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R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
D O C U M E N T D E P O L I T I Q U E T R A N S V E R S A L E
P R O J E T D E L O I D E F I N A N C E S P O U R 20
15
POLITIQUE IMMOBILIÈRE DE L’ÉTAT
MINISTRE CHEF DE F ILE
MINISTRE DES F INANCES ET DES COMPTES PUBLICS
NOTE EXPLICATIVE
Les documents de politique transversale (DPT) constituent des annexes générales du projet de loi de finances de l’année au sens de l’article 51 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF).
Ils sont prévus par l’article 128 de la loi n°2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005, complété successivement par l’article 169 de la loi n°2006-1771 du 30 décembre 2006 de finances rectificative pour 2006, par l’article 104 de la loi n°2007-1822 du 24 décembre 2007 de finances pour 2008, par l’article 183 de la loi n°2008-1425 du 27 décembre de finances pour 2009, par l’article 137 de la loi n°2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010, par l’article 7 de la loi n°2010-832 du 22 juillet 2010 de règlement des comptes et rapport de gestion pour 2009, par l’article 159 de la loi n°2010-1657 du 29 décembre 2010 de finances pour 2011 et par l’article 160 de la loi n°2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012.
Dix-huit documents de politique transversale (DPT) sont annexés au projet de loi de finances pour 2015 et sont relatifs aux politiques suivantes : Action extérieure de l’État, Aménagement du territoire, Défense et sécurité nationale, Inclusion sociale, Justice des mineurs, Lutte contre le changement climatique, Outre-mer, Politique de l’égalité entre les femmes et les hommes, Politique de lutte contre les drogues et les toxicomanies, Politique du tourisme, Politique en faveur de la jeunesse, Politique française de l’immigration et de l’intégration, Politique française en faveur du développement, Politique immobilière de l’État, Prévention de la délinquance, Sécurité civile, Sécurité routière, Ville.
Chaque document de politique transversale comporte les éléments suivants :
Une présentation stratégique de la politique transversale. Cette partie du document expose les objectifs de la politique transversale et les moyens qui sont mis en œuvre pour les atteindre dans le cadre interministériel. Outre le rappel des programmes budgétaires qui concourent à la politique transversale, sont détaillés les axes de la politique, ses objectifs, les indicateurs de performance retenus et leurs valeurs associées. S’agissant des politiques transversales territorialisées (par exemple : Outre-mer, Ville), les indicateurs du document de politique transversale sont adaptés de façon à présenter les données relatives au territoire considéré.
Une présentation détaillée de l’effort financier consacré par l’État à la politique transversale pour l’année à venir (PLF 2015), l’année en cours (LFI 2014) et l’année précédente (exécution 2013), y compris en matière de dépenses fiscales.
Une présentation de la manière dont chaque programme budgétaire participe, au travers de ses différents dispositifs, à la politique transversale.
Enfin, une table de correspondance des objectifs permet de se référer aux différents projets annuels de performances afin d’obtenir des compléments d’information (annexe 1). D’autres éléments utiles à l’information du Parlement peuvent être également présentés en annexe du document.
Sauf indication contraire, les montants de crédits figurant dans les tableaux du présent document sont exprimés en euros. Les crédits budgétaires sont présentés, selon l’article 8 de la LOLF, en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).
L’ensemble des documents budgétaires ainsi qu’un guide de lecture et un lexique sont disponibles sur le Forum de la performance : http://www.performance-publique.budget.gouv.fr
TABLE DES MATIÈRES
LA POLITIQUE TRANSVERSALE Liste des programmes concourant à la politique transversale 7
Présentation stratégique de la politique transversale 11 Améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État 14 Être un État exemplaire 46
Présentation des crédits et des programmes concourant à la politique transversale 47 Évaluation des crédits consacrés à la politique transversale 47 Présentation des programmes concourant à la politique transversale 49
ANNEXES Table de correspondance des objectifs du DPT et des objectifs des PAP 209 Évaluation des crédits de l’État consacrés à la politique transversale 210 Évaluation des emplois et des dépenses de personnel de l’État consacrés à la politique transversale 222 Évaluation des crédits des opérateurs de l’État consacrés à la politique transversale 227 Tableau de bord immobilier 241
LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Politique immobilière de l’État
LA POLITIQUE TRANSVERSALE
LISTE DES PROGRAMMES CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Numéro et intitulé du programme Responsable Mission (cf. page)
105 Action de la France en Europe et dans le monde
Nicolas DE RIVIERE Directeur général des affaires politiques et de sécurité
Action extérieure de l’État 49
185 Diplomatie culturelle et d’influence Anne-Marie DESCOTES Directrice générale de la mondialisation, du développement et des partenariats
Action extérieure de l’État 50
307 Administration territoriale Michel LALANDE Secrétaire général du ministère de l’intérieur
Administration générale et territoriale de l’État
50
232 Vie politique, cultuelle et associative
Michel LALANDE Secrétaire général du ministère de l’intérieur
Administration générale et territoriale de l’État
52
216 Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
Michel LALANDE Secrétaire général du ministère de l’intérieur
Administration générale et territoriale de l’État
54
154 Économie et développement durable de l’agriculture et des territoires
CATHERINE GESLAIN-LANÉELLE Directrice générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
57
149 Forêt CATHERINE GESLAIN-LANÉELLE Directrice générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
60
206 Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation
Patrick DEHAUMONT Directeur général de l’alimentation
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
62
215 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
Valérie Métrich-Hecquet Secrétaire générale
Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
64
169 Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant
Jean-Paul BODIN Secrétaire général pour l’administration
Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation
65
165 Conseil d’État et autres juridictions administratives
Jean-Marc SAUVÉ Vice-président du Conseil d’État
Conseil et contrôle de l’État 66
175 Patrimoines Vincent BERJOT Directeur général des patrimoines
Culture 68
131 Création Michel ORIER Directeur général de la création artistique
Culture 71
224 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
Lucie MUNIESA Secrétaire général adjoint du ministère de la culture et de la communication.
Culture 72
129 Coordination du travail gouvernemental
Serge LASVIGNES Secrétaire général du Gouvernement
Direction de l’action du Gouvernement 73
308 Protection des droits et libertés Serge LASVIGNES Secrétaire général du Gouvernement
Direction de l’action du Gouvernement 81
333 Moyens mutualisés des administrations déconcentrées
Serge LASVIGNES Secrétaire général du Gouvernement
Direction de l’action du Gouvernement 85
144 Environnement et prospective de la politique de défense
Philippe ERRERA Directeur des affaires stratégiques
Défense 87
178 Préparation et emploi des forces Général Pierre de VILLIERS Chef d’état-major des armées
Défense 90
212 Soutien de la politique de la défense
Jean-Paul BODIN Secrétaire général pour l’administration
Défense 91
8 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Numéro et intitulé du programme Responsable Mission (cf. page)
146 Équipement des forces Général Pierre DE VILLIERS / Ingénieur général de l’armement de classe exceptionnelle Laurent COLLET-BILLON Chef d’état-major des armées / Délégué général pour l’armement
Défense 98
203 Infrastructures et services de transports
Daniel BURSAUX Directeur général des infrastructures, des transports et de la mer
Écologie, développement et mobilité durables
99
205 Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture
Régine BREHIER Directrice des Affaires maritimes
Écologie, développement et mobilité durables
100
170 Météorologie Laurent TAPADINHAS Directeur de la recherche et de l’innovation
Écologie, développement et mobilité durables
102
113 Paysages, eau et biodiversité Jean-Marc MICHEL Directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature
Écologie, développement et mobilité durables
104
159 Information géographique et cartographique
Laurent TAPADINHAS Directeur de la Recherche et de l’Innovation
Écologie, développement et mobilité durables
105
181 Prévention des risques Patricia BLANC Directrice générale de la prévention des risques
Écologie, développement et mobilité durables
106
217 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
Francis ROL-TANGUY secrétaire général du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et du ministère du logement, de l’égalité des territoires, du logement et de la ruralité
Écologie, développement et mobilité durables
109
134 Développement des entreprises et du tourisme
Laurent de JEKHOWSKY Secrétaire général
Économie 113
220 Statistiques et études économiques
Jean-Luc TAVERNIER Directeur général de l’Insee
Économie 116
305 Stratégie économique et fiscale Bruno BÉZARD Directeur général du Trésor
Économie 118
147 Politique de la ville Marie-Caroline BONNET-GALZY Commissaire générale à l’égalité des territoires
Politique des territoires 119
214 Soutien de la politique de l’éducation nationale
Frédéric GUIN Secrétaire général
Enseignement scolaire 120
156 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
Bruno PARENT Directeur général des finances publiques
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
125
218 Conduite et pilotage des politiques économiques et financières
Laurent de JEKHOWSKY Secrétaire général
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
128
302 Facilitation et sécurisation des échanges
Hélène CROCQUEVIEILLE Directrice générale des douanes et droits indirects
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
132
309 Entretien des bâtiments de l’État Nathalie MORIN Chef du service FRANCE DOMAINE
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
134
148 Fonction publique Marie-Anne LÉVÊQUE Directrice générale de l’administration et de la fonction publique
Gestion des finances publiques et des ressources humaines
138
303 Immigration et asile Luc DEREPAS Directeur général des étrangers en France
Immigration, asile et intégration 138
104 Intégration et accès à la nationalité française
Muriel NGUYEN Directrice de l’accueil, de l’accompagnement des étrangers et de la nationalité
Immigration, asile et intégration 140
166 Justice judiciaire Jean-François BEYNEL Directeur des services judiciaires
Justice 141
107 Administration pénitentiaire Isabelle GORCE Directrice de l’administration pénitentiaire
Justice 146
182 Protection judiciaire de la jeunesse Catherine SULTAN Directrice de la protection judiciaire de la jeunesse
Justice 148
PLF 2015 9
Politique immobilière de l’État
LA POLITIQUE TRANSVERSALE DPT
Numéro et intitulé du programme Responsable Mission (cf. page)
310 Conduite et pilotage de la politique de la justice
Eric LUCAS Secrétaire général du ministère de la justice
Justice 150
334 Livre et industries culturelles Laurence FRANCESCHINI Directeur général des médias et des industries culturelles
Médias, livre et industries culturelles 153
138 Emploi outre-mer Thomas DEGOS Directeur général des outre-mer
Outre-mer 154
112 Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
Marie-Caroline BONNET-GALZY Commissaire générale à l’égalité des territoires
Politique des territoires 156
150 Formations supérieures et recherche universitaire
Simone BONNAFOUS Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle
Recherche et enseignement supérieur 157
231 Vie étudiante Simone BONNAFOUS Directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle
Recherche et enseignement supérieur 159
172 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires
Roger GENET Directeur général de la recherche et de l’innovation
Recherche et enseignement supérieur 161
193 Recherche spatiale Roger GENET Directeur général de la recherche et de l’innovation
Recherche et enseignement supérieur 164
190 Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables
Laurent TAPADINHAS Directeur de la recherche et de l’innovation
Recherche et enseignement supérieur 165
192 Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle
Pascal FAURE Directeur général des entreprises
Recherche et enseignement supérieur 167
186 Recherche culturelle et culture scientifique
Lucie MUNIESA Secrétaire générale adjointe du ministère de la culture et de la communication
Recherche et enseignement supérieur 168
142 Enseignement supérieur et recherche agricoles
Mireille RIOU-CANALS Directrice générale de l’enseignement et de la recherche
Recherche et enseignement supérieur 169
197 Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins
Régine BRÉHIER Directrice des affaires maritimes
Régimes sociaux et de retraite 174
204 Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins
Benoît VALLET Directeur général de la santé
Santé 175
176 Police nationale Jean-Marc FALCONE Directeur général de la police nationale
Sécurités 179
152 Gendarmerie nationale Général d’armée Denis FAVIER Directeur général de la gendarmerie nationale
Sécurités 180
207 Sécurité et éducation routières Jean-Robert LOPEZ Délégué à la sécurité et à la circulation routières
Sécurités 183
161 Sécurité civile Laurent PREVOST Directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises
Sécurités 184
124 Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative
François CARAYON Directeur des finances, des achats et des services
Solidarité, insertion et égalité des chances 186
219 Sport Thierry MOSIMANN Directeur des sports
Sport, jeunesse et vie associative 190
102 Accès et retour à l’emploi Emmanuelle WARGON Déléguée générale à l’emploi et à la formation professionnelle
Travail et emploi 194
111 Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail
Yves Struillou Directeur général du travail
Travail et emploi 197
155 Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail
François CARAYON Directeur des finances, des achats et des services
Travail et emploi 198
10 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Numéro et intitulé du programme Responsable Mission (cf. page)
613 Soutien aux prestations de l’aviation civile
Patrick GANDIL Directeur général de l’aviation civile
Contrôle et exploitation aériens 199
753 Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers
Jean-Robert LOPEZ Délégué à la sécurité et à la circulation routières
Contrôle de la circulation et du stationnement routiers
200
723 Contribution aux dépenses immobilières
Nathalie MORIN Chef du service FRANCE DOMAINE
Gestion du patrimoine immobilier de l’État 201
721 Contribution au désendettement de l’État
Nathalie MORIN Chef du service FRANCE DOMAINE
Gestion du patrimoine immobilier de l’État 204
164 Cour des comptes et autres juridictions financières
Didier MIGAUD Premier Président de la Cour des comptes
Conseil et contrôle de l’État 205
PLF 2015 11
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DE LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le présent document de politique transversale vise à offrir une vision horizontale de la politique immobilière de l’État. La politique immobilière de l’État est une politique interministérielle mise en œuvre par le service France Domaine, au nom et pour le compte du ministre chargé du domaine. La fonction d’État propriétaire est exercée par ce service et, au niveau territorial, par les préfets, représentants locaux de l’État propriétaire.
La politique immobilière de l’État a plusieurs finalités :
– permettre aux administrations de disposer d’un parc immobilier mieux adapté à leurs missions et aux réformes qu’elles doivent conduire, notamment, en offrant aux agents et aux usagers des locaux adaptés aux besoins du service public, prenant en compte l’ensemble des normes applicables (dont le respect des objectifs d’accessibilité et de performance énergétique et environnementale) ;
– disposer d’un parc immobilier moins coûteux, notamment, diminuer le coût de la fonction immobilière de l’État en allouant à ses services et ses opérateurs des surfaces rationalisées et des prestations mutualisées ;
– valoriser le patrimoine immobilier afin, notamment, de céder les immeubles inadaptés ou devenus inutiles, et ainsi de favoriser l’accroissement de l’offre de logements grâce à la mobilisation du foncier public.
Ces finalités se déclinent par les deux axes suivants :
Axe n°1 : améliorer la gestion du patrimoine immobilier. Cet axe regroupe les objectifs portant sur l’adaptation du patrimoine immobilier à ses missions (il s’agit de l’amélioration du ratio de performance immobilière par rapport à la cible de 12 m2 SUN par poste de travail), l’amélioration de l’efficience de la gestion immobilière (il s’agit de la maîtrise des coûts de l’immobilier exprimés en euros par m2), le respect du coût et des délais des grands projets immobiliers, la conservation du patrimoine immobilier par la politique d’entretien préventif, la maîtrise de l’évolution du coût des loyers et la durée de vente des actifs immobiliers.
Axe n°2 : être un État exemplaire. Il s’agit de la prise en compte des objectifs de mise en accessibilité et de performance énergétique et environnementale des immeubles de l’État.
Le comité interministériel de modernisation de l’action publique (CIMAP) du 18 décembre 2013 a décidé de redynamiser la politique immobilière de l’État, afin de consolider ses principes et ses acquis et de renforcer les instruments initiaux dont certains avaient atteint leurs limites. Le Gouvernement entend donc poursuivre la rationalisation de la politique immobilière : il renforce la mutualisation des moyens et des ressources, professionnalise l’action de l’État propriétaire et étend son périmètre. Ces efforts seront concentrés en 2015 sur les actions suivantes :
La politique immobilière au service du citoyen doit mieux prendre en compte l'accessibilité des bâtiments et leur performance énergétique, et contribuer à la mobilisation en faveur de la construction de logements.
Conformément aux engagements pris par le président de la République pour répondre à la demande de logements, la politique immobilière se mobilise au service de la construction de logements. La loi n°2013-61 du 18 janvier 2013 permet de céder le foncier public avec une décote allant, dans certains cas, jusqu’à la gratuité. Dans le même esprit, l’immobilier public apporte sa contribution aux enjeux de la transition énergétique et à l’accessibilité, en s’inscrivant pleinement dans le dispositif des agendas d’accessibilité programmés (Ad’AP) prévus par l’ordonnance n° 2014-1090 du 26 septembre 2014 relative à la mise en accessibilité des établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d'habitation et de la voirie pour les personnes handicapées.
L’expérimentation de l’élaboration de schémas directeurs immobiliers régionaux, conçus sous l’égide du préfet, s’inscrit également dans cet objectif de dynamisation.
Ces schémas directeurs reposeront sur une analyse économique approfondie préalable et comporteront des volets relatifs à l’accessibilité et à la performance énergétique. Ils intégreront l’ensemble des administrations déconcentrées et associeront les opérateurs de l’État, afin d’identifier toutes les possibilités de rationalisation et de mutualisation.
12 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
La politique immobilière de l’État s’étend aux opérateurs de l’État.
La modernisation de la politique immobilière de l’État sera transposée aux opérateurs de l’État, qui contrôlent à leur actif près de 34 millions de m2 (au 31 décembre 2013). Cette extension constituera le levier de l’élargissement de la politique immobilière à l’immobilier spécifique, au-delà des bureaux, qui représente la part majoritaire de l’immobilier de l’État et de ses opérateurs (73 %). Les normes de la politique immobilière sont réaffirmées, qu’il s’agisse du plafond de loyers (400 euros à Paris) ou du ratio d’occupation de 12 m2 par poste de travail. L’application uniforme de ces normes est une question d’équité, de solidarité et de performance immobilière, dans un contexte budgétaire où les opérateurs rattrapent depuis 2012 les efforts réalisés par l’administration d’État.
La modernisation de la politique immobilière s’appuie sur la conception de nouveaux outils.
France Domaine sera doté des outils informatiques métiers nécessaires à une meilleure connaissance du parc et à la professionnalisation de son action. Outre l’ouverture d’un infocentre immobilier interministériel, un outil de programmation immobilière sera déployé à partir de 2015 et dialoguera avec le système Chorus. Un outil de gestion des contrats immobiliers permettra de doter l’État propriétaire d’un levier de professionnalisation dans la négociation de ses baux.
La gouvernance de la politique immobilière sera réformée en vue de la simplifier, d’en renforcer la dimension stratégique, et de conforter le rôle de l’État propriétaire.
La gouvernance de la politique immobilière de l’État se caractérise par une multiplicité d’organes, dont la composition, la présidence, l’objet et la périodicité de réunions diffèrent. Cette diversité a permis aux différents acteurs de s’installer dans le paysage institutionnel et a offert des lieux d’échanges pour faire progresser la politique immobilière de l’État. Mais un certain nombre de limites apparaissent aujourd’hui qui conduisent à envisager des mesures de simplification, afin d’en renforcer le caractère stratégique et mieux affirmer le rôle de l’État propriétaire. Le tableau ci-dessous comporte le recensement des instances, nationales ou locales, qui interviennent sur la politique immobilière de l’État et dont la composition et les missions sont différentes.
Nom Rôle Présidence et composition Texte
Conseil de l’immobilier de l’État (CIE)
Organe consultatif placé auprès du ministre chargé du domaine et chargé de l’éclairer sur la stratégie immobilière.
Président : M. Jean-Louis DUMONT (député de la Meuse). Parlementaires et personnalités qualifiées. La préparation des travaux est assurée par le secrétariat général du conseil de l’immobilier de l’État (SGCIE) rattaché aux ministères économique et financier
Décret n° 2006-1267 du 16 octobre 2006 modifié
Commission nationale de l’aménagement, de l’urbanisme et du foncier (CNAUF)
Suivi du dispositif de mobilisation du foncier public en faveur du logement. Elle peut formuler des propositions à l’attention du Gouvernement concernant les opérations les plus complexes.
Président : M. Thierry REPENTIN. Parlementaires et personnalités qualifiées.
Loin°2013-61 du 18 janvier 2013 portant mobilisation du foncier public
Comité d’orientation de la politique immobilière de l’État (COMO).
Le COMO favorise la mutualisation des expériences et organise les échanges d’expériences entre les ministères
Présidence : secrétaire général du CIE. Responsables immobiliers des différents départements ministériels, France Domaine, direction du budget, contrôle général économique et financier.
Circulaire du Premier ministre du 28 février 2007 sur la modernisation de la politique immobilière
Comités de la politique immobilière (CPI)
Analyse de la stratégie immobilière ministérielle. Examen et validation de la programmation budgétaire sur le programme 309 et sur le CAS immobilier.
France Domaine, direction du budget, contrôleur budgétaire et comptable ministériel et responsable immobilier ministériel.
Circulaire du Premier ministre du 16 janvier 2009 sur la politique immobilière de l’État
Commission interministérielle pour l’immobilier de l’État à l’étranger (CIME)
Avis sur les opérations immobilières de l'État à l’étranger (à l’exclusion des opérateurs)
Présidée par un conseiller maître à la Cour des comptes et comprenant le ministère des affaires étrangères, la direction générale du Trésor, France Domaine, la direction du budget et le CBCM.
Article D. 1221-3 à D.1221-6 (CG3P)
Instance nationale d’examen des projets immobiliers (INEI)
Arbitrage des opérations réalisées dans le cadre de la RéATE.
Secrétaire général à la modernisation de de l’action publique
Circulaire du Premier ministre du 27 juillet 2009 sur le financement des schémas de réforme de l’administration territoriale de l’État
Commission de transparence et de qualité des opérations immobilières de l’État (CTQ)
Organe de contrôle de la régularité et de la qualité des opérations immobilières de l’État. Compétence de contrôle a priori pour toutes les opérations de cessions supérieurs à un seuil (2 M€ en Ile-de-France et 1 M€ en province)
Inspection générale des finances, Conseil d’État et Cour des comptes.
Décret n°2012-203 du 10 février 2012
Cellule nationale de suivi de l’immobilier de l’État (CNSIE) et cellules régionales (CRSIE)
Préparation de la programmation du programme 309, sur la base des SPSI et des audits techniques
Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, France Domaine et ministère de l’intérieur
Circulaire du Premier ministre du 16 janvier 2009
PLF 2015 13
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
La gouvernance sera mieux articulée qu’aujourd’hui à la procédure budgétaire.
La circulaire relative au budget pluriannuel 2015-2017 constitue une première étape, puisqu’elle a mis en œuvre une nouvelle procédure de l’» annexe immobilière » visant à intégrer une programmation immobilière dès la construction budgétaire (en isolant les dépenses immobilières et en distinguant les dépenses dites du « propriétaire » de celles dite de « l’occupant »). Elle ne vise pour l’instant que les dépenses immobilières de l’État et celles que réalisent les opérateurs grâce à leur subvention pour charge de service public. Il a également été demandé de présenter, sur le même périmètre, l’inventaire des projets d’investissement supérieur à 20 M€ en distinguant les projets déjà arbitrés des projets à l’étude, maille également retenue pour le recensement par le commissariat général à l’investissement (CGI) des projets d’investissement.
Les avantages attendus de cette nouvelle procédure résident dans une amélioration de la qualité de la gouvernance de la politique immobilière au sein des ministères, un enrichissement du dialogue immobilier entre les acteurs (ministères occupants, direction du budget et France domaine), et une programmation immobilière qui devient un document « pivot », entre la programmation budgétaire et les SPSI.
Les annexes immobilières ont été utilisées dans le cadre de l’évaluation des crédits consacrés à la politique immobilière de l’État dans le cadre du présent DPT.
L’effort financier consacré à la politique immobilière de l’État s’élève ainsi à 7,372 Mds € (AE) et 6,241 Mds € (CP). Ces montants ne sont pas directement comparables aux données des exercices 2013 (exécution 2013) et 2014 (LFI 2014) dans la mesure où l’effort financier de l’exercice 2015 repose sur un changement de méthode (cf. supra). En effet, alors que les précédents documents de politique transversale reposaient sur une méthode déclarative, les données de l’exercice 2015 sont articulées avec la procédure budgétaire et reposent sur les données de l’annexe immobilière, qui constituent le sous-jacent de la budgétisation du PLF 2015 et du budget triennal 2015-2017.
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Nature des dépenses (tous ministères)
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Acquisitions/constructions 469 982 879 510 355 970 818 735 465 950 644 934 1 246 245 527 993 658 217
Travaux structurants 875 200 854 821 068 142 1 123 761 302 903 087 844 1 068 295 521 859 581 661
Entretien lourd 517 430 995 530 855 824 778 282 021 599 153 612 915 709 297 529 008 226
Entretien courant 520 143 958 529 556 332 486 284 576 454 040 732 529 273 285 472 027 540
Énergies et fluides 657 402 908 639 246 357 596 212 069 592 185 361 735 465 868 606 857 734
Loyers budgétaires 1 112 773 442 1 100 372 496 928 661 430 909 931 626 1 132 701 000 1 132 701 000
Loyers non budgétaires 991 466 233 1 321 733 293 1 754 962 336 1 226 739 138 1 359 131 384 1 257 322 280
Autres dépenses 508 543 671 416 576 415 529 931 796 496 656 083 385 365 004 390 345 764
Propriétaire 1 889 969 001 2 126 948 630 2 737 277 902 2 335 519 030 3 230 250 345 2 382 248 104
Occupant 4 489 166 162 4 369 131 874 4 281 006 846 3 657 092 983 4 141 936 541 3 859 254 318
Total 6 698 896 731 6 420 643 279 7 173 243 120 6 163 077 828 7 372 186 886 6 241 502 422
RÉCAPITULATION DES AXES, SOUS-AXES ET OBJECTIFS DE PERFORMANCE
AMÉLIORER LA GESTION DU PATRIMOINE IMMOBILIER DE L’ÉTAT OBJECTIF n° 1 : Adapter le patrimoine immobilier de l’État à ses missions OBJECTIF n° 2 : Améliorer l’efficience de la gestion immobilière OBJECTIF n° 3 : Améliorer la gestion des projets immobiliers OBJECTIF n° 4 : Améliorer la conservation du patrimoine immobilier de l’État OBJECTIF n° 5 : Maîtriser l’évolution du coût des loyers OBJECTIF n° 6 : Réduire la durée de vente des biens et droits immobiliers
ÊTRE UN ÉTAT EXEMPLAIRE OBJECTIF n° 7 : Rendre accessibles les sites aux personnes en situation de handicap
14 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
AMÉLIORER LA GESTION DU PATRIMOINE IMMOBILIER DE L’ÉTAT
OBJECTIFS TRANSVERSAUX
OBJECTIF n° 1 : Adapter le patrimoine immobilier de l’État à ses missions
Programme 333 : Moyens mutualisés des administrations déconcentrées
Programme 152 : Gendarmerie nationale
Programme 723 : Contribution aux dépenses immobilières
INDICATEUR 1.1 : Rendement d’occupation des surfaces : nombre de m2 de SUN par poste de travail [Programme 723]
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Rendement d’occupation des surfaces : nombre de m2 de SUN par poste de travail
m2 SUN/ poste
15,98 14,36 15,37 14,32 14,25 14
Précisions méthodologiques
Source des données : France Domaine.
Mode de calcul : France Domaine recense, au sein d’un logiciel dédié, les fiches diagnostics SPSI réalisées par des services de l’État. Puis cet outil retraite et agrège les données indiquées dans ces fiches, et calcule la moyenne du rendement d’occupation des surfaces (nombre de m² de SUN par poste de travail).
A l’occasion de ces opérations, ce service s’assure que cet indicateur évolue bien à la baisse.
Chaque année, les fiches SPSI permettront d’obtenir la moyenne des nombres de m² de SUN par poste de travail pour les immeubles de bureaux occupés par les services de l’État (en propriété ou en location). Le service France Domaine fera retraiter et agréger ces fiches dans un logiciel informatique dédié, « QlikView ».
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
La norme fixée par l’État propriétaire est de 12 m² par poste de travail. Le dernier résultat connu est relatif à l’année 2013, avec un ratio de 14,36 m² SUN / poste de travail. Ce résultat n’est pas directement comparable à la réalisation 2012 (qui est de 15,98 m2). En effet, la réalisation 2013, comme la prévision actualisée 2014 et les cibles 2015 et 2017, traduisent l’amélioration significative de la connaissance des données et des caractéristiques du parc immobilier de bureaux. Les données immobilières relatives au parc de bâtiments à majorité relative de bureaux, qui avaient initialement permis d’établir les ratios d’occupation, ont connu en 2013 une évolution quantitative et qualitative importante, dans leur contenu (enrichissement des informations en termes de périmètre et de données) et dans leur exploitation. Elles ont ainsi fait l’objet d’une campagne générale de fiabilisation dans le logiciel « Chorus Re-Fx ». Depuis 2014, les informations sont disponibles directement dans le référentiel immobilier Chorus Re-Fx. Cette campagne de fiabilisation a permis d’établir une situation de référence fiabilisée, en termes de m2 de bureaux et d’effectifs.
PLF 2015 15
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
Cet enrichissement, quantitatif et qualitatif, de la connaissance du parc immobilier et de son occupation s’est traduit, en 2013, par l’amplification de la dynamique d’amélioration de la qualité des comptes de l’État. Dans le cadre des travaux réalisés en 2014 et portant sur les comptes de l’État de l’exercice 2013, la Cour des comptes a estimé que France Domaine a poursuivi avec succès ses travaux de fiabilisation du recensement et de l’évaluation du patrimoine immobilier de l’État. Les progrès réalisés en 2013 ont ainsi conduit le certificateur à ne pas reconduire la réserve n°6 relative au patrimoine immobilier.
Au vu de ces résultats, la prévision 2015 et la cible 2017 ont été fixées de manière à donner une nouvelle impulsion en vue d’atteindre le ratio de 12 m². Cette nouvelle impulsion s’inscrit dans un contexte d’ensemble des finances publiques caractérisé par la diminution des effectifs dans les ministères non prioritaires (suppression de 11 879 emplois prévus en PLF 2015 soit un taux d’effort moyen de 2 %), ce qui accroît l’effort nécessaire à réaliser pour améliorer le ratio de performance immobilière. INDICATEUR 1.2 : Optimisation de l’occupation de l’immobilier de bureau [Programme 333] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio SUN / ETPT m² / poste 19,8 21,1 21,5 19,12 19,42 19,48
Ratio entretien courant / SUN €/m² 19,5 20,9 18,7 16,9 18,03 18,24
Précisions méthodologiques
Sous-indicateur « Ratio SUN / ETPT » Sources des données : - La valeur de la surface utile nette est fournie par l’intermédiaire d’une enquête menée auprès des SGAR. - Le nombre d’ETPT est fourni par les ministères. Mode de calcul : Numérateur : Surface utile nette (SUN) en m² des services déconcentrés de l’État dont les crédits relatifs à l’immobilier occupant sont gérés par le programme. Il s’agit des directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), des directions régionales des affaires culturelles (DRAC), des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE), des directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), des directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF), des préfectures de région, des unités territoriales des directions régionales, des rectorats lorsque ceux-ci sont hébergés dans une cité administrative, des directions départementales interministérielles (DDI), des préfectures de département et des sous-préfectures. Dénominateur : nombre d’ETPT dans les services déconcentrés de l’État du périmètre précité. Sous-indicateur « Ratio entretien courant /SUN » Sources des données : - La valeur de la surface utile nette est fournie par l’intermédiaire d’une enquête menée auprès des SGAR. - Les dépenses d’entretien courant sont consolidées par la direction des services administratifs et financiers du Premier ministre à partir du progiciel
Chorus. Mode de calcul :
Numérateur : dépenses d’entretien courant Dénominateur : surface utile nette (SUN) en m² des services déconcentrés de l’État dont les crédits relatifs à l’immobilier occupant sont gérés par le programme. Il s’agit des directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), des directions régionales des affaires culturelles (DRAC), des directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE), des directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), des directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF), des préfectures de région, des unités territoriales des directions régionales, des rectorats lorsque ceux-ci sont hébergés dans une cité administrative, des directions départementales interministérielles (DDI), des préfectures de département et des sous-préfectures.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
L’enquête REATE réalisée en février 2014 a permis d’établir les surfaces occupées à 1 752 207 m² (SUN) pour 2013, et d’actualiser le prévisionnel 2014 à 1 739 409 m² (SUN), soit une baisse de 1 %. De ces différents éléments, il résulte que l’évolution entre 2014 et 2013 provient d’une baisse plus rapide des effectifs que des surfaces occupées.
Cette donnée relative au nombre de sites occupés est essentielle car le regroupement des agents sur un même site permet non seulement de créer une communauté de travail plus aisément mais également de mutualiser un certain nombre de fonctions supports, générant des gains d’efficience et des économies en partageant des espaces communs d’accueil.
16 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
Les regroupements opérés entre 2013 et 2014 ont permis d’établir une économie prévisionnelle sur les dépenses d’entretien immobilier de 6,9 M€, le maintien d’une partie de la ressource permet de financer les travaux du locataire.
On constate à nouveau en 2014 qu’il est très difficile d’accompagner de manière directe la baisse du dénominateur de ce ratio (évolution des effectifs) par une baisse plus rapide des surfaces occupées. En effet, la diminution des effectifs doit être suffisante pour que se pose la question soit d’un déménagement soit d’une densification de l’occupation en accueillant un autre service. INDICATEUR 1.3 : Taux de vacance moyen des logements [Programme 152] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Taux de vacance moyen des logements % 5,0 4,6 <4,5 < 4,5 < 4,5 < 4,5
Précisions méthodologiques
Périmètre
Logements situés en métropole et en outre-mer supportés par le programme 152.
Mode de calcul
Moyenne annuelle du nombre de logements vacants (logements non occupés et non attribués) rapportée à la moyenne annuelle du nombre total de logements.
Source des données
Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), direction des soutiens et des finances (DSF).
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Les prévisions et la cible ont été déterminées en tenant compte des résultats obtenus en 2013, et des objectifs de la gendarmerie nationale relatifs à l’optimisation de son parc immobilier.
Afin d’atteindre un taux de vacance des logements inférieur à 4,5 %, malgré les redéploiements prévus entre la gendarmerie nationale et la police nationale, le P.152 poursuit une politique volontariste illustrée par :
- l’intégration, dès la phase conception, de la composante immobilière dans la manœuvre des effectifs et des réorganisations d’unités ;
- l’anticipation des mouvements et des ajustements d’effectifs ;
- l’adaptation du nombre de logement au plus juste des besoins.
PLF 2015 17
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
OBJECTIF n° 2 : Améliorer l’efficience de la gestion immobilière
Programme 105 : Action de la France en Europe et dans le monde
Programme 216 : Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
Programme 215 : Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
Programme 224 : Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
Programme 129 : Coordination du travail gouvernemental
Programme 308 : Protection des droits et libertés
Programme 212 : Soutien de la politique de la défense
Programme 217 : Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
Programme 214 : Soutien de la politique de l’éducation nationale
Programme 218 : Conduite et pilotage des politiques économiques et financières (libellé modifié)
Programme 150 : Formations supérieures et recherche universitaire
Programme 124 : Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative
Programme 155 : Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail
INDICATEUR 2.1 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 105] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
1. Ratio SUN / SUB % s.o* s.o* s.o* 55,6 55,6 55,6
2. Effectif ETPT Nombre 14 549 14 306 14508 14 180 13 974 13 690
3. Ratio SUN / Poste de Travail m²/poste 15,65** 15,2*** 15 14,3 14,3 13,6
4. Ratio Entretien courant / SUB €/m2 5,64 5,36 2,74 2,74 5,31 5,39
5. Ratio Entretien lourd / SUB €/m2 2,98 1,4 1,12 1,12 1,29 7,09
6. Coût des travaux structurants € sans objet**** sans objet**** sans objet sans objet**** sans objet**** sans objet****
Précisions méthodologiques
Source des données : Direction de l’immobilier et de la logistique (DIL) ; Direction des ressources humaines (DRH) ; Direction des systèmes d’information (DSI) ; Sous-direction du budget (DAF/BUD).
Mode de calcul : L’indicateur a été développé suivant une méthodologie interministérielle.
A compter du PAP2015, pour les ratios 4.3.1 « SUN / SUB » et 4.3.3 « SUN / Poste de travail », la part d’administration centrale de l’échantillon est limitée aux sites administratifs selon le détail suivant : Breil I, Breil III, Breil IV à Nantes ; Quai d’Orsay, Convention et Invalides/Oudinot à Paris. Le chiffre concernant Invalides/Oudinot est en cours de fiabilisation. Ce mode de comptabilisation écarte les surfaces dédiées aux archives, au dépôt, à la technique, à l'imprimerie, à l'hébergement, à l'action sociale, à la restauration.
La part de l’échantillon pour l’étranger est composée de sites répartis dans dix-huit pays : Afrique du Sud, Allemagne, Angola, Argentine, Australie, Canada, Chine, Egypte, États-Unis, Grèce, Israël, Italie, Japon, Kenya, Pays-Bas, Sénégal, Suisse, Ukraine.
- La SUN totale de 100 950 m² se décompose en 48 812 m² pour l’administration centrale et 52 138 m² pour les postes à l’étranger.
- La SUB totale de 181 689 m² se décompose en 74 562 m² pour l’administration centrale et 107 127 m² pour les postes à l’étranger.
* Conformément à l’annexe V de la circulaire 2PERF-14-3001 du 1er avril 2014, le ratio SUN/ SUB n’a pas été défini pour les années 2012 et 2013 car ce ratio a été introduit dans le PLF 2015, remplaçant le ratio précédent SUB/ SHON.
Pour le ratio 4.3.3 « SUN / Poste de travail », conformément aux termes de la circulaire 2PERF-14-3001, c’est la notion de résident connecté (au système d’exploitation informatique) qui est retenue pour caractériser le poste de travail. Ce mode de comptabilisation semble en effet plus réaliste qu’une comptabilisation des ETPT en valeur approchée. Car l’effectif du MAEDI n’est pas le seul à occuper la SUN qui l’accueille, surtout en ambassade. Les ambassades hébergent en effet des résidents d’autres institutions, connectés au système d’’exploitation informatique du MAEDI. A l’inverse, les résidents connectés en France hors des sites du MAEDI sont déduits du nombre de stations connectées.
** Comme indiqué dans le RAP2012, l’échantillon ne comptait pas encore de surface à l’étranger cette année-là. Les données relatives aux résidents connectés à l’étranger pour cette année-là n’étant pas disponibles, la réalisation 2012 n’a pas pu être recalculée.
18 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
*** Le résultat 2013 a été recalculé sur la base des chiffres fournis dans le RAP2013. En retenant cependant la part de la SUN pour l’administration centrale telle que redéfinie supra, soit 48 812 m² au lieu de 56 568 m² dans le RAP2013.
Pour les ratios 4.3.4 « Entretien courant/ SUB » et 4.3.5 « Entretien lourd/ SUB », l’échantillon utilisé pour le calcul de la SUB couvre l’ensemble des bâtiments du MAEDI en France et à l’étranger. De même, les données utilisées pour l’entretien courant et l’entretien lourd représentent les données brutes votées, hors gel budgétaire.
**** Comme défini par la méthodologie interministérielle, les travaux structurants concernent les travaux ayant pour objet de changer radicalement l’usage et les prestations offertes. Tel n’est pas le cas des travaux réalisés sur le patrimoine immobilier du MAEDI car sa vocation initiale doit être nécessairement maintenue.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
4.3.1. « Ratio SUN / SUB »
Pour l’administration centrale, le ratio s’élève à 65,5 % en 2014, à un point et demi de la cible de 67 % fixée dans la charte France Domaine. Pour l’étranger, le ratio s’élève à 48,7 % en 2014. Le MAEDI devra attendre la réalisation des projets de regroupement des services à l’étranger pour améliorer le ratio. C’est pourquoi la prévision 2015 et la cible restent fixées à 55,6 % pour ce triennal. Un projet d’élargissement de l’échantillon à l’étranger est à l’étude afin d’améliorer la représentativité de la SUN à l’étranger.
4.3.2. « Effectif ETPT »
Le nombre d’ETPT affiche une tendance à la baisse, conformément au plafond d’emploi prévu pour le MAEDI.
4.3.3. « Ratio SUN / Poste de Travail »
La prévision 2014 actualisée se base sur un nombre de 2 682 résidents connectés à l’étranger. Pour la France, le nombre total de résidents connectés s’élève à 4 997 y compris 597 stations physiquement situées hors des sites métropolitains du MAEDI. Le nombre de résidents connectés pour la France s’établit ainsi à 4 400. Globalement, la SUN de 100 450 m² serait occupée par 7 082 résidents connectés.
La prévision 2015 est basée sur la prévision actualisée 2014. En effet, si le MAEDI enregistre une baisse constante de ses effectifs, la réduction correspondante des surfaces ne peut s’opérer qu’en décalé. La baisse d’effectifs se traduit en outre par une plus grande polyvalence des agents dans le réseau. Un emploi peut ainsi être partagé entre plusieurs postes de travail correspondant à des domaines fonctionnels distincts. Ce découpage relève de l’application de différentes normes, telles que celles relatives à la protection des informations et supports classifiés, à l’accès aux archives, ou à la responsabilité personnelle et pécuniaire des comptables publics et assimilés, par exemple. Un nombre minimum de postes de travail doit aussi être maintenu pour les stagiaires et vacataires.
La cible pluriannuelle est maintenue à 13,6 m², la cible de 12 m² fixée dans la charte France domaine n’apparaissant pas encore atteignable pour les raisons exposées ci-dessus. En termes de leviers d’action, seuls les projets de rationalisation ou de relocalisation dans l’échantillon pourraient permettre à terme d’améliorer le ratio.
4.3.4. « Ratio entretien courant / SUB »
La prévision 2014, fixée initialement à 2,74 est restée inchangée dans la mesure où un bilan de la gestion 2014 apparait nécessaire avant de d’estimer des capacités de redéploiement. Les dépenses pour l’entretien courant en administration centrale sont programmées à enveloppe constante sur le prochain triennal, tandis que celles pour les postes à l'étranger sont établies sur la base d'une augmentation de 2 % par an. La SUB en administration centrale et à l’étranger est stable jusque 2017, pour les raisons explicitées dans la justification du sous-indicateur 4.3.1. Par conséquence, le ratio évolue peu pour la prévision 2015 et la cible 2017.
4.3.5. « Ratio entretien lourd / SUB »
L’entretien lourd en administration centrale relève d’autres programmes que le 105 (programme 309 en administration centrale et programme 723 à l’étranger). Les dépenses pour l’entretien lourd à l’étranger sont budgétées à hauteur de 2,225 M€ pour 2015. Une nette augmentation est prévue sur le triennal avec une enveloppe de 12,225 M€ en 2017, ce qui relève la cible 2017 à 7,09 €/m². La SUB en administration centrale et à l’étranger est stable jusque 2017, pour les raisons explicitées dans la justification du sous-indicateur 4.3.1.
PLF 2015 19
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
INDICATEUR 2.2 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 124] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio entretien courant / SUB en administration centrale
€/m² SUB 21,56 23,22 19,27 28 26 28
Ratio SUN / Poste de travail en administration centrale
m² / poste 12,6 12,6 12,5 12,4 12,4 12,3
Ratio SUN / Poste de travail en agences régionales de santé (ARS)
m² / poste 14,4 14,3 13,8 14,1 13,8 13,5
Précisions méthodologiques
Source des données : direction des finances, des achats et des services (DFAS)
Mode de calcul :
Les coûts d’entretien courant comprennent les coûts engagés pour maintenir les immeubles et locaux dans un état garantissant le bon fonctionnement dans des conditions de sécurité et de confort satisfaisantes, et concernent les interventions régulières d’entretien, de petites réparations et de maintenance, qu’elles soient préventives ou correctives. Elles n’intègrent pas les dépenses lourdes de remise à niveau d’un immeuble obsolète qui constituent des dépenses d’immobilisation. Pour des locaux du parc locatif, les coûts d’entretien des surfaces communes sont inclus dans les charges locatives, sur lesquelles les ministères n’ont pas la maîtrise directe.
Deux éléments majeurs ont un impact sur les chiffres 2014 et 2015 :
La fin des travaux de restructuration du site Duquesne à l’été 2013 a permis de récupérer environ 500 postes de travail sur ce site et d’abandonner l’équivalent sur les implantations locatives parisiennes. Le regroupement des directions support a permis à la nouvelle DFAS de mener une opération immobilière de regroupement des services à Montparnasse Sud-Pont, en abandonnant 2 immeubles (Nord-Pont et Max Hymans) ; cette opération intègre une rationalisation de l’occupation des espaces afin de respecter les critères de performance d’occupation de la nouvelle politique immobilière de l’État. Le site de Montparnasse Sud-Pont accueille aussi bien des directions du secteur «santé-affaires sociales » que des services du secteur « Travail ».
A compter de 2014, le nouveau périmètre immobilier s’élève à 106 685 m² en surface utile brute (SUB). Les surfaces prises en compte sont SUB « bâtiment » (comprenant également les SUB « sous-sol ») conformément aux règles fixées dans le cadre de l’élaboration des schémas pluriannuels de stratégie immobilière.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Pour l’administration centrale
Ratio entretien courant/SUB : il prend en compte le nouveau périmètre constitué de l’ensemble des administrations centrales des secteurs «affaires sociales, sports et jeunesse » et « travail et emploi ». L’addition du champ « travail et emploi » empêche, de fait une comparaison avec les données des exercices antérieurs. Le regroupement entre les secteurs « Affaires sociales » et « Travail » et l’opération « Montparnasse » menée en 2014, devraient se traduire dès 2015 par une baisse du ratio. La cible 2017 reste conforme aux prévisions budgétaires triennales.
Ratio SUN / Poste de travail : l’opération « Montparnasse » a permis de réduire de 13 492 m² les emprises locatives sur ce site, réduction compensée partiellement par les 10 000 m² mis en service sur le site Duquesne, à l’occasion de la livraison de la dernière tranche de travaux de restructuration de cet immeuble. Pour les seules emprises de « Montparnasse », le ratio d’occupation a baissé de 1,83 m² SUN/Poste de travail, par rapport à la situation antérieure cumulée des deux secteurs.
Pour les ARS
Les opérations récentes ont eu un impact essentiellement sur les sièges des ARS, dans lesquels la cible déterminée par France Domaine est globalement atteinte. Toutefois, s’agissant des délégations territoriales, les implantations sont tributaires des schémas territoriaux des préfets et la marge de manœuvre est faible, en particulier pour les immeubles mis à disposition par les conseils généraux.
20 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
INDICATEUR 2.3 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 129] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio SUN / SUB % SO SO SO 53 54 54
Effectifs administratifs Effectifs adm. 1 463 1 707 1 596 1 768 1 805 2 310
Ratio SUN / effectifs administratifs m²/effectifs adm.
15,35 15,03 15 15,12 15,19 14,34
Ratio entretien courant / SUB €/m² 66,07 66 70 58 65 60
Ratio entretien lourd / SUB €/m² 85,21 88 60 81 80 70
Précisions méthodologiques
Sources des données : les données sont fournies par la division du patrimoine et de la logistique (DPL) de la DSAF. Origine de la mesure des surfaces : les relevés AUTOCAD des bâtiments. Cet indicateur n’inclut pas les données relatives au SGDSN.
Mode de calcul :
Le ratio "SUN / SUB" :
Numérateur : surface utile nette (SUN) en m²
Dénominateur : surface utile brute (SUB) en m²
Le ratio "SUN / effectifs administratifs" :
Numérateur : surface utile nette (SUN) en m²
Dénominateur : effectifs administratifs
Effectifs administratifs : effectifs physiques possédant un poste de travail (bureau). Sont exclus les agents techniques de maintenance, les agents de sécurité, les agents d’entretien et de nettoyage, ainsi que le personnel de restauration.
Le ratio "entretien courant / SUB" :
Numérateur : dépenses de fonctionnement liées aux contrats de maintenance, à l'entretien des espaces verts, à l’entretien courant des bâtiments
Dénominateur : surface utile brute (SUB) en m²
Le ratio "entretien lourd / SUB" :
Numérateur : dépenses d’investissement relatives à la mise en conformité des bâtiments, aux grosses réparations, à l'amélioration et aux transformations
Dénominateur : surface utile brute (SUB) en m²
Le périmètre correspond aux bâtiments relevant de l’attribution directe de la DSAF en matière de gestion immobilière pour les programmes 129 et 309 (entretien des bâtiments de l’État). Le type de surface ainsi que la nature des dépenses immobilières se déclinent, selon la typologie donnée par le guide méthodologique du SPSI.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
L’année 2014 a été marquée par trois évolutions du périmètre immobilier :
- la gestion du bâtiment du 55, rue Saint Dominique a été transférée en avril du ministère des affaires sociales vers le programme 129 ; ce site héberge d’une part, le cabinet du secrétaire d’État à la réforme territoriale et, d’autre part, la délégation interministérielle à l’intelligence économique, instituée auprès du Premier ministre en août 2013 ;
- afin de répondre à l’accroissement de l’effectif de la direction interministérielle des systèmes d’information, un plateau de bureaux doit être pris à bail après l’été 2014 au 39, quai André Citroën ;
- parallèlement, la résiliation du bail du n°1, rue de la Manutention est programmée fin 2014. Il est projeté que le service occupant (la Commission pour l'indemnisation des victimes de spoliations intervenues du fait des législations antisémites en vigueur pendant l'Occupation), rejoigne le 98, rue de Richelieu, site géré par le Conseil d’État, à l’occasion de la libération de surfaces par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, qui s’y était installée provisoirement à sa création début 2014.
Sous-indicateur : « Ratio SUN / SUB »
Ce ratio établit le rapport entre la surface réellement aménagée ou aménageable en bureaux (SUN) et la surface totale (SUB), suivant les définitions de ces surfaces par France Domaine. Ce ratio dépend donc de l’architecture et de la configuration intrinsèque des bâtiments. La situation actuelle reflète la composition du parc immobilier, essentiellement constitué d’hôtels particuliers.
PLF 2015 21
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
L’installation dans l’ensemble immobilier Ségur-Fontenoy d’ici fin 2017 devrait avoir un impact limité sur ce ratio. En effet, ce site comporte plusieurs fonctions mutualisées qui ne rentrent pas dans le calcul de la SUN mais dans celui de la SUB (notamment restaurant administratif, auditorium, cafétéria, centre de documentation, locaux sociaux, reprographie centrale, crèche).
Sous-indicateur : « Effectifs administratifs »
En 2013, la prise en compte dans le périmètre des locaux du Commissariat général à la stratégie et à la prospective a engendré une hausse de l’effectif de 221 personnes. L’accroissement des effectifs administratifs pour 2014 et 2015 est lié aux évolutions de périmètre évoquées ci-dessus.
La cible 2017 intègre l’emménagement prévu en 2016 dans la partie Fontenoy du site Ségur-Fontenoy, soit 505 personnes à ce jour. L’emménagement dans la partie Ségur étant prévue fin 2017, il ne commencera à avoir un impact que sur les chiffres de 2018.
Sous-indicateur : « Ratio SUN / effectifs administratifs »
Les variations actuelles de ce ratio correspondent aux évolutions conjoncturelles d’effectifs et de surfaces dans un parc immobilier dont la structure globale reste inchangée. Cependant, l’emménagement dans l’ensemble immobilier Ségur-Fontenoy entrainera une évolution favorable de ce ratio à partir de 2017.
Sous-indicateur : « Ratio entretien courant / SUB »
Les efforts de limitation de dépense menés annuellement sont maintenus et se traduisent par une réalisation inférieure aux prévisions initiales. La prévision actualisée de 2014 est projetée à partir de la réalisation constatée au 1er semestre.
A l’horizon 2017, l’implantation sur le site de Fontenoy devrait permettre d’infléchir le niveau des dépenses d’entretien courant.
Sous-indicateur : « Ratio entretien lourd / SUB »
La prévision 2014 inclut le règlement de trois chantiers terminés au 1er semestre 2014 et celui des deux chantiers en cours à mi-année. Il prend également en compte le démarrage de nouveaux travaux d’ici fin 2014, dont des créations de grilles et portails anti-intrusion à l’entrée de certains sites, en complément de la programmation d’entretien lourd.
La prévision 2015 priorise la restauration de la façade sur jardin de l’hôtel Cassini, mais aussi la poursuite des opérations notamment de restauration du clos et couvert des bâtiments, de mise aux normes des cuisines, d’accessibilité des sites aux personnes à mobilité réduite.
A l’horizon 2017, la programmation technique pluriannuelle implique un maintien voire une amélioration du niveau d’entretien lourd et d’adaptation des bâtiments domaniaux, dans le prolongement des actions déjà entreprises.
INDICATEUR 2.4 : Qualité de la gestion immobilière [Programme 150] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Taux d’occupation des locaux. % 71,0 nd 70 71,4 71,6 72
Pourcentage de sites secondaires dont le nombre d’étudiants est inférieur à 1000
% 78,2 75 79,7 73,3 73,2 73
Précisions méthodologiques
Source des données :
Pour le 1er sous-indicateur, MENESR/ DGESIP-service de la stratégie de contractualisation, du financement et de l’immobilier-département de pilotage immobilier-B3-2
Pour le 2nd sous-indicateur, MENESR/DGESIP-DGRI/SDSIES
22 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
Mode de calcul :
Le 1er sous-indicateur « taux global d’occupation des locaux » est établi en deux étapes :
- 1ère étape : calcul du taux d’occupation pour chaque type de salles (salles de cours banalisées et amphithéâtres) qui correspond à un rapport entre l’occupation réelle des locaux (nombre d’heures d’utilisation des salles / nombre de salles utilisées) et une occupation théorique minimale de 1 120 h (35 heures par semaine, 32 semaines par an). Cette référence, qui représente 70 % des horaires d’ouverture normalement attendus pour des locaux universitaires (50 heures par semaine), a été fixée de manière à prendre en compte différents aléas et contraintes : exigences de souplesse nécessaires à la gestion des emplois du temps, temps de préparation éventuellement nécessaire entre les différents cours.
- 2nde étape : détermination du taux global d’occupation à partir de la moyenne pondérée de chaque type de salles par leurs surfaces respectives.
Les données 2012 ont été collectées par une enquête auprès des établissements d’enseignement supérieur réalisée en 2013, 90 % des établissements représentant 87 % de la surface SHON totale (18,4 millions de m²) ont communiqué des réponses exploitables. Les surfaces (amphithéâtres et salles banalisées) pour lesquelles le taux d’occupation des locaux est déterminé représentent : 16 % de la surface totale des établissements d’enseignement supérieur, et 41 % du total des surfaces dédiées à l’enseignement.
Rappel du périmètre
Occupation des salles de cours banalisées et amphithéâtres pour des activités d’enseignement, d’accueil des étudiants, d’examens ainsi que pour tout autre usage comme les colloques, manifestations ou locations. Ne sont pas compris dans le périmètre de cet indicateur les locaux d’enseignement dédiés aux travaux pratiques en raison d’une standardisation complexe.
La valeur de l’année n n’est disponible qu’au RAP n+1.
Le 2nd sous-indicateur est un ratio qui rapporte au nombre total de sites secondaires, le nombre de ceux qui comptent moins de mille étudiants inscrits. Le seuil de 1 000 étudiants fait référence au schéma de services collectifs de l'enseignement supérieur et de la recherche (décret du 18 avril 2002).
La définition du « site secondaire » retenue pour cet indicateur est la suivante : il s’agit d’une implantation d’un ou plusieurs établissements publics d’enseignement supérieur, dans laquelle est inscrit un étudiant au moins, et qui ne se situe pas dans une agglomération (unité urbaine de l’INSEE) siège d’un établissement public d’enseignement supérieur sous tutelle MESR.
Ne sont retenues que les implantations et les effectifs d’étudiants des établissements publics d’enseignement supérieur sous tutelle MESR, ce qui exclut notamment les étudiants de STS et de CPGE.
L'Île-de-France et les COM sont exclus des dénombrements. La répartition territoriale de l'offre d'enseignement supérieur dans ces régions relève en effet de problématiques particulières.
Limites et biais connus
Certains étudiants des sites secondaires sont comptabilisés au titre d’une unité administrative d'inscription (UFR, IUT, école...) du site siège. Mais on observe que cette modalité d’inscription est réversible d’une année à l’autre, entraînant des variations par conséquent non significatives.
L’indicateur est particulièrement sensible aux effets de seuil (1 000 étudiants) et d’une manière défavorable en période de baisse tendancielle de la démographie étudiante.
Commentaires :
Les établissements présentent de nombreuses disparités qui résultent de leurs spécificités géographiques (implantations multiples), pédagogiques (utilisation de salles spécialisées pour les disciplines scientifiques) ou organisationnelles (stages conduisant à une présence non linéaire des étudiants au cours de l’année universitaire) et qui influent sur le taux d’occupation de leurs locaux.
Bien que déclaratives, les données à partir desquelles sont déterminées cet indicateur apparaissent de plus en plus fiables en raison de l’amélioration du taux d’équipement des établissements en logiciel de gestion de salles qui est passé de 54 % en 2008 à plus de 80 % en 2013. C’est le résultat de la politique du MESR qui a incité les établissements à se doter d’outils afin de mieux connaître et maîtriser l’utilisation de leurs locaux d’enseignement et à développer une meilleure coordination entre les services immobiliers et scolarité. Cette politique visant à un renforcement du pilotage immobilier et une optimisation du patrimoine des établissements d’enseignement supérieur devraient aboutir à terme une amélioration du taux d’occupation des locaux d’enseignement.
En ce qui concerne le » pourcentage des sites secondaires…», c’est dans le cadre de la politique contractuelle que la direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle encourage les établissements à rationaliser leurs implantations universitaires, de manière à permettre une réelle complémentarité entre les différents sites existants dans chaque région, ceci dans la perspective d’une stabilisation du maillage universitaire. Ce dialogue contractuel est renforcé par la mise en œuvre de la politique de site et du passage de l’habilitation à l’accréditation des établissements.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Les cibles 2017 sont fixées pour inciter les opérateurs à l’optimisation de la fonction immobilière, qui doit être un des piliers de l’autonomie accrue qui leur a été donnée.
Au regard de la mise en place de la politique de site, les schémas directeurs immobiliers et d’aménagement (SDIA) vont articuler la politique immobilière entre les établissements et les sites, dans le cadre du dialogue de gestion avec le MENESR, en complément des schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI) pilotés par France Domaine.
L’optimisation de la gestion immobilière des établissements est également encouragée par un dialogue contractuel renouvelé entre les établissements et le ministère dans le cadre de la politique de site.
PLF 2015 23
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
INDICATEUR 2.5 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 155] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio entretien courant / SUB en administration centrale
€/m² 30 16,5 28 28 26 28
Ratio SUN / Poste de travail en administration centrale
m²/poste de travail
14,5 16,9 15 12,4 12,4 12,3
Précisions méthodologiques
Source des données : direction des finances, des achats et des services (DFAS)
Mode de calcul :
Les coûts d’entretien courant comprennent les coûts engagés pour maintenir les immeubles et locaux dans un état garantissant le bon fonctionnement dans des conditions de sécurité et de confort satisfaisantes, et concernent les interventions régulières d’entretien, de petites réparations et de maintenance, qu’elles soient préventives ou correctives. Elles n’intègrent pas les dépenses lourdes de remise à niveau d’un immeuble obsolète qui constituent des dépenses d’immobilisation. Pour des locaux du parc locatif, les coûts d’entretien des surfaces communes sont inclus dans les charges locatives, sur lesquelles les ministères n’ont pas la maîtrise directe.
Deux éléments majeurs ont un impact sur les chiffres 2014 et 2015 :
La fin des travaux de restructuration du site Duquesne à l’été 2013 a permis de récupérer environ 500 postes de travail sur ce site et d’abandonner l’équivalent sur les implantations locatives parisiennes. Le regroupement des directions support a permis à la nouvelle DFAS de mener une opération immobilière de regroupement des services à Montparnasse Sud-Pont, en abandonnant 2 immeubles (Nord-Pont et Max Hymans). Cette opération intègre une rationalisation de l’occupation des espaces afin de respecter les critères de performance d’occupation de la nouvelle politique immobilière de l’État. Le site de Montparnasse Sud-Pont accueille aussi bien des directions du secteur «santé-affaires sociales » que des services du secteur « Travail ».
A compter de 2014, le nouveau périmètre immobilier s’élève à 106 685 m² SUB. Les surfaces prises en compte sont les SUB « bâtiment » (comprenant également les SUB « sous-sol ») conformément aux règles fixées dans le cadre de l’élaboration des schémas pluriannuels de stratégie immobilière.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Ratio entretien courant / SUB : il prend en compte le nouveau périmètre constitué de l’ensemble des administrations centrales des secteurs « affaires sociales, sports et jeunesse » et « travail et emploi ». Le changement de périmètre induit par l’inclusion du champ « travail et emploi » empêche, de fait, une comparaison avec les données des exercices antérieurs. Le regroupement entre les secteurs « Affaires sociales » et « Travail » et l’opération « Montparnasse » menée en 2014 devraient se traduire dès 2015 par une baisse du ratio. La cible 2017 reste conforme aux prévisions budgétaires triennales.
Ratio SUN / Poste de travail : l’opération « Montparnasse » a permis de réduire de 13 492 m² les emprises locatives sur ce site, réduction compensée partiellement par les 10 000 m² mis en service sur le site Duquesne, à l’occasion de la livraison de la dernière tranche de travaux de restructuration de cet immeuble. Pour les seules emprises de «Montparnasse », le ratio d’occupation a baissé de 1,83 m² SUN/Poste de travail, par rapport à la situation antérieure cumulée des deux secteurs.
INDICATEUR 2.6 : Efficience immobilière [Programme 212] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio SUN / SUB % 60 60 NC 45 44 43
Effectifs ETP ETP 15 209 15 260 19 135 19 888 18 606 20 278
Ratio SUN / Poste de travail m2/poste 12,28 11,76 13,64 13,19 13,18 13,36
24 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
Précisions méthodologiques
Par rapport au PLF 2014, le ratio SUB/SHON est abandonné et remplacé, à compter de 2015, par le ratio SUN/SUB.
La valeur moyenne du ratio d'occupation n'apporte qu'une valeur indicative.
En matière d'analyse, les variations de cette valeur s'appuient sur l'observation des évolutions qui affectent, le cas échéant, la superficie (réduction brute ou augmentation par implantation de modulaire, par exemple) et le niveau d'occupation (transferts provisoires ou définitifs) des emprises du périmètre.
Ainsi, on notera également, que dans le cadre de la libération d'emprises incluses dans le périmètre de l'indicateur et dans l'attente de leur cession effective, le redéploiement des effectifs sur des emprises qui sont exclues de ce périmètre est susceptible de modifier temporairement à la hausse ou à la baisse, le ratio moyen d'occupation.
Source des données : les superficies des emprises sont mesurées par le service parisien de soutien de l’administration centrale (SPAC) et la direction centrale du service d’infrastructure de la défense (DCSID) à partir de l'application G2D, et consolidées par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA).
Mode de calcul : jusqu’à 2013, l’indicateur ne comprenait que des sites d’administration centrale en région parisienne ou en province (2012). A partir de 2014, ce périmètre est progressivement élargi à d’autres emprises soumises à loyer budgétaire. Cette évolution est conditionnée par la mise à disposition des informations par les bases de défense. Cette évolution pour couvrir la totalité des emprises sera lente et sera répartie sur plusieurs exercices.
SUB : Surface utile brute.
SUN : Surface utile nette : les surfaces retenues dans le calcul de l'indicateur comprennent les surfaces de bureau, les surfaces des salles de réunion et les surfaces annexes de travail, conformément à la circulaire diffusée par le service France Domaine en février 2009.
Les effectifs pris en compte sont les effectifs physiques communiqués par les responsables des sites composant le périmètre. Dans l'attente d'un recensement fiable des postes de travail sur ces emprises, une équivalence a été fixée, par convention, entre effectifs occupants et postes de travail.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
La prévision 2014 a été révisée (13,19 contre 13,64 m2 / agent) pour intégrer les évolutions enregistrées au RAP 2013 : densification des effectifs sur le site de la caserne Galliéni (215 personnes) et sur la caserne Renaudin (70 personnes) ainsi que la réintégration dans le périmètre de l'emprise "Quartier Lorge" à Caen, après consolidation des valeurs relatives aux espaces tertiaires.
Elle intègre, d’autre part, la densification de deux sites : la caserne Galliéni qui reçoit à nouveau des effectifs (197 personnes supplémentaires) et le site d'Arcueil où devraient être installés les personnels rattachés à des organismes nouvellement créés (EMA/CCPA, Armée de Terre/CCIAT, SGA/ BGAP).
Les cessions d'emprises prévues en 2014 (Penthemont-Bellechasse, Centre Marine "La Pépinière") sont sans incidence sur le calcul de l'indicateur dans la mesure où ces cessions interviendront en « site occupé ».
Il est convenu qu’avant la fin 2015, les effectifs parisiens de l'administration centrale défense soient regroupés sur le site de Balard. Devant la difficulté de modéliser les mouvements de cette année, l'application d'un prorata temporis (6 mois sur ancien site / 6 mois sur Balard) a été retenu. Sur la base de ce principe, les surfaces et les effectifs des emprises d’administration centrale ainsi que les caractéristiques de Balard ont été intégrés pour 50% de leur valeur dans le calcul de l'indicateur. En 2015, il est également envisagé de libérer intégralement l'emprise « Hôtel de la Marine ». Ces mouvements de libération/densification, induisent, au final, une baisse de plus d'1/2 point, entre la valeur actualisée de la cible 2015 (13,18) et sa valeur initiale au PAP 2014 (13,86).
Pour 2017, l’hypothèse retenue consiste à prendre en compte, d’une part, la densification du site de Balard (surfaces et effectifs prévisionnels pris en totalité) et, d’autre part, la sortie du périmètre des emprises parisiennes cédées par le ministère dont le ratio moyen d’occupation par poste était relativement faible. Il en résulte un léger accroissement du ratio (+0,18 point/ 2015). Néanmoins, l’objectif ministériel poursuivi dans le cadre de la manœuvre Balard (12m2/agent) demeure.
INDICATEUR 2.7 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 214] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Surface : ratio SUN/SUB % 59 59 SO 59 59 59
Effectifs : ETPT nombre 23 958 23 966 - 24 305 24 717 24 860
Occupation : ratio SUN/poste de travail m²/poste 13,5 13,2 13,2 13 13 12,9
Entretien courant : ratio coût/SUB €/m² 12,7 12 13,4 12,5 12,5 12,7
Entretien lourd : ratio coût/SUB €/m² 25,7 18,3 34,8 27,7 33,2 35,7
Travaux structurants € 6 774 000 15 862 824 16 200 000 15 570 000 15 520 000 9 850 000
PLF 2015 25
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
Précisions méthodologiques
Source des données : SG-SAAM.
Champ : France métropolitaine + DOM hors Mayotte.
Mode de calcul : cet indicateur répond à la définition de la circulaire budgétaire n° DF-2PERF-14-3001 du 1er avril 2014 (guide méthodologique de la performance).
Le périmètre porte sur les bâtiments en propriété de l’État, soumis aux loyers budgétaires. Il comprend également les données (surfaces et effectifs) afférentes aux cités administratives. Les données proviennent de l’application Filoweb (base de données immobilières des services déconcentrés – décembre de l’année N). Les données (surfaces et effectif) relatives aux services centraux portent sur les sites du MENESR.
Dans l’attente de l’évolution des outils de collecte des données, les effectifs résidents sont décomptés en personnes physiques.
Le périmètre des dépenses relève du programme 214 auquel s’ajoutent, pour l’administration centrale, le programme 309 et marginalement le programme 172.
S’agissant du sous-indicateur « Surface : ratio SUN/SUB », la valeur pour 2014 « Prévision PAP 2014 » est sans objet. En effet, le ratio SUB/SHON utilisé lors de la construction du PAP 2014 a été abandonné au profit du ratio SUN/SUB.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Occupation : ratio SUN/poste de travail
La politique volontariste de densification des surfaces du parc propriété de l’État par le MENESR, par l’abandon des surfaces louées et la rationalisation de l’occupation des sites, sont perceptibles au travers du ratio d’occupation des bâtiments de l’État. Le ratio SUN/poste de travail diminue et tend à se rapprocher du ratio cible de 12 m² par poste de travail.
Pour les services déconcentrés, en termes de surfaces, d’effectifs et de ratios d’occupation, il y a peu d’évolutions attendues en 2014 par rapport à 2013, la principale opération étant le relogement des services de la DSDEN de la Sarthe au Mans dans un immeuble domanial. Le ratio SUN/poste de travail est prévu à hauteur de 12,9 m², en amélioration par rapport à la prévision 2014 du PAP 2014, ce qui traduit la poursuite de la rationalisation immobilière sur l’ensemble des structures.
Les évolutions en 2015 en termes de superficies et d’effectifs traduisent la réalisation d’opérations d’envergure de rationalisation immobilière : construction du rectorat de Guadeloupe et construction du rectorat et de la DSDEN de la Haute-Garonne à Toulouse. Cela se traduira par des regroupements de services dans des locaux domaniaux et donc par une augmentation des superficies État (SUB et SUN) et des effectifs logés dans des locaux État. Sur la globalité des services, cela n’impacte pas le ratio SUN/poste de travail qui se maintiendra à 12,9 m².
La cible 2015 du PAP 2013 reposait sur l’hypothèse d’un ratio d’occupation SUN/poste de travail, hors administration centrale, de 12,7 m². L’écart entre cette cible fixée en 2013 et le ratio actuellement attendu pour 2015 dans les services déconcentrés (12,9 m²) s’explique par le report dans le temps d’opérations dont la réalisation était prévue à cette échéance (construction du rectorat de Lille/DSDEN du Nord, restructuration du rectorat de Martinique et regroupement de services dans le rectorat de Besançon). Hors administration centrale, la cible 2017 est fixée à 12,7 m² par poste de travail (12,9 m² en intégrant l’administration centrale).
En administration centrale, après une importante réduction des surfaces opérée dans le cadre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière 2008-2013, le ratio se stabilise à 14,1 m² par poste de travail sur la période 2014-2017. Il est à noter qu’en dépit des efforts de rationalisation des surfaces et de densification des locaux, la structure des bâtiments limite l’atteinte du ratio cible de 12 m² par agent.
Coûts d’entretien (courant et lourd) et travaux structurants
La prévision actualisée 2014 du ratio de coût « entretien courant/SUB » est revue à la baisse : elle s’élève à 12,5 €/m² SUB (contre initialement à 13,4 €/m²). Cependant, au regard de la réalisation 2013 (12 €/m²), les prévisions actualisées 2014 et 2015 sont en légère augmentation (+0,5 €/m²) en raison principalement de la hausse des tarifs des marchés. La cible 2017 est fixée à 12,7 €/m² SUB.
La prévision actualisée 2014 du ratio de coût « entretien lourd/SUB » est en baisse par rapport à la prévision initiale (27,7 €/m² contre 34,8 €/m²) en raison du décalage de plusieurs opérations en 2015 (reconstruction de la façade Langevin du site Descartes, opération de mise en accessibilité et en sécurité du pôle Grenelle, etc.) qui influe également sur les prévisions 2015 (33,2 €/m²) et la cible 2017 (35,7 €/m²). A cela s’ajoute un redéploiement au profit de travaux structurants (DSDEN du Haut-Rhin).
26 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
S’agissant des dépenses relatives aux travaux structurants, la prévision actualisée 2014 (15,57 M€) est revue à la baisse par rapport à la prévision initiale (16,2 M€) au regard de l’avancement de l’opération de restructuration du rectorat de Martinique.
La prévision 2015 (15,52 M€) intègre les dépenses dédiées aux opérations de construction du rectorat/DSDEN de Toulouse, de restructuration du rectorat de Martinique, de regroupement des services académiques à Nancy et de relogement des services de la DSDEN du Haut-Rhin.
INDICATEUR 2.8 : Efficience de la fonction immobilière [Programme 215] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Coût immobilier et d’entretien du poste de travail en administration centrale
€ 11440 12197 12 746 ND ND
Ratio SUN / Poste de travail m²/poste de travail
13,47 13,67 13,73 12.76 12.79 12
Ratio SUN / SUB % 78,17 78,23 78,22 ND ND
Ratio entretien courant / SUB €/m2 14,57 14,23 15,57 ND ND
Ratio entretien lourd / SUB €/m2 63,84 17,57 39,45 ND ND
Coûts des travaux structurants € 6 477 455 405 620 3 000 055 3 592 000 6 280 000 3 632 000
Précisions méthodologiques
Source des données : MAAF - Bureau du patrimoine immobilier
Mode de calcul :
Le ratio SUN / poste de travail prend en compte le nouveau schéma d'implantation du MAAF ; il reprend la définition de France Domaine.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Suite à la décision d’abandon du projet Picpus en début d’année 2013, un nouveau schéma immobilier d’implantation des sites parisiens d’administration centrale a été approuvé en 2014 ; il prévoit sur l’ensemble du triennal l’optimisation des sites de Varenne - Barbet de Jouy et de Lowendal parallèlement à la libération des sites de Montreuil et du Maine.
INDICATEUR 2.9 : Efficience immobilière [Programme 216] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Taux de livraisons dans les délais prévus, en indiquant le nombre d’opérations
% 54% 43% 47% 36% 44% 60%
Taux de livraisons ne dépassant pas le budget prévu (en % du nombre d’opérations)
% 54% 86% 76% 71% 78% 80%
Taux de livraisons ne dépassant pas le budget prévu (en % du coût des opérations)
% 28% 68% 87% 74% 90% 90%
Ratio SUN / SUB % 76,8% 76,22% 76,57% 76,28% 76,28% 77%
Effectif ETPT nb 274 001 272 653 276 506 275 849 275 662 275 600
Ratio SUN / Poste de travail m² / poste 8,60 8,66 8,60 8,58 8,58 8,60
Ratio entretien lourd / SUB € / m² 9,55 7,76 6,10 7,07 6,68 8
Ratio entretien courant / SUB € / m² 6,13 6,73 6,58 6,51 6,37 7
Coût des travaux structurants € 23 408 497 27 041 579 30 569 902 30 052 955 31 848 186 25 000 000
PLF 2015 27
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
Précisions méthodologiques
La surface hors œuvre nette (SHON) est égale à la SHOB (surface hors œuvre brute) après déduction des combles, sous-sols non aménageables, toitures-terrasses, balcons, garages de véhicules, etc.
La surface utile brute (SUB) est égale à la SHON, moins les surfaces qui ne sont pas utilisables, pour des raisons tenant à la structure de l'immeuble (poteaux, murs extérieurs, circulations verticales, locaux techniques...).
La surface utile nette (SUN) correspond à la SUB effectivement réservée aux espaces de travail (bureaux, ateliers, laboratoires, salles de réunion, etc.). Elle ne comprend donc pas les parties communes, couloirs, locaux sociaux, sanitaires... C'est elle qui est utilisée pour l'application de la norme interministérielle de 12 m² par agent.
2.3.1 Taux de livraison dans les délais prévus en indiquant le nombre d’opérations
Source des données : MI / DEPAFI / SDAI.
Mode de calcul : Nombre de livraisons effectuées dans l’année et respectant le budget prévu / Nombre total de livraisons effectuées dans l’année.
2.3.2 Taux de livraisons ne dépassant pas le budget prévu (en nombre d’opérations)
Source des données : MI / DEPAFI /SDAI.
Mode de calcul : Nombre de livraisons effectuées dans l’année et respectant le budget prévu / Nombre total de livraisons effectuées dans l’année.
L’indicateur porte sur le même échantillon d’opérations que celui de l’indicateur 2.3.1
2.3.3 Taux de livraison ne dépassant pas le budget prévu (en montant)
Source des données : MI / DEPAFI /SDAI.
Mode de calcul : Montant des livraisons effectuées dans l’année et respectant le budget prévu / montant total de livraisons effectuées dans l’année.
L’indicateur porte sur le même périmètre d’opérations que celui arrêté dans l’indicateur 2.3.1.
2.3.4 Ratio SUN / SUB
Le ratio SUB/SHON est abandonné dans le cadre du PLF 2015, Il est remplacé par le ratio SUN/SUB.
Source des données : MI / DEPAFI / SDAI, DGGN / MPP.
Mode de calcul : Somme des SUB (programmes : 216, 307, 176, 152, 128 et 161) / Somme des SUB (mêmes programmes).
2.3.5 Effectif ETPT
Source des données : MI / DEPAFI
Mode de calcul : somme des effectifs comptés en ETPT figurant dans les « effectifs et activités des services » du PAP 2014 des programmes 216, 307,
176, 152, 207 et 161.
2.3.6 Ratio m² SUN par ETPT
Source des données : MI / DEPAFI / SDAI, DGGN / MPP.
Mode de calcul : ratio (en m² / ETPT) : somme des SUN (programmes 216, 307, 176, 152, 207 et 161) / ETPT (mêmes programmes).
2.3.7 Ratio coût de l’entretien lourd / SUB
Source des données : MI / DEPAFI / SDAI, DGGN / MPP et DMAT / MPP.
Mode de calcul : Somme des coûts de l’entretien lourd (programmes : 216, 307, 176, 152, 161) / Somme des SUB (mêmes programmes hormis pour 152, programme pour lequel la SUB prise en compte est la SUB domaniale).
2.3.8 Ratio coût de l’entretien courant / SUB
Source des données : MI / DEPAFI / SDAI, DGGN / MPP, DMAT/MPP et service immobilier de la DRCPN.
Mode de calcul : ratio (en€/ m²) : Somme des montants des travaux imputés sur les comptes PCE d’entretien courant immobilier, hors entretien lourd (programmes 216, 307, 176, 152, 207 et 161 / Somme des SUB (mêmes programmes).
Le périmètre des travaux d’entretien courant est défini au vu des référentiels budgétaires (groupe de marchandises) et comptables (nouveaux comptes PCE) issus de CHORUS et au regard de l’annexe 1 de la charte de gestion du programme 309. Une liste de comptes PCE a été retenue, commune à l’ensemble des programmes du MI afin d’harmoniser les méthodes de calcul du ratio d’entretien courant immobilier. L’inclusion des logements et surfaces louées de la gendarmerie, intervenue en 2012, explique l’évolution de ce ratio entre 2011 et les années suivantes.
2.3.9 Coût des travaux structurants
Source des données : MI / DEPAFI / SDAI, DGGN / MPP.
Mode de calcul : Somme des coûts des travaux structurants hors constructions neuves et acquisitions (programmes : 216, 307, 176, 152 et 161).
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
2.3.1 Taux de livraison dans les délais prévus en indiquant le nombre d’opérations
Les prévisions actualisées 2014 ont également été revues à la baisse. 5 opérations sur 14 devraient être livrées dans les délais.
28 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
Pour 4 d'entre elles, les retards sont dus à des appels d'offres infructueux (gendarmerie nationale). Les autres retards sont imputables au décès d'un maître d'œuvre qui a imposé la réinitialisation de la procédure d'appel d'offres (administration territoriale), au retard pris dans la notification et le démarrage des travaux (police nationale), au délai de publication de l'ordonnance d'expropriation pris par le service des hypothèques (gendarmerie nationale), à des aléas de chantier en réhabilitation (administration territoriale) et à une non-conformité au moment de la réception (sécurité civile).
Les prévisions 2015 affichent un taux similaire à celles du PAP 2014. 4 opérations sur 9 devraient être livrées dans les délais. Il s’agit de révision de programme en cours d’études (administration territoriale) ou de retards dans la notification et le démarrage des travaux (police nationale).
Ces reports conjoncturels ont pesé sur l’ensemble des gestions depuis 2013. Ils expliquent les ratios inférieurs à la cible d’alors (60 %).
La cible pour 2017 est toutefois maintenue à 60 %, la difficulté conjoncturelle évoquée ci-dessus devant à cet horizon être résolue.
2.3.2 Taux de livraisons ne dépassant pas le budget prévu (en nombre d’opérations)
Les prévisions actualisées 2014 (71 %) sont proches de celles du PAP 2014. 10 opérations sur 14 seront livrées en respectant la prévision budgétaire.
Les prévisions 2015 s’inscrivent dans cette hypothèse de 78 %, et la cible 2017 reste fixée à 80 %.
2.3.4 Ratio SUB / SHON
Chiffre stable depuis l’évolution du périmètre, intégrée dans le résultat du réalisé 2012 (intégration de la surface des logements de la gendarmerie au numérateur et au dénominateur).
2.3.5 Effectif ETPT
L’effectif ETPT actualisé pour 2014 est en retrait par rapport à la prévision initiale. Outre les ultimes arbitrages rendus, le présent chiffre rectifie l’erreur de mi-2013 qui intégrait des effectifs des services de l’immigration, non pris en compte antérieurement. Ces derniers ne doivent pas être comptabilisés dans le présent exercice faute de pouvoir intégrer en parallèle les données relatives aux coûts d’entretiens et aux surfaces occupées par ces services.
2.3.6 Ratio m² SUN par ETPT
Les restitutions disponibles ne permettent pas de réaliser une sélection fine des données à analyser en ce qui concerne les postes de travail, notamment ceux relevant de l’opérationnel, une forte proportion des agents du ministère ayant une activité de voie publique.
La valeur utilisée pour le calcul du ratio est donc celle de la somme des ETPT des programmes concernés. Le niveau de l’indicateur, mentionné à titre indicatif, est donc à considérer au regard de ces remarques de méthode.
La variation mineure, de ce ratio découle principalement de la diminution des ETPT. Le respect de la cible n’est donc pas remis en cause.
La Cible 2017 reste maintenue à 8,6 %.
2.3.7 Ratio coût de l’entretien lourd / SUB
Le nombre d’opérations a été réduit et les entretiens lourds continuent d’être ciblés. Les prévisions actualisées pour 2014 marquent un léger sursaut directement lié à la nécessité d’effectuer certaines opérations urgentes.
Les prévisions 2015 sont sensiblement inférieures.
La cible 2017 a été ramenée de 10 à 8 €/m².
2.3.8 Ratio coût de l’entretien courant / SUB
Les taux pour 2014 et 2015 se maintiennent.
La cible 2017 reste maintenue à 7 €/m². Elle anticipe une réorientation des crédits depuis ceux actuellement dévolus aux travaux structurants.
2.3.9 Coût des travaux structurants
La prévision actualisée 2014 est en légère diminution du fait de la réorientation de crédits vers les entretiens lourds et courants.
PLF 2015 29
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
La prévision 2015, à la hausse résulte de l’intégration ponctuelle de crédits exceptionnels pour la réhabilitation du site de formation du ministère à Lognes, opération d’un montant global de 18 M€. Les crédits courants demeureront à hauteur de la cible à 25 M€.
INDICATEUR 2.10 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 217] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio entretien courant / SUB en administration centrale
€ / m2 39,17 32,28 39,00 32,37 35,09 40,00
Ratio d’occupation (SUN / poste de travail) en administration centrale
m² / poste 13,48 13,28 12,83 13,16 12,36 11,70
Précisions méthodologiques
Mode de calcul :
1. sous-indicateur 2.2.1 : ratio d’entretien courant / surface utile brute (SUB) en administration centrale.
- au numérateur : dépenses d’entretien courant (en crédits de paiement) réalisées au cours de l’année considérée au titre du petit entretien, des petites réparations, de la maintenance préventive, de l’entretien des espaces extérieurs et des travaux d’aménagement légers.
- au dénominateur : surface utile brute (SUB) en m² des locaux occupés par les services d’administration centrale des deux ministères à la charge du programme 217.
2. sous-indicateur 2.2.2 : ratio d’occupation (Surface utile nette / poste de travail) en administration centrale.
- au numérateur : surface utile nette (SUN) en m² des locaux occupés par les services d’administration centrale des deux ministères à la charge du programme 217.
- au dénominateur : nombre d’effectifs physiques comptabilisés au 31 décembre de l’année n-1.
Source des données :
- le montant des dépenses relatives à l’entretien courant est extrait du système d’information CHORUS. La fiche du guide ministériel dédié à la performance précise la liste des comptes PCE et groupes de marchandises correspondant à ces dépenses.
- les données relatives aux surfaces sont extraites de tableaux de suivi sous tableur bureautique renseignés par les services.
- le nombre de postes de travail est quant à lui déduit des effectifs physiques du ministère (hors DGAC). Les données correspondantes sont issues de l’application ministérielle de gestion du personnel : REHUCIT.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Indicateur 2.2 : « ratio d’efficience de la gestion immobilière »
1. Sous-indicateur 2.2.1 : ratio d’entretien courant (coût d’entretien courant/m2 SUB)
Le résultat attendu pour 2014 est de 32,37 € par m² SUB et celui pour 2015 de 35,09 € par m² SUB. Les prévisions intègrent les coûts d’entretien, au fur et à mesure de l’installation des services, des surfaces de la nouvelle Tour Séquoia occupées par les services libérant, au deuxième semestre 2014, trois implantations actuelles (Tour Voltaire, Arche paroi Nord, Arche Paroi Sud) ainsi que de la neutralisation des coûts d’entretien des surfaces libérées, évitant de ce fait un effet de double compte dans le calcul du ratio.
En 2017, le ratio attendu augmente (40,00 € par m² SUB) sous l’effet haussier de deux facteurs : d’une part, l’augmentation des dépenses d’entretien courant liée à la réintégration par les services de l’Arche paroi Sud rénovée à l’issue des deux années de travaux de réhabilitation et d’autre part la diminution des surfaces occupées du fait de la libération définitive des tours Pascal A et B à la fin de l’année 2016.
2. Sous-indicateur 2.2.2 : « ratio d’occupation »
La prévision 2014 (13,16 m² SUN par poste) en légère baisse par rapport à 2013 tient compte des surfaces qui seront progressivement occupées dans la nouvelle Tour Séquoia par les services et celles qui devraient être parallèlement libérées (Tour Voltaire, Arche paroi Nord et Arche paroi Sud). Le ratio diminue plus nettement en 2015 pour atteindre 12,36 m² par poste car il bénéficie pleinement des effets de la libération de l’Arche paroi Sud et de l’occupation par les services d’une surface plus réduite qu’auparavant.
L’installation définitive des services dans les deux immeubles, l’économie des surfaces qui en est attendue et l’évolution prévisionnelle des effectifs permettent de prévoir un ratio de 11,70 m² SUN par poste.
30 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
INDICATEUR 2.11 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 218] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio SUN / SUB % 53 53 S.O. 53 53 53
Effectif ETPT (réf. PEA) Nb 15 112 15 203 15 027 15 203 15 203 15 203
Ratio SUN / Poste de travail m2 / poste 13,6 13,4 13,6 13,4 13,4 13
Ratio entretien courant / SUB € / m2 33,3 36,3 32,8 32,8 33 33
Ratio entretien lourd / SUB € / m2 70,9 24,3 58,2 49,7 50 50
Coût des travaux structurants € Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet Sans objet
Précisions méthodologiques
Source des données : Secrétariat général
Périmètre : administration centrale des ministères économiques et financiers et du ministère de la décentralisation et de la fonction publique (immeubles de bureaux domaniaux et locatifs).
Surfaces : les surfaces SHON (surface hors œuvre nette), SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette) sont calculées conformément aux notes du service France Domaine concernant les définitions des surfaces, mesurages d’occupation et ratios.
Effectif : postes de travail des effectifs physiques logés dans l’ensemble du parc concerné, y compris prestataires mais hors agents techniques des services généraux.
L’entretien courant, de la responsabilité de l’administration occupante, recouvre l’exploitation-maintenance (préventive et corrective) relevant de l’occupant, le matériel technique et les travaux courants.
L’entretien lourd, de la responsabilité de l’État propriétaire, correspond aux opérations au profit d’immeubles domaniaux imputables sur le programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État » (hors plan de relance).
La charte de gestion du programme 309 donne, par type d’équipement ou de service, la répartition entre responsabilité de l’administration occupante et responsabilité de l’État propriétaire.
Les travaux structurants sont ceux qui ont pour objet de changer radicalement l’usage d’un immeuble (ces travaux ne sont pas financés par le programme budgétaire 309).
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Le résultat du ratio SUN/SUB s'établit à 53 %. Il s'explique par les activités spécifiques de l'administration centrale des ministères économiques et financiers ainsi que par des aménagements privilégiant de vastes espaces d'accueil et de circulation, notamment sur le site de Bercy. Il ne devrait pas évoluer d’ici 2017.
Concernant le ratio SUN / poste de travail, l’administration centrale des ministères économiques et financiers s’inscrit dans l’objectif cible de 12 m² de SUN par poste de travail (circulaire du 16 janvier 2009 relative à la politique immobilière de l’État). A cet effet, le secrétariat général des ministères économiques et financiers met en œuvre une démarche d’amélioration du ratio d’occupation des bâtiments d’administration centrale également déployée dans les services déconcentrés.
De 15,5 m² en 2008, le ratio est aujourd’hui de 13,4 m² par poste de travail, et devrait rester poursuivre sa décroissance dans le cadre des orientations liées au nouveau schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) en cours d’élaboration. Dans ce cadre, un objectif de 13m² par poste de travail en 2017 est retenu.
Par ailleurs, les dépenses d’entretien courant, de maintenance préventive et de travaux d’aménagement légers devraient être rationalisées dans le cadre de marchés pluriannuels mais le vieillissement du parc domanial risque de conduire à une évolution à la hausse du ratio d’entretien courant compte tenu de besoins budgétaires croissants.
Les travaux d’entretien lourd ont vocation à être pris en charge sur le programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État ». L'évolution du ratio entretien lourd/SUB traduit les fortes variations de cette enveloppe. Compte tenu notamment du vieillissement naturel du parc domanial et des investissements nécessaires en matière de performance énergétique des bâtiments, l’hypothèse retenue est la consommation intégrale de l’enveloppe de crédits mise à disposition chaque année (par l’engagement des autorisations d’engagement).
PLF 2015 31
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
INDICATEUR 2.12 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 308] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio d’entretien courant / SUB du Défenseur des droits
€/m² 75 82,84 73 63,07 63 63
Ratio d’entretien courant / SUB du CSA €/m² 34 50 40 87 58 40
Ratio d’entretien courant / SUB de la CNIL €/m² 124 114 100 100 100 100
Ratio SUN / postes de travail du Défenseur des droits
m²/poste de travail
20 20,57 19 21,10 21 21
Ratio SUN / postes de travail du CSA m²/poste de travail
12 12 12 12 12 12
Ratio SUN / effectifs administratifs de la CNIL
m²/effectifs admin.
ND 10,89 10,89 10,89 10,89 10,89
Précisions méthodologiques
Défenseur des droits
Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du Défenseur des droits »
Sources des données : les données sont fournies par le département de l’administration générale (DAG) / pôle finances et affaires générales.
Mode de calcul :
- Numérateur : dépenses de fonctionnement liées aux contrats de maintenance, à l’entretien des espaces verts, à l’entretien courant des bâtiments ;
- Dénominateur : surface utile brute (SUB) en mètres carrés.
Sous-indicateur : « ratio SUN / postes de travail du Défenseur des droits »
Sources des données : les données sont fournies par le département de l’administration générale (DAG) / pôle finances et affaires générales.
Mode de calcul :
- Numérateur : la surface utile nette (SUN) correspond à la SUB effectivement réservée aux espaces de travail (bureaux, ateliers, laboratoires, salles de réunion, etc.). Elle ne comprend donc pas les parties communes, couloirs, locaux sociaux, sanitaires, etc.
- Dénominateur : postes de travail. Le Défenseur des droits dispose de 273 postes de travail informatisés (services centraux : 223 postes agents + 30 postes stagiaires + 10 postes prestataires externes + 10 MAD).
Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA)
Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du CSA »
Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière du CSA
Mode de calcul :
– Numérateur : dépenses de fonctionnement liées aux contrats de maintenance, à l’entretien des espaces verts, à l’entretien courant des bâtiments ;
– Dénominateur : surface utile brute (SUB) en mètres carrés.
Sous-indicateur : «ratio SUN / postes de travail du CSA »
Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière du CSA
Mode de calcul :
- Numérateur : ratio SUN
- Dénominateur : postes de travail.
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL)
Sous-indicateur « Ratio entretien courant / SUB de la CNIL »
Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière de la CNIL.
Mode de calcul :
- Numérateur : dépenses de fonctionnement liées aux contrats de maintenance, à l'entretien des espaces verts, à l’entretien courant des bâtiments.
- Dénominateur : surface utile brute (SUB) en m².
32 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
Sous-indicateur « Ratio SUN / effectifs administratifs de la CNIL»
Sources des données : les données sont fournies par la direction administrative et financière de la CNIL.
Mode de calcul :
- Numérateur : Surface utile nette (SUN) en m² ;
- Dénominateur : effectifs administratifs de la CNIL (ETPT, Commissaires, contrats courts et stagiaires) de l’année considérée.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Défenseur des droits
Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du Défenseur des droits »
La rationalisation des charges de maintenance et d’entretien courant initiée en 2013 n’a pas apporté la baisse escomptée du fait de la nécessité, liée au regroupement des entités, de réaliser de travaux internes d’aménagement des bâtiments sur les deux sites occupés. Toutefois, cet effort de rationalisation est effectif et significatif pour l’année 2014. La prévision pour 2015 évolue peu. En effet, il semble désormais difficile de réduire davantage les dépenses liées à l’immobilier. Enfin, pour l’année 2017, la cible n’a qu’une valeur indicative dans la mesure où les conditions concernant l’entretien courant, tout comme la surface utile brute, des locaux qui seront occupés par l’Institution à cette date (site SEGUR-FONTENOY) sont aujourd’hui en cours de définition.
Sous-indicateur : « ratio SUN / poste de travail du Défenseur des droits »
Les locaux actuellement occupés, dans une phase transitoire, ne permettent pas de se rapprocher de la norme interministérielle plus précocement.
Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA)
Sous-indicateur : « ratio d’entretien courant / SUB du CSA »
L’évolution du ratio entretien courant/SUB du CSA est liée essentiellement aux nouveaux projets du Conseil et notamment au démarrage de la mise en place des travaux pour le futur plan de reprise d’activité (PRA) pour la salle informatique et la sécurisation des serveurs du Conseil mais également à la création d’une agence comptable conformément au décret n°2014-382 du 28 mars 2014 relatif à l’organisation et au fonctionnement du Conseil en tant qu’Autorité Publique Indépendante. Enfin, Le Conseil s’engage en 2014 dans un plan de travaux de mise aux normes des différents comités territoriaux de l’audiovisuel et notamment dans le renforcement des mesures de sécurité. A titre exceptionnel et conformément aux éléments susmentionnés, ce sous indicateur augmentera en 2014 pour diminuer à nouveau en 2015 et atteindre enfin, en 2017, le ratio prévu dans la prévision du PAP 2014.
Sous-indicateur : « ratio SUN / poste de travail du CSA»
La stabilité du ratio SUN / poste de travail est la conséquence des efforts du Conseil dans ce domaine. Il restera constant en 2014, 2015 mais aussi pour la cible 2017.
Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL)
Les baux de la CNIL ont été renégociés en partenariat avec France Domaine et ont permis d’obtenir une baisse du coût du loyer global.
L’objectif de la CNIL demeure de poursuivre la maîtrise des dépenses relatives à l’entretien courant des locaux occupés. Les dépenses sont réduites aux dépenses d’entretien (gardiennage, nettoyage des locaux, entretiens des équipements), aux travaux d’hygiène et de sécurité obligatoires et aux stricts travaux de maintenance du bâtiment.
PLF 2015 33
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
L’ensemble des postes de travail actuellement installés au sein des locaux de la CNIL sont occupés par des effectifs permanents (ETPT et commissaires) et, dans la limite des places disponibles, par des contrats courts ou des stagiaires. L’ensemble de la surface utile nette étant d’ores et déjà aménagé pour accueillir le maximum de postes de travail, le ratio est affiché à l’identique jusqu’en 2017.
Enfin, pour l’année 2017, la cible n’a qu’une valeur indicative dans la mesure où les conditions concernant l’entretien courant, tout comme la surface utile brute, des locaux qui seront occupés par l’institution à cette date (site SEGUR-FONTENOY) sont aujourd’hui en cours de définition. INDICATEUR 2.13 : Efficience de la gestion immobilière [Programme 224] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Ratio SUN / Poste de travail m²/Poste 15,5 15,84 13,58 15,06 15,06 13,77
Pour information : Ratio SUN / SUB % 71,7 75,7 - 73 73 73
Pour information : Effectif en équivalent temps plein travaillé
ETPT 1 782 1 746 - - - -
Pour information : Ratio entretien courant / SUB
€/m² 63 32 - - - -
Pour information : Ratio entretien lourd / SUB
€/m² 79 59 - - - -
Pour information : Coût des travaux structurants
M€ 0,83 1,77 - - - -
Précisions méthodologiques
Commentaires techniques
Le mode de calcul a été modifié pour plus de pertinence :
- les données de surface jusqu'ici exprimées en surface de bureau utile nettes (BUN) ont pu être valorisées en surface utile nette (SUN) par une correctiondes surfaces techniques intégrées dans la SUN mais ne rentrant pas dans la surface de bureaux, notamment ;
- modification du nombre d'ETPT : non prise en compte des vacataires.
Afin de préserver l'historique, le chiffre 2012 a été modifié en conséquence.
Les ratios reprennent les définitions établies par France Domaine en la matière.
Périmètre
Ces données sont calculées pour les sites de l'administration centrale : Aile Valois, rue Montpensier, immeuble des Bons-Enfants, rue des Pyramides etrue Beaubourg.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Concernant l'efficience immobilière : les ratios de performance immobilière pour 2013 ont été réactualisés. Les données de surface jusqu’ici exprimées en surface de bureau utile nettes (BUN) ont pu être valorisées en surface utile nette (SUN) grâce à une étude technique confiée à un géomètre. L’importance de la SUN par rapport à la surface tertiaire exploitable réelle s’explique par le mauvais rendement de l’immeuble de la rue des Pyramides (importantes déperditions et circulations trop larges) et par la prise en compte des nombreuses surfaces techniques intégrées dans la SUN mais ne rentrant pas dans la surface de bureaux, notamment les salles techniques du centre de Saint Cyr qui accueille le serveur de communication informatique du ministère. Par ailleurs, le dénominateur a également été modifié : les vacataires ont été retirés du nombre d’ETPT entraînant une augmentation faciale du résultat. Afin de préserver l’historique, le chiffre 2012 a été modifié en conséquence.
34 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
OBJECTIF n° 3 : Améliorer la gestion des projets immobiliers
Programme 105 : Action de la France en Europe et dans le monde
Programme 215 : Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
Programme 175 : Patrimoines
Programme 212 : Soutien de la politique de la défense
Programme 214 : Soutien de la politique de l’éducation nationale
Programme 310 : Conduite et pilotage de la politique de la justice
INDICATEUR 3.1 : Respect des coûts et délais des grands projets d’investissement [Programme 105] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
1. Nombre de projets Nombre 8 13 13 14 16 7
2. Proportion des projets en dépassement % 75 38 38,46 42,9 37,5 29
3. Dépassement de coûts cumulés M€ 7.8 2,8 8 10,4 10,4 3,8
4. Proportion des projets en retard % 50 30,7 23,07 28,6 25 0
Précisions méthodologiques
Source des données : Direction des immeubles et de la logistique (DIL) ; Direction des systèmes d’information (DSI).
Mode de calcul : L’indicateur a été développé suivant une méthodologie interministérielle.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Treize projets immobiliers supérieurs à 1 M€ et un projet informatique sont en cours pour la prévision actualisée 2014. Parmi ces quatorze projets, quatre sont en retard, ce qui entraîne une augmentation du sous-indicateur par rapport à la prévision initiale. Les retards constatés dans les projets d’investissement immobilier peuvent être d’origine :
- politique, selon le contexte du pays concerné par le projet immobilier ;
- sécuritaire, en raison de l’évolution de la menace dans certaines régions ;
- technique, la DIL étant tributaire des procédures administratives et réglementaires en vigueur localement, mais aussi de la fiabilité des entreprises locales de travaux, très variable d’un pays à l’autre.
Parmi ces quatorze projets, six sont en dépassement de coût pour la prévision 2014, représentant un total de 10,4 M€.
En ce qui concerne la prévision 2015, les quatorze projets en cours en 2014 demeureront en cours en 2015, auxquels s’ajoutent deux nouveaux projets immobiliers au Mexique et en Malaisie. La proportion de projets en retard pour la prévision 2015 reste la même, puisque cela concerne les mêmes projets que pour la prévision actualisée 2014. Il en va de même pour les dépassements de coûts. La stabilité du nombre de retards et du nombre de dépassements entraîne ainsi une baisse des indicateurs pour la prévision 2015 puisque le dénominateur (nombre total de projets) est supérieur.
En ce qui concerne les leviers d’action, une meilleure identification des contextes politique, sécuritaire et technique doit permettre une meilleure appréciation de la durée de vie des projets. D’où la proposition de travailler plus étroitement avec le service de la sécurité diplomatique, car les dépassements de coût et les retards sont généralement liés à des enjeux sécuritaires. Le MAEDI veut se montrer ambitieux en n’affichant à l’avenir aucun dépassement de coûts ou de retards pour les projets qui seront lancés au cours du triennal. Les cibles affichées pour 2017 correspondent ainsi aux grands projets d’investissement en cours, qui le seront toujours en 2017 ou se termineront cette année-là.
PLF 2015 35
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
Tableau : Liste indicative des grands projets d’investissement
Durée initiale du projet
Durée révisée du
projet
Ecart durée
Coût initial du
projet
Coût révisé du projet
Dépassement de coût
Projet Objet Année d’initialisation
Nombre d’années
Nombre d’années
Nombre d’années
En M€ En M€ En M€
Bangladesh Construction de l’Ambassade franco-allemande
2009 5 6 1 3.00 4.7 1.2
Maroc Rénovation technique de l’Ambassade
2011 4 4 0 2 4 2
États-Unis Rénovation, sécurisation, rationalisation de l’Ambassade
2011 9 9 0 5.9 6.2 0.3
Russie Rénovation technique de l’Ambassade
2011 4 4 0 4.8 4.8 0
Nigeria Construction d’un campus diplomatique
2011 4 5 1 11 13.4 0
Ghana Relocalisation de l’ambassade
2013 3 3 0 7.8 7.8 0
Haïti (en études) Reconstruction de l’Ambassade
2010 5 6 1 11 9 -2
Kenya
(en études)
Relocalisation de l’Ambassade
2011 7 6 -1 8 11,5 3,5
Koweït
(en études)
Aménagement de l’Ambassade franco-allemande
2014 5 2 -3 5 1.5 -3.5
Belgique- RP OTAN
(en études)
Aménagement du plateau de bureaux
2012 3 3 0 4 5,3 1,3
Gabon
(en études)
Construction de l’ambassade sur le site de la Résidence à Libreville
2013 4 12 12 0
Maroc
(en études)
Regroupement du consulat à Rabat
2014 2 2 0 1.4
Qatar
(en faisabilité)
Relocalisation de l’ambassade
2014 4 12
Mexique
(en faisabilité)
Regroupement des services à Mexico
2015 3 9
Corée du Sud
(en faisabilité)
Regroupement des services à Séoul
Malaise
(en faisabilité)
Relocalisation du campus diplomatique à Kuala Lumpur
Royaume-Uni
(en faisabilité)
Regroupement des services à Londres
Sirhius Outil de gestion des ressources humaines
2008 5 7 2 5,9 8 2,1
INDICATEUR 3.2 : Respect des délais et des coûts des grands projets d’infrastructure [Programme 212] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Nombre de projets (coût initial > 2 M€) nombre nc nc ~60 ~60 ~60 ~60
Proportion des projets en retard (retard > 6 mois)
% nc nc 30 30 29 27
Proportion des projets en dépassement de coût (> 5 %)
% nc nc 30 30 29 27
Dépassement de coût cumulé M€ nc nc <15 <18,5 <18,5 <18,5
Précisions méthodologiques
Source des données : les données de base sont collectées par la direction centrale du service d'infrastructure de la défense (DCSID) auprès de ses établissements (ESID) et directions outre-mer (DID).
36 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
Mode de calcul : le périmètre retenu est constitué par les opérations d’infrastructure individualisées dont le coût final est supérieur à 2 M€, livrées (remises à l’utilisateur ou mises en service) dans la période considérée, ce qui représente un échantillon représentatif de près de 60 opérations. Chaque opération livrée compte pour un projet.
Retard : un projet est considéré en retard lorsque sa date de livraison réelle est postérieure de plus de 6 mois à la date prévisionnelle de livraison définie lors de la validation des études d’avant-projet par l’ensemble des parties concernées. Cette date correspond à l’engagement officiel du SID et fait l’objet, le cas échéant, de recalages ultérieurs en cas d’aléas externes au périmètre d’estimation initial.
Dépassement de coût : un projet est considéré comme dépassant son coût lorsque son coût final est supérieur de plus de 5 % au montant estimé figurant dans l’étude d’avant-projet validée par l’ensemble des parties concernées. Ce montant correspond à l’engagement officiel du SID.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Les prévisions 2014 sont globalement maintenues, sauf pour le sous-indicateur relatif au dépassement de coût cumulé qui a été revu. En effet, l’analyse des opérations livrées sur les trois dernières années (montant supérieur à 2 M€) a permis de recalculer l’assiette moyenne (60 opérations, soit près de 370 M€) et d’estimer le dépassement de coût cumulé à 18,5 M€ (soit 5 % de l’assiette) contre 15 M€ précédemment.
Cet indicateur, désormais renseigné sur la base des informations recueillies par l’application COSI (conduite des opérations du service d’infrastructure de la défense) déployée depuis 2013, est plus fiable dans la mesure où l’application améliore la traçabilité des évolutions des projets ainsi que le pilotage général.
Les prévisions 2015 ont également été révisées pour tenir compte de l’actualisation de la liste des opérations susceptibles d’être livrées en 2015. Celles-ci représentent une assiette budgétaire de 364 M€ au total.
Les cibles 2017 devraient s’inscrire dans cette dynamique d’amélioration continue.
Pour maîtriser les évolutions de coûts et délais des opérations, le SID actionne trois leviers (présentés par ordre d’importance au regard de leur incidence sur les performances réalisées) :
- la maîtrise avec les bénéficiaires des évolutions du besoin pendant le déroulement des opérations (missions de conseil et d’assistance au commandement) ;
- l’amélioration des études réalisées (exploitation des retours d’expérience pour les études à venir notamment en ce qui concerne les calendriers prévisionnels), des études initiales (faisabilité, programme), la connaissance du milieu socio-économique et la recherche de la stratégie d’achat la plus adaptée ;
- l’amélioration générale des processus et la montée en puissance du contrôle interne.
INDICATEUR 3.3 : Respect des coûts et délais des grands projets [Programme 214] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Informatique : nombre de projets (coût initial>10 M€)
Nb 3 3 3 3 3 3
Informatique : proportion des projets en retard (retard> 6 mois)
% 66 100 66 66 66 66
Informatique : proportion de projets en dépassement (dépassement de coût>5%)
% 33 100 66 66 66 66
Informatique : dépassement de coût cumulé
M€ 119,8 225,1 126,5 216,5 216,5 216,5
Immobilier : nombre de projets structurants Nb 7 5 5 5 5 3
Immobilier : proportion des projets en retard (retard>6 mois)
% 86 80 80 80 80 100
Immobilier : proportion de projets en dépassement (dépassement de coût>5%)
% 29 60 40 60 60 66
Immobilier : dépassement de coût cumulé M€ 15,3 22,8 13,9 22,8 22,8 13,7
Précisions méthodologiques
Source des données : SG-Directions MOA/DNE, SG – SAAM
Mode de calcul :
Cet indicateur a été calculé à partir d’un panel de projets informatiques et immobiliers prioritaires dont la description est présentée ci-après :
PLF 2015 37
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
Durée initiale du
projet
Durée révisée du
projet
Coût initial du projet
( M€)
Coût révisé du
projet ( M€)
Écart entre coût révisé
et coût initial Désignation des projets
Année
d’initialisation
du projet Nombre d’années
Nombre d’années
a b c=b-a
Projets informatiques
SIRHEN 2009 7 10 80 290 210
OCEAN (CYCLADES) 2009 7 8 12,5 19 6,5
REFONTE GFC 2011 7 - 8,9 0
Projets immobiliers
Schéma pluriannuel de stratégie immobilière – SPSI / Administration centrale du MEN 2008 6 9 27,8 27,8 0
Réhabilitation du site de Descartes 2009 5 11 16,5 22,9 6,4
Construction du rectorat de l’académie de Toulouse et du service départemental de Haute-Garonne 2007 5 8 31 40,1 9,1
Regroupement des services du rectorat de l’académie de Nancy-Metz et du service départemental de Meurthe et Moselle 2011 5 7 21 28,3 7,3
Regroupement des services du rectorat de la Martinique 2013 3 - 9,7 - 0
Projets informatiques :
Le projet SIRHEN (SI des ressources humaines de l’éducation nationale) concerne l’ensemble des personnels gérés par le MENESR, soit plus d’un million d’agents. Il intègre le développement de la paye.
Le périmètre de gestion d’ « OCEAN » (système d’information des examens et concours) porte sur l’ensemble des examens, concours et certifications du MENESR. La nouvelle application « CYCLADES » gèrera les candidats tout au long de leur cursus à compter de leur inscription (soit plus de 2,5 millions de candidats par an). Ce projet doit notamment permettre de faire face à l’obsolescence technique du SI actuel de gestion des examens et concours.
Le projet REFONTE GFC résulte de la refonte du cadre budgétaire et comptable des EPLE qui conduit dans un premier temps à adapter à la nouvelle réglementation le logiciel GFC (Gestion financière et comptable) actuellement déployé et dans un second temps à mettre en place un nouveau système d’information en site Web destiné à 28 000 utilisateurs (ordonnateurs, agents comptables, gestionnaires).
Projets immobiliers :
La réhabilitation des bâtiments pérennes de l’administration centrale du MENESR (hors site « Descartes ») porte sur la mise aux normes et la sécurité des sites. Les travaux visent un triple objectif : respect des normes de performance immobilière (dont ratio 12 m²/ agent), suivi des recommandations issues du Grenelle de l’environnement et amélioration des conditions de travail des personnels.
La réhabilitation du site « Descartes » de l’administration centrale du secrétariat d’État délégué à l’enseignement supérieur et à la recherche concerne principalement la mise aux normes (sécurité incendie, électrique et ascenseurs), ainsi que la reconstruction de la façade d'un bâtiment (Langevin). Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’un schéma directeur validé par la préfecture de police de Paris qui définit l’ensemble des opérations à conduire. Ce site comprend un bâtiment (Boncourt) classé aux monuments historiques.
Le financement de l’opération est essentiellement assuré par le programme 309 et le BOP MENESR du CAS immobilier. La part de financement revenant au programme 214 représente environ 20 % du total de l’opération.
Le regroupement du rectorat de Toulouse et de la direction des services départementaux de l’éducation nationale de la Haute-Garonne est prévu sur un site unique dans le cadre de la fusion des deux structures. Il permettra de mettre fin à l’éclatement géographique de ces services, implantés actuellement sur huit sites distincts.
De même, l’opération à conduire sur le site de l’ancienne école des mines de Nancy permettra de rapprocher les services du rectorat de Nancy-Metz, de la direction des services départementaux de l’éducation nationale de Meurthe-et-Moselle, du centre régional de documentation pédagogique (CRDP) et de la délégation régionale de l’ONISEP (DRONISEP), ainsi que les circonscriptions d’inspection du premier degré (IEN) nancéennes.
L’opération de regroupement des services du rectorat de la Martinique consiste à restructurer l’implantation principale du rectorat (site Terreville) afin de pouvoir regrouper sur ce site les agents installés dans deux autres implantations. Elle nécessite entre autres d’importants travaux portant sur la climatisation, le renouvellement d’air et les façades vitrées ainsi que des travaux de densification du site.
38 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Projets informatiques
SIRHEN
La démarche engagée à la suite de l’étude de sécurisation demandée par le MEN à la direction interministérielle des systèmes d’information et de communication (DISIC) à la mi-2011 s’est traduite par un renforcement de la gouvernance interne du programme, un repositionnement de la trajectoire opérationnelle de déploiement prenant en compte les acquis de l’expérience, mais aussi par un processus de réévaluation de son coût prévisionnel à terminaison (200 M€), confirmant les estimations de la DISIC.
