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1 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE : ÉLARGIR LA PLANIFICATION
DES TRAJETS D’ÉCOLIERS DANS LA RÉGION DU GRAND TORONTO ET DE HAMILTON
~Préparé par GLPi en collaboration avec Metrolinx et le comité directeur du projet Stepping It Up
Le 14 janvier 2011, Metrolinx a organisé un atelier d’une journée intitulé L’avenir du transport scolaire durable : Élargir la planification des trajets d’écoliers dans la région du grand Toronto et de Hamilton au 20 Bay Street, à Toronto. L’atelier faisait partie du projet pilote Stepping It Up dirigé par Metrolinx en partenariat avec la Région de Peel, la Ville de Hamilton, Green Communities Canada et l’Université de Toronto. Le projet est financé en partie par le programme écoMOBILITÉ de Transports Canada.
L’objectif de l’atelier consistait à rassembler des parties intéressées du domaine du transport scolaire afin de cerner et de mieux connaître les occasions d’appuyer les initiatives de transport scolaire actif et durable dans la région du Grand Toronto et de Hamilton (RGTH) et de leur donner une plus grande portée. Les 75 participants à l’atelier (annexe 1) provenaient de 50 organismes, notamment des conseils scolaires, des services de transport des élèves, des municipalités, des gouvernements provinciaux, le gouvernement fédéral, des universités, des associations et des organismes sans but lucratif.
Le programme (annexe 2) a commencé par un aperçu sur le contexte fourni par Metrolinx. La question fondamentale était : qu’est-ce qui fait l’importance du transport scolaire durable? Les participants ont alors présenté différentes initiatives passionnantes de transport scolaire durable passées, en cours, ou à venir organisées dans leur propre communauté ou ailleurs.
M. Rodney Tolley, directeur de Walk21, a présenté la conférence principale. Il a insisté sur l’importance des communautés propices à la marche en tant qu’élément essentiel de la lutte contre certaines tendances observables à l’échelle mondiale, notamment la détérioration de la santé de la population, le pic pétrolier, le vieillissement de la population et la viabilité économique des communautés (annexe 4).
Messages clés « Importance de l'enjeu » (voir également l'annexe 3) :
• Le pourcentage d'enfants (de 11 à 13 ans) qui vont à l'école à pied dans la RGTH a connu une baisse constante, passant de 53 % en 1986 à 43 % en 2006. Pendant la même période, le pourcentage d'enfants qui se font conduire à l'école en voiture a augmenté de 15 %.
• Un sondage réalisé en 2009 par Metrolinx a déterminé que 60 % des enfants allant à l'école en voiture vivaient à moins de deux kilomètres de l'établissement.
• Dans la RGTH, la réflexion sur le transport scolaire actif a débuté il y a une quinzaine d'années. Green
Communities Canada avait réalisé en 1996 un projet pilote dans trois écoles de Toronto.
• Depuis, Green Communities Canada et des partenaires provinciaux (p. ex., bureaux de santé, ONG) ont été
des pionniers du transport scolaire actif, aussi bien en Ontario que dans le cadre d'initiatives pancanadiennes.
2 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Un comité d’experts a ensuite poursuivi la discussion. Il comprenait notamment les personnes suivantes : Jacky Kennedy, de Green Communities Canada, un organisme national sans but lucratif et un chef de file de la planification du transport scolaire au Canada; Jennifer Jenkins, infirmière autorisée et gestionnaire du projet Active and Safe Routes to School (Écoliers actifs et en sécurité) du Halton District School Board; et, Chris Smith, chef de la planification du Waterloo District School Board. Les discussions du comité portaient sur des histoires de réussites qui montrent que les initiatives de transport scolaire durable peuvent changer les choses; sur la manière éprouvée de réfuter les arguments fréquemment invoqués contre ce mode de transport et enfin sur les ingrédients essentiels pour assurer la réussite d’une initiative dans ce domaine.
Le reste de la journée a été consacré à des petits groupes interactifs de discussion et à des discussions rassemblant tous les participants. Les thèmes abordés comprenaient : 1) les principaux « irritants » relatifs au transport scolaire durable; 2) les éléments contextuels importants dont il convient de tenir compte; et 3) les principaux intervenants de la promotion, du financement ou de la mise en œuvre d’une initiative de transport scolaire durable dans la RGTH.
Le présent rapport vise à résumer les discussions interactives de l’atelier.
Exemples d'initiatives passionnantes en matière de transport scolaire durable présentées par les participants de
l'atelier :
• le Toronto Catholic District School Board est en train d'élaborer un plan de gestion de la demande en matière
de transport pour les trajets d'écoliers et d'employés;
• pour encourager la marche plutôt que la voiture, le Waterloo Region District School Board a cessé de
prévoir des aires de débarquement d'élèves dans l'aménagement extérieur des écoles, en plus de limiter
les places de stationnement sur place; • Green Venture, un organisme sans but lucratif d'Hamilton, a formé un partenariat avec Clean Air Hamilton
afin de diriger le programme Totally Transit, afin d'enseigner aux élèves du niveau primaire comment utiliser
le transport en commun, et les préparer ainsi à leurs futures navettes;
• Dans la région de Halton, un comité rassemblant la région, les municipalités, les conseils scolaires et un
architecte principal a élaboré des lignes directrices de conception visant à uniformiser les nouvelles
conceptions, les nouveaux plans, les nouveaux fonctionnements et les examens d'aménagement pour la
planification des sites scolaires et des quartiers environnants (la distance de marche choisie comme point de repère est de 1,6 km). L'objectif est d'arriver à une compréhension commune et à une mise en application de
scénarios idéaux de trajets d'élèves ou de résidents à pied ou en vélo.
3 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
PRINCIPAUX IRRITANTS ET PRINCIPALES IDÉES
Le tableau ci-dessous résume les principaux irritants et les principales idées liés à l’état actuel du transport scolaire durable, présentés par les participants à l’atelier (la totalité des réponses se trouve à l’annexe 5a et c) :
Principaux irritants
Échantillons d’idées associées
Responsabilité à l’égard du transport scolaire durable : manque de défenseur gouvernemental; financement; définition claire des fonctions/mandats des intervenants (coordination, collaboration, communication)
• Il faut décloisonner la discussion (par une collaboration interdisciplinaire, entre les organismes, entre les régions géographiques).
• Il faudrait créer une carte des intervenants à l’échelon provincial, comprenant tous ceux qui participent ou doivent participer au processus.
• Il faudrait un plan d’action assurant la coordination des différents secteurs de l’État (p. ex., la santé, les transports, l’éducation, les infrastructures, les affaires municipales, les services aux enfants et aux jeunes, l’environnement).
• Il faut une démarche englobante, mais en disposant tout de même d’un défenseur au sein de l’État (démarche de haut en bas en matière de politiques).
• Il faut financer le transport scolaire actif. Il existe actuellement un financement important du transport par autobus scolaires mais rien pour encourager la marche ou le vélo.
• Il faut désigner ou créer un organisme-cadre ou un organisme de coordination pour la RGTH.
• Les conseils scolaires et les écoles ont besoin d’un mandat les autorisant à s’occuper du transport scolaire actif.
• Responsabilité : rapports publics
• Les ONG doivent collaborer afin de défendre plus vigoureusement la cause du transport actif.
• Il faut cerner une démarche venant du haut et du bas rassemblant les organismes importants.
Manque de politiques et de lignes directrices venant appuyer le transport scolaire durable
• Il faut une politique qui obligerait chaque école à faire de la planification des trajets d’écoliers.
• Il faut cesser de mettre uniquement l’accent sur le transport par autobus scolaires et parler d’autres modes de transport.
• Il faut une nouvelle politique qui calcule le montant du financement du transport scolaire en fonction de l’intensité d’utilisation du mode actif (plus de marche = financement accru).
• Il faut une politique gouvernementale favorisant la communication et la coordination.
• Il faut créer des lignes directrices d’aménagement extérieur et de lotissement s’appliquant aux écoles (ou mettre à jour ces documents) : ils doivent s’assurer que le transport actif est considéré comme le mode prioritaire pour les trajets vers l’école et dans le quartier. La planification scolaire et communautaire pourrait adopter ou adapter des lignes directrices existantes comme les Lignes directrices pour une planification des transports favorable aux enfants et aux jeunes ou les Lignes directrices sur la sécurité en éducation physique de l’Ontario. Il faut également une coordination entre la planification scolaire et l’aménagement municipal/régional.
• Il faut faire du transport scolaire actif un point permanent de l’ordre du jour des conseils scolaires.
• Les municipalités doivent adopter une politique en matière de rues complètes et de communautés complètes.
• Il faut renforcer l’exécution des dispositions du Code de la route relatives aux limites de vitesse et autre, et réviser les dispositions qui nuisent à l’adoption des modes de transport actifs.
• Changer les zones de recrutement : Il faut cesser de fermer les petites écoles et de les remplacer par des écoles géantes; ou s’assurer que toutes les nouvelles écoles ont un taux de 100 % de trajets d’écoliers faits à pied.
• Il faut des lignes directrices à l’intention des conseils scolaires afin de réduire le risque juridique lié à la promotion du transport actif (p. ex., préparées par OSBIE).
• Il faut créer une politique relative aux supports à bicyclette (conseils scolaires + municipalités) ainsi qu’une politique relative au déneigement des trottoirs et des trajets d’écoliers (municipalité).
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Manque d’infrastructures et d’installations collectives favorisant le transport scolaire actif
• Il conviendrait d’examiner le lien entre l’environnement bâti et l’impression de sécurité, surtout dans les secteurs à faibles revenus.
• Les aires de débarquement ne devraient pas être obligatoires dans les écoles, car ils encouragent l’utilisation de la voiture.
• Il convient de s’attaquer aux problèmes d’infrastructures (p. ex., bâtiments abandonnés, mauvais éclairage des rues, trottoirs sans continuité).
• Il faut fournir des supports à bicyclette près des écoles, et réduire le nombre de places de stationnement.
• Il faut commencer à financer le potentiel piétonnier des rues (domaine public) et la connectivité.
• Il faut trouver des nouveaux appuis par des projets qui montrent aux parents et aux élèves les types d’infrastructures dont ils pourraient profiter (par exemple par la création de pistes cyclables temporaires).
5 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Principaux irritants
Échantillons d’idées associées
Manque de données et de résultats mesurables
• Des résultats mesurables sont la meilleure façon de promouvoir le programme (de trouver de nouveaux appuis et d’obtenir un financement stable) et de conserver l’élan.
• Il faut rassembler les données existantes sur les projets pilotes de transport scolaire actif et les transmettre aux décideurs.
• Il faut améliorer la collecte de données pour les prochaines étapes (obligatoire ou volontaire?), définir et utiliser des indicateurs communs, et déterminer les responsabilités (qui fait la collecte des données, qui est chargé de les analyser, qui en fait rapport?).
• Il faut pouvoir transformer les résultats en notions faciles à comprendre.
• Il faut plus d’études de cas de projets d’infrastructures et de projets de transport scolaire actif qui ont été des réussites.
• Il conviendrait de procéder à l’échelon municipal au comptage des modes de transport utilisés (marche, vélo ou voiture) autour des écoles.
Peurs, perceptions et attitudes relativement au transport scolaire actif
• Il serait bon d’organiser une vaste campagne de marketing social.
• Il faut donner une plus grande visibilité à la marche, promouvoir le développement communautaire, le renforcement de la cohésion sociale, « connaître ses voisins ».
• Il faut mettre en place des milieux de soutien permettant d’apaiser les craintes : pédibus, faire participer le personnel aux trajets à pied, camarades de marche, personnes âgées, améliorations des infrastructures.
• Il faut réduire les limites de vitesse et renforcer la surveillance policière dans les zones scolaires.
• Il faudrait essayer de mettre l’accent sur la façon dont les enfants voient les choses.
• Il faut revenir à la tradition des parents-secours.
• Faire comprendre les dangers de la sédentarité (de ceux qui ne marchent pas et ne font pas de vélo); utiliser des données pour apaiser des craintes : les ministères peuvent faire un travail de sensibilisation sur les questions d’obésité et d’émissions, et sur le transport actif en tant que solution à ces problèmes; les conseils scolaires doivent parler du transport scolaire actif et dialoguer avec les parents au sujet du « vrai coût ».
Manque d’éducation, de sensibilisation et de mesures incitatives en ce qui a trait au transport actif, que les destinataires soient les élèves, les parents, les enseignants, les directions d’école ou la classe politique
• Il faut faire participer les jeunes et les parents à la conception et à la mise en œuvre du programme et faire participer le personnel aux activités (« prêcher par l’exemple »).
• L’éducation portant sur le transport actif devrait faire partie du curriculum (p. ex. comment marcher ou faire du vélo en toute sécurité).
• Il faut montrer aux enfants et aux parents comment cerner les obstacles au transport actif et quelles devraient être leurs exigences à l’égard de leurs quartiers.
• Il faut insister sur les bienfaits pour la santé liés à la marche et aux risques de l’inactivité, et faire le lien avec des enjeux importants comme l’obésité.
• Les écoles pourraient adopter des mesures incitatives (p. ex., laisser partir plus tôt les élèves qui marchent ou font du vélo; programmes de petit déjeuner, cartes cadeaux de magasins d’alimentation).
• Utiliser des méthodes de communication efficaces : affiches, Facebook, sites Web (campagnes de médias sociaux), relations avec les médias
• Il serait possible de travailler dans le cadre des initiatives ÉcoÉcoles ou Écoles saines déjà présentes dans les écoles.
6 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ÉLÉMENTS CONTEXTUELS IMPORTANTS DONT IL CONVIENT DE TENIR COMPTE
Les participants à l’atelier ont parlé de plusieurs facteurs contextuels importants dont il convient de tenir compte lorsqu’il s’agit de penser l’avenir du transport scolaire durable (on trouvera l’intégralité des réponses à l’annexe 5b). Ces facteurs sont de diverses natures : politiques, éducatifs, sociétaux/attitudinaux, environnementaux, ou relevant de l’aménagement.
En ce qui concerne le contexte politique actuel, les participants ont parlé du besoin d’un défenseur devant rendre des comptes, qui pourrait élaborer des politiques et institutionnaliser le transport scolaire durable. Les participants ont fait remarquer qu’une analyse de rentabilité solide et un rapport avantages-coûts convaincant relatifs à des projets de transport scolaire durable aideraient à obtenir du soutien politique.
