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RECHERCHE-ACTION: Les ressources d'héberge-ment comme milieu de vie
(document de travail)
J RECHERCHE-ACTION
LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
\
Conseil de la santé et des services sociaux Région du Bas Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine
Rimouski, octobre 1992
Pour faciliter la lecture dans le document, la forme masculine désigne tant les femmes que les hommes.
Production
Direction de la planification, évaluation et recherche
Recherche et rédaction
Claire Bolduc Direction de la planification, évaluation et recherche
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
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R E M E R C I E M E N T S
Je tiens à mentionner l'excellente collaboration de tous les établissements dans la réalisation de cette recherche.
Je remercie tous les participants des différents comités et particulièrement les membres du Comité aviseur pour leur implication dans ce travail.
J'exprime ma reconnaissance à madame Sonia Bélanger pour sa participation à la recherche et. ses judicieux conseils dans la rédaction du rapport et à madame Ginette Thériault, secrétaire, pour son excellente collaboration.
Je tiens à remercier toutes les autres personnes, qui de près ou de loin, ont contribué à la production de cette étude.
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DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS
A.CAQ. Association des centres d'accueil du Québec
A.V.Q. Activités de la vie quotidienne C.A.H. Centre d'accueil d'hébergement
CH. Centre hospitalier C.H.C.D. Centre hospitalier de courte durée C.H.S.L.D. Centre hospitalier de longue durée C.H.S.P. Centre hospitalier de soins prolongés
C.l.l. Comité des infirmiers, infirmières C.M. Comité multidisciplinaire C.M.D.P. Conseil des médecins dentistes et pharmaciens C.R.S.S.S. 01-11 Conseil de la santé et des services sociaux, région 01-11 M.R.G. Municipalité régionale de comté M.S.S.S. Ministère de la Santé et des Services sociaux P.R.O.S. Plan régional d'organisation de services U.C.D.G. Unité de courte durée gériatrique U.S.L.D. Unité de soins de longue durée
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
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LISTE DES TABLEAUX
Page
TABLEAU 1 Représentation des milieux concernés au Comité aviseur 17
TABLEAU 2 Représentation des milieux concernés aux
groupes de consultation 19
TABLEAU 3 Établissements visités 20
TABLEAU 4 Taux de satisfaction des besoins en soins infirmier de la clientèle des régions 01 et 11 119 i
TABLEAU 5 État des ressources en services spécialisés pour les établissements d'hébergement des régions 01 et 11 122
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_ D O C U M E N T DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. — —
LISTE DES ANNEXES
ÂNNEXE 1 : Tableaux identifiant les points importants et les solutions dégagées 62
ANNEXE 2 : Formulaire de cueillette de données pour les groupes d'intervenants 72
ANNEXE 3 : Grille de questions ouvertes pour les groupes de résidents 80
ANNEXE 4 : Analyse des consultations auprès des groupes d'intervenants 82
ANNEXE 5 : Analyse des consultations auprès des groupes de résidents 106
ANNEXE 6 : Liste des membres du Comité aviseur . 113
ANNEXE 7 : Liste des participants aux groupes de consultations 115
ANNEXE 8 : Taux de satisfaction des besoins en soins infirmiers de la clientèle des régions 01 et 11 119
ANNEXE 9 : État des ressources en services spécialisés pour les établissements ' d'hébergement des Tégions 01 et 11 . . . . 122
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ____
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T A B L E D E S M A T I È R E S
PAGE
LISTE DES SIGLES ET ABRÉVIATIONS LISTE DES TABLEAUX LISTE DES ANNEXES
INTRODUCTION 7
CHAPITRE 1 : LA PROBLÉMATIQUE 8
1.1 Énoncé de la problématique 9
1.2 Objectif de la recherche 13
1.3 Cadre conceptuel et théorique 13
CHAPITRE 2 : LA MÉTHODOLOGIE 15
2.1 Description de la population à l'étude et du milieu visé
par la recherche 16
2.2 La démarche 16
2.2.1 Le Comité aviseur -Mandat 16 - Composition 17 - Démarche des rencontres 18 9
2.2.2 Les groupes de consultation 18 -Mandat 18 - Groupes d'intervenants 18
. Composition 18
. Démarche de rencontres 19 - Groupes de résidents 20
. Composition 20
. Démarche de rencontres 21
2.3 Procédure de cueillette de données 21
-6-2.3.1 Cueillette de données auprès des intervenants 22 2.3.2 Cueillette de données auprès des résidents 22
2.4 Plan d'analyse 23
CHAPITRE 3 : LES RÉSULTATS 25
3.1 Constats de la situation actuelle 25
3.1.1 Philosophie d'intervention 25 3.1.2 Conditions d'adaptation de la personne âgée en établissement . . . 26 3.1.3 Droits des résidents 27 3.1.4 Conditions de vie 29 3.1.5 Aménagements physiques 33 3.1.6 Adéquation des ressources . . . . . : ! 35 3.1.7 Maintien des liens avec la famille et la communauté 39 3.1.8 Résumé 41
CHAPITRE 4 : LES ORIENTATIONS 42
4.1 Philosophie d'intervention 43
4.2 Conditions d'adaptation 45
4.3 Droits des résidents 46
4.4 Conditions de vie . 47
4.5 Aménagements physiques 49
4.6 Adéquation des ressources 50
4.7 Maintien des liens avec la famille et la communauté 53
CHAPITRE 5 : PLAN D'ACTION 55
5.1 Recommandations à court terme 56
5.2 Recommandations à moyen terme 57
CONCLUSION 58
55CÛMENT DE TRAVAIL, C.R.S.5.S.
I N T R O D U C T I O N
L'essentiel, dans toute stratégie et dans toute pratique d'intervention visant le bien-être de la
personne âgée, est de lui permettre de continuer à vivre - en autant qu'elle le désire et qu'il est
possible de le faire - en conformité avec les choix qu'elle a faits et avec le mode de vie qu'elle
a connu au cours de la majeure partie de son existence (rapport Pelletier, 1992). Cet énoncé
engendre plusieurs questions quant aux possibilités, pour la personne âgée hébergée en milieu
institutionnel, de s'épanouir, de continuer à vivre pleinement malgré les limites de ses capacités
et de se sentir une personne à part entière encore active dans la société.
La réforme de la Loi sur les services de santé et les services sociaux prévoit que les centres
d'accueil d'hébergement et les centres hospitaliers de soins de longue durée ne formeront plus
qu'une seule et môme catégorie d'établissements, soit les centres d'hébergement et de soins de
longue durée.
Pour orienter l'organisation de services et les règles de ces milieux, le rapport Pelletier (1992),
dans son chapitre consacré aux ressources sociosanitaires, établit sept (7) recommandations
spécifiques au réseau d'hébergement afin que les aînés, où qu'ils se trouvent, puissent évoluer
dans un milieu de vie s'apparentant à un chez-soi.
Sensible à la qualité de vie en milieu d'hébergement, le C.R.S.S.S. 01-11 a décidé de réaliser
une recherche-action concernant la situation des ressources d'hébergement comme milieu de vie.
Cette recherche-actfon s'inscrit dans le cadre de l'élaboration du Plan régional d'organisation de
services (P.R.O.S.) personnes âgées. Pour effectuer l'étude, des consultations ont été tenues
auprès de groupes de résidents et auprès de groupes d'intervenants. La participation des
établissements a été essentielle au déroulement de ce projet. Le rapport fait état de la situation
en la présentant en cinq chapitres soit : l'énoncé de la problématique, la méthodologie, les
résultats , les orientations et les solutions retendes, les recommandations.
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. —
>
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
CHAPITRE 1
LA PROBLÉMATIQUE
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. _ _ _ _
1.1 ÉNONCÉ DE LA PROBLÉMATIQUE
Le réseau d'hébergement répond aux besoins des aînés qui sont en lourde perte d'autonomie
et dont le maintien à domicile est devenu impossible. On retrouve dans le réseau différentes
catégories d'établissements qui se distinguent par leur statut leur mode de financement et leur
capacité d'accueil. Ces différentes catégories se regroupent en deux types de ressources :
les ressources de type intermédiaire (pavillon-famille d'accueil) qui adméttent une clientèle
en légère perte d'autonomie, c'est-à-dire incapable d'effectuer seule une ou des activités
de la vie quotidienne (A.V.Q.)1 (Commission Rochon, Dossier personnes âgées, août
1987);
les ressources de type institutionnel (C.A.H. privé ou public, C.H.S.LD. privé ou public,
unité de U.S.LD. en centre hospitalier) qui admettent une clientèle en lourde perte
d'autonomie sur le plan physique etfou psychosocial...(Commission Rochon, Dossier
personnes âgées, août 1987). La présente recherche se limite à ce type de ressources.
Selon le rapport Pelletier (1992), au Québec plus de 48 000 personnes âgées vivent actuellement
en milieu institutionnel et le vieillissement de la population viendra en augmenter le nombre,
même si le pourcentage d'institutionnalisation reste stable ou diminue. Actuellement, dans la
région 01, 2 215 personnes âgées vivent en milieu institutionnel, soit 9.47 % de la population
âgée et dans la région 11,746 personnes âgées vivent en institution soit 6,56 % de la population
âgée.
L'entrée en milieu d'hébergement représente pour la personne âgée et sa famille un événement
marquant qui peut parfois se transformer en situation de crise; de plus, vivre en institution oblige
la personne âgée à modifier, de façon importante, ses habitudes pour s'intégrer à l'organisation
1 Le lecteur trouvera la liste des sigles et abréviations à la page 4 du présent document.
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ____
-10-de vie du milieu. D'autre part, l'évolution des caractéristiques de la clientèle confronte les établissements à un phénomène d'alourdissement important.
Vivre en milieu institutionnel : un événement marquant pour la personne figée et ses proches.
L'admission en milieu d'hébergement oblige la personne âgée à vivre plusieurs deuils tels que :
la diminution de ses capacités; la perte de l'estime de soi;
- la perte de son environnement familier;
la séparation du conjoint;
l'obligation de se départir de la majorité de ses biens personnels; peut-être môme une coupure avec les liens familiaux et sociaux.
De plus, l'hébergement confronte la personne âgée à un changement radical dans ses habitudes de vie, soit :
« dépendre pour la satisfaction de ses besoins d'une tierce partie; très souvent, devoir cohabiter avec une personne totalement inconnue; se soumettre à une réglementation institutionnelle et à des horaires fixes pour l'ensemble des A.V.Q.; vivre presque continuellement en groupe et, selon le type d'organisation des services, partager les espaces communs avec des personnes confuses ou présentant des problèmes de comportement;
- . apprendre à vivre dans une structure organisationnelle et professionnelle compliquée au langage méconnu et à l'accès difficile;
En résumé, accepter qu'un groupe d'intervenants organise sa vie totalement, ou en partie.
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-11-
Les milieux institutionnels confrontés à un phénomène d'alourdissement Important.
Le niveau de services requis par les personnes admises en hébergement s'est considérablement
accru au cours des dix dernières années. Saucier et Lafontaine (1991) notent que les incapacités
sont d'abord liées à la mobilité et que, pour tous les groupes d'âge, la plupart des personnes ont
des incapacités modérées ou graves tant sur le plan physique que psychique. Le nombre
d'heures/soins infirmiers requis par jour par bénéficiaire est en moyenne de deux heures dans
les centres d'accueil et de trois heures et demie dans les centres hospitaliers de soins de longue
durée (Consultation d'experts. Dossier personnes âgées, août 1987).
L'évolution des caractéristiques de la clientèle permet d'envisager que cette situation exigera des
ajustements tant sur le plan de l'organisation des soins et des services que de l'environnement
physique.
À partir de la connaissance du milieu, on peut formuler les hypothèses suivantes :
l'hétérogénéité des clientèles (personnes présentant des déficits cognitifs, des problèmes
de comportement, des problèmes sociaux, des problèmes psychiatriques, etc.)
constituerait un problème très important dans l'organisation et la dispensation des
services.
les outils d'évaluation seraient inadaptés à la détermination de services pour les
problèmes cognitifs et psychosociaux et les services requis lors des périodes d'adaptation
au moment de l'admission et lors de conditions aiguës ne seraient pas mesurés,
les ressources humaines seraient insuffisantes et non préparées à intervenir auprès d'une
clientèle en grande perte d'autonomie;
les ressources professionnelles (réadaptation, médecin, etc.) seraient presque
inexistantes;
les chambres, les espaces sanitaires, les portes, les corridors sont trop étroits et non
adaptés pour les personnes qui se déplacent en fauteuil roulant ou avec une auxiliaire à
la marche;
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-12.
Pour les personnes âgées vivant en institution, la qualité de vie dépend en grande partie de la
disponibilité des ressources humaines, financières et matérielles, de l'organisation de ce milieu
et de l'ensemble des règles qui le façonnent. Il faut toujours avoir en mémoire que, pour les
aînés qui y vivent, le milieu d'hébergement devient leur demeure, leur foyer, leur univers.
À cet égard, les ressources d'hébergement de notre région permettent-elles à la personne
Agée, comme le suggère le rapport Pelletier (1992), de continuer à vivre, en autant qu'elle
le désire et qu'il est possible de le faire, en conformité avec les choix qu'elle a faits et le
mode de vie qu'elle a connu au cours de la majeure partie de son existence?
Cette question d'ordre général en appelle d'autres plus spécifiques.
1. Les conditions d'adaptation de la personne âgée à la vie en établissement sont-elles
mises en place?
2. La qualité de vie est-elle ce qu'elle devrait être? Les conditions de vie et l'aménagement
physique sont-ils adaptés aux personnès vulnérables ou qui nécessitent des soins
particuliers? Que prévoit l'organisation pour les personnes confuses, pour les personnes
en phase terminale, pour faciliter la cohabitation en chambre semi-privée ou dans les
salles?
3. L'adéquation des services en réponse aux besoins de maintien et de restauration de
l'autonomie des personnes âgées est-elle ce qu'elle devrait être?
4. Les droits des personnes âgées et de leurs proches sont-ils respectés?
Autant de questions qui justifient le bien-fondé d'une étude sur la qualité de vie en milieu
d'hébergement.
DOCUMENT DE TRAVAIL C.R.S.S.S.
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-13-
1.2 OBJECTIF DE LA RECHERCHE
L'objectif de la recherche-action est de dégager des orientations et des solutions concrètes qui
sont à la base des recommandations visant à permettre de maintenir et d'améliorer la qualité de
vie en milieu d'hébergement institutionnel.
» *
1.3 CADRE CONCEPTUEL ET THÉORIQUE
Selon Bernard Fôumelle, de l'Université de Sherbrooke, c'est le modèle de Lee. H. Bowker (1982)
qui détermine le mieux le cadre conceptuel correspondant à la réalité des milieux institutionnels.
C'est d'ailleurs ce modèle que l'Association des centres d'accueil du Québec a emprunté pour
la préparation de son document "Cadre de référence des services gérontologiques en centre
d'hébergement et de soins de longue durée" (A.C.A.Q., juillet 1991).
Bowker développe son cadre conceptuel sur l'humanisation des institutions pour personnes âgées
sous six aspects dominants : le maintien du système biologique de la personne, l'humanisation
des interventions de l'entourage, la fonctionnalité des équipements, l'intégration de la personne
à l'environnement, la réponse adéquate aux besoins individuels et la sauvegarde de l'intégrité de
la personne. Ce modèle définit une approche d'intervention biopsychosociale qui nous amène
à une notion de santé globale, soit un état d'équilibre biopsychosocial de l'être humain avec lui-
môme et avec le milieu dans lequel il évolue (dans Bernard Fournelle - mars 1991).
Pour définir cette humanisation des institutions, nous reprendrons des phrases du rapport
Pelletier (1992) qui précise que :
Les milieux d'hébergement doivent être des milieux de vie
où l'on favorise le maintien des liens avec la famille et la communauté;
4
-14-
où l'on garantit le respect des droits des aînôs et les moyens de les exercer, tout comme
la possibilité de faire valoir leurs intérêts, leurs besoins, la possibilité de prendre des
décisions éclairées et de faire des choix;
où sont reproduits, le plus possible, l'environnement et les habitudes de vie des citoyens
d'une môme génération;
où des services appropriés et de qualité sont disponibles, où les ressources
thérapeutiques sont accessibles et où un aménagement prothétique est assuré lorsque
le besoin se fait sentir;
où l'on assure une attitude respectueuse de la part des intervenants;
où l'on respecte le droit de mourir dans la dignité.
r*
CHAPITRE 2 r "
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-16-
2.1 POPULATION À L'ÉTUDE ET MILIEU VISÉ PAR LA RECHERCHE
La population visée par cette recherche et celle des personnes âgées vivant en milieu de type institutionnel des régions 01 et 11.
Les milieux institutionnels sont les centres hospitaliers de soins de longue durée, les centres d'accueil d'hébergement, les unités de soins de longue durée et les unités de soins de courte durée gériatrique.
12 LA DÉMARCHE
Le devis de recherche a été préparé en déterminant sept thèmes spécifiques à la structure organisationnelle des établissements, idées majoritairement tirées du rapport Pelletier (1992) dans son chapitre sur les ressources sociosanitaires. Pour chacun des sujets identifiés, des indicateurs ont été énoncés.
>
Pour réaliser cette étude, un Comité aviseur, représentatif des milieux concernés et des régions 01 et 11, a été formé.
Pour alimenter le Comité aviseur, des consultations ont été tenues auprès de groupes représentatifs des intervenants et des familles des milieux institutionnels et auprès de groupes de résidents.
2.2.1 Le comité aviseur
- Mandat
• Corriger et accepter le devis dont l'échantillon;
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ~~~ —
-17-
• saisir et analyser les constats relatifs à la problématique telle qu'exprimée par les intervenants du milieu de même que les orientations et les solutions proposées;
• dégager des orientations et des solutions.