En raison des difficultés rencontrées dans le déroulement du programme SIRHEN, le ministère a commandité fin 2013 un audit indépendant dont les conclusions ont confirmé que la solution SIRHEN repose sur des fondations saines sur lesquelles le ministère peut capitaliser et que la refonte de ses systèmes d’information de gestion des ressources humaines et de gestion des moyens (processus de préparation de rentrée) doit être poursuivie. Toutefois, l’audit a également mis en évidence un certain nombre de faiblesses et de risques nécessitant l’engagement volontaire d’actions de maîtrise, nécessaires à la sécurisation du programme et notamment la révision de la comitologie, la formalisation d’une étude de la valeur (utilisation de l’outil interministériel MAREVA : méthode d’analyse et de remontée de la valeur), l’institutionnalisation de la direction de programme, le regroupement des équipes du programme et la mise en place et le pilotage du processus continu d’amélioration opérationnelle du programme.
L’année 2014, véritable période probatoire s’appuyant sur des actions d’amélioration du programme, est en conséquence décisive pour :
- déployer une première version de la solution stabilisée sur un périmètre resserré de populations (4 000 dossiers correspondant à la population des personnels d’inspection et des administrateurs civils) et de fonctionnalités ;
- mener les analyses complémentaires nécessaires à l’évaluation de l’écart entre la version actuelle de SIRHEN et la cible (intégrant les populations enseignantes).
Au regard de ces éléments, une actualisation du coût global a été réalisée en 2013 : celui-ci s’élève à 290 M€. L’écart de 90 M€ par rapport à l’évaluation conduite mi-2011 s’explique par :
- des écarts de périmètre (40 M€), résultant principalement de l'intégration de nouvelles fonctionnalités, de la réintégration de projets non retenus initialement (moteur de recherche, saisie des mouvements, etc.), de la prise en compte de la réalisation d’une plateforme d'échanges et d’un infocentre ;
- la mise au point des projets commandés (10 M€) : versions successives du noyau RH-FPE, demandes de changement, évolutions réglementaires ;
- la sous-estimation ou la réévaluation de certains coûts (30 M€) : difficultés de mise en place de la plateforme d’hébergement mutualisée, réévaluation des dépenses d’assistance à maîtrise d’œuvre, surcoûts de réalisation ;
- l’allongement de la trajectoire (10 M€) qui conduit à prolonger les prestations d'assistance à maîtrise d’ouvrage et à maîtrise d’œuvre.
Il convient par ailleurs de noter que le coût global initial, fondé en 2007 sur une approche globale et par ratio, avait été très fortement sous-estimé du fait d’une insuffisante prise en compte :
- non seulement, de la complexité du programme ; cette complexité est la conséquence directe de l’importance du périmètre fonctionnel des applications à remplacer et de l’automatisation qui sera permise en gestion académique ;
- mais aussi de la durée du programme, durée qui résulte :
- de l’importance des travaux à mener ;
- des précautions à mettre en œuvre pour sécuriser le déploiement de la solution du fait de sa nature (gestion administrative et préparation de la paie) ;
- des calendriers de gestion très contraints et particulièrement cycliques au sein du ministère.
L’évaluation du coût global du projet devra être à nouveau actualisée en 2014 en s’appuyant non seulement sur la trajectoire révisée mais aussi sur des travaux complémentaires d’analyse pour estimer le reste à faire pour les vagues enseignantes.
PLF 2015 39
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
OCEAN/CYCLADES
Le coût révisé du projet à 19 M€ au PAP 2015 (contre un coût initial de 12,5 M€) prend en compte les surcoûts liés principalement à l’assistance à maîtrise d’ouvrage et à des fonctionnalités supplémentaires (gestion documentaire notamment) et exclut les dépenses de maintien en condition opérationnelle à l’issue du projet (conformément à la circulaire budgétaire n° DF-2PERF-14-3001 du 1er avril 2014-guide méthodologique de la performance).
REFONTE GFC
Le coût initial du projet est maintenu à 8,9 M€. Conformément aux termes de la circulaire budgétaire du 1er avril 2014 précitée, il ne tient pas compte des dépenses engagées après la fin du projet, contrairement à l’intégration du coût des deux premières années de fonctionnement opérée dans le RAP 2013 (estimation à 12,4 M€).
Projets immobiliers
Administration centrale
S’agissant de la réhabilitation des bâtiments pérennes de l’administration centrale du MENESR (hors site « Descartes »), le coût révisé du projet à 27,8 M€ (contre 25,6 M€ au PAP 2014) tient compte de la finalisation des études de maîtrise d’œuvre pour la restauration de l’Hôtel de Rochechouart. Les principales opérations concernent les mises aux normes du système de sécurité électrique et incendie, l’accessibilité, les ascenseurs et les structures des planchers.
S’agissant de la réhabilitation du site « Descartes » de l’administration centrale du secrétariat d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche, le coût du projet est révisé à 22,9 M€, identique à celui du RAP 2013 (contre 22,12 M€ au PAP 2014). Il tient compte des demandes de la préfecture de police de Paris en matière de sécurité incendie. La durée initiale du projet a été actualisée à 11 ans au lieu de 9 ans au PAP 2014 en raison des délais liés à l’obtention des permis de construire pour les différentes opérations, dont l’opération Langevin pour laquelle un permis modificatif a dû être déposé et une prolongation du délai d’examen a été notifiée au ministère.
Services déconcentrés
Pour l’opération de construction de Toulouse, il n’y a pas d’évolution en matière de durée par rapport aux éléments du RAP 2013. Le coût total estimé est aujourd’hui plus faible que celui indiqué dans le PAP 2014, à savoir 40,1 M€ au lieu de 41,5 M€ - hors premier équipement.
Concernant l’opération de Nancy-Metz, les estimations de délai et de coût ne connaissent pas d’évolution par rapport au RAP 2013. L’évolution du délai par rapport au PAP 2014 (+1 an) s’explique par la nécessité d’attendre le départ du laboratoire Jean Lamour, présent sur le site, avant de débuter les travaux, ceux-ci risquant de perturber les mesures expérimentales menées par le laboratoire. La nouvelle durée est de 7 ans. Par ailleurs, le coût est révisé et réactualisé à hauteur de 28,3 M€ à comparer à celui de 21 M€ du PAP 2014. Le surcoût résulte du report de l’opération, des contraintes architecturales imposées par son emplacement et de travaux apparus comme nécessaires sur le chauffage et la ventilation et non intégrés précédemment.
L’opération relative au rectorat de Martinique ne présente pas d’évolution en termes de coût ou de délai par rapport au RAP 2013 et au PAP 2014.
40 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
INDICATEUR 3.4 : Respect des coûts et délais des grands projets [Programme 215] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Nombre de projets immobiliers Nombre 4 5 3 ND ND
Proportion de projets en retard (retard > 6 mois)
% 25 ND 33 ND ND
Proportion de projets en dépassement (dépassement > 5 %)
% 75 ND 33 ND ND
Dépassement de coût cumulé M€ 3,05 2,55 1,75 ND ND
Nombre de projets informatiques Nombre 3 5 7 ND ND
Proportion de projet en retard (retard > 6 mois)
% 67 40 15 22 20 15
Proportion de projets en dépassement (dépassement > 5 %)
% 67 ND 15 ND ND
Dépassement de coût cumulé M€ 7,1 5 6,6 4,1 2,5 1,5
Précisions méthodologiques
Source des données : MAAF - sous-direction des systèmes d’information.
Mode de calcul : le ratio Proportion de projets en retard est conforme à la définition du guide de la performance, annexé à la circulaire du 18 avril 2013. Les projets considérés sont ceux > 1 M€, lancés à la date de calcul de l'indicateur. Le retard est calculé en fonction de la date d’achèvement réactualisée.
L’indicateur « grands projets informatiques » est calculé sur les deux programmes informatiques majeurs du ministère en cours de refonte et de modernisation :
1 – Le programme RESYTAL, financé sur le programme 206, concerne la rénovation du système d’information de l’alimentation. Trois des quatre projets majeurs du cycle 1 de ce programme ont été lancés en 2013 (gestion des inspections, gestion des usagers, mise en place du socle technique transverse). La seule réévaluation concerne le projet de gestion de la coexistence entre ancien et nouveau SI (dans le macro-projet socle), qui s’avère plus complexe et plus long que prévu initialement. Un autre projet majeur sera lancé en 2014 (gestion des approbations). Le périmètre de la gestion des intrants dans le domaine phytosanitaire a été revu à la baisse suite à la répartition des activités avec le SI mis en place par l’ANSES, et sera finalement inférieur à 1 M€. La gestion des prélèvements et des analyses démarrera en 2015 seulement. Enfin, le projet de modernisation de la gestion de la traçabilité animale, ne commencera qu’en 2016 pour une durée de deux ans environ. Pour l’ensemble de ces opérations, des actions de sécurisation de la conduite des projets ont été mises en place, notamment la tenue de comités décisionnels mensuels, réunissant l’ensemble des acteurs du programme, sous la présidence des chefs de service ou directeur d’administration centrale concernés, renforcement du suivi des sous-traitants avec des réunions régulières de suivi fournisseurs. La mise en œuvre de ces actions permet actuellement de maîtriser les projets dans la cible de délai et de budget définie lors de leurs cadrages. Le programme Resytal a reçu en mai 2014 un avis favorable de la DISIC au titre de l’article 7 du décret du 21 février 2011 portant création d'une direction interministérielle des systèmes d'information et de communication.
2 - Le Programme SIRENA, financé sur le programme 143, concerne le système d’information d’enseignement agricole. Quatre macro projets seront suivis dans le cadre du triennal : 2015-2017, le projet GENOME2 (gestion des établissements et autres référentiels pédagogiques), le projet référentiel apprenants, le projet FREGATA (gestion des apprenants), tous trois démarrant en 2014, et le projet de rénovation de la gestion de l’offre de formation qui démarrera en 2016.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Pour permettre son fonctionnement quotidien et l’application des politiques publiques qu’il conduit, le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt s’appuie sur des systèmes d’information de plus en plus nombreux : afin d’accroître la maturité de la fonction informatique et ainsi répondre aux enjeux des prochaines années de la manière la plus efficiente souhaitée, le ministère s’est engagé dans une optimisation du pilotage des projets.
La mise en place de la démarche PIMENT (PIlotage et ManageMENT) vise à améliorer le processus décisionnel de lancement des projets informatiques sous maîtrise d’ouvrage des directions d’administration centrale, par un dispositif associant la sous-direction des systèmes d’information (SDSI), le conseil des systèmes d’information (CSI), la secrétaire générale et les maîtres d’ouvrage. Cette démarche met en cohérence la programmation des projets avec le calendrier budgétaire, la gestion des ressources humaines et le cycle de vie des projets. Elle permet également d’améliorer la formalisation des relations entre maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, par un appui aux maîtres d’ouvrages afin de soutenir et entretenir leur professionnalisation notamment en matière de programmation. De plus, elle permet à l’équipe projet d’une part, et aux équipes métiers d’autre part, de s’engager sur des objectifs concrets et chiffrés. Cet engagement permet par ailleurs aux décideurs de piloter la performance des équipes-projet et métier, et facilite la fédération des différentes équipes autour d’objectifs communs. Une nouvelle circulaire PIMENT, qui cadre la démarche, a été publiée le 13 juin 2013.
PLF 2015 41
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
Dans un contexte où les projets informatiques restent toujours des projets à risques élevés, le ministère de l’agriculture est la première administration française à avoir obtenu en juin 2011 une attestation « CMMI » (niveau 2 de maturité de la fonction informatique : suivi et planification des projets, gestion des fournisseurs et des sous-traitants, assurance qualité, gestion des exigences, gestion de configuration…). Un référentiel documente les processus, permet leur gestion et leur mesure afin de faciliter le suivi des projets (consommation budgétaire, respects des jalons et des charges) et leur contrôle, parallèlement à une amélioration continue. Le renouvellement de la certification du ministère est prévu pour l’année 2015. INDICATEUR 3.5 : Respect des délais et des coûts des grands projets immobiliers [Programme 310] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Nombre de projets (immobilier judiciaire) Nbre 25 22 23 22 20 9
Nombre de projets en retard (immobilier judiciaire)
Nbre 3 8 3 7 7 1
Nombre de projets en dépassement de coût (immobilier judiciaire)
Nbre 8 7 6 6 6 3
Pourcentage de surcoût sur l’ensemble des opérations judiciaires (immobilier judiciaire)
% 2,5 1,8 2 1,8 2 2,5
Nombre de projets (immobilier pénitentiaire)
Nbre 29 18 16 17 15 7
Nombre de projets en retard (immobilier pénitentiaire)
Nbre 16 10 10 8 5 0
Nombre de projets en dépassement de coût (immobilier pénitentiaire)
Nbre 8 7 5 7 5 3
Pourcentage de surcoût sur l’ensemble des opérations pénitentiaires commandées (immobilier pénitentiaire)
% 3 2,9 3 3 2,9 10,2
Précisions méthodologiques
Mode de calcul : Les projets recensés portent sur des opérations en maîtrise d’ouvrage publique ou en partenariat public-privé, sur des constructions neuves et des réhabilitations. Ne sont prises en compte que les opérations ayant fait l’objet d’une commande ferme de réalisation dans le cadre du conseil d’administration de l’APIJ. Les prévisions au titre d’une année tiennent compte, d’une part, du plan de charge établi en relation avec la tutelle, et, d’autre part, des opérations appelées à sortir du champ de l’indicateur en raison de leur livraison ou de leur annulation.
Dans le champ pénitentiaire, les opérations sont comptabilisées par site, même si elles font l’objet d’un contrat global confiant à une même entreprise la réalisation d’un programme de constructions.
Les projets en retard recensés concernent des opérations dont la date de livraison est intervenue ou interviendra plus de six mois après l’échéance fixée dans le planning initial approuvé en conseil d’administration de l’APIJ lors de la commande de réalisation de l’opération.
Il est précisé que ce recensement est établi en fonction de la programmation actuelle. Ainsi, le nombre de projets correspond au portefeuille de commandes en conseil d’administration de l’APIJ et de la commande directe en avril 2014 (dont le TGI de Cayenne). Il ne peut être préjugé des arrêts ou lancements de nouvelles opérations.
Concernant le nombre de projets en dépassement de coûts, sont comptabilisées toutes les opérations, comprises dans le périmètre précédent, qui connaissent un dépassement de coût effectif ou prévisionnel supérieur à 5% en euros courants vis-à-vis du dernier coût final estimé (CFE) approuvé en conseil d’administration de l’APIJ, ou son équivalent en maitrise d’ouvrage publique pour une opération en contrat de partenariat.
Pour calculer le pourcentage de surcoût sur l’ensemble des opérations d’un champ (judiciaire ou pénitentiaire) il est tenu compte de l’ensemble des dépassements, ou, dans les données à partir de 2012, des éventuelles réfactions de coûts rapportés au total des coûts finaux estimés (CFE) approuvés en conseil d’administration. Cet indicateur peut connaître des variations importantes d’une année à une autre, dès lors que n’est plus prise en compte dans la base de calcul une ou plusieurs opérations importantes livrées l’année précédente et n’ayant connu aucun dépassement de coût significatif. Ce devrait notamment être le cas en 2016 puis en 2017 en raison de nombreuses livraisons d’opérations devant intervenir en 2015, puis en 2016, ce qui, mécaniquement, diminue l’assiette de calcul du pourcentage de surcoût.
Source des données : Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ)
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Les objectifs prévisionnels et les cibles pour l’exercice 2014-2016 portent sur l’ensemble des retards et surcoûts affectant les opérations confiées à l’APIJ, quelles qu’en soient leur origine : modifications de programmes, circonstances exceptionnelles ou causes imputables à l’opérateur. A noter que, dans le champ pénitentiaire, l’augmentation des cibles 2016 et 2017 sont dues à une origine statistique (cf. précisions méthodologiques supra), l’assiette de calcul du pourcentage devant être réduite puisque d’ici là d’autres opérations auront été livrées, et ne sont pas dues à une dérive des coûts.
42 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
INDICATEUR 3.6 : Qualité de la maîtrise d’ouvrage État [Programme 175] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Respect de la programmation des opérations sous convention cadre OPPIC terminées dans l’année
% 87,46 95,57 100 100 100 100
Respect de la programmation des opérations sous convention de mandat de maîtrise d’ouvrage OPPIC
% 114,55 114,38 115 115 115 115
Précisions méthodologiques
Sources des données :
1re ligne : Données de l'Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC). Périmètre : On considère les opérations terminées dans l’année d'un montant supérieur à 500 K€ TTC programmées sur le titre 5 du programme 175 « Patrimoines », dont la maîtrise d'ouvrage est déléguée à l’OPPIC et relevant de la convention annuelle de programmation (qui constitue la déclinaison de la convention cadre).
2e ligne : Données de l’OPPIC. Périmètre : On considère les opérations de travaux, en cours ou achevées dans l’année, programmées sur le titre 5 dont la maîtrise d'ouvrage est déléguée à l'OPPIC par convention de mandat, relevant du programme 175 « Patrimoines ».
Mode de calcul :
1re ligne : La valeur de l’indicateur est N1/N2 en % avec :
N1 = coût total des travaux à la date de réception ;
N2 = coût des travaux prévu à l'avant-projet définitif (soit coût actualisé à la valeur moyenne des indices pour des travaux prévus à l'APD).
2e ligne : La valeur de l’indicateur est N1 / N2 en % avec :
N1 = coût réel (dernier avenant) ;
N2 = coût des travaux prévu (convention initiale) corrigé des révisions de prix.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Le ministère s’engage d’une part à ce que la proportion entre le coût total à la réception des travaux et le coût prévu dans l'avant-projet définitif (APD) des opérations passées sous conventions-cadres terminées dans l’année ne dépasse pas 100 %. D’autre part, il s’engage à ce que, pour les opérations sous convention de mandat de maîtrise d'ouvrage OPPIC en cours et terminées dans l’année, la proportion entre le coût total et le coût prévu dans les conventions de mandats initiales (corrigées uniquement des révisions de prix) soit inférieur à 115 %, seuil de tolérance, accepté en matière de maîtrise d’œuvre, en-deçà duquel on considère que l’opération est achevée sans modification structurelle par rapport au projet initial.
PLF 2015 43
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
OBJECTIFS CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
OBJECTIF n° 4 : Améliorer la conservation du patrimoine immobilier de l’État
Programme 175 : Patrimoines
Programme 309 : Entretien des bâtiments de l’État
INDICATEUR 4.1 : Taux de couverture des opérations d’entretien lourd à caractère réglementaire ou préventif [Programme 309]
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Taux de couverture des opérations d’entretien lourd à caractère réglementaire ou préventif
% 44 48 65 55 58 65
Précisions méthodologiques
Source des données : France Domaine au travers de l’analyse des crédits consommés par les RBOP (restitution Chorus) et sur la base de restitutions relatives au parc soumis à loyer budgétaire (loyers budgétaires facturés, surfaces occupées,…).
Depuis 2013, le mode de calcul de cet indicateur consiste à rapporter les dépenses constatées annuellement en maintenance préventive, en contrôles réglementaires et en audits/diagnostics à une dépense cible déterminée à partir de données relatives au parc à entretenir (c’est-à-dire celui des immeubles soumis à loyer budgétaire).
Cette dépense cible, qui constitue le dénominateur de l’indicateur, est évaluée, en hypothèse basse, à 80 M€ / an sur le parc soumis à loyer budgétaire. Cette cible pourra être revue s’il apparaît que les paramètres de calcul ont évolué (coût moyen en € par m2 ou superficie du parc soumis aux loyers budgétaires). Elle a été déterminée à partir des constats suivants :
- la réalisation de l’ensemble des contrôles réglementaires sur un immeuble de bureaux, à la charge du propriétaire et calculés sur la base des tarifs négociés auprès de l’UGAP par le service des achats de l’État est de l’ordre de 1 € / m² SHON / an, soit environ 20 M€ / an sur le parc soumis à loyer budgétaire ;
- l’ensemble des audits des immeubles majoritairement de bureaux ayant été réalisés, l’action « diagnostics/audits » héberge désormais essentiellement des opérations de diagnostic préalable à des opérations lourdes. Les montants doivent donc demeurer marginaux et sont généralement « récupérés », au moins en partie, par des gains sur le poste des travaux lourds ;
- en moyenne, dans les pratiques du secteur et dans le cadre d’un entretien durable et pérenne, un propriétaire consacre entre 6 et 10 % de son loyer à des opérations de maintenance préventive (contrat de maintenance sur les chaudières, sur les appareils de levage, nettoyage des chéneaux,…). En hypothèse basse, cela représente 60 M€ / an sur le parc soumis à loyer budgétaire.
Le ratio est calculé de la façon suivante :
Numérateur : consommation en AE sur les actions “ contrôles réglementaires ” (action 02) + “ audits et expertises “ (action 03) + “ entretien préventif ” (action 04)
Dénominateur : 80 M€.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
La prévision actualisée en 2014 a été évaluée à 55 % compte tenu des valeurs atteintes en 2012 (44 %) et 2013 (48 %). Elle est inférieure à la prévision initiale de 2014 et reflète les besoins effectifs identifiés par les gestionnaires. Cet ajustement technique ne remet pas en cause l’ambition d’augmentation tendancielle de cette cible.
La prévision 2015 et la cible 2017 ont été calculées sur la base d’une augmentation continue et progressive par rapport aux résultats obtenus jusqu’alors.
44 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
INDICATEUR 4.2 : Part des crédits de conservation préventive par rapport aux crédits de restauration des monuments historiques [Programme 175]
(du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Part des crédits de conservation préventive par rapport aux crédits de restauration des monuments historiques
% 19,22 15,91 15 15 15 15
Précisions méthodologiques
Source des données :
Application comptable interministérielle Chorus pour les données issues des DRAC, compte financier du Centre des monuments nationaux (CMN).
Mode de calcul :
I = N1 / N2, exprimé en %, où :
N1 = Somme des crédits de paiements (CP) exécutés en DRAC sur les titres 3 et 6 (fonctionnement) pour l'entretien des monuments historiques classés ou inscrits + montant des CP exécutés par le CMN pour l'entretien des bâtiments (classés ou inscrits) (crédits de fonctionnement uniquement) (en euros) ;
N2 = Somme des CP exécutés sur les titres 5 et 6 (investissement) pour la restauration des monuments historiques classés ou inscrits + montant des CP exécutés par le CMN pour les travaux de restauration des bâtiments (classés ou inscrits) au cours de l'année civile considérée (crédits d'investissement uniquement) (en euros).
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Conformément aux recommandations du rapport d’audit de modernisation d’avril 2006 sur « la modernisation et la rationalisation de la maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre sur les monuments historiques », le ministère s'engage à continuer à maintenir à minima à 15 % la part des crédits des monuments historiques alloués à la conservation en amont par rapport aux crédits alloués à la restauration. OBJECTIF n° 5 : Maîtriser l’évolution du coût des loyers
Programme 152 : Gendarmerie nationale
INDICATEUR 5.1 : Evolution du coût global des loyers hors caserne [Programme 152] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Evolution du coût global des loyers hors caserne
% -7,5 -4,4 -3 - 3 - 3 - 3
Précisions méthodologiques
Périmètre
Logements situés en métropole et en outre-mer supportés par le programme 152.
Mode de calcul
Evolution annuelle du coût global des loyers des logements individuels situés hors caserne concédés aux militaires de la gendarmerie par nécessité absolue de service.
Source des données
Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN), direction des soutiens et des finances (DSF).
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Les prévisions et la cible ont été déterminées en tenant compte des résultats obtenus en 2013, et des objectifs de la gendarmerie nationale relatifs à l’optimisation de son parc immobilier.
PLF 2015 45
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DPT
La colocalisation du lieu de travail et du lieu d'habitation des gendarmes ne permet pas toujours, au gré de la variation des effectifs mis en place, de répondre instantanément au besoin en logements dans les casernes existantes. Cette adaptation temporaire est réalisée par la prise à bail de logements hors caserne, qui demeure l'exception.
Cependant, afin de maintenir une baisse annuelle de 3 % du coût annuel des loyers hors caserne, le P.152 poursuit une politique volontariste illustrée par :
- la baisse des locations externes en nombre et en coût unitaire, notamment par la réintégration de personnels en caserne quand cela est possible ;
- la recherche de loyers moins onéreux notamment par une moindre revalorisation des baux à chaque étape (révision, renouvellement…) et la rationalisation des surfaces.
OBJECTIF n° 6 : Réduire la durée de vente des biens et droits immobiliers
Programme 721 : Contribution au désendettement de l’État
INDICATEUR 6.1 : Durée moyenne de vente d’un bien immobilier [Programme 721] (du point de vue du contribuable)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Durée moyenne de vente d’un bien immobilier
mois 14,1 16,6 13,80 15 14,8 14
Précisions méthodologiques
Source des données : France Domaine au travers de l’outil de suivi des cessions.
Mode de calcul : Le service France Domaine agrège, dans un outil de suivi des cessions, les dates saisies par les services locaux du domaine pour les ventes de biens immobiliers de l’année concernée. En effet, les services saisissent dans l’outil d’une part la date de la décision d’inutilité du bien, et d’autre part la date de la cession. Le calcul consiste à réaliser une moyenne des différences entre ces deux dates.
Le périmètre de l’indicateur porte sur l’ensemble des biens vendus dans l’année concernée, dont la date de décision d’inutilité est postérieure à l’année N-3, et qui sont recensés dans l’outil de suivi des cessions. Le périmètre des biens pris en compte glisse d'un an chaque année.
Cet indicateur identifie donc la durée moyenne des cessions réalisées par France Domaine, qui est le gage d’une correcte valorisation des actifs.
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
La détermination de la cible 2015 s’appuie sur la réalisation constatée en 2013 sur le programme 723 et s’élevant à 16,6 mois. Ce résultat s’explique par la conjonction de différents facteurs liés à la structure du portefeuille des actifs immobiliers de l’État (la « liquidité » moyenne des actifs immobiliers diminue) et à la conjoncture du marché immobilier. Par ailleurs, l’outil de suivi des cessions est un outil relativement récent dont la fiabilisation s’est poursuivie en 2013. L’objectif de performance fixé pour 2015 vise ainsi à affirmer une nouvelle étape dans la progression de cet objectif, en s’appuyant notamment sur les actions de modernisation et de professionnalisation engagées (par exemple, dans le cadre des évaluations domaniales ou de la démarche de commercialisation des actifs).
L’objectif cible est que la durée moyenne diminue progressivement.
46 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION STRATÉGIQUE
ÊTRE UN ÉTAT EXEMPLAIRE
OBJECTIF CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
OBJECTIF n° 7 : Rendre accessibles les sites aux personnes en situation de handicap
Programme 224 : Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
INDICATEUR 7.1 : Accessibilité des établissements publics d’enseignement supérieur culturel aux personnes en situation de handicap [Programme 224]
(du point de vue de l’usager)
Unité 2012 Réalisation
2013 Réalisation
2014 Prévision PAP 2014
2014 Prévision actualisée
2015 Prévision
2017 Cible
Part des établissements d’ESC accessibles aux personnes à mobilité réduite
% 67,6 67,6 80 - - -
Pour information : Part des établissements d’ESC accessibles selon les termes de la loi de 2005 en cohérence avec les Agendas d’accessibilité programmés (ADAP)
% 21,6 24,3 - 36,1 50 66,7
Précisions méthodologiques
Commentaires techniques Périmètre : établissements publics d’enseignement supérieur du programme 224. Mode de calcul : 1ère ligne : on rapporte le nombre d’établissements d’enseignement supérieur en conformité avec la loi de 2005 relative à l’accessibilité des personnesen situation de handicap (PMR, handicap auditif, visuel…) au nombre total d’établissements d’enseignement supérieur dépendant du programme 224.Ce chiffre est donné pour information et n’est donc pas assorti de prévision. Cet indicateur a été revu en cohérence avec les agendas d’accessibilitéprogrammée à 3,6 et 9 ans. 2ème ligne : on rapporte le nombre d’établissements d’enseignement supérieur en conformité avec la loi de 1975 sur les personnes à mobilité réduite(PMR) au nombre total d’établissements d’enseignement supérieur dépendant du programme 224. Cette conformité dépend de la date de rénovationdes écoles, les écoles ayant été rénovées après l’entrée en vigueur de la loi ont ainsi été mises en conformité. Sources des données : directions générales en charge de la tutelle de ces établissements et bureau de la politique immobilière du SG
JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE
Des efforts importants ont été faits par le ministère de la culture et de la communication en matière de mise en accessibilité : un quart des établissements publics d’ESC sont désormais accessibles, mais la mise en accessibilité demande des investissements importants. Les ADAP permettent aujourd’hui de remettre en perspective les moyens disponibles et les travaux à mener. Les services du ministère ont travaillé à un nouvel échéancier, en cohérence avec les étapes fixées par les ADAP à 3, 6 et 9 ans. Cet échéancier a tenu compte des travaux déjà engagés, des moyens programmés sur le prochain triennal, de la difficulté à rénover certains bâtiments classés, mais aussi des travaux de rénovation ou de relocalisation envisagés sur certains établissements.
PLF 2015 47
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉVALUATION DES CRÉDITS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé du programme ou de l’action
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
105 Action de la France en Europe et dans le monde
162 591 188 164 718 413 153 548 629 158 498 629 133 208 720 138 173 720
307 Administration territoriale 103 366 275 105 146 732 107 064 064 106 660 230 77 419 845 77 209 845
232 Vie politique, cultuelle et associative
721 918 1 868 763 730 000 1 854 951 660 000 1 814 951
216 Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur
93 008 758 123 036 069 220 867 115 119 434 277 85 950 957 125 900 072
154 Économie et développement durable de l’agriculture et des territoires
44 198 93 898 169 895 169 895 88 345 88 345
149 Forêt 3 016 941 3 206 571 2 404 460 2 405 027 0 0
206 Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation
65 503 64 162 278 186 290 308
215 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture
27 261 392 32 958 631 33 368 004 36 117 509 24 067 444 29 905 457
165 Conseil d’État et autres juridictions administratives
57 205 759 36 529 450 46 331 475 35 331 475 37 868 278 36 455 000
175 Patrimoines 15 937 656 24 622 459
131 Création 8 190 000 17 735 329
224 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture
23 436 587 26 514 990 32 461 228 34 829 577 47 049 108 58 662 393
129 Coordination du travail gouvernemental
408 106 297 46 350 627 32 056 266 40 257 322 0 0
308 Protection des droits et libertés 2 582 223 13 963 529 19 507 692 15 114 177 0 0
333 Moyens mutualisés des administrations déconcentrées
337 957 852 359 899 317 412 510 726 367 210 191 403 920 686 349 000 000
144 Environnement et prospective de la politique de défense
34 143 718 49 428 704 89 255 574 61 733 574 17 162 029 17 162 029
178 Préparation et emploi des forces
674 997 537 615 402 561 613 072 989 613 072 989 565 459 190 446 386 817
212 Soutien de la politique de la défense
1 400 607 897 1 337 394 608 1 898 894 961 1 305 838 344 1 677 235 735 1 129 429 727
146 Équipement des forces 115 121 000 82 911 000 93 563 000 105 898 000 37 040 449 37 040 449
203 Infrastructures et services de transports
23 100 000 28 500 000 29 420 000 29 420 000
205 Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture
6 481 934 6 501 413 5 116 207 5 506 207 10 168 000 9 318 667
181 Prévention des risques 3 102 000 2 873 489 2 666 570 2 794 110 0 0
217 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
97 608 791 150 185 371 499 080 993 126 710 226 526 592 917 103 000 705
134 Développement des entreprises et du tourisme
1 800 561 1 762 385 8 629 790 8 412 670 262 914 262 914
220 Statistiques et études économiques
27 050 040 26 365 447 40 510 661 27 103 588 18 356 628 18 913 228
305 Stratégie économique et fiscale 4 426 948 4 424 872 6 564 954 6 564 954 5 825 474 5 825 474
147 Politique de la ville 165 000 159 500
214 Soutien de la politique de l’éducation nationale
321 741 931 236 018 635 369 298 190 266 998 190 162 102 599 168 422 599
48 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé du programme ou de l’action
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
156 Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local
620 129 351 606 169 612 643 090 000 534 190 000
218 Conduite et pilotage des politiques économiques et financières (libellé modifié)
191 718 690 210 846 579 177 952 033 192 012 844 213 970 000 180 100 000
302 Facilitation et sécurisation des échanges
60 310 514 62 378 931 72 086 493 59 026 493 58 023 616 64 821 328
309 Entretien des bâtiments de l’État
176 669 281 169 811 422 160 000 000 170 000 000 156 000 000 166 000 000
303 Immigration et asile 13 218 474 12 768 659 12 526 000 12 526 000 6 335 384 6 335 384
104 Intégration et accès à la nationalité française
4 881 931 648 032 97 500 661 000 109 000 672 000
166 Justice judiciaire 211 515 259 283 151 961 388 711 553 317 087 815 249 174 133 319 264 381
107 Administration pénitentiaire 325 471 740 425 269 308 267 421 482 455 131 482 543 000 000 484 600 000
182 Protection judiciaire de la jeunesse
54 582 989 47 970 828 48 100 519 50 284 968 46 300 000 45 100 000
310 Conduite et pilotage de la politique de la justice
36 588 744 47 123 218 123 817 106 45 579 944 86 163 232 48 403 232
138 Emploi outre-mer 38 207 391 39 237 391 45 207 373 40 502 233 34 352 000 31 606 000
112 Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire
1 986 536 1 989 897 2 178 230 2 179 779 5 090 780 5 090 780
150 Formations supérieures et recherche universitaire
1 324 208 295 1 358 504 884 50 666 604 168 933 958 302 450 889 388 325 053
231 Vie étudiante 71 708 488 82 042 259 0 9 586 000 0 0
193 Recherche spatiale
142 Enseignement supérieur et recherche agricoles
13 078 000 10 778 000 10 740 000 10 740 000 19 740 000 16 240 000
176 Police nationale 465 194 182 313 041 053 308 733 327 352 724 763 360 179 802 379 958 752
152 Gendarmerie nationale 673 875 703 727 296 264 612 795 043 681 630 775 720 441 427 688 527 120
207 Sécurité et éducation routières 5 250 000 5 199 000 6 170 000 6 170 000 4 750 000 4 750 000
161 Sécurité civile 2 682 347 5 599 280 8 909 000 8 244 797 10 389 836 9 979 836
124 Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative
69 930 928 91 092 284 52 779 000 75 362 003 77 983 815 73 882 128
219 Sport 21 155 326 24 659 815 23 065 493 29 038 058 13 580 549 25 157 172
102 Accès et retour à l’emploi 498 914 010
155 Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail
23 176 254 31 439 051 23 786 179 34 593 378 19 082 011 29 097 851
723 Contribution aux dépenses immobilières
474 936 964 494 348 017 485 000 000 470 000 000 418 817 226 413 000 000
164 Cour des comptes et autres juridictions financières
13 748 352 15 423 762 12 976 537 14 720 669 12 830 000 12 970 000
Total 8 800 837 987 8 993 482 654 7 604 771 101 6 684 043 379 7 885 840 674 6 752 821 197
PLF 2015 49
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
PRÉSENTATION DES PROGRAMMES CONCOURANT À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ACTION DE LA FRANCE EN EUROPE ET DANS LE MONDE (105)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 162 591 188 164 718 413 153 548 629 158 498 629 133 208 720 138 173 720
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 105 rassemble l’ensemble des moyens dévolus au ministère des affaires étrangères et du développement international (MAEDI) pour conduire la politique étrangère de la France, à l’exception de ceux dédiés à la direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE) et à la direction générale de la mondialisation, du développement et des partenariats (DGM).
Quatre objectifs sont assignés en 2015 au programme 105 :
- construire l’Europe,
- renforcer la sécurité internationale et la sécurité des Français,
- promouvoir le multilatéralisme,
- assurer un service diplomatique efficient et de qualité.
Le programme est chargé des fonctions de soutien pour le compte commun des quatre programmes placés sous la responsabilité du ministère, afin de gérer au mieux ses ressources humaines et ses autres moyens : affaires financières, systèmes d’information et de télécommunications, politique immobilière, logistique diplomatique, sécurité. Il inclut ainsi les ressources consacrées au fonctionnement du réseau diplomatique constitué de 163 ambassades bilatérales, 16 représentations permanentes et 2 antennes diplomatiques.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme participe aux trois axes stratégiques de la politique transversale :
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l'État,
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l'État,
- être un État exemplaire.
Analyse de l’évolution des crédits
S’agissant des dépenses par nature :
Les données sont issues des chiffres du RAP (exécution 2013) et des activités de la LFI (2014) et du PLF (pour 2015) ; à l’exception des lignes « Services » et « Entretien courant », l’activité d’entretien courant comprenant le nettoyage des locaux, les coûts de ce dernier ont été ventilé sur la ligne 3services » du DPT (en exécution pour 2013, en prévision pour 2014 et 2015).
50 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
DIPLOMATIE CULTURELLE ET D’INFLUENCE (185)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 185 relève de la mission « action extérieure de l’État », rattachée au ministère des affaires étrangères. Il regroupe l’ensemble des crédits destinés à l’enseignement public français à l’étranger via l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger et aux politiques de coopération culturelle, linguistique, universitaire et scientifique ainsi qu’en matière d’enjeux globaux (environnement, santé, stabilité économique et financière, sécurité alimentaire, diffusion de la connaissance). Il contribue à l’attractivité de la France, notamment avec le transfert de la subvention d’Atout France en PLF 2015.
Le programme 185 s’inscrit dans une logique d’influence et s’appuie sur une grande variété d’instruments et de partenaires (opérateurs, établissements à autonomie financière, alliances françaises…) visant à promouvoir les positions économiques, politiques et culturelles de la France à l’étranger.
Opérateurs rattachés au programme
– l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE),
– l’Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (Campus France),
– l’Institut français.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme 185 contribue à la politique transversale uniquement à travers l’un de ses opérateurs, l’AEFE. En effet, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) est le seul opérateur financé sur le programme 185 ayant une politique immobilière.
AGENCE POUR L’ENSEIGNEMENT FRANÇAIS À L’ÉTRANGER (AEFE)
Les sources des données sont le COFI 2013 et le BI 2014.
La programmation immobilière actualisée de l’AEFE, votée lors du conseil d’administration du 12 juin 2014 (budget rectificatif n°1-2014), s’élève à 23 645 000 €. Elle se décompose en un financement sur fonds propres de l’Agence de 9,3 M€, des avances de l’Agence France Trésor de 4,1 M€, et de l’emprunt à hauteur de 10,2 M€ correspondant au dernier emprunt autorisé pour le projet de Pékin avant l’interdiction pour les ODAC d’emprunter sur des périodes supérieures à 12 mois.
ADMINISTRATION TERRITORIALE (307)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 103 366 275 105 146 732 107 064 064 106 660 230 77 419 845 77 209 845
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le ministère de l’intérieur est chargé des missions relatives à la sécurité, aux libertés publiques, au bon fonctionnement des institutions locales et de la vie démocratique et de la coordination interministérielle sur le territoire. Il exerce ses missions à travers le réseau des préfectures et des sous-préfectures.
Le programme 307 rassemble les moyens des préfectures, des sous-préfectures et des représentations de l’État dans les collectivités d’outre-mer en vue d’assurer notamment la coordination de la sécurité des personnes, la garantie de
PLF 2015 51
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
l’identité, la délivrance des titres d’identité, le contrôle de la légalité, le conseil aux collectivités territoriales et la coordination des services de l’État sur le territoire.
Ce programme est composé de cinq actions qui concourent partiellement au DPT Immobilier. L’action 1 est consacrée à la « coordination de la sécurité des personnes et des biens », l'action n° 2 à la « garantie de l’identité et de la nationalité, délivrance des titres », l’action 3 au « contrôle de légalité et conseil aux collectivités territoriales » et l’action 4 au « pilotage territorial des politiques gouvernementales ». Pour sa part, l’action 5 « soutien et animation du réseau des préfectures », concerne les activités de soutien et d’animation du réseau des préfectures, le programme national d’équipement (PNE) et le programme national informatique (PNI).
Opérateurs rattachés au programme
- l’Agence Nationale des Titres Sécurisés (ANTS)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État : connaître l’état du parc immobilier par la réalisation des contrôles réglementaires ;
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État ;
- être un État exemplaire : réduire l’impact environnemental du parc immobilier.
Contribution du programme à la politique transversale
Chaque année, un recensement des besoins est opéré auprès de l’ensemble des préfectures afin de connaître les besoins en matière immobilière (construction neuve, rénovation, rationalisation). Ces besoins sont ensuite examinés, hiérarchisés et soumis à l’arbitrage du responsable de programme qui détermine ainsi la liste des opérations devant être financées.
En 2014, outre les poursuites d’opérations immobilières en cours (notamment la mise en construction des sous-préfectures d’Aix-en-Provence et de Montbéliard) et le financement des plates-formes passeports, la priorité a été donnée aux opérations liées à la mise en sécurité des biens et des personnes, à la mise en accessibilité des personnes handicapées et aux opérations d’investissement permettant de réaliser des économies d’énergie ou de rationaliser les surfaces.
Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2014, dans un souci de rationalisation des crédits immobiliers, la gestion des opérations du plan national d’équipement des préfectures (PNE) a été régionalisée.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Les crédits retenus pour l’exécution 2013 sont issus de l’exécution Chorus en titre 3 et titre 5 et correspondant aux grandes natures de dépenses suivantes : acquisitions et constructions, travaux structurants, entretien lourd, entretien courant, loyers budgétaires, loyers du secteur privé, énergie et fluides, services, autres dépenses.
La prévision d’exécution pour 2014 correspond à la LFI 2014 et celle de 2015 repose sur les dossiers chiffrés de la conférence de répartition relative à 2015.
Pour ce qui concerne les dépenses de personnel, le mode de calcul a évolué depuis l’année dernière puisque le coût de l’ETPT prend désormais en compte, en plus des personnels techniques, les personnels administratifs. De plus, ce coût a également était affiné en prenant en compte les coûts réels des personnels techniques et administratifs affectés sur les missions de politique immobilière extraits de l’application BGP2. Ainsi le coût de l’ETPT est bien fonction du poids réel des administratifs et des techniques sur cette mission et est calculé hors CAS.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Le montant des dépenses du programme 307 évolue en fonction de l’état d’avancement des opérations immobilières engagées dans le cadre du programme national d’équipement (PNE) de l’administration territoriale.
Par ailleurs, l’évolution du montant des dépenses de personnel s’explique par le nouveau mode de calcul cité ci-dessus.
En 2014, outre les poursuites d’opérations immobilières en cours, la priorité a été donnée aux opérations liées à la mise en sécurité des biens et des personnes, à la mise en accessibilité des personnes handicapées et aux opérations d’investissement permettant de réaliser des économies d’énergie ou de rationaliser les surfaces.
52 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
AGENCE NATIONALE DES TITRES SECURISES (ANTS)
Aucun emploi de l’ANTS n’est affecté à la fonction immobilière. Les dossiers s’y rapportant sont confiés aux agents en complément des fonctions qu’ils occupent. Il n’est pas possible de chiffrer les dépenses liées à ces travaux car ils sont effectués de façon ponctuelle et si nécessaire.
VIE POLITIQUE, CULTUELLE ET ASSOCIATIVE (232)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 721 918 1 868 763 730 000 1 854 951 660 000 1 814 951
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le ministère de l’intérieur a pour mission de garantir l’exercice des droits des citoyens dans le domaine des élections, de la vie associative et de la liberté religieuse.
Le programme 232, dont le secrétaire général est responsable, a notamment pour finalité la mise en œuvre des lois de 1901 sur la liberté associative, de 1905 sur la séparation de l’Église et de l’État et de 1988 et 1990 sur le financement de la vie politique.
Le programme est composé de cinq actions dont deux qui concourent à la politique immobilière de l’État :
- l’action n° 3 « commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques » (CNCCFP) qui retrace les activités de ladite commission, autorité administrative indépendante. Le budget opérationnel de programme « CNCCFP » comprend des crédits permettant de financer le loyer et les charges locatives de la CNCCFP ;
- l’action n° 4 « cultes » qui recouvre le suivi des affaires relatives aux différents cultes : tutelle administrative sur les congrégations et collectivités religieuses, application du Concordat dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle. Le budget opérationnel de programme « cultes, association et soutien » comprend une unité opérationnelle « Immobilier des cultes » sur laquelle sont inscrits les crédits d’investissement gérés par le bureau des affaires immobilières des préfectures, de la police et de la sécurité civile (DEPAFI). Ces crédits sont destinés aux travaux de sécurisation et d’entretien des bâtiments cultuels dont l’État est propriétaire en Alsace-Moselle.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme Axe stratégique « améliorer la gestion de l’immobilier de l’État » (action n° 3 – CNCCFP) :
- objectif : optimisation des surfaces en fonction de l’activité Axe stratégique « améliorer la gestion de l’immobilier de l’État » (action n° 4 – Cultes) :
- objectif : améliorer la conservation du patrimoine immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Précisions concernant l’action n° 3 » CNCCFP »
Faits marquants des gestions 2013-2014 :
En 2013, la CNCCFP a conduit plusieurs opérations d’aménagement et d’amélioration de la fonctionnalité de ses bureaux. Elle a en outre anticipé les opérations à mener sur l’année 2014, période comptant trois échéances électorales importantes (municipales, européennes et sénatoriales). Les équipements mis en place ont permis de densifier l’occupation des bureaux tout en en améliorant leur fonctionnalité.
PLF 2015 53
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Orientations 2014-2015 :
La CNCCFP dispose actuellement d’une implantation immobilière qui, grâce à l’aménagement fonctionnel de ses deux plateaux loués, répond au besoin de modularité de la commission (présence « d’open-space » polyvalents, bureaux pouvant être occupés selon les périodes par un, deux, voire trois cadres si nécessaire). En effet, le nombre de postes de travail de la CNCCFP est à « géométrie variable » suivant la période de l’année et la nature de l’instruction des comptes de campagne.. Hors période de contrôle, les postes de travail concernent les neuf membres de la commission, trente-quatre emplois permanents ainsi que quatre postes de travail destinés à des rapporteurs travaillant notamment sur les comptes des candidats aux élections partielles. A ces quarante-sept postes de travail, il faut ajouter en fonction des périodes, des postes occupés temporairement lorsque des effectifs vacataires sont recrutés en complément des emplois permanents portant jusqu’à environ une centaine personnes les effectifs susceptibles de travailler sur le site.
L’année 2015 est marquée par deux échéances électorales importantes : les élections départementales et les élections régionales. Les actions qui seront menées contribueront à accroitre la capacité d’accueil au cours des périodes d’intense activité de l’année, tout en s’attachant à offrir à chacun des conditions de travail correctes.
Précisions concernant l’action n° 4 « cultes »
En vertu du régime concordataire, l’État est propriétaire de 4 implantations : les palais épiscopaux et les grands séminaires de Metz et de Strasbourg. A ce titre, il en assure uniquement l’entretien du propriétaire.
Les crédits sont consacrés à la sécurité des biens et des personnes et à la pérennité de ce patrimoine historique. Ces actions contribuent au maintien de la valeur des biens.
Au regard de ses particularités et de son champ limité, cette activité ne fait pas l’objet d’indicateurs au sein du PAP.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Précisions concernant l’action n° 3 » CNCCFP »
La commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques est depuis le 1er novembre 2011 sur le site du 36, rue du Louvre Paris 1er. Le bail relatif à cette implantation qui a été signé le 5 mai 2011 prévoit une tranche ferme de 6 ans et le financement de travaux faisant l’objet d’un surloyer remboursé également sur 6 ans.
En 2013, la CNCCFP a dépensé 1,264 M€ (CP) au titre de l’occupation de ses locaux :
- 1,192 M€ au titre des loyers, surloyers et charges locatives :
- 0,036 M€ pour la taxe sur les bureaux ;
- 0,035 M€ pour la taxe foncière 2013 ;
En 2014, la prévision de dépenses au titre de l’occupation des locaux s’élève à 1,318 M€ :
- 1,246 M€ au titre des loyers, surloyers et charges locatives ;
- 0,036 M€ pour la taxe sur les bureaux ;
- 0,036 M€ pour la taxe foncière 2013 ;
Précisions concernant l’action n° 4 « cultes »
En vertu du régime concordataire, l’État est propriétaire de 4 implantations : les palais épiscopaux et les grands séminaires de Metz et de Strasbourg. A ce titre, il en assure uniquement l’entretien du propriétaire.
Les crédits sont consacrés à la sécurité des biens et des personnes et à la pérennité de ce patrimoine historique.
En 2013, 0,6 M€ en AE et 0,6 M€ en CP ont été consommés sur des opérations relatives à l’immobilier des cultes en Alsace et en Moselle.
En 2014, 0,7 M€ en AE et 0,7 M€ en CP seront consommés sur des opérations relatives à l’immobilier des cultes en Alsace et en Moselle.
Chaque année, ces crédits sont employés à plus de 80 % pour les travaux de mise en conformité et de sécurité de ces bâtiments.
Le montant des crédits nécessaires en 2015 pour effectuer l’ensemble des travaux de mise en sécurité et d’entretien des bâtiments cultuels dont l’État est le propriétaire en Alsace et en Moselle s’élève à 0,7 M€ en AE et CP.
54 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES DE L’INTÉRIEUR (216)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 93 008 758 123 036 069 220 867 115 119 434 277 85 950 957 125 900 072
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 216 porte les fonctions de pilotage du ministère de l’intérieur au travers des activités d’état-major, d’expertise, de conseil et de contrôle qu’il assure. Il veille à la cohérence du soutien apporté par les fonctions support à dimension transversale exercées par le secrétariat général, assurant une gestion mutualisée de différentes prestations au profit des directions et services du ministère. Enfin, il regroupe l’ensemble des crédits relatifs aux affaires juridiques et contentieuses du ministère (action 06).
La stratégie pour 2015 est structurée autour de deux axes :
- poursuivre les efforts faits en termes d’amélioration de la prévision et du pilotage des dépenses de contentieux et de protection juridique des fonctionnaires, par la mise en œuvre du plan d’actions piloté par la DLPAJ ;
- maintenir la qualité des prestations réalisées au profit des directions et services du ministère en améliorant l’efficience de la gestion des moyens dont ils disposent et la maîtrise du coût des fonctions support.
Opérateurs rattachés au programme
Un seul opérateur est rattaché au programme 216 : le conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l'État :
- améliorer le recensement du patrimoine immobilier de l'État ;
- connaître l'état du parc immobilier par la réalisation des contrôles règlementaires.
- améliorer la gestion de l'immobilier de l'État :
- améliorer la conservation du patrimoine immobilier de l'État ;
- améliorer la gestion des projets immobiliers ;
- améliorer l'efficience de la gestion immobilière ;
- rendre accessibles les sites aux personnes en situation de handicap ;
- maîtriser l'évolution du coût des loyers.
- être un État exemplaire :
- réduire l'impact environnemental du parc immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Le programme 216 supporte l’ensemble des dépenses de fonctionnement du périmètre immobilier de l’administration centrale (loyers, loyers budgétaires, LOA, entretien, maintenance préventive et curative). La part des dépenses d’investissement se réduit progressivement et est principalement constituée des remboursements du capital des LOA des sites de Levallois (DCRI) et Issy-les-Moulineaux (DGGN).
Améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l'État
L’administration centrale du ministère met à jour les caractéristiques de son parc immobilier dans le module Chorus RE-FX. Il procède de même au sein de son application ministérielle, Géaude, offrant une connaissance plus fine et plus opérationnelle pour la réalisation des missions dévolues.
Le programme 216 finance, conjointement avec le programme 309, le marché de contrôles réglementaires périodiques sur l’ensemble des sites de son périmètre.
PLF 2015 55
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Améliorer la gestion de l'immobilier de l'État
Le programme 216 finance l’ensemble des marchés de maintenance et d’entretien, couvrant plusieurs sites du périmètre de l’administration centrale, qu’ils soient domaniaux ou locatifs. Cette mutualisation permet la réalisation d’économie d’échelle. Cette politique de mutualisation est couplée avec la mise en œuvre de marchés multiservices ou multi-techniques sur les sites les plus significatifs.
L’administration centrale met en œuvre la seconde révision de son SPSI adopté en 2008. Une étape intermédiaire a été lancée en 2013 pour poursuivre le regroupement des services de soutien sur un second site en vue de ne maintenir à terme sur le site de Beauvau que les fonctions stratégiques du ministère. Ce projet se concrétisera par le regroupement à l’été 2015 de services de l’administration centrale actuellement disséminés sur plus de 11 sites dans un immeuble situé dans l’est parisien (Le Garance). Un bail en l’état futur d’achèvement assorti d’une option d’achat via un crédit-bail a été signé le 28 mai 2014 à cette fin.
L’administration centrale a signé l’ensemble des conventions d’utilisation des sites domaniaux qu’elle occupe, hors deux non finalisées qui concernent des sites partagés avec d’autres ministères (ministère des affaires étrangères à Oudinot et ex-DATAR rue de Penthièvre).
Le programme 216 finance l’essentiel des aménagements de locaux liés à des mouvements de services sur sites domaniaux ou locatifs. Ceux-ci ont été nombreux depuis 2006. Ont notamment été conduits dernièrement la mise en place du service de la protection au sein de la direction générale de la police nationale en 2013, le regroupement de la direction de la coopération internationale et de la DCPJ à Nanterre en 2014. Seront réalisés, entre fin 2014 et 2015, les aménagements en lien avec différentes créations récentes (transformation de la DCRI en DGSI, créations du service statistique ministériel de sécurité intérieure et du service central de renseignement territorial, renforcement de l’unité de lutte de la coordination de la lutte anti-terroriste, etc.).
L’importante cession de l’immeuble abritant l’ancien siège de la DGGN à Paris, rue Saint Didier, a été réalisée en 2013.
Être un État exemplaire
Les marchés relatifs à l’immobilier de l’administration centrale prévoient quasi systématiquement des clauses sociales et/ou de protection de l’environnement (produits d’entretien, nettoyage, déchets, etc...).
Les travaux éligibles en résultant font l’objet systématique de CEE dont le produit peut être réinvesti dans de nouveaux travaux d’économies d’énergie.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Les données d’exécution 2013, issues de restitutions CHORUS, reprennent celles présentées au contrôleur budgétaire dans le cadre de l’avis au programme 2014 du programme 216.
Les données budgétaires 2014 et 2015 correspondent à la répartition des crédits actée avec la direction du budget dans le cadre de la préparation de la LFI 2014 et du PLF 2015.
Les chiffres retenus correspondent aux dépenses (AE/CP) consacrées aux loyers, à l’entretien immobilier et aux travaux par le bureau de la gestion des sites d’administration centrale (hors immobilier social) et le bureau des affaires immobilières des préfectures, de la police et de la sécurité civile (pour l’immobilier social) sur le programme 216.
Les données d’exécution ont pu faire l’objet de retraitements pour neutraliser les erreurs d’imputation en gestion.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Grands chantiers immobiliers conduits dans le cadre du programme 216 en 2013-2014
- Création du service de la protection (SP) :
Le transfert du fichier central des étrangers, qui occupait environ 415 m² de surface utile nette sur le site de Beauvau vers le site Lumière et au Chesnay (SGAP 78) a permis l’installation et le regroupement du service de la protection à l’été 2013. Cette opération immobilière à tiroirs a permis de valoriser les 397 m² de surface de bureau sur l’îlot Beauvau dont le loyer annuel estimé à 600 €/m² représente une valeur de près de 240 K€, alors que la nouvelle implantation du fichier central représente un loyer annuel de 120 €/m², soit près de 48 K€ par an.
- Regroupement des services de la DCI (direction de la coopération internationale) et de la DCPJ (direction centrale de la police judiciaire) au sein de l’immeuble sis 106 rue des Trois Fontanot à Nanterre
En 2014, la prise à bail du 106 rue des Trois Fontanot à Nanterre a répondu aux enjeux de rationalisation des implantations de la DCPJ et de la DCI (passer de 6 baux à 2) et de mise en conformité opérationnelle des services : regroupement de l’ensemble des services de la DCPJ sur seulement 2 adresses, regroupement de tous les effectifs de la DCI auparavant disséminés sur plusieurs adresses et plateaux, accueil des augmentations d’effectifs de policiers suite à la création d’une « cellule Corse » et du renforcement des offices de lutte contre la délinquance financière.
56 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- La poursuite des opérations de rationalisation immobilière et financière du parc locatif :
Après un premier regroupement sur le site Lumière en 2012, l’année 2014 a permis de concrétiser le regroupement de nouveaux services de soutien sur un second site. Il s’agit du site « Garance » en cours de construction, situé dans le 20e arrondissement de Paris. D’une grande qualité constructive (HQE), il s’inscrit totalement dans la politique de développement durable engagée par le ministère, confirme l’orientation de ses implantations dans l’est parisien, et permettra de générer des économies d’exploitation. La livraison de l’immeuble est prévue à l’été 2015 pour des opérations d’emménagement des services qui débuteront en octobre 2015.
Le schéma d’implantation permet d’optimiser les conditions d’occupation de l’immeuble et de regrouper 1 350 agents et 7 services actuellement répartis sur Paris.
Le bail signé le 28 mai 2014 a nécessité la mobilisation de 115 M€ d’AE pluriannuelles.
Perspectives
Le regroupement des services centraux de la Police nationale à Nanterre ainsi que celui au sein de l’immeuble Garance va permettre au ministère de rationaliser la distribution des services au sein de l’îlot Beauvau et de procéder à la cession de deux immeubles aux abords de cet îlot.
La volonté du ministère de l’intérieur, affichée dans son schéma pluriannuel de stratégie immobilière à l’horizon de 2023, est d’installer les services et agents des sites « Lumière » et « Garance » sur une emprise domaniale unique.
CONSEIL NATIONAL DES ACTIVITÉS PRIVÉES DE SÉCURITÉ (CNAPS)
Sources des données : Win M9 (outil comptable)
La valorisation financière intègre
- les charges de fonctionnement relatives aux locations et charges, aux travaux d’entretien, à l’électricité, à l’assurance bâtiment ;
- les charges d’investissement relatives aux installations générales, agencements et aménagements,
- les charges de personnels (hors CAS pension) via l’identification des ETP qui contribuent à la politique et gestion immobilière de l’établissement.
Analyse de l’évolution des crédits
La loi n° 2011-267 du 14 mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure et le décret n° 2011-1919 du 22 décembre 2011 ont créé le Conseil national des activités privées de Sécurité (CNAPS), établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de l'Intérieur. Il est chargé de l’agrément, du contrôle et du conseil de certaines professions de sécurité privée régies par la loi du 12 juillet 1983.
Le CNAPS est compétent à l’égard de l’ensemble des activités mentionnées au titre I du livre VI du code de la sécurité intérieure (surveillance et gardiennage, surveillance par des systèmes électroniques de sécurité, transports de fonds et de valeurs, protection physique des personnes, sécurité cynophile, sûreté aéroportuaire) ainsi que de celles des agences de recherches privées relevant du titre II du livre VI du même code. Toutes les entreprises privées de sécurité mais aussi les services internes de sécurité des entreprises qui en sont dotées relèvent de la compétence du CNAPS.
Le décret n° 2011-1919 du 22 décembre 2011 relatif au CNAPS précise les missions et prérogatives de ce dernier, ses modalités d'organisation et de fonctionnement.
Le budget 2013 du CNAPS a permis de consolider l’installation de l’établissement et la mise en place de ses structures territoriales au niveau zonal. Les dépenses d’investissement en 2013 ont concerné l’ensemble des travaux d’installation du siège, des délégations territoriales de métropole et ultramarines (Antilles-Guyane, Océan Indien, Polynésie Française et Nouvelle Calédonie). Les dépenses de loyers tiennent compte de l’ouverture des délégations tout au long de l’année.
Les charges au titre des loyers du siège n’ont pas impacté le budget 2013 en raison d’une franchise de loyers de 9 mois. Elles le seront en totalité dès 2014.
Les dépenses d’investissement en 2014 concernent l’aménagement d’un local d’archives au siège et l’implantation au 1er septembre 2014 de la délégation territoriale Antilles-Guyane dans le domaine privé (initialement hébergée dans les locaux de la Préfecture).
Le CNAPS comme tout opérateur public s’inscrit dans la stratégie budgétaire triennale de l’État. A cet effet, la subvention pour charges de service public a été stabilisée à 16,9 M€ pour les années 2015, 2016, 2017.
PLF 2015 57
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
ÉCONOMIE ET DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L’AGRICULTURE ET DES TERRITOIRES (154)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 44 198 93 898 169 895 169 895 88 345 88 345
Remarque : ces montants ne correspondent qu’aux seules dépenses effectués au titre de l’immobilier de l’État, directement sur le programme ; les dépenses immobilières des opérateurs, détaillées dans le texte ci-dessous ne sont pas comptabilisées ici.
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
La finalité du programme 154 est d’accompagner le renforcement et l’adaptation des filières agricoles, alimentaires et des territoires à ces nouveaux enjeux.
Trois objectifs accompagnent son action, avec six indicateurs et des sous indicateurs associés.
le premier objectif est « améliorer la performance économique, sociale et environnementale des exploitations agricoles et des filières agroalimentaires ». Pour atteindre cette objectif, l’État met en œuvre un ensemble de mesures (cf. actions 1, 2 et 3) qui s’inscrivent notamment dans le plan agro-écologique : il s’agit de conforter en priorité des filières agricoles et agroalimentaires, tout en faisant de l’environnement un atout de compétitivité. Cet objectif se décline en trois objectifs opérationnels (correspondant aux anciens objectifs 1, 2 et 3) :
- renforcer l’organisation économique et assurer la compétitivité des filières agricoles et agroalimentaires sur les marchés national et international ;
- développer et promouvoir la production agricole sous signes officiels de qualité ;
- concilier activités économiques et préservation des milieux.
Il est évalué au travers de trois indicateurs :
- part des superficies cultivées en agriculture biologique dans la superficie agricole utilisée (S.A.U) ;
- taux de pénétration de l’assurance récolte ;
- part des surfaces agricoles contractualisées en zone Natura 2000 sur le total des surfaces agricoles en zone Natura 2000.
Le deuxième objectif, qui vise à « favoriser l’attractivité des territoires ruraux », se traduit par la mise en œuvre de l’action 3 destinée à la gestion équilibrée du territoire. Cet objectif sera évalué par deux indicateurs relatifs à l’installation des jeunes agriculteurs aidés : « taux de renouvellement des chefs d’exploitation » et à l’occupation des zones défavorisées : « part des exploitations en zones défavorisées dans l’ensemble des exploitations ». La stabilité des exploitations en zone défavorisée est l’un des enjeux majeurs de la politique agricole de l’État.
Le troisième objectif : « mettre en œuvre les politiques agricoles communautaires et nationales dans des conditions optimales de coût et de qualité de service » (action 5) vise au financement et à la maîtrise des coûts de gestion des actions déployées dans le cadre du programme et dans le contexte de la PAC. L’indicateur « coût de gestion des aides PAC » évalue cet objectif à travers la prise en compte du coût complet de la mise en œuvre du programme réalisée par les opérateurs, l’administration centrale et les services déconcentrés.
Le programme vise à intervenir en synergie avec les fonds communautaires pour favoriser la compétitivité des exploitations et des entreprises, qui sont confrontées à des marchés nationaux et internationaux instables et à la nécessité de s’adapter à des exigences environnementales croissantes et à une demande soutenue en matière de sécurité et de qualité des produits. Le programme est structuré autour des 5 actions suivantes :
- adaptation des filières à l’évolution des marchés ;
- gestion des crises et des aléas de production ;
- appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles ;
- gestion équilibrée et durable des territoires ;
- moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions.
58 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Opérateurs rattachés au programme
- l'Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE)
- l’Agence de services et de paiements (ASP)
- l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO)
- FranceAgriMer (FAM)
- l’Office de développement de l´économie agricole des départements d’Outre-mer (ODEADOM)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Au sein de l’axe « améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État », le sous-axe qui vise à rationaliser le patrimoine immobilier de l’État correspond aux enjeux actuels. L'action 15 « moyens de mise en oeuvre des politiques publiques et gestion des interventions » intègre l’ensemble des dotations de fonctionnement (subventions pour charge de service public) des opérateurs rattachés au programme.
Contribution du programme à la politique transversale
Les opérateurs rattachés au programme 154 ont pour objectifs de rationaliser leurs implantations, d’optimiser l’occupation des locaux et d’améliorer les performances énergétiques de leur parc immobilier.
Les actions menées spécifiquement par chaque opérateur sont décrites dans la documentation opérateurs.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
La source des données concernant les services déconcentrés est le bureau de l’information financière et de la performance de la sous-direction des affaires budgétaires et comptables du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
Les opérateurs ont fourni les données les concernant. Les sources sont précisées dans la documentation opérateur.
Pour les postes autres que le personnel et le financement des opérateurs la méthode retenue est celle préconisée par France Domaine qui consiste à extraire les données CHORUS par une restitution de type INF-BUD-40 et à agréger les crédits par natures de dépense.
L’analyse de l’évolution des crédits consacrés aux dépenses immobilières par opérateur est présentée dans la documentation opérateur.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AGENCE DE SERVICES ET DE PAIMENT (ASP)
Sources des données
Crédits autres que personnels
Les crédits correspondent pour l’exercice 2013 aux montants mandatés nets sur l’enveloppe fonctionnement et investissement.
Le périmètre est limité d’une part aux comptes par nature du plan comptable général et d’autre part aux comptes sur lesquels des dépenses immobilières par destination peuvent être imputées, comme indiqué dans les documents France Domaine. Les restitutions par destination s’appuient sur le modèle de comptabilité analytique.
Concernant l’exercice 2014, il s’agit de la prévision budgétaire faite lors de l’élaboration du budget initial 2014 cohérente avec la notion de LFI.
Ressources de l’opérateur financées par l’État
Les montants indiqués en 2013 et 2014 correspondent aux montants notifiés au titre des subventions pour charges de service public (SCSP) du ministère en charge du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social et du ministère en charge de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
D’autres ressources proviennent de l’État mais ne relèvent pas de la catégorie SCSP et n’ont pas été prises en compte dans cet item.
Montant total des dépenses de l’opérateur
Il s’agit de l’ensemble des autorisations budgétaires pour 2014 et des mandatements réalisés pour 2013 sur les enveloppes fonctionnement et investissement (hors opération en capital) et qui relèvent de la gestion propre de l’établissement.
Méthodes de calcul
Dépenses affectées à l’immobilier :
Dépenses de fonctionnement exécutées en 2013 (requête SI comptabilité analytique) et prévision 2014 : les dépenses comptabilisées au compte 6287 correspondent d’une part à la convention de sous-location avec FranceAgriMer de la fraction des locaux occupés à Montreuil par l’ASP et, d’autre part, à la convention des services logistiques associée. Jusqu’en 2012, seuls des services du siège étaient concernés. A compter de mi-2013, les équipes de la délégation régionale d’Ile de France de Montrouge ont aménagé à Montreuil dans le cadre de la rationalisation de la surface occupée par l’État.
PLF 2015 59
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Les dépenses d’investissement relatives aux opérations immobilières (comptes 238) se sont élevées en 2013 à 2 686 081euros et sont programmées à hauteur 3 380 396 euros en 2014.
Analyse de l’évolution des crédits
Fonctionnement 2013
Les dépenses de fonctionnement immobilières sont stables entre 2012 et 2013 (13,3 M€, 13,2 M€), le budget initial 2014 reprend un montant identique à celui de l’exécution 2012 soit puis progressent en 2014 pour atteindre 13,3 millions euros. L’apparente stabilité 2012-2013 mérite une analyse plus approfondie par nature de dépense puisque si les locations immobilières ont diminué, les dépenses de refacturation des locaux ont augmenté.
Ainsi, les loyers ont diminué sur la période 2012-2013 de 3 % (-0,18 M€). Toutefois cette diminution ne concerne que les locations des sites régionaux ; le coût d’utilisation des locaux Arborial situés à Montreuil figure au poste « refacturation ».
En région, les dépenses locatives ont été contenues grâce à l’effet conjugué de la baisse des surfaces louées de 3,87% entre 2011 et 2013 et de la renégociation des loyers entamée avec les bailleurs depuis 2012 (-87 500 € TTC en 2012 et –179 500 € TTC en 2013), malgré la révision annuelle à la hausse des loyers de l’ordre de 2% (révision réglementaire des indices).
Enfin, l’acquisition fin 2013 du site de Rennes précédemment en location participera également à la réduction des dépenses immobilières de fonctionnement à hauteur de 208 500 € TTC/an à partir de 2014.
Le poste « 628-refacturation » regroupe toutes les dépenses immobilières du site Arborial. La hausse de près de 0,6 M€ en 2014 résulte de l’installation de la délégation régionale d’Ile de France sur le site.
Investissements 2013 et programmation 2014
Les dépenses d’investissement immobilières programmées en 2014 continuent leur progression amorcée en 2013. En effet de 2,12 M€ réalisés en 2012, l’exécution 2013 s’est élevée à 2,53 M€ et la prévision 2014 est estimée à 3,38 M€.
L’exécution 2013 s’est principalement caractérisée par l’acquisition et les travaux d’aménagement d’un site en Bretagne (Rennes) pour deux millions d’euros.
La prévision 2014 concerne principalement l’acquisition et l’aménagement du nouveau site de la délégation régionale de Haute Normandie à Rouen pour 0,8 M€, les travaux d’aménagement de la délégation régionale du Limousin pour 1,6 M€ et les travaux d’aménagement du site de La Réunion pour 0,6 M€.
INSTITUT FRANÇAIS DU CHEVAL ET DE L’ÉQUITATION (IFCE)
Sources des données : Les données agglomérées sont issues du compte financier 2013 ainsi que de la première décision modificative 2014.
Les données chiffrées pour les dépenses de fonctionnement sont issues des enregistrements comptables tenus par l'établissement à l'aide du progiciel SIREPA. Elles correspondent à l'exploitation des mandats 2013 par activité analytique et compte d’exécution avec sélection des activités d’entretien et de gestion du patrimoine, soit les comptes 6132 et 6152 en conformité avec la demande. Pour une approche plus exhaustive manquent les comptes de fluides (6061) liés à l'exploitation des bâtiments, les coûts assuranciels (616), ainsi que les taxes foncières.
Suivant le principe de continuité, les méthodes de calcul retenues sont celles précédemment utilisées pour l'exercice 2013.
Analyse de l’évolution des crédits
La stratégie immobilière de l'IFCE est encore peu traduite dans les chiffres de dépenses de l'établissement.En effet, le réseau actuel des sites nécessite un niveau de maintenance curative et préventive incompressible. La fermeture des centres techniques est à son terme à l'exception de ceux encore en activité dans les sites. Ceux-ci génèrent de l'activité et des recettes propres pour l'établissement mais continuent de peser sur les dépenses d'entretien à charge du propriétaire.
Les autorisations d'occupation temporaires du domaine public avec transfert des charges d'entretien ne donneront leur plein effet qu'en 2015. En 2014 seront révisées les conventions existantes dans la perspective de voir baisser le niveau des locations à hauteur des seules emprises utiles aux missions de l'IFCE. Ces démarches de transfert de charges immobilières seront poursuivies en 2015 en développant la gouvernance partagée des sites, notamment avec les collectivités. Ce point particulier risque toutefois d'être mis en attente de la réforme des compétences territoriales.
La loi d'avenir agricole, qui crée un nouvel établissement public à partir des actifs du Haras du Pin, viendra modifier le périmètre immobilier et budgétaire en 2015.
La réduction des surfaces des bureaux de l’antenne parisienne prendra effet dans le second semestre 2014 en sous-louant à un opérateur privé et rationalisant l'implantation des médiathèques à Saumur et au Pin.
60 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Enfin, la politique de cession des actifs immobiliers non indispensables à l'exercice des futures missions de l'IFCE définies par son contrat d'objectif et de performance, sera poursuivie et accentuée en 2014 , 2015 et 2016.
Le niveau des investissements immobiliers est exceptionnellement lié aux jeux équestres mondiaux en Normandie, l'IFCE, comme maître d'ouvrage, recevant les subventions d'investissement des collectivités.
INSTITUT NATIONAL DE L’ORIGINE ET DE LA QUALITÉ (INAO)
Sources des données : Compte financier 2013 et budget primitif 2014.
Méthodes de calcul : Méthodes proposées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
2013 : néant ;
2014 : début de mise en place de la réorganisation territoriale ; diminution des dépenses liées aux loyers notamment baisse du loyer de l'Arborial à Montreuil ;
2015 : fin de la réorganisation territoriale.
OFFICE DE DÉVELOPPEMENT DE L’ÉCONOMIE AGRICOLE D’OUTRE-MER (ODEADOM)
Les dépenses de fonctionnement liées aux conventions de location et charges locatives (avec Franceagrimer) ont été identifiées et rapportées aux dépenses totales de fonctionnement de l’opérateur.
Analyse de l’évolution des crédits
L’ODEADOM ne réalise aucun investissement immobilier ; l'ODEADOM n'est pas « preneur à bail » mais sous-locataire « occupant » de l'Arborial, Franceagrimer facturant à l’ODEADOM une partie du loyer global au regard de la surface occupée par l’ODEADOM au sein de l'Arborial.
FORÊT (149)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 3 016 941 3 206 571 2 404 460 2 405 027 0 0
Remarque : ces montants ne correspondent qu’aux seules dépenses effectués au titre de l’immobilier de l’État, directement sur le programme ; les dépenses immobilières des opérateurs, détaillées dans le texte ci-dessous, ne sont pas comptabilisées ici.
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 149 participe à l'action du ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire et de la forêt à la conduite de la politique forestière de l'État : il vise à accroître la compétitivité et le dynamisme de la filière dans un cadre de gestion durable des forêts. La forêt française génère, grâce à son exploitation et aux activités liées à la transformation du bois, de nombreux emplois concourant de manière significative au développement des territoires ruraux. L'affirmation de la filière se fait dans un contexte mondial très concurrentiel. La forêt et le bois participent également à la gestion durable du territoire, ainsi qu’à la préservation de la biodiversité, aux loisirs ou aux paysages. La prévention des risques pouvant survenir en forêt ou dans les formations végétales assimilées (actions de défense des forêts contre les incendies, avalanches, érosion hydrique en montagne) est l’un des impératifs de la gestion durable. Dans l’ensemble de ces domaines, le ministère de l’agriculture et de l’agroalimentaire apporte son concours technique et financier.
Opérateurs rattachés au programme
- le Centre national de la propriété forestière (CNPF)
- l’Office national des forêts (ONF)
PLF 2015 61
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme participe à la mise en valeur du patrimoine forestier de l'État, en l'occurrence celui de la forêt domaniale. Ceci reste néanmoins une tâche confiée à l'opérateur ONF et les moyens du programme n'y contribuent qu'indirectement. En effet, pour se faire, l'Office national des forêts dispose des produits issus des forêts propriété de l'État.
Contribution du programme à la politique transversale
Concernant le Centre national de la propriété forestière (CNPF) et l’Office national des forêts (ONF), ces opérateurs poursuivent leurs efforts en termes de rationalisation des implantations et de l’occupation des locaux. L’ONF est plus particulièrement engagé dans une opération de vente de maisons forestières du fait de l’évolution des modalités de la gestion forestière et de la réduction du nombre d’agents logés en forêt.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
La source des données concernant les services déconcentrés est le bureau de l’information financière et de la performance de la sous-direction des affaires budgétaires et comptables du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
Les opérateurs ont fourni les données les concernant. Les sources sont précisées dans la documentation opérateur.
Méthodes de calcul
Pour les postes autres que le personnel et le financement des opérateurs la méthode retenue est celle préconisée par France Domaine qui consiste à extraire les données CHORUS par une restitution de type INF-BUD-40 et à agréger les crédits par natures de dépense.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’analyse de l’évolution des crédits consacrés aux dépenses immobilières par opérateur est présentée dans la documentation opérateur.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
CENTRE NATIONAL DE LA PROPRIÉTÊ FORESTIÈRE (CNPF)
Sources des données : Analyse comptable des dépenses portées au compte financier 2013 et inscrites au budget initial 2014.
Pour le fonctionnement : prise en compte des fluides, locations, charges locatives et charges de copropriété, entretien et réparations, nettoyage, impôts, amortissements des locaux en propriété.
Pour l’investissement : acquisitions et agencements de locaux, prêt immobilier.
Méthodes de calcul : Évaluation des dépenses à partir du nombre d’emplois.
Analyse de l’évolution des crédits
Importante opération immobilière en 2013 : acquisition des locaux du siège du centre régional de la propriété forestière Normandie. De moindres dépenses d’investissement immobilier sont prévues en 2014 : des locaux pour une antenne à Auxerre et à Champagnole et l’acquisition d’un garage à Dijon.
OFFICE NATIONAL DES FORÊTS (ONF)
Sources des données : Les données fournies proviennent d'extractions du progiciel de gestion intégré utilisé par l'ONF (SAP). Elles résultent de croisements entre données comptables et analytiques.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Pour l’évaluation des crédits des opérateurs consacrés à la politique transversale sont prises en compte les ressources de l'opérateur financées par l'État. En 2013, conformément à la convention entre l'État et l'ONF signée en décembre 2012, l'ONF a perçu de l'État au titre de la rétrocession du produit de la vente des immeubles domaniaux 785 184 euros. Pour l’exercice 2014, l’estimation donnée reprend les hypothèses du budget prévisionnel de l’établissement, en ce qui concerne les rétrocessions de produits issus de la vente des biens domaniaux.
62 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
SÉCURITÉ ET QUALITÉ SANITAIRES DE L’ALIMENTATION (206)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 65 503 64 162 278 186 290 308
Remarque : ces montants ne correspondent qu’aux seules dépenses effectués au titre de l’immobilier de l’État, directement sur le programme ; les dépenses immobilières des opérateurs, détaillées dans le texte, ne sont pas comptabilisées ici.
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 206 regroupe les crédits du ministère chargés de l'agriculture destinés à prévenir les risques sanitaires et phytosanitaires. La direction générale de l'alimentation (DGAL) a pour mission de renforcer la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation, des animaux et des végétaux au service de la santé des consommateurs et de la capacité exportatrice de notre agriculture.
Ces prescriptions s'exercent sur la base des normes internationales et des législations européennes et nationales en vigueur que la DGAL contribue à élaborer et de l'intervention des services d'inspection qu'elle coordonne dans les départements et les régions. Elles s'effectuent dans le cadre d'une approche globale qui nécessite d'anticiper les risques, de les évaluer et de prévoir leur évolution.
Les crédits du programme 206 sont répartis entre les actions suivantes :
- prévention et gestion des risques inhérents à la production végétale ;
- lutte contre les maladies animales et protection des animaux ;
- prévention et gestion des risques sanitaires liés aux denrées alimentaires ;
- acquisition et mobilisation des moyens scientifiques et techniques pour maîtriser les risques sanitaires ;
- élimination des farines et des coproduits animaux ;
- mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l’alimentation ;
- qualité de l’alimentation et offre alimentaire.
La sous-action 42 au sein de l'action n° 4 est relative aux moyens alloués à l’agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Ansés), chargée de conduire l’évaluation du risque sanitaire et d’apporter un appui scientifique et technique (notamment au travers d’un réseau de laboratoires nationaux) pour la définition des mesures de gestion du risque.
Opérateurs rattachés au programme
L'agence nationale chargée de la sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSéS) est le seul opérateur rattaché au programme 206.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme s'inscrit dans la politique immobilière de l'État par un souci de rationalisation de ce patrimoine (axe 4).
L'adaptation du patrimoine aux missions et le souci d'une occupation performante sont visibles dans la perspective de la construction du siège de l'Ansés à Maisons-Alfort.
Contribution du programme à la politique transversale
Par décision interministérielle du 27 octobre 2010, l'Ansés a été autorisée à engager une opération de type autorisation d'occupation temporaire du domaine public (AOT-location) sur le site de l'École nationale vétérinaire d'Alfort (ENVA) pour construire un immeuble de bureaux destiné à accueillir le siège de l'Ansés et regrouper ainsi ses équipes actuellement situées sur trois sites à Maisons-Alfort.
Les travaux de construction du bâtiment ont commencé en mars 2013 et devraient se terminer comme prévu contractuellement à fin juillet 2014. La mise à disposition du bâtiment en état de marché à l'Ansés doit se faire comme
PLF 2015 63
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
prévu initialement à la date du 24 septembre 2014. Le déménagement des équipes sera organisé entre le 8 et le 11 novembre 2014.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données : La source des données concernant les services déconcentrés est le bureau de l’information financière et de la performance de la sous-direction des affaires budgétaires et comptables du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
L’opérateur rattaché à ce programme (ANSES) a fourni les données le concernant. Les sources sont précisées dans la documentation opérateur.
Méthodes de calcul : Pour les postes autres que le personnel et le financement des opérateurs la méthode retenue est celle préconisée par France Domaine qui consiste à extraire les données CHORUS par une restitution de type INF-BUD-40 et à agréger les crédits par natures de dépense.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’analyse de l’évolution des crédits consacrés aux dépenses immobilières par opérateur est présentée dans la documentation opérateur.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AGENCE NATIONALE DE SÉCURITÉ SANITAIRE, DE L’ALIMENTATION, DE L’ENVIRONNEMENT ET DU TRAVAIL (ANSÉS)
Sources des données : Les données sources sont le compte financier 2013 et le BP 2014.
Méthodes de calcul
L’assiette des dépenses immobilières correspond pour 2013 aux dépenses d’investissement du compte financier comptabilisées dans les destinations afférentes. Pour 2014, il s’agit du montant des opérations immobilières inscrites au BP.
Le montant des ressources de l’opérateur financées par l’État correspond au montant des subventions pour charges de service public (SCSP) du compte financier pour 2013 et au montant inscrit au BP pour 2014.
Le montant des dépenses totales de l’opérateur correspond à l’ensemble des dépenses de fonctionnement et d’investissement.
Le pourcentage du ratio «dépenses liées à l'immobilier / dépenses totales » correspond au rapport entre l’ensemble des dépenses immobilières (personnel et opérations) rapporté à l’ensemble des dépenses de l’agence.
Analyse de l’évolution des crédits
Les opérations immobilières 2013 se sont caractérisées par :
- 1,24 M€ de réalisations sur Ploufragan au titre de la fin des animaleries du site des Croix SPPAE/SEEPA et de réalisation du bâtiment EOPS (dont un solde de 0,2 M€ est attendu sur 2014 avec une réception du bâtiment en février) ;
- le lancement des travaux de construction de la plateforme d’infectiologie L3 sur le laboratoire de Maisons-Alfort, avec 0,5 M€ de dépenses ;
- 0,1 M€ de travaux pour le laboratoire de santé des végétaux au titre du site de Rennes et de l’extension de la station de quarantaine de Clermont - Ferrand ;
- la réalisation de travaux sur le site de Maisons-Alfort en vue de l’arrivée du nouveau siège (90 K€) ; ces opérations devraient se poursuivre sur 2014 avec le lancement des travaux du poste de sécurité et les travaux de mise en sureté du nouvel accès pour le nouveau siège ;
- le démarrage des opérations de rénovation du bâtiment d’épidémiologie de Lyon (45 K€) et l’achèvement des travaux sur le site de Nancy Rage ;
- des travaux courants avec de multiples opérations au titre de l’entretien et du maintien des sites (ascenseur, chaudière, étanchéité, toiture).
Pour 2014, il est prévu la poursuite des travaux de construction sur Maisons-Alfort de la plateforme d’infectiologie I3 (1,5 M€), la réalisation de travaux annexes dans le cadre de la réalisation du nouveau siège (0,43 M€), la montée en puissance des travaux d’extension sur Clermont-Ferrand (0,35 M€), l’achèvement des opérations de mises aux normes des climatisations (0,26 M€) et de réhabilitation sur Lyon. En opérations nouvelles, sont inscrits des crédits destinés aux études préalables à la définition d’un schéma directeur sur Maisons-Alfort, aux travaux sur le laboratoire de Boulogne, à la réalisation d’un hangar d’ensachage sur Ploufragan et à la poursuite de l’amélioration de la performance énergétique.
64 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES DE L’AGRICULTURE (215)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 27 261 392 32 958 631 33 368 004 36 117 509 24 067 444 29 905 457
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 215 un programme de soutien transversal à l'ensemble des programmes concourant à l'action du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, dont la Secrétaire générale est le responsable de programme.
Les dépenses immobilières du programme concernent :
- en métropole, les sites de l’administration centrale (action n° 1 « moyens de l’administration centrale »),
- dans les départements ultramarins, les sites des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF),
- les dépenses d’investissements immobiliers (action n° 4 « moyens communs ») correspondant pour l’essentiel à des chantiers de modernisation engagés par le ministère pour rénover son patrimoine et l’adapter aux exigences de performance et de qualité attendus.
Opérateurs rattachés au programme
L’institut national de formation professionnelle du ministère de l’agriculture (INFOMA) est le seul opérateur rattaché au programme 215.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme 215 participe de manière volontariste à la politique immobilière de l’État, en cohérence avec les axes stratégiques portés dans un cadre interministériel : « améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État » et « être un État exemplaire ». Ces objectifs de performance se traduisent par une optimisation du parc immobilier, une rationalisation du patrimoine et une efficience accrue de la gestion.
Contribution du programme à la politique transversale
Améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État
Le nouveau schéma pluriannuel de stratégie immobilière, faisant suite à l'abandon de l'opération de construction du second pôle de l'administration centrale à Picpus, conduit à une rationalisation des implantations d'administration centrale : rénovation des deux pôles parisiens (premier pôle Varenne-Barbet de Jouy et second pôle Lowendal-Vaugirard) et abandon des implantations de Maine (remis à terme à France Domaine) et Montreuil. La maîtrise de l’évolution du coût des loyers, avec notamment le renouvellement du bail du site de Vaugirard dans des conditions plus favorables, concourt ainsi à la maîtrise globale des charges de fonctionnement du parc immobilier du ministère.
Trois grands projets ont été initiés pour les territoires ultramarins :
- la reconstruction de la direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DAAF) de Guyane,
- la réhabilitation de celle de la Réunion,
- la réalisation d’une extension des bâtiments de la DAAF de la Martinique.
Le MAAF est, d’autre part, associé au ministère de l’écologie et du développement durable, pour un projet en Guadeloupe consistant à regrouper tous les agents de la DAAF et de la DEAL sur deux sites. Par ailleurs, un projet de construction d’un nouveau site pour la DAAF de Mayotte est à l’étude pour remplacer les locaux actuels.
PLF 2015 65
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Être un État exemplaire :
L’accessibilité des sites du ministère aux personnes en situation de handicap et la réduction de l’impact environnemental constituent deux aspects fondamentaux des travaux engagés sur les différents sites. Une rénovation et une optimisation des locaux sont en cours ou actées notamment pour les sites parisiens :
- rue de Varenne afin de garantir un entretien préventif et une valorisation du patrimoine historique,
- rue Barbet de Jouy après le départ de la direction de l’immigration (ministère de l’intérieur),
- avenue de Lowendal pour obtenir un bâtiment de bonne qualité environnementale,
- rue de Vaugirard, dont le coût des travaux sera pris en charge à 75 % par le propriétaire.
Ces travaux permettront d’optimiser les surfaces disponibles (bureaux et espaces divers), dans un cadre respectueux des agents nouvellement accueillis après leur départ depuis les sites cédés et s’inscrivant dans une logique de développement durable (isolation thermique, maîtrise des dépenses de fluides…).
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
La source des données concernant les services déconcentrés est le bureau de l’information financière et de la performance de la sous-direction des affaires budgétaires et comptables du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
L’opérateur rattaché à ce programme (INFOMA) a fourni les données le concernant. Les sources sont précisées dans la documentation opérateur.
Méthodes de calcul
Pour les postes autres que le personnel et le financement des opérateurs la méthode retenue est celle préconisée par France Domaine qui consiste à extraire les données CHORUS par une restitution de type INF-BUD-40 et à agréger les crédits par natures de dépense.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’analyse de l’évolution des crédits consacrés aux dépenses immobilières par opérateur est présentée dans la documentation opérateur.
RECONNAISSANCE ET RÉPARATION EN FAVEUR DU MONDE COMBATTANT (169)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Au sein de la mission "Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation", le programme 169 retrace l’ensemble des actions et interventions réalisées au profit du monde combattant, destinées à témoigner la reconnaissance de la nation due aux anciens combattants et victimes de guerre. Il est principalement mis en œuvre au profit des bénéficiaires des dispositions du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre (CPMIVG).
Opérateurs rattachés au programme
- Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) ;
- Institution nationale des Invalides (INI).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme ne supporte pas directement de dépenses immobilières. Ces dépenses sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
INSTITUTION NATIONALE DES INVALIDES (INI)
Sources des données : Compte financier 2013 et Budget primitif 2014 après décision modificative n° 2.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles proposés par France Domaine : comptes budgétaires.
66 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Analyse de l’évolution des crédits
Le compte financier 2013 tient compte de l’estimation relative aux bâtiments du CERAH pour une valeur de 2 547 220 € inscrit en investissement, au compte 21316 » Bâtiments affectés ou reçus en dotation (décision modificative n° 2 au budget 2013).
Les dépenses de services relatifs au nettoyage des locaux (662 456 € pour 2013 et 650 750 € pour les dépenses programmées en 2014 ont été pris en compte en fonctionnement, dans les annexes 2 et 4 (ce n’était pas le cas dans le DPT précédent).
Décision modificative n° 1 au budget 2014 : reprises de crédits concernant le schéma directeur d’infrastructure et imputation au compte budgétaire 2181 « immobilisations générales, agencements, aménagements ».
Décision modificative n° 2 au budget 2014 : création de l’infrastructure réseaux prévue dans le schéma directeur d’infrastructure et à transférer sur le schéma directeur des systèmes d’information (crédits basculés précédemment dans le fonds de roulement relatif à la décision modification n° 3 de l’exercice 2013), et imputation au compte budgétaire 2181 « immobilisations générales, agencements, aménagements ».
OFFICE NATIONAL DES ANCIENS COMBATTANTS ET VICTIMES DE GUERRE (ONACVG)
Sources des données
Les dépenses de fonctionnement et d’investissement ont été extraites du logiciel YOLE :
- fonctionnement : fluides : eau, électricité, gaz, chauffage, locations immobilières, charges locatives et de copropriété, - travaux d’entretien et de réparation sur immeubles, nettoyage, taxes sur l’immobilier et redevances diverses ;
- investissement : constructions et, le cas échéant, gros travaux en cités administratives.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine : comptes (ou sous-comptes) budgétaires.
Prévisions de dépenses pour 2014 : la présentation du budget de l’ONACVG par grandes masses (comptes à deux chiffres) fait que les différents sous–comptes n’ont pas de crédits individualisés. Il n’est donc pas possible de communiquer un montant global pour les crédits immobiliers.
Le périmètre retenu pour l’étude comprend l’ensemble des services administratifs, inclus dans le budget principal de l’ONACVG, financés sur la subvention pour charges de service public versée par le ministère de la défense, et ne comprend donc pas :
- les établissements médico-sociaux (écoles de reconversion professionnelle et maisons de retraite de l’ONACVG) qui fonctionnent sur des budgets distincts du budget principal de l’ONACVG et sont financées sur ressources propres ;
- le « pôle d’entretien des sépultures de guerre et hauts lieux de la mémoire nationale» dont les enjeux sont très éloignés de l'immobilier classique de bureaux ou de logements (problématique propriétaire/locataire absente, ratios de surface ou de consommation d'énergie sans signification, etc.) et qui, pour cette raison, est en dehors du champ de la politique immobilière de l’État.
Analyse de l’évolution des crédits
L’impact des dépenses supplémentaires liées aux relogements effectués en 2013 dans le secteur marchand de plusieurs services auparavant logés gratuitement mais dans des bureaux non aux normes et à d’importantes augmentations de charges sur d’autres sites a été limité, cette année encore, par les économies réalisées sur d’autres services dans le cadre de la stratégie de relogement de l’ONACVG tendant d’une part, à la réduction systématique des surfaces de bureaux et d’autre part, à une grande sélectivité sur le choix des locaux d’accueil du point de vue de leur état d’entretien et de leur accessibilité, de façon à limiter au maximum les investissements à y réaliser. Les dépenses sont ainsi passées de 2 508 733 € en 2012 à 2 461 413 € en 2013. La poursuite de cette tendance est de nature à contenir de nouveau la progression des dépenses immobilières en 2014.
CONSEIL D’ÉTAT ET AUTRES JURIDICTIONS ADMINISTRATIVES (165)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 57 205 759 36 529 450 46 331 475 35 331 475 37 868 278 36 455 000
PLF 2015 67
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 165 regroupe les moyens affectés au Conseil d’État (CE), aux cours administratives d’appel (CAA), aux tribunaux administratifs (TA) et à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA).
Le programme a pour finalité de garantir le respect du droit par l’administration. Cette mission inclut : le jugement des différends opposant l’administration et les administrés, le conseil aux autorités publiques dans l’élaboration des projets de loi et d’ordonnance ainsi que des principaux décrets, et la réalisation d’études et d’expertises juridiques au profit des administrations.
Par sa double fonction, juridictionnelle et consultative, le programme assure la conformité de l’administration française au droit : il est ainsi un des rouages essentiel de l’État de droit dans notre pays.
Opérateurs rattachés au programme
Aucun opérateur n’est rattaché au programme.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Les crédits du programme 165 consacrés à la politique immobilière de l’État relèvent de l’action « soutien », qui regroupe notamment l’ensemble des dépenses hors titre 2 exposées pour le programme au titre des fonctions support. Au sein de la juridiction administrative, l’utilisation de ces crédits, par une structure centrale professionnalisée, s’inscrit dans l’ensemble des axes stratégiques de la politique immobilière de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
La politique immobilière du Conseil d’État et de la juridiction administrative suit trois priorités :
- adapter les locaux des juridictions à leurs besoins : afin de permettre aux juridictions de fonctionner dans des conditions satisfaisantes, dans un contexte de forte croissance de l’activité contentieuse, il est parfois indispensable de procéder à la restructuration et à l’optimisation des espaces de travail existants. Dans certains cas particuliers, l’extension des locaux, voire le relogement d’une juridiction, peut également s’avérer nécessaire.
- mettre aux normes et valoriser les bâtiments existants : les bâtiments de la juridiction administrative sont souvent anciens, situés en centre-ville, et quelquefois soumis à des réglementations particulières (classés, inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques ou situés en secteur sauvegardé). L’enjeu est d’assurer leur mise aux normes au regard des textes réglementaires actuels et de leurs évolutions. Il s’agit à la fois de mettre en place des actions destinées à prendre en compte les exigences d’éco-responsabilité, et notamment les travaux de rénovation thermique, les travaux destinés à améliorer l’accès des locaux aux personnes handicapées, ainsi que les travaux de renforcement de la sûreté.
- accroître l’efficience de la gestion immobilière : la direction de l’équipement du Conseil d’État s’est engagée dans une démarche de recherche d’économies, grâce notamment à la maîtrise des coûts de maintenance et de fonctionnement courant. La mise en œuvre d’actions transversales, telles que la réalisation de diagnostics thermiques, participe à la mise en œuvre de cette politique. En outre, une base de données patrimoniales a été déployée, dans le but de fiabiliser et d’uniformiser l’ensemble des éléments techniques liés aux bâtiments.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les données d’exécution 2013 sont issues de Chorus (INF BUD 40).
Les données 2014 et 2015 correspondent aux montants des briques de budgétisation issues du cycle de conférences budgétaires.
Méthodes de calcul
Utilisation du référentiel de programmation attaché au programme 165, qui permet d’isoler les crédits consacrés à l’immobilier.
Le cas échéant, les résultats obtenus sont affinés en suivant les méthodes préconisées par France domaine (utilisation des comptes PCE pour 2013 ; application d’un taux de variation pour 2014 et 2015).
Les dépenses de personnel sont inscrites en suivant la méthode de l’évaluation du coût d'un ETPT à partir du nombre d'emplois et du montant de la masse salariale, étant précisé que les fonctions immobilières sont centralisées au niveau du secrétariat général du Conseil d’État.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Année 2013 :
Au sein du programme Conseil d’État et autres juridictions administratives, la majeure partie des moyens consacrés à l’investissement immobilier a permis de poursuivre en 2013 le programme de remise aux normes de l’ensemble des bâtiments, dont une part importante est constituée de sites classés. L’année 2013 a été plus particulièrement marquée
68 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
par les opérations de rénovation et de restructuration des tribunaux administratifs de Rennes, Nancy et Bastia, ainsi que par la restauration de la façade du tribunal administratif de Paris. L’année 2013 a par ailleurs été caractérisée par le lancement des travaux relatifs à l’accessibilité des bâtiments des juridictions pour les personnes handicapées.
Année 2014 :
L’année 2014 est principalement marquée par deux opérations outre-mer. D’une part, l’opération de relogement du tribunal administratif de Fort-de-France fait l’objet d’une réorientation, en conclusion des études menées dans le cadre du projet initialement démarré en 2011, afin de privilégier l’acquisition ou la prise à bail d’un bâtiment construit récemment. D’autre part, des moyens sont affectés pour le relogement du Tribunal administratif de Basse-Terre, cette année étant consacrée à la réalisation des diagnostics préalables et à la déconstruction du bâtiment actuel.
Année 2015 :
La programmation 2015 intégrera notamment la poursuite des travaux nécessaires à l’accessibilité des juridictions aux personnes handicapées et le lancement du concours de maîtrise d’œuvre pour la construction du futur Tribunal administratif de Basse-Terre.
Enfin, il est prévu en 2015 de lancer d’importants travaux de restructuration du tribunal administratif de Paris.
PATRIMOINES (175)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 15 937 656 24 622 459
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
La politique patrimoniale de l'État s'articule autour de trois finalités principales :
- rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres capitales de l'humanité et de la France ;
- sauvegarder, protéger, enrichir et mettre en valeur le patrimoine culturel dans toutes ses composantes, favoriser la création architecturale, urbaine et paysagère du cadre de vie des français ;
- encourager les initiatives culturelles locales, développer les liens entre les politiques culturelles de l'État et celles des collectivités territoriales.
Ces actions visent à familiariser le plus grand nombre à la richesse de l'héritage des générations précédentes, à lui permettre d'y trouver des éléments d'éducation ou de loisir et à déterminer ce qu'il entend transmettre à son tour aux générations futures. Le champ patrimonial concerné par le programme 175 comprend les monuments historiques, les espaces protégés, l'archéologie, les musées, les archives, l’architecture, l'ethnologie et la langue française et les langues de France.
Opérateurs rattachés au programme
- l’Établissement public du château de Fontainebleau
- l’Établissement public du château de Versailles
- l’Établissement public du musée de Picasso
- l’Établissement public du musée du Louvre
- la Réunion des musées nationaux et du Grand Palais (RMNGP)
- le domaine national de Chambord
- le Centre national d’art et de culture Georges Pompidou (CNAC-GP)
- le Centre des monuments nationaux (CMN)
- l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)
PLF 2015 69
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme ne supporte pas directement de dépenses immobilières. Ces dépenses sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
CNAC - GP
Sources des données
Source pour la prévision 2014 : budget rectificatif n° 1 de l’exercice (pour tenir compte des reports).
Source pour l’exécution 2013 :
- hors dépenses de personnel : compte financier 2013
- dépenses de personnel : données paie 2013.
Logiciels : Sirepa, Cegid.
Méthodes de calcul
Utilisation stricte ou non du ratio dépenses ressources.
Intégration ou non de crédits spécifiques dans le calcul du ratio.
Autre modulation effectuée sur des formules.
Aussi bien en dépenses qu’en recettes, les crédits d’acquisitions sur les collections du MNAM ne sont pas intégrés.
Dépenses :
Les dépenses de fonctionnement et d’investissement incluent les coûts du bâtiment principal, de ses annexes, ainsi que les coûts des bâtiments utilisés par les organismes associés dont l’établissement est propriétaire (la BPI et l’IRCAM).
Sont également intégrées, aussi bien en investissement qu’en fonctionnement, les dépenses liées à l’acquisition de l’immeuble situé 25 rue du Renard.
En dépenses d’investissement, trois opérations spécifiques font l’objet de subventions fléchées (détaillées infra) : la rénovation des centrales d’air, le plan pluriannuel d’investissement et le plan pluriannuel de sécurité et sûreté incendie.
Les dépenses de personnel intègrent uniquement (comme notifié) la masse salariale des agents occupant à 100% de leur temps des fonctions immobilières.
Recettes :
Les ressources intègrent notamment la subvention de fonctionnement (67 M€ en 2013 et 65 M€ en 2014), la subvention d’équipement (18 M€ en 2013 et 13 M€ en 2014), l’écriture liée à l’emprunt du 25 rue du Renard (170 k€ en 2014), les loyers perçus sur ces appartements (540 k€ en 2014), ainsi que la participation financière de la BPI à ses charges (180 k€/an).
En 2013, dans le cadre d’une convention pluriannuelle, l’établissement a perçu une subvention du Fonds d’Insertion des Personnes Handicapées de la Fonction Publique (FIPHFP) d’un montant de 226,2k€.
Analyse de l’évolution des crédits
Dépenses :
Les dépenses de fonctionnement liées à l’exploitation du bâtiment sont maîtrisées comme en témoigne le niveau constaté au compte financier 2013 (19,8 M€) et celui prévu au budget initial 2014 (19,75 M€). Les volumes de crédits mandatés en investissement sont en forte hausse (+6,5 M€ entre 2012 et 2013) du fait de la mise en œuvre du plan pluriannuel d’investissement (1,89 M€) et de l’accélération du chantier de rénovation des centrales de traitement d’air (10,14 M€ ont été mandatés contre 5,4 M€ en 2012).
En 2014, les crédits ouverts sur la section d’investissement sont également en augmentation du fait de la dotation attribuée au Centre Pompidou pour la poursuite du plan pluriannuel d’investissement (4,22 M€ de subvention 2014 contre 2,8 M€ en 2013) et de la mobilisation des crédits permettant de financer la fin du chantier des centrales de traitement d’air (5,4 M€ de subvention versée en 2014 auxquels s’ajoutent 4,15 M€ de crédits reportés). Recettes :
En 2014, les recettes correspondant aux subventions versées par le ministère sont en baisse de 6,6 M€. Cette évolution est liée à la diminution de la subvention pour charge de service public (-2 M€) et au niveau des subventions d’investissement destinées à financer des opérations spécifiques. Si la dotation affectée au PPI augmente de 1,42 M€ entre 2013 et 2014, le solde de la subvention attribuée cette année au titre de la rénovation des centrales de traitement d’air diffère de 6 M€ en 2014 par rapport à l’exercice précédent.
CENTRE DES MONUMENTS NATIONAUX (CMN)
Sources des données
Cette typologie de dépenses n’est pas intégrée dans la comptabilité analytique de l’établissement. Les dépenses doivent être reconstituées.
70 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Dépenses de fonctionnement et d’investissement :
- Données comptables du compte financier 2013, selon les comptes des dépenses listées par nature dans l’onglet PCE. A noter qu’il n’est pas possible d’identifier directement le matériel à vocation d’entretien ou immobilière, sans une analyse très lourde des mandats concernés. Les achats de matériel ne sont donc pas intégrés.
- Difficultés à reconstituer les dépenses budgétaires à partir du budget initial (BI) 2014 qui ne sont pas établies aussi finement par compte. Les chiffres sont estimés.
Dépenses de personnel :
- Le personnel de la Direction de la conservation des monuments et des collections a eu en charge le projet de restauration et de réaménagement des bureaux de l’hôtel de Sully partie du siège de l’établissement. Le projet étant terminé, l’effectif dédié est donc en diminution. Les autres personnes, notamment des services généraux, ne sont pas dédiés à 100% à cette activité.
- Le chiffre du BI 2014 est estimé.
Méthodes de calcul : Pas d’écart de modalités de calcul par rapport à celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
L’année 2014 n’a pas connu d’évolution marquante de la politique immobilière de bureaux de l’établissement. Le projet de restauration et de réaménagement des bureaux étant terminé, les dépenses liées d’investissement sont en baisse. L’augmentation des dépenses de fonctionnement correspond à la hausse liée à l’indexation du coût du bail des surfaces sises à porte des Lilas et des charges associées.
INSTITUS NATIONAL DE RECHERCHES ARCHÉOLOGIQUES PRÉVENTIVES (INRAP)
Sources des données
Pour 2013, il s’agit du bilan d’exécution comptable tenant compte des recettes générées par le remboursement des taxes d’enlèvement des ordures ménagères payées indûment les années antérieures et par une attention particulière apportée dans la vérification des comptes de charges locatives.
Pour 2014, il s’agit d’un bilan prévisionnel.
Méthodes de calcul : les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Si on ne tient pas compte de l’effet d’aubaine concernant les recettes rappelé dans le paragraphe consacré aux sources des données, les dépenses des seuls loyers et charges (y compris les fluides) sont restées constantes (9,8 M€). L’augmentation automatique liée à l’actualisation des prix a été compensée par la renégociation d’un certain nombre de baux, négociation rendue possible par les conditions du marché favorables aux locataires et ce, malgré une légère augmentation des surfaces occupées.
Pour 2015/2016, le SPSI de l’établissement prévoit de contenir le coût global immobilier à son niveau actuel.
MUSÉE DU LOUVRE
Sources des données : Compte financier 2013 et budget rectificatif n° 1 de l’exercice 2014.
Méthodes de calcul
Dépenses réalisées en 2013 (CF) et prévues en 2014 (BR1) en fonctionnement et en investissement par types de dépenses et par projets.
Pour les dépenses de personnel de la sous-direction des bâtiments relevant de la Direction du patrimoine architectural et des jardins (DPAJ), l’évaluation de la masse salariale des agents a été réalisée sur la base des coûts moyens chargés 2013 et 2014 par catégorie.
Analyse de l’évolution des crédits
Les principales évolutions entre 2013 et 2014 concernent la section « investissement » et sont liés aux échéanciers des projets techniques et des projets muséographiques (achèvement des travaux du Département des Arts de l’Islam en 2013).
Le musée du Louvre va regrouper en 2015 ses services administratifs sur son site unique, en accord avec l’État propriétaire.
MUSÉE PICASSO
Sources des données : Compte financier 2013 et budget rectificatif (BR) n° 2 de l’année 2014.
Méthodes de calcul
Il a été procédé à une utilisation stricte du ratio dépenses ressources présenté en annexe.
Il n’a pas été procédé à une intégration de crédits spécifiques dans le calcul du ratio.
Aucune autre modulation n’a été effectuée sur les formules.
Analyse de l’évolution des crédits
Les travaux de rénovation et d’extension de l’Hôtel Salé et de l’Aile technique sont poursuivis, ainsi que la rénovation des bureaux administratifs du bâtiment sis 20 rue de la perle à Paris, dans le 3ème arrondissement.
PLF 2015 71
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
REUNION DES MUSÉES NATIONAUX ET DU GRAND PALAIS DES CHAMPS-ÉLYSÉES (RMN-GRAND PALAIS)
Méthodes de calcul
Au sein de l’établissement, les sujets immobiliers relèvent de la compétence de la direction des bâtiments et des moyens techniques (DBMT).
La méthode retenue pour l’évaluation des crédits et des emplois a donc consisté à retraiter l’exécution 2013, ainsi que le budget 2014 de cette direction des charges exposées au titre de la gestion courante ne relevant pas directement de la gestion immobilière mais plutôt des services à l’occupant (type logistique multi-sites, fournitures, coursiers, transport déménagement, véhicules, etc.).
Le même périmètre a été retenu pour les dépenses de personnel (exclusion des effectifs non affectés directement à la gestion de la politique immobilière de l’établissement, comme le service environnement du travail par exemple).
Au sujet des investissements, la DBMT gère tous les investissements immobiliers de l’établissement. Les données retenues portent sur les crédits de paiements de tous les travaux, hors les achats de véhicules et le mobilier.
Analyse de l’évolution des crédits
Les évolutions essentielles portent sur les postes suivants.
- Dépenses d’investissement : comme en 2013, l’écart provient du décalage structurel entre l’exécution de l’année n-1 et le budget de l’année n, qui tient compte, au moment où est réalisé le DPT, de la décision modificative de report qui intervient en début d’année, mais n’a pas encore été ajusté pour tenir compte de l’évolution du programme effectif de travaux de l’année, ajustement qui intervient chaque année en gestion par une décision modificative ultérieure.
- Dépenses de personnel : l’écart provient principalement d’un effet de périmètre lié à l’imputation sur la DBMT du coût de sa fonction financière, suite à la réorganisation de la fonction financière de l’établissement intervenue début 2014, et dont l’impact s’élève à 270 k€. Le solde de l’écart provient principalement de la prise en compte sur l’ensemble de l’année 2014 du coût salarial de la directrice de projet recrutée en cours d’année 2013 pour piloter les travaux du schéma directeur de restauration et d’aménagement du Grand Palais.
CRÉATION (131)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 8 190 000 17 735 329
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 131 a pour objet de soutenir la diversité et le renouvellement de la création, ainsi que sa diffusion auprès des publics les plus larges. Ce soutien apporté à la richesse de la création et à son accès au public constitue un véritable enjeu démocratique. Il est un élément important de cohésion sociale et vise l’épanouissement de chaque individu.
L’action du ministère de la culture et de la communication en matière de soutien à la création repose sur une offre publique, dans le cadre d’une intervention directe, déléguée, autonome ou partenariale. Le périmètre du programme 131 couvre les interventions du ministère dans les champs du spectacle vivant et des arts plastiques.
Opérateurs rattachés au programme
- la Comédie Française
- l’Opéra national de Paris
- l’Établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme ne supporte pas directement de dépenses immobilières. Ces dépenses sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
72 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CRÉDITS DES OPERATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
COMÉDIE FRANCAISE
Les données pour 2014 sont non disponibles. En effet, le budget initial de l’établissement ne permet pas une lecture analytique détaillée des dépenses immobilières.
Sources des données : Compte financier 2013 de l’établissement.
Méthodes de calcul : La méthode retenue est celle préconisée par France Domaine
OPÉRA NATIONAL DE PARIS (ONP)
Les données pour 2014 sont non disponibles. En effet, le budget initial de l’établissement ne permet pas une lecture analytique détaillée des dépenses immobilières.
Sources des données : Compte financier 2013 de l’établissement.
Méthodes de calcul : La méthode retenue est celle préconisée par France Domaine
ÉTABLISSEMENT PUBLIC DU PARC ET DE LA GRANDE HALLE DE LA VILLETTE (EPPGHV)
Les données pour 2014 sont non disponibles. En effet, le budget initial de l’établissement ne permet pas une lecture analytique détaillée des dépenses immobilières.
Sources des données : Compte financier 2013 de l’établissement.
Méthodes de calcul : La méthode retenue est celle préconisée par France Domaine.
TRANSMISSION DES SAVOIRS ET DÉMOCRATISATION DE LA CULTURE (224)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 23 436 587 26 514 990 32 461 228 34 829 577 47 049 108 58 662 393
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 224 regroupe les politiques transversales de l’État dans le domaine culturel : favoriser l’accès des citoyens à la culture, développer l’éducation artistique et culturelle, encourager les pratiques artistiques de l’ensemble de la population et mener des politiques ciblées tant à l’égard de catégories de publics spécifiques que dans les zones défavorisées.
Il est également le programme support du ministère de la culture et de la communication, et porte à ce titre ses dépenses de fonctionnement et en particulier les dépenses relatives à la politique immobilière de l’État.
Opérateurs rattachés au programme
- L’OPÉRATEUR DU PATRIMOINE ET DES PROJETS IMMOBILIERS DE LA CULTURE (OPPIC).CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme participe à l’efficience de la gestion immobilière de l’État grâce à la mise en œuvre d’une optimisation des surfaces d’administration centrale d’une part, grâce aux efforts fournis en terme d’achat public pour l’ensemble des dépenses de fonctionnement liées à la gestion des bâtiments (gardiennage, nettoyage, entretiens courants, fluides etc.), d’autre part.
Contribution du programme à la politique transversale
Le programme supporte les dépenses immobilières du ministère relatives au fonctionnement et à l’entretien des sites d’administration centrale ainsi que les dépenses des administrations déconcentrées qui ne sont pas mutualisées sur
PLF 2015 73
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
les programmes 309 et 333. Le programme supporte également les dépenses d’investissement sur les sites d’administration centrale et déconcentrée.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
La méthode de calcul utilisée par le ministère de la culture en matière d’emplois et de coûts salariaux est celle du coût chargé par agent pondéré par la quotité de travail effective réalisée par chaque agent sur la fonction immobilière tertiaire du ministère. Cette méthode très complète, à l’effectif et au coût réel, diffère donc des trois méthodes proposées dans le document de politique transversale qui procèdent par déduction à partir de valeurs moyennes.