En ce qui concerne le contexte actuel de planification, les participants ont insisté sur la nécessité de s’attaquer aux obstacles liés à l’environnement bâti et aux pratiques existantes afin de favoriser les changements de politiques et encourager l’adoption des comportements désirables. Plus précisément, les normes et exigences en matière de stationnement seraient, selon les participants, des outils pouvant encourager ou décourager un comportement donné.
Le rôle des parents a également été mentionné comme étant un facteur crucial. Ainsi, les participants ont fait remarquer que les initiatives futures doivent tenir compte des perceptions et attitudes des parents, des dynamiques familiales (un seul parent sur le marché du travail ou les deux) et de leurs horaires de travail. Les futures initiatives devraient par ailleurs envisager d’inclure un volet de sensibilisation de base et d’éducation axé sur les enjeux de transport scolaire à l’intention des parents, des élèves et des conducteurs (parents et chauffeurs d’autobus scolaire). Les relations avec les médias et l’éducation axée sur le curriculum seraient de bons outils de sensibilisation dans ce contexte.
Finalement, des explications sur la relation entre la qualité de l’environnement (p. ex. les problèmes de pollution d’air), les habitudes des conducteurs et la circulation routière (p. ex. la marche au ralenti des véhicules, la congestion routière), et des paramètres environnementaux fondamentaux (le changement climatique et le pic pétrolier) étaient considérées comme une bonne occasion de sensibiliser les gens et de les convaincre d’appuyer les initiatives de transport scolaire durable.
ALLER DE L’AVANT : QUI DOIT DIRIGER, FINANCER ET METTRE EN ŒUVRE LES INITIATIVES
Les participants ont expliqué qu’il faut à la fois un soutien de haut en bas (leadership et financement) et une mise en œuvre ascendante des initiatives de transport scolaire durable. Les participants ont recommandé à un éventuel chef de file dans ce domaine de reconnaître officiellement le mode de transport actif comme un élément du transport scolaire. Les conseils scolaires devraient par ailleurs rédiger et adopter une charte du transport actif. Plusieurs chefs de file et défenseurs ont été proposés : ministères provinciaux, associations professionnelles, associations non gouvernementales, conseils scolaires, conseils d’école, parents. Le ministère de l’Éducation était le chef de file le plus souvent proposé, suivi du ministère de la Promotion de la santé et du ministère des Transports. D’autres participants ont proposé un partage des responsabilités entre ces ministères, en plus d’un défenseur provincial chargé de créer un environnement favorable au transport actif à l’échelon des conseils scolaires et des écoles. En général, il y avait consensus sur la nécessité, du point de vue de la responsabilisation, d’avoir un chef de file clairement désigné, quel que soit l’organisme dont proviendrait la personne en question.
Le financement, selon les participants, ne devrait pas provenir d’une seule source. Le gouvernement fédéral, le
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gouvernement provincial et les administrations municipales doivent financer les initiatives des conseils scolaires et des écoles. Les idées comprenaient : le partage des coûts entre le gouvernement provincial et les municipalités; un programme de subventions provinciales à l’intention des écoles; une réaffectation du financement existant et la recherche d’autres mesures d’économies en matière de transport scolaire; un financement des immobilisations à l’échelon provincial pour des projets d’infrastructure; le prélèvement d’une partie des revenus engendrés par la taxe sur l’essence afin d’appuyer le transport actif.
Les participants ont souligné que les conseils scolaires et les écoles (les administrateurs et les enseignants) doivent mettre en œuvre l’initiative en partenariat avec les élèves, les parents et les intervenants de la communauté, tout en profitant de l’orientation et du soutien fournis par les municipalités et les organismes non gouvernementaux. Les participants ont recommandé aux conseils scolaires d’élaborer un cadre des processus et d’effectuer des audits du transport actif dans les écoles. Par ailleurs, un organisme ou un comité pourrait coordonner l’initiative, recevoir et compiler les résultats, rédiger des rapports, et assurer la diffusion de pratiques exemplaires, de lignes directrices et d’outils dans l’ensemble de la RGTH (voir l’annexe 5d pour de plus amples renseignements).
PROCHAINES ÉTAPES
La discussion pendant l’atelier a abordé la question des lacunes en matière de transport scolaire durable. Les participants voulaient voir des progrès réalisés dans les domaines prioritaires suivants :
• INTÉGRATION des programmes existants, harmonisation des mandats parmi les différents ministères, responsabilité partagée et reconnaissance de la dimension sociétale d’envergure du transport scolaire.
• DÉFENSEURS, pour diriger les travaux, assumer les responsabilités, agir en tant que facilitateur, assurer un niveau adéquat de responsabilisation et de coordination.
• SOUTIEN, ce qui implique des ressources et du personnel affectés à cette fin, du financement, de l’éducation et de la formation, ainsi que des politiques et des règlements ayant force exécutoire.
• COLLABORATION ET COOPÉRATION relativement à une démarche multidimensionnelle rassemblant différents intervenants.
• PRISE DE MESURES, ce qui implique de concrétiser une vision commune du transport scolaire durable et de mettre en œuvre des stratégies et des solutions concrètes en temps opportun.
• DIALOGUE permanent, afin de continuer à former des groupes pouvant discuter des fonctions, des mesures stratégiques, des progrès réalisés, et des pratiques exemplaires en matière de transport scolaire durable.
Metrolinx entend créer un plan stratégique relatif à l’amélioration de la planification du transport scolaire dans la RGTH (voir les éléments ci-dessous). Il s’agit d’un résultat attendu lié au financement reçu du programme écoMOBILITÉ de Transports Canada. Les travaux seront terminés le 31 décembre 2011. Dans le cadre de la livraison de ce résultat attendu, Metrolinx prévoit d’autres discussions avec les intervenants dans les six prochains mois, y compris un atelier de suivi éventuel au début de l’été.
8 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Metrolinx, Green Communities Canada, et le comité directeur du projet Stepping it Up vont continuer de
favoriser le dialogue entre les différents intervenants, ce qui permettra d'examiner les enjeux et de préparer un
rapport sur les prochaines étapes suivantes (2011-2012) :
o Élaboration d'une carte des intervenants en matière de transport scolaire durable dans la RGTH et communication
avec certains intervenants afin de cerner des domaines précis de collaboration (programmes, plans, politiques).
o Modèle éventuel de motivation des ministères provinciaux relativement au transport scolaire durable, précisant les fonctions et les occasions de chacun en ce qui a trait à un réseau de soutien ciblant une initiative dans l'ensemble de la RGTH.
o Possibilité de confier aux municipalités et aux conseils scolaires des rôles et des responsabilités dans différents domaines : création, planification, mise en œuvre, surveillance, contrôle et évaluation de stratégies et de programmes de transport scolaire durable dans les conseils scolaires.
o Possibilité de confier aux organismes non gouvernementaux et aux associations d'industrie des rôles et des responsabilités en matière de promotion du transport scolaire durable et d'éducation des intervenants et du public dans ce domaine.
o Élaboration d'un cadre stratégique pour assurer la pérennité de l'initiative de transport scolaire durable dans l'ensemble de la RGTH et lui donner une plus grande portée.
9 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1. Liste des participants
Annexe 2. Ordre du jour de l’atelier
Annexe 3. Diapositive de présentation de Metrolinx « Importance de l’enjeu »
Annexe 4. Présentation du conférencier principal, Rodney Tolley
Annexe 5a. Liste des irritants 5b. Éléments contextuels importants dont il convient de tenir compte 5c. Les difficultés à surmonter et les occasions à saisir 5d. Concrétiser une vision commune
Annexe 6. Notices biographiques des conférenciers Annexe 7. Lecture de base pour se préparer à l’atelier
10 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 1
L’avenir du transport scolaire durable : Élargir la planification des trajets d’écoliers dans la région du grand Toronto et de Hamilton 14 janvier 2011 ~ 8 h 30 à 15 h 30, 20 Bay Street, Toronto (12e étage, salle Rainy Lake) LISTE DES PARTICIPANTS
Prénom Nom de famille Poste Organisme
Julie Anderson Conseillère en matière de curriculum, Santé et éducation physique, littératie au cycle moyen, écoles saines / milieux de travail sains York Region District School Board (YRDSB)
Jamie Austin Chef, Politiques de la croissance; Direction des politiques, de la planification et de l’analyse de la croissance Ministère de l’Infrastructure (Secrétariat des initiatives de croissance de l’Ontario)
Sharon Bain Infirmière-hygiéniste, direction générale de la prévention des maladies Ville de Toronto (Santé publique)
Paul Barrett Coordonnateur de programme Green Venture
Keri Baxter Coordonnatrice des transports actifs Région de Peel (Travaux publics)
Wallace Beaton Coordonnateur, Planification du transport scolaire – Ottawa et Est de l’Ontario Green Communities Canada – Ottawa
Antoine Belaieff Directeur, Innovation Metrolinx (Politiques et planification)
David Bennett Chef de la planification des immobilisations Waterloo Catholic District School Board (WCDSB)
Rob Berketo Gestionnaire de projets Niagara Student Transportation Services (NSTS)
Sandra Binns Présidente du conseil Hamilton-Wentworth Ontario Federation of Home and School Associations (OFHSA)
Scott Bland Administrateur, Services de planification et d’évaluation Halton Catholic District School Board (HCDSB)
Benoit Bourgault Directeur principal Student Transportation Services of Waterloo Region
Sharon Brodovsky Gestionnaire principale, programme Spark Fondation des maladies du cœur et de l’AVC de l’Ontario
Pat Bromby Chef, Prévention des maladies chroniques et des traumatismes Région de Peel (Santé publique)
Al Burrows Superviseur, Régulation de la circulation Ville de Toronto
Michael Canzi Conseiller principal en politiques, Bureau des politiques de transport durable Ministère des Transports (Bureau des politiques de transport durable)
Dave Carroll Conseiller en sécurité et en questions juridiques Ontario School Bus Association (OSBA)
Sandy Chan Chef, Unité du transport des élèves Ministère de l’Éducation (Division des opérations et des finances de l’éducation élémentaire et secondaire)
Wayne Chan Chef, Planification des transports Région de Peel (Travaux publics)
Richard Christie Coordonnateur de programme, Littératie écologique et développement durable (ÉcoÉcoles) Toronto District School Board (TDSB)
Sue Connell Chef de programme, Programme de prévention des traumatismes Ville de Hamilton (Santé publique)
Colleen Cooper Infirmière-hygiéniste, programme des modes de vie sains Région de Waterloo (Santé publique)
Jennifer Cowie Bonne Directrice des partenariats et des affaires publiques Ontario Physical and Health Education Association (OPHEA)
Stephanie Cox Responsable principale de la planification par intérim Dufferin-Peel Catholic District School Board (DPCDSB)
Sharon Delurey-Baker Infirmière-hygiéniste, programmes des écoles primaires (présidente du comité Écoliers actifs et en sécurité de la Région de York) Région de York (Santé publique)
Wendy Dobson-Heinke Chef adjointe (présidente du comité des transports d’OASBO) Student Transportation of Peel Region (STOPR)
Robert Dolezel Chef d’équipe, Bureau des politiques de transport durable Ministère des Transports (Bureau des politiques de transport durable)
Richard Donaldson Directeur général, Ontario School Bus Association (OSBA)
Sheila Dove Agente de sécurité des transports Toronto Student Transportation Services
Helen Doyle Responsable du dossier de la qualité de l’air (groupe de travail de la santé environnementale) Ontario Public Health Association (OPHA)
Guy Faulkner Professeur agrégé Université de Toronto (Faculté de l’éducation physique et de la santé)
David Frier Directeur principal Huron Perth Student Transportation Services
Erin Fuller Infirmière-hygiéniste, division du mode de vie sain, programme de prévention des traumatismes (coprésidente du comité Écoliers actifs et en sécurité d’Hamilton) Ville de Hamilton (Santé publique)
Personnes-
Jennifer Lay, coordonnatrice du programme de GDT scolaire, Metrolinx, 416-874-5951, jennifer.lay@metrolinx.com Ryan Lanyon, directeur, Smart Commute, Metrolinx, 416-874-5933, ryan.lanyon@metrolinx.com
Jacky Kennedy, directrice, Canada Walks, Green Communities Canada, 416-488-7263, info@saferoutestoschool.ca
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L’avenir du transport scolaire durable : Élargir la planification des trajets d’écoliers dans la région du grand Toronto et de Hamilton 14 janvier 2011 ~ 8 h 30 à 15 h 30, 20 Bay Street, Toronto (12e étage, salle Rainy Lake) LISTE DES PARTICIPANTS
Prénom Nom de famille Poste Organisme
Breanna Gaudet Spécialiste des relations publiques, Relations gouvernementales et communautaires Association canadienne des automobilistes
Peter Giles Aménageur, Section de l’innovation en aménagement; Direction des politiques provinciales d’aménagement Ministère des Affaires municipales et du Logement (Division des administrations locales et des politiques
Ranjitt Gill Planificateur principal des transports Ville d’Ajax
Lee Gowers Premier vice-président Ontario Federation of Home and School Associations (OFHSA)
Dina Graser Directrice Relations avec les intervenants et la communauté
Catherine Habel Directrice par intérim, Transport actif Vélo Québec
Steve Hare Chef des services de planification et de soutien en matière de locaux Peel District School Board (PDSB)
Cheri Hayward Directrice, Direction du soutien aux activités scolaires Ministère de l’Éducation (Division des opérations et des finances de l’éducation élémentaire et secondaire)
Kevin Hodgkinson Coordonnateur des services de transport des élèves Toronto Catholic District School Board (TCDSB)
Jennifer Jenkins Gestionnaire de projets, Écoliers actifs et en sécurité Halton District School Board (HDSB)
Katie Johnson Chef des opérations Durham Student Transportation Services (DSTS)
Josh Joseph Étudiant, Université de Waterloo Université de Waterloo
Jacky Kennedy Directrice, Canada Walks Green Communities Canada.