- Composition du Comité aviseur
Le Comité aviseur regroupe des gestionnaires, des membres issus des équipes multidisciplinaires institutionnelles, des représentants des bénéficiaires et de leur famille de même qu'un représentant des personnes âgées dans la communauté (annexe 6).
Les représentants des centres d'accueil et des familles des bénéficiaires vivant en C.A.H. ont été délégués par la Table des directeurs généraux des régions 01 et 11 lors de leur rencontre régulière tenue le 13 février 1992. Les représentants des centres hospitaliers ont été délégués par les directions d'établissement (direction générale, direction des soins infirmiers et/ou direction des services professionnels). La Fédération des Clubs de l'Âge d'Or de l'est du Québec a délégué une personne pour représenter les personnes âgées dans la communauté.
Comme l'indique le tableau suivant, nous avons ainsi réuni trois (3) représentants des C.A.H., quatre (4) des C.H.S.LD., U.S.L.D., U.C.D.G., deux (2) des familles des résidents et un (1) représentant des personnes âgées de la communauté. Le Comité aviseur, ainsi formé, était composé de dix (10) personnes au total.
Tableau 1
Représentation des milieux concernés au Comité aviseur
C.A.H. C.H.S.LD.-U.S.LD. Famille des résidents Personnes âgées U.C.D.G.
C.A.H. C.H.S.LD. dans la communauté
3 . , 4 1 1 1
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ~~~ —
Démarche des rencontres
-18-
Le mandat du comité s'est réalisé en cinq rencontres. Une première rencontre d'une demi-journée a permis de corriger et d'accepter le devis de recherche. Trois autres rencontres ont eu lieu après les consultations tenues auprès des groupes de résidents et d'intervenants; elles ont permis de réaliser la deuxième partie du mandat.en identifiant les points importants et les principales solutions dans chacun des thèmes (voir annexe 1), afin de dégager les orientations et les solutions à proposer. La cinquième rencontre a permis de corriger et d'accepter le rapport de l'étude.
2.2.2. Les groupes de consultation
- Mandat
Identifier les problèmes rencontrés, eu égard aux indicateurs énoncés, et se prononcer sur des orientations et des solutions à maintenir ou à développer.
Î - Composition des groupes d'intervenants
• Il s'agit de membres issus des équipes multidisciplinaires institutionnelles et des »
comités internes représentant les personnes âgées et leur famille (annexe 7).
La nomination des participants à ces groupes s'est faite simultanément et de la même façon que pour le Comité aviseur : les représentants des C.A.H. et des bénévoles ont été délégués par la table des directeurs généraux des régions 01 et 11 et les représentants des centres hospitaliers ont été délégués par les directions de ces milieux.
Le tableau suivant indique que nous avons ainsi réuni quatre (4) représentants au sein des C.A.H., quatre (4) au sein des C.H.S.LD., U.S.L.D., U.C.D.G., quatre (4) au sein des familles des résidents et un (1) au sein des comités de bénévoles. Chaque groupe d'intervenants ainsi formé était composé de treize (13) personnes au total.
-19-
Tableau 2
Représentation des milieux concernés aux groupes de consultation
C.A.H. C.H.S.LD.-U.S.LD. Famille des résidents Bénévoles U.C.D.G.
CAH. C.H.S.LD. •
4 4 2 2 1
Nous avons rencontré trois groupes, soit 1 groupe dans la région de la Qaspésie - lles-de-
la-Madeleine, 2 groupes dans la région du Bas-Saint-Laurent : a) 1 groupe pour les
M.R.C. Matane-Matapédia, la Mitis et Rimouski-Neigette que nous identifions secteur A
et b) 1 groupe pour les M.R.C. les Basques, Kamouraska, Rivière-du-Loup et
Témiscouata que nous identifions secteur B. Nous avions prévu rencontrer 39 personnes
au total, soit 13 personnes par groupe. Dans les faits, nous avons rencontré 37
personnes : 13 personnes dans la région de la Gaspésie - Iles-de-la-Madeleine et 26
personnes dans la région du Bas-Saint-Laurent dont 13 personnes dans le secteur A et
11 personnes dans le secteur B. Dans le secteur B, nous n'avons pu avoir la participation
d'un représentant des services médicaux et une personne ne s'est pas présentée, ce qui
explique la participation de 11 personnes plutôt que 13.
- Démarche des rencontres
Avec chaque groupe, le mandat s'est réalisé en deux journées de réunions. La première
consistait à identifier les problèmes rencontrés et les actions à maintenir ou à développer
eu égard aux thèmes et indicateurs énoncés. La deuxième a permis de compléter la
cueillette de données, corriger et accepter les documents d'analyse de la première
rencontre et, enfin, de prioriser chacun des thèmes à l'étude. Toutefois, chacun des
groupes, après plusieurs échanges et discussions, a décidé de ne pas procéder à la
priorïsatiôn, telle que prévue, compte tenu de ('interrelation des thèmes entre eux. Ils ont
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ____
-2775-
plutôt décidé de formuler une orientation générale précisant les besoins et les attentes
des ressources d'hébergement dans l'optique d'un milieu de vie.
- Composition des groupes de résidents
• Ces groupes réunissaient des personnes âgées vivant en institution. Le délai de
réalisation de la recherche ne permettant pas de visiter tous les centres, nous
avons donc ciblé des établissements, dans chaque sous-région, à partir des
critères suivants :
un centre de plus grande taille, c'est-à-dire accueillant plus de 125
personnes et un centre de petite taille;
un milieu C.A.H. et un milieu C.H.S.L.D. ou U.S.yGL;
un minimum de deux centres.
Le tableau suivant indique les établissements que nous avons visités.
Tableau 3 Établissements visités
Région Bas-Saint-Laurent Région Gaspésie
Secteur A Secteur B Région Gaspésie
Résidence Mont-Joli (78) Foyer de Rimouski (246)
Hôpital de Mont-Joli (219)
C.A.H. Villa Saint-Pascal (82)
C.H.S.LD. Hôpital Saint-Joseph (131)
Résidence Saint-Joseph (125)
U.S.LD. du C.H. Baie des Chaleurs (60)
D O C U M E N T DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ~~~ —
-21-
Dans le but de faciliter la démarche de consultation, il a été décidé que les résidents
soient identifiés par le personnel en place selon leur volonté et leur capacité de participer.
Au préalable, chaque centre avait reçu un formulaire précisant le contenu des rencontres
afin d'en informer les participants. Nous avons ainsi obtenu une participation variant de
six (6) à dix (10) personnes selon les établissements visités.
- Démarche des rencontres
Les consultations avec chaque groupe de résidents se sont réalisées en une seule
rencontre et sur une période variant de une heure à une heure trente. Elles ont pris la
forme d'échanges informels en rapport avec les sujets présentés. Afin que les résidents
se sentent à l'aise de s'exprimer, aucun représentant des établissements était présent lors
des échanges.
Dans l'ensemble, nous avons rencontré 59 personnes réparties de la façon suivante :
16 personnes dans la région de la Gaspésie et 43 personnes dans la région du Bas-Saint-
Laurent, soit 25 personnes dans le secteur A et 18 personnes dans le secteur B.
La population rencontrée dans les C A H . représente 2,5 % de la clientèle par rapport au
nombre de places au permis, et celle des C.H.S.L.D. représente 2 % de la clientèle par
rapport au nombre de places au permis. Il importe de préciser que, dans les C.H.S.L.D.
visités, il n'a pas été possible de regrouper plus de huit (8) personnes compte tenu de la
lourdeur de la clientèle.
LA CUEILLETTE DE DONNÉES
La cueillette de données proprement dite s'est déroulée du 4 au 30 mars 1992 sur le
territoire du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Iles-de-la-Madeleine. Les
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ~~~ —
-22-
consuttations ont ôté réalisées par mesdames Sonia Bélanger et Claire Bolduc du
C.R.S.S.S. 01-11.
2.3.1 Cueillette de données auprès des intervenants
Les données ont été obtenues lors des rencontres effectuées au cours du mois de mars.
Pour orienter les discussions, sept thèmes ont été dégagés, soit :
- philosophie d'intervention; - conditions d'adaptation de la personne âgée en établissement; - droits des bénéficiaires; - conditions de vie; - aménagements physiques; - adéquation des ressources; - maintien des liens avec la famille et la communauté. __
Pour chacun des thèmes, des indicateurs ont été développas et un formulaire de cueillette de
données a été préparé (voir Annexe 2).
Ce formulaire a permis d'amasser les informations concernant les problèmes rencontrés dans les
milieux eu égard aux indicateurs énoncés et de se prononcer sur les actions à maintenir ou à
développer.
2.3.2 Cueillette de données auprès des résidents
Chez les résidents, les données ont été recueillies à partir d'une grille de questions ouvertes
portant sur les thèmes dégagés pour les consultations auprès des intervenants (voir Annexe 3).
Nous avons choisi de retenir ce type de grille afin d'alléger le poids des rencontres pour les
bénéficiaires.
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ~~~ —
-23-
2A PLAN D'ANALYSE
Pour permettre de regrouper les données, une grille d'analyse a été préparée.
Une première analyse des données a été faite pour chaque groupe rencontré, et ce, tant chez
les intervenants que chez les résidents.
Par la suite, une analyse globale des consultations tenues, d'une part auprès des groupes
d'intervenants (voir annexe 4) et d'autre part, auprès des groupes de résidents (voir annexe 5),
a été préparée afin de faciliter le travail du Comité aviseur. Le chapitre suivant fait état des
résultats obtenus.
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ~~~ —
CHAPITRE 3
LES RÉSULTATS
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ____
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S. ____
-25-
3. LES RÉSULTATS
Dans l'ensemble, le bilan est sombre. L'organisation des services, l'organisation physique et
matérielle des établissements sont très loin de recréer le milieu de vie naturel. On n'a qu'à
penser à la rigidité des horaires, à la cohabitation de 2, 3 ou 4 personnes ou celle avec des
bénéficiaires présentant des problèmes de comportement, à l'aménagement de type institutionnel,
à l'étroitesse des locaux, aux espaces collectifs limités, à l'absence d'activités thérapeutiques
eVou de loisirs principalement dans les U.S.LD. Ce ne sont là que quelques exemples qui
illustrent l'ambiance et les contraintes rencontrées dans les milieux d'hébergement et de soins
de longue durée.
D'autre part, les résidents développent un seuil de tolérance très élevé. Ils se moulent à la
structure de l'organisation et "apprennent" à vivre avec toutes les contraintes institutionnelles.
Le contexte institutionnel, l'épuisement, l'état de fragilité les conduisent graduëllement vers une
démission face à l'exercice de l'ensemble de leurs droits.
Dans les paragraphes suivants, nous relatons, pour chacun des thèmes, une brève description
de la réalité quotidienne des milieux institutionnels telle que perçue par les intervenants et les
résidents que nous avons rencontrés.
3.1 CONSTATS DE LA SITUATION ACTUELLE
3.1.1 Philosophie d'intervention
Tous les groupes rencontrés reconnaissent la nécessité, pour toute organisation, de préciser par
écrit sa philosophie de services, de la faire connaître et d'en assurer l'application.
Il existe, dans la majorité des établissements ou unités de soins, une philosophie d'intervention
écrite. Elle n'est cependant pas nécessairement intégrée dans le quotidien, et/ou partagée et
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appliquée par tous les intervenants. Elle n'est pratiquement pas connue des familles et de la
communauté. Les ressources humaines et financières très limitées rendent très difficile l'atteinte
d'un équilibre entre l'idéal décrit dans la philosophie et la réalité quotidienne.
Quant à la bioéthique, c'est un domaine à l'état embryonnaire dans l'ensemble des institutions.
Les intervenants s'entendent toutefois pour affirmer qu'il est nécessaire que les établissements
précisent les services et les différents niveaux d'interventions thérapeutiques qu'ils offrent et les
fassent connaître aux résidents actuels et futurs.
3.1.2 Conditions d'adaptation de la personne âgée en établissement
Malgré l'importance que tous les intervenants accordent à la nécessité de supporter le
bénéficiaire et sa famille au cours de la phase critique de l'admission en centre d'hébergement,
ils affirment que très peu de services spécifiques à l'accueil sont actuellement accessibles dans
les milieux. %
Quelques centres effectuent une rencontre pré-admission et parfois une visite de rétablissemént
si la personne âgée ou sa famille en manifeste le désir. Dans l'ensemble, les activités se
résument à introduire la personne âgée dans son nouveau monde, lui présenter ses compagnons
et les intervenants, l'orienter dans les divers locaux et exécuter les différentes procédures
administratives et thérapeutiques.
Le nouvel arrivant reçoit donc une multitude d'indications dans un très court laps de temps,
renseignements qu'il ne peut assimiler favorablement compte tenu du niveau d'anxiété
situationnelle reliée à son entrée. Il est malheureusement livré à lui-môme, prisonnier de ses
sentiments, émotions et inquiétudes, ne jx>uvant recourir sur place à aucune personne-ressource.
La famille, quant à elle, se sent la plupart du temps exclue de la planification des services à son
proche et vit une importante culpabilité face à l'hébergement de ce dernier. Elle ne sait pas à
qui s'adresser et n'ose pas s'exprimer ou s'informer.
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Tous les groupes jugent qu'il est urgent de mettre en place un programme d'accueil dont
l'application débute lorsque la personne âgée est placée en liste d'attente et se termine avec la
l'intégration complète du résident. Ce programme doit prévoir des interventions auprès de la
famille, celle-ci devant être considérée au même titre que le résident L'actualisation de ce
programme doit être confiée à une ressource professionnelle qui deviendra alors la personne
significative pour le bénéficiaire et sa famille.
3.1.3 Droits des résidents
Toutes les organisations concernées par la recherche ont développé, au cours des dernières
années, plusieurs formules pour assurer te respect des droits des aînés et les moyens de les
exercer, tout comme la possibilité de faire valoir leurs intérêts et leurs besoins, de prendre des
décisions éclairées et de faire des choix. La philosophie d'intervention, les chartes des droits et
libertés de la personne âgée en institution, les codes d'éthique s'adressant aux employés en sont
des exemples significatifs.
"Cependant, comme l'affirme le groupe Êthos, le contexte institutionnel et certaines réalités
particulières sont de nature à affecter l'exercice des droits et libertés de la personne vivant en
milieu substitut", (Guy Giroux, groupe Éthos 1991).
À cet égard, bon nombre de commentaires ont été émis par les groupes visités. Nous ne
citerons ici que ceux qui ont été relatés le plus fréquemment.
Dans les discussions, tous les intervenants et résidents consultés, nous ont mentionné se heurter
à plusieurs barrières qui entravent ou rendent même impossible l'exercice des droits des
résidents en institution. L'architecture des bâtiments, les contrats de travail, la structure
organisationnellé semblent en effet représenter des handicaps majeurs au respect des droits de
l'individu. Par exemple,
• l'étroitesse des locaux, les chambres de 2, 3 ou 4 places, les espèces sanitaires
insuffisants et non adaptés obligent les personnes âgées â vivre entassées les uns aux
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autres et à partager avec la communauté tous les instants de leur vie, même les moments
les plus intimes;
la pénurie de ressources humaines astreint les intervenants à exécuter les A.V.Q. à la
place du résident pour sauver du temps, et ainsi réussir à dispenser des soins à tous les
bénéficiaires, limite et/ou exclue les activités de maintien ou de restauration de
l'autonomie et élimine les possibilités de communication, d'écoute ou d'échange avec la
personne en dehors des activités de soins;
l'organisation des services prévus en fonction des conditions de travail des employés
contraint à une rigidité excessive dans la planification des horaires et l'exécution des
tâches;
la rencontre de droits opposés tels le droit d'égalité à l'emploi pour les intervenants et le
droit pour le résident de recevoir des soins intimes par une personne de même sexe
constitue un problème dans la quasi totalité des établissements;
le manque de ressources humaines et les aménagements physiques non adaptés obligent
les intervenants, dans la majorité des institutions, à compenser ces carences par
l'utilisation, parfois abusive, des contentions;
le maternage, llnfantilisation, la familiarité et quelquefois l'intolérance des intervenants
envers les résidents ont été signalés. La situation de fragilité des personnes âgées en
milieu substitut qui s'explique par leur grand âge et la diminution de leurs capacités, ainsi
que leur état de dépendance envers les intervenants, incitent ces derniers à passer d'une
fonction de service, d'accompagnement ou de support à une fonction de domination. On
remarque ainsi une nette tendance à la démission ou à l'abandon chez les personnes
âgées, en regard de leurs droits;
les résidents ne sont pas suffisamment informés, consultés et impliqués dans les
décisions qui les concernent, entre autres en ce qui regarde les soins eftraitements.
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II est très important que les intervenants gardent toujours présent à l'esprit que les personnes âgées sont des ADULTES quel que soit leur degré d'autonomie physique et psychologique.
Il ressort des discussions que l'ensemble des établissements touchés pas la consultation ont
entrepris des démarches afin d'assurer l'exercice et le respect des droits des usagers. Nous en
avons énuméré des exemples au début de ce texte. Cependant, tous affirment avoir presque
atteint la limite des possibilités dans la mise en oeuvre de différentes solutions à cet égard. Des
développements sur le plan des aménagements physiques et des ressources humaines sont
jugés nécessaires pour garantir aux aînés l'exercice et le respect de leurs droits et ainsi rejoindre
les propos du rapport Pelletier quand il affirme que "les personnes en milieu substitut doivent
pouvoir jouir des mômes droits et privilèges que tout citoyen. Il ne doit pas exister un double
standard sur le plan des droits selon que l'on vive à l'intérieur ou à l'extérieur d'un milieu
substitut".
3.1.4 Conditions de vie
Dans le thème portant sur tes conditions de vie, nous avons traité les points suivants : politiques
et règlements, organisation des services, programme de soins et services complémentaires.
Politique et règlements
Les propos reçus en consultation nous confirment qu'il n'existe aucune politique concernant les
heures de visite, les sorties ou les congés, qui soit contraignante pour le résident.
