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Modules de formation EESI
Partie 1/3
Contexte généralEfficacité énergétique
Intérêt des contrats de performance énergétique
… Economiques Forte dépendance de toute l’activité Diminution des ressources Fluctuation des coûts énergétiques
(pics avec plus de 40 % d’augmentation annuelle et 150 % en 10 ans)
… Sociaux Précarité énergétique
… Environnementaux Impacts de l’ensemble de la filière Changement climatique
Réduire la consommation énergétique : des enjeux …
Enjeux climatiques
La limitation de l’augmentation de la température moyenne impose une décroissance rapide et sans délai des émissions
Epuisement des ressources
Depuis 30 ans, on extrait plus de pétrole qu’on en découvre
Energie : dates
« Les limites de la croissance » MIT pour le club de Rome, 1972
Effondrement de la population due à un épuisement des ressources ou à la pollution
Prix Chocs pétroliers 1973 et 1978
Développement durable Rapport Brundtland, 1987
Changement climatique : dates
Sommet de la terre (Rio 92) Protocole de Kyoto (97)
Stabilisation en 2010 des émissions au niveau de 1990 pour la France
La limitation des effets du changement climatique demande la division par 2 des émissions de gaz à effet de serre Diviser par 4 les émissions de gaz à effet de serre
d’ici 2050 dans les pays développés (Facteur 4) Difficulté d’obtenir des accords internationaux
contraignants Accord de Cancun portant sur la limitation de la température
admissible et la prolongation du protocole de Kyoto
Objectifs européens : 3 x 20 en 2020
Réduire les émissions de gaz à effet de serre des pays développés de 20% par rapport à 1990 Voire 30% et plus dans le cadre d'un accord global satisfaisant
Améliorer l’efficacité énergétique de 20% Equivaut à 14 % par rapport à 2005, répartis entre :
21 % pour les installations soumises à quotas 10 % pour les autres installations
Décliné par pays : - 14 % pour la France
Porter la part des énergies renouvelables à 20% France : passer de 10 % à 23 %
Fait suite aux directives : 2002/91/CE sur les bâtiments 2006/32/EC sur les services énergétiques et l’efficacité
énergétiques des consommateurs finaux
Directive 2002/91/CE sur les bâtiments 2002 : EPBD
Cette Directive fixe des exigences en ce qui concerne : (a) le cadre général pour une méthode de calcul de la performance
énergétique intégrée des bâtiments (b) l’application d’un minimum d’exigences sur la performance
énergétiques de nouveaux bâtiments (c) l’application d’un minimum d’exigences sur la performance
énergétique de grands bâtiments existants sujet à d’importantes rénovations
(d) certification énergétique des bâtiments (e) inspection régulière des chaudières et des systèmes de
rafraîchissement d’air dans les bâtiments et en complément une évaluation des installations de chauffage qui comprennent des chaudières de plus de 15 ans.
Révision EPBD 2009
Accord en novembre 2009 pour reformuler la directive EPBD. Points clés : La directive s’applique maintenant à tous les bâtiments
plus de palier à 1000m² L’objectif est que les bâtiments « proche du 0 énergie »
deviennent le standard dans tous les nouveaux bâtiments d’ici 2020
Pour les bâtiments existants, il est demandé aux Etats Membres de mettre en œuvre des plans nationaux pour accroître le nombre de bâtiments proches du 0 énergie.
Directive 2006/32/EC sur les services énergétiques et l’efficacité énergétique des consommateurs finaux.
Eléments clés: Préparation de plans d’action nationaux d’efficacité énergétique
tous les 3 ans Objectifs d’économie d’énergie indicatifs nationaux
9% en 9 ans
Rôle important du secteur public comme facteur de marché Possibilité d’imposer des obligations de service public en ce qui
concerne l’efficacité énergétique sur ceux qui interviennent dans les domaines du gaz et de l’électricité
Création des conditions pour développer et promouvoir un marché des services énergétiques (ESCOs).
