqu’un, tu lui dis : « Si tu veux être mon ami, viens et suis-moi ». Tu m’appelles par mon nom, tu me connais, tu m’aimes. Tu me regardes et tu me répètes souvent : « viens et suis-moi ». Oui, Jésus, je veux te suivre, je veux être ton ami. Jésus, tu es mon unique trésor. Avec toi, j’ai tout. Jésus, Tu m’aimes et tu attends mon amour. Aide-moi à être aussi généreux que tes premiers disciples.
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Samedi 9 août 2014 Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix
Evangile de Jésus christ selon saint Luc 22, 14
Quand l’heure du repas pascal fut venue, Jésus se mit à table, et les
apôtres avec lui. Il leur dit : « J’ai ardemment désiré manger cette
Pâque avec vous avant de souffrir ! Car (…) Il prit alors une coupe, il
rendit grâce et dit : « Prenez et partagez entre vous. (…) ». Puis il prit
du pain ; après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna en
disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire
de moi ». Et pour la coupe, il fit de même à la fin du repas, en disant :
« Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang, répandu pour vous.
Cependant la main de celui qui me livre est là, à côté de moi, sur la
table. (…) ! » Les apôtres commencèrent à se demander les uns aux
autres lequel d’entre eux allait faire cela. Ils en arrivèrent à se
quereller : lequel d’entre eux à leur avis, était le plus grand ? Mais il
leur dit : « Les rois des nations païennes leur commandent en maîtres,
et ceux qui exercent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
Pour vous, rien de tel ! Au contraire, le plus grand d’entre vous doit
prendre la place du plus jeune, et celui qui commande, la place de celui
qui sert. Quel est en effet le plus grand : celui qui est à table ou celui
qui sert ? N’est-ce pas celui qui est à table ? Et bien moi, je suis au
milieu de vous comme celui qui sert.
Pour la multitude"
Chers amis, nous ne remercierons jamais suffisamment le
Seigneur pour le don qu’il nous a fait de l’Eucharistie ! C’est un
don tellement grand, et c’est pour cette raison qu’il est
si important d’aller à la messe le dimanche. Aller à la messe,
non seulement pour prier, mais pour recevoir la Communion, ce
pain qui est le corps de Jésus-Christ qui nous sauve,
nous pardonne, nous unit au Père. C’est beau de vivre cela !
(Pape François, audience, 5 février 2014)
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Catéchèse du pape François sur les sacrements Le sacrement de l’Onction des malades nous permet de toucher du doigt la compassion de Dieu pour l’homme. Autrefois on l’appelait « extrême onction », car il était perçu comme un réconfort spirituel au moment de la mort. Or parler d’ « Onction des malades » nous aide à voir plus loin, à inscrire l’expérience de la maladie et de la souffrance sur l’horizon de la miséricorde de Dieu. Il y a une icône biblique qui exprime dans toute sa profondeur le mystère qui transparaît dans l’Onction des malades : c’est la parabole du « Bon Samaritain » dans l’Evangile de Luc (10,30-35). A chaque fois que nous célébrons ce sacrement, le Seigneur Jésus, dans la personne du prêtre, se fait proche de celui qui souffre, est gravement malade ou âgé. (Pape François, audience, 26 février 2014)
Jésus, Tu as aimé parfaitement. Tu as eu pitié des malades, Tu as pardonné aux pécheurs, à tes ennemis. Jésus, Tu nous as tant aimés que tu as donné ta vie, pour nous, sur la croix. O Jésus, Je voudrais aimer comme toi. Tout seul, je ne peux pas. Fortifie-moi, donne-moi ton amour ! Jésus, Pardonne tous mes manques d’amour. Dans chaque communion, tu me transformes dans ton amour. Quelle joie ! Je peux aimer avec ton amour.
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Dimanche 17 août 2014 Psaume 99
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l'allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Venez dans sa maison lui rendre grâce,
dans sa demeure chanter ses louanges ;
rendez-lui grâce et bénissez son nom !
Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour,
sa fidélité demeure d'âge en âge.
De l'importance des processions
La liturgie n'est pas seulement affaire de paroles. Elle est aussi
faite d'attitudes du corps et de gestes, marquant le merveilleux
échange entre Dieu et les hommes. Elle comporte des
déplacements ou "processions" : terme qui signifie "action de
s'avancer", non sans une certaine solennité. Les processions
appartiennent bien à l'action liturgique ; elles symbolisent
notre marche vers Dieu. On trouve quatre processions lors de la
messe dominicale. La procession d'entrée ouvre la célébration.
