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Découvrez le magazine Le Bonbon Paris 9eme arrondissement du mois d'avril 2012.
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1 — 9
édito 'Bon'jour !
Président
Jacques de la Chaise
jacques@lebonbon.fr
Photo couverture
Antoine Garnier
Rédacteur en chef
Marie Raymond
Graphiste
Édouard Memponte
Secrétaire de rédaction
Anne-Charlotte Anris
Rédaction
Louise Martin, Sally Jorno,
Ségolène Baert, Sébastien Bodrie,
Pascaline Lechène
Photographe
Virginie Legall-www.terrifi cpics.fr
Partenariats et culture
Macha Binot / 06 22 36 20 88
Petites annonces
annonce@lebonbon.fr
Rejoignez-nous
recrut@lebonbon.fr
Contactez-nous
hello@lebonbon.fr
01 48 78 15 64
SAS Le Bonbon
31 bis, rue Victor-Massé
75009 Paris
SIRET 510 580 301 00016
Publicité
charles@lebonbon.fr
06 37 02 22 61
Régie grands comptes
pub@lebonbon.fr
06 33 54 65 95
Chers Bonbons,
Le mois dernier, j’ai fait ma maligne en vous écrivant haut et fort que
chaque année, à l’approche de la Saint-Valentin, j’attendais fébrilement
qu’un bel inconnu m’envoie un courrier ou une fl eur. Et j’ai ajouté que,
bien évidemment, cela n’arrivait jamais.
Et bien, non seulement j’ai la preuve qu’au moins une personne dans le
9e lit mes éditos, mais en plus cette même personne m’a fait parvenir,
par les voies impénétrables de la technologie, un mail poétique.
Bref, un lecteur m’a envoyé un poème. Un poème super sympa même.
Il m’a donc semblé important :
1 / de remercier publiquement ce lecteur
2/ de le féliciter pour cette initiative sympathique alors même que nous
vivions un mois de février frigorifi que ;
3/ de lui dire que j’aurais bien aimé aussi qu’il me fasse parvenir des
fl eurs ou des chocos (tant qu’à faire !) ;
4/ de vous préciser à tous, chers Bonbons, qu’au mois de mars, je rêve
chaque année qu’on m’offre des billets d’avion pour Bali (qui ne tente
rien…).
Voilà. Inutile de vous rappeler qu’au mois de mars, le 21 pour être exact,
c’est le printemps. Je pense que vous le savez aussi bien que moi, étant
donné que vous l’attendez depuis six mois.
Très joyeux mois de mars donc !
Marie Raymond
Après la PluieBijouterie 65, rue Condorcet
Barbe RousseLibrairie BD 69, rue de Rochechouart
CancanPrêt-à-porter féminin30, rue Henry Monnier
Celia DarlingVintage 5, rue Henry Monnier
Cham musicMagasin de musique orientale9, rue de Douai
Chloé.SCupcakes et belles gourmandises40, rue Jean-Baptiste Pigalle
Gals RockLieu dédié à la culture rock féminine17, rue Henry Monnier
ImmabaPrêt-à-porter féminin54, rue des Martyrs
Kooka BooraCafé Shop 62, rue des Martyrs
Le bouclier de BacchusCave à vin / resto18, rue Saint-Lazare
Le Caviste BioCaviste 100% bio 50, rue de Maubeuge
Le RocketshipBoutique-café13bis, rue Henry Monnier
Le SonarCafé-concert55, rue Jean-Baptiste Pigalle
Myrtille Beck Bijouterie30, rue Henry Monnier
NeigePrêt-à-porter féminin54, rue des Martyrs
Sipeasy Concept de cave autour de l’apéritif50, rue de Rochechouart
Top Shape Salle de sport 66bis, rue du Faubourg Montmartre
Vanina EscoubetPrêt-à-porter féminin 1, rue Henry Monnier
Boulevard de Rochechouart
Rue B
ochart
Rue Saint-Lazare
Rue Lamartine
Rue La Fayette
Rue d’Aumale
Rue P.Escudier
Rue
de
Roc
hech
ouar
t
Rue
Rod
ier
Rue Turgot
Rue de C
lichy
Rue B
lanche
Rue
Bla
nche
Rue Moncey
Rue Ballu
Rue Mansart
Rue de Maubeuge
Avenue Trudaine
Rue Condorcet
Rue de la Tour d’Auvergne
Rue Manuel
Rue Choron
Rue Hippolyte Lebas
Trinité-d’Estienne d’Orves
Place d’Estienne
d’Orves
Rue de Châteaudun
Rue
Sai
nt-G
eorg
es
Rue de la Tour des Dames
VOUS AUSSI CONFIEZ-NOUS LA CESSION DE VOTRE FONDS DE COMMERCE…EN 2 ANS, 18 BOUTIQUES INSTALLÉES DANS LE QUARTIER !
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Après la PluieBijouterie 65, rue Condorcet
Barbe RousseLibrairie BD 69, rue de Rochechouart
CancanPrêt-à-porter féminin30, rue Henry Monnier
Celia DarlingVintage 5, rue Henry Monnier
Cham musicMagasin de musique orientale9, rue de Douai
Chloé.SCupcakes et belles gourmandises40, rue Jean-Baptiste Pigalle
Gals RockLieu dédié à la culture rock féminine17, rue Henry Monnier
ImmabaPrêt-à-porter féminin54, rue des Martyrs
Kooka BooraCafé Shop 62, rue des Martyrs
Le bouclier de BacchusCave à vin / resto18, rue Saint-Lazare
Le Caviste BioCaviste 100% bio 50, rue de Maubeuge
Le RocketshipBoutique-café13bis, rue Henry Monnier
Le SonarCafé-concert55, rue Jean-Baptiste Pigalle
Myrtille Beck Bijouterie30, rue Henry Monnier
NeigePrêt-à-porter féminin54, rue des Martyrs
Sipeasy Concept de cave autour de l’apéritif50, rue de Rochechouart
Top Shape Salle de sport 66bis, rue du Faubourg Montmartre
Vanina EscoubetPrêt-à-porter féminin 1, rue Henry Monnier
Boulevard de Rochechouart
Rue B
ochart
Rue Saint-Lazare
Rue Lamartine
Rue La Fayette
Rue d’Aumale
Rue P.Escudier
Rue
de
Roc
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Rod
ier
Rue Turgot
Rue de C
lichy
Rue B
lanche
Rue
Bla
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Rue Moncey
Rue Ballu
Rue Mansart
Rue de Maubeuge
Avenue Trudaine
Rue Condorcet
Rue de la Tour d’Auvergne
Rue Manuel
Rue Choron
Rue Hippolyte Lebas
Trinité-d’Estienne d’Orves
Place d’Estienne
d’Orves
Rue de Châteaudun
Rue
Sai
nt-G
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Rue de la Tour des Dames
VOUS AUSSI CONFIEZ-NOUS LA CESSION DE VOTRE FONDS DE COMMERCE…EN 2 ANS, 18 BOUTIQUES INSTALLÉES DANS LE QUARTIER !
