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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUEET TECHNIQUE OUTRE-MER
CENTRE DE BRAZZAVILLE
RECONNAISSANCE PEDOLOGIQUE EN VUEDE L'IMPLANTATION D'UN RANCH DANS
LA REGION DE LOUDIMA.
par F. GRAS.Chargé de Recherches
Cote ORSTOM :.MC. 141. Brazzaville, Juin 1968.-
fi; PLAN
•ct
1• Introduction : but de l' étudG 2• 2. Le ranch de la LOUANGO 4
" 3. Le ranch de la LHOMA 5
3 .•1.- Introduction
3.-2.- Différentes catégories de sols
3.-2.-1.- Les sols bruts et rankers d'érosion surcalcaire
3.-2.-2.- Les sols bruts et rankers d'érosion surcuirasse, gravillons ferrugineux etblocs de silice
3.-2.-3.- Les sols ferrallitiques fortement désaturés remaniés érodés, issus du Schistocalcé.'ire
'. ..',~' 1 •
•.'3.-2.-4.- Les sols ferrallitiqaes fortement désatu
rés remaniés (à recouvrement épais) argileux su.r matériau issu du Schisto-calcaire
3.-2.-5.- LGS sols ferrallitiques moyennement à faiblement désaturés sur colluvions argileusesprovenant du Schisto-calcQire
3.-2.-6.- Les sols partiellement ou totalement hydromorphes.
3.-2.-1.- Les sols peu évolués d'apport sur alluvions
1.t
,.
3.-).- Récapitulation
3.-3.-1.- Tableau des surfaces utilisables et descha.rges en bétail.
3.-3.-2.- Forêts et marigots
).-3.-3.- Alimentation en eau du bétail
3.-3.-4.- Prairies artificielles
3.-4.- Conclusion
16
19
•
4.- Le Ranoh de la LOUBOULOU
4.-1.- Introduotion
4.-2.- Différentes catégories de sols
4.-2.-1.- Les sols miné~aux bruts constituéspar des galets fluviatiles
4.-2.-2.- Les sols peu évolués drainés ou hydromorphes sur alluvions argi10-1imoneusesou argi10-finement sableuses
20
21
4.-2.-3.- Les sols peu évolués généralement biendrainés sur alluvions sableuses
~ fo~t~rr'le...t4.-2.-4.~ Les sols ferra11itiques moyennement~ésa
turés remaniés ( à recouvrement épais )argileux sur matériau issu du oa1caire
4.-2.-5.- Les sols ferra11itiques moyennement àfaiblement désaturés sur colluvions argileuses provenant du Schisto-ca1caire.
4.-2.-6.- Les sols hydromorphes à gley ou pSGudogley
4.-2.-7.- Association de sols minéraux bruts et desols ferra11itiques fortement désaturésérodés.
4.-).- Réoapitu1ation
4.-3.-1.- L'alimentation en eaU du bétail
4.-3.-2.- Tableau des surfaoes utilisables et descharges en bétail
4.-3.-3.- Prairies artificielles
30
4.-4.- Conclusion 32
i,Bibliographie
Cartes
1 oarte de localisation dans le texte
2 cartes hors-texte au 1/50.000 ème
• esquisse pédo10gique du Ranch de la LHOMA
• esquisse pédo10gique du Ranoh de la LOUBOULOU
• • 4J
RANCHS DE LA LHOMA ET DE LA LOUBOuLou
LOCALISATiON
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Echelle: 11"2.000.000
b- 2 -
RECONNAISSANCE PEDOLOGI~UE EN VUE DE L'IMPLAN
TATION D'UN RANCH DANS LA REGION DE LOUDlMA
Rapport de Terrain
1. INTRODUCTION BUT DE CETTE ETUDE
Cette reconnaissance décidée au cours d'une séance de travail
qui réunissait le 10 Avril 1968, MM. ERHET et WBRBLOT du F.E.D., M. TRU
TEAU du B.D.P.A., ID~. MARTIN et GRAS de l'O.n.S.T.O.M., a été confirmée
en ces termes par lettre nO 587/GM/JFR du Directeur du Centre ORSTOM de
Brazzaville: Il il suffira d'une reconnaissance large au 1/50.0000 sur
les trois zones susceptibles d'être retenues ( LHOMA, rive droite du NIARI
à l'Ouest de la route LOUDIMA - SIBITI, zone au Nord de KAY~S sur la rive
droite du NIARI ) afin de déterminer la plus fGvorable.
Cette reconnaissance devra avoir lieu avant la fin de le s~ison
des pluies et sera faite en commun avec deux spécialistes du B.D.P.A., MM.
MANDON et NIELLE, et un Pédologue Agronome de l'O.R.S.T.O.M., M. GRAS. Il
s'agira donc d'examiner du quadruple point de vue Agronomie-Pédologie
ressources en eau - agrostologie, trois zones couvrant environ 45. à
50.000 hectares afin de choisir celle qui p~raitra la plus favorable. Une
esquisse au 1/50.0000 de ces trois zones sera fournie à la suite de cette
reconnaissance préalable. Elle constituera, en somme" une esquisse de la
vocation des sols pour l'élevage ".
Le travail sur le terrain s'est déroulé du 6 au 16 Mai et S'3st
terminé par une reconnaissance aérienne des trois zones. Nou'8 nous sommes
surtout efforcés de faire l'inventaire des différents types de· sols,
d'établir une relation entre leurs caractéristiques physico-chimiques
d'une part, l'abondance et la nature des pâturages tels que les a distin
gués Monsieur le Docteur VALENZA d'autre part, la sensibilité à l'érosion
des sols et les possibilités de pâturages artificiels ( Stylosanthes
gracilîs ). Nous avons également fait liinventaire des ressources en eau
( rivières et mares ).
Il n'est pas posoible dans ce rapport de faire état des analysel
qui seront effectuées plus tard sur les 50 échantillons de terre prélevés
au cours de oette reconnaissance. Le rapprochement entre les sols obser
vés ici et ceux déjà étudiés depuis 15 ans dans la Vallée du NIARI nous
permet néanmoins d'avancer sans risque d'erreurs certaines idées sur la
valeur des terres.
Nous suivrons pour chaque Ranch le plan suiv<nt :
- introduction : relief, géologie, hydrologie
différentes catégories de sols evec pour ohacune
• topographie
• caractères morphologiques et physico-chimiques
valeur du pâturage et charge en bétail d'après
les données de Monsieur le Docteur VAL:illNZA.
• érosion
possibilités pour l'installation de prairies
artificielles.
Récapitulation
• tableau réoapitulatif des surfaces utilisables etdes charges en bétail
• ressources en eau
• importance des forêts
• dangers d'érosion
Conseils pour l:utilisa~ion des pâturages et lacréation de prairies artificielles
Conclusion.
,.. 4 -
2. LE RANCH D.J!J LP.. LOUANGO
Il est situé sur la rive droite du NIARI à environ quinze kilo
mètres au Nord de JACOB. Actuellement, il n'est pas possible d'y accéder
autrement que par une piste non carrossable reliant le village de Missen
ngué au NIARI, à la hauteur de l'huilerie de la SIAN.
Il s'agit d'une plaine assez vaste, façonnée par la LOUlli~GO et
par ses affluents venant du Nord, la Mombo en pérticulier. Cette plaine
est ceinturée au Nord, à l'Est et à l'Ouest p~r des h~utes collines (al
titude : 400 - 500 mètres) en partie boisées qui prolongent les plateaux
de SIBITI et de MOUYONDZI. Au Sud, elle est séparée de la Vallée du NIARI
proprement dite par des collines généralement érodées s'élevant à 250
300 mètres. Une forêt assez importante, la forêt de M'Borno, recouvre une
partie de ces collines.
En dehors d'une petite zone de 300 hectares située au centre de
la plaine et constituée de sols alluviaux-colluviaux, des collines érodées
avec affleurements de ccüceires et ép2.ndage de .cailloux et blocs de cuiras
se recouvrant la plus grande pcrtie de 12 région. La végétation y est clair
semée et les risques d'érosion énormes. En outre, en reison de l'importance
des forêts et galerie~ forGstières, on peut redouter la présence de trypa
nosomiase.
Il est donc rigoureusement impossible d'implanter un Ranch im
portant dans oatte région.
- 5 -
3 •. LE RANCH DE LA LHOMA
3.-1 r- Introduction
Le périmètre de la LHOMA reconnue at cartographiée par le Doc-
teur VALENZA avait pour limites los rivières Loudima, Louila, Lhoma et la
route LOUDIMA - KIMONGO jusqu'à la traversée de la Lhoma. Le relief de
cette zone se caractérise par une succession de collines plus ou moins
hautes de direction générale N-O / S-E, c'est-à-dire parallèles à la
LOUDIMA. Ces collines d'abord séparées par des vallées assez larges, à
proximité de la Loudima, envahissent tout le paysage lorsqu'on s'en éloi
gne vers le Sud et le Sud-Est. C'est pourquoi nous n'avonB retenu pour no
tre part que la zone la moins accidentée li~itée par los rivières Loudima,
Loussakou et Yombé.
