View
5
Download
0
Category
Preview:
Citation preview
Protocole de recherche documentaire sous la direction de Geneviève Bordet
Directeur du mémoire de terminologie : Nolwenn Dano
Directeur du mémoire de traduction : Robert Perret
Julia Hofsteede-Prevost M2 ILTS - Option TS - 2011-2012
Sujet du mémoire : Les aérosols atmosphériques et leur
rôle dans le bilan énergétique mondial
Texte : Feichter J. et Leisner T. (2009), Climate
engineering: A critical review of approaches to modify the
global energy balance. The European Physical Journal
Special Topics, vol. 176, septembre 2009, p. 81–92
Crédits photos : page de garde, de haut en bas
http://canadianawareness.org
http://www.cnes.fr
Pöschl Ulrich (2005) (voir bibliographie en annexe)
http://www.earthtimes.org (repris de Z. Li, université du Maryland)
http://www.telegraph.co.uk (repris de NASA/ AQUA/ REX FEATURES)
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 3
REMERCIEMENTS
Je tiens tout d’abord à remercier Geneviève Bordet, Nolwenn Dano et Robert Perret
d’avoir accepté de diriger mon mémoire. Je les remercie notamment pour leur écoute,
leur soutien, leur patience et leur indulgence au cours de ces deux années. Merci à
Nicolas Frœliger pour ses encouragements et merci à toute l’équipe pédagogique pour
leur enseignement passionnant et passionné, dont j’ai pu doublement profiter. Un grand
merci à Stéphanie Cadet, ma tutrice au sein de Atout France, toujours disponible,
chaleureuse et de bonne humeur, qui m’a permis de vivre un apprentissage serein et de
mettre en pratique les enseignements universitaires en toute liberté.
Je souhaite remercier l’équipe du Relais Handicap Diderot pour son aide précieuse, sans
laquelle je n’aurais pu clore ce parcours universitaire. Merci à Jean-Marc Gornet et
toute l’équipe de Saint-Louis.
Je n’oublie pas mes camarades des promotions 2010-2011 et 2012-2011. Leur bonne
humeur et leur entraide ont largement contribué à la réussite de ces deux années et à
l’accomplissement de ce projet.
Je remercie mes amis et ma famille et surtout ma mère Brigitte, pour son soutien sans
faille lors des moments d’angoisse et de doute.
Enfin, merci à Erling, qui depuis maintenant dix années m’encourage, me soutient, croit
en moi plus que je ne le fais moi-même et me pousse à me dépasser. Je le remercie pour
ses mots justes, son amour, ses sourires, sa grande patience et son investissement dans
ce projet universitaire.
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 4
Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE ...................................................................................... 5
1.Le domaine de spécialisation : un choix cornélien .................................................... 6
1.1.Un départ dans le flou .................................................................................. 6
1.2.La révélation de XXI ..................................................................................... 7
2.Recherches sur le domaine ........................................................................................ 7
2.1.La géoingénierie ........................................................................................... 7
2.2.Recherche du texte de mémoire ................................................................... 9
2.2.1.Premiers écueils .................................................................................. 9
2.2.2.Choix du texte .................................................................................. 11
2.2.3.Présentation du texte de mémoire .................................................... 12
2.2.3.1.Les auteurs ........................................................................... 12
2.2.3.2.La revue ............................................................................... 14
2.2.3.3.Structure du texte ................................................................. 14
2.2.3.4.Classification des domaines ................................................. 16
3.Présentation du domaine et du sous-domaine.......................................................... 18
3.1.Les composantes du domaine ..................................................................... 18
3.2.Le sous-domaine......................................................................................... 20
4.Le rôle de l’expert.................................................................................................... 22
5.La recherche documentaire ...................................................................................... 24
5.1.De l’importance d’être bien organisé... ...................................................... 24
5.2.La recherche de corpus… ........................................................................... 26
5.2.1.… en anglais ..................................................................................... 26
5.2.2.… en français ................................................................................... 28
5.3.Analyse du corpus ...................................................................................... 34
5.4.Le paysage documentaire du domaine... .................................................... 36
5.4.1....en anglais ....................................................................................... 36
5.4.2.... en français .................................................................................... 37
CONCLUSION .......................................................................................................... 40
ANNEXES ................................................................................................................. 41
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 5
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Introduction générale
Le présent mémoire, élaboré au cours de cette année universitaire de Master 2 (que j’ai
effectuée en deux années universitaires), regroupe trois composantes, à savoir le
protocole de recherche documentaire, de terminologie et de traduction. Ce travail m’a
permis de mettre en évidence les relations étroites entre ces trois disciplines et de
m’approprier un domaine de spécialité au sujet duquel je ne possédais au préalable,
aucune connaissance.
La recherche documentaire a contribué à délimiter le domaine, recueillir du corpus de
vulgarisation ou de spécialité, lequel après analyse, a mis en évidence la terminologie
du domaine choisi.
L’analyse terminologique, avec le repérage des termes, le choix des vedettes, la
recherche des équivalents et la rédaction des définitions, a permis de dresser
l’arborescence du microdomaine et d’en établir les relations avec des domaines
connexes.
La traduction du texte a pu être effectuée grâce aux deux étapes préalablement citées.
Au cours de cette traduction, j’ai pu identifier certains phénomènes de la phraséologie
du domaine que ma recherche terminologique ne m’avait pas permis d’identifier. Il est
donc primordial de ne pas considérer la traduction comme l’étape ultime de ce
processus et de la mettre en œuvre en parallèle de la recherche documentaire et
terminologique.
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 6
Les références précédées de l’indication [NOM_ANNÉE] correspondent aux documents
inclus dans mon corpus.
1. Le domaine de spécialisation : un choix cornélien
1.1. Un départ dans le flou
Issue d’une filière en traduction littéraire, je pensais m’orienter vers la traduction
rédactionnelle à la fin de mon année de Master 1. Je m’étais donc inscrite sous le statut
d’auto-entrepreneur et avais par la suite eu l’occasion d’effectuer quelques traductions
dans le domaine du marketing. Je me suis cependant rapidement aperçue de mes limites
ainsi que des lacunes que je devais impérativement combler par le biais d’une réelle
formation professionnelle. C’est pourquoi je me suis naturellement orientée vers ce
Master 2, qui proposait de combiner une formation professionnelle en entreprise et des
cours de traduction technique dispensés à l’université.
Je n’avais pas d’idée précise concernant le domaine de traduction dans lequel je
souhaitais me spécialiser. Je pensais cependant choisir un texte ayant trait à un de mes
loisirs, ou à un sujet d’actualité qui m’intéressait plus particulièrement. J’avais donc
initialement pensé au sujet de l’application de la réalité augmentée aux jeux vidéo, que
j’ai rapidement laissé de côté en réalisant qu’un autre étudiant avait opté pour le même
domaine de spécialisation. Nous aurions certes pu échanger sur le domaine et nos
microdomaines ne se seraient pas forcément superposés, mais je voulais en quelque
sorte... l’exclusivité !
J’ai un temps songé à opter pour le domaine des édulcorants de synthèse et notamment
la stevia, mais j’ai rapidement abandonné ce domaine par manque de motivation.
Le domaine de spécialisation : un choix cornélien
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 7
1.2. La révélation de XXI
Le réel intérêt pour un sujet particulier est survenu lors de la lecture de la revue
trimestrielle XXI. Il s’agit d’une revue au positionnement atypique, sans publicité et qui
propose des dossiers de fond, sur des sujets d’actualité ou plus confidentiels (note de
bas de page). L’article en question, intitulé « Le climat : science, arme, ou business ? »,
aborde succinctement le changement climatique par l’angle du « piratage » du climat. Il
cite quelques techniques de manipulation du climat, les risques que ceux-ci soient
utilisés à des fins militaires et il évalue l’efficacité des mesures d’encadrement dont
dispose la communauté internationale.
C’est à partir de cet instant que je pris la décision de mener des recherches sur le sujet
de la géoingénierie.
Grâce à l’article de la revue, je disposais déjà de quelques expressions et pistes de
recherches : « ensemencement des nuages », « Giec » (orthographe de l’article), « géo-
ingénierie », « climate hacking », « Paul Crutzen », « capturer le CO2 », « augmentation
de la réflectivité de la Terre ». Je suis toutefois restée prudente quant à l’utilisation et la
pertinence de ces expressions puisqu’elles étaient issues d’une revue non spécialisée.
2. Recherches sur le domaine
2.1. La géoingénierie
À ce moment de l’année, j’avais déjà pris la décision d’établir la géoingénierie comme
domaine de recherches pour le projet du mémoire. Cependant, je n’avais encore aucune
idée de la structuration du domaine, ni des techniques abordées et encore moins du
microdomaine qui pourrait en ressortir. J’ai donc tout simplement amorcé mes
recherches en saisissant « géoingénierie » et « geoengineering » dans le moteur de
recherches Google1. Le tout premier lien qui apparaît est un lien vers Wikipedia. J’ai
consulté la page pour récupérer les liens cités en fin d’article : la plupart se sont révélés
fort utiles par la suite, car ils m’ont permis d’accéder à de la documentation spécialisée,
1 J’ai effectué toutes mes recherches de documents en français sur www.google.fr et toutes les recherches
de documents en anglais sur www.google.com, car les deux versions du moteur ne donnent pas
systématiquement les mêmes résultats.
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 8
grâce à laquelle j’ai pu identifier certains organismes (ou chercheurs) émetteurs de
sources primaires2.
À ce stade de mes recherches, j’avais compris que la géoingénierie était considérée
comme une solution au réchauffement climatique et proposait diverses techniques pour
rétablir l’équilibre du climat. Deux grandes catégories de projets ressortaient de
différents rapports que j’avais pu consulter jusque-là : la capture et le stockage du
dioxyde de carbone (Carbone Capture and Storage - CCS) et la gestion du rayonnement
solaire par la modification de différents paramètres du bilan énergétique mondial (Solar
Radiation Management - SRM).
J’ai retrouvé sur Wikipedia la mention du projet de Paul Crutzen, qui avait été
mentionné dans l’article de la revue XXI comme suit :
En 2006, le prix Nobel de Chimie Paul Crutzen a suggéré de se débarrasser de la
pollution en la faisant passer de la basse à la haute atmosphère.
L’article de Wikipedia était néanmoins plus précis, car il indiquait que ce projet
consistait en réalité à injecter des aérosols sulfatés dans la stratosphère. Je décidai alors
que mon microdomaine porterait sur les processus d’injection des aérosols dans la
stratosphère et me mis immédiatement à la recherche d’un texte de traduction sur le
sujet.
2 Les documents cités par Wikipedia provenaient de l’organisme britannique The Royal Society, mais
également de chercheurs tels que Paul Crutzen, Alan Robock, Tim Lenton, Ken Caldeira, dont certains
articles font partie de mon corpus.
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 9
2.2. Recherche du texte de mémoire
2.2.1. Premiers écueils
J’ai dû affronter quelques obstacles lors de la recherche de mon texte de traduction. Je
voulais absolument obtenir des articles traitant des aérosols sulfatés : j’ai donc
systématiquement utilisé l’expression « sulfate aerosols » lors de mes recherches
générales sur la base de données Science Direct qui regroupe des revues de différents
domaines scientifiques3. Cependant, les résultats de ces recherches n’ont pas été
satisfaisants. Les articles que j’obtenais étaient très techniques et présentaient en général
des résultats de scénarios prédits par des modèles climatiques. Ne sachant pas
réellement quel type de texte je devais traduire, j’ai tout de même soumis quelques-uns
de ces articles à mon directeur de traduction qui, en toute logique, m’a expliqué qu’ils
ne présentaient pas de réel intérêt au point de vue de la terminologie. Je les ai tout de
même conservés dans l’éventualité où ceux-ci pourraient s’avérer utiles pour l’analyse
terminologique de certaines collocations.