Mike Kim Associé, Politiques de croissance; Direction des politiques, de la planification et de l’analyse de la croissance Ministère de l’Infrastructure (Secrétariat des initiatives de croissance de l’Ontario)
Karen LaCroix Directrice principale Halton Student Transportation Services (HSTS)
Ryan Lanyon Directeur, Smart Commute (Innovation) Metrolinx (Politiques et planification)
Rebecca Lau Étudiante en aménagement, Université de Waterloo Université de Waterloo
Jennifer Lay Coordonnatrice du programme de GDT scolaire (Innovation) Metrolinx (Politiques et planification)
Brian Lee Directeur principal du développement Ville de Markham (Ingénierie)
Lori Létourneau Directrice du consortium Service de Transport Francobus
Fiona Chapman Gestionnaire des projets concernant les piétons Ville de Toronto (Public Realm Office)
Eleanor McMahon Fondatrice et chef de la direction Share the Road
Lorenzo Mele Coordonnateur de la GDT Ville de Markham (Ingénierie)
Meaghan Mendonca Étudiante, Université de Waterloo Université de Waterloo
Asher Mercer Coordonnateur de la gestion de la demande en transport Région de York (Aménagement et services)
Carol Oitment Conseiller en politiques, Unité des sports et des loisirs Ministère de la Promotion de la santé et du Sport (Direction des sports, des loisirs et des programmes
Kent Orr Directeur principal Hamilton-Wentworth Student Transportation Services (HWSTS)
Claudie Ouellet Analyste principale par intérim, Transport urbain Transports Canada (Initiatives environnementales)
Tom Pechkovsky Chef de la planification York Catholic District School Board (YCDSB)
Glenn Pothier Fondateur et président (animateur de l’atelier) GLPi
Lori Powell Directrice générale Niagara Student Transportation Services (NSTS)
Chris Radojewski Étudiant Université d’Ottawa
David Ragona Conseiller en politiques, Unité du transport et des initiatives de collaboration, Direction du soutien aux activités scolaires Ministère de l’Éducation (Division des opérations et des finances de l’éducation élémentaire et secondaire)
Chris Reid Conseiller principal en politiques Association des municipalités de l’Ontario.
Domenico Renzella Chef de la planification Halton District School Board (HDSB)
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L’avenir du transport scolaire durable : Élargir la planification des trajets d’écoliers dans la région du grand Toronto et de Hamilton 14 janvier 2011 ~ 8 h 30 à 15 h 30, 20 Bay Street, Toronto (12e étage, salle Rainy Lake) LISTE DES PARTICIPANTS
Prénom Nom de famille Poste Organisme
Leslie Rocha Spécialiste des relations communautaires, Centre-Sud de l’Ontario Association canadienne des automobilistes
Lindsay Rosien Infirmière-hygiéniste, équipe du mieux-être en milieu de travail et des communautés actives Région de York (Santé publique)
Loretta Ryan Directrice, Affaires publiques Institut des planificateurs professionnels de l’Ontario
Taras Sakac Conseiller en politiques du bureau provincial des politiques relatives aux transports en commun Ministère des Transports (Planification et politiques, Direction des politiques de transport en commun)
Ron Schirm Superviseur des brigadiers scolaires Ville de Hamilton (Planification des transports)
Kelly Scott Spécialiste de l’activité physique, division du mode de vie sain, prévention des maladies chroniques, équipe chargée des enfants et des jeunes (coprésidente du comité directeur Ville de Hamilton (Santé publique)
Jacinthe Sigouin-Côté Infirmière-hygiéniste, équipe Live-it Up Ville d’Ottawa (Santé publique)
Chris Smith Chef de la planification Waterloo District School Board (WDSB)
Kevin Smith Coordonnateur du mode de vie sain (président du comité de planification du transport scolaire d ’Ajax) Ville d’Ajax (loisirs et culture)
Michelle Stone Fellow postdoctorale Université de Toronto (Faculté de l’éducation physique et de la santé)
Jacqui Strachan Coordonnatrice du développement communautaire People for Education
Fred Sztabinski Associé (par intérim), Politiques de croissance; Direction des politiques, de la planification et de l ’analyse de la croissance Ministère de l’Infrastructure (Secrétariat des initiatives de croissance de l’Ontario)
Wai Tang Analyste de la circulation Ville d’Ajax
Barbara Taylor Infirmière-hygiéniste, mode de vie sain Ville de Toronto (Santé publique)
Rodney Tolley Directeur des conférences Walk 21
Peter Topalovic Gestionnaire de projet, gestion de la demande en transport Ville de Hamilton (Travaux publics)
Joan Webster Infirmière-hygiéniste, prévention des maladies chroniques et des traumatismes (présidente d'Écoliers actifs et en sécurité) Région de Peel (Santé publique)
Roy Wierenga Directeur principal Ottawa Student Transportation Authority
Mary Louise Yarema Consultante en promotion de l’activité physique (présidente du comité directeur d’Écoliers actifs et en sécurité de Toronto) Ville de Toronto (Santé publique)
13 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 2
14 janvier 2011 ~ 8 h 30 à 15 h 30 20 Bay Street, Toronto (12e étage, salle Rainy Lake)
L’avenir du transport scolaire durable : Élargir la planification des trajets d’écoliers
dans la région du grand Toronto et de Hamilton
Ordre du jour
Un animateur indépendant préside l’atelier. L’horaire est approximatif.
8 h 30 Petit déjeuner et réseautage
9 h Discours d’ouverture
9 h 15 Importance de l’enjeu
9 h 30 Mise en commun des idées (discussion de groupe)
9 h 50 Le contexte – Les tendances, les histoires de réussite, les possibilités (conférencier principal)
10 h 30 Pause-santé
10 h 45 Mise en commun des impressions (discussion interactive)
11 h 15 Le contexte actuel (discussion de groupe)
Midi Dîner et réseautage
12 h 45 Les difficultés à surmonter et les occasions à saisir (discussion de groupe)
14 h Pause-santé
14 h 15 Concrétiser une vision commune (discussion de groupe)
15 h 10 Forum ouvert et aperçu des prochaines étapes
15 h 25 Mot de la fin, levée de séance
L’atelier fait partie du projet pilote Stepping it Up de planification du transport scolaire. Le projet a vu le jour grâce aux fonds obtenus
du programme écoMOBILITÉ de Transports Canada. Le projet Stepping it Up est dirigé par Metrolinx en partenariat avec
Green Communities Canada, la Région de Peel, la Ville d’Hamilton, et l’Université de Toronto.
14 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 3
L’importance de l’enjeu
• En 1986, 53 % des enfants de 11 à 13 ans dans la RGTH se rendaient à l’école
à pied. En 2006, cette proportion avait baissé et ne représentait plus que 43 %
(des trajets). Pendant la même période, la proportion d’enfants qui se font
conduire à l’école est passée de 15 % à 30 %.
• Un sondage effectué par Metrolinx en 2009 a déterminé que 60 % des enfants
qui se font conduire à l’école vivent à moins de 2 km de l’établissement.
• Des initiatives visant à encourager le transport scolaire actif dans la RGTH sont en coursdepuis 15 ans. Des projets avaient notamment été mis en œuvre à Toronto en 1996.
• Ces initiatives, sous l’impulsion de Green Communities Canada et des
responsables de la santé publique, ont pris de l’ampleur en Ontario et dans le
reste du pays pendant les années 2000.
• Leur durabilité et leur mise en œuvre à une plus grande échelle exigent de
nouveaux partenariats et de nouveaux soutiens.
15 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 4
L’avenir du transport scolaire durable : Élargir la planification du transport scolaire dans la région du grand Toronto et de Hamilton
Rodney Tolley Directeur, WALK21 et chercheur honoraire, Université du Staffordshire, Royaume-Uni.
Présentation au Forum Metrolinx, janvier 2011
16 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Plan de la présentation
• Les bienfaits de la marche, et les obstacles
• L’importance du mode de transport actif pour les enfants
• La crise d’obésité
• Le fossé entre l’état des connaissances et les mesures
prises
• Le mouvement Écoliers actifs et en sécurité
• Les bienfaits par rapport aux risques; les bienfaits par
rapport aux coûts
• Les prochaines politiques et mesures
• Le contexte international en ce qui a trait au changement
17 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Le Grand Projet
• But C : Modes de vie actifs et sains
•
« La marche et le vélo constitueront des choix attrayants et réalistes pour tout le monde, y compris les enfants et les personnes âgées »
• Stratégie 2 : Améliorer et étendre le transport actif
18 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Que fait Walk21? • Un organisme sans but lucratif qui est le défenseur
de la mise en place de communautés saines, viables
et efficaces où les gens choisissent de marcher
• Soutien à des professionnels
• Promotion de la marche dans différentes municipalités :
• Mesures par rapport à différents paramètres de référence
• Classes de maître pour les professionnels de la région
• Présentations itinérantes afin de proposer une vision inspirante
aux responsables de ce domaine et aux décideurs
• La Charte internationale de la marche
• Conférences internationales Walk21
• Pour de plus amples renseignements :
• www.walk21.com
19 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Pourquoi est-ce important
d’encourager les enfants à choisir
un mode de transport actif? Santé des enfants
Fossé entre nos connaissances et nos
gestes
Optimisation des ressources
Résumé des mesures prises dans
différents pays
20 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Enfants en surpoids
Sources : Racioppi, OMS, 2010
21 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Aucune < 1
Tendances en matière d’obésité* chez les adultes aux É.-U. BRFSS, 1985
(*IMC ≥30, ou ~ 30 livres de surpoids chez une personne de 5 pieds 4 pouces)
Source : Behavioral Risk Factor Surveillance System, CDC.
10 % 10 % à 14 %
22 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Tendances en matière d’obésité* chez les adultes aux É.-U. BRFSS, 2009
(*IMC ≥30, ou ~ 30 livres de surpoids chez une personne de 5 pieds 4 pouces)
Source : Behavioral Risk Factor Surveillance System, CDC.
23 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
L’obésité est dangereuse
Arthrite
Cancer du sein
Maladies du cœur
Cancer colorectal
Diabète de type 2
Cancer de l’endomètre
Insuffisance rénale chronique
au stade ultime
Maladie de la vésicule biliaire
Hypertension (x5)
Maladies hépatiques
Douleur dans la partie
inférieure du dos
AVC
Incontinence urinaire
24 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Le fossé : comparez ce que nous savons...
Les bienfaits – Transport scolaire actif • Amélioration de la santé physique
• Amélioration de la santé mentale
• Amélioration des résultats d’apprentissage
• Amélioration du niveau d’autonomie des déplacements des enfants
• Réduction des coûts d’utilisation des véhicules motorisés
• Économies de temps pour les parents
• Réduction de la circulation et des problèmes de stationnement à
proximité des écoles
• Amélioration des résultats en matière de sécurité routière
• Réduction des émissions de polluants et de gaz à effet de serre
• Réductions des émissions liées aux véhicules motorisés
25 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
…à ce que nous faisons vraiment :
Y a-t-il une campagne internationale Aucun
enfant ne doit se rendre à l’école à pied ou à
vélo?
• Taille minimale des sites d’école?
• Emplacement des écoles loin des élèves
• Démolition ou abandon des écoles de quartier?
• Construction d’écoles sur des rues n’acceptant pas les piétons?
• Chemins vers l’école moins directs?
• Absence de trottoirs ou de passages pour piétons?
• Interdiction de la marche ou du vélo pour se rendre à l’école?
• Séparation totale de la planification scolaire et de la planification communautaire?
• Inscriptions libres?
(D’après Lauren Marchetti)
26 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Objectifs de Safe Routes to School
Lorsque les conditions
sont sécuritaires,
encourager les enfants
à se rendre à l’école à
pied ou à vélo
Lorsque les conditions
ne sont pas
sécuritaires, corriger la
situation
27 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Programme Safe Routes to School
États-Unis
• Première activité
seulement en 1997
Ailleurs
• Planification du transport
scolaire
• 2001 1ers plans de transport scolaire
2006 10 000
• 2010 Toutes les écoles au
Royaume-Uni
• Mois Marchons vers
l’école :
• 42 pays, 3 millions d’enfants
28 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Initiatives de transport scolaire au Canada
14 ans de croissance
En 2010 :
• Nouvelle-Écosse
• Ontario
• Manitoba
• Saskatchewan
• Alberta
• Québec
• Colombie-Britannique
• Yukon
En 2012, ajout de :
• Terre-Neuve-et-Labrador
• Î.-P.-É.
• Nouveau-Brunswick
• Territoires du Nord-Ouest
• Nunavut
29 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Qu’en est-il de l’équilibre entre les bienfaits
et les risques du transport actif?
• Une étude de 2010 a procédé à la modélisation des
conséquences d’un changement d’habitudes de
0,5 million de personnes passant de la voiture au
vélo pour les petits trajets, par jour, aux Pays-Bas • Augmentation des doses de polluants atmosphériques inhalés : 0,8-40 jours
perdus
• Accidents de la route : 5-9 jours perdus
• Niveau accru d’activité physique : 3 à 14 mois de vie en plus
• Bienfaits sociétaux encore plus importants
• Les effets positifs du transport actif l’emportent
de beaucoup sur les risques
Sources : Johan de Hartog J, Boogaard H, Nijland H, Hoek G.: Do the health benefits of cycling outweigh the
30 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Value for Money: An Economic Assessment of Investment in
Walking and Cycling Adrian Davis, 2010
• La méthode d’évaluation de l’effet économique du ministère des Transports
(Royaume-Uni) a été utilisée pour évaluer trois programmes Links to Schools en
2005
• Bootle : amélioration d’un trajet existant à proximité de plusieurs écoles : BCR 29.3:1
• Hartlepool : Les passages de piétons et de vélos et les améliorations générales des
infrastructures : BCR 32.5:1
• Newhaven : Un nouveau sentier à voie partagée reliant deux écoles secondaires : BCR 14.9:1
• « Un investissement dans les infrastructures et dans les mesures visant à
augmenter le niveau d’activité physique dans les communautés grâce à la
marche et au vélo compte parmi les meilleurs investissements possible du
point de vue de notre santé, du NHS en général en termes de réduction des
coûts, et du secteur du transport routier »
31 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Craintes des parents
• Sondage Living Streets (Royaume-Uni)
• Interrogés sur leur plus grande crainte, 60 % des
répondants mentionnent les « accidents de la route »
(30 %) ou les « enlèvements et les meurtres » (30 %)
• Confusion fréquente, chez les gens, des :
• Conséquences d’un (horrible) malheur
• Probabilités de survenue (souvent presque nulles)
• Seulement 5 % des parents ont mentionné les
problèmes de santé de l’enfant une fois qu’il sera
adulte comme une crainte
32 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Gestion des risques
• « Si votre enfant utilise le transport actif, il a 1 chance sur X d’être
heurté par une voiture. »
• « Si votre enfant n’utilise pas le transport actif, il est exposé à
un risque de survenue des problèmes suivants de 100% ...