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sommaire
6. Pizza Di Loretta
18. Claire Morel
10. David Henochsberg
22. Perry Ah Why
14. Piola
28. L’association Delta
5. Le Bon Timing
6. Le Bon Commerçant
10. La Bonne Étoile
12. Les Bons Plans
14. La Bonne Basket
16. Le Bon en Arrière
17. Le Bon Potin
18. La Bonne Femme
20. Les Bons Shops
22. Le Bon Resto
24. Les Bonnes Annonces
26. Les Bons Snapshots
28. Le Conte est Bon
30. Le Bon Agenda
32. Les Bonnes Adresses
Mars 2012
1 1 4 RUE OBERKAMPF - PAR IS 1 1 - FACEBOOK .COM/CENTQUATORZE - TW ITTER .COM/ 1 1 4PUMASOC IA L
AIR SEX CONTEST > 7 MARS
BLIND TEST PONG > 14 MARS
KARA YAOURT > 28 MARS
DEPUTIES + PLASTIC RIOT > 3 MARS
WHAT ABOUT PENGUINS + VADEL > 10 MARS
MOTION OF HIPS + DJ SET JUVENILES - SARAH W_PAPSUN - TOTAL WARR > 17 MARS
LIQUID GAME + ROMY ROMY + DJ SET ADAM KESHER > 24 MARS
PARLEZ-VOUS ANGLAIS RELEASE PARTY > 1ER MARS
DATE WITH ELVIS + BUTTSHAKERS > 8 MARS
CHÂTEAU BRUTAL & TOYBLOÏDS > 15 MARS
STICKY BOYS RELEASE PARTY > 22 MARS
LOUIS AGUILAR & THE CROCODILE TEARS > 29 MARS
LES ATHLÈTES DE LA NUIT
THE 114SHOW
NOUVELLESCÈNE
TOUS LES MERCREDIS TOUS LES JEUDIS
TOUS LES SAMEDIS SPECIAL EVENTS
LA BOUMDE GUNTHER LOVE
SAMEDI 31 MARS
PLUGGEDPARTY
DIMANCHE 4 MARS
B A R O F F I C I E L
AT
HLÈTES DE LA NUIT
Programation114_Bonbon_148x210_HD.pdf 1 20/02/12 11:23
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DR
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1 1 4 RUE OBERKAMPF - PAR IS 1 1 - FACEBOOK .COM/CENTQUATORZE - TW ITTER .COM/ 1 1 4PUMASOC IA L
AIR SEX CONTEST > 7 MARS
BLIND TEST PONG > 14 MARS
KARA YAOURT > 28 MARS
DEPUTIES + PLASTIC RIOT > 3 MARS
WHAT ABOUT PENGUINS + VADEL > 10 MARS
MOTION OF HIPS + DJ SET JUVENILES - SARAH W_PAPSUN - TOTAL WARR > 17 MARS
LIQUID GAME + ROMY ROMY + DJ SET ADAM KESHER > 24 MARS
PARLEZ-VOUS ANGLAIS RELEASE PARTY > 1ER MARS
DATE WITH ELVIS + BUTTSHAKERS > 8 MARS
CHÂTEAU BRUTAL & TOYBLOÏDS > 15 MARS
STICKY BOYS RELEASE PARTY > 22 MARS
LOUIS AGUILAR & THE CROCODILE TEARS > 29 MARS
LES ATHLÈTES DE LA NUIT
THE 114SHOW
NOUVELLESCÈNE
TOUS LES MERCREDIS TOUS LES JEUDIS
TOUS LES SAMEDIS SPECIAL EVENTS
LA BOUMDE GUNTHER LOVE
SAMEDI 31 MARS
PLUGGEDPARTY
DIMANCHE 4 MARS
B A R O F F I C I E L
AT
HLÈTES DE LA NUIT
Programation114_Bonbon_148x210_HD.pdf 1 20/02/12 11:23
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le bon timing Les évènements à ne pas manquer !
DR
/ D
R /
DR
/ D
R
Shadowland
Sur un livret de Steven Banks (l’auteur de Bob
l’Éponge) et une partition originale de David Poe,
Shadowland emporte le spectateur dans un monde
ludique, musical et poétique; admirable fusion
du corporel et de l’illusion, de la danse à son plus
haut niveau et de la magie du théâtre d’ombres.
Du 13 au 25 mars aux Folies-Bergère - 32, rue Richer
Réservations. : 01 39 75 15 43 - Tarifs : de 30 € à 68 €
Hélène de Troie, la beauté en majesté
Au cours de sa carrière, le peintre Gustave Moreau
a témoigné une fidélité remarquable au personnage
d’Hélène de Troie en lui consacrant un ensemble
exceptionnellement riche, que le public est invité à
découvrir au musée Gustave Moreau, au cours d’une
sublime exposition-dossier.
Du 21 mars au 25 juin - Musée Gustave Moreau
14, rue de la Rochefoucault - Tél. : 01 48 74 38 50
ARTHUR H
Avec Baba Love, Arthur H nous a livré un album aussi
mature qu’audacieux. Pas de consensus, pas de faux-
semblants, pas de sentimentalisme gratuit, juste
une livraison immédiate d’émotions pures. Les ingré-
dients : de l’amour, de l’art, de l’humour, des voyages, du
sexe seront présents sur la scène du Casino de Paris.
Le 14 mars à 20h - 16, rue de Clichy
Réservations : 08 926 98 926
« Les mères de familles se cachent pour mourir »
One Woman Show composé d’une succession de
portraits de femmes coincées dans leurs rôles de
ménagère d’intérieur, de mère. Elles sont loin des
vies qu’elles ont rêvées ! Constance traite de vrais
problèmes de fond avec une drôlerie caustique qui
nous amène à réfléchir… Du mardi au samedi à 21h30
Comédie de Paris - 42, rue Pierre Fontaine / Loc. :
01 42 81 00 11-Infos et Résa: comediedeparis.com
Théâtre
Expo
Danse
Concert
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le bon commerçant
La pizza al taglio, c’est une pizza typiquement
romaine, avec une pâte fine et croustillante, achetée
à la coupe. Chez Di Loretta, on vient d’abord pour la
déguster, mais aussi pour la déco, l’ambiance, les
serveurs, le patron… bref, on vient pour tout. Et sur-
tout, on revient !
Une casquette un brin rétro vissée sur la tête, un
foulard autour du cou et un grand sourire aux lèvres,
David, le proprio nous accueille chez Di Loretta. À
la découpe des pizzas, Andrea, salopette blanche
et casquette années 50, enchante les clientes avec
ses mimiques de cartoon et son accent italien. Dans
ce décor quasi cinématographique, qui mêle les
briques, une verrière et des carrelages blancs de
boucherie, les pizzas offrent leurs couleurs vives et
leurs odeurs de soleil.
Sur le mur du fond, une grande photo en noir et blanc,
dans un cercle rond, représente une jolie brune aux
cheveux courts. Cette belle jeune femme, c’est
Loretta, la maman de David. Car Di Loretta, c’est un
vieux rêve du maître des lieux, mais c’est aussi un
hommage à sa famille italienne. D’ailleurs, la maman
n’est pas la seule à orner les murs du restaurant. Aux
murs de la première pièce, sur des photos qu’on croi-
rait issues de chefs-d’œuvre de Cinecittà, son père, sa
grand-mère, son arrière-grand-père, et la ville éter-
nelle viennent compléter ce tableau peu commun.
Et ce jour-là, même les clients semblent tout droit
sortis d’un vieux film de Scorcese ou de Coppola.
Bien sûr ce lieu, c’est avant tout une grande décla-
ration d’amour de David à la cuisine en général et à
pizza al taglio en particulier.
« Quand j’allais à Rome, avant même d’aller rendre
visite à la Nonna, j’allais manger une part de pizza al
taglio. J’adorais cette pizza, je la trouvais exception-
nelle. Je me suis toujours dit que ce serait génial d’en
avoir une à Paris », confie David, les yeux brillants de
gourmandise.