Bien que la carte géologique au 1/500.0000 ( feuille POINTE-NOIRE)
n'indique pour substr'~tum que la couchemoyenn-3 SC II du Schisto-cc.lcaire
car~ctérisé p2r des c~lc~irGs crgile~x de tointos délavées ct riches en
accidents siliceux, des ~ffleurcm8nts dG dolomies du SC III prouvent que
l'on se trouve à la limite de ces deux nivc~ux. De plus les alluvions de
la Loudima et de la Yombé sont on p~rtiG constitués de sables fins prove
nnnt de lu destruction de la série Schisto-gréseuse proche.
Trois petits affluants de la Loudima prennent n.:~issance dans le
R,:mch et en entaillent les collines ont pu se fr:,yer un passage jusqu'à
la Loudima : ce sont la Pembé, la Mouamboungou et la Loussakou. Le mauvais
drainage des petites vallées et le colmatage dû leur fond pcr des argiles
et des matériaux latéritiques ont égclement provoqué la formation de mares
temporaires ou permanentes.
,~.
- 6 -
3.-2.- Différentes catégories de sols
L'imbrication d'affleurements calcaires et d'affleurements si
liceux, l'existence de nombreuses petites collines séparées par des val
lées étroites, le phénomène,~plus ou moins localisé d'hydromorphie, ont en
trainé sur une surface réduite la formation d'un nombre important d'unités
de sols qu'il était difficile de faire apparaitre à l'échelle du 1/50.0000.
C'est pourquoi nous avons souvent été obligé de créer, pour l'établissement
de l'esquisse pédologique au 1/50.0000 des associations de sols apparte
nant à des classes ou des groupes différents. Afin d'éviter les redites,
nous décrirons séparément oes unités pédologiques en demandunt au lecteur
de bien vouloir les regrouper pour la lecture de la carte.
3.-2.-1.- Sols bruts et rankers d'érosion sur calcaire
Les affleurements calcaires et plus rarement dolomitiques n'exis
~ent que sur les versants de collines, dont oertaines très abruptes émer
gent de plus de cent mètres au dessus des vallées environnantes. Ce sont
soit des blocs isolés, soit de véritables parois verticales de plusieurs
mètres de haut semblables à celles observées au hord du NIARI. Entre les
affleurements le sol est peu épais, très humifère et riche en calcium et
en magnésium : ce sont des rankers ou plus probablement des sols peu évo
lués d'érosion lithiques. La végétation sur ces sols peu épais mBis chimi
quement riches est assez abondante, m~is du fait de la pente souvent inac
cessible, aux animaux. Le principal intérêt de ces collines est de fournir
aux eaux de ruissellement le calcium, la magnésuin et une certaine quan
tité d'humus qui enrichissent ensuite les sols de bas de pente.
Sols bruts et rankers d'érosion sur cuirasse et
gravillons ferrugineux, et sur blocs de silice.
Ces sols se trouvent sur les collines qui bordent le Ranch vers
le Sud et sur celles qui sont situées entre la Loudima et les rivières
Pembé et Mouamboungou. On les observe également par petites taches non loin
des mares ou sur de petits mamelons en affleurement au milieu de sols plus
- 7 -
profonds. Ce sont soit des blocs de cuirasse ferrugineuse de plusieurs mè
tres cubes d'aspect conglomératique (présence de cailloux siliceux et de
pisolites), soit des blocs siliceux rappelant par leur composition et leur
compacité certaines meulières du bassin parisien, soit encore des épandages
de cailloux siliceux ( cherts ) ou ferrugineux. La végétation y est soit
absente, soit très clairsemée. De plus, comme ces formations ne contiennent
que du fer ou de la silice, ils ne peuvent céder aux sols voisins et en par
ticulier aux sols de bas de pente d'éléments fertilisants comme c'est le
cas pour les affleurements calcaires. Ils sont sur les collines associées
à des sols ferrallitiques fnrtement désaturés érodés que nous allons exami
ner maintenant.
3.-2.-3.- Les sols ferrallitiques fortement désaturés,
remaniés érodés, issus de Schisto-calcaire.
Sols situés sur les collines précédentes. L'érosion se manifeste
par l'espacement et le déchaussement des touffes d'Hyparrhénia, puis par
l'appari~ion de plaques complètement dénudées, de marches d'escaliers et
de rigoles ••e profil GLH 17 observé sur une pente de 15 %non loin d~
sommet, se présente ainsi
0-3 horizon brun clair (10 YR 5/2) peu humifère argilo
sableux moyennement structuré grâce au chevelu de fines
racines localisé sous les touffes d'herbe - la limite
est ondulée et brutale.
3 - 20 1 horizon beige avec trainées plus sombres de pénétration
humifère. Texture argilo-sableuse - st~ucture polyédri
que moyenne - horizon compact mais friable.
20 - 120 horizon jaune ocre argileux à structure polyédrique
fine et à bonne porosité.
L'épaisseur de l'horizon humifère peut atteindre 10 centimètres
et celle de la couche meuble varie entre 50 om et 2 mètres. Dans les deux
cas il ne semble pas y avoir une relation étroite avec l'intensité de la
pente.
- 8 -
La faible épaisseur de l'horizon humifère, la fragilité de ln structure et
le colm~tage des pores du sol par l'argile sont également les conséquences
de l'~ction de la pluie et le ruissellement sur le sol. Cette érosion ira
en s'accentuant lorsque la m~igre végétation d'Hyparrhénia ct d'Andropogon
pseudapricus sera broutéo.L!eau punétr~nt difficilemont dans ce sol, celui
ci se déssèchc très rapidement et la végétation est la première à disparai
tre en saison sèche. Enfin les propriétés chimiques, teneurs en matières
org~niques, en bases échangeables ct totales, en azote, sont des plus 1
médiocres.
1~ans CGS conditions, il est indispensable, sous peine de voir l'érosion
s'amplifier, de ne pas dépasser la chGrge de 1 bête pour 5 hectares.
3.-2.-4.- Les sols ferrallitiques fortement dés~turés remanié~ à re
couvrement épais)sur m&tériau ~rgileux issu de Schisto-calcaire
Ils sont bien roprésentés dans la zone peu vallonnée qui entoure
l'embouchure de la Pembé. On les retrouve ailleurs plus dispersés et en
association avac des sols bruts d'érosion et ( ou ) des sols hydromorphes.
Le profil GLH 16 observé sur faible ponte ( 4 à 10 %) et sous
savane arbustive, p0Ut âtre considéré comme typique.
de 0 à 2 cm : horizon brun foncé ( 10 YR 3/3 ) humifère argi
leux à structure polyédrique moyen à fin bien dé
veloppée et stable; la cohésion do l'horizon est
assurée en pcortie par un feutrage de fines raci
nes ebondantes. Porosité élevée: cavités de ter
mites. Limite nette variant entre 2 et 5 cm.
2 à 25 cm
- 9 -
horizon brun clair ( 10 YR 5/4 ) argileux à struc
ture polyédrique fine à moyenne moyennemont déve
loppée. La cohésion Gst moyenne; les racines sont
plus gross0s et beaucoup moins nombrouses. La compa
cité ost nettement supérieure à celle de l'horizon
superficielle. Limite diffuse e~ ondulée.
25 à 250 cm
à 250 cm
horizon jaune ocre (10 IR 5/6 ) argileux - trainées
et taches de pénétration humifère jusqu'à environ
100 cm. Surstructure polyédrique moyenne se résol
vant en une agrégation très fine micropolyédrique.
horizon gravillonne.ire compre:nant deux couches
une couche d'éléments plus grossiers : blocs de
cuirasse conglomératique, morceaux de cherts ou
de silice.
une couche de gravillons ferrugineux arrondis de
moins de 2 cm de diamètre, lisses et patinés en
surfcce.
Comme nous le montre une étude cctuellement en cours sur ce même
type de sols à la station agronomique de LOUDIMA, il existe sur une surface
même restreinte des variations importantes de l'épaisseur des deux horizons
humifères et de leur teneur en matièros organiques. Cette hétérog0noité
de la couche sùpérieuro du sol tient au relie~ à l'érosion en napp~ et sur
tout aux variations du couvert végétal. A la limite, l'horizon brun foncé
superficiel est absent et l'horizon sous-j~cent brun clair un peu plus rou-..ge ( 7,5 YR 4/4 ) ne descend pas à plus de 10 cm. On trouve ce type de sol
( GLH 6 et 7 ) dans les zones sujettes à l'érosion. Les propriétés physioo
chimiques dépendent avant tout de la teneur en matière organique. Une cor
respondante étroite existe en pcrticulier entre celle-ci et la stabilité
des agrégats donc la sensibilité du sol à l'érosion. La densité de la flore
graminéenne ( surtout constituée d'Hyparrhénia diplandra et Lecomtei et par
fois de Andropogon pseudapricus ) depend elle-même de la quantité de matiè
re organique dans le sol.