• Coordination inférieure à la moyenne
• Mauvaise concentration
• Probabilité réduite d’être actif à l’âge adulte (avec toutes les
conséquences pour la santé qui en découlent)
• Niveaux réduits de confiance en soi et d’estime de soi »
• « Dans l’ensemble, un enfant inactif est physiquement et
mentalement en moins bonne santé qu’un enfant actif. »
(Dr William Bird, 2010)
33 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Parents hélicoptères
• Les parents subissent une pression
sociale et culturelle énorme selon
laquelle ils doivent superviser leurs
enfants en permanence
• C’est donc à toute la
communauté d’encourager le
transport actif chez les enfants
• L’aménagement des quartiers doit
tenir compte de la présence
d’enfants non-accompagnés (ce qui
permet d’apaiser les craintes des
parents)
34 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Quelle politique de transport scolaire actif est souhaitable?
• Soutien et conseils aux parents pour donner à leurs enfants des notions de
sécurité routière;
• Réduction de la limite de vitesse par défaut à 30 km/h;
• Investissement visant la mise en place d’itinéraires sécuritaires pour les élèves se
rendant à l’école à pied ou en vélo;
• Création de zones d’exclusion du stationnement et du débarquement autour
des écoles;
• Niveau suffisant d’investissement dans les programmes visant à encourager les
élèves à se rendre à l’école à pied;
• Lois et application de la loi plus strictes afin de réprimer les mauvais
comportements au volant.
• (After Living Streets, 2010)
35 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Quelles mesures faut-il prendre?
• Examen des principaux enjeux
• Caractéristiques de l’école;
• Politique relative aux autobus scolaires;
• Autobus scolaires laissant tourner le moteur à l’arrêt;
• Qualité de l’air à l’intérieur des autobus, incidence de
l’échappement;
• Stationnement pour les véhicules motorisés;
• Limites de vitesse autour des écoles;
• Lieux de débarquement;
• Minutage des feux de circulation;
• Politiques sur l’usage des planches à roulettes;
• Disponibilité de supports et de rangements à vélo;
• Pistes cyclables proches des écoles.
36 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Child- and youth-friendly land use and
transport planning guidelines for Ontario Richard Gilbert et Catherine O’Brien, 2008
Enrique Peñalosa, ancien maire de Bogota :
« Si nous construisons des villes propices aux enfants, nous aurons des villes propices à tous. »
Ligne directrice 1 :
En matière de transports et
d’aménagement du territoire, les
besoins des enfants et des adolescents
doivent être aussi importants que
ceux des personnes des autres groupes
d’âge
37 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Dans les dix dernières années...
• Nouvelle vision globale des enjeux – marche et santé, qualité de l’air,
rénovation urbaine
• Le discours n’est plus la marche comme forme de transport, c’est
dorénavant le domaine public et les rues favorisant une bonne qualité
de vie • (on est passé des itinéraires et des connexions à des espaces et à des lieux)
• La réduction de l’importance relative de la marche a ralenti ou même atteint un
plateau dans beaucoup d’endroits.
• La Charte internationale de la marche a plus d’influence que jamais
• À l’échelon local, il y a d’innombrables interventions visant les installations,
d’occasions à saisir, de mesures d’encouragement
• À grande échelle, nouvelles politiques, nouveaux partenariats stratégiques,
nouveaux mouvements de défense de la cause
38 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Un essor de l’intérêt à l’égard de la
marche dans le monde
La série de conférences Walk21
• La première conférence mondiale Walk21 s’est déroulée à
Londres en février 2000. Ses objectifs : • Confirmer l’importance des enjeux liés aux piétons
• Donner une visibilité internationale aux travaux dans ce domaine
• Attirer l’attention sur les pratiques exemplaires
• Cerner des occasions de recherche, de réseautage et de financement
• Après Londres, il y a eu Perth, San Sebastian, Portland,
Copenhague, Zurich, Melbourne, Toronto, Barcelone, New York, La Haye
39 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Walk 21 XII The International Conference on Walking and Liveable Communities La transformation des villes axées sur l’automobile : les piétons prennent leur place 3 au 5 octobre 2011 Vancouver, Canada Au programme : Réflexion : Défendre la valeur de la marche; Émotions : Raconter la simplicité de la marche; Actions : Tirer les leçons des projets qui encouragent la marche; Mise en pratique : discussions à pied À qui s’adresse l’événement? Ingénieurs, urbanistes, professionnels de la santé, décideurs politiques, concepteurs, promoteurs immobiliers, chercheurs, groupes communautaires, militants
40 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Walk 21 XII 3-5 octobre 2011 Vancouver, Canada Appel de propositions Jusqu'au 18 février 2011 Renseignements au www.walk21.com
41 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Les piétons au début du 21e siècle
• Les déplacements à pied, un mode de transport oublié
• Invisible dans le milieu des décideurs
• Manque de connaissances, de données
• Les déplacements à pied considérés exclusivement comme
un enjeu lié au transport
• Rareté des partenariats avec le milieu de la santé, le milieu
communautaire
• Les déplacements à pied considérés comme un problème
• Insistance sur les questions de sécurité, plutôt que de voir les
occasions stratégiques
• Vocabulaire : The Pedestrians (Royaume-Uni,
1929 – 2001) devient Living Streets
42 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Émergence de partenariats à
l’échelon national :
• Canada Walks
• Walk England
• Equal Footing (États-Unis 2010)
43 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Comment planifier l’avenir en tenant compte de la
nouvelle donne?
Le monde a changé : nous devons faire face à de
nouvelles réalités : • Changements climatiques • Prix élevé du carburant, fluctuations des prix et disponibilité réduite
• Crise de l’obésité • Vieillissement de la population (= > invalidité) • Instabilité économique
44 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Enjeux principaux et conclusions
• Partout dans le monde, le regain d’intérêt envers la
marche est spectaculaire : en tant que mode de
transport et du point de vue de l’utilisation de
l’espace public
• Caractéristiques physiques : rendre les lieux publics
propices à la marche en fait des lieux où il fait bon vivre
• Caractéristiques immatérielles : encourager les gens à
utiliser l’espace public
• Le potentiel piétonnier a une incidence positive dans
plusieurs domaines
• Une méthode, de nombreux résultats
45 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Merci!
rodney.tolley@walk21.com
46 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Annexe 5a : Liste des irritants
Fournie par les groupes de participants à l’atelier, en réponse à la question :
« Si vous pensez à l’état actuel du transport scolaire durable, qu’est-ce qui d’après vous ne fonctionne pas aussi bien que dans un monde idéal,
que souhaiteriez-vous voir, quels sont les déséquilibres éventuels, quels sont les principaux obstacles et les principales difficultés à surmonter,
qu’est-ce qui vous irrite? Décrivez ces éléments comme des IRRITANTS. »
Manque de responsabilité/leadership
- il faudrait améliorer cet aspect le plus possible;
- quelqu’un doit agir en tant que responsable;
- les directeurs d’école n’ont pas reçu de mandat lié à la promotion du transport actif;
- conseils scolaires : doivent comprendre les ramifications de leurs décisions (p. ex., emplacement des programmes régionaux, exigences en matière de stationnement);
- absence de défenseur à l’échelon provincial; trop de contrôle politique et d’influence politique.
Fonctionnement des écoles
- heures échelonnées de début et de fin, priorité accordée à la marche et aux autobus scolaires;
- coordination de l’horaire de différentes écoles se trouvant à proximité l’une de l’autre;
Lacunes en matière d’éducation et de respect de la loi
- sécurité des parents, formation;
- on observe des comportements au volant de plus en plus déplorables : manque de mesures répressives (système des points d’inaptitude). Il faut un code de la route plus strict (interdire les tournants à droite au feu rouge);
- la sécurité en vélo doit faire partie de l’éducation des enfants;
- parents : tendances en matière de comportements
- communications avec les parents, leur expliquant les possibilités, les résultats, afin d’obtenir leur appui;
- les termes utilisés ne sont pas conviviaux (campagne de marketing social);
- manque d’éducation sur le transport actif dans les écoles (comment être un piéton, formation sur l’utilisation du vélo, etc.);
- il faut plus d’éducation des parents, mettant l’accent sur la modification de leurs perceptions des choses.
Manque de données
- manque de données pour appuyer le changement et l’innovation (comptages des piétons, déterminer quel est le potentiel en matière de changement);
- les mesures et les statistiques doivent être claires et disponibles, analyses coûts-avantages de grande portée; Résultats afin d’encourager la participation et le financement.
Les politiques, les pratiques et les lignes directrices ne sont pas adaptées aux besoins des enfants, de leur groupe d’âge
- absence de politique sur le transport actif;
- manque de lois et de politiques, ou manque de mise en œuvre, il faut réexaminer ces questions;
- manque de politique de soutien;
- les enfants ne participent pas d’une manière significative au processus;
- la conception des écoles encourage souvent l’utilisation des débarcadères à l’usage des parents.
Partenariats (impression de travailler en vase clos)
- il faut que les différents partenaires apprennent à travailler ensemble sans heurts;
- administrateurs : contrats de 5 à 10 ans; renforcement de la relation;
- il faut des mesures incitatives axées sur la main-d’œuvre;
- questions (véritables ou imaginées) de charge de travail (intervenants);
- engagement : ressources, partenariats, détermination des priorités
- nouvelles initiatives, difficulté de trouver le temps nécessaire;
- les ministères ne collaborent pas efficacement, manque de communication, de collaboration. Il faut un plan stratégique de haut niveau
s’appliquant à tous les ministères (éducation, santé, etc.);
- il faut assurer la coordination des intervenants;
- la coordination de tous les intervenants est garante d’efficacité et de responsabilité.
Lacunes en matière de financement, inégalités
- 800 millions pour les autobus, rien pour le transport actif;
- qui participe au processus, comment assurer le financement.
Pauvreté
- questions d’alimentation, vêtements, nombreux déménagements de certaines familles.
Craintes et perceptions des parents
- le risque imminent d’obésité est considéré comme étant dans un lointain avenir;
- financement basé sur les besoins actuels;
- autonomie en matière de déplacements;
- attitudes (p. ex., notions de ce qui est pratique : il est plus pratique d’aller déposer les enfants à l’école en voiture, surtout pour les grandes familles);
Écoles de plus en plus grandes
- les petites écoles communautaires ferment, laissant la place à des écoles centralisées;
- la tendance est d’avoir des écoles moins nombreuses et plus grosses (choix de société);
- il faut réduire la distance moyenne (de marche ou de vélo) entre l’école et la maison des élèves;
- fermeture des écoles des quartiers centraux, manque de financement.
47 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Lacunes propres à l’environnement bâti
- encourage actuellement la voiture; zones urbaines, artères achalandées difficiles à traverser; plans des sites des écoles;
- manque d’infrastructures pour les piétons pouvant favoriser le transport actif;
- manque d’infrastructures autour des écoles;
- manque de clarté quant à l’emplacement des services, collaboration entre les services : police, municipalité, conseil scolaire.
48 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 5b : Éléments contextuels importants dont il convient de tenir compte
Fournie par les groupes de participants à l’atelier, en réponse à la question :
« Quels sont les principaux facteurs contextuels dont il convient de tenir compte lorsqu’il s’agit des prochaines
initiatives de transport scolaire (sur le plan de l’environnement, de l’économie, des politiques) – les facteurs
essentiels dont il faut tenir compte? »
Responsabilités
- qui est responsable des infrastructures?
- qui est chef de file en matière de politiques et à quel échelon?
- responsabilités relatives aux politiques.
Éducation/application de la loi
- parents, élèves, conducteurs (parents/autobus);
- commencer par des campagnes d’éducation et de sensibilisation;
environnement économique de restrictions, coût de tout le trajet.
Dimension politique
- la volonté d’agir découle des données probantes sur les avantages en matière en coût de petits projets.
Obstacles en matière d’aménagement
- stationnement payant?
- normes obligatoires relatives au stationnement;
-
Aspects démographiques
- vieillissement de la population;
- dynamiques familiales (2 parents sur le marché du travail);
Perceptions existantes
relations avec les médias afin de susciter de nouveaux appuis à des changements de politiques/modifications du comportement.
Principaux intervenants
- les parents doivent faire partie de l’équation, les obstacles commencent parfois à domicile;
- nous devons travailler d’une manière interdépendante et trouver des solutions;
- les consortiums doivent avoir des responsabilités en matière de transport actif. Idée d’un chauffeur d’autobus qui conduirait les
enfants jusqu’à la limite de la distance qui permet de se rendre à l’école à pied;
- les bases de données des conseils scolaires contiennent des renseignements sur des possibilités d’itinéraires auxquelles les enfants n’ont pas accès et qu’ils ne peuvent trouver sur Google Maps;
Aspects environnementaux
- préoccupations liées à la pollution de l’air (véhicules laissant tourner leur moteur à l’arrêt, congestion routière);
- les aspects environnementaux n’ont pas de lien fort avec le changement de comportement, ou ne sont pas un indicateur important dans ce domaine, besoin d’autres éléments de motivation?
- mettre l’accent sur l’environnement et le transport dans le cadre de l’éducation scolaire;
- pic pétrolier. Élaboration des politiques
- il faut un défenseur d’un document de politiques;
- politiques visant à institutionnaliser les plans de transport scolaire.