En parallèle, je cherchais également de la documentation en français sur le sujet sur
Google Scholar, mais j’ai rapidement abandonné le sujet, car je n’avais pu récupérer à
l’époque qu’une cinquantaine de résultats regroupant une fois de plus, des textes très
techniques sur la modélisation. J’ai toutefois conservé une partie de ces textes,
notamment des thèses, qui comportaient le terme « aérosol » dans leur titre et certaines
d’entre elles font d’ailleurs partie de mon corpus final.
À ce stade de mes recherches, j’ai réalisé que le sous-domaine que j’avais choisi était
trop expérimental, que les études étaient menées dans ce domaine par des équipes
anglophones et que par conséquent la majorité des ressources disponibles sur le sujet
seraient produites en langue anglaise.
D’ailleurs, j’ai pu constater au cours de cette année que les scientifiques français, dans
leur grande majorité tendent à écrire en anglais, ceci bien évidemment pour des raisons
de diffusion plus rapide de l’information. Ce phénomène nuit parfois à l’analyse
terminologique, puisque ces centres de recherches, qui sont des producteurs de sources
3 L’accès à ces catalogues de revues, auxquels l’université est abonnée, s’est fait grâce à nos identifiants
et à partir de notre Environnement Numérique de Travail (ENT).
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 10
primaires d’information, produisent moins de terminologie française et notamment de
néologismes inhérents à la recherche expérimentale (qui ne sont pas toujours à
considérer comme handicapants pour le travail du terminologue), comme l’indique
Daniel Gouadec (1990 : 123-126)4 :
Les centres de recherche sont détenteurs d'informations privilégiées et sont aussi
des centres de foisonnement néologique. Ils sont peuplés d'individus dont l'une des
vocations est de diffuser les résultats de la recherche et, donc, l'état de la
terminologie.
Par conséquent, lorsque ces scientifiques produisent de l’information en français, leurs
publications sont souvent caractérisées par des phénomènes de calques ou
d'anglicismes, qui tendent à appauvrir le vocabulaire scientifique.
J’ai donc adopté une technique de recherche différente, que j’aurais dû mettre en place
dès le début de l’année au lieu de me lancer directement dans la recherche de documents
très spécialisés, afin de comprendre le cadre plus large dans lequel ce sous-domaine
(l’injection d’aérosols sulfatés) s’inscrivait.
4 Gouadec Daniel (1990) Terminologie - Constitution des données. Paris : AFNOR, Coll. AFNOR
GESTION, p.123-126
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 11
J’ai donc cherché un sujet moins spécifique, néanmoins toujours lié à la géoingénierie et
aux aérosols. À cette fin, j’ai adopté, sur les conseils de Geneviève Bordet, le
positionnement du Position, Problem, Solution.
Position — Nous faisons face aujourd’hui au réchauffement climatique
Problem — L’équilibre énergétique mondial est perturbé par l’effet de serre additionnel
Solution — La géoingénierie utilise les aérosols pour atténuer ce déséquilibre
Je connaissais déjà le phénomène d’effet de serre et je me suis donc demandé ce qu’était
la géoingénierie, pourquoi elle s’intéressait aux aérosols et en quoi ceux-ci pouvaient
selon certains scientifiques contribuer à diminuer le réchauffement climatique.
J’avais trouvé mon sujet, « La géoingénierie et les aérosols », qui a évolué par la suite
pour devenir « Les aérosols et leur rôle dans l’équilibre énergétique mondial ».
2.2.2. Choix du texte
Quelques jours plus tard, Geneviève Bordet a apporté la solution au problème du
foisonnement de textes de modélisation lors d’un de ses cours sur la recherche
documentaire. Elle a abordé un type de document en particulier, l’article de synthèse ou
review article, qui est en quelque sorte un article de vulgarisation à destination de
spécialistes d’autres domaines scientifiques.
J’ai donc effectué une recherche avancée, cette fois en utilisant la base de données
SpringerLink. J’ai choisi cette fois d’utiliser l’expression « geoengineering » en filtrant
les recherches par revues, puis en limitant la recherche aux articles de synthèse publiés
au cours des cinq années précédentes. Et j’ai choisi un texte dont le titre évocateur
correspondait exactement à mon sujet : Climate engineering: A critical review of
approaches to modify the global energy balance.
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 12
2.2.3. Présentation du texte de mémoire
2.2.3.1. Les auteurs
L’article que j’ai choisi dans le cadre de mon mémoire s’intitule « Climate engineering:
A critical review of approaches to modify the global energy balance »5. Le texte
contient 5 598 mots (soit 35 663 caractères, espaces inclus).
Il a été écrit par deux auteurs allemands : le premier, Johann Feichter, fait partie du
département de recherches atmosphériques de l’institut Max Planck de météorologie6,
situé à Hambourg, en Allemagne. Il publie régulièrement des articles présentant les
résultats de simulations climatiques menées par l’institut. Thomas Leisner fait partie de
l’Institut de Météorologie et de Recherche Climatique7 situé à Karlsruhe, également en
Allemagne. Il y dirige le département de recherche sur les aérosols atmosphériques et
est également professeur à l’institut de physique environnementale de l’université de
Heidelberg.
En faisant une recherche rapide sur ces deux auteurs à l’aide du moteur Microsoft
Academic SearchBeta8
, on obtient une liste de mots-clés liés à leurs domaines de
spécialisation, leur nombre de citations, la liste des revues dans lesquelles ils ont publié
des articles et leurs coauteurs les plus fréquents. Ce site fournit des indications
précieuses qui permettront par la suite de mieux cibler la recherche documentaire.
5 Feichter J. et Leisner T. (2009), Climate engineering: A critical review of approaches to modify the
global energy balance. The European Physical Journal Special Topics, vol. 176, septembre 2009, p. 81–
92
6 Max-Planck-Institut für Meteorologie
7 Institut für Meteorologie und Klimaforschung
8 Microsoft Academic Search est un moteur de recherché presque identique à Google Scholar. Il permet
néanmoins de faire une recherché sur auteur et regroupe les resultants sur une seule page. (voir copies
d’écran page suivante) [http://academic.research.microsoft.com]
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 13
Figure 1 et 2 : Captures d’écran des résultats de la recherche sur les auteurs Thomas
Feichter (haut) et Thomas Leisner (bas) fournis par le moteur de recherché Microsoft
Academic SearchBeta
.
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 14
2.2.3.2. La revue
L’article a été publié en 2009 dans l’édition spéciale Special Topics de la revue The
European Physical Journal. D’après sa présentation sur le site de SpringerLink, cette
revue est issue de la fusion de trois revues : Journal de Physique (EDP Sciences), Il
Nuovo Cimento (Italian Physical Society) et Zeitschrift für Physik (Springer-Verlag) en
copublication avec les trois éditeurs.
La publication Special Topics a pour but de diffuser des articles sur des sujets
d’actualité ayant trait à la science physique pure et appliquée. L’édition dans laquelle
l’article à traduire a été publié s’intitule Energy Supply and Climate Change: A Physics
Perspective et rassemble 15 articles dont un éditorial. J’ai donc consulté cette revue
pour déterminer quel était le degré de spécialisation et le public visé par ces articles et
pour constituer ainsi un corpus en cohérence avec ces deux paramètres.
L’éditorial introduit le dossier établissant les liens entre le changement climatique et
l’augmentation du dioxyde de carbone dû à la production intensive d’énergie. Il aborde
les différentes implications pour les composantes du système climatique et les solutions
envisagées pour résoudre le réchauffement planétaire. Ces différents sujets sont
développés dans les articles du dossier, qui s’intéressent donc entre autres aux différents
scénarios de changements climatiques, à l’adaptation, au développement de l’énergie
solaire et à la géoingénierie.
2.2.3.3. Structure du texte
L’article que j’ai choisi de traduire résume l’action, la faisabilité et les effets de
certaines méthodes de modification du climat. Bien qu’il soit publié dans une revue
spécialisée en physique et non pas en sciences de la Terre, en climatologie ou en
sciences de l’atmosphère, il s’agit d’un document de vulgarisation à destination de
spécialistes de différents domaines : celui-ci a donc une visée pédagogique, ce que nous
démontrerons d’ailleurs par l’analyse de la phraséologie dans le protocole de
terminologie. Par ailleurs, le texte est bien structuré, mais manque parfois de clarté, car
les auteurs, non anglophones, ne maîtrisent pas parfaitement la syntaxe et la
ponctuation, ce qui a parfois nui à la compréhension du texte (ce point est développé
dans le commentaire de traduction).
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 15
Il est à noter qu’il n’y a pas de mots-clés ni dans cet article, ni dans les autres articles de
la revue. Nous pourrions donc suggérer d’indexer l’article avec les termes suivants :
géoingénierie, changement climatique, fertilisation des océans, ensemencement des
nuages, aérosols atmosphériques, bilan radiatif, bilan énergétique et rayonnement
solaire.
L’article commence par une introduction, où l’auteur déroule (très)
succinctement l’histoire de la géoingénierie et de l’évolution du concept, puis
introduit les différentes parties du texte.
Il explique ensuite en détail le bilan énergétique de l’atmosphère (ce qui
démontre bien le but de vulgarisation de l’article).
Dans une troisième partie, il aborde la classification des différents projets de
géoingénierie.
La quatrième partie présente le rôle des aérosols dans le système climatique.
Ensuite, dans la cinquième partie, il présente les résultats des simulations de
trois projets de géoingénierie : la diminution du rayonnement solaire incident,
l’injection de sulfates dans la stratosphère et l’ensemencement des nuages
marins.
Les deux parties suivantes sont dédiées d’une part à la faisabilité des différents
projets et d’autre part à leurs éventuelles retombées négatives.
L’auteur conclut enfin en ouvrant le débat sur les enjeux politiques, écologiques
et économiques qu’impliquerait la mise en pratique de ces projets et termine son
article en recommandant d’encourager la recherche librement accessible dans les
différents domaines concernés par la géoingénierie.
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 16
2.2.3.4. Classification des domaines
On peut classer les termes de l’article étudié dans plusieurs classes des sciences pures
selon la classification décimale universelle (2004) :
519.24 : Modélisations et applications
536 : Chaleur. Thermodynamique. Physique statistique
551.51 Physique de l'atmosphère. Composition et structure de l'atmosphère.
Météorologie dynamique
551.510 : Propriétés physiques, composition, structure générale de l'atmosphère
551.513 : Circulation générale de l'atmosphère
551.58 : Climatologie
Les diverses monographies traitant des aérosols et que j’ai empruntées à la bibliothèque
centrale de Paris 7 étaient classées comme suit :
628.5 : Pollution et techniques de protection de l’environnement
628.511 : Pollution atmosphérique
et les ouvrages portant sur la climatologie étaient classés comme suit :
556 : Terre externe
556.3 : Climatologie.
J’ai été assez étonnée de ne pas retrouver les aérosols dans les sciences pures ; je ne
voulais pas étudier les aérosols du point de vue de la pollution de l’environnement, mais
plutôt en étudiant leur rôle dans le système climatique. Les deux domaines sont bien
évidemment liés, mais je tenais absolument à établir cette distinction pour mon sujet de
mémoire.