- 10 -
La zone cartographiée en sols uniformêment ferrallitiques fortemont désatu
rés près de l'embouchure de la Pembé peut supporter une charge de 1 bête
pnr 3 ha. Ailleurs lorsqu'il est associé avec des sols érodés ou même des
sols bruts d'érosion, ce type de sol ne pourra pas supporter plus d'une
bê:i e pour 4 ha,
3.-2.-5.- Les Sols ferrallitiques moyennement à faiblement dés~turés
sur colluvions argileuses provenant du Schisto-cclcnire
Cette catégorie de sol se roncontrc au piod des collin3s à af
fleurements calcL.ires, et en pé.'rticulier d: ns los poti tes vallées qui sé
parent CGS collines. La topogr~phi8 est très variée ; tantôt mamelonnée,
tantôt formée de petites dépr3ssionsinondées en seison des pluies. C'est
pourquoi on y trouve tous 18s intermédiaires entre les sols f3rrcllitiques
moyennem3nt ou faiblement désaturés colluviaux ot les sols p~rtiell~ment
ou totalement hydromorphes.
Le profil type se présente de la façon suivante ( GLH 15 )
0-2 cm :. horizon brun noir ( 10 YR 3/2 ) humifère argilo-li
moneux - structure grumeleuse fine ._( grenue )
bien développée. Horizon peu cohérent et très po
reux, traversé par un abondant chevelu de ~rès fi
nes racines - limite nette.
2 - 40
+ 40
cm
cm
horizon brun clair ( 10 YR 4/4 puis 5/6 ) argileux
à structure polyédrique moyenne à fine bien déve
loppée - horizon cohérent et assez poreux. Les ra
cines sont assez abondantes ct moyennes.
horizon beige ( 10 YR 6/4 ) argileux plastique.
- 11 -
Lorsque ce sol est le siège d'un cert,:in engorgement temporaire
partiel, celui-ci se m~nifeste par une teinte plus jaune dès la surface
( 2,5 Y 3/2 ) pour l'horizon humifère suporficiel, 2,5 Y 5/4 pour l'hori
zon de pénétration humifère, 2,5 à 5 y 6/8 en profondour ). Les autres ca
ractères morphologiques ne chang~nt p~s.
Cc sont pnrmi les sols les plus riches du NIARI. ils présentent
une accumulation de matières org~niques ( plus de 10 %) et de bases ( plus
de 10 méq/100 g ) très marquée en surface. Le pâturage sur ce type de sols
est bon: prédominance d'Hyparrhénia diplandra génér~lemont très hcut et
abondanco de Schizachyrium platyphyllum plus petit. On trouve également
le Panicum phragnitoïdes et le Panicum fulgens. La strate ligneuse est do
minée par Nauchla esculenta; et Bridelia ferruginéa. 2 ha p~r bête est une
charge très convenable. Le régime hydrique excellent de ce sol.permet aux
graminées de subsister pendant une grande partie de la saison sèche. C'est
pourquoi on peut envisager de réserver ce pâturage pour les mois de
Juillet - et Août, en le laissant au repos à partir du mois de Mars.
La richesse du sol et son pH peu acide ( 6,5 ) p8rmettent une
culture intensive du Stylosanthcs avec une production à l'hectare très
élevée. Il serait également intéressant d'essayer en semant à la volée
sur un sol très sommairement préparé (griffage ), de créar une prairie
mixte Hyparrhénia - Stylosanthes. La fertilité devrait rendre possible
cette pratique.
3.-2.-6.- Les Sols p~rtiellement ou totalement hldromorphes
( Sols hydromorphes minéraux à gley ou pseudogley)
L'évolution de ces sols est dominée par un engorgement qui peut,
suivant la position topographique par rapport aux mares et suivant la sai
son, affecter l'ensemble ou seulement une partie du profil. Sont à élimi
ner pour l'élevage les sols qui sont engorgés totalement et pendant toute
l'année ( mares ). Les sols dont l'hydromorphie est totale pendant une par
tie de la saison des pluies, fournissent génér81ement en saison sèche un
très bon pâturage à base de Echinochloa pyramidelis, Leerses hexandra et
Kyllinga parengens.
- 12 -
Nous nous arr&torons plus longuement aux sols partiellement hydromorphes,
car ce sont les mieux roprésentés dans la zone.
~~!~_E~~!~~!!~~~~!_~~~~~~~~E~~~( sols hydromorphes à pseudoglay ou à aCA
tion de nappc, en profondeur)
Le profil le plus typique que nous ayons observé ( GLH 10 ) se
trouve non loin de la rivière Loussakou au pied de petites collines cal-
caires.
o - 25 cm horizon noir ( 2,5 Y 2/0 ) argilo-limoneux à struc
ture grumeleuse fine très bien développée - hori
zon meuble et poreux. Le système racinaire dense
est constitué de racines horizontales blanchâtres
et de fines radicelles. Limite nette.
25 - 70 cm horizon j~une(2,5 Y 6,8 ) avec taches et trai-
+ 70 cm
nées brunes de pénétration humifère - argileux
structur~ polyédrique fine.
pseudogloy à taches ( tach~s jaunes pâles 5 y 8/4,
taches grises 2,5 Y 6/0 et t~ches ocres 10 YR 6/6 )
et petites concrétions noires ferrugineuse~.
~e·s propriétés physico-chimiques de l'horizon humifère sont voi
sines de celles du même horizon des sols colluviaux : teneurs en m~tièr3s
organiques très élevées ( plus de 10 %) - somme des bases échangeables
comprise entre 10 et 20 méq/100 grammes; pH voisin de 7.
Le pâturage est identique à celui des sols argilo-limoneux de
colluvionnement avec l'Hyparrhénia diplandra atteignant 3 mètres de haut
à la fin de la saison des pluies. La charge est de 2 ha par bête. Lorsque
ces sols sont associés 2UX sols faiblement ou moyennement désaturés de col
luvionnement ( type 7 de la carte ) qui du point de vue pâturage et charge
leurs sont identiques, ce chiffre peut être conservé.
- 13 -
Par contre dans le type 8 ( association de sols partiellement
ou totalement hydromorphes et de_sols ferrallitiques fortement désaturés
souvent érodés dans laquelle ces derniers prédominent )la charge ne devra
pas dépasser 1 bête pour 4 ha.
Le type 7 peut également donner lien comme le type 6 à la cul tu
re de prairies artificielles ou à l'amélioration des pâturages par le se
mis de légumineuses ( Stylosanthes ). Aucune érosion n'est à craindre sur
les sols hydromorphes à hydromorphie temporaire de profondeur.
3·-2.-7.- Les sols peu évolués d'apport sur alluvions
Ils sont localisés le long de la Loudima surtout entre les em
bouchures de la Pembé et de la Mouamboungou, le long de la Yombé et sur
une surface plus restreinte le long de la Pembé. Ces alluvions sont sou
vent séparés des cours d'eau par un bourrelet sableux ou sablo-limoneux re
couverts d'une haute végétation de Pennisetum purpureum. Elles constituent
une terrasse à peu près plane avec quelques petites dépressions parfois
inondées.
Ces sols se subdivisent en deux sous-groupes.
Profil observé à 200 mètres de la Loudima
o - 20 cm
20 - 70 cm
horizon brun foncé à texture fine ( sable fin + li
mon ) à structure très peu développée à tendance
grumeleuse - racines fines et abondantes - limite
progressive.
horizon brun clair un peu plus éœgileux à structure
peu développée instable. Grande friabilité. On peut
apercevoir de très petites concrétions noires. Raci
nes fines encore nombreuses - limite diffuse.
70 - 140 cm
à 140 cm
- 14 -
horizon brun gris avec t&chas plus jaunes sablo
argileux friable et poreux, "baches et concrétions
noires abondantes.
morceaux de calcaire silicifié.
Sols peu évolués d'apport hydromorphes ( GLH 2 )
Profil observé à 100 mètres de la Loudima.
o
3
3 cm
15 cm
feutrage de très fines racines
horizon brun foncé ( 10 YR 3/3 ) argilo-limoneux à
structure polyédrique fine a3sez bien développée
cohésion moyenne - porosité moyenne - limite diffuse
15 - 45 cm
60 - 80 cm
horizon brun foncé ( 10 YR 4/3 ) - même texture et
même structure que l'horizon précédent mais un peu
plus compact - limite brutale.
horizon brun gris ( 10 YR 5/2 ) sablo-faiblement ar
gileux à structure polyédrique fine peu développée
horizon à la fois peu cohérent et compact - taches
rouilles peu visibles et concrétions petites.