49 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 5c Les difficultés à surmonter et les occasions à saisir
Fournies par les groupes en réponse à la question :
« En ce qui concerne les IRRITANTS dont il était question, que devons-nous COMMENCER à faire que nous ne faisons pas actuellement, que devons-nous ARRÊTER de faire, que devons-nous CHANGER, et que doivent faire les intervenants suivants pour aider (p. ex., Metrolinx, conseils
scolaires, services de transport des élèves, ministères provinciaux, régions et municipalités, organismes non gouvernementaux, autre?) »
Irritant stratégique Commencer à faire Arrêter de faire Changer Qui doit le faire et quoi
Responsabilité/leadership -Il faut commencer à comprendre que le transport des élèves va au-delà des autobus scolaires et de la voiture
-Assumer une responsabilité : p. ex., travailler avec la municipalité pour s’assurer que les infrastructures sont bien conçues dès le début, sélection du site et aménagement
-Responsabilité à l’égard du processus : s’assurer que le soutien à la marche est là dès le début
-Penser à long terme – comme la LAPHO
-Agir en tant que responsable! – Tout le monde doit assumer une responsabilité, mais il faut aussi un organisme « défenseur »
-Utiliser les bons modèles : les parents en tant que modèles de comportement sain
-Politiques en milieu de travail qui tiennent compte des enjeux de transport scolaire – flexibilité
-Il faut s’exprimer! Écrire aux ministres, attirer leur attention sur ces enjeux. Les convaincre de promettre d’agir,
d’assumer une responsabilité, de renforcer nos initiatives par des politiques
-Mettre en commun les histoires de réussite...pour recruter de nouveaux appuis
-Plus d’orientation sur les mandats des groupes d’intervenants : qui doit être responsable et comment
-Éduquer les conseils scolaires pour qu’ils sachent de quelle manière cela cadre avec leur mandat (avantages, analyses de rentabilité)
-Engendrer une volonté politique Alliances stratégiques, savoir ce que vous voulez et le demander; alliances
stratégiques : Fondation des maladies du cœur et de l’AVC; écoles/élèves; association ontarienne; cadres des conseils
scolaires
-Prendre de petits projets et faire en sorte que les politiques s’en inspirent (toutes les écoles ont un mécanisme de PTS)
-Fournir une expertise aux intervenants en matière d’élaboration de politiques
-Nous devons collaborer si nous voulons réaliser des progrès
-Définir par une politique ou un plan la responsabilité du personnel en la matière – Défenseur
-Plan d’action pangouvernemental
- Il faut cesser de penser d’une manière cloisonnée et
faire le lien entre la planification scolaire et la
planification communautaire
-Faciliter ÉNORMÉMENT la vie des parents qui décident de conduire leur enfant à l’école
-Cesser de penser qu’il s’agit d’un choix entre
l’autobus scolaire, la marche, l’automobile, il faut
penser « transport des élèves »
-Cesser de travailler d’une manière isolée
-Travailler en silos (aussi bien avec les
partenaires qu’au sein du même organisme)
-Demander aux gens de s’occuper de cette question « sur un coin de table »
-La PTS devient une question « comment nous allons faire », ce n’est pas un ajout
-Faire en sorte que le programme fasse partie de la politique -Établir une démarche du haut vers le bas et ascendante afin
de réunir des organismes importants
-Les provinces doivent définir les politiques
-Rôle de l’employeur, p. ex. horaires de travail flexibles (afin
d’aider les parents à appuyer le transport scolaire actif)
-S’engager à appuyer nos travaux. Inscrivez-vous!
-Province --> politique sur la PTS pour chaque école
-Conseils scolaires – ont un rôle important en matière de
leadership, il faut les mobiliser
-Démarche multisectorielle
-Réunions interministérielles, entre les conseils, entre les municipalités
-Les enseignants doivent prêcher par l’exemple
Mesures/statistiques/a
nalyse précise des
coûts et des résultats
afin d’avoir un
financement durable
-Cerner les sources de données
-Cerner les avantages éventuels
-Améliorer les méthodes en ce qui a trait aux données et aux lacunes : Déterminer quelles sont les données/quels sont les
éléments; qui est responsable; comment procéder à la collecte de données, au suivi des données, à la production de
rapports; dimension obligatoire; mesurable
-Définir les instruments de mesure
-Utiliser des résultats pour rendre le concept plus attrayant
-Application des résultats facile à comprendre : index, éclairage des étapes
-Rassembler les ressources = données + études
-Définir des jalons
-Analyses coûts-avantages précises de la priorité accordée au transport scolaire actif
Recherche : montrer les avantages fondamentaux
-Définir les données quantitatives et harmoniser le tout –
rapports avantages-coûts (s’assurer que les chiffres sont bien
expliqués)
-Établir un calendrier pour intégrer la collecte et les mesures, et
s’assurer que le budget en tient compte
-Ajouter l’enjeu aux méthodes existantes de préparation de rapports
-Obtenir des données à l’appui du potentiel de changement :
examen des méthodes actuelles, déterminer quelles sont les
données pertinentes, élaborer des protocoles de collecte,
des méthodes, des techniques, faire le suivi des données,
rédiger des rapports
-Les ministères peuvent définir des indicateurs
-Tous les intervenants peuvent promouvoir cette information
-Les ONG peuvent donner aux résultats une forme compréhensible
-Formation à l’enseignement/ministère des Transports :
projet subventionné afin d’améliorer la collecte de données
sur les déplacements d’écoliers à pied et en vélo
-Il existe déjà beaucoup d’information. Le gouvernement et le
secteur privé voudront peut-être faire des investissements
dans ce domaine et coordonner leurs communications à ce
sujet
Pauvreté (problèmes :
vêtements, alimentation,
caractéristiques de
l’environnement bâti,
notamment les itinéraires
et les voies piétonnières,
criminalité)
-Aborder les questions d’infrastructures dans les communautés : bâtiments abandonnés; endroits mal éclairés, crainte
des piétons, réparation des voies piétonnières, les rendre plus attrayantes
-Travailler avec les services d’urbanisme municipaux dans le domaine des itinéraires/corridors, des partenaires, des modalités en matière de brigadiers scolaires
-Mobiliser les défenseurs de la PTS par des mesures incitatives qui s’attaquent aux questions de pauvreté (p. ex., cartes cadeaux d’épicerie en échange d’heures de bénévolat)
-S’ils n’existent pas encore, mettre en place des programmes de petits déjeuners
-Éducation des parents, programmes d’aide sociale
Il faut cesser d’ignorer le problème de la pauvreté Interventions directes plus efficaces par les organismes
existants, ciblant les familles ayant les plus grands besoins
- p. ex., associations de quartier, programmes de loisirs, Meilleur départ
-Aider les communautés à déterminer qui sont les défenseurs, ou
des communicateurs efficaces capables de favoriser le changement
-Le ministère des Services sociaux et communautaires peut
renforcer l’appui financier aux familles nécessiteuses
-Déterminer les principaux quartiers prioritaires et orienter les
améliorations des infrastructures, p. ex. à Toronto, le modèle
torontois des jardins communautaires
ANNEXE 5c Les difficultés à surmonter et les occasions à saisir (suite)
Irritant stratégique Commencer à faire Arrêter de faire Changer Qui doit le faire et quoi
Il faut une intégration -Inviter les ministères de l’Infrastructure et des Affaires municipales à participer aux discussions jusqu’à un certain point, en -Limiter le pouvoir des politiciens à l’échelon local -Adopter une démarche axée sur la population tenant compte -Ministère de la Santé Ŕ rendre le transport scolaire obligatoire
sans heurts de tous les mettant en place les niveaux de responsabilités nécessaires (qui préside, qui dirige?). Également le ministère de -Il faut arrêter de dire que c’est impossible et des parents, des grands-parents (les personnes âgées). dans les écoles
partenaires et une l’Environnement, le ministère de la Santé (peut-être le meilleur défenseur), le ministère de l’Éducation d’attendre...quelqu’un doit décider d’agir -Utiliser : les lieux de culte, les centres communautaires, les -Carte de pointage ou liste de contrôle pour les écoles, comme
coordination des -Établir un lien entre le transport actif et le financement de l’organisme -Concurrence relative à des ressources limitées centres pour les personnes âgées, les centres de ressources à au Royaume-Uni, idée d’école écologique
intervenants afin -Donner une plus grande portée au travail effectué, pour passer de l’école à la communauté en général (en tenant compte -Il ne faudrait pas formuler une politique, mais ne pas avoir l’intention des familles, les espaces partagés dans les écoles -Il faut un facilitateur
d’améliorer l’efficacité davantage des besoins des personnes âgées) les moyens de la mettre en œuvre. Ce serait stérile. Il faut -Déterminer qui sont les chefs de file ou porte-parole de -Le conseil scolaire pourrait demander l’avis des parents au
et favoriser la -Réunions interministérielles Éclaircir les questions de chevauchement et de collaboration s’assurer que le soutien existe. coalition, plutôt qu’avoir des groupes qui travaillent chacun de sujet du budget. Peut-être que les parents ne veulent pas
responsabilisation -Établir et cultiver des alliances stratégiques
-Transformer des relations de collaboration en vrais partenariats
-Comprendre et éclaircir les mandats
-Préparer des rapports publics sur l’incidence des décisions : la responsabilité débouche sur la mise en œuvre
-Dialoguer avec les décideurs à l’échelon local afin d’élaborer des plans
-Quelqu’un doit agir à titre de chef de file, prêcher par l’exemple : une charte des piétons ou une politique,
par exemple; quelqu’un doit coordonner les services, déterminer qui sont les partenaires et établir des
communications entre les services
-Discussions afin d’harmoniser les buts et les stratégies : les décideurs doivent se parler et collaborer
-Le groupe représentant la marche et les itinéraires d’écoliers sécuritaires doit être plus actif qu’actuellement
-Démarche de politiques de haut en bas : Il faut amorcer collectivement une
tentative de création d’un organisme-cadre (qui coordonnerait les groupes
d’intérêt), répartition des responsabilités parmi les ministères
-Créer une coalition du transport scolaire actif afin de proposer un message cohérent sur les besoins
-Créer un tableau des intervenants indiquant qui fait quoi, travail de coordination
-Remettre le problème à plus tard
-Il faut cesser de travailler en vases clos; travailler
ensemble est une manière plus intelligente de travailler.
Tous les intervenants ont des compétences ou des
ressources utiles dont il faut profiter
-Cesser de chercher des coupables
-Il faut décloisonner complètement le travail des
différents ministères : encourager plus de discussion
et de collaboration
leur côté. Utiliser pour commencer un tableau des intervenants
-Miser sur l’échelon local
-Schématiser les intervenants à l’échelon provincial
-Faire que ces enjeux soient une partie de notre activité principale, pour que les budgets reviennent automatiquement chaque année
-Il faut une vision ou une orientation au moment de la
planification, tenant compte de tous les secteurs et
de tous les problèmes
-(Les ministères) doivent commencer à assumer des
responsabilités relativement aux initiatives de transport actif
d’autobus scolaires.
-Metrolinx Ŕ définir un mandat d’organisme-cadre chargé du transport actif
Besoin d’une politique de soutien
-Il faut faire du transport scolaire actif un point permanent de l’ordre du jour des conseils scolaires.
-Chaque école doit créer et tenir à jour une PTS <-- Ministère de l’Éducation
-Établir une politique qui encourage la collaboration et la communication
-Utiliser les médias sociaux et le marketing social --> rendre le processus plus transparent
-Politique relative aux supports à bicyclettes Ŕ échelon municipal et conseils scolaires
-Trottoirs et politique de déneigement des itinéraires d’écoliers -- Échelon des municipalités
-Établir une liste de contrôle de santé publique à l’étape de la révision du plan d’implantation
-Examiner l’efficacité des horaires d’autobus
-Élaborer un cadre stratégique donnant la priorité au transport actif
-S’assurer que les orientations des politiques sont transmises aux conseils scolaires et aux écoles
-Faire comme si la marche était un enjeu isolé
-Il faut cesser de se concentrer sur les élèves transportés par autobus
-Le ministère de l’Éducation doit avoir des politiques flexibles -->
question des effectifs des écoles
-Renforcer les politiques en faveur des piétons, pour favoriser le
plus possible le transport actif
-Faire que les conseils scolaires imposent ces politiques
-Adopter des politiques officielles pour plusieurs ministères
-Une politique des rues complètes Ŕ Échelon des municipalités
-Être plus inclusif à l’étape de la révision du plan d’implantation,
se demander comment tout va fonctionner
-Plan directeur des transports qui tient compte du point de vue de l’enfant
-Examiner la manière dont les écoles reçoivent des fonds en fonction de la population
-Donner la priorité à ces modes de transport en permettant aux
élèves qui se déplacent à pied de partir quelques minutes plus
tôt
-Le ministère de l’Éducation peut rédiger une politique du
transport actif, en relation avec la santé
-ONG : collaborer, travailler ensemble, donner plus de
visibilité au transport actif
-Ministère de l’Éducation : définit les politiques et les niveaux de financement
-Tous les intervenants doivent s’entendre au sujet des priorités
-Les ONG, les municipalités, les conseils scolaires, doivent préciser les demandes
-Défense de la cause à l’échelon des ONG/municipalités
-Coordination avec les services de transport en commun
-Prix en fonction de la totalité de la route Ŕ péage en fonction de la congestion
-OSBIE pourrait préparer des lignes directrices à l’intention
des conseils scolaires afin de gérer le risque juridique lié à
la promotion du transport actif
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER Ŕ FÉVRIER 2011
50
ANNEXE 5c Les difficultés à surmonter et les occasions à saisir (suite)
Éducation/application de -Présence policière ciblée à proximité des écoles (radar photographique) -Culpabilisation des parents pris individuellement -Donner une plus grande portée aux programmes de sécurité -Échelon du ministère : Messages d’intérêt public et promotion
la loi/encouragement -Changement au curriculum (marche/vélo) : audits de sécurité, cartographie des itinéraires
-Proposer des cours aux élèves de 4e ou 5e année sur le cyclisme
-Renforcer la présence policière
-Campagnes de médias sociaux, marketing social
-S’assurer que les règlements interdisant de s’arrêter sont respectés
-Éduquer les parents
-Les convaincre et proposer des mesures incitatives (p. ex. une fin des cours 10 minutes plus tôt)
-Faire une campagne de marketing social sur le transport actif
-Faire en sorte que cela fasse partie d’ÉcoÉcoles
-Offrir des mesures incitatives aux élèves pour qu’ils se rendent à l’école à pied
-Mettre à profit les données probantes des pratiques exemplaires
-Des campagnes!
-Soutien de l’État aux messages d’intérêt public
-Message de peur?
-Lignes directrices à l’intention des conseils scolaires afin de réduire le risque juridique lié à la promotion du transport actif (OSBIE pourrait s’en occuper)
-Proposer des cours CAN-BIKE dans les écoles
-Mesures incitatives : p. ex. AirMiles, titre mensuel de TTC, balayage de carte magnétique intelligente de promotion de la santé
-Curriculum Ŕ liens interdisciplinaires
-Allocation des fonds en fonction de la mise en œuvre du plan de GDT
- Mesures visant les ministères : vous augmentez le nombre d’élèves qui se rendent à l’école à pied, nous vous donnons x en récompense
-Comprendre qui il faut convaincre
-Mobilisation des jeunes
-Mobilisation de plusieurs générations
-Critiquer les parents ne fonctionne pas. Ou peut-être qu’au
contraire, il faut critiquer les parents. Peut-être que nous ne
les critiquons pas assez. Il faut peut-être les inciter à se
remettre en question par des histoires de chutes, les inciter
à assumer leurs responsabilités.