Ce vieux rêve de 20 ans d’ouvrir un restaurant qui
proposerait de la pizza à la coupe à Paris, David l’a
enfin réalisé il y a six mois. Et c’est, pour le moins,
une réussite.
« J’ai toujours cuisiné, j’adore ça. La cuisine est une
seconde nature dans la famille, ma mère cuisine très
bien, ma grand-mère était une cuisinière hors pair.
Ouvrir un restaurant, c’était une évidence », raconte le
propriétaire qui est à l’origine de toutes les recettes
proposées chez Di Loretta. « La base est commune et
je change la garniture en fonction de mes envies, mes
inspirations et les saisons. Et pour confectionner les
pizzas, j’ai formé Cyrill, mon pizzaïolo », ajoute-t-il.
À l’heure où j’écris ces lignes, Di Loretta propose
une pizza épinards sautés à l’ail/mozza, une auber-
gines/parmesan, une champignons/mozza fumée
Di LorettaRomE DébARqUE DAnS LE 9e
Texte Marie Raymond
Photo DR
8 — 9
le bon commerçant
(sublime), etc. Mais, demain, ce sera peut-être
d’autres ingrédients, d’autres mélanges qui orne-
ront la pâte croustillante de votre part. Ici, la règle
du jeu est simple : on ne commande pas. On vient
sur place, on a un certain nombre de choix, pas tou-
jours les mêmes, car, selon David : « Cela permet, d’en
goûter d’autres et de découvrir de nouvelles saveurs
à chaque fois. Et comme c’est au poids, on peut
consommer selon son appétit et son budget. J’aime
aussi l’idée de partage, on vient à 4 ou 5, on se fait un
grand plateau, on goûte à tout, c’est plus convivial. »
Et quand on lui parle du 9e, David ne cache pas son
amour pour le quartier : « Je suis très attaché au 9e
pour plusieurs raisons. D’abord, c’est le quartier de
mon enfance. Et puis je l’ai retrouvé plus tard quand
je faisais du cinéma, entre Pigalle et rue Dunkerque.
Quand j’ai vu cette boutique, je me suis dit que c’était
là que je devais m’installer. Je suis ravi car les clients
sont des artistes, musiciens, plasticiens, gens du
cinéma : la boucle est bouclée. »
Son ambition ? Créer rue Rodier une vraie énergie
comme on la trouve rue des Martyrs, mais en « off »,
en plus marginal. « Il y a un mec qui fait des tatouages
qui vient s’installer à côté, c’est une rue qui va se
dynamiser dans les deux ans », assure David.
Pizza Di Loretta
62, rue Rodier
Tél. : 01 48 78 42 56
Du mardi au samedi -12h-14h - 19h-22h
Dimanche 18h30-22h
www.pizzadiloretta.com
bonnes adresses
El café (chez Filou) - 45, rue Rodier
André Navellou Fleuriste - 49, rue Condorcet
Chez Plume - 6, rue des Martyrs
10 — 9 11 — 9
la bonne étoile
Toujours par monts et par vaux, le jeune et pimpant
président d’étoile cinémas – réseau de salles de
cinéma indépendantes à Paris - David Henochsberg,
a eu la gentillesse de garer son scooter, sonner
l’entracte, pour nous parler de sa passion, ses
projets et du combat qu’il mène pour préserver les
richesses et merveilles du 7e art. Le cinéma a sa
bonne étoile !
Une histoire de famille ?
« Je baigne dedans depuis tout petit. Mon père,
grand cinéphile, a fait l’acquisition des cinémas d’art
et d’essai la Pagode, le Saint-Germain-des-Prés, le
Balzac et d’autres… Puis l’engouement s’est transmis
aux enfants. Alexandra ma soeur a monté une
société de distribution, Ad Vitam, dédiée au cinéma
indépendant, moi je m’occupe d’Étoile cinémas
depuis sept ans. Je souhaitais préserver l’héritage,
maintenir l’activité de nos salles parisiennes,
difficiles économiquement, mais aussi aller vers des
projets d’envergure comme Étoile Lilas un multiplexe
qui ouvrira d’ici peu porte des Lilas, développer
notre présence en province, offrir des espaces plus
luxueux, très confortables et singuliers tout en
gardant nos petits prix… »
L’aventure c’est … ?
« La diversité culturelle. Toujours proposer aux
spectateurs parisiens et ceux des villes de province,
des films de qualité, originaux, engagés, pas
seulement de la VF et du très populaire. L’idée est
d’apporter un autre regard, une réflexion, de nourrir
les curiosités… notre engagement est de soutenir
nos programmes par des animations, parce qu’avant
tout nous souhaitons que nos lieux vivent. Il s’y passe
toujours quelque chose. »
Au programme ?
« Plein de choses ! Des ciné-clubs, des rencontres,
des festivals, etc. À la Pagode, on s’intéresse
à l’Orient, au Saint-Germain-des-Prés, salle
historique, ont lieu des rencontres, des débats,
Bernard-Henri Levy, qui s’est associé à ce cinéma,
y organise tous les dimanches les séminaires de la
Règle du jeu. Mais plus fondamentale encore, c’est
notre politique pour la jeunesse. Au Saint-Germain,
les enfants de 5 à 12 ans participent aux séances
de La Lanterne magique, mêlant spectacle vivant et
cinéma, par cycle de trois films qui font rire, trois qui
font pleurer, trois qui font rêver, des chefs-d’œuvre
du cinéma muet à nos jours. Les parents cinéphiles
quant à eux pourront bientôt profiter d’une garderie
pendant leur séance, et beaucoup d’autres projets
sont à venir… »
Gros plan sur… le 9e
« Mon épouse et moi nous sommes installés rue
Bergère il y a sept ans. J’ai tout de suite adoré
Passeur de rêves
Texte Sally Jorno
Photo Virginie Legall www.terrificpics.fr
DAviD HEnoCHSbERg PRéSiDEnT D’éToiLE CinémAS
10 — 9 11 — 9
ce quartier. Central, très pratique pour moi qui
suis toujours en déplacement, c’est une partie du
9e qui a su garder un esprit populaire, plusieurs
communautés y cohabitent, il s’y passe toujours
quelque chose, c’est plein de vie… Pour une famille
certes, car depuis nous avons eu des enfants, c’est
plus difficile, les espaces verts sont rares, c’est un
environnement très urbain mais malgré ces petits
inconvénients, c’est un quartier que nous aimons
beaucoup. »
Alors, pour fuir les giboulées de mars, quel film
choisir ? Les Adieux à la reine de Benoît Jacquot,
Two days in New York de Julie Delpy, Elena d’Andrey
Zvyagintsev ou… les trois ? Mais où ? Au Saint-
Germain-des-Prés, fraîchement relooké par les
designers TSE TSE ? À la Pagode et ses somptueux
jardins ? Au Balzac ?
Difficile… à vous de choisir !
bonnes adresses
Au Loup - 25, rue Bergère
Le Café des antiquaires
15, rue de la Grange-Batelière
Charcuterie Pleq - 18, rue Cadet
—
Site officiel d’Étoile cinémas
http://www.etoile-cinemas.com/
12 — 9 13 — 9
les bons plans Texte Antonin Delimal
© M
R
RAP Toute l’Italie au cœur du 9e
RAP, ce sont les initiales de Ristorante Alessandra
Pierini, du nom de la propriétaire de l’établissement.
À l’origine, Alessandra, originaire de gênes, tenait le
Pasta e Dolce de l’avenue de mazargues à marseille,
un restaurant italien secondé d’une épicerie fine où
elle a œuvré pendant dix-sept ans.