,
80 - 100 cm: horizon avec tachas rouilles ( 5 YR 5/8 ) moyennes
se détach~nt parfeitement sur un fond gris clair ( 5
y 7/2 ) - texture sableuse fine - horizon compact et
assez dur.
Il s'agit d'un sol peu évolué hydromorphe sur alluvions sableu
ses enterré sous un sol argilo-limoneux de colluvionnement.
Que le sol soit hydromorphe ou bien drainé, la végétation est une
saV8na à Andropogon gabonensis, Hyparrhénia diplandra et Schizachyrium pla
tyllum. Il ne semble pas que l'Andropogon soit toujours l'espèce dominante.
- 15 -
Une charge de 2 hectares par bête est très convenable. Le relief
étant plat, aucun danger d'érosion n'est à craindre. Par contre la fragili
té de la" structure due à la texture surtout sableuse, risque de provoquer
un tassement du sol en surface aux points de rassemblement du bétail. Il
peut en résulter la formation d'une croute superficielle imperméable rete
nant l'eau en surf~ce après les plus fortes pluies.
Le Stylosanthes peut être cultivé avec succès sur ces sols allu-
viaux.
3.-3.- Récapitulation
- 16 -
Nous avons calculé la surface de chacune das huit catégories
et associations de sol représentées sur l'esquisse pédologique au
1/50.000°. Puis nous avons déterminé les charges en bétail en prenont pour
bases les surfaces par unité de bétail pour les différents tYPGS de pâtu
rage prévues par le Docteur VALENZA. Les seules modifications concernent :
- les collinGs à affleurements calcaires ( catégorie 1 et 50 %de la catégorie 5 ) que nous avons éliminées en raison de leurs trop for
tes pentes.
les sols sur alluvions ( catégorie 2 ) pour lesquels nous
avons adopté une surface de 1,75 ha par unité au lieu de 2 afin de tenir
compte des pâturages à Pennisetum purpuréum ( 1,5 ha par unité) non carto
graphiés.
les sols ferrallitiques très désaturés ( catégorie 4 ) avec une
charge de 1 unité/bétail pour 3 ha au lieu de 2 ha.
la catégorie 6 qui, en réison des sols érodés ne porte plus
qu'une unité pour 4 ha.
-. 17 -
RANCH DE LA LHOMA '- Projet ~e 14.250 ha.
1 Ils +'
1 ur.Laces,. 11 Sols nO 1 ha par unité bétail -------- -----.-. C~1arge .1 1 1 ha 1 % !1 1 j----I-----(1 1 i 0 1 400! 2! e1 0t---;----: ---------;------------ :---;;7;--: --;;~9 ~ ·..·--655-···~ l1--------1---------------------- !--------1 -----,-. J--._--._-'-'- j
1 3 1 1,75 1 925 1 6~5! 5281--------1----------------------1-------- i ------ ! -------,,·11 4! 3 1 1100 1 7,81 3661-------- 1-·---------------------1--------'1 -_.--_... {- ..-------.!1 5 1 2 pour 50 %de terres 1 1025 1 7 3 1 250 11 10 11 "I! '11--------1----------------------1--------1------- t ,--.--.---- j1 6 1 4 1 600 1 4,2 J 150!! --------1---------------------- !·--------l----·--.J.·..----,,-··l1 7 1 2 1 3775! 26,.4·1 1887 (1--------1----------------------1--------! ------·:·---_·-----11 8 1 4 1 2225! '15,61 556I--------I----------------------I--------!------!--------11forât s +1 0 1 925 1 6 5 i 0Imarigotsl 1 1: 1 11--------1----------------------1--------1------1--------11 Total 1 1 14250! 100 ! 4392 1l-------------------------------------------.,,---~-... u_:
La charge globale est donc de 4392 têtes de Jétail, soit un0
surface moyenne de 3;2 ha par unité bétail. Ce chiffre est légèrement
supérieur à celui prévu par le Docteur VA~ENZA pour le projet de 8.700 ha
( 2,7 ha par unité ).
3.-3.-2.- Nous avons estimé la superficie des bosquets~ et galeries
forestières à 450 ha et celles des marigots et rivières à 475 ha, soit
au .total 925 ha ( 6,5 %de la surface du ranch. )
- 18 -
3.-3.-3.- L'alimentation en eau du bétail ne devrait en principe ne
posrit é'.ucun problème même en srison sèche. Outre la Loudima. qui constitue
la limite Nord du R&nch, quatre rivières le trëversent : la YOMBE j la PEMBE,
la MOUAMBOUNGOU et la LOUSSAKOU. Il n'y a pas un endroit du Ranc!:. qui ne
soit à plus de 3 km d'un point d'eau. Ces rivières débit.ent en outre toute
l'annQe une eau courante et clcire.
4.- L'installation de prairies artificielles est possible sur
les sols des catégories 3, 4 et 1 soit sur une surface de 5.000 hectares.
C'est plus qu'il n'en faut pour satisfaire les ~osoir-s en fourraga pendant
la saison sèche. Les pâturages sur les sols alluvi~ux ( 3 ) étant les
meilleurs, il nous parait judicieux de ne pas y toucher~ et d'utiliser
pour le Stylosanthes de préférence les sols 4 et 1.
e
3·-4·- CON C LUS ION
- 19 -
G
Le Ranch de la LHOMA dns ses nouvelles limites ofîre la
possibilité d'entretenir sur 14.250 ha un troupehu de 4.392 unités bétail
( 3,2 ha par unité ).
Il est en outre possible de cultiver du Stylosenthes sur environ
5.000 ha, ce qui, éventuellement permettrait d'accroitre le troupeau.
L'alimentation en eau ne pose aucun problème.
Le seul risque, mais il est d'importa,nce, concerne la sensibilité
à l'érosion des sols les plus pauvres qui représentent au moins 5.000 ha
soit environ le tiers de la surface totale. La plus grande attention devra
être apportée pour que ces sols ne soient pas surpâturés.
---------000--------
- 20 -
4.- LE RANCH DE LA LOUBOULOU
4.-1.- Introduction
Il est envisagé d'implanter ce Ranch sur la rive droite du NIARI,
d2ns la partie interne du coude de ce fleuve qui, e.près avoir coulé d'Est
en Ouest, remonte brusquement vers le Nord. Le périmètre étudié a pour limi
tes le NIARI au Sud et à l'Ouest, la LOUBOULOU et son affluent, la MIBOUBA,
au Nord, la route LOUDIMA - SIBITI à l'Est.
Dans le paysage beaucoup moins accidenté que dens la région de la
LHOMA, on peut distinguer trois ensembles :
- un grand plateau faiblement ondulé, seulement entaillé par quel
ques marigots au voisinage de la LOUBOULOU ( en particulier près de son em
bouohure ) Il n'y a en outre que quelques cuvettes marécageuses très petites.
Ce plateau est légèrement incliné vers le NIARI; son altitude variant de
240 mètres à 200 mètres alors que celle du fleuve passe de 110 mètres au
bac de LOUDIMA à 96 mètres à l'embouchure de la LOUBOULOU. Il s'avance en
quelques endroits jusqu'au bord même du NIARI qu'il domine par des falaises
de 80 à 100 mètres de h2ut. Mais le plus souvent il s'arrête à quelques cen
taines de mètres du fleuve et laisse la place à des flats.
- les flats
Le plus importp,nt s'étend depuis le bac de LOUDIMA jusqu'à la bou
cle sur une lérgeur de 50 à 250 mètres. Au delà il existe encore deux f12ts
plus petits sur le. rive concave de deux méandres.
Les alluvions du NIARI constituent ici deux terrasses ; une terrasse basse
située en bordure du fleuve dont elle cst séparée par un bourrelet de berge
ct une terrasse surélevée de quelques mètres plus ou moins ondulée et beau
coup plus large.
- 21 -
~~~
une grande dépression fermée dont l'7cbès àu NIARI est obstrué
p~r des collines érodées de 180 mètres dialtitude ( 75 mètres aU dessus du
NIARI ). Le fond de la dépression, en pi:rtie marécageuse se trouve à envi
ron 140 mètres d'altitude. Elle est pËrtagée en son milieu p2r une ligne de
collines érodées.