Sources des données : Chorus pour l’exercice 2013, programmation PLF 2014, reconduite en 2015.
Méthodes de calcul
Les crédits consacrés aux fonctions support et notamment à la gestion du parc immobilier dédiés de son administration sont concentrés sur l'action 7 du programme 224. Le programme dispose d'un référentiel de programmation par activité répondant aux orientations fournies par France Domaine, qui permet d'identifier précisément le type de dépense afférent à la gestion immobilière. L'évaluation des crédits est donc opérée sur les bases suivantes :
- l'exécution 2013 est celle restituée par le système d’informations financières Chorus
- la LFI 2014 correspond à la programmation initiale des ressources notifiée dans le document de répartition initiale des crédits et des emplois (DRICE) ;
- le prévisionnel 2015, à défaut d’arbitrage rendu à ce stade, est construit à partir d’une programmation des ressources présentée par le ministère à l'occasion du compte rendu de gestion d’avril 2014.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Hors accessibilité, les crédits du ministère dévolus aux fonctions immobilières restent relativement stables au programme : ils représentaient 7,3 % des crédits en 2013, 7,1 % en 2014 et 6,9 % en CP en 2015.
Dans le détail, la physionomie des dépenses est également stable en programmation entre 2013 et 2015 :
- plus de 60 % des crédits sont versés à France Domaine au titre des loyers budgétaires
- exceptions faites des loyers budgétaires, les postes de dépenses les plus significatifs sont le fait des charges de gestion directes : accueil et surveillance des locaux (11,9 %), prestations de nettoyage (9,3 %), énergies et fluides (5,2 %). Dans la mesure où les sous-jacents de ces dépenses sont tous corrélés à l'inflation et leur budgétisation reste constante, le ministère participe de fait à la maitrise des dépenses publiques.
COORDINATION DU TRAVAIL GOUVERNEMENTAL (129)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 408 106 297 46 350 627 32 056 266 40 257 322 0 0
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Placé sous la responsabilité du secrétaire général du Gouvernement, le programme 129 fédère principalement les fonctions d’état-major, de stratégie et de prospective, de coordination et de soutien exercées par les services du Premier ministre.
Les BOP composant le programme en 2014 sont les suivants :
- le BOP « soutien » qui regroupe les crédits de personnels, d’intervention, de fonctionnement courant et d’investissement des services suivants : cabinet du Premier ministre et des ministres rattachés, secrétariat général du Gouvernement, secrétariat général pour la modernisation de l'action publique (SGMAP) pour les dépenses de personnels, commissions rattachées aux services centraux, direction des services administratifs et financiers (DSAF) du Premier ministre, service d’information du Gouvernement (SIG) et mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) pour les dépenses de personnels. Les subventions pour charges de service public à l’ordre de la Légion d’honneur et au conseil national des communes « compagnon de la Libération », rattachés au programme 129 depuis 2008, sont également versées à partir de ce BOP ;
- les BOP du secrétariat général de la défense nationale (SGDSN) et du commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP) qui regroupent des crédits de titre 2 et hors titre 2 ;
74 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- le BOP du service d’information du Gouvernement qui regroupe des crédits de fonctionnement et d’investissement liés aux activités de communication du Gouvernement ;
- le BOP du secrétariat général aux affaires européennes (SGAE) qui fait l’objet d’une délégation de gestion avec le ministère chargé de l’économie concernant les crédits de titre 2 ;
- le BOP MILDECA qui ne regroupe que des crédits hors titre 2 pour financer des actions particulières de lutte contre les drogues et conduites addictives ;
- le BOP du SGMAP qui ne regroupe que des crédits hors titre 2 pour permettre à cette structure créée par décret du 30 octobre 2012 de répondre à la nouvelle feuille de route de modernisation de l’action publique ;
- le BOP du Comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) qui regroupe à ce stade exclusivement des crédits d’indemnisation.
Opérateurs rattachés au programme
- le conseil national des Communes « Compagnon de la Libération », créé par le décret n° 2012-1253 du 14 novembre 2012, établissement public national à caractère administratif, qui se substitue au conseil de l'ordre de la Libération ;
- l'ordre de la Légion d'honneur, personne morale de droit public sui generis, qui bénéficie de la qualité d'opérateur de l'État et est rattaché depuis le 1er janvier 2008 au programme 129, au sein de l'action n° 13 ;
- l’institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), établissement public national à caractère administratif créé par décret du 5 septembre 1997. L'institut est rattaché à l’action n° 2 « coordination de la sécurité et de la défense » du présent programme et est placé sous la tutelle du SGDSN ;
- l’institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), établissement public national administratif, créé au 1er janvier 2010. Cet opérateur est rattaché à l’action n° 2 « coordination de la sécurité et de la défense » du présent programme et la tutelle ministérielle a été confiée au SGDSN ;
- l’observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), groupement d'intérêt public interministériel, créé en octobre 1995, rattaché à l’action n° 15 du programme et placé sous l'autorité de la MILDECA ;
- le centre interministériel de formation anti-drogue (CIFAD), créé le 30 septembre 1992 en Martinique à Fort de France pour « combattre le trafic de drogue dans les Antilles-Guyane et dans les Caraïbes » et devenu depuis 2003 un groupement d’intérêt public. Le CIFAD est un opérateur rattaché à l’action n° 15 du programme et placé sous l'autorité de la MILDECA.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
En ce qui concerne l’immobilier, le principal axe stratégique suivi par le programme 129 consiste à améliorer l’efficience de la gestion immobilière. Il consiste concrètement à :
- optimiser l’occupation de la surface de bureau (ratio SUN/effectif administratif) ;
- maîtriser les coûts de gestion immobilière des immeubles (ratios coûts d’entretien courant et coût d’entretien lourd par m² de SUB).
Cet axe stratégique s’inscrit dans l’objectif plus large d’optimisation du coût et de la gestion des fonctions support.
Contribution du programme à la politique transversale
Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière des services du Premier ministre, présenté au conseil de l’immobilier de l’État, vise au rassemblement de la plupart des services (il est envisagé de regrouper vingt-deux entités) dans un même ensemble immobilier constitué par les bâtiments sis 20, avenue de Ségur et 3, place de Fontenoy (Paris – 7e). Cette opération majeure doit permettre, après restructuration du site, de réduire le nombre global d’implantations à dix-huit (pour trente-huit actuellement) et de diminuer les surfaces de 15 % par rapport à 2007 (70 % pour les seuls baux privés), tout en offrant un cadre de travail fonctionnel, entièrement modernisé, conforme aux réglementations. Sur le plan technique et architectural, le projet intègre une démarche de haute qualité environnementale et vise à respecter les ratios de France Domaine. Parallèlement, les implantations qu’il est prévu de conserver, et dont la gestion technique immobilière est assurée par la direction des services administratifs et financiers (DSAF) du Premier ministre, font l’objet d’un schéma directeur pluriannuel de travaux d’entretien lourd (rénovation de façades et toitures, mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite des hôtels ministériels). La maintenance et l’entretien courant, qui revêtent une complexité spécifique à la typologie des bâtiments et à leur occupation, sont assurés principalement au moyen d’un marché multitechniques spécialisé et d’un marché d’entretien tous corps d’état.
Un protocole d’accord relatif aux conditions de location de l’ensemble immobilier restructuré a été signé le 24 mai 2013 avec la société de valorisation foncière et immobilière (SOVAFIM). Un bail en état futur d’achèvement (BEFA) a été
PLF 2015 75
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
signé le 23 mai 2014 pour concrétiser les conditions juridiques, financières, qualitatives de location de l’ensemble immobilier. Une livraison partielle des locaux (immeuble Fontenoy) est programmée en 2016 pour permettre l’installation du Défenseur des droits et de la CNIL. La livraison de l’ensemble immobilier Ségur est programmée en 2017.
Parmi les projets immobiliers structurants portés par le programme 129, figure également la montée en puissance de l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), autorité nationale en matière de défense et de sécurité des systèmes d’information. L’ANSSI est chargée de mettre en œuvre les mesures transversales et interministérielles destinées à renforcer les moyens opérationnels de détection, d’intervention et de réponse à ces différentes menaces. La montée en puissance de cette structure est actuellement assurée dans les locaux de la Tour Mercure dans le 15e arrondissement de Paris, qui ont fait l’objet d’une prise à bail fin 2012.
De la même façon, la création du réseau interministériel de l’État (RIE), décidée dans le cadre du conseil des ministres du 25 mai 2011, répond à des enjeux importants de mutualisation et de sécurisation des réseaux informatiques existants. Le RIE, devenu service à compétence nationale, a vocation à regrouper l’ensemble les réseaux existants sur un périmètre d’environ dix-sept mille sites.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Pour 2013, les dépenses immobilières constatées sur le programme 129 s’appuient sur les données d’exécution issues de Chorus (INF BUD 40).
Les données 2014 sont issues de la programmation budgétaire initiale du programme 129 consolidée par la mise à jour des prévisions d’exécution.
Les données 2015 sont produites en cohérence avec les données de l’annexe immobilière établie dans le cadre des conférences budgétaires et avec le PAP 2015.
Les dépenses de personnel ont été établies sur la base des données du logiciel WINPAIE complétées le cas échéant par l’application de coûts moyens/catégorie d'ETPT issus du RAP 2013 ou des PAP 2014 et 2015. Il s’agit de coûts annuels de rémunération d’activité hors contribution employeur au compte d'affectation spéciale des pensions.
Méthodes de calcul
Les dépenses de personnel sont issues de la multiplication du nombre d’ETPT par le coût moyen hors CAS pensions d’un ETPT établi par catégorie d’emplois.
Pour établir la comptabilisation des emplois, la méthode retenue consiste au recensement des ETPT réels consacrés à l’activité immobilière. Il est précisé que, dans ce cadre, n’ont pas été comptabilisés les gendarmes qui assurent la protection des zones protégées (il s’agit en effet d’une mission de sûreté des sites et des personnes plus qu’une simple mission de gardiennage).
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Eléments transversaux
Les services du Premier ministre n’ont pas réalisé d’acquisitions ou de constructions sur la période 2013-2014, et ne prévoient pas de réaliser de telles dépenses en 2015.
Les dépenses relatives aux travaux structurants représentent en 2014, 14,3 % des CP consacrés aux dépenses immobilières. Une part importante de cette dépense est imputée sur l’action 2 et consacrée à l’installation des agents et moyens techniques de l’agence nationale des systèmes de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Les opérations de travaux lourds représentent en 2014 7,9 % des CP consacrés aux dépenses immobilières, en légère hausse par rapport à 2013. La part de ces dépenses a vocation à diminuer en 2015. Hors coûts de loyers, elles représentent en 2014 17,6 % des CP consacrés aux dépenses immobilières.
Les loyers budgétaires constituent une dépense récurrente et représentent, en 2014, 40 % de la dépense immobilière du programme en CP, marquant une hausse par rapport à 2013. Pour 2015, le montant des loyers progresse en volume, notamment sous l’effet d’une indexation prévisionnelle à 1,54%, même si la part de cette dépense diminue (37,8%) par rapport à l’assiette des dépenses immobilières.
En 2014, les loyers des prises à bail privées représentent 14,9 % de la dépense globale en CP. En 2013, le pic de consommation d’AE et cette asymétrie avec les paiements s’expliquent essentiellement par l’engagement en 2013 du projet « Ségur-Fontenoy » à hauteur de 370 M€ afin de réunir la majorité des services du Premier ministre sur un seul site. Cette asymétrie s’explique également par l’engagement ferme en AE, effectué dès la fin de l’année 2012, de 25,2 M€ pour la prise à bail de l’immeuble « Mercure » au profit de l’ANSSI. Ces engagements pluriannuels contractés au titre des baux privés, en 2013 ou au cours des exercices antérieurs, créent des besoins en CP sur les années 2014 et suivantes.
Les autres postes de dépenses (entretien courant, gardiennage, énergie, fluides et services), qui peuvent être regroupés sous l’appellation générique de « coûts occupants », se caractérisent par leur diminution constante sur la période 2013-2015, avec une consommation de 22 % de la dépense immobilière en CP 2013, 17,5 % en 2014 et 14,5% en 2015. Cette baisse constante s’explique essentiellement par l’effort de rationalisation mis en œuvre par les services pour réduire les coûts de fonctionnement.
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Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Les emplois consacrés à la mise en œuvre de la politique immobilière au sein du P129 sont circonscrits à l’action n° 10 (soutien) et l’action n° 2 (coordination de la sécurité et de la défense) portée par le BOP SGDSN. Ce dernier dispose d’une importante autonomie en matière de gestion financière et consacre donc également quelques emplois à l’activité immobilière.
Sur la période 2013-2015, le nombre d’ETPT dédiés aux activités immobilières évolue de manière très marginale sur le périmètre de ce DPT, affichant une moyenne de 35 ETPT. La masse salariale (hors CAS pensions) se comporte de manière très cohérente avec ce plafond d’emplois, affichant tout de même un fléchissement du coût moyen/ETPT sur 2014 et 2015 pour les catégories A (dont A+) et B. Sur le périmètre des dépenses prises en comptes, les dépenses de personnel varient entre 4,2 et 4,8 % des dépenses immobilières globales en CP sur la période : elles sont donc relativement stables d’une année sur l’autre en volume comme en ratio.
Dans la perspective d’une installation des services rattachés au Premier ministre dans l’immeuble Ségur-Fontenoy, un groupe de travail a été constitué, réunissant les futurs occupants, pour examiner les solutions de mutualisation, de rationalisation et d’optimisation des fonctions financières. L’ambition de ce groupe de travail est d’identifier les mesures permettant d’améliorer l’efficacité et la fluidité des procédures et des actes de gestion de la fonction financière, de garantir parallèlement la réduction des coûts de fonctionnement des structures soutenues et des fonctions supports. Il s’agit concrètement de rechercher l’organisation financière optimale (la plus efficace et pour un coût maîtrisé) et permettre à chacune des structures soutenues de remplir pleinement ses missions dans ce site de regroupement.
Pour mener à bien cette réflexion, le groupe de travail s’appuiera sur une étude réalisée par un prestataire des coûts de fonctionnement des services du Premier ministre. Dans un premier temps le titulaire du marché d’études sera chargé de réaliser un diagnostic avec pour objectif de dégager une vision d’ensemble des coûts de fonctionnement et définir sur cette base des pistes d’organisation cible du soutien et d’optimisation des coûts associés. Dans un second temps, le prestataire approfondira les scénarios d’organisation retenus comme les plus pertinents.
Analyse des dépenses de l’action n° 2 « coordination de la sécurité et de la défense »
L’extension immobilière de l’Agence nationale des systèmes de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) - service à compétence nationale rattaché au SGDSN - induite par sa forte montée en puissance depuis 2009 et l’objectif d’un effectif cible à 500 agents, a conduit à la prise à bail en septembre 2012 d’un immeuble de bureaux de 5 500 m² SUN situé à Paris dans le 15e arrondissement (dénommé immeuble « Tour Mercure »). Des travaux structurants d’installation des agents et moyens techniques de l’ANSSI ont été réalisés en 2013 et sont programmés sur 2014 et 2015 pour permettre à l’agence de mener à bien ses actions dans le cadre du plan d’action en faveur du renforcement de la sécurisation des systèmes d’information de l’État et des opérateurs d’importance vitale.
Les baux et dépenses immobilières des locaux occupés par les directions et services soutenus par le SGDSN, pour un montant prévu de 4,1 M€ en AE et 7,7 M€ en CP. Ces locaux sont situés, d’une part, sur les sites domaniaux des Invalides et du fort du Mont-Valérien (Suresnes) et, d’autre part, sur le site de l’immeuble pris à bail dit « Tour Mercure ». Les sites domaniaux sont exempts de loyer budgétaire. L’extension immobilière de l’ANSSI, induite par sa forte montée en puissance depuis 2009, a été réalisée par la prise à bail en septembre 2012 d’un immeuble de bureaux situé à Paris 15e (dénommé immeuble « Tour Mercure »). L’installation des agents et moyens de l’ANSSI, dont l’installation du centre national de crise cyberdéfense, est effective depuis l’été 2013.
Le loyer et les charges locatives des locaux occupés par l’ANSSI sont évalués en 2015 à 3,2 M€ en CP (couverts par l’engagement réalisé lors de la prise à bail). Les dépenses d’entretien, fluides et services immobiliers (dont le nettoyage des locaux) de l’ensemble des locaux occupés en 2015 par les directions et services soutenus par le SGDSN (dont l’immeuble « Tour Mercure ») sont estimés à 3,5 M€ en AE et en CP.
Les autres dépenses comprennent les loyers d’installations modulaires provisoires de salle serveurs aux Invalides et au Mont-Valérien ainsi que la finalisation d’installation de salles informatiques dans la Tour Mercure
Le SGDSN s’est désengagé depuis septembre 2013 de l’occupation de l’immeuble domanial situé 120 rue du Cherche-midi (Paris 6e) et a libéré les locaux modulaires installés à titre temporaire à l’Hôtel national des Invalides. La libération de l’immeuble sis rue Cherche midi explique l’absence de loyer budgétaire pour 2014 et 2015.
Cette situation, et notamment l’engagement du bail depuis 2012 et le paiement des loyers à partir de 2013, expliquent la discontinuité des données sur la période.
Analyse des dépenses de l’action n° 3 « coordination de la politique européenne »
Le Secrétariat général des affaires européennes (SGAE) a pour principale dépense immobilière les loyers budgétaires des immeubles sis 66 et 68 rue de Bellechasse (Paris – 7e) pour un montant de 2,2 M€ en 2013, une prévision d’exécution de 2 M€ pour 2014 et 2015. La baisse constatée entre 2013 et 2014 s’explique par un retard de facturation nécessitant un report des paiements en 2013. Hormis cela, ces montants de loyers progressent tendanciellement sous l’effet de l’indexation annuelle.
PLF 2015 77
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Pour les autres types de dépenses immobilières, le SGAE bénéficie d’un soutien apporté depuis les ressources de l’action 10 du P129.
Analyse des dépenses de l’action n° 10 « soutien »
La direction des services administratifs et financiers (DSAF) assure dans une optique transversale, les missions d’administration générale destinées à fournir à l’ensemble des services du Premier ministre les moyens de leur fonctionnement et de leurs activités. Elle assure ainsi à l’aide du BOP soutien, la fonction de soutien en matière immobilière des services centraux rattachés au Premier ministre et notamment de certaines autorités administratives indépendantes. Au total, la DSAF assure l’entretien de 17 immeubles (dont dix immeubles domaniaux).
Le périmètre des services concernés par les dépenses immobilières prises en charge par la DSAF au sein de l’action 10 du programme 129 est donc très large. C’est le cas de la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILD&CA) ou d’autorités administratives indépendantes comme la commission d’accès aux documents administratifs (CADA), le comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), la commission consultative des droits de l’homme (CNCDH), la commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) et, depuis 2014, de la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), entités certes rattachées au programme 308 mais dont les dépenses immobilières sont essentiellement constituées de dépenses de fonctionnement courant assurées par la DSAF contre remboursement du programme 129.
Par ailleurs, à la suite de la réunion interministérielle du 6 novembre 2012, le cabinet du Premier ministre a fait part de son accord pour l’engagement de l’État avec la SOVAFIM, société de valorisation foncière et immobilière, pour la restructuration de l’ensemble immobilier « Ségur-Fontenoy » destiné à réunir la majorité des services du Premier ministre sur un seul site. L’accord porte notamment sur la prise à bail de l’ensemble immobilier restructuré pour une durée ferme de 12 années à compter de la livraison des locaux. Cela s’est matérialisé début 2013 par la consommation de 370 M€ en AE pour couvrir financièrement l’engagement contractuel de l’État. Cet engagement justifie la forte asymétrie en AE et CP constatée en 2013 sur la ligne de dépense loyers et sur les dépenses immobilières de l’action 10 dans leur ensemble.
Les services du Premier ministre sont aujourd’hui hébergés sur plusieurs sites parisiens qui imposent une multiplication de fonctions de gestion de proximité. Cette opération majeure doit permettre, après restructuration du site, de réduire le nombre global d’implantations à 18 (pour 38 actuellement) et de diminuer les surfaces de 15 % par rapport à 2007 (70 % pour les seuls baux privés), tout en offrant un cadre de travail fonctionnel, entièrement modernisé, conforme aux réglementations.
Un bail en état futur d’achèvement (BEFA), signé le 23 mai 2014, concrétise les conditions juridiques, financières, qualitatives de location de l’ensemble immobilier.
Les travaux de restructuration devraient commencer en février 2015 pour s’achever mi 2017, avec une livraison anticipée d’une partie de l’ensemble immobilier (immeuble Fontenoy) prévue à l’été 2016.
Parallèlement, les implantations qu’il est prévu de conserver et dont la gestion technique immobilière est assurée par la direction des services administratifs et financiers (DSAF) du Premier ministre, font l’objet d’un schéma directeur pluriannuel de travaux d’entretien lourd (rénovation de façades et toitures, mise en accessibilité aux personnes à mobilité réduite des hôtels ministériels).
Les loyers (externes et budgétaires) pris en charge par les dotations de l’action 10, représentent en 2013 64,6 % des loyers financés (en CP) par le P129. En 2014, cette proportion s’élève à 68,5 % et atteindra 72,3 % en 2015. La part des loyers assumée par l’action 10 (BOP Soutien du P129) représente en 2013 36,2% de l’ensemble des dépenses immobilières réalisées au niveau du programme et devraient atteindre 42,3 % en 2015.
Cette ligne de dépense progresse entre autres sous l’effet de l’indexation, passant de 16,7 M€ en CP 2013 à 19,9 M€ en CP 2015. Les coûts de loyers évoluent également suite aux solutions de relogement transitoire et de regroupements fonctionnels mises en œuvre pour certaines entités avant leur installation dans l’ensemble immobilier Ségur-Fontenoy. Le ressaut des loyers externes prévu en 2015, soit 6,2 M€ en CP contre 3 M€ en 2014 s’explique essentiellement par le remboursement à la SOVAFIM, qui dispose des droits de superficie sur l’ensemble immobilier Ségur-Fontenoy, de charges immobilières (dont entre autres la taxe foncière) pour un montant estimé à 1,8 M€.
Les travaux structurants et les travaux lourds, d’un montant (CP) de 4,4 M€ dans le cadre de l’exécution 2013, de 4,7 M€ dans le cadre de la prévision d’exécution 2014 et de 5,5 M€ dans le cadre du PLF2015 comprennent des opérations de mises aux normes, de restauration et de rénovations sur les différents immeubles patrimoniaux qui caractérisent le parc immobilier et dont la DSAF assure la gestion. Pour 2015, le schéma directeur immobilier des services du Premier ministre prévoit entre autres :
- la restauration de l’escalier d’honneur et du vestibule de l’hôtel Montalivet sis 58 rue de Varenne ;
- la restauration du clos et couvert de l’immeuble sis 36 rue de Babylone ;
- la restauration de la façade sur jardin de l’Hôtel de Cassini ainsi que des travaux d’amélioration énergétique ;
78 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- la restauration des façades sur rue de l’hôtel Matignon.
Les dépenses de personnel consacrées à la mise en œuvre de la politique immobilière au sein du P129 sont principalement circonscrites à l’action 10. Avec une masse salariale d’environ 1,7 M€/an (hors CAS pensions) pour 31 ETPT, les dépenses de personnel sont très stables sur la période.
La part des dépenses de personnel de l’action n° 10 reflète la centralisation par la DSAF (division du patrimoine et de la logistique) de la fonction de soutien en matière immobilière des services centraux rattachés au Premier ministre ainsi que de certaines autorités administratives indépendantes. La stabilité des dépenses de personnel sur la période traduit la quotité des emplois nécessaires à la mise en œuvre de ce soutien.
Analyse des dépenses de l’action n° 11 « stratégie et prospective »
L’action n° 11 est portée par le commissariat général à la stratégie et à la prospective (CGSP), créé par le décret n° 2013-333 du 22 avril 2013, qui se substitue au centre d’analyse stratégique (CAS).
Avec 2,1 M€ programmés en 2014 et 2015, les loyers budgétaires constituent la principale ligne de dépense immobilière du CGSP. Ces loyers concernent deux sites parisiens : l’immeuble sis 18, rue de Martignac (2 456 m² de superficie utile) et l’immeuble sis 113, rue de Grenelle (2 015 m² de superficie utile). Ces locaux hébergent le commissariat général à la stratégie et à la prospective, le conseil d’analyse économique, le conseil d’orientation des retraites, le conseil d’orientation pour l’emploi et le centre d’études prospectives et d’informations internationales.
Hors loyers budgétaires, le bloc des dépenses immobilières du CGSP est essentiellement composé des charges d’entretien courant et des dépenses de prestations de services (nettoyage, fluides…) relativement constantes d’un exercice budgétaire à l’autre.
La ligne entretien lourd concerne des travaux de rénovation de bureaux et sanitaires sur les différentes implantations. Pour 2014, le montant de CP intègre notamment pour un montant de 0,13 M€ le paiement de travaux de voiries et réseaux divers (VRD) de la cour du site Martignac
Les coûts de prestations intellectuelles pour 2013 et 2014 concernent l’assistance à maîtrise d’ouvrage pour les travaux de VRD.
La dépense de services est principalement consacrée aux coûts de gardiennage et d’accueil.
La ligne autres dépenses concerne notamment les taxes de bureaux.
CRÉDITS DES OPERATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données : Pour 2013 et 2014, les dépenses immobilières réalisées par les opérateurs sont établies sur la base des informations budgétaires et comptables transmises par ces derniers.
Méthodes de calcul : Les méthodes appliquées sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Eléments transversaux
Conformément aux instructions données par France domaine, la contribution financière à la politique immobilière de 4 opérateurs (l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, l’Institut des hautes études de la défense nationale, l’Ordre de la Légion d’honneur et le Conseil national des communes compagnons de la libération) a été prise en compte pour la production de ce DPT. En revanche, les dépenses immobilières de l’observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et du centre interministériel de formation anti-drogue (CIFAD), sous tutelle de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives, n’ont conformément aux prescriptions de France domaine, pas été retenues dans la mesure où ces dépenses sont inférieures à 1 M€.
Le montant des dépenses immobilières réalisées par les 4 opérateurs entrant dans le périmètre du DPT est en forte progression entre 2013 et 2014, passant respectivement de 14,1 M€ à 25,5 M€. Cette hausse est essentiellement liée à l’augmentation des dépenses d’investissements sur 2014, passant de 7 M€ en 2013 à 18 M€ en 2014. Cette augmentation en volume explique la forte progression du ratio des dépenses liées à l'immobilier par rapport aux dépenses totales des opérateurs. Les autres lignes de dépenses sont relativement stables sur la période. Cette hausse est essentiellement imputable aux travaux de rénovation du musée de l’Ordre de la Libération engagées par le CNCCL.
INSTITUT DES HAUTES ÉTUDES DE LA DÉFENSE NATIONALE (IHEDN)
L’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN), établissement public administratif, est rattaché à l’action n° 2 « coordination de la sécurité et de la défense » du programme 129 et est placé sous la tutelle du Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. L’IHEDN est installé sur le site de l’École militaire (75007), emprise
PLF 2015 79
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
gérée par le ministère de la défense. L’établissement a pour mission de développer l’esprit de défense et de sensibiliser aux questions internationales. À ce titre :
- il réunit des responsables de haut niveau appartenant à la fonction publique civile et militaire ainsi qu’aux différentes catégories socio-professionnelles de la Nation, des États-membres de l’Union européenne ou d’autres États, en vue d’approfondir en commun leurs connaissances des questions de défense, de politique étrangère, d’armement et d’économie de défense ;
- il prépare à l’exercice de responsabilités de cadres supérieurs militaires et civils, français ou étrangers, exerçant leur activité dans le domaine de la défense, de la politique étrangère, de l’armement et de l’économie de défense ;
- il contribue à promouvoir et à diffuser toutes les connaissances utiles en matière de défense, de relations internationales, d’armement et d’économie de défense.
Le contrat de performance pour la période 2015-2017 fixe à l’IHEDN des objectifs stratégiques en vue d’une performance accrue des actions de formation, de sensibilisation et de rayonnement que mène l’institut à l’aune de la maîtrise des dépenses publiques.
L’essentiel des dépenses immobilières réalisées par l’IHEDN se caractérise par des dépenses de fonctionnement. Une partie du budget d’investissement 2013 devait financer des travaux d’isolation et d’étanchéité des huisseries, de réfection des plafonds, d’isolation sous toiture du bâtiment 10 de l’Ecole militaire, de réfection des peintures des bâtiments 11 et 19, ainsi que d’autres travaux d’aménagements. Des retards sur les études de projet et l’incertitude pesant sur l’avenir des locaux actuellement occupés n’ont pas permis de mener à bien ces opérations. Cela explique le faible niveau de consommation constaté en matière de crédits d’investissement et la hausse prévisionnelle affichée pour 2014. La part des dépenses liées à l'immobilier par rapport aux dépenses totales de l’opérateur est de 2,7% en 2013, 4,2% en 2014.
L’institut maintient son souhait de regroupement dans un seul bâtiment de l’École militaire. L’institut souhaite une clarification du schéma directeur immobilier avant d’engager d’éventuels travaux d’investissement autres que des aménagements ponctuels indispensables. Les dépenses d’entretien resteront également limitées aux travaux liés à la sécurité ainsi qu’à l’hygiène et aux conditions de travail.
INSTITUT NATINAL DES HAUTES ÉTUDES DE LA SÉCURITÉ ET DE LA JUSTICE (INHESJ)
Établissement public administratif créé par le décret n° 2009-1321 du 28 octobre 2009, l’Institut national des hautes études de sécurité et de justice (INHESJ) s’est affirmé comme l’opérateur public de référence en ce qui concerne la formation et la recherche liées à la sécurité nationale et à la justice. Sa spécificité est d’être un espace orienté vers l’identification pluridisciplinaire de l’évolution des champs de la sécurité et de la justice. Conformément aux objectifs de création de l’INHESJ, les formations affirment les liens de la justice et du droit avec les questions de sécurité mais également de défense. Cela permet à l’INHESJ de préparer les cadres des secteurs publics et privés à l’exercice de leurs responsabilités en application du Livre blanc de 2013 sur la défense et la sécurité nationale.
L’INHESJ accueille également en son sein l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) qui est l’un de ses départements. Les travaux de l’ONDRP sont réalisés avec l’appui de l’INSEE et font l’objet de plusieurs publications dont un rapport annuel sur la criminalité en France.
Les orientations stratégiques définies dans le projet d’établissement se retrouvent dans les actions conduites par les pôles et départements qui structurent l’INHESJ.
L’institut est rattaché à l’action n° 2 « Coordination de la sécurité et de la défense » du programme 129 et est placé sous la tutelle du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).
La principale dépense en 2013 et 2014 de l’INHES-J en matière immobilière concerne le paiement des loyers des locaux de l’immeuble « les Borromées » à Saint-Denis (93) pour un montant d’environ 2,6 M€. Cet immeuble est mis en sous-location par l’INHESJ.
Une étude est actuellement menée avec le ministère de la défense pour chiffrer le montant des travaux à réaliser sur le site de l’Ecole militaire en vue de l’installation de l’INHESJ sur cette emprise aux côtés de l’IHEDN.
La part des dépenses liées à l'immobilier par rapport aux dépenses totales de l’opérateur reste relativement stable sur la période et s’élève à plus de 25 %.
ORDRE DE LA LÉGION D’HONNEUR (OLH)
L'ordre de la Légion d'honneur, personne morale de droit public sui generis, bénéficie de la qualité d'opérateur de l'État, rattaché depuis le 1er janvier 2008 au programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » de la mission « Direction de l'action du gouvernement », au sein de l'action n°13. L'ordre de la Légion d'honneur, composé de la grande chancellerie chargée de la gestion des ordres nationaux (Légion d'honneur et ordre national du Mérite) et de la
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Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Médaille militaire, du musée consacré à l'histoire des ordres et des décorations et des maisons d'éducation instituées pour assurer l'éducation des filles, petites-filles et arrière-petites-filles des membres des ordres nationaux ainsi que des filles et petites-filles de légionnaires étrangers, est placé sous l'autorité du grand chancelier, nommé par le Président de la République, Grand maître de l'Ordre.
Pour mémoire, les bâtiments sont tous propriétés de l’ordre de la Légion d’Honneur et n’appartiennent donc pas à l’État :
- le site de Paris - Solferino : abrite le Palais de la Légion d’honneur (ancien Palais de Salm) classé monument historique, le bâtiment administratif et le musée de la Légion d’honneur ;
- le site de Saint-Denis : ancienne abbaye royale de Saint-Denis classée monument historique, abritant une maison d’éducation (lycée et post bac) ;
- le site de Saint-Germain-en-Laye : maison d’éducation (collège) ;
- le domaine d’Ecouen intégrant :
- le Château d’Ecouen faisant l’objet d’un bail emphytéotique au profit du ministère de la culture (musée de la Renaissance) ;
- le Bois d’Ecouen mis à disposition de l’agence des espaces verts de la région d’Ile de France depuis 1982 sur la base d’une convention. Un projet de cession est en cours.
Dans le cadre de l’extension des maisons d’éducation, la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur devra accueillir à terme des élèves supplémentaires. A Saint-Denis le nouveau bâtiment sera destiné à l’hébergement et aux classes des élèves post-bac, dont l’effectif sera à l’avenir, renforcé.
Cette extension nécessitera l’entretien de 2 800 m² supplémentaires (salles de cours et bâtiments d’hébergement) générant des charges afférentes. Le surcoût occasionné, en termes de fonctionnement et d’entretien, devra être financé à enveloppe globale constante.
D’autre part, les bâtiments propriétés de l’Ordre de la Légion d’honneur sont pour la plupart très anciens et font partie du patrimoine historique national. Leur entretien et leur rénovation sont donc très coûteux. Ainsi, la mise en sécurité incendie des bâtiments du site de Saint Denis, terminée en 2012, aura nécessité au total un budget de 4,5 M€. La mise en sécurité de locaux vétustes ou inadaptés a nécessité l’engagement d’opérations majeures comme la création d’un dortoir pour 75 élèves et la restauration et l’aménagement de l’aile intendance à Saint-Denis engagée en 2012. Cette opération s’est achevée en 2014 pour un montant de 2,85 M€, financé à hauteur de 0,1 M€ par le mécénat. Par ailleurs le bâtiment scolaire à Saint-Denis, livré en 1985, devra faire l’objet d’une rénovation lourde, à court terme une première phase des travaux estimés à 4 M€ devront être engagés en 2015.
L’Ordre de la Légion d’honneur a l’obligation de pourvoir à l’entretien et à la Conservation de ces bâtiments. Il s’agit pour certains d’entre eux (Palais de la Légion d’honneur et ancienne abbaye royale de Saint Denis) de bâtiments historiques, mais aussi d’établissements scolaires (site de Saint Germain-en-Laye et site de Saint-Denis) accueillant des jeunes filles internes. Il y a également un musée qui accueille du public. L’entretien de ces bâtiments est donc de grande importance.
En période normale, les dépenses affectées à ces travaux ont été depuis plusieurs années évaluées à 2,5 M€ par an. La mise en sécurité incendie des bâtiments du site de Saint Denis, opération d’envergure, aura également un impact important sur les contrats de maintenance (par exemple, 400 têtes de détection à maintenir). En 2007, lorsque le budget de l’Ordre apparaissait sous forme d’action (action n°7 « Légion d’honneur ») au sein du programme 213 du ministère de la justice "conduite et pilotage de la politique de la justice et organismes rattachés", la part de la subvention consacrée aux travaux d’infrastructure était déjà de 2,7 M€.
Après la mise en sécurité incendie des bâtiments du site de Saint Denis, des travaux lourds sur les réseaux d’eau chaude sanitaire vétustes, non conformes, ont été réalisés en 2013-2014, pour un montant de 0,9 M€. Sur le site des Loges, la mise en conformité vis-à-vis des règles d’hygiène de la cuisine collective nécessitera d’engager des travaux sur 2014-2015.
Enfin, les bâtiments de l’Ordre de la Légion d’honneur demandent également des travaux de restauration importants dans le cadre de la préservation du patrimoine national. Ainsi, depuis le 1er janvier 2013, la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur a engagé d’importants et onéreux travaux sur ses bâtiments classés (Palais de la Légion d’honneur, Abbaye Royale de Saint Denis). De même un programme triennal estimé à 1,2 M€ portant sur la mise en accessibilité des trois sites devra être engagée sur la période 2015-2017.
Les bâtiments de l’Ordre de la Légion d’honneur demandent également des travaux de restauration importants dans le cadre de la préservation du patrimoine national. Ainsi, depuis le 1er janvier 2013, la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur a engagé d’importants et coûteux travaux sur ses bâtiments classés monuments historiques (Palais de la Légion d’honneur, Abbaye Royale de Saint Denis).
PLF 2015 81
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Dans un contexte budgétaire contraint, il a été expressément demandé à la Grande Chancellerie de privilégier le recours à des ressources propres pour financer ce type de travaux.
Cette solution a permis de financer la rénovation des façades de l’hôtel de Salm, la restauration des salons intérieurs et permet de prendre en charge à compter de 2014 la restauration de la salle du conseil et la sécurisation des abords (clôtures et jardins).
Le financement des investissements, hors extension des maisons d’éducation, est assuré depuis 2013 à partir de la subvention pour charges de services publics versée par le programme 129. Pour la fin du programme « extension des maisons d’éducation », le financement s’effectuera par mobilisation de crédits de reports de CP (affectés à cette opération) de 2013 sur 2014 et fonds propres à hauteur de 2 M€.
L’appel au mécénat a permis de lever 3,5 M€ de crédits fléchés sur des opérations de restauration réalisées en 2013 et 2014. Enfin des recettes d’un montant de 0,2 M€ provenant de l’affichage publicitaire lors de la restauration des façades ont permis la restauration des salons de l’hôtel de Salm.
La part des dépenses liées à l'immobilier par rapport aux dépenses totales de l’opérateur augmente progressivement sur la période, passant de 23,4 % à 25 %. »
PROTECTION DES DROITS ET LIBERTÉS (308)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 2 582 223 13 963 529 19 507 692 15 114 177 0 0
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Placé sous la responsabilité du secrétaire général du Gouvernement, le programme 308 regroupe les crédits de neuf autorités administratives indépendantes.
Le programme se compose en 2014 des BOP suivants :
- CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) ;
- CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) ;
- CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) ;
- CNCDH (Commission nationale consultative des droits de l’Homme) ;
- CCNE (Comité consultatif national d’éthique) ;
- CCSDN (Commission consultative du secret de la défense nationale) ;
- CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité) ;
- CGLPL (Contrôleur général des lieux de privation de liberté) ;
- Défenseur des droits ;
- HATVP (Haute autorité pour la transparence de la vie publique).
Chaque BOP du programme 308 regroupe les crédits de personnel, de fonctionnement, d'investissement et d’intervention de la structure concernée.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Compte tenu de la spécificité de ce programme regroupant les crédits de huit autorités administratives indépendantes (AAI), de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme et du Défenseur des droits, il s’agit d’affirmer les démarches de performance conduites par chacune des autorités tout en menant un travail de synthèse visant à une plus grande transversalité des objectifs et à une meilleure convergence des indicateurs.
La stratégie du programme 308 s’articule autour d’objectifs qui reflètent le champ d’action couvert par l’ensemble des entités du programme.
82 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
En ce qui concerne l’immobilier, le principal axe stratégique suivi par le programme 308 consiste à améliorer l’efficience de la gestion immobilière. Il consiste concrètement à :
- optimiser l’occupation de la surface de bureau (ratio SUN/poste de travail) ;
- maîtriser les coûts de gestion immobilière des immeubles (ratio coût d’entretien courant par m² de SUB).
Cet axe stratégique s’inscrit dans l’objectif plus large d’optimisation de la gestion des fonctions support.
Contribution du programme à la politique transversale
Le projet de restructuration de l’ensemble immobilier Ségur-Fontenoy (20 avenue de Ségur et 3 place de Fontenoy) intéresse également les autorités hébergées sur le programme 308. En effet, les caractéristiques de cette opération ont conduit à proposer aux AAI budgétairement rattachées aux SPM de s’associer au projet de regroupement. Le projet a ainsi vocation à rassembler à ce stade les autorités suivantes : CADA, CCNE, CCSDN, CNCDH, CNCIS, CNIL et DDD.
Cette opération doit permettre, après restructuration du site, de réduire le nombre d’implantations, prises à bail et bâtiments domaniaux, actuellement utilisés par les autorités.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Pour 2013, les dépenses immobilières constatées sur le P308 s’appuient sur les données d’exécution issues de Chorus (INF BUD 40).
Les données 2014 sont issues de la programmation budgétaire initiale du programme 129 consolidée par la mise à jour des prévisions d’exécution.
Les données 2015 sont produites en cohérence avec les données de l’annexe immobilière établie dans le cadre des conférences budgétaires et avec le PAP 2015.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Eléments transversaux
Le programme 308 regroupe les crédits de sept autorités administratives indépendantes (AAI), de la commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) et du défenseur des droits et du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui devient une autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale. Depuis 2014, les dotations de la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) figurent également sur le programme. Chacune de ces autorités dispose d’un BOP, toutefois les dépenses immobilières de la commission d’accès aux documents administratifs (CADA), du comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE), de la commission consultative des droits de l’homme (CNCDH), de la commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) sont essentiellement réalisées par la Direction des services administratifs et financiers contre remboursement au programme 129 « coordination du travail gouvernemental ».
En conséquence, le DPT immobilier du programme 308 concerne cinq actions portées par cinq autorités qui disposent d’une autonomie de gestion financière suffisante pour réaliser leurs propres dépenses immobilières : le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), le Défenseur des droits (DDD) et la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
Ces entités n’ont pas réalisé d’acquisitions, de constructions et de travaux structurants sur la période 2013-2014. Ce type de dépense n’est pas programmé pour 2015. Les coûts relatifs aux travaux lourds sont marginaux depuis 2013, inférieurs à 1 % des dépenses immobilières. Cela s’explique essentiellement par la nature du parc immobilier occupé par ces autorités : il s’agit en effet d’immeubles pris à bail pour lesquels les travaux lourds sont logiquement pris en charge par les propriétaires ou les bailleurs. Cela explique également le faible montant de dépense de personnel en lien avec les activités immobilières sur le programme 308.
Les loyers du secteur privé représentent ainsi le principal poste de dépenses sur la période étudiée, ils composent 77,5% des dépenses immobilières prévues en 2014 avec 11 M€ en CP. Cette part se maintient au-dessus du seuil des 76 % sur la période considérée. L’asymétrie des engagements avec les paiements s’explique essentiellement par l’engagement pluriannuel des AE lors des prises à bail ou des renouvellements de contrats de location. Cette part prépondérante d’immobilier locatif explique a contrario l’absence de travaux structurants et de travaux lourds ou d’entretien dit du « propriétaire », ainsi que l’absence de paiement de loyers budgétaires, qui par nature sont destinés aux immeubles dont l’État est propriétaire.
PLF 2015 83
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Les travaux d’entretien courant correspondent à l’entretien des parcs et jardins et à la maintenance des équipements bâtimentaires. Ils représentent en CP environ 10 % des dépenses immobilières globales pour les années 2013 à 2015 et constituent à ce titre le second poste de dépenses sur ce périmètre.
Les dépenses d’énergie / fluides (eau, gaz, électricité, chauffage urbain) sont relativement stables sur la période, elles avoisinent sur la période les 3 % (en CP) de dépenses immobilières, les coûts les plus significatifs étant ceux liés à l’électricité et au chauffage.
A l’exception du défenseur des droits et du CSA qui comptabilisent une dépense de personnel sur la période 2013-2015, dépense constante mais marginale relativement à l’ensemble des dépenses immobilières (inférieure à 1% des dépenses), les trois autres autorités retenues dans le périmètre de ce DPT ne disposent pas d’ETPT dédiés aux activités immobilières. Cela s’explique essentiellement par la nature d’occupation immobilière de ces entités.
La hausse des dépenses en volume, constatée à partir de 2014, s’explique par l’entrée dans le périmètre du programme 308 de la HATVP. La comptabilisation de ces dépenses à compter de 2014 justifie la trajectoire à la hausse des dépenses immobilières globales du programme, en particulier des coûts locatifs.
Analyse des dépenses de l’action n° 2 « Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) »
La commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) occupe des locaux pris à bail au 8 et 12 rue Vivienne (75002). Ces baux arrivent à échéance le 31 décembre 2014. A ce titre, une renégociation de contrats a été entreprise depuis plusieurs mois avec le bailleur. Cette perspective explique le montant important d’AE programmé en 2015 destiné à couvrir l’engagement pluriannuel du bail. Cette période doit permettre à la CNIL d’assurer la transition en terme d’implantation avec l’immeuble Ségur-Fontenoy, la CNIL ayant vocation à rejoindre dès 2016 l’ensemble immobilier restructuré.
Les loyers progressent tendanciellement sous l’effet de l’application de l’indice ILAT.
Depuis 2012, la CNIL optimise l’occupation de ses espaces de travail afin d’y installer ses effectifs en augmentation croissante. En 2014, l’occupation des locaux est saturée.
Le budget alloué à l’entretien courant des bâtiments est, sauf imprévus majeurs (travaux non prévisibles à ce stade), relativement stable sur la période.
Les postes de gardiennage (nouvelle convention signée en mai 2014), d’entretien des espaces verts et de nettoyage sont également stables sur le triennal 2013-2015. Pour ces deux derniers postes de dépenses, des mises en concurrence vont être opérées en 2014.
Les coûts liés aux fluides varient légèrement à la hausse en raison de l’augmentation des tarifs appliqués.
A compter du 1er janvier 2015, la mise en œuvre des nouveaux contrats de bail à des coûts renégociés devrait permettre un gain attendu d’environ 0,5 M€ / an.
Analyse des dépenses de l’action n° 3 « Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) »
L’article 1 de la loi n° 2013-1028 du 15 novembre 2013 modifie le statut du Conseil, qui devient une autorité publique indépendante dotée de la personnalité morale. Le décret n° 2013-1282 du 29 décembre 2013 pris pour application de l’article 88 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificatives pour 2013 fixe les modalités d’application de la période transitoire, sur l’exercice 2014, pendant laquelle les dépenses et les recettes du Conseil supérieur de l’audiovisuel sont imputées sur le programme « protection des droits et libertés » de la mission « direction de l’action du gouvernement » du budget général de l’État. Le décret n° 2014-382 du 28 mars 2014 pose l’organisation et le fonctionnement du Conseil.
Le principal poste de dépense immobilière identifié pour le Conseil est le loyer du siège et des comités territoriaux de l’audiovisuel (CTA) ainsi que les charges qui s’y rattachent, dont le coût représente en 2013 5,2 M€ de CP (entretien courant compris). Le bail de la Tour Mirabeau (Paris – 15e ), qui héberge les locaux parisiens du Conseil, a été renégocié en lien étroit avec les services de France Domaine, pour prendre effet au 1er juillet 2010.
Le Conseil poursuit l’application de la politique immobilière de l’État à ses antennes locales, les CTA. Ainsi, au fur et à mesure des renouvellements de baux, des opérations de mutualisation de locaux avec les services de l’État en région sont étudiées, en concertation avec les services de France Domaine en régions.
Analyse des dépenses de l’action n° 5 « Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL)
Le CGLPL dispose d’une seule implantation, une prise à bail située dans le 19e arrondissement de Paris, Quai de la Loire.
Avec une part représentant plus de 92 % des paiements réalisés en 2013 et 2014 et programmés en 2015 par le CGLPL, le loyer constitue le principal poste de dépense immobilière de l’autorité.
Le CGLPL a adopté une stratégie immobilière visant à consacrer l’essentiel de ses ressources à son cœur de métier : le contrôle des lieux de privation de liberté. Cela explique le choix d’implantation dans le 19e arrondissement où les
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Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
loyers sont moins élevés. Ces loyers progressent de manière tendancielle sur la période sous l’effet de l’indice ILAT et de la hausse des charges locatives.
En 2014, les dépenses prévisionnelles en autorisations d’engagement visent à permettre le renouvellement du bail actuel. Les négociations sont en cours avec l’objectif de générer des économies.
Analyse des dépenses de l’action n° 9 « Défenseur des droits (DDD) »
L’institution du Défenseur des droits, créée par la loi organique n° 2011-333 du 29 mars 2011, regroupe quatre anciennes institutions : la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), le Défenseur des enfants, la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE) et le Médiateur de la République. Durant l’année 2011, ainsi que pendant le premier semestre de l’année 2012, le personnel de la nouvelle institution a continué à occuper les 4 sites « historiques ».
Depuis le second semestre 2012, l’ensemble du personnel a été regroupé sur deux sites entraînant une réduction du budget dédié à l’immobilier (loyers, contrats concernant les fluides,…) et qui devrait être vraiment perceptible en 2013, première année pleine de rationalisation des dépenses liées à l’immobilier.
Les dépenses immobilières constatées regroupent essentiellement les coûts de loyers pour les immeubles sis 7 rue Saint Florentin (Paris – 8) et 11 rue Saint Georges (Paris – 9).
L’année de gestion 2013 a été marquée par la renégociation, dès le mois de juillet 2013, par France Domaine, du bail du site Saint Florentin. La date d’effet du nouveau bail étant au 1er janvier 2014, l’impact de cette renégociation, à la baisse, s’est fait sentir dès l’année 2013 puisque la liquidation du premier trimestre de location s’effectue sur la fin de gestion de l’année précédente.
France Domaine a également renégocié le bail du site Saint Georges, avec prise d’effet rétroactive au 1er janvier 2014. L’effet de cette renégociation impacte donc logiquement le budget 2014.
L’année de gestion 2015 ne devrait pas connaître de bouleversement marquant au regard de celle de 2014 dans la mesure où l’Institution du Défenseur des droits est dorénavant en attente de son installation sur un site unique (Ségur-Fontenoy) prévue courant 2016.
La dépense de personnel en charge de fonctions immobilières est stable sur la période.
Analyse des dépenses de l’action n° 10 « Haute autorité pour la transparence de la vie publique »
Créée par les lois du 11 octobre 2013 relatives à la transparence de la vie publique, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) est une autorité administrative indépendante (AAI). Elle est chargée de recevoir et contrôler les déclarations de situation patrimoniale et d'intérêts des plus hauts responsables publics en début et en fin de mandats : les membres du Gouvernement, les parlementaires nationaux et européens, les principaux responsables exécutifs locaux, les collaborateurs des cabinets ministériels et du Président de la République, les titulaires d’emploi à la décision du Gouvernement nommés en Conseil des ministres et les responsables des principales entreprises publiques.
Dans la mesure où la HATVP succède à la commission pour la transparence de la vie publique, une installation transitoire de l’autorité a été effectuée au 98, rue de Richelieu, immeuble géré par le Conseil d’État. Cette occupation d’une partie des locaux de l’immeuble a pour contrepartie le remboursement par le HATVP des coûts d’occupation auprès du Conseil d’État.
La montée en puissance programmée de la haute autorité nécessite sa réinstallation dans de nouveaux locaux. Une solution locative est envisagée dans un immeuble sis rue Gaston Rebuffat (Paris – 19).
La prise à bail devrait prendre effet au 1er novembre 2014, au terme de travaux d’aménagements pour une durée de 6 ans.
Ainsi, les dépenses immobilières pour 2014 de la HATVP additionnent les coûts d’occupation de l’immeuble de la rue Richelieu et ceux prévisionnels de l’immeuble locatif sis rue Rebuffat. L’asymétrie importante en AE et CP s’explique par le montant important d’AE à mobiliser en 2014 pour couvrir l’engagement pluriannuel du bail (6 ans).
PLF 2015 85
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
MOYENS MUTUALISÉS DES ADMINISTRATIONS DÉCONCENTRÉES (333)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 337 957 852 359 899 317 412 510 726 367 210 191 403 920 686 349 000 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 333, créé au 1er janvier 2011, est rattaché au Premier ministre. Il assure le fonctionnement courant des directions départementales interministérielles (DDI), couvre les dépenses immobilières de l’État occupant pour les DDI, les directions régionales issues de la RéATE et les préfectures ainsi que les dépenses relatives aux emplois déconcentrés du Premier ministre.
Ce programme est structuré en trois actions :
- action n° 1 relative au fonctionnement courant des DDI ;
- action n° 2 relative aux loyers et charges immobilières des administrations déconcentrées ;
- action n° 3 relative aux emplois déconcentrés des services du Premier ministre.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le principal axe stratégique suivi par le programme 333 est l’amélioration de la gestion de l’immobilier de l’État.
L’indicateur suivi par le programme 333 est l’optimisation de l’occupation de l’immobilier de bureau, subdivisé en deux sous-indicateurs :
- le nombre de mètres carrés (SUN) par ETPT ;
- les dépenses d’entretien courant par mètre carré (SUN).
Contribution du programme à la politique transversale
Dans le cadre de l’amélioration de la gestion immobilière de l’État, le programme favorise l’amélioration des conditions d’implantation des services déconcentrés de l’État, fournit un cadre adapté aux agents et permet l'accueil dans de bonnes conditions des usagers de services public. Par les rationalisations immobilières qu'il induit, il contribue à réduire le coût de fonctionnement des services.
Il constitue l'un des facteurs de la réalisation effective de la réforme de l'administration territoriale de l'État.
Ainsi, la Direction des services administratifs et financiers (DSAF) du Premier ministre participe, depuis 2012, aux réunions de l’Instance nationale d'examen des projets immobiliers (INEI), ce qui lui permet de suivre la mise en œuvre du volet immobilier de la Réforme de l’Administration Territoriale de l’État.
La poursuite de cette réforme constitue un levier d’optimisation de l’occupation de l’immobilier de bureau. En effet, des regroupements de services ont eu lieu en 2013 comme celui de la DDCSPP de Haute-Vienne qui est passée de trois à une implantation entraînant une économie d’environ 0,15 M€. En 2014, toutes les DDI et unités territoriales (DIRECCTE, DREAL, DRAC) de la Sarthe se sont regroupées sur le site « Paixhans » au Mans. Cette opération permettra d’économiser annuellement plus de 0,4 M€ à partir de 2015. Pour 2014, des projets de relogement d’unités territoriales de la DIRECCTE Ile-de-France sont en cours de réalisation, notamment ceux de l’UT de Seine-et-Marne et de l’Essonne.
Un suivi régulier des implantations est mis en place depuis 2013 grâce à l’exploitation des inventaires des baux et des loyers budgétaires. Ces documents permettent de connaître précisément l’implantation des structures, les mouvements de services, notamment les nouvelles prises à bail, les renouvellements de baux et leur abandon.
Le responsable de programme porte une attention particulière au règlement de la situation des arriérés 2011, 2012 et 2013 de loyers budgétaires en étroite collaboration avec les services centraux de France domaine. Il veille également avec les responsables de BOP à éviter, en partenariat avec les services centraux et locaux de France domaine, tout impayé au titre de 2014.
86 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
En 2013, la source de données est l’exécution au 31 décembre 2013 contenue dans le rapport annuel de performance.
En 2014, elle correspond à la LFI pour l’année 2014 répartie par poste de dépenses.
Méthodes de calcul
Les crédits du programme 333 consacrés à la politique immobilière de l’État sont regroupés dans l’action n° 2 « loyers et charges immobilières des administrations déconcentrées », ainsi que dans l’action n° 1 pour les dépenses de nettoyage et de gardiennage. En 2013, ces dépenses ont été recensées sur la base de l’exécution de l’année. En 2014, l’évaluation des crédits relatifs aux dépenses immobilières est faite sur la base de la programmation LFI.
Les emplois portés par le programme 333 ne sont pas consacrés à la politique immobilière de l’État. En effet, ils correspondent aux directeurs des directions départementales interministérielles et leurs adjoints, aux secrétaires généraux pour les affaires régionales (SGAR) et leurs adjoints, aux chargés de mission, aux agents des plates-formes régionales d’appui interministériel à la gestion des ressources humaines (PFRH) et aux gestionnaires du BOP 333.
Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Les crédits du programme 333 consacrés à la politique transversale sont destinés à couvrir les dépenses immobilières de l’État « occupant » constituées principalement de loyers, externes et budgétaires, de charges connexes à la location, de dépenses d’entretien courant ainsi que les dépenses de nettoyage et gardiennage des locaux pour les seules directions départementales interministérielles.
L’exécution 2013 est notamment marquée par les regroupements de services. Ainsi, le nombre d’implantations a diminué de 4,7 % tandis que les surfaces SUN étaient réduites de 3,4 % pour les seuls sites soumis à loyers.
S’agissant des loyers budgétaires, l’exécution s’est élevée à 139,2 M€ en AE et en CP, soit 39 % des dépenses du programme 333 concourant à la politique immobilière de l’État. Le périmètre n’est pas encore stabilisé en raison de la poursuite du volet immobilier de la réforme territoriale de l’État. De plus, la connaissance du parc, nécessaire à la facturation des loyers par France Domaine, était encore imprécise avant 2013, ce qui a conduit au paiement de 1,8 M€ d’impayés 2011et 2012 sur l’année de gestion 2013. Les impayés 2013 s’élèvent à ce jour à 0,3 M€.
S’agissant des loyers externes, l’exécution est de 68,2 M€ en AE et de 89,1 M€ en CP, soit 25 % en CP des dépenses du programme 333 concourant à la politique transversale. La gestion 2013 a notamment été marquée par les relogements de l’unité territoriale de Seine-Saint-Denis de la DIRECCTE Ile-de-France et de celle du Maine-et-Loire de la DIRECCTE Pays de la Loire, donnant lieu respectivement à un engagement de 5,2 M€ et de 2,6 M€. Le renouvellement du bail de la DREAL d’Alsace a entraîné l’engagement de 4,9 M€ et celui de la DDT et de la DDCSPP de l’Aveyron de 2,7 M€.
S’agissant des autres dépenses immobilières, leur exécution s’élève à 115,5 M€ en AE et à 117,3 M€ en CP, soit 33 % en CP des crédits du programme affectés à la politique immobilière de l’État. Celles-ci comprennent 64 % de dépenses incompressibles par nature sensibles à l’inflation.
Elles regroupent notamment :
- les charges immobilières, d’un montant de 26,4 M€ en AE et de 27,2 M€ en CP, en augmentation de 3,1 % en CP par rapport à l’exécution 2012. Cette situation s’explique essentiellement par des relogements de services sur des implantations dont les charges connexes aux baux sont plus élevées que précédemment
- les dépenses de fluides et énergie représentent 44,6 M€ en CP. Le coût au m² de ce poste a augmenté de 8 % par rapport à 2012
- les impôts et les taxes, de 2,9 M€. La hausse de ce poste de 23 % par rapport à l’exécution 2012 s’explique par le paiement de la taxe foncière par les services de l’État alors qu’ils en étaient auparavant exemptés
- l’entretien courant s’élève à 36,3 M€. Les travaux courants du locataire correspondent pour une grande majorité à des opérations de petits montants. Ce poste inclut également l’achat et l’installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques, financés par redéploiement interne, d’un montant de 0,7 M€.
S’agissant des dépenses de nettoyage et gardiennage des directions départementales interministérielles (DDI), leur exécution s’élève à 14,9 M€ en AE et 14,2 M€ en CP. Elles se répartissent en CP pour 12,5 M€ pour le nettoyage et 1,7 M€ pour le gardiennage. L’augmentation de ce poste sur 2013 s’explique par un double effet lié d’une part à la réduction du nombre d’agents en régie directe entraînant un recours accru à l’externalisation de ces prestations et d’autre part à l’impact de l’indexation du SMIC horaire intégré aux marchés.
Pour la gestion 2014, la LFI a évolué selon les modalités suivantes :
- s’agissant des loyers budgétaires, la programmation représente 41 % des CP concourant à la politique immobilière de l’État. La ressource a été fixée à 147,6 M€. Elle évolue en fonction du nombre de sites et de l’indice ILAT fixé à 1,11 %. La gestion 2014 est marquée par le regroupement de toutes les DDI et les unités territoriales (DIRECCTE, DREAL, DRAC) sur le site « Paixhans » au Mans. Cette opération permet d’économiser annuellement plus de 0,4 M€ à partir de 2015
PLF 2015 87
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
- concernant les loyers externes, la programmation représente 33 % en AE et 25 % en CP des crédits de l’action n° 2, soit un montant de 137,2 M€ en AE et 91,9 M€ en CP. La dotation en AE comprend les crédits destinés aux engagements 2014 de 57,2 M€ ainsi qu’une assiette de 80 M€ d’engagements pluriannuels au titre des renouvellements de baux et des nouvelles prises à bail. Ainsi, un crédit-bail à construction afin de regrouper les services de la DREAL de la région Centre a nécessité l’engagement de 4,9 M€. Des projets de relogement d’unités territoriales de la DIRECCTE Ile-de-France sont par ailleurs en cours de réalisation, notamment ceux de l’UT de Seine-et-Marne et de l’Essonne
- concernant les autres dépenses immobilières s’élèvent à 111 M€ en AE et en CP, soit 27 % des dépenses de l’action n] 2. Elles se composent :
- des fluides et énergies pour un montant de 43,5 M€ représentent 39 % des autres dépenses immobilières. L’inflation sur ce type de dépenses est compensée par les économies réalisées par la libération de surfaces
- les travaux courants du locataire s’élevant à 32,7 M€ sont un poste en diminution par rapport à l’exécution 2013 de 9 % compte tenu de la ressource disponible
- les charges immobilières se montent à 26,5 M€
- le nettoyage et gardiennage des DDI pour un montant de 13,2 M€ en AE et en CP. Ce poste représente 14,4 % des dépenses de fonctionnement de l’action n° 1.
S’agissant des orientations 2015, les crédits du programme 333 consacrés à la politique immobilière de l’État sont stables compte tenu de la réduction des implantations des services qui compense les surcoûts liés à l’inflation.
L’amélioration des conditions d’aménagement des sites se poursuivra.
Les postes de dépenses se répartissent ainsi :
- les loyers externes : leur montant s’élève à 91,94 M€ en CP, soit une stabilisation par rapport à la LFI 2014 en raison d’une diminution des sites et des surfaces compensés par un ILAT à 1,54 % ;
- les loyers budgétaires : leur montant est de 139,27 M€. Cette tendance s’explique par plusieurs facteurs :
- la fiabilisation du montant de ce poste de dépenses au cours des exercices précédents
- la diminution du nombre de sites et des surfaces
- l’application de l’indice ILAT fixé à 1,54 %.
- les autres dépenses immobilières s’élèvent à 112,25 M€, soit une hausse par rapport à la LFI 2013. Une baisse est réalisée sur les fluides alors que les charges immobilières ne peuvent qu’être stabilisées. A l’inverse, les dépenses d’entretien immobilier seront en augmentation afin de maintenir un niveau minimum d’entretien courant et de travaux d’aménagement. Le poste « impôts et taxes » est également en augmentation.
ENVIRONNEMENT ET PROSPECTIVE DE LA POLITIQUE DE DÉFENSE (144)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 34 143 718 49 428 704 89 255 574 61 733 574 17 162 029 17 162 029
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Au sein de la mission « Défense », le programme 144 rassemble l'ensemble des actions contribuant à éclairer le ministère sur son environnement présent et futur, dans le but d'élaborer et de conduire la politique de défense de la France.
Placé sous la responsabilité du directeur chargé des affaires stratégiques (DAS), futur directeur général des relations internationales et de la stratégie (DGRIS), ce programme bénéficie des actions des entités de l'état-major des armées (EMA), de la direction générale de l'armement (DGA), de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et de la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD), dont la vocation est dans leur domaine d'action respectif :
- d'élaborer la prospective en matière d'évolution du contexte stratégique ;
- de rechercher le renseignement de défense ;
88 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- de définir les systèmes de force futurs et de contribuer à la maîtrise de capacités industrielles et technologiques cohérentes ;
- d'orienter et de conduire la diplomatie de défense.
Opérateurs rattachés au programme
Les opérateurs rattachés au programme 144 sont les suivants :
- X : École polytechnique ;
- ENSTA ParisTech : École nationale supérieure de techniques avancées ParisTech ;
- ENSTA Bretagne : École nationale supérieure de techniques avancées Bretagne ;
- ISAE : Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace ;
- ONERA : Office national d’études et de recherches aérospatiales.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Les crédits sont imputés sur l’action n° 3 « recherche et exploitation du renseignement intéressant la sécurité de la France » qui associe la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) et la direction de la protection et de la sécurité de la défense (DPSD).
Conformément aux dispositions de l’article 3-V-1, de l’arrêté du 21 décembre 2012 portant organisation de la DGSE, ce service de renseignement définit et met en œuvre la politique d’acquisition, de maintien en condition et de réforme des matériels et des infrastructures et assure le soutien dans ces domaines de ses directions et services. Il établit et actualise un schéma directeur d’infrastructure qui traite de l’ensemble du domaine immobilier sur la période couverte par la loi de programmation militaire.
La DPSD, pour sa part, ne finance pas de programmes immobiliers au sens strict. En effet, l’entretien immobilier des organismes implantés en province est assuré essentiellement par les bases de défense. Ses charges immobilières sont essentiellement consacrées à l’entretien du site de la direction centrale située en région parisienne.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Évaluation des crédits : identification des lignes de dépenses relevant de la fonction immobilière en investissement et en fonctionnement.
Évaluation des emplois : analyse des fiches de postes et/ou interview des responsables de services pour la détermination du nombre d’ETPT affectés à la fonction immobilière.
Méthodes de calcul
L'ensemble des BOP a utilisé les méthodes préconisées par France Domaine :
- approche par les emplois et le coût d'un ETPT ;
- évaluation dépenses par emplois.
CRÉDITS DES OPERATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES TECHNIQUES AVANCÉES (ENSTA) BRETAGNE
Sources des données : Les données sont extraites des logiciels de comptabilité de l’établissement.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France domaine : identification des lignes de dépenses relevant de la fonction immobilière en investissement et en fonctionnement.
Analyse de l’évolution des crédits
L’évolution des dépenses d’investissement s’explique par l’inscription au budget 2014 du financement d’un projet immobilier en cours d’études.
ECOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES TECHNIQUES AVANCÉES (ENSTA) PARISTECH
Sources des données : Pour les dépenses de fonctionnement courant et d’investissement, les montants mandatés sont extraits du logiciel de comptabilité CONCERTO.
PLF 2015 89
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Analyse de l’évolution des crédits
2013 a été la première année complète passée dans la nouvelle école à Palaiseau.
Pour mémoire, cet ensemble immobilier fait l’objet d’une convention de bail que l’État a signée avec la société GENECOMI. L’État a également signé avec l’ENSTA ParisTech, le 11 mai 2011, une convention qui la reconnaît comme utilisateur de la construction. Cette opération immobilière a été réalisée en partenariat public-privé, sur le principe d’une autorisation d’occupation temporaire – location avec option d’achat (AOT-LOA). La convention précitée attribue également à l’ENSTA ParisTech le rôle d’autorité de contrôle pour l’État du respect des obligations de GENECOMI. L’établissement s’est donc organisé pour être en mesure de :
- pré-certifier les factures trimestrielles de loyer pour le compte de l’établissement du service d’infrastructure de la défense (ESID) de Saint-Germain en Laye : à ce titre, l’École contrôle le calcul des pénalités à appliquer au mainteneur ;
- contrôler la bonne exécution du plan entretien-maintenance ;
- proposer une optimisation du gros entretien-réparation au regard des besoins de l’École.
ECOLE POLYTECHNIQUE
Sources des données : Les dépenses de fonctionnement et investissement ont été extraites du progiciel SIREPA sur la base de l’axe analytique « destination ».
Analyse de l’évolution des crédits
Il n’y a pas d’évolution significative du montant des crédits.
INSTITUT SUPÉRIEUR DE L’AÉRONAUTIQUE ET DE L’ESPACE (ISAE)
Sources des données
S’agissant des dépenses de fonctionnement courant et d’investissement, les montants des paiements ayant fait l’objet de mandatements ont été extraits du progiciel de comptabilité M9 3. A noter que les dépenses d’investissement sont financées d’une part par le programme 144 (investissements courants hors ressources affectées) et par le programme 212 (construction du pôle mécanique au titre d’une convention de financement sur ressources affectées).
Méthodes de calcul
Pour les dépenses de personnel, l’ISAE a retenu la méthode » évaluation dépenses par emplois » du fait que les montants des rémunérations individuelles charges comprises sont connus.
Analyse de l’évolution des crédits
Les montants payés au titre des dépenses d’investissement de nature immobilier sont relativement élevées en 2013 en raison de l’avancement des travaux liés à la construction du pôle mécanique qui impliquent le paiement factures correspondantes au titre de l’année 2013.
La prévision de dépenses d’investissement au titre de 2014 (27 867 689 €) est beaucoup plus importante que le montant réalisé au titre de chacun des exercices antérieurs car un montant de 21 300 000 € a été ajouté au montant du compte 167 (emprunt partenariat public privé) à l’occasion du 1er budget rectificatif au budget 2014 pour prendre en compte la valeur de l’enrichissement du patrimoine de l’ISAE à la livraison des trois premières résidences en contrepartie de la dette correspondante à l’égard de la société Colomiers Habitat.
OFFICE NATIONAL D’ÉTUDES ET DE RECHERCHES AÉROSPATIALES (ONERA)
Sources des données
Les données ont été centralisées à partir des informations transmises par le BOP DGA.
Dépenses directement imputables à l'immobilier :
- dépenses d’investissement : comptes du PCG (2125, 2135, 2145, 2312 et 2313) ;
- dépenses de fonctionnement : comptes du PCG (6061, 6125, 6132, 6141, 6152, 6161, 62822, 63511-CFE, 63512 et 63513).
Dépenses indirectement imputables à l'immobilier : extraction des dépenses avec un code activité « immobilier ».
Méthodes de calcul
L’évaluation des crédits a été effectuée par identification des lignes de dépenses relevant de la fonction immobilière en investissement et en fonctionnement
90 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
PRÉPARATION ET EMPLOI DES FORCES (178)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 674 997 537 615 402 561 613 072 989 613 072 989 565 459 190 446 386 817
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Placé sous l’autorité du chef d’état-major des armées (CEMA), le programme 178 recouvre l’ensemble des ressources (hors titre 2 à partir du PLF 2015, car tous les crédits de personnels seront, à partir de cette échéance, pris en charge par le programme 212 « Soutien de la politique de défense »), nécessaires à la préparation, à la mise sur pied et à l'emploi opérationnel des armées, directions et services interarmées. Il constitue le cœur de l’activité du ministère de la défense et sa justification première.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme veille, dans le cadre de son contrôle interne, à l’optimisation des dépenses de fonctionnement et par des actions spécifiques à la réduction de l’impact environnemental du patrimoine immobilier.
Contribution du programme à la politique transversale
Le programme 178 participe à la politique immobilière de l’État dans le cadre du soutien commun aux infrastructures fourni par les groupements de soutien des bases de défense (GSBDD). Cette participation est du ressort de la sous-action 05-82 « soutien des forces par les bases de défense ». A partir du 1er septembre 2014, la fonction infrastructure est transférée au programme 212 « Soutien de la politique de la défense ».
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les dépenses hors titre 2 correspondent aux restitutions et programmations Chorus des activités budgétaires « immobilier-fonctionnement courant », « immobilier-entretien courant », « immobilier-énergie hors FOD », « gestion externalisée des sites », « immobilier charges locatives » et « immobilier-fioul domestique » du programme 178.
En cohérence avec le périmètre des dépenses restitué hors titre 2, le personnel « infrastructures » des armées et des services dont les postes sont liés spécifiquement aux besoins opérationnels est exclu.
Les dépenses de titre 2 et le nombre d’ETPT dédiés sont évalués à partir du référentiel d’organisation et des effectifs de l’infrastructure consolidés. Les postes retenus sont les postes du domaine « infrastructures » ainsi que les agents d’entretien d’espaces verts d’emploi commun.
Ce référentiel a été mis en place en 2013 dans le cadre des réformes en cours sur la fonction infrastructure au sein du ministère de la défense.
A partir du 1er septembre 2014, les régies infrastructures des bases de défense sont transférées au programme 212 « Soutien de la politique de la défense ». La part de dépenses de personnel du programme 178 s’en trouve réduite.
Méthodes de calcul
Le calcul du titre 2 est effectué à partir des effectifs par catégorie et de la base des données du mémento des coûts de personnel du programme 178 en 2013 (édition d’août 2014).
La programmation 2014 est la programmation Chorus des activités budgétaires précédentes en LFI.
Les prévisions 2015 hors T2 sont les montants 2014 corrigé d’un ICP « logement » de 2,5%.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Les dépenses de fonctionnement et d’entretien courant suivent l’évolution du patrimoine immobilier actif du ministère de la défense, à la baisse entre 2013 et 2014.
Le titre 2 en 2014 subit l’influence de la forte déflation d’effectifs résultant du transfert précité au programme 212.
La différence entre AE et CP résulte de l’utilisation d’AE pluriannuelles permettant de bénéficier de gains de négociations sur les contrats de fourniture d’énergie et d’entretien.
PLF 2015 91
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE LA DÉFENSE (212)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 1 400 607 897 1 337 394 608 1 898 894 961 1 305 838 344 1 677 235 735 1 129 429 727
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 212 relève du ministère de la défense, dont il constitue le programme support. A ce titre, il regroupe les fonctions de direction et de soutien mutualisé au profit du ministère de la défense et a pour objectif de garantir le plus efficacement et au meilleur coût l’ensemble des fonctions indispensables au soutien de la politique de défense.
Ce programme, sous la responsabilité du secrétaire général pour l’administration (SGA), concourt à la réalisation de trois missions majeures au profit des états-majors, directions et services du ministère de la défense :
- le pilotage et la coordination des politiques transverses du ministère ;
- des prestations de service en matière d’infrastructure, de gestion de la masse salariale, d’action sociale, de gestion du personnel civil et de soutien à l’administration centrale grâce à des directions ou services spécialisés ;
- la modernisation de l’administration du ministère.
Opérateurs rattachés au programme
- l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD) ; - le Musée de l’air et de l’espace ; - le Musée de l’armée ; - le Musée national de la marine ; - le Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État : - conserver le patrimoine immobilier de l’État :
- entretenir les biens immobiliers d’un point de vue du locataire et du propriétaire ; - restaurer, rénover et réhabiliter afin de garantir une utilisation des biens immobiliers.
- adapter le patrimoine immobilier de l’État à ses missions : - adapter le patrimoine à son utilité, son usage et son utilisation ; - réduire les coûts.
- contribuer à l’ambition d’un État exemplaire : - développer l’offre de logements ; - réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Conserver le patrimoine immobilier de l’État
- entretenir les biens immobiliers d’un point de vue du locataire et du propriétaire. Le programme 212 supporte les dépenses d’infrastructure afférentes à « l’entretien de propriétaire » sur les immeubles affectés au ministère de la défense, ainsi que les dépenses « d’entretien de l’occupant » des bureaux loués pour les services parisiens de l’administration centrale. Les autres crédits relatifs à l’entretien des biens immobiliers ont été rationalisés lors de la mise en place des bases de défense.
92 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- restaurer, rénover et réhabiliter afin de garantir une utilisation des biens immobiliers. Dans le cadre du protocole « Culture-Défense », les ministères de la culture et de la communication et de la défense cofinancent depuis plusieurs années un programme de restauration d’infrastructures présentant un intérêt architectural majeur (immeubles du ministère classés au titre des monuments historiques). Depuis 2010, les crédits sont versés sous forme de subvention à l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture. Adapter le patrimoine immobilier de l’État à ses missions - adapter le patrimoine à son utilité, son usage, son utilisation La gestion physico-financière des opérations d’infrastructures est pilotée par la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA), responsable au nom du SGA de la politique immobilière du ministère. La mise en œuvre des moyens est assurée par le service d’infrastructure de la Défense (SID). Cette organisation a pour finalité de rationaliser l’allocation des moyens immobiliers permettant aux armées de mener à bien leur mission. Ces interventions comprennent :
- les dépenses relatives à l’adaptation des infrastructures existantes pour l’accueil de nouveaux équipements (infrastructure d’accueil Rafale, A400M, hélicoptère nouvelle génération, etc.) ;
- les dépenses des armées et services indispensables à l’activité des forces et conditionnant la capacité opérationnelle ;
- les dépenses relatives à l’adaptation de capacité d’infrastructures non technico-opérationnelles ; - les dépenses de maintenance lourde ; - les dépenses de maintien en condition opérationnelle des infrastructures et celles de maintien en condition
générale.
- réduire les coûts Le projet de regroupement des principaux services centraux du ministère sur le site de Balard marque la volonté du ministère de la défense de réduire les coûts et de dégager des marges budgétaires. Celles-ci dépendent, entre autres facteurs d’incertitude, de la libération d’emprises centrales dans Paris. En effet, l’adaptation du parc immobilier aux besoins du ministère permet : - de céder des emprises devenues inutiles ; - de contribuer à financer la mise en œuvre du nouveau plan de stationnement, par l’intermédiaire du CAS « Gestion de
l’immobilier de l’État » qui bénéficie de la ressource générée par les cessions d’emprises. Contribuer à l’ambition d’un État exemplaire - développer l’offre de logements À travers sa politique de logement familial, le ministère de la défense participe au développement de l’offre de logements. En outre-mer, tout en poursuivant l’effort de réhabilitation de logements, l’accent a été mis sur les constructions nouvelles afin d’améliorer la qualité du parc ministériel et permettre ainsi une diminution du coût des prises à bail dans le secteur privé. En métropole, les crédits consacrés à la réhabilitation de logements sont en hausse afin de répondre au même objectif d’économie. - réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État Dans le cadre de la mise en œuvre des politiques interministérielles de protection de l’environnement, le ministère de la défense dispose d’un haut fonctionnaire au développement durable (HFDD), dont la fonction est assumée par le directeur de la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives (DMPA). De multiples actions sont menées dans ce domaine notamment :
- la réhabilitation du site des ballastières de Toulouse ; - la dépollution de certaines emprises dans le cadre du nouveau plan de stationnement ; - le financement de projets par le fonds d’intervention pour l’environnement.
Gérer les crédits de personnel
La maîtrise de la masse salariale et des effectifs constitue un enjeu fort dans un contexte de redressement des comptes publics. Dans le cadre de l’exécution de la loi de programmation militaire, qui marque une priorité pour les crédits d’équipement, c’est un objectif majeur pour le ministère de la défense.
A ce titre, le ministère a décidé de rénover les principes et les modalités de gestion de la masse salariale. L’ensemble des crédits de personnel du ministère, dont celui servant la fonction immobilière, sont désormais regroupés au sein du seul programme 212 et répartis au sein de budgets opérationnels de programme établis par gestionnaire.
PLF 2015 93
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Hors titre 2
Les données relatives à l’exécution 2013 sont issues des restitutions CHORUS utilisées pour renseigner le RAP 2013. Pour 2014, ce sont les dépenses prévues au titre de la LFI 2014 et, pour 2015, au titre du PLF.
Titre 2
Les données RH utilisées pour évaluer les emplois et les crédits alloués à la politique immobilière se fondent sur les effectifs employés dans les organismes œuvrant pour la gestion, l’entretien, l’achat ou la vente du patrimoine immobilier de l’État :
– la DMPA, qui a la charge de la conservation du patrimoine et mène une démarche citoyenne en proposant des logements sociaux pour les agents du ministère ;
– les directions du logement et les bureaux régionaux, qui ont pour objectif d’appliquer localement la politique immobilière mise en place par la DMPA;
– la DCSID, qui assure la maintenance des biens immobiliers de l’État et emploie des agents dans ses direction d’infrastructure de la défense (DID) locales en métropole et dans les DOM-COM.
Méthodes de calcul
Hors titre 2
Les données figurant dans ce DPT sont :
- les dépenses d’infrastructures du ministère inscrites sur le programme 212 ;
- les dépenses de soutien de l’administration centrale et du service historique de la défense ayant trait à l’immobilier ;
- les dépenses du projet Balard.
La présentation retenue dans ce DPT « exécution 2013 », « LFI 2014 » et « PLF 2015 » marque l’évolution des prévisions de dépenses de l’État ; cependant elle ne décrit pas nécessairement la continuité de ses actions. En effet, un investissement prévu en PLF de l’année N et maintenu en LFI pour fin de l’année N, peut avoir été, depuis, reporté sur N+1.
Titre 2
Pour évaluer les crédits du titre 2 de la politique immobilière de l’État, une estimation financière est faite à partir du volume d’équivalent temps plein (ETP) utilisés dans les bureaux régionaux et les directions du logement de la DMPA. Il est également pris en compte les effectifs que la DCSID destine à la maintenance des biens immobiliers de l’État.
A partir du volume d’ETP ventilé par catégorie d’emploi, une estimation de la masse salariale est établie en fonction du coût moyen à partir du mémento ministériel du personnel civil et militaire de l’année 2013 revalorisé du glissement vieillesse technicité (GVT).
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Les crédits consacrés à la politique transversale recouvrent de nombreuses opérations de travaux structurants et d’entretien lourd qui ne sont pas réguliers.
L’évolution constatée entre 2013 et 2014 s’explique principalement par :
- la poursuite des travaux du PPP Balard prévus au contrat ;
- l’augmentation des dépenses sur le budget « infra » des projets d’investissements majeurs, non opérationnels et d’entretien des infrastructures ;
- la déflation des effectifs et des crédits du titre.
Les principales évolutions pour 2014 et 2015 s’expliquent principalement par :
- le déroulé des travaux du PPP Balard prévus au contrat et différents avenants au contrat d’origine ;
- l’augmentation des dépenses « infra » sur les projets d’investissements non opérationnels et plus particulièrement pour 2014 des dépenses liées au maintien en condition lourde du fait de la mise en place d’un plan d’urgence infra-vie pour l’amélioration de la condition du personnel ;
- la diminution des loyers budgétaires et non budgétaires du fait du ralliement, en 2015, des personnels des emprises parisiennes vers le site de Balard.
CRÉDITS DES OPERATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉTABLISSEMENT DE COMMUNICATION ET DE PRODUCTION AUDIOVISUELLE DE LA DÉFENSE (ECPAD)
Sources des données
Logiciel de gestion financière et comptable « Win M9 » de l’ECPAD pour l’exécution 2013 et budget prévisionnel validé en CA en mars pour 2014.
Calcul des dépenses exécutées de l’année 2013 :
- charges directes : analyse de la comptabilité par les comptes d’immobilisations, de charges, de tiers et de trésorerie liées à l’immobilier ;
- charges indirectes : fluides, soutiens transversaux (espaces verts, entretien des locaux) et dépenses de personnel en charge de fonctions immobilières (département infrastructure).
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
94 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Analyse de l’évolution des crédits
Depuis 2012, l’établissement ne reçoit plus de subventions d’équipement. Tous les investissements sont autofinancés par l’ECPAD.
Conventions de ressources affectées :
- la convention passée avec le SPAC (service parisien de soutien à l’administration centrale) contribue à d’importants travaux de rénovation des infrastructures du fort d’Ivry-sur-Seine ; 169 000 € (dont 104 K€ au titre de 2013) ont été prévus par le schéma directeur d’investissement 2013 ;
- la convention passée avec l’EMA a permis la création de l'École de métiers de l’image et son ouverture en février 2013 ;
- la convention passée avec la DMPA a pour objet la réfection et la mise en conformité des installations du cercle de l'ECPAD.
En € Crédits alloués Crédits consommés
de 2010 à 2012 Crédits consommés
en 2013 Crédits reportés
en 2014
Convention avec le SPAC 4 789 000 2 012 665 104 230 2 672 105
Convention avec l’EMA 2 400 000 719 729 1 188 961 491 309
Convention avec la DMPA 400 000 - - 400 000
MUSEE DE L’AIR ET DE L’ESPACE
Sources des données
Compte financier de l'année 2013.
Budget rectificatif n° 1 de l'exercice 2014.
Tableau des investissements (opérations pluriannuelles) du Musée de l'air et de l'espace de juillet 2014.
Bilan 2014 de la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Les dépenses de fonctionnement correspondent aux lignes budgétaires concernées par la politique transversale.
Les dépenses d'investissement correspondent au tableau de financement des opérations pluriannuelles du musée de l'air et de l'espace.
Analyse de l’évolution des crédits
Dépenses de fonctionnement : l’augmentation provient de l’évolution du contrat de gardiennage suite aux exigences imposées par l’inspection de la commission de sécurité de février 2013. Ces mesures prennent pleinement effet en 2014 et correspondent pour l’essentiel à une augmentation des effectifs ainsi qu’à une amélioration sensible des qualifications exigées. L’externalisation des opérations de nettoyage de la collection contribue aussi significativement à l’augmentation des dépenses de cette nature.
Les dépenses d’investissement augmentent très sensiblement à partir de 2014 car les projets d’infrastructure arrivent en phase de travaux, principalement les projets de rénovation des façades mais aussi les opérations liées à la remise à niveau de l’ensemble du système de sécurité incendie ainsi que l’amélioration de l’accessibilité du musée aux personnes handicapées. Cette augmentation devrait durer jusqu’en 2017.
Présentation du parc immobilier Le Musée de l’air et de l’espace (MAE) se répartit sur deux sites distincts situés sur les communes du Bourget et de Dugny.
- le Bourget
Le MAE occupe neuf bâtiments, dont l’Aérogare conçue par l’architecte Labro et datant de 1937, inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Les autres bâtiments sont constitués de hangars – halls dédiés à des expositions spécifiques ouvertes au public : la Conquête spatiale, les Avions de l’entre-deux-guerres, les Hélicoptères et autres voilures tournantes, les Avions de chasse de l’Armée de l’air/les Prototypes, Concorde et le Planétarium. Le hall A/B, vétuste, est exploité comme réserve.
- Dugny
Le second site du musée, situé en face au-delà de la piste 03/21, sur la commune de Dugny, rassemble les ateliers de restauration et les réserves constituées d’avions, de moteurs et d’équipements. Un hangar est occupé par des associations partenaires auxquelles sont confiées des chantiers de restauration. Enfin, un chantier d’insertion
PLF 2015 95
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
professionnelle, les Ailes de la Ville, est installé dans le hangar dit « Bermuda », le plus récent de la zone, dont une partie abrite aussi des collections en réserve. Stratégie immobilière
Le musée de l’air et de l’espace manque de surfaces couvertes pour abriter et conserver ses collections. Il est en outre mal desservi par les transports en commun. Dans le cadre du projet « Grand Paris », une station de métro est prévue à proximité immédiate du MAE ainsi que de nombreux aménagements à usages commerciaux, bureaux ou habitats. Dans ce contexte, la fréquentation du MAE, actuellement de 250 000 visiteurs par an pourrait atteindre 1 million de visiteurs. Il convient dès lors de préparer dès maintenant cette échéance post 2020.
- long terme : « le nouveau MAE » :
Il s’agit d’augmenter d’environ 50 % les surfaces d’exposition (site du Bourget), qui seraient ainsi portées de 22 000 à 35 000 m² dans le cadre d’un projet « nouveau MAE », dont les premières études ont fait l’objet en 2014 de réunions de travail avec le groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), conformément à l’accord de partenariat signé par le ministre de la défense, le président du GIFAS et la directrice du MAE le 27 septembre 2012.
- court et moyen termes : « le Bourget pour les collections, Dugny pour les réserves » :
- le Bourget : la stratégie du Musée de l’air et de l’espace pour les cinq années à venir consiste à améliorer la présentation de ses collections et à restaurer l’aérogare de LABRO dans son état initial de 1937, pour redonner au site le cachet architectural qui lui permettra de devenir un acteur incontournable du « Grand Paris » sur la zone du Bourget.
Ainsi, après la rénovation de la salle monumentale des huit colonnes, inaugurée en juin 2013, c’est l’ensemble des façades Est et Ouest, des pignons Nord et Sud, des terrasses, l’extérieur de la tour de contrôle de l’aérogare et l’intérieur de la grande galerie, qui seront rénovés entre 2014 et 2017. Ce projet est financé par une subvention exceptionnelle du ministère de la défense à hauteur de 21,5 M€, à laquelle s’ajoutent les dotations en fonds propres annuelles.
Concernant la façade Est et les pignons Nord et Sud, les nouveaux vitrages choisis par le musée ont été validés par l’architecte en chef des monuments historiques en avril, l’attribution des lots est prévue en juillet (hors électricité et pierres agrafées). Pour la façade Est, le programme définitif de rénovation a été achevé en avril et le marché de maîtrise d’œuvre devrait être lancé en juillet, pour un début des travaux après le SIAE 2015.
En parallèle, les espaces au sein des hangars-halls seront réorganisés et mis aux normes en termes d’accessibilité et de sécurité. Ainsi, le hall de la Cocarde fait l’objet de premiers travaux en juillet (dépose des velums, mise aux normes électriques), alors que la scénographie sera reprise à partir d’octobre. Concernant le hall 39-45 (dont la rénovation est partiellement financée par un mécénat à hauteur d’1,6 M€), la maîtrise d’œuvre a été désignée en mars, pour la création d‘un nouveau bâtiment. Enfin, le projet d’espace d’exposition dédié à l’épopée Normandie Niémen a également fait l’objet d’une désignation de la maîtrise d’œuvre en avril, la réception de l’espace étant prévue courant 2015.
- Dugny : le second volet de cette stratégie concerne la zone de Dugny. Actuellement, les surfaces couvertes consacrées aux réserves représentent environ 10 000 m².: En outre, une vingtaine d’appareils et environ 300 conteneurs moteurs restent stockés en plein air. La construction d’un hangar de grande taille (6 000 m²) permettrait d’améliorer la conservation des collections, afin d’abriter les avions actuellement stockés en plein air et mettre en place une rotation des collections entre un espace de réserve et le tarmac du musée. La construction d’un bâtiment de 1500 m² dédié aux réserves « Bois et toile » est également envisagée, afin d’abriter certaines pièces particulièrement fragiles de la collection d’aérostation, des planeurs et des avions légers démontés.
La remise à niveau des installations du MAE s’articule dorénavant ainsi :
En 2014 :
- les études concernant le transfert de l’accueil vers la salle des 8 colonnes sont achevées et permettront de réaliser l’opération au cours du deuxième semestre 2014, avec un décalage de 6 mois par rapport aux prévisions initiales pour coordination avec le projet de rénovation de la façade « Est » ;
- étude en liaison avec les industriels de l’aéronautique dans le cadre d’un mécénat du GIFAS, pour la réalisation de 7500 m² de surfaces couvertes à DUGNY (1500 m² « bois et toiles » + 6000 m² divers) pour mettre à l’abri les réserves stockées en plein air ;
- construction d’un bâtiment léger de type métallo-textile (mécénat Dewhurst), sans surface de bureau, destiné à remplacer le bâtiment actuel consacré à l’exposition de collections de la Seconde Guerre mondiale. Sa surface au sol sera de 1500 m² ;
- réalisation d’un espace d’exposition « Normandie Niémen » à partir de locaux de stockage existants sans création de surface de bureau ;
96 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- remise à niveau et en sécurité du hall de la Cocarde ;
- début de la réalisation des travaux de remise en état du clos et couvert de l’aérogare (allocation exceptionnelle), ainsi que de la grande galerie ;
- le schéma directeur de l’ensemble de l’aérogare sera repris suite à la réorientation des travaux financés par l’allocation exceptionnelle et aux évolutions des études en cours : études Altran « nouveau musée de l’air et de l’espace » et réflexion conduites dans le cadre du comité « ADP – Unibail – MAE » liées aux études du Comité de développement territorial « Grand Paris » ;
En 2015 :
- premières réalisations de surfaces couvertes à Dugny pour mise à l’abri des réserves ;
- poursuite des travaux de remise à niveau de l’aérogare jusqu’en 2017
En investissement (titre 7), le Musée de l’air et de l’espace bénéficie, en 2015, d’une dotation en fonds propres à hauteur de 2,2 M€, destinée à financer notamment la mise en sécurité et l’accessibilité des espaces, la modernisation de la scénographie et le programme des collections (acquisitions, restaurations, numérisations).
MUSEE DE L’ARMEE
Sources des données
Compte financier 2013.
Budget primitif 2014 et budget rectificatif n° 2.
Extraction de données ressources humaines.
Bilan sur la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière présenté à l’information du conseil d’administration (juin 2014).
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
L'évolution des dépenses d'investissement est directement liée au rythme d'exécution des dernières opérations d'investissement inscrites au plan de modernisation Athéna et destinées à améliorer l'environnement scientifique et culturel du musée. Ainsi, les travaux initiés depuis 2012 ont contribué à rénover les bâtiments 004, 40 et 41 à Satory. La réalisation d'un cabinet d'arts graphiques, d'un centre documentaire dans l'aile Monaco et de la nouvelle salle d'exposition permanente (Aile Orient), consacrée aux petits modèles d'artillerie, aux figurines et aux instruments de musique devraient être livrés à l’automne 2015. Une étude de la réhabilitation du bâtiment 012 à Satory est prévue en 2015 afin d’accueillir les collections du musée en réserve dans des espaces provisoires (actuellement bâtiment 11 de Satory, non réhabilitable).
Dépenses de fonctionnement courant :
L’année 2013 a été consacrée à la remise en service des installations climatiques de l’ensemble des bâtiments affectés au musée. En 2014, des travaux de maintenance importants ont été réalisés dans les espaces muséographiques. L'ouverture de la salle d'exposition permanente consacrée aux petits modèles d'artillerie (+200 m²) devrait avoir un impact modéré sur les dépenses de fonctionnement (nettoyage, gardiennage, énergie).
Dépenses d’investissement (T7) :
Pour l’année 2015, le Musée de l’armée recevra une dotation en fonds propres à hauteur de 1,9 M€. Cette enveloppe permettra de financer notamment la reconfiguration de l’accueil des visiteurs, de démarrer la réhabilitation du bâtiment 012 à Satory (réserves), de renouveler les installations climatiques et le flux annuel d'investissements récurrents (outillage, matériels informatiques, études, signalétiques, mobilier, véhicules, restaurations,…) et d'acquisitions muséographiques.
Perspectives immobilières :
Le Musée de l'armée occupe 16 bâtiments couvrant une superficie totale de 31 547 m², répartie sur 2 sites : l'Hôtel national des Invalides (10 bâtiments), dédié aux espaces muséaux et à l'administration et la caserne Joffre-Drouot au camp de Satory (6 bâtiments), dédiée aux activités relatives à la conservation préventive des œuvres (dépôts dans les réserves, activités techniques concernant le récolement et la mise en quarantaine des œuvres).
En dépit d'une légère augmentation de 0,2 m² du ratio SUN/ m², ce dernier demeure globalement stable, largement en dessous de la norme requise de 12 m² d'occupation par personnel. Une augmentation analogue du ratio est probable en 2015 sous l'effet mécanique de la diminution des effectifs (- 2 ETPT entre 2014 et 2015). Le Musée de l'armée comptait 166 équivalents temps plein (ETP) en 2013, 165 en 2014 et comptera 163 ETP en 2015.
Concernant les travaux d'entretien et de réparations sur les biens immobiliers, le Musée de l'armée prévoit une économie de - 2,58 % entre 2013 et 2014, notamment dans l’attente de la contractualisation des prestations d’entretien courant des installations climatiques en cours de réhabilitation. L’achèvement de la réhabilitation des bâtiments situés
PLF 2015 97
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
sur le site de Satory explique la baisse de dépenses d’investissement constatées. Pour le budget 2015, le niveau de dépenses dépendra des priorités d’investissement qui seront retenues.
MUSEE NATIONAL DE LA MARINE
Sources des données
Rapport de gestion de l’agent comptable 2013.
Budget rectificatif primitif 2014.
Bilan 2014 sur la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (conseil d’administration de mars 2014).
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Dans le cadre de sa réorganisation immobilière, le ministère de la défense a été appelé à libérer plusieurs de ses emprises, dont celle du Fort de Romainville (Seine-Saint-Denis), où sont actuellement entreposées des réserves du Musée national de la Marine (MNM). Pour accueillir ces réserves, a été identifié dans le même département le bâtiment DiTAP sur le site de l'ancienne base d'aéronautique navale de Dugny, qui accueillait déjà des collections de l'établissement. Ayant désormais la qualité d'occupant, le musée s'est inscrit dans une démarche d'adaptation de ce bâtiment à caractère industriel à l'accueil de ses réserves en s'appuyant sur les compétences de l'Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC) auquel il a délégué, par convention de mandat de référence, la maîtrise d'ouvrage de l'opération.
Perspectives immobilières :
Le chantier a démarré en juillet 2014, les espaces de stockage du pôle conservation et de recherche devraient être livrés à l’automne 2015 et le déménagement des collections et des équipes concernées, achevé à la mi-année 2016.
Le programme de rénovation du musée comprend également la mise aux normes des annexes portuaires requise du fait de la qualité « d’établissement recevant du public » du musée notamment au regard des dispositions réglementaires en matière d’accessibilité des personnes présentant un handicap. De même, sera poursuivie la rénovation des ports ainsi que la première phase des travaux de rénovation du Palais de Chaillot (travaux en commun avec le Musée de l’homme qui affectent la mise en sécurité du Palais de Chaillot).
En 2015, 8 sites devraient être occupés par le musée, soit 23 bâtiments représentant une superficie de 20 902 m² SUB, dont 966 m² dévolus à l’activité de bureaux.
Dépenses immobilières :
Les dépenses immobilières supportées par le musée augmenteront progressivement à partir de 2015 en raison de nouvelles charges liées au fonctionnement du pôle de conservation et de recherche à Dugny (installation du PC sécurité, fluides, électricité liée en particulier aux installations de conditionnement et de traitement de l’air, nettoyage des espaces, maintenance des équipements et entretien des espaces extérieurs). Le surcoût en dépenses de fonctionnement liées au bâtiment de Dugny est estimé globalement à 0,9 M€.
En investissement (titre 7), le musée national de la marine bénéficiera, en 2015, d’une dotation en fonds propres à hauteur de 0,8 M€, destinée à financer l’investissement courant (outillage, matériels informatiques, études, signalétiques, mobilier, véhicules, restaurations, acquisitions muséographiques). Pour mémoire, compte tenu des contraintes opérationnelles s’imposant dans la réalisation des investissements, le rythme de consommation des crédits d’investissement peut s’écarter de celui des versements de subventions par l’État. Les investissements immobiliers de 2015 seront ainsi en partie financés sur des ressources versées au musée au cours des années antérieures.
SERVICE HYDROGRAPHIQUE ET OCÉANOGRAPHIQUE DE LA MARINE (SHOM)
Sources des données
Comptes financier de l’année 2013.
Budget de l’exercice 2014.
Tableaux d’investissements.
Méthodes de calcul
Dépenses de fonctionnement et d’investissement :
- pour l’année 2013 : exploitation des dépenses directement imputables à l’immobilier par l’analyse de la comptabilité et l’identification des comptes d’immobilisations et de charges ;
- pour l’année 2014 : inscription des crédits budgétaires aux comptes concernés.
98 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Analyse de l’évolution des crédits
Investissement : par rapport à 2013, le montant des investissements reste stable en 2014. En effet, le SHOM poursuit un investissement pour une remise à niveau du parc des équipements mobiles et des systèmes d’informations (courantomètres, marégraphes …).
Fonctionnement : une hausse de 228 K€ au titre de l’année 2014 va permettre de continuer les travaux de rénovation liés à l’état d’ancienneté des bâtiments (réfection de toitures notamment).
ÉQUIPEMENT DES FORCES (146)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 115 121 000 82 911 000 93 563 000 105 898 000 37 040 449 37 040 449
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 146 « Équipement des forces » a pour objet principal de mettre à la disposition des armées les armements et matériels nécessaires aux opérations décidées par le chef de l’État et le gouvernement. Ses objectifs sont fixés en loi de programmation militaire. Le programme 146 est placé sous la responsabilité conjointe du chef d’état-major des armées (EMA) et du délégué général pour l’armement (DGA).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Les actions n° 6 à 10 (correspondant aux systèmes de forces) sont consacrées spécifiquement aux investissements dans les armements et matériels nécessaires à l’action des armées. Les investissements immobiliers nécessaires aux programmes d’armement sont traités au niveau du programme 212. Certains travaux nécessaires à leur mise au point dans les centres d’essais de la DGA peuvent être financés par la sous-action correspondant au programme d’armement demandeur.
Au sein du programme « Équipement des forces », l’action n° 11 « préparation et conduite des programmes d’armement » regroupe d’une façon générale les activités de la DGA en matière de préparation et de conduite des programmes d’armement, d’expertise technique, d’essai et de soutien et a pour finalité d’assurer la maîtrise d’ouvrage des programmes et des opérations d’armement.
Dans ce cadre, elle recouvre le fonctionnement et l’entretien du parc immobilier de la DGA. Pour le programme 146, les activités concernées relèvent du fonctionnement et sont :
- entretien courant du parc immobilier (gardiennage, nettoyage, déchets…) ;
- fonctionnement des bâtiments-gestions des énergies hors FOD ;
- fonctionnement des bâtiments-FOD ;
- fonctionnement des bâtiments-charges locatives ;
- loyers hors loyers budgétaires.
Les points notables pour les prochaines années sont :
- la fin du bail du site de Bagneux et la fermeture de ce site impliquant une décroissance forte des paiements à compter de 2016 ;
- le lancement de l’opération cyberdéfense se traduisant par un montant important de paiements sur les annuités 2014 et 2015, sans augmentation de l’enveloppe budgétaire totale allouée aux investissements de type immobilier dans le cadre du programme 146.
PLF 2015 99
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Source des données : Les données sont obtenues par restitutions CHORUS, filtrées par activités.
Méthodes de calcul : suite à la refonte de la nomenclature à partir du PLF 2013, les dépenses de type « immobilier » ont été identifiées sur un ensemble cohérent d’activités CHORUS. Ces activités sont rattachées de manière appropriée aux rubriques du DPT.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
La principale évolution par rapport aux précédentes données se situe sur l’activité « immobilier-énergie hors FOD » qui a permis de rationnaliser un certain nombre d’imputations faites auparavant sur d’autres activités.
Le lancement du programme cyberdéfense va également conduire à une augmentation des dépenses de type immobilier dans le cadre du programme146.
INFRASTRUCTURES ET SERVICES DE TRANSPORTS (203)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 23 100 000 28 500 000 29 420 000 29 420 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 203 « Infrastructures et services de transport » porte à la fois sur les infrastructures et sur les services de transport routiers, ferroviaires, fluviaux, portuaires, maritimes et aéroportuaires, sur la sécurité, la sûreté et la régulation des secteurs économiques concernés, à l’exception de la sécurité du transport maritime qui relève du programme « Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture », et du secteur aérien qui fait l’objet du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens ».
Il regroupe l'ensemble des moyens de l'État concourant à cette politique et fait appel aux financements de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) sous forme de fonds de concours.
L’action du programme repose sur quatre axes principaux :
- optimiser le système de transport afin de limiter, autant que possible, la création de nouvelles infrastructures, en examinant la meilleure façon de répondre aux besoins de déplacement des personnes et aux besoins de transport des chargeurs ;
- améliorer les performances du système de transport dans la desserte des territoires ;
- améliorer les performances énergétiques du système de transport ;
- adapter les infrastructures existantes et réaliser les infrastructures nouvelles indispensables en visant l’excellence environnementale.
Opérateurs rattachés au programme
Seul l’opérateur Voies navigables de France (VNF), rattaché au programme 203, est concerné par une gestion immobilière significative.
La gestion immobilière de la Société du Grand Paris, actuellement en phase de montée en charge, deviendra significative dans les années à venir.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Au sein de la mission « écologie, développement et aménagement durables », l’action n°3 du programme 217 « conduite et pilotage des politiques de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer » est dédiée à la politique, la programmation immobilière et ses moyens de fonctionnement. De ce fait, la participation du programme 203 à la politique immobilière de l’État est très limitée.
La politique immobilière du programme 203 se concentre en effet sur l’immobilier technique.
100 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Conséquence de la loi de décentralisation du 13 août 2004, la création des directions interdépartementales des routes (DIR) en 2006 s'est traduite par la constitution d'un parc immobilier technique de 300 sites environ comportant des centres d'entretien et d'intervention (CEI), des points d'appuis occasionnels et permanents et dix-huit centres d'ingénierie et de gestion du trafic (CIGT).
Cette réorganisation a nécessité la mise en place de deux programmes immobiliers : l'un pour assurer la salubrité et le respect des règles de sécurité sur les sites existants, l'autre pour construire soixante-trois nouveaux CEI dans le cadre d'un contrat de partenariat.
L'immobilier technique hors contrat de partenariat
Plus de deux cent sites sont conservés dont une part importante n'a fait l'objet de travaux de maintenance depuis longtemps, parfois depuis plus de vingt ans. Ainsi, de nombreux équipements de type chaufferie, isolation, électricité portes sectionnelles sont à mettre aux normes, à réparer, à remettre à niveau ou en conformité avec la réglementation relative aux personnes à mobilité réduite. L'entretien « incluant ces mises en conformité est estimé à 20 k€ par site.
En parallèle, des investissements complémentaires sont parfois nécessaires, comme la construction d’annexes à certains CEI (hangars, couverture de stockage de sel, sécurisation de la gestion des déchets, traitement des eaux des plates-formes avant rejet au milieu naturel), l’extension, la réparation et le maintien de la sécurité et la salubrité des installations.
Le contrat de partenariat pour la réalisation des centres d’exploitation et d’intervention (CEI) du réseau routier national non concédé
Le 14 janvier 2010, le ministère de l'écologie, du développement durable et de l’énergie a signé un contrat de partenariat avec le groupement constitué de DV Construction SA, Exprimm SAS et les fonds d’investissement FIDEPPP et DIF, pour le financement, la conception, la construction, l'entretien, la maintenance et la gestion de soixante-trois centres d'entretien et d'intervention routiers (CEI).
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données : Budget du programme 203 pour 2015
Méthodes de calcul
Les dépenses suivantes sont prises en compte dans l’estimation de la contribution du programme à la politique transverse :
Les dépenses 2015 d’entretien de l’immobilier technique à hauteur de 20 k€ par site en moyenne, pour un total de 4,7 M€ ;
Le loyer du contrat de partenariat pour la construction et l’entretien des nouveaux CEI, soit 19 M€ en AE et 24,7 M€ en CP pour l’année 2015.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
En 2013, un loyer de 24,5 M€ en CP a été versé dans le cadre du partenariat public privé pour la construction et l’entretien de soixante-trois CEI, dont l’ensemble a été livré au premier semestre 2012. 7,4 M€ d’AE et 9,4 M€ de CP ont été consacrés à la maintenance et à l’entretien des CEI.
Au total 27,2 M€ d’AE et 33,9 M€ de CP ont contribué à la politique transversale en 2013.
En 2014, le loyer du contrat de partenariat représente un montant de 23,8 M€ en CP. 4,7 M€ en AE et CP sont prévus au titre de la maintenance et l’entretien.
La progression du loyer du contrat de partenariat entre 2014 et 2015 s’explique par l’application des révisions de prix.
SÉCURITÉ ET AFFAIRES MARITIMES, PÊCHE ET AQUACULTURE (205)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 6 481 934 6 501 413 5 116 207 5 506 207 10 168 000 9 318 667
PLF 2015 101
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Avec ses cinq mille kilomètres de côtes et ses dix millions de kilomètres carrés de zone économique exclusive (ZEE), la France dispose du deuxième domaine maritime dans le monde. Ses approches maritimes, notamment dans la zone ouest Bretagne, Manche, Mer du Nord sont parmi les plus fréquentées du globe. Dans ces conditions, les questions immobilières dans le cadre de la sécurité maritime, de sûreté, de protection de l’environnement, mais aussi de formation des gens de mer revêtent une importance particulière et sont des enjeux de société majeurs.
Dans le cadre de la loi de finances 2013, la maquette du programme 205 a été modifiée pour intégrer les crédits de la direction des pêches maritimes et aquaculture (DPMA) qui a rejoint le ministère chargé de l’écologie. L’ancienne action 16 « gestion durable des pêches et de l’aquaculture » du programme 154 « économie et développement durable de l’agriculture, de la pêche et des territoires » est donc intégrée dans la nomenclature du programme 205 qui a été rebaptisé « sécurité et affaires maritimes, pêches et aquaculture ».
Le programme 205 concourt à la mise en œuvre de la politique immobilière de l’État sur plusieurs actions.
Opérateurs rattachés au programme
- l’École nationale supérieure maritime (ENSM).
Cette école d’ingénieurs est implantée sur quatre sites : le Havre, Nantes, Marseille et Saint-Malo.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Améliorer la gestion du patrimoine immobilier :
- professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier : planifier une stratégie pluriannuelle
- rationaliser le patrimoine immobilier
Contribution du programme à la politique transversale
Au sein de l’action n° 1, une véritable planification de la stratégie immobilière a été mise en place : d’une part, en dressant un état des lieux des besoins existants et futurs et du parc à disposition et, d’autre part, en prévoyant les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts.
Le parc immobilier est principalement composé des établissements de signalisation maritime (ESM) et des centres opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS).
Concernant les ESM, en particulier les phares, leur entretien est une mesure primordiale pour assurer la signalisation et la sûreté maritime. Les vingt-sept phares en mer, en balisant des obstacles, sont des signaux précieux d’aide à la navigation. Tout navigateur doit recevoir des informations de sources variées et notamment d’origine extérieure à son navire. Une programmation des travaux à réaliser sur les établissements de signalisation maritime (ESM) fixes a été définie dès 2007. Par ailleurs les formations des personnels ont été organisées. Cette méthode va permettre d’estimer plus précisément les travaux nécessaires et de planifier la rénovation des phares.
Les centres opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS) connaissent depuis 2007 d’importants travaux de modernisation mais aussi de maintenance. Entre autres missions, les CROSS ont la responsabilité de la direction et de la coordination des missions de recherche et de sauvetage en mer, de la surveillance de la navigation maritime, de la diffusion de renseignements de sécurité maritime, de la surveillance des pollutions maritimes. Chaque année des crédits sont mis à disposition pour l’aménagement des équipements techniques, des systèmes d’information et de l’immobilier.
Ainsi au sein de l’action n° 1, la DAM vise: d’une part, à suivre l’état des lieux des besoins existants et futurs et du parc à disposition et, d’autre part, prévoir les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts. Aujourd’hui une grande proportion de ces dépenses concerne le fonctionnement courant des infrastructures : dépenses courantes d’électricité, eau, achat non stocké de matériel de sécurité, construction, ainsi que l’entretien des bâtiments, des terrains et enfin certains loyers.
L’action n° 5 « soutien au programme » encourage vivement une rationalisation du patrimoine immobilier de l’État par des cessions et le co-financement d’opération de rénovation.
La Direction des affaires maritimes (DAM) planifie depuis 2009 des cessions immobilières et respecte les ratios m²/agent. Si la DAM n’a plus l’entretien du propriétaire et diminue ses surfaces, elle conserve néanmoins certains
102 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
loyers marchands. Au-delà de la direction, une importante vague de mutualisation de services depuis 2011 sera poursuivie en 2015.
Par ailleurs, la DAM est engagée financièrement sur le dossier immobilier de l’ENSM. Le projet est de transférer l'école du Havre vers le pôle universitaire se développant auprès de la gare (Institut d'études politiques, Institut national des sciences appliquées, Institut supérieur d'études logistiques). Pour cela, le Grand port maritime du Havre a mis à disposition un terrain de 15 000 m² situés au bord des bassins du port. Deux conventions, financière et de maitrise d’ouvrage ont été signées en 2012. La participation de l’État est plafonnée à dix millions d'euros sur la période 2013-2016. Deux modes de financement sont prévus : sept millions d'euros depuis le budget général (programme 205) et trois millions d'euros depuis le compte d'affectation spéciale (CAS) « gestion du patrimoine immobilier de l'État ».
Enfin depuis le 1er janvier 2013, le programme 205 budgétise et exécute le paiement des loyers budgétaires de l’ensemble de ses services déconcentrés pour un montant de 1 272 572 M€.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE MARITIME (ENSM)
Sources des données
Pour l’exercice 2013 : le compte financier 2013.
Pour l’exercice 2014 : le budget rectificatif 2014 n° 1.
Méthodes de calcul
Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Le CA a voté le projet d’établissement en décembre 2013. Les dépenses prévues en investissement et fonctionnement ont été par conséquent reportées pour les exercices à venir.
L’ENSM maintient un niveau de dépenses à minima pour assurer la maintenance et la sécurité immobilière.