En marge de pépites artisanales de produits transal-
pins qu’elle propose toujours dans la boutique pile en
face, la table où elle a désormais planté ses pénates
ne manque pas de raffinement. Pour preuve, sa carte
– qui change tous les quinze jours – propose, entre
autres, antipasti de gambas à la truffe noire ou car-
paccio de bœuf au vinaigre balsamique de Modène
(mmm…), primi piatti de tortelli d’aubergine aux von-
goles, et secundi de rôti de poulet à la langoustine,
sans aucune pitié pour nos réticences ! En salle, Gio-
vanni – le serveur napolitain, qui a vécu à Venise – y
va de ses conseils concernant le choix du vin rouge
(la cave abrite de sérieux Montepulciano d’Abruzzo,
ainsi que de redoutables Barolo Mascarello…). Si la
carte revient grosso modo à 40 € le soir, un menu RAP
(comme rapide) est proposé à 16 € le midi. Et dans
l’épicerie ? On trouve donc tous les trésors qui sont
proposés dans vos plats au restaurant. Et bien sûr,
tout est 100% made in Italy : vins italiens, produits
italiens artisanaux, antipasti, fromages italiens, pâtes
italiennes, cannellonis, gnocchis, tagliatelles,
conserves gastronomiques italiennes, gâteaux et
pâtisseries italiennes comme le panettone ou le pan-
doro…
On a un faible pour le vinaigre balsamique naturel,
sans colorant, sans conservateur, Lambrusco, pour
les huiles d’olive biologiques de Florence et sa pro-
vince, de Reggio Calabria, des Pouilles, de Sicile, de
Ligurie. On aime aussi tous ces petits produits qui
vont assaisonner vos plats et leur donner un bon goût
de soleil : purée de tomates, sel, origan, ail, pistaches,
amandes, lait d’amande, pecorino…
Un alibi pour y couper peut-il encore être toléré ?
RAP restaurant
24, rue Rodier - Tél. : 01 45 26 86 26
Du mercredi au dimanche, midi et soir
http://restaurant.rapparis.fr/
RAP Paris épicerie fine italienne
15, rue Rodier
Tél. : 01 42 80 09 91/ 06 10 44 02 21
Mardi 10h30-13h / 15h30-19h30 et
du mercredi au samedi 10h-20h
Dimanche 11h-15h / 18h-20h
http://epicerie.rapparis.fr/
© M
R
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les bons plans Texte Marie Raymond
© M
R
Le BergeracPour une soirée burger/foot avec Pete Doherty
Le bergerac, c’est typiquement le rade du coin
comme on les aime. Avec ses piliers de bar, ses
étudiants, ses mateurs de matchs de foot, bref ses
habitués typiques. Enfin pas tout à fait…
Et oui pas tout à fait, parce que tous les bars ne
peuvent pas se targuer d’avoir Pete Doherty comme
client régulier. Et pourtant, Nadjib, lui, peut le faire.
D’ailleurs, sur les murs du Bergerac, plusieurs photos
immortalisent le leader des Babyshambles en com-
pagnie du patron, ou en train de se goinfrer de frites.
« En fait ici, c’est un café super branché, il y a beaucoup
d’artistes, de journalistes, de comédiens. Mais tout le
monde s’entend bien, tous les clients sont très sympas
et il y a une super ambiance », confie Nadjib.
Et finalement, sous ses airs de p’tit bar on ne peut
plus classique, Le Bergerac est, sans doute, l’un des
cafés les plus accueillants du quartier. Ce n’est pas
Odile, qui vous sert les bières derrière le comptoir, qui
vous dira le contraire.
Pour mettre l’ambiance, des groupes de rock ou de
jazz viennent se produire de temps en temps pour le
plus grand plaisir des habitués. Et même Pete se met
parfois à la guitare.
D’où une présence assez féminine venue guetter la
prochaine lampée de bière de la star.
Mais que les mecs, les vrais, les virils, se rassurent,
Le Bergerac c’est aussi un bar à foot. Nadjib, fan de
Zizou en particulier et de sport en général, y tient,
et propose même des menus spécial football ! Vous
pourrez donc venir avec vos potes mater un PSG/OM
en dégustant un hamburger et en buvant une bonne
pinte. « Pour ceux qui n’aiment pas les burgers, je pro-
pose aussi du manger léger comme des salades, et on
fait aussi des croques, des omelettes. Nous pratiquons
des tarifs pas trop chers. Nos menus varient de 9,50 €
à 16 €, le café est à 1,20 €… On ne veut pas accabler
les gens, surtout en cette période de crise ! », précise
Nadjib.
« Le Bergerac, c’est un café de quartier, des amis, des
amateurs de musique et de sport. Je n’ai jamais eu
besoin de faire de pub, mon bar marche par le bouche
à oreille », conclut Nadjib.
Santé !
Le Bergerac
13, rue Notre-Dame-de-Lorette
Tél. : 01 45 26 66 77
Tous les jours de 7h30 à 2h
© M
R
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la bonne basket
vous connaissez Piola ? La jeune marque de snea-
kers à la fois stylées et élégantes made in Pérou
équitable. née il y a quelques mois, elle repose sur la
complicité de deux jeunes garçons pleins de fougue
et de valeurs, d’un voyage à Lima, et d’un amour des
baskets.
Piola, the story.
En espagnol péruvien, pasa piola signifie : c’est élé-
gant, c’est stylé. Tout est dit ! Je rencontre ses fon-
dateurs, et découvre deux jeunes mecs très cool et
passionnés, qui racontent leur histoire l’œil pétillant
et sans démagogie. Antoine a la fraîche vingtaine
étudiante lorsqu’il part vivre un an au Pérou en tant
que volontaire dans une ONG. Là-bas, il est sensibi-
lisé aux problèmes des producteurs de caoutchouc,
gros enjeu local. À son retour, il en parle à son ami
Quentin, tous deux s’entourent de potes designers
et pouf, après quelques allers-retours Pérou/Paris le
projet naît. Pourquoi des baskets ? « Parce que tout
le monde aime les baskets », nan ?
Piola, l’esprit.
Piola, c’est surtout une histoire d’honnêteté, concré-
tisée par la petite étiquette qui accompagne chaque
paire de sneakers. Elle retrace en toute transparence
les étapes de sa fabrication, depuis les shiringueros
(producteurs) de la forêt d’Amazonie jusqu’à vos
pieds. Même les moins belles vérités sont présen-
tées, puisque, comme le disent les fondateurs eux-
mêmes, il serait illusoire de penser que le 100% bio
est possible immédiatement. Très concernée donc,
la marque veut aider les producteurs, dont le pro-
blème réside dans les conditions de travail. En gros,
ils perdent un temps fou à nettoyer les forêts, et la
récolte du latex est assez chiatique. Chosica, le lieu
de fabrication, est situé à 700 m d’altitude, sans
compter les cafards et fourmis rouges qui y sont un
peu chez eux !
Piola, l’atelier.
L’Atelier Piola, c’est un espace virtuel au sein duquel
tu peux apporter ton soutien au shiringuero de ton
choix (avec l’idée, à terme, de financer les ateliers
de production). Concrètement, tu te rends sur le site
Internet de la marque, et dans l’espace « atelier »,
tu rentres le code délivré avec ta paire de pompes,
qui te donne accès à l’envers du décor. C’est là que
tu interviens en choisissant ou non de reverser 4 €
au shiringuero de ton choix (des vidéos-portraits de
chacun sont en ligne). Ces deniers sont déjà sortis
de ta poche, et si tu ne le fais pas, ils resteront dans
celle de la marque !