Les seuls affleurements que nous avons rencontrés se trouvent d'
une part au milieu d'une de ces collines et d'autre part en bordure du
NIARI. C'est dans tous les cas un calcaire massif, gris olair, très pur
appartenant à la couche SCI C de la série Schisto-calcaire. En dehors du
NIARI, de la LOUBOULOU et d'une petite partie de la MIBOUBA, qui ceinturen~.,
le Ranch, les ressources en eau à l'intérieur de celui-ci sont très limi
tées. On no trouve qu'un petit marigot prenant sa source dans une petite
dépression maréoageuse et se jetant trois kilomètres plus loin dans la LOU
BOULOU. Les mares sont peu nombreuses et surtout très petites. Comme la
plupart des mares de la vallée du NIARI, elles sont approvisionnées par des
eaux de ruissellement qui s'accumulent dans les bas-fonds pour constituer
des nappes d'eau perchées. Le niveau de ces nappes varie beaucoup au cours
de l'année et d'une année à l'autre en fonction de la quantité des préoipi-
tations. Il serait donc hasardeux de se fi~r à ces mares pour l'alimen
tation en eau du bétail.
4.-2.- Différentes catégories de sols
4.-2.-1 Sols minéraux bruts constitués par des galets fluviatiles
Ces galets siliceux recouvrent la surface des versants du pla
teau faoe au NIARI, en particulier à la hauteur de la bouole. Un les trou
ve également en dépôts au milieu des terrasses alluviales. La végétation
qui pousse sur ces galets est très maigre ct ne peut servir d'alimentation
au bétail.
4.-2.-2.-
- 22 -
Sols peu évolués drainés ou hydromorphGs sur allu
vions arltil2-!..~m2.n~~E-2.u8,rgilo-fincmemt sableuses
Nous avons rengé dans cette cétégorie les Gols do la basse ter
rasse du NIARI é; insi qU'3 les sols alluvie,ux de la LOUBOULOU. Ces derniers
seront peut êtrG à distinguer des c:utres dé,ns une étude plus déte,illée.
Voici le profil d'un sol bi3n drainé (aLO 6), obs~rvé er-tre le
NIARI et un [~ncien brc.s mort de cetto rivière.
0-8 cm horizon noir ( 2,5 Y 4/2 )limo~-argilJux - struc
tura polyédrique moyenne à fir-ü bicr- développée
- cohésion exaellentc porosité moyenne -
8 - 28 cm
abondent chevelu de racinas - limite progresJive.
horizon brun foncé ( 2,5 'J 4/4 ) limono-<rgilaux;
structure polyédrique moyenne et grossière très
bien développée; cohésion moyenne, porosité moyen
ne - encore quelques racines.
28 - 120 cm horizon brun jaune ( 10 YR 5/4 ) argilo limono-sa
bleux à structure polyédrique moyenne à fine et
oohésion assez élevée - horizon très frais.
Les sols pau évolués hydromorphes diffèrent du profil précédent
par la présenoe de taches rouges vers 10 c9ntimètres et p2rfois de conoré
tions en profondeur. D2ns le fond de petites dépressions provisoirement
inondées en sc.ison des pluios existe un gley riche Gn fer s~rmonté d'un ni
ve&u de concrétions noires ferro-mar.!ganiques. Ces sols se car&ctérisent par
une t3xture fine, la fr2ction supérieure à 0,2 mm étant toujours très peu
représentée. La matière org2ni~ue assez abondante ( 5 à 6 %) jus~'à 30
centimètros est responsable dG le. très bonne stabilité strudurale et de la
bonne porosité de ce sol. Il fcut également ajouter le rôle bénéfique des
petits animaux.
- 23 -
Ils présentent également d'excellentes qualités chimiques. Le
pH est la plupart du temps supérieur à 6, même en profondeur. La somme des
bases éch~ngeables est de l'ordre de 15 à 20 méq pour 100 grammes jusqu'à
30 cm, et de 5 méq en dessous. La ~uantité d'azote est élevée ( 0,3 %)
Le strate herbacée qui recouvre ce sol alluvial est constituée
essentiellement par les Hyparrhénia ( H. cyanescens et H. welwitschii )
atteignant ou dépassant deux mètres de haut. Entre les touffes de ces gran
des graminées sc développent quelques petites graminées comme Schizachyrium
platyphyllum, Panicum fulgens ou Sorghum pipennatum. En bordure du NIARI,
sur le bourrelet de berge large de quelques mètres pousse le Pennisetum
purpuréum. Compte-tenu des indications du Docteur VALENZA pour les sols
alluviaux de la LHOMA nous avons évalué la surface nécess~ire pour une
unité de bétail à 1,75 ha. Bien que ce type de sol soit susceptible de
donner de très belles prairies artificielles, il nous semble plus judi
cieux de ne pas sacrifier à leur installation, des pâturages naturels
d'excellente qualité et de leur réserver les ~utres sols alluviaux dont
nous allons parler maintenant.
4.-2.-3.- Les sols peu évolués généralement bien
drainés sur alluvions sableuses
Ces sols se sont formés sur les alluvions sableuses ou sablo
argileux de la terrasse moyenne. Leur surface est beaucoup plus importante
que celle des sols alluviaux argilo-limoneux ( 2.500 hectares environ
contre 500 hectares ).
Le profil type ( GLO 5 ) a été observé à mi-distance entre le
NIARI et les pentes de galets fluviatiles.
o - 10
10 - 40
40 - 80
à 80
cm
cm
cm
cm
- 24 -
horizon brun gris ( 10 YR 4/1 ) humifère s~bleux
( nombreux sables blanchis ), structure à t0ndance
particulaire peu cohérente; très bonne porosité;
racines fines et moyennes nombrouses - limite pro-
gressive.
horizon bran foncé à b:cun cl.air ( 10 7R 4/2 )
sableux, structure purticulairoj cohésion un peu
plus forte; très bonne pcrosité, encore qu.elques
racines; limite dis~incte.
hcrizon brun rouge ( 5 YR 3/4 ) s3blo-2-rgileux
structure polyédrique à fo~~e cohésion et porosité
faible.
cailloux siliceux.
Cc qui du point de vue physique caractérise le plus ce sol par
rapport aux autres sols du NIARI, c'est le pourcentage 51evé de sables
fins et de sables grossiers. La m~tière org,ni~ue n'ét2nt pas très &bon
dante, même dans l' horizon de surface, la strUC"lj'lrC est _ assez fragi-
le. Le pouvoir de rétention en cau de ces sols est élevée en surface à
~ause de la matière organique, mais faible en profondeur.
Les propriétés chimiques sont meilleures. La somme des bases
âchangeab13s est comprise entre 5 et 10 méq pour 100 gramm~s dans les dix
premiers centimètras et de l'ordre de 2 méq en dessous. En relation ~vec
un taux de saturation du complexe absorb~nt élevé, le pH est compris entre
6 et 7 dans l'horizon humifère et ontre 5 et 6 en 1essou.s •
Ce sol est recouvert d'une s~vane à Sarcocéphalus esculentus
dominant. La végétation herbocée beaucoup moins dense ct h3ute que sur les
sols alluviaux limono-argileux est constituée prosque exclusi.v0ment
25 -
d'Hyparrhénia ( H. cyanescens ct H. dirlandra ), dont la repousse en saison
sèche est, parait-il, convenable. En r~ison de la richesse chimique de ces
sols, et de la proximité du NIARI qui permet l'alimentation en eau du bé
tail, nous recommandons l'exploitation de cette terrasse alluviale pour le
Stylosanthes. Cette pl-nte eurait également l'avantage de maintenir par son
système racinaire la structure du sol qui, nous l'avons vu, est très fragi-
le.
~ .f,,~tLtvle..nt-
4.-2.-4.- Les sols ferrallitiques moyennemen~saturés remaniés(à
recouvrement ép2is)argiloux sur matéri~u issu du calcaire
Ils s'étendent d'une façon continue sur toute la zone de plateau,
et leur surface peut être évaluée à environ 8.500 hectares. DGns la dépres
sion fermée ils sont associés surtout aux sols hydromorphes.
Leur aspect ct leurs propriétés physico-chimiques rappellent ceux
des sols du plateau de Télémine. Ils en diffèrent néanmoins par une teinte
souvent plus jaune ( 2,5 T au lieu de 10 YR ) dûe pout être à un très lé
ger engorgement par l'eau en saison des pluies et surtout par une teneur
en matière organique plus élevée.
Le profil GLO 1 observé entre la riste forestière Nord 0~ la LOU
BOULOU peut être considéré comme typique.
0 - 3 cm . horizon brun noir ( 10 YR 3/2 ) humifère argileux.strl.?cture grumuleuse fine bien dévoloppée et très
stable - horizon très poveux - chevelu très dense
de fines racines.
3 - 35 cm horizon brun clair ( 10 YR 4/4 ) moyennemont humi-
fère argileux - structure polyédrique moyenne et
fine bien développée - cohésion et porosité moyen
ne - racincs encore abondantas - limite nette.
15 - 120 cm
- 26
horizon jaune (2,5 y 6/8) argileux à structure
micropolyédrique - porosité élevée cohésion
moyenne.