J’avais donc choisi dans un premier temps la géoingénierie comme domaine général et
les aérosols comme sous-domaine. Cependant, ce choix s’est plus tard révélé
insatisfaisant, car pour comprendre les enjeux de la géoingénierie, et par extension le
rôle des aérosols dans le bilan énergétique mondial, j’ai dû analyser leurs relations avec
le changement climatique. La géoingénierie découle en effet de cette problématique
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 17
actuelle et il m’était donc impossible de ne pas inscrire mon sous-domaine dans le
domaine du changement climatique et de la variation du climat.
De fait, la climatologie est un domaine interdisciplinaire qui regroupe plusieurs
domaines de spécialisation tels que la physique de l’atmosphère, la dynamique de
l’atmosphère, l’hydrologie, etc. Cette interdisciplinarité rend donc difficile la
délimitation du domaine des aérosols qui lui-même regroupe différents sous-domaines.
On ne peut donc l’aborder sans y inclure tout au moins quelques notions de
thermodynamique, de procédés chimiques et physiques. La problématique qu’implique
cette interdisciplinarité est bien expliquée par Didier Paillard9 du Laboratoire des
sciences du climat et de l’environnement de Gif-sur-Yvette :
D’abord, le travail en interdisciplinarité est toujours un défi en soi. Dans le
domaine des sciences de la Terre, cet exercice est devenu assez habituel, car les
scientifiques doivent utiliser des concepts issus de la physique pour étudier la
dynamique de l’atmosphère ou des océans, des concepts de la chimie pour étudier
leurs compositions chimiques, des concepts de la biologie pour étudier les
interactions physiques et chimiques entre la végétation ou le phytoplancton avec le
reste du système climatique.
J’ai donc choisi, pour plus de clarté, d’intégrer les termes de mes fiches longues dans la
classe 551.58 Climatologie, car le but de notre projet est d’établir un dictionnaire
terminologique en ne prenant en compte qu’un seul domaine de spécialisation : dans
mon cas, la variation du climat due aux aérosols, sans intégrer la notion de perturbation
de l’environnement par les activités anthropiques ou encore celle des effets sanitaires.
Cette différenciation sera importante pour la suite des recherches documentaires.
551 Géologie générale. Météorologie. Climatologie. Géologie historique.
Stratigraphie. Paléogéographie
551.58 Climatologie
551.583 Variations du climat. Changements climatiques
9 [PAILLARD_2009] Paillard Didier (2009), De l’atmosphère au climat et à la science du système
terrestre, La Météorologie, mai 2009, no 65, p.39-45
Recherches sur le domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 18
Les termes renvoyant aux concepts des nouvelles machines et des nouveaux processus
élaborés dans le cadre des projets de géoingénierie peuvent être classés comme suit dans
les sciences appliquées (6) :
62 : Ingénierie. Technologie en général
62-1/-9 : Divisions spéciales pour les caractéristiques et les détails des machines, de
l'équipement, des usines, des processus et des produits
On peut d’ailleurs constater, en analysant la classification décimale universelle, qu’il
existe bel et bien des interrelations entre sciences pures et sciences appliquées.
3. Présentation du domaine et du sous-domaine
Les termes des fiches terminologiques longues sont indiqués en gras et en couleur lors
de leur première mention. Les termes des fiches du glossaire sont indiquées en gras.
3.1. Les composantes du domaine
3.1.1. Le changement climatique
Le changement climatique est défini comme la modification des paramètres du climat
par des mécanismes, des processus ou des actions diverses. Cette modification peut
découler d’une part d’une variabilité interne du climat (forçages internes naturels au
sein du système climatique) et d’autre part d’une variabilité externe, causée par une
variation des forçages externes (le forçage est un mécanisme qui vient perturber un
système à l’équilibre). Il existe deux types de forçage externe : le forçage externe
naturel et le forçage externe anthropique. Le premier forçage est dû par exemple aux
éruptions volcaniques et aux feux de biomasse et le second est causé par les activités
anthropiques, c’est-à-dire aux activités de l’homme.
Présentation du domaine et du sous-domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 19
3.1.2. Le bilan énergétique de la Terre
Le bilan énergétique s’effectue en prenant en compte les flux de rayonnement reçus et
émis par la planète, ainsi que les flux de chaleur latente et sensible. En revanche, le
bilan radiatif ne comprend pas ces deux derniers types de flux.
Une partie du rayonnement solaire incident est rétrodiffusé par l’atmosphère, les
nuages ou la surface terrestre. Cette fraction de rayonnement rétrodiffusé est appelée
albédo.
Une autre partie de ce rayonnement est absorbée par l’atmosphère, les nuages ou la
surface terrestre. Celle-ci émet à son tour un rayonnement thermique (ou infrarouge)
qui sera diffusé ou absorbé par l’atmosphère. L’augmentation des gaz à effet de serre
rend l’atmosphère opaque à ce rayonnement infrarouge, ce qui a pour conséquence
l’augmentation du rayonnement thermique renvoyé par l’atmosphère vers la surface.
C’est le phénomène de réchauffement climatique.
3.1.3. La géoingénierie
La géoingénierie, telle qu’elle est définie par le GIEC10
, est la manipulation
intentionnelle et à grande échelle des paramètres du système climatique dans le but de
contrebalancer le changement climatique anthropique, découlant de la modification du
forçage externe anthropique.
Il existe deux grands types de méthodes de géoingénierie, classées selon les paramètres
que celles-ci entendent modifier : les méthodes de capture et de stockage du dioxyde
de carbone et les méthodes visant à diminuer le rayonnement solaire incident. Ces
dernières consistent d’une part à diminuer le rayonnement solaire incident avant que
celui-ci n’atteigne l’atmosphère et d’autre part à augmenter l’albédo planétaire en
introduisant des aérosols sulfatés dans la stratosphère ou en modifiant la composition
des nuages de la basse atmosphère marine.
10
Groupe Intergouvernemental d’Experts sur le Climat (IPCC en anglais). Voir détails en fin de
document dans les annexes.
Présentation du domaine et du sous-domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 20
3.2. Le sous-domaine
3.2.1. Cycle de vie des aérosols
Les aérosols atmosphériques sont un système constitué de particules solides ou
liquides en suspension dans l’atmosphère. Les particules d’aérosols peuvent provenir
de sources naturelle ou anthropique et sont souvent classées selon leur origine en
particules primaires, particules secondaires ou en particules du mode
d’accumulation. Les premières sont émises directement dans l’atmosphère par des
processus de combustion, de frottement (frottement des roues des véhicules) ou
d’arrachement (embruns marins), etc. Les particules secondaires ou particules du mode
de nucléation sont issues d’un procédé de conversion gaz-particule appelé nucléation.
Ces particules peuvent ensuite grossir par coagulation ou condensation et devenir des
particules du mode d’accumulation.
On peut également classer ces particules selon leur taille : les particules du mode de
nucléation et du mode d’accumulation appartiennent au mode fin et les particules
primaires au mode grossier.
Les particules d’aérosols sont éliminées de l’atmosphère par des puits. On distingue
deux types de puits : le dépôt sec et le dépôt humide. Le dépôt sec se fait par diffusion
ou sédimentation. Le dépôt humide se fait par précipitation ou par lessivage. On
distingue le lessivage intranuageux qui se fait par nucléation et le lessivage sous le
nuage qui se fait par impaction.
3.2.2. Effets des aérosols sur le bilan radiatif mondial
Les aérosols exercent un forçage radiatif sur le bilan radiatif mondial.
L’effet direct des aérosols contribue à l’extinction du rayonnement solaire par
rétrodiffusion et absorption par ces aérosols. La rétrodiffusion est la diffusion du
rayonnement solaire incident vers l’espace.
L’effet indirect des aérosols correspond à leur capacité à servir de noyaux de
condensation nuageuse. Le premier effet indirect est l’augmentation de l’albédo des
nuages consécutive à l’augmentation de la concentration des particules d’aérosols pour
une quantité identique d’eau nuageuse. Le second effet indirect (ou effet semi-direct)
des aérosols concerne la durée de vie des nuages ; l’augmentation de la concentration
Présentation du domaine et du sous-domaine
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 21
des particules d’aérosols entraîne une diminution de la taille des gouttelettes d’eau
nuageuse, qui auront donc moins tendance à précipiter.
Les aérosols exercent donc sur le climat un forçage radiatif négatif, en d’autres termes,
un effet de refroidissement.
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 22
4. Le rôle de l’expert
Je me suis mise à la recherche d’un expert assez rapidement lors de la première année
de Master 2, en 2010. En consultant les données sur un projet mené dans l’océan Indien,
le projet INDOEX, je me suis aperçue qu’un chercheur mauricien (ma seconde
nationalité) y avait participé. J’ai ensuite mené quelques recherches sur lui : ancien
professeur de sciences de l’environnement, expert bilingue, il a occupé le poste de vice-
président de l'université de l’Ile Maurice et dirige une commission de l’ONU sur la
dérive des continents. Rassurée à propos de ses compétences, j’ai pu récupérer son
courriel sur Internet et l’ai contacté en lui remettant mont texte de traduction et en
expliquant ma démarche terminologique et mes attentes par rapport à son expertise. Il a
immédiatement accepté d’être mon expert et nous avons par la suite effectué une séance
de travail via Skype. Lorsque j’ai commencé pour la seconde fois mon année de
Master 2, je l’ai à nouveau contacté au mois d’avril 201211
et il a confirmé son désir
d’accompagner mon travail. Pourtant, lorsque je lui ai à nouveau remis un document
récapitulant toutes mes interrogations concernant la terminologie, il m’a cette fois
expliqué que le texte était beaucoup trop spécialisé et dirigé vers des équipes au Canada.
De grands moments d’angoisse ont suivi cet événement, car j’ai réalisé que les délais
étaient très courts pour à la fois contacter un nouveau chercheur, que celui-ci accepte
d’être mon expert et prenne le temps de répondre à mes questions.
J’ai donc contacté une chimiste de l’atmosphère française, Karine Desbœufs, dont la
thèse fait partie de mon corpus français et qui avait dispensé des cours sur les aérosols à
l’université Paris 7 Diderot. Chercheur au Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes
Atmosphériques (LISA)12
, elle s’est montrée très intéressée par le projet et a accepté de
me conseiller. En déplacement pour une campagne de prélèvements, elle sera
11
Je l’avais bien évidemment informé en amont de l’arrêt temporaire de mes études.
12 Unité mixte de recherché des universités Paris-Est Créteil, Paris Diderot et du CNRS.
Le rôle de l’expert
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 23
notamment en contact avec des chercheurs anglophones à qui elle pourra soumettre
certaines de mes questions. À la date à laquelle j’écris ce mémoire, nous n’avons donc
pas encore pu travailler sur mes choix terminologiques, mais je modifierai le cas
échéant la base ARTES et ajouterai éventuellement un complément aux mémoires de
traduction et de terminologie.
Si c’était à refaire, je n’adopterais certainement pas la même stratégie. Je conseille donc
vivement aux futurs étudiants, et c’est un conseil que je suivrai moi-même dans ma vie
professionnelle, de ne pas se contenter de l’accord d’un seul expert et d’en contacter
plusieurs au début de l’année afin d’éviter de telles déconvenues.
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 24
5. La recherche documentaire
5.1. De l’importance d’être bien organisé...
Lors de mes précédentes études en traduction, menées dans une filière générale en
langues et littérature, j’ai eu l’occasion de suivre des cours sur les nouvelles
technologies de l’information et de la communication (NTIC). Les intervenants nous
avaient notamment recommandé la lecture d’un document publié par l’Enssib (École
nationale supérieure des sciences de l'information et des bibliothèques), intitulé
Ressources Électroniques Pour les Étudiants, la Recherche et l’Enseignement
(REPERE)13
, que j’ai à nouveau consulté au début de cette première année de Master 2.