Par ailleurs, les usagers déplorent le fait d'être contraints de transférer de chambre à l'occasion.
Ils souhaitent avoir le choix d'accepter ou de refuser un transfert de chambre et être consultés
concernant leur compagnon de chambre lorsqu'ils occupent une chambre double.
Les intervenants nous ont aussi fait part d'une problématique concernant l'hébergement de
couple. Cette situation se rencontre lorsque les conjoints ne peuvent être admis dans le même
centre, dû au fait que les services requis par chacun ne correspondent pas aux programmes
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d'admission d'un môme établissement Tous reconnaissent l'importance, de favoriser
l'hébergement de couple lorsque ce dernier le souhaite. Cependant, l'organisation actuelle des
ressources d'hébergement et de soins de longue durée ne permettrait pas toujours de répondre
à ce souhait
Il y a aussi les demandes d'admission pour des personnes dont le programme de services requis
ne correspond pas aux programmes d'admission des différents milieux d'hébergement, c'est-à-
dire que l'ensemble des besoins identifiés chez ces dernières ne peut être assumé globalement
par un seul établissement mais exigerait la contribution de plusieurs institutions.
Les personnes rencontrées sont d'avis que chaque demande devient une étude de cas spécifique
et que l'on peut et môme que l'on doit quelquefois s'éloigner des normes établies et reconnues
si on tient compte de la dimension humaine dans les décisions d'orientation et d'admission en
milieu d'hébergement.
La rigidité des horaires est un sujet qui est régulièrement ressorti dans, les discussions. Les
horaires sont planifiés en fonction de l'organisation du travail et des conditions de travail des
employés. Selon les personnes rencontrées, les horaires devraient être prévus en se basant sur
les principes de la normalité en société. Il faut de plus respecter les habitudes de vie des
résidents, c'est-à-dire accepter que les personnes âgées hébergées aient des agissements
différents de ceux que l'on a prévus pour eux comme : se lever et se coucher à des heures
précises, faire une sieste aux heures prévues, ne jamais se lever la nuit, etc.
Somme toute, de l'avis de tous, il est prioritaire que le système réponde aux besoins de la clientèle et non que la clientèle réponde aux besoins du réseau.
Organisation des services
Concernant l'organisation des sen/ices, le problème majeur résiderait dans le fait qu'on retrouve,
dans les institutions d'hébergement, des clientèles présentant des problématiques spécifiques et
dont la satisfaction des besoins requiert un environnement physique adapté et des ressources
humaines habilitées. Ces clientèles sont les personnes présentant des. déficits cognitifs, les
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• s -31-
adultes handicapés de moins de 65 ans, les personnes déficientes intellectuellement et les
personnes avec des problèmes de comportement. Ces clientèles présentent des besoins qui
peuvent sembler comparables à ceux des autres personnes âgées hébergées; Cependant une
différence existe : pour combler un besoin auprès d'un bénéficiaire requérant des soins généraux
que ce soit l'alimentation, l'hygiène , le déplacement, etc...il suffit d'effectuer une technique de
soins avec chaleur et respect, tandis que chez la personne présentant une problématique
spécifique, le personnel doit â chaque intervention préparer la personne psychologiquement,
la motiver, la convaincre, lui expliquer les différentes étapes, la rassurer, la supporter,
l'encourager, etc... Il faut aussi mentionner les nombreuses interventions d'orientation-réalité
auprès des personnes confuses et les multiples activités de relation d'aide nécessaires auprès
des adultes handicapés de moins de 65 ans et auprès des personnes présentant des problèmes
de comportement
De l'avis des intervenants rencontrés, l'outil d'évaluation actuellement utilisé ne permet pas de
mesurer les interventions d'ordre psycho-social requises par les clientèles spécifiques. La
mesure des services auprès de ces clientèles est donc incomplète et ainsi sous-évalue les heures
soins requises. Cette lacune dans la détermination des services peut expliquer pourquoi le taux
de satisfaction peut apparaître plus élevé auprès des clientèles spécifiques par rapport aux
clientèles de soins généraux. Par exemple, une personne peut très bien réaliser sans aide la
plupart de ses A.V.Q. mais nécessiter un encadrement et un support constant pour de
l'orientation-réalitê, des périodes d'agitation, des problèmes de comportement, etc. L'outil
d'évaluation actuel mesure l'aide requise pour les A.V.Q. mais ne permet pas la mesure de
l'encadrement et du support requis. Ainsi, la détermination des services, dans ce cas, identifiera
un nombre d'heures soins requises inférieur à la réalité de l'ensemble des besoins
biopsychosociaux chez cette personne.
Selon les commentaires que nous avons reçus, le groupe des personnes présentant des déficits
cognitifs est celui qui exigerait le plus d'adaptation dans l'organisation des services, compte tenu
du nombre sans cesse croissant de cette clientèle et des comportements dérangeants qu'elle
présente. Il semblerait difficile pour la majorité des centres de répondre adéquatement aux
besoins spécifiques de ce groupe compte tenu de l'organisation physique des lieux. Dans la
majorité des institutions, ils sont hébergés dans les mômes unités que l'ensemble des autres
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résidents et parfois môme partagent les mômes chambres. De l'avis des usagecs rencontrés, il
apparaît difficile de vivre dans le môme environnement et de supporter les comportements
dérangeants. Selon une étude de Cécile Angers (septembre 1986), le fait que ces bénéficiaires
entrent dans les chambres sans demander la permission, fouillent dans les effets personnels des
occupants, vont jusqu'à "emprunter" les prothèses dentaires ou les verres correcteurs de leur
compagnon, ou s'alimentent dans le plateau de leur voisin, occasionne chez les autres résidents
dès manifestations de crainte, de frustration, d'anxiété et môme d'agressivité.1 Les familles, quant
à éllés, sont démunies devant les comportements de leur proche et ont souvent tendance à
blâmer les employés de négliger la surveillance auprès de celui-ci.
On nous a aussi beaucoup parlé de la problématique des adultes handicapés de moins de 65
ans. Actuellement, lorsque ces personnes ne peuvent plus ôtre maintenues à domicile, elles sont
orientées dans les institutions d'hébergement et de soins de longue durée. Ces personnes
auraient en moyenne entre 30 et 45 ans et leur perte d'autonomie proviendrait soit d'une maladie
neurologique comme la sclérose en plaques, soit d'une maladie vasculaire, soit d'un traumatisme
où soit d'une maladie ankylosante comme l'arthrite. À une période où la quasi-totalité de la
population de leur génération fonde une famille et est en pleine activité dans le milieu du travail
elles sont plongées dans une mini société majoritairement composée de personnes dont la
moyenne d'âge dépasse 80 ans. Elles doivent adopter leurs habitudes de vie, leurs loisirs ët
leurs activités. La frustration, la révolte et la colère sont des émotions souvent ressenties chez
ces personnes et qui se traduisent dans leurs attitudes et leurs comportements.
Les employés ne se sentent pas préparés à intervenir auprès de ces clientèles spécifiques. Ils
réclament des sessions dé formation et du ressourcement. Les personnes rencontrées sont
d'avis qu'il faut trouver des solutions pour offrir des services de qualité adaptés aux besoins de
ces groupes tout en permettant aux autres résidents de vivre dans le calme et la sérénité. Parmi
les solutions possibles, les différentes écoles de pensée proposent la ségrégation, l'intégration,
les unités prothétiques, les regroupements par petits modules ou services, etc. Il se dégage des
discussions qu'une seule option ne peut ôtre recommandée. Les règles doivent demeurer
souples et permettre une organisation de services en fonction des besoins des personnes et en
tenant compte du milieu et de sa philosophié ainsi que des ressources en placé.
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Programmes de soins
De l'avis, des personnes consultées et compte tenu de l'alourdissement et de l'évolution des caractéristiques de la clientèle, il apparaît de plus en plus difficile d'identifier les programmes les plus adaptés aux besoins de celle-ci, d'inciter les résidents à y participer et d'entraîner les employés dans l'application des projets. On recommande de retenir des programmes conformes aux besoins de la clientèle et d'en ajuster l'application selon l'évolution des conditions des usagers. Il faut susciter l'adhésion et l'implication des intervenants aux objectifs des programmes. Les programmes d'accueil et de soins palliatifs sont reconnus indispensables par les personnes rencontrées.
Services complémentaires
Dans les échanges sur les services complémentaires, les résidents ont fortement insisté sur
l'importance, pour eux, d'avoir accès sur place à des accommodations qu'on retrouve
normalement en société comme un dépanneur, un salon de coiffure et d'esthétique, un service
postal, un comptoir bancaire, etc.
3.1.5 Aménagement physique
Les centres d'hébergement ont été construits, il y a en moyenne 25 ans, pour recevoir des personnes âgées autonomes. Le profil de la clientèle ayant considérablement évolué au cours de la dernière décennie, les locaux sont devenus disfonctionnels pour les occupants actuels. On a fortement insisté sur l'exiguïté des pièces, l'insuffisance ou l'absence d'espace collectif, la nécessité dé chambres simples et de salle de toilette dans chaque chambre.
Les chambres
Dans la majorité des établissements, les chambres sont petites : on doit régulièrement sortir du mobilier pour utiliser des appareils tels des lève-patients. Les espaces de rangement sont très limités surtout dans les C.H.S.P. et les U.S.L.D. Le mobilier est encore de type institutionnel bien que de plus en plus, on offre la possibilité aux nouveaux arrivants d'apporter leurs meubles à
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condition de respecter l'espace disponible. Dans la quasi totalité des centres d'accueil, on
retrouve environ 50 % de chambres privées et 50 % de chambres doubles. Dans les U.S.L.D.
elles C.H.S.P., on retrouve principalement des chambres doubles et beaucoup de salles.
Les espaces sanitaires
Les espaces sanitaires seraient insuffisants et non adaptés à une clientèle lourdement
handicapée. Dans plusieurs centres, les salles de toilettes desservent six (6) à huit (8) personnes
et sont situées au centre d'un corridor. Le bénéficiaire doit donc se déplacer sur une distance
plus ou moins longue pour y avoir accès. Pour suppléer à cette situation, on multiplie l'utilisation
des chaises d'aisance.
Espaces collectifs
En ce qui a trait aux espaces collectifs, les répondants nous ont fait part des difficultés suivantes :
Les salles à manger
Le fait de ne retrouver qu'une salle à manger par établissement occasionne une importante
congestion de la circulation dans les ascenseurs aux heures de repas, ce qui accroît les risques
d'accident. À certains endroits, les repas doivent être distribués en deux services, ce qui réduit
beaucoup ie temps consacré à l'alimentation pour les personnes du premier service. De plus,
pour certains résidents, jl serait très pénible de prendre leurs repas en compagnie de personnes
dont les habitudes alimentaires sont asociales. Précisons que, dans les U.S.LD., il n'y a tout
simplement pas de salle à manger.
Les salons
Dans la quasi totalité des milieux concernés par l'étude, les salons de rencontre sont grands et
n'incitent pas aux rencontres et à la communication. Ajoutons qu'encore sur ce point, les
U.S.L.D. seraient grandement défavorisées. Il a été suggéré d'aménager plusieurs petits salons
pour des rencontres en famille ou de petits groupes ét une grande salle pour la tenue d'activités
en plus grand nombre.
DQCUMF/iT DE TRAVAIL.. C.R.S.S.S.
Aménagements extérieurs
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Concemant les aménagements extérieurs, les résidents déplorent le fait de ne pouvoir sortir à
l'extérieur durant la saison froide. Peu d'établissements ont des balcons aménagés facilitant les
sorties en hiver. Les accès (portes) sont souvent difficilement utilisables par les personnes en
fauteuil roulant ou se déplaçant avec une auxiliaire à la marche. On réclame aussi des
aménagements sécuritaires pour les personnes présentant des déficits cognitifs. Quant aux
bénéficiaires des U.S.LD., ils seraient encore une fois très défavorisés sur ce point, très souvent,
c'est le stationnement du centre hospitalier qui fait foi de patio.
Le transport
Les seuls établissements possédant un véhicule adapté sont les C.H.S.P. et les établissement
administrant un centre de jour. Les sorties en ville ou dans les familles sont donc très limitées.
Pour déplacer les résidents en lourde perte d'autonomie, il faut donc utiliser soit les ambulances
qui, soit dit en passant, sont très coûteuses, soit les transports adaptés municipaux qui. eux,
desservent en priorité les étudiants et les travailleurs.
3.1.6 Adéquation des ressources ,
Les échanges sur ce thème sont ceux qui ont soulevé le plus d'insatisfaction chez Jes
intervenants. De l'avis des personnes consultées, il y aurait une pénurie marquante de
ressources dans tous les secteurs de tous les types d'établissements et surtout dans les centres
d'accueil. Les intervenants semblent désillusionnés et ils allèguent avoir atteint les limites de
leurs possibilités. Ils se sentent démunis quand il s'agit d'intervenir auprès des clientèles
spécifiques. Dans les prochains paragraphes, nous résumerons la situation pour chacun des
services telle que l'ont exposée les personnes consultées.
Services médicaux
Dans la quasi totalité des établissements concernés par l'étude, les services médicaux sont très
réduits, sauf dans les C.H. où il existe des équipes de gériatrie active. Dans plusieurs milieux,
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les services se limitent à une visite mensuelle et, entre temps, on consulte par téléphone ou le
bénéficiaire est conduit à l'urgence du C.H.. On mentionne aussi le manque d'intérêt des
médecins à la pratique gériatrique. Les quelques-uns qui osent s'y hasarder sont vite surchargés
de travail : ils se voient confier tous les rôles et doivent de plus assumer les services de garde.
Services de réadaptation (physiothérapie et ergothérapie)
Les professionnels en réadaptation sont présents dans la plupart des établissements mais en très
petit nombre. Dans les petits centres, on ne bénéficie souvent que de quelques heures semaine.
Dans les U.S.L.D., on a recours aux services du C.H., mais les personnes âgées sont rarement
traitées en priorité et les interventions ne sont pas toujours adaptées à leur grand âge.
Services sociaux
Pour les services sociaux, à part quelques très rares exceptions, il n'y a aucun intervenant social
dans les milieux d'hébergement.
Services de pharmacie et diétothérapie
Concernant les services de pharmacie et de diétothérapie, les présences sont très limitées. Dans
plusieurs petits centres d'accueil, c'est le personnel infirmier qui prépare les prescriptions et
procède aux achats de médicaments. L'évaluation, l'enseignement et l'éducation sont
présentement presque inexistants dans les milieux.
Service de thérapie par l'occupation
Selon les personnes rencontrées, il n'existerait pas de service de thérapie par l'occupation dans
les U.S.LD. et dans quelques autres établissements. Dans ces milieux, des activités se réalisent
très occasionnellement selon la disponibilité du comité de bénévoles. Dans les endroits où le
service existe, les ressources sont très limitées et, selon lès intervenants consultés, organiser des
activités pour les résidents en grande perte d'autonomie physique et ou psychique est un défi de
tailler Tous conviennent qu'il est nécessaire que les résidents des institutions bénéficient
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d'activitôs occupationnelles et de loisirs. Ils suggèrent d'impliquer les employés et les familles
dans la réalisation des activités, de favoriser l'auto-animation chez les résidents et de développer
l'animation pyramidale (identifier parmi les résidents, les familles ou.les bénévoles des
entraîneurs, les former et les amener à animer des groupes). De plus, avec l'alourdissement, il
faut offrir des programmes d'activités diversifiés s'adressant à des individus ou à des groupes,
adaptés aux goûts et aux capacités et permettant beaucoup de souplesse. Les résidents, quant
à eux, réclament des activités occupationnelles et de loisirs^et demandent que leur choix de
participer ou non aux activités soit respecté. Ils nous ont aussi mentionné : "En soirée et les fins
de semaine, c'est le désert dans les établissements".
Soins infirmiers
Les services de soins infirmiers semblent ôtre ceux qui souffrent le plus d'un manque de
ressources. Selon les commentaires reçus, il est difficile voir môme impossible de respecter le
rythme de la personne âgée et d'assurer le maintien ou la restauration de l'autonomie, et ce,
môme dans les U.S.L.D. et les C.H.S.P. où les ressources.humaines seraient plus nombreuses
que dans les C.A.H. On doit exécuter les A.V.Q. à la place du résident, c'est-à-dire le faire
manger, le laver, l'habiller, le raser, etc...plutôt que de le laisser faire ce qu'il peut encore réaliser.
Les activités reliées aux déplacements et à la mobilité sont limitées et il ne reste pas de temps
pour la relation d'aide. De l'avis des personnes consultées, dans les centres d'accueil, il n'y
aurait pas assez de personnel infirmier pour permettre un encadrement professionnel suffisant
et dans quelques centres, il n'y aurait pas d'infirmier en service de soirée et de nuit.
Le développement d'un outil d'évaluation rhesurant les besoins biopsychosociaux est souhaitée
par les intervenants afin que la détermination des services requis trace le portrait réel des
besoins. On demande que dans l'allocation des ressources, on reconnaisse les tâches
administratives que le personnel infirmier doit assumer le soir, la nuit et les fins de semaine; gérer
les listes de rappel, régler les problèmes de bris d'appareils ou autres problèmes d'entretien des
installations, assurer les services à la pharmacie, etc...
Service de pastorale
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Le service de pastorale est présent dans tous les milieux. On estime qu'une présence régulière
est essentielle compte tenu de l'importance de la spiritualité pour les personnes âgées. Les
personnes consultées recommandent que les intervenants en pastorale débordent du cadre
religieux pour offrir un support social et s'impliquer dans l'accompagnement aux mourants.