Piola, la collection.
Ok, c’est bien beau tout ça, mais parlons style. Deux
types de sneakers sont disponibles (plutôt mas-
culin hein) : les sportswear-casual cool en toile, et
les plus élégantes, faites en partie de cuir (que tu
peux porter au taff si tu es dans la com’ ou artiste).
Les descendants du métrosexuel opteront pour
les tailles hautes. J’en suis là de mon observation
lorsque je LES vois. Les pompes de Superman ! Je
regarde alors successivement Quentin puis Antoine
Piolaon A RETRoUvé LES PomPES DE SUPERmAn
Texte et Photo Pascaline Lechène
14 — 9 15 — 9
pour déceler le Clark Kent en eux. Mais aucun ne
porte de lunettes. Damned. En cuir et caoutchouc,
mêlant le bleu et le rouge, elles trônent fièrement sur
l’étale, comme un pied de nez à toutes les marques
trop sages. Bref, sacrément fort ces gars-là, car ils
réussissent à mêler avec brio et foi équitable, style,
coolitude et grain de folie.
Piola
http://piola.fr
Point de vente
neige
54, rue des Martyrs - 75009 Paris
16 — 9
le bon en arrière
9
Texte Marie Raymond
Photo DR
femmes de petite vertu, courtisanes, prostituées ?
on entend dire bien des choses sur ces fameuses
lorettes, dont aujourd’hui encore une église porte le
nom. mais qui étaient-elles réellement ?
C’est au XIXe siècle, à l’époque de Louis-Philippe,
qu’apparaît leur nom pour la première fois, dans le
journal Nouvelles à la main. Ces femmes qui ne sont
ni prostituées, ni célibataires, ni mariées,
doivent leur nom à l’église Notre-Dame-
de-Lorette du quartier Bréda, (soit
aujourd’hui, la rue Henry-Monnier
et les rues avoisinantes) dans le
9e arrondissement, quartier où la
plupart d’entre elles résidaient.
Les lorettes sont des demi-
mondaines, et s’opposent
aux grisettes, ces femmes qui
avaient, en plus de leur tra-
vail d’ouvrière ou d’employée de
magasin, quelques messieurs pour
les entretenir. La lorette, elle, se fai-
sait choyer et entretenir par un certain
nombre d’amants, appelés les Arthurs. Ces
derniers se succédaient à son domicile au fi l des
jours. Ces fameux Arthurs n’étaient généralement ni
assez riches ni assez fi dèles pour s’offrir à une seule
femme. Quant aux lorettes, elles s’évitaient ainsi le
désarroi dans lequel aurait pu les plonger la rupture
avec un unique amant et protecteur.
Gavarni, dessinateur de la même époque, fut le
premier à écrire sur les lorettes dans Lorettes puis
Lorettes vieillies.
On retrouve les lorettes dans une série d’articles qui
leur sont consacrés par Edmond et Jules de Gon-
court dans Paris. Bien sûr, les lecteurs en reconnaî-
tront sans peine un exemple chez Marguerite
Gautier, sans doute la plus belle lorette
que nous offre la littérature, dans le
savoureux La Dame aux camélias
d’Alexandre Dumas fi ls. Ce dernier
s’était d’ailleurs inspiré de son
amour bien réel pour la courti-
sane Marie Duplessis. Alexandre
Dumas père, avait lui-même
écrit Filles, lorettes et courti-
sanes, à la moitié du XIXe siècle.
On retrouve nos lorettes dans bien
des ouvrages littéraires puisque
Nestor Roqueplan, les frères Gon-
court, Paul de Kock, Henri Murger s’en
sont largement inspirés. De même que Bal-
zac en a fait le sujet de deux critiques de la condi-
tion de la femme, et du traitement réservé aux pros-
tituées à travers les personnages de Coralie dans
les Illusions perdues et Esther, dans Splendeurs et
misères des courtisanes.
Les Lorettes
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8, rue Lamartine - Tél. : 01 42 80 24 08
Ouvert tous les jours pour déjeuner, de 12h à 14h
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le bon potin Texte Sébastien Bodrie
Photo D.R.
Le 17 mars, vous rêvez de mettre un grand chapeau
vert et de dessiner un trèfle à trois feuilles sur vos
deux joues bien roses ? qu’à cela ne tienne,
dans le 9e aussi, on fête la Saint-
Patrick !
La fête de la Saint-Patrick,
qui honore le saint patron
de l’Irlande, est célé-
brée par les Irlandais du
monde entier, et aussi,
depuis quelques années,
par tous les non Irlandais
qui ne veulent pas man-
quer une bonne occasion
de faire la fête.
Les célébrations font générale-
ment appel à la couleur verte et à
tout ce qui appartient à la culture irlan-
daise, plus particulièrement les boissons, et plus
particulièrement encore, la bière… Dans le 9e, comme
dans tout Paris, les pubs irlandais font recette en ce
saint soir, et ne désemplissent pas avant que les
convives voient quatre feuilles à leurs trèfles. Alors
pourquoi ne pas aller descendre quelques pintes (ou
quelques demis si vous avez envie de vous faire char-
rier par les Irlandais) dans un pub du quartier ? On
vous donne même des adresses.
Vous pouvez donc, au choix, tester le pub Mur-
phy’s House au 10, rue de la Chaussée-
d’Antin. Un endroit plutôt sympa
qui propose un choix de bières
pression dont la fameuse
Murphy’s, par les frères du
même nom en 1857 à Cork
(vous saurez tout !).
Sinon, vous pouvez tenter
le Saint-Georges Tavern’s
Pub, 46, rue du Faubourg-
Montmartre, non seule-
ment c’est cool, mais en
plus il paraît que c’est l’endroit
idéal pour y faire des rencontres
(allez-y en célibataire donc).
Et puis il y a le Molly Malone’s Lounge Bar, au 21, rue
Godot-de-Mauroy, celui-là je ne le connais pas, alors
je vous laisse le soin de le découvrir et de m’en dire
des nouvelles.
Happy Saint-Patrick’s day !
La Saint-Patrick
où LA fêTER DAnS LE 9e
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la bonne femme
Le jour où je rencontre Claire morel, à la mairie du 9e
arrondissement, la jeune femme est un brin stres-
sée. Et pour cause, le soir même aura lieu son tout
premier débat sur LCi, en vue des législatives qui se
tiendront en juin prochain. La conseillère de Paris,
déléguée au Logement et à la Solidarité évoque
cependant avec passion son action au sein du quar-
tier, et sa vision du 9e.
Pourquoi avoir choisi ce nom ?
En référence au quartier de Pigalle que j’aime beau-
coup, pour sa consonance et pour son côté peu
sérieux :-)
Des créateurs fétiches ? Comment les sélectionnez-
vous ?
Quelle est votre action à la mairie du 9e?
Je suis conseillère d’arrondissement, déléguée au
Logement et à la Solidarité depuis 2008, c’est mon
tout premier mandat. L’objectif principal au niveau
du logement est de financer de nouveaux logements
sociaux, et mon rôle est la désignation et l’accueil
des demandeurs de logements sociaux. J’ai donc
un rôle pédagogique, j’explique aux demandeurs ce
qu’ils doivent faire, comment remplir une candida-
ture, comment ça fonctionne, combien il y a de loge-
ments sociaux dans le 9e…
Justement, combien y a-t-il de logements sociaux
dans le quartier, et comment cela évolue-t-il ?