MÉTÉOROLOGIE (170)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 170 a pour principaux objectifs d’anticiper l’arrivée des phénomènes météorologiques dangereux (afin d’être en mesure d’alerter les populations et de prendre les mesures de sécurité indispensables), d’améliorer la qualité de la prévision météorologique et la mettre au service du grand public et des différents secteurs d’activités économiques ainsi que de poursuivre les travaux sur le changement climatique et contribuer à la définition des politiques d’adaptation à ses conséquences.
La stratégie de l’État en la matière est coordonnée par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et mise en œuvre par l’opérateur unique du programme, Météo-France.
Opérateurs rattachés au programme
Opérateur unique : Météo-France.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Les principaux axes stratégiques retenus sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :
Axes stratégiques Sous-axes stratégiques
Conserver le patrimoine immobilier de l’État Restaurer, rénover, réhabiliter afin de garantir une utilisation des biens immobiliers
Professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État Planifier une stratégie permettant, d’une part, de faire un état des lieux des besoins existants et futurs et du parc à disposition et, d’autre part, de prévoir les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts liés à l’immobilier
Rationaliser le patrimoine immobilier de l’État Réduire les coûts
Participer à une démarche citoyenne Réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État
PLF 2015 103
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Contribution du programme à la politique transversale
Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) de Météo-France, validé au cours de l’année 2011, précise les principaux objectifs de l’établissement en ce domaine.
Météo-France entend ainsi poursuivre ses opérations de sauvegarde et d’amélioration du patrimoine existant, tant dans une optique de meilleur accueil de ses agents que dans le souci de respecter les contraintes environnementales. L’établissement cherche aussi à optimiser son patrimoine immobilier à travers notamment :
- l’évolution de son organisation territoriale (fermeture de 53 centres locaux programmée sur la période 2012-2016) ;
- une rationalisation des implantations des directions centrales ;
- la conduite d’un programme de cessions (concernant les logements existant outre-mer).
L’élaboration du SPSI a été l’occasion pour Météo-France de dresser une cartographie précise de l’ensemble de son patrimoine immobilier. Cet état des lieux a été enrichi par une campagne d’audits énergétiques et d’accessibilité PMR menée à partir de 2011.
Sur cette base, des travaux de rénovation ont été engagés en 2012 sur la « Météopole » de Toulouse, site le plus important de Météo-France tant en termes d’effectifs que de surfaces bâties. Les premières opérations réalisées concernent notamment l’étanchéité des bâtiments et la rénovation du système de ventilation interne. Depuis 2013, des chantiers de mise aux normes ont également été engagées : les questions de l’accessibilité des bâtiments classés « ERP » (Etablissement Recevant du Public) et de la sécurisation globale du site sont au cœur des préoccupations. Ces chantiers devraient être finalisés d’ici la fin de l’année 2014.
En termes d’optimisation des moyens, il convient de rappeler par ailleurs la construction d’un nouveau bâtiment sur la « Météopole » de Toulouse, bâtiment de Haute qualité environnementale (HQE) qui a permis le regroupement, sur un même site, de l’ensemble des services de la Direction des Systèmes d’Observation. Dans le même ordre idée, l’opération de regroupement des services du Centre Interrégional Centre-Est dans un ensemble immobilier unique, situé dans la ville de Bron, se termine par la rénovation de la partie ancienne du bâtiment occupé par ces services. Les travaux qui se sont terminés en 2014 vont notamment permettre d’améliorer la performance énergétique globale du bâtiment.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
MÉTÉO-FRANCE
Sources des données
Les montants 2013 ont été calculés à partir des données du compte financier de Météo-France en prenant en compte principalement :
- les coûts de location et charges locatives diverses afférents aux bâtiments dont Météo-France n’est pas propriétaire,
- les dépenses de fluides,
- les dépenses liées à l’entretien des biens immobiliers (dont acquisition de petits matériels et produits d’entretien),
- les dépenses liées aux contrats de nettoyage et prestations de gardiennage,
- toutes les dépenses d’investissement liées à la construction, à l’aménagement et à la rénovation de biens immobiliers.
Pour les exercices 2014 et 2015, les dépenses de fonctionnement consacrées à la politique immobilière ont été calculées à partir d’une extrapolation s’appuyant sur l’évolution constatée de chaque type de dépenses au cours de ces dernières années. L’évolution prévisible du périmètre (on retient ici notamment la fermeture de certains centres météorologiques, la hausse de la consommation d’électricité liée, notamment, aux montées en charge successives des systèmes de calcul intensif utilisés à Météo-France) a aussi été prise en compte pour ce calcul.
Les dépenses d’investissement ont, elles, été déterminées à partir des différents projets planifiés (voire, déjà engagés) sur ces deux exercices.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
L’évolution des crédits d’investissement consacrés à la politique « Immobilière » est directement dépendante du calendrier des opérations engagées par Météo-France. Les deux opérations exceptionnelles engagées ces dernières années à Toulouse (construction de deux nouveaux bâtiments dans le cadre du transfert des services de la Direction des Systèmes d’Observation à Toulouse et d’une nouvelle salle de calcul – projet réalisé sous la maîtrise d’ouvrage du pôle de recherche et d’enseignement supérieur de Toulouse) se sont achevées en 2012 et 2013.
On note, de ce fait, une baisse sensible des crédits d’investissement consacrés à l’immobilier à partir de 2014.
S’agissant des crédits de fonctionnement, il convient de rappeler l’impact des montées en charge successives des systèmes de calcul intensif utilisés par l’établissement (mise en service d’un nouveau supercalculateur en 2013-2014, remplacement des équipements de stockage de données à compter de 2014…) sur la consommation électrique. Cette augmentation de la consommation se combine avec l’augmentation des coûts unitaires de l’électricité. Pour les autres postes de dépenses, la logique retenue reste celle d’une globale stabilité, les marges dégagées par la fermeture
104 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
d’implantations locales dans la cadre de l’opération de réorganisation territoriale compensant l’augmentation du coût des prestations ou produits achetés par Météo-France pour le fonctionnement et l’entretien de ses bâtiments.
PAYSAGES, EAU ET BIODIVERSITÉ (113)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Constitué pour relever les défis identifiés dans la stratégie nationale de la biodiversité 2011-2020, le programme 113 est le support des actions engagées pour préserver la biodiversité qui constitue désormais son axe principal. Dans le prolongement du processus partenarial initié par le Grenelle de l'environnement et le Grenelle de la mer, le programme vise à appréhender de façon transversale l’ensemble des questions liées à la biodiversité, en abordant aussi bien la préservation des ressources et milieux naturels que l’aménagement concerté et la protection des espaces, des sites et des paysages, dans le cadre d’un développement équilibré et durable des territoires.
Le programme prend appui sur la mobilisation des services de l’État, tant au niveau régional que départemental, et sur la richesse de nombreux partenariats négociés et organisés avec les collectivités locales, les entreprises, les associations, les centres de recherche, ainsi que les établissements publics opérateurs de l’État. Pour répondre à ces enjeux, le programme s'appuie sur trois piliers :
- la préservation, la gestion des sites et paysages remarquables et exceptionnels français ;
- la protection active des espaces et ressources naturels ;
- la préservation, restauration, renforcement et valorisation de la biodiversité.
Opérateurs rattachés au programme
- l’Agence des aires marines protégées
- six agences de l'eau
- le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (CELRL)
- l’Établissement public du Marais poitevin
- le GIP–Atelier technique des espaces naturels (GIP-ATEN)
- l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
- l’Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA)
- dix parcs nationaux
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme 113 ne participe pas directement à la politique immobilière de l’État. Il contribue néanmoins au financement d’opérateurs qui consacrent des crédits à cette politique.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AGENCES DES AIRES MARINES PROTÉGÉES (AAMP)
CONSERVATOIRE DE L’ESPACE LITTORAL ET DES RIVAGES LACUSTRES (CELERL)
OFFICE NATIONAL DE LA CHASSE ET DE LA FAUNE SAUVAGE (ONCFS)
OFFICE NATIONAL DE L’EAU ET DES MILIEUX AQUATIQUES (ONEMA)
PARCS NATIONAUX
Sources des données
Enquête menée auprès des principaux opérateurs du programme, sur la base de leurs comptes 2013 et budget prévisionnel 2014 lorsque ces derniers ont été approuvés.
Méthodes de calcul
Les données ont été établies à partir d’une enquête menée auprès des opérateurs sur la comptabilité analytique relative aux dépenses générales immobilières.
L’imputation des charges sur les principaux comptes PCG (2131, 2135, 2141, 2145, 2181, 2312, 2313, 2382, 2383, 6061, 6125, 6132, 614, 6152, 6162, 6255, 63511, 63512, 63513) a dû être redressée pour tenir compte de la spécificité de certains opérateurs, d’agissant de leur patrimoine foncier ou immobilier (par exemple, terrains nus pour les parcs, patrimoine immobilier pour le conservatoire).
PLF 2015 105
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
INFORMATION GÉOGRAPHIQUE ET CARTOGRAPHIQUE (159)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 159 a pour vocation de décrire, d'un point de vue géométrique et physique, la surface du territoire national et l'occupation de son sol, d'élaborer et de mettre à jour l'inventaire permanent des ressources forestières nationales.
Il contribue ainsi à l'aménagement du territoire, au développement durable et à la protection de l'environnement, à la défense et à la sécurité nationale, à la prévention des risques, au développement de l'information géographique et à la politique forestière en France et au niveau international. Dans le cadre des orientations fixées par l'État, l'institut établit et met en œuvre l'infrastructure d'information géographique prévue au chapitre VII du titre II du livre Ier du code de l'environnement.
Opérateurs rattachés au programme
- l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Axes stratégiques Sous-axes stratégiques
Conserver le patrimoine immobilier de l’État Restaurer, rénover, réhabiliter afin de garantir une utilisation des biens immobiliers
Professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État
Planifier une stratégie permettant, d’une part, de faire un état des lieux des besoins existants et futurs et du parc à disposition et, d’autre part, de prévoir les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts liés à l’immobilier
Rationaliser le patrimoine immobilier de l’État Réduire les coûts
Participer à une démarche citoyenne Réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État
Contribution du programme à la politique transversale
Regroupement de l’ensemble des services parisiens de l’IGN sur le site de Saint Mandé (2e semestre 2011) dans un objectif d’optimisation du patrimoine immobilier de l’établissement tout en respectant le cadre du Grenelle de l’Environnement. Le bâtiment neuf construit dans le cadre de ce projet (piloté par le ministère chargé du développement durable) doit être certifié HQE (Haute Qualité Environnementale) et BBC (Bâtiment Basse Consommation).
Construction-rénovation d’un bâtiment (piloté par le ministère chargé du développement durable) permettant d’optimiser l’espace et de transférer les services situés sur la partie sud de la parcelle du site de Saint-Mandé sur la parte nord (livraison été 2014).
Déclaration d’inutilité de la parcelle sud le 14 mars 2014. Libération de la parcelle sud à la fin 2015.
En termes d’optimisation des moyens, il convient de signaler également la mutualisation mise en place dans le cadre de conventions opérationnelles avec Météo France, le SHOM et le contrôle budgétaire concernant l’entretien, le nettoyage et le gardiennage des surfaces occupées sur le site de Saint-Mandé.
Le nouveau SPSI (suite à la fusion IGN-IFN) a été adopté par le conseil d’administration de l’IGN le 01 février 2013 et un premier bilan de celui-ci présenté au conseil d’administration du 14 mars 2014. Celui-ci a été l’occasion pour l’IGN de repenser les implantations dans les différentes régions afin de prévoir les travaux ou relocalisations permettant de regrouper les agents des organismes fusionnés en optimisant l’usage des surfaces afin de respecter les ratios de France Domaines et ce dans le cadre de mise en œuvre des directives du Grenelle de l’environnement.
L’IGN a signé le 8 avril 2014 une convention d’utilisation pour la mise à disposition par France Domaine d’un ensemble d’immeubles situé au 73 avenue de Paris à Saint-Mandé.
France Domaine a été saisi d’une demande de convention d’utilisation pour un bâtiment sur Champigneulles pour regrouper sur un site unique les implantations IGN et ex-IFN de Nancy.
Des discussions sont en cours avec France Domaine sur la régularisation de la situation juridique de l’ENSG au regard des problématiques domaniales.
106 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
INSTITUT NATIONAL DE L’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE ET FORESTIÈRE (IGN)
Méthodes de calcul
Les montants 2013 ont été calculés à partir des données du compte financier de l’IGN en prenant en compte principalement :
- les coûts de location et charges locatives diverses afférents aux bâtiments dont l’IGN n’est pas propriétaire,
- les dépenses de fluides,
- les dépenses liées aux contrats de nettoyage et prestations de gardiennage,
- les dépenses liées à l’entretien des biens immobiliers (dont acquisition de petits matériels et produits d’entretien), toutes les dépenses d’investissement liées à la construction, à l’aménagement et à la rénovation de biens immobiliers.
Pour l’exercice 2014, les dépenses de fonctionnement consacrées à la politique immobilière ont été calculées à partir de la dernière décision modificative budgétaire s’appuyant sur l’évolution constatée de chaque type de dépenses au cours de ces mois.
Les dépenses d’investissement ont, elles, été déterminées à partir des différents projets planifiés (voire, déjà engagés) sur ces deux exercices.
Analyse de l’évolution des crédits
Les principaux projets menés (ou programmés) sur la période 2013-2015 par l’Etablissement concernent :
les travaux liés aux regroupements des sites d’implantation en Province liées à la fusion IGN-IFN
la reconstruction rénovation du bâtiment B dans lequel se situe l’imprimerie de l’IGN programmée sur les années 2012-2014
la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière avec différentes actions de rénovation engagées dans un premier temps sur le site de Saint Mandé, puis au niveau des implantations interrégionales.
S’agissant de l’évolution des crédits de fonctionnement, il convient de noter l’impact de l’opération construction du bâtiment B sur le site de Saint-Mandé générant un surcoût conjoncturel dû au maintien de l’entretien de la totalité des bâtiments en 2014 et 2015 sur le site le temps de la réalisation des travaux nécessaires au regroupement et à la densification des services dans les bâtiments conservés sur la partie nord de la parcelle.
PRÉVENTION DES RISQUES (181)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 3 102 000 2 873 489 2 666 570 2 794 110 0 0
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme Prévention des risques élabore et met en œuvre les Politiques relatives :
- à la connaissance, l’évaluation, la prévention et la réduction des risques industriels et des pollutions chimiques, biologiques, sonores, électromagnétiques, radioactives ;
- à la connaissance, l’évaluation et la prévention des risques naturels (inondations notamment) et à la sécurité des ouvrages hydrauliques ;
- à l’évaluation et la gestion des sols pollués ;
- à la prévention et la gestion des déchets (prévention, valorisation et traitement) ;
- à l’évaluation des risques que présentent les organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la santé et l’environnement.
Une des spécificités de ce programme réside dans l’accroissement des exigences communautaires et la multiplicité des conventions internationales. Cette spécificité se traduit par la nécessité d’honorer des engagements, tant qualitatifs que quantitatifs, afin d’atteindre un niveau élevé de protection des populations, des biens et des milieux écologiques.
Une seconde particularité réside dans le caractère transversal de ce programme qui vise notamment à améliorer la conciliation des différents usages. La prévention des risques se trouvant à l’interface d’enjeux divers, ce programme
PLF 2015 107
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
requiert la participation d’autres missions, et « outre-mer ») et l’intervention de partenaires variés afin de répondre à l’attente des citoyens en ce domaine.
Le programme 181 participe que très marginalement à la politique immobilière de l’État.
Pour l’année 2013, le montant des crédits consacrés à la politique transversale s’élève à 3 102 000,12 €
en AE et 2 873 489,21 € en CP.
Opérateurs rattachés au programme
Trois opérateurs rattachés au programme 181 contribuent à la politique immobilière de l’État. Il s’agit de l’ADEME de l’INERIS et de GEODERIS.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Dans le domaine de la prévention des risques et de la pollution (action n° 1 du programme), seuls les opérateurs ADEME et INERIS contribuent à la politique immobilière de l’État.
Pour l’action n° 9 « contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection », l’Autorité de la Sûreté (ASN) participe à la marge à cette politique.
Concernant l’action n° 10 « prévention des risques naturels et hydrauliques » seuls les services de la prévention des crues (SPC) et les unités d’hydrométrie (UH) peuvent relever de cette politique.
Et enfin, dans le domaine de l’après-mine et travaux de mise en sécurité, indemnisation et expropriations sur les sites (action n° 11 du programme), seul Géoderis contribue à cette politique.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les dépenses de l’année 2013 :
- pour les dépenses directement imputables à l’immobilier : la restitution CHORUS INF-BUD 40 a permis l’identification des comptes d’immobilisation et de charges liés à l’immobilier
- pour les dépenses indirectement imputables à l’immobilier : la restitution CHORUS INF-BUD 40 a permis l’identification des dépenses qui par nature sont identifiées comme non immobilières mais qui participent à la politique immobilière.
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
- action n° 1 « prévention des risques technologiques et des pollutions » :
les dépenses enregistrées (342 788,98 € en AE et 707 764 € en CP) relèvent d’une part de dépenses réalisées pour la construction de déchèteries, d’unités de mise en balle et plateformes de compostage en Guyane pour environ 468 502 € et d’autre part d’erreurs d’imputation, elles concernent des dépenses imputables au programme 217.
- action n° 9 « contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection » :
pour 2013, les dépenses sur cette action s’élèvent à 1 011 788,97 € en AE et 521 889 29 € en CP. L’ASN participe à la marge à cette politique. Les autres dépenses, bien moindres, concernent des dépenses réalisées par les divisions territoriales de l'ASN. Il s'agit pour l'essentiel de dépenses d'entretien, de nettoyage ou de surveillance de locaux que les divisions territoriales partagent avec les DREAL.
Il est difficile de faire une comparaison des dépenses en 2013 par rapport à celles de 2012. En effet, on assiste à une modification des dépenses immobilières de l’ASN du fait de son déménagement en mars 2013. Le loyer du siège de l’ASN à Montrouge, ainsi que les dépenses annexes de charges et de taxes, sont prises en charge sur le programme 218 « conduite et pilotage des politiques économique et financier » des ministères économiques et financiers dans le cadre des prestations de services que ces ministères assurent pour le compte de l’ASN.
Les dépenses, les plus importantes, s’établissent à 959 999,51 € en AE et à 469 823,88 € en CP. Ce montant comprend le dernier loyer budgétaire lié à l’occupation de locaux domaniaux à Fontenay-aux-Roses à hauteur de 170 090 €) et la prise en charge des dépenses liées exclusivement aux prestations logistiques d’accueil, de nettoyage et de surveillance du site de Montrouge, que l’ASN assure, directement pour la première fois depuis son déménagement sur le site unique de Montrouge.
- action n° 10 « prévention des risques naturels et hydrauliques » :
les dépenses enregistrées sur cette action (1 746 752,17 € en AE et 1 643 165,91 € en CP) ont permis d’une part d’assurer le fonctionnement des services de prévision des crues (SPC) et des unités d'hydrométrie (UH).
108 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- action n° 11 « gestion de l’après-mines » :
les dépenses enregistrées (670 € en AE/CP) relèvent pour l’essentiel d’erreurs d’imputation. Elles concernent des dépenses imputables au programme 217.
D’une façon générale, on assiste à une baisse des dépenses liées à la politique immobilière en 2013 par rapport à 2012.
Les orientations pour l’année 2014 :
L’année 2014 sera marquée par une légère baisse des dépenses liées à la politique immobilière de l’État.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AGENCE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE (ADEME)
GROUPEMENT D’INTÉRÊT PUBLIC INERIS-BRGM (GEODERIS)
INSTITUT NATIONAL DE L’ENVIRONNEMENT INDUSTRIEL ET DES RISQUES (INERIS)
ADEME
en k€ 2013 2014
Exécution Budget Initial
A Montant des dépenses de l'ADEME liées à l'immobilier 7 538 7 972
B Montant total des dépenses de l'ADEME 170 550 174 883
C Ratio "dépenses liées à l'immobilier / dépenses totales" 4,42% 4,56%
D Ressources de l'ADEME financées par l'État 7 355 0
E Quote-part des ressources de l'ADEME financées par l'État liées à l'immobilier
325 0
GEODERIS : Néant.
INERIS
- évaluation des dépenses de fonctionnement et d’investissement : à partir de la sélection de comptes transmise (par exception, certaines lignes de dépenses ont été exclues de ces comptes car sans rapport avec l’immobilier, par exemple la maintenance informatique)
- évaluation du montant des dépenses immobilières de l'opérateur financées par l'État en 2014 par application du taux calculé sur le réel 2013 au montant total de dépenses et de crédits de l’État budgétés pour 2014.
Sources des données
Précisions de l’ADEME concernant les sources et périmètres utilisés :
A : périmètre comptes PCG (comptes de dépenses immobilières par nature)
B : montants hors charges calculées (68) et crédits d’intervention (657)
D : montants du programme 181
GEODERIS
- documents de l’assemblée générale du 27/02/2014 :
- point 4b - bilan financier (compte de résultat 2013)
- point 5 - révision du budget 2014 (compte de résultat prévisionnel).
INERIS
- réalisé 2013 : comptes 2013 INERIS EPIC
- prévisionnel 2014 : Budget initial 2014 INERIS EPIC approuvé par le conseil d’administration le 4 décembre 2013.
Méthodes de calcul
ADEME : Les méthodes appliquées sont celles préconisée par France Domaine.
GEODERIS : Les méthodes appliquées sont celles préconisée par France Domaine.
INERIS : Les méthodes appliquées sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
ADEME
L’augmentation des dépenses entre 2013 et 2014 est liée à la prise en compte dans le budget 2014 de dépenses d’investissement programmées dans le cadre de la mise en œuvre du Schéma Pluriannuel de Stratégie Immobilière (SPSI) de l’ADEME. Les dépenses de fonctionnement seront quant à elle en baisse entre 2013 et 2014. La situation à mi-année laisse présager une économie de 18 k€ qui sera confirmée, voire amplifier, en fonction de l’évolution du taux d’indice à la construction en 2014.
Mouvements immobiliers réalisés en 2013 :
- direction régionale (DR) Alsace : Réduction de surface de 95 m²
- DR Champagne Ardenne : Avenant de réduction de surface locative 57 m²
- DR Haute Normandie : Restitution de 68m² de surface locative
PLF 2015 109
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
- DR Guadeloupe : Déménagement pour sécurité reporté. Prix du marché supérieur au cadrage SPSI
- DR Guyane : Déménagement pour sécurité reporté. Prix du marché supérieur au cadrage SPSI
- DR Réunion : Local à archives de 60m² restitué en mai 2013
- DR Nord-Pas-de-Calais : restitution de 35 m2.
Prévisions pour 2014 et exercices suivants :
- DR Ile de France : réduction du loyer de 140 000 € TTC annuel.
- DR Aquitaine : Déménagement en mars- Réduction de surface d'environ 100m² SUN.
- DR Picardie : nouveau bail signé avec réduction du loyer de 12%
- DR PACA : restitution de 77 m² SUN en cours.
- DR Rhône Alpes : Restitution de 60 m2 de surfaces locatives en cours.
- DR Franche Comté : Restitution de 100m² SUN de surface locative à réaliser en 2015
- DR Midi-Pyrénées : Sous-location de 110m² SUN de surface locative - à réaliser
- DR Languedoc - Roussillon : Restitution/sous-location en plusieurs lots de 110m² SUN de surface locative – à réaliser.
- déménagement de la DR Bretagne – à réaliser.
- étude d’opportunité pour le déménagement de la direction régionale Bourgogne pour en réduire le loyer.
GEODERIS
Les dépenses GEODERIS relatives à la politique immobilière se limitent à des dépenses de fonctionnement. Ces dépenses s’élèvent à environ 150 k€ pour l’année 2013. Un budget similaire est prévu pour l’exercice 2014 et les orientations 2015.
INERIS
Relative stabilité des crédits consacrés à l’immobilier en 2014 par rapport à ceux de 2013 (le réalisé de 2013 s’est avéré légèrement supérieur au budget compte tenu de travaux liés à la découverte inopinée de mercure dans les réseaux d’eaux usées du site de Verneuil-en-Halatte).
En matière bâtimentaire, les principales réalisations de 2014 sur le site de Verneuil ont été ou seront :
- la mise en service du laboratoire de sécurité des nanoparticules et nanomatériaux ;
- la rénovation des galeries souterraines d’essais (partie de la plate-forme d’essais d’explosion) ;
- la rénovation partielle de la plate-forme d’essais d’incendie (notamment la mise en service d’un nouveau système de traitement des fumées) ;
- la reprise de l’avancement du chantier des laboratoires des sciences du vivant après une interruption prolongée (plus de 6 mois) suite à la présence de mercure (cf. ci-avant).
2015 verra pour l’essentiel l’achèvement de ces trois dernières opérations.
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES DE L’ÉCOLOGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA MOBILITÉ DURABLES (217)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 97 608 791 150 185 371 499 080 993 126 710 226 526 592 917 103 000 705
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 217 assure pour le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie (MEDDE), d’une part, et pour le ministère du logement, de l’égalité des territoires d’autre part, une fonction de pilotage des politiques et de gestion des moyens correspondant aux domaines suivants :
la stratégie, l’expertise et les études en matière de développement durable (action n° 1)
110 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- la fonction juridique (action n° 2)
- la politique et la programmation de l’immobilier et des moyens de fonctionnement des services (action n° 3)
- la politique et la gestion des systèmes d’information et des réseaux informatiques (action n° 4)
- la politique des ressources humaines, de l’action sociale, de la médecine de prévention et de la formation (action n° 5)
- l’action européenne et internationale (action n° 6).
Opérateurs rattachés au programme
- l’École nationale des ponts et chaussées (ENPC)
- l’École nationale des travaux publics de l’État (ENTPE)
- le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) depuis le 1er janvier 2014.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion de l’immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
La politique des moyens de l’immobilier définie et mise en œuvre par le programme 217 vise, dans un cadre contraint de maîtrise de la dépense, une offre de qualité adaptée aux besoins des services dans les meilleures conditions de coût et de délai.
Elle se doit de fournir aux agents un environnement de travail satisfaisant dans des implantations immobilières rationalisées, en les faisant bénéficier de l’ensemble des services d’utilité collective nécessaires à leur activité tout en optimisant les surfaces allouées en application des objectifs fixés par la politique immobilière de l’État.
Les progrès réalisés en termes de rationalisation du patrimoine immobilier de l’État sont mesurés, dans le volet « performances » du programme 217, par un ratio d’efficience de la gestion immobilière, décliné en deux sous-indicateurs :
- ratio d’entretien courant en administration centrale (coûts d’entretien courant/m2 de SUB)
- ratio d’occupation en administration centrale (m2 de SUN/poste de travail).
Ces ratios ne sont suivis que pour les services centraux car, depuis 2011, la quasi totalité des dépenses immobilières des services déconcentrés (loyers et entretien courant immobilier) relève du programme 333 « moyens mutualisés des administrations déconcentrées ».
L’assiette de calcul du ratio d’entretien courant en administration centrale a été modifiée en 2012. Une clarification a été introduite dans la répartition des financements des dépenses immobilières (y compris les loyers) entre programmes de la mission écologie, développement et mobilité durables. Cette réforme a permis de rattacher les dépenses immobilières des services au programme support pour les activités transverses et aux programmes de politique concernés pour les services techniques (DIR par exemple). À noter, enfin, que le regroupement immobilier des services centraux est entré dans sa phase opérationnelle depuis l’été 2014. Cette opération vise à offrir aux agents des conditions de travail rationalisées et plus modernes. Elle doit permettre à terme une utilisation plus efficiente des surfaces de travail optimisées et devrait ainsi avoir une forte incidence sur les ratios précités.
Le programme 217 finance :
- en administration centrale (action n° 3):
- les loyers, qu'ils soient marchands ou budgétaires, les charges locatives afférentes aux baux ainsi que les taxes sur les bureaux ;
- les dépenses d'entretien des immeubles qui recouvrent le nettoyage et les petits travaux d'entretien courant ;
- les dépenses énergétiques ;
- les dépenses relatives au gardiennage et à l'accueil des différents sites de l'administration centrale ;
- les dépenses de sécurité incendie réglementaires en matière d’immeubles de grande hauteur ;
- les dépenses d'entretien et de maintenance ainsi que les travaux lourds.
Le programme participe également au financement des dépenses immobilières de ses opérateurs (ENPC, ENTPE et CEREMA) en leur versant une subvention pour charges de service public (action n° 5).
PLF 2015 111
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
A compter du 1er janvier 2015, la création d’un nouvel établissement public, l’Agence nationale de contrôle du logement social (ANCOLS) viendra concrétiser la fusion de la Mission interministérielle de l’inspection du logement social (MIILOS) et de l’Agence nationale pour la participation des employeurs à l’effort de construction (ANPEEC). Ainsi, la politique de regroupement des services, de mutualisation des moyens et de rationalisation du parc immobilier est poursuivie.
- en services déconcentrés :
- les loyers marchands et dépenses immobilières des missions d’inspection générale territoriale (MIGT), des délégations territoriales de la mission interministérielle d’inspection du logement social (MIILOS) jusqu’à la création de l’ANCOLS, des directions de l’environnement, de l’aménagement et du logement d’outre-mer (DEAL), des organismes centraux délocalisés (PIPS de la Bretagne) et des organismes de formation (CVRH) ;
- les loyers budgétaires des missions d’inspection des DEAL, des organismes de formation (CVRH) et du SOES ;
- les dépenses de gardiennage et de nettoyage des services précités et des directions régionales de la métropole
Le programme 217 (action n° 3) continue par ailleurs de financer les dépenses d’investissement immobilier relevant de deux opérations antérieures à la création du compte d’affectation spéciale (CAS) « gestion du patrimoine immobilier de l’État » (parking du siège de la DDTM 13 à Marseille et regroupement des services de la DEAL Martinique) ou de projets qui ne sont pas pris en charge par le CAS (travaux de restauration de monuments historiques, dépenses immobilières des écoles ou bien encore des centres de vacances et de loisirs (CVL) appartenant à l’État et gérés par le comité de gestion des centres de vacances (CGCV)).
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les données relatives à l’exécution 2013 sont extraites du système d’information budgétaro-comptable de l’État Chorus, corrigé des erreurs d’imputation.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
L’évaluation des crédits consacrés, en 2013, par le programme 217 à la politique immobilière de l’État est faite à partir de l’exécution des dépenses constatées sur une liste de comptes du plan comptable de l’État conformément aux définitions et modes de calcul établis par France Domaine.
La prévision pour 2014 est conforme aux montants votés en loi de finances initiale ; celle pour 2015 correspond à la demande présentée dans le projet annuel de performances du programme 217 annexé au projet de loi de finances.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’exercice 2013 a été principalement marqué, pour l’administration centrale, par la poursuite du projet de regroupement immobilier sur le site de la Défense. En 2012, une enveloppe de 542 M€ avait été votée en loi de finances rectificative pour permettre la prise à bail d’une nouvelle tour (dite tour Séquoia). Au deuxième semestre 2014 sont prévus le déménagement de la moitié des agents des services centraux des MEDDE et METLR dans cette tour ainsi que la signature d’un bail emphytéotique administratif (BEA) pour la rénovation et la régénération de la Paroi sud et du Toit de la Grande Arche de la Défense afin d’y reloger, fin 2016-début 2017, l’autre moitié des agents de l’administration centrale. Cette opération de regroupement immobilier est génératrice d’économies en crédits et explique la baisse des dépenses de loyers (budgétaires et marchands) entre 2013 et 2015 (compte tenu de la libération progressive des tours actuellement occupées par l’administration centrale). En outre, l’année 2015 sera marquée par la conclusion d’un contrat de crédit-bail pour l’acquisition de la Tour Séquoia.
Par ailleurs, entre 2013 et 2014, l’évolution des crédits immobiliers du programme est également marquée par la création du Centre d’Études sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement (CEREMA). Ce dernier regroupe notamment les 11 centres d’études techniques de l’équipement (CETE), dont les dépenses immobilières étaient auparavant supportées par le programme 217.
Enfin, en 2015, il peut être signalé le début de la première année de mise en paiement du bail à construction de la DEAL Guadeloupe, qui avait fait l’objet d’un engagement à hauteur de 35,5 M€ d’AE à la fin de l’année 2012.
112 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉCOLE NATIONALE DES PONTS ET CHAUSSÉES (ENPC)
Sources des données
Pour 2013 : compte financier.
Pour 2014 : budget prévisionnel 2014.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine (périmètre des dépenses).
Les dépenses de fonctionnement
Sont retenues les dépenses imputables à l’immobilier, suivant le plan comptable de l’établissement. Les dépenses concernant la logistique sont exclues du périmètre.
Les dépenses d’investissement
Les dépenses d'investissement imputables aux dépenses immobilières ont été consacrées, en 2013, à la construction du nouveau bâtiment Descartes + et à la rénovation du bâtiment principal.
Analyse de l’évolution des crédits
La fin du projet Descartes + (le bâtiment a été mis en service en début d'année) explique la division par deux des dépenses d'investissement entre 2013 et 2014.
ECOLE NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS DE L’ÉTAT (ENTPE)
Sources des données
Pour 2013 : compte financier.
Pour 2014 : budget prévisionnel 2014.
Méthodes de calcul
Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Ont été prises en compte :
– les dépenses d’investissement imputées sur les postes 213 « constructions », 215 « installation technique immobilière » et 231 « immobilisation en cours » ;
– les dépenses de fonctionnement imputées sur les postes 606 « fluides » et 6152 « travaux immobilier » et 6156 « frais de maintenance lié aux bâtiments ».
Les prévisions de dépenses pour 2014 correspondent aux postes de dépenses suivants :
– dépenses d’investissement : éléments budgétaires validés en DM1 et plan d’investissement pluriannuel ;
– unité de recherche : section investissement compte 213 ;
– dépenses de fonctionnement : Service logistique sur les mêmes critères de poste que 2013.
Analyse de l’évolution des crédits
Les crédits prévus à la section fonctionnement sont maintenus entre 2013 et 2014 en raison des frais de maintenance supplémentaires liés aux investissements immobiliers.
Le maintien des crédits de la section investissement entre 2013 et 2014 est lié à la conjonction de la poursuite des travaux de réhabilitation des amphithéâtres. Le contentieux envers l’un des partenaires a mobilisé les acteurs du service logistique et patrimoine. Un chargé de mission a été nommé pour la réalisation de l’aménagement campus début 2014 et la poursuite de l’aménagement de la plateforme dédié à l’enseignement (TP) du laboratoire LEHNA.
Les orientations pour 2014 et 2015 sont les suivantes :
Une perspective de réduction des charges de fonctionnement, notamment sur les postes de fluides, est attendue à compter de 2015, grâce aux travaux programmés dans le schéma pluriannuel d’investissement, consacré à la réhabilitation énergétique du bâtiment et aux travaux d’étanchéité des terrasses (travaux prévus printemps 2015). Les économies possibles sont aujourd’hui difficiles à évaluer. En effet, elles dépendent de la capacité à démarrer les travaux alors que la pérennité des activités de recherche doit être assurée, tout comme les actions de formation.
Une poursuite des études d’aménagement du campus pour le rendre attractif et maintenir le niveau de formation et la qualité de la recherche.
PLF 2015 113
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DU TOURISME (134)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 1 800 561 1 762 385 8 629 790 8 412 670 262 914 262 914
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Dans un contexte économique marqué par la réduction des déficits publics, le développement et la compétitivité des entreprises constituent des enjeux majeurs de la croissance de l’emploi et du redressement productif de la France.
Trois directions générales (de la compétitivité, de l’industrie et des services ; du Trésor ; de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes),ainsi que leurs réseaux déconcentrés, le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGEIET) et trois autorités administratives indépendantes concourent à la réalisation de ces objectifs en collaboration avec neuf organismes publics et les acteurs du développement économique local que sont les collectivités territoriales, les chambres consulaires et les réseaux associatifs de proximité.
Opérateurs rattachés au programme
Onze opérateurs sont rattachés à ce programme : l’AFII, l’ANFr, l’APCE, Atout France, l’EPARECA, FNPCA, l’INPI, LNE, UBIFRANCE, l’Autorité de la concurrence, et la CRE.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- renforcer les instruments de soutien aux entreprises, notamment aux petites et moyennes entreprises (PME) des secteurs de l’industrie, du commerce, de l’artisanat, des services et du tourisme ;
- contribuer à améliorer le soutien des entreprises à l’exportation notamment par l’aide au développement international des PME grâce aux interventions d’Ubifrance ;
- promouvoir la modernisation et la simplification des démarches entrepreneuriales pour accroître la compétitivité des PME et des entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
- garantir une concurrence saine et loyale entre les acteurs économiques et réguler de manière efficace des marchés au bénéfice de la protection et de l’intérêt des consommateurs. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et les trois autorités administratives indépendantes (l’Autorité de la concurrence, la Commission de régulation de l’énergie et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) participent dans leurs domaines de compétence respectifs à la mise en œuvre de ce double objectif ;
- assurer une veille économique par des actions de contrôle, de sanction et d’expertise en privilégiant les secteurs économiques importants et diversifiés ;
- enfin, le programme contribuera également au financement de la participation française à l’exposition universelle de Milan (Italie) en 2015.
DIRECTION GÉNÉRALE DE LA CONCURRENCE, DE LA CONSOMMATION ET DE LA RÉPRESSION DES FRAUDES (DGCCRF)
Source des données
Pour les emplois : enquête IGF fonctions supports.
Pour les dépenses : restitution Chorus INF-BUD-40.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
114 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Analyse de l’évolution des crédits
Depuis la gestion 2011, les crédits consacrés à la politique transversale (crédits immobiliers et de fonctionnement), se sont fortement réduits, ces derniers ayant été en grande partie transférés sur le programme 333 pour le fonctionnement des DDI et l’immobilier des services affectés par la Réate.
La gestion des locaux hébergeant les agents CCRF en région et en département est assurée de façon mutualisée au sein des DDI, des Direccte et des Dieccte, sans qu’il soit possible d’identifier la part d’ETPT relevant exclusivement du programme 134.
Le périmètre est désormais stabilisé et ne devrait pas connaître d’évolution majeure, sauf éléments nouveaux.
CRÉDITS DES OPERATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AUTORITÉ DE LA CONCURRENCE (AC)
Source des données : Suivi de l’exécution budgétaire en AE et en CP.
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
L’autorité de la concurrence est logée sur 3 sites proches dans le 1er arrondissement de Paris, deux sites sont en location : le site historique du 11 rue de l’Echelle et le site du 3 place de Valois ; le 3e site situé 6 avenue de l’Opéra est domanial (pas de loyer budgétaire).
L’évolution 2013-2014 des crédits consacrés à la politique immobilière est due d’une part à la baisse du montant des loyers en 2014 indexés sur l’ICC (-1,74 %) et au renchérissement des marchés et contrats par application des clauses d’actualisation annuelle des prix auxquelles s’ajoute la majoration de 0,4% de la TVA au 01/01/2014.
Les perspectives 2015 sont : le maintien de l’Autorité sur les trois sites actuels, une augmentation modérée des loyers (ICC : +1,50 % - indice de référence du second trimestre 2014), la poursuite de travaux lourds sur le site domanial, une stabilisation des dépenses d’énergie et de fluides par diminution en volume de leur consommation venant compenser le renchérissement des prix annoncés, les autres dépenses immobilières (entretien courant et services ) évoluant selon le principe de la revalorisation annuelle des prix.
ÉTABLISSEMENT PUBLIC NATIONAL POUR L’AMÉNAGEMENT ET LA RESTRUCTURATION DES ESPACES COMMERCIAUX ET ARTISANAUX (EPARECA)
Précisions relatives à l’EPARECA :
Les dépenses décaissables prises en compte dans l’évaluation des crédits consacrés à la politique immobilière sont :
- les loyers d’EPARECA (bureaux, salles de réunions, archivage externalisé…) ;
- les charges locatives liées à ces bureaux ;
- les charges de fluides (eau, gaz et électricité) ;
- les charges liées à l’entretien des locaux (ménage, contrat de maintenance et d’entretien…) ;
- les charges liées aux assurances relatives aux locaux loués par l’établissement ;
- les investissements effectués dans l’agencement des bureaux (y compris agencement technique) ;
- les dépenses de personnel affectables à cette mission.
Le ratio « dépenses liées à l'immobilier / total des dépenses » est calculé en prenant uniquement en compte les dépenses « décaissables » de l’établissement.
Pour connaître, le montant de la dotation de l’État couvrant des dépenses immobilières, l’établissement a appliqué le ratio précédemment calculé au montant total de la dotation de l’État.
Précisions relatives à l’INPI :
La politique immobilière de l’INPI a suivi le SPSI qui avait été approuvé en 2010. Ainsi, dans le cadre de la rationalisation de ses sites, le regroupement sur un site unique à Courbevoie du siège francilien précédemment réparti entre deux sites à Paris et à Nanterre, est effectif depuis octobre 2012. L’évolution des crédits immobiliers sont donc fortement impactés par ce programme d’envergure (cf. ci-après).
Précisions relatives à l’APCE :
L’APCE n’existe plus en tant qu’opérateur de l’État pour le PLF 2015.
Précisions relatives à Atout France :
L’opérateur est transféré au MAE.
Analyse de l’évolution des crédits
Précisions relatives à EPARECA :
Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) de l’Établissement Public National d’Aménagement et de Restructuration des Espaces Commerciaux et Artisanaux (EPARECA) a été validé au cours du dernier trimestre 2011 et a fait l’objet d’une information du conseil d’administration de l’établissement au cours du premier semestre 2012 et d’une mise à jour en début d’année 2013.
PLF 2015 115
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
EPARECA présente la particularité d’avoir trois implantations distinctes (Lille pour le siège et deux établissements secondaires à Paris et Lyon). Ces implantations multiples sont la conséquence de l’intervention nationale de l’établissement et donc de la nécessité d’une présence territoriale à minima.
L’année 2012 a été marquée par une réduction importante des espaces occupés par l’établissement (réduction mise en œuvre intégralement au siège de l’établissement). Ainsi le nombre de m² est passé de 1 070 m² en 2011 à 914 m² à partir de 2012 soit une baisse d’environ 15 % ce qui a permis de ramener le ratio d’occupation à environ 12 m² par salarié. Cette réduction des surfaces occupées, ainsi que d’autres efforts de rationalisation, ont permis une économie d’environ 48 000 € par rapport à 2011 (soit près de 11 %).
En 2013, l’implantation de l’établissement secondaire de Lyon a été modifiée et cela dans le cadre du schéma régional immobilier de l’État mise en œuvre par le Préfet de la région Rhône-Alpes. La nouvelle implantation au pour effet de diminuer les surfaces occupées de près de 25 % et par voie de conséquence les dépenses immobilières à la charge de l’établissement. Cette réduction des surfaces occupées, ainsi que des efforts de rationalisation, devraient permettre de constater une économie de plus de 13 000 € en 2013 par rapport à 2012, soit une économie de près de 3,5 %. Il convient de souligner que l’économie réelle est plus importante car l’établissement avait obtenu, à titre exceptionnel, une réduction d’un mois de loyer sur le site de Lille en 2012 pour tenir compte des aménagements opérés dans le cadre de la diminution des surfaces louées.
L’année 2014 devrait être une année de légère augmentation des dépenses consacrées à cette politique, de l’ordre de 1,5 %. Néanmoins, en raison de l’augmentation des effectifs prévue sur la période 2014-2015 sans modification des surfaces louées, le montant des dépenses consacrées à cette politique ramené par ETP devrait diminuer fortement de l’ordre de 10 % d’ici 2015.
Précisions relatives à l'Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) :
Il convient de souligner que l’INPI a présenté le SPSI prescrit par l’État à son conseil d’administration qui l’a adopté en 2010. Il est régulièrement remis à jour depuis lors.
Siège – Services centraux sur l’Île-de-France :
Le contrat d’objectifs 2009-2012 prévoyait le regroupement des trois implantations du siège parisien sur un site francilien unique avec un transfert en 2012. Ce transfert a été effectif en octobre 2012.
Le siège de l’INPI est désormais installé 15 rue des Minimes à Courbevoie (92400) dans un ensemble immobilier de 12 400 m² de SHON composé de deux bâtiments abritant les services de l’INPI et le restaurant d’entreprise. Performances de l’immeuble : Haute Qualité Environnementale (HQE), Basse Consommation (BBC) à Energie Positive (Production par panneaux photovoltaïques).
Les services centraux de l'INPI, étaient précédemment répartis sur trois sites situés 26 bis et 34 rue de Saint-Pétersbourg à Paris (75008) et 32 rue des Trois Fontanots à Nanterre (92000), sur une surface totale de 20 820 m².
Cette démarche s’est inscrite dans le cadre de la modernisation de la politique immobilière de l'État et répond aux objectifs du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) de l’Institut, notamment à des critères de performance relatifs à la réduction des dépenses publiques (optimisation des coûts de fonctionnement et de maintenance de l’ordre de 40 à 60 %), la diminution de 40 % des surfaces occupées, l'amélioration du service aux clients et du cadre de travail des agents.
Ce dossier a été conduit, dès l’origine, en relation étroite avec les tutelles et les services de France Domaine.
De plus, en novembre 2009, l’audit RGPP avait validé l’acquisition pour un montant hors taxes de l’ordre de 60 à 65 M€ d’un nouveau siège situé à Paris ou en première couronne et regroupant les implantations franciliennes existantes.
Sur la base de calculs d’optimisation financière à 15 ans, l’audit RGPP a considéré que la solution la plus avantageuse consistait pour l’INPI à assurer le financement d’une acquisition sur ses ressources propres (résultats d’exploitation + réserves).
L’enveloppe financière prévisionnelle du projet dans son ensemble, présentée au Conseil d’administration de juin 2011, était de 105 M€ TTC dont 59,3 M€ HT correspondant à la VEFA pour ce projet Courbevoie. Le budget réel consommé présenté au Conseil d’administration du 22 mars 2013 est de 101,6 M€ TTC, inférieur de 2,65 M€ au budget prévisionnel.
Ce projet a un impact significatif sur la gestion du parc immobilier de l’INPI avec notamment une rationalisation des dépenses d’entretien pour les sites franciliens, une baisse conséquente des frais de location avec l’abandon des locaux du 34 rue de Saint-Pétersbourg à Paris.
Ce projet permet donc une amélioration globale de l’occupation du site francilien avec :
- un gain de 50 % sur le ratio d’occupation (13,4 m² / agent) ;
- une optimisation de 59 % des surfaces occupées ;
- une économie pérenne sur les charges immobilières.
116 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Sites en région :
Outre les bâtiments du siège, le patrimoine de l’INPI comprend plusieurs sites en région.
Tout comme pour le siège, une politique de rationalisation des locaux est également menée en région afin de prendre en compte l’évolution des activités de l’établissement et dans le cadre des principes arrêtés par l’État et, en particulier, celui de respecter le ratio de 12 m²/agent dans ses nouvelles implantations.
L’Institut a donc procédé à l’aménagement de certaines de ses délégations dans de nouveaux locaux à Lyon (mi 2011), Bordeaux (décembre 2012) et Marseille (juin 2013).
À ceci s’ajoutent des travaux d’aménagement et de mise en conformité pour les sites de Sophia-Antipolis (2010), Compiègne (2011) et Lille (2013).
En ce qui concerne le site de Strasbourg, le conseil d’administration a donné son accord en décembre 2008 pour le projet inscrit dans le « Contrat Triennal 2006-2008 Strasbourg, capitale européenne » entre l’État et les collectivités locales, avec la réalisation à Strasbourg d’un pôle de compétences en matière de propriété intellectuelle visant à regrouper dans un même immeuble le Centre d’Études Internationales de la Propriété Industrielle (CEIPI) rattaché à l’Université Robert Schumann, l’Institut Européen Entreprise et Propriété Intellectuelle (IEEPI) et la délégation régionale Alsace de l’INPI. L’emménagement devrait avoir lieu en septembre 2015.
STATISTIQUES ET ÉTUDES ÉCONOMIQUES (220)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 27 050 040 26 365 447 40 510 661 27 103 588 18 356 628 18 913 228
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 220 couvre les activités de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). C’est un programme essentiellement tourné vers la fourniture d’informations statistiques aux acteurs institutionnels et économiques ainsi qu’au grand public. Cette fourniture passe par des opérations de collecte et de traitement statistique des informations avant leur diffusion. Ces informations relèvent des domaines macroéconomique, sectoriel, démographique et social. Le programme assure également la tenue des répertoires d’état civil, des entreprises et le recensement annuel de la population.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Éléments de contexte : la contribution du programme 220 consacrée à l’immobilier est consommée à 95 % pour assurer les loyers et charges incontournables (eau, gaz, électricité nettoyage des locaux, taxes). Il subsiste moins d’1 M d’ € (800 k €) sur 22 M€ en 2013 pour assurer les charges d’entretien courant des bâtiments liés aux aléas climatiques et au vieillissement des matériels et matériaux et prendre en charge des travaux lourds qui sont du ressort de l’occupant. La prise en charge de dépenses d’entretien lourd du propriétaire, en complément des programmes 309 et 723, peut être financée sur ce programme lorsque la nécessité s’impose en cours d’année.
En 2013 et 2014, priorités ont été données à la conservation et à la rationalisation du parc immobilier. C’est pourquoi trois sources de travaux ont été privilégiées par l’Insee pendant cette période :
- des travaux liés au resserrement des effectifs
- soit lors de resserrement piloté par le RPIE : par exemple, concernant la sécurisation intérieure des bâtiments partagés pour préserver la confidentialité des documents du recensement ou des salles informatiques (contrôle d’accès)
- soit lors de resserrement volontaire pour libérer des charges de loyers privés ou budgétaires
- des travaux de désamiantage concernant les parties de l’occupant
PLF 2015 117
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
- des travaux d’accessibilité rendus nécessaires par la présence d’agent à mobilité réduite.
Contribution du programme à la politique transversale
Plus précisément, le programme contribue aux axes stratégiques du DPT suivants :
axe 1 : améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État :
- l’Insee a mis en œuvre en 2013 un plan de contrôle interne destiné à garantir la qualité des informations contenues dans Chorus Re-Fx. Ce plan a été consolidé en 2014 et sa qualité mesurée par la détermination de son échelle de maturité. Des efforts seront entrepris en 2015 pour assurer un meilleur archivage et en améliorer la documentation.
- en 2014, un effort de saisine systématique des référents immobiliers de France domaine local a été réalisé pour chacune des opérations de travaux d’envergure. Plusieurs expertises ont été menées, à la demande de l’Insee, par les antennes immobilières locales en vue d’estimer les travaux nécessaires au maintien ou à la remise à niveau de l’état des bâtiments.
- la mise à jour régulière de la plate-forme MIOGA pour les opérations de repérage et de traitement de l’amiante est assurée.
axe 2 : améliorer la gestion de l’immobilier de l’État :
- ajustement des surfaces aux effectifs :
- en 2013, poursuite du resserrement des services de l’Insee : sites de Poitiers, Limoges, Clermont-Ferrand et Orléans. Le programme 220 a pris en charge le financement de désamiantage de parties privatives (Limoges), des contrôles d’accès pour assurer la sécurité des agents et la confidentialité des documents (Poitiers).
- en 2014, cette politique se poursuit ; la DR de Paca libère un demi-étage de loyers privés ; la DR de Bourgogne libère un bâtiment et permet ainsi à la Direccte de s’installer.
- prévisions 2015 : la stratégie de resserrer les effectifs pour libérer des bâtiments ou des parties de bâtiments est confirmée mais concernera de moins en moins d’établissements.
L’Insee entreprendra des travaux sur le programme 220 pour installer le pôle téléphonique « Insee Contact » au sein des locaux principaux de la direction régionale de Haute-Normandie qui pourra, compte tenu de la diminution des effectifs l’accueillir. L’Insee libérera alors une surface louée sur le marché.
Par ailleurs, l’intégration de l’ex-SESSI à l’Insee conjuguée à la diminution des effectifs permet d’envisager en 2015 des travaux qui autoriseront le regroupement sur un site unique des deux sites de Caen. Ils permettront de libérer un bâtiment situé en centre-ville facilement cessible.
Enfin, la nécessité de trouver un espace intercalaire pour faire face à la montée en charge des effectifs à Metz est bien présente, en attendant l’intégration dans les locaux de l’ancienne gare en 2017.
- travaux d’entretien courant de l’occupant :
- les directions régionales assurent le « petit » entretien courant des bâtiments (peinture, sols et opérations d’envergure individuelle < 15 000 €)) ainsi que le remplacement de matériels défaillants : petites chaudières, pompes, stores, climatiseurs de salles serveurs.
- en 2014, une opération d'installation de bornes de recharge pour véhicules électriques a été menée dans les bâtiments ou parkings conformément aux instructions ministérielles de la MIPA.
- un pilotage resserré de la réalisation des contrôles réglementaires a été mis en place en 2013 et poursuivi en 2014.
- travaux lourds :
- en 2013 : ont été réalisées la mise aux normes du régime de neutre à la DR de Midi-Pyrénées et le démarrage de trois opérations d'amélioration de l’accessibilité des locaux pour les personnes à mobilité réduite (PMR) : élévateur PMR à Montpellier, rampe d'accès à Limoges et mise en accessibilité du parking de la DR de Paca.
- en 2014 : sont en cours les chantiers de changement du système de climatisation de la DR de la Réunion, de mise à niveau du câblage de la DR d’Auvergne, de rénovation des bâtiments d’entrée du centre d’hébergement des élèves du CEFIL.
La mise en sécurité du site d’implantation définitif du centre statistique de Metz (ex locaux SNCF) pour la période avant travaux a nécessité de nombreux marchés et contrôles.
- prévision 2015 : toujours dans le cadre de la politique de resserrement de ses services, l’Insee envisage de financer l’aménagement de la DR de Haute-Normandie pour y accueillir le PIC de Rouen, et une partie de l’aménagement de la DR de Basse Normandie pour accueillir les deux services installés actuellement rue de Geôle à Caen.
En conformité avec la politique ministérielle liée à l’amiante dans les bâtiments, le désamiantage des escaliers et des circulations de la DR de Lorraine est prévu. La question de la téléphonie IP reste entière pour les années qui viennent et conditionnent des travaux de câblage adéquats des bâtiments.
118 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Méthodes de calcul
Dépenses de personnel :
Les coûts moyens des ETPT sont ceux du RAP pour 2013 et ceux des PAP pour 2014 et 2015. Conformément au RAP et aux PAP il s’agit de coûts moyens hors CAS pensions et hors prestations sociales. Le poids des prestations sociales est marginal et ne modifie pas le niveau des coûts globaux.
Le nombre d’ETPT est évalué à partir de la ventilation des agents du programme par métier disponible fin 2012. L’évolution sur 2014 et 2015 est calculé en appliquant l’évolution moyenne du plafond d’emplois telle que définie dans les PAP. Cette ventilation en 36 métiers comporte un métier intitulé gestionnaire immobilier dans lequel sont classés tous les agents en charge de la programmation immobilière, du suivi des opérations immobilières, de la gestion du parc ainsi que de l’élaboration et de la mise à jour du document unique d’évaluation des risques professionnels, de l’application des consignes en matière de sécurité et de l’information des acteurs chargés de l’hygiène, de la sécurité et de la prévention. La conversion du nombre d’agents en ETPT est basée sur un ratio de 0,95, qui est le ratio moyen observé de passage entre agents et ETP à l’Insee.
Dépenses hors titre 2 :
Les dépenses de 2013 sont extraites de restitutions de Chorus (Inf-bud-40). Les projections pour 2014 et 2015 s’agissant de dépenses pérennes sont élaborées conformément à la méthode préconisée par France Domaine dans les documents méthodologiques afférents au DPT Immobilier. Ainsi, les dépenses de 2014 ont été évaluées en appliquant le taux de variation entre les crédits exécutés en 2013 et les crédits ouverts en 2014 sur le programme par la LFI hors dotation de recensement aux communes. De même pour 2015. Le taux d’évolution appliqué est de 1,11 % entre 2013 et 2014 et de 1,54 % entre 2014 et 2015, conforme aux hypothèses d’inflation sous-jacentes au triennal.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’évolution des crédits, outre l’application du taux d’inflation pour les dépenses pérennes, résulte :
- des opérations immobilières liées à la délocalisation de l’Insee à Metz : renouvellement en 2014 pour 4 ans du bail du bâtiment occupé qui permet de poursuivre la montée en charge de Metz décidée par le ministre de l’économie en avril 2013. En 2017, les agents du centre statistique de Metz ont vocation à être installés dans l’ancienne gare, en cours de rénovation.
- pour 2015, des renouvellements de baux privés d’établissements régionaux.
STRATÉGIE ÉCONOMIQUE ET FISCALE (305)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 4 426 948 4 424 872 6 564 954 6 564 954 5 825 474 5 825 474
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 305 rattaché au ministre des finances et des comptes publics relève de la mission « Economie ». Sa finalité est d’éclairer le mieux possible les choix de l’exécutif en lui apportant une aide à la conception et à la mise en œuvre des politiques économiques et financières, afin d’assurer une croissance durable et équilibrée de l’économie française.
L’action n° 02 « développement international de l’économie française » pilotée par la direction générale du Trésor (DG Trésor) contribue à la mise en œuvre des actions internationales du programme en s’appuyant sur le réseau des services économiques.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Au 1er janvier 2014, la DG Trésor dispose à l’étranger d’un parc immobilier composé de 132 bureaux et de 101 logements, en pleine ou copropriété, en location ou en colocation avec le ministère des affaires étrangères.
PLF 2015 119
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État :
La DG Trésor effectue une enquête annuelle d’évaluation des valeurs vénales et locatives des biens qu’elle occupe. Chaque année, la valeur locative et la valeur vénale des biens sont mises à jour sur la base d’une étude réalisée localement et après validation d’une commission interministérielle locale du logement. Ces données servent à calculer le montant des retenues logements des agents et à actualiser l’inventaire patrimoniale de l’État dans Chorus RE-FX.
Améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État :
- en poursuivant chaque année son programme d’entretien et de réparation des biens domaniaux et en réalisant des contrôles techniques et des travaux préventifs ;
- en rationalisant son patrimoine immobilier : les opérations de regroupement au sein des ambassades se sont concrétisées en 2013 à Abu Dhabi, Athènes, Bucarest, Caracas, Libreville et en 2014 à Prague. Les projets de Bangkok, Jakarta et Zagreb sont en cours et s’achèveront à l’automne 2014. Les bureaux actuels seront mis en vente.
Par ailleurs, la mise en œuvre d’un plan de cessions massif des logements non indispensables a été décidée et cinq propriétés ont d’ores et déjà été vendues au cours du premier semestre 2014 : Séoul (2), New York, Bruxelles (2).
En 2015 la DG Trésor confirmera les orientations prises en matière d’occupation des locaux et de maintenance de son parc.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Pour les crédits hors titre 2, les sources sont la restitution Chorus INF-BUD-40 (étude par compte PCE de préférence à l’utilisation des codes activités qui sont imparfaitement utilisés à l’étranger) et l’application CIRCE de la DG Trésor pour les dépenses payées sur les régies d’avances des Services Économiques à l’étranger (86 154 € en CP, soit 2 % du total des dépenses).
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Deux résiliations de baux de bureaux sont intervenues courant 2013, Abu Dhabi, Bucarest. La baisse des dépenses correspondantes se constatera, en année pleine, en 2014.
En 2014, des services économiques ont rejoint ou rejoindront les locaux de l’Ambassade : Bangkok, Jakarta, Prague et Zagreb, entraînant soit des résiliations de baux de bureau (Jakarta et Prague), soit une baisse des loyers budgétaires en 2014 ou 2015, après aboutissement de la procédure de vente des locaux pour Bangkok et Zagreb.
Une baisse des loyers budgétaires est également attendue en 2014 (finalisation de la vente des bureaux de Caracas au second trimestre 2014) et 2015.
De plus, la DG Trésor a engagé plusieurs ventes de logements fin 2013 et courant 2014, ce qui diminue les frais d’entretien pour ces biens.
Une nouvelle baisse des dépenses est envisagée en 2015, compte tenu des effets, en année pleine, des résiliations de baux ou ventes de 2014 (bureaux et logements), liée à la poursuite du processus de regroupement des services économiques au sein des ambassades.
POLITIQUE DE LA VILLE (147)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 165 000 159 500
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 147 de la mission « Politique des territoires » est rattaché aux services du Premier ministre et mis à disposition du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports.
120 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Il est chargé d’assurer l’égalité entre les territoires, réduire les écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines et améliorer les conditions de vie de leurs habitants. Les territoires concernés par la politique de la ville présentent, en effet, d’importants écarts de développement par rapport à leur environnement, tant d’un point de vue économique que social (chômage, échec scolaire, problèmes de santé, etc.), qu’il convient de réduire en adaptant les interventions publiques à leurs spécificités et aux besoins de leurs habitants.
Opérateurs rattachés au programme
Jusqu’au 31 décembre 2014, deux établissements publics concourent principalement aux objectifs poursuivis par le programme : l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSé).
Suite à la création par le décret n° 2014-394 du 31 mars 2014 du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) qui regroupe les services de la délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR), du secrétariat général du Comité interministériel des villes (SG-CIV) et de l’ACSé, un seul opérateur concourra aux objectifs du programme 147.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme 147 ne dispose pas d’axes et d’indicateurs spécifiques pour cette politique transversale car il ne supporte pas directement de dépenses immobilières. Celles-ci sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
Au titre de l’immobilier, le programme 147 ne participe pas directement à la politique immobilière de l’État.
Cette participation se faisait par l’intermédiaire du programme support de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » qui est le programme 124 « conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative ».
Au 1er janvier 2015, le programme 112 prend en charge directement l’ensemble des dépenses immobilières du CGET.
SOUTIEN DE LA POLITIQUE DE L’ÉDUCATION NATIONALE (214)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 321 741 931 236 018 635 369 298 190 266 998 190 162 102 599 168 422 599
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 214 regroupe les moyens concourant de manière transversale à la mise en œuvre des programmes de la mission « Enseignement scolaire » relevant du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR).
L’action n° 8 de ce programme couvre la définition, la mise en œuvre et le pilotage des politiques transversales relatives aux systèmes d’information, aux équipements informatiques et à l’immobilier, notamment, pour 162,10 M€ d’AE et 168,42 M€ de CP :
- le fonctionnement immobilier, incluant l’entretien courant des services centraux et déconcentrés ;
- la construction et l’entretien lourd des bâtiments occupés par les services administratifs de l’État et des opérateurs.
Au titre de l’immobilier, elle comprend aussi la construction, l’équipement et l’entretien des bâtiments occupés par les lycées et collèges restés à la charge de l’État, en particulier les établissements des collectivités d’outre-mer, pour 61,92 M€ d’AE et 88,60 M€ de CP.
Opérateurs rattachés au programme
- Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) ;
- Centre international d'études pédagogiques (CIEP) ;
PLF 2015 121
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
- Centre national d’enseignement à distance (CNED) ;
- Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP) ;
- Services culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale (SCEREN).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivie par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État ;
- contribuer à la mission d’exemplarité de l’État au regard du développement durable.
Contribution du programme à la politique transversale
La politique de densification des surfaces de l’État, par l’abandon de surfaces louées et le regroupement de services, est poursuivie par le MENESR, tant pour les bâtiments administratifs des services centraux que pour ceux des services déconcentrés. Les effets des mesures déployées sont perceptibles au travers de différents ratios, dont notamment le ratio m² SUN (surface utile nette) par poste de travail, qui se rapproche d’année en année du ratio cible de 12 m² SUN par poste de travail.
Bâtiments administratifs des services centraux :
Outre le plan annuel de maintenance des bâtiments, la programmation pluriannuelle des travaux 2015-2017 comprend des opérations de restauration, de rénovation ou de réhabilitation afin de garantir l’utilisation en toute sécurité des biens immobiliers et d’améliorer la qualité des bâtiments : reconstruction de la façade du bâtiment Langevin, restauration et mise aux normes de l’hôtel de Rochechouart, restauration des cours intérieures du « 110 rue de Grenelle ».
Les mesures de rationalisation du patrimoine immobilier mises en œuvre dans le cadre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière 2008-2013 ont principalement porté sur l’abandon de sites vétustes, le regroupement des structures par pôles fonctionnels dans des bâtiments domaniaux (complété, si nécessaire, par la prise à bail de bâtiments neufs ou rénovés, économes en énergie et accessibles aux personnes à mobilité réduite) et la poursuite des travaux d’aménagement et de restructuration favorisant la densification de l’occupation au regard du ratio cible de 12 m² SUN par poste de travail.
Outre le suivi des indicateurs énergétiques, différentes mesures relevant du Grenelle de l’environnement ont été engagées et seront poursuivies. Elles visent principalement à réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État et à favoriser l’accessibilité de ses sites aux personnes en situation de handicap.
Bâtiments administratifs des services déconcentrés :
La mise en œuvre de la stratégie immobilière du ministère, visant aà conjuguer rationalisation des locaux et regroupement fonctionnel des services, se poursuit : l’évolution globale, constatée sur les cinq dernières années, est significative puisque les superficies totales dans œuvre (SDO) occupées par les services déconcentrés ont été réduites de près de 13 % et que le ratio SUN par agent s’améliore sur la même période de 20,7 %, pour atteindre 13,8 m² par agent. Entre 2012 et 2013, les superficies totales (en surface utile brute), quel que soit le type de propriété, dédiées aux bâtiments des services administratifs déconcentrés ont diminué de 2,7 %.
De même, les superficies louées ont diminué de près de 20 % en cinq ans, permettant une maîtrise du coût global des loyers malgré une progression du coût moyen au m² de 15,9 %.
Les deux principales opérations en cours sur le programme 214 sont la construction du bâtiment destiné à accueillir le rectorat de Toulouse et la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) de Haute-Garonne, et l’acquisition en vente en état futur d'achèvement (VEFA) dans le cadre d‘un crédit-bail des futurs locaux du rectorat de Paris. Sont par ailleurs financées sur le programme 723, compte d’affectation spéciale abondé par les produits de cession du ministère, les constructions sous maîtrise d’ouvrage État du rectorat de Guadeloupe et les constructions du rectorat de Lille et de la DSDEN du Nord.
Les deux axes prioritaires de travail fixés aux académies pour l’année à venir portent sur les mutualisations entre services déconcentrés et opérateurs nationaux du ministère et sur la mise en conformité du parc au regard de la réglementation en matière d’accessibilité des établissements recevant du public.
En collaboration avec les services de France domaine, le MENESR mène une importante opération de fiabilisation des données du module immobilier de CHORUS (CHORUS RE-FX).
Pour ce qui concerne les constructions scolaires, les enjeux majeurs portent sur l’accompagnement de la démographie scolaire à Mayotte. Par ailleurs, la construction de deux lycées en Nouvelle-Calédonie se poursuit dans le cadre de l’obligation légale correspondante.
122 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Les crédits du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », consacrés à la politique immobilière, sont regroupés dans l’action n° 8 « Logistique, systèmes d’information, immobilier ».
L’analyse de l’exécution 2013 des crédits hors masse salariale est réalisée à partir d’extractions de CHORUS par action, par activité du référentiel de programmation et par compte PCE (« plan comptable de l’État »).
Les projets de lois de finances sont élaborés par brique de budgétisation, regroupant des activités du référentiel de programmation. Les crédits sont ensuite répartis par action.
Sources des données : Extraction CHORUS, RAP 2013, PAP 2014 et 2015.
Méthodes de calcul
Les dépenses de fonctionnement immobilier sont imputées sur l’activité « Gestion du parc et entretien courant » du référentiel de programmation.
Il est précisé que certaines dépenses, telles que la collecte des déchets ou l’achat et l’entretien des matériels de sécurité incendie, sont comprises dans ce périmètre, plus large que celui du DPT.
La projection des dépenses de fluides et d’entretien courant sur 2014 et 2015 a été élaborée sur la base de l’exécution de 2013.
En ce qui concerne les emplois, l’évaluation est réalisée selon la méthode proposée par le service France Domaine, le nombre d’emplois et coût d’un ETPT permettant d’évaluer les dépenses de personnel.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Grands projets immobiliers des services déconcentrés
Les dépenses 2013 et 2014 concernent essentiellement la construction d’un bâtiment pour le relogement des services du rectorat et de la direction des services départementaux de l’éducation nationale (DSDEN) de la Haute-Garonne à Toulouse (rubrique « Acquisitions et constructions ») et l’opération de restructuration du rectorat de la Martinique, destinée à regrouper les services (rubrique « Travaux structurants »). Pour l’opération de Toulouse, les consommations de crédits de paiement (CP) en 2013 (12,9 M€) et les prévisions de consommation 2014 (14,5 M€) traduisent l’avancement du chantier (début des travaux en 2013). Les prévisions 2015 devront permettre de poursuivre les deux opérations citées ci-dessus ainsi que l’opération de relogement des services académiques de Nancy. Investissement immobilier des services déconcentrés
Outre les différentes opérations de maintenance, sécurité et mise en accessibilité, les crédits 2013 ont notamment permis d’achever la restructuration de bâtiments pour le relogement des services du rectorat de Poitiers et de la DSDEN de la Vienne, l’acquisition d’un bien en vue du relogement des services de la DSDEN du Haut-Rhin (prévue initialement en 2014) et l’opération de chauffage-ventilation du rectorat de Grenoble.
En 2014, les opérations les plus significatives portent sur la poursuite de l’opération de réhabilitation pour la DSDEN du Haut-Rhin, les travaux de chauffage-ventilation du rectorat de Grenoble et du SIEC, l’opération de restructuration du rectorat d’Aix-Marseille et l’opération de travaux du rectorat de Rouen.
En 2015, outre la poursuite des opérations relatives à la DSDEN du Haut-Rhin, au rectorat de Grenoble et au rectorat d’Aix-Marseille, seront notamment financés les travaux de réhabilitation des locaux des DSDEN du Finistère et de la Nièvre.
Investissements immobiliers pour l’administration centrale
Dans le cadre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière 2008-2013, la réhabilitation des bâtiments pérennes de l’administration centrale du MENESR a porté sur la mise aux normes et la sécurité des sites. Les travaux visent quatre objectifs : respect des normes de performance immobilière (dont ratio de 12 m² par agent), suivi des recommandations issues du Grenelle de l’environnement, maîtrise des coûts de fonctionnement liés à l’immobilier et amélioration des conditions de travail des personnels.
Les principales opérations réalisées en 2013 ont concerné la fin des travaux de restauration des façades de la rue de Grenelle, la restructuration du poste central de sécurité, des travaux de mise en accessibilité ainsi que la poursuite des études relatives à la restauration de l'hôtel de Rochechouart (mise aux normes électriques, incendie, accessibilité, ascenseurs, structure des planchers).
Quant au site Descartes, qui héberge les services centraux du secrétariat d’État à l’enseignement supérieur et à la recherche, la réhabilitation du site fait l’objet d’un schéma directeur validé par la préfecture de police de Paris. Les travaux concernent principalement la mise aux normes électriques, la sécurisation des bâtiments, la rénovation thermique et la réfection des façades.
Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière 2014-2018 vise à poursuivre les actions engagées en matière de travaux d’investissement, afin d’améliorer la qualité des bâtiments et les conditions de travail et d’accroître la performance immobilière du parc.
PLF 2015 123
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
En 2014 et 2015, les principales réalisations seront la mise aux normes et la mise en sécurité de l’hôtel de Rochechouart et du site Descartes. La programmation pluriannuelle pour 2014-2018, présentée en comité de la politique immobilière (CPI), prévoit ces opérations d’investissement qui seront financées sur les programmes 214, 309 et 723.
Constructions scolaires outre-mer
Pour Mayotte, la consommation d’AE s’est élevée en 2013 à 42,4 M€ consécutivement à l’ouverture importante d’AE en 2012 (65 M€) et en 2013 (30 M€). La consommation de CP s’est élevée à 28,5 M€. Les dotations 2014 et 2015 permettront notamment de poursuivre les travaux de construction de trois collèges et d’un lycée et de réaliser des travaux d’aménagement et d’extension au sein des collèges et des lycées existants.
Pour la Nouvelle-Calédonie, les opérations de construction des deux lycées de Mont-Dore et de Pouembout mobilisent l’intégralité des dotations dédiées. En 2013, les AE ont été engagées pour les marchés de maîtrise d’œuvre pour les deux lycées. En 2014 ont débuté les travaux de terrassement. Les travaux de construction devraient quant à eux démarrer fin 2014 pour le lycée du Mont-Dore et début 2015 pour le lycée de Pouembout. En 2014, les AE devraient donc être engagées pour les marchés de travaux, entraînant la consommation des crédits de paiement à partir de 2015.
Pour la Guyane, des subventions sont versées à la région pour les lycées dans le cadre de la convention spécifique 2007-2013 signée entre l’État et les collectivités. Les financements 2013 et 2014 ont permis de solder le dispositif en AE.
Enfin, pour la Polynésie française, des subventions sont versées dans le cadre d’avenants à la convention État-Polynésie française du 4 avril 2007 relative à l’éducation. En 2013, une dépense de 4,2 M€ en CP a couvert des AE antérieures pour la réhabilitation, la maintenance et l’équipement des collèges et lycées. En 2014, une dotation de 2,5 M€ en AE et CP a été prévue pour subventionner de nouvelles opérations.
Loyers
La dotation en AE dédiée aux loyers en 2013 et 2014 intègre notamment l’opération de relogement des services de l’enseignement scolaire du rectorat de Paris. Ainsi, un bail en état futur d’achèvement (BEFA) a été signé en 2013 pour une durée de neuf ans et a donné lieu à l’engagement en 2013 des AE pour la durée du bail. L’option d’achat prévue dans le bail a été levée du fait de l’intérêt économique pour l’État. En juillet 2014 un contrat de crédit bail a été signé afin de permettre l’acquisition des locaux par l’État sous forme de vente en état futur d’achèvement (VEFA). Le montant d’AE correspondant au versement des annuités de crédit bail pendant 18 ans a donc été engagé, soit 134 M€ hors taxes foncières. Les AE engagées en 2013 ont été réutilisées pour l’engagement 2014 après autorisation du contrôleur budgétaire de la région Ile-de-France. Le paiement des CP n’interviendra qu’en 2016 lors de l’entrée dans les lieux.
Loyers budgétaires
Les loyers budgétaires 2013 prennent en compte des réévaluations de loyers dans le cadre d’opérations immobilières de rationalisation. En effet, à Dijon, Poitiers et Nice, les services sont regroupés dans des locaux domaniaux neufs ou rénovés avec abandon de loyers externes et/ou d’immeubles domaniaux vétustes. Dans ces conditions, le nouveau loyer budgétaire, correspondant à la valorisation des nouveaux locaux, s’avère plus élevé que précédemment.
L’évolution du montant des loyers budgétaires a été calculée en LFI 2014 avec une indexation de l’ILAT de 1,97 %. Le taux prévisionnel 2015 est de 1,54 %.
Il convient de préciser que le montant du loyer budgétaire pour le nouveau rectorat de Toulouse qui sera livré en 2015 est une estimation.
Investissement immobilier pour les établissements d’enseignement restés à la charge de l’État
Cette ligne budgétaire prenait auparavant en charge quatre établissements scolaires, le lycée Jean Zay et le lycée autogéré à Paris, le lycée d’Andorre et le lycée de Saint-Pierre-et-Miquelon. Toutefois, dans le cadre de la création des internats d’excellence, puis des internats de la réussite, plusieurs nouveaux établissements se trouvent aujourd’hui à la charge de l’État, entraînant une augmentation des surfaces du patrimoine à entretenir.
La dotation exceptionnelle de 3 M€ en AE consentie en 2013 pour les travaux de sécurité au lycée Comte de Foix d’Andorre fait l’objet d’une couverture en CP en 2014 et 2015.
124 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
CENTRE D’ÉTUDES ET DE RECHERCHES SUR LES QUALIFICATIONS (CEREQ)
Sources des données : Pour 2013, les données sont issues du compte financier et pour 2014, elles sont extraites du budget rectificatif n° 1.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Le montant des « ressources de l’opérateur financées par l’État » correspond à l’ensemble des subventions versées par l’État (y compris les subventions pour charge de service public attribuées par les deux ministères de tutelle de l’établissement).
Analyse de l’évolution des crédits
L’accroissement des dépenses de fonctionnement s’explique essentiellement par l’augmentation des charges de copropriété pour financer les travaux de l’immeuble où est localisé le siège du CEREQ.
CENTRE INTERNATIONAL D’ÉTUDES PÉDAGOGIQUES (CIEP)
Sources des données : Pour 2013, les données sont issues du compte financier et pour 2014, elles sont extraites du budget rectificatif n° 1.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Faits marquants pour la période 2013-2014 :
- travaux de mise en sûreté du plafond de la grande bibliothèque (3 lots : charpenterie – plâtrier – peintre),
- travaux de sécurité des escaliers autour du pavillon Lully,
- travaux d’étanchéité des fenêtres du bâtiment de liaison (CIEP et ancien collège), réfection de sols dans les cours extérieures (sécurité).
Orientations – prévisions pour la période 2015-2016 :
- un audit préalable est en cours de réalisation pour évaluer l’opportunité de travaux de réhabilitation pour les locaux (cuisine – ex collège) situés dans l’aile Versailles,
- poursuite des travaux de mise en sécurité des allées du parc (suite à préconisations du document unique mis en place au CIEP).
CENTRE NATIONAL D’ENSEIGNEMENT À DISTANCE (CNED)
Sources des données : Pour 2013, les données sont issues du compte financier et pour 2014, elles sont extraites du budget rectificatif n° 1.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Durant l’exercice 2013, les dépenses d’investissement se sont limitées au strict remplacement d’équipements indispensables et à la clôture d’opérations initiées lors d’années antérieures.
Pour l’année 2014, ont été mises en œuvre les opérations prioritaires portant sur :
- les équipements d’alimentation électriques et de traitement de l’air (groupe froid sur le site de Toulouse),
- les équipements d’amenée d’eau (surpresseurs sur le site de Rennes),
- les infrastructures informatiques (génie civil – fibres sur le site de Rouen),
- la mise en sécurité et la remise en état (locaux sanitaires) du site de Vanves.
En 2015-2016, de nouvelles opérations relative à la mise en accessibilité des sites aux personnes à mobilité réduite seront réalisées.
OFFICE NATIONAL D’INFORMATION SUR LES ENSEIGNEMENTS ET LES PROFESSIONS (ONISEP)
Sources des données : Pour 2013, les données sont issues du compte financier et pour 2014, elles sont extraites du budget rectificatif n° 1.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Concernant les dépenses indirectement imputables à l’immobilier comme les fluides, les dépenses des services supports et de personnel, un ratio a été appliqué pour déterminer le montant à prendre en compte.
Analyse de l’évolution des crédits
Entre 2013 et 2014, les crédits de fonctionnement affectés à la fonction immobilière sont en baisse. En effet, certaines délégations régionales de l’ONISEP intègrent des sites où sont localisés d’autres établissements publics ou des
PLF 2015 125
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
services académiques. De plus, des marchés ou contrats ont été revus, notamment dans une perspective de mutualisation, pour pouvoir diminuer les coûts.
Les crédits d’investissement augmentent en raison de travaux envisagés sur la toiture du bâtiment du siège à Lognes.
SERVICE CULTURE, ÉDITIONS, RESSOURCES POUR L’ÉDUCATION NATIONALE (SCEREN)
Sources des données : Les données sont issues des comptes financiers 2013 consolidés au niveau de la tête de réseau par les services de l’agent comptable. Pour 2014, les données sont issues de la consolidation par la responsable budget de la tête de réseau des budgets initiaux et rectificatifs.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Il est à noter un accroissement significatif des investissements en matière immobilière, principalement explicable par la refonte du réseau avec notamment la reconfiguration de librairies-médiathèques en ateliers Canopé, espace de création et d’accompagnement pédagogique intégrant des espaces de formation. Une trentaine d’ateliers Canopé est déployée en 2014. Ce nombre sera, à terme, porté à une centaine.
GESTION FISCALE ET FINANCIÈRE DE L’ÉTAT ET DU SECTEUR PUBLIC LOCAL (156)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 620 129 351 606 169 612 643 090 000 534 190 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 156 regroupe les moyens consacrés aux opérations de recettes (assiette, recouvrement, contrôle) de l’État et des collectivités territoriales, au paiement des dépenses publiques et à la tenue des comptes publics. Il est mis en œuvre par la direction générale des finances publiques (DGFiP), sous la responsabilité de son directeur général.
Les principaux axes sont :
- de contribuer à la solidité financière des institutions publiques, en mobilisant l’ensemble des compétences fiscales, comptables, juridiques, financières et patrimoniales de la DGFiP ;
- de favoriser un environnement de confiance et conforter le civisme, par sa qualité de service et sa proximité ;
- de devenir une administration numérique de référence au bénéfice de tous, grâce à une offre numérique rénovée, décloisonnée et prenant en compte les nouveaux usages ;
- de conforter une culture commune porteuse de sens et de progrès pour renforcer le professionnalisme de ses équipes.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État ;
- maintenir la qualité du cadre de vie des agents et les conditions d’accueil des usagers ;
- rationaliser le patrimoine immobilier en l’adaptant aux évolutions des structures et des emplois et en diminuant les coûts de fonctionnement ;
- participer à la réduction de l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État.
126 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Contribution du programme à la politique transversale
– Améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État
La DGFIP dispose d’un parc immobilier important réparti sur l’ensemble du territoire (près de quatre mille bâtiments représentant 3,3 millions de m²).
La connaissance de ce parc est assurée par une application de gestion ministérielle dénommée « Antilope » qui permet de gérer le patrimoine immobilier tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Cette application recense et identifie les éléments du patrimoine d’un point de vue juridique, administratif et technique pour les bâtiments domaniaux et locatifs. L’application permet de suivre l’évolution du patrimoine et de retracer son évolution à travers des restitutions ponctuelles et un bilan annuel.
Une mise en cohérence des données de la base Antilope est assurée avec l’application interministérielle Chorus RE-FX.
La DGFIP assure par ailleurs des suivis particuliers portant sur l’état d’avancement du programme de cessions, de l’optimisation de son patrimoine et de la politique ministérielle concernant le traitement de l’amiante en liaison avec le Secrétariat général.
– Maintenir la qualité du cadre de vie des agents et les conditions d’accueil des usagers
La DGFiP s’inscrit dans une démarche de maintien des conditions de travail des agents et d’accueil des usagers tout en veillant au respect des mises aux normes réglementaires (ascenseurs, accessibilité handicapé…).
Elle définit et met en œuvre une politique de sécurité immobilière pour préserver la sécurité des personnels, des biens et des fonds ; la DGFiP met ainsi en œuvre depuis 2013 le volet immobilier du plan d’urgence sécurité (PUS) afin de renforcer la protection et la sécurité de ses agents.
Enfin, elle assure la formation et le soutien technique et juridique aux personnels en charge de la gestion du parc immobilier et développe une action visant à maîtriser les risques dans la conduite des opérations immobilières.
– Rationaliser le patrimoine immobilier en l’adaptant aux évolutions des structures et des emplois et en diminuant les coûts de fonctionnement
La rationalisation du parc immobilier constitue un axe majeur des orientations immobilières de la DGFIP.
La DGFiP poursuit en 2014 cette politique dynamique de rationalisation visant à maîtriser l’évolution des loyers privés et budgétaires et des charges liées à l’occupation des bâtiments (fluides, nettoyage,…).
A l’avenir, les perspectives d’économies restent conditionnées à la capacité de mobiliser les crédits d’investissement.
Le programme 723 (alimenté par les produits de cession) constitue la principale source de financement des travaux d’aménagement destinés à accueillir, dans les bâtiments qui sont optimisés, les personnels des sites domaniaux ou locatifs qu’il est prévu de libérer en vue de leur cession ou de la résiliation des baux.
– Participer à une démarche citoyenne : réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État
La DGFIP s’est dotée d’un outil de suivi des fluides dont les fonctionnalités permettent à un gestionnaire de disposer d’un inventaire, d’assurer un suivi et de piloter les consommations et les dépenses, par énergie et par bâtiment.
En cohérence avec les objectifs de diminution de la facture énergétique supportée sur le programme 156, les fonctionnalités de l’outil de suivi des fluides ont été développées en 2014.
Ainsi, un module d’aide à la décision, fondé sur l’état technique des bâtiments, permet de mieux cibler les investissements générateurs d’économies d’énergie et de diminution des gaz à effet de serre (GES) à réaliser.
Un autre module permettra de suivre l’impact des investissements immobiliers réalisés.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
- Les dépenses immobilières exécutées en 2013 (source Chorus) ont été établies principalement sur la base de la table de correspondance proposée par France Domaine.
- Les données relatives aux emplois ont été collectées à l’issue d’une enquête nationale et sont issues de l’application « Sagerfip ».
- Les données relatives aux coûts moyens par agents sont issues de l’infocentre Atlas.
Méthodes de calcul
Répartition des emplois
Pour les emplois, l’enquête « Sagerfip » couvre pour la première fois, en 2013, toutes les directions de la DGFiP. Cela a permis d’affiner le nombre d’emplois notamment en excluant les effectifs affectés au CSDOM et à la DNID ; ces services n’ayant pas déclaré d’effectifs au titre de la gestion du patrimoine immobilier de l'État et pouvant, au regard de la définition des emplois de l’État en charge de fonctions immobilières, être exclus du périmètre du DPT immobilier.
La méthode retenue pour déterminer les dépenses de personnel est celle de la multiplication du nombre d’agents en charge de fonctions immobilières par le coût moyen par catégorie.
PLF 2015 127
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Les emplois recouvrent plusieurs métiers, en qualité d’utilisateurs mais aussi au titre de la politique immobilière assurée par France domaine (en gras) :
- responsable de la politique immobilière de l’État,
- gestion du patrimoine immobilier de l’État,
- gestion de l’immobilier utilisé par la DGFiP,
- gardiens et concierges,
- veilleurs de nuits.
Il est précisé que le programme 156 est le programme support du service France domaine. Les emplois et la masse salariale indiqués pour la DGFiP tiennent donc compte des ressources affectées à la conduite de la politique immobilière de l’État.
Crédits consacrés à la politique immobilière
La notice relative aux modalités de calcul et de présentation des données relatives à l’État offre la possibilité de présenter une sélection de PCE complémentaires pour mettre en lumière des dépenses imputables à l'immobilier et non définies dans la table de correspondance ("sélection de base") Ainsi, les 6 comptes PCE suivants ont été retenus dans le calcul de l’exécution 2013 et des dépenses programmées en 2014 :
PCE Libellé PCE Nature de dépense
2581200000 REMBT IMMO TIERS Acquisitions et constructions
6212860000 DIV IMPOT REMU ÉTAT Énergies et fluides (taxes)
6212870000 DIV IMP REM PAS ÉTAT Énergies et fluides (taxes)
6183000000 COLLECTE DECHETS Services
4016100000 FOURN PENA OP PALIER Autres dépenses
6212880000 DIV IMPOT COLL ÉTAT Autres dépenses
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
La DGFIP poursuit une action d’optimisation des surfaces et de rationalisation de son parc immobilier notamment dans les communes disposant de plusieurs implantations immobilières en tenant compte des évolutions sur l’organisation des services.
Les dépenses immobilières de 2013 et 2014 sur le programme 156 s’inscrivent dans le cadre de cette action et viennent en complément des investissements réalisés à partir du programme 723 « Gestion du patrimoine immobilier de l’État » et du programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État » dont la gestion des crédits est régionalisée depuis le 1er janvier 2013.
La libération des surfaces domaniales et locatives permet ainsi de maîtriser le coût des loyers budgétaires et diminuer le poids des loyers privés. Elle réduit, par ailleurs, les frais de gestion associés à l’occupation des locaux (fluides, nettoyage, charges locatives).
Ces opérations d’optimisation impliquent toutefois de garantir, notamment au programme 723, les ressources nécessaires au financement préalable des travaux d’aménagements dans les sites destinés à accueillir les personnels à reloger en vue de la libération des locations ou des biens à céder.
Pour 2015, la politique immobilière de la DGFiP reste structurée autour de trois principaux axes :
- la rationalisation du parc en conformité avec la politique immobilière de l’État
- le maintien de la qualité du parc et des conditions de vie au travail
- l’entretien et la mise aux normes des immeubles construits avant 1980
La DGFiP doit, en outre, conduire des opérations immobilières dans le cadre de la mise en œuvre de la démarche stratégique et de l’adaptation des structures et du réseau, notamment via l’expérimentation des centres de contact et, à court terme, la mise en place des Centres de Services de Ressources Humaines. Elle soutiendra également une action pour améliorer la sécurité des personnes et des biens.
Elle bénéficiera, enfin, des premiers effets de la politique d’achat des fluides pilotée par le Service des Achats de l’État dans le cadre des marchés de fourniture et d’acheminement du gaz et de l’électricité sur le segment des offres à prix de marché.
128 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CONDUITE ET PILOTAGE DES POLITIQUES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES (LIBELLÉ MODIFIÉ) (218)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 191 718 690 210 846 579 177 952 033 192 012 844 213 970 000 180 100 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 218 assure l’impulsion des politiques publiques menées par les ministères économiques et financiers - ministère des finances et des comptes publics et le ministère de l’économie du redressement productif et du numérique - au travers d’activités d’expertise, de conseil et de contrôle. Il harmonise ou assure la convergence des politiques ministérielles transversales (ressources humaines, systèmes d’information…) et fournit, sur des périmètres différenciés selon les secteurs, des activités de prestations de services harmonisés.
Dans ce cadre, le Secrétariat général des ministères économiques et financiers assure la mise en œuvre de la politique immobilière de l’État pour son périmètre avec pour objectifs d’assurer aux agents de l’État un cadre de travail de qualité et fonctionnel, de faire bénéficier les usagers de bonnes conditions d’accueil, d’utiliser le patrimoine public dans des conditions qui garantissent la performance immobilière et la préservation de sa valeur.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivie par le programme
- connaître le patrimoine immobilier de l’État :
Diagnostiquer l’état des biens immobiliers propriété de l'État ou contrôlés par l'État.
Les actions relatives à ce sous-axe sont en lien avec les objectifs définis dans le cadre du schéma prévisionnel de stratégie immobilière 2008-2013. On notera en particulier la réalisation en 2008 d’une enquête pour dresser le « bilan carbone» du parc immobilier occupé par les ministères économiques et financiers.
- conserver le patrimoine immobilier de l’État :
Entretenir les biens immobiliers d’un point de vue du locataire et du propriétaire.
Les services immobiliers conduisent leur stratégie de maintenance patrimoniale en se fondant sur la méthode des ratios APOGEE, adoptée par la majorité des propriétaires de parcs immobiliers, pour assurer le niveau indispensable des réparations les plus importantes. Ces interventions nécessitent une programmation annuelle de crédits d’investissement dont le volume est déterminé selon l’âge du bâtiment.
A partir de la mise en service du bâtiment, le montant annuel à consacrer aux grosses réparations s’établit comme suit :
Age Montant estimatif annuel des grosses réparations
1 à 5 ans 0,16 % du coût de la construction
6 à 10 ans 0,32 % du coût de la construction
11 à 15 ans 0,64 % du coût de la construction
16 à 20 ans 1, 28 % du coût de la construction
Cette méthode permet de ne dépenser sur 20 ans que 12 % du coût de la construction de l’immeuble pour en maintenir la capacité, alors que l’absence de grosses réparations sur la période aboutit à dépenser au bout de 20 ans une somme correspondant au tiers du coût initial du bâtiment.
L’administration centrale des ministères économiques et financiers a ainsi réalisé ces dernières années, sur ses crédits d’investissement, des travaux de remise à niveau lourds rendus nécessaires par l’âge des immeubles du site de Bercy (réfection des groupes froid, de la distribution électrique, modernisation de la gestion technique centralisée). Cette politique de rénovation se poursuit avec des opérations immobilières en cours de réalisation : la rénovation du système de sécurité incendie (opération qui a débuté en octobre 2012 et qui devrait se terminer fin 2014), la restructuration des
PLF 2015 129
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
restaurants administratifs Daumesnil (travaux réceptionné en octobre 2013) et Diderot (travaux réceptionnés en juillet 2014).
Des opérations lourdes sont également engagées sur d’autres implantations de l’administration centrale, avec la sécurisation de l’immeuble CIP à Noisiel (travaux de traitement d’ambiance et de réhabilitation des réseaux courants faibles et courants forts – échéance fin 2014) et l’amélioration du système de sécurité incendie de l’immeuble de Malakoff (l’INSEE) dont les travaux commencés en octobre 2012 s’achèveront en novembre 2014.
Une partie importante des travaux d’entretien lourd a vocation à être prise en charge sur le programme 309 « entretien des bâtiments de l’État ».
- professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État :
Planifier une stratégie permettant, d’une part, de faire un état des lieux des besoins existants et futurs et du parc à disposition et, d’autre part, de prévoir les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts liés à l’immobilier
La politique immobilière du programme 218 s’inscrit dans le cadre d’un schéma prévisionnel de stratégie immobilière (SPSI) de l’administration centrale des ministères économiques et financiers établi pour une première période 2006-2010 puis révisé pour la période 2008-2013.
Le bilan du SPSI 2008-2013 a été réalisé afin d’éclairer les réflexions sur les orientations relatives au prochain schéma pluriannuel de stratégie immobilière 2014-2018 qui sera présenté au Conseil de l’immobilier de l’État en octobre 2014.
A ce jour les immeubles parisiens ne représentent plus que 52 % de la SUN occupée par l’administration centrale (le site ministériel Bercy + Chevaleret représentant à lui seul 43 %). La part du locatif est tombée de 22 % à 15 % du parc, et l’immeuble d’Ivry a permis de réaliser une économie de 25 M€ par an de coûts de location sur le programme 218. La densification a permis d’économiser plus de 20 000 m² de surface utile nette, dont 16 000 m² dans Paris, et de parvenir à un ratio de 13,5 m² par poste de travail (contre près de 15 en 2008).
Le prochain SPSI poursuivra les principaux objectifs des précédents SPSI :
- le maintien de la qualité technique et réglementaire du parc immobilier ;
- la rationalisation des implantations ;
- la maîtrise des coûts ;
- une vigilance en matière de surface afin d’atteindre le ratio de 12 m2 par agent.
La mise en œuvre de ces objectifs se traduira par des décisions quant au devenir des immeubles dont les baux arrivent à échéance pendant cette période, et de l’immeuble domanial occupé par les services de l’INSEE à Malakoff qui nécessite de lourds investissements du fait de sa vétusté.
En outre, les ministères économiques et financiers s’engagent à atteindre les objectifs que les pouvoirs publics ont fixés aux administrations dans le cadre du Grenelle de l'environnement, en termes de limitation des consommations énergétiques et d'émission de gaz à effet de serre.
Uniformiser la gestion des biens immobiliers afin de l’améliorer.
La conception et la mise en œuvre de la politique immobilière de l’administration centrale est assurée par le bureau « gestion des espaces immobiliers » du Secrétariat général des ministères économiques et financiers. Ce bureau prépare et met en œuvre les schémas d'implantation des services de l'administration centrale. Il est également responsable de l'exploitation technique et de la maintenance des ouvrages, des équipements et des infrastructures techniques implantés dans les bâtiments ; il programme les travaux et en suit l'exécution. Cette organisation garantit ainsi une politique cohérente et coordonnée du suivi de l’entretien du parc immobilier.
Dix conventions d’utilisation sont signées à ce jour. Le Secrétariat général des ministères économiques et financiers prévoit de finaliser d’ici fin 2014 la convention d’utilisation de l’immeuble Carré Austerlitz à Paris, bâtiment dont le ministère est de nouveau affectataire depuis 2011, et les 14 autres conventions hors Paris (dont Ivry, Montreuil-Les Allées, Montaigne, Malakoff, Nantes).
Par ailleurs, le bureau « gestion et expertise immobilière ministérielle » (GIM) positionné au sein du service des affaires financières et immobilières du Secrétariat général assure la conduite des opérations immobilières les plus importantes des directions à réseau des ministères économiques et financiers et peut être sollicité par celles-ci pour leur porter conseil et réaliser des expertises. Pour cela, il s’appuie sur les compétences de ses agents (technique, architectural, économique et financier, juridique). Ce bureau est également responsable de la gestion des budgets opérationnels de programme (BOP) des ministères économiques et financiers, sur les programmes 723 au sein du compte d’affectation spéciale « gestion du patrimoine immobilier de l’ État » et 309 « entretien des bâtiments de l’État ». Enfin, il est chargé de la mise en œuvre et du suivi des orientations relatives à la gestion du patrimoine de l’État, en relation avec les directions concernées.
130 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- rationaliser le patrimoine immobilier de l’État :
Adapter le patrimoine à son utilité, son usage, son utilisation.
Les conseils de modernisation des politiques publiques des 12 décembre 2007 et 4 avril 2008 ont décidé de professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État afin de réduire le volume du parc de bureaux et de faire en sorte qu’il soit plus fonctionnel, moins cher et mieux entretenu. Le Premier ministre a demandé par ailleurs au service France Domaine de veiller au respect de la norme de 12 m² de surface utile nette par poste de travail.
A cet effet, le secrétariat général des ministères économiques et financiers met en œuvre une démarche d’amélioration du ratio d’occupation des bâtiments d’administration centrale également déployée dans les services déconcentrés.
Pour atteindre cet objectif, les ministères économiques et financiers ont engagé depuis plusieurs années une politique très volontariste qui a conduit à la mise en œuvre d’un certain nombre d’opérations de restructuration des espaces de travail.
Réduire les coûts.
Cet objectif est un axe opérationnel prioritaire pour le Secrétariat général. Outre la rationalisation des surfaces mentionnée précédemment, une politique de rationalisation des marchés relatifs à l’entretien courant, à la maintenance préventive et aux travaux d’aménagement légers a été mise en place depuis quelques années.
Cette rationalisation des marchés consiste à regrouper si possible dans des marchés « multi-techniques » pluriannuels des contrats de maintenance qui étaient auparavant propres à chaque site. Ainsi un seul opérateur devient responsable d’un ensemble de prestations dans le cadre d’un contrat global. Outre une diminution des coûts complets, cette démarche participe également à une amélioration du pilotage des prestations et à une satisfaction des usagers accrue.
- participer à une démarche citoyenne :
Réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État.
En matière de normes environnementales, la construction ou l’acquisition éventuelle de nouveaux bâtiments, à l’image du bâtiment d’Ivry, devra répondre à l’objectif d’attribution systématique de la certification HQE (Haute Qualité Environnementale), délivrée en fonction du respect de quatorze cibles environnementales (relations du bâtiment avec son environnement immédiat, procédés et produits de construction, gestion de l’énergie, de l’eau et des déchets, confort acoustique, visuel et olfactif, qualité sanitaire et de l’eau…).
Les services centraux des ministères économiques et financiers ont par ailleurs déjà réalisé le bilan carbone ainsi que le diagnostic de performance énergétique de l’ensemble de leur parc immobilier. Comme indiqué plus haut, un plan pluriannuel d’actions est élaboré au vu notamment des conclusions des audits énergétiques et gros entretien menés dans le courant de l’année 2010. Les résultats des audits ont permis de dégager des priorités d’intervention et de travailler à l’élaboration d’un programme de travaux et d’actions à mettre en œuvre en termes de gestion des bâtiments et de sensibilisation des utilisateurs.
Dans le cadre des orientations du SPSI 2014-2018, les ministères économiques et financiers privilégieront pour ses nouvelles implantations des immeubles locatifs conformes aux meilleures normes environnementales.
Enfin, les ministères économiques et financiers s’inscrivent dans la démarche d’élaboration d’un nouveau plan administration exemplaire ministériel (PAE) portant sur la période 2014 – 2020.
Contribution du programme à la politique transversale
France Domaine et l’administration centrale poursuivent la politique de renégociation systématique de l’ensemble des baux. Trois immeubles sont concernés actuellement : l’immeuble de l’IGPDE à Vincennes et les immeubles Blanqui et Valmy à Montreuil. L’objectif est d’obtenir des baisses significatives du montant des loyers en contrepartie de l’allongement de la durée des baux.
En termes d’investissements, la programmation 2014 privilégie les travaux de sécurisation et de mise aux normes, avec la poursuite de la sécurisation électrique de Bercy, la finalisation des travaux de traitement d’ambiance, de réseaux courants faibles et d’électricité courants forts du CIP, le démarrage de la mise aux normes des ascenseurs et la rénovation du système de désenfumage du Vauban.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
L’exécution de l’année 2013 est issue de l’analyse des données de l’application Chorus (restitution INF-BUD-40). Les prévisions de l’année 2014 correspondent aux montants indiqués dans la LFI 2014.
PLF 2015 131
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Méthodes de calcul
Emplois et dépenses titre 2 :
Le nombre des emplois participant à la politique transversale est établi au 31 décembre de l’année et concerne les seuls agents affectés à temps plein à cette mission.
La valorisation des emplois est effectuée sur la base des coûts moyens par catégorie indiqués dans le RAP 2013 et le PAP 2014.
Nota bene : Dans le DPT 2013, les dépenses et emplois, n’intégraient pas les emplois du bureau GIM. Les données ont été calculées par le CPFI, elles sont désormais intégrées dans le fichier pour 2013, 2014 et 2015 ce qui créé un delta important entre les prévisions et l’exécution pour 2013 et 2014.
Dépenses hors titre 2 :
L’analyse se fonde sur la restitution INF-BUD-40 donnant le suivi des consommations en AE et CP par axes d’analyse, notamment, le compte général du plan comptable de l’État (compte PCE), le domaine fonctionnel, le centre financier (BOP-UO) et le centre de coût.
Les dépenses immobilières imputées sur le programme 218 sont soumises à des normes d’évolutions incompressibles.
En ce qui concerne les bâtiments domaniaux, l’assiette retenue ainsi que les normes de revalorisation des loyers budgétaires sont fixées par France Domaine. Pour 2014, la norme de revalorisation a été fixée à 1,11 %.
La revalorisation des baux privés tient compte de l’évolution soit de l’indice du coût de la construction, soit de l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT) créé par l’article 63 de la loi du 17 mai 2011 de simplification et d’amélioration de la qualité du droit.
Les marchés de maintenance, de fournitures ainsi que les marchés de travaux sont également revalorisés chaque année en fonction de formules spécifiques à chacun des marchés concernés. Ces formules sont prévues dans les documents constitutifs de chacun des marchés et ne laissent aucune marge de manœuvre quant à leur application.
Les dépenses de fluides sont soumises aux évolutions des prix des matières premières en hausse depuis plusieurs années.
Analyse de l’évolution des crédits
Exécution 2013 :
L’exécution 2013 s’est élevée à 179,56 M€ en AE et à 198,68 M€ en CP.
Les différents postes de dépenses, hors charges de personnel, sont les suivants :
- les dépenses relatives aux loyers des implantations locatives de l’administration centrale, 22,53 M€ en AE et 39,51 M€ en CP
- les dépenses relatives au fonctionnement et à l’entretien des bâtiments se répartissent sur les postes principaux suivants :
- entretien courant : 2,73 M€ en AE et 4,4 M€ en CP ;
- entretien lourd (dépenses de maintenance non éligibles au programme 309) : 15,54 M€ en AE et 12,28 M€ en CP ;
- travaux structurants : 0,17 M€ en AE et 2,84 M€ en CP ;
- fluides notamment d’eau, d’électricité gaz et chauffage : 11,72 M€ en AE et 12,12 M€ en C ;
- gardiennage et nettoyage : 13,47 M€ en AE et 13,43 M€ en CP ;
- autres dépenses : 4,44 M€ en AE et de 5,13 M€ en CP.
- l’exécution des loyers budgétaires s’est élevée à 108,97 M€ en AE et en CP.
En 2013, l’opération la plus notable a concerné la rénovation du restaurant administratif Daumesnil du site de Bercy dont les travaux ont été réceptionnés en octobre 2013.
Par ailleurs au cours de l’année 2013, quatre marchés d’exploitation maintenance ont été engagés pour des périodes pluriannuelles fermes :
- de 2 ans (Grand Bercy – climatisation ventilation et chauffage, installations électriques courant fort) (Paris Est installations électriques courant fort) pour un montant de 7 M€ ;
- et de 3 ans (Grand Bercy – détection protection incendie) pour un montant de 0,93 M€.
Prévision 2014 :
La répartition des dépenses prévisionnelles 2014 s’établit comme indiqué ci-dessous : En millions d’€ AE CP
Entretien courant 12,30 9,13
Entretien lourd - -
Travaux structurants 2,00 0,94
Gestion locative 15,19 35,92
Fluides 11,96 10,18
Autres dépenses 3,30 3,30
Gardiennage et nettoyage 11,63 11,67
Loyers budgétaires 110,64 110,64
TOTAUX 167,02 181,78
132 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Prévision 2015 :
La répartition des dépenses prévisionnelles 2015 s’établit comme indiqué ci-dessous : En millions d’€ AE CP
Entretien courant 10,00 9,88
Entretien lourd - -
Travaux structurants 2,00 1.00
Gestion locative 63,08 34,48
Fluides 12,53 10,33
Autres dépenses 5,47 3,48
Gardiennage et nettoyage 11,86 11,90
Loyers budgétaires 109,03 109,03
TOTAUX 213,97 180,10
FACILITATION ET SÉCURISATION DES ÉCHANGES (302)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 60 310 514 62 378 931 72 086 493 59 026 493 58 023 616 64 821 328
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 302 regroupe l’ensemble des activités de la direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI).
La douane a pour ambition de relever le défi de la régulation des échanges internationaux de marchandises, en menant de front la double mission de facilitation et de sécurisation de ces échanges qui lui confère son originalité et son utilité sociale.
La DGDDI entend prendre toute sa part dans la politique gouvernementale de recherche de croissance et de soutien à la compétitivité de l'ensemble des acteurs du commerce international, qu'il s'agisse des entreprises, des professionnels de la logistique ou bien encore des plateformes portuaires et aéroportuaires françaises. Parallèlement, sa connaissance toujours plus précise des flux de marchandises lui permet d’identifier et d’intercepter, avec une efficacité croissante, les flux irréguliers correspondant à des marchandises prohibées ou bien tentant d’échapper au respect des normes (sanitaires, phytosanitaires, techniques) ou au paiement de l’impôt. Enfin, avec un taux d'intervention correspondant à 0,45 % des recettes perçues en 2013, la DGDDI assure la perception au moindre coût de taxes dans des domaines aussi divers que l'énergie, l'environnement, les transports ou les tabacs et alcools.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine de l'État
Contribution du programme à la politique transversale
En cohérence avec les opérations financées sur les programmes 309 et 723, qui supportent principalement la politique immobilière de l'État, le programme 302, pour ce qui concerne les dépenses relevant de l'occupant, contribue à l'amélioration de la gestion du patrimoine de l'État au travers des actions suivantes :
Participation à l'effort de conservation en bon état du patrimoine immobilier de l'État :
Les dépenses de l'année 2013 ont permis notamment d'initier l'opération de réfection et de désamiantage concernant un bâtiment de la direction de Roissy (0,27 M€) et de poursuivre l'opération de remise en état du bureau de Lysbuchel (dont le désamiantage) pour un montant de 0,452 M€ en AE. Des travaux de rénovation ont été menés sur le bâtiment
PLF 2015 133
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
abritant le service des douanes de Saint Pierre et Miquelon pour remédier aux dégâts dus aux intempéries et dans les bureaux de la DR de Paris-Est suite à infiltrations (0,07 M€ en AE et CP).
En 2014, le programme 302 conduit des travaux de remplacement de fenêtres à l'Hôtel des douanes de Besançon et à l'îlot Perrée ainsi que des travaux d'étanchéité dans une aubette à Saint-Julien Bardonnex et à l'Hôtel des douanes de Marseille suite à un dégât des eaux (0,1 M€ en AE et CP).
Professionnalisation de la gestion du patrimoine immobilier de l'État au travers de la planification d'une stratégie
Le programme s'inscrit dans cette démarche en coordonnant son action propre avec les SPSI préfectoraux, dans le but de rationaliser l’implantation des bureaux et des unités de douane tout en préservant leurs capacités opérationnelles.
Cette stratégie est menée afin de répondre aux objectifs résultant de la politique immobilière de l'État et de permettre la mise en œuvre des orientations arrêtées par le ministre dans le cadre de la feuille de route stratégique à l'horizon 2018, qui s'inscrit dans la démarche de modernisation de l'action publique engagée par le gouvernement. Il tiendra compte des évolutions prévisibles du droit communautaire.
Dans ce cadre, les engagements de la DGDDI pour l’année 2015 sont les suivants :
- accroître son efficacité en matière de lutte contre la fraude grâce au déploiement de nouveaux dispositifs organisationnels et à la mise en œuvre de nouvelles méthodes de travail, en réponse aux risques générés par l'accroissement et la mondialisation des échanges internationaux ;
- poursuivre les efforts en faveur de l’attractivité du territoire et de la compétitivité des entreprises en simplifiant et dématérialisant les procédures douanières, en facilitant le paiement de la TVA à l’importation et en valorisant le statut d’exportateur agréé ;
- sécuriser les recettes fiscales tout en rendant un meilleur service aux usagers à coût d’intervention réduit ;
- offrir une meilleure qualité de vie au travail à ses agents tout en modernisant ses processus de gestion des ressources humaines.
Rationalisation du patrimoine immobilier de l'État
Cette rationalisation se traduit par :
- une adaptation du patrimoine à son utilité, son usage et son utilisation
La mise en œuvre de la stratégie immobilière du programme et l'ensemble des travaux effectués ont permis de diminuer la surface utile nette de l'ensemble du parc immobilier (domanial et locatif). La surface utile nette, qui s'élevait à 190 951 m² en juillet 2013 (donnée figurant dans le tableau relatif aux indicateurs immobiliers du PAP 2014), a été ramenée à 185 248 m² en juillet 2014 (donnée figurant dans le tableau relatif aux indicateurs immobiliers du PAP 2015). Cette évolution devrait permettre de poursuivre la réduction du ratio SUN/effectifs dans le sens des objectifs fixés. Ce dernier évolue de 12,70 (prévision 2014) à 12,66 m² par agent (prévision 2015) ce qui correspond à une optimisation accrue de l'utilisation des surfaces aménagées ou aménageables en bureaux.
Dans ce cadre, le programme a engagé :
- en 2013 des travaux dans les locaux de la direction de Strasbourg afin d'accueillir dans le bâtiment le service Strasbourg Energie Grand-Est et améliorer ainsi son occupation (0,27 M€), ainsi que des travaux relatifs au transfert du Laboratoire du Havre dans un nouveau (1,3 M€).
De même ont été financées les opérations de déménagement et relogement de la brigade de surveillance intérieure (BSI) de Bavay Maubeuge (0,29 M€) ainsi que les regroupements des bureaux principaux Chassieu-Lyon aéroport, des divisions Lyon-agglomération et Lyon-aéroport, et le relogement du pôle Lyon Energie (0,11 M€).
- en 2014, le relogement de la BSI de Besançon sur le site de Miserey (0,22 M€) et le réaménagement des locaux de la BSI de Dunkerque pour assurer le stockage des moyens utilisés pour le contrôle des espaces confinés (0,09 M€) et la poursuite de l'aménagement des nouveaux locaux de la BSI de Laon (0,3 M€)
- en 2015, le programme 302 prévoit :
- de poursuivre les efforts entrepris pour la mise aux normes des cellules de retenue douanière et des locaux destinés à accueillir les avocats et les médecins ;
- de réaliser des opérations visant à la sécurisation des locaux ;
- d'améliorer les conditions d'implantation immobilière de certaines de ses unités de surveillance : sont programmés en effet des travaux pour l'installation de la BSI de Fréjus sur un site libéré par le ministère de la défense, les travaux d'installation de la brigade de Marseille Port dans le cadre de la fusion des BSI de Marseille Sud et Nord ;
- d'aménager et de mettre aux normes aéronautiques un hangar destiné à la maintenance centralisée des aéronefs de la douane à Mérignac.
- une maîtrise des coûts
L'analyse des dépenses consacrées à la logistique et à l'immobilier sur le programme 302 traduit les objectifs que la Douane s’est fixée en matière de limitation des dépenses de fonctionnement : en effet, en dépit des multiples
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Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
augmentations observées de 2012 à 2013 en matière de loyers (+4 % pour les loyers budgétaires), fluides (eau : +5 % gaz : +21 %, fioul : +3%).., les dépenses de fonctionnement liées aux locaux n'ont que modérément augmenté (+3,34 % entre 2012 et 2013).