Cependant, la disparité entre traduction littéraire et traduction technique s’est faite plus
évidente lorsque j’ai réalisé que la recherche documentaire avait un rôle déterminant
dans la traduction technique. Il faut savoir trouver les ressources, évaluer leur degré de
spécialisation et leur pertinence vis-à-vis du sujet traité. Après avoir identifié mon
domaine et mon sujet de recherches, j’ai éprouvé une certaine angoisse devant l’étendue
de mon ignorance par rapport au sujet que j’avais choisi. Je n’étais armée d’aucune
connaissance en sciences et dans un élan d’affolement j’ai eu tendance au tout début de
mes recherches, à accumuler dans distinction et sans aucun classement quelconque des
séries de documents sur les aérosols et le bilan énergétique mondial.
J’ai par la suite perdu énormément de temps, car j’ai dû trier et évaluer la pertinence et
la réelle utilité de tous ces documents.
L’organisation est cruciale, car elle permet d’une part d’identifier rapidement les
différents types de documents, leur degré de spécialité, le contexte dans lequel ils ont
été récupérés et d’autre part, de gagner du temps.
C’est pourquoi, après les présoutenances, j’ai mis en place une organisation précise
pour tous mes documents afin de ne pas me perdre parmi toutes les ressources
sélectionnées.
13
La version la plus récente de ce document (2011) est disponible sur Internet à l’adresse suivante :
[http://repere.enssib.fr/]
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 25
• Pour le classement des sites, je n’ai pas utilisé Zotero, car j’étais déjà familiarisée
avec le système de signets du navigateur Internet Safari. J’ai donc classé les sites
selon leur utilité première : terminologique ou documentaire. Pour la
terminologie, j’ai séparé les outils théoriques des bases de données et pour la
recherche documentaire, j’ai isolé d’une part les sources de documents primaires
classées selon leur type et d’autre part les bases de données (catalogues, etc.). J’ai
également créé une section spéciale pour les schémas.
Figure 3 : Copie d’écran de l’organisation des signets
• Pour le classement des documents téléchargés, j’avais d’une part le corpus, classé
selon les conseils d’Alexandra Volanschi par langue, puis par format (le format du
texte source et le format texte). D’autre part, j’ai réparti les « documents-outils »
selon leur type (glossaires, articles scientifiques, schémas, etc.).
Figure 4 : Copie d’écran de l’organisation des documents téléchargés
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 26
• Enfin, pour la gestion des ressources bibliographiques, du corpus ou des
documents-outils essentiels, j’ai utilisé un fichier Numbers (l’équivalent Apple
d’Excel), en indiquant le titre du document, la référence complète, le type de
document (avec un menu reprenant la typologie ARTES), l’adresse URL et la date
de consultation, ces deux dernières étant préalablement complétées pour un gain
de temps.
Figure 5 : Copie d’écran de l’organisation des références bibliographiques
5.2. La recherche de corpus…
5.2.1. … en anglais
Avant de trouver mon texte de traduction, j’avais donc mené quelques recherches sur la
géoingénierie en saisissant une recherche sur le terme dans Google. Les résultats de
cette recherche font apparaître trois grands types de sites Internet : des sites de diffusion
de documents primaires (Agence nationale de la recherche), des sites de vulgarisation à
visée informative (Wikipedia, Géo.fr) et des sites de vulgarisation plus revendicatifs, qui
ont un positionnement radical vis-à-vis de la géoingénierie, qu’ils soient
« climatosceptiques » ou simplement axés sur la protection de l’environnement. J’ai
consulté ces sites au cours de mes recherches, non pas pour en dégager de la
terminologie, mais pour récupérer les éventuels liens vers des documents primaires cités
par ces sites.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 27
Le site de Wikipedia m’a également permis de récupérer un lien important vers le site de
l’institut Pierre Simon Laplace (IPSL)14
institution qui fédère de nombreux centres
autour de la recherche en climatologie, météorologie, sciences de l’atmosphère, etc. J’ai
notamment effectué sur ce site une recherche sur les aérosols, à partir de laquelle j’ai
obtenu des thèses, et surtout des pages Internet portant sur le rôle des aérosols dans le
changement climatique
Les mots-clés mentionnés dans l’article de la revue XXI m’ont permis de me diriger vers
le site du GIEC où j’ai pu consulter en libre accès les différents rapports publiés en
anglais et en français sur le changement climatique. Ces rapports m’ont permis de
comprendre l’équilibre et le bilan radiatif mondial et l’impact des aérosols sur ce
dernier.
Une fois mon choix arrêté sur un texte précis, j’ai commencé à cibler ma recherche sur
les aérosols. La recherche sur le terme « aérosols atmosphériques » et « atmospheric
aerosols » a permis d’éliminer le bruit induit par l’utilisation du terme « aérosols » dans
d’autres domaines. En effet, il est possible d’aborder les aérosols du point de vue de la
pollution atmosphérique et de leurs effets sur la santé, où ils sont employés de manière
concurrentielle, mais souvent avec une prosodie sémantique négative avec les termes
« pollution particulaire », « matière particulaire » ou « particules ». De plus, une
recherche sur le terme « aérosols » induit d’autant plus de bruit qu’il est utilisé pour
qualifier (à tort) le contenant qui permet de diffuser des particules d’aérosols.
Une méthode de recherche intéressante que j’ai appliquée dès le début a été de saisir le
titre complet de mon article de traduction dans Google j’ai pu découvrir quels étaient les
sites qui citaient mes auteurs. Les universités de Harvard et de Rutgers aux États-Unis,
et celle de Heidelberg en Allemagne m’ont particulièrement intéressée. Les liens m’ont
permis d’accéder aux pages personnelles de certains professeurs et par conséquent aux
cours que ceux-ci avaient mis en ligne.
14
Voir en fin de document dans les annexes, les commentaires sur les divers organismes qui publient des
ressources dans ce domaine.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 28
J’ai également pu naviguer de lien en lien vers d’autres organismes, principalement
universitaires, dont j’ai pu apprécier la renommée au fil de mes recherches, puisqu’ils
sont régulièrement cités dans divers documents. Ainsi, on retrouve les deux institutions
dont font partie les auteurs de mon article, l’Organisation Météorologique Mondiale, la
National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et plus particulièrement la
section Earth System Research Laboratory qui offre une section information très
complète, et l’Environmental Protection Agency (EPA).
Enfin, pour clore ce paragraphe sur les ressources anglaises, j’ai également utilisé
l’application iTunesU (iTunes University), qui est disponible sur tous les supports
technologiques de marque Apple15
, mais également à travers iTunes (que l’on peut
installer gratuitement sur d’autres systèmes d’exploitation). Cette application regroupe
des cours diffusés gratuitement par de nombreux organismes d’enseignement, de toutes
nationalités. Ces cours sont soit des vidéos de conférences, soit des documents écrits,
que j’ai trouvé particulièrement utiles pour comprendre la géoingénierie, le système
atmosphérique, etc. J’y ai d’ailleurs retrouvé des ressources mises à disposition par le
National Center for Atmospheric Research (NCAR), un des organismes de référence.
J’avais à ce stade pu obtenir suffisamment de documents en anglais à partir des
catalogues de revues et des sites et il me fallait donc enrichir mon corpus français.
5.2.2. … en français
Pour les recherches de documentation en français, je me suis vite aperçue que les
articles scientifiques faisaient défaut. Comme j’avais pu le constater en consultant les
ouvrages pédagogiques sur les aérosols, les degrés de spécialisation de l’article à
traduire et de ces ouvrages étaient similaires. J’ai donc pris la décision de rechercher sur
Internet des documents semi-spécialisés ou spécialisés à destination de futurs
spécialistes du domaine. J’ai fait des recherches de thèses sur les sites Hyperarticles en
ligne et Thèses en ligne, où j’ai pu obtenir de nombreux documents certes faisant état de
résultats très spécialisés sur certains types d’aérosols, mais qui avaient comme principal
15
Non, je ne possède pas d’actions dans cette société !
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 29
atout de me fournir dans leurs introductions un bref rappel sur l’état de l’art dans le
domaine des aérosols et du bilan radiatif.
J’ai également utilisé le moteur de recherche Google et forcé la recherche exacte en
utilisant systématiquement les guillemets pour rechercher le terme « aérosols
atmosphériques ». J’ai pu obtenir de nombreux liens vers des sites de centres de
recherche universitaires tels que le Laboratoire d'Optique Atmosphérique de l’université
de Lille, les pages du site du CNRS consacrées à un dossier sur le climat, ou encore le
site OMERSET (Outils nuMERiques pour l’étude des Sciences de l’Environnement
Terrestre), issu de la collaboration entre l’IPSL et l’ADEME, un « outil pédagogique
numérique pour l'étude de la pollution atmosphérique, de ses causes et de ses
conséquences ».16
Les opérateurs de recherche
En outre, j’ai combiné l’utilisation d’opérateurs booléens, de la recherche forcée par les
guillemets et d’opérateurs particuliers pour restreindre les résultats des recherches. Par
exemple, j’ai entré dans le moteur la recherche suivante :
• « aérosols atmosphériques » filetype:pdf,
que j’ai complétée par
• cours AND « aérosols atmosphériques » filetype:pdf et
• cours AND « aérosols atmosphériques » filetype:ppt pour obtenir des cours mis
en ligne par des intervenants dans les différents organismes de recherches.
16
Les références de ces organismes sont indiquées en fin de document dans les annexes.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 30
Je me suis fiée à la documentation de ces organismes de recherche et de formation, qui
sont en général les sources primaires de la documentation spécialisée, car, comme
l’explique Daniel Gouadec (1990 : 123-126)17
:
[...] les centres de formation sont le lieu privilégié de recherche documentaire dite
de base. C'est en effet dans les cours, manuels, et traités, que l'on trouve la matière
première que l'on pourrait dire prédigérée : inventaires de termes avec définitions,
explications simples, organisations thématiques transparentes, etc. Le rendement de
la visite documentaire s'accroît généralement d'autant que les enseignants de
centres, organismes ou institutions de formation sont aussi généralement des
chercheurs ou des professionnels.
J’ai réitéré cette recherche en anglais et j’ai retrouvé grâce à ces résultats des notes de
cours dispensés par certains des auteurs de mon corpus dans des universités allemandes
ou américaines18
. Les documents pédagogiques sont également accessibles à l’aide du
moteur de recherche Intute19
.
J’ai également consulté la liste des références bibliographiques citées dans l’article que
j’avais choisi de traduire et j’ai récupéré les documents qui m’ont permis de mieux
comprendre certains sujets abordés dans l’article.
17
Op.cit.
18 Cours de physique de l’environnement et de chimie atmosphérique, respectivement aux adresses
suivantes : [http://www.iup.uni-heidelberg.de] et [http://acmg.seas.harvard.edu/education/]
19 Accès aux cours via[http://www.intute.ac.uk]
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 31
Un exemple de recherche
Ainsi, il est fait mention dans l’article du principe de fonctionnement d’un navire qui
permet d’aspirer de l’eau de mer et de la propulser dans l’atmosphère afin d’y
augmenter la concentration des particules de sel marin20
:
Technically, the sea-spray tool is carried by 300 ton ships powered by Flettner
rotors [21]. The vessels will drag turbines resembling oversize propellers through
the water to provide the means for generating electrical energy. Some will be used
for rotor spin but most will be used to create spray by pumping 30 l/s of filtered
water through banks of filters and then to micro-nozzles with piezo-electric
excitation to vary drop diameter. To compensate for a doubling of CO2 one needs a
working fleet of about 1500 vessels. Each unmanned spray vessel will have a
global positioning system, a list of required positions and satellite communications
to follow suitable cloud fields migrating with the seasons.