Les quelques sondages effectués font apparaitre une gra~de homo
geneité, du moins tant que la pente reste inférieure à 10 %. Lorsqu'elle
dépasse cette inclinaison, le laux de matière organique décroit. Les pro
priétés physico-chimiques sont à rapprocher de celles des meilleures par
celles de la Station Agronomique. Dans les 3 premiers centimètres le-taux
de matière organique est compris entre 6 et 7 %, l'indice d'instabilité
structurale est compris entre 0,4 et 1; le pH est de l'ordre de 5,5 et la
somme des bases échangeables voisine de 3 mé~/100 grammes de terre.
Entre 3 et 25 cm, la matière organique est deux fois moins
abondante ( 3 - 4 %); l'indice d'instabilité est compris entre 1,3et 1,5, la somme des bases échangeables est voisine de 2 méq.
La végétation est une savane faiblement arbustive dans laquelle
la strate herbacée est composée en à peu près égale proportion d'Hyparrhé
nia diplandra ( 4/5 ) et de Schizaphyllum platyphyllum (3/4). Ce tapis
herbaoé est toujours dense et élevé. Il s'agit donc d'un bon pâturage
pouvant être exploité intensivement en saison des p+uies à condition qae
la végétation et surtout Hyparrhénia diplandra ne dépasse pas 50 cm de
hauteur. Les risques d'érosion sont nuls.
Les surfaces minimales par animal pendant la saison des pluies
et la saison sèche sont respectivement de 0,8 hectare et 2,5 hectares, soit
en moyenne 2 hectares par animal. La culture du Stylosanthes sur ce type de
sol ne pose aucun problème particulier.
4.-2·-5.-Les sols ferrallitiques moyennement à faiblement
désaturés sur colluvions argileuses provenant du
Schisto-galcaire.
On les rencontre surtout dans la grande dépression où ils se lo
calisent en bas de pente. Ils sont identiques aux sols de colluvionnement
du Ranch de la LHOMA.
•
•
- 27 -
Profil type GLO 11
0.- 3 cm brun noir ( 2,5 Y 4/2 ) argilo-limoneux très humi
fère; structure grumeleuse fine très bien dévelop
~ée; ~orosité élevée - abondant chevelu de très
fines racines.
3 - 30 cm r horizon brun clair ( 2,5 Y 5/4 ) assez humifère
argilo-limoneux; structure polyédrique finG à
moyenne bien développée - cohésion élevée - quel
ques racines moyennes.
+ 30 cm '1 horizon beige ( 2,5 Y 6/6 ) argileux; structure
polyédrique fine.
Les propriétés physico-chimiques sont :
- une teneur en mati~re organique très élevée de 0 à 3 cm (1~ %)et encore élevée (5-6 %) de 3 à 30 cm.
- un pH supérieur à-6
- un stock de bases échangeables compris entre 10 et 20 méq
pour 100 grammes dans les horizons humifères.
Le pâturage est constitué surtout d'Hyparrhén~a diplandra et de
Sohizaphyllum platyphyllum et peut nourrir au moins 1 unité.. nétail sur 2 ha.
4.-2.-6.-Sols hydromorphes à gley ou pseudogley
Ils n'existent que par taches dans le fond de la grande dépres
sion fermée. Souvent ils sont entourés d'une auréole de gravillons latéri
tiques, ~Ù les termitières sont aussi nombreuses que les touffes d'herbe •
Le profil GLO 9 a été observé sur les bords d'une petite cuvette
au centre de laquelle 'se trouve une petite mare.
0-2
- 28 -
cm 1 horizon noir ( 2,5 Y 3/0 ) argilo-limoneux humifère
structure nuciforme fine - cohérant et dur moyenne
ment poreux - chevelu dense de fines racines - limi
te nette.
Of
2 - 30 cm
Vers 30 cm
Vers 60 cm
horizon gris humifèro avec nombreuses taches rouil
les ( 5 YR 4/6 ) à la surface des unités structura
les - structure polyédriquo moyenne très bien déve
loppée - cohésion forte - très grande compacité
pas de racine s.
gley avec taches plus grises de pénétration humifè
re - quelques taches ocres.
taches ocres dominantes. Quolques taches jaunes
claires 0
C'est exactement le profil d'un sol hydromorphe peu humifère à
pseudogley ( sous groupe des sols à nappe pJrchée )
La présence de taches rouilles jusque dans l'horizon humifère est
une preuve que le battement de la nappe perchée est très variable. Suivant
les années elle peut atteindre la surface du sol; ou ( comme c'est le cas
en 1968 ) être en dessous de 1,50 m. Il n'est donc pns possible de compter
sur l'cau de cette nappe perchée pour abreuver le bétail.
La compacité du sol et son hydromorphie temporaire limitent le
développement de la végétation qui 0St composée d'Hyparrhénia malingres.
Celle-ci ne doit pas permettre d'entretenir plus d'une t6te de bétail sur
5 heciiares 0
Pour l'ensemble de la dépression caractérisé par une associa.tion
do so~s très riches et de sols pauvres, la charge peut être estimée à envi
ron 3 hectares par animal.
•
- 29 -
La culture du Stylosanthes n'est pas à conseiller en raison de
la grande hétérogeneité du sol.
4.-2.-7.- Association de sols minéraux bruts et de sols
ferrallitiques fortement désaturés ramaniés érodés.
Cette association de sols apparait sur les versants Sud et Ouest
du grand plateau coté NIARI, et en quelques endroits sur le versant Nord
près de la LOUBOULOU. Au milieu de la grande dépression une série de colli
nes de direction Nord-Sud, sont également formées de sols érodés
L'érosion se manifeste par la diminution du taux de matière or
ganique, par l'apparition de plaques de dénudation et dans un dernier sta
de de marches d'escaliers. L'horizon gravillonnaire peut même être mis à
nu sur les plus fortes pentes.
La végétation à base d'Hyparrhénia est beaucoup plus clairsemée
que sur le plateau. Par analogie avec les collines érodées du Ranch de la
LOUBOULOU, nous avons adopté la même surface minimale soit 4 hectares par
unité bétail •
4·-3.- Récapitulation
- 30 -
•..
4.-3~-1.- LI alimentation en eau du bétail
'.'est le principal facteur limitant de cette zone ••es mares de
la dépression fermée étant nettement insuffisantes pour fournir l'eau né
cessaire au bétail aussi bien en saison des pluies qu'en saison sèche
nous avons dû l'éliminer. Nous avons tracé les limites du Ranch de façon
que le troupeau n'ait pas à parcourir plus de 4 kilomètres pour atteindre
soit le NIARI, soit la LOUBOULOU.
Ce projet de Ranch ainsi défini représente une surface totale
de 12.650 hectares.
4.-3.-2.- Tableau des surfaces utilisables et des charges en bétail
Les données du Docteur VALENZA ont servi de base de calcul pour
les surfaces minimales par unité bétail. Le même chiffre a été retenu pour
la catégorie 2 que pour les sols alluviaux de la LHO~~ bien qu'ils soient
sans doute plus riches.
Pour la catégorie 3 ( sols alluviaux sableux ou sablo-argileux )
dont la végétation est moins abondante et la structure plus fragile, la
charge retenue est de 1 bête pour 3 hectares. La tr~nsformation de ce pâtu
rage moyen en prairie artificielle comme ill ',a"été conseillé, permettrait
d'augmenter cette charge.
L',homogénei té et l'absence de relief important donc d'érosion
nous ont amené à penser que sur le plateau (catégorie 5), la végétationris:rue pas de se
naturelle abondante nelse dégrader avec l'introduction de bétail et qu'
une surface de 2 hectares par unité bétail peut raisonnablement servir de
base au calcul de la charge.
Enfin pour les sols érodés et les sols bruts d'érosion, nous
avons utilisé le même chiffre que pour les sols identiques du Ranch de la
LHOMA : 4 hectares par unité bétail.
~...
•..
- 31 -
RANCH D~ LA LOUBOULOU - Projet de 12.650 hectares.
---------~-----------------------------------------------------------------------------------------------------------1 1 1 1 11 S l °1 h 't"t '1 1 Su_r__f_a_c_e_s 1 Charge 1o s n a par un~ e be a~
1 1 1 ha 1 % 1 11--------1----------------------,-------1-------1---------11 1 1 0 1 960 1 7, 6 1 0 1I--------I----------------------I-------I----~-~I---------1
1 21 1,75 143013,41245 11--------1----------------------1-------1-------1---------1, 3 1 3 1 1.940 1 15, 3 1 646 11--------1----------------------1-------1-------1---------11 4 1 2 1 6.800 1 53,7 13.400 11--------1----------------------1-------1-------1---------11 5 1 4 1 1.975 1 15,6 1 493 11--------1----------------------1-------1-------1---------11forêts, 1 0 1 560 1 4 4 1 0 1Ime.rigotsl 1 l' 1 11--------1----------------------1-------1-------1---------11 Total 1 112.665 1 100,0 14.784 1I=D------!~ • ._.__••__._l_. .I_.__.__ I. 1
La oharge globale est donc de 4.784 têtes de bétail soit une sur
face moyenne de 2,65 ha par unité - bétail. La surfaoe des bosquets a été
estimée à environ 360 hectares. Il faut y ajouter environ 200 hectares de
mares et de marigots.