Par ailleurs plusieurs projets immobiliers en cours traduisent la démarche initiée par la DGDDI pour réduire ses coûts de fonctionnement. C'est le cas notamment de l'opération, financée sur le programme 723, visant à fusionner les écoles de Rouen et de La Rochelle. C'est également le cas des travaux de rénovation électrique et climatique menés sur les installations du centre informatique douanier d'Osny qui permettront d'améliorer les installations techniques du centre tout en réduisant sa facture énergétique. Cet investissement, en outre, placera le CID parmi les data centers les plus performants de l’administration française, offrant, à terme, de nouvelles solutions d’hébergement tant pour d’autres directions de Bercy que d’autres services ministériels. Il est prévu de consacrer 9,52 M€ en AE et 4,77 M€ en CP à cette dernière opération en 2014 et 1,69 M€ en AE et 6,6 M€ en CP en 2015.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Emplois : une enquête interne de 2013 sur les fonctions supports.
Coûts moyens : élaborés au moyen d'une exploitation d'un fichier comportant les données de la paie.
Méthodes de calcul
Les méthodes retenues sont celles proposées par France Domaine.
Dépenses hors titre 2 :
Pour apprécier le montant des crédits consacrés à la politique transversale, le programme s'est appuyé sur les données de l'exécution 2013 issues de CHORUS. Dans ce cadre, ont été reprises les dépenses imputées sur les comptes PCE concernant sans ambiguïté la politique immobilière et définies par France Domaine.
S'agissant des données relatives aux années 2014 et 2015, les montants indiqués résultent des informations contenues dans les PAP 2014 et 2015 du programme.
Emplois et dépenses de titre 2 :
L'évaluation des emplois consacrés à la politique transversale repose sur un dénombrement des agents occupant des fonctions supports par circonscription douanière.
Les coûts moyens par catégorie utilisés pour la valorisation des dépenses de personnels afférentes à la politique transversale sont ceux figurant dans le RAP 2013 et les PAP 2014 et 2015 du programme 302.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
En 2013, les crédits consacrés aux dépenses de fonctionnement liés à la logistique et à l'immobilier de la douane ont représenté 56,63 M€, soit 33 % des dépenses de titre 3.
En matière d'investissement, ces dépenses se sont élevées en 2013 à 2,28 M€ soit 7,27 % des dépenses de titre 5. Elles sont en baisse de 37 % par rapport à 2012. Cette évolution résulte principalement du fait qu'en raison des annulations de crédits supportées par le programme 302, la priorité a été donnée en 2013 au financement des opérations de renouvellement des moyens opérationnels et informatiques de la douane. Le niveau des dépenses résulte également des délais inhérents à la conduite des opérations immobilières.
ENTRETIEN DES BÂTIMENTS DE L’ÉTAT (309)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 176 669 281 169 811 422 160 000 000 170 000 000 156 000 000 166 000 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 309 a pour finalité de regrouper sur un programme unique une partie des crédits d’entretien du propriétaire (essentiellement ceux portant sur les immeubles soumis à loyer budgétaire, c’est-à-dire les immeubles constitués majoritairement de bureaux). Jusqu’en 2008, les administrations occupantes assuraient en effet la totalité de
PLF 2015 135
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
l’entretien lourd de leurs immeubles à partir de leurs budgets ministériels. La création de ce programme a permis de sanctuariser une partie de ces crédits et d’améliorer la lisibilité de leur utilisation.
Ce programme matérialise une étape supplémentaire dans la mise en place de l’État propriétaire, dont France Domaine décline la stratégie patrimoniale. Aux côtés des autres outils mis en place pour la politique immobilière de l’État (loyers budgétaires, conventions d’utilisation, programme de cession, schémas pluriannuels de stratégie immobilière, compte d’affectation spéciale « gestion du patrimoine de l’État », etc.), le programme 309 offre au service France Domaine et aux préfets de région, représentants locaux de l’État propriétaire, le moyen d’appréhender les problématiques d’entretien du parc immobilier.
Le chef du service France Domaine est le responsable du programme. Il procède à la répartition des crédits entre les budgets opérationnels de programme (BOP), en application de conventions de délégation de gestion. Les RBOP régionaux étant les préfets, ils sont ordonnateurs secondaires de droit.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME A LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme 309 participe à la politique immobilière, à titre principal, selon les axes et sous-axes stratégiques suivants :
– améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État : connaître l’état du parc immobilier par la réalisation des contrôles réglementaires ;
– améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État :
– améliorer la conservation du patrimoine immobilier ;
– professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier ;
– être un État exemplaire :
– réduire l’impact environnemental du parc immobilier ;
– favoriser l’accessibilité des sites aux personnes en situation de handicap.
Contribution du programme à la politique transversale
Compte tenu de son périmètre, le programme 309 a vocation à contribuer à plusieurs objectifs que s’est fixés l’État dans un souci d’exemplarité. D’une part, pouvant financer des travaux lourds et en particulier des travaux de remise en état et en conformité, le programme peut contribuer à la mise en accessibilité des bâtiments publics, ainsi qu’à l’atteinte des objectifs du Grenelle de l’environnement. Ces derniers consistent en la réduction, dans un délai de 8 ans à compter de la clôture d’une première phase d’audit en 2012, de la consommation d’énergie des bâtiments de l’État de 40 % et des émissions de gaz à effet de serre de 50 %. Mais le programme doit aussi permettre de développer la maintenance préventive des bâtiments, source d’économies sur le long terme et doit par ailleurs assurer la réalisation des contrôles réglementaires. Ces contrôles réglementaires portent notamment sur les réseaux électriques, la protection incendie, les installations de froid, les appareils de levage et élévateurs, les portes et portails, la qualité de l’air, de l’eau. France Domaine est amené à fixer annuellement les grandes orientations que doivent respecter les responsables de BOP dans leur programmation (part minimale d’entretien préventif, réalisation des contrôles réglementaires…).
La régionalisation, au profit des préfets de région, de la part de crédits relative au parc déconcentré de l’État a permis une meilleure mutualisation de la ressource, une professionnalisation des cellules immobilières régionales et un recours accru aux marchés interministériels. Cette régionalisation, initiée en 2010, a vu son périmètre étendu en 2013 à la direction générale des finances publiques, à la direction générale des douanes et des droits indirects et au ministère de la justice. Désormais, seuls les services déconcentrés du ministère de la défense et les juridictions administratives et financières sont encore exclus du périmètre des programmations établies par les préfets de région.
Avec la régionalisation de l’entretien des bâtiments de l’État, les préfets de région devenus RBOP locaux jouent un rôle plus important en terme de programmation et de suivi de l’exécution. Par ailleurs, les représentants locaux de la politique immobilière de l’État (RPIE), rattachés au ministère des finances et des comptes publics, et les responsables « plan bâtiment » (RPB), rattachés au ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, assistent les préfets de région dans l’élaboration de la programmation et la conduite des opérations, au sein de cellules régionales de suivi de l’immobilier de l’État (CRSIE), en liaison avec les ministères occupants.
France Domaine, en tant que responsable de programme, fixe les enveloppes allouées chaque année aux responsables de BOP sur la base des programmations établies par ces derniers en fin d’année antérieure. Par ailleurs, France Domaine veille à la bonne consommation des crédits tout au long de l’année. Il vérifie également, via les tableaux de programmation, les restitutions Chorus et des enquêtes envoyées aux responsables de BOP, le respect des grandes orientations du programme définies annuellement. Enfin le RPROG peut, selon les besoins, les rythmes d’exécution ainsi que des critères révélant la qualité de gestion des RBOP, réallouer, en cours d’année, des crédits
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Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
entre BOP. Cette démarche est réalisée grâce à un dialogue approfondi avec les acteurs et grâce à la fiabilité des restitutions issues du progiciel de gestion intégrée Chorus. L’objectif est de favoriser une utilisation optimale des crédits.
Afin de disposer d’une décomposition fine des opérations en exécution, France Domaine a défini, dans la charte de gestion, des composantes élémentaires en matière d’entretien lourd. Elles constituent les cinq actions du programme :
– action n° 2 « contrôles réglementaires »
Cette action identifie les dépenses du programme 309 portant sur l’ensemble des vérifications imposées par les lois, décrets, arrêtés, codes ou normes, à périodicité définie, ayant vocation à assurer la sécurité des biens et des personnes au travers de contrôles « extérieurs » portant sur la qualité des installations et de la maintenance réalisée.
Les domaines concernés par les contrôles réglementaires dus par le propriétaire sont notamment l’électricité, la protection incendie, les installations de froid, les appareils de levage et élévateurs, les portes et portails, la qualité de l’air, de l’eau et le bruit.
Les contrôles réglementaires éligibles sur ce programme sont ceux afférents à des équipements dont la maintenance est à la charge du propriétaire. Pour compléter cette délimitation, les contrôles réglementaires relatifs à la qualité de l’environnement (eau, air, bruit) et/ou qui ne sont pas directement liés à un équipement, sont à la charge de l’occupant. Il est fortement recommandé aux occupants de faire réaliser les contrôles réglementaires afférents aux installations dont la maintenance incombe au locataire.
– action n° 3 « audits, expertises, diagnostics »
Les audits, expertises, diagnostics, assistances et autres services associés à la réalisation des opérations éligibles au présent programme pourront être affectés au programme 309 dans la mesure où ils seront jugés économiquement indissociables de l’action qu’ils servent.
Peuvent notamment être éligibles à cette action du programme :
– les audits énergétiques, constituant la première étape du volet « État exemplaire » du Grenelle de l’environnement, pour la part résiduelle après prise en compte du financement réalisé sur le CAS ;
– les audits techniques ayant vocation à évaluer l’état de vétusté, la qualité de la maintenance des bâtiments et des équipements relevant du propriétaire ;
– les diagnostics préalables à des opérations lourdes devant permettre de juger de l’opportunité et la faisabilité d’une opération donnée.
– action n° 4 « maintenance préventive »
L’entretien préventif correspond à l’ensemble des activités ayant pour but de réduire la probabilité de défaillance ou de dégradation d’un bien. Les activités correspondantes sont programmées et mises en œuvre selon un échéancier établi à partir d’un nombre prédéterminé d’unités d’usage, et/ou des critères significatifs de dégradation de biens. Les contrôles réglementaires, bien qu’assimilés à de la maintenance préventive, font l’objet d’une action spécifique du programme dans un souci d’analyse de répartition des coûts.
– action n° 5 « maintenance corrective »
L’entretien correctif correspond à l’ensemble des activités réalisées après la défaillance d’un bien ou la dégradation de sa fonction pour lui permettre d’accomplir une fonction requise, au moins provisoirement.
Les dépenses de maintenance corrective à la charge du propriétaire peuvent porter sur les domaines suivants : le remplacement des chaudières, la réfection des gouttières et grilles usagées et dégradées, la réfection du clos et couvert suite à la constatation d’un dégât, des travaux d’étanchéité…
– action n° 6 « travaux lourds - Mise en conformité et remise en état »
La remise en état et en conformité regroupe l’ensemble des activités ayant pour but de mettre l’immeuble et ses équipements en conformité avec des réglementations nouvelles ou de les remettre dans leur état initial, suite à une succession de dégradations constatées.
Les travaux lourds, à la charge du propriétaire, peuvent être scindés en deux rubriques selon qu’il s’agisse :
- de mise en conformité avec des réglementations nouvelles, dans les domaines de l’hygiène, la sécurité des biens et des personnes, l’environnement, les économies d’énergie. Les opérations relatives au Grenelle de l’environnement et à la loi de 2005 sur la mise en accessibilité sont ainsi des travaux lourds ;
- de remise en état initial suite à une dégradation continue d’un bien. Les travaux doivent néanmoins être considérés comme de l’entretien lorsqu’ils n’apportent pas de valeur au bien en comparaison avec sa valeur initiale. A la différence de la maintenance corrective, ces travaux n’interviennent pas suite à une défaillance ou à la constatation d’un dégât mais compte tenu d’une nécessité de remettre le bien à niveau, c’est-à-dire dans un état satisfaisant de fonctionnement et d’utilisation.
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Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
EMPLOIS ET DES CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS A LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données : Les données utilisées sont issues de CHORUS (restitution INF-BUD-40).
Le programme 309 ne supporte aucune dépense de personnel.
Méthodes de calcul
L’analyse se fonde sur la restitution INF-BUD-40 donnant le suivi des consommations en AE et CP par axes d’analyse, notamment le compte général du plan comptable de l’État (compte PCE) et le domaine fonctionnel (une des cinq actions du programme).
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’analyse de la dépense par compte du PCE fait apparaître une exécution en AE de 176 669 281€.
Cette extraction est analysée d’une part au travers des listes de compte PCE « relevant de l’immobilier », et d’autre part à l’aide des actions caractéristiques du programme.
Plus précisément, cette analyse au travers des natures de dépenses amène aux conclusions suivantes :
– 99 % de la dépense est réalisée sur de l’entretien lourd, cible par nature du programme 309 ;
– 1 % relève donc de nature non éligible, notamment des fluides (1 847 k€), de l’entretien courant (82 k€), des loyers du secteur privé (0,6 k€), et des services (137 k€).
Le périmètre du programme 309 étant l’entretien lourd, la présence marginale d’entretien courant sur ce programme doit être liée essentiellement au fait que la charte du programme autorise aux gestionnaires à financer de l’entretien courant dès lors que cela s’inscrit dans une opération globale relevant majoritairement de l’entretien lourd.
Par ailleurs, l’exécution est analysée au travers du prisme des actions du programme 309. Le graphique suivant synthétise la répartition par action de l’engagement des AE en 2013 et présente l’évolution de cette répartition sur les trois dernières années. Cette comparaison montre l’évolution positive de la réalisation des contrôles réglementaires et des audits, et d’un certain recul des opérations de travaux lourds.
Répartition par nature - tous BOP
2% 4%10% 13%
72%
3% 3%
13% 14%
67%
3% 2%
17% 17%
61%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
Contrôlesréglementaires
Maintenancepréventive
Audits-diag Maintenancecorrective
Travaux lourds
2011
2012
2013
France Domaine privilégie les opérations liées à la sécurité des biens et des personnes. Cela explique que les opérations de travaux lourds et de maintenance corrective, qui présentent des montants généralement élevés par rapport aux contrôles réglementaires, aux diagnostics ou aux contrats de maintenance préventive, constituent la part la plus importante des crédits du programme.
Pour l’année 2014, France Domaine compte utiliser 4,12 % de l’enveloppe d’entretien immobilier du propriétaire aux fins de contrôles réglementaires. En effet, le service France Domaine préconise la réalisation de ces contrôles qui revêtent un caractère obligatoire pour l’État et qui permettent d’améliorer la connaissance du bâti.
En 2015, comme en 2014, la ressource en CP est supérieure à celle disponible en AE afin d’être en mesure d’assumer l’ensemble des mandatements attendus. Ces derniers correspondent d’une part aux besoins de CP liés aux nouveaux engagements d’AE, et d’autre part à ceux relatifs aux restes à payer.
138 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
FONCTION PUBLIQUE (148)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 148 porte l'ensemble des crédits d'intervention de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) rattachée au ministère de la décentralisation et de la fonction publique.
Il se décline en deux actions : la formation des fonctionnaires et l'action sociale interministérielle.
La DGAFP exerce une tutelle sur les opérateurs suivants, (l’École nationale d’administration (ENA) et les Instituts régionaux d’administration (IRA) et leur alloue une subvention pour charges de service public.
Opérateurs rattachés au programme
Six opérateurs : l’ENA et les cinq IRA.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme 148 en lui-même ne poursuit pas d’objectifs en lien avec la politique immobilière de l’État. Il n’entre dans le champ d’élaboration du DPT que par l’intermédiaire de la subvention pour charge de service public qu’il verse aux opérateurs dont il assure la tutelle, sans d’ailleurs que les missions de ces derniers ne se rattachent également directement aux axes stratégiques poursuivis par la politique immobilière de l’État.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
INSTITUS RÉGIONAUX D’ADMINISTRATION (IRA)
Sources des données
Les dépenses d’investissement mentionnées sont celles qui figurent en emplois aux tableaux de financement abrégés des comptes financiers pour 2013 et des budgets rectificatifs pour 2014.
Les dépenses de fonctionnement imputables à l’immobilier ont été évaluées par chacun des instituts. Elles sont pour l’essentiel constituées des fournitures non stockables, des dépenses d’entretien et des réparations sur biens immobiliers.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul conformes à celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
La part des dépenses liées à l’immobilier dans les dépenses totales devrait être en progression : 9,79 % en prévision 2014 contre 7,82 % en exécution 2013. Il s’agit, en ce qui concerne les IRA, d’un niveau relativement élevé lié à des aménagements, en particulier à l’IRA de Bastia et à l’IRA de Lille, en vue de l’amélioration de l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite et de travaux réalisés à la suite des diagnostics énergétiques effectués, l’ensemble de ces travaux s’inscrivant dans le cadre des SPSI des établissements.
Ce ratio pourrait demeurer à un niveau élevé en 2015 du fait de la réalisation de la deuxième tranche des travaux programmés à l’IRA de Lille.
IMMIGRATION ET ASILE (303)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 13 218 474 12 768 659 12 526 000 12 526 000 6 335 384 6 335 384
PLF 2015 139
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Au sein de la mission "Immigration, asile et intégration", le programme 303 regroupe les actions et les crédits des politiques relatives à la gestion de l’immigration régulière, à la lutte contre l’immigration irrégulière et à la garantie de l’exercice du droit d'asile pour les personnes ayant besoin d'une protection internationale. Il a pour finalités l’organisation, la réglementation, la régulation des mouvements migratoires ainsi que l'accompagnement administratif des immigrants légaux et la prise en charge des demandeurs d’asile. La masse salariale ainsi que les effectifs du programme sont portés par le programme support du ministère de l’intérieur.
Opérateurs rattachés au programme
L’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), qui est implanté à Fontenay-sous-Bois est rattaché au programme 303. Il a pour mission d'instruire les demandes d'asile en première instance.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État,
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État,
- conserver le patrimoine immobilier de l’État,
- professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Le programme 303 est structuré en quatre actions dont une action soutien : action n°1 : circulation des visas, action n°2 : garantie de l'exercice du droit d'asile, action n 3: lutte contre l'immigration irrégulière, action n°4 : soutien
L’action n°4 porte notamment le financement des locaux de trois sites parisiens et l'action n°2, celui des locaux de l'OFPRA.
L'action n°1 porte les frais de location du site de Nantes occupé par la sous-direction des visas.
Le programme se rattache à la politique transversale par les locaux de ses trois sites parisiens, de son site de Nantes et par celui de l’OFPRA.
La DGEF s’inscrit dans le projet global de regroupement des services du ministère de l’intérieur qui prévoit un déménagement sur le site de l’immeuble Garance à compter de l’automne 2015. Les charges immobilières afférentes de la DGEF seront alors portées par le programme support du ministère de l’intérieur.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données : Restitutions Chorus.
Méthodes de calcul : Restitution INFBUD40 par activités, retraitée.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
OFFICE FRANÇAIS DE PROTECTION DES RÉFUGIÉS ET APATRIDES (OFPRA)
Sources des données
Le document a été élaboré en collaboration avec le service des Moyens généraux, en charge de la gestion immobilière de l’OFPRA
Données utilisées :
Données budgétaires : compte financier 2013, éléments prévisionnels du budget 2014.
Méthodes de calcul
Plusieurs services apportent une contribution à la gestion immobilière de l’Etablissement : le service Sécurité, les Moyens Généraux et les services financiers (services Budget, des Marchés).
140 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
INTÉGRATION ET ACCÈS À LA NATIONALITÉ FRANÇAISE (104)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 4 881 931 648 032 97 500 661 000 109 000 672 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Au sein de la mission « immigration, asile et intégration », le programme 104 contribue au financement de la politique d’intégration. Piloté par la Direction Générale des Étrangers en France, il a pour finalités l'accueil des personnes étrangères primo-arrivantes autorisées à séjourner en France pour une durée supérieure à un an puis leur intégration dans la société française, y compris quand elles ont obtenu le statut de réfugié, par une offre de formation linguistique et un parcours d’intégration avec, comme aboutissement, la possibilité d'accéder à la nationalité française. La masse salariale ainsi que les effectifs du programme sont portés par le programme support du ministère de l’intérieur.
Opérateurs rattachés au programme
L’Office français de l‘immigration et de l’intégration (OFII) bénéficie d’une subvention pour charge de service public financée par le programme 104.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État
- conserver le patrimoine immobilier de l’État
- professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État
Contribution du programme à la politique transversale
Les dépenses immobilières de la sous-direction de l’accès à la nationalité française et de l’OFII rattachent le programme 104 à la politique transversale.
L’action n° 14 du programme porte notamment le financement du bail des locaux de la sous-direction de l’accès à la nationalité française sise à Rezé (44). Ce bail a été renégocié en 2012 et a permis une réduction significative de son loyer.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données : Restitutions Chorus.
Méthodes de calcul : Restitution INFBUD40 par activités, retraitée.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
OFFICE FRANÇAIS DE L’IMMIGRATION ET DE L’INTÉGRATION (OFII)
Sources des données
Exécution 2013
Reprise des consommations issues du compte financier 2013.
N’ont pas été pris en compte les frais de déménagement, la plupart des mandatements du compte 6255 se référant à des indemnités de changement de résidence pour les agents mutés.
N’ont pas été pris en compte les honoraires, frais d’actes et de contentieux et annonces, car se référant à des dépenses non pérennes et montants relatif à l’immobilier très faibles.
Méthodes de calcul : Exécution 2014 - Reprise des modalités de calcul de France Domaine.
PLF 2015 141
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Analyse de l’évolution des crédits
Pas d’évolution marquante.
JUSTICE JUDICIAIRE (166)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 211 515 259 283 151 961 388 711 553 317 087 815 249 174 133 319 264 381
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Les services judiciaires ont pour mission de rendre la justice, en matière civile, pénale, commerciale et sociale. Le programme 166 regroupe l’ensemble des juridictions de l’ordre judiciaire, le Casier judiciaire national et l’École nationale des greffes.
Les opérations d’investissement immobilier sont concentrées sur l’action soutien du programme 166.
Opérateurs rattachés au programme
- l‘École nationale de la magistrature (ENM)
L’ENM est en charge de la formation des magistrats de l’ordre judiciaire, contribue à la politique immobilière de l’État. Elle a en charge la gestion immobilière des bâtiments et est rattachée au programme 166.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME A LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme contribue à la plupart des axes stratégiques de la politique immobilière de l’État, et plus particulièrement :
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier
- améliorer la conservation du patrimoine immobilier
- professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier
- adapter le patrimoine immobilier de l’État à ses missions.
Contribution du programme à la politique transversale
Améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État
Sont réalisés systématiquement des diagnostics techniques, audits et levées de plan qui alimentent les bases de données Patrimmo (Antilope) et Chorus-RE FX. Les deux applications font l’objet d’un rapprochement systématique des données.
Améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État
- amélioration de la conservation du patrimoine : en 2013, plus d’une centaine d’opérations d’investissement ont abouti permettant à la Chancellerie, dans un contexte budgétaire contraint, de faire face à ses obligations. En 2014 et 2015, environ trois cent opérations sont consacrées à la poursuite de la mise à niveau du parc immobilier au regard de la sécurité des personnes, des mises aux normes réglementaires, de la mise en sûreté des palais de justice et des opérations de gros entretien indispensables à la pérennité du patrimoine, auxquelles s’ajoutent les vingt-deux opérations confiées à l’agence pour l’immobilier de la justice (APIJ). S’agissant des dépenses d’entretien immobilier, les crédits sont affectés aux BOP des cours d’appel.
- professionnalisation de la gestion du patrimoine immobilier de l’État : les travaux immobiliers bénéficient d’une démarche de programmation rigoureuse qui s’appuie notamment sur la mise en place d’un contrôle de gestion physico-financier des opérations judiciaires et un personnel qualifié qui permettent d’assurer un pilotage fin des crédits du BOP 166 immobilier et offre une visibilité accrue pour les exercices à venir. En outre, la direction des services judiciaires organise la professionnalisation de la gestion de l’exploitation maintenance par la mise en place d’une équipe dédiée
142 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
au pilotage de la fonction et à l’harmonisation des contrats en administration centrale et l’organisation de formations, notamment pour les responsables des palais de justice en construction prochainement livrés. Par ailleurs, la mise en œuvre des conventions d’utilisation pour les biens domaniaux, en partenariat avec France Domaine, se poursuit. La direction des services judiciaires a également engagé la mise en place des conventions de répartition des charges essentiellement avec les barreaux et les greffes privés. Un projet de circulaire entre le ministère des finances (France Domaine) et le ministère de la justice est en cours pour mettre en œuvre les conventions d’occupation avec les tiers occupants en lien avec le service de France Domaine.
- rationalisation du patrimoine immobilier judiciaire et de son adaptation : la réforme de la carte judiciaire a permis la recherche d’une rationalisation des surfaces occupées et la cession ou remise à disposition des biens devenus inutiles. En parallèle, l’effort de renégociation des baux permettant de respecter les normes instituées dans le cadre de la politique immobilière de l’État se poursuit. Au titre de l’année 2014, le BOP immobilier prévoit de consacrer pour le patrimoine existant 8 % du montant des crédits aux travaux de mise en accessibilité des biens recevant du public. En outre, les travaux consécutifs au regroupement des juridictions ont permis de mettre aux normes les bâtiments judiciaires, avec à la clé l’amélioration globale des conditions de travail ainsi que du fonctionnement des juridictions.
Le patrimoine immobilier judiciaire comprend sept cent trente-quatre sites abritant un peu moins de mille deux cent juridictions réparties sur une surface d'environ 2,2 millions de m². Le patrimoine judiciaire se caractérise par son hétérogénéité en ce qui concerne le statut juridique des occupations et l’ancienneté des bâtiments.
Le ministère de la justice est propriétaire de 24 % des implantations, soit la totalité des locaux abritant les cours d'appel ainsi que les bâtiments judiciaires construits depuis 1987, qui représentent plus de 700 000 m² de SHON. 50 % des implantations, notamment celles où sont logées les juridictions du premier degré, appartiennent aux collectivités territoriales et ont été mises à la disposition de la justice, à titre gratuit, dans le cadre de transferts intervenus en 1987.
Le patrimoine des services judiciaires est caractérisé par l'importance des édifices anciens, comportant de nombreux monuments classés ou inscrits. Ce patrimoine ancien contraste avec les nouveaux palais de justice à l'architecture contemporaine construits ces dernières années (Besançon, Bordeaux, Caen, Grasse, Grenoble, Melun, Nantes, Pontoise, Toulouse, Montpellier, Troyes, etc.).
La réforme de la carte judiciaire s’est accompagnée d’un effort important d’investissement en matière immobilière. Elle a entraîné la suppression de soixante-deux conseils de prud’hommes, cinquante-cinq tribunaux de commerce, cent soixante-dix-huit tribunaux d’instance, quatre-vingt-cinq greffes détachés au 1er janvier 2010, puis celle de vingt-trois tribunaux de grande instance au 1er janvier 2011. En outre, ont été créés sept tribunaux d'instance et juridictions de proximité, un conseil de prud'hommes, cinq tribunaux de commerce et un tribunal mixte de commerce à Saint-Pierre (La Réunion, cour d'appel de Saint-Denis), soit quatorze créations de juridictions.
La programmation pour les années 2013-2015 se caractérise :
- d’une part, par la poursuite des opérations liées à la réforme de la carte judiciaire ;
- d’autre part, par la poursuite d’une partie des opérations prioritaires inscrites dans le cadre de la programmation triennale 2013-2015 qui permettent à la Chancellerie de faire face à ses obligations en matière de gestion du parc immobilier judiciaire.
Ces opérations concernent notamment :
- le traitement des avis défavorables des commissions de sécurité ;
- la poursuite de la mise en œuvre des mises aux normes réglementaires (ascenseurs, désamiantage, accessibilité…) ;
- les opérations liées à la sécurité et à la sûreté des juridictions ;
- les opérations d’amélioration des performances énergétiques, sélectionnées en fonction de leur pertinence économique (estimées à 6 % des crédits du titre 5 en 2014) ;
- des constructions neuves répondant à des objectifs d’amélioration fonctionnelle ou liées à la vétusté générale des bâtiments ;
- l’entretien, les contrats de maintenance/exploitation, la mise aux normes des câblages courants forts/courants faibles, de l’archivage, des matériels techniques et des déménagements liés aux différentes opérations immobilières. En outre, le ministère met en œuvre l’outil de suivi des fluides (OSF) permettant de mesurer l’amélioration de la consommation d’énergie.
En 2014, le programme met en œuvre les décisions prises par la garde des sceaux le 28 juin 2013, à la suite du rapport de la mission DAEL. Elles consistent d’une part, en la réouverture d’un tribunal de grande instance à Saint-Gaudens, à Saumur et à Tulle, d’autre part, en l’ouverture d’une chambre détachée à Dole, à Guingamp, à Marmande au 1er septembre 2014 et à Millau au 1er janvier 2015 ainsi que la mise en place d’un guichet unique de greffe à Belley.
En 2015 et les années suivantes, la programmation immobilière devra en outre dégager les ressources nécessaires à la conduite de l’accessibilité universelle programmée.
PLF 2015 143
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Dépenses de personnel :
En ce qui concerne le coût des ETPT (coût stock), les données sont issues :
- du RAP 2013 pour l’exécution 2013 ;
- du PAP 2014 pour la LFI 2014 ;
- du PAP 2015 pour la prévision 2015.
En ce qui concerne le recensement des ETPT, les données sont issues d’une enquête exhaustive menée par la direction des services judiciaires auprès des cours d’appel aux fins de recensement des effectifs en charge de la politique immobilière.
La méthode retenue pour l’évaluation des dépenses de personnel en charge de la politique immobilière est l’application d’un coût moyen d’un ETPT sur les emplois recensés à ce titre, par catégorie d’emploi.
Dépenses de fonctionnement
Le référentiel d’activité du programme 166 est structuré de manière à permettre l’identification des natures de dépenses listées dans le cadre du DPT immobilier.
Ainsi, les dépenses de fonctionnement sont déterminées à partir :
- de la consommation 2013 par activité (extraction Chorus (INF-BUD-40)) ;
- de la programmation 2014 par activité des cours d’appel ;
- de la budgétisation 2015 des briques « dépenses de l’occupant » et « dépenses du propriétaire » connue au jour de la rédaction du présent document. Cette budgétisation est susceptible d’évoluer en fonction des arbitrages budgétaires qui pourraient être pris après la rédaction du présent DPT.
A défaut de connaître la programmation 2015 des BOP à la date de l’élaboration du présent DPT, les dépenses immobilières de l’occupant sont déterminées, pour 2015, sur la base du montant budgété sur la brique « dépenses immobilières de l’occupant » et à partir des évolutions de dépenses et perspectives d’économies connues pour chaque type de dépenses (nettoyage, gardiennage, entretien courant,…).
Dépenses d’investissement
Les sources de données sont les suivantes :
- les données 2013 sont celles du RAP 2013 ;
- les données 2014 sont issues de la LFI 2014 ;
- les données 2015 sont issues de la programmation 2014 et s’appuient sur les projections réalisées pour 2015 au regard des ressources allouées dans la lettre plafond.
Les travaux structurants regroupent notamment les opérations de réhabilitation et de restructurations lourdes, les opérations liées à la réforme de la carte judiciaire et des opérations de mise en conformité liées au Grenelle de l’environnement.
Les travaux relevant de l’entretien lourd traduisent l’effort réalisé afin d’assurer la pérennité du patrimoine. Ces dépenses intègrent, outre le programme de gros entretien des bâtiments, des opérations de sécurité, de mise en accessibilité et de mise aux normes auxquelles est soumis le patrimoine judiciaire.
Les acquisitions et les constructions correspondent aux opérations dont le suivi est assuré par l’APIJ et aux opérations typées « neuf » dont la programmation est confiée aux départements immobiliers.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Dépenses de personnel
En ce qui concerne les dépenses de personnel de la direction des services judiciaires, il convient de préciser que seuls sont recensés les effectifs rattachés au programme 166 en charge des dépenses immobilières inférieures à 60 000 €. Au-delà de ce seuil, les effectifs de l’administration centrale et des services déconcentrés en charge de la politique immobilière sont rattachés au programme support du ministère de la justice et sont comptabilisés par le programme 310.
Ces effectifs sont ceux de la Sous-Direction de l’Immobilier (SDI), qui met en œuvre le programme immobilier des services judiciaires. Ainsi, seuls sont recensés au titre du programme 166 les effectifs de la direction des services judiciaires en charge de la politique immobilière. Huit agents de l’administration centrale sont en charge de la politique immobilière de l’État. En ce qui concerne les services déconcentrés, les 34 ETPT recensés comprennent des responsables de la gestion des politiques immobilières et des techniciens immobiliers.
Les magistrats délégués à l’équipement (MDE) et les délégués à l’immobilier judiciaire (DIJ) qui sont des cadres A du service administratif régional (SAR) exercent également des fonctions de politique immobilière. Néanmoins, leur temps de travail à ce titre étant difficile à évaluer, il n’est pas inclus dans le calcul.
Par ailleurs, la mise en œuvre de Chorus RE/FX a nécessité la désignation de gestionnaire du référentiel immobilier ministériel dans chaque cour d’appel. Leur temps de travail n’est pas comptabilisé car il ne peut être précisément évalué.
Les chefs de juridiction, en tant que chef d’établissement, exercent également des fonctions de politique immobilière. Toutefois, compte tenu de la difficulté d’évaluer la part de leur temps de travail consacrée à cette fonction, ces effectifs n’ont pas été recensés.
Pour la période prise en considération, une augmentation des ETPT est constatée en 2013 par rapport à l’exécution 2012 (34 en 2013 contre 28 en 2012). Elle est due au fait que plusieurs agents d’administration déconcentrée ont vu leur temps de travail consacré à la politique immobilière passer de temps partiel à temps complet. De ce fait, les dépenses de personnel ont augmenté.
144 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
En outre, la variation des dépenses de personnel entre l’exécution 2013, la LFI 2014 et la prévision 2015 résulte d’une variation du coût stock appliqué pour plusieurs des catégories d’effectifs recensés. Ce coût stock est en légère progression depuis l’exécution 2012, expliquant ainsi l’évolution à la hausse des dépenses de personnel en charge de la politique immobilière de l’État.
Dépenses de fonctionnement
Sur la période considérée, les dépenses immobilières relatives au fonctionnement de la justice judiciaire et de ses bâtiments (entretien courant, fluides, surveillance, nettoyage) s’inscrivent dans le prolongement de l’exécution 2013. En effet, la direction des services judiciaires s’attache à stabiliser le périmètre du socle incompressible de ces dépenses.
Le plus gros poste de dépenses en matière de fonctionnement est celui des dépenses de services (nettoyage et gardiennage)1. En effet, au regard de la nature du service public de la justice, la sécurité et la sûreté des bâtiments est une priorité qui nécessite notamment le recours à des sociétés de surveillance ou encore à des réservistes de la police nationale et de la gendarmerie nationale chargés de la sécurité des personnes, usagers ou agents. Ce poste de dépense, dont l’exécution s’est élevée à 55,8 M€ pour 2013, est évalué à 53,3 M€ pour 2015, ce qui correspond à la baisse de 3,6 % demandée par la direction des services judiciaires sur ce poste dans le cadre d’une note de cadrage envoyée aux RBOP le 20 août 2014.
En ce qui concerne les loyers non budgétaires, l’intégration progressive des services juridictionnels dans les bâtiments judiciaires ayant bénéficié d’une restructuration engendrée par la réforme de la carte judiciaire, permet de libérer des prises à bail temporaires et de générer une nouvelle économie sur ce poste de dépenses. Ainsi, l’exécution 2013 présente une baisse de 2 M€ par rapport à celle de 2012 (43 M€ en 2013 contre 45 M€ en 2012).
La prévision d’exécution pour 2014 s’inscrit dans cette diminution puisqu’elle affiche 41,5 M€ de dépense de loyers non budgétaires. Pour 2015, il est prévu une stabilisation du montant des loyers en CP. En AE, le différentiel est dû à un nombre important de renouvellement de baux en 2015, incluant notamment le bail de la juridiction unifiée des brevets (évalué à 20 M€).
Les dépenses de loyers budgétaires sont les seules qui connaissent une hausse significative : alors qu’elles s’élèvent à 0,4 M€ en exécution 2013, le PLF 2014 prévoit qu’elles soient de 1 M€ en 2014. Cela est essentiellement dû au fait que le casier judiciaire nationale (CJN) se voit attribuer, à partir de 2014, une dépense de loyers budgétaires de 670 k€. Cette dépense correspond au loyer budgétaire du site nantais hébergeant le CJN porté auparavant par le programme 310. Le PLF 2015 est déterminé à partir d’une indexation prévisionnelle de +3 % par rapport aux montants 2014.
En ce qui concerne l’entretien courant, le montant est en augmentation chaque année. Il s’agit en effet d’une priorité de la direction des services judiciaires d’assurer les dépenses d’entretien préventif et correctif visant à la remise en état nécessaire des bâtiments. Pour 2015, un plan de soutien spécifique de 2,7 M€ a d’ailleurs été annoncé par le directeur des services judiciaires dans sa note du 20 août 2014.
Enfin, la consommation de fluides et d’énergies marque une diminution de 3 % par rapport à l’exécution 2013. Cet effort est celui demandé aux cours sur ce poste dans la note de cadrage du 20 août 2014. Il sera réalisé en partie grâce à la mise en œuvre du marché national gaz.
Il est à noter que les dépenses de prestations intellectuelles n’ont pu être distinguées cette année au sein de la brique « dépenses de l’occupant ». La plupart des dépenses de prestations intellectuelles (études préalables à des opérations structurantes, coûts de maîtrise d’œuvre,…) est en effet incluse dans la brique « dépenses du propriétaire ».
Au total, les dépenses de l’occupant relatives à la politique immobilière de l’État (hors subvention à l’opérateur « Ecole nationale de la magistrature ») se sont élevées à 159,3 M€ en CP pour 2013. Pour 2015, la prévision a été fixée à 160,3 M€ en CP correspondant à l’arbitrage connu de la lettre plafond.
La baisse constatée entre 2013 et 2014 (-9,2 M€) est essentiellement liée à la levée du gel de la réserve de précaution fin 2013. La baisse de crédits entre 2013 et 2014 porte essentiellement sur les dépenses d’énergies et fluides. Dans l’hypothèse d’une attribution de crédits complémentaires en 2014, c’est donc essentiellement ce poste qui en bénéficierait.
Dépenses d’investissement
En 2013, les crédits consommés se sont élevés à 52,477 M€ en AE 2013 affectées, à 49,536 M€ en AE engagées et à 121,777 M€ en crédits de paiement.
S’agissant des travaux structurants, 31,1 M€ en autorisations d'engagement ont été affectés et 37,9 M€ en crédits de paiement ont été délégués. Ils traduisent la poursuite de l’effort d’adaptation du patrimoine judiciaire.
PLF 2015 145
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
S’agissant de l’entretien lourd, 20,9 M€ d'autorisations d'engagement ont été affectées et 31,5 M€ de crédits de paiement ont été délégués. Les dépenses relatives à l’entretien lourd traduisent l’effort réalisé afin d’assurer la pérennité du patrimoine.
S’agissant des crédits relatifs aux opérations d’acquisitions et de constructions le montant est de 0,4 M€ en AE et 52,3 M€ en CP. S’agissant des AE, le montant peu élevé se justifie par la mise en place de la totalité des AE dédiées aux opérations confiées à l’APIJ en 2012. S’agissant des CP, le montant s’explique par l’entrée en phase opérationnelle de certaines opérations importantes confiées à l’APIJ.
En 2014, les dépenses s’élèvent à 203,8 M€ en AE et 164,9 M€ en CP (données LFI). L’augmentation des crédits est due, pour les AE, à trois opérations confiées à l’APIJ, dans le cadre de la remise à niveau du patrimoine judiciaire et, pour les CP, au passage en phase travaux des opérations programmées les années antérieures.
S’agissant des travaux structurants, les prévisions d’exécution sont de 10,9 M€ en autorisations d'engagement et de 21,8 M€ en crédits de paiement. Les prévisions d’exécution en AE et CP sont en recul par rapport à 2013.
Par ailleurs, le programme va mettre en œuvre les décisions prises par la garde des sceaux le 28 juin 2013 à la suite du rapport de la mission DAEL. Elles consistent, d’une part, en la réouverture d’un tribunal de grande instance à Saint-Gaudens, Saumur et Tulle, d’autre part, l’ouverture d’une chambre détachée à Dôle, Guingamp et Marmande ainsi que la mise en place d’un guichet unique de greffe à Belley et Millau.
S’agissant de l’entretien lourd, les prévisions d’exécution sont de 23,2 M€ en autorisations d'engagement et de 41,8 M€ en crédits de paiement. Le montant des CP s’explique par le financement des opérations en cours (opérations pluriannuelles).
Enfin, concernant des prévisions relatives aux opérations d’acquisitions et de constructions, les prévisions s’élèvent à 169,6 M€ en AE et 101,2 M€ en CP. Pour les AE, trois opérations nouvelles étaient programmées au regard de la vétusté des bâtiments actuels, confiées à l’APIJ : construction du palais de justice de Lille (95 M€), de Perpignan (47,6 M€) et de Mont-de-Marsan (26 M€). Pour les CP, le montant des dépenses (99,8 M€) traduit le passage en phase travaux de plusieurs opérations dont notamment Béziers, Bourg en Bresse, Limoges, Foix, Marseille-Monthyon et Strasbourg. Il convient d’observer que ce montant tient compte du lissage du calendrier de réalisation de cinq opérations confiées à l’APIJ.
A noter que dans le cadre de la LFR 2014, une annulation de 27,7 M€ en CP a notamment réduit la ressource disponible de 10,7 M€, diminution portée sur le montant prévisionnel des CP associés aux acquisitions-constructions.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉCOLE NATIONALE DE MAGISTRATURE (ENM)
Sources des données
Compte financier 2013 (adopté lors du Conseil d’administration du 28 mars 2014).
Budget initial 2014 (adopté lors du Conseil d’administration du 18 octobre 2013).
Méthodes de calcul
La méthode retenue est l’approche par les emplois et le coût d’un ETPT. Les personnes qui sont de près, ou de loin, associées à la politique immobilière de l’établissement ont été recensées. Cela s’étend du Secrétaire général qui signe les marchés et assiste aux commissions d’appel d’offre, au Secrétaire général adjoint qui, à Paris, gère le bâtiment de l’antenne de l’ENM, à l’équipe technique qui a en charge le suivi de l’entretien de immobilier et enfin, à la cellule marchés publics qui assure la partie administrative et financière de la politique immobilière.
L’intégralité de la dépense immobilière (investissement comme fonctionnement) est supportée par le budget de l’ENM au profit de bâtiments dont l’État est propriétaire.
Analyse de l’évolution des crédits
L’École nationale de la magistrature dispose d’une double implantation : Paris et Bordeaux.
S’agissant des dépenses d’investissement qui n’ont concerné que le site bordelais, elles correspondent, pour l’exercice 2013 à l’achèvement des travaux dont la réalisation découlait de la mise en œuvre du SPSI 2010-2013. Celui-ci avait notamment souligné les importants besoins en matière d’amélioration de l’isolation du bâtiment et du remplacement du système de climatisation-ventilation-chauffage (CVC).
Débutée en septembre 2011, l’ultime tranche des travaux d’isolation et de traitement de l’air du bâtiment Gillet, consistant dans le traitement de l’air de l’amphithéâtre, a été réalisée à l’été 2013.
Le changement de la chaufferie, dont l’engagement juridique et financier est à rattacher à l’exercice 2013, a été réalisé au printemps 2014.
En fin d’exercice 2013, à Bordeaux, il a pu être procédé au nettoyage de la façade de l’établissement, à la réfection de l’ensemble des sanitaires de la tour Rogers, à la mise en conformité des ascenseurs et à l’extension de la détection
146 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
incendie à une partie des locaux techniques. Sur la même période, à Paris l’ensemble des remarques du bureau de contrôle concernant l’installation électrique a pu être levé.
Dans le même temps, les dépenses consacrées aux énergies et fluides sont restées stables et la mise en œuvre d’un nouveau marché concernant les prestations de services tels que le nettoyage des locaux est en cours et doit permettre de diminuer la dépense sur ce poste.
ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE (107)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 325 471 740 425 269 308 267 421 482 455 131 482 543 000 000 484 600 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le service public pénitentiaire participe à l’exécution des peines des décisions et des sentences pénales et au maintien de la sécurité publique. Il est organisé de façon à assurer la garde des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire, à favoriser leur réinsertion sociale et à prévenir la récidive au moyen de programmes adaptés en établissements pénitentiaires et en milieu ouvert.
La direction de l’administration pénitentiaire (DAP) a la responsabilité d’un nombre important de bâtiments répartis sur l’ensemble du territoire : établissements pénitentiaires, mais aussi structures destinés à l’insertion et à la probation (SPIP) et à la formation des personnels (ENAP).
Les investissements immobiliers figurent sur l’action n° 1 du programme intitulée « garde et contrôle des personnes placées sous-main de justice ».
Opérateurs rattachés au programme
École nationale d’administration pénitentiaire (ENAP).
Sa mission est d’assurer la formation initiale et continue des personnels.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME A LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme 107 contribue à la plupart des axes stratégiques de la politique immobilière de l’État, notamment :
-améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État
-améliorer l’évaluation du patrimoine immobilier de l’État
-améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État
-adapter le patrimoine immobilier de l’État à ses missions
-être un État exemplaire
-rendre accessibles les sites aux personnes en situation de handicap
Contribution du programme à la politique transversale
Le patrimoine pénitentiaire comprend environ 300 sites pour une superficie de 3,1 millions de m². Ce patrimoine est en grande partie ancien, plus d'une centaine d'établissements pénitentiaires ayant été construits avant 1900. Les 191 structures pénitentiaires, quasiment toutes propriétés de l'État, offrent actuellement une capacité de 57 740 places pour une population carcérale de 68 648 personnes détenues écrouées au 1er juin 2014.
PLF 2015 147
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Le BOP immobilier regroupe l’essentiel de la contribution de la DAP à la politique immobilière de l’État :
Le parc immobilier pénitentiaire a bénéficié de plusieurs programmes de grande ampleur, le programme 13 000 (1987-1992), le programme 4 000 (1997-2002), le programme 13 200 (LOPJ, 2002) et le NPI (nouveau programme immobilier) en cours, et enfin le programme de construction du triennal 2013-2015.
Il s’agit de poursuivre la rénovation de ce parc et son extension pour répondre aux besoins, tant quantitatifs que qualitatifs, et permettre d’héberger les détenus dans des conditions satisfaisantes.
Il est prévu de doter la France, en 2018, de 63 500 places de prison, dont 35 000 de moins de 30 ans. Environ 10 000 places vétustes seront fermées et remplacées par des places neuves.
Le programme immobilier traduit les prescriptions de la loi pénitentiaire de 2009 sur le plan architectural. L'application des régimes différenciés sera permise dans le cadre des droits et devoirs des détenus prévus par la loi. Les liens familiaux seront préservés. Chaque établissement se verra doté d’unités de vie familiale et/ou de parloirs familiaux. Les cours de promenades seront végétalisées et plus attrayantes.
L’agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) joue un rôle majeur dans la modernisation du parc pénitentiaire. Elle est aussi chargée d’une mission de programmation fonctionnelle et technique.
Le bureau des affaires immobilières dispose également d’un réseau de départements des affaires immobilières (DAI) présents dans chaque direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) pour mettre en œuvre sa politique immobilière.
Les départements des affaires immobilières conduisent les travaux de rénovation, de maintenance et de maintien en conditions opérationnelles des établissements pénitentiaires existants.
Les BOP locaux participent également à cette politique
Afin de se rapprocher de la présentation adoptée dans le cadre du budget triennal 2015-2017 qui identifie les dépenses du propriétaire, des modifications ont été apportées au périmètre retenu quant aux dépenses des BOP locaux. La part investissement des loyers des établissements gérés en PPP ou en AOT-LOA sont désormais présentés dans le DPT.
A contrario, la présentation adoptée dans le cadre du budget triennal 2015-2017 ne distingue pas spécifiquement les dépenses de l’occupant, la majorité des crédits de fonctionnement étant consacrée à d’autres types de dépenses tels que l’entretien des personnes détenues (alimentation, etc.), leur réinsertion, les aménagements de peine et les contrats de gestion déléguée.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
La contribution du programme n’inclut que des dépenses d’investissement.
Pour les dépenses immobilières, les crédits affectés à l’ensemble des opérations de travaux conduites par l’administration pénitentiaire sont analysés en prenant en compte la typologie retenue pour le document de politique transversale Politique immobilière de l’État, à savoir :
- acquisitions et constructions ;
- travaux structurants ;
- entretien lourd ;
- entretien courant ;
- prestations intellectuelles.
Méthodes de calcul
Pour les dépenses d’investissement, la méthode préconisée par France Domaine a été retenue, à savoir pour la LFI 2014 une analyse au cas par cas, notamment pour les opérations les plus importantes.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Les dépenses de personnel ne sont plus incluses dans le périmètre à compter de 2015. L’augmentation des crédits hors titre 2 reflète le volume plus important d’opérations d’ampleur passées en phase opérationnelles.
148 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
PROTECTION JUDICIAIRE DE LA JEUNESSE (182)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 54 582 989 47 970 828 48 100 519 50 284 968 46 300 000 45 100 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Avec le programme 182, la direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) est chargée, dans le cadre de la compétence du ministère de la justice, de l’ensemble des questions intéressant la justice des mineurs et de la concertation entre les institutions intervenant à ce titre. Elle conçoit les normes et les cadres d’organisation de la justice des mineurs, en liaison avec les directions compétentes. Elle garantit, directement ou par les associations qu’elle habilite et finance, une aide aux décisions de l’autorité judiciaire. Elle assure directement, dans les services et établissements de l’État ou dans les établissements associatifs habilités, la prise en charge de mineurs au civil ou au pénal. Le responsable du programme 182 est au niveau de l’administration centrale. Les neuf directions interrégionales et l’école nationale de la PJJ (ENPJJ) sont responsables de BOP.
En 2015, le programme conserve les domaines fonctionnels déjà utilisés préalablement : une action opérationnelle (action n° 1 - mise en œuvre des décisions judiciaires) et deux actions d’appui (action n° 3 - soutien ; action n° 4 - formation).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme contribue à la politique transversale selon trois axes :
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier
- être un État exemplaire
Le parc immobilier de la PJJ est, par rapport à celui des deux autres directions opérationnelles du ministère de la justice, de capacité modeste, mais il est émietté et disparate. Il compte environ huit cent cinquante constructions diverses (hors logements, parkings et garages) qui offrent aux services près de 298 000 m² de surface utile brute dont 200 000 m² en propriété de l’État.
Le parc de la DPJJ assure une fonction essentielle dans le système éducatif de la PJJ. Il a vocation à servir de cadre de vie quotidien et de mise en œuvre des actions éducatives pour les mineurs qui y sont reçus. L’espace de vie ayant un caractère structurant sur les jeunes, son état général a un impact significatif sur la qualité de l’action éducative, et une incidence non négligeable sur les conditions de travail des agents. Des insuffisances en la matière sont fréquemment relevées par les inspecteurs d’hygiène et de sécurité. Compte tenu du public accueilli, du caractère contraignant des séjours et d’une faible appropriation des lieux, le parc immobilier est exposé à un niveau élevé de dégradations, qui imposent des dépenses d’entretien au-dessus des normes courantes et hypothèquent ainsi parfois la liberté de la DPJJ dans la conduite de ses opérations immobilières programmées.
Consciente du rôle de ses équipements immobiliers, la PJJ développe une action visant, depuis l’administration centrale jusque dans les unités où sont accueillis les mineurs, à connaître finement son patrimoine, à en professionnaliser la gestion, et à programmer les opérations destinées à en assurer la conservation et la rationalisation.
Les actions de gestion patrimoniale, de réalisation des opérations immobilières (dont les directions interrégionales de la PJJ assurent systématiquement la maîtrise d’ouvrage) sont conduites conformément à ces objectifs. À ce titre, les crédits immobiliers du programme 182 sont décrits dans l’ensemble des axes du document de politique transversale « politique immobilière de l’État ».
PLF 2015 149
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Contribution du programme à la politique transversale
Connaître le patrimoine immobilier de l’État
Le suivi de la gestion des biens immobiliers est réalisé sur un outil interne d’inventaire du patrimoine, contenant des informations ayant trait à l’identification des équipements, aux surfaces, aux opérations récentes d’entretien, aux loyers domaniaux et privés, aux diagnostics amiante et à l’accessibilité des locaux par les personnes à mobilité réduite. Néanmoins, au sein de l’administration centrale de la PJJ, comme dans les services déconcentrés des directions interrégionales, le patrimoine de la PJJ fait désormais l’objet d’un suivi à partir des saisies opérées par les dix gestionnaires du référentiel immobilier ministériel (GRIM) de la PJJ dans Chorus RE-FX. Le maintien simultané de ces deux outils perdurera jusqu’à la consolidation définitive des saisies dans Chorus RE-FX.
Des fiches patrimoine, disponibles sur l’intranet de la DPJJ, renseignent sur l’historique de chaque bien, ses caractéristiques et les opérations récentes qui y ont été réalisées. En outre, France Domaine est systématiquement saisi pour évaluer la valeur vénale des biens dont la DPJJ envisage la cession.
Améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État
La programmation de la gestion du patrimoine (travaux d’entretien lourd, de réhabilitation ou de construction) de la DPJJ se fait en centrale, d’une part en fonction des attendus opérationnels des structures et d’autre part en fonction des urgences priorisées entre les directions interrégionales. S’agissant des travaux d’entretien courant, chaque direction reçoit des ressources en fonction du volume et de l’état de son parc.
En 2014 la PJJ a réalisé une programmation opérationnelle centralisée et pluriannuelle, dans la perspective du triennal 2015-2017. Ainsi, en cas de retard en gestion sur une opération, les redéploiements ne sont pas autorisés, les ressources étant maintenues sur l’opération programmée. Après la restructuration territoriale de ses services, la DPJJ va désormais faire porter ses efforts sur l’entretien lourd de ses structures les plus anciennes, qui nécessitent des restructurations importantes. Par ailleurs, les ressources dédiées à la maintenance courante, insuffisantes depuis de nombreuses gestions, font l’objet d’un management opérationnel déconcentré.
Être un État exemplaire
L’adoption de programmes cadres fonctionnels et techniques par type d’unité éducative a permis, en définissant des « normes » de référence, applicables par les directions interrégionales dans leurs fonctions de maître d’ouvrage, de standardiser les équipements et de ce fait, d’optimiser les coûts de construction et d’entretien des équipements. Par ailleurs, la DPJJ et ses services déconcentrés, en tant que maîtres d’ouvrages, ont veillé avant même la mise en place effective de la réglementation thermique 2012 à ce que cette norme soit intégrée dans la définition du besoin et la réalisation de l’ensemble des opérations de réhabilitation et de construction de ses équipements. La DPJJ prescrit en outre dans ses programmes cadres des dispositions fonctionnelles et techniques visant à respecter les principes de développement durable (récupération des eaux de pluie, chantiers propres…). Enfin, dans le cadre des agendas d’accessibilité programmés, la DPJJ va continuer à œuvrer pour la mise aux normes de son parc.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AE CPDépenses de fonctionnement 37 800 000 34 900 000 Dépenses d'investissement 8 500 000 10 200 000 TOTAL 46 300 000 45 100 000
Sources des données
Les ressources du PLF 2015 s’appuient sur une programmation intégrant des besoins de construction ou de réhabilitation pour les biens vieillissants, les plus dégradés et mal adaptés. Les ressources 2015 permettent la poursuite d’opérations déjà lancées, tandis que les nouvelles opérations prévues (construction, restructuration ou travaux lourds) sont repoussées en 2016. La part consacrée aux dépenses d’entretien courant (maintenance préventive et corrective) fait en revanche l’objet d’un effort conséquent de la PJJ et son augmentation sensible (de 2,4 M€ à 4,5 M€), permettra de faire face aux dégradations et surtout à une vétusté croissante.
Méthodes de calcul
La PJJ applique les méthodes préconisées par France Domaine pour les opérations immobilières relatives aux bureaux et autres bâtiments à usage administratif. Il convient néanmoins de souligner que la plus grande partie du parc immobilier est consacrée à la mission éducative de la PJJ. Un ratio d’occupation par agent ne peut ainsi pas s’appliquer (salles de cours, de détente, salles d’activités, ateliers, pièces réservées à l’accueil des mineurs ou de leur famille).
Les dégradations récurrentes sur les bâtiments de la PJJ nécessitent l’utilisation de matériaux particulièrement résistants. Les coûts de fabrication ou de réhabilitation de sites sont donc initialement plus élevés que pour des bâtiments standards mais ce choix permet in fine de maitriser les dépenses de maintenance courante et, également, de maintenir le caractère opérationnel des locaux au profit de la mission éducative. Les établissements éducatifs de la PJJ sont classés ERP 5e catégorie. Ainsi, certaines réparations faisant suite à dégradations doivent intégrer les recommandations des commissions de sécurité et ainsi dépasser la simple remise en état. Le budget dédié aux réparations doit donc souvent inclure des dépenses qui vont au-delà du strict retour à l’existant.
Enfin, le parc immobilier de la PJJ se caractérise par une très grande hétérogénéité de nature (bâtiments remarquables, maisons XIXe siècle ou années 1920, bâtiments des années 1950 / 1970 ou bâtiments récents). Des ratios standards (€/m²) ne peuvent être appliqués.
150 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Au global, avec un montant de 45,1 M€ (dont 10,2 de dépenses du propriétaire et 34,9 M€ de dépenses de l’occupant) les dépenses HT2 de la PJJ contribuant à la politique immobilière de l’État représentent 13 % de ses ressources globales. Les dépenses du propriétaire représentent quant à elles 22 % des dépenses de la politique immobilière de la PJJ.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Les dépenses de personnel ne sont plus incluses dans le périmètre à compter de 2015.
Les gestions 2013 et 2014 clôturent le triennal ouvert en 2012. Ainsi, la conduite des restructurations de la PJJ, menée de pair avec l’augmentation des capacités d’accueil des unités éducatives a dominé les opérations immobilières. Pour pallier des insuffisances territoriales (Kourou, Marseille…), des constructions ont été lancées. Ce sont néanmoins des opérations de restructuration qui sont essentiellement réalisées depuis 2013 et qui devraient être continuées en 2015. Ces travaux visent deux objectifs : d’une part adapter aux besoins d’aujourd’hui des structures éducatives anciennes et dont la configuration est inappropriée, d’autre part réhabiliter des structures dont l’état de conservation menace la sécurité du personnel et nuit à la qualité de la mission éducative.
En plus des opérations complexes et pluriannuelles, visant à mettre des structures immobilières conformes à la mission éducative, la PJJ continue la mise aux normes de ses bâtiments avec la réglementation (accès aux personnes à mobilité réduite en particulier).
Les ressources en CP de l’immobilier (dépenses du propriétaire) de la PJJ ont enregistré en 2014 puis en 2015 une diminution successive de -3 M€ puis de -6,3 M€. Il convient néanmoins de rappeler que le triennal précédent avait ouvert des ressources dédiées au programme de constructions de centres éducatifs fermés (CEF) de l’ordre de 10 M€ par annuité. Ce programme n’est pas renouvelé en 2015. La gestion 2015 devrait donc être une année de stabilisation de l’activité immobilière, essentiellement consacrée à la poursuite des opérations lancée lors des gestions précédentes.
S’agissant des autres dépenses (dépenses de l’occupant, hors travaux d’entretien), leur caractère inéluctable conduit la PJJ à maintenir un niveau de ressources étale. La gestion 2015 verra néanmoins la continuation de la politique d’engagements pluriannuels pour les baux privés, ce qui explique la budgétisation différente en AE et CP.
CONDUITE ET PILOTAGE DE LA POLITIQUE DE LA JUSTICE (310)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 36 588 744 47 123 218 123 817 106 45 579 944 86 163 232 48 403 232
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Placé sous la responsabilité du secrétaire général du ministère de la justice, le programme 310 regroupe les moyens de l’état-major, des directions législatives, et ceux des services dont les compétences d’intérêt commun pour le ministère doivent être mutualisées.
La politique immobilière se rapporte au fonctionnement de l’administration centrale, des plates-formes interrégionales du ministère de la justice ainsi qu’à deux opérateurs, l’agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) et l’établissement public pour le palais de justice de Paris (EPPJP).
L’action n° 4 de ce programme regroupe les crédits de personnel ainsi que les crédits de fonctionnement et d’investissement nécessaires à l’activité de l’ensemble des sites d’administration centrale du ministère de la justice.
Au sein du secrétariat général, il convient de préciser que la sous-direction de l’immobilier (SDI) coordonne la politique immobilière de l’État au sein des quatre programmes concernés (107,166, 182 et 310), met en œuvre le programme immobilier judiciaire et apporte son appui à la conduite des opérations immobilières de la PJJ. Elle s’appuie sur un réseau de départements immobiliers, situés dans les plates-formes interrégionales du ministère de la justice.
PLF 2015 151
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Opérateurs rattachés au programme
- l’agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) établissement public national à caractère administratif dont les modalités d’organisation et de fonctionnement sont déterminées par le décret n° 2006-208 du 22 février 2006, modifié par le décret n° 2010-43 du 12 janvier 2010, conduit les opérations les plus importantes de construction et de rénovation des palais de justice et des établissements pénitentiaires. L’agence a pour mission, pour le compte du ministère de la justice et de ses établissements publics et dans des conditions définies par convention :
- de réaliser toute étude et analyse préalable relative aux investissements immobiliers et à l’entretien et à la valorisation du patrimoine du ministère de la Justice ;
- d’assurer la réalisation d’opérations de construction, de réhabilitation ou de maintenance ;
- de mener à bien toute mission d’assistance dans le domaine de la gestion et de la valorisation du patrimoine immobilier.
- l’établissement public du palais de justice de Paris (EPPJP) est un établissement public administratif dont la tutelle est exercée par le ministère de la justice. Ses modalités d’organisation et de fonctionnement sont déterminées par le décret n° 2004-161 du 18 février 2004, modifié par le décret n° 2010-43 du 12 janvier 2010 afin de recentrer la mission de l’établissement public sur la construction du futur palais de justice de Paris et de prévoir explicitement que ce projet puisse être réalisé en partenariat public-privé. Dans ce cadre, les missions de l’établissement public et ses relations avec le ministère de la justice sont précisées par une convention d’assistance. La dissolution de l’établissement est prévue dans un délai de deux ans après la réalisation du palais de justice.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme contribue à la politique transversale selon deux axes :
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier,
- adapter le patrimoine immobilier de l’État à ses missions.
Contribution du programme à la politique transversale
Le département des moyens généraux au sein du secrétariat général du ministère de la justice est chargé de mettre en œuvre une politique d’entretien préventif en ce qui concerne les locaux dont il a la charge.
En 2013, le ministère de la justice a poursuivi la mise en place du dispositif des plates-formes interrégionales amorcé en 2012, par la mise en place des sites de Lille et Nancy. Les implantations immobilières ont dû être adaptées en conséquence. En 2014, finalisant le dispositif, la plate-forme de Paris Ile de France a été constituée sur des locaux existants, sans impact immobilier immédiat.
A l’automne 2015, les directions à réseaux du ministère ainsi que les services du secrétariat général s’installeront dans le XIXe arrondissement de Paris à la porte d’Aubervilliers, sur le site dit du « Millénaire ». La mise en place du regroupement des services de l’administration centrale sur un site unique et l’articulation entre les baux arrivant à expiration et devant être temporairement renouvelés est en cours de finalisation.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AE CPDépenses de fonctionnement 81 589 972 46 828 607 Dépenses d'investissement 4 573 260 1 574 625 TOTAL 86 163 232 48 403 232
Sources des données
Département des moyens généraux, sous-direction de l’immobilier, département des ressources humaines de l’administration centrale.
Méthodes de calcul
Les données budgétaires sont extraites de la restitution Chorus INF-BUD-40 selon la méthode proposée par France domaine.
Les dépenses de personnel ne sont plus incluses dans le périmètre à compter de 2015.
Dépenses hors titre 2 :
Pour l’administration centrale :
- loyers budgétaires : il s’agit des sites parisiens, Vendôme et Halévy ainsi que celui du Casier judiciaire national (CJN) à Nantes. Pour 2014 le CJN est transféré du programme 310 sur le programme 166 ;
- loyers du secteur privé : ces dépenses concernent principalement les loyers des sites Madeleine, Saint-Fiacre, Renard, Michelet-Javel, Thoreton, Rivoli et St Fargeau ;
152 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- entretien courant : cet item recouvre les dépenses de maintenance multi technique et de travaux des sites parisiens de l’administration centrale. Les travaux lourds des sites en propriété sont réalisés sur le programme 309.
Depuis 2013, l’UO DMGC recueille l’ensemble de ces dépenses.
Pour les plateformes interrégionales (PFIR) :
Par arrêté du 22 mars 2012, l’organisation en services du secrétariat général du ministère de la justice a été modifiée, pour intégrer la création de neuf plateformes interrégionales.
Elles sont chargées d’apporter leur soutien aux juridictions et aux services déconcentrés dans les domaines de l’action sociale, de la formation généraliste continue, de l’hygiène, de la santé et de la sécurité au travail, du handicap, de l’informatique et des télécommunications, de l’immobilier, des achats et des marchés publics et aux services déconcentrés dans le domaine de l’exécution budgétaire et comptable.
Composées de quatre départements (ressources humaines et de l’action sociale, immobilier, informatique et télécommunications et exécution budgétaire et comptable), elles ont été créées à partir de services préexistant dépendant des directions de l’administration centrale et de services déconcentrés.
Depuis le 1er janvier 2012, au sein du programme 310 une UO PFIR prend en compte les crédits de tous les sites locaux.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Administration centrale
Le ministère de la justice a décidé de regrouper, l’ensemble des directions et services parisiens de l’administration centrale sur deux sites : Vendôme et le Millénaire 3. Le choix du Millénaire 3 a été fait conjointement par France Domaine et le ministère de la justice fin 2011. Une promesse de vente et un bail ont été signés le 29 février 2012. L’option du crédit-bail a été retenue. Le transfert est prévu à partir de septembre 2015, et la première redevance de crédit-bail sera due en 2017. Pour héberger les services informatiques et les prestataires qui leur apportent leurs concours, il est cependant prévu de prendre à bail une surface sur le Parc du Millénaire dès 2015 (1,5 M€). L’opération de regroupement s’accompagnera de la libération de sites actuellement pris à bail et de travaux sur le site de Vendôme.
En 2014, la création de l’UO PREG permet d’identifier les dépenses liées au projet de regroupement des sites du ministère de la justice.
A partir de 2014, le CJN est transféré sur le programme 166.
Plateformes inter régionales (PFIR)
En 2013, la mise en place des PFIR de Lille et de Nancy a nécessité la mobilisation d’un budget supplémentaire.
En 2014, l’achèvement de la mise en place des plates-formes interrégionales s’est traduit pas la création du site de Paris Ile -de-France, dont le siège est situé à Savigny sur Orge (91).
CRÉDITS DES OPERATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AGENCE PUBLIQUE POUR L’IMMOBILIER DE LA JUSTICE (APIJ)
ETABLISSEMENT PUBLIC DU PALAIS DE JUSTICE DE PARIS (EPPJP)
Source des données
2013 : compte financier APIJ adopté en conseil d’administration
2104 : budget initial APIJ adopté en conseil d’administration
Méthodes de calcul
Ont été prises en compte, au titre de la politique transversale immobilière de l’APIJ / EPPJP, l’intégralité des dépenses des budgets de ces deux établissements consacrées à leur fonctionnement courant, étant donné que tous deux sont entièrement dédiés aux activités immobilières.
Analyse de l’évolution des crédits
Le budget 2015 est marqué par une maîtrise des dépenses, malgré l’inflation, et la suppression de deux emplois alors que le plan de charge est marqué par de nombreuses livraisons (15 en 2015 contre 4 en 2014).
PLF 2015 153
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES (334)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 334 regroupe au sein de la mission « médias, livre et industries culturelles », les crédits spécifiquement alloués par l’État à sa politique en faveur du livre et des industries culturelles.
Opérateurs rattachés au programme
– la Bibliothèque Nationale de France (BNF)
– la Bibliothèque publique d'information (BPI)
– le Centre national du livre (CNL)
– la Centre national du cinéma et de l’image animée
– la Cinémathèque française.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme ne supporte pas directement de dépenses immobilières. Ces dépenses sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE (BNF)
Sources des données
Les données sont issues du budget rectificatif n°1 2014 pour les prévisions 2014 et du compte financier 2013.
Les données sont extraites des fichiers sources desquels sont isolés les opérations liées à l’immobilier, qui correspond à la destination 1 « Patrimoine immobilier » et « Fonction support » pour ce qui concerne les fluides, les impôts, le gardiennage et le nettoyage.
Méthodes de calcul
Le budget de la BnF est établi par destination, par projets, par comptes et par postes de dépenses. L’ensemble des dépenses de la BnF est ainsi typé par catégories et permet donc un suivi précis par activités. Toutes les dépenses directes affectées au bâtiment sont regroupées dans la destination « patrimoine immobilier ». Les dépenses dites « structurelles » de la BnF, sont affectées à la destination « Fonction support » qui regroupe, notamment les fluides, les impôts, le gardiennage et le nettoyage.
Analyse de l’évolution des crédits
S’agissant des dépenses de fonctionnement, l’augmentation constatée correspond aux évolutions induites par l’augmentation des tarifs des fluides (+9 %), la révisions des prix des marchés et notamment de celui de nettoyage et aux modifications de périmètre liées aux opérations de transfert des collections pour la préparation de la phase 2 du projet Richelieu.
En matière de projet d’investissement, en plus du projet de réaménagement du haut-de-jardin avec la nouvelle entrée qui marque la période 2012/2014 (près de 3 M€ fléchés sur le fonds de roulement depuis 2010), le budget a intégré des investissements urgents pour prévenir les risques d’inondation et préserver la qualité de l’air, notamment après les incidents survenus en début d’année 2014.
CENTRE NATIONAL DU CINÉMA ET DE L’IMAGE ANIMÉE (CNC)
Les dépenses intègrent, outre les comptes du PCG concernés, le remboursement de l’emprunt de l’immeuble du 11 rue Galilée – Paris 16e (traité ici en investissement, pour le remboursement du capital et en fonctionnement pour celui des intérêts), les études immobilières menées pour la recherche d’un site de regroupement des installations parisiennes, les analyses réglementaires pour les installations classées pour la protection de l’environnement et les investissements pour les installations spécifiques de Bois d’Arcy.
En ce qui concerne les dépenses de personnel, elles sont circonscrites aux agents en charge de l’immobilier, de l’entretien, de la maintenance et de la sécurité, soit 6 agents sur les sites parisiens et 8 pour les sites yvelinois.
Les ressources de l’opérateur financées par l’État en 2014 concernent les emplois d’avenir. A ce jour, le budget correspondant n’a pas encore été approuvé par le conseil d’administration. Ce montant est donc indicatif.
Sources des données
Les sources des données sont les extractions des montants liquidés pour 2013 pour les comptes concernés depuis le système informatique comptable et le système informatique des ressources humaines et inscrits au budget primitif pour 2014, sauf la prévision de la masse salariale projetée à partir de huit mois déjà payés.
154 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Méthodes de calcul
Les budgets sont compris hors dotation aux amortissements et provisions. Pour les montants 2014, les calculs sont le cumul des postes de dépenses immobilières, tels que prévus au budget primitif.
Analyse de l’évolution des crédits
Le poste dépenses de fonctionnement augmente entre 2013 et 2014 suite à la mise en œuvre de quelques opérations de maintenance (notamment changement de moquettes) et à la signature d’un contrat de maintenance multi-technique pour les sites yvelinois.
L’augmentation de l’investissement reflète les opérations de réhabilitation et d’aménagement de la cabine de projection du laboratoire des Archives françaises du film, ainsi que l’installation de rayonnages mobiles destinés à optimiser les surfaces de stockage des bobines de films, la réfection du système de détection de gaz et la mise en place d’une climatisation dans le laboratoire photochimique.
EMPLOI OUTRE-MER (138)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 38 207 391 39 237 391 45 207 373 40 502 233 34 352 000 31 606 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
L’objectif du programme 138 est de faciliter la création d’emploi et l’accès au marché du travail des ultramarins. Ce programme se décline au travers de deux actions : l’action n° 01 « soutien aux entreprises » et l’action n° 02 « aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » qui, pour l’essentiel, est assurée par le service militaire adapté (SMA) d’une part, et l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM), opérateur unique du ministère des outre-mer, d’autre part.
Opérateurs rattachés au programme
- l’Agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- conserver le patrimoine immobilier de l’État
- rationaliser le patrimoine immobilier de l’État
Contribution du programme à la politique transversale
Pour mener à bien sa mission, le SMA dispose dans les territoires outre-mer d’emprises et de bâtiments à vocation d’instruction, d’alimentation, d’encadrement ou encore de logement des stagiaires.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les emplois en charge des fonctions immobilières sont définis par les référentiels des emplois en organisation (REO) des formations du service militaire adapté (SMA), bâtis à partir des plafonds d’emplois autorisés par la loi de finances.
Les coûts moyens des ETPT ont été déterminés sur la base de l’exécution 2013, constatés dans Chorus.
Les dépenses immobilières proviennent des restitutions Chorus.
Méthodes de calcul
S’agissant des emplois et dépenses de personnel en charge de fonctions immobilières, l’approche retenue par le SMA est l’approche par les emplois et le coût d’un ETPT, qui permet d’évaluer les dépenses de personnel équivalentes. Cette approche fait partie des approches présentées par France Domaine.
PLF 2015 155
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
S’agissant des dépenses immobilières, la méthode retenue est celle préconisée par France Domaine. Afin de se conformer aux définitions des directives de 2015 sur les modalités de calcul, le SMA a procédé à une correction par rapport aux années antérieures. Elle concerne les dépenses relevant de la rubrique « entretien courant ». Précédemment, elles étaient inscrites dans la rubrique « services ».
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Évolution des emplois :
Le SMA verra son effectif en personnel d’encadrement augmenter de 2 ETPT en 2015 et sa cible de 6 000 volontaires accueillis atteinte en 2017.
Évolution des crédits :
Le SMA poursuit son effort en matière d’investissement afin de réaliser les infrastructures nécessaires à l’accueil et à la formation de 6 000 volontaires à l’horizon 2017. Il se concrétise notamment :
- pour 2014, par la réalisation de 13 constructions (bâtiments d’accueil pour les volontaires en Guadeloupe, à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie, plateaux pédagogiques en Martinique et Mayotte), de 2 opérations d’extension de bâtiments existants destinés à l’alimentation et l’hébergement des volontaires (Nouvelle-Calédonie et Mayotte) et de 13 opérations de réhabilitation de bâtiments destinés à l’accueil et à la formation des volontaires (Guyane, Réunion, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Périgueux).
- pour 2015, par la réalisation de 14 constructions (bâtiments d’accueil pour les volontaires en Martinique, en Guadeloupe et en Polynésie française, plateaux pédagogiques en Nouvelle-Calédonie), de 4 opérations d’extension et de modification d’infrastructures existantes au profit de la formation des volontaires (Martinique, Guyane, Polynésie française) et de 12 opérations de mise aux normes (sécurité et parasismique) de bâtiments destinés à l’hébergement des volontaires.
Afin de garantir la performance, le commandement du SMA a choisi de financer les dépenses cœur de métier (formation professionnelle) et infrastructure/équipement par les crédits LFI.
Lles autres catégories de dépenses mentionnées dans le DPTrelèvent quant à elles de l’administration générale et du soutien commun. Leur financement est principalement assuré par des crédits issus de l’abondement en fonds de concours du BOP SMA.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
L’AGENCE DE L’OUTRE-MER POUR LA MOBILITE (LADOM)
Méthodes de calcul : S’agissant de l’opérateur LADOM, ses crédits consacrés à la politique transversale de l’État en matière de politique immobilière sont portés sur le programme 138, action n° 02 « aide à l’insertion et à la qualification professionnelle ». Ils sont fléchés sur des crédits de titre 3 « fonctionnement » et correspondent à des loyers du secteur privé, LADOM étant locataire de tous ses locaux d’activité, à l’exception de son ancien siège parisien dont elle est propriétaire et qu’elle loue actuellement à AIRPARIF.
Analyse de l’évolution des crédits
En 2014, LADOM a fait des efforts notables afin de respecter les orientations du SPSI.
Trois délégations régionales (Colmar, Toulouse et Marseille) vont déménager au dernier quadrimestre 2014, ce qui permettra de réaliser des économies de loyers (-50 % pour Colmar) et de se conformer aux normes de superficie de 12 m2 par agent. L’antenne d’Orléans rejoindraquant à elle les locaux de la préfecture d'Orléans, ce qui diminuera grandement le coût de sa location. La date de ce dernier déménagement n'est pas encore fixée mais les locaux dans la préfecture sont certains.
Enfin, un projet de déménagement en Guadeloupe dans des locaux à loyers moins élevés se heurte à des questions juridiques liées à la rédaction du bail actuel.
Au 31 décembre 2014, LADOM disposera de 11 implantations en métropole : 8 délégations régionales (Colmar, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris-Centre, Rouen et Toulouse) et 3 antennes (Bordeaux rattachée à Toulouse, Limoges rattachée à Lyon et Orléans rattachée à Paris).
Trois de ses implantations (Paris, Limoges et Lyon) font l'objet de mises à disposition gratuites de locaux.
Ladom dispose également d’un siège social situé à Saint-Denis (93). Il existe en outre cinq délégations régionales d'outre-mer situées dans chaque département d'outre-mer avec la particularité à La Réunion d'une antenne à Saint-Pierre rattachée à la délégation régionale de Saint-Denis (974). Au total, LADOM exerce ses activités sur 18 sites en location (bail commercial).
L'agence bénéficie en outre d'un local inoccupé au Consulat de France à Québec et au sein de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Martin.
156 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
IMPULSION ET COORDINATION DE LA POLITIQUE D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE (112)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 1 986 536 1 989 897 2 178 230 2 179 779 5 090 780 5 090 780
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
La visée générale du programme 112 est de concourir, dans le cadre d’une vision nationale et dans une perspective de développement durable, à la réalisation de deux finalités : renforcer l’attractivité économique et la compétitivité des territoires, et en assurer leur cohésion et leur équilibre. Le programme 112 est géré par le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), service du Premier ministre à vocation interministérielle.
Opérateurs rattachés au programme
L’AFII est le seul opérateur du programme 112 dont la tutelle est assurée conjointement avec le programme 134 « Développement des entreprises et du tourisme » (chef de file).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion de l’immobilier de l’État
Plus précisément, il tend, d’une part, par la gestion rigoureuse des coûts de ses loyers non budgétaires, à satisfaire l’objectif « maîtriser l’évolution du coût des loyers ». D’autre part, le respect des normes de surface de bureaux (préconisées par France Domaine), lors de l’aménagement des locaux du CGET, participe à l’objectif « améliorer l'efficience de la gestion immobilière ».
Contribution du programme à la politique transversale
La création du Commissariat général à l’égalité des territoires par la fusion de la délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR), du secrétariat général du Comité interministériel des villes (SG-CIV) et de l’agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (ACSé), a modifié la contribution du programme 112 au DPT « Politique immobilière de l’État ». En effet, la DATAR (programme 112) occupe, jusqu’à fin 2014, une partie des locaux du ministère de l’intérieur, situés au 8 rue Penthièvre à Paris 8e. Elle paye trimestriellement la quote-part des loyers budgétaires correspondant. A partir de 2015, les crédits de fonctionnement (et donc les crédits immobiliers) des trois entités fusionnées seront positionnés sur le programme 112. Dès lors, les crédits dédiés à la politique immobilières de l’État seront constitués en majeure partie de loyers non budgétaires au titre de la location de locaux situés au 5, rue Pleyel à Saint-Denis qui auront vocation à accueillir les agents des trois structures.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Les loyers (budgétaires et non budgétaires) du CGET représentent la quasi-totalité de la contribution du P112 au DPT « Politique immobilière de l’État ».
Sources des données : Exécution 2013 : INF-BUD-40, LFI 2014/PLF 2015 : CGET
Méthodes de calcul : Conforme aux méthodes préconisées par France Domaine
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’évolution de la contribution du programme 112 est due à la création du CGET.
PLF 2015 157
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
FORMATIONS SUPÉRIEURES ET RECHERCHE UNIVERSITAIRE (150)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 1 324 208 295 1 358 504 884 50 666 604 168 933 958 302 450 889 388 325 053
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 150 rassemble l’intégralité des moyens (crédits et emplois) consacrés par l’État aux missions de formation et de recherche dévolues aux établissements d’enseignement supérieur opérateurs du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR).
Les objectifs visés par la loi du 22 juillet 2013, relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, s’inscrivent dans ce programme. :
- offrir de meilleures chances de réussite aux étudiants par l’amélioration des processus d’orientation et le renforcement des vecteurs d’insertion professionnelle, notamment le développement de l’alternance, afin d’amener 50% d’une classe d’âge à un diplôme de l’enseignement supérieur ;
- donner un nouvel élan à une recherche scientifique française de haut niveau, capable de répondre aux enjeux économiques et sociétaux à venir ;
- renforcer l’efficience de la gouvernance des établissements supérieurs en favorisant la coopération de site ;
- amplifier l’ouverture à l’Europe et à l’international de la recherche et des universités françaises, notamment en encourageant la mobilité des étudiants et des personnels.
Opérateurs rattachés au programme
190 opérateurs sont rattachés au programme 150 et regroupés en cinq catégories d’opérateurs :
- les universités et assimilés (76 établissements)
- les écoles et formations d’ingénieurs (38 établissements)
- les opérateurs de soutien à l’enseignement supérieur et à a recherche (40 établissements)
- les autres opérateurs d’enseignements supérieurs et de recherche (35 établissements)
- l’établissement public d’aménagement universitaire de la région Ile-de-France (EPAURIF).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État : améliorer l’efficience de la gestion immobilière
Contribution du programme à la politique transversale
Les moyens du programme 150 que le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR) consacre à la politique immobilière des établissements d’enseignement supérieur sous sa tutelle sont regroupés sur l’action n° 14 « immobilier ».
L’objectif de la politique immobilière menée par le MENESR est de permettre à ses opérateurs de disposer d’un patrimoine de qualité, adapté aux besoins de leurs activités d’enseignement, de recherche et de vie étudiante, respectant les normes en matière de sécurité et d’accessibilité du cadre bâti et contribuant à la transition énergétique.
Cette stratégie est déclinée au niveau des sites et des établissements. Elle est traduite dans des schémas directeurs immobiliers dans lesquels doivent être recherchées une meilleure utilisation des locaux, une mutualisation du patrimoine au niveau des sites et une optimisation des surfaces. Elle repose également sur une connaissance approfondie du parc immobilier tant quantitative que qualitative notamment des coûts d’exploitation et de maintenance et sur une bonne maîtrise de son pilotage.
Le MENESR s’inscrit dans la politique immobilière de l’État. Il a fortement incité ses opérateurs à élaborer un schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) et à les mettre à jour autant que nécessaire.
158 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les moyens du programme 150 « formations supérieures et recherche universitaire » que le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche consacre à la politique immobilière des établissements d’enseignement supérieur sous sa tutelle sont regroupés sur l’action 14 « immobilier ».
Les crédits de l’année 2014 inscrits en Loi de finances et de l’année 2015, inscrites en PLF sont ventilés en :
- crédits de titre 2 (T2), correspondant aux emplois et aux dépenses de personnel pris en charge par l’État
- crédits hors titre 2 (HT2), correspondant aux dépenses d’investissement, notamment aux opérations du CPER, ou de fonctionnement directement liées à ces dépenses
- crédits hors titre 2 (HT2), correspondant aux autres crédits de l’action 14, qui sont, en majorité, consommés par les opérateurs du programme 150, y compris les crédits de masse salariale alloués aux établissements d’enseignement supérieur passés aux responsabilités et compétences élargies (RCE) qui, à ce titre, ont en charge les dépenses de personnel. Ces crédits sont comptabilisés sous la rubrique « financement des opérateurs »
Les données relatives aux crédits de l’année 2013, inscrites dans le Rapport annuel de performance, ont été consolidées par des restitutions de l’infocentre Chorus, à partir du compte général répertorié. Il convient de préciser qu’une part des crédits consommés en catégorie 72, dotations en fonds propres (compte 26xxxxxxxxx), a été retirée des crédits de financement des opérateurs et rajoutée sur la ligne « autres dépenses », dans la mesure où elle correspondait à des dépenses d’opérations immobilières non exécutées sous maîtrise d’ouvrage établissements.
Méthodes de calcul
Le programme 150 disposant d’une action exclusivement dédiée à l’action immobilière, sont pris en compte uniquement les crédits de cette action.
Modalités spécifiques relatives aux CPER
Les CPER sont financés en AE ≠ CP. L’échéancier théorique de couverture des AE affectées au titre des CPER est de 10 % en année n, 25 % en année n+1, 45 % en année n+2 et 20 % en année n+3. Les financements ouverts au titre des CPER se présentent comme suit :
- contrats de plan État Régions 2000-2006 : l’État a mis en place un montant d’AE de 1 757,1 M€ (80,4 % des 2 185,1 M€ prévus pour cette génération de CPER lors de la révision à mi-parcours), qui sera soldé en CP en 2014.
- contrats de projets État-Régions 2007-2013 : le montant total d’AE mis en place fin 2014 au titre de cette génération de CPER s’élève à 1 511,7 M€, couvert en CP à hauteur de 75% (1 134,9 M€).
En 2014, le CPER 2007-2013 a fait l’objet d’une prolongation d’un an avec une enveloppe d’AE de 100 M€. Par ailleurs, 215 M€ de CP ont été ouverts en LFI 2014, dont 108 M€ en crédits d’investissement.
- contrats de projets État-Régions 2015-2020 : une enveloppe de 119,3 M€ en AE et 12 M€ en CP est inscrite au projet de loi de finances (PLF 2015) au titre de nouveaux CPER.
Modalités spécifiques relatives aux contrats de partenariat public-privé
Les contrats de partenariat public-privé (PPP), dont la durée varie entre 25 et 30 ans, sont financés après la livraison des ouvrages comme suit :
- amortissement en CP des AE initiales correspondant aux loyers « investissement »,
- dotations annuelles en AE = CP au titre des redevances dues pour les frais de financement et le « gros entretien renouvellement » (GER).
Préalablement à la signature des contrats, l’État peut verser des crédits d’ingénierie aux porteurs de projets et des indemnités aux candidats non retenus.
Lors de la réalisation des travaux (entre la signature du contrat et la mise à disposition des ouvrages), il peut être versé par l’État des crédits (AE = CP) destinés à couvrir des aléas restés à la charge de la personne publique.
Les crédits immobiliers sont imputés selon des modalités destinées à assurer une cohérence entre la dépense « État » et les budgets « Opérateurs ». Ils sont répartis par titre et catégorie comme suit :
- titre 3 :
- catégorie 31 : dépenses de fonctionnement, correspondant à des charges locatives ou à des frais connexes d’opérations de construction sous maîtrise d’ouvrage État ;
- catégorie 32 : subventions pour charges de service public au titre :
- de la maintenance et de la logistique immobilière intégrées dans le modèle d’allocation des moyens,
- des dotations de mise en sécurité (au sens des remises aux normes, y compris certaines dépenses réalisées par l’établissement public d’aménagement universitaire de la région Île-de-France - EPAURIF),
- des contributions que l’État verse aux universités bénéficiant de la dévolution du patrimoine immobilier,
- des dépenses liées aux contrats de partenariat public-privé signés par un opérateur : crédits d’ingénierie, indemnités des candidats non retenus, redevances « gros entretien-renouvellement » (GER) ainsi que certains frais financiers dus après la livraison des ouvrages,
- des crédits de masse salariale des établissements ayant accédé aux responsabilités et compétences élargies (RCE).
- titre 5 :
- catégorie 51 : dépenses d’investissement de l’État portant sur les constructions, extensions et/ou réhabilitations réalisées dans le cadre des contrats de projets État-régions ou hors CPER sous maîtrise d’ouvrage de l’État ;
- titre 6 :
- catégorie 64 : transfert aux autres collectivités essentiellement pour les dépenses concernant les PPP dont le pouvoir adjudicateur est un pôle de regroupement non opérateur (crédits d’ingénierie, indemnités des candidats non retenus, loyers investissement ou redevances GER et frais financiers) ; des dépenses peuvent également être imputées sur les catégories 62 et 63 en cours de gestion.
- titre 7 :
- catégorie 72 : participations - dotations en fonds propres – correspondant :
- au financement de constructions et/ou réhabilitations réalisées dans le cadre des contrats de projets État-régions ou hors CPER et dont la maîtrise d’ouvrage est confiée à un opérateur ou une collectivité territoriale,
- aux subventions de premier équipement versées aux établissements bénéficiaires d’une opération de construction et/ou réhabilitation, quel qu’en soit son maître d’ouvrage,
- au paiement des loyers « investissements » des contrats de partenariat public-privé (PPP) dont le pouvoir adjudicateur du contrat est un opérateur.
Les crédits dédiés aux dépenses de personnels indirectement imputables à l’immobilier sont inscrits sur l’action 14 sous-action 1 en crédits de titre 2
PLF 2015 159
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
- catégorie 21 : rémunération d’activité
- catégorie 22 : cotisations et contributions sociales
- catégorie 23 : prestations sociales et allocations diverses.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Au cours de l’année 2013, 4 contrats de partenariat public-privé (PPP) ont été passés pour la construction et l’aménagement de locaux universitaires. Par ailleurs, à la suite des conclusions émises par la mission d’évaluation des opérations Campus, conduite par M Peylet, conseiller d’État, un certain nombre de projets, pour lesquels un PPP avait été envisagé, seront réalisés sous maîtrise d’ouvrage public (MOP). Les engagements relatifs aux contrats signés et les orientations prises en 2013 ont nécessité un ajustement des calendriers sur la période du prochain triennal.
VIE ÉTUDIANTE (231)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 71 708 488 82 042 259 0 9 586 000 0 0
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 231 « Vie étudiante » concourt à offrir à chaque étudiant un égal accès aux études supérieures et une même chance de réussite dans la filière de son choix, grâce aux aides directes et indirectes dont il est le support.
Il s’articule autour d’aides allouées directement aux étudiants : bourses sur critères sociaux attribuées en fonction des ressources et charges des parents, aides au mérite en complément des bourses sur critères sociaux, aides à la mobilité internationale en faveur d’étudiants boursiers souhaitant suivre une formation ou un stage à l’étranger s’inscrivant dans leurs cursus d’études et dans le cadre d’un programme d’échanges, aides ponctuelles en faveur d’étudiants rencontrant de graves difficultés, ou annuelles pour les étudiants rencontrant des difficultés pérennes (FNAU), et d’aides indirectes : logement et restauration, compétences assurées par le réseau des œuvres universitaires (Centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) et Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (CROUS)).
Opérateurs rattachés au programme
- le réseau des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS et CROUS)
Il intervient tant sur le champ des aides sociales, du logement, de la restauration que de l’action culturelle et du soutien à l’engagement étudiant ainsi que les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier : améliorer la conservation du patrimoine immobilier
- être un État exemplaire avec l’objectif « rendre accessibles les sites aux personnes en situation de handicap »
Contribution du programme à la politique transversale
L’objectif de la politique du logement étudiant menée par le MENESR est de permettre au plus grand nombre d’étudiants qui en font la demande d’accéder à un hébergement de qualité et à un moindre coût.
La mise en œuvre est coordonnée par le centre national des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS) et déclinée par les CROUS, notamment dans leurs schémas directeurs immobiliers. Elle repose sur un suivi précis de l’évolution quantitative et qualitative du parc immobilier destiné aux étudiants.
Les moyens du programme 231 que le MENESR consacre à la politique du logement et de la restauration étudiante sont regroupés sur l’action n° 2 « aides indirectes ».
160 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
A fin 2013, le parc des logements gérés par les CROUS compte environ 166 000 chambres dans plus de 600 résidences universitaires. Ce parc reste néanmoins en deçà des besoins identifiés.
Dans le prolongement du « plan Anciaux » qui prévoyait la construction de 5000 logements nouveaux et la réhabilitation de 7000 par an, le « plan 40 000 » qui prévoit la construction de 40 000 logements étudiants sur cinq ans confirme la priorité donnée à la politique du logement étudiant. Les objectifs du « plan 40 000 » sont inscrits dans la loi de mobilisation du 18 janvier 2013 en faveur du logement qui vise à favoriser, en accélérant le rythme, la construction de logements sociaux.
Le 13 mai 2013, une mission a été mise en place afin de mutualiser les informations entre les différentes parties prenantes du logement étudiant et de recenser dans un tableau de bord national l’ensemble des opérations qui seront mises en chantier de janvier 2013 à décembre 2017. Trois contingents ont été comptabilisés, les logements construits et/ou gérés par les CROUS, les logements construits par les organismes d’HLM et gérés en régie ou par des associations, les logements conventionnés à loyer plafonné construits par des opérateurs privés.
Au 31 mars 2014, le potentiel recensé par la mission « plan 40 000 » est de 43 000 places (dont 20 000 en Ile-de-France), principalement dans 11 académies (Aix-Marseille, Bordeaux, Créteil, Grenoble, Lille, Lyon, Montpellier, Nice, Paris, Toulouse, Versailles) qui créeront 37 000 places sur la durée du plan.
Dans chaque région, le préfet de région et le ou les recteurs d’académie ont été invités par la circulaire interministérielle du 31 janvier 2014 à mettre en place une instance de pilotage afin d’organiser la mutualisation des informations sur l’offre existante et la production de logements pour les étudiants ainsi que la mobilisation de toutes les parties prenantes du logement étudiant.
En appui, une application nationale, en cours d’expérimentation est mise en ligne en septembre 2014. Outil d’information statistique et de suivi des opérations jusqu’à leur livraison, cette application dédiée est d’abord un instrument de pilotage au service des opérateurs et des décideurs qui vient compléter les outils existants.
Par ailleurs, plusieurs modifications de la réglementation ont été effectuées pour faciliter la construction et la gestion de résidences pour étudiants. Notamment, l’assouplissement des dispositions relatives aux aires de stationnement (ordonnance n° 2013-889 du 3 octobre 2013) et à l’accessibilité des logements en résidence pour étudiants aux personnes handicapées (décret n°2014-337 et arrêté du 24 mars 2014). D’autres mesures de simplification sont en cours d’étude.
Les crédits immobiliers sont destinés à financer des opérations immobilières comme les constructions nouvelles, les restructurations, les réhabilitations, les acquisitions, ou encore les opérations relevant de la maintenance, de la mise en sécurité ou de l’entretien des bâtiments. Ils sont ainsi répartis:
- les dotations en fonds propres versées au réseau des œuvres universitaires et scolaires pour lui permettre de réaliser les opérations suivantes :
- assurer le premier équipement des nouveaux logements étudiants,
- financer des réhabilitations de logements,
- réhabiliter, moderniser et mettre aux normes d’hygiène et de sécurité des restaurants universitaires ;
- les contrats de projets État-Régions 2007-2013 pour lesquels l’État a consacré des crédits sur le programme 231 au titre du volet logement étudiant.
Ainsi en 2014, les crédits inscrits en LFI 2014 de 9,58 M€ en CP sur le programme 231 permettent d’achever les opérations programmées et en cours de la fin du CPER 2007-2013.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les moyens du programme 231 que le ministère chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche consacre au logement étudiant sont regroupés sur l’action n° 2 « aides indirectes ».
Les crédits de l’année 2014 inscrits en loi de finances sont ventilés en :
- crédits de titre 5 concernant les investissements dans le cadre des contrats de projets État-régions 2007-2013
- crédits de titre 7 correspondant aux dotations en fonds propres accordées au CNOUS en tant qu’opérateur du programme.
Les données relatives aux crédits de l’année 2013, inscrites dans le rapport annuel de performance, ont été consolidées par des restitutions de l’infocentre Chorus.
Méthodes de calcul
Les contrats de projets État-régions :
L’État a consacré des crédits sur le programme 231 au titre du volet immobilier vie étudiante.
- contrats de projets État-régions 2007-2013 : 126,6 M€ en AE et 109,9 M€ en CP ont été mis en place de 2008 à 2013. En 2014, le CPER 2007-2013 a fait l’objet d’une prolongation d’un an avec une enveloppe de 9,58 M€ en CP permettant d’achever les opérations programmées et en cours de ce CPER.
- contrats de projets État-régions 2015-2020 : une enveloppe de 20,5 M€ en AE et 12,93 M€ en CP est inscrite au projet de loi de finances (PLF 2015) au titre de nouveaux CPER.
PLF 2015 161
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Les autres crédits immobiliers
Ces crédits destinés aux dépenses immobilières pour le logement et la restauration des étudiants sont versés à l’opérateur du programme, le CNOUS et sont imputés pour leur totalité sur le titre 7 - catégorie 72 « dotations en fonds propres ».
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits Par rapport à 2013, le CNOUS a bénéficié en LFI 2014, d’une stabilité de ses dotations en fonds propres, pour lui permettre en particulier la mise en œuvre du « plan 40 000 logements », soit la création de 40 000 logements étudiants sur cinq ans.
RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES PLURIDISCIPLINAIRES (172)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 172 constitue un instrument majeur pour le pilotage par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), chef de file de la politique de recherche mise en œuvre par l’intermédiaire de l’ensemble des programmes de la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur », du système français de recherche et d’innovation et pour la mise en œuvre des politiques nationales afférentes. Dans le cadre du PLF 2015 et dans un souci de simplification et d’une meilleure coordination des opérateurs de recherche, les programmes 172 et 187 sont fusionnés et les actions redéfinies selon les contours des thématiques des alliances. Le programme inclut désormais tous les opérateurs de recherche à l’exclusion du CNES qui relève du programme 193.
Opérateurs rattachés au programme
- l’Académie des technologies
- l’Agence nationale de la recherche (ANR)
- le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies renouvelables (CEA)
- le Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Génopole
- l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST)
- l’Institut national des études démographiques (INED)
- l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)
- l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)
- l’Institut Polaire français Paul-Emile-Victor (IPEV)
- l’Observatoire des sciences et des techniques (OST)
- le Bureau de recherche géologique et minière (BRGM)
- le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)
- l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER)
- l’Institut national de la recherche agronomique (INRA)
- l’Institut de recherche pour le développement (IRD)
- l’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion de l'immobilier de l'État :
- conserver le parc immobilier
- rationaliser le patrimoine immobilier de l’État
- professionnaliser la gestion du parc immobilier
- être un État exemplaire : réduire l’impact environnemental du patrimoine de l’État.
162 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Contribution du programme à la politique transversale
Les dépenses immobilières réalisées sur ce programme le sont uniquement par des opérateurs de l’État, principalement des organismes de recherche, qui sont amenés, dans le cadre des missions qui leur sont confiées, à entretenir, rénover et rationaliser un patrimoine immobilier assez important et parfois très spécialisé (laboratoires scientifiques, animaleries, très grandes infrastructures de recherche, etc…). Ces dépenses immobilières sont réalisées sur le budget de ces organismes, lequel est alimenté en partie par une subvention pour charge de service public. Ces opérateurs ont élaboré des schémas prévisionnels de stratégie immobilière.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ACADÉMIE DES TECHNOLOGIES
Sources des données : Compte financier 2013 et budget 2014.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Pas d’évolution des crédits pour 2013-2014 et peu de visibilité au-delà car l’académie des technologies n’a toujours pas adopté de schéma pluriannuel de stratégie immobilière. L’académie devra par ailleurs quitter en 2015 ou 2016 les locaux qu’elle occupait jusqu’ici au Grand Palais. La recherche de son relogement est en cours en lien avec France Domaine, si possible pour permettre une mutualisation avec un autre opérateur.
AGENCE NATIONALE DE LA RECHERCHE (ANR)
Évaluation des dépenses : regroupement des comptes de comptabilité générale.
Sources des données : Données d’exécution 2013 (compte financier) et prévision des dépenses 2014.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Évaluation emplois : estimation du temps passé des personnes physiques individualisées
Évaluation des crédits : comptes de comptabilité générale
Analyse de l’évolution des crédits
Les dépenses immobilières comptabilisées sur l’enveloppe de fonctionnement au 31 décembre 2013 sont d’un niveau comparable à celles constatées au 31 décembre 2012 (3,6 M€).
L’année 2014 est marquée par le déménagement de l’ANR dans de nouveaux locaux au 50, avenue Daumesnil afin de regrouper les équipes qui étaient réparties dans 2 sites distincts : rue de Bercy et rue Watt, ce qui permettra de dégager des économies. Les dépenses immobilières relevant de l’enveloppe de fonctionnement sont prévues à hauteur de 4,8 M€, soit une augmentation de 35 % par rapport à 2013. Cette augmentation s’explique pour l’essentiel par des prestations en lien avec ce déménagement et par les loyers qui doivent être payés sur les 3 sites pendant la plus grande partie de l’année 2014. Le bail des locaux situés rue de Bercy prend fin en septembre 2014 et un contrat de sous location a été établi à partir de juillet 2014 pour les locaux de la rue Watt.
Les dépenses immobilières comptabilisées sur l’enveloppe d’investissement s’élèvent, quant à elles, à 1,6 M€. Elles correspondent aux travaux d’aménagement des nouveaux locaux qui ont été pris à bail à l’état de plateaux de bureaux rénovés mais nus et recouvrent les dépenses liées au cloisonnement, courants fort et faibles, sécurité, revêtement de sol, peinture, plâtrerie, etc.
COMMISSARIAT À L’ÉNERGIE ATOMIQUE ET AUX ÉNERGIES ALTERNATIVES (CEA)
Source des données : Les données sont issues du système d’information de gestion du CEA.
Méthodes de calcul
Les dépenses consacrées à la fonction patrimoniale (fonctionnement, investissement), les ressources de l’opérateur financées par l’État et les dépenses totales de l’opérateur ont été saisies en K€. Pour 2013, il s’agit des données d’arrêté des comptes et pour 2014 de celles du budget initial.
Analyse de l’évolution des crédits
En matière de politique immobilière, les objectifs du CEA sont d’offrir des locaux adaptés aux besoins, de diminuer le coût de possession, de valoriser le patrimoine et de prendre en compte les obligations du Grenelle.
Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI), avec les évolutions envisagées pour 275 bâtiments à vocation tertiaire, dont 188 pour le Civil, fixe le cadre de la politique immobilière du CEA.
PLF 2015 163
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Les principales opérations patrimoniales réalisées en 2013 recouvrent plusieurs catégories :
- mise en conformité réglementaire avec en particulier mise aux normes des restaurants d’entreprise : le nouveau restaurant de Marcoule a été mis en service en 2013 et les travaux de rénovation des restaurants de Fontenay et de Saclay ont été lancés. À ceux-ci s’ajoutent des fins de programmes de rénovation lancés en 2011/2012.
- optimisation du fonctionnement et consommations de fluides et d'énergie : les opérations qui composent cette catégorie visent à l'atteinte des objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement et pour certaines à la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière du CEA. Une opération d’envergure a été lancée sur le centre de Cadarache pour permettre de répondre de manière globale aux attentes du Grenelle de l’environnement, du SPSI. Le projet Regain 1 Tranche 1 (REorganisation Géographique et Aménagement Immobiliers Novateurs) concerne la construction d'un bâtiment de bureaux, le réaménagement d’un bâtiment et la démolition de plusieurs autres bâtiments.
- des actions patrimoniales en soutien aux programmes, conduisant à des réaménagements, rénovations ou optimisations de bâtiments. On notera en particulier la construction d’un nouvel atelier de traitement du linge (NATL), sur le site de Marcoule, cofinancé par AREVA, qui contribuera à l’amélioration de l’efficacité énergétique et à la réduction de l’impact environnemental. La mise en service du NATL est prévue en septembre 2015.
En 2014, il est prévu de poursuivre les actions engagées, en cohérence avec les moyens budgétaires alloués.
- mise en conformité réglementaire. En ce qui concerne la mise aux normes des restaurants d’entreprise, les travaux se sont poursuivis en 2014 à Fontenay et se sont terminés à Saclay. Des actions de sécurisation sur l’alimentation électrique du site de Grenoble sont lancées avec un nouveau transformateur. Des études de restructuration et de rénovation suite à l’acquisition du bâtiment de l’ASN ont été lancées par le centre de Fontenay.
- optimisation du fonctionnement et consommations de fluides et d'énergie. Le projet Regain 1 Tranche 1 a permis la construction d'un bâtiment de bureaux, qui est opérationnel, ainsi que le réaménagement d’un bâtiment et la démolition de plusieurs autres bâtiments. La construction d’un nouvel atelier de traitement du linge (NATL), sur le site de Marcoule, s’est poursuivi. La mise en service du NATL est prévue en septembre 2015. Pour Saclay, au titre du Plan d’Amélioration des Performances Energétiques, des aménagements ont permis de diminuer la consommation énergétique, dans deux bâtiments de Saclay (Synergium et INSTN).
- ouverture des centres. Sur le centre de Saclay, l’aménagement sud-est , avec la modification de la clôture, a été lancé en 2014, pour permettre notamment la construction du futur bâtiment Neuro-Sciences et les échanges avec les partenaires du plateau. Sur le centre de Cadarache, DRT va construire en 2014-2015 dans la zone de la « Cité de la Grande Bastide » les infrastructures qui permettront d’accueillir de nouvelles activités.
- autres projets patrimoniaux en soutien de projets. La réalisation de la conduite d’eau du canal de Provence vers RJH se poursuivra en 2014, pour s’achever en 2015. L’assainissement du Fort des Quatre Seigneurs à Grenoble comprend un chantier de démolition en cours qui devrait s’achever en 2014.
L’augmentation entre le réalisé 2013 et le budget 2014 résultent principalement :
- de la prise en compte, pour les Evaluations Complémentaires de Sûreté (ECS), des études de mise en conformité des moyens généraux des centres de Marcoule et Cadarache pour disposer de moyens adaptés et dimensionnés à une « crise majeure » (PCDL, bâtiments nuitées FLS, hangars…).
- par ailleurs des travaux de mise en conformité de ses installations aux nouvelles exigences réglementaires en matière de Protection et de contrôle des Matières Nucléaires, de leurs Installations et de leur Transport (PCMNIT). Les opérations les plus urgentes ont été lancées en 2014. Pour Saclay avec la mise en conformité de la Zone à accès contrôlé (ZAC), avec des travaux réalisés sur le périmètre délimitant la zone semi ouverte et la ZAC, du sud est au nord-est du centre (détection, éclairage, vidéosurveillance sur le périmètre de la ZAC, gestion des accès piétons Porte Nord). Pour le centre de Fontenay avec le renforcement de la couverture vidéo-protection de la clôture de la ZAC (monte-charge sécurisé, contrôle d’accès).
INSTITUT DES HAUTES ÉTUDES POUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE (IHEST)
Analyse de l’évolution des crédits
L'IHEST est logé dans les locaux du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.
L'Institut a signé le 6 mars 2009 une convention de remboursement des frais de fonctionnement engagés par le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche. Cette convention a été reconduite en 2012 pour trois ans (montant annuel 38 732 €).
En 2013, la charge locative prévue dans la convention a été annulée et compensée par des mouvements de crédits dans le cadre du dialogue de gestion. Il n’y a donc pas de dépenses liées à l'immobilier pour 2013.
164 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
INSTITUT NATIONAL D’ÉTUDES DÉMOGRAPHIQUES (INED)
Sources des données
Dépenses du service « patrimoine, logistique et prévention » pour 2013.
Budget du service « patrimoine, logistique et prévention » pour 2014.
Méthodes de calcul : Méthode France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
L’écart entre les dépenses de fonctionnement 2013 et les dépenses exécutées s’explique principalement par la non réalisation d’une étude immobilière. Quant aux dépenses d’investissement, leur moindre réalisation en 2013 par rapport aux prévisions est la conséquence du report de certains travaux portant sur les ascenseurs.
INSTITUT NATIONAL DE RECHERCHE EN INFORMATIQUE ET EN AUTOMATE (INRIA)
Sources des données : Compte financier 2013 et budget initial 2014.
Méthodes de calcul : Méthode préconisée par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Les évènements marquants sont l’achèvement des opérations de réhabilitations et de constructions prévues aux contrats de projet entre l’État et les régions qui justifient une meilleure exécution des crédits d’investissement en 2013.
INSTITUT POLAIRE FRANÇAIS PAUL-ÉMILE-VICTOR (IPEV)
Sources des données : Les dépenses immobilières sont répertoriées en analytique dans le logiciel comptable « Albatros » de l’IPEV.
Méthodes de calcul : Méthode préconisée par France Domaine qui suit le plan de comptes de l’État.
OBSERVATOIRE DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES (OST)
Fonctionnement : est égal au total des dépenses de fonctionnement relatives à l’immobilier réalisées en 2013 et estimées en 2014 (loyer, charges locatives, assurance responsabilité civile, surveillance des locaux, taxes foncières et taxes sur les bureaux, ménage, divers travaux d’entretien…)
Investissement : montant des investissements relatifs à l’immobilier réalisés en 2013. Aucun investissement sur immobilier travaux prévu pour 2014.
Ressources de l’opérateur financées par l’État : total des subventions de l’État pour 2013 (ministères de la défense, de l’équipement, de l’industrie et MESR) et subvention votée au conseil d’administration pour les prévisionnels 2014 (sauf ministère de l’industrie qui s’est retiré du GIP en 2014)
Montant total des dépenses de l'opérateur : dépenses totales des dépenses réalisées en 2013 et estimées pour 2014.
Sources des données : Pour 2013, les montants sont extraits du logiciel de comptabilité et pour 2014, budget prévisionnel voté au conseil d’administration de décembre 2013.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Les ressources sur contrats ont fortement baissé en 2014 en raison du contexte d’évolution du GIP, en liquidation au 31 décembre 2014.
La préoccupation majeure du GIP OST durant l’année 2014 est de pouvoir réaliser les opérations juridiques et administratives nécessaires à sa liquidation, sa transformation et son incorporation au futur HCERES, ainsi que définir le cadre d’action préfigurant son fonctionnement et son programme de travail pour 2015.
RECHERCHE SPATIALE (193)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total
PLF 2015 165
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme a pour finalité d’assurer à la France et à l’Europe la maîtrise des technologies et des systèmes spatiaux nécessaires pour faire face aux défis de recherche, de sécurité, de développement économique, d’aménagement du territoire ou encore d’environnement qui se posent ou qui sont susceptibles de se poser à elles.
Opérateurs rattachés au programme
- le Centre national d’études spatiales (CNES)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la gestion de l'immobilier de l'État :
- conserver le parc immobilier
- rationaliser le patrimoine immobilier de l’État
- professionnaliser la gestion du parc immobilier
- être un État exemplaire : réduire l’impact environnemental du patrimoine de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
Les dépenses immobilières réalisées sur ce programme le sont uniquement par un opérateur de l’État, le Centre national d’études spatiales (CNES) qui est amené, dans le cadre des missions qui lui sont confiées, à acquérir, entretenir, rénover, rationaliser un patrimoine immobilier assez important et très spécialisé. Ces dépenses immobilières sont réalisées sur le budget de cet organisme, lequel est alimenté en partie par une subvention pour charge de service public. Cet opérateur a élaboré un schéma prévisionnel de stratégie immobilière.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
CENTRE NATIONAL D’ÉTUDES SPATIALES (CNES)
Les dépenses ont été prises en compte sur la base du plan comptable transmis (fonctionnement et investissement).
Sources des données : Le système de gestion de l’établissement ( SAP), le Plan à Moyen Terme du CNES et la balance comptable.
Méthodes de calcul
Les dépenses immobilières ne concernent que des biens propres à l’établissement. Le CNES ne dispose pas de biens immobiliers propriété de l’État.
Historiquement le CNES possède en Guyane un patrimoine immobilier non lié à son activité (hébergement du personnel en mobilité, etc.). Les crédits consacrés à se patrimoine sont pris en compte.
Analyse de l’évolution des crédits
Conformément aux orientations fixées par la tutelle, une légère baisse des crédits de fonctionnement pour l’immobilier est constatée. Cependant, il convient de noter que dans le cadre du Contrat État-CNES 2011-2015, une enveloppe financière conséquente est consacrée à un investissement de rénovation des installations vieillissantes de Toulouse et de Kourou (âge moyen : 40 ans).