Il y a un peu plus de 1 400 logements sociaux dans
le 9e. Nous sommes passés de 2 % en 2001 à près
de 5 % cette année. C’est en dessous de la moyenne
par rapport à l’ensemble de Paris, qui comprend
17 % de logements sociaux, mais l’arrondissement
était vraiment très défavorisé en termes de loge-
ments sociaux et beaucoup d’efforts ont été faits
pour y remédier.
C’est un arrondissement où, toutefois, le foncier est
cher, et qui est très construit, ce qui rend difficile
la mise en place de logements sociaux. À l’heure
actuelle, il y a 2 000 demandeurs de logements
sociaux dans le 9e.
Quelle est selon vous la physionomie du 9e arrondis-
sement ?
C’est un arrondissement très mixte, on le voit dans
les écoles, les fêtes de quartier… Il y a beaucoup de
jeunes couples qui s’y installent, mais il y a aussi
des gens qui vivent dans le 9e depuis longtemps et
qui y restent. C’est un quartier qui n’est pas du tout
uniforme, et c’est un aspect du quartier auquel nous
tenons beaucoup à la mairie.
Qu’aimez-vous dans le quartier ?
J’aime le côté central du 9e, on est proches de tout
et il y a une vraie vie parisienne. Qui plus est, j’aime
la mixité de l’arrondissement, il y a des jeunes, des
moins jeunes, des familles… Il y a une vie de quartier,
et en même temps il y a un côté typiquement pari-
sien qui fait rêver avec les Grands Magasins, Pigalle,
ClaireMorel
UnE fEmmE D’ACTion DAnS LE 9e
Texte Marie Raymond
Photo D.R.
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les Grands Boulevards. C’est vraiment le Paris qu’on
imagine quand on a grandi en province comme moi.
Qu’est-ce qui devrait évoluer dans le 9e?
Il faut que le 9e reste mixte. Il faut donc avoir des
actions fortes sur le prix des logements, et ce au
niveau national.
C’est un arrondissement très dense, avec peu d’es-
paces verts et beaucoup de circulation et il faut par-
tager l’espace public. Il faut vraiment œuvrer dans
ce sens. On ne créera peut-être pas d’espaces verts,
mais on peut créer des respirations, par exemple
Texte Marie Raymond
Photo D.R.
rendre la rue des Martyrs et l’avenue Trudaine pié-
tonnes le dimanche matin, faire un square dans la
cour Cadet…
Il faut permettre aux gens de rester dans le 9e et de
l’apprécier en toute sérénité.
Ses bonnes adresses
Les Bonnes Sœurs - 43, avenue de Trudaine
Le Turgot - place Turgot
Le musée de la Vie romantique - 16, rue Chaptal
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les bons shops Communiqué Marie Raymond
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Les RillettesLa cantine de nos grands-mères
Un lieu hyper agréable, un nom décalé, une jolie
déco et surtout des patrons adorables : c’est ça
Les Rillettes. Sincèrement, si je ne devais vous
conseiller qu’un seul nouveau resto à tester en 2012,
ce serait celui-ci !
Benoist et Marie sont un couple de patrons comme
on aimerait en voir dans tous les commerces :
accueillants, chaleureux et gentils. Et le restaurant
est à leur image. Ici, pas de dîners intimes, ni de plats
snobinards. On déjeune ou l’on dîne sur de grandes
tables d’hôtes en bois que viennent orner de gros
bouquets de fleurs fraîches, et l’on mange des plats
familiaux, comme on le faisait à la douce époque où
l’on allait se régaler dans la maison de campagne
de nos grands-mères. Aux Rillettes, on se laisse le
simple luxe de retomber en enfance et de chouchou-
ter nos palais. Benoist travaillait en salle dans la res-
tauration de luxe et avait envie de s’installer avec sa
femme et d’ouvrir et un lieu simple et authentique,
comme eux. « Aujourd’hui, il est possible de cuisiner
des produits frais, bons et à des prix raisonnables, et
c’est ce qu’on voulait proposer », explique le patron.
Et si les patrons ont choisi d’appeler le restaurant
Les Rillettes – La cantine de nos grands-mères, c’est
pour valoriser cette idée de simplicité et de repas à la
bonne franquette. « On voulait un nom facile à retenir,
et Les Rillettes, ça nous ressemble, c’est désuet, c’est
simple, exactement comme la cantine de nos grands-
mères. C’est le contre-pied de tout ce qui se fait de
bling-bling à Paris. Et la cantine de nos grands-mères
fait référence à tous les souvenirs d’enfance que cha-
cun peut avoir », affirment Marie et Benoist.
Le couple propose donc des plats de tout le ter-
roir français : le Berry, la Franche-Comté, le Cantal,
l’Auvergne… Et ils mettent un point d’honneur à ne
travailler qu’avec des petits artisans ayant un vrai
savoir-faire. Leurs produits sont donc fins et gour-
mands, que ce soit leurs fromages, leurs charcute-
ries, leurs légumes ou leurs vins.
Au menu, de la truffade (pommes de terre rissolées
sur lesquelles on jette de la tome chaude), du bœuf
bourguignon, de la blanquette, du coq au vin, soupe
de carottes, soupe à l’ail, de la cervelle de Canu (un
fromage blanc mélangé avec ail, échalotes, oignons,
herbes fraîches), bref de bons plats traditionnels
comme on les aime !
Un conseil donc, avant de vous précipiter aux
Rillettes : réservez !
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Le samedi de 19h à 22h30
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les bons shops Texte Louise Martin
Photo CD
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SOW M Un salon pour toutes les coiffures
ouvert le 4 février dernier, le salon de coiffure
d’Aïcha accueille les hommes et les femmes dans
un espace convivial, pour des prix défiants toute
concurrence.
Vous avez envie d’une nouvelle tête, vous avez une
soirée importante ou vous avez tout simplement
besoin de prendre soin de vous ? Aïcha et son équipe
de coiffeurs expérimentés vous accueillent, quel que
soit votre type de chevelure.
Pour les coiffures européennes, c’est Johana qui
s’occupera de vous. La jeune femme a 10 de métier
dans la coiffure, et travaille avec les plus grandes
marques, comme L’Oréal expert et Inoa. Mathieu,
quant à lui, sait tout faire. Il pourra aussi bien faire
une beauté aux cheveux européens qu’aux cheveux
afro. Il est même sorti deuxième d’un prestigieux
concours pour la coiffure afro ! Pour les coiffures
afro, Aïcha est également aux commandes, aidée
aussi de Fatou qui est la spécialiste des tresses.
Que vous ayez envie d’un tissage, d’un défrisage, ou
d’un simple soin des cheveux, ici tout est possible.
Et comme pour tous les soins, Aïcha utilise ce qui se
fait de mieux pour le défrisage puisqu’elle a choisi
les produits Mizani de L’Oréal, ainsi que les produits
Keracare. Et le top dans ce salon, c’est que vous pou-
vez aussi prendre soin de vos pieds et de vos mains.
Aïcha vous propose en effet de venir vous relaxer
chez elle et de faire une beauté des pieds, ou une
manucure, avec les soins qu’elle a sélectionnés pour
le plus grand plaisir de ses clientes. Vous retrouve-
rez, entre autres, les produits O.P.I, fabuleux pour
masser les pieds et les rendre beaux et légers ! Pour
les vernis, les filles vont vraiment pouvoir se faire
plaisir puisque toutes les couleurs de l’arc-en-ciel
sont à votre disposition.