Le prêtre qui va présider et les autres ministres s'avancent au
milieu des fidèles rassemblés ; le lecteur porte éventuellement
l'évangéliaire. Pendant la liturgie de la Parole, aura lieu la
procession d'Évangile ; si l'évangéliaire a été déposé sur l'autel
en début de célébration, il va être solennellement porté à
l'ambon par le diacre ou le prêtre accompagné des servants
d'autel portant l'encens et les cierges. Au seuil de l'Eucharistie,
la procession des dons permet de mettre en valeur l'offrande de
toute l'assemblée ; les enfants peuvent aussi y participer. Enfin,
la procession de communion est ce beau mouvement par lequel
les baptisés s'avancent à la rencontre du Seigneur ressuscité,
pour recevoir sa vie en nourriture (PGMR § 56i). Accomplies
avec beauté, les processions sont ainsi une authentique forme de
prière.
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Catéchèse du pape François sur les sacrements Lorsque nous accueillons l’Esprit-Saint dans notre cœur et que nous le laissons agir, le Christ lui-même se rend présent en nous et prend forme dans notre vie ; à travers nous, c’est lui, le Christ lui-même, qui va prier, pardonner, donner l’espérance et la consolation, servir nos frères, se faire proche des personnes démunies ou des derniers, créer la communion, semer la paix. Vous voyez comme c’est important : par l’Esprit-Saint, le Christ lui-même vient réaliser tout cela au milieu de nous et pour nous. C’est pour cela qu’il est important que les enfants et les adolescents reçoivent le sacrement de la Confirmation. Chers frères et sœurs, souvenons-nous que nous avons reçu la Confirmation ! Tous ! Souvenons-nous en, avant tout pour remercier le Seigneur de ce cadeau, et ensuite pour lui demander de nous aider à vivre en véritables chrétiens, à toujours marcher dans la joie selon l’Esprit-Saint qui nous a été donné. (Pape François, audience, 22 janvier 2014)
Jésus, merci pour tout ce que tu fais ! Tu nous aimes, Tu nous parles du Père, Tu es attentif à nos besoins. Comme la foule qui te suivait, nous sommes émerveillés à la vue de tes signes. Qui es-tu Jésus, toi qui fais entendre les sourds et parler les muets ? Qui es-tu Jésus, toi qui calmes la tempête et multiplies les pains ? Qui es-tu Jésus, toi qui ressuscites les morts ? Je le sais, Jésus, « tu es vraiment le Fils de Dieu », tu es le Tout Puissant. Avec cinq pains seulement, tu nourris une grande foule, Jésus, je le crois, tu peux tout. Jésus, tu veux avoir besoin de moi, tu veux que je partage les biens que tu me donnes et l’amour qui me vient de toi. Comme l’enfant, je veux t’offrir tout ce que j’ai. Ce n’est presque rien… Mais toi, avec cela, tu peux faire de grandes choses.
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Dimanche 10 août 2014 Saint Laurent
Evangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 19, 25-28)
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa
mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa
mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme,
voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de
cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que
désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l’Écriture
s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »"
"Toutes les générations me diront bienheureuse" (Lc 1, 48).
Catéchèse du pape François sur les sacrements Et tous les dimanches, nous allons à la messe parce que c’est précisément le jour de la résurrection du Seigneur. C’est pour cela que le dimanche est si important pour nous. Et avec l’Eucharistie, nous sentons justement notre appartenance à l’Église, au Peuple de Dieu, au Corps de Dieu, à Jésus-Christ. Et nous n’aurons jamais fini d’en saisir toute la valeur et la richesse. Demandons-lui alors que ce sacrement puisse continuer à maintenir vivante sa présence dans l’Église et à façonner nos communautés dans la charité et la communion, selon le cœur du Père. Et cela, on le fait pendant toute sa vie, mais on commence à le faire le jour de sa première Communion. C’est important que les enfants se préparent bien à la première Communion et que tous les enfants la fassent, parce que c’est le premier pas d e c e t t e appartenance forte à Jésus-Christ, après le baptême et la Confirmation. (Pape François, 5 février 2014)
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Adoration