RECHERCHE DANS LES DOMAINES DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT ET DE LA MOBILITÉ DURABLES (190)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 190 couvre la recherche dans les domaines du développement durable, de l’énergie, des risques, des transports, de la construction et de l’aménagement.
Il participe à l’amélioration des connaissances pour la mise en œuvre de la transition écologique et énergétique et de la stratégie nationale de développement durable (SNDD) : amélioration énergétique des bâtiments ; harmonisation des outils de planification en matière d’urbanisme et de gestion des territoires ; transports plus respectueux de l’environnement et répondant aux besoins en mobilité ; réduction des consommations d’énergie et de leur contenu en carbone ; développement des énergies renouvelables ; préservation de la biodiversité ; maîtrise des risques ; traitement des déchets ; enjeux de ville durable ; santé-environnement ; et répond aux orientations définies par la
166 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Stratégie nationale de recherche et d’innovation (SNRI) de 2009, en particulier celles portant sur l’urgence environnementale et les écotechnologies.
Opérateurs rattachés au programme
Les principaux opérateurs du programme 190 sont les suivants :
- l’Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) ;
- l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) ;
- l’IFP Énergies nouvelles (IFPEN).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivie par le programme
L’IFSTTAR s’appuie depuis fin 2013 sur son schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) établi dans le courant de l’année. Il a été approuvé par son conseil d’administration après avoir été présenté aux tutelles avant d’être officiellement transmis à France Domaine début 2014.
Le SPSI a permis de fiabiliser les données relatives aux surfaces occupées suite au déménagement du siège au sein du bâtiment BIENVENÜE situé à Marne la Vallée et de calculer les ratios d’occupation en tenant compte des transferts de postes entre les différentes emprises géographiques d’une part, des spécificités liées à l’occupation concomitante par les agents, des surfaces de bureau, de laboratoires et de plateformes d’essais d’autre part.
Ces regroupements de services et structures de recherche sur le même site à Marne-la-Vallée permettent de répondre aux trois enjeux marquants :
- l’atteinte du ratio cible de 12 m²/ agent qui a été intégré dès la conception du bâtiment ;
- l’économie des loyers pour les surfaces louées soit : 940 K€/an pour les anciens locaux de Marne-la-Vallée ;
- le bâtiment Bienvenüe n’est toujours pas livré définitivement, c’est la principale raison pour laquelle nous ne sommes pas encore en capacité de connaître les niveaux de consommations d’énergie et autres fluides. Cependant, des surcoûts sont prévisibles sur des postes tels que l’eau, compte tenu de l’évolution de son prix, et sur le coût des équipes permanentes de gardiennage et de sécurité incendie (statut ERP du bâtiment lié à la présence d’étudiants de l’ENPC et des deux instituts d’urbanisme des universités). Sur les autres sites et pour suivre les avis rendus par France-Domaine, l’établissement suit particulièrement les travaux immobiliers et l’avancée des projets engagés qui permettront d’identifier les mesures d’économies qui pourront être réalisées au titre des années 2014 et suivantes.
Le SPSI a fait l’objet au cours de l’été 2014 de propositions d’ajustement compte tenu de l’actualité dans ce domaine. La convention d’utilisation du bâtiment Bienvenüe sera mise au point avec France Domaine d’ici la fin d’année 2014.
Les principaux axes stratégiques retenus sont synthétisés dans le tableau ci-dessous :
Axes stratégiques Sous-axes stratégiques
Conserver le patrimoine immobilier de l’État Restaurer, rénover, réhabiliter afin de garantir une utilisation des biens immobiliers
Professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État Planifier une stratégie permettant, d’une part, de faire un état des lieux des besoins existants et futurs et du parc à disposition et, d’autre part, de prévoir les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts liés à l’immobilier
Rationaliser le patrimoine immobilier de l’État Réduire les coûts
Participer à une démarche citoyenne Réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État
Contribution du programme à la politique transversale
L’année 2013 a été consacrée à l’emménagement complet des agents dans le bâtiment Bienvenüe. Cependant, au mois d’août 2014, certains locaux ne sont pas encore livrés (notamment des laboratoires et la dalle d’essai).
Ce bâtiment sera à terme certifié HQE. Cependant, à l’heure actuelle, certains locaux techniques n’ont toujours pas été réceptionnés, ce qui ne permet pas de connaître de manière exhaustive les consommations d’énergie ni leurs évolutions.
Le projet de déménagement de l’Institut Navier du bâtiment Kepler vers l’ENPC a été repoussé compte tenu des coûts annoncés. Une action de remise en état des espaces loués à Kepler est en cours d’évaluation et des travaux pourraient être lancés en 2015. Le montant de ceux-ci pourraient s’élever au maximum à 200 k€ HT dont 87 k€ HT seraient remboursés par le propriétaire.
Compte tenu de cette situation, une renégociation des loyers a été obtenue en 2014. Un nouveau bail 6/9 ans a été conclu à compter du 1er avril 2014. L’économie réalisée est de 118 k€/an.
PLF 2015 167
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
L’Institut ne programme pas de travaux lourds en 2014 et 2015.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
INSTITUT FRANÇAIS DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES DES TRANSPORTS, DE L’AMÉNAGEMENT ET DES RÉSEAUX (IFSTTAR)
Méthodes de calcul
Le cadre budgétaire de l’établissement prévoit spécifiquement des colonnes de dépenses au titre des investissements pluriannuels. Une autre ligne identifie spécifiquement, les dépenses annuelles liées aux gros travaux d’entretien ou de construction de l’immobilier.
Enfin pour les opérations spécifiques, un code analytique est créé pour identifier les dépenses et ou recettes effectuées au titre de l’opération.
Analyse de l’évolution des crédits
Opérations pluriannuelles inscrites au budget de l’établissement :
Le total des dépenses de travaux d’entretien sur biens immobiliers s’élève à près de 360 k€ en 2013 pour l’ensemble de l’Institut. Il s’agit de travaux de faible envergure à chaque fois, la facture la plus importante étant de 36 000 euros.
Travaux immobiliers sur le site de Satory pour le déménagement des bureaux du LIVIC entre le site de Nexter et le centre de Versailles : 100 k€ ont été consommés en 2013.
Dépenses engendrées par le retard de livraison du bâtiment Bienvenüe : afin de pouvoir livrer un certain nombre de locaux indispensables à la bonne marche scientifique et financière de l’établissement, des dépenses ont été prises en charge à l’origine par l’Institut et continuent de l’être en 2014.
RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN MATIÈRE ÉCONOMIQUE ET INDUSTRIELLE (192)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
La recherche industrielle et l’innovation constituent un levier majeur de renforcement de la compétitivité des entreprises, donc de croissance et de développement de l’emploi, pour faire face à une concurrence internationale accrue. En l’absence de matières premières abondantes, le niveau d’innovation et de maîtrise des technologies est un déterminant fort de la compétitivité de l’économie. Le développement de la recherche technologique des entreprises constitue une des grandes priorités de la stratégie européenne « Europe 2020 ».
Les actions conduites dans le cadre de ce programme visent à renforcer la compétitivité de notre industrie par la recherche, l’innovation et les transferts de technologie.
Opérateurs rattachés au programme
Les opérateurs contribuant à ce programme sont le réseau des écoles des mines, l’institut Mines-Télécom, le GENES et SUPÉLEC.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Les actions sont conduites selon trois axes portés par les trois actions du programme :
- renforcer les instruments de soutien aux entreprises, notamment aux petites et moyennes entreprises (PME) des secteurs de l’industrie, du commerce, de l’artisanat, des services et du tourisme ;
- le soutien aux pôles de compétitivité et aux projets de R&D industrielle ;
- le soutien au développement des PME innovantes et à la diffusion de l’innovation ;
- les actions d'enseignement supérieur, de recherche et de soutien à la création d'entreprises.
168 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Contribution du programme à la politique transversale
Les cinq objectifs de performance retenus dans le cadre du programme assurent la mise en œuvre de ces axes stratégiques à travers :
- la politique des pôles de compétitivité, qui est portée par l’objectif 1 « contribuer à améliorer la compétitivité des entreprises par le développement des pôles de compétitivité » ;
- l'action des organismes de formation supérieure et de recherche du programme, qui est mesurée dans les objectifs 2 « optimiser la valorisation de la recherche des organismes de formation supérieure et de recherche » et 4 « développer l’efficience et l’attractivité des formations des écoles du programme » ;
- le développement de l'innovation qui est recherché par la poursuite de l’objectif 3 « contribuer au développement des entreprises technologiquement innovantes ».
CRÉDITS DES OPERATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
GENES
Le budget du GENES a deux sources de financement en provenance du programme 192 : une subvention pour charges de service public, versée par le programme à l’opérateur, mais également et une dotation en crédits de personnel qui reste logée chez le programme et qui sert à rémunérer directement les personnels qui sont toujours inclus dans le plafond d’emplois de l’État. Cette dernière, d’un montant de 18 M€, finance des dépenses qui n’ont strictement aucun de lien analytique avec des dépenses à caractère immobilier. Le GENES est engagé dans une opération immobilière pour son installation sur le campus de Paris-Saclay. Cette opération est un IDEX dont le financement est assuré par l’ANR. Il ne s’agit donc pas d’un financement direct de l’État et à ce titre, il n’est pas pris en compte dans le montant des ressources financées par l’État. En revanche, dans les dépenses réalisées en 2013 et celles prévues en 214, les dépenses d’investissement liées à l’opération Saclay sont comptabilisées.
Sources des données : Système d’Information Budgétaire et Comptable du GENES (SIREPA).
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine avec les précisions méthodologiques telles que mentionnées ci-dessus.
Analyse de l’évolution des crédits
Le GENES a trois sites d’implantation : des surfaces occupées dans les locaux de l’INSEE à Malakoff, une école sur le campus de Ker-Lann à Bruz et des surfaces louées en bail privé à Malakoff pour héberger son centre de formation continue. Le GENES ne supporte pas les coûts liés à son hébergement dans les locaux de l’INSEE, ceux-ci étant budgétairement imputés sur le programme transversal 218 des ministères économiques et financiers. Les principales dépenses immobilières de fonctionnement du GENES concernent donc l’entretien du bâtiment de l’école située à Rennes, qui est un bien domanial et la charge du loyer, de l’ordre de 300 k€, des locaux utilisés par le centre de formation continue.
Les dépenses d’investissement portent majoritairement sur le projet d’implantation sur le Campus de l’Ensae-Crest –Paris. Cette dernière est membre de l’Université de Paris-Saclay et doit déménager sur le campus en septembre 2016. Le projet bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 47,4 M€ dont 3,6 M€ ont été reçus par le GENES pour financer les études de conception et de réalisation dont le coût s’élève, à ce jour, à 2,4 M€. L’essentiel des dépenses de travaux devrait se concentrer sur l’année 2015 avec un montant de 30,2 M€. La notification des marchés de travaux qui induit le versement d’avances et le paiement des premières situations d’acompte explique l’augmentation des dépenses d’investissement entre 2013 et 2014. A ces dernières s’ajoutent des dépenses pour des travaux de mise en conformité du bâtiment du site rennais (accès handicapé, chauffage et gestion technique du bâtiment).
RECHERCHE CULTURELLE ET CULTURE SCIENTIFIQUE (186)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 186 vise, d’une part à promouvoir auprès du plus large public la culture scientifique et technique et, d’autre part, à soutenir des actions de recherche spécifiques à la culture, en particulier celles concernant le patrimoine culturel national (archéologie, histoire de l’art, ethnologie…) dans ses aspects de connaissance et de conservation, et celles concernant la création, en lien avec l'enseignement supérieur de la culture (architecture, arts plastiques, spectacle vivant...).
PLF 2015 169
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Opérateurs rattachés au programme
- l’Établissement public du palais de la découverte et de la cité des sciences et de l’industrie (Universcience).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme ne supporte pas directement de dépenses immobilières. Ces dépenses sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
Cf. contribution des opérateurs à la politique transversale.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
UNIVERSCIENCE
Méthodes de calcul
Les dépenses de fonctionnement regroupent les dépenses de fonctionnement identifiées dans le schéma pluriannuel de stratégie immobilière d’Universcience comme concourant à sa politique immobilière (redevance de crédit-bail immobilier, locations immobilières, entretien et réparations sur biens immobiliers, taxes foncières et autres impôts locaux) et les charges de personnel des agents affectés à la direction des travaux et des bâtiments.
Les dépenses d’investissement correspondent aux crédits destinés à la réalisation de travaux structurants.
Analyse de l’évolution des crédits
Le montant retenu pour cet opérateur ne doit pas être jugé à l’aune d’autres opérateurs n’intervenant pas dans le domaine de la culture et pour lesquels l’activité immobilière est assimilable à une simple fonction support. Il inclut en effet des crédits dédiés à des opérations de mise en valeur du patrimoine menée par l’opérateur au bénéfice de sa politique culturelle.
Engagés en 2013, les travaux de réhabilitation du bâtiment Nadar de la Cité des sciences et la réinstallation des salariés aura lieu courant 2014. Universcience a également réalisé les mises en conformité, la modernisation ou rénovation de nombreux équipements de climatisation, plomberie, circulations verticales mécanisées, ouvrages d’étanchéité, parkings, etc. Enfin, 2013 a vu le lancement de la rénovation du chantier des voies pompiers et celui de la réhabilitation des serres de la Cité des sciences.
En 2014, les principaux investissements liés aux bâtiments porteront sur la poursuite de la rénovation et de la mise aux normes de la Cité des sciences et de l’industrie. Les études préalables à ce chantier seront menées par l’OPPIC. Parallèlement, la préparation de la refonte des espaces du Palais de la découverte dans le cadre du schéma directeur de rénovation du Grand-Palais se poursuivra en vue d’un début de chantier courant 2015.
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE AGRICOLES (142)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 13 078 000 10 778 000 10 740 000 10 740 000 19 740 000 16 240 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Présentation générale du programme
Le programme 142 est rattaché au ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt.
Il regroupe les moyens destinés, d’une part, à assurer la formation d’ingénieurs, de vétérinaires et de paysagistes dans les métiers de l’agriculture et de l’agroalimentaire, ainsi que la formation des cadres supérieurs techniques du ministère et des professeurs de l’enseignement technique agricole public (action n° 1). D’autre part, il regroupe les
170 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
moyens destinés à favoriser la cohérence et la valorisation de la recherche, du développement et du transfert de technologie dans les domaines agricole, agroalimentaire, forestier et rural (action n° 2).
Opérateurs rattachés au programme
- l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (Agro Paris Tech)
- le Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier Sup Agro)
- l'Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage (Agro Campus Ouest)
- l'Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement (Agrosup Dijon)
- l’institut d’enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l’environnement (Vet Agro Sup)
- l'École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l’alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS) ;
- l'École nationale vétérinaire d'Alfort (ENVA)
- l'École nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT)
- l'École nationale supérieure du paysage de Versailles (ENSPaysage)
- l'École nationale de formation agronomique de Toulouse-Auzeville (ENFAT)
- l'École nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine (Bordeaux Sciences Agro)
- l'École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (ENGEES)
- l’Association de coordination technique agricole (ACTA)
- l’Association de coordination technique des industries agroalimentaires (ACTIA)
Par ailleurs, deux opérateurs sont rattachés à titre secondaire au programme :
- l'institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)
- l'institut national de la recherche agronomique (INRA)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme participe à la politique interministérielle de l'État par les subventions pour charges de service public aux opérateurs listés précédemment, qui permettent d'effectuer des dépenses liées aux trois axes stratégiques :
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l'État,
- améliorer la gestion de l'immobilier de l'État,
- être un État exemplaire.
Contribution du programme à la politique transversale
L'élaboration des stratégies immobilières a permis d’améliorer la connaissance du patrimoine immobilier des établissements (axe « Améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l'État »). Par ailleurs, des diagnostics sont financés régulièrement (exemple : diagnostic sur les réseaux d'eau potable à l'ENVA en 2013).
L'entretien et l'accessibilité des biens immobiliers accueillant les étudiants sont des exigences fortes (axe « améliorer la gestion de l'immobilier de l'État »). Le programme finance des opérations variées, par exemple de mise en sécurité ou conformité (mise aux normes des systèmes de sécurité incendie à Agrocampus Ouest et Agrosup Dijon en 2014) à de la réhabilitation lourde de bâtiment (bâtiment de sciences animales à Agrocampus Ouest). Certaines de ces opérations sont co-financées par les collectivités locales au travers des contrats de projets État – Régions (CPER).. Les opérateurs financent également grâce à leurs ressources propres des investissements immobiliers.
Le principal investissement financé par le programme est un bâtiment de l'ENVA. Ce bâtiment accueillera le pôle à risques biologiques (PRB) et devrait être livré en 2015. Par ailleurs, le projet d'implantation d'AgroParisTech et de l'INRA à Saclay est un enjeu majeur qui a pour ambition de développer une stratégie structurante à long terme, tout en misant sur une gestion performante, dans le cadre d'un contrat global conception/réalisation/maintenance. Un effort de mutualisation d'équipements (salles de cours, ressources documentaires) au niveau du campus est destiné à valoriser l'utilisation efficace de l'immobilier.
Par ailleurs, des opérations de mise en accessibilité aux personnes en situation de handicap (axe « être un état exemplaire ») sont financées par le programme ainsi que par le Fonds pour l'Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique. Ces travaux font suite à un diagnostic sur l'accessibilité pour l'ensemble des établissements d'enseignement supérieur agricole publics mené en 2009 et financé par le programme 142.
PLF 2015 171
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
La source des données concernant les services déconcentrés est le bureau de l’information financière et de la performance de la sous-direction des affaires budgétaires et comptables du ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
Les opérateurs ont été sollicités pour fournir les données les concernant. Les sources sont précisées dans la documentation opérateur.
Méthodes de calcul
Pour les postes autres que le personnel et le financement des opérateurs la méthode retenue est celle préconisée par France Domaine qui consiste à extraire les données CHORUS par une restitution de type INF-BUD-40 et à agréger les crédits par natures de dépense.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
L’analyse de l’évolution des crédits consacrés aux dépenses immobilières par opérateur est présentée dans la documentation opérateur.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ASSOCIATION DE COORDINATION TECHNIQUE AGRICOLE (ACTA)
Sources des données : Les données proviennent de la comptabilité 2013 et du budget 2014.
Méthodes de calcul
La méthode retenue a été une approche par la comptabilité.
Les dépenses immobilières de fonctionnement totalisées correspondent, pour nos différents locaux occupés par l’Acta (Paris et province), au coût de ces locaux (loyers, charges locatives et fiscales, charges d’entretien, assurance et dotation aux amortissements).
La gestion administrative sur l’immobilier a été marginale car il n’y a pas eu de projet immobilier ces dernières années. C’était donc une gestion courante (règlement de factures…).
Il n’y a pas de service dédié compte tenu de la taille, de l’activité et de la stabilité du patrimoine occupé entre 2012 et 2013.
ASSOCIATION DE COORDINATION DES INDUSTRIES AGROALIMENTAIRES (ACTIA)
Sources des données : Comptabilité ACTIA.
Méthodes de calcul : Poste : locations immobilières et charges locatives
Analyse de l’évolution des crédits
Augmentation de surface entre 2012 (143 m²) et 2013 (170 m²). Pas de faits marquants depuis, ni évolutions en 2014 et 2015.
Évolution selon les variations des indices de révision (indice INSEE du coût de la construction).
INSTITUT SUPÉRIEUR DES SCIENCES AGRONOMIQUES, AGROALIMENTAIRES, HORTICOLES ET DU PAYSAGE (AGRO CAMPUS OUEST)
Sources des données : Base AgroCampus des mandats et des titres 2013 et base AgroCampus du budget 2014.
Méthodes de calcul
La méthode utilisée pour évaluer la part des dépenses lié à la fonction immobilière sur les dépenses totales de l’établissement est celle préconisée dans le document France domaine.
INSTITUT DES SCIENCES ET INDUSTRIES DU VIVANT ET DE L’ENVIRONNEMENT (AGRO PARIS TECH)
Sources des données
2013 : pour le fonctionnement et l’investissement : compte financier - balance définitive de clôture –extractions détaillées SIREPA
2014 : données budgétaires après budget rectificatif n°1.
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Les dépenses de fonctionnement augmentent essentiellement à cause des fluides (+500 k€ en 2013)
En investissement, l’établissement poursuit les mises en sécurité des bâtiments des différents sites (mises aux normes électriques, réfection de toitures, levées d’observations des commissions de sécurité).
INSTITUT NATIONAL SUPÉRIEUR DES SCIENCES AGRONOMIQUES, DE L’ALIMENTATION ET DE L’ENVIRONNEMENT (AGRO SUP DIJON)
Sources des données
Investissements : extraction des mandats effectués sur les comptes 2135 et 2313 pour le réalisé, budget inscrit sur les comptes 2135 et 2313 issu du plan d’investissement pour le prévisionnel.
172 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Fonctionnement :
- réalisation 2013 : extraction des mandats effectués sur le centre de responsabilité (CR) « SAGPH : service des affaires générales, du patrimoine et de l’hébergement », exception faite des comptes 6132, 614, 63, et 6718 ainsi que des dépenses d’affaires générales et d’hébergement.
- prévision 2014 : budget inscrit sur le centre de responsabilité (CR) « SAGPH : service des affaires générales, du patrimoine et de l’hébergement », exception faite des comptes 6132 et 63, ainsi que des dépenses d’affaires générales et d’hébergement. Il n’y a pas d’inscription sur les comptes 614 et 6718.
Méthodes de calcul : selon les modalités expliquées ci-dessus.
Analyse de l’évolution des crédits
De gros travaux de restructuration du bâtiment des Longelles démarrent en juillet 2014 et se termineront en septembre 2015. Par ailleurs, des travaux d’accessibilité des différents bâtiments de l’établissement seront également réalisés en 2014, notamment la création de rampes d’accès.
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DES SCIENCES AGRONOMIQUES DE BORDEAUX-AQUITAINE (BORDEAUX SCIENCES AGRO)
Sources des données
Compte financier et compte de résultat de l’exercice 2013.
Budget initial 2014 (modifié par budget rectificatif n°1) pour l’exercice 2014 : SI JEFYCO.
Méthodes de calcul
Fonctionnement : montant des crédits inscrits au C/606 (fluides) additionnés aux montant des crédits inscrits au C/6152 (services extérieurs sur biens immobiliers) et de la quote-part du C/611 (sous-traitance générale)
Investissement : montant des crédits inscrits au C/2135 (installations générales, agencements, aménagements) additionnés au C/231
Ressources de l’opérateur financées par l’État : montant des produits inscrits au C/741.
Montant total des dépenses : montant total des charges du compte de résultat (1ère et 2e section).
Analyse de l’évolution des crédits
La livraison en décembre 2013 de l’espace Brémontier constitue la principale évolution entre les deux exercices avec en conséquence une diminution significative pour l’exercice des crédits d’investissements.
Les dépenses programmées sur l’exercice 2014 et le ratio 2014 « dépenses liées à l'immobilier / dépenses totales » (13,83 %) se rapprochent du ratio de 2012 qui s’établissait à l’époque à 13,34 %.
Enfin, l’établissement a choisi de changer de système d’information financier et de se doter d’une GMAO ce qui lui permettra dans les prochaines années d’améliorer significativement sa politique immobilière.
ÉCOLE NATIONALE DE FORMATION AGRONOMIQUE DE TOULOUSE-AUZEVILLE (ENFA-TOULOUSE)
Sources des données
Pour l’exercice 2013, données du compte financier, croisées avec les données budgétaires analytiques fléchées « gestion du patrimoine », « administration générale » et « gestion restauration ». Pour ce dernier, seules les dépenses relatives aux fluides et entretien du bâtiment sont intégrées.
Exercice 2014, les données sont celles des prévisions budgétaires après modifications en budget rectificatif n° 1, validé en conseil d’administration du 26 mars 2014. Les bases de calcul sont identiques à celles de 2013 : données analytiques, fléchées « gestion du patrimoine », « administration générale » et « gestion restauration ».
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Les faits marquants de la gestion 2013 concernent pour la part fonctionnement, l’entretien des locaux dans le cadre d’hébergements en augmentation (+ 47 %) du fait de l’accueil d’enseignants en stage de professionnalisation. Pour la part investissement, l’ENFA engage des travaux relatifs à l’accessibilité sur financement FIPH (500 000 €) et poursuit les travaux de rénovation du chauffage et boucle haute tension sur CP du ministère en charge de l’agriculture pour un montant de 397 000 €.
ÉCOLE NATIONALE DU GÉNIE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT DE STRASBOURG (ENGEE-STRASBOURG)
Sources des données : Logiciel comptable.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Pour 2013-2014, les dépenses relativement importantes sont les suivantes : 30 sièges d’amphithéâtres changés (6 400 €), remplacement d’un paratonnerre (9000 €), changement d’un compresseur de climatisation (6 200 €).
PLF 2015 173
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Pour 2014-2015, les travaux sont les suivants : levage de réserve électrique (50 points : 7000 € TTC), régulation (5 000 € TTC), réparation du sol entrée accueil (2000 € TTC), 7 portes coupe-feu à réparer (environ 3500 € TTC), passerelles terrasse technique du 4e étage (6 000 € TTC).
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DU PAYSAGE DE VERSAILLES (ENSP-VERSAILLES)
Sources des données
Les données financières sont issues du compte financier 2013 et du budget primitif 2014 voté. Issues exclusivement de l’outil comptable, elles ont été extraites notamment des budgets de gestion ciblés sur les services généraux des deux sites.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul sont celles utilisées par France Domaine.
Ont été prises en compte :
- en ce qui concerne les dépenses de fonctionnement, les comptes 6061, 6062, 6063, 6066, 611, 6131, 6132, 6152, 6155 et 6226, 213 et 23 ont été utilisés. Seuls les mouvements fléchés sur l’immobilier ont été analysés ;
- en ce qui concerne les investissements, les autorisations d’engagement, non couvertes à ce jour pas des crédits de paiement, n’ont pas été prises en compte.
Analyse de l’évolution des crédits
Les crédits de paiement (526 k€) qui ont été versés par la tutelle fin 2012 ont permis en 2013 la reprise des opérations : mise aux normes du bâtiment St Louis et rénovation du centre de documentation. 400 K€ au titre de 2013 vont permettre de poursuivre les travaux de mise en sécurité de St Louis et de changement du poste de transformateur de haute tension de l’école.
ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE D’ALFORT (ENV-ALFORT)
Sources des données
Dépenses exécutées en 2013 : compte financier 2013
Dépenses programmées en 2014 : Budget rectificatif n°2 2014
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine :
- dépenses de fonctionnement :
- sélection à partir des comptes du plan comptable relatifs à l’immobilier permettant de retenir les dépenses directement imputables à l’immobilier ;
- sélection complémentaire permettant de retenir les autres dépenses consacrées à l’immobilier.
- dépenses d’investissement : sélection à partir des comptes du plan comptable
Analyse de l’évolution des crédits
2013 : ravalement du bâtiment Blin et construction du bâtiment « pôle à risque biologique »
2014 : fin du ravalement du bâtiment Blin, suite de la construction du bâtiment « pôle à risque biologique » et travaux de mise en sécurité.
ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE DE TOULOUSE (ENV-TOULOUSE)
Sources des données
Toutes les données utilisées proviennent du service du budget et du contrôle de gestion de l'E.N.V.T.
Il a été tenu compte des dépenses de nettoyage des locaux et d'entretien des espaces verts.
Toutefois, les dotations aux amortissements n'ont pas été prises en compte.
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
CENTRE INTERNATIONAL D’ÉTUDES SUPÉRIEURES EN SCIENCES AGRONOMIQUES (MONTPELLIER SUP AGRO)
Sources des données
Les données proviennent des comptes et budgets de l’établissement tels que présentés au conseil d’administration de Montpellier SupAgro.
Ont été également utilisés les calculs de coût de fonctionnement des infrastructures de l’établissement sur lesquels on se base pour la convention d’occupation avec le centre INRA de Montpellier et qui permet de répartir ces coûts entre les deux organismes.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont celles proposées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Une réduction des opérations d’investissement très forte a été opérée afin de rétablir les réserves de l’établissement en 2014. De même, un plan de réduction des coûts qui a été mis en place explique la faible hausse de ces dépenses.
174 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
ÉCOLE NATIONALE VÉTÉRINAIRE, AGROALIMENTAIRE ET DE L’ALIMENTATION DE NANTES-ATLANTIQUE (ONIRIS)
Les postes de dépenses retenus sont :
- les fluides
- les dépenses courantes du compte 6063
- les contrats de maintenance (ascenseur…)
- le nettoyage des locaux
- les prestations de sécurité des bâtiments
- l’entretien des espaces verts
- les assurances afférentes
- les investissements des comptes 213 et 231.
Sources des données : Les données utilisées proviennent du service du budget et de la comptabilité.
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
INSTITUT D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE RECHERCHE EN ALIMENTATION, SANTÉ ANIMALE, SCIENCES AGRONOMIQUES ET DE L’ENVIRONNEMENT (VET AGRO SUP)
Sources des données : SI finance
Méthodes de calcul : Pour le personnels : coûts standard
Analyse de l’évolution des crédits
Investissement : CP limités aux opérations de sécurité ou d’accessibilité.
Fonctionnement : augmentation des fluides, diminution des travaux.
RÉGIMES DE RETRAITE ET DE SÉCURITÉ SOCIALE DES MARINS (197)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Ce programme ne comporte qu’un seul opérateur. Le régime de sécurité sociale des marins géré par l’établissement national des invalides de la marine (Enim) est un régime spécial, au sens de l’article L711.1 du code de la sécurité sociale. Il offre une protection contre :
- les risques maladie, accident, invalidité, maternité et décès assurés par la Caisse générale de prévoyance (régie par le décret du 17 juin 1938 modifié)
- le risque vieillesse, assuré par la Caisse des retraites des marins (régie par le code des pensions de retraite des marins).
Par ailleurs, l’Enim développe une action sanitaire et sociale en direction du monde maritime en servant des prestations extralégales aux marins, pensionnés et ayants droit, ainsi qu’en subventionnant des institutions sociales œuvrant dans les domaines de la prévention des risques liés à leur activité et de l’amélioration des conditions de vie des gens de mer.
L’Enim est enfin en charge du recouvrement des cotisations des marins et armateurs.
Opérateurs rattachés au programme
- l’Établissement national des invalides de la marine (Enim)
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Les exercices 2012 et 2013 s’inscrivaient dans un contexte particulier de délocalisation du siège social de l’Enim de Paris vers La Rochelle. L’implantation définitive, qui est intervenue le 1er octobre 2012, avait donné lieu à l’installation préalable d’une antenne avancée dès 2011.
Par ailleurs, dans un objectif de maîtrise des coûts d’exploitation par l’optimisation du parc existant pour ce qui concerne les autres sites de l’Enim, un audit de requalification énergétique avait été réalisé. Il se traduit par un travail de programmation en cours.
PLF 2015 175
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
La fermeture du site de Bordeaux qui était programmée pour la fin du 3E trimestre 2013, a été suivie par la vente effective bien au 1ER semestre 2014.
Ainsi, l’Enim ne dispose dorénavant plus que de quatre sites d’implantation au lieu de cinq.
Par ailleurs, la vente d’un immeuble situé à Concarneau est en cours.
En outre, par délibération du 9 septembre 2011 le conseil d’administration de l’Enim avait acté la cession des hôtels des gens de mer dont l’Enim est propriétaire (mis à part le foyer logement de Saint-Quay-Portrieux) et le désengagement global de l’intervention dans le champ hôtelier (remise de l’hôtel du Havre à l’État…).
Des discussions sont en cours avec l’association gestionnaire, le milieu local, les collectivités territoriales et autres interlocuteurs afin d’aboutir à une cession à terme.
Enfin, le SPSI de l’établissement qui couvre la période 2012-2015 fera l’objet d’une actualisation en 2015.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉTABLISSEMENT NATIONAL DES INVALIDES DE LA MARINE (ENIM)
Source des données : Elles sont issues du compte financier pour l’exercice 2013 et des coûts estimatifs pour 2014.
Analyse de l’évolution des crédits
Les exercices 2013 et 2014 traduisent la diminution des coûts de fonctionnement induite par les fermetures successives des sites de Fontenoy, de l’antenne avancée Fétilly-La Rochelle et de Bordeaux. Pour ce qui relève des crédits d’investissement, ceux-ci concernent pour une large part la mise à niveau du parc immobilier existant, conservé. D’importants travaux de rénovation thermique, avec pour enjeu une diminution des dépenses en énergie, sont programmés (les études préalables sont en cours de finalisation). Le coût de ces travaux devrait impacter notamment les exercices 2015 et 2016.
Les orientations 2014 et 2015 sont inscrites dans la COG. Elles concernent principalement la rénovation thermique des centres évoquée supra et la réduction du parc immobilier de l’établissement par la cession, notamment, des hôtels des gens de mer (dont l’Enim est propriétaire), leur utilité pour les besoins du service n’étant plus avérée. Enfin, il est à noter, pour 2014, la réalisation de la cession effective de l’immeuble de l’ancien centre des prestations de Bordeaux, bien propre de l’Enim.
PRÉVENTION, SÉCURITÉ SANITAIRE ET OFFRE DE SOINS (204)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Les actions conduites en 2015 s’inscrivent dans les orientations arrêtées par la stratégie nationale de santé, présentée le 23 septembre 2013 par la Ministre des affaires sociales et de la santé visant à relever les défis du vieillissement, qui impose une réorientation de notre politique et des maladies chroniques, qui touchent aujourd’hui près d’un Français sur quatre, dans un contexte de mobilisation de l’innovation au service de la qualité et de l’efficacité des prises en charge afin que, dans les années qui viennent, les français, tous les français, aient encore accès à un système de santé d’excellence.
La stratégie poursuivie en 2015 en termes de prévention, de sécurité sanitaire et d’offre de soins s'inscrit en cohérence avec le projet de loi relative à la santé.
Ce projet de loi est articulé autour de quatre priorités :
- inscrire la prévention comme un des socles de notre politique de santé ;
- mettre en place un service territorial de santé au public pour améliorer la prise en charge des Français ;
- innover pour garantir la pérennité de notre système de santé ;
- établir une nouvelle gouvernance pour une politique de santé plus performante.
176 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Ces priorités recouvrent largement les axes principaux du programme « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » qui sont :
- piloter le réseau des agences sanitaires, encadrer et animer celui des agences régionales de santé ;
- déployer des stratégies et des politiques de santé publique fondées sur les connaissances scientifiques disponibles ;
- réduire au minimum la vulnérabilité de la population face à des événements sanitaires graves menaçant la collectivité ;
- assurer un bon niveau de formation des professionnels de santé afin de garantir la qualité de l’offre de soins.
Opérateurs rattachés au programme
Les opérateurs relevant de la direction générale de la santé sont l’Agence de biomédecine (ABM), le GIP Addictions Drogues Alcool Info Service (ADALIS), l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), l’École des hautes études en santé publique (EHESP), l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS), l’Institut National du Cancer (INCa), l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) et l’Institut de veille sanitaire (InVS).
L’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail relève, pour sa part, du programme 206 (Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation).
Les opérateurs relevant de la direction générale de l’offre de soins sont l’Agence technique de l’information et de l’hospitalisation (ATIH) ainsi que le Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière (CNG).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
La direction générale de la santé encourage depuis quelques années ses opérateurs à s’inscrire dans le cadre de la politique immobilière de l’État. Le Contrat d’objectifs et de performance est un outil privilégié de cette action.
Contribution du programme à la politique transversale
Cette politique volontariste s’est traduite notamment par des abandons de locaux. Ainsi, la construction d’un immeuble neuf et fonctionnel a permis de regrouper en 2013 les personnels de l’Institut de veille sanitaire sur le site de Saint-Maurice (Val de Marne).
La montée en charge des plans de réaction aux urgences sanitaires se traduit en 2014 par la poursuite de la construction d’une plateforme de stockage à Vitry-le-François pour les produits de santé détenus par l’EPRUS en vue d’éventuelles interventions sanitaires.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AGENCE DE LA BIOMÉDECINE (ABM)
Concernant les crédits :
- année 2013 : les montants des crédits ressortent des dépenses du compte financier 2013. Ces dépenses incluent les loyers et les charges locatives de l’ensemble des sites, les fluides (chauffage, eau, électricité), l’entretien, la maintenance des bâtiments assurée par un prestataire externe et l’assurance des dommages aux biens.
- année 2014 : les montants des crédits reprennent les mêmes natures de dépenses qu’en 2013 mais sur la base des estimations prévues au BI 2014, voté par le conseil d’administration du 27 novembre 2013.
Sources des données : Balance des comptes financiers 2013 et Budget initial 2014.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul reprennent celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
L’agence de la biomédecine ne détient aucun actif immobilier. Tous les locaux qu’elle occupe sont loués par elle.
Dans le cadre du SPSI, adopté par le conseil d’administration le 30 juin 2011, l’Agence de la biomédecine s’est engagée dans une démarche de renégociation du bail du siège social de Saint-Denis avec l’objectif de réduire le loyer de 350 € HT/HC le m² à 275 € HT/HC le m2 conformément aux objectifs fixés par France Domaine pour le secteur de la Plaine Saint Denis.
Un nouveau bail a pu être signé le 15 janvier 2013 sur la base d’un montant de 260 € HT/HC le m2. L’application du nouveau bail du siège social de l’Agence a permis de diminuer les dépenses annuelles de 650 K€ dès 2013 et se
PLF 2015 177
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
poursuit en 2014 par une réduction supplémentaire de charges de 400 K€ correspondant à la fin du remboursement des travaux réalisés lors de l’installation de l’Agence (en 2005) à Saint-Denis.
En revanche, les charges locatives et la maintenance des bâtiments présentent une augmentation d’environ 120 K€ sur les 2 dernières années.
Enfin, le service de Régulation et d’appui de la région Ile de France a quitté le Kremlin-Bicêtre le 1er février 2014 pour occuper de nouveaux locaux du parc locatif privé situé à Malakoff (330 m2) au prix annuel de 201 € HT/HC le m2 (déduction faîte d’une franchise loyer). Cette opération représente une augmentation de la surface locative occupée par le SRA Ile de France d’environ 100 m2 correspondant à un surcoût de l’ordre de 65 K€.
ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SANTÉ PUBLIQUE (EHESP)
Sources des données : Compte financier 2013, budget initial 2014
Méthodes de calcul : Fonctionnement : Prise en compte des amortissements relatifs aux constructions
Analyse de l’évolution des crédits
La réduction 2014/2013 est essentiellement due à la réactualisation et renégociation des contrats de maintenance de nettoyage et de gardiennage.
ÉTABLISSEMENT DE PRÉPARATION ET DE RÉPONSE AUX URGENCES SANITAIRES (EPRUS)
Sources des données
Comptabilité analytique et suivi d’exécution budgétaire
Pour les dépenses de fonctionnement et d’investissement, les tableaux de suivi budgétaire (exécution pour 2013, prévisionnel pour 2014), corroborés au suivi analytique des dépenses.
Méthodes de calcul : préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Les dépenses d’investissement sont essentiellement destinées à la construction d’une plateforme de stockage à Vitry le François (achèvement prévu au 2nd semestre 2014). Leur forte augmentation en 2013 et 2014 résulte des travaux lancés par ordre de service de juin 2013. Les locaux administratifs de l’EPRUS étant loués à un bailleur privé, les dépenses d’investissement y sont marginales. Elles correspondent aux réaménagements intervenant ponctuellement, en particulier l’extension des locaux opérée en 2013.
La plateforme n’étant pas encore active, la grande majorité des dépenses de fonctionnement concerne le siège administratif de l’EPRUS. Leur niveau élevé en 2013 résulte de l’extension des locaux (de 665 à 910 m²). Cette extension ayant, en particulier, entrainé des frais d’agencement pour environ 150 000 €. Il est à noter cependant, sur l’exercice 2014, une dépense de 236 398 € concernant l’entrepôt qui correspond à la prime unique du « contrat d’assurance dommages ouvrage et contrat collectif de responsabilité décennale » (cette dépense ne sera pas reconduite sur les exercices futurs).
INSTITUT NATIONAL DU CANCER (INCA)
Sources des données : Les dépenses liées à l’immobilier sont suivies en comptabilité analytique (par un compte dédié) et classées selon la nomenclature du Plan Comptable M9-5.
Méthodes de calcul : préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Après avoir restitué les bureaux de Lyon fin 2011, l’Institut National du Cancer a finalisé l’application de son schéma pluriannuel de stratégie immobilière (S.P.S.I) en libérant au 31 mars 2012 les 2 étages supérieurs et le 4e sous-sol de l’immeuble qu’il occupe à Boulogne Billancourt (= site R’Way ) - tout en renégociant le loyer.
Par cette restitution, l’Institut a effectué toutes les opérations prévues dans son S.P.S.I et est à présent locataire des seuls 5 premiers niveaux de son unique site pour une surface utile brute de 3.510,80 m² (au lieu de 4.261 m² initiale) et pour une surface utile nette de 2.216 m² (au lieu de 2675 m²). Quant au ratio d’occupation des surfaces, il passe de 13,38 m² pour l’année 2011 à 11,85 m² dès 2012, pour atteindre finalement le ratio stable de 11,98 m² en 2013 (=ratio inférieur aux 12 m² SUN/poste de travail qui était le ratio cible à atteindre dans le cadre du SPSI).
Les économies engendrées par ces mesures, après avoir été :
- modestes en 2011 : en raison de la restitution des locaux de Lyon fin 2011,
- partielles en 2012 : en raison du coût des travaux de réaménagement du site R'Way comprenant à la fois des travaux de rénovation des 2 plateaux restitués et des travaux d'aménagement en site occupé des 5 premiers
178 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
niveaux pour accueillir les postes de travail et matériel des 2 étages libérés, ainsi que de la baisse du loyer du site R’Way effective qu’à partir du 2e trimestre.
Sont à présent pleines et entières et s’élèvent à 0,8 M€ TTC par an (par rapport au montant des loyers 2011).
C'est pourquoi, à ce jour, dans le cadre de l'application de son SPSI, l'Institut National du Cancer prévoit de réaliser des économies immobilières d'environ 2,7 M€ sur la période 2011-2015 (montant prévisionnel détaillé dans le bilan de l'application du SPSI présenté au conseil d'administration au 1er trimestre de chaque année).
INSTITUT NATIONAL DE PRÉVENTION ET D’ÉDUCATION POUR LA SANTÉ (INPES)
Au niveau des dépenses de fonctionnement, il a fallu sélectionner les comptes à 3 chiffres relevant des dépenses immobilières.
Ensuite, au niveau de ces comptes, le détail des liquidations opérées sur 2013, a été analysé afin de déterminer les dépenses liées à la politique immobilière. Le montant de ces dépenses a été reporté dans le tableau.
La même démarche s’est opérée au niveau des dépenses d’investissement.
Sources des données : Compte financier 2013, budget 2014, éditions détaillées par chapitre des liquidations
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Au niveau des dépenses de fonctionnement immobilières, la légère augmentation indiquée dans le tableau entre 2013 et 2014 résulte de la prise en charge du loyer. Le loyer est indexé sur le coût de la construction. Ainsi, chaque année, le montant évolue.
Les dépenses totales de l’établissement diminuent entre 2013 et 2014.
INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE (INVS)
Sources des données
Évaluation des crédits de l’InVS consacrés à la politique transversale :
- pour l’année 2013 : les dépenses imputables directement et indirectement à l’immobilier, constatées au 31/12/2013, date de clôture de l’exercice comptable de l’établissement
- pour l’année 2014 : les dépenses constatées au 30/06/2014, date de mi-exercice, complétées par l’estimation des dépenses imputables directement et indirectement à l’immobilier pour le dernier semestre 2014.
Méthodes de calcul
Les méthodes de calcul retenues pour le calcul du montant des dépenses entrant dans le périmètre du DPT sont celles préconisées par France Domaine, en effectuant une sélection de base à partir des comptes généraux du plan comptable de l’InVS.
Analyse de l’évolution des crédits
Le budget 2013 a couvert essentiellement :
- l’entretien des bâtiments et la maintenance des installations techniques,
- la consommation en fluide nécessaire au bon fonctionnement de deux bâtiments,
- pour le bâtiment le plus ancien, quelques travaux d’adaptation visant d’une part à garantir la bonne adéquation des espaces de travail avec l’activité de l’établissement et la bonne conformité des installations techniques.
Le budget prévisionnel 2014, établi fin 2013, vise :
- d’une part à répondre aux obligations liées à l’entretien et à la maintenance des installations techniques
- d’autre part à assurer la rénovation de 1500 m² de bureaux n’ayant pas fait l’objet de remise en état depuis 1997. Ces travaux de rénovation, qui se déroulent en milieu occupé, débutent en début de deuxième semestre 2014 pour se terminer en novembre 2015. Ils ont pour objectif principal le remplacement des installations électriques courant fort et du réseau courant faible dédié à la VDI (voix / données / images) devenus obsolètes.
L’année 2015 se caractérisera par :
- un budget de fonctionnement quasi équivalent au budget 2014,
- la remise en état du mur d’enceinte situé au Nord Est du parc de Vacassy,
- la poursuite de la rénovation de 1500 m² de bureaux,
- au vu d’audits menés au cours du deuxième semestre 2014, un premier ensemble de travaux permettant de mieux maîtriser les consommations d’énergies des deux bâtiments.
PLF 2015 179
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
POLICE NATIONALE (176)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 465 194 182 313 041 053 308 733 327 352 724 763 360 179 802 379 958 752
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 176 fait partie de la mission « Sécurités », relevant du ministère de l’intérieur.
Placé sous la responsabilité du directeur général de la police nationale (DGPN), le programme 176 répond aux cinq objectifs suivants :
- évaluer objectivement la prévention de la délinquance ;
- renforcer l'activité des services pour mieux combattre la délinquance ;
- optimiser l'emploi des forces mobiles ;
- renforcer l'efficacité dans la lutte contre l'insécurité routière ;
- optimiser l'emploi des ressources.
Opérateurs rattachés au programme
- l’École nationale supérieure de la police (ENSP) ;
- l’Institut national de police scientifique (INPS).
Les dépenses immobilières de ces deux opérateurs sont directement imputées sur le programme 176. Ils n’assument donc pas de dépenses immobilières propres.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
- améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l’État ;
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État :
○ conserver le patrimoine immobilier de l’État ;
○ professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État ;
○ rationaliser le patrimoine immobilier de l’État ;
- être un État exemplaire.
Contribution du programme à la politique transversale
Le programme 176 s’inscrit dans l’ensemble des axes stratégiques dont la mise en œuvre est pilotée par la direction de l’évaluation de la performance, des affaires financières et immobilières (DEPAFI), service transversal du ministère.
Ainsi, ses services sont intégrés dans le périmètre du logiciel ministériel « GEAUDE », permettant le suivi des implantations immobilières domaniales et locatives et des consommations d’énergie.
Le programme 176 est également précurseur en matière de certificats d’économie d’énergie. Un partenariat avec EDF permet d’obtenir par ces derniers des conseils en matière d’économie d’énergie. Les certificats obtenus à la suite des travaux sont ensuite valorisés par EDF ce qui permet ainsi au responsable de programme de financer de nouveaux travaux d’économie d’énergie. En matière de construction neuve, le programme « Police nationale » s’attache au respect des normes HQE et de l’accessibilité aux personnes à mobilités réduites dans ses programmes de construction.
En matière de gestion propre, l’accent est mis sur la réduction des coûts, en particulier en matière de loyers avec deux axes majeurs :
- l’arrêt des montages innovants type AOT/ LOA qui engagent l’état sur du long terme ;
- la renégociation à la baisse des baux avec les partenaires privés contre des engagements à moyen terme.
Cela est également permis par une politique de réduction du nombre d’implantations et une meilleure utilisation des surfaces par poste de travail.
180 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
2013 : montants exécutés à partir de la restitution Chorus INF-BUD-41 et des activités de l'unité de budgétisation (UB) « immobilier du programme ».
2014 : montants arrêtés en LFI.
2015 : montants validés en conférence de répartition par la direction du budget.
Méthodes de calcul
Pour les crédits de personnel (titre 2)
Le recensement réalisé par les services déconcentrés des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI) porte sur les personnels, pris en paye sur le programme 176 et concourant à la politique immobilière du ministère. Les modalités de calcul se fondent sur le coût moyen titre 2 hors CAS des personnels administratifs du programme.
Pour le DPT 2014, une méthodologie de recensement des ETPT affectés à la fonction immobilière en zone a été expérimentée. Cette dernière étant approximative, il avait été admis que 80 % du temps était consacré à la politique immobilière. Pour le DPT 2015, la méthodologie a été affinée et a permis d’une part, d’ajuster le nombre d’ETPT et d’autre part, de déterminer un temps consacré à la politique immobilière à 100 %.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Investissement
Les crédits prévus en 2015 permettent essentiellement de poursuivre les opérations lancées en 2014 et antérieurement, notamment le relogement de la DRJPP à Batignolles (Paris 17ème). Les principales opérations devant impacter la gestion 2015 concernent l’extension du cantonnement de CRS Pondorly à Chevilly - Larue (41,5 M€) et les constructions des hôtels de police de Fort de France (24 M€) et de La Rochelle (15,5 M€).
Loyers budgétaires (titre 3)
Les loyers budgétaires ont été valorisés à partir de la ressource attribuée au programme 176 en 2010, augmentée du montant des évolutions de périmètre dues à diverses requalifications de surfaces par France Domaine, soit un total exécuté de 60,4 M€ en 2013 et une prévision de 64,7 M€ en 2014 (prise en compte du taux d’indice des loyers des activités tertiaires et de l’évolution des surfaces soumises à loyer budgétaire par France Domaine). La prévision 2015 est de 61,4 M€.
Loyers de droit commun (titre 3)
Les loyers de droit commun et les opérations immobilières de type PPP ont été budgétés à l’euro près (majoré d’un taux d’actualisation de 2,31 % chaque année pour les loyers de droit commun) en tenant compte des dates de renouvellement des baux. L’écart important entre AE et CP en 2013 est lié à l’engagement ferme de plusieurs baux sur 9 ou 12 ans.
Énergie et fluides (titre 3)
Il est prévu une ressource de 36 M€ pour cette activité en 2015, sachant que le niveau de consommation de crédits consacrés aux énergies peut être impacté fortement par les conditions climatiques. Le montant exécuté en 2013 s’élevait à environ 47 M€.
GENDARMERIE NATIONALE (152)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 673 875 703 727 296 264 612 795 043 681 630 775 720 441 427 688 527 120
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
L’action de la gendarmerie nationale a pour objet principal d’assurer la paix et la sécurité publiques de manière permanente sur près de 95 % du territoire national. Son maillage territorial lui permet, grâce à 3 896 casernes en métropole et outre-mer, d’assurer sa mission de service public de proximité.
PLF 2015 181
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
La disponibilité opérationnelle permanente des gendarmes est garantie par leur statut miliaire et la colocalisation des lieux de travail et de vie (concession de logement par nécessité absolue de service - CLNAS). En 2013, le parc immobilier se répartit entre des locaux administratifs et techniques (4,5 millions de m²) et les logements des familles des militaires (74 822 logements pour une surface totale de 6,4 millions de m²).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
L’effort engagé pour améliorer la gestion du parc immobilier et diminuer les coûts de gestion, conduit le programme 152 à s’inscrire dans l’ensemble des axes et sous-axes stratégiques (à l’exclusion du sous-axe « évaluer la totalité des biens immobiliers, propriété de l'État ») définis par l'État.
Contribution du programme à la politique transversale
Améliorer la connaissance du patrimoine immobilier de l'État
Le système d’information « GEAUDE 2G AI » (gestion automatique décentralisée / 2ème génération / affaires immobilières) de la gendarmerie recense de façon exhaustive le patrimoine immobilier et son occupation, avec une historisation des données. Cet outil de gestion et de restitution permet un suivi détaillé de l’état technique des immeubles (photos en ligne, calculs de moyennes selon l’organisation territoriale). Ces données sont indispensables lors de la répartition des crédits de maintenance, pour identifier les points noirs et pour planifier les moyens de financement des opérations de réhabilitation et/ou de rénovation.
En 2014, à partir des données issues de « GEAUDE 2G AI », la gendarmerie concourt à la fiabilisation des données de « CHORUS RE-FX » par vérification manuelle des informations contenues dans les schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI). La gendarmerie a par ailleurs participé, avec France Domaine et l’Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE), à des travaux permettant d’automatiser les échanges entre « GEAUDE 2G AI » et « CHORUS RE-FX ».
Améliorer la gestion de l'immobilier de l'État
- Conserver le patrimoine immobilier de l'État
Le parc domanial est constitué de 668 casernes. L'objectif sur la période 2015-2020, et plus spécialement, sur la période 2015-2017, est de mener des opérations de réhabilitation des ensembles immobiliers dégradés. Dans ce cadre, la priorité est donnée aux logements des familles, principalement aux opérations relatives au clos et couvert, à la sécurité des occupants et aux mises aux normes réglementaires, à la rénovation des systèmes de chauffage ainsi qu'à l'adaptation des logements les plus vétustes.
La politique d’optimisation des coûts conduit :
- à s’inscrire dans la manœuvre des SPSI ;
- à rechercher des financements par le programme 309 « Entretien des bâtiments de l’État », en contrepartie des loyers budgétaires payés ;
- à définir une priorité des besoins aux niveaux régional et départemental pour les opérations de maintenance (réhabilitation, restructuration, rénovation) ;
- à adapter les surfaces aux besoins réels. Le ratio SUN / poste de travail est ainsi en baisse en 2013 pour s’établir à 12,14 m².
Enfin, les retours des produits de cessions sont un complément crucial pour soutenir la maintenance du patrimoine immobilier domanial via le financement d’opérations depuis le programme 723 (CAS immobilier).
- rationaliser le patrimoine immobilier de l’État
Chaque projet immobilier dispose d’un cahier des charges normé et adapté à la réglementation interne ou externe (chambres de sûreté, alarmes incendie …) et cohérent avec les spécifications édictées par France Domaine. L’existence d’une section « normes immobilières » au sein de la DGGN garantit le respect de ces prescriptions légales et réglementaires.
La gendarmerie nationale poursuit l’effort pour optimiser la gestion de son parc immobilier en s’engageant depuis 2007 dans un « programme de performance » incluant :
- la contraction du parc au regard de la réduction du nombre de militaires bénéficiant d’une CLNAS ;
- la livraison de logements en casernes locatives neuves (+933 logements en 2013) en remplacement de casernes domaniales vétustes (-135 logements en 2013) ;
- la réduction du nombre de prises à bail (-393 prises à bail individuelles et -27 ensembles immobiliers soit 256 logements, représentant une réduction totale de 649 logements en 2013) ;
182 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- une gestion rigoureuse visant une diminution des coûts de gestion : politique du juste besoin en rationalisant et optimisant les surfaces, remplacement de certains logements en application d’une politique de résiliation des baux les plus onéreux, optimisation des logements en caserne ;
- la généralisation du logement militaire familial pour occuper des logements structurellement vacants ;
- la professionnalisation de la gestion du patrimoine immobilier de l'État.
La chaîne « affaires immobilières », qui comprend trois niveaux complémentaires (national, régional et départemental) et la mise en œuvre d’une maîtrise d’œuvre publique (MOP), contribuent à améliorer la fiabilité des informations d’évaluation des projets immobiliers. Cette chaîne immobilière assure la cohérence et le suivi des directives et leur uniformité au plan national.
La gendarmerie nationale s’appuie sur ces éléments pour procéder régulièrement à des revues détaillées des grands ensembles immobiliers dans le cadre de schémas directeurs de résidence, des reprises de circonscriptions de sécurité publique (CSP) ou au sein des grandes agglomérations urbaines en planifiant les réorganisations des unités au regard de la ressource, dans un souci de cohérence entre les lieux de travail et de vie, et d’optimisation des crédits.
La réglementation interne exhaustive et le portail unique de l’immobilier complètent le dispositif par une information pertinente et accessible à l’ensemble des personnels de la gendarmerie nationale.
Être un État exemplaire
La cession de biens inutiles pour le service de la gendarmerie à des repreneurs publics ou privés, contribue à accroître l’offre de logements.
Les normes environnementales sont inclues dans chaque projet de construction.
La gendarmerie nationale s'engage avec volontarisme depuis plusieurs années dans le dispositif des certificats d'économie d'énergie (CEE) qui constituent l'un des instruments phares de la politique de maîtrise de la demande énergétique en France. Les subventions récupérées sont réinvesties pour des opérations d'amélioration des logements des familles de gendarmes. Depuis 2009, ces subventions ont permis la mise en place de 120 éco-régulateurs thermiques.
Après signature d'un protocole avec EDF, en avril 2009, la gendarmerie a décidé de poursuivre les efforts engagés en élaborant un second dispositif contractuel avec un autre opérateur ENER’CERT en 2013. Dans ce cadre, aux fins de créer une dynamique vertueuse fondée sur l'intéressement, la ressource dégagée à partir des opérations immobilières conduites par les régions sur leur budget de fonctionnement leur est intégralement reversée. Ces crédits sont obligatoirement réinvestis dans des opérations qui génèrent à leur tour des nouveaux CEE (changement de chaudière, isolation par l'extérieur, double vitrage, éco-régulateur de chaudière, calorifugeage …).
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les données de 2013 proviennent des montants exécutés de Chorus, celles de 2014 de la LFI et celles de 2015 des prévisions.
Dépenses de personnels
Coûts moyens figurant dans les projets annuels de performances (PAP).
Dépenses autres que celles de personnels
S’agissant du fonctionnement courant, les données sont issues des restitutions Chorus présentées selon les axes d’analyse « compte général » (comptes PCE).
Méthodes de calcul
Dépenses de personnels
Coûts moyens figurant dans les PAP multipliés par le nombre de personnels concernés.
Dépenses autres que celles de personnels
Les montants sont calculés à partir de la liste des comptes PCE classés en fonction de leur nature de dépense comme précisé dans la table de correspondance.
- Travaux structurants :
Les crédits servant aux travaux de maintenance lourde (entretien lourd) et ceux destinés à la réhabilitation (travaux structurants) ne peuvent pas être détaillés de façon distincte. Par conséquent, la gendarmerie nationale présente ces deux activités sous une même unité de budgétisation dénommée « maintenance lourde – réhabilitation ».
Les crédits de « maintenance lourde – réhabilitation » apparaissent ainsi en entretien lourd et corrélativement aucun crédit n'est inscrit en travaux structurants.
- Autres dépenses :
Les autres dépenses concernent les comptes PCE tels qu'indiqués dans la table de correspondance de rattachement des comptes PCE à leur nature de dépense :
PLF 2015 183
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
6212300000 TAXES FONCIERES Autres dépenses
6212400000 TAXE D'HABITATION Autres dépenses
6212831000 TAXE DE BALAYAGE Autres dépenses
6212832000 TAXE SUR LES BUREAUX Autres dépenses
6212838000 AUTRE TAXE LOCALE ET SPECIALE D'EQUIPEMT Autres dépenses
6531123000 PRELEVMT DOTATION SPE LOGEMT INSTITUTEUR Autres dépenses
Ainsi que les charges directement imputables à la politique immobilière de L’État.
Rattachement de dépenses directement imputables à la PIE :
Selon le référentiel de programmation, sont ajoutés dans le poste de nature de dépense « autres dépenses » les « subventions aux collectivités territoriales pour construction ».
Programmation budgétaire 2014-2015
La programmation budgétaire est établie à partir des montants affectés aux activités tels que renseignés dans les documents budgétaires.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Les dépenses de loyers et d’énergie représentent la majeure partie des dépenses de la gendarmerie en matière d’immobilier.
SÉCURITÉ ET ÉDUCATION ROUTIÈRES (207)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 5 250 000 5 199 000 6 170 000 6 170 000 4 750 000 4 750 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 207 retrace l’action et les moyens mis en œuvre par le ministère de l’intérieur en matière de sécurité routière pour l’observation de l’insécurité routière, la communication nationale, les actions locales et l’éducation routière, en complément des actions menées principalement par les programmes 152 « Gendarmerie nationale », 176 « Police nationale » et 751 « Radars ».
La finalité de ce programme est de lutter contre l’insécurité routière et de réduire ainsi le nombre de personnes tuées ou blessées sur les routes de France. À partir des orientations fixées par le comité interministériel de la sécurité routière (CISR), les actions menées par le programme s’appuient sur trois composantes : le conducteur, la route et le véhicule.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme 207 comporte trois actions. Les dépenses liées à l’immobilier et relevant directement du programme ne concernent que l’action n° 3 consacrée à l’éducation routière.
L’une des principales missions de cette action « éducation routière » concerne l’organisation des épreuves du permis de conduire (théoriques et pratiques) sur l’ensemble du territoire. Cette activité est assurée par les cellules d’éducation routière positionnées au sein des directions départementales interministérielles (DDT/DDTM, DDPP) ou des préfectures, selon l’organisation locale retenue.
Pour mener à bien cette mission, on recense environ 90 centres dédiés exclusivement aux examens du permis de conduire, équipés pour la plupart de salles pour les examens théoriques, de points de départ pour les examens pratiques ainsi que de pistes pour les examens « plateau » moto et poids lourd.
En complément de ces centres et afin d’organiser les épreuves au plus près des candidats, 450 salles et une centaine de pistes sont mises à disposition des cellules d’éducation routière à titre gracieux ou onéreux par des structures
184 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
publiques ou privées. Ce dispositif est complété par plus de 600 points de départ des examens du permis B situés, pour la plupart d’entre eux, dans des lieux publics.
Les dépenses immobilières qui découlent de l’organisation des examens du permis de conduire sont de plusieurs natures et peuvent être regroupées au sein de deux grandes familles : les dépenses immobilières courantes et les dépenses immobilières d’investissement.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Méthodes de calcul
Les dépenses immobilières courantes concernent les frais de fonctionnement des cellules d’éducation routière d’examen du permis de conduire ainsi que ceux des commissions médicales au sein des préfectures en charge, notamment, des visites d’aptitude à la conduite des personnes handicapées.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
En 2013, le montant de ces dépenses immobilières courantes s’est élevé à 2,36 M€ en AE et 2,31 M€ en CP se décomposant ainsi (en CP) :
- 0,34 M€ pour les fluides ;
- 0,64 M€ pour l’entretien (entretien courant et petits travaux) ;
- 0,60 M€ pour des services divers (nettoyage, gardiennage …) ;
- 0,73 M€ pour les locations (salles, bâtiments, pistes).
Les dépenses immobilières d’investissement concernent les crédits consacrés à la construction de nouveaux centres d’examen du permis de conduire ou à la rénovation lourde de centres anciens (bâtiment, pistes …).
En 2013, le montant de ces dépenses immobilières d’investissement s’est élevé à 2,89 M€ en AE et en CP se décomposant ainsi :
- 1,79 M€ pour des travaux sur bâtiment et terrain assimilés à de l’entretien ;
- 0,99 M€ pour les pistes et les aménagements extérieurs ;
- 0,02 M€ pour les bâtiments (travaux et aménagements intérieurs) ;
- 0,05 M€ en autres dépenses (intérêts moratoires, indemnités divers, transferts aux collectivités dans le cadre d’opérations communes …) ;
- 0,04 M€ en études et frais d’actes.
SÉCURITÉ CIVILE (161)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 2 682 347 5 599 280 8 909 000 8 244 797 10 389 836 9 979 836
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Depuis 2014, le programme 161 regroupe le périmètre de l’ancienne mission « Sécurité civile » et se compose des quatre actions suivantes :
- action n° 11 « prévention et gestion de crises » qui couvre la prospective et l’identification des risques et menaces potentiels ou avérés, la préparation et la coordination opérationnelle des différents acteurs et moyens avant, pendant et après la crise ;
- action n° 12 « préparation et Interventions spécialisées des moyens nationaux » qui regroupe les moyens nationaux que l’État met à la disposition de la population, au quotidien ou lors de catastrophes majeures tant naturelles que technologiques. Elle recouvre les crédits nécessaires à leur préparation opérationnelle et à leur emploi ;
- action n° 13 « soutien aux acteurs de la sécurité civile » qui correspond aux activités de coordination et de formation des autres acteurs de sécurité civile (services départementaux d’incendie et de secours et associations de sécurité civile) ;
PLF 2015 185
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
- action n° 14 « soutien à la politique de sécurité civile » qui reprend toutes les fonctions de soutien général du programme.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivie par le programme
- améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État :
○ conserver le parc immobilier ;
○ professionnaliser la gestion du parc immobilier.
Contribution du programme à la politique transversale
Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière de la sécurité civile est basé sur plusieurs grandes orientations, guidées par les conclusions partielles de l’enquête de l’IGA sur le bureau du déminage, ainsi que sur la volonté de mutualiser ses différentes entités afin de réduire ses coûts de fonctionnement.
Ces grandes lignes de réflexion sont les suivantes :
- la refondation du bureau du déminage ;
- la colocalisation d’un ESOL avec une autre structure de la DGSCGC ;
- le déplacement de la base aérienne de la sécurité civile de Marignane.
Ces grandes orientations étant suivies autant que possible, les opérations retenues sont en règle générale priorisées selon leur nature :
- l’hygiène et la sécurité des agents ;
- les remises aux normes des installations ;
- les contraintes opérationnelles ;
- les entretiens (curatif et préventif) inhérents aux sites ;
- les améliorations fonctionnelles.
La prise en compte de tous ces paramètres conduit à l’élaboration d’un schéma directeur immobilier quinquennal.
La division immobilière, précédemment partie intégrante du bureau des établissements de soutien opérationnel et logistique (BESOL) au sein de la sous-direction des moyens nationaux (SDMN), a rejoint, le 1er janvier 2012, la direction de l’évaluation, de la performance et des affaires financières et immobilières (DEPAFI) au sein du secrétariat général du ministère de l’intérieur.
La convention de délégation de gestion prévoit que, s’agissant de la coordination des actions de conduite des opérations :
- la DGSCGC fournit pour les opérations de construction, restructuration ou réhabilitation, une expression des besoins détaillés ;
- pour les opérations de grand entretien ou de renouvellement, la DGSCGC détermine le budget consacré à la maintenance du patrimoine ;
- la DEPAFI prépare et soumet à la DGSCGC, au plan technique et comptable, les projets de décisions d’agrément des principales étapes des opérations. La DGSCGC participe aux premiers et deuxièmes jurys des concours.
S’agissant du suivi d’opérations et de la transmission d’informations :
- la DEPAFI informe la DGSCGC de l’avancement des projets en cours jusqu’à leur livraison sur les éléments de date prévisionnelle d’ouverture des offres, date prévisionnelle de notification, montant notifié, date de chantier, date de livraison, montant total facturé ;
- pour les opérations de construction et réhabilitation, la communication se fait en cours d’année, pour les opérations de maintenance, celle-ci est effectuée sur une base trimestrielle.
Enfin, il convient de noter que le parc immobilier de la DGSCGC est encore constitué d'une part non négligeable de bâtiments obsolescents qui nécessitent en permanence de nombreuses réparations souvent inopinées Les contrôleurs de la filière immobilière, pré-positionnés dans les établissements de soutien opérationnel et logistique (ÉSOL), se rendent régulièrement en inspection sur chaque site. De plus, ils sont en contact permanent avec les utilisateurs qui peuvent aussi émettre des avis.
Sur la base de leurs visites, les contrôleurs sont habilités à définir la nature des travaux à mettre en œuvre et à les évaluer. Ils sont également à même d'apprécier la pertinence des demandes qui leur sont formulées.
Le recueil des différentes actions à conduire est opéré annuellement. Leur programmation se fait, l’année suivante, par ordre de priorité (sécurité des personnes, sauvegarde du bâtiment et enfin, travaux à envisager rapidement).
L'entretien curatif et les chantiers visant à mettre les établissements aux normes de sécurité en vigueur absorbent l'essentiel des moyens financiers affectés aux infrastructures de la sécurité civile.
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Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Source des données : Les données sont extraites de Chorus pour la réalisation et des études de faisabilité et de conception pour les projections budgétaires.
Méthodes de calcul : Les méthodes de calcul retenues sont conformes à celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Les études d'implantations des nouveaux sites pour le bureau du déminage conduiront à la mise en œuvre d'établissements adaptés aux besoins des missions dévolues aux centres avec notamment une mise en conformité pyrotechniques des installations et sites jugés prioritaires par la SDMN.
CONDUITE ET SOUTIEN DES POLITIQUES SANITAIRES, SOCIALES, DU SPORT, DE LA JEUNESSE ET DE LA VIE ASSOCIATIVE (124)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 69 930 928 91 092 284 52 779 000 75 362 003 77 983 815 73 882 128
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 124 a pour finalité essentielle de favoriser la réussite des politiques publiques mises en œuvre au travers des programmes opérationnels des missions « solidarité, insertion et égalité des chances », « santé », « sport, jeunesse et vie associative » et, pour deux de ses programmes, de la mission « ville et logement ». Il couvre le périmètre de compétence des structures territoriales : les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale et les agences régionales de santé.
A ce titre, le programme 124 porte respectivement la dépense immobilière des 2 opérateurs relevant du programme 163 (INJEP et Agence du Service Civique), et jusqu’au 1 avril 2014 correspondant à la date de création du CGET, celle relative au SG-CIV.
Le programme assure ainsi la gestion des ressources humaines et du fonctionnement de 9 directions d’administration centrale, de 5 délégations interministérielles ou ministérielles, des inspections générales des affaires sociales, de la jeunesse et des sports ainsi que d’un réseau constitué de services déconcentrés, les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) et de vingt-six opérateurs, les agences régionales de santé (ARS).
Outre les apports des fonctions d’état-major, le soutien apporté aux autres programmes par l’intermédiaire du programme 124 revêt deux formes :
- la mise à disposition d’expertise et de compétences dans les domaines de la gestion financière, des ressources humaines, de la politique immobilière, de l’informatique, des achats de la logistique et des affaires juridiques ;
- l’allocation de ressources financières et humaines et la gestion de ces ressources.
Le programme 124 regroupe notamment les crédits immobiliers de l’administration centrale et des services territoriaux l’outre-mer (DJSCS). Par ailleurs, depuis le PLF 2011, l’ensemble des crédits immobiliers attachés aux services déconcentrés (régionaux et départementaux hors DOM) a été transféré vers le programme 333. Demeurent néanmoins inscrits sur le programme 124, les charges d’exploitation, de gardiennage et de ménage des sites régionaux.
Opérateurs rattachés au programme
- le programme 124 porte en totalité les moyens de fonctionnement des 26 agences régionales de santé (ARS) ;
- il porte également la dépense immobilière des 2 opérateurs « jeunesse » relevant du programme 163 (INJEP et Agence du Service Civique) dans la mesure où ils sont logés gratuitement par l’administration centrale ;
- le programme 124 a porté, de 2010 jusqu’au 1er avril 2014, la dépense immobilière du secrétariat général du comité interministériel des villes (SG-CIV).
PLF 2015 187
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Axes stratégiques Sous-axes stratégiques Commentaires
Recenser la totalité des biens immobiliers propriété de l'État ou contrôlés par l'État.
Le GRIM et le GIIPOE (DAFIIS) assurent une veille quant à la mise à jour de l’inventaire immobilier de l’administration centrale et des ARS.
Veiller à la valorisation des biens immobiliers propriété de l'État.
Bien que ce sous-axe soit principalement suivi par France Domaine, le ministère tient une veille et intervient auprès du Service central de France Domaine pour l’actualisation des valorisations des biens domaniaux occupés par les ARS notamment. La thématique de la valorisation est intégrée à l’ordre du jour des comités de politique immobilière qui constituent l’occasion d’établir un bilan d’étape et le cas échéant de signaler les dossiers non avancés.
Connaître le patrimoine immobilier de l’État.
Diagnostiquer l’état des biens immobiliers propriété de l'État ou contrôlés par l'État.
S’agissant de l’immeuble domanial « Duquesne » de l’administration centrale, il a fait l’objet, après diagnostic, d’un schéma directeur architectural et technique (SDAT) qui a pour objectif la restructuration et la rénovation du site. L’opération démarrée en 2008 s’est achevée en juillet 2013.
Entretenir les biens immobiliers d’un point de vue du propriétaire.
Outre le site domanial de l’administration centrale « Duquesne », le ministère, dans le cadre des SPSI, incite ses opérateurs (ARS) à mettre en œuvre une politique d’entretien des immeubles. Toutefois, au vu des difficultés de financement, et notamment leur éligibilité au programme 309, seules des petites opérations d’urgence sont réalisées à titre curatif.
Conserver le patrimoine immobilier de l’État.
Restaurer, rénover, réhabiliter afin de garantir une utilisation des biens immobiliers.
Pour l’administration centrale, le site domanial « Duquesne » fait l’objet d’un schéma directeur architectural et technique (SDAT) qui a pour objectif la restructuration et la rénovation du site, et la densification des postes de travail. La 1ère tranche de travaux a démarré en 2008. L’opération s’est achevée en juillet 2013.
Planifier une stratégie permettant, d’une part, de faire un état des lieux des besoins existants et futurs et du parc à disposition et, d’autre part, de prévoir les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts liés à l’immobilier.
Conformément à la note du ministre en charge du budget du 19 avril 2011, le ministère a incité les ARS à la mise en place d’un comité de suivi de mise en œuvre du SPSI au sein de chaque comité de surveillance.
Fiabiliser l’estimation des projets immobiliers.
Hormis le grand chantier du site de l’administration centrale, à ce stade, seul l’avis domanial constitue l’élément de fiabilisation des opérations de relogement.
Professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État.
Uniformiser la gestion des biens immobiliers afin de l’améliorer.
Les conventions d’utilisation et les fiches bâtimentaires des SPSI constituent les outils garantissant une gestion uniforme du référentiel immobilier. Sur ces bases, l’administration centrale et chacun des opérateurs est responsable de sa gestion immobilière.
Adapter le patrimoine à son utilité, son usage, son utilisation.
Dans le cadre des opérations d’installation des ARS, le ministère a veillé à la bonne conformité des surfaces de travail par rapport aux exigences de performance immobilière préconisées par France Domaine.
Les biens inutiles à l’activité sont systématiquement vendus.
Rationaliser le patrimoine immobilier de l’État.
Réduire les coûts. Pour l’administration centrale, le ministère a engagé depuis 2009 une démarche de renégociation des conditions locatives des baux. Le ministère veille au maintien de la même démarche pour les opérations conduite par les ARS dans le cadre de la RéATE.
Développer l’offre de logements. Le ministère participe dans la limite de son foncier au développement de l’offre de logement dans la mesure où certains de ses biens devant être cédés comprennent un potentiel foncier destiné au logement social. A titre d’exemple, le site du Vésinet, transféré à l’EPF des Yvelines, accueillera un grand programme de logement, et le site Jean-Franco à Chamonix, cédé en 2010, dont un abattement de 25% taux de retour du produit de cession au ministère a été effectué.
Participer à une démarche citoyenne.
Réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État.
Le ministère favorise autant que possible la mise en œuvre de techniques HQE lors de ses opérations de relogement ou de travaux (exemple de Duquesne).
Contribution du programme à la politique transversale
La stratégie immobilière des ministères sociaux s’organise autour d’axes directeurs cohérents avec les orientations définies dans le cadre de la modernisation de l’État : l’État propriétaire, l’État exemplaire, la MAP et la RéATE. Pour l’administration centrale, le SPSI présenté en mai 2008 propose une stratégie visant au désengagement de surfaces locatives rendu possible par des opérations de densification et par l’optimisation des surfaces maintenues.
S’agissant de l’administration centrale, les principales actions génératrices de dépense immobilière ont porté sur la poursuite de la rénovation et la densification du site domanial de l’avenue Duquesne dont l’achèvement est effectif depuis juillet 2013, et l’optimisation de la maintenance et de l’exploitation des immeubles et la maîtrise des coûts
188 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
afférents. La mise en place d’un système de GMAO (gestion de la maintenance assistée par ordinateur) sur le site Duquesne a permis dès 2012 un suivi plus fin des postes de dépense directement liés à la maintenance et donc une maîtrise accrue des coûts d’exploitation immobilière.
En ce qui concerne l’administration territoriale, les principales lignes directrices ont essentiellement porté sur l’accompagnement de la Réforme de l’Administration territoriale (RéATE) dans ses aspects immobiliers, et notamment la création des Agences régionales de santé (ARS). La situation rencontrée dans les ARS est caractérisée par une grande hétérogénéité des problématiques. Certaines ARS sont localisées dans des cités administratives dont la dépense immobilière dépend du programme de rénovation à l’initiative des préfets, et elles n’ont donc que peu de leviers d’action, tandis que d’autres ont un statut de décideurs quant à leur gestion immobilière.
Les principaux chantiers engagés en administration centrale :
- restructuration du site Duquesne :
Le site historique de l’administration centrale des ministères sociaux, construit en plusieurs phases à partir de 1930, était globalement vétuste, non conforme à la réglementation incendie et techniquement obsolète. La restructuration lourde, devenue indispensable a été cadrée par un schéma directeur architectural et technique (SDAT) validé en 1998.
Après une première phase de travaux, qui concernait les équipements communs, la seconde phase qui a démarré en 2008 portait sur la rénovation des plateaux de bureaux. Elle a été conduite en 4 tranches de 10.000 m² chacune, la 1ère ayant été livrée en juin 2009. 500 postes de travail neufs aux standards tertiaires actuels, intégrant une démarche HQE ont ainsi été mis à disposition des agents. La 2nde tranche, engagée en août 2009, a été livrée à l’automne 2010. Chaque réception d’une tranche de restructuration des plateaux de bureaux s’accompagne d’environ 1200 mouvements de personnels, réalisés en 2 mois environ, intégrant aussi la libération de l’emprise du chantier de la tranche suivante. La tranche n° 3 s’est déroulée de mai 2011 à mai 2012, et enfin la quatrième tranche s’est achevée en juillet 2013.
- optimisation de l’occupation des locaux :
L’année 2013 correspondant à l’achèvement du SPSI de l’administration centrale, a été marquée par la fin de la 4e, et dernière, tranche de travaux de l’opération Duquesne. Des « surfaces nouvelles » ont été rendu opérationnelles, augmentant la capacité d’accueil de ce site domanial de 11 600 m² SUB. Avec ce complément de surfaces domaniales, l’objectif fixé par la convention d’utilisation d’atteindre la capacité d’accueil maximale du site, soit 2.260 postes de travail (espace cabinets ministériels compris) est désormais atteint.
Pour ce site, la répartition des postes de travail s’établit depuis lors comme suit :
- 2 110 postes dévolus aux services, ce qui représente une densification de près de 14% par rapport à la situation antérieure (1 850 postes)
- 150 postes de travail prévus pour l’accueil de 2 ou 3 cabinets ministériels.
Conformément à l’objectif initial préconisé par le ministre en charge du domaine, la nouvelle emprise de bureaux a conduit à réduire l’emprise du parc locatif privé à due concurrence. Au vu des surfaces occupées et des conditions locatives des 2 immeubles Sud-Pont (16 560 m²) et Nord-Pont (13 151 m²) sis à Montparnasse, le choix a été porté sur le maintien du site Sud-Pont et le désengagement de Nord-Pont. Le bail du bâtiment Nord-Pont a donc été dénoncé avec effet au 31 mars 2014.
Par ailleurs, l’opportunité du rapprochement des directions support des secteurs « Travail » et « Affaires sociales », et la disponibilité de surfaces dans l’immeuble Sud-Pont a été saisie pour élargir la démarche d’optimisation des surfaces au secteur « Travail ». C’est ainsi qu’a été intégrée dans la réflexion la situation immobilière de la DGEFP implantée sur site Max Hymans (classé IGH), proche de Sud-Pont. Cette implantation est en effet peu performante au regard du coût locatif global et de la performance d’occupation des locaux (ratio SUN de 17,12 m² / poste de travail).
C’est donc sur une surface de 23 842 m² qu’a été menée la négociation des 3 baux de l’immeuble Sud-Pont, moyennant le principe de désengagement du site Max Hymans en juin 2014. Le scénario préconisé consiste à y installer outre la DGEFP, 4 directions de politique publique sanitaire et sociales ainsi que l’ensemble des « petites structures » (Hauts conseils, comités…) actuellement logées dans l’immeuble Nord-Pont, soit 1 162 postes de travail. L’ensemble bénéficiera du principe de mutualisation des locaux-support.
Le résultat du processus ainsi engagé s’est avéré très positif à plusieurs titres, dans la mesure où le nouveau bail de l’immeuble Sud-Pont améliore considérablement la performance d’occupation de l’immeuble Sud-Pont, sur ses aspects juridiques, financiers et techniques, moyennant un engagement ferme de 9 ans.
S’agissant de la performance d’occupation, le ratio SUN / poste de travail des 3 immeubles (Nord-Pont, Sud-Pont et max Hymans) a baissé de 1,86 m² SUN / poste de travail, pour atteindre 12,02 m² SUN / poste de travail. Cette amélioration du ratio de surface utile nette est obtenue par la réduction de l’emprise locative globale de 36 %, soit de 13 492 m² SUB.
L’effet de la réduction de l’emprise a généré « mécaniquement » celui de la dépense locative. Mais ajouté à la baisse du coût du m² locatif obtenu après renégociation conduite par France Domaine, il a permis permet la réalisation d’une
PLF 2015 189
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
économie de 45 % sur le dépense globale des 3 immeubles. Cette économie permet de couvrir en 2014, notamment les coûts de 1ère installation induits par le transfert des agents (déménagement, mobilier, et câblage et prestations informatiques), et les « double-loyers » de l’immeuble Max Hymans, dans la mesure où le nouveau bail de Sud-Pont a pris effet le 1er avril 2014, alors que l’abandon du 1er site a eu lieu en juin. Par ailleurs, il a été obtenu du bailleur la rénovation complète des locaux, tout en maintenant le niveau actuel des charges locatives.
- améliorer la maintenance et l’exploitation des immeubles et maîtrise de la dépense :
Au vu de la nécessité, réaffirmée et précisée dans le cadre de la démarche de l’État exemplaire, d’un meilleur contrôle des consommations d’énergies et de pérennisation des investissements afin d’assurer une qualité de service à la hauteur de ces investissements, la maintenance immobilière et l’exploitation des sites a profondément évolué notamment en prenant en charge la plus grande technicité des équipements résultant de la rénovation des installations du site Duquesne.
Ce chantier est engagé, avec la mise en place de nouveaux marchés de maintenance et l’utilisation d’outils spécifiques comme la gestion de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO) pour le pilotage de la maintenance, la gestion technique centralisée (GTC) des équipements, ou encore le projet de gestion électronique de données (GED) pour les dossiers réglementaires de maintenance.
Ces chantiers, menés concomitamment à la diminution du nombre de sites et à la rénovation des locaux vont dans le sens d’une maîtrise et d’une diminution des coûts directs et indirects de l’immobilier : réduction progressive des emprises, modernisation des installations, regroupement des prestations logistiques, amélioration des performances des installations techniques avec diminution des dépenses d’énergies et de fluides, optimisation des modes de gestion.
Toutefois, un mouvement inverse d’augmentation des coûts relativise les économies réalisées : les nouveaux équipements techniques mis en place (contrôle d’accès, groupes électrogènes, rafraîchissement des locaux…) entraînent de nouvelles dépenses d’exploitation et de maintenance.
Par ailleurs, la hausse attendue du prix des énergies laisse prévoir une augmentation du coût d’exploitation des immeubles dans les années à venir. Mais, cette augmentation devra être limitée par les efforts réalisés grâce à l’efficacité accrue du contrôle des consommations.
Enfin, il est précisé s’agissant du site Duquesne, qu’étant donnée la lourde restructuration en cours, la dépense relative à la maintenance des installations technique était, jusqu’en 2013, «exonéré» du bénéfice du programme 309. Cette dépense est donc portée par le programme du budget général (124).
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les données sont issues du RAP 2013 et restitutions CHORUS.
L’exécution 2013 est issue des données CHORUS et de la JPE du RAP 2013. Figurent dans cette annexe les grandes natures de dépenses concourant à l’évaluation des crédits consacrés à la politique immobilière du programme « 124 - Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative ».
Le fait marquant de gestion 2013 a été la livraison à l’été 2013 de la quatrième tranche des travaux du site Duquesne conformément au calendrier prévu. Le coût global de la tranche IV est de 28 M€ en AE et CP.
Analyse de l’évolution des crédits
S’agissant de la gestion 2014, le fait marquant est la nouvelle prise à bail sur le site de Sud-Pont à Montparnasse. Cette opération d’envergure a permis le regroupement sur un seul site les directions de la DREES, DGCS et DGEFP.
Ce nouveau bail est conclu pour une période ferme de 9 ans du 1er avril 2013 au 31 mars 2023. Ont été engagés 112 M€ pour couvrir toute la période ferme du bail. Le financement de nouveau bail provient de :
- l’ouverture en gestion d’un décret d’avance (DDAI) pour 28,4 M€ ;
- des crédits obtenus en reports pour 61,68 M€ en provenance des programmes 124 et 155, correspondant à des AE fléchées pour opérations immobilières devenues libres et le solde d’AE disponibles sur ces deux programmes au 31-12-2013 ;
- l’autorisation de « recycler 25,3 M€ d’AE sur exercices antérieurs (AE engagées sur les 3 baux du site de Sud-Pont).
190 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
SPORT (219)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 21 155 326 24 659 815 23 065 493 29 038 058 13 580 549 25 157 172
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Les principaux objectifs du programme 219 résultent directement des dispositions des articles L.100-1 et L.100-2 du code du sport. Ainsi, le programme 219 contribue au développement du sport dans ses composantes « sport pour tous » et « sport de haut niveau », dans des conditions de sécurité et d’encadrement permettant le respect de l’intégrité des personnes et des valeurs éthiques, valeurs qui élèvent le sport au rang d’outil d’éducation et d’insertion sociale. De plus, les actions doivent être menées dans le respect de la démarche de développement durable.
La politique sportive développée au sein du programme 219 est déterminée selon cinq axes stratégiques principaux :
- accentuer la lutte contre les inégalités d’accès à la pratique sportive, que ces inégalités existent entre les territoires ou entre les différentes composantes de la société française ;
- promouvoir le sport comme facteur de santé et de bien-être, avec la poursuite des actions engagées en 2013 dans le cadre du plan d’action pluriannuel « sport santé bien être » ;
- adapter la stratégie du sport de haut niveau, en s’appuyant notamment sur le réseau des établissements ;
- favoriser la préservation de la sincérité des compétitions sportives et de leur éthique ;
- favoriser le développement de l’économie du sport et de l’emploi dans le secteur du sport, au travers notamment d’une attention portée aux contrats d’avenir et à l’adaptation du dispositif de formation aux métiers du sport et de l'animation.
Opérateurs rattachés au programme
Il s’agit des centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS), de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), de l’École nationale des sports de montagne (ENSM), de l’École nationale de la voile et des sports nautiques (ENVSN), du Musée national du sport, et du Centre national pour le développement du sport (CNDS).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Axes stratégiques Sous-axes stratégiques Commentaires
Recenser la totalité des biens immobiliers propriété de l'État ou contrôlés par l'État
Le GIIPOE (DFAS) assure une veille quant à la mise à jour de l’inventaire des opérateurs relevant du ministère en charge des sports.
Veiller à la valorisation des biens immobiliers propriété de l'État
Bien que ce sous-axe soit principalement suivi par France Domaine, le ministère tient une veille et intervient auprès du service central de France Domaine pour l’actualisation des valorisations des biens domaniaux occupés par ses opérateurs. La thématique de la valorisation est intégrée à l’ordre du jour des comités de politique immobilière qui constituent l’occasion d’établir un bilan d’étape et le cas échéant de signaler les dossiers non avancés.
Connaître le patrimoine immobilier de l’État
Diagnostiquer l’état des biens immobiliers propriété de l'État ou contrôlés par l'État
- Réalisation des contrôles réglementaires
- Etablissement d’un programme d’entretien, de rénovation, de mises aux normes, et de l’amélioration de l’accessibilité des CREPS
Entretenir les biens immobiliers d’un point de vue du propriétaire
Dans le cadre des SPSI, le ministère incite ses opérateurs à mettre en œuvre une politique d’entretien des biens, d’autant qu’ils accueillent du public. Cette thématique fait l’objet de discussions lors des dialogues de gestion annuels avec les opérateurs qui utilisent le patrimoine. Conserver le patrimoine
immobilier de l’État Restaurer, rénover, réhabiliter afin de garantir une utilisation des biens immobiliers
Il s’agit de connaître les dispositifs mis en œuvre pour permettre l’utilisation des biens immobiliers ou leur valorisation pour la formation des sportifs et des cadres du sport.
PLF 2015 191
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Axes stratégiques Sous-axes stratégiques Commentaires
Planifier une stratégie permettant, d’une part, de faire un état des lieux des besoins existants et futurs du parc à disposition et, d’autre part, de prévoir les actions à mettre en œuvre pour atteindre une adéquation entre besoins et moyens, le tout dans une optique de réduction des coûts liés à l’immobilier
Il s’agit de savoir, notamment, si les schémas pluriannuels de stratégie immobilière sont établis, sont actualisés et si leur exécution est conforme à ce qui est prévu. Les SPSI sont en phase de mise en œuvre dans la limite des moyens disponibles.
Fiabiliser l’estimation des projets immobiliers
Les DDT(M) sont fréquemment les maîtres d’ouvrage délégués de l’État.
Professionnaliser la gestion du patrimoine immobilier de l’État
Uniformiser la gestion des biens immobiliers afin de l’améliorer
Les conventions d’utilisation signées tiennent compte de la spécificité du patrimoine (pas d’immeubles majoritairement de bureaux).
Adapter le patrimoine à son utilité, son usage, son utilisation
Il s’agit notamment d’adapter la surface des biens immobiliers par rapport à leur utilisation (surface par poste de travail…) et d’assurer l’accessibilité des biens immobiliers aux publics qu’ils doivent accueillir. Rationaliser le patrimoine
immobilier de l’État
Réduire les coûts Les travaux de modernisation engagés sont réalisés dans la perspective de réduire également les dépenses de fonctionnement.
Développer l’offre de logements Pour les établissements du ministère, il s’agit pour l’essentiel d’hébergements de sportifs en formation. Participer à une démarche
citoyenne Réduire l’impact environnemental du patrimoine immobilier de l’État
Le ministère favorise la mise en œuvre de techniques HQE lors de ses travaux malgré leurs surcoûts budgétaires.
Contribution du programme à la politique transversale
Les investissements réalisés dans les CREPS, dans les Écoles nationales et à l’INSEP s’inscrivent dans le cadre des actions conduites pour accroître le rayonnement du sport français sur la scène internationale, maintenir la France parmi les grandes nations sportives, et permettre à ces établissements d’accomplir dans des conditions satisfaisantes leurs missions de formation conduisant aux métiers d’encadrement du sport et de l’animation.
Pour information, près de 3 000 sportifs, la plupart mineurs, sont inscrits dans l’un des 217 pôles des parcours de l’excellence sportive (PES) des fédérations implantées dans les établissements du réseau sport. Ces établissements accueillent plus de 22 000 stagiaires par an dans le cadre de la formation des cadres sportifs.
Les travaux réalisés par l’État sont indispensables, d’une part, afin de maintenir les conditions d’hygiène et de sécurité nécessaires à l’accueil des usagers et du public et, d’autre part, afin d’adapter les équipements sportifs aux exigences de l’entrainement du sport de haut niveau.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
CENTRES DE RESSOURCES, D’EXPERTISE ET DE PERFORMANCE SPORTIVES (CREPS)
ÉCOLES NATIONALES DES SPORTS
INSTITUT NATIONAL DU SPORT, DE L’EXPERTISE ET DE LA PERFORMANCE (INSEP)
Les dépenses liées à l’immobilier en ce qui concerne les opérateurs du ministère chargé des sports sont de deux ordres :
- les dépenses de fonctionnement supportées sur le budget des opérateurs et auxquelles ces derniers consacrent une partie de la subvention pour charges de service public attribuée par le ministère (programme 219 « Sport ») ;
- les dépenses d’investissement qui sont supportées directement par le programme 219.
En effet, les établissements sous tutelle du ministre chargé des sports n’ont pas la compétence et la ressource humaine leur permettant d’assumer la maîtrise d’ouvrage de travaux en dehors d’opérations courantes de faible importance. C’est pourquoi, celle-ci est en général déléguée aux directions départementales des territoires ou à un service spécialisé, tel l’OPPIC (opérateur du patrimoine immobilier de la culture) ou le service SPE2B du ministère de l’économie, des finances, de l’industrie.
Les crédits du programme « Sport » délégués par la direction des sports à ces services et établissements sont ceux retenus pour l’analyse de la dépense immobilière de l’État auxquels a été ajoutée la quote-part estimée des subventions pour charges de service public utilisées par les opérateurs pour l’exploitation des biens immobiliers.
Cependant, ces données sont complétées, au titre de la réalisation 2013 et du prévisionnel 2014, par les dépenses d’investissement prises en charge par le Musée national du sport sur son budget. En effet, le MNS a réalisé les travaux d’aménagement intérieur des espaces mis à sa disposition par la ville de Nice dans le stade « Allianz Riviera ». Ce stade est la propriété de la ville de Nice. Le MNS, maitre d’ouvrage de ces opérations, a consacré 6,021 M€ en 2013 et prévoit de dépenser 2,033 M€ en 2014 pour ces aménagements. Le financement de l’État (programme 219) pour ces opérations est quant à lui de 1,5 M€ en 2013.
Sources des données
- RAP 2013 et PAP 2014 de la mission sport, jeunesse et vie associative – programme 219 « sport »
- comptes financiers 2013 des opérateurs
192 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- budgets prévisionnels 2014 des opérateurs.
Méthodes de calcul
L’annexe récapitule les données pour les opérateurs du programme sport et le recensement de celles-ci a été effectué selon les principes généraux suivants.
Les données des CREPS, qui constituent un seul opérateur dans les documents budgétaires, ont été consolidées. Pour information, le CREPS Rhône-Alpes a été créé au 1er janvier 2014. Ce nouvel établissement correspond au site de Vallon Pont d’Arc qui était, jusqu’au 31 décembre 2013, un des 4 sites du CREPS Sud-Est. Ce CREPS est donc redevenu le CREPS-PACA et comprend maintenant trois sites, tous implantées en région PACA (Aix en Provence, Antibes et Boulouris).
Les données des 2 Écoles Nationales (ENSM et ENVSN), qui sont regroupées au sein d’un seul opérateur dans les documents budgétaires, ont été consolidées. Pour information, l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE, dont l’Ecole nationale d’Equitation fait partie), bénéficie d’une double tutelle (sport et agriculture) mais est rattaché budgétairement au programme 154 de la mission « Agriculture ». Aussi, les données financières du budget de cet établissement ne sont pas intégrées aux présents calculs ; en revanche, les dépenses d’investissement relatives à cet opérateur et qui sont supportées directement par le programme 219 sont comptabilisées.
Les données liées au contrat de partenariat public-privé de l’INSEP et relatives au patrimoine immobilier ont été intégrées (loyers investissement, financier, gros entretien renouvellement (GER) et maintenance).
Le recensement des dépenses directement imputées sur le programme « Sport » (investissement) n’ont pas nécessité de retraitement.
En revanche, les dépenses supportées par le budget des établissements et l’estimation de la quote-part provenant de la subvention pour charges de service public (hors subventions d’investissement) ont été calculées avec la méthodologie suivante :
- utilisation des fiches bâtimentaires, jointes aux SPSI, permettant de recenser les dépenses de fonctionnement, essentiellement pour l’ENVSN ;
- utilisation des comptes financiers 2013 et des budgets 2014 pour les CREPS et l’INSEP ; l’examen des comptes financiers 2013 a permis d’isoler les dépenses relevant de l’immobilier ; ont été comptabilisées les dépenses suivantes : entretien et de réparation liées à l’immobilier (compte 6152), maintenance (compte 6156) et consommation de fluides (comptes 60611, 60613, 60614, 60617).
Analyse de l’évolution des crédits
Les dépenses de l’État (programme 219)
Les dépenses constatées en 2013
En 2013, elles s’élèvent à 21,155 M€ en AE et 24,66 M€ en CP dont 2,158 M€ au titre de la quote-part des subventions pour charges de service public consacrée à l’immobilier.
Pour la partie Nord de l’INSEP (hébergements, formation, administration) qui fait l’objet d’un contrat de partenariat public-privé (CPPP) signé fin 2006 pour une durée de 30 ans, la part des loyers d’investissement (dits L1) correspondant à l’amortissement financier de l’investissement s’est élevée à 1,349 M€ en CP (montant auquel s’ajoutent 2,933 M€ de charges financières comptabilisées en fonctionnement, soit un loyer global de 4,283 M€ en CP). Les loyers de GER et de maintenance se sont établis à 1,433 M€.
Au titre de la zone Sud (équipements sportifs) hors périmètre du CPPP, 2,5 M€ d’AE ont été engagés au titre de la convention de mandat avec l’OPPIC pour les travaux de reconstruction de la piscine et 0,21 M€ d’AE pour les opérations de la partie sud gérées par le MINEFI.
8,759 M€ de CP ont été payés pour l’INSEP. Les dépenses ont concerné les opérations menées par l’OPPIC pour 8,05 M€ (piscine : 5,95 M€ et zone sud-ouest [tir à l’arc]: 2,1 M€) et celles menées en maîtrise d’ouvrage MINEFI pour 0,7 M€. Pour mémoire, la rénovation de la piscine de l’INSEP a bénéficié de 1,5 M€ de crédit du CAS immobilier.
Globalement, la dépense immobilière de l’État pour l’IINSEP s’est établie à 11,785 M€ en AE et 15,180 M€ en CP.
10,41 M€ d'AE ont été mis en place pour les investissements dans les CREPS et les écoles (hors INSEP). Ce montant inclut 0,54 M€ au titre d'un transfert du ministère de l'outre-mer (programme 123) et 2,7 M€ de la participation du conseil régional de Guadeloupe. Les établissements les plus consommateurs d’AE ont été le CREPS de Pointe-à-Pitre (5,516 M€), l’IFCE (1,02 M€) et le CREPS de Montpellier – site de Font-Romeu (1 M€). A noter que deux de ces établissements font l’objet d’une contractualisation avec leur région respective : le CREPS de Pointe-à-Pitre pour lequel la restructuration de l’établissement est inscrite au titre du CPER 2007/13 et le CREPS de Montpellier – site de Font-Romeu pour lequel l’État a signé un protocole avec la région Languedoc-Roussillon le 09/02/2011.
6,64 M€ de CP ont été délégués et mandatés pour ces travaux. Ce montant inclut 0,12 M€ au titre de la participation du MOM. Les principales dépenses (en CP) ont été effectuées au profit du CREPS de Pointe-à-Pitre (0,979 M€), de l’ENSM – sites de Prémanon (0,70 M€) et de Chamonix (0,74 M€), du CREPS d’Ile-de-France (Châtenay-Malabry 0,59 M€) et de celui de Wattignies (0,56 M€).
Le prévisionnel 2014 :
Les prévisions de dépenses de l’État sont de 23,065 M€ en AE et de 29,038 M€ en CP dont 2,158 M€ au titre de la quote-part des subventions pour charges de service public consacrée à l’immobilier et un fond de concours de 0,825 M€ en CP de la région Guadeloupe.
PLF 2015 193
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Sont prévus pour l’INSEP 12,411 M€ en AE et 18,784 M€ en CP dont, au titre du PPP,: 4,457 M€ en AE et 5,885 M€ en CP, au titre des matériel 0,65 M€ et au titre des équipements sportifs 6,6 M€ en AE (rénovation du bâtiment Letessier notamment) et 11,543 M€ en CP (dont 9,4 M€ pour l’achèvement de la reconstruction de la piscine).
Pour les écoles et Creps, les crédits d’investissement directs de l’État sont prévus à hauteur de 9,2 M€ en AE et 8,8 M€ en CP. Les établissements bénéficiant des délégations d’AE les plus importantes sont : le CREPS de Montpellier – site de Font-Romeu (2,7 M€), Wattignies (1,68 M€), et le CREPS PACA - site de Boulouris (0,585 M€).
Concernant les CP, les sites bénéficiant des délégations les plus importantes sont le CREPS de Pointe-à-Pitre (2,75 M€), le CREPS d’Ile de France (1 M€) : le CREPS de Montpellier – site de Font-Romeu (0,8 M€), l’ENSM (0,515 M€), l’IFCE (0,42 M€). Au cours du second semestre, sous réserve de l’avancement des travaux et de l’arrivée des fonds de concours attendus, l’essentiel des crédits restants seront délégués pour le CREPS de Pointe-à-Pitre.
Le prévisionnel 2015
Les prévisions de dépenses de l’État sont de 13,580 M€ en AE et de 25,157 M€ en CP dont 2,158 M€ au titre de la quote-part des subventions pour charges de service public consacrée à l’immobilier.
Sont prévus pour l’INSEP 8,256 M€ en AE et 13,128 M€ en CP dont, au titre du PPP, 4,334 M€ en AE et 5,911 M€ en CP, et au titre des équipements sportifs 3,118 M€ en AE (rénovation du bâtiment Marie-Thérèse Eyquem notamment) et 5,911 M€ en CP (bâtiments Letessier et Marie-Thérèse Eyquem).
Le reste des crédits concerne les travaux de modernisation à poursuivre dans les CREPS et les écoles nationales, soit 3,870 M d’AE (dont 2,2 M€ pour la poursuite de la restructuration du CREPS de Pointe-à-Pitre et 1 M€ pour le CREPS de Montpellier-site de Font-Romeu) et 10,575 M€ de CP consacrés essentiellement au CREPS de Pointe-à-Pitre pour 4 M€, au site de Font-Romeu pour 3,8 M€ et à la mise aux normes de la cuisine collective du CREPS de Wattignies à hauteur de 1,5 M€.
Les dépenses relevant des budgets des opérateurs
Les dépenses liées au patrimoine immobilier réalisées en 2013 sur le budget des opérateurs du secteur sport s’élèvent à 12,881 M€ sur un total des dépenses, hors masse salariale et hors MNS, de 68,175 M€. Elles représentent 11 % des dépenses totales, hors masse salariale, pour les Ecoles Nationales, 21 % pour l’INSEP, 17 % pour les CREPS et 32 % pour le MNS.
Hors MNS, ces dépenses sont essentiellement couvertes par des ressources propres générées par l’activité que ces établissements conduisent dans le champ du sport de haut niveau et de la formation professionnelle puisque la part couverte de ces dépenses par la subvention pour charges de service public est estimée à 2,158 M€ en 2013.
En ce qui concerne le MNS, celui-ci a pris possession de locaux neufs, mis à disposition contre redevance par la ville de Nice et qui se situent dans le nouveau stade de l’Allianz Riviera, propriété de la ville de Nice. Ces aménagements intérieurs ont représentés un coût, en CF 2013 du MNS, de 6,021 M€ en 2013 et ont été financés par une subvention de l’État (1,5 M€) et par une subvention de la ville de Nice (4,5 M€).
Le CNDS est locataire de bureaux dans le 13e arrondissement de Paris.
La consolidation des deux sources de financement des dépenses liées au patrimoine immobilier dans les opérateurs sport.
La consolidation des données est la suivante. En 2013, le montant total des dépenses liées au patrimoine immobilier dans les établissements du secteur sport, en crédits de paiement (CP) s’est élevé à 39,904 M€, dont 24,660 M€ proviennent des crédits d’État (programme 219) et 15,244 M€ sont issus des budgets des opérateurs. A noter qu’en 2013, l’État n’a contribué qu’à hauteur de 1,5 M€ aux travaux d’aménagement intérieur du MNS, dont le coût a représenté plus de 6 M€.
194 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
ACCÈS ET RETOUR À L’EMPLOI (102)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 498 914 010
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme a pour objectif de faciliter l’accès ou le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi en général et, de manière plus ciblée, des publics particuliers qui rencontrent des difficultés d’insertion dans le marché du travail.
Ce programme contribue ainsi :
- à mobiliser les moyens d’action du service public de l’emploi et de ses opérateurs en faveur du rapprochement entre offres et demandes d’emploi ;
- à financer les interventions de solidarité pour les personnes en fin de droit de l’assurance chômage ;
- à accompagner les publics spécifiques (jeunes, travailleurs handicapés, insertion par l’activité économique) ;
- à offrir un retour à l’emploi (contrats aidés, emplois d’avenir).
Opérateurs rattachés au programme
- pôle emploi (le principal)
Cet opérateur participe à la mise en œuvre du service public de l’emploi. La mobilisation de l’opérateur pour lutter contre le chômage a été encore accentuée sur la période 2013-2015. Ce sont en effet deux mille agents supplémentaires qui ont en 2013 renforcé les moyens humains de l’opérateur.
- le Fonds de solidarité
Il s’agit de l’opérateur par lequel transitent de nombreuses allocations de solidarité comme l’allocation de solidarité spécifique (ASS).
- l’Établissement public d’insertion de la défense (EPIDe)
Cet opérateur est placé sous la triple tutelle des ministres chargés de la défense, de l’emploi et de la ville. Il s’adresse aux jeunes de moins de vingt-six ans de métropole sans diplôme, sans qualification ou en voie de marginalisation et qui se portent volontaire pour entrer dans le dispositif qui vise à leur apporter les savoirs de base essentiels à l’insertion professionnelle.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme ne supporte pas directement de dépenses immobilières. Ces dépenses sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉTABLISSEMENT PUBLIC D’INSERTION DE LA DÉFENSE (ÉPIDE)
Sources des données : Les données sont communiquées par l’EPIDe.
Méthodes de calcul
EPIDE
La méthode retenue est celle préconisée par France domaine.
Budget prévisionnel et comptes financiers de l’EPIDe.
Les lignes comptables prises en comptes celles identifiées dans l’annexe 2, 3, 4 et 5. Comme l’année dernière, ces éléments permettent d’établir le ratio des dépenses consacrées à l’immobilier. En 2014, 79,4% des dépenses concernent l’immobilier ;
PLF 2015 195
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Analyse de l’évolution des crédits
ACTIONS 2012-2013 :
- courant 2012, l’EPIDE a mis en œuvre le « plan Rhône-Alpes » qui consistait à regrouper 3 petits centres (Burdignin, Autrans, Saint-Clément-lès-Places) en un centre à plus forte valeur-ajoutée (Lyon-Meyzieu), portant le nombre de centres en activité à 18 (+ le siège), contre 20 l’année précédente.
- quatre terrains non occupés (Ambronay, Olainville, Orcines et Puget-sur-Argens) ont été restitués à l’État par le décret n° 2012-651 du 4 mai 2012.
- une partie du terrain de Bordeaux a été vendu le 12 juillet 2012 (935 000 €) et le terrain de Montry a fait l’objet d’une échange de parcelles avec un propriétaire mitoyen le 17 juillet 2012 (11 900 €).
- une partie du terrain de Dijon, sur demande du Préfet est mis à disposition d’une association qui exploite un village mobile d’insertion.
PROJETS 2013-2014 :
- Montry : l’établissement a vendu le 14 janvier 2014 un terrain d’environ de 2 500m² à une école internationale implantée sur depuis l’époque de l’ex-CREPS sur une partie du terrain de l’établissement pour un montant de 95 K€. Cette école doit libérer le terrain actuellement occupé sur la propriété de l’établissement en fin 2014 après construction de ses nouveaux locaux.
- Brétigny-sur-Orge : en attendant sa cession au profit de l’établissement, ce centre est sous couvert d’une autorisation d’occupation temporaire jusqu’en 2016. L’établissement mène les démarches nécessaires pour obtenir le décret d’apport.
- Strasbourg : Suite à la modification du PLU par la commune, France Domaine a réévalué significativement la valeur du terrain, compromettant sa vente à la collectivité. Des échanges entre l’État, l’EPIDE, la collectivité et France Domaine sont en cours afin de trouver des solutions.
- Compiègne : un échange de terrain avec l’agglomération de Compiègne permet de rationaliser les espaces. Cet échange qui s’effectue à bilan nul devrait être formalisé avant la fin 2014
- Bordeaux : l’alignement de la rue de desserte du centre induit des opérations d’infrastructure accompagnées et des remboursements par la communauté urbaine de Bordeaux (moins de 150 K€).
- Ussel : l’établissement a missionné un avocat pour intenter une procédure de retour à l’euro symbolique.
- Dijon : l’établissement est dans l’attente de la convention devant assurer la continuité de la réquisition en cours. L’agence pour l’immobilier de la justice n’a pas effectué de nouvelles démarches auprès de l’EPIDE relatives à la partie de terrain qu’elle a souhaité acquérir en 2011.
- Sarcelles : en application des dispositions prévues à l’acte de propriété le terrain a été restitué au vendeur le 14 janvier 2014 en raison de l’absence de réalisation d’un centre.
- Marseille : la vente par 2IDE d’une partie du terrain non utilisée par le centre a été effectuée et le produit a été inscrit dans les comptes de la société.
EVALUATION DES CREDITS DES OPERATEURS CONSACRES A LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Exécution 2011 Exercice 2012 Exercice 2013
Identification de l’opérateur Autorisations d'engagement
Crédits de paiement
Autorisations d'engagement
Crédits de paiement
Autorisations d'engagement
Crédits de paiement
Etablissement public d’insertion de la défense (EPIDE)
10 M€ 10 M€ 9,96 M€ 9,96 M€ 9,54 M€ 9,54 M€
Exécution 2014 Prévision 2015
Identification de l’opérateur Autorisations d'engagement
Crédits de paiement
Autorisations d'engagement
Crédits de paiement
Etablissement public d’insertion de la défense (EPIDE)
ND ND ND ND
196 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
PÔLE EMPLOI
Sources des données : Données fournies par Pôle emploi.
Méthodes de calcul
Pour le calcul du montant total des dépenses de Pôle emploi liées à l’immobilier, sont pris en compte les loyers, les charges et les frais afférents aux locaux, les investissements immobiliers ainsi que les consommables directement liés à l’immobilier de Pôle emploi (compte 6061 du PCG : eau, gaz, électricité notamment).
Il est supposé que la subvention pour charges de service public de l’État versée à Pôle emploi contribue au financement de la dépense immobilière de Pôle emploi de manière indifférenciée par rapport à l’ensemble des autres ressources de l’opérateur.
Enfin, le montant total des dépenses de l’opérateur ne concerne que les sections III et IV du budget de Pôle emploi (voir infra, le détail de la structure du budget de Pôle emploi).
Analyse de l’évolution des crédits
Créé par la loi n° 2008-126 du 13 février 2008 relative à la réforme du service public de l’emploi, Pôle emploi est issu de la fusion de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et du réseau opérationnel de l’assurance chômage (ASSEDIC).
Avec la création de cet opérateur, le législateur a souhaité la mise en œuvre d’un service public de l’emploi plus efficace. Les demandeurs d’emploi sont désormais au cœur du dispositif et ils peuvent trouver en un seul lieu les services complémentaires d’indemnisation et de placement dont ils ont besoin.
Éléments de contexte - le transfert des biens immobiliers des deux entités préexistantes à Pôle emploi
Antérieurement à la fusion, le patrimoine immobilier des deux institutions préexistantes (ex-ANPE et ex-ASSEDIC) était composé de 1 737 implantations (1 089 implantations pour l’ANPE dont 827 agences et 648 points d’accueil pour le réseau de l’assurance chômage), soit un parc de plus d’1 million de m².
Dans le cadre de la fusion, l’article 8 de la loi du 13 février 2008 précitée précise les modalités de constitution du patrimoine immobilier du nouvel opérateur. Il prévoit le transfert à titre gratuit du patrimoine de l’ANPE et la mise à disposition, dans le cadre d’une convention, des biens mobiliers et immobiliers du réseau de l’assurance chômage.
- la constitution du réseau de Pôle emploi
La constitution du réseau de Pôle emploi s’est opérée en deux temps.
Un premier palier de délivrance unifiée des services a été mis en œuvre en 2009, consistant notamment, à partir des sites existants, à organiser le déploiement d’un premier niveau d’unités locales polyvalentes et unifiées (accueil unique puis sites mixtes). Dans le cadre d’une première vague de rationalisation du réseau, des regroupements sur des sites mixtes, qui poursuivaient le mouvement de constitution de guichets uniques engagé depuis la loi de cohésion sociale de 2005, se sont achevés au premier trimestre 2010 (930 sites mixtes).