-Questions relatives aux syndicats d’enseignants
-Mesures tenant compte des véhicules des parents
-Pédibus Ŕ Lien avec l’école (il y a toujours des
questions de responsabilité juridique cependant)
-Il faut cesser de faire passer les voitures en premier (ils
s’assurent qu’il y a du stationnement pour les voitures, mais
sans garantie qu’il y ait des supports pour les vélos) : il faut
que les écoles soient conçues pour les enfants, et non pour
les voitures, il faut demander aux enseignants de payer s’ils
veulent un stationnement à l’école
actuels
-Réduire davantage les limites de vitesse dans les zones scolaires
-Perceptions : cohabiter avec d’autres usagers de la route
-Modifier le principal message de promotion de la santé, en
mettant l’accent sur les déplacements actifs vers l’école, afin de
changer l’attitude des parents
-Méthodes de communication (les bulletins d’information démodés?)
- Réalisation du programme
-Changer la terminologie du contenu de cours (3 vélos + 2
vélos verts)
-Lancer les campagnes de marketing social axées sur le
transport scolaire actif pendant la rentrée scolaire
-Changer la distance maximale pour l’autobus scolaire
-Il y a 72 directeurs de conseil scolaire. Leur offrir une prime s’ils
améliorent la part de transport actif
-Permettre aux conseils scolaires de réaffecter des fonds si plus d’enfants se rendent à l’école à pied ou en vélo
-Changement de comportement/changement social
-Demander au personnel de participer aux activités, prêcher par l’exemple
-Changer l’attitude des élèves à l’égard de la voiture, de la marche, du vélo
-Changer l’attitude des parents et des enseignants à l’égard de la
voiture, de la marche et du vélo, il faut s’assurer qu’ils reçoivent
eux aussi une formation
-Il faut apprendre aux parents à savoir ce qu’ils doivent exiger de
leurs quartiers
de la sécurité des piétons et des cyclistes dans le cadre du Code
de la route, du Guide de l’automobiliste, de l’examen de conduite
- Révision du curriculum aux 7 ans Ŕ mandat, politiques, etc.,
le transport actif peut faire partie de cette révision (les
groupes d’intérêts ou communautaires peuvent profiter de
cette occasion pour participer au processus, il y a une
période de consultation publique)
-Ministère des Transports --> renforcer la surveillance policière des vitesses des véhicules dans les zones scolaires
-Les conseils scolaires peuvent récompenser les parents ou
les familles qui accompagnent leur enfant à pied
-Les ministères et les conseils scolaires peuvent intégrer ces éléments dans le curriculum
-Secteur privé : encourager la marche par des prix, p. ex.,
dons de Nike aux écoles
-Ministère de l’Environnement (la marche est bonne
pour l’environnement)
-Différents supports : affiches, sites Web, Facebook, médias sociaux
-Les services municipaux peuvent ajouter ce thème à leurs bulletins d’information
-Les personnes âgées sont une ressource négligée. Elles
pourraient accompagner les enfants se rendant à l’école.
Elles ont le temps de le faire.
Attitudes et craintes des parents
-Commencer par des petits gestes (p. ex., se stationner un peu loin de l’école), mobiliser les parents à l’échelon local
-Donner plus de visibilité à la marche, promouvoir le développement communautaire Ŕ renforcer la cohésion sociale, connaître ses voisins
-Campagne améliorée d’éducation et milieux propices qui permettent de dissiper les craintes. Diffuser une information objective sur les réalités de la sécurité en milieu scolaire
-Réfuter les idées fausses et montrer les avantages du transport scolaire actif
Cesser de renforcer et confirmer les craintes des parents -Continuer d’encourager les programmes Écoliers actifs et en sécurité
-Essayer de mettre l’accent sur la manière dont les enfants voient les choses
-Rendre les choses amusantes, inclusives et visibles, souligner les réussites
-Revenir à la tradition des parents-secours
-Cerner les obstacles et apprendre aux enfants à les surmonter
-Déterminer qui sont les pionniers, mettre l’accent sur eux, cibler les enfants en tant que destinataires
-Mettre l’accent sur les enfants et leur santé
-Camarades de marche, pédibus
-Changer le message : « votre enfant a le droit de se rendre à l’école à pied »
-S’attaquer aux craintes de haut niveau
-Associations communautaires, municipalités Fournir une
éducation, des installations; établir des priorités en matière
de sorties scolaires
-Organismes de santé publique à l’échelon local (bureaux de santé publique)
-Proposer un message commun qui fait l’unanimité
-Ministères provinciaux : la promotion de la santé doit
appuyer la mise en œuvre; diffuser des études de cas, des
histoires de réussite
-Conseils scolaires/STS : parler du transport scolaire actif;
dialoguer avec les parents; parler du vrai coût
-Les ministères doivent faire un travail de sensibilisation à
l’égard de l’obésité, des émissions de polluants, et d’Écoliers
actifs et en sécurité en tant que solution Ŕ les craintes des
parents sont de peu de poids comparativement à ces enjeux
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER Ŕ FÉVRIER 2011
51
ANNEXE 5c Les difficultés à surmonter et les occasions à saisir (suite)
Manque -Coordination des plans-cadre relatifs aux piétons et aux cyclistes et des plans officiels régionaux avec le développement -Cesser de créer des banlieues lointaines, lutter contre -Le ministère des Transports est en train de réviser les lignes -Le gouvernement et les conseils scolaires doivent être au
d’infrastructures -Exiger qu’un côté de la rue ait un trottoir, s’inspirer des installations de stationnement de vélos (casiers, douches, l’étalement urbain directrices sur le transport en commun diapason
favorisant le transport stationnement sécuritaire) --> emplacement choisi pour que le lieu soit sécuritaire et achalandé -Cesser de nous nuire mutuellement en ayant des priorités -« Notre » manière de concevoir les écoles : qui le fait, quelles -Collaborer afin de proposer une politique de haut niveau Ŕ
actif près des écoles -Examiner les pratiques exemplaires : installations, nouvelles idées : atténuation de la circulation incompatibles sont les restrictions, quel guide est utilisé s’il y a lieu. --> grandes Échelon provincial
(trottoirs, atténuation de -Calculer le financement en fonction du potentiel piétonnier des rues (domaine public) + connectivité -Déconnexion (en ce qui a trait au transport en écoles = grandes zones de recrutement = plus de transport -Demander à Metrolinx ou à Green Communities Canada de
la circulation, passages -Construire les infrastructures de marche et de vélo en premier dans les nouvelles communautés commun, aux distances de marche jusqu’à l’école, -Plus d’intervenants importants à SPICC créer un module de planification du transport scolaire et du
pour piétons, etc.), -Les municipalités choisissent les modes de transport auxquels elles accordent la priorité au plan officiel régional, etc.) -S’assurer qu’il y a un environnement bâti complet transport actif pour le programme ÉcoÉcoles
aménagement extérieur -Données de plus en plus nombreuses sur l’importance d’infrastructures répondant aux besoins, tenir compte également de -Commencer par des petits projets (politique des contextes -La PTS est déjà en place au moment du développement du site -S’attaquer aux problèmes d’infrastructure qui agissent
des écoles et choix du l’utilisation des terres dans les secteurs avoisinants généraux) -Ministères/municipalités Ŕ comptabilité analytique, analyses comme des obstacles et finissent par accroître les craintes
site, planification du
transport des élèves
-Enseigner aux élèves à quoi ressemble des infrastructures de qualité, projets de démonstration (piste cyclable temporaire)
-Obtenir des preuves que les gens s’intéressent aux décisions en matière d’infrastructures (faire participer les
résidents et les communautés à la prise de décisions), trouver plus d’études de cas sur des projets d’infrastructure
-Cesser d’offrir un stationnement pratique sur le site
-Exercer une influence sur ce que pensent les politiciens
des infrastructures, les éduquer davantage, les sensibiliser
avantages-coûts
-Les municipalités doivent former des partenariats avec les plus
hauts échelons du gouvernement et les ONG afin de mettre en
des parents (ministère des Transports, urbanisme)
-Municipalités : Insister sur des emplacements d’école et des
aménagements extérieurs qui favorisent le transport actif réussis, consacrer des fonds à des infrastructures de transport actif
-Utiliser l’argument de l’accessibilité : les gens doivent avoir accès à des infrastructures propices à la marche, au vélo, etc.
-S’attaquer aux problèmes de logistique, problèmes géographiques, question des écoles au sein de la communauté
-Aménagement extérieur qui accorde la priorité à la marche et au transport actif
-Prévoir une quantité suffisante de stationnements pour les vélos, d’espaces verts
-Plus de flexibilité de la part des employeurs
-Créer un carrefour communautaire permettant aux parents d’accompagner les enfants à
l’école à une heure qui leur convient, les faire superviser, ou avoir des programmes
-Autoriser l’accès à l’école en dehors des heures d’ouverture habituelles, les écoles doivent
être des espaces publics comme les centres communautaires, examiner les autres
utilisations possibles des écoles
ayant peu d’élèves (garderies, centres pour les personnes âgées)
-Repenser les distances de marche ou de vélo pour les trajets d’écoliers
aux avantages et les inciter à exprimer leur soutien
-Une amélioration de la collecte de données aiderait à
rendre les infrastructures et le transport actif plus
attrayants, utiliser les nouvelles technologies pour
améliorer l’efficacité de la collecte de données
-L’urbanisme ne s’intéresse qu’aux adultes physiquement aptes et à leurs véhicules
-Dépose-minute
-Emplacement des écoles sur de grandes artères
-Fermeture des petites écoles de quartier
-Cesser de dire aux gens que les écoles sont une propriété privée
-Cesser d’encourager la tendance en faveur des écoles
de grande dimension et de la fermeture des petites
écoles de quartier, absence de réflexion sur l’effet sur les
transports
œuvre des projets de démonstration (p. ex., une piste cyclable
temporaire«)
-Diffuser les pratiques exemplaires, s’assurer qu’il y a de l’espace de rangement pour les planches à roulettes, etc.
-Échelonnement des heures permettant aux élèves du
secondaire de s’associer à de jeunes enfants, examiner les
heures de service, etc.
-Examiner la structure des mouvements migratoires au sein
de la communauté/les manières de rendre les populations
d’élèves plus stables Ŕ (édification sur terrain
intercalaire/réaménagement)
-Repenser la manière dont les conseils scolaires reçoivent du financement à l’échelon des écoles
d’abord et avant tout
Conseils scolaires : Reconnaître l’incidence de
l’aménagement extérieur sur les résultats obtenus en
matière de proportion d’élèves se rendant à l’école à
pied
-Gouvernement provincial : Fournir des mesures incitatives,
éduquer précocement ou réparer des pots cassés plus tard,
financer des programmes pilotes
-Le personnel municipal aurait une influence possible sur les plans de lotissement, etc.
-Conseils scolaires : cloches échelonnées; il y a des avantages
en matière de coûts dont il faut tenir compte, planification des
écoles, accorder la priorité à la marche au moment de la
conception
-Faciliter l’établissement de relations entre voisins pour la marche et le vélo
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER Ŕ FÉVRIER 2011
52
ANNEXE 5d : Concrétiser une vision commune
Fournie par les groupes de participants à l’atelier, en réponse à la question :
Quel est le meilleur conseil que votre groupe aurait à proposer afin de favoriser l’initiative de planification du transport scolaire dans la région du Grand Toronto et de Hamilton, notamment en ce qui a trait aux points suivants : qui peut ou qui doit être le CHEF DE FILE/DÉFENSEUR de l’initiative? Qui peut ou
qui doit la FINANCER? Qui peut ou qui doit la METTRE EN ŒUVRE?
Chef de file/défenseur Organisme de financement Mise en œuvre Commentaires supplémentaires
-Gouvernement Provincial --> Municipal
-La province doit adopter une politique
-Co-dirigeants : 1. Ministères de l’Éducation, ou des Transports, ou de la Santé (provinciaux), 1A.
Conseils scolaires (pour s’assurer que tout mandat provincial est mis en œuvre avec enthousiasme)
-Stratégie conjointe définissant les rôles respectifs de chaque ministère (ministère de l’Éducation + ministère de la Promotion de la santé)
-Nouveau rôle : Financé conjointement par la santé publique (scolaire) afin de réunir les
intervenants dans le bureau du directeur au conseil scolaire (autorité)
-Commissaire ou auditeur de l’environnement ou de la santé pour réunir les ministères et appliquer les
règles d’une manière non partisane, évaluer si les différents ministères font du bon travail relativement à
ce portefeuille
-Même si nous avons tous un rôle à jouer : CHEF DE FILE = conseils scolaires avec du soutien;
municipalités --> déterminer quels sont les besoins en matière d’infrastructures (co-dirigeant de
réflexion), Problème : plusieurs municipalités pour un seul conseil scolaire
- Ministère de l’Éducation (ou plusieurs ministères) --> par ce mandat, ils peuvent créer un contexte favorable dans toute la province
-Ministère de l’Éducation Ŕ avec le soutien du ministère des Transports OU des Affaires municipales
et du Logement. Doit faire partie d’un mandat dont l’application, la surveillance et le financement se
fait à l’échelon provincial
-Ministère de l’Éducation : pour reconnaître officiellement que la marche fait partie du transport scolaire
-Ministère de l’Éducation
-Ministère de l’Éducation (par une politique)
-Ministère de l’Éducation --> Conseils scolaires---> Écoles (planification du transport scolaire)
-Tous les ordres de gouvernement Services de transport liés à la
GDT
-Province (éducation, transports, santé)
-Santé publique + éducation
-Municipalités : profitent en dernière analyse de la réduction de la
circulation, avantages économiques de rues améliorées
-* Le chef de file ne doit pas être le seul organisme de financement. Chercher des économies à réaliser
-Green Communities Canada--> défenseur -->
ressources communautaires
-Le ministère de l’Éducation et le ministère de la Promotion de la
santé : investir les montants économisés en soins de santé à
l’échelon de la société
-Santé publique et conseil scolaire
-Financement : pas toujours de l’argent, à quelle fin
-Ministère des Transports --> p. ex., subvention que peuvent
demander les écoles; profite d’une réduction des besoins
d’entretien des routes
-Taxe sur l’essence!