4.-3.-3.-L'installation de prairies artificielles est possible sur les
sols nO 2 - 3 - 4 soit une surface de 9.000 hectares. Nous avons déjà pré
QonisQ d'utiliser d~ préférence les sols nO 3 ( 2.000 hectares) pour le
.Stylosanthes, étant données leurs caractéristiques physico-chimiques et
la proximité du NIARI.
....
4.-4.- CON C LUS ION
- 32 -
..
•
En raison des faibles res~ources en ean de la région, nous avons
dû limiter la surface du Ranch de la LOUBOULOU à 12.650 hectares sur les
quelqu-js 17 .500 hectares disponibles. Etant données la valeur des pâturages
et leur homogéneité, ce Ranch peut permettre l'élevage d'un troupeau de
4.784 têtes, soit une surface moyenne de 2,65 ha par bête.
En outre les dangers d'érosion sont beaucoup moins à craindre
que dans le Ranch de la LHOMA. Les deux mille hectares de sols érodés sont
très facilQmen~' circonscrits. L'implantation de prairies artificielles ne
pose pas non plus de problème car 9.000 hectares de sols sont aptes à les
recevoir •
Mais, il nous parait important de signaler que la zone de la
LOUBOULOU avec ses 17.650 hectares de terres inexploitées constitueni dans
le NIARI une des meilleures zones de culture encore existantes.
Depuis longtemps déjà, les terrasses alluviales qui couvrent ici
plus de 3.000 hectares ont été reconnues comme ayant une vocation particu~
lière pour les agrumes, les ananas et éventuellement le bananier. Les plan
tations d'arbres fruitiers pourraient également être étendues sur le pla
teau, la proximité du NIARI permettant d·'-en irriguer la plus grande partie.
------------l.oo-------------
BIBLIOGRAPHIE
M. VALENZA - C~éation de deux fermes d'élevage bovin d&ns la valléedu NIARI103 pages ronéo - 6 cartes hors-texteB.D.P.A. - I.E.M.V.T. 1967
•
1
ADDENDA==============
Une prospection effeotuée entre le 2 et 8 Septembre 1968,alors que le feu étant passé sur la savane, a permis de compléter
les observations faites en Mai, tant sur le ranch de la Louboulou que
sur celui de la Lhoma.
Ranoh de la LHOMA
Les renseignements supplémentaires concernent essentielle
ment les sols hydromorphes ( p. 11 et 12 ). L'hydromorphie dûe presque
toujours à l'existence d'une nappe perchée et à une mauvaise infiltra
tion des eaux de pluie,_ se manifeste par la présence de taches ou d~
concrétions souvent noirâtres apparaissant parfois dès la base de l'ho~:
rizon A1, soit à une profondeur de 10 centimètres environ. Un horizon
gris olair légèrement tacheté ocre et jaune correspond à la partie du
sol engorgée pendant la saison des pluies. Cet horizon proche de la
surface du sol en bordure des mares devient plus profond au fur et à
mesure qu'on s'en éloigne.
La texture des sols hydromorphes du Ranch de la LROMA est
soit argilo-limoneuse à argileuse ( profils 10 et 21 ), soit sablo-li
moneuse à sableuse ( profil 20 ). Les sols hydromorphes sont argileux
au Nord de la rivière Mouamboungou et plutôt sableux au Sud.
Ranch de la LOUBOULOU
Nous avons pu, en suivant le Niari, nous rendre dans la poin
te Nord du Ranch. Cette reconnaissance nous a amené à modifier légère
ment sur l'esquisse pédologique au 1/50.000 ème du Ranch de la LOUBOULOU,
les limites des sols représentés par des hachures v~rticales ( associa
tion de sols minéraux bruts sur gravillons latéritiques, et de sols
ferrallitiques fortement désaturés remaniés à recouvrement argileux
érodé ). Cette catégorie de sols correspond à l'espace vallonné et dé
ooupé par des ravins profonds qui sépare la zone de plateauxdu Niari.
2
•Grâce à quelques fosses que nous avons fait oreuser en
Septembre ainsi qu'à des notes de terrain de G. BOCQUIER, nous sommes
en mesure de préciser la nature des sols sur alluvions sableuses de la
rive droite du Niari.
Ces alluvions sableuses sont souvent le siège d'une hydromor
phie dont le degré est fonction de la position topographique et se tra
duit par la présence à une profondeur variable de taches non durcies,
de taches durcies, de concrétions cassables à l'ongle. ou de concrétions
non cassables à l'ongle. Sur les petites buttes, l'hydromorphie ne se
manifeste qu'à partir de 1 à 2 m. de profondeur, par contre dans les
dépressions, la nappe d'eau apparait en saison des pluies dès 30 centi.
mètres. Les ondulations du relief étant faibles mais fréquentes, il en
résulte une grande imbrication entre les sols alluviaux drainés et les
sols all~viaux hydromorphes. Voici deux profils de sols plus ou moins•
hydromorphes
GLO 14
Petite oolline à 1 km environ du Niari.
0-1 cm
7 - 35 cm
35 - 110 om
horizon brun ( 10 YR 4/1 ) humifère, sableux; struo.
ture grumeleuse fine moyennement développée peu eohéw
rente; chevelu très dense de fines racines; limite
nette.
horizon brun de plus en plus olair, sablo-argi~euxt
très dur et très sec; débits polyédriques grossiers
moyennement cohérents; quelques raoines fines verti
cales;
horizon de pénétration humifère par trainées sablo
argileux moyennement dur; struoture polyédrique très
fine; quelques taches noires diffuses et quelques
concrétions.
L'hydromorphie est très profonde et sans doute tempo~
raire.
GLO 15au fond d'une petite cuvette située non loin du Niari - savane
avec Bridelia et quelques Vitex.
:~w
•I .•~
0-8
3
cm : horizon gris ( 5 y 4/3 ) moyennement humifère,
sableux; struoture particulaire à tendance grumeleuse
très peu cohérente; chevelu dense de fines racines;
passage progressif à
8 - 18 cm: horizon gris clair ( 5 y 5/6 ) de pénétration humifè
re sableux; structure polyédrique moyenne peu dévelop
pée faiblement durcie; racines peu nombreuses.
18 - 140 cm horizon gris beige ( 5 y 6/3 ) un peu plus argileux
très dur; structure polyédrique moyenne. Présence de
taches et de petites concrétions noires bien distinc
tes et nombreuses.
if~.
A cet endroit le sol est engorgé dès 18 cm de profondeur
pendant une partie de la saison des pluies.
M;ss; on Projet de ranch de la Louboulou Résultats d'analyses'
GlO ; . , . Sols .peu évolués sur a li uvi 0 n s'argilo~limon@uses sabl@us@s
.. . Sols ferra Il i ti q ues forte ment dés atu rés ·remaniés j au nes , SA 1sissus du schisto..calca ire à r'ecou vrem~nt arg i1eux e paJ s hydromorphe!
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·PROJET DE RANCH DE LA LOUBOULOU
E SQ U 1 S SE PÉDOLOGIQUE
EC HEL. L.E : 1/so 000 N.G.
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1
3
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 c
. D
LEGENDE
Sols minéraux bruts constitués par des 3alefs fluviatiles
Sols peu evolués d'apport drainés ou hydromorphes sur allvvions argilo-limoneuses ou ar,g11o finement sableuses
Sols ;ieu évolués d'apport drainés ou 1.fdromorp/Jes sur alluvions sableuses
Sols f'errall1fi9ues f'ortement désature's remanies jaunes sur matériau
issu du schisto-ca/caire à recouvrement épais .;;r!Jileux
ASSOCIATIONS
Sols minéraux bruts( .9ravi!lons) .;;ssociés ~ des sols f'erral/ili9ues
f'ortemené cles.;;torés remaniés jaunes sur matériau 1
issu a'u shisfo - calcaire à reCO(!Vremené arjt/eu.K erorfé •
• 1 Profils pédol0Ji9ues observés et prélevés [ ~ C" " ~ roret ff!/ Mare Riv1ëre 6~
~ Sols f'errallit19u. es mf!.Yennement à f'orfement a'ésatvres rem.;;niés Javnes S{Jr J colluvions ars1leuses associés à cles sols ftyclromorphes J pse{Jt/05ley et a des sols minéraux bruts ( yravl!lons later/ti91.1es )
----····--------·-----·-·--- ----·--··-··-·--"-----------··--------·· -·---·------.------- ··--- ----------------·--·-----·----·--·· --- - - . ----
( '.