Avec le pape Paul VI… « Nous devons toujours remercier le Seigneur. De quoi ? De nous avoir créés et de nous avoir fait être : Je Te remercie Seigneur, de m’avoir créé, de m’avoir donné l’existence, de m’avoir donné la vie, puis la vie surnaturelle qui s’est ajoutée à la vie naturelle, [je Te remercie] d’être chrétien… Souvenez-vous toujours : il faut remercier Dieu ! Il faut toujours Lui dire : Je Te remercie, je Te remercie, je Te remercie ! » « Tant de choses sont désagréables, mais le Seigneur sait tirer le bien du mal », ajoutait Paul VI. Il en voulait pour preuve l’appel au sacerdoce entendu dans sa jeunesse, appel qu’il considérait comme l’une des plus grandes grâces de sa vie. Pourtant, lui qui était toujours malade se demandait alors ce qu’il faisait sur terre… Seigneur, aide-moi à correspondre à ta grâce ! Tout pape qu’il était, il jugeait sa vie avec humilité : « Je sens un grand besoin de l’aide de Dieu pour être pardonné de mes nombreuses faiblesses et manquements, pour être excusé pour toutes les choses que j’aurais du faire et que je n’ai pas faites. Mes devoirs : les ai-je tous accomplis ? » D’où son autre prière : « Seigneur, Seigneur, aide moi à accomplir mon devoir, à être bon, à être fidèle, à correspondre à ta grâce. Seigneur, sauve-moi : Voilà la deuxième prière ! » Amener à de belles découvertes « Merci Seigneur, Seigneur sauve-moi ! ». Cette double prière, simple mais sûre, Paul VI souhaitait la partager : « Je la dirai pour vous et vous la direz pour moi et ce sera le moment le plus beau et le plus heureux de notre vie ». Puis cette dernière confidence : « C’est une prière qui peut se développer, avoir de grandes conséquences, amener à de belles découvertes ». La confidence garde toute sa valeur, tant la prière est indémodable.
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Catéchèse du pape François sur les sacrements (février 2014) Je voudrais vous demander — mais ne le dites pas à haute voix, que chacun se réponde dans son cœur : quand t’es-tu confessé, quand t’es-tu confessée pour la dernière fois ? Que chacun y pense... Cela fait deux jours, deux semaines, deux ans, vingt ans, quarante ans ? Que chacun fasse le compte, mais que chacun se dise : quand est-ce que je me suis confessé la dernière fois ? Et si beaucoup de temps s’est écoulé, ne perds pas un jour de plus, va, le prêtre sera bon. Jésus est là, et Jésus est plus bon que les prêtres, Jésus te reçoit, il te reçoit avec tant d’amour. Sois courageux et va te confesser ! Chers amis, célébrer le sacrement de la réconciliation signifie être enveloppés par une étreinte chaleureuse : c’est l’étreinte de la miséricorde infinie du Père (…) Quant à moi je vous dis : chaque fois que nous nous confessons, Dieu nous embrasse, Dieu fait la fête ! Allons de l’avant sur cette route. Que Dieu vous bénisse !
Jésus, tu me regardes avec amour. Tu t’invites chez moi. Tu ne tiens pas compte de ma faiblesse, au contraire tu la cherches ! « Tu es venu chercher et sauver ce qui était perdu ». Tu veux habiter en mon cœur pour me transformer. Oui, Jésus, viens ! Je vais préparer ma demeure. Que mon cœur soit tout entier à toi ! Jésus, tu le sais bien, j’ai besoin de toi. Fais-moi découvrir ta volonté. Comble-moi de ton amour. Après chaque communion, qui est une visite que tu me rends, Je ne veux plus vivre comme avant. Tu me dis comme à Zachée, « aujourd’hui, le salut est entré dans ton cœur ».
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L'intercession de Marie et des saints
LES SAINTS, et principalement la Vierge Marie, sont mentionnés
à la messe dans les prières et les chants, ou par la Parole de
Dieu. Mais l'expression privilégiée de notre communion avec eux
a lieu lors de la Prière Eucharistique. L'Église précise que, en
toute rigueur de termes, on ne prie pas Marie, ni les saints : La
prière chrétienne s'adresse à Dieu, elle va vers le Père, par le Fils,
dans l'Esprit Saint. Mais la liturgie fait place à la louange pour
Marie, sainte la plus fêtée dans le calendrier de l'Église ; cette
louange répond à l'invitation du Magnificat : "Toutes les
générations me diront bienheureuse" (Lc 1, 48). En outre, la
vénération accordée à Marie conduit à lui adresser une prière
d'intercession. Prier ainsi, c'est confier à Marie ou aux saints
notre prière, pour qu'ils la transmettent à Dieu : lui seul, notre
Père, ou le Christ, l'exaucera.
En implorant Marie, en lui confiant ceux que nous aimons, en
lui demandant de prier pour nous, nous nous souvenons que
Marie est notre Mère et la Mère de l'Église, toujours prête à
parler de nous à Jésus.