Comité de bénévoles
Les bénévoles sont présents dans la majorité des milieux. On remarque cependant beaucoup
de difficulté à maintenir les groupes présents et impliqués. Aux dires des intervenants consultés;
pour que le comité soit actif, il est essentiel de nommer un coordonnâtes qui assure le lien entre
l'établissement et le comité, et d'identifier les domaines où les bénévoles peuvent intervenir. Les
résidents nous ont déclaré que la présence des bénévoles est très importante pour eux. Elle leur
procure de l'écoute, des échanges et de l'encouragement.
Multidisciplinarité
Beaucoup de commentaires nous ont été émis concernant la multidisciplinarité. Ils attestent que
les professionnels doivent se rencontrer, échanger entre eux et sortir des cloisonnements
corporatifs. Pour assurer la continuité dans la dispensation des services et répondre aux besoins
des personnes concernées, dans le contexte d'une approche globale, les plans d'intervention
doivent se réaliser en équipe afin que tous les intervenants travaillent sur des objectifs communs.
On a même suggéré qu'il faut tendre vers l'interdisciplinarité, c'est-à-dire "un haut niveau de
collaboration et d'intégration de la contribution des diverses disciplines" (dans Équipe
multidiscipline, C. Ferlate, 1991). Il importe donc qu'il y ait une équipe dans chaque milieu et que
l'organisation de services permette des rencontres.
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Autres services
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Tous les groupes consultés nous ont signalé que les personnes âgées ont régulièrement besoin
de consulter différents spécialistes médicaux et/ou thérapeutiques tels que : ophtalmologiste,
optométriste, dentiste, podiatre, audioprothésiste, etc. Ils ajoutent que les aînés des milieux
institutionnels doivent avoir accès à toutes les consultations requises pour améliorer leur
condition.
Généralités
Pour conclure sur ce thème, les intervenants ont insisté sur les points suivants :
le recrutement du personnel (incluant le médecin, l'aumônier et les bénévoles), doit
permettre de valider les valeurs des candidats et doit s'appuyer sur des critères d'intérêt
et d'amour pour la personne âgée;
les rôles et fonctions doivent ôtre clairement définis. Les services professionnels
devraient se voir attribuer des rôles d'évaluation, de conseil, de support, de thérapeute
et d'agent multiplicateur; f
le ressourcement et les contacts avec les professionnels des autres établissements
doivent ôtre favorisés;
- des programmes de formation continue doivent ôtre développés.
3.1.7 Maintien des liens avec la famille et la communauté
Maintien des liens avec la famille
Les commentaires reçus lors des rencontres traduisent une présence limitée dès représentants
des familles dans les établissements. Selon les intervenants, cette absence peut être associée
à plusieurs facteurs :
les membres de la famille éprouvent un sentiment de culpabilité face à l'hébergement de
leur parent;
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ils se sentent impuissants devant un pôre ou une mère affectés de déficits lourds;
ils ne sont pas suffisamment informés sur les services disponibles;
ils ne sont pas consultés ni impliqués dans l'élaboration et l'application du plan
d'intervention;
ils ne savent pas à qui s'adresser et n'osent pas parler par peur de représailles.
Les intervenants consultés jugent la présence de la famille essentielle. Ils affirment qu'il faut
accueillir la famille, au môme titre que le résident. Cette affirmation est confirmée par Bernard
Foumelle dans sa recherche sur la satisfaction de vie des bénéficiaires en C.A.H. (mars 1991)
quand il dit : "Il serait simple, de la môme façon que nous accueillons un bénéficiaire, défaire une
démarche similaire avec la famille pour ventiler toutes leurs appréhensions et leur expliquer le
processus du vieillissement et le cheminement qui s'ensuivra. Ce scénario nous permettra de
nous en faire des alliés et d'assurer à la personne âgée hébergée une ressource
supplémentaire".
De l'avis de tous, il faut consulter et impliquer les familles dans le plan d'intervention. On doit
les informer sur tout ce qui concerne la vie du centre et sur tout changement concernant leur
parent. Un support professionnel doit être accessible aux familles lors de l'apparition de
situations problématiques chez leurs parents. Les administrations doivent susciter la participation
des familles aux différents comités afin que ces derniers deviennent des véhicules d'implication
collective.
Maintien des liens avec la communauté
En ce qui regarde le maintien des liens avec la communauté, on constate qu'il est beaucoup plus
facile d'accueillir des représentants de la communauté dans le milieu institutionnel que d'organiser
des sorties pour les personnes âgées dans fa société, cela, compte tenu de la lourdeur des
clientèles admises.
Les intervenants sont d'avis qu'il faut faciliter le maintien des contacts avec l'extérieur quelle que
soit la condition des résidents. Il faut éviter que les institutions constituent des mini sociétés
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dissociées de la communauté. Tous les établissements doivent démontrer une volonté de s'ouvrir
à la communauté.
Les personnes consultées proposent de favoriser la présence des clubs sociaux, de mettre en
oeuvre des programmes intergénération, d'assurer la disponibilité de journaux, d'organiser des
activités permettant aux résidents d'être informés et d'exprimer leur opinion sur des
problématiques du jour et des sujets d'actualité, de présenter sur vidéo cassette tes festivités de
la localité, de favoriser les sorties dans les centres d'achat et les visites dans la paroisse où ils
ont vécu, de favoriser les activités d'apprentissage.
3.1.8 Résumé
Les centres d'hébergement et de soins de longue durée accueillent actuellement une clientèle
en lourde perte d'autonomie dans des milieux préalablement conçus et organisés pour recevoir
des personnes relativement autonomes.
La description des résultats obtenus lors des consultations démontrent que les ressources
humaines et matérielles ainsi que l'organisation physique des locaux n'ont pas évolués au même
rythme que les besoins de la clientèle. Les établissements vivent un problème important
d'alourdissement des clientèles; par ailleurs, l'hébergement oblige la personne âgée à vivre
plusieurs deuils et la confronte â des transformations majeures dans ses habitudes de vie.
De l'avis de tous, il importe que toutes les personnes dont le maintien à domicile est devenu
impossible, puissent retrouver dans les établissements d'hébergement, quel que soit leur degré
d'autonomie bio-psychosociale, une organisation et des conditions qui leur permettent de :
"continuer à vivre en autant qu'elles le désirent et qu'il est possible de le faire en conformité avec
les choix qu'elles ont faits et avec le mode de vie qu'elles ont connu au cours de la majeure
partie de leur existence" (rapport Pelletier, 1992).
Dans le prochain chapitre, nous présenterons les orientations et les solutions que le Comité
aviseur a jugé pertinent de recommander.
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CHAPITRE 4
LES ORIENTATIONS
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4. ORIENTATIONS
-43-
À partir des résultats obtenus lors des consultations et en tenant compte des propositions des
intervenants, le Comité aviseur a dégagé des orientations et propose des solutions visant à
favoriser la qualité de vie des personnes âgées vivant eh institution.
Ces orientations portent sur les thèmes suivants :
philosophie d'intervention;
conditions d'adaptation de la personne âgée en établissement;
droits des résidents;
conditions de vie;
aménagement physique;
adéquation des ressources;
maintien des liens avec la famille et la communauté.
4-1 PHILOSOPHIE D'INTERVENTION
CONSIDÉRANT la nécessité de l'existence d'une philosophie axée sur la personne.
Il est recommandé que la philosophie soit :
orientée vers la primauté de la personne dans ses dimensions biopsychosociales;
élaborée et révisée régulièrement par une équipe représentative de tous lés groupes;
connue et acceptée par toutes les instances de l'établissement;
la prémisse, le fondement d'un code d'éthique pour les employés et d'une charte des
droits, libertés et responsabilités des résidents.
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-44-
CONSIDÉRANT l'importance de la mise en application de la philosophie,
Il est recommandé que les institutions :
mettent en place les mesures nécessaires pour faire connaître la philosophie aux
résidents, aux familles, aux intervenants et à la société;
valident les valeurs des employés lors du recrutement (incluant les médecins, les
aumôniers et les agents de pastorale);
assurent une formation continue auprès des intervenants;
effectuent régulièrement des évaluations du rendement des employés en tenant compte
des valeurs morales véhiculées dans la philosophie.
CONSIDÉRANT le besoin pour les résidents et/ou la famille de s'affirmer et d'exprimer
leurs remarques.
Il est recommandé que :
une procédure de communication permettant l'expression des commentaires relatifs aux
soins et aux services dispensés soit mise en place pour les résidents et leurs familles et
qu'elle soit publicisée dans les établissements.
CONSIDÉRANT l'importance qu'occupe la bioéthique dans les institutions.
Il est recommandé que :
un code de procédures précise les degrés d'interventions thérapeutiques et les services
que le milieu peut offrir;
les résidents, les proches et la population en général soient informés de ces procédures;
le choix du résident soit inscrit au dossier et révisé avec lui périodiquement
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42 CONDITIONS D'ADAPTATION
-45-
CONSIDÉRANT l'Importance de supporter le résident et sa famille durant le processus
critique de la transition vers le milieu d'hébergement.
Il est recommandé que :
r un programme d'admission et d'intégration structuré pour les résidents et Ja famille proche
(personne significative) soit élaboré.
chaque établissement ou regroupement d'établissements confie la responsabilité de
l'application du programme à une ressource professionnelle supportée par les
intervenants, les bénévoles et les comités de résidents.
CONSIDÉRANT l'importance d'assurer l'évaluation du programme au point de vue de la
pertinence et de l'adéquation,
Il est recommandé de :
préparer une grille d'évaluation du programme;
réaliser, au minimum, une évaluation annuelle.
CONSIDÉRANT l'Importance d'uniformiser et d'orienter vers des objectifs communs les
soins et services dispensés aux personnes,
Il est recommandé que :
- le plan d'intervention individualisé soit en vigueur pour chacun des résidents;
le résident et/ou un représentant de la famille soit impliqué tout au long du processus;
un coordonnâtes de l'implantation des plans d'intervention sort identifié;
. une équipe multidisciplinaire soit présente dans chaque établissement ou regroupement
d'établissements.
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-46-
4.3 DROITS DES RÉSIDENTS
CONSIDÉRANT l'importance du droit au respect de l'individu dans sa globalité bio
psychosociale, culturelle et spirituelle et plus précisément le droit à l'identité, l'intimité, la
sécurité et le confort, l'information, l'implication et la participation, l'autonomie,
l'expression de la sexualité,
Il est recommandé que chaque établissement :
précise sa philosophie et la concrétise dans un code d'éthique pour tes employés et une
charte des droits, libertés et responsabilités des résidents;
actualise le plan d'intervention individualisé pour chaque résident;
prévoie une politique relative à l'information, à l'implication et à la participation du résident
et de ses proches celle-ci leur permettant de s'exprimer sur les décisions qui les
concernent;
établisse et fasse connaître des procédures internes de recours précisant les personnes
de référence;
respecte le choix du bénéficiaire de recevoir des soins de base à caractère intime par une
personne du môme sexe, après vérification auprès de ce dernier ou de sa famille;
élabore un protocole de soins pour l'utilisation des contentions prévoyant la nécessité
d'une prescription médicale, d'une discussion d'équipe sur ta pertinence de la contention
et d'une révision périodique de l'ordonnance;
puisse compter sur un budget lui permettant d'engager des ressources humaines
pertinentes et en nombre suffisant;
assure la disponibilité d'un environnement physique suffisant adapté et sécuritaire;
assure l'accessibilité à des équipements adaptés aux besoins des personnes âgées par
la représentation des établissements d'hébergement sur les comités responsables des
achats et des renouvellements d'équipements;
limite le libre accès aux chambres des résidents en installant des chaînes de sécurité
avec maillons faibles aux portes ou en distribuant des cartes "ne pas déranger";
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-47-
prêvoie un mécanisme d'évaluation des médecins, des aumôniers , et des agents de
pastorale au môme titre que les autres intervenants, en rapport avec les valeurs morales
véhiculées dans la philosophie.
AA CONDITIONS DE VIE
CONSIDÉRANT la nécessité d'organiser les services en fonction de la personne et de ses
besoins,
Il est recommandé que :
l'organisation et l'horaire des repas, l'agencement des horaires de dispensation des soins,
les règlements concernant les heures de visite, de sorties, d'absences, etc., soient
adaptés aux habitudes de vie, au rythme des résidents et correspondent à ce qu'on
retrouve en milieu naturel;
les horaires de travail des employés soient réaménagés afin de permettre une plus grande
souplesse dans l'aménagement des horaires de vie des résidents.
CONSIDÉRANT l'accroissement constant des clientèles hétérogènes à l'intérieur des
maisons d'hébergement (adultes handicapés de moins de 65 ans, personnes présentant
des déficits cognitifs, etc.),
Il est recommandé que :
l'on instaure des unités, modules ou services adaptés aux besoins spécifiques de chaque
groupe en tenant compte des milieux, des ressources et de la philosophie conformément
au respect des droits de l'individu dans sa globalité;
l'on offre aux intervenants impliqués dans les services à offrir aux clientèles spécifiques
des programme de formation continue;
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-48-
te C.R.S.S.S. 01-11, de concert avec les maisons d'enseignement et les établissements
d'hébergement des régions 01-11, poursuivent la recherche sur la problématique
concernant les personnes présentant des déficits cognitifs;
le C.R.S.S.S. 01 -11, en collaboration avec les institutions d'hébergement des régions 01 -
11, fassent des pressions au M.S.S.S. afin que soient reconnues des conditions de travail
particulières (primes, congés spéciaux) aux employés qui oeuvrent auprès des clientèles
spécifiques.
CONSIDÉRANT la nécessité d'assurer la satisfaction des besoins biopsychosociaux des
personnes âgées hébergées,
Il est recommandé :
d'élaborer et de mettre en pratique des programmes adaptés aux besoins spécifiques de
la clientèle favorisant l'adaptation et l'intégration à l'hébergement, permettant de maintenir
ou d'améliorer l'autonomie et permettant de mourir dans la dignité;
d'évaluer régulièrement le contenu de ces programmes et de procéder à des mises à jour
lorsque requises;
de susciter l'implication et l'adhésion des intervenants à ces programmes. i - •
CONSIDÉRANT l'importance d'assurer aux résidents l'accessibilité i l'intérieur des
établissements à des services normalement disponibles dans la société,
Il est recommandé que :
des services complémentaires soient offerts tels que : comptoir bancaire, service postal,
dépanneur, buanderette, salon de coiffure et d'esthétique, restaurant, bibliothèque, café
rencontre, etc. : en résumé, tout ce qui peut valoriser la personne doit être considéré.
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-49-
4.5 AMÉNAGEMENTS PHYSIQUES I
CONSIDÉRANT la nécessité que les aménagements physiques correspondent à un milieu
de vie,
Il est recommandé de :
concrétiser le dossier place réelle2 en tenant compte des caractéristiques suivantes :
. chambres : elles doivent être privées, personnalisées, fonctionnelles et
aménagées selon la condition du résident;
on doit retrouver une salle de toilette à toutes les deux
chambres, accessible de la chambre et adaptée à une
clientèle lourdement handicapée;
on doit retrouver une salle sur chaque étage ou par unité de
vie, recréant l'atmosphère familiale et permettant la
distribution des repas en un seul service;
on doit retrouver une grande salle et plusieurs petits salons
favorisant les rencontres de famille ou par petits groupes.
De plus, un petit salon à caractère intime doit être
disponible.
favoriser la polyvalence dans l'utilisation des locaux.
. espaces sanitaires
. salles à manger :
. salons :
CONSIDÉRANT la nécessité pour tous les résidents de pouvoir sortir à l'extérieur en toute
saison,
Dossier place réelle : établir pour chaque établissement le nombre de places réelles adaptées aux besoins d'une clientèle en lourde perte d'autonomie et déterminer les aménagements et correctifs nécessaires aux espaces physiques sur le plan fonctionnel et technique en tenant compte de la sécurité et de la vétusté.
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-50-
II est recommandé :
d'organiser des espaces extérieurs adaptés aux conditions des résidents;
d'aménager des balcons, patios, préaux, verrières, piscines et petits bassins;
de prévoir un endroit sécuritaire pour les personnes souffrant de déficits cognitifs;
d'agencer des jeux extérieurs (croquet, pétanque, balançoire pour fauteuil roulant, etc.).
CONSIDÉRANT la nécessité que les résidents aient accès à un transport adapté pour leurs
sorties dans la communauté,
Il est recommandé que :
un véhicule adapté soit disponible dans chaque établissement ou regroupement
d'établissements;
un budget récurrent soit octroyé pour le fonctionnement, l'entretien et le renouvellement
du véhicule.
4.6 ADÉQUATION DES RESSOURCES
CONSIDÉRANT la nécessité que les milieux soient des organisations dynamiques qui
incitent les intervenants à s'investir dans la réalisation de la mission de rétablissement,
Il est recommandé que :
les rôles et fonctions soient clairement définis;
les gestionnaires mettent en application des moyens de développer le sentiment
d'appartenance, le sens des responsabilités et de la créativité chez le personnel tels
que : implanter la gestion participative;
offrir de la formation continue conformément à l'obtention de budget adéquat;
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-51-
mettre en place des procédures qui permettent aux employés de verbaliser et de
s'exprimer sur leur vécu professionnel;
créer des équipes rriùltidisciplinaires; augmenter les contacts entre intervenants;
favoriser la complémentarité des services;
privilégier les échanges entre collègues d'une môme profession par les contacts
interétablissements et la participation à des regroupements régionaux;
participer à des projets de recherche en collaboration avec les établissements
d'enseignement; contribuer à la formation en recevant des stagiaires;
publiciser les réalisations des employés dans l'établissement et leur en attribuer
le crédit;
développer des procédés pour faire circuler l'information : boîte à suggestions,
bulletins, etc.; - évaluer périodiquement le degré de satisfaction de la clientèle; -
mettre sur pied les différents conseils prévus dans la loi et susciter leur implication
dans le milieu (C.M.D.P., C.I.I., C.M.).