Un second palier de restructuration, en continuité avec les travaux engagés en 2009, est désormais réalisé dans le cadre d’un schéma cible. Prévu par la convention tripartite État-UNEDIC-Pôle emploi signée en avril 2009, ce schéma national a été présenté au conseil d’administration de Pôle emploi le 24 septembre 2010. Ce schéma national a été précédé par des schémas régionaux qui ont été présentés et validés par les conseils régionaux de l’emploi dans lesquels les collectivités territoriales et les organisations syndicales sont largement représentées. La logique de ces schémas est d’unifier les sites des deux anciennes entités pour offrir des locaux et des sites de production mieux adaptés, notamment aux besoins des usagers. L’ensemble de ces sites sont aménagés selon un référentiel immobilier qui doit permettre l’accueil des demandeurs d’emploi, dans les meilleures conditions possibles pour les agents de Pôle emploi.
Pour mesurer le gain en termes d’accessibilité du service, pour les usagers, et d’efficacité, pour l’opérateur, il doit être rappelé que le schéma cible d’implantation prévoit à terme : - 896 agences « de proximité » qui permettront à 98 % des demandeurs d’emploi d’être à moins de 30 kilomètres et 92 %
des demandeurs d’emploi à moins de 20 kilomètres (ces agences de proximité sont complétées par 44 « relais » et 100 « visio guichets ») ;
- des unités spécialisées par public (25 agences « cadres » et 5 agences « spectacles ») ;
- des agences multiservices spécialisées sur l’accompagnement renforcé et l’orientation ;
- et 85 implantations en zones urbaines sensibles (ZUS) contre 79 implantations actuelles.
La réalisation de ce schéma cible implique, sur quatre ans, de procéder au relogement de 60 % des sites préexistants, de procéder à l’extension de 10 % des sites existants et l’aménagement du parc restant (31%). La surface totale, couverte à l’issue de la réalisation du schéma cible, serait de 1 180 000 m² contre 1 200 000 m² aujourd’hui.
PLF 2015 197
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Compte tenu de la situation financière dégradée de Pôle emploi et de la nécessité de contenir les dépenses, une révision du schéma national cible immobilier a été adopté par le conseil d’administration de Pôle emploi du 8 juillet 2011. Le calendrier de mise en œuvre des restructurations a notamment été allongé afin de répartir la dépense sur une durée plus longue. Les surfaces occupées par les agents de Pôle emploi doivent par ailleurs être optimisées. Cette optimisation doit aboutir à un ratio moyen surface hors œuvre nette SHON/agent de 23 m² en agence contre 27 m² auparavant.
La convention pluriannuelle entre l’État, l’UNEDIC et Pôle emploi pour les années 2012 à 2014, signée le 11 janvier 2012 et en cours de renégociation pour 2015-2017, confirme les orientations du schéma d’implantation territorial, à savoir « une implantation territoriale qui permet de recevoir les demandeurs d’emploi et les employeurs à proximité de leur lieu de résidence ». Une intervention spécifique sur des territoires rencontrant des difficultés économiques majeures pourra par ailleurs être envisagée par l’adaptation du schéma ou des modes de présence sur le territoire. Evolution des dépenses immobilières de Pôle emploi
Les dépenses immobilières de Pôle emploi ont fortement diminué entre 2010 et 2011 en raison principalement de la contraction des investissements.
Le montant total des dépenses de Pôle emploi consacrées à l’immobilier (dépenses à la fois directes et indirectes) est de près de 391,8 M€ en 2011. Il s’agit d’une baisse de plus de 36,8 % des dépenses de l’opérateur consacrées à ce poste si on le compare au montant de 2010 (près de 619,3 M€).
Cette variation à la baisse s’explique principalement par la forte diminution des investissements immobiliers de Pôle emploi entre 2010 et 2011. Ces derniers ont en effet diminué de près de 80 %, passant de près de 284 M€ à 58 M€.
Cette forte contraction des investissements immobiliers de Pôle emploi en 2011 s’explique par le caractère exceptionnel de l’année 2010 qui sert de référence et qui correspond à l’année du rachat par l’opérateur des biens immobiliers appartenant à l’UNEDIC (pour un montant de près de 215 M€).
En ce qui concerne, le montant des loyers, des charges et des frais afférents aux locaux de Pôle emploi (notamment d’entretiens), il est en légère diminution entre 2010 et 2011 (de près de 1 %), passant de 313 M€ à 310 M€. Après une baisse de 2,5 % entre 2011 et 2012, les dépenses immobilières de Pôle emploi devraient progresser de près de 15 % en 2013 sous l’effet notamment de la hausse des investissements
Pour 2012, le montant total des dépenses immobilières de Pôle emploi est en diminution de 2,5 % par rapport à 2011.
Les investissements immobiliers sont en baisse notamment de près de 34 % sur la période. Cette baisse est liée au schéma immobilier dont le rythme de réalisation s’est avéré plus lent que prévu (170 ouvertures de sites en 2012 au lieu de 222 prévues) en raison de l’impact de la crise économique et financière sur les promoteurs immobiliers qui a ralenti le rythme des projets immobiliers. Elle s’explique également par les modalités de mise en œuvre des projets avec des travaux pris en charge par les bailleurs et dont la facturation est lissée sous forme de surloyers.
Pour 2014, les dépenses immobilières de l’opérateur sont prévues en hausse sensible du fait notamment de la montée en charge du schéma immobilier pour une fin de programme prévue en 2015.
AMÉLIORATION DE LA QUALITÉ DE L’EMPLOI ET DES RELATIONS DU TRAVAIL (111)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme a pour objectif l’amélioration des conditions d’emploi et de travail des salariés du secteur concurrentiel (15,9 millions de personnes), au moyen de plusieurs leviers : la qualité du droit, sa diffusion et le contrôle de sa mise en œuvre, le conseil et l’appui au dialogue social.
Sa responsabilité incombe au directeur général du travail, qui s’appuie sur les services centraux de la direction générale du travail, les services déconcentrés (directions régionales des entreprises, de la consommation, de la concurrence, du travail et de l’emploi – DIRECCTE), ainsi que sur les opérateurs du programme : l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) ainsi que l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT).
198 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Opérateurs rattachés au programme
- l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) :
La direction générale du travail assure la tutelle de l’ANACT qui participe à la mise en œuvre de l’action n° 1 « santé et sécurité au travail » du programme 111. Ses missions sont définies à l’article L. 4642-1 du code du travail. Les grandes orientations stratégiques de l’agence ont été fixées dans le contrat d’objectifs et de performance (COP) 2014-2017, signé entre l’État et l’ANACT le 26 novembre 2013. Celui-ci prévoit le recentrage des activités de l’agence sur son cœur de métier, l’amélioration des conditions de travail et en particulier, sur la qualité de vie au travail, la prévention des risques professionnels et de la pénibilité.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme 111 ne supporte pas directement de dépenses immobilières : ces dépenses sont exécutées par les opérateurs financés par le programme.
La participation du programme 111 à la politique immobilière de l’État se fait par l’intermédiaire du programme 155 « conception, gestion et évaluation des politiques publiques », qui est le programme support de la mission « travail et emploi ».
CONCEPTION, GESTION ET ÉVALUATION DES POLITIQUES DE L’EMPLOI ET DU TRAVAIL (155)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 23 176 254 31 439 051 23 786 179 34 593 378 19 082 011 29 097 851
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le périmètre ministériel, défini par le décret d’attributions du 24 mai 2012, donne au seul ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social l’autorité pleine et entière sur la mission « travail et emploi ». Le projet de loi de finances pour 2013 a tiré les conséquences de cette organisation en prévoyant le rattachement des effectifs et des crédits de fonctionnement de la DGEFP sur le programme « support » de la mission.
À ce titre, sont gérés au sein du programme les effectifs, les moyens de fonctionnement, les systèmes d’information et les fonctions transversales et d’état-major des services déconcentrés et des directions d’administration centrale de la mission.
La direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) et le centre d’études de l’emploi (CEE), son opérateur, assurent la production statistique et réalisent des études et travaux de recherche dans les domaines de l’emploi, du travail et de la formation professionnelle avec l’objectif constant d’améliorer la notoriété et les délais de mise à disposition des publications et travaux d’études.
Opérateurs rattachés au programme
L’opérateur sur lequel la DARES en qualité de responsable de BOP exerce la tutelle principale est le centre d’études de l’emploi (CEE), établissement public national à caractère administratif,, créé par le décret n°86-399 du 12 mars 1986.
Le CEE est un organisme de recherche qui a vocation à conduire dans les domaines des politiques de l’emploi et du travail des travaux de recherche « permettant de développer l’ensemble des connaissances susceptibles d’éclairer l’action des pouvoirs publics et des acteurs économiques et sociaux » (art 2).
PLF 2015 199
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Les objectifs transversaux du programme pour l’année 2014 s’articulent autour de trois priorités :
- accroître l’efficience de la gestion des moyens
- développer la gestion des emplois, des effectifs et des compétences
- accroître le degré de satisfaction des utilisateurs des statistiques, études et évaluation.
Contribution du programme à la politique transversale
L’un des objectifs du programme est notamment d’accroitre l’efficience de la gestion des moyens.
Une démarche pluriannuelle d’optimisation des moyens alloués et de rationalisation de la gestion a été engagée afin de préserver la qualité des services rendus aux autres programmes de la mission et la pertinence des réformes apportées aux demandes des différents publics.
Le suivi de la mise en œuvre des différents chantiers d’amélioration de l’efficience des moyens s’appuie sur trois indicateurs interministériels portant sur les fonctions supports des services de la mission :
- ratio d’efficience bureautique
- ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines
- ratios d’efficience de la gestion immobilière.
S’agissant du ratio SUN / poste de travail, la valeur de la prévision actualisée 2013 a été revue afin de prendre en compte la réintégration à compter du 1er janvier 2013 de la DGEFP dans la sphère du ministère chargé du travail et de l’emploi.
L’amélioration du ratio entretien courant / poste de travail s’appuie sur la mise en place en 2013 et 2014 de nouveaux marchés mutualisés, relatifs notamment aux activités de maintenance, de travaux ou liés aux contrôles techniques imposés réglementairement.
SOUTIEN AUX PRESTATIONS DE L’AVIATION CIVILE (613)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 613 exerce au bénéfice des deux programmes opérationnels de la mission « contrôle et exploitation aériens » une gestion mutualisée de différentes prestations, notamment dans les domaines des ressources humaines, juridique, financier, et des systèmes d’information de gestion et métiers. L’objectif est d’optimiser le coût de ces fonctions, tout en cherchant à offrir le meilleur service à l’ensemble des directions et services de la DGAC qui peuvent ainsi se consacrer à leur cœur de métier.
Opérateurs rattachés au programme
- l’École nationale de l’aviation civile (ENAC)
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Cf. contribution des opérateurs à la politique transversale.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
ÉCOLE NATIONALE DE L’AVIATION CIVILE (ENAC)
Sources des données
Les données sont extraites du logiciel SIREPA utilisé pour la gestion financière et comptable de l’ENAC. Un filtre a été appliqué sur les comptes du PCG pour ne retenir que ceux relatifs à la politique immobilière :
- en fonctionnement : électricité, eau, gaz, chauffage, fournitures diverses, locations immobilières, entretien des terrains et bâtiments, maintenance des matériels, nettoyage des locaux, gardiennage, accueil, prestations diverses, taxe foncière (~ 22% des dépenses de fonctionnement décaissables de l’ENAC)
- en investissement : agencement et aménagement des terrains et des constructions, installations et matériels spécifiques (~ 62% des dépenses d’investissement de l’ENAC)
200 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
Méthodes de calcul : Les méthodes retenues sont celles préconisées par France Domaine.
Analyse de l’évolution des crédits
Les dépenses de fonctionnement relatives à la politique immobilière représentent une part croissante dans l’ensemble des dépenses de fonctionnement de l’ENAC. Cette évolution s’explique par une externalisation de certaines activités pour cause de départs d’agents non remplacés (entretien des espaces verts sur Toulouse en 2013 par exemple) et une augmentation importante des coûts d’énergie et d’entretien qui vont au-delà du taux d’inflation. Cette part croissante de dépenses à caractère immobilier dans le budget de fonctionnement représente par ailleurs une réelle difficulté de gestion, au vu du budget de plus en plus contraint de l’établissement, car elle induit une tension de plus en plus forte sur les dépenses cœur de métier, ce qui rend délicate la réalisation des missions de l’établissement.
La part des investissements liée à la politique immobilière est significative, notamment sur le site de Toulouse, avec la mise en œuvre du Schéma Pluriannuel de Stratégie Immobilière. Cette tendance engagée depuis plusieurs années va se poursuivre en 2014 et 2015. Sur ces deux années, il est ainsi prévu d’investir sur les bâtiments au cœur de l’école (par exemple le bâtiment central d’accueil et hébergeant notamment tous les services périphériques à la pédagogie comme la bibliothèque), les voiries et réseaux divers. Après avoir rénové en profondeur le site de Montpellier en 2013 grâce principalement à une subvention du Conseil Régional Languedoc Roussillon, en vue d’accueillir la première promotion d’ingénieurs ENAC par apprentissage, il est prévu en 2014-2015 de poursuivre la rénovation d’un autre site de formation, le centre de Muret en l’occurrence (site de l’ancienne direction du SEFA qui a fusionné avec l’ENAC en 2011), dans le cadre d’un projet de restructuration du site plus global prévoyant notamment la remise à France Domaine du bâtiment principal.
CONTRÔLE ET MODERNISATION DE LA POLITIQUE DE LA CIRCULATION ET DU STATIONNEMENT ROUTIERS (753)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 753, a pour objet la simplification et la modernisation de la verbalisation des infractions des 4 premières classes aux règles de la circulation et du stationnement routiers par la dématérialisation de la gestion de ces infractions et la réalisation du projet de procès-verbal électronique (PVé).
Pour sa mise en œuvre, l’État s’appuie depuis le 29 mars 2011 sur un nouvel opérateur, l’agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI), qui dispose d’une infrastructure technique et informatique performante au travers du centre national de traitement des infractions de Rennes. Ce centre est en charge du traitement des infractions issues du contrôle sanction automatisé (radars) et depuis 2010 du déploiement du procès-verbal électronique (PVé).
En contribuant à améliorer la répression des infractions au code de la route, le programme 753 s’inscrit dans les orientations fixées par le CISR destinées à :
- combattre les comportements à risque ;
- sensibiliser les usagers pour améliorer la sécurité routière.
Opérateurs rattachés au programme
L’action du programme 753 est mise en œuvre par l’agence nationale du traitement automatisé des infractions (ANTAI).
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Le programme 753 suit les sous-axes stratégiques suivants :
- améliorer l’efficience de la gestion immobilière ;
- améliorer la gestion des projets immobiliers.
PLF 2015 201
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
Contribution du programme à la politique transversale
Les crédits du programme 753 sont versés dans leur intégralité à l’agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI).
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme participe à la politique immobilière par le biais de son opérateur.
CRÉDITS DES OPÉRATEURS CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
AGENCE NATIONALE DE TRAITEMENT AUTOMATISÉ DES INFRACTIONS (ANTAI)
Sources des données
- compte financier 2013 et DM1 2014
- prestation forfaitaire du marché CNT3 (titulaire Atos Worldline) relatif au traitement automatisé des infractions et de ses extensions.
- baux.
Méthodes de calcul
Méthodes de calcul conformes à celles préconisées par France Domaine (table des comptes du plan comptable général) et retraitement de la prestation forfaitaire « fonctionnement et exploitation du CNT » du marché.
Analyse de l’évolution des crédits
Le budget de l’ANTAI est alimenté par deux programmes du compte d’affectation spéciale « contrôle de la circulation et du stationnement routiers » :
- le programme 751 « radars » ;
- le programme 753 « contrôle et modernisation de la politique de circulation et du stationnement routiers » (PVé).
Ces deux programmes relèvent du ministère de l’intérieur
Au premier semestre 2013, l’ANTAI était hébergée à titre gracieux dans des locaux parisiens des services du Premier Ministre, 20 Avenue de Ségur. Suite à la fin de la convention d’occupation fin juin, l’agence a dû déménager et paye désormais un loyer pour ses nouveaux locaux de la tour Montparnasse.
Ce déménagement a reçu un avis favorable de France Domaine (15 mars 2013) et l’accord de son conseil d’administration (28 mars 2013).
Ce déménagement explique l’augmentation des dépenses immobilières entre 2013 et 2014 : paiement d’un loyer sur Paris, augmentation des charges et de la taxe foncière mais aussi nouvelles dépenses (taxe sur les bureaux et nettoyage).
Les dépenses de 2015 devraient être identiques à 2014, à l’indexation près des loyers.
CONTRIBUTION AUX DÉPENSES IMMOBILIÈRES (723)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 474 936 964 494 348 017 485 000 000 470 000 000 418 817 226 413 000 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Le programme 723 est l’un des deux programmes du compte d’affectation spéciale (CAS) qui constitue la mission « gestion du patrimoine immobilier de l’État ».
Le programme 723 supporte la part des dépenses immobilières de l’État financée à partir des produits de cession d’actifs immobiliers.
202 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
CONTRIBUTION DU PROGRAMME A LA POLITIQUE TRANSVERSALE
L’amélioration de la gestion du patrimoine immobilier de l’État est l’axe stratégique principal suivi par le programme.
La mise en place du CAS « gestion du patrimoine immobilier de l’État » par la loi de finances pour 2006 a constitué l’un des principaux moteurs de la dynamisation de la politique immobilière de l’État et de l’optimisation de la gestion du parc immobilier de l’État.
Il constitue un outil budgétaire au service de la politique immobilière de l’État.
Il constate l’encaissement des recettes résultant de la vente des immeubles et met à disposition des responsables des budgets opérationnels de programme les crédits nécessaires à la conduite des projets immobiliers validés par le comité de la politique immobilière (pour les budgets opérationnels de programme (BOP) ministériels) et conformes aux schémas pluriannuels de stratégie immobilière.
Le responsable de programme analyse la programmation des dépenses présentée par chaque responsable de BOP pour vérifier l’éligibilité, la cohérence et la soutenabilité des opérations liées à l’immobilier.
Le périmètre des dépenses imputables sur le CAS a été étendu en 2010 à des opérations réalisées par l’État sur des bâtiments figurant à l’actif de son bilan et dont l’État a le contrôle mais dont il n’est pas propriétaire, ainsi qu’à des opérations concernant des immeubles propriétés de l’État réalisées par des établissements publics.
Le CAS incite à la rationalisation du parc immobilier, en organisant le retour d’une partie des produits de cessions immobilières au bénéfice des administrations occupantes pour mener des opérations immobilières conformes aux objectifs de la politique immobilière de l’État.
La constitution d’une enveloppe mutualisée de produits de cession (en règle générale de 20 % de ces produits), conformément aux circulaires du Premier ministre du 16 janvier 2009, permet par ailleurs de financer des projets immobiliers que les ministères n’ont pas les moyens de réaliser, alors qu’ils sont pourtant cohérents avec la stratégie de modernisation de la gestion patrimoniale de l’État. À titre d’exemple, une partie de cette contribution à la mutualisation finance la renégociation des baux des services de l’État locataires dans le parc privé en région parisienne, menée par le service France Domaine. Dans le cadre de marchés globaux, la baisse des loyers obtenue pour les services logés à Paris ou en proche banlieue génère des économies bénéficiant aux ministères.
Dans le cadre de la montée en charge des préfets de région au plan immobilier, des BOP régionaux « PIL » (projet d’initiative locale) mutualisent les crédits relatifs au financement des opérations réalisées au niveau local dans des bâtiments occupés en majorité par des administrations. Cette politique de mutualisation au niveau du préfet de région permet de financer les opérations de relogement des administrations comprises dans le périmètre de la réforme de l’administration territoriale de l’État (RéATE).
EMPLOIS ET CREDITS DU PROGRAMME CONSACRES A LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
L’analyse des crédits consommés par nature de dépense repose sur un regroupement des comptes du plan comptable de l’État. Les données utilisées sont issues de CHORUS (restitution INF-BUD-40).
Le programme ne supporte aucune dépense de personnel.
Méthodes de calcul
L’analyse des dépenses exécutées sur l’année 2013 repose principalement sur une approche par les comptes du plan de compte de l’État.
En 2014, les montants de la consommation des crédits du programme 723 prévus en loi de finances initiale s’établissent à 485 M€ en AE et 470 M€ en CP.
Pour 2015, la prévision de dépenses en AE et en CP est réalisée selon deux méthodes différentes en fonction des catégories de BOP :
– pour les BOP ministériels, elle résulte du rapprochement entre, d’une part, la consolidation des données figurant dans les fichiers de programmation échangés avec les ministères dans le cadre des comités de politique immobilière (CPI) et du dialogue de gestion et, d’autre part, de l’analyse des consommations moyennes réalisées par les ministères sur les exercices 2012 et 2013. Elle intègre également les données portant sur la prévision d’exécution 2014 ;
– pour les BOP régionaux, l’estimation des dépenses correspond à la moyenne des crédits consommés, en AE et en CP, au cours des années 2012 et 2013.
Ces prévisions de dépenses s’établissent à 418,817 M€ en autorisations d’engagement et 413 M€ en crédits de paiement.
Pour 2014 et 2015, la répartition des crédits par nature de dépenses est basée sur l’observation de l’exécution des dépenses 2013.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
En 2013, les opérations les plus importantes et les plus significatives que les ministères ont financées ou pour lesquelles des autorisations d’engagement ont été affectées sur le CAS sont les suivantes :
– ministère de l’éducation nationale : construction du rectorat de la Guadeloupe (17 M€) et acquisition d’un terrain et construction du rectorat et de l’inspection académique de Lille (8 M€) ;
PLF 2015 203
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
– ministère de l’intérieur : réhabilitation de logements de la gendarmerie nationale à Drancy (20 M€), réhabilitation des logements de la caserne Lamoricière à Nantes (12,6 M€), réhabilitation de logements à Melun (7,2 M€), construction et restructuration de locaux de service à Arras (5 M€) ;
– ministère de la justice : acquisition foncière pour le nouveau palais de justice de Lille (8 M€) ;
– ministère de l’écologie : installation du service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (SCHAPI) à Toulouse (3,59 M€), poursuite des opérations concernant l’institut géographique national et Météo France à Saint Mandé (3,5 M€), poursuite de l’opération du pôle scientifique et technique de Marne la Vallée (3 M€), poursuite du regroupement du pôle Saint Germain (2,5 M€), opération Météopole à Toulouse (2 M€) ;
– ministère des affaires étrangères : les opérations lancées de constructions et d’acquisitions représentent 4,61 M€ dont la construction d'une ambassade et d'une résidence à Abuja (3,69 M€) ; les nouvelles opérations de constructions et d’acquisition représentent 6,43 M€ dont l’acquisition de foncier pour la chancellerie de Khartoum (1,65 M€) ; les travaux structurants et les réhabilitations lancées représentent 3,15 M€ dont la rénovation de la résidence et des services consulaires à Washington (2 M€) ; les dépenses de gros entretien des biens situés à l’étranger représentent 10 M€ répartis sur tous les sites ;
– réforme de l’administration territoriale de l’État : travaux structurants relatifs à l’immeuble de la direction départementale de la cohésion sociale à Marseille (9 M€), restructuration de la cité Duperré à La Rochelle (8,35 M€), relogement des services de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement et de la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) en Languedoc-Roussillon (6,03 M€ d’AE), remise à niveau de l’immeuble de la DDTM des Bouches-du-Rhône (3,7 M€).
En 2014, les opérations les plus importantes et les plus significatives que les ministères ont financées ou auront à financer sur le CAS sont les suivantes :
– ministère de la défense : la programmation 2014 est estimée à 200 M€ ;
– ministère des affaires étrangères (la programmation 2014 est ici présentée à titre indicatif sous réserve des avis de la commission interministérielle sur les opérations immobilières de l’État à l’étranger (CIME) prévue par les articles D1221-3 à D1221-6 du code général de la propriété des personnes publiques (CG3P)) : construction du nouveau campus diplomatique à Bagdad (16 M€), réalisation à l’étranger de dépenses d’entretien du propriétaire tous sites confondus (13 M€), projets de rationalisation de l'ambassade de Séoul (11,4 M€), relocalisation de l'ambassade de Nairobi au Kenya (9,1 M€), acquisition foncière en vue du relogement de la chancellerie à Khartoum et de sa construction (8,4 M€), acquisition des locaux de la chancellerie de Kiev (7 M€), réorganisation « coeur de réseau » au Quai d’Orsay (5,8 M€) et projet de rationalisation du parc immobilier à Édimbourg (3,5 M€) ;
– ministère de l’intérieur : engagement d’une opération de réhabilitation de 400 logements de la gendarmerie nationale à Drancy (20 M€) et d’une opération de réhabilitation de logements à Melun (7,2 M€) ;
– ministère de l’écologie : poursuite des opérations concernant l’institut géographique national et Météo France à Saint Mandé (8,7 M€), relogement et restructuration des services de la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM) à Chilly-Mazarin (6 M€), restructuration autour du centre d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA) des centres d'études techniques de l'Équipement (CETE) à Lyon (5,25 M€) ;
– ministères économique et financier : projet d’installation du service de contrôle de la taxe sur les poids lourds à Metz (11 M€), engagement de la restructuration du bâtiment de la douane à Rouen (6,5 M€), construction d'un hangar destiné aux aéronefs de la douane à Mérignac (5,2 M€), mise en conformité des cellules de garde à vue de la douane sur tous sites (3 M€) ;
– ministère de l’éducation nationale : poursuite à Lille de l’opération de relogement du rectorat (4,5 M€).
En 2015, les principales opérations recensées, classées pour les ministères par ordre décroissant (en AE) sont les suivantes :
- ministère de la défense : la programmation 2015 tient compte d’un montant cohérent avec la trajectoire physico-financière des investissements immobiliers du ministère ;
- ministère des affaires étrangères. La programmation 2015 est ici présentée à titre indicatif sous réserve des modifications qui seraient soumises à l’avis de la commission interministérielle sur les opérations immobilières de l’État à l’étranger (CIME) prévue par les articles D. 1221-3 à D. 1221-6 du code général de la propriété des personnes publiques (CG3P). Il s’agit de la relocalisation de l’ambassade et de la résidence à Helsinki (Finlande) , la réalisation à l’étranger de dépenses d’entretien du propriétaire tous sites confondus ,la réorganisation du « cœur de réseau » du Quai d’Orsay et la relocalisation de l’Institut et du Consulat avec rénovation de l'Hospice Wallon à Amsterdam (Pays Bas) ;
204 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
- ministère de l’intérieur : rationalisation du site d’implantation d’administration centrale constitué par le pôle « Beauvau » ; poursuite des opérations de réhabilitation lourde de certaines casernes de la Gendarmerie nationale ;
- ministères financiers : poursuite à Metz de l’opération de relogement de l’INSEE ;
- ministère de l’éducation nationale : poursuite à Lille de l’opération de relogement du rectorat ;
- ministère de la justice : acquisition du site Millénaire III pour le relogement de l’administration centrale du ministère ; construction d’un centre de semi-liberté à Saint-Martin les Boulogne ;
- ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt : dans le cadre du nouveau schéma immobilier alternatif après l’abandon du projet d’installation sur le site Picpus (Paris 12ème), travaux de densification et de remise aux normes du site situé rue Lowendal à Paris.
CONTRIBUTION AU DÉSENDETTEMENT DE L’ÉTAT (721)
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
Ce programme a pour objet de retracer la contribution au désendettement de l’État permise par les cessions d’actifs immobiliers de l’État. La participation au désendettement de l’État constitue l’un des objectifs de la politique de cessions immobilières engagée par l’État. Les conditions de mise en œuvre de cette contribution sont précisées dans la charte de gestion du compte d’affectation spéciale.
L’augmentation de la contribution au désendettement a été décidée par l’article 61 de la loi de finances pour 2011 n° 2010-1657 du 29 décembre 2010. Cette hausse est progressive, par paliers de 5 % par an à compter du 1er janvier 2012 (taux de 15 % avant 2012, 20 % en 2012, 25 % en 2013 et 30 % en 2014).
Toutefois, cette contribution ne s’applique pas aux produits de cessions relatifs aux biens suivants :
- les immeubles domaniaux mis à disposition du ministère de la défense et les bâtiments situés à l’étranger ;
- les biens affectés ou mis à disposition des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel et des établissements publics administratifs mentionnés au II de l'article L. 711-9 du code de l'éducation ayant demandé à bénéficier de la dévolution de leur patrimoine immobilier ;
- les biens affectés ou mis à disposition d'établissements publics exerçant des missions d'enseignement supérieur ou de recherche qui contribuent au financement de projets immobiliers situés dans le périmètre de l'opération d'intérêt national d'aménagement du plateau de Saclay ;
- les biens immeubles de l’État et les droits à caractère immobilier attachés aux immeubles de l’État occupés par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) ; ces produits de cession sont affectés au désendettement du budget annexe « contrôle et exploitation aériens ».
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Le programme ne participe pas directement à la politique immobilière de l’État.
Néanmoins, le programme étant alimenté par une partie des produits de cessions, sa performance est corrélée au produit des ventes réalisées pendant l’année (soit au volume et au prix de vente). En effet, le baromètre ultime reste le prix de marché. Le produit de cession et la contribution au désendettement reposent donc sur la capacité d’absorption du marché immobilier ainsi que sur la qualité des évaluations domaniales.
Depuis 2012, un logiciel, l’outil de suivi des cessions (OSC), recense l’ensemble des biens immobiliers inscrits dans une démarche de vente afin de suivre leur procédure de vente depuis leur inscription au programme pluriannuel des cessions jusqu’à l’encaissement du produit de leur cession. Il s’appuie ainsi sur des données fiabilisées car intégrées dans un support unique et automatisé. Cet outil permet de connaître au mieux les ventes réalisées.
La contribution 2013 de la politique immobilière au désendettement de l’État s’est établi à 76,1 M€. Elle est estimée à 108 M€.
PLF 2015 205
Politique immobilière de l’État
PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
COUR DES COMPTES ET AUTRES JURIDICTIONS FINANCIÈRES (164)
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Numéro et intitulé de l’action Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Total 13 748 352 15 423 762 12 976 537 14 720 669 12 830 000 12 970 000
PRÉSENTATION DU PROGRAMME
La Cour des comptes, les chambres régionales et territoriales des comptes ainsi que la Cour de discipline budgétaire et financière forment un même ensemble, les juridictions financières, régies par le code des juridictions financières.
Elles ont pour mission de s’assurer du bon emploi de l’argent public et contribuent à la mise en œuvre du droit reconnu à la société de demander « compte à tout agent public de son administration » et aux citoyens « de constater, par eux-mêmes ou par leur représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée » (articles 15 et 14 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen).
La Cour des comptes œuvre au respect de ces principes en examinant les comptes et en contrôlant la gestion de l’État et de ses opérateurs, des institutions de protection sociale, des entreprises publiques ou encore des organismes bénéficiaires de concours financiers publics. Le cas échéant, elle met en jeu la responsabilité des comptables publics et des ordonnateurs comptables de fait, ou saisit les instances habilitées à prononcer d’autres sanctions. Par ailleurs, la Cour des comptes analyse la situation des finances publiques, et évalue les politiques publiques. Enfin, elle certifie les comptes de l’État et ceux du régime général de la Sécurité sociale.
Les chambres régionales et territoriales des comptes remplissent, à l’égard des collectivités territoriales et des organismes publics qui en dépendent, les mêmes attributions d’examen des comptes des comptables publics et de contrôle de la gestion, à l’exception des missions de certification des comptes. Les chambres régionales et territoriales des comptes rendent également des avis sur les budgets de ces collectivités, sur leurs marchés et sur leurs délégations de service public.
La Cour de discipline budgétaire et financière sanctionne les irrégularités ou les fautes de gestion commises par les ordonnateurs et, de façon générale, les gestionnaires publics.
CONTRIBUTION DU PROGRAMME À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Axes stratégiques de la politique transversale suivis par le programme
Les crédits du programme 164 consacrés à la politique immobilière de l’État relèvent de l’action n° 27 « pilotage et soutien des juridictions financières » et regroupent notamment l’ensemble des dépenses hors titre 2 exposées pour le programme au titre des fonctions support.
Au sein des juridictions financières, ces crédits sont essentiellement utilisés par la direction des moyens généraux de la Cour des comptes qui assure la maîtrise d’œuvre ou la conduite d’opération des projets immobiliers qui s’inscrivent dans l’ensemble des axes stratégiques de la politique immobilière de l’État.
Contribution du programme à la politique transversale
L’année 2014 marque l’achèvement des travaux issus de la réorganisation territoriale des juridictions financières avec le regroupement de sept chambres régionales (CRC Aquitaine, Poitou-Charentes ; Auvergne, Rhône-Alpes ; Basse-Normandie, Haute-Normandie ; Bourgogne, Franche-Comté ; Centre, Limousin ; Champagne-Ardenne, Lorraine ; Nord-Pas-de-Calais, Picardie) suite aux dispositions du décret n° 2012-255 du 23 février 2012.
Pour chaque juridiction et depuis la réalisation de ces travaux, les nouveaux aménagements ont permis d’accueillir l’ensemble des personnels avec une densification des occupations et selon un ratio par agent conforme aux orientations de la politique immobilière de l’État en la matière.
Cette étape ayant été désormais finalisée, la politique immobilière des juridictions financières suit trois nouvelles priorités :
- adapter les locaux des juridictions financières aux besoins professionnels : pour tenir compte de la croissance régulière des effectifs, en raison du développement des missions, et de l’évolution d’un travail de plus en plus
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Politique immobilière de l’État
DPT PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES
collégial, les locaux devront faire l’objet d’une adaptation afin de pouvoir augmenter leur capacité d’hébergement et permettre également une meilleure synergie en développant les espaces collaboratifs
- sécuriser et rénover les bâtiments existants : pour faire suite aux diagnostics réalisés sur l’état des bâtiments et en application de différentes documents récemment produits par les juridictions financières, comme par exemple le plan de protection contre les inondations (PPCI), les locaux devront faire l’objet de travaux de sécurisation ou de rénovation dans les prochaines années (notamment sur les immeubles Mont-Thabor et Mondovi appartenant à l’État et affectés à la Cour des comptes) avec un renforcement des composantes liées à la sûreté et l’ accessibilité des locaux
- accroître l’efficience de la gestion immobilière : pour respecter la déclinaison du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI), les juridictions financières poursuivront les travaux permettant une amélioration de la consommation énergétique des bâtiments. Elles s’orienteront par ailleurs vers la réduction, à moyen terme, des surfaces d’archives actuellement louées et ce dans le cadre d’un schéma directeur de redéploiement des systèmes d’archivage des liasses, dont la finalisation devrait aboutir à la fin de l’année 2014.
EMPLOIS ET CRÉDITS DU PROGRAMME CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Sources des données
Les données d’exécution sont issues de Chorus (INF BUD 40).
Les données 2014 sont issues de la programmation budgétaire initiale du programme 164.
Les données 2015 sont inscrites en cohérence avec les données de la brique immobilière présentée lors de l’élaboration du PAP 2015.
Méthodes de calcul
Les données relatives aux dépenses de personnel reprennent la préconisation de France Domaine » évaluation des dépenses par emploi » soit : coût moyen hors CAS pension par catégorie x nombre ETPT x temps travail dévolu à la fonction immobilière.
Les données relatives au hors T2 sont celles inscrites dans la brique immobilière.
Analyse de l’évolution des emplois et des crédits
Sur la gestion 2013 :
Les dépenses immobilières de fonctionnement hors T2 et hors travaux structurants se sont élevées à 13,90 M€ en CP, soit plus de la moitié des dépenses de titre 3 de l’action « pilotage et soutien de juridictions financières », en diminution de 0,35 M€ par rapport à l’exécution 2012.
Parmi ces dépenses, le coût des loyers budgétaires et des baux est en légère baisse par rapport à l’année précédente (7,7 M€ en 2012). En outre, 6,3 M€ ont été consacrés en 2013 aux fluides (1,20 M€), au nettoyage des locaux (1,10 M€), au gardiennage (0,61 M€) et à l’entretien courant, à l’aménagement et à la mise aux normes (3,44 M€). Les coûts relatifs au nettoyage des locaux et au gardiennage sont en baisse par rapport à 2012, notamment en raison des premiers effets de la réorganisation des juridictions financières (regroupement des sièges de sept chambres régionales des comptes (CRC) conformément au décret n° 2012-255 du 23 février 2012 relatif au siège et au ressort des CRC pris en application de la loi n° 2011-1862 du 13 décembre 2011 relative à la répartition des contentieux et à l’allègement de certaines procédures juridictionnelles).
La dépense relative à l’entretien courant, à l’aménagement et à la mise aux normes est stable par rapport à 2012 : elle intègre l’achèvement de la dernière phase des travaux réalisés dans les locaux et sur les installations techniques des sept CRC de regroupement pour 1,57 M€, intégralement financés sur les recettes reportées sur l’exercice 2013 au titre des fonds de concours et attributions de produits.
Au titre des travaux immobiliers, l’opération d’investissement correspond à l’achèvement de la rénovation du siège de la chambre territoriale des comptes de Nouvelle Calédonie pour un montant 0,46 M€.
Sur la gestion 2014 et la prévision 2015 :
Les dépenses immobilières de fonctionnement hors T2 prévues en 2014 s’élèvent à 13,1 M€ en CP.
Sur ce montant, la dépense prévisionnelle relative aux loyers s’élève à 7,3 M€, y compris les loyers budgétaires qui représentent 2,5 M€. Le solde intègre notamment les crédits concernant les fluides pour 0,85 M€, le nettoyage des locaux pour 1 M€, le gardiennage pour 0,7 M€, ainsi que les travaux (dont certains ont été engagés en 2013) et l’entretien courant pour 2,3 M€. La prévision de dépenses intègre en 2014 une économie globale attendue de 0,95 M€ qui est la conséquence de la réforme de la carte des chambres régionales des comptes (fermeture des sièges des sept CRC regroupées).
Les dépenses d’investissement programmées en travaux structurants pour 2014 (0,5 M€ en CP) portent sur les derniers paiements au titre de l’opération de réhabilitation du nouveau siège de la chambre territoriale des comptes de Nouvelle Calédonie précitée ainsi que sur la réalisation des travaux de réorganisation spatiale de la chambre régionale
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PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES PROGRAMMES DPT
de Bretagne visant à en densifier le taux d’occupation, conformément au schéma pluriannuel de stratégie immobilière de la Cour et des juridictions financières pour 2015-2017.
L’année 2015 sera marquée principalement par la déclinaison du schéma immobilier avec des travaux de sécurisation ou d’aménagement sur le Palais Cambon et de réhabilitation sur l’immeuble Mont-Thabor (1,2 M€), ainsi que par la poursuite des travaux de mise aux normes des chambres régionales des comptes parmi lesquels figurent les travaux de stabilisation de la Cour d’honneur de la chambre régionale des comptes de Nord-Pas-de-Calais, Picardie (0,2 M€).
ANNEXES
Politique immobilière de l’État
ANNEXES
TABLE DE CORRESPONDANCE DES OBJECTIFS DU DPT ET DES OBJECTIFS DES PAP
N° de l’objectif du DPT
Axe / sous-axe Programme
Code du programme
N° de l’objectif du PAP
Améliorer la gestion du patrimoine immobilier de l’État
1 Moyens mutualisés des administrations déconcentrées 333 1
1 Gendarmerie nationale 152 5
1 Contribution aux dépenses immobilières 723 1
2 Action de la France en Europe et dans le monde 105 4
2 Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur 216 2
2 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture 215 3
2 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture 224 3
2 Coordination du travail gouvernemental 129 3
2 Protection des droits et libertés 308 5
2 Soutien de la politique de la défense 212 5
2 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
217 2
2 Soutien de la politique de l’éducation nationale 214 3
2 Conduite et pilotage des politiques économiques et financières 218 5
2 Formations supérieures et recherche universitaire 150 6
2 Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative
124 2
2 Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail 155 2
3 Action de la France en Europe et dans le monde 105 4
3 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture 215 3
3 Patrimoines 175 1
3 Soutien de la politique de la défense 212 2
3 Soutien de la politique de l’éducation nationale 214 3
3 Conduite et pilotage de la politique de la justice 310 1
4 Patrimoines 175 1
4 Entretien des bâtiments de l’État 309 1
5 Gendarmerie nationale 152 5
6 Contribution au désendettement de l’État 721 1
Être un État exemplaire
7 Transmission des savoirs et démocratisation de la culture 224 2
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Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
ÉVALUATION DES CRÉDITS DE L’ÉTAT CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Avertissements
Les données présentées dans les tableaux suivants doivent être interprétées avec prudence, notamment, dans l’analyse qui peut être faite de l’évolution du montant des crédits de l’État consacrés à la politique transversale. À titre d’exemple, la part des dépenses immobilières des opérateurs financée par l’État n’est pas calculée pour l’année 2015, car non déterminée au moment de la rédaction du document de politique transversale, diminuant d’autant le montant des crédits consacrés à la politique transversale.
L’évaluation des crédits de l’État consacrés à la politique transversale prend en compte la quote-part des dépenses immobilières de ses opérateurs financées, notamment, par des subventions pour charges de service public versées par l’État. Cette quote-part correspond à l’évaluation de la contribution budgétaire de l’État au financement des dépenses immobilières de ses opérateurs. Dans la plupart des cas, la méthodologie proposée par France Domaine a conduit à appliquer un ratio correspondant à la quote-part des dépenses immobilières sur la totalité des dépenses de l’opérateur. Certains programmes ont appliqué, à l’inverse, une approche dite « réelle », fondée sur l’identification directe, au sein du budget des opérateurs, de leurs dépenses immobilières. Par ailleurs, certains opérateurs bénéficient de financements supportés par des programmes autres que leur programme de rattachement principal. Malgré cette pluralité de financements, une seule quote-part globale de dépenses immobilières financée par l’État a été calculée par opérateur et imputée sur le programme de rattachement principal de cet opérateur.
Le montant des crédits de l’État consacrés à la politique transversale pour la LFI 2014 est évalué à partir des crédits ouverts en LFI. Ce montant est donc identique au montant présenté pour le PLF 2014 dans le document de politique transversale précédent. Cependant, il est à noter que le programme 164 de la Cour des comptes contribue pour la première année au document de politique transversale de la politique immobilière de l’État.
Pour le PLF 2015, l’ensemble des crédits immobiliers a été regroupé au sein de briques, c’est-à-dire d’unités de budgétisation primaires, dédiées. Le périmètre des briques a été défini en coordination avec la direction du budget.
Pour chaque programme, sont regroupés les crédits liés aux dépenses du « propriétaire » et les crédits liés aux dépenses « l’occupant » selon la typologie du tableau ci-dessous.
Nature des dépenses Brique
Acquisitions/constructions Dépenses du propriétaire
Travaux structurants Dépenses du propriétaire
Entretien lourd Dépenses du propriétaire
Entretien courant Dépenses de l'occupant
Énergies et fluides Dépenses de l'occupant
Loyers budgétaires Dépenses de l'occupant
Loyers non budgétaires Dépenses de l'occupant
Prestations intellectuelles Dépenses de l'occupant
Services Dépenses de l'occupant
Autres dépenses Dépenses de l'occupant
Les montants présentés dans cette annexe ont été recueillis auprès de chaque responsable de programme.
Pour améliorer la lisibilité du document de politique transversale l’annexe 2 ne présente plus que pour le PLF 2015 l’évaluation des crédits de l’État consacrés à la politique transversale.
En outre, les annexes présentant l’évaluation par programme et par service bénéficiaire des crédits de l’État consacrés à la politique transversale ainsi que l’évaluation par programme et par responsabilité des crédits de l’État consacrés à la politique transversale ont été supprimées.
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Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Des commentaires dans la partie consacrée à la présentation des programmes concourant à la politique transversale apportent des précisions sur la méthode de calcul des montants des crédits présentés et une analyse de l’évolution de ces montants sur la période considérée. Afin de garantir une homogénéité dans l’évaluation des crédits de l’État consacrés à la politique transversale, il a été proposé une méthode de calcul à l’ensemble des responsables de programme. Cette méthode consiste à déterminer le montant des dépenses immobilières sur la base d’une analyse de la consommation des autorisations d’engagement et des crédits de paiement à partir de la nomenclature budgétaro-comptable des comptes du plan comptable de l’État. Un périmètre de comptes a été déterminé. En complément de cette approche, des axes d’analyse supplémentaires ont pu être utilisés : domaine fonctionnel (programme/action), centres financiers (BOP/UO), activités de programmation. Pour les dépenses de personnel, un périmètre de fonctions immobilières a été défini et une valorisation des emplois a été faite sur la base d’un coût moyen d’emploi par catégorie d’emplois par programme. Des méthodes similaires ont été proposées aux opérateurs.
L’annexe 4 présente par ailleurs l’évaluation des crédits que les opérateurs consacrent à leurs dépenses immobilières.
ÉVALUATION PAR PROGRAMME ET PAR NATURE DES CRÉDITS DE L’ÉTAT CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
S’agissant d’une politique transversale soutenant l’action de l’État, l’évaluation des crédits consacrés à la politique transversale trouve un intérêt particulier à une présentation par grande nature de dépenses.
Afin d’assurer une cohérence dans la présentation de cette évaluation, il est retenu douze grandes natures de dépenses :
– acquisitions/constructions : opérations d’acquisitions, de constructions selon le code des marchés publics, en vente en l’état futur d’achèvement ou non,
– travaux structurants : travaux de réhabilitation, de restructuration, d’agrandissement, d’amélioration dont la réalisation augmente directement la valeur vénale de l’ensemble immobilier,
– entretien lourd : entretien à la charge du propriétaire,
– entretien courant : entretien à la charge de l’occupant,
– énergies et fluides : énergies et fluides consommés dans le cadre de la gestion de l’immobilier (eau, gaz, fioul, électricité, réseau de froid et de chaud),
– loyers budgétaires : loyers versés par les administrations occupantes à l’État-propriétaire pour les immeubles soumis à de tels loyers,
– loyers non budgétaires : loyers versés par l’État à des bailleurs publics (en dehors des loyers budgétaires) ou privés et charges locatives,
– prestations intellectuelles
– services : nettoyage, gardiennage, déménagements, gestion des déchets…
– personnel : dépenses de personnel en charge de fonctions immobilières (rémunérations d’activité, cotisations sociales, contributions sociales, prestations sociales et allocations diverses exception faite des contributions au compte d’affectation spéciale « pension »),
– opérateurs : part estimée des dépenses immobilières des opérateurs financée par l’État,
– autres dépenses.
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Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Propriétaire ND ND 8 190 000 17 735 329
Travaux structurants ND ND 8 870 000131
Entretien lourd ND ND 8 190 000 8 865 329
Total 131 0 0 8 190 000 17 735 329
Propriétaire 0 0 15 937 656 24 622 459
Acquisitions/constructions 3 700 000175
Travaux structurants ND ND 15 937 656 20 922 459
Total 175 0 0 15 937 656 24 622 459
Propriétaire 146 973 824 744 4 422 528 4 302 528 21 650 000 32 886 902
Acquisitions/constructions 775 17 925 0 0
Travaux structurants 0 0 4 352 000 4 232 000 21 650 000 32 886 902
Entretien lourd 146 198 806 819 70 528 70 528
Occupant 30 039 505 31 299 189 28 038 700 30 527 049 25 399 108 25 775 491
Entretien courant 2 359 609 1 960 349 1 850 501 2 574 085
Énergies et fluides 1 456 392 1 796 292 1 310 811 1 310 811
Loyers budgétaires 4 896 936 4 896 936 18 699 520 18 699 520 19 167 008 19 167 008
Loyers non budgétaires 471 406 2 763 597 531 934 2 274 678
224
Autres dépenses 20 855 162 19 882 015 5 645 934 5 667 955 6 232 100 6 608 483
Ministère de la culture et de la communication
Total 224 30 186 478 32 123 933 32 461 228 34 829 577 47 049 108 58 662 393
Total Ministère de la culture et de la communication
30 186 478 32 123 933 32 461 228 34 829 577 71 176 764 101 020 181
Propriétaire 14 357 874 29 286 076 57 500 000 31 300 000
Acquisitions/constructions 7 829 694 22 858 067 51 500 000 25 500 000
Entretien lourd 6 528 180 6 428 009 6 000 000 5 800 000
Occupant 15 362 673 15 719 407 27 155 000 25 833 000 17 162 029 17 162 029
Entretien courant 473 982 388 944 420 000 420 000 7 032 929 5 666 221
Énergies et fluides 11 454 292 12 050 117 22 800 000 21 500 000 8 544 062 9 732 169
Loyers non budgétaires 440 180 240 598 1 500 000 1 500 000 204 288 198 392
144
Autres dépenses 2 994 219 3 039 748 2 435 000 2 413 000 1 380 749 1 565 247
Total 144 29 720 547 45 005 483 84 655 000 57 133 000 17 162 029 17 162 029
Propriétaire 38 489 000 38 499 000 47 923 000 47 923 000
Entretien lourd 38 489 000 38 499 000 47 923 000 47 923 000
Occupant 76 632 000 44 412 000 45 640 000 57 975 000 37 040 449 37 040 449
Entretien courant 32 389 000 13 809 000 16 272 000 28 607 000 16 189 058 8 370 156
Énergies et fluides 12 269 000 11 269 000 9 098 000 9 098 000 8 651 640 10 941 322
Loyers budgétaires 14 047 000 1 407 000 2 214 000 2 214 000 1 747 954 2 540 168
146
Autres dépenses 17 927 000 17 927 000 18 056 000 18 056 000 10 451 797 15 188 803
Total 146 115 121 000 82 911 000 93 563 000 105 898 000 37 040 449 37 040 449
Occupant 674 170 118 614 590 821 497 540 409 465 360 920 565 459 190 446 386 817
Entretien courant 218 137 373 197 265 480 108 448 000 108 448 000 176 641 836 177 527 051
Énergies et fluides 316 974 728 278 267 324 250 034 392 250 034 392 388 817 354 268 859 766178
Autres dépenses 139 058 017 139 058 017 106 878 528 106 878 528
Total 178 674 170 118 614 590 821 465 360 920 465 360 920 565 459 190 446 386 817
Propriétaire 971 016 606 872 965 762 1 303 901 227 779 622 089 1 468 471 624 920 665 616
Acquisitions/constructions 97 882 995 31 986 000 0 7 530 511 23 838 159 14 601 972
Travaux structurants 598 649 014 547 901 137 936 745 797 589 670 396 864 730 546 628 829 694
Entretien lourd 274 484 597 293 078 625 367 155 430 182 421 182 579 902 920 277 233 949
Occupant 316 673 125 350 460 947 521 386 635 452 609 156 208 764 111 208 764 111
Entretien courant 92 078 819 122 277 979 124 198 384 85 445 979 86 410 744 69 106 509
Énergies et fluides 9 192 447 7 499 603 8 628 606 8 628 605 3 502 136 4 068 907
Loyers budgétaires 178 659 157 178 574 798 219 677 180 204 682 420 67 907 464 77 605 499
Loyers non budgétaires 21 822 424 28 886 052 121 308 775 113 028 462 43 351 481 49 542 615
212
Autres dépenses 14 920 278 13 222 515 47 573 690 40 823 690 7 592 286 8 440 581
Ministère de la défense
Total 212 1 287 689 731 1 223 426 709 1 825 287 862 1 232 231 245 1 677 235 735 1 129 429 727
Total Ministère de la défense 2 106 701 396 1 965 934 013 2 468 866 782 1 860 623 165 2 296 897 403 1 630 019 021
Propriétaire 216 704 673 280 988 827 138 978 207 303 574 229 543 000 000 484 600 000
Acquisitions et constructions 28 361 000 134 524 812 13 801 334 142 979 450 307 358 747 278 681 103
Travaux structurants 138 238 076 102 632 937 76 827 629 124 581 413 129 838 376 130 069 552
Entretien lourd 50 105 597 43 831 078 48 349 244 36 013 366 105 802 877 75 849 345
Ministère de la justice
107
Occupant 58 605 611 45 350 155 88 430 707 80 554 688
PLF 2015 213
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Entretien courant 28 604 469 23 390 900 22 871 225 13 471 347
Énergies et fluides 1 497 107 1 450 254 40 100 000 40 100 000
Loyers budgétaires 1 591 846 1 562 232 1 800 000 1 800 000
Loyers non budgétaires 19 436 298 13 420 433 17 618 917 17 618 917
Autres dépenses 7 475 891 5 526 336 6 040 565 7 564 424
Total 107 275 310 284 326 338 982 227 408 914 384 128 917 543 000 000 484 600 000
Propriétaire 52 477 286 121 777 133 204 800 000 165 800 000 65 374 133 158 935 080
Acquisitions/constructions 415 000 52 339 061 170 620 000 102 085 300 609 133 95 674 110
Travaux structurants 31 118 592 37 929 217 10 973 839 21 830 491 6 776 525 16 675 152
Entretien lourd 20 943 694 31 508 855 23 206 161 41 884 209 57 988 475 46 585 818
Occupant 156 941 746 159 278 602 172 039 694 188 615 142 183 800 000 160 329 301
Entretien courant 31 814 437 32 748 424 60 000 000 60 000 000 38 014 222 38 014 222
Énergies et fluides 28 576 384 27 259 741 26 465 963 25 958 228 26 441 948 26 441 948
Loyers budgétaires 400 209 400 209 1 039 022 1 039 023 1 071 771 1 071 771
Loyers non budgétaires 40 883 832 43 030 923 23 626 367 41 294 851 64 994 783 41 524 084
166
Autres dépenses 55 266 884 55 839 305 60 908 342 60 323 040 53 277 276 53 277 276
Total 166 209 419 032 281 055 735 376 839 694 354 415 142 249 174 133 319 264 381
Propriétaire 13 076 369 12 114 814 9 500 000 16 500 000 8 500 000 10 200 000
Acquisitions/constructions 8 285 984 7 194 374 5 497 411 12 600 000 5 245 681 3 850 711
Travaux structurants 2 680 182 3 107 178 0 0 2 114 106 5 263 682
Entretien lourd 2 110 203 1 813 262 4 002 589 3 900 000 1 140 213 1 085 607
Occupant 40 026 318 34 375 712 33 447 326 29 786 661 37 800 000 34 900 000
Entretien courant 4 946 837 5 525 421 2 380 000 2 380 000 4 500 000 4 500 000
Énergies et fluides 4 696 372 4 655 314 4 848 059 4 807 380 4 766 820 4 766 820
Loyers budgétaires 4 040 414 3 692 812 4 225 245 4 225 245 4 263 000 4 263 000
Loyers non budgétaires 17 813 579 13 197 344 17 400 000 14 400 000 17 521 760 14 621 760
182
Autres dépenses 8 529 116 7 304 821 4 594 022 3 974 036 6 748 420 6 748 420
Total 182 53 102 687 46 490 526 42 947 326 46 286 661 46 300 000 45 100 000
Propriétaire 1 013 160 1 014 576 77 463 709 651 397 4 573 260 1 574 625
Acquisitions/constructions 7 190 9 745 76 600 000 0 4 573 260
Travaux structurants
Entretien lourd 1 005 970 1 004 831 863 709 651 397 1 574 625
Occupant 30 588 511 41 121 570 42 985 690 41 601 589 81 589 972 46 828 607
Entretien courant 3 125 521 4 158 644 4 434 895 3 196 546 32 950 493 7 612 451
Énergies et fluides 831 303 805 202 1 159 733 1 206 025 3 105 363 1 193 583
Loyers budgétaires 7 469 736 7 469 736 7 994 714 7 994 714 18 133 411 7 564 026
Loyers non budgétaires 16 875 528 26 105 208 26 289 218 26 909 438 16 914 646 25 742 517
310
Autres dépenses 2 286 423 2 582 780 3 107 130 2 294 866 10 486 058 4 716 030
Total 310 31 601 671 42 136 146 120 449 399 42 252 986 86 163 232 48 403 232
Total Ministère de la justice 569 433 674 696 021 389 767 645 333 827 083 706 924 637 364 897 367 613
Occupant 13 078 10 778 10 519 10 519
Loyers non budgétaires 11 659 9 359 10 519 10 519
Autres dépenses 400 400 ND ND 142
Énergies et fluides 1 019 1 019 ND ND
Total 142 13 078 10 778 10 519 10 519
Propriétaire 2 960 083 3 150 190 2 370 000 2 370 000
Acquisitions et constructions 2 166 036 2 354 591 ND ND
Travaux structurants 721 524 771 159 2 000 000 2 000 000
Entretien lourd 72 523 24 440 370 000 370 000
Occupant 56 858 56 381 34 460 35 027
Entretien courant 52 527 52 210 28 630 28 630
Énergies et fluides 20 20 5 830 5 960
Loyers budgétaires 0 0 0 0
Loyers non budgétaires 4 311 4 151 0 437
149
Autres dépenses 0 0 ND ND
Total 149 3 016 941 3 206 571 2 404 460 2 405 027
Propriétaire 10 800 60 501 149 217 149 217
Entretien lourd 10 800 60 501 149 217 149 217
Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
154
Occupant 33 397 33 397 20 678 20 678
214 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Entretien courant 29 509 29 509 17 639 17 639
Énergies et fluides 3 189 3 189 2 372 2 372
Autres dépenses 699 699 667 667
Total 154 44 197 93 898 169 895 169 895
Propriétaire 28 546 28 546 200 000 200 000
Entretien lourd 28 546 28 546 200 000 200 000
Occupant 36 957 35 616 78 186 90 308
Entretien courant 0 0 127 127
Énergies et fluides 9 292 8 428 22 323 22 313
Loyers non budgétaires 10 199 9 177 21 570 21 570
206
Autres dépenses 17 466 18 011 34 166 46 298
Total 206 65 503 64 162 278 186 290 308
Propriétaire 3 373 121 3 992 817 2 631 917 5 381 422 4 127 500 5 171 500
Acquisitions et constructions 2 403 201 3 085 990 1 277 027 4 039 947 2 482 167 3 114 729
Travaux structurants 0 0 ND ND
Entretien lourd 969 920 906 827 1 354 890 1 341 475 1 645 333 2 056 771
Occupant 21 350 249 26 427 792 28 233 908 28 233 908 19 939 944 24 733 957
Entretien courant 1 136 000 1 116 123 1 967 158 1 967 158 987 261 1 015 093
Énergies et fluides 1 462 709 1 234 403 1 454 187 1 454 187 1 180 084 1 213 352
Loyers budgétaires 13 928 600 13 928 600 15 389 491 15 389 491 13 223 398 13 596 182
Loyers non budgétaires 1 476 713 6 991 151 6 184 359 6 184 359 1 796 433 6 078 959
215
Autres dépenses 3 346 227 3 157 515 3 238 713 3 238 713 2 752 767 2 830 371
Total 215 24 723 370 30 420 609 30 865 825 33 615 330 24 067 443 29 905 457
Total Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
27 863 089 33 796 018 33 728 885 36 491 079 24 067 443 29 905 457
Propriétaire 1 246 711 1 610 200 1 267 000 1 383 200
Acquisitions/constructions 266 550 266 550 27 000 27 000
Travaux structurants 20 906 468 502 0 0
Entretien lourd 959 255 875 148 1 240 000 1 356 200
Occupant 1 885 289 1 263 289 1 399 570 1 410 910
Entretien courant 318 568 293 312 310 000 310 000
Énergies et fluides 216 497 223 110 202 630 187 710
Loyers budgétaires 170 090 170 090 700 000 700 000
Loyers non budgétaires 262 199 178 560 84 940 111 200
181
Autres dépenses 887 935 398 217 102 000 102 000
Total 181 3 102 000 2 873 489 2 666 570 2 794 110
Propriétaire 0 0 19 650 000 19 650 000
Occupant 23 100 000 28 500 000 9 770 000 9 770 000
Entretien courant 4 700 000 4 700 000 203
Loyers non budgétaires 18 400 000 23 800 000
Total 203 23 100 000 28 500 000 29 420 000 29 420 000
Propriétaire 1 136 486 1 097 509 870 000 870 000 4 176 000 4 260 000
Acquisitions et constructions 3 000 000 3 000 000
Travaux structurants 3 090 3 090 40 000 40 000
Entretien lourd 1 133 396 1 094 419 830 000 830 000 1 176 000 1 260 000
Occupant 5 345 448 5 403 904 4 246 207 4 636 207 5 992 000 5 058 667
Entretien courant 136 385 128 681 90 000 85 000 100 000 100 000
Energies et fluides 1 757 919 1 734 923 1 465 000 1 465 000 1 428 000 1 428 000
Loyers budgétaires 1 244 501 1 235 040 1 237 407 1 237 407 1 224 000 1 224 000
Loyers non budgétaires 1 688 151 1 823 808 1 015 000 1 410 000 3 100 000 2 166 667
205
Autres dépenses 518 492 481 452 438 800 438 800 140 000 140 000
Total 205 6 481 934 6 501 413 5 116 207 5 506 207 10 168 000 9 318 667
Propriétaire 10 175 193 10 235 033 6 218 344 6 472 176 487 178 778 27 142 169
Acquisitions/constructions 4 500 096 3 619 400 560 360 303 192 485 220 046 25 403 221
Travaux structurants 0 0 867 000 1 378 000
Entretien lourd 5 675 097 6 615 633 4 790 984 4 790 984 1 958 732 1 738 948
Occupant 64 430 559 117 059 928 473 218 897 100 594 298 39 414 139 75 858 536
Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
217
Entretien courant 4 376 643 11 829 751 1 822 207 11 895 691 3 818 520 10 360 198
PLF 2015 215
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Énergies et fluides 10 883 313 10 915 299 4 555 050 4 514 750 2 942 606 4 071 198
Loyers budgétaires 40 260 232 40 260 232 25 265 367 25 265 367 13 933 265 13 942 953
Loyers non budgétaires 5 050 136 49 681 568 387 690 643 43 688 607 882 326 28 051 236
Autres dépenses 3 860 235 4 373 078 53 885 630 15 229 883 17 837 422 19 432 952
Total 217 74 605 752 127 294 961 479 437 241 107 066 474 526 592 917 103 000 705
Total Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
84 189 686 136 669 863 510 320 018 143 866 791 566 180 917 141 739 373
Propriétaire 39 434 37 717 334 266 333 692
Acquisitions et constructions 39 434 37 717 334 266 333 692
Travaux structurants 1 747 262 1 710 803 8 089 493 7 872 947 262 914 262 914
Entretien lourd 207 027 188 267 608 023 589 252 28 933 28 933
Occupant 71 126 66 439 320 672 331 367 10 210 10 210
Entretien courant 233 512 233 512 224 322 171 912 35 886 35 886
Loyers budgétaires 1 162 907 1 149 992 6 202 975 6 054 246 176 729 176 729
134
Loyers non budgétaires 72 690 72 593 733 501 726 170 11 156 11 156
Ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique
Total 134 1 786 696 1 748 520 8 423 759 8 206 639 262 914 262 914
Total Ministère de l’économie, de l’ industrie et du numérique
1 786 696 1 748 520 8 423 759 8 206 639 262 914 262 914
Propriétaire 26 042 593 37 983 289 37 700 000 32 800 000
Acquisitions et constructions 3 779 980 15 181 702 ND ND 18 200 000 13 300 000
Travaux structurants 160 822 321 830 ND ND 500 000 500 000
Entretien lourd 22 101 791 22 479 757 ND ND 19 000 000 19 000 000
Occupant 526 000 455 500 100 020 605 390 000 501 390 000
Entretien courant 1 695 540 8 613 325 ND ND 21 072 843 16 700 938
Énergies et fluides 53 079 077 53 496 902 ND ND 50 574 823 50 102 815
Loyers budgétaires 246 174 322 246 174 322 ND ND 233 627 586 231 447 169
Loyers non budgétaires 171 403 228 140 661 780 ND ND 213 013 663 120 562 217
156
Autres dépenses 53 648 288 51 153 691 ND ND 87 101 084 82 576 861
Total 156 552 043 048 538 083 309 ND ND 643 090 000 534 190 000
Propriétaire 15 703 343 15 123 562 2 000 000 940 000
Travaux structurants 166 129 2 843 960 2 000 000 940 000
Entretien lourd 15 537 214 12 279 602 0 0
Occupant 163 851 823 183 559 493 169 264 499 184 385 310 213 698 444 180 060 000
Entretien courant 2 726 707 4 398 262 12 504 310 9 317 224 15 490 000 12 380 000
Énergies et fluides 11 724 246 12 119 742 13 438 000 11 821 000 12 530 000 10 330 000
Loyers budgétaires 108 966 707 108 966 707 112 012 090 112 012 090 109 028 844 109 028 844
Loyers non budgétaires 22 531 391 39 510 571 15 252 000 35 980 000 63 080 000 34 480 000
218
Autres dépenses 17 902 772 18 564 211 16 058 099 15 254 996 13 841 156 13 841 156
Total 218 179 555 166 198 683 055 171 264 499 185 325 310 213 970 000 180 100 000
Propriétaire 2 578 451 2 288 769 2 291 731 2 390 101 426 307 466 771
Acquisitions et constructions 64 798 288 750 ND ND 52 310 55 762
Travaux structurants 0 0 ND ND
Entretien lourd 2 513 653 2 000 019 2 291 731 2 390 101 373 997 411 009
Occupant 24 471 589 24 076 678 33 420 834 19 915 391 17 930 321 18 446 457
Entretien courant 1 414 954 1 357 222 800 591 535 738 1 142 250 1 390 218
Énergies et fluides 1 422 648 1 379 508 1 409 628 1 427 846 1 148 461 1 525 742
Loyers budgétaires 10 236 057 10 236 057 11 029 529 11 029 529 8 418 931 8 418 931
Loyers non budgétaires 5 341 286 5 179 515 18 887 568 5 276 826 5 811 393 5 201 594
220
Autres dépenses 6 056 644 5 924 376 1 293 518 1 645 452 1 409 286 1 909 972
Total 220 27 050 040 26 365 447 35 712 565 22 305 492 18 356 628 18 913 228
Propriétaire 64 344 98 588 ND ND
Acquisitions/constructions ND ND
Travaux structurants 64 344 98 588 ND ND
Entretien lourd ND ND
Occupant 105 775 783 346 ND ND
Entretien courant 75 644 34 609 ND ND
Énergies et fluides 30 131 30 131 ND ND
Loyers budgétaires 718 606 ND ND
Loyers non budgétaires ND ND
221
Autres dépenses 0 0 ND ND
Ministère des finances et des comptes publics
Total 221 170 119 881 934 ND ND
216 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Propriétaire 6 739 733 6 433 877 13 809 460 9 939 460 4 850 000 10 896 000
Acquisitions et constructions 2 040 808 2 133 395 7 600 000 5 730 000 4 700 000 10 746 000
Travaux structurants 150 760 145 727 ND ND 150 000 150 000
Entretien lourd 4 548 165 4 154 755 6 209 460 4 209 460
Occupant 53 159 103 52 474 132 54 390 535 45 200 535 53 173 616 53 925 328
Entretien courant 4 476 163 3 948 763 5 357 664 3 357 664 2 814 251 2 813 972
Énergies et fluides 6 214 641 6 159 778 4 649 335 4 649 335 6 635 460 6 588 115
Loyers budgétaires 18 393 018 18 393 018 19 340 000 19 340 000 21 396 727 21 244 060
Loyers non budgétaires 17 644 054 18 343 383 18 650 000 13 650 000 18 474 127 19 473 291
302
Autres dépenses 6 431 227 5 629 190 6 393 536 4 203 536 3 853 051 3 805 889
Total 302 59 898 836 58 908 009 68 199 995 55 139 995 58 023 616 64 821 328
Propriétaire 974 712 966 725 1 700 000 1 700 000 900 000 900 000
Acquisitions et constructions 23 162 16 918 150 000 150 000 150 000 150 000
Travaux structurants 0 0 750 000 750 000 750 000 750 000
Entretien lourd 951 550 949 807 800 000 800 000
Occupant 3 369 317 3 375 229 4 775 236 4 775 236 4 925 474 4 925 474
Entretien courant 155 118 154 531 600 000 600 000 1 209 122 1 209 122
Énergies et fluides 165 390 165 390 360 000 360 000 340 000 340 000
Loyers budgétaires 1 561 072 1 561 072 1 775 236 1 775 236 1 650 000 1 650 000
Loyers non budgétaires 989 097 998 694 1 270 000 1 270 000 1 000 000 1 000 000
305
Autres dépenses 498 640 495 542 770 000 770 000 726 352 726 352
Total 305 4 344 029 4 341 954 6 475 236 6 475 236 5 825 474 5 825 474
Propriétaire 149 874 730 158 481 528 156 000 000 166 000 000
Acquisitions/constructions 286 639 783 464
Travaux structurants 38 072 123 127
Entretien lourd 149 550 019 157 574 937
Occupant 9 631 291 11 023 799
Entretien courant 37 056 38 741
Énergies et fluides 3 078 231 2 596 998
Loyers non budgétaires 5 689 11 945
309
Autres dépenses 6 510 315 8 376 115
Total 309 159 506 021 169 505 327 156 000 000 166 000 000
Autres dépenses 0 0
Total 721 0 0
Propriétaire 360 793 169 364 074 021 418 817 226 413 000 000
Acquisitions/constructions 286 405 876 248 184 975
Travaux structurants 26 347 978 94 642 728
Entretien lourd 48 039 315 21 246 318
Occupant 53 210 142 44 585 951
Entretien courant 122 219 96 265
Énergies et fluides 483 860 406 335
Loyers non budgétaires 4 922 922 3 728 285
723
Autres dépenses 47 681 141 40 355 066
Total 723 414 003 311 408 659 972 418 817 226 413 000 000
Total Ministère des finances et des comptes publics
823 061 238 827 263 708 855 161 627 847 411 332 1 514 082 944 1 382 850 030
Propriétaire 83 478 115 102 676 209 111 121 000 236 215 889 322 090 053
Acquisitions et constructions 9 149 341 17 522 013 0 111 121 000 236 215 889 322 090 053
Travaux structurants 72 434 318 83 856 618 0 0
Entretien lourd 1 894 456 1 297 578 0 0
Occupant 120 703 473 40 301 539 1 300 000 8 446 354 66 235 000 66 235 000
Entretien courant 66 161 74 024 0 0
Énergies et fluides 265 887 422 984 0 0
Loyers budgétaires ND ND
Loyers non budgétaires 11 988 249 1 300 000 8 446 354 66 235 000 66 235 000
150
Autres dépenses 120 371 425 27 816 282 0 0
Total 150 204 181 588 142 977 748 1 300 000 119 567 354 302 450 889 388 325 053
Propriétaire 72 018 099 71 782 876 106 487 741 102 387 741 32 500 000 28 820 000
Acquisitions/constructions 55 344 957 53 466 166 90 600 000 79 600 000 19 634 199 22 214 198
Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
214
Travaux structurants 1 562 132 3 143 767 2 600 000 4 200 000 6 435 312 1 965 562
PLF 2015 217
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Entretien lourd 15 111 010 15 172 943 13 287 741 18 587 741 6 430 489 4 640 240
Occupant 212 144 076 127 145 084 230 799 590 132 599 590 129 602 599 139 602 599
Entretien courant 9 065 083 7 668 111 5 952 165 5 952 165 7 636 250 7 622 845
Énergies et fluides 12 469 534 12 370 195 10 281 013 10 281 013 12 090 729 12 069 504
Loyers budgétaires 67 314 504 67 314 504 68 232 035 68 232 035 71 869 434 71 743 268
Loyers non budgétaires 114 349 537 37 471 081 139 300 000 41 100 000 29 097 226 39 273 662
Autres dépenses 8 945 418 2 321 193 7 034 377 7 034 377 8 908 959 8 893 319
Total 214 284 162 175 198 927 960 337 287 331 234 987 331 162 102 599 168 422 599
Propriétaire 2 618 484 8 731 664 0 9 586 000
Acquisitions et constructions 109 601 0 0
Travaux structurants 2 606 549 8 599 517 0 9 586 000
Entretien lourd 11 935 22 546 0 0
Occupant 69 090 004 73 310 595 ND ND
231
Autres dépenses 69 090 004 73 310 595 ND ND
Total 231 71 708 488 82 042 259 ND 9 586 000
Total Ministère de l'éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche 560 052 251 423 947 967 338 587 331 364 140 685 464 553 488 556 747 652
Occupant 4 442 407 759 769
Entretien courant 62 719 62 719
Énergies et fluides 71 600 71 600
Loyers budgétaires 4 266 588 583 950
104
Autres dépenses 82 500 45 600
Total 104 4 442 407 759 769
Propriétaire 45 895 589 90 165 942 11 302 950 66 097 069 79 998 670 48 084 363
Acquisitions et constructions 23 691 403 65 619 460 2 000 000 43 251 420 18 046 450
Entretien lourd 22 204 186 24 546 482 9 302 950 22 845 649 79 998 670 30 037 913
Occupant 612 825 411 621 975 529 572 999 835 587 041 448 640 442 757 640 442 757
Entretien courant 7 770 172 15 197 145 0 0
Énergies et fluides 92 915 583 91 246 304 77 283 671 77 283 671 93 479 725 91 755 104
Loyers budgétaires 22 002 077 22 031 504 21 802 114 21 802 114 26 059 115 25 578 347
Loyers non budgétaires 476 237 487 475 029 449 452 250 000 452 250 000 496 502 083 487 342 044
152
Autres dépenses 13 900 092 18 471 127 21 664 050 35 705 663 24 401 834 35 767 263
Total 152 658 721 000 712 141 471 584 302 785 653 138 517 720 441 427 688 527 120
Propriétaire 7 869 000 7 204 797 8 900 000 8 490 000
Acquisitions/constructions 2 761 755 2 894 850 2 394 615
Travaux structurants 2 974 421 2 948 917 8 900 000 6 095 385
Entretien lourd 2 132 824 1 361 030
Occupant 1 040 000 1 040 000 1 489 836 1 489 836
Entretien courant 1 040 000 1 040 000
161
Autres dépenses 0 0
Total 161 8 909 000 8 244 797 10 389 836 9 979 836
Propriétaire 219 922 774 82 312 745 89 300 000 127 033 200 110 000 000 162 968 783
Acquisitions et constructions 194 557 171 52 936 713 66 300 000 106 533 200 87 000 000 130 168 783
Entretien lourd 25 365 603 29 376 032 23 000 000 20 500 000 23 000 000 32 800 000
Occupant 234 653 592 220 110 492 208 711 830 214 970 066 250 179 802 216 989 969
Entretien courant 37 067 458 35 686 370 37 191 019 37 173 932 35 870 556 35 870 556
Énergies et fluides 45 828 964 46 799 562 36 000 000 36 000 000 36 253 204 36 253 204
Loyers budgétaires 60 475 070 60 470 842 64 651 709 64 651 709 61 390 077 61 390 077
Loyers non budgétaires 91 282 100 77 153 718 70 869 102 77 144 425 116 665 964 83 476 131
176
Autres dépenses ND ND
Total 176 454 576 366 302 423 237 298 011 830 342 003 266 360 179 802 379 958 752
Propriétaire 2 780 000 2 780 000 3 700 000 3 700 000 3 600 000 3 600 000
Acquisitions et constructions 1 790 000 1 790 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000
Travaux structurants 990 000 990 000 2 000 000 2 000 000 2 400 000 2 400 000
Entretien lourd 500 000 500 000
Occupant 1 806 000 1 777 000 2 470 000 2 470 000 1 150 000 1 150 000
Ministère de l’Intérieur
207
Entretien courant 639 000 637 000 600 000 600 000 246 700 246 700
218 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Énergies et fluides 350 000 340 000 70 000 70 000 132 838 132 838
Loyers non budgétaires 747 000 730 000 1 100 000 1 100 000 284 653 284 653
Autres dépenses 70 000 70 000 700 000 700 000 485 809 485 809
Total 207 4 586 000 4 557 000 6 170 000 6 170 000 4 750 000 4 750 000
Propriétaire 0 0 0 0 900 000 9 295 727
Acquisitions et constructions 0 0 0 0
Travaux structurants 0 0 0 0
Entretien lourd 0 0 0 0
Occupant 86 621 447 116 648 758 213 850 265 112 417 427 85 050 957 116 604 345
Entretien courant 8 008 985 10 845 354 9 737 506 8 921 292 8 911 230 9 202 329
Énergies et fluides 6 580 120 6 699 107 4 650 988 4 650 988 4 344 227 4 066 050
Loyers budgétaires 22 440 896 22 440 896 22 825 784 22 825 784 27 324 488 25 574 802
Loyers non budgétaires 49 591 446 69 890 423 176 635 987 68 478 369 44 471 012 69 985 328
216
Autres dépenses 0 6 772 978 0 7 540 994 0 7 775 835
Total 216 86 621 447 116 648 758 213 850 265 112 417 427 85 950 957 125 900 072
Propriétaire 700 000 700 000 660 000 660 000
Entretien lourd 700 000 700 000 660 000 660 000
Occupant 30 000 1 154 951 1 154 951232
Loyers non budgétaires 30 000 1 154 951 1 154 951
Total 232 730 000 1 854 951 660 000 1 814 951
Propriétaire 61 147 50 087 7 000 000 16 600 000 2 980 000 13 155 000
Acquisitions/constructions 4 000 000 14 000 000
Travaux structurants 61 147 50 087 0 0
Entretien lourd 3 000 000 2 600 000
Occupant 5 644 919 5 577 242 14 133 000 13 898 000 335 384 335 384
Entretien courant 259 270 204 825 80 000 70 000
Énergies et fluides 103 644 101 707 1 935 000 1 910 000
Loyers budgétaires 4 902 260 4 902 260 5 168 000 5 168 000 335 384 335 384
Loyers non budgétaires 2 050 000 2 050 000
303
Autres dépenses 379 745 368 450 4 900 000 4 700 000
Total 303 5 706 066 5 627 329 21 133 000 30 498 000 3 315 384 13 490 384
Propriétaire 35 236 167 35 930 403 37 895 731 37 695 731 43 670 343 43 460 343
Acquisitions et constructions 8 352 123 9 118 478 8 975 500 11 675 625 27 880 936 28 927 509
Travaux structurants 12 682 993 12 949 606 24 983 129 17 059 530
Entretien lourd 14 201 051 13 862 319 3 937 102 8 960 576 15 474 591 14 241 672
Occupant 32 849 964 33 936 185 33 170 694 32 966 860 33 749 502 33 749 502
Entretien courant 13 252 812 14 596 657 16 394 249 16 394 249 13 793 907 13 814 525
Énergies et fluides 1 874 560 1 857 482 1 738 037 1 738 037 2 303 413 2 306 856
Loyers budgétaires 1 811 914 1 811 914 2 973 900 2 973 900 3 996 274 4 002 247
Loyers non budgétaires 1 048 774 1 021 353 871 914 668 080 892 228 893 561
307
Autres dépenses 14 861 904 14 648 779 11 192 594 11 192 594 12 763 680 12 732 312
Total 307 68 086 131 69 866 588 71 066 425 70 662 591 77 419 845 77 209 845
Total Ministère de l'Intérieur 1 278 297 010 1 211 264 383 1 208 656 712 1 225 753 418 1 263 107 250 1 301 630 958
Propriétaire 17 430 000 18 460 000 29 620 000 24 914 860 23 752 000 21 006 000
Acquisitions et constructions 10 500 000 12 100 000 23 405 140 18 700 000 18 385 000 15 639 000
Travaux structurants 2 670 000 2 260 000 2 364 860 2 364 860 1 125 000 1 125 000
Entretien lourd 4 010 000 3 850 000 2 000 000 2 000 000 4 242 000 4 242 000
Occupant 18 020 000 18 020 000 12 650 000 12 650 000 10 600 000 10 600 000
Entretien courant 6 590 000 6 590 000 1 000 000 1 000 000
Loyers budgétaires 250 000 250 000 1 850 000 1 850 000
Loyers non budgétaires 9 450 000 9 450 000 250 000 250 000 600 000 600 000
Énergies et fluides 1 980 000 1 980 000 8 200 000 8 200 000 250 000 250 000
138
Autres dépenses 0 0 4 200 000 4 200 000 8 750 000 8 750 000
Ministère de l'outre-mer
Total 138 35 450 000 36 480 000 42 270 000 37 564 860 34 352 000 31 606 000
Total Ministère de l'outre-mer 35 450 000 36 480 000 42 270 000 37 564 860 34 352 000 31 606 000
Propriétaire 2 042 568 2 883 568 2 225 000 2 225 000 2 225 000 2 225 000
Travaux structurants 307 175 1 326 574 ND ND Entretien lourd 1 735 393 1 556 994 2 225 000 2 225 000 2 225 000 2 225 000
Occupant 160 548 619 161 834 846 142 378 308 147 328 308 130 983 720 135 948 720
Ministère des affaires étrangères et du développement international
105
Entretien courant 7 454 240 8 287 222 4 133 000 4 133 000
PLF 2015 219
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Énergies et fluides 17 569 789 17 383 969 17 743 500 17 743 500 Loyers budgétaires 89 924 628 89 924 628 91 314 003 91 314 003 92 720 238 92 720 238
Loyers non budgétaires 28 652 258 24 878 741 24 454 002 29 404 002 4 965 000
Autres dépenses 16 947 704 21 360 286 4 733 803 4 733 803 38 263 482 38 263 482
Total 105 162 591 187 164 718 414 144 603 308 149 553 308 133 208 720 138 173 720
Total Ministère des affaires étrangères et du développement international
162 591 187 164 718 414 144 603 308 149 553 308 133 208 720 138 173 720
Propriétaire 3 783 485 23 333 400 0 0 Travaux structurants 2 560 381 21 081 721 0 0 Entretien lourd 1 223 104 2 251 679 ND ND Occupant 66 147 442 67 758 882 52 779 000 75 362 003 77 983 815 73 882 128
Entretien courant 2 532 749 2 377 831 0 0 8 195 579 8 089 333
Énergies et fluides 2 853 894 2 210 734 0 0 2 136 052 2 286 687
Loyers budgétaires 21 438 186 21 438 186 26 636 584 26 636 587 30 079 579 30 246 539
Loyers non budgétaires 30 805 054 35 349 287 5 875 943 28 461 474 34 587 214 30 257 607
124
Autres dépenses 8 517 559 6 382 844 20 266 473 20 263 942 2 985 392 3 001 963
Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
Total 124 69 930 927 91 092 282 52 779 000 75 362 003 77 983 816 73 882 129
Total Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
69 930 927 91 092 282 52 779 000 75 362 003 77 983 816 73 882 129
Propriétaire 14 630 047 16 784 970 16 427 293 26 337 294 6 988 000 1 478 273
Acquisitions/constructions 8 560 615 9 517 014 0 9 840 000 Travaux structurants 4 335 715 5 271 205 15 500 000 15 570 001 6 988 000 1 478 273
Entretien lourd 1 733 717 1 996 751 927 293 927 293 Occupant 3 591 574 7 874 846 3 667 089 3 667 089 11 696 045 28 932 395
Entretien courant 792 947 792 947 793 819 793 819 Fonctionnement 2 158 880 2 158 880 Loyers non budgétaires 2 873 270 2 873 270
219
Autres dépenses 639 747 4 923 019 ND ND
Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports
Total 219 18 221 621 24 659 816 20 094 382 30 004 383 18 684 045 30 410 668
Total Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports
18 221 621 24 659 816 20 094 382 30 004 383 18 684 045 30 410 668
Propriétaire 203 100 121 0 0
Acquisitions/constructions 203 100 121 0 0
Occupant 295 813 888
Énergies et fluides 23 577 610 ND ND
Loyers non budgétaires 262 720 618
102
Autres dépenses 9 515 660
Total 102 498 914 009 ND ND
Propriétaire 425 539 431 757 821 413 821 413
Entretien lourd 425 539 431 757 821 413 821 413
Occupant 22 400 138 30 831 132 22 964 766 33 771 965 19 082 011 29 097 854
Entretien courant 1 540 597 1 354 853 3 941 690 3 941 690 998 249 855 099
Énergies et fluides 851 814 836 586 490 968 490 968 411 234 352 263
Loyers budgétaires 4 194 232 4 194 232 3 951 193 3 951 193 3 214 506 3 214 506
Loyers non budgétaires 7 588 421 18 109 334 7 947 932 18 755 131 7 530 309 18 741 714
155
Autres dépenses 8 225 074 6 336 127 6 632 983 6 632 983 6 927 713 5 934 269
Ministère du travail, de l'emploi et du dialogue social
Total 155 22 825 677 31 262 889 23 786 179 34 593 378 19 082 011 29 097 854
Total Ministère du travail, de l'emploi et du dialogue social
22 825 677 530 176 898 23 786 179 34 593 378 19 082 011 29 097 854
Propriétaire 9 155 8 844 Entretien lourd 0 0 9 155 8 844
Occupant 1 986 536 1 989 897 2 169 075 2 170 935 5 080 780 5 080 780
Entretien courant 101 225 101 225 10 389 10 389 2 134 228 2 134 228
Énergies et fluides 59 767 68 813 232 860 234 720 302 400 302 400
Loyers budgétaires 1 749 321 1 749 321 1 800 207 1 800 207 Loyers non budgétaires 0 0 2 100 362 2 100 362
112
Autres dépenses 76 223 70 538 125 619 125 619 543 790 543 790
Total 112 1 986 536 1 989 897 2 178 230 2 179 779 5 090 780 5 090 780
Propriétaire 8 028 018 8 200 224 5 781 500 7 293 881
Travaux structurants 3 785 306 5 526 036 4 380 000 5 635 381
Services du Premier ministre
129
Entretien lourd 4 242 712 2 674 188 1 401 500 1 658 500
220 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Occupant 398 122 179 36 194 303 24 235 366 30 924 041 Entretien courant 1 387 592 3 651 269 1 262 000 1 320 000 Énergies et fluides 2 577 316 2 683 198 2 210 000 2 210 000 Loyers budgétaires 17 239 798 17 239 798 17 105 541 17 105 541 Loyers non budgétaires 371 859 419 8 697 668 595 825 6 849 327 Autres dépenses 5 058 054 3 922 370 3 062 000 3 439 173
Total 129 406 150 197 44 394 527 30 016 866 38 217 922
Propriétaire 33 000 31 500
Acquisitions/constructions 10 000 9 500 ND ND
Travaux structurants 11 000 10 500 ND ND
Entretien lourd 12 000 11 500 ND ND
Occupant 77 000 74 500 ND ND
Entretien courant 13 000 12 500 ND ND
Énergies et fluides 14 000 13 500 ND ND
Loyers budgétaires 15 000 14 500 ND ND
Loyers non budgétaires 16 000 15 500 ND ND
147
Autres dépenses 19 000 18 500 ND ND
Total 147 110 000 106 000 ND ND
Propriétaire 100 000 488 730 400 000 522 585 Travaux structurants 100 000 488 730 400 000 522 585 Entretien lourd 0 0 0 0 Occupant 12 588 013 13 874 693 11 510 254 13 136 801 12 830 000 12 970 000Entretien courant 2 247 200 3 065 700 2 782 000 2 281 000 1 884 912 2 029 919Énergies et fluides 284 893 1 207 910 850 000 850 000 1 109 622 991 338Loyers budgétaires 2 560 497 2 560 497 2 462 960 2 462 960 2 890 628 2 582 491Loyers non budgétaires 4 899 012 4 542 178 2 928 362 4 846 155 4 918 687 5 024 274
164
Autres dépenses 2 596 411 2 498 408 2 486 932 2 696 686 2 026 152 2 341 978Total 164 12 688 013 14 363 423 11 910 254 13 659 386 12 830 000 12 970 000
Propriétaire 3 338 119 6 162 846 14 474 000 6 635 000 7 000 000 6 800 000
Acquisitions et constructions 0 0 5 167 423 1 915 000 500 000 700 000
Travaux structurants 1 781 080 860 907 8 016 577 3 535 000 1 600 000
Entretien lourd 1 557 039 5 301 939 1 290 000 1 185 000 6 500 000 4 500 000
Occupant 52 771 533 29 280 497 30 806 000 27 645 000 30 868 278 29 655 000
Entretien courant 1 753 901 2 116 194 876 000 1 015 000 752 050 752 050
Énergies et fluides 2 075 658 2 082 746 1 882 000 1 882 000 1 910 230 1 910 230
Loyers budgétaires 4 954 152 4 954 152 5 000 000 5 000 000 4 963 666 4 963 666
Loyers non budgétaires 36 854 156 13 977 575 18 650 000 16 350 000 16 842 332 18 829 054
165
Autres dépenses 7 133 666 6 149 830 4 398 000 3 398 000 6 400 000 3 200 000
Total 165 56 109 652 35 443 343 45 280 000 34 280 000 37 868 278 36 455 000
Propriétaire 42 359 23 588 16 500 16 500 Entretien lourd 42 359 23 588 16 500 16 500 Occupant 1 701 118 13 144 969 19 444 129 15 050 614 Entretien courant 522 084 1 466 560 1 626 000 1 787 000 Énergies et fluides 357 044 299 777 379 750 380 250 Loyers non budgétaires 509 079 11 065 341 16 878 279 12 323 264
308
Autres dépenses 312 911 313 291 560 100 560 100 Total 308 1 743 477 13 168 557 19 460 629 15 067 114
Propriétaire 0 12 289 745 Acquisitions et constructions 0 12 289 745 Occupant 337 957 852 347 609 572 412 510 726 367 210 191 403 920 689 349 000 000
Entretien courant 36 225 480 36 326 039 32 743 391 32 743 391 39 847 162 34 014 872
Énergies et fluides 44 094 608 44 564 971 43 500 000 43 500 000 51 623 226 44 067 315
Loyers budgétaires 139 227 498 139 194 283 150 060 649 150 060 649 165 929 227 141 642 745
Loyers non budgétaires 68 252 124 76 859 124 138 206 686 92 906 151 88 432 682 79 688 875
333
Autres dépenses 50 158 142 50 665 155 48 000 000 48 000 000 58 088 388 49 586 193
Total 333 337 957 852 359 899 317 412 510 726 367 210 191 403 920 689 349 000 000
Total Services du Premier ministre 816 745 727 469 365 064 521 356 705 470 614 392 459 709 747 403 515 780
PLF 2015 221
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Nature des dépenses Autorisationsd’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Autorisations d’engagement
Crédits de paiement
Acquisitions/constructions 469 982 879 713 456 091 818 735 465 950 644 934 1 246 245 527 953 465 982
Travaux structurants 877 861 235 842 638 593 1 124 161 302 903 610 429 1 068 295 521 859 581 661
Entretien lourd 542 124 887 570 853 946 778 282 021 599 153 612 1 514 371 339 1 190 592 349
Entretien courant 570 179 668 586 880 412 489 066 576 456 321 732 529 673 285 472 427 540
Énergies et fluides 707 096 317 689 338 283 597 062 069 593 035 361 726 965 867 598 357 736
Loyers budgétaires 1 112 773 442 1 100 372 496 931 124 390 912 394 586 1 132 701 000 1 132 701 000
Loyers non budgétaires 163 7460445 1 531 135 503 1 757 890 698 1 231 585 293 1 382 447 266 1 297 874 511
Autres dépenses 689 857 784 610 586 944 532 418 728 499 352 769 394 386 159 399 135 762
Propriétaire 1 889 969 001 2 126 948 630 2 721 178 788 2 453 408 975 3 828 912 387 3 003 639 992
Tous ministères
Occupant 4 717 367 656 4 518 313 638 4 307 562 461 3 692 689 741 4 166 173 577 3 900 496 549
Total 6 607 336 657 6 645 262 268 7 028 741 249 6 146 098 716 7 995 085 964 6 904 136 541
222 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
ÉVALUATION DES EMPLOIS ET DES DÉPENSES DE PERSONNEL DE L’ÉTAT CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Avertissements
En aucun cas les résultats présentés dans les tableaux suivants ne pourraient être considérés comme un engagement des responsables de programme à respecter le nombre des emplois et le montant des dépenses de personnel afférentes dans le cadre de leur gestion immobilière.
Les résultats présentés dans les tableaux suivants doivent être interprétés avec prudence. Quelques facteurs limitent l’exactitude des informations présentées. Le calcul des emplois et des dépenses de personnel en charge de fonctions immobilières souffre des limites suivantes : il n’a pas été possible de calculer un nombre d’emplois pour certains programmes alors même que les dépenses de personnel équivalentes sont calculées ; les emplois et dépenses de personnel de certains programmes ont été fournis globalement, sans distinction entre les catégories proposées (les données ont alors été classées dans la catégorie d’emplois équivalente au coût moyen d’un ETPT, toutes catégories confondues) ; aucune information n’a été fournie pour certains programmes. Ces facteurs rendent approximatif les résultats présentés, comme le calcul de coût moyen d’ETPT par catégorie. Néanmoins, il est jugé qu’à défaut d’être exactes ces informations apportent une vision plus complète de la gestion immobilière de l’État.
Les données présentées dans les tableaux suivants ont été agrégées à partir des données déclarées par les responsables de programme sur le périmètre dont ils sont responsables.
Ces données n’existent pas de manière centralisée au niveau de l’État. Leur calcul a été établi à partir des systèmes d’information à disposition des responsables de programme de chaque ministère. Néanmoins, il a été proposé à chacun des responsables de programme de suivre des principes et une méthode de calcul communs afin de pouvoir consolider les données. Notamment, sauf exception signalée dans les précisions méthodologiques rédigées pour chaque programme, les emplois sont calculés en tant qu’équivalents d’un temps plein travaillé et les dépenses de personnel sont considérées prendre en compte les rémunérations d’activité (catégorie 21), les cotisations et contributions sociales (catégorie 22) et les prestations sociales et allocations diverses (catégorie 23), exception faite des contributions au compte d’affectation spéciale « pensions ».
Les méthodes de calcul utilisées pour approcher les emplois et dépenses de personnel de l’État en charge de fonctions immobilières sont présentées dans la partie consacrée à la présentation des programmes concourant à la politique transversale.
PLF 2015 223
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
ÉVALUATION PAR CATÉGORIE DES EMPLOIS ET DES DÉPENSES DE PERSONNEL DE L’ÉTAT CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Avertissement : les catégories d’emplois utilisées sont celles correspondant aux catégories d’emplois de la fonction publique de l’État et aux catégories d’emplois du personnel militaire de l’État. De manière générale ces catégories d’emplois sont utilisées par les ministères dans les projets et rapports annuels de performance. Néanmoins, du fait de spécificités, certains ministères utilisent des catégories d’emplois différentes. L’agrégation des emplois selon la classification proposée dans le tableau suivant a donc nécessité un reclassement des emplois n’entrant pas dans les catégories d’emplois génériques. Ce reclassement a été fait sur la base du coût moyen d’un ETPT.
Il est à noter que les totaux ne correspondent pas à la somme des catégories car des responsables de programme n’ont pas communiqué sur la répartition de leurs emplois.
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Catégorie d’emplois ETPT Dépenses ETPT Dépenses ETPT Dépenses
Emplois de catégorie A ou officiers ou assimilés
1 472,30 108 680 321 899,24 68 647 074 910,57 74 010 013
Emplois de catégorie B ou sous-officiers ou assimilés
2 524,75 126 405 547 3958,58 261 601 769 1 780,21 95 654 705
Emplois de catégorie C ou militaires du rang ou assimilés
4 238,39 180 454 153 2 865,68 126 415 019 2 806,28 133 603 019
Total 9 202,43 460 335 824 7 723,50 456 663 862 6 280,05 339 323 025
224 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
ÉVALUATION PAR PROGRAMME ET PAR SITUATION DES EMPLOIS ET DES DÉPENSES DE PERSONNEL DE L’ÉTAT CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Avertissement : les emplois sont rattachés au programme sur lequel les dépenses de personnel afférentes sont imputées. Aussi un programme peut financer les dépenses de personnel en charge de fonctions immobilières alors que ces fonctions sont remplies au bénéfice d’un autre programme. C’est par exemple le cas général des programmes de soutien à la conduite des politiques publiques menées par les ministères. Par ailleurs, pour les raisons citées précédemment, une comparaison des informations entre ministère reste approximative.
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Périmètre ETPT Dépenses ETPT Dépenses ETPT Dépenses
Ministère de la culture et de la communication
131 Toutes administrations 0 0
175 Toutes administrations 0 0
186 Toutes administrations 0 0
224 Toutes administrations 96,50 5 859 084 ND ND 96,50 6 095 791
334 Toutes administrations 0 0
Total Ministère de la culture et de la communication 96,50 5 859 084 ND ND 96,50 6 095 791
Ministère de la défense
144 Toutes administrations 115,50 4 404 671 116,00 4 600 574 0 0
146 Toutes administrations 0 0 0 0 0 0
169 Toutes administrations
0 0
178 Toutes administrations 2781,00 139 058 017 2781,00 147 712 069 0 0
212 Toutes administrations 1211,00 82 307 139 1349,00 73 607 099 2936,00 184 053 679
Total Ministère de la défense 4107,50 225 769 827 4 246,00 225 919 742 2 936,00 184 053 679
Ministère de la justice 107 Toutes administrations 133,05 5 733 174 133,00 5 580 245 133,18 5 738 510
166 Toutes administrations 42,00 2 096 227 36,00 1 799 221 42,00 2 077 962
182 Toutes administrations 22,00 1 480 302 25,00 1 702 066 27 1 580 148
310 Toutes administrations 98 4 987 072 98,00 4 817 265 97 4 974 683
Total Ministère de la justice 295,05 14 296 775 292,00 13 898 797 299,18 14 371 303
Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
142 Toutes administrations 0 0
149 Toutes administrations 0 0
154 Toutes administrations 0 0
206 Toutes administrations 0 0
215 Toutes administrations 36,93 2 538 022 39,00 2 502 179 36,93 2 589 037
Total Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
36,93 2 538 022 39,00 2 502 179 36,93 2 589 037
Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
113 Toutes administrations 0 0
159 Toutes administrations 0 0
170 Toutes administrations 0 0
181 Toutes administrations ND ND 0 0 ND ND
190 Toutes administrations 0 0
197 Toutes administrations 0 0
203 Toutes administrations 0 0
205 Toutes administrations 0 0
217 Toutes administrations ND ND 373,00 19 643 752 ND ND
613 Toutes administrations 0 0
Total Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
ND ND 373,00 19 643 752 ND ND
PLF 2015 225
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Périmètre ETPT Dépenses ETPT Dépenses ETPT Dépenses
Ministère de l'économie et des finances
156 Toutes administrations 1505,00 68 086 303 ND ND
218 Toutes administrations 226,05 12 163 524 130,00 6 687 534 205,56 11 209 821
220 Toutes administrations 105,00 4 310 902 116,23 4 798 096 101,87 4 172 555
221 Toutes administrations 0,50 34 189 ND ND
302 Toutes administrations 86,00 3 882 600 86,00 3 886 498 84,00 3 818 516
305 Toutes administrations 2,00 82 919 2,00 89 718 2,00 89 590
309 Toutes administrations 0 0
721 Toutes administrations 0 0
723 Toutes administrations 0 0
Total Ministère de l'économie et des finances 1924,55 88 560 437 334,23 15 461 846 393,43 19 290 482
Minsitère de l’économie, industrie, numérique
134 Toutes administrations 0,30 13 865 3,30 206 031 0,30 14 394
Total Ministère de l'économie, industrie, numérique 0,30 13 865 3,30 206 031 0,30 14 394
Ministère de l'éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
214 Toutes administrations 655,00 30 331 631 663,00 32 010 859 655,00 30 690 656
150 Toutes administrations ND 49 366 604
172 Toutes administrations 0 0
187 Toutes administrations 0 0
193 Toutes administrations 0 0
231 Toutes administrations 0 0
Total Ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
655,00 30 331 631 663,00 81 377 463 655,00 30 690 656
Ministère de l'intérieur 104 Toutes administrations 0 0
152 Toutes administrations 362,00 15 154 702 362,00 28 492 258 319,00 13 817 401
161 Toutes administrations 4,50 248 633 4,20 233 314
176 Toutes administrations 312,85 10 617 817 263,72 10 721 497 312,85 10 737 638
207 Toutes administrations ND ND
216 Toutes administrations 175,00 6 387 311 150,00 7 016 850 182,00 6 790 473
232 Toutes administrations ND ND
303 Toutes administrations 8,00 405 177
307 Toutes administrations 815 35 280 144 743,70 35 997 639 783 36 055 287
753 Toutes administrations 0 0
Total Ministère de l'intérieur 1669,35 67 688 607 1527,42 82 633 421 1601,05 67 634 113
Ministère de l'outre-mer
138 Toutes administrations 60,50 2 757 391 64,56 2 937 373 58,90 2 706 540
Total Ministère de l'outre-mer 60,50 2 757 391 64,56 2 937 373 58,90 2 706 540
Ministère des affaires étrangères et du développement international
105 Toutes administrations 124,00 8 803 900 124,00 8 945 321 124,00 7 591 698
185 Toutes administrations 0 0
Total Ministère des affaires étrangères et du développement international
124,00 8 803 900 124,00 8 945 321 124,00 7 591 698
Ministère des affaires sociales, de la santé, et des droits des femmes
124 Toutes administrations ND ND
204 Toutes administrations 0 0
Total Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
ND ND
Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports
219 Toutes administrations ND ND
Total Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports ND ND
Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
102 Toutes administrations 154 9 515 660 0 0
226 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Exécution 2013 LFI 2014 PLF 2015
Ministère ou programme Périmètre ETPT Dépenses ETPT Dépenses ETPT Dépenses
111 Toutes administrations 0 0
155 Toutes administrations ND ND
Total Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
154 9 515 660 ND ND
Services du Premier ministre
112 Toutes administrations 0 0
129 Toutes administrations 34,25 1 956 100 36,00 2 039 400 35,26 2 095 300
147 Toutes administrations 0 0
164 Toutes administrations 23,00 1 060 339 23,00 997 630
165 Toutes administrations 20,00 1 086 107 20,00 1 051 475 19,00 1 095 252
308 Toutes administrations 1,50 98 079 1,00 47 063 1,50 97 150
333 Toutes administrations
Total Services du Premier ministre 78,75 4 200 625 57 3 137 938 78,76 4 285 332
Tous ministères Toutes administrations 9 202,43 460 335 824 7 723,51 456 663 863 6 280,05 339 323 025
Total 9 202,43 460 335 824 7 723,51 456 663 863 6 280,05 339 323 025
PLF 2015 227
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
ÉVALUATION DES CRÉDITS DES OPÉRATEURS DE L’ÉTAT CONSACRÉS À LA POLITIQUE TRANSVERSALE
Avertissement : les données présentées dans les tableaux suivants doivent être interprétées avec prudence, notamment, dans l’analyse qui peut être faite de l’évolution du montant des crédits des opérateurs consacrés à la politique transversale. L’exhaustivité des données n’est pas garantie.
Cette annexe présente les évaluations des crédits que les opérateurs consacrent à leur gestion immobilière.
Ces évaluations sont présentées par opérateur ou par catégorie d’opérateurs telle que définie dans l’annexe au PLF 2015 « Opérateurs de l’État ».
Chaque opérateur ou catégorie d’opérateurs est rattaché à son programme principal de rattachement.
Les montants présentés dans cette annexe ont été recueillis auprès de chaque responsable de programme qui se sont rapprochés, le cas échéant, des opérateurs concernés.
Ces montants sont donc déclaratifs et ne peuvent être rapprochés des subventions pour charges de service public versées aux opérateurs de l’État inscrits en LFI 2014.
En outre, la nomenclature budgétaire des opérateurs ne permet pas d’identifier directement les dépenses immobilières des opérateurs.
Une réflexion est en cours dans le cadre du suivi dans la mise en œuvre des SPSI pour disposer d’une collecte des données auprès des opérateurs. Il s’agirait de prendre appui sur l’annexe immobilière des SPSI des opérateurs de l’État et sur le système d’information des opérateurs de l’État. Compte tenu de ces réformes méthodologiques, il convient donc d’être prudent dans l’interprétation des données et leur comparabilité entre le DPT 2014 et le DPT 2015.
Des commentaires dans la partie consacrée à la présentation des programmes concourant à la politique transversale apportent des précisions sur la méthode de calcul des montants des crédits présentés et une analyse de l’évolution de ces montants sur la période considérée. Afin de garantir une homogénéité dans l’évaluation des crédits de l’État consacrés à la politique transversale, il a été proposé une méthode de calcul à l’ensemble des opérateurs. Cette méthode consiste à déterminer le montant des dépenses immobilières sur la base d’une analyse des dépenses à partir de la nomenclature des comptes du plan comptable de l’État ou du plan comptable général. Un périmètre de comptes a été déterminé.
Afin d’assurer une cohérence dans la présentation de cette évaluation, il est retenu deux grandes natures de dépenses :
– investissement,
– fonctionnement.