Merci, Seigneur, de m’apprendre par ton évangile que tu es toujours à mes côtés et que rien n’est impossible pour Toi. Merci de me donner la lumière et la chaleur de la foi.
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Lundi 11 août 2014 Sainte Claire
PSAUME 22
Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer.
Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin pour l’honneur de son nom.
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me
rassure.
Tu prépares la table pour moi devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête, ma coupe est débordante.
Grâce et bonheur m’accompagnent tous les jours de ma vie ;
j’habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.
Catéchèse du pape François sur les sacrements En réalité, celui qui célèbre l’Eucharistie ne le fait pas parce qu’il se considère ou qu’il veut apparaître meilleur que les autres, mais précisément parce qu’il reconnaît qu’il a toujours besoin d’être accueilli et régénéré par la miséricorde de Dieu faite chair en Jésus-Christ. Si l’un de nous ne sent pas qu’il a besoin de la miséricorde de Dieu, ne sent pas qu’il est pécheur, il vaut mieux qu’il n’aille pas à la messe ! Nous allons à la messe parce que nous sommes pécheurs et que nous voulons recevoir le pardon de Dieu, prendre part à la rédemption de Jésus, à son pardon. (Pape François, audience, 12 février 2014)
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Samedi 16 août 2014
De la première lettre de saint Paul aux Thessaloniciens (5, 16-28)
Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute
circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ
Jésus. N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais
discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-
vous de toute espèce de mal. Que le Dieu de la paix lui-même vous
sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps,
soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre
Seigneur Jésus Christ. Il est
fidèle, Celui qui vous appelle :
tout cela, il le fera. Frères, priez
aussi pour nous. La grâce de
notre Seigneur Jésus Christ soit
avec vous.
À quoi servent les oraisons ?
En liturgie, il y a "prière" lorsqu'on s'adresse à Dieu. On
distingue les prières de l'assemblée, dites par les chrétiens
présents, et les prières présidentielles, dites par le ministre ; ces
dernières sont faites des oraisons et de la prière eucharistique.
L'"oraison" a une structure déterminée en quatre éléments : une
invitation à la prière (le prêtre s’adresse à l'assemblée), un
temps de silence (qui favorise la prière de chacun, et la
communion entre tous), l'oraison proprement dite (adresse à
Dieu qui est invoqué, demande ou supplication et l'amen de
l’assemblée donnant son assentiment aux paroles du ministre.
On a trois oraisons au cours de la messe : la prière d'ouverture
(ou collecte), la prière sur les offrandes, et la prière après la
communion. On peut y ajouter la conclusion de la prière
universelle et remarquer que ces oraisons viennent conclure les
grandes séquences rituelles de la messe ; elles marquent le
sommet et la fin des rites d'ouverture, de la liturgie de la
Parole, de la préparation des dons, de la liturgie eucharistique.
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Seigneur, je sais que tu as quelque chose d’important à me dire aujourd’hui. Je veux être auprès de toi pendant ces quelques minutes. Merci pour ces moments d’intimité avec toi. Je suis ici pour te plaire et te consoler et non pas pour me réconforter. Envoie ton Esprit d’amour, Seigneur, et renouvelle ma vie de prière. Enseigne-moi à prier. Envoie ton Esprit qui donne vie pour renouveler mon esprit, mon cœur et ma volonté. Aide-moi à déterminer le temps de ma prière afin que je ne t’offre pas les restes et les miettes de mon emploi du temps chargé mais les moments les plus favorables de ma journée. Tu mérites le meilleur de chaque jour.
Adoration Seigneur Jésus, quand je m'agenouille devant l'Eucharistie, je sens le parfum de Bethléem, je respire le mystère de l'humilité de Dieu et j'éprouve de la honte à cause de cet orgueil qui est en moi et qui se révèle sans cesse dans les rivalités et les guerres honteuses qui ensanglantent les peuples. Jésus, donne-moi une miette de ton humilité ! Seigneur Jésus, quand je m'agenouille devant l'Eucharistie, je comprends que tu nous aimes parce que tu es bon et non parce que nous méritons ton amour. Dans le Cénacle, tous parlaient de trahison et toi, dans un geste d'amour pur, tu donnas l'Eucharistie à l'humanité : à cette humanité qui te trahit continuellement. Jésus, donne-moi une miette de ton amour ! Seigneur Jésus, près de l'Eucharistie se fait entendre le murmure de l'eau que tu versas sur les pieds des apôtres. Seigneur, je rougis à cause de l'égoïsme qui habite encore en moi et me rend mécontent et malheureux. Seigneur, donne-moi une goutte d'eau de la dernière Cène ! Et donne-nous de saints prêtres : des prêtres qui nous fassent aimer, tomber amoureux de l'Eucharistie. Amen." (Cardinal Angelo Comastri)
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Faut-il prier pour les morts ?