Et en plus de chouchouter vos cheveux, vos pieds
et vos mains, Aïcha, Mathieu, Johana et Fatou vous
offrent un confort maximum dans leur salon hyper
agréable et vous proposent même un café, un thé ou
un chocolat chaud.
Sachez également que votre fidélité sera récom-
pensée puisqu’au bout de sept visites dans le salon,
votre huitième coupe de cheveux vous sera offerte.
Alors, plus besoin de vous faire des cheveux grâce à
SOW M !
Coupe / Shampooing / Brushing
38 € pour les femmes, 24 € pour les hommes.
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Variables pour les coupes afro à la demande.
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Du Mar au Sam de 10h à 19h30. le Jeu de 10h à 21h.
22 — 9 23 — 9
le bon artisan
futures mariées de l’été 2012, il est encore temps de
trouver la robe de vos rêves. Perry Ha Why, créateur
de génie, vous reçoit comme un ami, dans sa bou-
tique de la rue Condorcet. D’ailleurs deux de mes
copines sont tombées sous le charme des ses robes
de princesses, ses modèles uniques et ses tissus
nobles. Alors, à lui aussi, dites lui oUi !
Perry, c’est un peu le meilleur ami que toutes les filles
rêvent d’avoir : charmant, souriant, gentil, atten-
tionné ET créateur de robes de mariée. Sincèrement,
il est trop bien pour être vrai. Et pourtant. Pourtant,
il existe bel et bien, et je l’ai rencontré. Cet originaire
de l’île Maurice a commencé sa carrière là-bas, en
faisant un jour défiler sa première collection de
robes de soirée. « Cela a tout de suite si bien marché,
que ça m’a donné de l’assurance pour évoluer dans
ce milieu », raconte-t-il tout sourire. Il est d’abord
costumier dans des hôtels de luxe à Maurice, puis
rencontre sa première patronne qui l’emmène à Paris
en 1998.
Au bout de six ans, il décide de monter son affaire et
ouvre sa première boutique à Montmartre.
L’année dernière, il s’installe rue Condorcet dans le
sublime lieu où je le rencontre aujourd’hui. « J’ai
décoré l’endroit à ma façon, je ne voulais pas d’une
boutique trop froide, je voulais que ça reste dans
l’esprit d’une maison de couture et en même temps
que mes futures mariées aient l’impression que je les
reçois chez moi. »
Pari réussi, puisque la boutique est cosy et cha-
leureuse. En entrant ici, on se croirait un peu dans
la chambre rêvée d’une jeune fille, avec un joli
désordre : des bijoux, des chapeaux, un bureau, des
miroirs, une vieille armoire de grand-mère, des man-
nequins en bois qui portent les prototypes de Perry,
et des portants chargés de soie, de tulle et de satin
blanc.
Le créateur confectionne ses modèles selon son ins-
piration, au gré de ses rencontres et de ses idées.
« Je crée en fonction d’une silhouette ou d’une jeune
femme que j’ai croisée dans la rue et que j’ai ima-
ginée dans tel ou tel type de robe. Je constitue ma
collection de cette façon depuis environ neuf ans »,
explique-t-il. Les futures mariées n’ont qu’à venir
choisir le modèle qui leur plait parmi la cinquantaine
de prototypes et Perry lui refait sur-mesure.
Pour les matières, Perry favorise le 100 % soie, mais
il utilise aussi le satin, très demandé. Il crée aussi
des tissus et a notamment fabriqué une robe tout en
rubans de satin, ou encore en bandelettes d’organza
effilochées et ornées de fleurs faites à la main.
« Une création peut parfois prendre six mois. La
mariée et moi retravaillons sans cesse la robe pour
que le jour J, la jeune femme s’imprègne complète-
ment de la création », explique Perry.
Les prix varient de 1 900 € à 2 500 € pour une robe
Texte Marie Raymond
Photo Virginie Legall www.terrificpics.fr
Perry Ah Why
voUS AUSSi DiTES « oUi »
22 — 9 23 — 9
traditionnelle, et entre 450 € et 1 700 € pour une robe
de mariée courte ou trois quarts.
Tous les ans, il crée aussi une collection de chapeaux
en toile de sisal et d’accessoires pour les cheveux
faits de fleurs de soie cousues à la main.
Et les invitées ne sont pas en reste, puisque Perry
coud aussi les plus jolies robes de soirée qui soient,
pour être (presque) aussi belle que la mariée !
Perry AH WHY
41 bis, rue Condorcet
Du mardi au samedi de 12h à 19h30 ou
sur rendez-vous
www.perryahwhy.com
24 — 9
la bonne parisienne Texte Sandra Serpero
Illustration Agathe The Melon
Tea time !1 — L’EXCELLENCE DU THÉ
La maison des Trois Thés, c’est une adresse unique qui propose plus de
1000 variétés de thés dont des millésimes rares. On y vient pour faire
ses emplettes et pour assister à une cérémonie qui nous initie à l’art
du thé à la chinoise. Tellement raffi né… La maison des trois thés, 33, rue
Gracieuse, Paris 5e. Tél. 01 43 36 93 84. Dégustation sur rdv uniquement.
2 — THÉ EN VOGUE
Exit la morosité, Kusmi Tea fait décoller les papilles des tea addicts avec
sa nouvelle création : Euphoria. Un mélange énergisant de maté grillé
aromatisé au chocolat et à l’orange pour un pur moment de bien-être et
de gourmandise avec zéro calorie à la clé. Un vrai bonheur en somme !
Euphoria de Kusmi Tea - www.kusmitea.com
3 — LITTLE TEA
Pour faire comme les grands avec un supplément de douceur, les p’tites
têtes blondes revisitent leur dinette et adoptent sur le champ ce joli
service à thé en crochet de coton. Service à thé, vendu avec deux tasses
et deux soucoupes, Anne-Claire Petit - www.anneclairepetit.nl
4 — THÉ CHIC
Le Ritz perpétue l’élégante tradition du tea time en ouvrant les portes de
son Salon d’été et de sa terrasse chaque samedi après-midi. Au menu,
grands crus de thé, scones, mini sandwichs, cakes et buffet de pâtisseries
servis à discrétion, le tout sur fond de piano. On court en profi ter avant la
fermeture pour travaux de ce lieu emblématique. High Tea au Ritz, le sa-
medi de 15h à 18h, 15, place Vendôme, 1er.
5 — TEA FOR TWO
Le café du musée Jacquemart André est certainement l’un des plus beaux
salons de thé de Paris. Installé dans un vaste salon paré d’épais rideaux
rouges et de tableaux, le lieu est cosy à souhait et offre à sa carte une fa-
randole de douceurs raffi nées signées des meilleurs pâtissiers parisiens.
So romantic. Café Jacquemart André, 158, boulevard Haussmann, 8e.
25 — 17/18
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© Marie Raymond
29 — 928 — 9
le conte est bon
« Être artiste, c’est être seul, et moi, je ne suis pas
solitaire ». voici ce que me confie françoise mar-
bleu, fondatrice de l’association Delta, lorsque je
me rends pour la première fois dans son atelier.
Danseuse, peintre, sculpteur, graveur et voyageuse,
cette ancienne professeur d’anglais a mille et une
choses à nous faire découvrir.