J’avais du mal à bien comprendre ces étapes, d’autant plus qu’il ne s’agit pour l’instant
que d’un projet et qu’il n’existe pour le moment aucun document spécialisé en français
sur le sujet. Mon problème face à cette partie du texte a été de traduire certains termes
avec des équivalents assez vagues pour ne pas commettre d’erreur sur le fond et assez
précis pour que le lecteur puisse comprendre les concepts mentionnés.
Pour ce faire, j’ai lu l’article publié par les concepteurs21
du navire, qui contenait un
schéma de celui-ci. Ensuite, j’ai cherché sur Google l’expression suivante « Salter
Latham climate engineering » et j’ai trouvé parmi les résultats un lien vers un document
de Metlink22
, qui mentionnait le blanchiment des nuages ; dans celui-ci figurait la
mention d’un documentaire hébergé par YouTube. Ce documentaire contenait une
interview des deux concepteurs du navire expliquant en détail son fonctionnement, ainsi
que des images de synthèse illustrant leurs propos23
.
20
Feichter J. et Leisner T. (2009), Climate engineering: A critical review of approaches to modify the
global energy balance. The European Physical Journal Special Topics, vol. 176, septembre 2009, p. 88
21 John Latham et Stephen Salter.
22 Site Internet qui fournit des ressources sur la climatologie et la météorologie aux professeurs des écoles
et collèges [http://www.metlink.org]
23 Je me suis souvent basée sur les schémas et vidéos pour comprendre quelques concepts de mon
domaine, c’est pourquoi j’ai fait figurer en annexe une iconographie.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 32
Je n’ai pu trouver de la documentation en français sur le sujet, car il s’agit d’une
technologie qui est encore très confidentielle. Par exemple, une recherche simple de
« rotor Flettner » sur Google fait apparaître uniquement 4 490 résultats, avec en premier
lieu un lien vers le sujet « effet Magnus » sur Wikipedia.
J’ai donc à nouveau utilisé l’opérateur « filetype:pdf », combiné à « Flettner rotor »
pour tenter de retrouver des documents officiels ou plus pragmatiques. J’ai trouvé des
liens pointant vers des sites sur l’énergie éolienne, des sites sur la physique, un
document du gouvernement sur l’« éco-conception navale », grâce auxquels j’ai pu
mieux comprendre le l’histoire et le fonctionnement de ce rotor. Cependant, je l’ai
souvent retrouvé en cooccurrence avec les termes « effet Magnus » et « énergie
éolienne », qui sont beaucoup plus utilisés en français. J’ai donc pris le parti d’insérer
une note de traduction dans mon texte cible pour indiquer cette précision.
Les ressources terminologiques
Il n’existe pas de ressources terminologiques dédiées aux aérosols. Je disposais
cependant des glossaires annexés aux différents rapports du GIEC. Pour tenter de
remédier à ce manque, j’ai effectué une recherche sur Google en saisissant « glossaire
aérosols atmosphériques » (et son équivalent en anglais), à partir de laquelle j’ai pu
récupérer des glossaires de chimie ou de physique atmosphérique, des glossaires de
météorologie ainsi que des glossaires généraux sur le climat ou le changement
climatique, que j’ai pu utiliser pour mieux comprendre certains concepts et pour rédiger
certaines définitions24
.
Il existe une base de données sur laquelle je souhaite cependant attirer l’attention. Je
l’avais découverte lors de la première année de Master, mais il fallait alors disposer
d’un identifiant pour y accéder. Plus tard, en consultant à nouveau les liens que j’avais
enregistrés dans mes signets, j’ai réalisé que cette base était désormais accessible au
grand public et j’ai donc pu la consulter. Il s’agit de la base de données METEOTERM,
établie par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM)25
. Cet outil m’a été utile,
car il a permis de confirmer l’utilisation de certains équivalents et de mieux comprendre
24
La liste complète de ces glossaires figure en fin de document dans les annexes.
25 World Meteorological Organisation (WMO) en anglais.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 33
certains concepts. Cependant, il s’agit d’une base de données sur la météorologie et il
convient de vérifier à l’aide du corpus que les équivalents choisis correspondent bien à
ceux en usage dans le domaine. De plus, cette base affiche en réalité une compilation
des définitions et équivalents de quelques documents de référence en climatologie et en
météorologie et notamment les bulletins de terminologie de l’OMM, les glossaires du
GIEC ou le dictionnaire Standard Dictionary of Meteorological Sciences26
. La base
n’est pas très bien organisée et n’offre pas, comme nous le faisons à l’aide de la base
ARTES, un aperçu d’un seul coup d’œil de tous les concurrents d’un seul terme.
Néanmoins, les termes de cette base sont tous indiqués comme validés et l’on peut
gager de la fiabilité d’un tel organisme international, à condition, bien évidemment, que
le corpus atteste de l’utilisation réelle des termes indiqués.
Figure 6 : Copie d’écran de la base de données METEOTERM
26
Proulx Gérard-J. (1971), Standard Dictionary of Meteorological Sciences, anglais/français,
français/anglais, Montréal, McGill-Queen’s University Press, 1971, 307 pages
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 34
5.3. Analyse du corpus
Tableau 1 : Composition du corpus par langue, nombre de textes et de mots
Anglais Français
Nombre de textes 69 68
Nombre de mots 569 160 1 296 454
Le corpus est composé d’un nombre analogue de textes en anglais et en français.
Cependant, on peut constater que le nombre de mots dans le corpus français correspond
environ au double de celui du corpus anglais. Ceci s’explique notamment par le grand
nombre de thèses compilées dans le corpus français. Les thèses sont des documents
relativement longs (300 pages en moyenne) et la partie qui concernait mon domaine
correspondait généralement au premier quart du texte. Je n’ai cependant pas pris la
liberté d’éliminer le reste du texte qui ne m’était d’aucun intérêt, car un corpus est
supposé refléter le discours scientifique, qui ne se borne pas à un seul genre textuel :
Le discours est ensemble de productions langagières d’une communauté
scientifique autour d’un domaine ; [...] les genres sont la forme sous laquelle se
réalisent ces discours.27
En revanche, j’ai tout de même « nettoyé » tout ce qui pouvait amener du bruit lors de la
consultation du corpus à l’aide d’un concordancier28
, notamment les contenus de
tableaux éclatés sur plusieurs pages, etc.
27
Pecman Mojca (2012) Méthode pour la détection de néologismes dans le discours scientifique,
séminaire du Centre de Ressources en Langues Université Paris Diderot Paris 7, 25 juin 2012
28 J’ai préféré l’utilisation de CasualConc, plus stable que Antconc sur Mac.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 35
Tableau 2 : Répartition du corpus par langue et par genre de document
Les deux corpus reflètent bien l’état de la production de documentation scientifique en
français et en anglais. Les ressources textuelles diffusées par des chercheurs français
sont la plupart du temps écrites directement en anglais, pour des raisons précédemment
citées. C’est pourquoi, et on le voit bien en consultant le tableau ci-dessus, le corpus
français est essentiellement constitué de thèses et de cours que j’ai pu récupérer sur les
sites des principaux organismes diffuseurs d’informations.
D’autre part, j’avais initialement intégré les présentations de cours (au format
PowerPoint ou PDF), mais je les ai par la suite supprimés du corpus, car celles-ci ne
présentaient pas réellement d’intérêt pour l’analyse phraséologique. Je les ai donc
uniquement utilisées pour comparer les concepts entre les langues et pour récupérer des
équivalents et des contextes définitoires.
Les documents de vulgarisation à destination du grand public ne m’ont pas été d’une
très grande utilité dans ce projet, car les documents de semi-vulgarisation sont
suffisamment clairs pour permettre de comprendre le domaine et sont largement
disponibles... si l’on sait les trouver ! En outre, je n’ai pas écarté les documents de
vulgarisation destinés au grand public, car ils fournissent de précieuses indications sur
les nombreuses controverses qui découlent du sujet « brûlant » qu’est le réchauffement
planétaire, ainsi que sur le point de vue des climatosceptiques. Il est important de
prendre en compte cet aspect polémiste et parfois revendicatif de la production textuelle
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 36
scientifique, que j’ai intégré dans mon corpus avec notamment quelques essais,
sélectionnés parmi des documents rédigés par des scientifiques et publiés dans des
revues scientifiques.
5.4. Le paysage documentaire du domaine...
L’une des caractéristiques du paysage documentaire du domaine des aérosols
atmosphériques est une dispersion de l’information entre de multiples sources de
données. En effet, une multitude de domaines de recherche se concentrent autour du
sujet des aérosols et on peut donc retrouver de l’information tout aussi bien dans les
centres de recherche en chimie de l’atmosphère, qu’en physique de l’atmosphère, en
météorologie ou en climatologie. Dans un document en date de 1992, Brian Mar posait
déjà les bases de cette problématique de la dispersion de l’information dans le domaine
des sciences de l’environnement :
Scientists working to improve the understanding of human impacts on global
environmental systems are today challenged to synthesize fragmented studies into a
global perspective (1,2). The challenge arises because these scientists must work
with partial information. Scientists by nature are reductionist and tend to isolate a
few variables for study and ignore the rest.29
5.4.1. ...en anglais
Les principales sources d’information sont en général des organismes de recherche
universitaires (NCAR/UCAR) ou des institutions étatiques (NOAA).
La documentation anglaise que j’ai pu rassembler provient généralement des catalogues
de revues tels que Science Direct, SpringerLink ou Wiley Interscience.
29
Mar Brian W. (1992) Global Environmental Chemistry: The Connections, in Dunnette, D. et al. (1992)
The Science of Global Change, ACS Symposium Series. American Chemical Society: Washington, DC
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 37
Au cours de mes recherches, j’ai pu identifier quelques publications scientifiques
consacrées aux aérosols (cette liste n’est pas exhaustive) :
Aerosol Science and Technology
Atmospheric Chemistry and Physics
Atmospheric Environment
Atmospheric research
Environmental Science and Technology
Journal of Aerosol Science
Journal of geophysical Research
Encore une fois, il est difficile de circonscrire le paysage documentaire de ce domaine
puisque les sources sont nombreuses. Néanmoins, en comparant le paysage
documentaire anglais et français, on s’aperçoit que les ressources anglaises sont tout de
même plus concentrées et donc faciles à trouver.
5.4.2. ... en français
Les producteurs majeurs de documentation spécialisée en français sont essentiellement
les organismes de recherche, qui publient des rapports généraux sur l’état de l’art ou des
thèses provenant de chercheurs accueillis par ces organismes.
Certains chercheurs publient également des monographies sur le sujet des aérosols30
,
mais en général celles-ci portent également sur la pollution atmosphérique dans les
villes.
Les thèses sont disponibles à partir des sites Thèses en ligne ou Hyperarticles en ligne
et les différents rapports, cours, articles ne sont souvent disponibles qu’à travers les sites
Internet de chaque organisme.