"Reçois-les dans ta lumière, auprès de toi" (Prière Eucharistique
n° 2) L'Église réserve, le 2 novembre, un jour de
"commémoration" des fidèles défunts. Et déjà, à chaque messe,
la Prière Eucharistique mentionne les défunts. Cette coutume,
venant de la liturgie juive, s'enracine dans la Bible qui juge
sainte la prière pour les morts "afin qu'ils soient délivrés de leurs
péchés" (2 M 2, 45). Cette prière s'inscrit dans le mystère de la
rédemption, demandant pour tous les fruit du sacrifice du
Christ : "l'Eucharistie est célébrée en union avec toute l'Église,
celle du ciel comme celle de la terre (…) l'offrande est faite pour
elle et pour tous ses membres vivants et morts, qui ont été appelés
à participer à la rédemption et au salut qui lui ont été acquis
par le Corps et le Sang du Christ".
Jésus, tu as dit : « je suis le Pain qui donne la vie ! » Donne-moi de ce pain ! J’ai besoin de toi, viens Jésus, je t’attends ! Je crois en tes paroles, j’ai confiance en toi. Ce que tu dis, tu le réalises toujours. Moi non plus, je ne comprends pas… Tes paroles me dépassent. Elles sont si mystérieuses ! Mais je le crois, tu peux tout ! « A qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle ! » Jésus, Je crois, je t’aime, Je veux te suivre.
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Mardi 12 août 2014
Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Ephésiens (3, 3-21)
C'est pourquoi je fléchis les genoux en présence du Père de qui toute
paternité, au ciel et sur la terre, tire son nom. Qu'Il daigne, selon la
richesse de sa gloire, vous armer de puissance par son Esprit pour que
se fortifie en vous l'homme intérieur, que le Christ habite en vos coeurs
par la foi, et que vous soyez enracinés, fondés dans l'amour. Ainsi vous
recevrez la force de comprendre, avec tous les saints, ce qu'est la
Largeur, la Longueur, la Hauteur et la Profondeur, vous connaîtrez
l'amour du Christ qui surpasse toute connaissance, et vous entrerez par
votre plénitude dans toute la Plénitude de Dieu. A Celui dont la
puissance agissant en nous est capable de faire bien au-delà, infiniment
au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou concevoir, à Lui la
gloire, dans l'Eglise et le Christ Jésus, pour tous les âges et tous les
siècles! Amen.
Catéchèse du pape François sur les sacrements (19 février 2014) À travers les sacrements de l’initiation chrétienne, le baptême, la confirmation et l’Eucharistie, l’homme reçoit la vie nouvelle dans le Christ. Or, nous le savons tous, nous portons cette vie « dans des vases d’argile » (2 Co 4, 7), nous sommes encore soumis à la tentation, à la souffrance, à la mort et, à cause du péché, nous pouvons même perdre la vie nouvelle. C’est pourquoi le Seigneur Jésus a voulu que l’Église continue son œuvre de salut également à l’égard de ses propres membres, en particulier avec le sacrement de la réconciliation et celui de l’onction des malades, qui peuvent être réunis sous le nom de « sacrements de guérison ». Le sac remen t de l a réconciliation est un sacrement de guérison.