• t <
CONSIDÉRANT la nécessité que l'allocation des ressources humaines soit estimée à partir
des besoins réels de la clientèle, . . . 1 i
Il est recommandé que :
l'outil d'évaluation permette la détermination des services requis concernant :
les besoins bio psychosociaux;
les besoins en service social;
les besoins en réadaptation physique;
les besoins reliés à l'intégration en établissement;
les besoins spécifiques en période de pointe;
les besoins des proches.
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-52-
tes tâches inhérentes aux autres services et effectuées par les soins infirmiers en
l'absence des autres services soient évaluées et considérées;
l'encadrement professionnel requis pour l'élaboration, la mise en application et
l'évaluation des programmes soit évalué et considéré;
CONSIDÉRANT que sur le plan statistique, on commence A observer une certaine
satisfaction lorsque le pourcentage de réponse aux besoins dépasse 75 %;
CONSIDÉRANT qu'après analyse et étude, l'A.CJV.Q. dans son document "Les services
gérontologiques en centre d'hébergement et de soins de longue durée pour adultes en
perte d'autonomie*', Cadre de référence, juillet 1991, recommande un taux de satisfaction
moyen minimal de 80
CONSIDÉRANT la nécessité que les personnes âgées en centre d'hébergement et de soins
de longue durée aient accès à des services de qualité et en quantité suffisante, il est
recommandé que :
l'allocation des ressources permette d'atteindre un taux de satisfaction (% de réponse aux
besoins) moyen minimal de 80 %;
le taux de satisfaction progresse au-delà du seuil de 80 %, selon la disponibilité des
ressources budgétaires ou à partir de réallocations des ressources, et ce, dans la
perspective d'atteindre le degré maximal de satisfaction, soit 100 %;
une gamme de services soit disponible dans chaque établissement, unité de soins ou
regroupement d'établissements afin de favoriser l'approche globale et la qualité de vie,
dont :
service médical;
service de pharmacie;
service de soins infirmiers;
service de réadaptation;
service de thérapie par l'occupation;
service social;
service de pastorale;
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-53-
service de diétothérapie.
CONSIDÉRANT la nécessité d'assurer la continuité dans la dispensation des soins
médicaux,
Il est recommandé :
que des équipes stables soient instaurées pour la clientèle gériatrique;
qu'une présence régulière soit assurée dans chaque établissement;
que les médecins participent aux différents comités internes;
qu'un système de garde soit instauré dans chaque établissement ou regroupement
d'établissements; que la collaboration des médecins entre les établissements soit favorisée.
CONSIDÉRANT la nécessité que les personnes âgées hébergées bénéficient de
l'universalité des services,
Il est recommandé que :
les résidents des milieux institutionnels aient accès â tous les services médicaux et
thérapeutiques nécessaires â l'amélioration de leurs conditions, et ce, nonobstant leur âge
(ophtalmologie, audiologie, dentiste, podiatrie, denturologie, orthophonie, etc.).
4.7 MAINTIEN DES LIENS AVEC LA FAMILLE ET LA COMMUNAUTÉ
CONSIDÉRANT la nécessité que la famille soit présente et impliquée dans les
établissements,
Il est recommandé que :
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-54-
la famille soit informée et supportée au moment de l'admission de leur parent;
la famille participe au plan d'intervention;
les gestionnaires suscitent la participation et l'implication de la famille à la vie de
l'établissement (activités, comités internes, accompagnement, etc.);
des procédures internes de recours précisant les personnes de référence soient établies
et connues des résidents et de leur famille.
CONSIDÉRANT la nécessité que la communauté soit présente et impliquée dans les i
milieux d'hébergement,
Il est recommandé :
de favoriser la présence des clubs sociaux;
d'implanter des programmes intergénérations;
de former des comités de bénévoles dont la structure prévoit une ressource de
coordination, des rôles clairement définis, l'accessibilité â de la formation, un exécutif qui
se renouvelle, des contacts avec d'autres organismes bénévoles de la M.R.C.;
de favoriser les activités d'apprentissage chez les résidents (alphabétisation, etc.);
de présenter sur audio-visuel les activités régionales telles que carnaval, festivités,
décoration de Noél, etc.
CONSIDÉRANT la nécessité que la personne hébergée continue d'ôtre présente dans la
communauté,
Il est recommandé :
de favoriser les sorties et la participation aux activités;
d'investiguer les facteurs qui incitent les personnes âgées vivant en institution à refuser
de participer à des activités extérieures.
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I ;
CHAPITRE 5
PLAN D'ACTION
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
5. PLAN D'ACTION
-56-
Au terme de ses réflexions, les membres du Comité aviseur suggèrent de procéder à l'implantation des orientations et des solutions retenues dans tous les milieux d'hébergement, soit les C.A.H.. les C.H.S.LP- les U.S.LP.Jes U.C.D.Q. en deux temps et en considérant les recommandations suivantes selon l'ordre de priorité présenté :
5.1 RECOMMANDATIONS A COURT TERME (moins de 2 ans)
que le C.R.S.S.S. 01-11 et chaque établissement impliqué dans les services d'hébergement aux personnes âgées adoptent une philosophie commune axée sur les besoins et la qualité de vie des personnes âgées; que chaque établissement puisse compter sur des ressources humaines lui permettant de maintenir un taux de satisfaction moyen minimum de 80 %; que ce taux de satisfaction soit mesuré à l'aide d'un outil d'évaluation uniforme permettant la détermination des services requis pour l'ensemble dés besoins biologiques, psychologiques et sociaux; que chaque établissement élabore et implante un programme d'admission et d'intégration structuré pour les aînés et la famille proche (personne significative) et en confie l'application à une ressource professionnelle; que chaque établissement mette de l'avant des mesures qui suscitent la présence, la participation et l'implication des familles â la vie de l'établissement; que chaque établissement implante des méthodes favorisant la complémentarité des services et l'interdisciplinarité; que le C.R.S.S.S. 01-11 mette en place une table de concertation permanente des services d'hébergement aux personnes âgées par M.R.C., afin d'assurer la complémentarité interétablissement et la mise en application des plans de services; que le C.R.S.S.S. 01-11 mette de l'avant des mesures de protection, d'intervention et de soutien des droits des personnes âgées par la création d'une commission permanente
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-57-
' représentative des résidents et de leurs familles, des personnes âgées de la communauté, des établissements et des organismes bénévoles et qu'il crée un poste permanent responsable de la mise en application de la commission;
que le C.R.S.S.S. 01 -11 crée un poste permanent de coordonnâtes à l'implantation, â la
mise â jour et â l'évaluation du P.R.O.S. personnes âgées.
5.2 RECOMMANDATIONS A MOYEN TERME (2 à 5 ans)
i
que chaque établissement puisse compter sur des ressources humaines lui permettant d'augmenter le taux de satisfaction au-delà du seuil de 80 %, et ce, dans la perspective d'atteindre le degré maximal de satisfaction soit 100 %;
que chaque établissement implante des méthodes de gestion quj amènent les
intervenants à s'investir dans la réalisation de la mission dans l'objectif d'une organisation
dynamique;
que chaque établissement se dote de programme d'évaluation de la qualité des services
offerts afin de s'assurer que les services dispensés soient en conformité avec la
philosophie énoncée et avec les orientations dégagées dans le P.R.O.S. personnes
âgées; que chaque établissement soit dçté d'un environnement physique suffisant et adapté, des équipements et installations requises afin de favoriser la dispensation des programmes et de permettre la création d'un véritable milieu de vie.
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C O N C L U S I O N
Dans cette étude, nous avons exploré les éléments qui composent l'organisation des services et
les Conditions de vie en hébergement.
Lors des rencontres, nous avons constaté chez les intervenants, beaucoup de créativité, de dynamisme et de volonté d'améliorer la qualité de vie en institution. Les commentaires reçus indiquent que tous les établissements ont mis en oeuvre des dispositions pour améliorer la qualité des services. La description des résultats démontrent cependant qu'il reste encore beaucoup à faire.
Selon les personnes rencontrées, la création de véritables milieux de vie dans les ressources d'hébergement serait assujetti à l'obtention de budget additionnel. .
Tous les intervenants consultés souhaitent que l'urgence des besoins identifiés dans le rapport soit reconnue et que les recommandations formulées se retrouvent dans les priorités de développement du P.R.O.S. personnes âgées.
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DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
B I B L I O G R A P H I E
ASSOCIATION DES CENTRES D'ACCUEIL DU QUÉBEC. Les services oérontolooigues en centre d'hébergement et de soins de longue durée pour adultes en perte d'autonomie. Cadre de référence, juillet 1991.
CONSEIL DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DES RÉGIONS 01-11. Étude du phénomène contusionne! chez les personnes âoées résidant en milieu institutionnel. Cécile Angers, septembre 1986.
DUCROS, Mireille, LÉVESQUE, Louise. Relations entre la personne âoée et sa famille lors de l'admission en centre d'accueil : évaluation d'un programme de soutien. Revue canadienne de santé mentale communautaire, vol. 2, no. 2; septembre 1983.
FERLATTE, Carole. Équipe multidisciplinaire. avril 1991.
FOURNELLE, Bernard. Les effets de l'approche psvchosociale sur la Qualité de vie au travail du personnel et la satisfaction de vie des bénéficiaires dans un centre d'accueil d'hébergement. Mémoire de maîtrise en gérontologie, faculté des lettres et sciences humaines, Université de Sherbrooke, mars 1991.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Nature et gravité des incapacités au Québec en 1986. Un portrait statistique des adultes à domicile et en établissement selon l'Enquête sur la santé et les limitations d'activités, Alain Saucier, Pierre Lafontaine, avril 1991.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Programme de consultation d'experts, dossiers "Personnes âgées', août 1987. Commission d'enquête sur les services de santé et les services sociaux.
MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Rapport du groupe d'experts sur les personnes âgées. Vers un nouvel éouilibre des âges, novembre 1991.
UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À RIMOUSKI. Monographies d'Éthos. Intervenir auprès des personnes âgées en centre d'accue?L Groupe de recherche Êthos : Groupe interdisciplinaire de recherche sur les enjeux éthiques dés interventions professionnelles et sociales, avril 1991.
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
ANNEXE 1
TABLEAUX IDENTIFIANT LES POINTS IMPORTANTS ET LES SOLUTIONS DÉGAGÉES
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DOCUMENT DE TRAVAIL, C.R.S.S.S.
-6;
THÈME : PHILOSOPHIE D'INTERVENTION
POINTS IMPORTANTS
1- Nécessité de l'existence d'une philosophie axée sur le résident élaborée et révisée régulière-ment par une équipe représentative de tous les groupes, connue et acceptée par toutes les instances de rétablissement
2- Mise en application
3- Peur des résidents et/ou de la famille de s'affirmer
4- Bio-éthique 1) Nécessité d'un code de procédures
2) Connaissance du choix du résident
1- Orientée vers la primauté de la personne dans ses dimensions biopsychosociale Doit être la prémisse, le fondement d'un code d'éthique pour les employés et d'une charte des droits, libertés et responsabilités des résidents
2- Engagement à la faire connaître - (publiciser ++++) Valider les valeurs des employés lors du recrutement Assurer une formation continue auprès des intervenants Évaluation régulière du rendement en tenant compte de l'adhérence à la philosophie
3- Mise en place d'une procédure dans les établissements pour permettre l'expression des commentaires relatifs aux soins et services dispensés et publicisation de cette procédure
1) Code de bio-éthique précisant les services que le centre offre et les degrés d'interventions thérapeutiques
2) Information sur les procédures pour le résident et ses proches Choix du résident inscrit au dossier et révisé avec lui périodiquement
-63-
THÉME : CONDITIONS D'ADAPTATION
1- Programme d'admission et d'intégration structuré pour les résidents et la famille proche (personne significative)
2- Assurer au minimum une évaluation annuelle du programme au point de vue de la pertinence et de l'adéquation
3- Réalisation obligatoire du plan d'interven-tion individualisé
1- Ressource professionnelle responsable de l'application du programme d'accueil pour chaque établissement ou regroupement d'établissements, supportée par intervenants, bénévoles et comité de résidents
2- Grille d'évaluation permettant l'évaluation périodique du programme
3- Coordonnâteur de l'implantation Nécessité de la présence d'une équipe Implication du résident et ou de la famille tout au long du processus
-6<
THÈME : DROITS DES BÉNÉFICIAIRES
Droit au respect de l'individu dans sa globalité bio psychosociale et spirituelle et plus précisément sur les plans de : , identité , intimité . sécurité et confort . information, implication et participation . autonomie . expression de la sexualité
- philosophie de l'établissement - code d'éthique pour les employés
charte des droits, libertés et responsabilités pour les résidents - plan d'intervention individualisé - politique relative à l'information, à l'implication et à la
participation du résident et de ses proches, leur permettant de s'exprimer sur les décisions qui les concernent
- protocole de soins limitant l'utilisation parfois abusive des contentions et prévoyant la nécessité d'une prescription médicale, d'une discussion d'équipe sur la pertinence de la contention et d'une révision périodique de l'ordonnance
- procédures internes de recours, établies et connues, précisant les personnes de référence
- respect du choix du bénéficiaire de recevoir des soins de base à caractère intime par une personne du môme sexe, après vérifi-cation auprès de ce dernier ou de sa famille
- augmenter ressources humaines - environnement physique suffisant, adapté et sécuritaire - accessibilité à des équipements adaptés et implication des repré-
sentants d'établissements dans les comités responsables des achats et des renouvellements d'équipements
- installation de chaînes de sécurité avec maillons faibles aux portes de chambres ou disponibilité de cartes : "ne pas déranger"
- mécanisme d'évaluation des aumôniers et des intervenants en pastorale
-65-
THÈME : CONDITIONS DE VIE
• • ' • < POINTS IMPORTANTS
1- Organisation des services en fonction du résident et de ses besoins
2- Hétérogénéité des clientèles (handicapés de moins de 65 ans, déficits cognitifs)
3- Programmes de soins adaptés aux besoins spécifiques de la clientèle : • favorisant l'adaptation et l'intégration - permettant de maintenir ou d'améliorer
l'autonomie - permettant de mourir dans la dignité
4- Accessibilité à des services complémentai-res normalement disponibles en société
1- Services adaptés aux habitudes de vie et au rythme du résident et se rapprochant de son milieu naturel (ex. : horaire, locaux, service des repas, etc.) Réaménager les horaires de travail des employés
2- Conformément au respect des droits de l'individu dans sa glo-balité; instaurer des unités, modules ou services adaptés aux besoins spécifiques des clientèles, en tenant compte du milieu, des ressources et de la philosophie Organiser la formation des employés et la recherche dans le domaine Reconnaître des conditions de travail particulières (primes, congés mobiles) aux employés de ces services
3- Élaboration et mise en oeuvre des programmes Évaluation régulière et mise à jour si requise Susciter implication et adhésion des intervenants
4- Services complémentaires tels que : Vêtements adaptés, dépanneur, salon de coiffure et d'esthétique, service postal, comptoir bancaire, café rencontre, restaurant, bibliothèque, etc. en résumé tout ce qui peut valoriser la personne
THÈME : AMÉNAGEMENT PHYSIQUE
1- Aménagements physiques correspondant à un milieu de vie
2- Aménagements extérieurs adaptés aux conditions des résidents
3-Transport
1- Concrétisation du dossier "places réelles" en tenant compte des caractéristiques suivantes : - Chambres : privées, personnalisées, fonctionnelles et
aménagées selon la condition du résident
- Espaces sanitaires : une salle de toilette à toutes les deux chambres adaptée à une clientèle lourdement handicapée
- Salle à manger : une salle par étage ou unité de vie recréant l'atmosphère familiale et permettant la distribution des repas en un seul service
- Salon : un salon de rencontre intime par établissement disponibilité de petits salons et d'une grande salle
Favoriser la polyvalence dans l'utilisation des locaux.
2- Accessibilité à l'extérieur en toute saison Aménagement de balcons, patios, préaux, verrières, piscines et petits bassins Aménagement extérieur sécuritaire pour la clientèle souffrant de déficit cognitif Autres jeux extérieurs (croquet, etc.)
3- Disponibilité d'un véhicule adapté pour chaque établissement ou regroupement d'établissements Budget alloué pour utilisation et entretien du véhicule
-67-
THÉME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
1. Assurer une organisation dynamique qui amène les intervenants à s'investir dans la réalisation de la mission
2. Allocation des ressources en fonction des besoins de la clientèle
1. Mettre en oeuvre des moyens de développer le sentiment d'appartenance, le sens des responsabilités et de la créativité chez les intervenants par : gestion participative, formation continue (conformément à l'obtention de budget) Création d'équipes multidisciplinaires Favoriser contact avec les intervenants Favoriser complémentarité des services Favoriser échanges entre collègue d'une môme profession Participer à des projets de recherche Accueil de stagiaires Publiciser les réalisations des employés et leur en attribuer le crédit Développer des moyens pour recueillir l'information (boîte à suggestions, bulletins d'information, etc.) Évaluer périodiquement le degré de satisfaction de la clientèle Mettre sur pieds les différents conseils prévus dans la Loi et susciter leur implication dans le milieu (C.M.D.P., C.I.I., C.M.)
2. Outil d'évaluation qui tient compte des : besoins psycho-sociaux besoins en réadaptation physique - besoins en service social -besoins reliés à l'intégration en établissement - besoins spécifiques en période de pointe - besoins des proches
Évaluer et tenir compte du temps requis pour effectuer les tâches inhérentes aux autres services et dévolues au service des soins infirmiers en l'absence des autres services.