GLH . ' .. Sols peu .évolués sur aUuvion~:'argHo-ljmoneuse~'. '. .. .... .. '
•• . .' .. .. 1 ',. . ,1
.Solsfer.rallit lques,.fortemenj. desatur.es .rem an les
.Mi~sion PROJET DE RANG H DE' LA
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LH OMA .~. RESULTATS D'ANALYSES
Sols ferralHtiqiJes ..moye~ne":lent. désat~r~s';colluvia!Jx, Sols hydromorph es
....
.' 0
N'Eèhor:'tifl:on-1~'.·A2, ,.-13 -l1'~.2·' 2.-3'.ltf' -14":· ;fAt 44~ 4-21 ~.2...2. ,f3'41$,i,4i3 "1.;· "G SA" :g1bî~i·.-1'(..-r .;1(2. 4811gz~~3 1~A.. 4~R.. 1;;'1 9-1'9~ A.fi 1.5".2.- 4.rg:··-2-21.t2~·.z.tB <331···.z32·2··~3··2·3'f-1·o1./}~2~.2.o1 .20<., .(:ù~ ...'A-1 ,':J(.'~<2A3··!-1'f.,
·':·p.j-Jorohdeù~~.· O:-fÇ::~!;-~S '1o~~o l!,:,i:i4·~1,l4"t~:·96'I"f;,~-"c· Ir~~olM~J?o.é~~3 .;-I()O"+·~"·!ô:···11:6·: O~lol2;a,Q-"S~irNo'~l;~ o.-2,.~-}S- 'o:"i 2.-io 120 ()-ê.' / .. 2:,. D~$ o-,o.ro~+o.o':'~ i-lfo:lI0' ()~/O~:Jo"3~ fl:l~':t,o-'>!J t.:J"'3o·6',,-~ il,,",'?, Ch·.i~.JD·O p~8 ~-2.r- SO"c c>~.g. 2:.~r.ro-'"r~o~··
........: Co~ufehr.· ..'<" ':I%~~ ..';,1: ;~O/~A. t~~~. ·.'!-iG~ .1~Y}, ... :.,'.. : tt~:·; ":f4?~~ ·~1 ,J!,~? f~~ .. ~%~ ... ,~.~~, ':"': ." :tJ:!/' ':1,k .e(;~., JG~jt'~:rh:: >.<) t~y~:)l~l~J:! 't;t~g'lt~ I~J~.~i:'2/3~r <f;rl;~:l~ .'~}-~: I~j~ tJl. ~~j ·?/~/~·.·~'J!f.1:k.~ ~i:. ?~X(\2i~t .:.... 2{'5t ~'fJt ~,rYt~~ z~/~ 2:/;Z1jl. ·<~.;:Te~~·a.;J~jne:,:~···.·}·~~'~·' . . .::::;" '.~:':' ....:;:> ~. . ..' ,:'.:~", ~..~~. . ' '" ~.'.' ; : ;,': ~. : , .. . . ''':'"',,,: ., ' .' : :.. .'.C . ,,:"
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.'~'., !~.. Somme'd'es al: '16~~4 I~;n·'1h45 iit.~D "1/Ù~ i,~~c3 2}j.t·~4!~':.-.· '. :: ~< ':'.>"~". i: .• ' .. ~'~:II" ··i~'.:J .ili,3 .'.:: .' ; :,,' :,~~..":. : :.~.:. ,,' .4: ~·c, ··~,,~li ·,ti;, lB ~~~~ ..z~ l.r~~..,.<;'.. ' ,;.~'" 3)"+g' : ~_::"l'3/&>'t ri' 'IjJ":r8' .:./,,:'~:':"" -, '. ': >:":: . ;.. :.; .'.' ' .. '.;:: ';g': ~:'J;~~~';;>"' ', .•. ' . ,.:.. ) .;/ :":, '. ~ .P2'OS tQtaf'm~f.: ~~ \f' .-13<?'· 1~~ .. ~~'1~ 4;30'··:: J', '4 ,', .:'.-;. ;" , ,': i ..... .. ' ,~.,. }:.':. . '~.:.'~':. ;:.;;.: ••. ;:.;\, •.• '<.;.. :<..::......?;. :> :'~o.:~. ';'-1~o -1"t~.' :1b~)'~ ;- ': ,./ ;'. ,.c:: .: . 2:(' [14 i.: 1fQ;';" .. :.. ' :'? :.,; .....'... ,:.... . ',' ,"., ... '.:~.(;: 1<tt· .' -" >', .. ' ..: > : <'. .', ..,.....~. r.Colci~!fI.':.. l,',' 1ia: .1~n?; i~ l,~.::"z~: '0,'s.,h,I," ?' 1~: ";'t4,1:t';Z ~. 1~9:5:.~?r~. q,}?-; 9'J1:~ïr '~, ~i> .0, '1' j;~.+' ·~ii .... (~r,4; ;:,~~ j;~ii>':~:~J~. 0, '+3 S;"t '. 1;Ol:~: 'f ~i~~ '~~'~" ù) .~. t31,J~.€,3," ~:~~ ;-1,~1t'i~' r",j~ .~,&1' r:6~. 016~ "",6l <l,')} 0.,1< ,~?'Ç.: ei,~ t- '.
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'. '. '.' .. ',~ .~. Somme'des B.f ~;~ 3 ;'l'r:f. j}f:H;olf~~,~~·1 ~,(; "Î;~c ÙOa4~4't(g, /oI'iiri: ~}i" rr 'ï4-I(,~ :t/'U; ;Rr9~: .o?i?f'j/14~;is46~ 'o~:fs::('U'~3j ·..el~·{J()J54·o·;t>.>o}U;. ~13ct· 0) il .8) +3 /.}z(,"4,h.. :D.:~.o:,b/~'>o·~Gf?,J~ :fJ~";' l.o:,'tS: ';~;'SÎ.~~,.'f1;S1;::·:lJj?· ·:3~iDo}l:f?l:Q,.'b60~\; ~,~'\ o-;t'·.o~r; 'o.-.i...
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. ~~c~~Q~~::"S~ (,l-. 3..~ ·3;';' /R;t Cj>z:8;\·:g·;tj ····~:.~Dto. 'v.;:o . rD)~ .. 5""" l1,,8· It,";'$'r'2.. );+ tZ... IG/{·':J,à .21'5 .'~~;"'~~2. "), ".6:11.. ..2./'6,,'4 Ç>4' )/~ J~, "ïoL·'Il·/l.g)·2. '('c''t,g: .~,:~: }/'t:l',2. 1.t)/'1~tO;,3,6" 19),,.. 4 i </'1'.0 '4, g .-1,0 Il,tr r,Z-, 51' 3, C>
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TSA-TSA
O.R.S.T.Q,M ~&RA ZZAVI L LE
Dressf per F. CHAS
Onrsiné par: O. Batifa
N'! 912 bis
N.G. PROJET
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------ •··--• -·· -----·------•.-- -------m•- ____ . ___ ,,__ ___ . --~--
D.E RANCH DE LA LHOMA
ESQUISSE PEDOLOGIQUE
ECHELLE: 1/so.000
3 m -. -
,, ./ / ,, ,, / /,,. / 5 ~////_,
/ ;
6 1 ' 1 1 1 1 1
70
a
LEGENDE --
Collines avec arfleuremenfr calcaires; Sols bruts
et Rankers tl'éro:sion.
Collines avec blocs de cuirasse el de silice o'es la surface: Sols bruts d'érosion et sols ferrallilit;ues fortement de's<Jtvré:s remaniés jaunes
à recouvrement ar9ileuse lrotH/ué par !'érosion
Sols peu évolué'.s d'apport drainés ov
hydromorphes sur alluvions ar.gifo-lirnoneuses
Sols ferra/lili'fues fortement dés al u rés
remaniés sur mafe'riau issll clu sc;histo-ca/ca/r;
a' recouvrement épais argileux
ASSOCIATIONS DE SOLS
Sols bruts et Rank.ers d'érosion sur calcaire (1)
associt!s a' des sols ferralli!i'lues moyennement ou fârtement dé.saturés sur colluvions 8r,J1'/euses
Sols 6ruls d'irosion, sols ferrallifi'lues érodés (2 ) associés iÎ o'es sols ferrallilif!ues forlemen désalure's remaniés .svr nn1tiiriau issu <lu
schislo·~·alcaire il reccovvrement éJrg1ïeil~
épilis ou trou9i1é f'c?r /'érosion
Sols ferral/ili9ues moyennement ou rorfemenf
de"salurés su' colluvions associes a' des sols partiellement ov tofalemenf hydromorjJhes
Sols ferra/lili9ues fortement désaturés sauvent ért?dés associés :l des sols parliellem@nl ou totalem.,né hydromorphf!s
@ Forèt "'/Il H<ire ---- R;vière
• f .Profils observés et préleve's
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