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Catéchèse du pape François sur les sacrements (19 février 2014) En effet, c’est la communauté chrétienne qui est le lieu dans lequel se rend présent l’Esprit, qui renouvelle les cœurs dans l’amour de Dieu et fait de tous les frères une seule chose, en Jésus Christ. Voilà alors pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur dans son propre esprit et dans son cœur, mais il est nécessaire de confesser humblement et avec confiance ses propres péchés au ministre de l’Église. Dans la célébration de ce sacrement, le prêtre ne représente pas seulement Dieu, mais toute la communauté, qui se reconnaît dans la fragilité de chacun de ses membres, qui écoute avec émotion son repentir, qui se réconcilie avec lui, qui le réconforte et l’accompagne sur le chemin de conversion et de maturation humaine et chrétienne. Quelqu’un peut dire : je ne me confesse qu’à Dieu. Oui, tu peux dire à Dieu « pardonne-moi », et dire tes péchés, mais nos péchés sont aussi contre nos frères, contre l’Église. C’est pourquoi il est nécessaire de demander pardon à l’Église, à nos frères, en la personne du prêtre. « Mais père, j’ai honte... ». La honte aussi est une bonne chose, il est bon d’avoir un peu honte, car avoir honte est salutaire. (…) Mais la honte aussi fait du bien, parce qu’elle nous rend plus humbles, et le prêtre reçoit avec amour et avec tendresse cette confession et, au nom de Dieu, il pardonne. Également du point de vue humain, pour se libérer, il est bon de parler avec son frère et de dire au prêtre ces choses, qui sont si lourdes dans mon cœur. Et la personne sent qu’elle se libère devant Dieu, avec l’Église, avec son frère. Il ne faut pas avoir peur de la confession ! Quand quelqu’un fait la queue pour se confesser, il ressent toutes ces choses, même la honte, mais ensuite quand la confession se termine, il sort libre, grand, beau, pardonné, blanc, heureux. C’est ce qui est beau dans la confession !
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Vendredi 15 août 2014 Assomption de la Vierge Marie
Du livre des Actes des Apôtres (Ac 2, 42-47)
Ils étaient fidèles à écouter l'enseignement des Apôtres et à vivre en
communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières. La
crainte de Dieu était dans tous les cœurs ; beaucoup de prodiges et de
signes s'accomplissaient par les Apôtres. Tous ceux qui étaient devenus
croyants vivaient ensemble, et ils mettaient tout en commun ; ils
vendaient leurs propriétés et leurs biens, pour en partager le prix entre
tous selon les besoins de chacun. Chaque jour, d'un seul cœur, ils allaient
fidèlement au Temple, ils rompaient le pain dans leurs maisons, ils
prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité. La messe, sacrifice ou repas
Qu'est-ce que "la messe" ? Depuis le Vème siècle, ce mot "renvoi"
désigne ce qui s'est d'abord appelé "fraction du pain" (Ac 2, 42),
puis "eucharistie". Il souligne que la messe nous envoie en
mission.
En écho aux textes d'Évangile présentant le Christ comme le
pain de vie (Jn 6), et au contexte même de l'institution de
l'Eucharistie ("Au cours du repas … ", Mt 26 26), on considère la
messe comme un repas. Et le prêtre de dire : "Heureux les invités
au repas du Seigneur !". L'Eucharistie rassemble le peuple de
Dieu autour de deux tables (Parole et Eucharistie), elle en fait
un seul corps par le partage du même pain (1 Co 10, 1). Mais on
ne peut ignorer que la messe est mémorial de la passion du
Christ. Offrande renouvelant pour l'Église le don que Jésus a fait
de lui-même sur la Croix par amour pour tous les hommes, c'est
le sacrifice parfait et définitif dont parle l'épître aux Hébreux. À
l'autel, le Christ s'offre pour nous corps (hostie, victime) et sang.
Ainsi, si la logique du "banquet" suscite un esprit de famille,
l'Église n'a jamais cédé à la tentation de banaliser cette
"familiarité" avec son Époux en oubliant… que le "banquet
demeure pour toujours un banquet sacrificiel, marqué par le
sang versé sur le Golgotha".
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Qu’est ce que la messe ?
Ce « je confesse » que nous disons au début n’est pas « pour la
forme », c’est un véritable acte de pénitence ! Je suis pécheur et
je le confesse, c’est ainsi que commence la messe ! Nous ne devons
jamais oublier que le Dernier repas de Jésus a eu lieu « la nuit
où il était livré » (1 Co 11,23). Dans ce pain et ce vin que nous
offrons et autour desquels nous sommes rassemblés, se renouvelle
chaque fois le don du corps et du sang du Christ pour la
rémission de nos péchés. Nous devons aller à la messe
humblement, comme des pécheurs, et le Seigneur nous
réconcilie. Cela exprime au mieux le sens le plus profond du
sacrifice du Seigneur Jésus, et élargit à son tour notre cœur au
pardon des frères et à la réconciliation. (Pape François,
audience, 12 février 2014)
Père très saint, il est vraiment bon de te rendre grâce pour la présence de Jésus au milieu de nous. Par lui, avec lui et en lui, nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons. Jésus, prends-nous dans ton offrande au Père. Ton amour pour lui est si grand ! Qu’il répande sur nous mes bienfaits que tu nous as mérités. Jésus, j’ai hâte de te recevoir. Tu veux faire de mon cœur ta demeure. « Je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri ». Viens en moi ! Je veux me nourrir de toi, pour vivre de toi, pour vivre, comme ton ami, au milieu de mes frères !