-Ministère de la Santé
-Réaffectation de montants existants
-Écoles et conseils
-Écoles, avec le soutien continu et ferme des
conseils scolaires, organismes de transport,
municipalité
-Possibilité de faire appel aux services d’une ONG
-Conseils scolaires : acceptent un cadre de
processus, audits effectués par les écoles
-Initiative conjointe, avec un document d’orientation
pour le groupe complet d’intervenants --> Création
d’un plan directeur Ŕ nous avons besoin d’un
document d’orientation qui définit les procédures et
les rôles de chacun
-Les écoles en dernière analyse doivent préparer
leur propre plan de transport scolaire, en étant
pleinement à l’écoute de la communauté
-Conseil scolaire
-Le ministère fournit les ressources, campagnes, R.P.
-ONG : fonction d’orientation, se fient à l’expertise
-Santé publique
-Les bénévoles risquent de varier d’une école à une autre
-Dans les écoles : personnel scolaire et élèves,
conseils de parents, municipalités (transport,
etc.), santé publique (éducation/soutien)
-Pouvons-nous trouver un défenseur du transport ici même, une célébrité?
-Il faut un mécanisme pour bien souligner que l’enjeu est plus vaste que simplement le
programme ÉcoÉcoles, comme une vérification axée sur les écoles saines (les écoles
saines, au même titre que les politiques sur l’alimentation et les boissons dans les
écoles)
-Former un partenariat avec les écoles secondaires et au-dessus, et lancer un programme de grand frère/grande soeur (médiation)
-Prochaines étapes collectives? Obésité chez les enfants, utilisation de ce thème dans un contexte d’élection provinciale?
-Liste de contrôle de planification pour les écoles, p. ex. Halton
-Leçons à tirer du Royaume-Uni Ŕ économies réalisées dans la manière de consacrer
des montants au transport des élèves, transport des enfants jusqu’à l’arrêt d’autobus,
inclure tous les enfants dans les décisions en matière de transport
-Doit être sécuritaire et attrayant, surveillance
-Proposer une politique indiquant que toutes les écoles doivent avoir une PTS d’ici 2015
-Établir un cadre relatif aux plans de transport scolaire : projet pilote, essais, évaluation
-Formation/éducation/lignes directrices/outils : Comment préparer la PTS, protocoles de collectes de données
-Stratégie conjointe mettant l’accent sur un message lié à la santé
-Comité d’étude des subventions pour les installations destinées aux élèves : Occasion de demander des réaménagements
ou de nouvelles politiques/plans exhaustifs des transports, mise en œuvre de
nouveaux sites scolaires, effet considérable
-Sommes-nous sur le point de rendre les PTS obligatoires en Ontario et
allons-nous financer la formation requise relative à leur préparation?
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER Ŕ FÉVRIER 2011
53
ANNEXE 5d : Concrétiser une vision commune (suite)
Chef de file/défenseur Organisme de financement Mise en œuvre Commentaires supplémentaires
-Ministère de la Santé : en tant que défenseur de la lutte contre l’obésité, économies réalisées, création des messages
-Ministère de la Santé
-Ministère de la Santé et des Soins de longue durée, ministère de la Promotion de la santé, cabinet
-Santé publique Ŕ fait déjà partie de leur mandat
-Transport actif : Ministère de la Santé
-Province : chef de file = ministère des
Transports Ŕ chef de file du transport actif
Équipe interministérielle [Éducation --> priorités, Affaires municipales et Logement--> aménagement du territoire /plans officiels]
-Hauts échelons des administrations locales Ŕ le Bureau de santé publique fonctionne d’une manière cohérente et a le pouvoir en matière de planification et de transport
-Associations professionnelles : ingénieurs, urbanistes, architectes, droit municipal, santé
-ONG : Associations communautaires axées sur la marche, Association of Municipalities of Ontario, Green Communities Canada
-Parents : recruter et cultiver des défenseurs/ Conseil ontarien des parents
-Enfants
-Dépend du niveau
-Metrolinx Ŕ défenseur
-Le chef de file/défenseur n’a pas besoin d’être partout le même
-Conseils d’école Ŕ existent dans toutes les écoles, mais peu de ressources et d’autorité; Conseils scolaires Ŕ Directeur
-Chef de file à l’échelle de la province Ŕ ministère des Transports Ŕ IMCAT (PTS)
(MAML Ŕ aménagement du territoire --> exiger que le
transport actif fasse partie du plan; MPSS Ŕ
promouvoir le programme + Santé publique + Jeux
panaméricains; ministère de l’Éducation Ŕ ÉcoÉcoles
-Fondations : Raintree
-Metrolinx Ŕ défenseur Ŕ facilitateur dans la région du
grand Toronto et de Hamilton
-Au moins la province, mais possibilité de partage des
coûts avec les conseils scolaires, les municipalités,
etc.
-Municipalité
-Conseils scolaires
Financement : fédéral, provincial, municipal
-Financement des immobilisations : gouvernement
fédéral, ministère de l’Infrastructure, ministère des
Transports
-Parties du budget de la santé (excellent rendement du capital investi)
-Financement conjoint afin de susciter l’appui
du plus grand nombre (conseils, santé
publique, municipalités, etc.)
-Enveloppe budgétaire pour un projet, puis une autre
enveloppe pour les meilleurs exemples : examiner la
PTS lorsqu’il y a des travaux de réparation de la
chaussée, d’élargissement d’une route
-le schéma (leadership/politique ou financement) a l’école comme unité de base
-ONG
-Parents
-Municipalités
-Intervenants communautaires (ONG, écoles
et conseils, parents, municipalités)
-Personnel (directeur)
-Collaboration : Municipalités + conseils scolaires Ŕ Écoliers actifs et en sécurité
-Enseignants
-Intervenants communautaires : dépend du
contexte local --> conseil scolaire;
région/municipalité
Remarque : il faut un soutien de haut en bas +
une mise en œuvre ascendante (chaque école a
des problèmes différents)
-OPHEA gère actuellement les Lignes directrices sur la sécurité en éducation physique
de l’Ontario, qui reçoivent l’appui d’OSBIE (Fonds d’échange d’assurance des conseils
scolaires de l’Ontario). Certaines lignes directrices parlant des randonnées pédestres
pourraient être révisées ou modifiées afin de répondre aux besoins de gestion des
risques liée à la planification du transport scolaire. Les lignes directrices sont en effet
utilisées dans tous les conseils scolaires de la province. Il s’agirait d’une mesure facile
ayant un effet important (communiquer avec Jennifer Cowie Bonne)
-Former des partenariats avec des ONG (p. ex., Green Communities) --> financer l’ONG afin qu’elle s’occupe du dossier
-Faire que les nouvelles écoles aient un taux d’utilisation du transport actif de 100 %
-ÉcoÉcoles Ŕ renforcer le volet transport pour obtenir plus de points (mesures
incitatives) -- il y aurait beaucoup à apprendre de l’exemple de Halton (marche
seulement)
-Il faut concevoir des communautés qui sont propices à la marche. Si la marche est le
mode de transport le plus pratique, elle devient le mode de prédilection
-Recherches par Santé publique Ontario
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER Ŕ FÉVRIER 2011
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55 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 6
14 janvier 2011 ~ 8 h 30 à 15 h 30 20 Bay Street, Toronto (12e étage, salle Rainy Lake)
L’avenir du transport scolaire durable : Élargir la planification des trajets d’écoliers dans la région du grand Toronto et de Hamilton
Notices biographiques des conférenciers
Conférencier principal (9 h 50)
Rodney Tolley, directeur des conférences, Walk21, est un consultant chevronné dans le domaine du transport actif et durable. Il a été nommé en 2009 comme l’un des 50 héros du transport durable à l’échelle mondiale, « ces personnes d’une créativité exceptionnelle qui dans les dernières années ont mené le combat difficile pour le transport durable, les villes durables et le mode de vie durable ». Il a enseigné pendant 30 ans à l’Université du Staffordshire au Royaume-Uni, et a dirigé la publication de trois éditions de l’ouvrage The Greening of Urban Transport: Planning for Walking and Cycling in Western Cities, souvent décrit comme la bible de la planification des modes durables. Il est le directeur des conférences de Walk21, un organisme sans but lucratif qui mène une activité de sensibilisation à l’échelon international axée sur les piétons et aide les professionnels dans ce domaine à mettre en application des pratiques exemplaires. Ses travaux mettent l’accent sur le potentiel piétonnier, l’accessibilité, la facilité d’orientation, et les caractéristiques physiques des espaces publics, des rues et des grandes artères qui répondent aux besoins des piétons. Par ces activités, il a une vue d’ensemble des nouvelles pratiques en matière de déplacements à pied au Royaume-Uni, en Australasie, en Amérique du Nord et en Europe.
Membres du groupe d’experts (10 h 45)
Jacky Kennedy, directrice, Canada Walks, Green Communities Canada (www.canadawalks.ca), travaille dans le secteur sans but lucratif depuis 1993 afin d’encourager les gens à marcher. Elle a travaillé à plusieurs occasions avec des municipalités afin de les encourager à créer des milieux propices à la marche exceptionnels. Elle a créé
et mise en œuvre le programme Écoliers actifs et en sécurité (qui existe depuis 14 ans) et est responsable de la diffusion nationale de la planification du transport scolaire. Elle a participé à plusieurs projets de communautés durables couronnés de succès : elle a coorganisé Walk21 Toronto 2007 avec la Ville de Toronto, le Canadian Walkability Roadshow, le Walk21 YWALK Global Youth Forum, la 2007 World Record Walk et la 2009 Walking Master Class. Elle s’est d’abord intéressée à la gestion de projets, mais ses enfants l’ont motivée à participer au mouvement écologiste.
Jennifer Jenkins, inf. aut., B.Sc.Inf., gestionnaire de projets, est professionnelle de la santé depuis 22 ans dans divers domaines. Depuis trois ans, elle se concentre sur la gestion de projet dans le cadre du programme Écoliers actifs et en sécurité dans la région de Halton. En 2008, elle a géré un projet conjoint couronné de succès du Bureau de santé de la région de Halton et du Halton District School Board (HDSB). La réussite du projet a incité le HDSB à lui demander d’implanter le programme Écoliers actifs et en sécurité dans 20 autres écoles. Cette mise en œuvre progressive par un conseil scolaire a fait des fonctions de Mme Jenkins une première au pays. En janvier 2010, le HCDSB a commencé à participer au projet. Elle peut donc gérer Écoliers actifs et en sécurité dans le cadre de deux conseils scolaires.
Chris Smith, chef de la planification du Waterloo Region District School Board, est au service de cet organisme depuis 23 ans. Il est actuellement responsable du service de planification du conseil. Avant la création des services de transport d’élèves dans la région de Waterloo en 2008, il a également géré ce dossier et a joué un rôle crucial dans la création d’un service de transport conjoint avec le Waterloo Catholic District School Board. En plus de ses responsabilités en matière d’aménagement, y compris la formulation de commentaires sur les lotissements et les sites d’écoles, il participe activement aux programmes de transport scolaire régionaux, y compris Écoliers actifs et en sécurité et le Programme de brigade scolaire. Son équipe rédige actuellement une charte du transport actif, qui s’inspire de la remarquée Regional Pedestrian Charter. Marié, père de famille, motocycliste et amateur de voile, il a également son permis de conduite d’autobus scolaires.
56 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
ANNEXE 7
Lectures contextuelles de préparation à l’atelier
pour
L’avenir du transport scolaire durable :
Élargir la planification des trajets d’écoliers dans la région du grand Toronto et de Hamilton
14 janvier 2011 ~ 8 h 30 à 15 h 30, 20 Bay Street, Toronto (12e étage, salle Rainy Lake)
La trousse de préparation à l’atelier contient des extraits de différentes sources. Les différents documents
fournissent un aperçu de haut niveau des travaux d’hier et d’aujourd’hui dans le domaine du transport scolaire
durable à l’échelon international, à l’échelon canadien, à l’échelon provincial ontarien, et à l’échelon de la région du
Grand Toronto et de Hamilton.
La trousse contient :
p. 1
Aperçu international : Résumé de l'Examen des pratiques exemplaires en planification du transport scolaire à l'international de Green Communities Canada, mise à jour de mars 2010
p. 2-3
p. 4
Aperçu national : Documents de 2 pages de Green Communities Canada sur le schéma du modèle canadien de planification du transport scolaire Remarques sur les initiatives canadiennes de transport scolaire
p. 5
Aperçu provincial : Carte des communautés de l'Ontario participant aux initiatives Écoliers actifs et en sécurité dirigées par Green Communities Canada
p. 6
p. 7-8
Aperçu de la région du grand Toronto et de Hamilton : Historique des initiatives de transport scolaire dans la région du grand Toronto et de Hamilton Aperçu du projet pilote Stepping it Up dirigé par Metrolinx
57 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
P1 Vous trouverez le texte intégral de l’Examen des pratiques exemplaires à l’international à l’adresse www.saferoutestoschool.ca/schooltravel.asp
Qu’est-ce qu’un plan de transport
scolaire? Un plan de transport scolaire est à la fois un
document et un processus. Il aborde les
questions de durabilité, de sécurité et de santé
liées aux trajets d’écoliers. Il adopte une
démarche collaborative axée sur les communautés.
Le nombre d’enfants reconduits en voiture à l’école monte en flèche et les écoles doivent faire face à des problèmes de congestion routière et de sécurité, l’air est de plus en plus pollué et de nombreux élèves n’ont pas l’occasion de faire de l’exercice, de respirer de l’air frais et de profiter d’une certaine autonomie. Il s’agit d’un problème fréquent partout dans le monde.
Certains pays ont commencé à s’attaquer aux problèmes de transport scolaire il y a quelques décennies déjà et
ont fait d’énormes progrès. Les programmes qu’ils ont mis sur pied portent divers noms, mais ont des objectifs
semblables :
ils aident les enfants à se rendre à l’école à pied, à vélo, en patins à roues alignées ou en planche à roulettes en toute sécurité;
ils les encouragent à le faire.
Des gouvernements au fait de la situation partout dans le monde ont reconnu l’importance et le potentiel des
travaux en matière de transport scolaire et ont décidé de franchir une prochaine étape en appuyant les plans de
transport scolaire. La planification du transport scolaire est un processus qui rassemble tous les intervenants clés
d’une communauté afin qu’ils puissent, ensemble, cerner les obstacles au transport actif près des écoles et
rédiger un plan d’action pour faire face à ces enjeux. Ce processus prend en considération ce qui fait obstacle au
transport actif et a recours à une démarche communautaire pour faire face aux enjeux liés aux infrastructures et
appliquer des techniques de marketing social éprouvées afin d’encourager un changement d’habitudes positif. Il
en résulte une diminution du nombre de voitures près des écoles, une augmentation de la qualité de l’air et de la
sécurité dans les rues, ainsi qu’une amélioration du niveau d’attention et de la santé des élèves. Le cadre
employé est souple et permet aux communautés de personnaliser leur démarche respective.