30
Voir les références en fin de document en annexe.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 38
On retrouve notamment les instituts suivants :
IPSL — Institut Pierre Simon Laplace,
LISA — Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques,
LMD — Laboratoire de Météorologie Dynamique,
LOA — Laboratoire d’Optique Atmosphérique, Université de Lille I,
LSCE — Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement,
CNRS — Centre national de la recherche scientifique et
Météo-France,
Les deux derniers instituts fournissent notamment de nombreux documents de
vulgarisation grand public sur le climat.
Conclusion sur l’analyse du paysage documentaire
Johann Feichter et Thomas Leisner l’ont bien expliqué dans leur article, la publication
d’articles de recherche très spécialisés croît de manière exponentielle.
Cependant, lorsque j’ai entrepris mes recherches de corpus en 2010, les publications en
anglais sur la géoingénierie en général n’étaient pas répandues.
En revanche, depuis la fin de l’année 2011 et le début de l’année 2012, le nombre de
ressources plus générales, semi-spécialisées, telles que les rapports ou les articles de
synthèse est en constante augmentation. Ceci peut s’expliquer notamment par la tenue
de différents événements mondiaux sur le changement climatique, comme les
conférences organisées par l’ONU (p. ex. la conférence COP 17 sur le climat à Durban
en 2011 et plus récemment la conférence Rio+20 sur le développement durable). Les
gouvernements sont de plus en plus sensibilisés aux problématiques du changement
climatique et commandent donc des rapports scientifiques sur l’état des connaissances
sur le domaine. De nombreux appels à projets ont également été publiés, notamment en
raison du prochain rapport du GIEC, qui devrait paraître dans les prochaines années.
La recherche documentaire
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 39
Le septième chapitre de ce futur rapport sera d’ailleurs consacré aux aérosols, à leur rôle
dans la formation des nuages, à leur intégration dans les différents modèles climatiques
et aux projets de géoingénierie les impliquant.
Figure 4 : Capture d’écran du Chapitre 7 du prochain rapport du GIEC
Cette croissance devrait donc se confirmer au cours des prochaines années et justifie
donc la structuration des connaissances terminologiques sur le sujet.
Julia Hofsteede-Prevost – Master 2 ILTS – 2011-2012 40
CONCLUSION
Conclusion
Au cours de ces deux années, j’ai pu faire évoluer mes méthodes de recherche
documentaire. Mon parcours a d’abord été un peu chaotique et on le voit bien lorsque
l’on en énumère les différentes étapes, car j’ai eu du mal à m’organiser, à structurer ma
pensée et mon domaine de recherches. J’ai bien évidemment identifié mes erreurs et
évité de les reproduire par la suite, mais j’ai réalisé par la suite que cette évolution
désordonnée était en partie causée par l’interdisciplinarité et par la fragmentation de
l’information dans mon domaine de spécialité, du moins dans le paysage documentaire
français. J’ai donc dû fournir un effort important et régulièrement croiser mes sources
afin d’éviter que mon corpus ne reflète qu’une seule spécialité de ce domaine.
Par ailleurs, le niveau de compréhension scientifique du rôle des aérosols dans le bilan
radiatif mondial est pour le moment encore assez moyen, c’est pourquoi les
scientifiques poursuivront encore un certain temps leurs recherches et feront par
conséquent évoluer la connaissance et la terminologie du domaine. Cela confirme la
nécessité d’une base de données, ou du moins d’un dictionnaire qui concentrerait
l’information sur les aérosols.
Il faudrait également établir une veille documentaire sur le sujet, en consultant
régulièrement les diverses sources citées dans ce document, notamment les organismes
de recherche français. En outre, il serait intéressant d’approfondir la recherche
documentaire sur certains sujets associés, qui n’ont pas été abordés dans ce mémoire,
comme les différents types de modèles, le système d’évaluation des connaissances ainsi
que les différentes mesures et techniques de prélèvement et d’analyse des aérosols.
Annexes
ANNEXES
Annexes
ii
Bibliographie sélective et commentée ............................................................................. iii
Anglais ......................................................................................................................... iv
Français ........................................................................................................................ ix
Glossaires et bases de données terminologiques ....................................................... xiii
Organismes de référence ................................................................................................ xv
Anglais ........................................................................................................................ xv
Français ...................................................................................................................... xvi
Iconographie sélective .................................................................................................. xvii
Anglais ...................................................................................................................... xvii
Français ....................................................................................................................... xx
Article de la revue XXI ................................................................................................ xxiv
Extraits de corpus ....................................................................................................... xxvii
Texte source - anglais .................................................................................................. xxxi
Annexes
iii
Bibliographie sélective et commentée
Bibliographie sélective et commentée
Annexes
iv
Cette bibliographie sélective et commentée offre un aperçu synthétique des ressources
disponibles pour les divers domaines abordés dans le texte de traduction, à savoir la
géoingénierie et ses différentes techniques, le bilan énergétique de la planète et les
aérosols atmosphériques. Les ressources sont d’abord classées par langue, puis par
degré de spécialisation, puis le cas échéant par domaine et par type de ressource.
Par spécialisation, j’entends des documents destinés aux spécialistes de différents
domaines, mais également à de futurs spécialistes, car comme nous avons pu le voir
précédemment, le texte de traduction est un texte de vulgarisation semi-spécialisé à
destination d’autres spécialistes. Les références précédées de l’indication
[NOM_ANNÉE] correspondent aux documents inclus dans mon corpus.
Anglais
DOCUMENTS DE VULGARISATION
Géoingénierie Article
Davidson Peter (2012), Up and away, The Chemical Engineer, mai 2012, p.28-32
[http://www.tcetoday.com/][consulté le 2 juin 2012]
Article sur la technique de géoingénierie par injection de sulfates dans la
stratosphère.
Rapport
Persons Timothy M. (2011), Climate engineering : Technical status, future
directions, and potential responses, Technical assessment, United States
Government Accountability Office Center for Science, Technology, and
Engineering, juillet 2011, 135p.
[http://www.gao.gov/][consulté le 18 mai 2012]
Rapport général sur la géoingénierie destiné aux membres du Congrès
américain.
Anglais
Annexes
v
Site internet
Five Ways To Save The World (2007), BBC News
[http://news.bbc.co.uk] [consulté le 15 novembre 2010]
Dossier sur les différentes techniques de géoingénierie. Ce dossier est associé au
documentaire vidéo Global Dimming Documentary About Geoengineering & Global
Warming mentionné ci-dessous.
Vidéos
BBC Global Dimming Documentary About Geoengineering & Global Warming (19
février 2007), BBC 2
http://www.youtube.com/watch?v=p8RyNSzQDaU
Reportage de la BBC qui explique bien le phénomène d’assombrissement
mondial et l’effet paradoxal de l’augmentation des aérosols anthropiques qui d’une
part accentuent la sécheresse dans certains pays, et d’autre part nous atténuent le
réchauffement climatique.
Using Cloud-Seeding GeoEngineering to Solve Global Warming
http://www.youtube.com/watch?v=fg7J8P-uXqM
Reportage de la BBC qui explique le principe du blanchiment des nuages avec
notamment une interview de John Latham et Stephen Salter, les inventeurs du navire
à rotors Flettner mentionné dans l’article.
David Keith’s unusual climate change idea (2007), TED Salon
http://www.ted.com/
Conférence de David Keith sur la géoingénierie. Spécialiste de l’environnement
et professeur de sciences appliquées, il est un des spécialistes mondiaux les plus
reconnus de la géoingénierie.
Aérosols
Page Internet
Hardin Mary et Kahn Ralph (2010), Aerosols and climate change, NASA Earth
Observatory
[http://earthobservatory.nasa.gov/] [consulté le 29 décembre 2010]
Page internet résumant les effets directs et indirects des aérosols.
Article
Kiehl Jeffrey T. (1999), Solving the Aerosol Puzzle, Science, 26 février 1999, vol.
283 nº 5406, p. 1273-1275
[http://www.sciencemag.org/][consulté le 20 mai 2011]
Article permettant de comprendre l’influence des aérosols sur le climat.
Annexes
vi
Bilan énergétique et changement climatique
Site Internet
NCAR/UCAR (2012), Global warming and Climate Change - Frequently asked
questions, National Center for Atmospheric Research/University Corporation for
Atmospheric Research
[https://www2.ucar.edu/] [consulté le 25 juin 2012]
Cette page Internet regroupe les questions les plus fréquemment posées sur des
questions diverses telles que le changement climatique, les modèles de prévision, les
différences entre climatologie et météorologie, etc. Le site du centre de recherches
regroupe des d’informations
Vidéos
Global Climate News
[http://www.youtube.com/user/GlobalClimateNews]
Chaîne d’informations sur YouTube qui regroupe des documentaires sur le
changement climatique en général, et dont les sources sont la plupart du temps
primaires (NOAA, TED, NASA, etc.)
DOCUMENTS DE SPÉCIALISATION
Sites et pages Internet
Intergovernmental Panel on Climate Change (2012), GIEC, Groupe d’Experts
Intergouvernemental sur l’évolution et du climat
[http://www.ipcc.ch/]
Site officiel en anglais et en français du GIEC (IPCC en français). C’est
l’organisme de référence, dont les rapports sont régulièrement cités par de
nombreuses publications et qui contient toute la documentation sur le climat, les
problématiques liées à l’effet de serre et les solutions envisagées.
Géoingénierie
Rapport
[SHEPHERD_2009], Shepherd J. et al (2009), Geoengineering the climate: Science,
governance and uncertainty, The Royal Society, septembre 2009
[http://royalsociety.org/] [consulté le 25 octobre 2010]
Rapport de la Royal Society sur la géoingénierie. Ce rapport est régulièrement
cité dans les autres publications.
[WALLACE_2010], Wallace (2010), Ocean Fertilization. A Scientific Summary for
Policy Makers. IOC/UNESCO, Paris (IOC/BRO/2010/2)
[http://www.unesco.org/new/en/] [consulté le 10 mai 2012]
Résumé scientifique sur la fertilisation des océans.
Annexes
vii
Page Internet
David Keith, Page personnelle sur le site de la Harvard School of Engineering and
Applied Sciences
[http://keith.seas.harvard.edu/] [consulté le 1er
juin 2012]
Page personnelle de David Keith, spécialiste de l’environnement et professeur
de sciences appliquées. La page est mise à jour régulièrement et recense tous les
articles publiés par l’auteur dans différents domaines liés à la géoingénierie (capture
et stockage du CO2, sciences de l’atmosphère, physique et chimie de l’atmosphère,
etc.).
Vidéo
À l’ombre du ciel (24 septembre 2007), BBC, diffusé sur Arte
[http://www.dailymotion.com]
Reportage de la BBC mentionné dans la bibliographie anglaise diffusé sur Arte
et disponible en français (disponible en trois parties sur DailyMotion).
Aérosols Article
[POSCHL_2005], Pöschl Ulrich (2005), Atmospheric Aerosols: Composition,
Transformation, Climate and Health Effects, Angewandte Chemie — International
Edition, vol. 44, nº 46, p. 7520-7540
[http://atmo.tamu.edu/] [consulté le 30 janvier 2011]
Article général sur les aérosols, résumant leur processus d’émission, cycle de vie
et de dépôt.
Monographies
Jacob Daniel J. (1999), Introduction to Atmospheric Chemistryi, 1999, Princeton
University Press.
[http://acmg.seas.harvard.edu/people/faculty/djj/] [consulté le 22 février 2011]
Monographie disponible en ligne, à partir de la page personnelle de l’auteur qui
enseigne la chimie atmosphérique et l’ingénierie de l’environnement à l’université de
Harvard.