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Mercredi 13 août 2014
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 6,9-13)
Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit
sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre
comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets
-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à
nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-
nous du Mal.
Catéchèse du pape François sur les sacrements (19 février 2014) Le sacrement de la réconciliation est un sacrement de guérison. Lorsque je vais me confesser, c’est pour me guérir, me guérir l’âme, me guérir le cœur et quelque chose que j’ai fait qui ne va pas bien. L’icône biblique qui les exprime au mieux, dans leur lien profond, est l’épisode du pardon et de la guérison du paralytique, où le Seigneur Jésus se révèle à la fois médecin des âmes et des corps (cf. Mc 2, 1-12 ; Mt 9, 1-8 ; Lc 5, 17-26). Le sacrement de la pénitence et de la réconciliation naît directement du mystère pascal. En effet, le soir même de Pâques, le Seigneur apparut aux disciples, enfermés au cénacle, et, après leur avoir adressé son salut « Paix à vous ! », il souffla sur eux et dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis » (Jn 20, 21-23). Ce passage nous révèle la dynamique la plus profonde qui est contenue dans ce sacrement. Tout d’abord le fait que le pardon de nos péchés n’est pas quelque chose que nous pouvons nous donner nous-mêmes. Moi, je ne peux pas dire : je me pardonne mes péchés. Le pardon se demande, il se demande à un autre et dans la confession nous demandons le pardon à Jésus. Le pardon n’est pas le fruit de nos efforts, mais c’est un cadeau, c’est un don de l’Esprit Saint, qui nous comble de la fontaine de miséricorde et de grâce qui jaillit sans cesse du cœur grand ouvert du Christ crucifié et ressuscité.
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Adoration
Du pape Benoît XVI (méditation lors de la procession
eucharistique à Lourdes, le 14 septembre 2008) « Seigneur Jésus, tu es là ! Et vous, mes frères, mes sœurs, mes amis, Vous êtes là, avec moi, devant Lui ! Seigneur, voici deux mille ans, tu as accepté de monter sur une Croix d’infamie pour ensuite ressusciter et demeurer à jamais avec nous tes frères, tes sœurs ! Et vous, mes frères, mes sœurs, mes amis, Vous acceptez de vous laisser saisir par Lui. Nous Le contemplons. Nous L’adorons. Nous L’aimons. Nous cherchons à L’aimer davantage. Nous contemplons Celui qui, au cours de son repas pascal, a donné son Corps et son Sang à ses disciples, pour être avec eux « tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Nous adorons Celui qui est au principe et au terme de notre foi, Celui sans qui nous ne serions pas là ce soir, Celui sans qui nous ne serions pas du tout, Celui sans qui rien ne serait, rien, absolument rien ! Lui, par qui « tout a été fait » (Jn1, 3),Lui en qui nous avons été créés, pour l’éternité, Lui qui nous a donné son propre Corps et son propre Sang, Il est là, ce soir, devant nous, offert à nos regards. Nous aimons – et nous cherchons à aimer davantage – Celui qui est là, devant nous, offert à nos regards, à nos questions peut-être, à notre amour. […] Mes frères, mes sœurs, mes amis, acceptons, acceptez de vous offrir à Celui qui nous a tout donné, qui est venu non pour juger le monde, mais pour le sauver (cf. Jn 3, 17), acceptez de reconnaître la présence agissante en vos vies de Celui qui est ici présent, exposé à nos regards. Acceptez de Lui offrir vos propres vies !
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Notre Père qui es au cieux… Toi qui es Dieu, Toi de qui vient toute chose, nous venons de toi, Tu es notre Père. Que ton nom soit sanctifié… Tu es saint, tu es grand, nous te louons, nous t’adorons. Que ta volonté soit faite et que ton règne vienne… Tu nous a créés, tu es notre maître, nous voulons faire ce qui te plaît, que tous les hommes, sur terre d’obéissent, comme les anges dans le ciel. Que ton amour règne dans tous les cœurs. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour… Aie pitié de ceux qui ont faim, apprends-nous à partager. Nous avons aussi besoin du Pain de vie, Force de nos âmes. Donne-nous toujours de ce pain, source de vie éternelle. Pardonne-nous nos offenses… Tu le sais, Père, nous sommes loin de ressembler à Jésus. Nous t’oublions parfois, nous n’aimons pas nos frères. Pardonne-nous nos péchés, apprends-nous à pardonner. Délivre-nous du mal. Que ta grâce nous rende forts contre le péché, qu’elle chasse loin de nous la tentation et nous soutienne dans la souffrance. Sur la terre comme au ciel
En christianisme, le cœur des célébrations, c'est d'accueillir le
ciel sur la Terre ! À plusieurs reprises au cours de la messe, nous
proclamons notre communion avec les saints en implorant leur
intercession, en glorifiant avec eux le Seigneur qui les
rassemble, puis en suivant leurs traces sur le chemin de la vie.