THÈME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
.. POINTS I M P O R T A N T S : ^ *
2. Allocation des ressources (suite)
3. Continuité des soins médicaux
2. Quantifier l'encadrement professionnel pour l'élaboration, la mise en application et l'évaluation des programmes Allouer les ressources en fonction des besoins réels pour atteindre un taux de satisfaction minimal de 86 % auprès des clientèles de soins généraux et un taux de 100 % auprès de clientèles spécifiques (adultes handicapés de 65 ans et moins, personnes présentant des déficits cognitifs, etc.) afin de permettre la réalisation de la mission en conformité avec la philosophie préconisée d'une vision holistique À partir de la détermination des services requis, on doit retrouver dans tous les milieux les services suivants : - pharmacie - médecine - réadaptation physique - thérapie par l'occupation - diétothérapie - soins infirmiers - services sociaux -pastorale Le nombre d'intervenants ou le nombre d'heures présence dans chaque discipline doit être suffisant pour permettre d'atteindre un pourcentage minimal de 86 % de réponse aux besoins
3. Équipe médicale stable Présence régulière Instauration d'un système de garde Participation aux différents comités Favoriser la collaboration des médecins interétablissements
-69-
THÉME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
POINTS IMPORTANTS
4. Universalité des services 4. Accessibilité pour tous les résidents à tous les services médicaux et thérapeutiques nécessaires à l'amélioration de leurs conditions quel que soit leur âge
-70-
THÈME : MAINTIEN DES LIENS AVEC LA FAMILLE ET LA COMMUNAUTÉ
1. Implication de la famille
Implication de la communauté dans le centre
. Présence de la personne âgée hébergée dans la communauté
1. Information et support au moment de l'admission Participation au plan d'intervention Participation à la vie du centre (activités, comités, accompagnement, etc.) Procédure interne de recours établie et connue, précisant les personnes de référence Susciter participation et implication de la famille
2. Présence des clubs sociaux Programme intergénération Formation de comités de bénévoles : Nécessité d'une ressource de coordination qui assure le lien entre l'établissement et le comité, comité exécutif qui se renouvelle, rôles clairement définis, offrir de la formation, favoriser contact avec autres organismes (centre d'actions bénévoles de la M.R.C.) Présenter activités régionales sur audio-visuel (festivités, carnavals ou autre) Organiser des activités d'apprentissage pour les résidents
3. Favoriser les sorties et la participation aux activités régionales Investiguer pour connaître les facteurs qui incitent le résident é refuser de sortir
ANNEXE 2
FORMULAIRE DE CUEILLETTES DE DONNÉES POUR LES GROUPES D'INTERVENANTS
CUBLLETTE DE DONNÉES
THÈME : PHILOSOPHIE D'INTERVENTION
INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS ACTIONS \ INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS
A MAINTENIR A DÉVELOPPER
1. Existence d'une philosophie
2. Connaissance par les groupes
3. Valeurs véhiculées par les Intervenants
4. Attitude et comportement des Intervenants
5. Bio-éthique
UZ-1WK
-73-
CUEILLETTE DE DONNÉES
THÈME : CONDITIONS D'ADAPTATION DE LA PERSONNE AGÊE EN ÉTABLISSEMENT
INDICATEURS f
PROBLÈMES RENCONTRÉS ACTIONS INDICATEURS f
PROBLÈMES RENCONTRÉS
A MAINTENIR A DÉVELOPPER
1. Modalités d'accueil : Aocueil, intégration et information aux bénéficiaires
2. Intégration et support à la famille
3. Ressource professionnelle disponible
4. Plan d'Intervention ou plan de services Individualisé
Î2TCSB —
CUEILLETTE DE DONNÉES
THÈME : DROITS DES BÉNÉFICIAIRES
INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS ACTIONS 1 INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS
A MAINTENIR A DÉVELOPPER I
1. Identité
2. Intimité
3. Intégrité physique, psychologique et économique
4. Sécurité
5. Confort
6. Information, participation et Implication
7. Autonomie bk> psychosociale
8. Expression de la sexualité
—
-75-
CUEILLETTE DE DONNÉES
THÈME : CONDITIONS DE VIE
INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS ACTIONS INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS
A MAINTENIR A DÉVELOPPER
1. Politique (heure des visites, horaire de vlê, sortie, transfert de chambre» hébergement de couple)
2. Organisation des services de soins par rapport aux différents besoins (clientèle avec déficit cognitif, clientèle è problème de comportement, clientèle en ptase terminale)
3. Programme de soins (soins palliatifs, orientation-réalité)
4. Services complémentaires (salon de coiffure, service postal,etc.)
ICT9S!
• •
(
CUEILLETTE DE DONNÉES
THÈME : AMÉNAGEMENT PHYSIQUE
INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS ACTIONS INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS
A MAINTENIR A DÉVELOPPER
1. Chambre
2. Espaces sanitaires
3. Espaces collectifs
4. Aménagement extérieur
5. Transport
uz-iraz
-77-
CUEILLETTE DE DONNÉES
THÈME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
INDICATEURS PROBLÊMES RENCONTRÉS ACTIONS INDICATEURS PROBLÊMES RENCONTRÉS
A MAINTENIR A DÉVELOPPER
1. Services médicaux
2. Services de réadaptation
3. Service de pastorale
4. Services sociaux
5. Service de thérapie par l'occupation
6. Service de soins Infirmiers
7. Service de bénévolat
6. Service de pharmacie
S. Service de diétothérapie
10. Multidisciplinarité des services
8FTO92
CUEILLETTE DE DONNÉES
THÈME : MAINTIEN DES UENS AVEC LA FAMILLE ET LA COMMUNAUTÉ
INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS ACTIONS INDICATEURS PROBLÈMES RENCONTRÉS
A MAINTENIR A DÉVELOPPER
1. Participation de la famille au plan d'intervention
2. Participation de la famille à la vie du centre (accompagnement, loisir)
3. Présence de la famille sur des comités internes
4. Présence de la personne Agée hébergée dans la communauté
6. Présence de la communauté dans le centre
•
-
ANNEXE 3
GRILLE DE QUESTIONS OUVERTES POUR LES GROUPES DE RÉSIDENTS
-80-
CUEILLETTE D'INFORMATIONS AUPRÈS DES GROUPES DE BÉNÉFICIAIRES DANS LE CADRE DU PROJET DE RECHERCHE "LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE'
Les échanges porteront sur les points suivants :
1. Quelles seraient les conditions les plus favorables pour faciliter l'admission en centre d'hébergement?
2. Quelles devraient être les caractéristiques et comment devraient être aménagés les espaces physiques tels que les chambres, les espaces sanitaires, les salles de rencontre, l'aménagement extérieur, le transport?
3. Comment souhaitent-ils que leurs droits soient exprimés concernant : intimité, confort, sécurité, intégrité physique, psychologique et économique, identité?
4. Comment devraient être prévus les politiques et règlements d'un établissement concernant : les visites, les sorties, les absences, l'heure des repas et des activités de soins?
5. Quelle place doit avoir leur famille dans la vie de l'institution? Que représente, pour eux, le Comité de bénévoles? Quels services s'attendent-ils recevoir des bénévoles? Comment souhaitent-ils garder contact avec les gens de la communauté?
6. En plus des services de soins infirmiers, quels services voient-ils nécessaires dans une institution d'hébergement? (Ex. : services de réadaptation, services psycho-sociaux, etc.).
7. Que souhaitent-ils comme organisation de service pour les personnes confuses, les personnes en phase terminale, les personnes à comportement dérangeant?
ANNEXE 4
ANALYSE DES CONSULTATIONS AUPRÈS DES GROUPES D'INTERVENANTS
-OZ-SYNTHÈSE DCS ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉBi MENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : PHILOS* E D' INTERVENTION -
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
1. Existence d'une philosophie
Axé sur le modèle hospitalier (interventionniste)
2. Connaissance par les groupes
Souvent considérée comme l'affaire des soins infirmiers
Peur ou oubli d'y avoir recours dans le quotidien Déséquilibre entre idéal et réalité
Peu connue des nouveaux employés des familles et de la communauté
Mise en application difficile
X
x
XXX
xxx
3. Valeurs véhiculées Valeurs personnelles des intervenants et des familles Volonté théorique ne s'inscrit pas dans la pratique
XXX
XXX
Nécessité d'une philosophie orientée sur un modèle "social", axée vers : la primauté de la personne, le respect de l'intégrité physique, psychologique et économique, le respect des valeurs personnelles, une approche globale de type bio-
fsychosociale, milieu de vie naturel laborée et révisée régulièrement par une équipe représentative de tous les groupes Adhésion de tous les groupes Assumer davantage la philosophie dans les décisions quotidiennes Équilibre A atteindre
Information aux nouveaux employés lors de l'orientation Information aux familles lors de l'accueil et de l'intégration en vue d'une implication. Publiciser, rencontres régulières pour information et explication Publication sur le sujet à l'interne et A l'externe : affiche semaine thématique, pièce de théâtre, caricature, etc.) Véhiculée régulièrement dans tous les comités : équipe multi-comités d'usagers, de familles, d'intervenants
Informer, sensibiliser, renseigner et supporter les familles Valider les valeurs des Intervenants en fonction de la philosophie lors du recrutement Changer les mentalités par des rencontres régulières expliquant la philosophie, fournissant des lectures
XXX
XXX XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
-83-
SYNTHÊSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS O ) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : PHILOSOPHIE D'INTERVENTION -
INDICATEURS PROBLÊMES ORDRE SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR- D'IMPOR-TANCE TANCE
3. Valeurs véhiculées Code d'éthique pour les intervenants XXX (suite) remis et expliqué lôrs de
l'orientation Valoriser intervenants qui rayonnent XXX la philosophie
4. Attitude et Résistance aux changements XXX Communication, entraide et XXX comportement des Infantilisâtion, maternage responsabilisation des intervenants intervenants Intervenir de façon constructive XXX
surtout dans les petits détails afin de changer attitudes. Éviter les attitudes punitives. Inciter les Intervenants à oser se- XXX faire des remarques entre eux Publier des communiqués (caricature, AfM V
XXX
Manque de temps pour respecter le XXX OlÇ • / Budget pour ajout de ressources XXX
rythme et pour laisser faire humaines
Peur de représailles pour les Augmenter encadrement professionnel XXX
Peur de représailles pour les XXX Impliquer les familles et leur faire XXX bénéficiaires et la famille face connaître les procédures pour aux attitudes et aux comportements remarques ou plaintes des intervenants
5. Bio-éthique Adoption de procédures précisant les XXX
5. Bio-éthique Absence de procédure XXX soins que le centre peut offrir et les degrés d'intervention thérapeutiques Comité de bio-éthique ou échange de XXX service entre établissement
Choix des résidents non connus des XXX Désirs des résidents précisés lors de XXX intervenants 1'admission. Inscrit au dossier et
revisé périodiquement avec résident
Acharnement thérapeutique ou ou son répondant
Acharnement thérapeutique ou XXX Respect du choix du résident XXX diagnostique
Respect du choix du résident
-64-
THÊME
SYNTHÈSE DES ANALYSES lOUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÊBE IENT COMME MILIEU DE VIE
CONDITIONS D'ADAPTATION DE LA PERSONNE ÂGÉE EN ÉTABLISSEMENT INDICATEURS PROBLÊMES ORDRE
D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
1. Accueil» Intégration et information aux bénéficiaires
2. Information, intégration et support à la famille
3. Ressources professionnelles
Méconnaissance par 1'équipe d'intervenants des besoins et de l'histoire du résident Information et préparation insuffisante du résident
Vitesse dans le délai d'admission principalement dans les U.S.L.D.
XX
XXX
xxx
Préparation et information insuffisante Culpabilité de la famille présence + ou - grande
XXX
xxx
Absence dans la majorité des institutions. Pas de responsable de l'accueil
XXX
Préparation de l'équipe d'intervenants par responsable de l'accueil
Programme d'accueil dont l'application XXX débute lorsque le résident est placé en liste d'attente et se termine lors de la complète intégration du résident (rencontre» visite d'établissement* information écrite et verbale* support, parainnage, etc.) Assouplir les mesures administratives XXX (surtout dans les C.H.) afin de permettre un temps minimal de préparation du résident. Rencontre régulière du bénéficiaire en attente de placement
Accueillir famille comme le résident, XXX famille étant un pivot majeur de la relation avec résident Programme d'accueil prévoyant les XXX étapes avec la famille dont l'application débute lorsque le résident est placé en liste d'attente et se termine lors de l'intégration totale de la famille (information ++++ sur politique, philosophie, règlement, vie de l'établissement, importance de leur présence, rencontres, support Offrir support professionnel lors de XXX problématiques particulières (déficit cognitif, problème de comportement, etc.) Comité de famille offrant support aux nouveaux)
Nécessité d'une ressource responsable XXX de l'application du programme daccueil qui devient personne significative auprès du résident et de la famille pour la période d'accueil
THÈME
-85-SYNTHÊSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D ' HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
CONDITIONS D'ADAPTATION DE LA PERSONNE ÂGÉE EN ÉTABLISSEMENT
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
ORDRE D'IMPOR-TANCE
4• Plan d'intervention Limitée surtout aux plans de soins infirmiers
Participation difficile du résident ( se sent mal à l'aise)
XXX
Former et sensibiliser les intervenants A le réaliser car â plus ou moins long terme, condition du résident améliorée et temps sauvé. Préparation, évaluation en équipe multidisciplinaire incluant préposés aux bénéficiaires
Implication progressive du résident (selon sa volonté et son sentiment d'aisance) ou de son répondant. Valider objectif avec résident ou son répondant• Vocabulaire de compréhension simple.
XXX
XXX
- O Ù -
SYNTHÈSE DES ANALYSES * GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉB SMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : DROI )ES BÉNÉFICIAIRES
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
1. Identité
2. Intimité
3. Intégrité physique, psychologique et économique
Tutoiement, pseudonyme, prénom Vulgarité, infantilisâtion Prédominance des valeurs des intervenants Familiarité plus grande avec résidents plus démunis
Attitude des intervenants, respect lors des soins
Abandon
Aménagements physiques (salle de toilette, chambres)
Libre accès aux chambres Législation re : porte barrée
Infantillsation, maternage, épuisement, démission du résident en regard de ses droits
XXX
xxx x
xxx
XXX
XXX X
XXX XXX
Préciser dans un code d'éthique les XXX règles sur le respect des droits (vouvoiement et l'utilisation des termes monsieur, madame même devant le prénom) Respecter le choix d'interpellation XXX du résident lorsqu'il le précise (ne pas proposer ou demander) Sensibilisation des Intervenants, XXX rappels fréquents
Respecter choix du résident pour XXX soins intimes. Sensibiliser les intervenants au respect lors de tout contact ou communication Redonner aux bénéficiaires le souci X de l'intimité Aménagement des chambres qui respecte XXX un espace de vie (rideau séparateur, lits et lavabos). Augmenter le nombre de salles de toilette Frapper avant d'entrer. Carte "ne pas déranger". Chaîne de sécurité avec mailles faibles. Connaître et respecter le désir du XXX résident pour l'accès à sa chambre.
Assurer le maintien ou le XXX recouvrement de l'autonomie Favoriser l'habillement civil et XXX exiger vêtements des familles Maintenir la responsabilisation du XXX résident par tous les moyens. Respect de la culture et des valeurs, XXX le laisser s'exprimer et faire des choix.
-87-SYNTHÈSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : DROITS DES BÉNÉFICIAIRES INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE
D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
3. Intégrité (suite) Utilisation des effets personnels des résidents
X Adopter règlements prohibant l'utilisation des biens du résident par intervenants ou autres résidents
Abus financiers XXX Disponibilité d'argent dans l'établissement pour chacun des résidents qui ne peuvent gérer leurs biens. Curatelle privée ou publique , si nécessaire
X
Règles pour établir les coûts de 1'hébergement
Peur du résident et de sa famille de s'affirmer
X
XXX
Pression au MSSS pour faire indexer plancher de base pour établir contribution du résident» proposer que la contribution soit établie à partir des revenus et non du capital Comité des bénéficiaires et des familles à promouvoir Publlclser comité des usagers» faire connaître mandat, alimenter le comité, l'impliquer
X
XXX
XXX
4. Sécurité Intolérance des Intervenants XX Formation aux employés pour augmenter tolérance et trouver solutions aux problèmes d'agitations ou autres des résidents (autres que médication)
X
Utilisation parfois abusive des contentions
Hauteur des lits
Encombrement des chambres
Portes barrées
XXX
X
X
XX
Instaurer protocole de soins prévoyant nécessité de prescription médicale, inscription au dossier, révision régulière, aviser famille Lits au niveau du sol, avec système hydraulique, pour clientèle lourde afin d'éviter contentions Information et sensibilisation du résident et de la famille au moment de l'admission et au cours de l'hébergement Développer moyen peu coûteux : carte "ne pas déranger" chaîne avec maillon faible
XXX
X
XXX
XX
i
- t t t t -
SYNTHÊSE DES ANALYSES "10UPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉBE IENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : DROITo véS BÉNÉFICIAIRES
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
4. Sécurité (suite) Plan d'urgence inadapté
5. Confort
6, Information, participation et Implication
Clientèle errante et A risque de fugue -
Standardisation du mobilier ou de l'aménagement des chambres
Ressources financières insuffisantes Hauteur des lits Pos i tionnement
Peu d'implication personnelle des résidents Méconnaissance des différents comités
XX
X X
XXX
XXX
Légalement exigé : un plan d'évacuation adapté aux besoins (code de couleurs précisant la capacité de déplacement), une connaissance des lieux par les pompiers locaux et procéder A un exercice annuel d'évacuation Aménagement physique sécuritaire (Bracelet télé-fugue, porte qui s'ouvre avec code etc.)