228 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Fonctionnement Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV)
1Investissement
Total Centre national de la chanson, des variétés et du jazz (CNV)
Fonctionnement Centre national de la danse 1
Investissement
Total Centre national de la danse
Fonctionnement Centre national des arts plastiques (CNAP) 1
Investissement
Total Centre national des arts plastiques (CNAP)
Fonctionnement Cité de la musique 1
Investissement
Total Cité de la musique
Fonctionnement 1 373 694 Comédie Française 1
Investissement 3 816 877 Total Comédie Française 5 190 571
Fonctionnement Ensemble intercontemporain 1
Investissement
Total Ensemble intercontemporain
Fonctionnement Établissement public Cité de la céramique - Sèvres et Limoges
1Investissement
Total Établissement public Cité de la céramique - Sèvres et Limoges
Fonctionnement 4 429 340 Établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV)
1Investissement 4 474 751
Total Établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV)
8 904 091
Fonctionnement Opéra comique 1
Investissement
Total Opéra comique
Fonctionnement 9 331 635 Opéra national de Paris (ONP) 1
Investissement 3 721 569
Total Opéra national de Paris (ONP) 13 053 204
Fonctionnement Orchestre de Paris 1
Investissement
Total Orchestre de Paris
Fonctionnement Théâtre national de Chaillot 1
Investissement
Total Théâtre national de Chaillot
Fonctionnement Théâtre national de la Colline 1
Investissement
Total Théâtre national de la Colline
Fonctionnement Théâtre national de l'Odéon 1
Investissement
Total Théâtre national de l'Odéon
Fonctionnement Théâtre national de Strasbourg (TNS) 1
Investissement
131
Total Théâtre national de Strasbourg (TNS)
Total 131 27 147 866
Fonctionnement 2 442 582 2 471 500 Centre des monuments nationaux (CMN) 1
Investissement 453 072 250 000 Total Centre des monuments nationaux (CMN) 2 895 654 2 721 500
Fonctionnement 19 826 992 Centre national d'art et de culture - Georges Pompidou (CNAC-GP)
1Investissement 16 545 723
Total Centre national d'art et de culture - Georges Pompidou (CNAC-GP) 36 372 715
Fonctionnement Cité de l'architecture et du patrimoine (CAPA) 1
Investissement
Total Cité de l'architecture et du patrimoine (CAPA)
Fonctionnement Établissement public du château de Fontainebleau (EPCF)
1Investissement
Total Établissement public du château de Fontainebleau (EPCF)
Fonctionnement 851 695
Ministère de la culture et de la communication
175
Etablissement public du domaine de Chambord (EPDC)
Investissement 1 227 548 3 984 310
PLF 2015 229
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Total Établissement public du domaine de Chambord (EPDC) 1 227 548 4 836 005
Fonctionnement Établissement public du musée du quai Branly (EPMQB)
1Investissement
Total Établissement public du musée du quai Branly (EPMQB)
Fonctionnement Établissement public du musée et du domaine national de Versailles (EPV)
1Investissement
Total Établissement public du musée et du domaine national de Versailles (EPV)
Fonctionnement 9 515 067 9 781 700Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)
1Investissement 585 214 470 000
Total Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) 10 100 281 10 251 700
Total Musée des arts décoratifs
Fonctionnement Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MUCEM) 1
Investissement
Total Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MUCEM)
Fonctionnement Musée d'Orsay et musée de l'Orangerie 1
Investissement
Total Musée d'Orsay et musée de l'Orangerie
Fonctionnement 36 251 783 37 564 783Musée du Louvre 1
Investissement 33 657 329 37 058 749
Total Musée du Louvre 69 909 112 74 623 532
Fonctionnement Musée Guimet 1
Investissement
Total Musée Guimet
Fonctionnement Musée Henner 1
Investissement
Total Musée Henner
Fonctionnement Musée Moreau 1
Investissement
Total Musée Moreau
Fonctionnement 555 269 928 639Musée Picasso 1
Investissement 14 901 162 13 424 137
Total Musée Picasso 15 456 431 14 352 776
Fonctionnement 8 506 019 8 617 919Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées (RMN-Grand Palais)
1Investissement 7 273 973 10 562 478
Total Réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées (RMN-Grand Palais) 15 779 992 19 180 397
Total 175 151 741 733 125 965 910
Fonctionnement 6 328 354 8 125 230Universcience 1
Investissement 10 428 615 11 945 301186
Total Universcience 16 756 969 20 070 531
Total 186 16 756 969 20 070 531
Fonctionnement Académie de France à Rome (AFR) 1
Investissement
Total Académie de France à Rome (AFR)
Fonctionnement Centre national des arts du cirque 1
Investissement
Total Centre national des arts du cirque
Fonctionnement 5 230 829 5 561 000Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) 1
Investissement 1 187 245 1 626 000
Total Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) 6 418 074 7 187 000
Fonctionnement Cinémathèque française 1
Investissement
Total Cinémathèque française
Fonctionnement Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD) 1
Investissement
Total Conservatoire national supérieur d'art dramatique (CNSAD)
Fonctionnement Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMD-LYON)
1Investissement
Total Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Lyon (CNSMD-LYON)
224
Conservatoire national supérieur de musique et de 1 Fonctionnement
230 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
danse de Paris (CNSMD-PARIS) Investissement
Total Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD-PARIS)
Fonctionnement École du Louvre 1
Investissement
Total École du Louvre
Fonctionnement École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI)
1Investissement
Total École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI)
Fonctionnement École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD)
1Investissement
Total École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD)
Fonctionnement École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) 1
Investissement
Total École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA)
Fonctionnement École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS)
1Investissement
Total École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS)
Fonctionnement Écoles d'architecture - Écoles nationales supérieures d'architecture 20
Investissement
Total Écoles d'architecture - Écoles nationales supérieures d'architecture
Fonctionnement Écoles d'art en Région 7
Investissement
Total Écoles d'art en Région
Fonctionnement Établissement public du palais de la porte Dorée - Cité nationale de l'histoire de l'immigration et aquarium (EPPD)
1Investissement
Total Établissement public du palais de la porte Dorée - Cité nationale de l'histoire de l'immigration et aquarium (EPPD)
Fonctionnement Institut national du patrimoine (INP) 1
Investissement
Total Institut national du patrimoine (INP)
FonctionnementOpérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC)
1Investissement
Total Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC)
Total 224 6 418 074 7 187 000 Fonctionnement 23 570 911 24 908 053
Bibliothèque nationale de France (BNF) 1Investissement 6 799 448 11 226 944
Total Bibliothèque nationale de France (BNF) 30 370 359 36 134 997 Fonctionnement
Bibliothèque publique d'information (BPI) 1Investissement
Total Bibliothèque publique d'information (BPI)
Fonctionnement Centre national du livre (CNL) 1
Investissement
334
Total Centre national du livre (CNL)
Total 334 30 370 359 36 134 997 Total Ministère de la culture et de la communication 232 435 001 189 358 438
Fonctionnement 655 772 752 150 École nationale supérieure de techniques avancées de Bretagne (ENSTA-BRETAGNE) 1
Investissement 431 470 1 988 500 Total École nationale supérieure de techniques avancées de Bretagne (ENSTA-BRETAGNE)
1 087 242 2 740 650
Fonctionnement 1 995 496 2 055 651 École nationale supérieure de techniques avancées de Paris (ENSTA-PARIS)
1Investissement 225 944 124 000
Total École nationale supérieure de techniques avancées de Paris (ENSTA-PARIS)
2 221 440 2 179 651
Fonctionnement 13 768 290 13 133 199 École polytechnique (X) 1
Investissement 3 826 782 10 946 642 Total École polytechnique (X) 17 595 072 24 079 841
Fonctionnement 4 195 369 4 200 000 Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE)
1Investissement 7 821 929 27 867 689
Total Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE) 12 017 298 32 067 689
Ministère de la défense
144
Office national d'études et de recherches aérospatiales 1 Fonctionnement 18 587 965 17 300 000
PLF 2015 231
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
(ONERA) Investissement 2 232 531 2 400 000
Total Office national d'études et de recherches aérospatiales (ONERA) 20 820 496 19 700 000
Total 144 53 741 548 80 767 831
Fonctionnement 1 741 463 1 674 750Institution nationale des Invalides (INI) 1
Investissement 3 728 945 2 269 928
Total Institution nationale des Invalides (INI) 5 470 408 3 944 678
Fonctionnement 2 422 415 2 422 415Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)
1Investissement 38 998 38 998
169
Total Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG)
2 461 413 2 461 413
Total 169 7 931 821 6 406 091
Fonctionnement 416 790 460 750Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)
1Investissement 176 634 1 573 936
Total Établissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (ECPAD)
593 424 2 034 686
Fonctionnement 1 740 776 1 962 042Musée de l'air et de l'espace 1
Investissement 3 263 737 33 987 136
Total Musée de l'air et de l'espace 5 004 513 35 949 178
Fonctionnement 180 237 111 000Musée de l'armée 1
Investissement 1 667 091 2 097 393
Total Musée de l'armée 1 847 328 2 208 393
Fonctionnement 559 269 667 681Musée national de la marine 1
Investissement 895 313 7 313 400Total Musée national de la marine 1 454 582 7 981 081
Fonctionnement 489 500 718 000Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM)
1Investissement 611 247 600 000
212
Total Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) 1 100 747 1 318 000
Total 212 10 000 594 49 491 338
Total Ministère de la défense 71 673 963 136 665 260Fonctionnement 2 658 778 2 699 878École nationale de l'administration pénitentiaire
(ENAP) 1
Investissement 83 478 0107
Total École nationale de l'administration pénitentiaire (ENAP) 2 742 256 2 699 878
Total 107 2 742 256 2 699 878
Fonctionnement 597 999 442 600École nationale de la magistrature (ENM) 1
Investissement 237 934 40 000166
Total École nationale de la magistrature (ENM) 835 933 482 600
Total 166 835 933 482 600
Fonctionnement 3 454 855 Agence publique pour l'immobilier de la Justice (APIJ)Établissement public du palais de justice de Paris (EPPJP)
2Investissement 110 564
Total Agence publique pour l'immobilier de la Justice (APIJ) Établissement public du palais de justice de Paris (EPPJP) 3 565 419
Fonctionnement Mission de recherche « droit et justice » 1
Investissement
310
Total Mission de recherche "Droit et Justice"
Ministère de la justice
Total 310 3 565 419
Total Ministère de la justice 7 143 608 3 182 478Fonctionnement
École nationale d'administration (ENA) 1Investissement
Total École nationale d'administration (ENA)
Fonctionnement 494 155 537 823Instituts régionaux d'administration (IRA) 5
Investissement 2 471 088 3 466 994
148
Total Instituts régionaux d'administration (IRA) 2 965 243 4 004 817
Ministère de la décentralisation et de la fonction publique
Total 148 2 965 243 4 004 817
Total Ministère de la réforme de la décentralisation et de la fonction publique 2 965 243 4 004 817Fonctionnement 343 345 345 000
Association de coordination technique agricole (ACTA) 1Investissement
Total Association de coordination technique agricole (ACTA) 343 345 345 000
Fonctionnement 275 550 300 300Association de coordination technique des industries agroalimentaires (ACTIA)
1Investissement
Total Association de coordination technique des industries agroalimentaires (ACTIA)
275 550 300 300
Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt
142
Centre international d'études supérieures en sciences 1 Fonctionnement 3 709 211 3 883 217
232 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
agronomiques (AGRO SUP-MONTPELLIER) Investissement 3 173 052 1 261 154 Total Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (AGRO SUP-MONTPELLIER)
6 882 263 5 144 371
Fonctionnement 621 410 556 500 École nationale de formation agronomique de Toulouse-Auzeville (ENFA-TOULOUSE)
1Investissement 903 892 961 000
Total École nationale de formation agronomique de Toulouse-Auzeville (ENFA-TOULOUSE)
1 525 302 1 517 500
Fonctionnement 429 639 430 000 École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (ENGEE-STRASBOURG)
1Investissement 0 9 500
Total École nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg (ENGEE-STRASBOURG)
429 639 439 500
Fonctionnement 515 507 555 000 École nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine (SCIENCES AGRO-BORDEAUX)
1Investissement 2 048 992 533 300
Total École nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine (SCIENCES AGRO-BORDEAUX)
2 564 499 1 088 300
Fonctionnement 524 499 534 989 École nationale supérieure du paysage de Versailles (ENSP-VERSAILLES)
1Investissement 228 802 697 128
Total École nationale supérieure du paysage de Versailles (ENSP-VERSAILLES)
753 301 1 232 117
Fonctionnement 2 642 973 2 792 973 École nationale vétérinaire d'Alfort (ENV-ALFORT) 1
Investissement 2 561 381 11 198 687 Total École nationale vétérinaire d'Alfort (ENV-ALFORT) 5 204 354 13 991 660
Fonctionnement 1 112 636 1 107 908 École nationale vétérinaire de Toulouse (ENV-TOULOUSE)
1Investissement 843 060 3 457 610
Total École nationale vétérinaire de Toulouse (ENV-TOULOUSE) 1 955 696 4 565 518 Fonctionnement 1 992 645 1 919 000 École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de
l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS) 1Investissement 3 038 838 3 402 000
Total École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation Nantes-Atlantique (ONIRIS)
5 031 483 5 321 000
Fonctionnement 1 920 091 2 219 960 Institut d’enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l’environnement (VET AGRO SUP)
1Investissement 2 085 614 909 000
Total Institut d’enseignement supérieur et de recherche en alimentation, santé animale, sciences agronomiques et de l’environnement (VET AGRO SUP)
4 005 705 3 128 960
Fonctionnement 5 503 464 5 700 000 Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AGRO TECH-PARIS) 1
Investissement 1 254 000 866 000 Total Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AGRO TECH-PARIS)
6 757 464 6 566 000
Fonctionnement 1 466 043 1 595 900 Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement (AGRO SUP-DIJON)
1Investissement 311 629 2 243 000
Total Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l'alimentation et de l'environnement (AGRO SUP-DIJON)
1 777 672 3 838 900
Fonctionnement 2 296 061 2 230 189 Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage (AGRO CAMPUS-OUEST)
1Investissement 411 919 2 385 470
Total Institut supérieur des sciences agronomiques, agroalimentaires, horticoles et du paysage (AGRO CAMPUS-OUEST)
2 707 980 4 615 659
Total 142 40 214 253 52 094 785 Fonctionnement 1 647 191 1 672 908
Centre national de la propriété forestière (CNPF) 1Investissement 771 455 106 234
Total Centre national de la propriété forestière (CNPF) 2 418 646 1 779 142 Fonctionnement 11 464 000 14 065 000
Office national des forêts (ONF) 1Investissement 9 000 000 13 700 000
149
Total Office national des forêts (ONF) 20 464 000 27 765 000 Total 149 22 882 646 29 544 142
Fonctionnement Agence de services et de paiement (ASP) 1
Investissement
Total Agence de services et de paiement (ASP)
Fonctionnement Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (GIP-BIO)
1Investissement
Total Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (GIP-BIO)
154
France Agri Mer 1 Fonctionnement
PLF 2015 233
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Investissement
Total France Agri Mer
Fonctionnement 6 647 7 500GIP-Pulvés 1
Investissement 1 734 0
Total GIP-Pulvés 8 381 7 500
Fonctionnement 1 089 100 1 000 000Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) 1
Investissement 2 612 000 4 405 000
Total Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) 3 701 100 5 405 000
Fonctionnement 2 548 645 2 373 187Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) 1
Investissement Total Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) 2 548 645 2 373 187
Fonctionnement 524 573 526 000Office de développement de l'économie agricole d'outre-mer (ODEADOM)
1Investissement
Total Office de développement de l'économie agricole d'outre-mer (ODEADOM)
524 573 526 000
Total 154 6 782 699 8 311 687
Fonctionnement 0 0Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)
1Investissement 2 659 142 3 572 440206
Total Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES)
2 659 142 3 572 440
Total 206 2 659 142 3 572 440
Fonctionnement 172 199 183 220Institut national de formation des personnels du ministère de l'agriculture (INFOMA)
1Investissement 153 310 379 000215
Total Institut national de formation des personnels du ministère de l'agriculture (INFOMA) 325 509 562 220
Total 215 325 509 562 220
Total Ministère de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt 72 864 249 89 950 614Fonctionnement 484 385 542 090
Agence des aires marines protégées (AAMP) 1Investissement 0 0
Total Agence des aires marines protégées (AAMP) 484 385 542 090
Fonctionnement 3 740 008 3 769 670Agences de l'eau (ne concerne que 4 agences) 6
Investissement 1 202 857 4 310 500
Total Agences de l'eau 4 942 865 8 080 170
Fonctionnement 141 625 155 000Atelier technique des espaces naturels (GIP-ATEN) 1
Investissement Total Atelier technique des espaces naturels (GIP-ATEN) 141 625 155 000
Fonctionnement 1 999 588 1 855 000Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (CELRL) 1
Investissement 36 490 688 19 958 238
Total Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (CELRL) 38 490 276 21 813 238
Fonctionnement 51 602 58 260Établissement public du Marais poitevin (EPMP) 1
Investissement 44 550 200 000
Total Établissement public du Marais poitevin (EPMP) 96 152 258 260
Fonctionnement 3 069 419 3 054 450Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS)
1Investissement 398 505 806 000
Total Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) 3 467 924 3 860 450
Fonctionnement 3 037 000 3 435 000Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA)
1Investissement 289 000 290 000
Total Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA) 3 326 000 3 725 000
Fonctionnement 2 640 026 Parcs nationaux 11
Investissement 10 661 096
113
Total Parcs nationaux 13 301 122
Total 113 64 250 349 38 434 208
Fonctionnement 5 856 816 6 046 721Institut national de l'information géographique et forestière (IGN)
1Investissement 603 534 3 590 000159
Total Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) 6 460 350 9 636 721
Total 159 6 460 350 11 536 721
Fonctionnement 12 194 135 12 074 765Météo-France 1
Investissement 4 843 193 3 276 041170
Total Météo-France 17 037 328 15 350 806
Total 170 17 037 328 15 350 806
Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
174 Agence nationale pour la garantie des droits des 1 Fonctionnement
234 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
mineurs (ANGDM) Investissement
Total Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM)
Fonctionnement Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)
1Investissement
Total Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)
Fonctionnement Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (CITEPA) 1
Investissement
Total Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (CITEPA)
Total 174
Fonctionnement 6 720 081 6 701 662 Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)
1Investissement 818 005 1 270 465
Total Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) 7 538 086 7 972 127 Fonctionnement 149 646 152 300
GIP-INERIS-BRGM (GEODERIS) 1Investissement 0 0
Total GIP-INERIS-BRGM (GEODERIS) 149 646 152 300 Fonctionnement 6 016 5 664 Institut national de l'environnement industriel et des
risques (INERIS) 1
Investissement 7 443 9 909
181
Total Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS) 13 459 15 573 Total 181 7 701 191 8 140 000
Fonctionnement IFP-Énergies nouvelles (IFPEN) 1
Investissement
Total IFP-Énergies nouvelles (IFPEN)
Fonctionnement 19 409 18 523 Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)
1Investissement 6 250 7 251
Total Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) 25 659 25 774 Fonctionnement 5 950 310 4 995 830 Institut français des sciences et technologies des
transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR)
1Investissement 72 839 997 72 839 997
190
Total Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux (IFSTTAR)
78 790 307 77 835 827
Total 190 78 815 966 77 861 601 Fonctionnement 966 001 929 000 Établissement national des invalides de la marine
(ENIM) 1
Investissement 61 432 105 600 197
Total Établissement national des invalides de la marine (ENIM) 1 027 433 1 034 600 Total 197 1 027 433 1 034 600
Fonctionnement Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF)
1Investissement
Total Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF)
Fonctionnement Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) 1
Investissement
Total Établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF)
Fonctionnement Voies navigables de France (VNF) 1
Investissement
203
Total Voies navigables de France (VNF)
Total 203
Fonctionnement 1 068 276 1 329 546 École nationale supérieure maritime (ENSM) 1
Investissement 0 80 000 205
Total École nationale supérieure maritime (ENSM) 1 068 276 1 409 546 Total 205 1 068 276 1 409 546
Fonctionnement 11 271 785 Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA)
1Investissement 2 184 866
Total Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (CEREMA) 13 456 651
Fonctionnement 2 514 380 1 798 828 École nationale des ponts et chaussées (ENPC) 1
Investissement 5 513 892 2 385 068 Total École nationale des ponts et chaussées (ENPC) 8 028 272 4 183 896
Fonctionnement 1 407 988 1 420 000 École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE) 1
Investissement 1 994 004 1 800 000
217
Total École nationale des travaux publics de l'État (ENTPE) 3 401 992 3 220 000 Total 217 11 430 264 22 270 093
PLF 2015 235
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Fonctionnement 6 981 372 6 861 990École nationale de l'aviation civile (ENAC) 1
Investissement 7 343 866 7 828 314613
Total École nationale de l'aviation civile (ENAC) 14 325 238 14 690 304
Total 613 14 325 238 14 690 304
Total Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie 202 116 395 112 866 278Fonctionnement Agence française pour le développement international
des entreprises (UBIFRANCE) 1Investissement
Total Agence française pour le développement international des entreprises (UBIFRANCE)
Fonctionnement Agence française pour les investissements internationaux (AFII)
1Investissement
Total Agence française pour les investissements internationaux (AFII)
Fonctionnement 1 316 794 1 264 000Agence nationale des fréquences (ANFR) 1
Investissement 346 665 487 000
Total Agence nationale des fréquences (ANFR) 1 663 459 1 751 000
Fonctionnement 5 678 773 5 811 000Atout France 1
Investissement Total Atout France 5 678 773 5 811 000
Fonctionnement 34 086 36 000Établissement public national pour l'aménagement et la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA)
1Investissement 329 267 333 000
Total Établissement public national pour l'aménagement et la restructuration des espaces commerciaux et artisanaux (EPARECA)
363 353 369 000
Fonctionnement Fonds national de promotion du commerce et de l'artisanat (FNPCA)
1Investissement
Total Fonds national de promotion du commerce et de l'artisanat (FNPCA)
Fonctionnement 9 249 420 7 259 631Institut national de la propriété industrielle (INPI) 1
Investissement 45 282 429 5 145 835
Total Institut national de la propriété industrielle (INPI) 54 531 849 12 405 466
Fonctionnement 22 300 330 000Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE) 1
Investissement 3 893 000 200 000
134
Total Laboratoire national de métrologie et d'essais (LNE) 3 915 300 530 000
Total 134 66 152 734 20 866 466
Fonctionnement 7 056 950 7 134 568Institut mines-télécom 1
Investissement 4 904 609 10 001 899
Total Institut mines-télécom 11 961 559 17 136 467
Fonctionnement 2 442 200 2 588 500École supérieure d'électricité (SUPELEC) 1
Investissement 1 230 800 1 900 000
Total École supérieure d'électricité (SUPELEC) 3 673 000 4 488 500
Fonctionnement 8 592 694 8 236 497Écoles des mines 6
Investissement 8 356 659 5 375 850
Total Écoles des mines 16 949 353 13 612 347
Fonctionnement 563 548 637 857Groupement des écoles nationales d'économie et statistique (GENES)
1Investissement 1 555 034 6 936 656
192
Total Groupement des écoles nationales d'économie et statistique (GENES) 2 118 582 7 574 513
Ministère de l'économie, de l’industrie et du numérique
Total 192 34 702 494 42 811 827
Total Ministère de l'économie, de l’industrie et du numérique 100 855 228 63 678 293Fonctionnement 80 622 825 96 562 851Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de
recherche (AOESR) 35
Investissement 63 930 760 69 211 986
Total Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (AOESR)
144 553 585 166 054 637
Fonctionnement 50 742 660 54 390 540Écoles et formations d'ingénieurs (EFI) 38
Investissement 52 545 983 60 158 500
Total Écoles et formations d'ingénieurs (EFI) 103 288 643 114 549 040
Fonctionnement 21 148 351 26 694 181Établissement public d'aménagement universitaire de la région Île-de-France (EPAURIF) 1
Investissement 137 322 527 133 210 620
Total Établissement public d'aménagement universitaire de la région Île-de-France (EPAURIF)
158 470 878 159 904 801
Fonctionnement 13 883 462 15 850 456Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (OSESR)
40Investissement 4 184 047 14 886 404
Total Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (OSESR)
18 067 509 30 736 860
Ministère de l'éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche
150
Universités et assimilés 78 Fonctionnement 503 827 225 524 844 251
236 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Investissement 317 356 326 600 895 461 Total Universités et assimilés 821 183 551 1 125 739 712
Total 150 1 245 564 166 1 596 985 050 Fonctionnement 190 000
Académie des technologies 1Investissement
Total Académie des technologies 190 000
Fonctionnement 3 596 435 4 846 000 Agence nationale de la recherche (ANR) 1
Investissement 1 575 000 Total Agence nationale de la recherche (ANR) 3 596 435 6 421 000
Fonctionnement Centre national de la recherche scientifique (CNRS) 1
Investissement
Total Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Fonctionnement 83 600 80 500 Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
1Investissement 31 900 47 800
Total Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) 115 500 128 300 Fonctionnement
Génopole 1Investissement
Total Génopole
Fonctionnement Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST)
1Investissement
Total Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST)
Fonctionnement Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)
1Investissement
Total Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)
Fonctionnement 9 099 563 11 757 504 Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)
1Investissement 6 137 754 11 623 709
Total Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)
15 237 317 23 381 213
Fonctionnement330 739
Institut national d'études démographiques (INED) 1Investissement 15 833
Total Institut national d'études démographiques (INED) 346 572
Fonctionnement 254 635 262 600 Institut polaire français Paul-Émile-Victor (IPEV) 1
Investissement 27 172 106 500 Total Institut polaire français Paul-Émile-Victor (IPEV) 281 807 369 100
Fonctionnement 220 091 215 220 Observatoire des sciences et des techniques (OST) 1
Investissement 4 783 0
172
Total Observatoire des sciences et des techniques (OST) 224 874 215 220 Total 172 19 992 505 30 514 833
Fonctionnement Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)
1Investissement
Total Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)
Fonctionnement Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)
1Investissement
Total Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD)
Fonctionnement Institut de recherche pour le développement (IRD) 1
Investissement
Total Institut de recherche pour le développement (IRD)
Fonctionnement Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER)
1Investissement
Total Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER)
Fonctionnement Institut national de la recherche agronomique (INRA) 1
Investissement
Total Institut national de la recherche agronomique (INRA)
Fonctionnement Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)
1Investissement
187
Total Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (IRSTEA)
Total 187
Fonctionnement 51 072 668 50 000 000 193 Centre national d'études spatiales (CNES) 1
Investissement 10 728 850 12 700 000
PLF 2015 237
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Total Centre national d'études spatiales (CNES) 61 801 518 62 700 000
Total 193 61 801 518 62 700 000
Fonctionnement 273 338 361 899Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ)
1Investissement 11 900
Total Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ) 273 338 373 799
Fonctionnement 655 278 725 726Centre international d'études pédagogiques (CIEP) 1
Investissement 57 910 409 640
Total Centre international d'études pédagogiques (CIEP) 713 188 1 135 366
Fonctionnement 1 564 653 1 451 740Centre national d'enseignement à distance (CNED) 1
Investissement 57 641 419 566
Total Centre national d'enseignement à distance (CNED) 1 622 294 1 871 306
Fonctionnement 866 503 856 479Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP)
1Investissement 27 604 100 000
Total Office national d'information sur les enseignements et les professions (ONISEP) 894 107 956 479
Fonctionnement 5 042 502 5 275 083Service culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale (SCEREN) 31
Investissement 1 944 607 3 704 633
214
Total Service culture, éditions, ressources pour l'éducation nationale (SCEREN)
6 987 109 8 979 716
Total 214 10 490 036 13 316 666
Fonctionnement Réseau des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS-CROUS)
29Investissement 231
Total Réseau des œuvres universitaires et scolaires (CNOUS-CROUS)
Total 231
Total Ministère de l'éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche 1 337 848 225 1 703 516 549Fonctionnement 119 929 159 800
Agence nationale de l'habitat (ANAH) 1Investissement 105 040 120 000
Total Agence nationale de l'habitat (ANAH) 224 969 279 800
Fonctionnement Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) 1
Investissement
Total Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS)
Fonctionnement Société du Grand Paris (SGP) 1
Investissement
135
Total Société du Grand Paris (SGP)
Ministère du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité
Total 135 224 969 279 800
Total Ministère du logement, de l'égalité des territoires et de la ruralité 224 969 279 800
Fonctionnement 5 675 564 5 966 828Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII)
1Investissement 217 941 229 125104
Total Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) 5 893 505 6 195 953
Total 104 5 893 505 6 195 953
Fonctionnement École nationale supérieure de la police (ENSP) 1
Investissement
Total École nationale supérieure de la police (ENSP)
Fonctionnement Institut national de police scientifique (INPS) 1
Investissement
176
Total Institut national de police scientifique (INPS)
Total 176
Fonctionnement 1 163 041 1 708 661Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS)
1Investissement 749 993 145 038216
Total Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) 1 913 034 1 853 699
Total 216 1 913 034 1 853 699
Fonctionnement 5 489 779 5 508 000Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) 1
Investissement 0 0303
Total Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) 5 489 779 5 508 000
Total 303 5 489 779 5 508 000
Fonctionnement 855 330 1 160 960Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) 1
Investissement 924 307
Total Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) 856 254 1 160 960
Total 307 856 254 1 160 960
Fonctionnement 6 919 870 7 096 192
Ministère de l'intérieur
753 Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI)
1Investissement 669 861 672 101
238 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Total Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) 7 589 731 7 768 293 Total 753 7 589 731 7 768 293
Total Ministère de l'intérieur 21 742 303 22 486 905 Fonctionnement 1 300 000 1 300 000
L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité (LADOM) 1Investissement 138
Total L'Agence de l'outre-mer pour la mobilité (LADOM) 1 300 000 1 300 000 Ministère de l'outre-mer
Total 138 1 300 000 1 300 000 Total Ministère de l'outre-mer 1 300 000 1 300 000
Fonctionnement Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (CAMPUS FRANCE)
1Investissement
Total Agence de promotion des formations et des échanges éducatifs et scientifiques (CAMPUS FRANCE)
Fonctionnement 36 199 871 38 438 145 Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) 1
Investissement 38 500 000 65 488 334 Total Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) 74 699 871 103 926 479
Fonctionnement Institut Français 1
Investissement
185
Total Institut Français
Total 185 74 699 871 103 926 479 Fonctionnement GIP-Ensemble pour une solidarité thérapeutique
hospitalière en réseau (GIP-ESTHER) 1
Investissement 209 Total GIP-Ensemble pour une solidarité thérapeutique hospitalière en réseau (GIP-ESTHER)
Ministère des affaires étrangères et du développement international
Total 209
Total Ministère des affaires étrangères et du développement international 74 699 871 103 926 479 Fonctionnement
Agence française de l'adoption (AFA) 1Investissement 106
Total Agence française de l'adoption (AFA)
Total 106
Fonctionnement 55 005 356 53 853 181 Agences régionales de santé (ARS) 26
Investissement 1 517 289 1 859 836 124
Total Agences régionales de santé (ARS) 56 522 645 55 713 017 Total 124 56 522 645 55 713 017
Fonctionnement 229 587 228 000 Addictions drogues alcool info service (ADALIS) 1
Investissement 0 30 000 Total Addictions drogues alcool info service (ADALIS) 229 587 258 000
Fonctionnement 3 639 917 3 494 210 Agence de biomédecine (ABM) 1
Investissement 6 255 37 000 Total Agence de biomédecine (ABM) 3 646 172 3 578 592
Fonctionnement 6 093 969 5 513 184 Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
1Investissement 5 639 053 5 428 198
Total Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)
11 733 022 10 941 382
Fonctionnement 1 704 722 1 275 159 Agence technique de l'information et de l'hospitalisation (ATIH)
1Investissement
Total Agence technique de l'information et de l'hospitalisation (ATIH) 1 704 722 1 275 159 Fonctionnement 1 246 655 1 712 701 Centre national de gestion des praticiens hospitaliers
et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière (CNG)
1Investissement
Total Centre national de gestion des praticiens hospitaliers et des personnels de direction de la fonction publique hospitalière (CNG)
1 246 655 1 712 701
Fonctionnement 4 114 969 3 963 662 École des hautes études en santé publique (EHESP) 1
Investissement 2 023 893 815 954 Total École des hautes études en santé publique (EHESP) 6 138 862 4 779 616
Fonctionnement 566 055 681 048 Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS)
1Investissement 15 664 955 15 260 204
Total Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (EPRUS)
16 231 010 15 941 252
Fonctionnement 855 533 889 649 Institut de veille sanitaire (INVS) 1
Investissement 167 406 1 027 400 Total Institut de veille sanitaire (INVS) 1 022 939 1 917 049
Fonctionnement 1 837 920 1 906 462
Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes
204
Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES)
1Investissement 73 193 16 849
PLF 2015 239
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Total Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES) 1 911 113 1 923 311
Fonctionnement 2 677 529 2 686 900Institut national du cancer (INCA) 1
Investissement 17 420 0
Total Institut national du cancer (INCA) 2 694 949 2 686 900
Total 204 46 559 031 45 013 962
Total Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes 103 081 676 100 726 979Fonctionnement
Agence du service civique (ASC) 1Investissement
Total Agence du service civique (ASC)
Fonctionnement Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP)
1Investissement
163
Total Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP)
Total 163
Fonctionnement 707 891 549 000Centre national pour le développement du sport (CNDS)
1Investissement
Total Centre national pour le développement du sport (CNDS) 707 891 549 000
Fonctionnement 6 780 332 6 892 332Centres de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS) 16
Investissement
Total Centres de ressources, d'expertise et de performance sportives (CREPS)
6 780 332 6 892 332
Fonctionnement 718 353 844 368Écoles nationales des sports 2
Investissement
Total Écoles nationales des sports 718 353 844 368
Fonctionnement 4 305 355 4 662 064Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP)
1Investissement
Total Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (INSEP) 4 305 355 4 662 064
Fonctionnement 369 360 581 796Musée national du sport (MNS) 1
Investissement 4 521 490
219
Total Musée national du sport (MNS) 4 890 850 581 796
Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports
Total 219 17 402 781 13 529 560
Total Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports 17 402 781 13 529 560Fonctionnement 15 547 860
Établissement public d'insertion de la défense (EPIDE) 1Investissement 50 467 875
Total Établissement public d'insertion de la défense (EPIDE) 66 015 735
Fonctionnement Fonds de solidarité 1
Investissement
Total Fonds de solidarité
Fonctionnement 310 595 711 Pôle emploi 1
Investissement 442 171 387
102
Total Pôle emploi 752 767 098
Total 102 818 782 833
Fonctionnement Centre pour le développement de l'information sur la formation permanente (Centre INFFO)
1Investissement 103
Total Centre pour le développement de l'information sur la formation permanente (Centre INFFO)
Total 103
Fonctionnement 678 043 723 300Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT)
1Investissement 8 105 10 000111
Total Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) 686 148 733 300
Total 111 686 148 733 300
Fonctionnement 492 817 555 591Centre d'études de l'emploi (CEE) 1
Investissement 0 0
Total Centre d'études de l'emploi (CEE) 492 817 555 591
Fonctionnement Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (INTEFP)
1Investissement
155
Total Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (INTEFP)
Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social
Total 155 492 817 555 591
Total Ministère du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social 819 961 798 1 288 891Fonctionnement Services du
Premier 129 Centre interministériel de formation anti-drogue
(CIFAD) 1
Investissement
240 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère ou
programme chef de file
Opérateur ou catégorie d'opérateurs Nombred'opé-rateurs
Nature de dépenses
Exécution 2013 LFI 2014
Total Centre interministériel de formation anti-drogue (CIFAD)
Fonctionnement 230 116 586 000 Conseil national des communes « Compagnon de la Libération » (CNCCL)
1Investissement 608 409 10 000 000
Total Conseil national des communes « Compagnon de la Libération » (CNCCL)
838 525 10 586 000
Fonctionnement 1 818 533 1 859 173 Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur (OLH) 1
Investissement 6 326 179 7 832 521 Total Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur (OLH) 8 144 712 9 691 694
Fonctionnement 158 685 183 200 Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN)
1Investissement 50 765 199 500
Total Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) 209 450 382 700 Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ)
1 Fonctionnement 2 689 865 2 692 000
Total Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ)
2 689 865 2 692 000
Fonctionnement Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)
1Investissement
Total Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT)
ministre
Total 129 11 882 552 23 352 394 Total Services du Premier ministre 11 882 552 23 352 394 Total 3 078 197 862 2 570 113 735
PLF 2015 241
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
TABLEAU DE BORD IMMOBILIER
Le tableau de bord de l’immobilier de l’État est présenté dans cette annexe. Il s’agit d’un outil de pilotage de la fonction immobilière qui correspond à la mise en œuvre de l’avis émis par le Conseil de l’immobilier de l’État (CIE). Le CIE a recommandé dès ses premiers travaux (recommandation du 28 novembre 2006 reprise dans le schéma global de l’État propriétaire) que les acteurs de la politique immobilière de l’État puissent s’appuyer sur un tel outil. Ce premier cadre de référence est ainsi intégré dans le document de politique transversale (DPT) consacré à l’immobilier de l’État.
Ce tableau de bord a pour finalité, dans son schéma-cible, de comporter des données portant sur la consistance du parc (types d’immeubles, nombres et surfaces, etc.), sa qualité (diagnostics physique, de sécurité, d’entretien, de développement durable), sa valeur et les coûts associés (estimation) ainsi que les entrées et sorties (acquisitions, cessions, prises à bail).
PRÉSENTATION DES DONNÉES DISPONIBLES
La construction du tableau de bord immobilier s’appuie sur la mobilisation de données internes à France Domaine. Ces données sont issues des applications de gestion.
France Domaine dispose de très nombreuses données quantitatives et qualitatives sur le parc immobilier, issues soit du référentiel immobilier suivi dans Chorus RE-FX, soit de bases de données créées par France Domaine pour les besoins de la politique immobilière de l’État.
Les applications de gestion s’appuient sur le référentiel de l’immobilier de l’État structurant le module RE-FX de Chorus. Ce module immobilier gère l’ensemble des immeubles occupés par les services de l’État ou par les opérateurs, quel que soit le mode juridique de l’occupation (immeubles domaniaux occupés par un service de l’État ou un tiers, biens propres, locations, mises à disposition) et quel que soit leur type (bureau, logement, espace commercial, installation technique, etc.). Un infocentre permet de produire les restitutions nécessaires à la connaissance du parc immobilier.
Des bases de données propres à France Domaine ont été créées pour répondre à ses besoins de pilotage et de suivi, sur des thématiques ou des axes spécifiques, à savoir :
– l'Infocentre immobilier, outil de restitution partagé et transverse pour répondre aux différents besoins de pilotage. Il permet de collecter, consolider et restituer les informations immobilières provenant de différentes sources de données (Chorus, Outil de Suivi des Cessions, OCAPI...), Il s’agit d’un outil interministériel accessible aussi bien en centrale qu’au niveau local (encadrants, garants, GRIO, GRIM, opérateurs de l’état, RPIE...).
– l'Outil de Suivi des Cessions (OSC) qui, à compter du 1er janvier 2012, a permis de franchir une nouvelle étape dans la professionnalisation de la politique de cessions. Cet outil se substitue aux dispositifs de recensement et de mise à jour manuels existant dans les services locaux du domaine. L'établissement et la mise à jour du plan pluriannuel de cessions ont conduit à renouveler en profondeur les pratiques antérieures. Cet outil automatisé, qui intègre sur un support unique six fonctionnalités (tableau de bord, bilan détaillé, CIDOL, mémo programmation, prévisions et données détaillées), permet de suivre les deux volets de la politique de cessions immobilières de l'État : le recensement et la mise en œuvre de la procédure de cessions ainsi que l'encaissement et la comptabilisation du prix de cession.
– les enquêtes réalisées auprès des services locaux du domaine et des services occupants, qui permettent d’alimenter le suivi des surfaces de bureaux occupés par les services de l’État. Depuis 2007, le service France Domaine procède à une étude sur l’évolution des surfaces de bureaux utilisés par les services de l’État sur l’ensemble du territoire métropolitain. Par ailleurs, l’article 144 de la LFI 2010 prévoit que le Gouvernement joint une annexe au projet de loi de règlement récapitulant les acquisitions immobilières de l’État et de ses opérateurs (supérieures à 0,5 M€ HT) et leurs principaux baux réalisés au cours de l’année (supérieurs à 1 M€ HT en région Ile-de-France et à 0,5 M€ HT dans les autres régions).
242 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
CES SOURCES SONT PRÉSENTÉES DE MANIÈRE SYNTHÉTIQUE DANS LE TABLEAU DE BORD ACCOMPAGNÉ DE RECOMMANDATIONS MÉTHODOLOGIQUES
Compte tenu des sources disponibles, une démarche pragmatique est mise en œuvre en vue de la production du tableau de bord de la politique immobilière de l’État. Il s’agit donc d’une maquette qui s’inscrit dans le système d’information existant de la fonction immobilière de l’État mais également dans une trajectoire d’enrichissement liée à l’évolution des systèmes d’information.
Il est ainsi proposé, dans un premier temps, de construire un tableau de bord de base ayant vocation à être enrichi au fur et à mesure de la fiabilisation de la qualité des données et de l’automatisation des restitutions.
Ce tableau de bord s’inscrit dans une trajectoire pluriannuelle d’enrichissement en fonction, d’une part, de l’avancée du chantier de fiabilisation de la qualité des données et, d’autre part, de l’amélioration du système d’information immobilier de l’État. Son actualisation et sa mise à jour sont rythmées par la production du DPT consacré à l’immobilier de l’État.
À ce jour, le système d’information immobilier de l’État reste en effet partagé entre différentes applications, qu’il s’agisse des applications de gestion ministérielle, des outils interministériels développés directement par l’État propriétaire ou de l’application interministérielle de dépenses et de comptabilité « Chorus » (et ses différents modules). La production du tableau de bord de l’immobilier de l’État pourrait ainsi aboutir à une meilleure communication entre ces différents outils dans le cadre d’un système d’information immobilier de l’État repensé et plus cohérent. C’est dans cette perspective que s’inscrit, notamment, le chantier de réingénierie du macro-processus immobilier (dit chantier « MP9i ») examiné par les instances interministérielles de pilotage du système d’information Chorus et piloté conjointement par France Domaine et l’agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE).
RUBRIQUES DU TABLEAU DE BORD
Le tableau de bord est constitué de trois volets principaux :
– des chiffres globaux sur le parc immobilier de l’État et de ses opérateurs ;
– des données plus détaillées portant sur le parc immobilier de type « bureau » occupé par l’État et ses opérateurs ;
– des données qualitatives sur le parc immobilier occupé par l’État.
Le tableau de bord de l’immobilier de l’État comporte ainsi quinze rubriques, distinguant le parc immobilier (données globales, en fonction de son statut d’occupation et de sa nature physique) et le parc immobilier de type « bureau » occupés par l’État.
Rubrique Tableau Unité Source de
données Date d’arrêté
des données ou période couverte
1 Référentiel
Parc immobilier occupé par l'État
- par ministère
- par région 2
- par type
en m² de SUB Chorus RE-FX 31/12/2013
Parc immobilier occupé par les opérateurs de l'État
- par ministère
- par région 3
- par type
en m² de SUB Chorus RE-FX 31/12/2013
Parc immobilier de type "bureau" occupé par l'État
- par ministère 4
- par région
en m² de SUB Chorus RE-FX 31/12/2013
Parc immobilier de type "bureau" occupé par les opérateurs de l'État
- par ministère 5
- par région
en m² de SUB Chorus RE-FX 31/12/2013
Ratio d'occupation des surfaces
- par ministère 6
- par région
en m² de SUNpar poste
Fiches SPSI 31/12/2013
Valorisation du parc immobilier contrôlé par l'État
- par ministère
7
- par région
en euros Chorus RE-FX Chorus FI-AA
31/12/2013
PLF 2015 243
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Rubrique Tableau Unité Source de données
Date d’arrêtédes données ou
période couverte
- par type
Valorisation du parc immobilier de type "bureau" contrôlé par l'État
- par ministère 8
- par région
en euros Chorus RE-FX Chorus FI-AA
31/12/2013
Acquisitions de l'État et de ses opérateurs (> 0,5 M€ HT) 9
- par ministère en euros Chorus année 2013
Cessions de l'État 10
- par ministère en euros OSC année 2013
Prises à bail de l'État et de ses opérateurs 11
- par ministère en euros Chorus année 2013
Accessibilité du parc immobilier de bureaux occupé par l’État 12
- par item
en nombre de bâtiments
Fiches SPSI 31/12/2013
Consommation du parc immobilier occupé par l’État 13
- par énergie ou fluide en euros Chorus année 2013
Performance énergétique du parc immobilier de bureaux occupé par l’État 14 - par item
en nombre de bâtiments
Fiches SPSI 31/12/2013
RÉFÉRENTIEL
Sauf exception signalée, les données présentées dans ce tableau de bord sont issues des modules FI-AA (module de comptabilité auxiliaire des immobilisations) et RE-FX (module de gestion de l’inventaire immobilier) de Chorus. Ces données ont été extraites le 1er août 2014.
L’inventaire immobilier recense les immeubles utilisés par l’État pour ses services et ses opérateurs (le non bâti de l’opérateur de l’État « Voies navigables de France » n’est pas recensé dans Chorus à ce jour), quel que soit le mode juridique de la propriété (propriété, prise à bail, mise à disposition…) et le statut juridique de l'occupation (convention d'utilisation, autorisations d’occupation temporaire, convention d’occupation précaire…).
Les immeubles sont juridiquement définis aux articles 517 à 526 du Code civil : il s'agit des biens qui ne peuvent être déplacés, à savoir les bâtiments et leurs accessoires mais aussi les terrains non bâtis.
Les bâtiments, définis à l'article 518 du Code civil, comprennent toutes les constructions. En revanche, les constructions temporaires qui n’ont pas de fondation, de type ALGECO, ne sont pas considérées comme des immeubles.
Le référentiel Chorus RE-FX, qui sert de support à la description de l'inventaire immobilier, recense les immeubles au moyen d'objets (ou composants) représentant des « bâtiments » ou des « terrains » regroupés par site. Le site est une unité architecturale, urbanistique ou foncière représentant un ensemble homogène d’éléments bâtis et/ou non bâtis.
Il existe treize types de composants de site. Le type retenu pour chaque composant correspond à l’usage principal du bien. Afin de présenter les données de manière synthétique, les types de composants de sites sont regroupés en sept catégories dans l’inventaire physique :
– bureau,
– logement,
– local d’activité : bâtiment sanitaire ou social, bâtiment technique, bâtiment d'enseignement ou de sport, bâtiment agricole ou d'élevage,
– bâtiment culturel,
– culte et monument : édifice du culte, monument et mémorial,
– infrastructure : réseaux et voirie, ouvrage d'art des réseaux et voiries, espace aménagé,
– terrain : espace naturel.
Dans l’inventaire comptable (parc contrôlé par l’État), les sites militaires et les établissements pénitentiaires sont présentés de manière distincte. Ces deux types de sites regroupent des composants de sites. Ce regroupement fait donc porter sur un seul type de site des composants de types différents. En effet, la typologie de ces sites prévaut pour l’ensemble des composants qui les constituent, indépendamment de leur typologie propre.
244 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Les notions sont utilisées telles que définies ci-après pour l’ensemble du tableau de bord :
– parc immobilier = l’ensemble des immeubles utilisés par l’État pour ses services et ses opérateurs tels que définis supra
– surface = surface utile brute (SUB) mesurée en mètres carrés
– SUB = surface horizontale située à l'intérieur des locaux et dégagée de toute emprise
– opérateur de l’État = entité définie et recensée dans l’annexe au projet de loi de finances relative aux opérateurs de l’État
– propriétaire État = biens immobiliers dont l’État est propriétaire (Domaine privé ou Domaine public)
– propriétaire opérateur = biens propres des opérateurs
– propriétaire collectivité territoriale = biens immobiliers dont les collectivités territoriales, françaises ou étrangères, ou leurs établissements publics sont propriétaires
– propriétaire autre = biens immobiliers dont les propriétaires ne sont ni l’État, ni les opérateurs, ni les collectivités territoriales. Ces biens concernent majoritairement des propriétaires privés qui louent à titre onéreux des bâtiments à l’État.
– ministères (État) = fonctions régaliennes ou missions de service public regroupées en 15 catégories ministérielles (sur un principe général de découpage datant de 2007)
– ministères (opérateurs) = ministères de tutelle des opérateurs. Lorsqu’un opérateur a plusieurs tutelles, il est rattaché au ministère désigné chef de file ministériel pour cet opérateur.
– multi-occupants = composants qui sont occupés par plusieurs services ou opérateurs de l’État
– vacants = composants inoccupés, remis au domaine
– outre-mer = composants implantés dans les départements et les régions d'outre-mer, les collectivités territoriales créées en application du dernier alinéa de l'article 73 de la Constitution, les collectivités d'outre-mer régies par l'article 74 et la Nouvelle-Calédonie
– étranger = composants implantés hors du territoire national
– bureaux = typologie de bâtiment dont l’usage principal des surfaces est de type « bureaux » (de manière exclusive pour l’ensemble du bâtiment ou de façon majoritaire)
– parc occupé = biens immobiliers occupés par un ou plusieurs services de l’État et/ou un ou plusieurs opérateurs de l’État. L’occupation s’entend comme le fait pour l’une de ces entités d’être le gestionnaire du bien et ne reflète pas nécessairement, à ce stade, l’occupation physique dudit bien. Un bien occupé peut, de manière ponctuelle, ne pas être effectivement utilisé par l’entité considérée (par exemple avant son installation, avant la cession du bien)
– parc contrôlé = biens immobiliers dont l’État a la maîtrise des conditions d’utilisation ou la maîtrise du potentiel de service et/ou des avantages économiques futurs dérivés de cette utilisation
– VNC = valeur nette comptable inscrite dans la comptabilité auxiliaire des immobilisations immobilières de l’État. Cette valorisation est opérée selon les modalités définies par les normes comptables applicables à la comptabilité de l’État.
– prix d’acquisition = prix d’achat d’un bien immobilier hors taxes et hors droits
– prix de cession = prix de vente d’un bien immobilier hors taxes et hors droits
– loyer annuel = loyer annuel hors taxes et hors charges.
PLF 2015 245
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
PARC OCCUPÉ PAR L’ÉTAT ET SES OPÉRATEURS
PARC IMMOBILIER
RÉPARTITION DU PARC IMMOBILIER OCCUPÉ PAR L’ÉTAT
Depuis mai 2011, le service France Domaine de la DGFIP a initié un important chantier de fiabilisation des données dans Chorus.
L'évolution entre les données arrêtées au 31 décembre 2012 et celles arrêtées au 31 décembre 2013 peut donc s'expliquer, pour partie, par la poursuite de ce chantier de fiabilisation portant notamment sur la SUB.
En particulier des travaux d'enrichissement et de fiabilisation des surfaces occupées par le ministère de l'Intérieur ont été conduits en 2013 dans Chorus RE-FX. Cette action a permis d'accroître de manière significative la disponibilité de cette donnée pour ce ministère dans le système d'information (de 29 % en 2012 à 64 % en 2013).
L'augmentation des SUB occupées par ce ministère résulte donc de cette action de fiabilisation.
De même, dans le cadre de la collecte des données SPSI portant sur les bureaux, des actions de fiabilisation et d'enrichissement ont été effectuées dans Chorus, en particulier sur les surfaces et la catégorie des bâtiments.
Répartition du parc immobilier occupé par l'État par ministère et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Ministère Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 1 314 968 3 072 2 838 304 311 1 625 188 Affaires étrangères
2013 1 204 734 3 267 2 378 302 281 1 512 661
2012 918 104 3 545 84 469 53 979 1 060 097 Agriculture - Agroalimentaire - Forêt
2013 769 053 1 144 78 507 43 213 891 916
2012 2 841 727 19 677 595 603 713 855 4 170 861 Budget - Comptes publics - Fonction publique 2013 2 825 893 23 051 595 715 642 905 4 087 565
2012 1 144 389 - 44 721 35 109 1 224 219 Culture - Communication
2013 1 116 882 10 000 45 451 23 019 1 195 352
2012 24 703 998 17 648 258 591 1 456 173 26 436 409 Défense
2013 23 839 663 18 336 285 252 1 398 825 25 542 076
2012 4 144 822 23 072 249 527 402 566 4 819 988 Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire 2013 3 576 420 20 919 234 001 406 260 4 237 600
2012 124 627 540 8 722 54 923 188 812 Économie - Industrie - Emploi
2013 95 104 506 7 207 58 192 161 009
2012 5 745 742 52 684 382 196 167 798 6 348 421 Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 4 915 100 45 221 421 737 145 732 5 527 789
2012 5 219 723 17 264 1 662 184 1 147 852 8 047 023 Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales – Immigration 2013 6 803 314 34 258 3 222 052 2 292 638 12 352 262
2012 3 370 882 6 303 720 332 355 343 4 452 860 Justice
2013 3 242 793 5 987 717 803 368 066 4 334 650
2012 - - - 2 070 2 070 Logement - Ville
2013 - - - - -
2012 239 004 - - 35 168 274 172 Pouvoirs publics
2013 265 336 - - 41 435 306 771
2012 348 450 3 395 28 011 104 030 483 886 Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative 2013 231 419 3 395 27 119 133 389 395 322
2012 269 283 - 33 299 112 111 414 693 Services du Premier ministre
2013 213 500 - 26 548 99 481 339529
2012 191 241 - 15 584 79 579 286 404 Travail - Relations sociales - Solidarité
2013 195 961 62 14 158 80 478 290 659
246 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Ministère Année PropriétaireÉtat
Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 1 697 515 16 549 80 084 269 766 2 063 914 Multi-occupants
2013 1 940 836 13 292 89 881 219 462 2 263 471
2012 3 215 026 22 333 81 321 110 690 3 429 370 Vacant
2013 3 644 275 2 921 49 263 107 198 3 803 656
2012 55 489 500 186 083 4 247 481 5 405 323 65 328 387 Total
2013 54 880 283 182 359 5 817 073 6 362 573 67 242 288
* La variation entre 2012 et 2013 s'explique principalement par des actions d'enrichissement et de fiabilisation (cf. page 6).
L'État reste très majoritairement propriétaire des immeubles qu'il occupe (81,62 %).
Le ministère de la Défense et le ministère de l'Intérieur occupent respectivement 37,99 % et 18,37 % de la superficie totale occupée par les services de l'État.
PLF 2015 247
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Répartition du parc immobilier occupé par l'État par région et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Région Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 1 273 297 2 677 99 062 103 127 1 478 163Alsace
2013 1 387 794 783 144 990 142 386 1 675 953
2012 2 666 722 191 266 880 98 770 3 032 563Aquitaine
2013 2 593 168 199 375 552 175 794 3 144 712
2012 1 070 100 272 119 493 40 796 1 230 660Auvergne
2013 1 183 121 606 200 502 42 049 1 426 277
2012 868 872 1 060 142 765 29 650 1 042 347Basse-Normandie
2013 885 897 859 173 219 71 082 1 131 057
2012 1 171 394 8 141 217 216 71 812 1 468 564Bourgogne
2013 1 186 460 8 143 277 673 85 190 1 557 465
2012 3 486 692 631 197 375 95 503 3 780 201Bretagne
2013 3 323 737 720 288 107 191 111 3 803 675
2012 2 633 348 1 970 221 691 97 256 2 954 266Centre
2013 2 823 944 7 561 237 779 135 482 3 204 766
2012 2 169 590 - 130 510 40 859 2 340 958Champagne-Ardenne
2013 2 164 644 20 196 046 56 309 2 417 019
2012 362 662 343 31 944 43 265 438 214Corse
2013 364 819 405 48 660 49 901 463 785
2012 1 215 435 761 119 611 49 239 1 385 046Franche-Comté
2013 1 289 712 1 056 161 187 65 114 1 517 069
2012 1 032 712 5 135 82 774 45 924 1 166 545Haute-Normandie
2013 1 014 565 5 026 101 008 84 323 1 204 922
2012 9 999 084 97 990 455 818 1 320 683 11 873 575Île-de-France
2013 9 850 667 74 076 632 817 1 496 294 12 053 855
2012 1 658 316 2 994 191 626 124 839 1 977 775Languedoc-Roussillon
2013 1 714 929 5 877 265 751 225 453 2 212 011
2012 684 441 - 68 405 30 825 783 670Limousin
2013 615 201 - 114 118 40 418 769 737
2012 2 941 691 1 392 153 845 134 439 3 231 366Lorraine
2013 2 827 889 1 600 198 843 185 455 3 213 787
2012 2 500 859 5 684 218 846 124 724 2 850 112Midi-Pyrénées
2013 2 413 426 12 493 394 271 161 028 2 981 218
2012 1 753 311 8 418 216 616 147 862 2 126 208Nord-Pas-de-Calais
2013 1 713 486 13 508 258 980 213 300 2 199 275
2012 2 022 490 380 173 345 132 047 2 328 262Pays-de-la-Loire
2013 1 932 479 693 272 039 164 736 2 369 946
2012 1 323 646 611 146 266 36 128 1 506 651Picardie
2013 1 344 508 1 883 158 988 111 705 1 617 084
2012 1 690 073 7 263 115 920 61 552 1 874 808Poitou-Charentes
2013 1 544 727 2 756 188 844 92 126 1 828 454
2012 5 921 814 7 265 408 230 248 367 6 585 677Provence-Alpes-Côte-d'Azur
2013 5 844 266 6 523 479 374 213 253 6 543 416
2012 3 136 920 6 491 374 540 555 891 4 073 843Rhône-Alpes
2013 3 092 756 11 717 556 393 639 814 4 300 679
2012 2 422 021 11 494 92 585 341 781 2 867 880Outre-mer
2013 2 449 577 10 585 90 274 381 846 2 932 283
2012 1 484 011 14 919 2 117 1 429 985 2 931 031Étranger
2013 1 318 511 15 270 1 657 1 338 405 2 673 844
2012 55 489 500 186 083 4 247 481 5 405 323 65 328 387Total
2013 54 880 283 182 359 5 817 073 6 362 573 67 242 288 *
*La variation entre 2012 et 2013 s'explique principalement par des actions d'enrichissement et de fiabilisation (cf. page 6).
La part des biens situés en France représente 96,02 % des surfaces dont 91,66 % en France métropolitaine et 4,36 % en outre-mer.
La région Ile-de-France et la région PACA concentrent respectivement 17,93 % et 9,73 % du parc immobilier occupé par l'État.
248 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Répartition du parc immobilier occupé par l'État par type de composant et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Regroupement de types de composant Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 13 312 561 69 538 3 015 464 2 616 316 19 013 879 Bureau
2013 12 750 121 77 057 2 927 694 2 452 036 18 206 908
2012 4 815 861 26 226 505 843 1 423 198 6 771 127 Logement
2013 6 072 756 20 092 2 050 375 2 585 149 10 728 372
2012 34 058 853 85 446 667 533 1 127 158 35 938 990 Local d'activité
2013 32 992 266 79 288 729 733 1 074 924 34 876 212
2012 934 790 3 441 34 882 112 790 1 085 903 Bâtiment culturel
2013 878 420 3 514 34 844 112 877 1 029 656
2012 528 981 - 466 40 477 569 924 Culte et monument
2013 515 107 959 47 719 46 939 610 724
2012 1 838 455 1 432 23 292 85 385 1 948 564 Infrastructure
2013 1 671 612 1 449 26 707 90 649 1 790 417
2012 55 489 500 186 083 4 247 481 5 405 323 65 328 387 Total
2013 54 880 283 182 359 5 817 073 6 362 573 67 242 288 *
* La variation entre 2012 et 2013 s'explique principalement par des actions d'enrichissement et de fiabilisation (cf. page 6).
Comme indiqué dans le référentiel, le type retenu pour chaque composant correspond à l’usage principal du composant.
Le chantier de fiabilisation du parc de bureaux réalisé dans le cadre des schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI) a permis de préciser le périmètre des bureaux et d'enrichir ou fiabiliser les superficies occupées.
Les surfaces occupées par l'État sont majoritairement des immeubles à usage professionnel. Par ailleurs, les bureaux représentent 27,08 % et les logements 15,95 %.
PLF 2015 249
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
RÉPARTITION DU PARC IMMOBILIER OCCUPÉ PAR LES OPÉRATEURS DE L’ÉTAT
Répartition du parc immobilier occupé par les opérateurs de l'État par ministère de rattachement et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Ministère Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 305 972 121 808 615 105 037 533 432Affaires étrangères
2013 469 240 121 820 9 772 119 520 720 352
2012 518 794 396 615 121 682 83 427 1 120 519Agriculture - Agroalimentaire - Forêt
2013 597 117 325 801 120 594 71 965 1 115 477
2012 192 479 13 888 2 742 41 682 250 791Budget - Comptes publics - Fonction publique 2013 193 369 9 754 2 742 37 927 243 792
2012 2 246 694 306 399 64 513 160 944 2 778 550Culture - Communication
2013 2 323 667 305 854 65 603 158 172 2 853 296
2012 547 503 418 923 2 954 57 870 1 027 250Défense
2013 376 777 418 151 2 854 70 006 867 788
2012 3 153 492 1 178 069 38 563 548 854 4 918 978Écologie - Développement durable - Énergie - ménagement du territoire 2013 3 301 681 1 234 360 33 742 454 580 5 024 362
2012 255 710 354 052 41 182 450 019 1 100 963Économie - Industrie - Emploi
2013 257 973 362 371 44 506 442 932 1 107 782
2012 14 651 555 2 222 433 2 686 759 2 784 247 22 344 993Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 14 431 906 1 973 816 2 531 294 2 023 873 20 960 889
2012 20 687 27 445 4 770 31 922 84 824Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration 2013 35 879 24 216 5 238 32 306 97 639
2012 37 632 177 571 1 136 39 516Justice
2013 37 290 177 571 1 136 39 174
2012 4 128 536 - 6 329 10 993Logement - Ville
2013 - - - - -
2012 371 820 389 336 75 431 140 637 977 224Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative 2013 366 032 288 857 71 963 136 827 863 679
2012 25 424 - - 6 888 32 312Services du Premier ministre
2013 25 424 - - 7 768 33 192
2012 8 799 - - 9 306 18 105Travail - Relations sociales - Solidarité
2013 8 799 - - 9 667 18 466
2012 - - - - -Multi-occupants ou vacants
2013 4 128 536 6 329 10 993
2012 22 340 688 5 429 681 3 039 782 4 428 297 35 238 449Total
2013 22 429 282 5 065 713 2 888 879 3 573 008 33 956 881
Les opérateurs de l'État occupent majoritairement des surfaces qui sont la propriété de l'État (66,05 %).
Les opérateurs sous tutelle du ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (universités...) représentent 61,73 % du parc immobilier des opérateurs (il s'agit principalement du parc des universités et des CROUS).
250 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Répartition du parc immobilier occupé par les opérateurs de l'État par région et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Région Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 897 098 45 645 44 531 67 295 1 054 569 Alsace
2013 836 884 43 888 37 767 60 838 979 377
2012 1 218 049 191 481 107 003 748 248 2 264 782 Aquitaine
2013 1 226 590 191 256 104 210 66 885 1 588 941
2012 766 182 204 864 99 911 33 142 1 104 098 Auvergne
2013 729 024 204 414 96 182 32 827 1 062 446
2012 209 042 122 249 18 651 42 638 392 580 Basse-Normandie
2013 221 630 109 416 18 651 62 800 412 497
2012 454 795 31 842 60 942 18 051 565 629 Bourgogne
2013 469 859 32 589 68 783 12 165 583 395
2012 722 897 317 333 202 475 83 424 1 326 128 Bretagne
2013 808 299 315 753 154 243 65 374 1 343 669
2012 623 777 202 763 237 758 47 474 1 111 772 Centre
2013 650 896 197 352 240 035 54 304 1 142 587
2012 249 804 59 057 70 429 60 347 439 637 Champagne-Ardenne
2013 275 626 68 364 110 249 21 047 475 286
2012 31 046 30 582 38 863 25 284 125 775 Corse
2013 31 539 30 582 38 640 25 006 125 767
2012 585 493 13 418 65 568 51 985 716 464 Franche-Comté
2013 567 279 15 752 63 857 51 495 698 383
2012 839 518 36 179 37 130 10 723 923 550 Haute-Normandie
2013 890 632 36 179 12 260 10 523 949 594
2012 6 818 965 1 792 260 602 995 884 576 10 098 795 Île-de-France
2013 6 806 149 1 795 153 585 375 804 872 9 991 549
2012 865 256 226 374 85 270 75 416 1 252 315 Languedoc-Roussillon
2013 933 438 216 575 83 748 69 868 1 303 630
2012 222 798 93 154 64 138 25 259 405 349 Limousin
2013 232 752 93 755 64 483 25 259 416 249
2012 876 546 58 294 119 331 89 339 1 143 510 Lorraine
2013 896 037 36 376 52 619 116 381 1 101 413
2012 1 348 275 371 157 122 945 954 763 2 797 139 Midi-Pyrénées
2013 1 009 890 368 128 111 323 924 999 2 414 339
2012 519 083 113 020 114 705 87 969 834 777 Nord-Pas-de-Calais
2013 966 165 126 163 225 702 87 500 1 405 530
2012 623 366 146 671 110 137 88 370 968 544 Pays-de-la-Loire
2013 821 847 101 295 116 978 96 417 1 136 537
2012 349 104 143 418 97 970 55 653 646 145 Picardie
2013 181 699 143 482 95 955 61 456 482 592
2012 332 511 177 229 94 957 34 231 638 928 Poitou-Charentes
2013 328 511 106 828 94 279 28 068 557 685
2012 1 092 516 322 960 254 975 104 160 1 774 611 Provence-Alpes-Côte-d'Azur
2013 774 471 313 316 167 725 122 214 1 377 727
2012 2 169 564 533 695 359 675 320 993 3 383 928 Rhône-Alpes
2013 2 092 012 326 552 306 383 263 693 2 988 640
2012 198 005 144 766 29 425 384 467 756 663 Outre-mer
2013 179 757 141 828 39 433 374 808 735 825
2012 327 000 51 271 - 134 490 512 761 Étranger
2013 498 296 50 718 - 134 209 683 223
2012 22 340 688 5 429 681 3 039 782 4 428 297 35 238 449 Total
2013 22 429 282 5 065 713 2 888 879 3 573 008 33 956 881
Les surfaces occupées par les opérateurs de l'État sont principalement situées en France (97,99 % dont 95,82 % en France métropolitaine et 2,17 % outre-mer).
La région Ile-de-France et la région Rhône-Alpes concentrent respectivement 29,42 % et 8,80 % du parc immobilier occupé par les opérateurs de l'État.
PLF 2015 251
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Répartition du parc immobilier occupé par les opérateurs de l'État par type de composant et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Regroupement de types de composant Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivité territoriale
Propriétaire autre
Total
2012 1 269 479 1 540 497 235 686 1 262 448 4 308 110Bureau
2013 1 340 030 1 499 801 276 744 1 240 459 4 357 034
2012 885 243 219 141 286 807 223 223 1 614 414Logement
2013 909 533 201 684 165 119 206 561 1 482 897
2012 17 182 409 3 354 014 2 468 948 2 923 485 25 928 855Local d'activité
2013 17 139 460 3 124 097 2 401 584 2 106 103 24 771 244
2012 1 785 133 112 046 32 637 12 267 1 942 083Bâtiment culturel
2013 1 898 167 107 698 29 786 12 415 2 048 066
2012 433 631 36 261 2 354 6 590 478 836Culte et monument
2013 374 723 36 261 2 122 7 470 420 576
2012 784 793 167 723 13 351 284 966 151Infrastructure
2013 767 368 96 171 13 525 - 877 064
2012 - - - - -Terrain
2013 - - - - -
2012 22 340 688 5 429 681 3 039 782 4 428 297 35 238 449Total
2013 22 429 282 5 065 713 2 888 879 3 573 008 33 956 881
Comme indiqué dans le référentiel, le type retenu pour chaque composant correspond à l’usage principal du composant.
Les surfaces occupées par les opérateurs de l'État sont majoritairement des immeubles à usage de locaux d'activités (72,95 %), tels les établissements d'enseignement supérieur.
En outre, les bureaux représentent 12,83 % des surfaces, les bâtiments culturels 6,03 % et les logements 4,37 %.
252 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
PARC IMMOBILIER DE TYPE « BUREAU »
Avertissement : comme indiqué dans le référentiel, le type retenu pour chaque composant correspond à l’usage principal du composant. Aussi le parc immobilier de type « bureau » recouvre les bâtiments à majorité de bureaux.
RÉPARTITION DU PARC IMMOBILIER DE TYPE « BUREAU » OCCUPÉ PAR L'ÉTAT
Répartition du parc immobilier de type « bureau » occupé par l'État par ministère et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Ministère Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 343 877 1 338 - 104 526 449 741 Affaires étrangères
2013 368 329 1 338 - 115 242 484 909
2012 121 554 1 028 36 736 47 862 207 180 Agriculture - Agroalimentaire- Forêt
2013 105 037 606 30 508 35 713 171 863
2012 2 521 843 18 130 566 301 606 930 3 713 204 Budget - Comptes publics - Fonction publique 2013 2 514 837 20 413 557 109 556 866 3 649 225
2012 118 550 - 3 901 11 496 133 947 Culture - Communication
2013 106 932 - 4 484 4 157 115 573
2012 3 154 482 1 215 48 869 138 228 3 342 794 Défense
2013 2 916 494 1 572 43 070 144 874 3 106 010
2012 1 044 215 17 926 133 999 313 935 1 510 075 Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire 2013 882 798 13 878 125 087 297 690 1 319 452
2012 86 284 345 8 722 50 126 145 478 Économie - Industrie - Emploi
2013 65 080 311 7 157 50 654 123 202
2012 633 433 575 215 533 132 847 982 388 Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 514 339 308 268 668 126 106 909 421
2012 2 113 899 6 830 1 139 246 422 642 3 682 617 Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration 2013 2 209 373 15 270 1 105 271 370 733 3 700 648
2012 673 129 4 665 708 009 217 706 1 603 509 Justice
2013 639 991 3 962 656 010 240 626 1 540 589
2012 - - - 2 070 2 070 Logement - Ville
2013 - - - - -
2012 179 037 - - 34 826 213 863 Pouvoirs publics
2013 208 897 - - 41 189 250 086
2012 164 960 3 395 19 199 90 644 278 198 Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative 2013 126 506 3 395 18 307 85 905 234 113
2012 252 634 32 859 49 292 334 785 Services du Premier ministre
2013 194 115 - 26 108 42 443 262 666
2012 113 161 - 15 511 78 977 207 649 Travail - Relations sociales - Solidarité
2013 102 006 62 12 525 79 864 194 457
2012 1 152 622 10 255 75 279 267 416 1 505 572 Multi occupants
2013 1 255 016 13 292 65 908 216 195 1 550 410
2012 638 880 3 836 11 301 46 792 700 809 Vacant
2013 540 371 2 650 7 483 43 780 594 284
2012 13 312 561 69 538 3 015 464 2 616 316 19 013 879 Total
2013 12 750 121 77 057 2 927 694 2 452 036 18 206 908 *
* La variation entre 2012 et 2013 intègre les effets des actions d'enrichissement et de fiabilisation, qui augmentent statistiquement les SUB occupées
notamment par le Ministère de l’Intérieur (cf. page 6).
Le parc immobilier de type « bureau » est principalement occupé par le ministère de l'Intérieur, des Outre-mer, des Collectivités
territoriales et de l'Immigration (20,33 %), le ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique (20,04 %) et le
ministère de la Défense (17,06 %).
L'État est majoritairement propriétaire du parc immobilier de type « bureau » qu'il occupe (70,03 %).
PLF 2015 253
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Répartition du parc immobilier de type « bureau » occupé par l'État par région et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Région Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 283 317 599 60 905 69 273 414 094Alsace
2013 310 009 772 53 680 61 068 425 529
2012 652 825 - 186 959 56 994 896 778Aquitaine
2013 605 368 - 176 266 50 061 831 694
2012 245 529 206 93 503 30 037 369 274Auvergne
2013 261 354 540 96 301 16 448 374 642
2012 180 635 843 100 121 18 863 300 461Basse-Normandie
2013 190 136 457 89 033 16 210 295 837
2012 293 086 3 357 150 018 25 285 471 747Bourgogne
2013 268 431 3 359 138 299 27 812 437 901
2012 684 128 503 156 322 57 039 897 993Bretagne
2013 670 442 665 141 997 56 171 869 275
2012 557 980 167 155 001 67 382 780 531Centre
2013 536 974 1 400 131 738 47 878 717 991
2012 294 973 - 101 068 22 645 418 686Champagne-Ardenne
2013 294 770 - 95 501 18 799 409 070
2012 76 372 249 21 981 21 953 120 555Corse
2013 66 338 311 21 116 17 608 105 373
2012 249 877 200 71 715 25 393 347 185Franche-Comté
2013 274 126 495 64 621 22 021 361 263
2012 249 580 4 164 69 793 31 768 355 305Haute-Normandie
2013 253 729 4 055 65 614 35 082 358 480
2012 3 667 995 32 529 317 172 1 056 070 5 073 765Île-de-France
2013 3 570 990 28 734 369 555 1 051 176 5 020 454
2012 336 221 2 974 124 837 95 126 559 157Languedoc-Roussillon
2013 328 687 5 832 121 062 73 152 528 734
2012 182 395 - 38 928 17 668 238 990Limousin
2013 151 941 - 38 438 16 345 206 724
2012 574 690 620 133 394 69 146 777 850Lorraine
2013 536 648 759 129 673 62 177 729 256
2012 466 080 1 227 160 702 84 968 712 977Midi-Pyrénées
2013 463 127 2 932 163 212 68 180 697 450
2012 574 558 8 214 173 500 99 292 855 564Nord-Pas-de-Calais
2013 503 090 10 404 125 635 116 607 755 736
2012 549 740 - 110 503 84 760 745 003Pays-de-la-Loire
2013 427 128 313 120 695 70 377 618 513
2012 273 064 488 119 079 20 766 413 398Picardie
2013 239 213 252 108 831 28 227 376 524
2012 303 823 5 432 85 072 38 372 432 699Poitou-Charentes
2013 316 321 1 182 97 733 32 791 448 028
2012 917 269 3 623 243 064 125 127 1 289 083Provence-Alpes-Côte-d'Azur
2013 905 761 3 893 235 434 83 746 1 228 834
2012 768 600 2 499 268 870 188 513 1 228 482Rhône-Alpes
2013 678 703 8 694 277 982 183 796 1 149 176
2012 463 780 106 72 959 76 203 613 047Outre-mer
2013 489 953 314 65 277 72 995 628 539
2012 466 046 1 538 - 233 672 701 256Étranger
2013 406 880 1 694 - 223 310 631 884
2012 13 312 561 69 538 3 015 464 2 616 316 19 013 879Total
2013 12 750 121 77 057 2 927 694 2 452 036 18 206 908 *
*La variation entre 2012 et 2013 intègre les effets des actions d'enrichissement et de fiabilisation, qui augmentent statistiquement les SUB occupées
notamment par le Ministère de l’Intérieur (cf. page 6).
Plus du quart du parc immobilier de type « bureau » occupé par l'État est situé en Ile-de-France (27,57 %).
254 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
RÉPARTITION DU PARC IMMOBILIER DE TYPE « BUREAU » OCCUPÉ PAR LES OPÉRATEURS DE L’ÉTAT
Répartition du parc immobilier de type « bureau » occupé par les opérateurs de l'État par ministère de rattachement et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Ministère Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 18 720 49 157 - 5 507 73 384 Affaires étrangères
2013 4 234 49 169 9 157 13 315 75 875
2012 71 493 55 352 10 801 72 024 209 670 Agriculture - Agroalimentaire- Forêt
2013 80 882 52 898 9 839 66 385 210 005
2012 13 749 6 993 - 3 828 24 570 Budget - Comptes publics - Fonction publique 2013 10 568 2 859 - 73 13 500
2012 114 031 215 936 132 51 566 381 665 Culture - Communication
2013 114 031 215 936 132 52 359 382 458
2012 15 418 50 526 1 801 10 389 78 134 Défense
2013 14 093 50 526 1 551 10 244 76 415
2012 203 497 485 695 28 334 398 041 1 115 567 Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire 2013 298 627 478 375 21 322 399 673 1 197 997
2012 58 405 209 038 40 495 432 679 740 617 Économie - Industrie - Emploi
2013 56 671 209 892 43 819 425 592 735 974
2012 724 218 225 364 118 618 100 508 1 168 707 Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 705 195 218 515 158 420 87 964 1 170 094
2012 614 12 654 1 764 31 651 46 683 Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration 2013 2 755 14 119 2 232 32 210 51 316
2012 1 780 177 571 972 3 500 Justice
2013 1 780 177 571 972 3 500
2012 4 128 536 - 6 329 10 993 Logement - Ville
2013 - - - - -
2012 38 433 229 069 33 169 138 600 439 271 Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative 2013 42 071 206 799 29 701 134 627 413 198
2012 4 622 - - 1 049 5 671 Services du Premier ministre
2013 4 622 - - 1 049 5 671
2012 372 - - 9 306 9 678 Travail - Relations sociales - Solidarité
2013 372 - - 9 667 10 039
2012 - - - - - Multi-occupants ou vacants
2013 4 128 536 - 6 329 10 993
2012 1 269 479 1 540 497 235 686 1 262 448 4 308 110 Total
2013 1 340 030 1 499 801 276 744 1 240 459 4 357 034
Le parc immobilier de type « bureau » est majoritairement occupé par les opérateurs sous la tutelle du ministère de l'Écologie, du Développement durable, de l'Énergie et de l'Aménagement du territoire (27,50%) et sous la tutelle du ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (26,86 %).
Les opérateurs de l'État sont propriétaires du parc immobilier de type « bureau » qu'ils occupent à hauteur de 34,42 % (30,76 % État, 28,47 % autres propriétaires et 6,35 % collectivités territoriales).
PLF 2015 255
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Répartition du parc immobilier de type « bureau » occupé par les opérateurs de l'État par région et par propriétaire (en m² de SUB)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX
Région Année Propriétaire
État Propriétaireopérateur
Propriétairecollectivitéterritoriale
Propriétaire autre
Total
2012 15 336 4 419 1 241 14 588 35 584Alsace
2013 15 474 2 619 1 241 14 588 33 922
2012 28 421 37 500 13 518 34 329 113 769Aquitaine
2013 19 975 37 098 13 518 32 053 102 645
2012 6 919 8 981 4 819 9 876 30 594Auvergne
2013 7 368 8 531 4 910 9 561 30 369
2012 4 583 7 352 4 988 6 749 23 672Basse-Normandie
2013 4 181 6 982 4 988 6 782 22 933
2012 33 616 6 946 5 335 12 492 58 389Bourgogne
2013 36 505 7 693 6 543 6 804 57 545
2012 37 334 45 709 6 964 26 669 116 677Bretagne
2013 40 088 45 220 5 923 25 890 117 122
2012 23 648 82 648 4 680 20 637 131 613Centre
2013 30 469 81 178 4 443 15 264 131 354
2012 6 000 18 205 12 726 14 733 51 664Champagne-Ardenne
2013 6 292 18 147 12 974 14 054 51 467
2012 783 6 091 2 322 9 676 18 872Corse
2013 783 6 091 2 099 9 456 18 429
2012 10 453 4 415 3 052 7 654 25 574Franche-Comté
2013 10 453 4 415 3 233 7 473 25 574
2012 23 201 17 393 1 545 4 012 46 151Haute-Normandie
2013 34 581 17 393 1 545 4 012 57 531
2012 543 162 776 759 26 950 415 515 1 762 386Île-de-France
2013 586 395 739 915 51 347 415 501 1 793 159
2012 62 040 67 121 22 331 46 537 198 029Languedoc-Roussillon
2013 48 000 67 121 20 794 42 596 178 511
2012 32 666 28 128 1 268 5 974 68 036Limousin
2013 9 747 28 128 1 613 5 974 45 462
2012 26 914 24 082 786 19 720 71 502Lorraine
2013 56 311 19 748 1 984 27 035 105 078
2012 128 234 24 319 10 091 23 987 186 631Midi-Pyrénées
2013 48 419 24 856 8 308 29 751 111 334
2012 22 094 51 735 24 562 63 583 161 974Nord-Pas-de-Calais
2013 80 250 52 434 36 139 60 530 229 352
2012 28 624 24 820 9 709 31 274 94 427Pays-de-la-Loire
2013 65 191 24 244 9 546 31 949 130 930
2012 15 618 17 740 5 634 13 919 52 911Picardie
2013 18 343 17 883 7 352 12 827 56 405
2012 25 344 48 677 10 290 16 289 100 600Poitou-Charentes
2013 25 335 49 202 10 277 13 753 98 566
2012 90 495 103 300 9 523 21 497 224 815Provence-Alpes-Côte-d'Azur
2013 84 016 102 520 15 759 21 423 223 718
2012 75 677 90 629 36 852 69 871 273 029Rhône-Alpes
2013 89 581 93 964 33 896 62 839 280 280
2012 9 616 33 458 16 500 353 796 413 370Outre-mer
2013 9 442 34 456 18 312 351 653 413 862
2012 18 701 10 069 - 19 071 47 841Étranger
2013 12 832 9 962 - 18 691 41 485
2012 1 269 479 1 540 497 235 686 1 262 448 4 308 110Total
2013 1 340 030 1 499 801 276 744 1 240 459 4 357 034
La moitié (50,65 %) du parc immobilier de type « bureau » occupé par les opérateurs de l'État est située en Ile-de-France (41,15 %) et en outre-mer (9,50 %).
256 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
OCCUPATION DES SURFACES
La performance de la gestion immobilière peut être approchée, dans l'une de ses dimensions, par la notion d'occupation des surfaces. Le ratio « SUN/poste de travail » permet d'appréhender l'occupation des surfaces disponibles et de suivre son évolution. La circulaire du 10 janvier 2009 fixe la cible de 12 m² de SUN par poste de travail.
Les données prises en compte sont les données actualisées au 26 juin 2014 dans le cadre de la campagne de fiabilisation du parc de bureau / SPSI. Pour information, le périmètre initial de cette campagne était d’environ 26 000 volets « bâtiment » et 30 000 volets « occupation » (surface louée). Les données nécessaires au calcul du ratio d’occupation ont été collectées au niveau des surfaces louées (et non pas au niveau du bâtiment).
En date du 26 juin 2014, plus de 18 000 volets « bâtiment » et 20 000 volets « occupation » ont été collectés par France Domaine central.
Après consolidation et analyse des formulaires collectés, 13 119 formulaires volet « occupation » (surface louée) correspondant à 11 103 bâtiments distincts peuvent être considérés dans le périmètre. Des contrôles de complétude et cohérence ont ensuite été effectués sur les données nécessaires au calcul du ratio d’occupation :
– 1 989 formulaires « occupation » (soit 15 %) n’ont pas de SUN renseignée (0 ou vide) ;
– 5 367 formulaires « occupation » (soit 41 %) n’ont pas de nombre de postes de travail renseigné (0 ou vide).
Les ratios d’occupation sont calculés sur la base des 7 553 formulaires « occupation » restants.
Les formulaires sont complétés par l’occupant des surfaces considérées et/ou le service local du domaine.
Les notions sont utilisées telles que définies ci-après pour les tableaux traitant de la densité de l'occupation :
– périmètre d'application des SPSI retenu = bâtiment situé en France (France métropolitaine et d'outre-mer) dans lequel la SUN définie ci-après représente plus de 50 % de la SUB du bâtiment. Le périmètre retenu ne prend en compte que l'occupation des surfaces par les services de l'État, c'est-à-dire, hors opérateurs.
– SUN = surface utile nette correspondant à la surface de travail, réelle ou potentielle, destinée aux résidents, comprenant les surfaces spécifiques à l'activité, exclusion faite des surfaces des services généraux, des logements, des services sociaux et de toutes les zones non transformables en bureau ou salles de réunions (halls, amphithéâtres, circulations, sanitaires, vestiaires). La SUN est obtenue par déduction de la SUB des surfaces légales et sociales, des surfaces de services généraux, de logements, de restauration et des surfaces spécifiques. La SUN se décompose en trois rubriques : surface de bureau, surface de réunion et surface annexe de travail.
– poste de travail = ensemble de moyens mis à la disposition d’une ou plusieurs personnes exerçant une fonction à vocation administrative. Il se compose des éléments suivants : une surface de travail et de classement de premier niveau, du mobilier et des capacités de connexion (les espaces de travail à vocation technique, type vestiaire, ne doivent pas être pris en compte au titre de cette définition). À la différence des effectifs physiques et effectifs en ETPT qui identifient le nombre d’occupants, le nombre de postes de travail permet de mesurer la capacité physique d’accueil du bâtiment.
– ministères = fonctions régaliennes ou missions de service public regroupées en 15 catégories ministérielles (sur un principe général de découpage datant de 2007)
– RéATE = services déconcentrés de l’État entrant dans le périmètre de la RéATE
– propriété = biens immobiliers dont l’État est propriétaire (Domaine privé ou Domaine public)
– location = biens immobiliers dont l’État est locataire, que les biens appartiennent à un opérateur, à une collectivité territoriale ou à une autre personne physique ou morale
– mise à disposition = biens immobiliers mis à disposition de l'État à titre gratuit ou quasi gratuit, que les biens appartiennent à un opérateur, à une collectivité territoriale ou à une autre personne physique ou morale
– non précisé = biens immobiliers occupés par les services de l'État pour lesquels la nature de l'occupation n'est pas précisée dans les fiches des SPSI.
PLF 2015 257
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Occupation des surfaces occupées par l’État par ministère (en m² de SUN par poste de travail)
au 26.06.2014
Source de données : fiches des schémas pluriannuels de stratégie immobilière
Ministère Année Propriété Mise à
disposition Location Non précisé* Total
2012 14,99 - - - 14,99Affaires étrangères
2013 14,95 - - - 14,95
2012 15,42 15,38 14,95 16,93 15,31Agriculture - Agroalimentaire - Forêt
2013 15,80 13,84 15,90 14,90 15,53
2012 17,10 11,72 16,96 46,99 16,98Budget - Comptes publics - Fonction publique 2013 15,08 12,47 15,59 14,82 15,23
2012 19,62 24,32 16,82 23,05 19,42Culture - Communication
2013 21,24 - 23,65 - 21,39
2012 15,53 27,89 16,59 26,08 15,63Défense
2013 14,33 - 11,21 35,71 14,54
2012 18,12 24,18 15,25 21,16 17,43Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire 2013 17,40 20,08 16,93 23,30 17,46
2012 17,33 9,33 14,87 16,29 16,26Économie - Industrie - Emploi
2013 14,80 19,57 14,53 13,88 14,78
2012 14,68 19,24 16,17 20,36 15,46Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 12,34 14,57 14,02 18,88 13,10
2012 13,41 17,32 12,17 49,91 13,97Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration 2013 11,03 16,28 11,93 15,12 12,06
2012 17,34 16,26 13,73 - 15,15Justice
2013 22,82 17,46 14,55 21,35 18,01
2012 - - - - -Logement - Ville
2013 - - - - -
2012 14,15 16,03 15,65 - 14,91Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative 2013 14,72 16,64 14,68 15,89 14,85
2012 19,38 23,60 17,99 9,50 19,38Services du Premier ministre
2013 20,96 14,79 18,61 - 19,39
2012 15,62 13,44 17,22 24,06 16,43Travail - Relations sociales - Solidarité
2013 16,83 11,25 16,76 25,00 16,77
2012 - - - - -Pouvoirs publics
2013 - - 20,63 - 20,63
2012 23,16 15,04 17,04 - 19,05Multi-occupants ou vacants
2013 14,55 12,21 12,24 16,65 14,16
2012 16,07 18,08 16,54 12,00 16,34RéATE
2013
2012 16,04 17,44 15,39 20,81 15,98Total
2013 14,14 15,97 14,33 16,45 14,33
* Les éléments de performance calculés sur les surfaces pour lesquelles la nature de l’occupation n’est pas précisée représentent seulement 2,3 % des surfaces et 2,0 % du nombre de postes de travail couverts par l’étude.
258 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Occupation des surfaces occupées par l’État par région (en m² de SUN par poste de travail)
au 26.06.2014
Source de données : fiches des schémas pluriannuels de stratégie immobilière
Région Année Propriété Mise à
disposition Location Non précisé Total
2012 16,22 16,83 14,88 - 15,69 Alsace
2013 17,99 17,58 14,23 14,42 16,53
2012 15,97 15,59 15,88 - 15,92 Aquitaine
2013 13,46 15,95 15,41 17,96 14,22
2012 15,88 18,58 15,90 - 16,24 Auvergne
2013 16,90 12,93 14,27 16,55 15,92
2012 16,48 15,80 15,29 14,36 16,03 Basse-Normandie
2013 15,07 10,55 14,10 13,52 14,67
2012 17,60 19,46 17,03 - 17,75 Bourgogne
2013 14,52 26,04 15,98 17,00 15,74
2012 18,07 16,74 16,17 - 17,45 Bretagne
2013 14,12 14,04 13,36 7,67 13,88
2012 17,55 12,57 16,50 - 16,81 Centre
2013 14,46 16,75 16,98 17,32 15,22
2012 24,76 18,87 17,31 17,97 22,06 Champagne-Ardenne
2013 14,51 23,32 14,58 12,02 15,02
2012 16,79 11,16 18,50 - 17,10 Corse
2013 12,76 20,48 16,52 13,76 15,56
2012 20,71 16,75 15,92 17,28 19,33 Franche-Comté
2013 15,57 12,76 12,99 20,97 14,96
2012 16,62 17,32 14,02 - 15,92 Haute-Normandie
2013 14,36 15,44 16,43 10,05 14,67
2012 14,66 19,22 14,80 20,46 14,85 Île-de-France
2013 13,62 11,96 13,77 20,83 13,76
2012 16,72 23,21 15,20 19,71 16,86 Languedoc-Roussillon
2013 14,20 15,19 14,47 13,55 14,31
2012 16,76 20,34 17,47 - 17,07 Limousin
2013 15,65 21,71 18,01 22,98 16,14
2012 18,85 21,61 15,29 - 17,89 Lorraine
2013 14,10 19,23 15,53 17,66 14,87
2012 16,19 18,83 15,53 17,59 16,20 Midi-Pyrénées
2013 14,00 21,13 13,28 12,48 14,08
2012 16,51 17,36 15,86 29,57 16,44 Nord-Pas-de-Calais
2013 11,10 13,27 15,30 13,28 12,43
2012 15,30 17,73 15,79 - 15,58 Pays-de-la-Loire
2013 13,90 14,70 13,98 18,69 14,09
2012 16,73 17,87 16,41 - 16,79 Picardie
2013 15,29 21,75 14,71 21,34 15,87
2012 15,85 17,93 15,23 - 15,89 Poitou-Charentes
2013 16,33 15,55 12,71 13,15 14,81
2012 15,59 14,94 14,43 - 15,26 Provence-Alpes-Côte-d'Azur
2013 14,39 10,95 13,19 15,92 13,85
2012 14,80 15,44 15,70 46,92 15,14 Rhône-Alpes
2013 14,24 13,11 14,34 13,22 14,21
2012 16,70 18,09 16,11 22,29 16,78 Outre-mer
2013 13,20 12,65 13,75 18,35 13,35
2012 - - - - - Étranger
2013 - - - - -
2012 16,04 17,44 15,39 20,81 15,98 Total
2013 14,14 15,97 14,33 16,45 14,33
PLF 2015 259
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
PARC OCCUPÉ PAR L’ÉTAT
PARC IMMOBILIER
Valorisation du parc immobilier contrôlé par l'État par ministère (en euros)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX et FI-AA
Ministère Année Propriétaire
État Mise
à disposition Total
2012 5 277 528 417 559 432 455 5 836 960 872 Affaires étrangères
2013 4 889 270 971 530 130 619 5 419 401 589
2012 577 625 570 57 832 883 635 458 454 Affaires sociales
2013 549 718 162 45 650 490 595 368 652
2012 459 589 171 51 600 432 511 189 603 Agriculture
2013 470 128 656 43 927 353 514 056 008
2012 7 073 242 690 88 331 474 7 161 574 164 Budget - Comptes publics - Fonction publique 2013 6 949 778 478 89 202 621 7 038 981 100
2012 1 210 422 474 107 579 312 1 318 001 786 Culture
2013 1 384 144 817 106 925 022 1 491 069 839
2012 15 702 674 303 247 513 638 15 950 187 941 Défense
2013 14 960 348 399 498 710 020 15 459 058 420
2012 3 052 359 581 266 887 898 3 319 247 480 Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire 2013 2 601 615 758 209 265 135 2 810 880 894
2012 1 479 105 478 53 856 449 1 532 961 927 Education nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 1 594 884 944 47 869 757 1 642 754 701
2012 9 051 463 686 2 739 657 575 11 791 121 261 Intérieur - Outre-mer - Collectivités territoriales 2013 9 115 667 007 2 687 697 702 11 803 364 709
2012 7 823 959 723 1 508 846 567 9 332 806 290 Justice
2013 8 179 684 633 1 574 742 066 9 754 426 699
2012 232 510 214 2 235 888 234 746 102 Logement - Ville
2013 266 157 500 2 233 817 268 391 317
2012 1 529 585 1 781 500 3 311 085 Réforme État - Décentralisation
2013 2 165 850 1 781 500 3 947 350
2012 980 536 254 135 561 702 1 116 097 957 Services du Premier ministre
2013 1 178 673 171 143 007 134 1 321 680 305
2012 1 228 311 58 763 1 287 074 Sports
2013 1 238 336 58 734 1 297 070
2012 325 501 729 7 946 696 333 448 424 Travail - Emploi
2013 380 176 297 10 615 161 390 791 457
2012 53 249 277 186 5 829 123 233 59 078 400 419 Total
2013 52 523 652 978 5 991 817 131 58 515 470 110
Le parc immobilier contrôlé par l'État regroupe les terrains et les constructions, y compris les biens spécifiques et les constructions
spécialisées. Il est valorisé selon les principes fixés dans le recueil des normes comptables de l'État (norme 6 et norme 17).
La répartition par propriétaire est réalisée au moyen de la catégorie d'immobilisations « mise à disposition ».
La ventilation par ministère résulte de l'affectation des immobilisations aux différents programmes budgétaires d'utilisation des biens.
La Cour des comptes a levé dans son acte de certification des comptes de l'État au titre de l'exercice 2013 la réserve portant sur le
patrimoine immobilier de l'État.
La valorisation du parc contrôlé par l'État et occupé par le ministère de la Défense et par le ministère de l'Intérieur représente
respectivement 26,42 % et 20,17 % de la valeur totale du parc immobilier contrôlé par l'État.
Les biens dont l'État est propriétaire représentent 89,76 % de la valeur totale du parc immobilier contrôlé par l'État.
260 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Valorisation du parc immobilier contrôlé par l'État par région (en euros)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX et FI-AA
Région Année Propriétaire
État Mise
à disposition Total
2012 880 444 231 107 928 016 988 372 246 Alsace
2013 968 580 046 118 942 957 1 087 523 004
2012 1 976 526 399 125 340 788 2 101 867 186 Aquitaine
2013 2 057 685 556 149 576 091 2 207 261 647
2012 633 215 406 41 878 355 675 093 760 Auvergne
2013 615 895 588 36 861 286 652 756 874
2012 446 380 914 122 023 341 568 404 256 Basse-Normandie
2013 428 815 875 103 176 958 531 992 833
2012 560 556 536 89 525 833 650 082 369 Bourgogne
2013 575 762 813 87 384 588 663 147 401
2012 1 675 586 308 111 854 343 1 787 440 650 Bretagne
2013 1 677 458 274 108 966 946 1 786 425 219
2012 992 432 758 122 386 515 1 114 819 273 Centre
2013 1 148 034 647 111 689 528 1 259 724 175
2012 903 928 746 59 471 049 963 399 795 Champagne-Ardenne
2013 854 670 795 62 637 486 917 308 281
2012 389 037 248 23 303 019 412 340 268 Corse
2013 367 388 150 23 998 187 391 386 337
2012 459 435 778 60 716 744 520 152 523 Franche-Comté
2013 443 908 341 55 684 971 499 593 312
2012 578 608 264 139 072 626 717 680 890 Haute-Normandie
2013 592 379 823 139 650 945 732 030 768
2012 20 868 557 181 2 144 944 860 23 013 502 041 Île-de-France
2013 20 171 661 226 2 327 486 269 22 499 147 495
2012 1 042 414 750 221 567 288 1 263 982 038 Languedoc-Roussillon
2013 1 085 662 221 233 175 356 1 318 837 577
2012 290 919 239 19 765 650 310 684 889 Limousin
2013 294 459 806 12 665 128 307 124 934
2012 1 140 005 986 153 636 370 1 293 642 356 Lorraine
2013 1 150 991 275 163 836 694 1 314 827 969
2012 1 665 744 272 129 447 764 1 795 192 036 Midi-Pyrénées
2013 1 688 265 837 129 068 129 1 817 333 966
2012 1 322 103 960 160 534 303 1 482 638 263 Nord-Pas-de-Calais
2013 1 292 764 831 166 426 163 1 459 190 994
2012 1 051 319 045 223 254 100 1 274 573 145 Pays-de-la-Loire
2013 1 092 161 821 234 241 853 1 326 403 674
2012 784 938 098 76 022 770 860 960 868 Picardie
2013 779 052 405 60 066 052 839 118 456
2012 753 760 224 162 932 321 916 692 545 Poitou-Charentes
2013 770 444 070 153 192 859 923 636 930
2012 4 498 483 996 314 908 864 4 813 392 860 Provence-Alpes-Côte-d'Azur
2013 4 452 900 289 300 168 612 4 753 068 901
2012 2 449 659 870 503 864 774 2 953 524 644 Rhône-Alpes
2013 2 470 417 449 541 483 923 3 011 901 372
2012 3 092 191 920 176 049 676 3 268 241 596 Outre-mer
2013 3 134 598 313 159 183 157 3 293 781 470
2012 4 793 026 057 538 693 864 5 331 719 921 Étranger
2013 4 409 693 526 512 252 995 4 921 946 521
2012 53 249 277 186 5 829 123 233 59 078 400 419 Total
2013 52 523 652 978 5 991 817 131 58 515 470 110
Le parc immobilier contrôlé par l'État en Ile-de-France représente 38,45 % de la valorisation ventilée par régions.
La valorisation du parc immobilier situé à l'étranger est de 8,41 %, soit une valeur supérieure aux autres régions françaises (PACA 8,12 %, par exemple).
PLF 2015 261
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Valorisation du parc immobilier contrôlé par l'État par type de composant (en euros)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX et FI-AA
Regroupement de types de composant Propriétaire
État Mise
à disposition Total Année
21 625 465 136 2 989 604 741 24 615 069 877 2012 Bureau
20 517 793 173 3 081 426 621 23 599 219 794 2013
7 179 849 717 1 091 707 656 8 271 557 373 2012 Logement
7 963 858 006 1 362 949 051 9 326 807 057 2013
6 364 714 806 653 125 728 7 017 840 534 2012 Local d'activité
6 172 927 858 329 145 892 6 502 073 750 2013
534 247 390 120 954 944 655 202 334 2012 Bâtiment culturel
549 937 568 120 771 351 670 708 920 2013
30 082 238 105 30 082 343 2012 Culte et monument
34 985 050 43 270 519 78 255 569 2013
1 456 812 489 5 250 492 1 462 062 981 2012 Infrastructure
1 043 510 513 18 774 486 1 062 284 999 2013
1 974 259 776 77 153 622 2 051 413 398 2012 Terrain
1 886 163 248 84 702 124 1 970 865 373 2013
8 492 752 019 63 035 939 8 555 787 958 2012 Site Militaire
8 313 699 367 111 044 698 8 424 744 065 2013
47 658 183 570 5 000 833 227 52 659 016 797 2012 Total
46 482 874 784 5 152 084 741 51 634 959 525 2013
5 900 893 173 2012 Établissement pénitentiaire
6 271 322 485 2013
518 490 449 2012 Lien avec l'inventaire physique au 31/12/2012 impossible à reconstituer (contrainte système) 609 188 100 2013
59 078 400 419 2012 Total du compte général de l’État
58 515 470 110 2013
La part des bâtiments à usage de bureaux représente 40,33 % du patrimoine immobilier contrôlé par l'État, valorisé et ventilé par nature d'utilisation.
Les logements et les sites militaires portent respectivement 15,94 % et 14,40 % de la valorisation ventilée.
262 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
PARC IMMOBILIER DE TYPE « BUREAU »
Valorisation du parc immobilier de type « bureau » contrôlé par l'État par ministère (en euros)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX et FI-AA
Ministère Année Propriétaire
État Mise
à disposition Total
2012 2 336 066 912 112 157 526 2 448 224 438 Affaires étrangères
2013 2 315 034 242 116 621 453 2 431 655 696
2012 531 474 765 57 457 103 588 931 868 Affaires sociales
2013 503 222 199 45 281 422 548 503 621
2012 388 908 541 49 054 298 437 962 838 Agriculture
2013 419 925 302 42 307 037 462 232 339
2012 5 973 009 949 60 356 786 6 033 366 734 Budget - Comptes publics - Fonction publique 2013 5 548 777 351 58 519 280 5 607 296 632
2012 554 021 867 1 449 742 555 471 609 Culture
2013 543 409 390 1 477 401 544 886 791
2012 2 565 317 667 604 780 2 565 922 447 Défense
2013 2 143 900 626 178 193 026 2 322 093 652
2012 1 535 769 345 76 067 158 1 611 836 502 Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire 2013 1 424 940 716 90 086 955 1 515 027 671
2012 1 031 868 967 45 738 134 1 077 607 101 Education nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 1 069 919 628 43 118 974 1 113 038 601
2012 3 867 377 215 1 700 938 029 5 568 315 244 Intérieur - Outre-mer - Collectivités territoriales 2013 3 525 736 681 1 656 734 176 5 182 470 857
2012 1 626 424 757 742 312 281 2 368 737 038 Justice
2013 1 631 639 515 697 141 055 2 328 780 569
2012 423 055 2 235 887 2 658 942 Logement - Ville
2013 312 229 2 233 816 2 546 046
2012 500 000 - 500 000 Réforme État - Décentralisation
2013 1 354 850 - 1 354 850
2012 974 521 275 135 496 570 1 110 017 845 Services du Premier ministre
2013 1 137 620 595 142 907 113 1 280 527 709
2012 560 000 - 560 000 Sports
2013 560 000 - 560 000
2012 239 220 824 5 736 447 244 957 271 Travail - Emploi
2013 251 439 848 6 804 912 258 244 761
2012 21 625 465 136 2 989 604 741 24 615 069 877 Total
2013 20 517 793 173 3 081 426 621 23 599 219 794
Les services des ministères du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique et ceux des ministères de l'Intérieur, des Outre-mer et des Collectivités territoriales occupent la part la plus importante des immeubles à usage principal de bureaux, soit respectivement 23,76 % et 21,96 %.
PLF 2015 263
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Valorisation du parc immobilier de bureaux contrôlé par l'État par région (en euros)
au 31.12.2013
Source de données : Chorus RE-FX et FI-AA
* Année Propriétaire
État Mise
à disposition Total
2012 207 611 586 99 868 905 307 480 491 Alsace
2013 269 085 239 81 382 791 350 468 030
2012 513 698 605 80 923 109 594 621 714 Aquitaine
2013 453 947 319 84 617 504 538 564 823
2012 214 171 514 33 919 915 248 091 429 Auvergne
2013 201 314 991 28 638 794 229 953 784
2012 142 923 431 58 339 067 201 262 498 Basse-Normandie
2013 127 794 580 51 981 320 179 775 899
2012 159 517 664 66 282 086 225 799 749 Bourgogne
2013 174 960 606 74 216 307 249 176 913
2012 488 481 839 84 808 857 573 290 696 Bretagne
2013 452 989 430 89 270 699 542 260 129
2012 274 181 784 69 220 296 343 402 080 Centre
2013 279 924 509 59 994 026 339 918 535
2012 201 140 506 48 727 959 249 868 465 Champagne-Ardenne
2013 185 256 398 51 416 094 236 672 493
2012 124 177 518 23 303 019 147 480 537 Corse
2013 125 257 595 22 910 967 148 168 562
2012 190 994 111 42 150 870 233 144 981 Franche-Comté
2013 178 105 954 41 480 754 219 586 709
2012 263 917 993 41 442 741 305 360 734 Haute-Normandie
2013 264 655 174 40 219 459 304 874 633
2012 11 966 504 651 1 206 443 141 13 172 947 792 Île-de-France
2013 11 336 382 722 1 382 517 031 12 718 899 753
2012 350 908 905 95 944 910 446 853 815 Languedoc-Roussillon
2013 321 082 916 103 527 567 424 610 483
2012 113 081 018 9 324 679 122 405 697 Limousin
2013 104 298 136 8 075 270 112 373 406
2012 271 405 516 48 119 810 319 525 326 Lorraine
2013 255 848 164 56 583 022 312 431 186
2012 521 002 757 93 824 985 614 827 742 Midi-Pyrénées
2013 487 170 737 96 794 312 583 965 049
2012 470 429 714 73 877 937 544 307 651 Nord-Pas-de-Calais
2013 419 717 789 30 033 575 449 751 364
2012 463 457 225 64 589 957 528 047 182 Pays-de-la-Loire
2013 454 927 531 68 086 468 523 013 999
2012 198 986 191 50 233 110 249 219 301 Picardie
2013 174 718 148 46 356 182 221 074 330
2012 255 175 744 59 677 599 314 853 343 Poitou-Charentes
2013 258 004 827 52 526 331 310 531 159
2012 898 761 034 230 036 888 1 128 797 922 Provence-Alpes-Côte-d'Azur
2013 861 424 181 220 340 876 1 081 765 057
2012 850 070 403 189 426 918 1 039 497 322 Rhône-Alpes
2013 809 187 298 187 098 114 996 285 412
2012 634 188 550 106 328 747 740 517 297 Outre-mer
2013 557 412 952 86 105 993 643 518 945
2012 1 850 676 878 112 789 236 1 963 466 114 Étranger
2013 1 764 325 977 117 253 164 1 881 579 142
2012 21 625 465 136 2 989 604 741 24 615 069 877 Total
2013 20 517 793 173 3 081 426 621 23 599 219 794
La répartition de la valorisation du parc immobilier à usage principal de bureaux contrôlé par l'État ne diffère pas de celle du parc immobilier dans son ensemble.
Ainsi, la région Ile-de-France regroupe la majorité du parc immobilier de bureaux contrôlé par l'État, soit 53,90 %.
264 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
FLUX IMMOBILIERS
ACQUISITIONS
Avertissement : il s’agit des acquisitions de plus de 0,5 million d’euros hors taxes de l’État et de ses opérateurs.
Répartition du parc immobilier acquis par l'État par ministère (en euros)
du 01.01.2013 au 31.12.2013
Source de données : requête dans Chorus
Ministère Prix
d'acquisition Acquisitions les plus significatives
Affaires étrangères
Agriculture - Agroalimentaire - Forêt
Culture - Communication
Défense
Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire
Économie - Finances
Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche
2 885 194 €
rue Fermi – Marseille : 1,3 M€
place Bourget – Toulon : 0,7 M€
rue Bouchard – Dijon : 0,8 M€
Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration
1 850 000 € avenue de la République - Colmar : 1,8 M€
Justice 8 326 169 €
SPIP rue Micheline Ostermeyer - Rennes : 3,7 M€
archivage des juridictions de la CA d'Aix bd de l'Europe-Vitrolles : 1,5 M€
direction région. PJJ rue du Rouet – Marseille : 0,95 M€
avenue Aristide Briand – Saint Malo : 0,9 M€
site pénitentiaire route de l'Enfant Les Milles - Aix en Provence : 0,7 M€
tribunal d'instance cours Clémenceau - Dôle : 0,5 M€
Logement - Ville
Pouvoirs publics
Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative
Services du Premier ministre
Travail - Relations sociales - Solidarité
Multi-occupants ou vacants
Total 13 061 363 €
PLF 2015 265
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Répartition du parc immobilier acquis par les opérateurs de l’État par ministère de rattachement (en euros)
du 01.01.2013 au 31.12.2013
Source de données : requête dans Chorus
Ministère Prix
d'acquisition Acquisitions les plus significatives
Affaires étrangères -
Affaires sociales - Santé
Agriculture - Agroalimentaire - Forêt
Culture - Communication 18 500 000 € Grand palais des Champs Elysées - Paris 8 : 18,5 M€
Défense
Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire
Économie - Finances
Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche
Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration
Justice
Logement - Ville
Pouvoirs publics
Sports - Jeunesse
Services du Premier ministre
Travail - Relations sociales - Solidarité
Multi-occupants ou vacants
Total 18 500 000 €
266 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
CESSIONS
Répartition du parc immobilier cédé par l'État par ministère (en euros)
du 01.01.2013 au 31.12.2013
Source de données : Outil de Suivi des Cessions
Ministère Année Prix de cession
2012 31 022 850 Affaires étrangères
2013 50 715 435
2012 8 452 785 Agriculture - Agriculture - Forêt
2013 3 916 604
2012 25 720 603 Budget - Comptes publics - Fonction publique
2013 29 080 881
2012 10 306 244 Culture - Communication
2013 5 414 400
2012 152 623 484 Défense
2013 115 428 160
2012 89 894 046 Écologie - Développement durable - Énergie - Aménagement du territoire 2013 58 420 533
2012 9 309 260 Économie - Industrie - Emploi
2013 2 425 860
2012 59 678 137 Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche 2013 16 056 483
2012 58 887 431 Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration 2013 48 771 104
2012 37 552 338 Justice
2013 5 870 059
2012 920 Logement - Ville
2013 -
2012 - Pouvoirs publics
2013 -
2012 4 385 001 Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative
2013 1 583 500
2012 11 378 775 Services du Premier ministre
2013 32 876 950
2012 6 604 951 Travail - Relations sociales - Solidarité
2013 2 811 373
2012 2 714 404 Multi-occupants ou vacants
2013 10 485 238
2012 508 531 229 Total
2013 383 856 580
PLF 2015 267
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
PRISES À BAIL
Avertissement : il s’agit des prises à bail de l’État et de ses opérateurs dont le loyer est supérieur à un million d’euros hors taxes dans la région Île-de-France et à 0,5 million d’euros hors taxes dans les autres régions.
Répartition du parc immobilier pris à bail par l'État par ministère (en euros)
du 01.01.2013 au 31.12.2013
Source de données : requête dans Chorus
Ministère Loyer annuel Prises à Bail les plus significatives
Affaires étrangères
Affaires sociales - Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative
972 094 € DIRECCTE PACA - R BORDE - Marseille 8 : 0,9 M€
Agriculture - Agroalimentaire - Forêt
Culture - Communication
Défense
Écologie - Développement durable - Énergie - Egalité du territoire et du logement
Économie - Finances 515 772 € Centre des finances publiques - Papeete : 0,5 M€
Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche
Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration
4 935 710 €
rue du champ de Mars - Sarreguemines : 2 M€
bd Bourdon - Paris 4 : 1,7 M€
rue du Béarn - Paris 3 : 1,2 M€
Justice
Logement - Ville
Pouvoirs publics
Services du Premier ministre
Travail – Emploi – Formation professionnelle
Présidence de la République 1 443 273 € Aéroport d'ORLY : 1,4 M€
Total 7 866 849 €
268 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
Répartition du parc immobilier pris à bail par les opérateurs de l’État par ministère de rattachement (en euros)
du 01.01.2013 au 31.12.2013
Source de données : requête dans Chorus
Ministère Loyer annuel Prises à Bail les plus significatives
Affaires étrangères
Agriculture - Agroalimentaire - Forêt
Culture - Communication
Défense
Écologie - Développement durable - Énergie - Egalité du territoire et du logement
Économie - Finances
Éducation nationale - Enseignement supérieur - Recherche
Intérieur - Outre-Mer - Collectivités territoriales - Immigration
Justice
Logement - Ville
Pouvoirs publics
Santé - Jeunesse - Sports - Vie associative
Services du Premier ministre
Travail – Emploi – Formation professionnelle
4 037 762 € pôle emploi - 78-80 bd Ney - Paris 18 : 1,3 M€
10-16 rue Brancion - Paris 15 : 2,7 M€
Multi-occupants ou vacants
Total 4 037 762 €
PLF 2015 269
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
DONNÉES QUALITATIVES
ACCESSIBILITÉ
Accessibilité du parc immobilier de bureaux occupé par l’État
au 31.12.2013
Source : Fiches SPSI
Le périmètre de l’étude repose sur plus de 11 000 fiches SPSI (volets « bâtiment ») sur lesquelles des données concernant l’état technique, fonctionnel et réglementaire du bâtiment ont été renseignées.
Chaque fiche SPSI présente, pour un immeuble majoritairement de bureaux occupé par l’État, les caractéristiques générales du bâtiment ainsi que son état technique. En terme d'accessibilité du bâtiment aux personnes à mobilité réduite, elle indique :
– la qualité de l’accessibilité au bâtiment,
– la qualité des conditions d’accueil dans le bâtiment,
– l’existence de services spécifiques,
– la présence de sanitaires adaptés.
Cinq critères sont proposés afin d’apprécier la qualité des installations précédemment citées :
– réglementaire fonctionnel,
– réglementaire non fonctionnel,
– non réglementaire fonctionnel,
– non accessible,
– sans objet : si le composant n’existe pas (si la rubrique n’a pas lieu d’être réglementairement).
Par ailleurs, à partir des données renseignées dans les fiches, une distinction entre le parc loué et celui propriété de l’État a été retenue afin de mettre en évidence l’état des installations spécialisées par statut d’occupation.
Unité % Unité % Unité % Unité % Unité % Unité % Unité %
Locataire 1 629 14,02 227 1,95 962 8,28 1 373 11,81 131 1,13 1 765 15,19 6 087 52,37
Propriétaire 1 037 8,92 156 1,34 633 5,45 736 6,33 126 1,08 1 899 16,34 4 587 39,46
Mise à disposition
188 1,62 36 0,31 94 0,81 98 0,84 17 0,15 134 1,15 567 4,88
ND 89 0,77 15 0,13 38 0,33 46 0,40 19 0,16 175 1,51 382 3,29
Accès au bâtiment PMR
Total 2 943 25,32 434 3,73 1 727 14,86 2 253 19,38 293 2,52 3 973 34,18 11 623 100,00
Locataire 1 355 11,66 245 2,11 985 8,47 1 257 10,81 175 1,51 2 070 17,81 6 087 52,37
Propriétaire 926 7,97 188 1,62 609 5,24 696 5,99 172 1,48 1 996 17,17 4 587 39,46
Mise à disposition
158 1,36 32 0,28 99 0,85 106 0,91 16 0,14 156 1,34 567 4,88
ND 75 0,65 16 0,14 44 0,38 39 0,34 21 0,18 187 1,61 382 3,29
Accueil dans le bâtiment PMR
Total 2 514 21,63 481 4,14 1 737 14,94 2 098 18,05 384 3,30 4 409 37,93 11 623 100,00
Locataire 298 2,56 82 0,71 234 2,01 592 5,09 1 327 11,42 3 554 30,58 6 087 52,37
Propriétaire 236 2,03 71 0,61 250 2,15 350 3,01 878 7,55 2 802 24,11 4 587 39,46
Mise à disposition.
46 0,40 12 0,10 36 0,31 76 0,65 141 1,21 256 2,20 567 4,88
ND 29 0,25 6 0,05 5 0,04 21 0,18 72 0,62 249 2,14 382 3,29
Services spécifiques PMR
Total 609 5,24 171 1,47 525 4,52 1 039 8,94 2 418 20,80 6 861 59,03 11 623 100,00
Locataire 957 8,23 117 1,01 400 3,44 2 148 18,48 373 3,21 2 092 18,00 6 087 52,37
Propriétaire 869 7,48 109 0,94 375 3,23 1 018 8,76 184 1,58 2 032 17,48 4 587 39,46
Mise à dispo. 145 1,25 18 0,15 46 0,40 171 1,47 33 0,28 154 1,32 567 4,88
ND 61 0,52 8 0,07 23 0,20 61 0,52 32 0,28 197 1,69 382 3,29
Sanitaire PMR
Total 2 032 17,48 252 2,17 844 7,26 3 398 29,24 622 5,35 4 475 38,50 11 623 100,00
270 PLF 2015
Politique immobilière de l’État
DPT ANNEXES
ÉNERGIE
Consommation du parc immobilier occupé par l’État (en euros)
du 01.01.2013 au 31.12.2013
Source : dépenses exécutées issues des données Chorus
Le périmètre de la cartographie comprend l’ensemble des dépenses dans Chorus (services de l’État uniquement, y compris les budgets annexes et comptes spéciaux), en France métropolitaine, outre-mer et étranger.
Les ministères déploient progressivement des outils experts de suivi des fluides (OSF) afin d’améliorer la connaissance de leurs consommations d’énergies et de fluides : électricité, gaz, fioul, réseaux de chaleur, eau. Les données issues de ces outils seront à terme centralisées dans l’infocentre déployé par France Domaine. À ce jour, l’échéance de déploiement général des OSF et de la centralisation de leurs données dans l’infocentre de France Domaine n’est pas établie.
Exécution 2013
Énergie ou fluide Dépenses (en millions d'euros)
Autres énergies 44
Chauffage urbain 38
Eau 101
Électricité 399
Fioul 44
Gaz 223
Total 849
PLF 2015 271
Politique immobilière de l’État
ANNEXES DPT
Performance énergétique du parc immobilier de bureaux occupé par l’État
au 31.12.2013
Source : Fiches SPSI
Le périmètre de l’étude repose sur plus de 11 000 fiches SPSI (volets « bâtiment ») sur lesquelles des données relatives aux caractéristiques des immeubles majoritairement de bureaux ont été renseignées.
Chaque fiche SPSI indique, pour un immeuble majoritairement de bureaux occupé par l’État, s’il a été réalisé :
– un diagnostic de performance énergétique : diagnostic qui renseigne sur la performance énergétique d’un bâtiment en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en terme d’émission de gaz à effet de serre,
– un bilan carbone : bilan qui permet de comptabiliser les émissions de gaz à effet de serre à partir des données facilement disponibles pour parvenir à une évaluation fidèle des émissions directes ou induites par l’activité des services de l’État,
– un audit énergétique : audit qui décrit et qualifie chaque bâtiment du point de vue de sa performance énergétique et environnementale,
– un outil de suivi de consommation des fluides (gaz, électricité, fuel, eau).
Par ailleurs, à partir des données renseignées dans les fiches, une distinction entre le parc loué et celui propriété de l’État a été retenue afin de mettre en évidence la réalisation des diagnostics par statut d’occupation.
Réalisé Non réalisé En projet Non déterminé Statut
d’occupation Unité % Unité % Unité % Unité %
Total
Locataire 303 2,61 3 167 27,25 96 0,83 2 521 21,69 6 087
Propriétaire 793 6,82 1 310 11,27 79 0,68 2 405 20,69 4 587
Mise à disposition 160 1,38 223 1,92 4 0,03 180 1,55 567
Non déterminé 33 0,28 117 1,01 3 0,03 229 1,97 382
Diagnostic de performance
énergétique
Total 1 289 11,09 4 817 41,44 182 1,57 5 335 45,90 11 623
Locataire 181 1,56 3 161 27,20 92 0,79 2 653 22,83 6 087
Propriétaire 471 4,05 1 620 13,94 91 0,78 2 405 20,69 4 587
Mise à disposition 69 0,59 284 2,44 33 0,28 181 1,56 567
Non déterminé 17 0,15 125 1,08 7 0,06 233 2,00 382
Bilan carbone
Total 738 6,35 5 190 44,65 223 1,92 5 472 47,08 11 623
Locataire 281 2,42 3 405 29,30 106 0,91 2 295 19,75 6 087
Propriétaire 1 217 10,47 1 131 9,73 71 0,61 2 168 18,65 4 587
Mise à disposition 201 1,73 200 1,72 4 0,03 162 1,39 567
Non déterminé 45 0,39 129 1,11 1 0,01 207 1,78 382
Audit énergétique
Total 1 744 15,00 4 865 41,86 182 1,57 4 832 41,57 11 623
Locataire 2 200 18,93 1 531 13,17 647 5,57 1 709 14,70 6 087
Propriétaire 1 401 12,05 876 7,54 339 2,92 1 971 16,96 4 587
Mise à disposition 220 1,89 173 1,49 40 0,34 134 1,15 567
Non déterminé 87 0,75 70 0,60 23 0,20 202 1,74 382
Outil de suivi des fluides
Total 3 908 33,62 2 650 22,80 1 049 9,03 4 016 34,55 11 623
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