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Republique du senegal
Un Peuple Un But Une foi
---------- MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE
ET DE L’ASSAINISSEMENT
---------- Direction de la Gestion et de la Planification
des Ressources en Eau
Projet de gestion intégrée et durable des ressources en eau en Afrique axé sur les Etats membres de la région du Sahel (RAF7011)
PRESENTATION DU SENEGAL
Juillet 2012
PLAN DE PRESENTATION 1. Contexte géographique 2. Présentation des ressources en eau du Sénégal 3. Présentation du Bassin Sénégalo-Mauritanien 3. Etat des lieux 4. Problèmes résoudre 5. Parties Prenantes
Contexte géographique
Nord et Nord-Est par la
Mauritanie, au Sud-Est par le Mali,
au Sud par la Guinée et la Guinée
Bissau, et à l'Ouest par l'Océan
Atlantique
Superficie : 196 720 km2
pluviométrie moyenne : 687
mm/an
Ses apports sont de l’ordre de 20 milliards de mètres cubes en année moyenne. Son écoulement est caractérisé par une forte irrégularité inter-annuelle, 41 milliards de mètres cubes en 1924 et 6.15 mètres cubes en 1987. Le fleuve Sénégal alimente le lac de Guiers est une
importante réserve d’eau douce de près de 500 millions de mètres cubes contribue à l’alimentation
en eau de Dakar pour près de 120 000 mètres cubes.
RESSOURCES EN EAU DE SURFACE
Fleuve Sénégal
Ses apports moyens s’élèvent à 2.2 milliards de mètres cubes par an.
RESSOURCES EN EAU DE SURFACE
Fleuve Gambie
A coté de ces grands fleuves, sont présents des cours d'eau de moindre importance (Casamance et Kayanga) et des petits bassins versants dont les écoulements sont temporaires.
Il existe quatre (4) grands systèmes
aquifères correspondant aux principales
formations géologiques :
RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE
• le système aquifères superficiels
• le système aquifères intermédiaires
• le système aquifère profond (Maastrichtien)
• le système aquifère du socle
BASSIN SENEGALO-MAURITANIEN
SUPERFICIE Superficie du
bassin dans le
pays (km2)
Superficie
totale du pays
(km2)
% de la
superficie du
pays dans le
bassin
% de la
superficie du
bassin dans le
pays
Mauritanie 111 000 1 032 000 10 37
Sénégal 159 000 196 192 81 53
Gambie 9 900 11 295 87 3,3
Guinée Bissau 20 100 36 125 75 6,7
Total 300 000 100
ETAT DES LIEUX
Données hydrogéologiques disponibles
Réseaux piézométriques de 500 piézométriques au Sénégal
Bases de données sur les caractéristiques des ouvrages avec un SIG
Le total des ouvrages toute profondeur confondue correspond environ 8000 au Sénégal.
PROJETS :
Projet Sectoriel Eau (PSE) – 1997-2002 :
Le Projet Sectoriel Eau comprenait trois composantes :
Appui au Service de Gestion et de Planification des Ressources en Eau,
Approvisionnement en eau de la région de Dakar,
Assainissement Urbain.
Dans la composante A, une étude hydrogéologique des aquifères du bassin sédimentaire sénégalo-mauritanien a été effectuée.
Objectifs du projet :
• Amélioration de la connaissance des systèmes aquifères du bassin sédimentaire du Sénégal en général et de l’aquifère Maastrichtien, en particulier ;
• Evaluation des potentialités des ressources en eau par rapport aux besoins (alimentation en eau potable, bétail, irrigation, industrie) ;
• Construction d’un modèle mathématique de simulation, outil de gestion prévisionnelle des ressources en eau souterraine ;
• Intégration du modèle dans le SIG mis en place dans le cadre de l ‘appui institutionnel aux services hydrologiques nationaux ;
• Formation et le perfectionnement du personnel à la mise en œuvre de cet outil et à son utilisation ;
• Réhabilitation de 20 piézomètres et réalisation de 11 piézomètres complémentaires au Maastrichtien.
• Projet AIEA 2000-2003
L’Agence Internationale de l’Energie Atomique a appuyé le Sénégal à travers les Projets RAF 05 et 06 le suivi des ressources en eau et l’échantillonnage pour des analyses hydro-chimiques et isotopiques ainsi qu’ un renforcement de capacité du département de Géologie et la DGPRE par des équipements hydrologiques (matériels techniques et équipements de labo) et la formation.
• Projet Eau Long Terme (PELT) – 2004-2009
Dans le cadre de ce projet, la Direction de Gestion et de Planification des Ressources en Eau
(DGPRE) a bénéficié d’un appui du "Fonds Nordique de Développement (NDF)" pour l’exécution
de la composante gestion des ressources en eau. Pour les ressources en eau souterraine, des
études hydrogéologiques complémentaires ont été effectuées.
Objectifs du projet
• Les études comprenaient deux lots : i) Lot 1 : L’étude hydrogéologique des aquifères de Dakar et du Littoral nord pour le renforcement en eau potable de la ville de Dakar ; ii) Lot 2 : L’étude hydrogéologique de la Bordure Sédimentaire du Sénégal oriental.