Individualiser les équipements et les aménagements selon les besoins du résident occupant Augmenter budget afin de permettre achat d'équipement requis par clientèle en grande perte d'autonomie
Respect des choix èt des désirs Impliquer le résident dans tout ce qui le concerne (soins, vêtements, traitements, médicaments, allmentaiton, activités, etc.) Publiciser comité comme véhicule . d'implication collective Sensibiliser intervenant et famille sur le sujet Consulter les résidents sur tout ce qui les concerne
XX
XXX XXX
XXX
XXX
xxx'
SYNTHÈSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
TH⌠: DROITS DES BÉNÉFICIAIRES INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE
D'IMPOR- D'IMPOR-TANCE TANCE
7. Autonomie bio- Outils d'évaluation non adaptés XXX Développer outils qui mesurent les XXX psychosoclale
Outils d'évaluation non adaptés problèmes psychosociaux et de comportement. Tenir compte du rythme plus lent lors de la détermination
Méthode de répartition budgétaire X Réviser les méthodes d'allocation ne favorise pas philosophie budgéraire et tenir compte des d'autonomie services requis lors d'une
réadaptation ou d'une adaptation dans le processus d'évaluation de la clientèle
Disponibilité des ressources XXX Augmenter ressources pour atteindre XXX humaines un % de réponse aux besoins Manque de temps pour laisser le XXX permettant le respect du rythme et résident réaliser lui-même ses AVQ l'application d'interventions
favorisant le maintien ou le recouvrement de l'autonomie
Acharnement XXX Susciter, motiver mais ne pas imposer XXX les activités de réadaptation
Atteinte ft l'autonomie économique X Sensibiliser, faire pression auprès X • du MSSS pour changer les règles pour
établir le taux de contribution du résident aux coûts de l'hébergement, Indexer le plancher de base
Qualité de la relation des XXX Formation en relation d'aide, changer XXX intervenants, maternage les valeurs, expliquer et
sensibiliser ft la philosophie
6. Expression de la Intolérance et préjugés de la part XXX Informer, éduquer et faire comprendre xxx sexualité des bénéficiaires aux résidents intolérants
Chambres doubles ou salles XXX Disponibilité d'un salon de rencontre XX pour personne vivant en chambre double
Libre accès aux chambres XXX Favoriser chambre privée pour X résident dont le conjoint demeure ft l'extérieur Favoriser et respecter intimité des XXX couples, disponibilité de cartes
Valeurs personnelles des indiquant "ne pas déranger"
Valeurs personnelles des XXX Formation aux intervenants. XXX Intervenants rencontres avec professionnel
(sexologue, psychologue) Favoriser les communications sur le XXX sujet
-90-8YNTBÊSB DES ANALYSES : "PES D'INTERVENANTS (3) LBS RESSOURCES D'HÊBSRG T COMME MILIEU DE VIE
THEMES : CON~~..ONS DE VIE
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
i. Politique (heures des visites - sortie - horaire de vie - transfert de chambre - hébergement de couple)
Rigidité dies horaires de vie (levée, coucher, bain, etc) Horaires en fonction de l'organisation du travail et des conditions de travail des employés.
XXX Organiser les horaires en se basant sur les principes de la normalité en société. Adapter l'organisation aux bénéficiaires et non l'inverse. Respecter les habitudes de vie (ex: ceux qui se lèvent la nuit)
X
XX
Manque de ressources humaines pour répondre aux besoins
XXX Augmenter ressources humaines pour une réponse adéquate aux besoins
XXX
ii Grande rapidité pour l'alimentation des personnes qui ont besoin d'aide
XXX Trouver des moyens non conventionnels pour augmenter ressources humaines aux heures de pointe (négocier horaire de repas des intervenants d'une unité)
X
Court délai pour la prise des repas lorsque deux services Rigidité des intervenants dans le respect des horaires
X
X
Une salle A manger par unité afin de n'avoir qu'un service Sensibiliser les Intervenants à une souplesse dans la réalisation des activités afin d'offrir satisfaction aux besoins des résidents
XXX
X
•
Organisation qui oblige transfert de chambre
XXX Envisager mesures pour diminuer la fréquence des transferts de chambre. Préparer et supporter le résident si transfert indlspénsable
XXX-
Réglemen tat ion XXX Maintenir absence de règlements concernant les sorties - absences -heures de visite, etc.
XXX
Hébergement de couple XXX Favoriser hébergement de couple dans même chambre. Respecter autant que possible le désir dés couples d'être hébergés dans le même établissement, même si les services requis ne correspondent pas aux programmes d'un même établissement. Chaque demande fait l'objet d'une étude de cas spécifique
XXX
-91-SYNTHÈSE DBS ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈMES : CONDITIONS DE VIE
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
2. Organisation des services de soins par rapport aux différents besoins (clientèle avec déficit cognitif, problèmes de comportement, en phase terminale, etc)
Hétérogénéité des clientèles (déficients intellectuels, jeunes adultes, problèmes cognltlfs)
Rejet et intolérance de la part des bénéficiaires
XXX
XXX
Regrouper les clientèles présentant dés besoins reliés à une problématique spécifique par petits modules ou dans des unités particulières selon les possibi-lités de l'établissement ou de la MRC afin de leur favoriser l'accès à des ressources professionnelles habilitées et A des interventions adaptées.
XXX
Ségrégation - intégration XXX Maintenir dans les unités des soins, les personnes dont les déficits sont légers et/ou dont les comportements ne sont pas dérangeants.
Favoriser l'intégration des résidents avec déficits plus lourds A certaines périodes de la journée ou lors d'activités précises.
XXX
XX
Localisation et aménagement des unités spécifiques
X L'endroit doit tenir compte des besoins, (ex: jeunes adultes dans région urbaine) Aménagement ergonomique et prothétique adaptés aux besoins, (ex: qui favorise l'orientation, la libre circulation en étant sécuritaire, etc)
X
XXX
Choix des clientèles pour les unités spécifiques
XX Déterminer les critères d'admission pour ces unités. Procéder A une évaluation de chaque résident.
X
Le manque de préparation des Intervenants pour travailler auprès des clientèles spécifiques
XXX Formation aux employés qui travaillent auprès de cetté clientèle. Support professionnel
XXX
- 9 2 -SYMTHÈSB DES ANALYSES : 1PES DINTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÊBERG r COMME MILIEU DE VIE
THÈMES : COR ONS DE VIE
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D*IMPOR-TANCE
2 . Organisâtion (suite)
des services Famille démunie
N.B. Il se dégage des discussions qu'une seule option ne peut être retenue. Les règles doivent demeurer souples» et permettre une organisation de services selon le milieu» les ressources et la philosophie
XXX Disponibilité de support professionel pour la famille
XXX
Services adaptés aux résidents en phase terminale leur permettant de mourir dans la dignité
XXX Permettre de mourir dans leur milieu et dans la dignité
Respecter les désirs du résident quant au niveau d'intervention. Formation aux employés
XXX
XXX
Peu de support et d'accompagnement aux familles
XXX Support aux familles. Prévoir locaux pour familles qui accompagnent leurs résidents
XXX
3. Programme de soins Choix des programmes Retenir des programmes adaptés aux besoins de la clientèle et en ajuster l'application selon l'évolution des besoins des clientèles admises.
XX
Participation limitée XXX Prévoir des activités pour petits groupes. Évaluation basée sur la qualité des résultats et non sur le nombre de participants. Etre A l'écoute des petits détails (souvent ceux qui laissent croire A une non-pertinence de l'activité)
XXX
Application limitée A certains groupes de professionnels
XXX Former tous les intervenants» leur expliquer les objectifs du programme afin d'en assurer l'application 24 heures
XXX
SYNTHÈSE DES ANALYSES * GROUPES D'INTERVENANTS (3 ) LES RESSOURCES D'HÉB SMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : DROI )ES BÉNÉFICIAIRES
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
). Programme de soins Adhésion des intervenants XXX Suggestions de programmes : programme d'accueil (essentiel). Orientation -réalité 24 heures. Programme d'enseignement, d'apprentissage. Programme de soins palliatifs (essentiel). Zoothérapie. Programme inter-génération
XXX
A. Services complémentaires Services normalement disponibles dans la société deviennent difficilement accessibles
XXX Tout ce qui valorise la personne doit être considéré (vêtements adaptés -dépanneur - salon de coiffure -d'esthétique - service postal - comptoir bancaire - buanderette - café-rencontre -restaurant - bibliothèque). Recréer ce qu'on retrouve en société
XXX
Manque de ressources humaines XXX Impliquer les bénévoles et les résidents pour la réalisation de ces services
XXX
Manque de locaux XXX Favoriser la polyvalence dans l'utilisation des locaux. Organiser des services ambulants ou réversibles.
XX
SYNTHÈSE DES ANALYSES * GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉB SMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : DROI )ES BÉNÉFICIAIRES
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE INDICATEURS D'IMPOR- D'IMPOR-TANCE TANCE
1. Chambres Nombre trds Insuffisant de chambres XXX Promouvoir l'aménagement de chambres XXX 1. Chambres pr ivées simples en majorité et d'un pr ivées
pourcentage plus faible de chambres doubles
Existence de salle de 3 lits et + XXX Diviser les salles avec demi-murs ou X paravents en attendant l'aménagement de chambres simples
Êtroitesse des chambres XXX Espace permettant un espace de vie XXX acceptable
Intimité et espace de vie menacé XXX Prévoir aménagement favorisant Intimité et espace de vie menacé l'utilisation maximale de l'espace. Prévoir adaptation pour favoriser XXX intimité, rideau séparateur autour des lits et lavabos
Décoration et ameublement XXX Permettre ameublement personnel XXX institutionnels Décoration choisie par le résident XXX
(peinture, etc.) Standardisation de l'aménagement XXX Aménager selon les besoins du XX
Espace de rangement insuffisant XXX IQO lOvilv Unités de rangement adaptées et X Espace de rangement insuffisant fonctionnelles
Aucune accomodation Permettre des appareils ménagers XXX conformes aux normes de sécurité et aux règles de l'établissement
2. Espaces sanitaires. Nombre très insuffisant XXX Prévoir une salle de toilette pour XXX 2. Espaces sanitaires. une ou deux chambres
Non adaptés aux clientèles XXX Adapter les salles existantes aux -
handicapées besoins des personnes handicapées, agrandir les portes Installations de barre d'appui, etc. • .
Coût d'aménagement de salles de X Aménager une douche avec chaise à X bains thérapeutiques ou tourbillons roulettes dans un local spécifique.
avantages: plus hygiénique et coût minime
3. Espaces collectifs Salles A manger Aménager une salle A manger sur XXX Nombre insuffisant, absence dans XXX chaque étage ou dans chaque unité de les USLD vie afin d'éviter la cohue aux heures Aménagement qui ne permet pas le XXX de repas, recréant l'atmosphère XXX respect des habitudes de vie familiale et permettant d'isoler les
personnes présentant des problèmes lors de l'alimentation
- 9 5 -SYNTHÈSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3 )
LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE THBFB : AMÉNAGEMENT PHYSIQUE
INDICATEURS
3. Espaces collectifs (suite)
4. Aménagements extérieurs
S. Transport
PROBLÈMES
Deux services dans une même salle ft manger amenant une pression aux personnes du 1er service
Salon : nombre insuffisant ne favorise pas l'intimité ou les activités en petits groupes
Peu ou pas d'aménagements dans les USLD Accès difficile
Confort
Peu d'aménagement accessible durant l'hiver
Sécurité des personnes errantes
Manque de ressource pour accompagner résidents A l'extérieur
Aucune disponibilité de véhicule dans la majorité des établissements
Aucun budget pour entretien
ORDRE D'IMPOR-TANCE
XXX
XXX
XXX
XXX
X
XXX
X
XXX
XXX
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
Les espaces doivent être suffisants XXX pour permettre la distribution des repas en jjn seul service
Nécessité de petits espaces dans XXX chaque unité de vie qui recréent l'atmosphère familiale et permettent l'intimité Grand salon pour activité de masse XXX pouvant se subdiviser en petits salons Favoriser là polyvalence dans XXX l'utilisation des locaux
Aménager un balcon ou patio pour XXX chaque unité de vie Adapter les sorties aux fauteuils XXX roulants et installer des portes automatiques Aménager des espaces au soleil et des X espaces ft l'abri du soleil Aménager un balcon ou plus pour XXX chaque établissement pour permettre les sorties en hiver Prévoir aménagement sécuritaire qui ne laisse, pas deviner les limites Projet défi pour la période estivale X Impliquer famille et bénévoles XXX
Financement pour l'achat d'un XXX véhicule par fondation ou clubs sociaux. Un véhicule partagé par plusieurs petits centres d'une localité Assouplir les procédures administratives pour permettre aux établissements de financer l'entretien d'un véhicule
-yo-SYNTHÈSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3 )
LES RESSOURCES D'HÊB MENT COMME MILIEU DE VIE THÈME : AM EMEWT PHYSIQUE
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ~ 1
ORDRE H D'IMPOR- i TANCE
S. Transport (suite) Les politiques d'utilisation du transport adapté municipal sont très restrictives pour les institutions Pas de ressources humaines pour le transport
XXX
XXX
Négocier l'assouplissement des procédures d'utilisation du transport adapté de la municipalité Prévoir cette activité dans les fonctions de plusieurs intervenants (maintenance, magasinier, intervenant en loisirs, membres de la direction, etc.) Impliquer bénévoles et familles
XXX
XXX
- 9 7 -SYNTHÊSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3 )
LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE THÈME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
INDICATEURS PROBLÊMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
1 . Ensemble des intervenants vivant en milieu d'hébergement
Difficulté dans le recrutement pour sélectionner des intervenants motivés et intéressés A travailler auprès des personnes Agées
Rôles et fonctions plus ou moins bien définis
Peu ou pas de formation continue
XXX
XXX
XXX
Disponibilité dans les petits centres d'une représentation mult idisclpllnaire
XXX
Outil d'évaluation de la clientèle ne permet pas la mesure des besoins psychosociaux
XXX
XXX
XXX
XXX
Valider les valeurs des Intervenants XXX lors du recrutement. Critère d'amour* d'intérêt pour la personne âgée, de respect et de reconnaissance de la personne âgée comme une personne A part entière Déterminer clairement les rôles et fonctions de chaque groupe afin d'en arriver à une utilisation maximale de toutes les ressources Identifier budget pour formation A l'intérieur de l'enveloppe budgétaire globale Organiser ou faciliter la participation de tous les intervenants A des sessions de formation pertinente aux services offerts par l'établissement et aux besoins spécifiques des résidents Favoriser le ressourcement et les contacts avec autres professionnels du même établissement ou des centres avoisinants Créer une équipe multidiscipllnaire XXX qui dessert plusieurs établissements ou créer une équipe regroupant un même type de professionnels desservant tous les établissements offrant les services aux personnes: âgées d'une même MRC. Cette équipe asure le suivi auprès du résident dès son entrée dans le réseau jusqu'à son décès. Ex.: équipe de travailleurs sociaux, équipes d'intervenants en réadaptation, équipe médicale Adapter outil d'évaluation afin de XXX mesurer les soins requis lors de problèmes psychosociaux
I
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
1• Ensemble des intervenants (suite)
2. Services médicaux
3. Services de réadaptation
4. Services sociaux
Services requis en réadaptation et en services sociaux non mesurés en cours d'hébergement
Manque d'intérêt - Pénurie
XX
Rémunération è l'acte (autorise une seule visite mensuelle)
Non disponibilité des médecins en dehors de la visite et résident traité par plusieurs médecins lors de besoins Peu d'intérêt pour le travail d'équipe
Norme du MSSS pour déterminer le nombre de vacations pas assez élevé
Pas de service dans plusieurs établissements
Mauvaise utilisation des ressources
Acharnement
Absence dans la majorité des établissements •
XXX
XXX
XXX
XX
XXX
XXX
XXX
XXX
Prévoir la détermination des services requis en réadaptation et en services sociaux dans le cadre de l'évaluation de la clientèle Recruter médecin qui ont un intérêt pour personnes figées. Inciter les médecins fi la pratique gériatrique par: faire connaître la géronto gériatrie par colloque ou autre, inclure formation et stage dans la formation de base, offrir formation continue dans ce domaine Rémunération à vacation pour les médecins oeuvrant auprès de la clientèle gériatrique Services médicaux offerts par une seule équipe qui assure aussi le service de garde
Intérêt pour travail d'équipe, participation A l'équipe multldiscîpllnaire Négocier avec le MSSS l'augmentation de la .norme
Nécessité de services disponibles en ergothérapie et en physiothérapie dans chaque établissement Préciser les rôles et fonctions : rôle d'évaluation, de conseil et support aux intervenants du service des soins et d'agent multiplicateur Respect du rythme et de la motivation du résident (ne pas imposer)
Idem A 3
XX
XXX
XXX
XXX
XXX
XX
XXX
XXX I i -
XXX
XXX
- 9 9 -SYNTHÊSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3 )
LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE THÈME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
5. Service de pastorale Recrutement de plus en plus difficile Présence limitée RÔle limité aux offices religieux
XXX
XXX XX
6. Service de thérapie par 1occupât ion
7. Service de soins infirmiers
Absence de ressources dans les USLD et quelques établissements Ressources insuffisantes
Mauvaise utilisation des ressources
Activités limitées aux journées de semaine, horaire
Choix d'activités pour clientèle lourde
Participation aux activités
Manque de locaux pour réaliser activités
Outils d'évaluation non efficace pour mesurer les soins requis pour les problèmes psychosociaux Manque Important de ressources humaines
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
Création de poste d'animateur de pastorale qui offre une présence régulière Rôle de support social, d'accompagnement et de support auprès des mourants. Participation A l'équipe multidiscipllnaire. Développer des comités de soutien im-pliquant familles et bénévoles
Nécessité que les résidents aient accès A des activités thérapeutiques et de loisirs dans tous les milieux Impliquer bénévoles et familles. Favoriser l'auto-animation des résidents en facilitant'l'accès aux locaux et aux équipements Rôle de coordonnateur et d'agent multiplicateur Modifier les horaires afin d'offrir dès activités plus régulièrement en soirée et les fins de semaine. Élargir les plages d'horaires Offrir programme d'activités diversifiées répondant A des besoins individuels et collectifs, adaptés aux goûts et aux capacités. Souplesse dians les programmes Organiser activités pour petits groupes afin de maintenir l'intérêt et de permettre un support A chacun Prévoir l'aménagement de salons permettant d'y réaliser des activités
Développer outils d'évaluation permettant de mesurer ces besoins Allouer des budgets suffisant pour permettre une réponse adéquate aux besoins de la clientèle
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XX
-100-SYNTHÈSE DES ANALYSES ROUPES D'INTERVENANTS (3 ) LES RESSOURCES D'HÊBL MENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR' TANCE
7. Service de soins(suite)
8. Service de pharmacie
9. Service de diétothérapie
10. Service de bénévolat
Encadrement professionnel nettement insuffisant
Absence d'infirmière dans certains établissent ens sur les chiffres de soir et de nuit Tâche administrative telle que: responsabilité de fin de semaine, gérer liste de rappel, régler problème de maintenance ou autres qui surviennent, assurer service A la pharmacie, etc. Toutes ces tâches ne sont pas reconnues
Présence très limitée
Préparation des médicaments par personnel infirmier A plusieurs endroits, petits centres
Absence de ressource dans plusieurs centres Choix des menus
Imposer les diètes ou la saine alimentation
Difficulté de maintenir le groupe présent impliqué Démunis face à la lourdeur de la -clientèle Difficulté de recrutement
XX
XX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
XXX
Prévoir un plus grand nombre XX d'infirmières dans chaque équipe de travail Nécessité d'un poste d'infirmière ou XX plus selon grosseur d'établissement sur les chiffres de soir et de nuit Reconnaître que plusieurs fonctions XXX sont assurées par le personnel infirmier et ne sont aucunement reliées aux soins requis et en tenir compte dans l'allocation des ressources
La présence doit être suffisante pour XXX permettre rôle d'évaluation, de formation et d'information aux résidents et aux intervenants et une participation A l'équipe multi
Idem A 8 XXX
Choix de menus adaptés aux goûts et A XXX la condition du résident Sensibiliser, Informer, éduquer les XXX résidents mais ne pas imposer
Nécessité d'une ressource de XXX0
coordination qui asure le lien entre l'établissement et le comité Nécessité de formation sur le XXX vieillissement, la relation d'aide Faire connaître A la population. XXX Recruter selon critère d'intérêt pour les personnes âgées, impliquer la famille
SYNTHÈSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3 ) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : ADÉQUATION DES RESSOURCES
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
11. Mult idisciplinarlté
Peu de personnes sont vraiment actives dans les groupes Bénévole ne se sentent pas reconnus
Disponibilité des intervenants bénévoles
Cloisonnement corporatif
XXX
XXX
XXX
12. Spécialités Limites des consultations compte tenu de l'Âge ou de la condition
xxx
Définir les rôles et les secteurs d'activités Faire choisir aux bénévoles dans quelles activités ils souhaitent Intervenir. Respecter la disponibilité des bénévoles (ne pas insister)Trouver des occcasions pour les remercier et leur faire savoir A quel point ils sont importants Organiser les services afin que les équipes soient complètes et que des rencontres puissent se réaliser Tendre vers l'interdlsicplinarité c'est-à-dire un haut niveau de collaboration et d'intégration des contributions des diverses disciplines. Véritable travail d'équipe ou l'effort de chacun est dicté par les urgences de la situation
Avoir accès lorsque nécessaire A des services de consutlatlon ex.: audiologie, audioprothésiste, optométrle, dentiste, podl&tre, ophtalmologie, orthophonie, en résumé tout ce qui est nécessaire pour améliorer la condition du résident
XXX
XXX
XXX
XXX
SYNTHÈSE: DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : MAINTIEN DES LIENS AVEC LA FAMILLE ET LA COMMUNAUTÉ
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR- D'IMPOR-TANCE TANCE
1. Participation de la Participation difficile. XXX Consulter lors de la cueillette de XXX famille au plan données - tenir compte de leur vécu d'Intervention avec leur parent
Langage non adapté A leur XXX Adopter un langage de compréhension XXX compréhension simple. S'informer si tous ont
compris.