C’est à son retour de Berlin que Françoise est tombée
sous le charme d’un atelier en ruines qu’elle décide
d’acheter et de rénover. Inscrite en prépa aux Beaux-
Arts, elle a l’idée, avec l’aide de ses amis, de créer
une association. « L’asso s’appelle Delta, comme le
nom de la rue. J’ai eu envie d’y faire se rencontrer
des artistes dans des endroits où on ne les attend
pas forcément », raconte Françoise. « C’est amu-
sant, ajoute-t-elle, car après avoir donné ce nom à
mon association, j’ai appris qu’il y en avait eu une du
même nom dans les années 1900, un peu plus loin
dans la rue, et qui travaillait aussi avec des artiste. »
À la fois lieu de vie et lieu de travail, espace de créa-
tion, de production, d’échanges, de rencontres et
de partages, l’atelier de Françoise est un véritable
éden pour les artistes en tout genre. Qu’ils soient à la
recherche d’authenticité, de générosité et de simpli-
cité pour exposer et promouvoir leurs œuvres, l’asso-
ciation Delta répond à leurs envies.
Dans cet atelier digne d’un Zola des temps modernes,
on se balade parmi des matériaux en tous genres,
des œuvres en fils de fer, des objets de récup’, des
peintures, des sculptures, un piano…. En effet, en
un clin d’œil, Françoise transforme cet endroit en
un lieu d’exposition, ou en salle de concert. Jazz,
musique contemporaine, les musiciens sont ici chez
eux et passent simplement le chapeau à la fin de
chaque représentation.
« Je prête aussi les murs et les espaces aux peintres,
aux sculpteurs, etc. Il n’y a pas de programmation, je
gère mon temps au feeling », raconte la propriétaire
des lieux.
Avec déjà un répertoire de plus de 4 000 artistes, et
en quête perpétuelle de nouveaux talents à décou-
vrir et à faire découvrir, Françoise sera ravie de vous
accueillir chez elle, et de vous faire partager son
expérience, ses anecdotes, son temps, et ses locaux,
afin de vous aider à monter vos projets.
« L’art fait partie de la vie », conclue-t-elle très sim-
plement et sincèrement. Que vous soyez artiste ou
simple curieux, n’hésitez pas à découvrir ou à faire
découvrir votre art dans ce cadre idéal et insolite.
Texte Ségolène Baert
Photo D.R.
L’association Delta
LES ARTiSTES Y SonT CHEz EUx
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le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
SPectAcLeS vivAntS
THÉÂTRE
Jusqu’au 30/03, Quadrille de Sacha Guitry mis en
scène par Bernard Murat avec François Berléand,
Florence Pernel au théâtre Edouard VII
Jusqu’au 05/03 Petits mensonges entre amis de
Fabrice Tosoni, mise en scène Florent Aumaitre et
Fabrice Tosoni
Jusqu’au 25/03 Arrête de pleurer Pénélope 1 de
Corinne Puget, Christine Anglio et Juliette Arnaud,
mise en scène Nathalie Hardouin
Du 05/01 au 25/03 J’aime beaucoup ce que vous faites
de Carole Greep, mise en scène Xavier Letourneur à
la Comédie Caumartin
Les 24 et 25/03 Les Frères rivaux mis en scène par
Simon Attia avec Simon Attia et Victor Abbou à
l’International Visual Theatre (IVT)
ONE MAN SHOWS
Jusqu’au 11/03 Attention c’est chaud Roland
Magdane au Palace
Jusqu’au 06/05 Bernard Mabille sur mesure au
théâtre Saint-Georges
Jusqu’au 30/06 Jérémy Charbonnel au théâtre Le
Bout
DANSE
Du 13 au 25/03 Shadowland par Pilobolus aux Folies
Bergères
À partir du 31/03 Al Andalus, Nuevo Flamenco au
Palais Garnier
À partir du 07/03 La Bayadère au Palais Garnier
Jusqu’au 31/03 La Belle Hélène au Palais Garnier
30 — 31 — 9
le bon agenda Agenda des manifestations culturelles
cOnceRtS
Le 03/03 Jeff Aug dans un concert matinal (10h) au
Bus Palladium
Le 06/03 Noel Gallagher’s High Flying Birds
Aftershow au Bus Palladium
Le 14/03 Arthur H au Casino de Paris
Les 16 et 17/03 Grand Corps Malade à l’Olympia
Le 20/03 Moe au Bus Palladium
OPÉRAS
Du 08 au 11/03 Caligula de Giovanni Maria Pagliardi,
livret Domenico Gisberti
Du 28/02 au 16/03 Pelléas et Mélisande organisé
par le Centre de documentation Claude Debussy
en partenariat avec l’IRPMF-CNRS-BnF, l’EHESS, la
Société française de musicologie, Eastman School
of Music et l’université de Sienne à l’Opéra national
de Paris
Du 29/02 au 02/04 La Veuve joyeuse de Franz Lehar
mise en scène Jorge Lavelli à l’Opéra national de
Paris
JeuneSSe
Du 14/01 au 30/06 P’tit Ours de Christian Gambin
mise en scène Christian Gambin à l’Antre magique
Jusqu’au 30/06 La princesse au petit pois dans la tête
au théâtre Le Bout
Jusqu’au 30/06 Toutankhamon et le scarabée d’or au
théâtre Le Bout
MuSéeS, exPOSitiOnS
Du 03/02 au 31/03 Expo photos Etiopía de Juan
Manuel Castro Prieto à la galerie VU’
À partir du 13/03 Théâtres romantique à Paris au
musée de la Vie romantique
Du 21/03 au 25/06 Hélène de Troie, la beauté en
majesté au musée Gustave Moreau
32 — 9
les bonnes adresses Régie publicitaire
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Les restaurants SUBWAY ®
39, rue Joubert (passage de Provence) - 9e
Tél. : 01 53 20 05 7721, rue du Faubourg-Montmartre - 9e
Tél. : 01 40 22 96 8379, rue Taitbout - 9e
Tél. : 01 42 80 07 51 7, rue Cadet - 9e
Tél. : 01 47 70 77 9830, rue des Martyrs - 9e
32, rue de Londres - 9e
Tél. : 01 48 78 84 4154, rue de Clichy - 9e
Tél. : 01 48 74 63 80
LA NATURELLE D’ÈVE59, rue Saint-LazareTél. : 09 50 23 81 06
GLADYS26, rue de MaubeugeTél. : 01 48 78 70 14
SOW M DIVA81, rue d’Amsterdam - 75008
Tél: 09 66 82 72 21
DAVIES & DUQUENOY42, rue de MaubeugeTél. : 01 42 80 06 87
VIA MELA8, rue Lamartine
Tél. : 01 42 80 24 08
RODRIGO VALVERDE7, rue Notre-Dame de Lorette
Tél: 01 42 85 50 41
DI LORETTA62, rue Rodier
Tél. : 01 48 78 42 56
LA TABLE DES ANGES66, rue des Martyrs Tél. : 01 55 32 24 89
LE CAVISTE BIO50, rue de Maubeuge
Tél. : 01 48 78 30 03
1001 FENÊTRES71, rue Condorcet
Tél. : 01 45 33 03 86
SOUS LES BAOBABS9, rue de La Tour d’Auvergne
Tél. : 01 48 74 34 54
VERA E ANDREA50, rue de ProvenceTél: 01 48 74 32 45
ROUGE PASSION14, rue Jean-Baptiste Pigalle
Tél. : 01 42 85 07 62
LES DOMAINES DE SOPHIE25, rue de la Victoire Tél. : 01 48 74 61 03
RESTAURANT ITALIEN RAP15, rue Rodier
Tél. : 01 42 80 09 91
WHITE CORNER1, rue de la Victoire Tél. : 01 48 74 61 03
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