Hinds William C., Aerosol technology: properties, behavior, and measurement of
airborne particles, Wiley, 1999
Cet ouvrage est extrêmement utile, car il permet de mettre en parallèle les
concepts du domaine des aérosols. Il est toutefois un peu daté et mériterait une mise
à jour pour suivre l’évolution du domaine.
Annexes
viii
Cours
Schneider J. et Voigt Chr. (2010), The Physics and Chemistry of Aerosols and Ice
Clouds, Cours en ligne J. Gutenberg University Mainz, été 2010.
[http://www.mpic.de/] [consulté le 27 février 2012]
Cours de physique et chimie des aérosols, certes dispensés en langue anglaise
par un intervenant allemand à l’institut Max Planck de chimie, mais très complets.
Rapports
[CHIN_2009], Chin M. et al (2009), Atmospheric Aerosol Properties and Climate
Impacts, Synthesis and Assessment Product 2.3, U.S. Climate Change Science
Program, janvier 2009
[http://www.globalchange.gov/] [consulté le 27 janvier 2011]
Résumé sur les propriétés et l’impact des aérosols sur le climat, qui reprend
notamment des éléments des rapports du GIEC.
Vidéo
Seinfeld J. (12 juin 2002), Aerosols and Climate, MIT VIDEO, beta
[http://video.mit.edu/] [consulté le 29 décembre 2010]
Site Internet du Massachusetts Institute of Technology qui regroupe des vidéos
de conférences et de cours. Le cours de John Seinfeld explique bien le bilan
énergétique mondial et les différents effets des aérosols atmosphériques.
Modélisation Fiche d’information
[LOHMANN_2008], Lohmann Gerrit et al (2008), Earth System Models: Their use
and reliability in past climate reconstructions and future predictions, PAGES
[http://pages-142.unibe.ch/] [consulté le 4 juin 2012]
Résumé sur les modèles climatiques, leur utilisation et leur fiabilité.
Bilan énergétique et changement climatique
Fiche d’information
[PETHICA_2010], Pethica J. et al (2010), Climate change: a summary of the
science, The Royal Society, septembre 2010
[http://royalsociety.org/] [consulté le 18 mai 2012]
Rapport sur le changement climatique, fréquemment cité dans les publications
sur le domaine.
Annexes
ix
Français
DOCUMENTS DE VULGARISATION
Géoingénierie Articles
XXI (2010), Contrechamp : Le climat : science, arme ou business ? XXI, octobre-
novembre-décembre 2010, p.8-9
Article de la revue XXI qui m’a permis de choisir mon domaine pour le mémoire
de cette année (voir article en annexe)
[UNESCO_2011], UNESCO, Des experts plaident pour la recherche en géo-
ingénierie, Planète Science, vol. 9, nº 1, janvier-mars 2011
[http://www.unesco.org/] [consulté le 20 mai 2012]
Article de Planète Science résumant les deux types de techniques de
géoingénierie.
Boucher Olivier (2007), Le double jeu des aérosols, La Recherche, décembre 2007,
nº 414, p. 40-43
[http://www.larecherche.fr/] [consulté le 22 février 2011]
Aérosols Page Internet
[LOA_2010], Laboratoire d’Optique Atmosphérique (2010), Les aérosols, LOA,
Université de Lille I
[http://www-loa.univ-lille1.fr] [consulté le 2 juillet 2012]
Introduction du Laboratoire d’Optique Atmosphérique sur les aérosols.
Bilan énergétique et changement climatique
Page Internet
CEA (2012), Le climat : Comprendre le fonctionnement du climat global et l’impact
de ses changements sur la planète, CEA
[http://www.cea.fr] [consulté le 20 mai 2012]
Section thématique du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies
alternatives, qui explique aux jeunes le changement climatique, l’effet de serre, etc.
Français
Annexes
x
DOCUMENTS DE SPÉCIALISATION
Site Internet
Intergovernmental Panel on Climate Change (2012), IPCC, Intergovernmental Panel
on Climate Change
[http://www.ipcc.ch/]
Site officiel de l’IPCC ou GIEC en français. C’est une organisation de référence,
dont les rapports scientifiques sont souvent cités par de nombreuses publications et
qui contient toute une documentation sur le climat, les problématiques liées à l’effet
de serre et les solutions envisagées.
Modélisation
Rapports
[BRACONNOT_2010], Braconnot P. et al (2010), Analyse et modélisation du
changement climatique, Livre Blanc Escrime, 2nd édition, Projet ESCRIME
[http://www.insu.cnrs.fr/] [consulté le 10 mai 2012]
Ce rapport fournit de précieuses explications sur les modèles climatiques, leur
conception, ainsi que la terminologie qui m’a permis de traduire la partie de l’article
consacrée aux projections climatiques.
Lepage M-P. et al. (2011) Interprétation des scénarios de changements climatiques
afin d’améliorer la gestion des risques pour l’agriculture, Centre de référence en
agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ), 15 p.
[www.craaq.qc.ca] [consulté le 23 mai 2012]
Commentaire identique à la précédente référence.
Articles
Lynch Peter et De Moor Gérard (2008), Les origines de la prévision numérique du
temps et de la modélisation, La Météorologie, novembre 2008, nº 63, p. 14-24
[http://documents.irevues.inist.fr/] [consulté le 5 janvier 2011]
Article retraçant l’histoire des modèles de prévision.
Paillard, Didier (2009), De l’atmosphère au climat et à la science du système
terrestre, La Météorologie, mai 2009, nº 65, p.39-45
[http://documents.irevues.inist.fr/] [consulté le 5 janvier 2011]
Article indispensable pour la compréhension du climat en modélisation.
Annexes
xi
Aérosols Monographies
Boucher Olivier (2012), Aérosols atmosphériques : Propriétés et impacts
climatiques, Collection : Ingénierie et développement durable. Springer, 1re édition,
2012, VIII, 250 p.
Ce livre, paru au début de l’année 2012, est une véritable encyclopédie sur les
aérosols atmosphériques. Il couvre tous les aspects du microdomaine, des sources
des aérosols, à leurs propriétés physico-chimiques, la modélisation, les interactions
avec le rayonnement solaire, etc. Cependant, il n’existe pas d’homogénéité stricte
entre la terminologie employée dans cette monographie, celle des monographies
citées ci-après et les documents du corpus.
Renoux André et Boulaud Denis (1998), Les aérosols : Physique et Métrologie, TEC
& DOC, 301 p.
Ce document est un peu plus technique que celui écrit par Olivier Boucher. Il se
concentre notamment sur les propriétés physiques, la mesure, les techniques de
mesure des aérosols, etc.
Sportisse Bruno (2008), Les aérosols atmosphériques : Des processus à la
modélisation, Collection Ingénierie et développement durable. Springer-Verlag,
345 p.
Un outil précieux pour comprendre la modélisation, les interactions aérosols-
nuages. Bien que le terme « pollution » apparaisse dans le titre, la terminologie
employée est relativement équivalente à celle des autres documents du corpus et de
la bibliographie.
Site Internet
[OMERSET_2011_01], Les aérosols atmosphériques, Pollution atmosphérique :
causes et conséquences (2011), Outils nuMERiques pour l’étude des Sciences de
l’Environnement Terrestre, ETHER-ADEME
[http://omer7.sedoo.fr/] [consulté le 6 avril 2011]
[OMERSET_2011_03], Transformations chimiques, Pollution atmosphérique :
causes et conséquences (2011), Outils nuMERiques pour l’étude des Sciences de
l’Environnement Terrestre, ETHER-ADEME
[http://omer7.sedoo.fr/] [consulté le 6 avril 2011]
Annexes
xii
[OMERSET_2011_05], Physique des aérosols, Pollution atmosphérique : causes et
conséquences (2011), Outils nuMERiques pour l’étude des Sciences de
l’Environnement Terrestre, ETHER-ADEME
[http://omer7.sedoo.fr/][consulté le 6 avril 2011]
[OMERSET_2011_06], Chimie des aérosols, Pollution atmosphérique : causes et
conséquences (2011), Outils nuMERiques pour l’étude des Sciences de
l’Environnement Terrestre, ETHER-ADEME
[http://omer7.sedoo.fr/] [consulté le 6 avril 2011]
[OMERSET_2011_07], Propriétés optiques, Pollution atmosphérique : causes et
conséquences (2011), Outils nuMERiques pour l’étude des Sciences de
l’Environnement Terrestre, ETHER-ADEME
[http://omer7.sedoo.fr/][consulté le 6 avril 2011]
Bilan énergétique et changement climatique
Monographie
Fellous Jean-Louis et Gautier Catherine (dir.) (2007), Comprendre le changement
climatique. Odile Jacob, 305 p.
Monographie qui permet de mieux comprendre l’effet de serre, le bilan radiatif,
les différents forçages radiatifs. Le Chapitre 3, qui porte sur les aérosols, a
notamment été rédigé par Oliver Boucher, auteur d’un livre sus-cité sur les aérosols
atmosphériques.
Page Internet
[MELIERES_2010] Mélières M-A (2010), Effet de serre : Température moyenne à
la surface de la Terre et effet de serre, Système et facteurs climatiques, Dossier
Climat, CNRS
[http://www.cnrs.fr/] [consulté le 30 janvier 2011]
Article clair et précis expliquant l’effet de serre et notamment les mécanismes
régissant l’équilibre radiatif terrestre. L’article est illustré de schémas explicatifs qui
facilitent la compréhension des concepts.
Annexes
xiii
Glossaires et bases de données terminologiques
Les ressources terminologiques citées ci-dessous ont toutes fait l’objet dans le présent
protocole de recherche documentaire, d’une brève analyse quant à leur pertinence pour
l’élaboration du dictionnaire de terminologie.
AMS — Glossaire de la société américaine de météorologie (anglais)
[http://amsglossary.allenpress.com/glossary]
Schwartz S. E. (2000) Glossary of atmospheric chemistry terms, International Union fo
Pure and Applied Chemistry, Chemistry and the Environment Division, Commission
Atmospheric Chemistry (anglais) [http://www.iupac.org]
Warneck P. et Williams J (2012), The Atmospheric Chemist’s Companion: Numerical
Data for Use in the Atmospheric Sciences (anglais) [http://rd.springer.com/]
METEOTERM - Base de données terminologique multilingue de l'Organisation
météorologique mondiale (anglais, arabe, chinois, français, russe et espagnol)
[http://www.wmo.int/pages/prog/lsp/meteoterm_wmo_fr.html]
EUROMET - Service de formation d’EUMETCAL, programme de coopération entre
les services nationaux de météorologie (Météo-France pour la France), qui fournit, en
plus d’un glossaire des cours sur la prévision numérique et la météorologie satellitale
(anglais, français allemand et espagnol).
IPCC-GIEC - Les différents rapports du GIEC comportent en annexe des glossaires
multilingues qui ont servi à la rédaction des différentes définitions du dictionnaire
terminologique (multilingue) [http://www.ipcc.ch/]
Glossaires et bases de données terminologiques
Annexes
xiv
Villeneuve G. Oscar (1980), Glossaire de météorologie et de climatologie, 1980, 2e
édition, janvier 1990. Les Presses de l’université Laval, 652 p. Ce glossaire anglais-
français est désormais daté, mais fournit des définitions pertinentes pour la plupart des
termes du domaine (notamment pour les concepts liés à la thermodynamique) (français)
Brodhag C. et Breuil F. (2009) Glossaire du climat, Contribution pour la 15e session de
la conférence des Parties Copenhague, du 7 au 18 décembre 2009. Ed. Institut de
l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie, 79 p. [http://www.iepf.org]. Ce
glossaire se base également sur le quatrième rapport de synthèse du GIEC.