• Le Lot 1 avait pour objectif de contribuer à la mise à disposition au sein de la Direction de Gestion des Ressources en Eau (DGPRE), de moyens et outils adéquats lui permettant d’assurer :
• L’évaluation plus fiable des potentialités des nappes de Dakar et du Littoral Nord, alimentant la ville de Dakar et ses environs ainsi que des besoins, afin d’améliorer leurs conditions d’exploitation.
• La mise en place d’un tableau de bord permettant un suivi optimisé de la qualité et de la quantité de leurs eaux en fonction des différentes sollicitations pour une protection durable.
• L'objectif visé par le Lot 2 est de contribuer à l’amélioration des connaissances sur les ressources en eaux souterraines du Sénégal Oriental, la mise à disposition au sein de la DGPRE de moyens adéquats lui permettant d’assurer une meilleure évaluation et une exploitation des potentialités des nappes de cette région pour un développement durable.
Projet d’Etude hydrogéologique des régions de Matam-Tambacounda- Kédougou (2007-2010)
L’objectif principal était d’évaluer les ressources en eau dans cette zone dans le cadre de l’élaboration d’un plan directeur de la zone Est
• Premier de Projet de mise en œuvre PAGIRE (2009 – 2011).
En 2008, la Facilité Africaine a bien voulu appuyer le Sénégal pour la
mise en œuvre de quelques axes prioritaires.
Objectifs du projet
Les objectifs du projet sont les suivants : i) améliorer les
connaissances sur les ressources en eau, ii) améliorer le dispositif
d’inventaire des ressources en eau, iii) améliorer le système de
planification des ressources en eau, iv) améliorer le dispositif
règlementaire de gestion des ressources en eau, v) améliorer le
système de communication en matière de gestion des ressources en
eau et de sensibilisation des acteurs, les décideurs en particulier, vi)
améliorer le système de financement de la gestion des ressources en
eau (redevance, tarification en fonction des zones et aquifères
sensibles) et vii) renforcer les capacités et l’appui technique et
logistique
Deuxième Projet de mise en œuvre PAGIRE (2012 – 2013).
(Financement du Royaume de Belgique)
OBJECTIF GLOBAL Amélioration de la gestion des ressources en eau en vu de son
utilisation durable.
Objectifs spécifiques 1
L'objectif visé par les présentes études hydrogéologiques est la
connaissance approfondie des réserves hydriques des calcaires de
l’Eocène du secteur de Khombol-Touba Toul et Kaba Diack et du
Maastrichtien dans la zone Est du Bassin arachidier (Centre du Pays)
pour la réalisation technique de centres de captage d’eaux souterraines
en vue d’un transfert vers la zone dont la qualité de l’eau est mauvaise.
Objectifs spécifiques 2
L’objectif sera de mettre en place un cadre stratégique et
organisationnel de référence pour la gestion des systèmes
d’information et de connaissance sur l’eau dans le bassin arachidier en
vue d’orienter de façon coordonnée et efficace la planification et la
gestion des ressources en eau et de l’environnement en synergie avec
les considérations de développement durable.
Objectif spécifique 3
Cet objectif vise l’amélioration du cadre stratégique et
organisationnel de référence pour la gestion des systèmes
d’information et de connaissance sur l’eau dans le bassin
arachidier en vue d’orienter de façon coordonnée et efficace la
planification et la gestion des ressources en eau et de
l’environnement en synergie avec les considérations de
développement durable.
Objectifs spécifiques 2
L’objectif sera de mettre en place un cadre stratégique et
organisationnel de référence pour la gestion des systèmes
d’information et de connaissance sur l’eau dans le bassin
arachidier en vue d’orienter de façon coordonnée et efficace la
planification et la gestion des ressources en eau et de
l’environnement en synergie avec les considérations de
développement durable.
PROBLEMES A RESOUDRE
. Problèmes de salinisation : • Bande centrale salée/fluorée du Maastrichtien
• Risque de l’intrusion marine menaçant le système aquifère
• Pollution des pratiques agricoles
• Relations entre le Fleuve Sénégal et les cours d’eau avec les systèmes aquifères du bassin
• Manque de connaissances permettant d’éclaircir les limites et les échanges entre les différentes nappes logées dans le bassin Sénégalo-Mauritanien.
• Manque de données de nivellement permettant d’avoir des cartes piézométriques fiables
PARTIES PRENANTES (Stakeholder)
• Les différentes parties prenantes identifiées
sont : • Administration publique du secteur de l’eau (niveau central et
local)
• Organismes de bassin (OMVS, OMVG, GWP, CEDEAO, OSS….)
• Universités et Institutions de recherches (nationales et internationales) ;
• Secteur privé du secteur de l’eau
• Organisation non gouvernementales (ONG, fondations)
• Partenaires Techniques et Financiers (AIEA, PNUD, JICA, BM, FAE, GEF, etc…)
• Groupes d’intérêt
Merci de votre aimable attention
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