La planification du transport scolaire est une initiative importante dans de nombreux pays reconnue au sein des
politiques et qui reçoit du financement à long terme. Green Communities Canada a effectué un examen
approfondi des activités de planification du transport scolaire et le présent rapport fait état des résultats de cette
recherche. Les pays concernés sont le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les États-Unis.
Une mise à jour du document en 2010 fournit de nouveaux renseignements sur la situation dans ces quatre
pays pour les trois années qui se sont écoulées. Elle comporte également des remarques sur l’élaboration d’un
cadre de la planification du transport scolaire au Canada, basé sur le document de pratiques exemplaires
international de 2007. Un aperçu de ce cadre, incluant les recommandations concernant un projet pilote de PTS
canadien, est présenté dans un document séparé intitulé School Travel Planning Review and
Recommendations.
REMARQUE : La conversion des devises dans le présent document a été effectuée entre décembre 2006 et
mars 2007 et pourrait donc ne pas correspondre au taux de change actuel. Le taux de change n’a pas été calculé
pour les dollars américains, puisque la valeur estimée du dollar américain est bien connue au Canada.
Résumé
REMARQUE 2010 : Les taux de change ont connu de grandes variations à quelques occasions depuis la première édition du présent document. Dans la présente version, les renseignements sur les nouvelles devises utilisent le taux de change actuel.
1 Examen des pratiques exemplaires en planification du transport scolaire à l'international
58 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
P2
La mobilité, la santé et le bonheur des enfants : Un modèle canadien de planification du transport scolaire
Réunir les membres des communautés La planification du transport scolaire (PTS) est un processus qui permet de réunir les parties intéressées d’une communauté en vue de formuler des plans détaillés
pour inciter les enfants de chaque école à voir le transport actif comme une option sécuritaire et réaliste. Ces plans, reposant sur des principes de gestion de la
demande en transport (GDT), sont avantageux non seulement pour les écoles concernées, mais également pour leur communauté.
Surmonter les obstacles au transport actif à l’aide d’un processus complet et souple
La PTS encourage les membres d’une communauté à
travailler ensemble pour surmonter les obstacles au
transport scolaire actif, qu’ils soient physiques ou liés
aux attitudes, et pour établir des stratégies favorisant
l’utilisation des modes de transport actifs.
Grâce à la PTS, le transport scolaire actif devient une
option réaliste pour un plus grand nombre de familles.
La communauté entière, une fois sensibilisée aux
enjeux, peut mettre en commun ses ressources d’une
manière efficace. Sous l’encadrement d’un animateur, le
processus de PTS se déroule en cinq phases :
Inciter les parties intéressées à agir collectivement
Les parties intéressées d’une collectivité travaillent ensemble à la planification du transport scolaire.
Il est recommandé aux écoles voulant adopter la PTS d’obtenir le soutien d’un comité
directeur PTS municipal regroupant des représentants des services municipaux suivants :
ingénierie des transports, planification, police et services chargés de faire appliquer le
règlement, districts scolaires et santé publique, en plus de l’animateur de PTS. Les
conseillers municipaux, le maire et les organismes locaux à but non lucratif sont les
bienvenus, mais leur participation n’est pas nécessaire.
Le comité PTS municipal se réunit pour discuter des obstacles au transport actif
identifiés par le comité PTS de l’école. Collaborer à la création d’un plan d’action
permet à chaque groupe participant de reconnaître le rôle qu’il doit jouer dans la mise
en œuvre réussie du plan, et à tous de faire front commun.
Districts scolaires participants
Directeur Parents
Comité scolaire en PTS
Enseignants
Animateur en
transport scolaire
Administration de l’école
Élèves
59 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
P3
Trouver des solutions pour surmonter les obstacles au transport actif
Pour les aider à surmonter les obstacles au transport actif et à créer des espaces urbains axés sur
les enfants, les comités PTS municipaux ont recours aux Lignes directrices pour une planification
de l’aménagement et des transports favorable aux enfants et aux jeunes. Si nos collectivités
peuvent devenir facilement navigables pour les enfants, elles le seront également pour les adultes.
Cette ressource comprend 19 directives et les deux principaux objectifs suivants :
• réduire le nombre de trajets que font les enfants et les jeunes en automobile;
• réduire le volume de la circulation routière à proximité des enfants et des jeunes.
Non seulement ces objectifs correspondent à ceux de la planification du transport
scolaire, mais les directives sont conçues pour faire évoluer les domaines du transport et
de l’aménagement du territoire vers des principes de durabilité qui rejoindront les valeurs
écologiques sous-tendant le concept de PTS.
Vous pouvez consulter la version intégrale des Lignes directrices en consultant www.kidsonthemove.ca.
Trouver des solutions fiables pour
surmonter les obstacles au transport
actif devient plus facile avec l’aide des
Lignes directrices.
Bonheur, santé et planification du transport scolaire
Selon certaines études, le bonheur est lié à un grand nombre de résultats positifs pour la santé.
D’autres études ont démontré que les jeunes qui sont physiquement actifs ont une
qualité de vie supérieure à celle des jeunes sédentaires. L’activité physique que
suppose un déplacement actif entre la maison et l’école peut avoir un impact positif
sur le bien-être des enfants.
La planification du transport scolaire permet de réduire l’incidence des maladies
chroniques en préconisant un bien-être tant émotionnel que physique.
La PTS se fonde sur les principes du bonheur durable : il s’agit non seulement du bonheur de l’individu, mais de celui de sa collectivité et
même de la planète entière, sans passer par l’exploitation d’autrui, de l’environnement ou des générations futures. Pour en savoir plus sur le
bonheur durable, consulter www.sustainablehappiness.ca. (en anglais)
Planification du transport scolaire au Canada
Sous l’impulsion de Green Communities Canada, l’initiative PTS a été mise à l’essai
en Nouvelle-Écosse, en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique. L’essai pilote
a mené à la création d’un cadre modèle et d’une trousse PTS à usage public. Toutes
les ressources en matière de PTS sont proposées en anglais et en français, y compris
les documents de programme et le site Web officiel.
En 2010, Green Communities Canada a reçu des fonds de l’initiative COALITION (Connaissances et action liées pour une meilleure prévention) du Partenariat canadien contre le cancer www.partnershipagainstcancer.ca/priorities/primary-prevention/strategic- initiatives/coalitions-linking-action-science-for-prevention-clasp/ en vue d’une expansion du projet à l’ensemble des provinces et des territoires du Canada. Pour en savoir plus sur le projet canadien de PTS, visitez www.saferoutestoschool.ca/schooltravel.asp.
60 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
P4
Initiatives de transport scolaire au Canada 15 ans de croissance
Partenaires provinciaux et territoriaux :
• Terre-Neuve-et-Labrador : Ville de St. John’s
• Île-du-PrinceÉdouard : Recreation PEI
• Nouvelle-Écosse : Ecology Action
• Nouveau-Brunswick : Association pulmonaire du Nouveau-Brunswick
• Québec : Vélo Québec
• Ontario : Green Communities Canada
• Manitoba : Green Action Centre
• Saskatchewan : Saskatchewan in motion
• Alberta : SHAPE Alberta
• Colombie-Britannique : HASTE BC
I
• Yukon : Recreation and Parks Association of the Yukon
• Territoires du Nord-Ouest : Yellowknife Education District 1
• Nunavut : à venir
61 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
www.saferoutestoschool.ca/whosdoingitontario.asp
Communautés ontariennes participant à
« Écoliers actifs et en sécurité » :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Algoma Brantford Chatham‐Kent Région de Durham Est de l'Ontario Elgin‐St. Thomas Fort Francis Guelph Grey Bruce Haliburton, Kawartha, Pine Ridge Région de Halton Hamilton Hastings/Comté de Prince-Edward Comté de Huron Kingston Leeds London Région de Niagara Ottawa Comté de Oxford Parry Sound Région de Peel Peterborough
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Porcupine Comté de Renfrew Comté de Sarnia/Lambton Simcoe Stratford/Perth Sudbury Toronto Thunder Bay Timiskaming Timmins Région de Windsor Région de Waterloo Région de York
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Atelier sur le transport scolaire Hive r 2011
Projet pilote de PTS de la Region de York Printemps 2010
Projet pilote de PTS de Toronto (nouveau partenaire: Office of Public Realm) Printemps 2010
Projet pilote et comite de PTS a Ajax Printemps 2010
Projet pilote d'E.coliers actifs et en securite du HCDSB (S ecoles) Janvier 2010
Projet pilote d'E.coliers actifs et en securite du HOSS (elargi a 20 ecoles) Juin 2009
Projet p ilote Stepping it Up (Peel, Hamilton) Avril 2009
Projet pilote d1Ecoliers actifs et en seOJrite de la Region de Halton (8 ecoles), Comite d1Ecotiers actifs et en seOJrite de Halton Janvier 2008
Comite d1E.coliers actifs et en securite de Hamilton 2005
Comite Ecoliers actifs et en securite de Peel (PSARTS) 2002
E.coliers actifs et en securite lance ii Halton par l'entremise de Halton AQI 2001
E.coliers actifs et en securite lance a Hamilton 2000
Comite E.coliers actifs et en sKurite de la Regicn de York 1999
Comite Ecoliers actifs et en securite de Peel (drige par Mississauga TSC) 1999
Comite Ecoliers actifs et en securite de Toronto (expansion liee a la fusion) 1998-1999
Projet pilote Ecoliers actifs et en sKuritti de la Region de Durham (ecole publique Newcastle · -en zone rurale) 1997 Projet pilote a Scarboroogh (6 Ko&es), comrte Ecoliers actif s et en sticuritti de Scarborough 1997
Projet pilote Ecoliers actifs et en securite de Toronto (3 Koles) 1996
Préparé par Metrolinx en collaboration avec Green Communities Canada LANCEMENT EXPANSION
Historique des initiatives de transport scolaire dans
la région du grand Toronto et de Hamilton
P6
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011 62 62
L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
Historique des initiatives de transport scolaire dans
la région du grand Toronto et de Hamilton
Préparé par Metrolinx en collaboration avec Green Communities Canada LANCEMENT EXPANSION
63 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
P7
Le projet pilote Stepping it Up
• Objectifs et cibles du projet :
• Mener à bien une planification du transport scolaire dans 30 écoles primaires dans la Région de Peel et la Ville de Hamilton avant la fin de décembre 2011.
• Mettre à l’essai, évaluer et améliorer des outils provenant du processus de planification du transport scolaire (proposé par Green Communities Canada) et Smart Commute (programme de Metrolinx) dans le contexte des écoles primaires, y compris pour les élèves et le personnel
• Effectuer le travail préparatoire de mise en place d’un réseau et d’un programme régional de planification du transport scolaire
• Partenaires du projet, et fonctions :
• Metrolinx (coordination, soutien)
• Région de Peel (mise en œuvre dans les écoles)
• Ville de Hamilton (mise en œuvre dans les écoles)
• Green Communities Canada (expertise, soutien)
• Université de Toronto (analyse)
• Financé par le programme écoMOBILITÉ de Transports Canada
www.metrolinx.com
20 Bay Street, Suite 600 Toronto, ON M5J 2W3
20 rue Bay, bureau 600 Toronto (Ontario) M5J
64 L’AVENIR DU TRANSPORT SCOLAIRE DURABLE RAPPORT SOMMAIRE SUR L’ATELIER – FÉVRIER 2011
P8
Le projet pilote Stepping it Up a été lancé à l’automne 2009. Son objectif est d’améliorer nettement la situation du transport scolaire dans les écoles primaires publiques et catholiques de la Région de Peel et à Hamilton. Le projet est actuellement en cours dans 17 écoles. Il s’agit de susciter l’enthousiasme des élèves, des parents et des enseignants à l’égard de modes de transport scolaire comme la marche, le vélo, le covoiturage et les autobus scolaires. « Nous venons de commencer, et déjà les élèves comprennent mieux l’importance de l’enjeu et ont plus tendance à se rendre à l’école à pied », explique un administrateur scolaire participant.
Voici comment fonctionne le projet : chaque école mène à bien au début de chaque année scolaire un sondage de référence, un comptage de la circulation et une visite des lieux. Les responsables prennent ensuite des mesures de soutien au transport scolaire actif et durable en fonction des besoins de l’école. Des évaluations de suivi sont effectuées à la fin de l’année scolaire, et des mesures de soutien sont prises au début de l’année suivante.
Même si les améliorations du transport scolaire sont conçues en fonction des besoins particuliers de chaque école, les partenaires de projet ont vite compris que tous les établissements ont habituellement besoin des mêmes soutiens pour améliorer la santé et la sécurité dans ce domaine. Par exemple, deux écoles ont collaboré avec la municipalité afin d’ajouter un passage piétonnier et des brigadiers scolaires aux intersections achalandées. Plusieurs écoles ont ajouté des supports à bicyclette, ou déplacé les supports pour les rendre plus visibles et accessibles.
Un parent, par exemple, s’est exprimé ainsi lors de la période de suivi en juin 2010 : « La présence des brigadiers scolaires a vraiment été une mesure efficace et extraordinaire. Même si nous allons encore à l’école en voiture, nous faisons un arrêt à une plus grande distance de l’école pour éviter la zone de congestion et nous marchons le reste du chemin. » Un autre parent a résumé ainsi la valeur du projet et la nouvelle mentalité qu’il favorise : « Je trouve personnellement qu’il est très satisfaisant d’accompagner son enfant à l’école à pied. J’ai l’occasion de bavarder et c’est une excellente manière pour elle de commencer la journée. L'activité physique ne fait pas de tort non plus. Je me sens en sécurité d'accompagner mon enfant à l'école. » Pour en savoir plus sur le projet, visitez : www.metrolinx.com/mx/schooltravel
www.metrolinx.com
20 Bay Street, Suite 600 Toronto, ON M5J 2W3
20 rue Bay, bureau 600 Toronto (Ontario) M5J
À l'automne 2010, des élèves du niveau primaire font la promotion d'un pédibus scolaire à l'école Blessed Kateri Tekakwitha à Hamilton.
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