Exigences en matière de mesures et de facturation
Grenelle de l’environnement
Contribuer de manière ambitieuse et déterminée à l’objectif européen des « 3x20 en 2020 »
Inscrire la France dans le « facteur 4 » – division par quatre de nos émissions d’ici à 2050
« +20 Mtep en 2020 » de production de sources d’énergies renouvelables (SER) : dépasser une proportion de 20% de SER dans la consommation finale d’énergie
Economies d’énergie : ouverture de chantiers sectoriels : bâtiment – 38% d’ici 12 ans transport / mobilité – 20% d’ici 12 ans
Efficacité énergétique dans le secteur des bâtiments
Secteur du bâtiment (résidentiel – tertiaire) : 1/4 des émissions de gaz à effet de serre 40 % de la consommation énergétique
Les enjeux financiers et énergétiques sont donc importants Le facteur 4 est techniquement atteignable
Demande un effort d’investissement dans l’existant très élevé Le neuf ne représente que 1 % par an du parc
Utilité de garantir les résultats
Objectifs ambitieux
Nécessité de démarrer rapidement Actions globales
Actions lourdes techniquement et financièrement En tenant compte des contraintes budgétaires dont certaines
sont contraintes
Ne pas tuer le gisement Les contrats de performance énergétique sont une solution
pour atteindre et garantir des résultats rapidement
Grenelle et CPE
Cite le CPE comme outil pour les bâtiments publics Prévoit une obligation d’offre CPE pour les copropriétés
ayant un chauffage collectif Demande que le droit de la commande publique autorise
le recours au CPE pour les collectivités Demande la simplification et l’aménagement du CPE pour
les copropriétés
Définition du CPE (directive)
Accord contractuel entre le bénéficiaire et le fournisseur d’une mesure visant à améliorer l’efficacité énergétique, selon lequel des investissements dans cette mesure sont consentis afin de parvenir à un niveau d'amélioration de l'efficacité énergétique contractuellement défini.
Les contrats de performance énergétique font partie des instruments financiers pour les économies d'énergie [...] mis sur le marché afin de réduire en partie ou de couvrir totalement les coûts initiaux d'un projet de mise en œuvre de mesures visant à améliorer l'efficacité énergétique.
Principe de base
Les actions mises en place dans le cadre d’un CPE ont la particularité de générer : des économies d’énergie (kWh) des réductions d’émissions de gaz à effet de serre (teqCO2)
donc des économies financières (€)
Dès lors que cette économie est garantie, elle peut être affectée au remboursement de l’investissement et assurer tout ou partie de celui-ci
La garantie de résultat nécessite un système simple et clair de contrat et de responsabilité
Périmètre
Le périmètre d'intervention peut aller de la gestion des équipements énergétiques jusqu'à l'enveloppe du bâtiment, en passant par les énergies renouvelables
Les caractéristiques de base sont un engagement du prestataire avec : garantie de résultats en termes d'amélioration de l'efficacité
énergétique mise en œuvre de moyens qui permettent de s'engager
Le financement de l’opération peut être pris en charge ou non par l’opérateur
Catégories de CPE
CatégoriesCaractéristiques des
contrats
CPE de catégorie A : sans investissement (amélioration de l'exploitation des installations existantes et actions sur le comportement des usagers)
Performance : 5 à 15 % d’économie d’énergie
Durée : 1 à 8 ans
CPE de catégorie B : avec investissements portant sur les équipements et systèmes énergétiques (hors bâti)
Performance : 15 à 25 % d’économie d’énergie
Durée : 3 à 15 ans
CPE de catégorie C : avec investissements sur l'enveloppe
Performance : > 25% d’économie d’énergie
Durée : 15 à 30 ans
Avantages théoriques potentiels du CPE par rapport à une réalisation directe (vus du client)
Garanties de résultats, de prix, … Transfert des risques techniques et économiques vers le
prestataire Financement (éventuellement partiel) par les économies futures Maintien de la capacité d’investissement
grâce au tiers financement
Externalisation des problèmes d’interface entre acteurs Un seul contact pour toutes les questions
Concentration sur son activité propre Fiabilité du fonctionnement, confort Valeur accrue du bâtiment
Inconvénients potentiels du CPE par rapport à une réalisation directe (vus du client)
Limiter par le prestataire de ses actions aux plus rentables et les moins risquées
Coût de financement plus élevé (dans le secteur public) Risque de perte de compétences Risque de perte de contrôle dans l’exploitation et les choix
d’investissements Complexité du contrat Coût additionnel associé à la mesure et vérification des
performances garanties
Contacts EESI à Rhônalpénergie Environnement :
Jean Leroy et Laurent Chanussot Tel : 04 78 37 29 14 cpe.info@raee.org
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