Dictionnaire des mots-clés du climat, CNRS (en ligne) [http://www.cnrs.fr]
Annexes
xv
Organismes de référence
Il est impossible et ce n’est pas non plus l’objectif de cette bibliographie, de dresser une
liste des instituts, organismes privés ou publics et universités menant des recherches sur
les sciences de l’atmosphère. J’ai donc uniquement mentionné ci-dessous, par ordre
d’importance, les organismes à partir desquels j’ai pu faire évoluer ma recherche
documentaire, soit grâce aux liens, soit grâce aux ressources textuelles disponibles sur
les sites de ces organismes.
Anglais
IPCC — Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Ce groupe
rassemble des experts de disciplines diverses et publie régulièrement des rapports
servant de référence dans le domaine du changement climatique. [http://www.ipcc.ch/]
MPI-M — Institut Max Planck de météorologie, Hambourg, Allemagne. L’information
disponible en anglais sur ce site provient de non-anglophones, mais il est impossible de
ne pas mentionner cet institut qui est à la pointe des recherches en sciences de
l’environnement, en climatologie et dont les recherches sont régulièrement citées par
d’autres organismes. [http://www.mpimet.mpg.de/]
NOAA — National Oceanic and Atmospheric Administration, États-Unis. Cet
organisme étudie principalement l’océan et l’atmosphère et collabore régulièrement
avec les organismes internationaux (notamment lors du projet INDOEX mentionné dans
ce protocole). [http://www.noaa.gov/]
NASA — National Aeronautics and Space Administration. L’organisme diffuse
régulièrement des documents de vulgarisation et de spécialisation concernant les
avancées majeures en sciences de l’environnement, notamment à travers la partie du site
appelée « observatoire de la planète » (Earth Observatory). [http://www.nasa.gov/]
AMS — American Meteorological Society [http://www.ametsoc.org/]. Société
américaine de météorologie.
Anglais
Organismes de référence
Annexes
xvi
Français
Français
IPSL — Institut
Pierre Simon Laplace. Institut menant des recherches en sciences de l’environnement et
sur le système climatique, la variabilité et le changement climatique, la chimie
atmosphérique, etc. Le site permet de naviguer vers les sites de différents projets et
d’accéder à la documentation spécialisée [http://www.ipsl.fr/]
LISA — Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques. Ce laboratoire
est une unité de recherche mixte des universités Paris-Est Créteil, Paris Diderot et du
CNRS [http://www.lisa.univ-paris12.fr/]
LMD — Laboratoire de Météorologie Dynamique. Cet institut est membre de l’IPSL, et
étudie le climat, la pollution. Il recense notamment des liens vers des thèses et des cours
en ligne [http://www.lmd.jussieu.fr/]
LOA — Laboratoire d’Optique Atmosphérique, Université de Lille I — Sciences et
technologies/CNRS [http://www-loa.univ-lille1.fr/Accueil/fr/]
LSCE — Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement. Le LSCE fait partie
de l’IPSL. C’est une unité mixte de recherche entre le CNRS, le CEA et l’Université
Versailles Saint-Quentin [http://www.lsce.ipsl.fr/]
LATMOS — Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales. Unité de
recherche sous la tutelle du CNRS et membre de l’IPSL. Le site propose des sections
thématiques sur les aérosols, l’instrumentation, les projets de recherche et de
technologie. Il renvoie notamment vers des projets de recherches étrangers, et par
conséquent à de la documentation en anglais [http://www.latmos.ipsl.fr/]
CNRS — Centre national de la recherche scientifique. Le CNRS publie régulièrement
des documents de vulgarisation sur l’actualité du changement climatique
[http://www.cnrs.fr/]
Météo-France — Le site Internet de l’institut dispose d’une section dédiée au climat
([http://climat.meteofrance.com/]). L’organisme possède une bibliothèque, dont le
catalogue est consultable en ligne. Ce fonds de vulgarisation et de spécialisation sur les
domaines de la météorologie et de la climatologie est librement accessible au public.
(Bibliothèque centrale de Météo-France, 73 avenue de Paris, Saint-Mandé (94))
Français
Annexes
xvii
Iconographie sélective
L’iconographie présentée ci-dessous regroupe des documents spécialisés et semi-
spécialisés. J’ai tenu à inclure ces schémas dans les annexes, car ceux-ci facilitent la
compréhension de certains concepts du domaine et permettent notamment de
comprendre d’un seul coup d’œil les termes essentiels de certains domaines. Anglais
Géoingénierie
Brahic Catherine (2009), Earth's Plan B, The New Scientist, vol. 201, no 2697, 25
février 2009, p. 8–10
Anglais
Iconographie sélective
Annexes
xviii
Aérosols
Met Office (2010), Diagram depicting the influence of aerosols on radiation, Met
Office, Service national de météorologie du Royaume-Uni
[http://www.metoffice.gov.uk/] [consulté le 29 décembre 2010]
Jacob (2004), Chapter II: Atmospheric Composition, Atmospheric Physics, METEO
437, Penn State College of Earth and Mineral Sciences
[http://www.ems.psu.edu] [consulté le 10 mars 2010]
Annexes
xix
Bilan énergétique et changement climatique
Lindsey R. (2009), Climate and Earth’s Energy Budget, NASA Earth Observatory
[http://earthobservatory.nasa.gov] [consulté le 5 février 2011]
Annexes
xx
Français
Géoingénierie
Français
Annexes
xxi
Annexes
xxii
Kunzig R.(2009), Synthèse, Climatologie, Pour la Science, mars 2009, nº 377.
[http://www.pourlascience.fr]
Annexes
xxiii
Aérosols
Physique des aérosols, Pollution atmosphérique : causes et conséquences (2011), Outils
nuMERiques pour l’étude des Sciences de l’Environnement Terrestre, ETHER-ADEME
[http://omer7.sedoo.fr/] [consulté le 6 avril 2011]
Bilan énergétique et changement climatique
Notions de physique de l’atmosphère, Pollution atmosphérique : causes et
conséquences (2011), Outils nuMERiques pour l’étude des Sciences de
l’Environnement Terrestre, ETHER-ADEME [http://omer7.sedoo.fr/] [consulté le 6
avril 2011]
Annexes
xxiv
Article de la revue XXI
Article de la revue XXI
Annexes
xxv
Annexes
xxvi
Annexes
xxvii
Extraits de corpus
Extraits de corpus
Annexes
xxviii
Anglais Français
They influence the climate in different ways. The
direct aerosol effect is caused by absorption
and scattering of solar radiation. Additionally,
aerosols act as cloud condensation nuclei and
thereby determine the initial cloud droplet
number concentration, albedo, precipitation
formation, and lifetime of warm clouds. For a
constant liquid water path (LWP), an
enhancement in the cloud droplet number leads
to an increase in cloud albedo (cloud albedo or
first indirect aerosol effect [Twomey, 1991]).
Changes in precipitation efficiency due to more
but smaller cloud droplets slow down the
precipitation formation and, thus, increase cloud
lifetime (cloud lifetime or second indirect
aerosol effect [Albrecht, 1989]).
L'effet direct, aussi appelé « effet parasol »,
réside dans la diffusion du rayonnement solaire
par les particules, et conduit à un refroidissement
du système climatique, sauf dans le cas
d'aérosols absorbants au-dessus d'une surface
très réfléchissante. Les aérosols, en absorbant de
façon plus ou moins importante le rayonnement
solaire, modifient également le profil vertical de
température et ont, par conséquent, un impact
sur les conditions de formation des nuages, en
entraînant leur disparition ou modifiant leur
extension géographique. Ce second effet est
appelé effet semi-direct. L'effet indirect des
aérosols résulte quant à lui des interactions
entre aérosols et nuages, qui ont eux-mêmes un
impact fort sur le bilan énergétique de la Terre.
Ainsi, les aérosols peuvent servir de noyaux de
condensation lors de la formation des nuages, de
sorte qu'à contenu en eau fixé, un nuage issu
d'une masse d'air pollué contient un nombre de
gouttelettes supérieur à un nuage moins pollué.
Source : [LOHMANN_2001] Source : [LOA_2010]
Annexes
xxix
Anglais Français
The direct effect is related to the radiation budget
in the surface–atmosphere system, through
redistribution of shortwave solar radiation and
infrared surface radiation, because atmospheric
aerosols present in the atmosphere can scatter and
absorb a significant fraction of the incoming solar
radiation [33,56]. Many investigations on the direct
effect of aerosols have focused their attention on
sulfate particles, due to their importance as one of
the main anthropogenic aerosols component [63–65].
Scattering and absorption by aerosol particles
depend on their physical and chemical
characteristics, and are the primary causes for
decrease in visibility [66]. Table 2 shows global
estimates for the direct radiative forcing due to
anthropogenic aerosol emissions.
Tous les aérosols interagissent avec le rayonnement
de façon directe et indirecte (via les nuages), de
façon plus ou moins efficace selon leur taille ou leur
composition chimique. L'effet direct des aérosols
est dû à leur extinction propre. Les aérosols
diffusent et absorbent le rayonnement solaire et
thermique (diffusion et absorption ajoutées égalent
l'extinction). Leur présence modifie donc l'albédo
terrestre [Charlson et al. 1992]. [...] Si les aérosols
sont suffisamment absorbants, le réchauffement de
l'atmosphère au niveau de la couche d'aérosols peut
modifier les profils verticaux de température et
d'humidité relative (et donc jouer sur la formation
des nuages) [Hansen et al. 1997]. Ce deuxième effet,
appelé semi-direct, peut aussi être vu comme une
rétroaction de l'effet direct.
Source : [GOMES_2011] Source : [BELLOUIN_2003]
Annexes
xxx
Anglais Français
Wet deposition is the name given to deposition
pathways involving water. They include rainout,
washout, sweepout and occult deposition. Brief
qualitative explanations of these will be given, as the
primary focus of the work referred to in this report is
dry deposition. [...] Rainout describes the removal of
a cloud condensation nucleus. As described in
section 3, aerosol act as nuclei for the condensation
of cloud droplets. In clouds producing rain, some of
these drops grow to such a large size that they fall
(gravitationally settle) to the surface as rain drops.
[...] Another fairly closely related wet deposition
process is sweepout. Aerosol remaining below the
cloudbase of a raining cloud can impact into falling
raindrops. If the impact leads to incorporation of the
aerosol into the drop, the aerosol is deposited with
the raindrop, the condensation nucleus, and any
other washed or swept out particles.
Le dépôt humide des aérosols : Le dépôt humide
fait référence aux voies de dépôt impliquant les
précipitations nuageuses. Ce sont principalement
les voies de dépôt par précipitations et par le
lessivage sous et intra-nuage. Lorsque les
gouttelettes d'eau nuageuses atteignent des tailles
suffisantes pour sédimenter, les particules
d'aérosols qui ont servi de noyaux de condensation
nuageux sont déposées au sol par les précipitations.
Le lessivage par les pluies correspond quant à lui à
la capture par les gouttes de pluies de particules
d'aérosol interstitielles ou situées sous un nuage
précipitant.
Source : [DORSEY_1999] Source : [MALAVELLE_2011]
Annexes
xxxi
Texte source - anglais
Texte source - anglais
Annexes
xxxii
Annexes
xxxiii
Annexes
xxxiv
Annexes
xxxv
Annexes
xxxvi
Annexes
xxxvii
Annexes
xxxviii
Annexes
xxxix
Annexes
xl
Annexes
xli
Annexes
xlii
Annexes
xliii
Recommended