La prière du Notre Père, intégrée à la messe depuis le IVème
siècle, dans la version de Saint Matthieu (Mt 6,9-13), exprime
également la vraie nature de la prière chrétienne : le vœu de
voir se réaliser la volonté du Père "sur la terre comme au ciel"
dit notre totale confiance, notre ouverture au don de Dieu. Il
n'est pas question de l'attente passive d'un autre monde ou de
la soumission à un Dieu autoritaire … Il s'agit d'implorer pour
tous les hommes le bonheur du Royaume, d'en désirer la justice
et la paix, et de proposer, avec l'Esprit du Christ, l'espérance d'un
monde transfiguré par son amour.
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Jeudi 14 août 2014 Saint Maximilien Kolbe
Evangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 28, 16-20
Les onze disciples s'en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur
avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent,
mais certains eurent des doutes. Jésus s'approcha d'eux et leur adressa
ces paroles : " Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez
donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du
Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ; et apprenez-leur à garder tous les
commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous
les jours jusqu'à la fin du monde. "
Jésus est l'Emmanuel, "Dieu avec nous" (Is 7, 14).
Jésus est le "Verbe fait chair" (Jn 1, 14).
Jésus, don du Père, est Fils du Dieu vivant (Mt 16, 16)
Catéchèse du pape François sur les sacrements Ce sacrement du pardon nous rappelle que ce n’est que si nous nous laissons réconcilier dans le Seigneur Jésus avec le Père et avec nos frères que nous pouvons être vraiment dans la paix. Et cela, nous l’avons tous ressenti dans le cœur quand nous allons nous confesser, avec un poids sur l’âme, un peu de tristesse ; et quand nous recevons le pardon de Jésus nous sommes en paix, avec cette paix de l’âme si belle que seul Jésus peut donner, seulement Lui. (Pape François, audience, 19 février 2014)
Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t'aime (Jean 21,17). Tu sais quand j'ai besoin de consolation et quand j'ai besoin de sécheresse. Aide-moi à tout accepter comme un don qui provient de ta main aimante. Apprends-moi à faire confiance à ta providence et à ta miséricorde avec une grande simplicité. Seigneur, que ma confiance en toi grandisse. Jésus, il est si facile pour moi de m'inquiéter, de vouloir compter sur mes propres forces. Aide-moi à me fier davantage à toi chaque jour. Je sais que ton chemin conduit à la joie, même si je ne saisis pas toujours l'itinéraire.
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Quelle présence ?
Venir à la Messe à Sainte Marthe ne fait pas partie du circuit
touristique
« La liturgie c’est entrer dans le mystère de Dieu, se laisser
porter au mystère et être dans le mystère. Par exemple, je suis
certain que tous vous venez ici pour entrer dans le mystère ;
cependant quelqu’un parmi vous pense peut-être : ‘Je dois aller
à la Messe à Sainte Marthe parce que durant le séjour
touristique à Rome il faut aller rendre visite au Pape à Sainte
Marthe . Tous les matins, c’est un endroit touristique, non ? (le
Pape rit). Vous tous venez ici, mais nous nous réunissons ici
pour entrer dans le mystère : c’est cela la liturgie. C’est le temple
de Dieu, c’est l’espace de Dieu, c’est la nuée de Dieu qui nous
enveloppe tous ».
Prier chez soi est une chose, la Messe une autre « Demandons
alors au Seigneur aujourd’hui de nous donner à tous ce ‘sens
du sacré ‘, ce sens qui nous fait comprendre qu’une chose est de
prier chez soi, prier à l’église, prier le chapelet, prier avec de
belles prières, faire le Chemin de Croix, lire la Bible…une autre
chose est de participer à la célébration eucharistique. Car là
nous entrons dans le mystère de Dieu, sur ce chemin que nous
ne pouvons contrôler. Seulement Lui l’Unique, Lui la gloire, Lui
le pouvoir, Lui le tout. Demandons cette grâce : que le Seigneur
nous enseigne à entrer dans le mystère de Dieu (Pape François)
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