Intervenants sont des experts A qui XXX Les informer sur les objectifs visés XXX on confie son parent. au plan d'intervention! les
Impliquer pour favoriser la motivation du résident.
2. Participation de la Souvent absente par manque XXX Information XXXX sur les politiques, XXX famille à la vie du centre d'information les règlements, la philosophie.
l'organisation, les services, etc. Se sent démunie - se sent XXX Support professionnel lors de XXX coupable - sentiment d'impuissance problématiques. Sensibiliser sur -
face aux bénéficiaires avec l'importance de leur présence. Leur -
déficits lourds communiquer tout changement XXX concernant leur parent. Les impliquer dans les décisions, etc. Accueillir la famille au même titre XXX que le résident.
N'ose pas parler par peur des XXX Les informer des personnes A qui ils XXX représailles doivent s'adresser. Leur faire
connaître les différents comités. Isolement des personnes âgées XXX Favoriser présence pour toute XXX
occasion. Invitation spéciale aux Fêtes ou aux activités de masse.
-ill J -
SYNTHÈSE DES ANALYSES : GROUPES D'INTERVENANTS (3) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME : MAINTIEN DES LIENS AVEC LA FAMILLE ET LA COMMUNAUTÉ
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR- D'IMPOR-TANCE TANCE
3. Présence de la famille Participation limitée XXX Promouvoir leur participation, les XXX sur des comité internes alimenter sur ces comités, les
consulter sur tout ce qui concerne les services aux résidents.
Rôles et valorisation des comités XXX Ces comités doivent être des XXX véhicules d'implication collective. Tenir compte des idées émises. Faire part des résultats. Comité des usagers -comité de famille - comité de qualité de vie ou tout autre comité avec un rôle en relation directe ou indirecte avec le résident
4. Présence de la personne Souvent difficile. Peu de budget XXX Favoriser les sorties dans les XXX âgée dans la communauté pour transport. centres d'achat, la participation aux
activités telles que carnaval. Intolérance des membres de la XXX festlval, etc., spectacles, retour communauté ou de la famille dans les paroisses où les résidents
ont vécu - participation A des
Manque de ressources activités d'apprentissage
Manque de ressources XXX Impliquer les bénévoles et les XXX familles.
5. Présence de la Isolement social des résidents XXX Volonté du centre de s'ouvrir A la X communauté dans le centre communauté.
Favoriser la présence des clubs XXX sociaux, clubs de l'âge d'or. Inviter personnalités des paroisses XXX avoislnantes (maires - curé -représentant des paroisses. Disponibilité d'hebdos locaux et XXX provinciaux. Favoriser la présence des enfants : XXX programme Intergénérations.
SYNTHÈSE DES ANALYSE GROUPES D'INTERVENANTS (3 ) LES RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
THÈME ; MAINTIEN DES LIENS AVEC LA PAMILLE ET LA COMMUNAUTÉ
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
S. Présence de la communauté (suite)
Isolement social des résidents Organiser des activités qui les maintiennent au courant de la vie de la communauté et leur permettent de s'exprimer sur des problématiques du jour: divorce, religion, politique, environnement, etc. Leur présenter sur vidéo-cassette les activités tels que carnaval, période des Fêtes, tournois sportifs, etc. Favoriser la présence des amis.
XXX
X
XXX
4
H -
ANNEXE 5
ANALYSE DES CONSULTATIONS AUPRÈS DES GROUPES DE RÉSIDENTS
- 1 0 6 -SYNTHÈSB DES ANALYSES : ~ ^IPES DES RÉSIDENTS (7) LES RESSOURCES D'HÉBERG f COMME MILIEU DE VIE
Homes : 22 Femmes s 37
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
1. CONDITION D'ADMISSION Préparation et information insuffisantes XX XX Augmenter 1'inform, et meilleure préparation A la vie en établiss. Informa, écrite sur règlements locaux, services; rencontre avant l'admission; faire connaître le milieu; préparation qui tient compte que chaque cas est particulier.
XX XX
Adaptation difficile» milieu inconnu, ennui
XXXXXX Support social (affection) Personnel pour l'écoute
XXXX
Déuil des objets personnels - passage de la maison au centre, résignation
XXX
Oubli de l'information reçue Orientation dans l'établissement
X X
Co-Habitation X Chambre privée X
2. AMÉNAGEMENTS PHYSIQUES Chambres trop petites XXXXXX Chambres privées, personnalisées (meubles, décoration)
XXXXXXX
Co-habitatlon difficile si avec personne inconnue ou ayant problèmes cognitifs, etc.
XX XX XXX Maintenir chambres doubles pour les couples et les personnes qui préfèrent co-nabiter,(re: ennui) et qu'elles soient suffisamment grandes
XXXXXX
Peu d'espace de rangement XX XXXXX Accessibilité aux fenêtres lorsque deux dans les chambres
Lumières aux portes pour indiquer occupation
X
x
Légende : X nombre de fois
-107-6YNTHÊSE DBS ANALYSES t GROUPES DES RÉSIDENTS (7) LBS RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
Homes : 22 Femmes : 37
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
2. AMÉNAGEMENTS PHYSIQUES (suite)
Espaces sanitaires :
- Insuffisants XXXXX Salle de toilette accessible dans chaque chambre
XXXXXX
- inadaptés ou éloignés des chambres XXXXX Adaptés aux personnes en fauteuils roulants
XXX
- Manque d'hygiène si utilisés par plusieurs
XX
Manque d'espaces collectifs XXXXX Salle A manger dans chaque unité permettant ae regrouper les personnes ayant des comportements dérangeants ou asociaux
Salle A manger trop pétite
Salles de rencontre (grande et petite pour recevoir familier
Solarium pour voir dehors et se chauffer au soleil
Libre accès en tout temps
X
X
XXXXXX
X
XX Aménagements extérieurs : - Manque d'accessibilité des lieux
(surtout l'hiver)
XX XX Rendre accessibles aux.fauteuils roulants
Aménag. au soleil et A l'ombre
Jeux et activités accès, en tout temps sans contrainte
Access, des balcons ou patios l'hiver
XX
X
X
XX
! - Manque d'acc. des portes X Portes électriques X
Légende : X nombre de fois
SYNTHÈSE DES ANALYSES DOPES DES RÉSIDENTS (7) LES RESSOURCES D'HÉBEH, !NT COMME MILIEU DE VIE
Hommes : 22 Femmes : 37
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
3. DROITS DES RÉSIDENTS Intégrité physique, psychologique et économique :
- Relations tendues entre intervenants et certains patients plus difficiles
X -
Compréhens ion, encouragement Etre libre et accepté sur le plan affectif
X X
- Liberté d'expression limitée auprès de certains intervenants, liberté en fonction du conformisme • véritable liberté
XX Etre respecté, possibilité d'exprimer désaccord et satisfaction (participa-tion aux activités, choix de barrer sa porte)
XX XX
- Impossibilité de fumer dans les chambres
X
- Certains lnterv. décident pour le bénéficiaire, soumission économique
XX
_ Permettre A tous les résidents de gérer leurs avoirs même si besoin d'aide Choix de certains produits (achat de groupe) Trouver moyen pour éviter perte de vêtements au lavage
XXX
X
-
Permettre A tous les résidents de gérer leurs avoirs même si besoin d'aide Choix de certains produits (achat de groupe) Trouver moyen pour éviter perte de vêtements au lavage
X
- Infantilisatlon X - Important d'être gâtés mais pas comme des enfants
X
- Co-habitation X - Etre consulté et choisir personnes avec qui on co-habite
XX
- Repas X - Choisir personnes avec qui on prend les repas
X
Manque d'Intimité : XX XXX
-
Choix de barrer sa porte pour limiter l'accès Soins Intimes par personne du même sexe (surtout les femmes) Limiter accès des lnterv. A certains tiroirs par exemple
xxxx
XX XX
X
Légende : X nombre de fois
-1U7"
SYNTHÈSE DBS ANALYSES t GROUPES DES RÉSIDENTS (7) LES RESSOURCES D'HEBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
. Hommes : 22 Ptanee : 37
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
3. DROITS DÉS RÉSIDENTS (suite)
Identité Vouvoiement A moins que le bénéf. spécifie gu'il préfère être tutoyé ou Interpelle par son prénom. Interpellation par M. ou Mme
XXXXXX
Information, participation et implication :
- Manque de consultation et d'information concernant médication, traitements, soins
XXXXXXX - Etre consulté, informé et impliqué en ce qui concerne les médicaments; traitements et soins de même que pour l'organisation des services, l'aménag. physique, et explications sur les augmentations
XXXXXXX
- Peu de participation, d'implication : désirent être impliqués dans ce qui les concerne et désirent participer aux réunions administratives, mais peu de renseignements et réunions contrai-gnantes (ex: heures non adaptées aux résidents)
XXX - Participation A des comités, aux réunions administrâtivës
- informer le résident lorsqu'on communique avec la famille
- Informer les familles
XXX
X
X
4. POLITIQUES ET RÈGLEMENTS Horaire pour les repas (déjeuner trop tôt)
XX XX Choix plus grand pour heure des repas (surtout pour le déjeuner)
Délai plus grand entre déjeuner et dîner ou temps trop court en général entre les repas
Possibilité de préparer son déjeuner
Maintenir horaire fixe pour repas (dîner, souper)
XX XX
XX
X
XXX
Légende : X nombre de fois
SYNTHÈS8 DBS ANALYSES : GROUPES DES RÉSIDENTS (7) LES RESSOURCES D'HEBER< «T.COMME MILIEU DE VIE
Hommes : 22 man : 37
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
4. POLITIQUES ET RÈGLEMENTS (suite)
Rapidité dans l'aide A l'alimentation X 4. POLITIQUES ET RÈGLEMENTS (suite)
Heure de lever (trop tôt) XX Lever au goût
Maintenir horaire régulier pour bain
Maintenir absence de règlement pour sortie-absence, visites, etc
Horaire fixe pour activités de soir
XX
XX
XXXXX
XXX Trop d'horaires, difficile de s'adapter ("on se conforme" sans s'habituer réellement) non contraignants mais n'équivaut pas A la maison
XX Besoin de personnel permettant organisation autour des résidents et non autour de l'établissement
XX
5. PLACE DE LA FAMILLE Tarification pour repas et stationnement
Peu d'implication des familles
Familles + ou - prises en considération
X
X
X
Pourvoir recevoir famille pour repas sans frais et éviter stationnements payants
Chambres disponibles pour famille de l'extérieur
Informer le résident lorsqu'on communique avec la famille
X
X
X
6. BÉNÉVOLES Isolement, ennui
Peu de support aux bénévoles
Leur donner une formation de base
XXXXX
X
X
Parrainer les résidents sans famille
Très Important pour écoute, échange, encouragement
X
XXXXX
Légende : X nombre de fols
SYNTHÈSE DES ANALYSES : GROUPES DBS RÉSIDENTS (7) LES RESSOURCES D' HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
Hommes : 22 Feaaes : 37
INDICATEURS PROBLÈMES ORDRE D'IMPOR-TANCE
SOLUTIONS DÉGAGÉES ORDRE D'IMPOR-TANCE
7. CONTACT AVEC LA COMMUNAUTÉ Isolement : - contact de l'extérieur A l'intérieur et
non l'inverse
- peu d'information sur ce qui se passe dans la comm.
X
XX
Se réalise par médias d'information écrits et oraux
X
8. SERVICES COMPLÉMENTAIRES Manque de disponibilité d'aliments tel gâteries et de produits d'hygiène
XX Souhaiteraient un compolr d'approvision-nement (dépanneur) avec nourriture réfrigérée (si impossible, machine distributrice)
Salon de coiffure, service postal
XX
X
9. RESSOURCES PROFESSIONNELLES Insuffisantes (manque de soins pour la clientèle lourde, mangue de ressources pour encourager ies bénéficiaires et les stimules, etc)
XXXXXXX Augmenter le personnel : - Réadaptation - Service social - Médecins - Pastorale - Personnel infirmier - autre (ress. pour clientèle, ex» pour
lever personnes handicapés, surtout le soir et la nuit)
XXXX XXX XXX X X XX
10. ORGANISATION DE SERVICES Activités : - Manque d'activités les fins de semaine
en soirée - Pas assez nombreuses
XX Elargir horaire des activités X Activités : - Manque d'activités les fins de semaine
en soirée - Pas assez nombreuses XX Disponibilité d'une gamme d'activités en
tout temps (ateliers, jeux, bingo, activités de groupe)
XX
Personne confuses et A comportements dérangeants (fouillage dans les chambres, repas, co-habltation, nuisent à l'épanouissement des' cas moins lourds)
XXXXXX Regrouper ces personnes dans des unités spécifiques
Les regrouper à la salle A manger
Lés limiter dans leur déplacement
XX
X
x
1 Très difficile d'être jumelé avec quelqu'un d'inconnu
XXXXXXX Endroit spécial pour personnes autonomes réquérant minimum de services X
Légende : X nombre de fois
ANNEXE 6
LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ AVISEUR
-113-
LISTE DES MEMBRES DU COMITÉ AVISEUR
RESSOURCES D'HÉBERGEMENT COMME MILIEU DE VIE
Madame Gertrude Bélanger C.H.R. Rimouski
Monsieur Gilles Boulet Directeur des soins infirmiers C.H. Mgr Ross
Madame Lucille Langlois Cap-Chat
Madame Gisèle Dubé Fédération Club Age d'Or de l'Est du Québec
Madame Monique Francœur Rimouski
Dr Michel Nadeau C.H.R. Grand-Portage
Monsieur Jocelyn Richard Directeur général Foyer St-Antonin
Madame Nancy Ross Résidence de Mont-Joli
Monsieur Claude Santerre Service de réadaptation Hôpital de Mont-Joli
Madame Judy Villemure Directrice des soins infirmiers Foyer de Rimouski
i
ANNEXE 7
LISTE DES PARTICIPANTS AUX GROUPES DE CONSULTATION
- 1 1 5 -
GROUPE DE CONSULTATION REGION 01 BAS-SAINT-LAURENT
Madame Diane Côté Chef <f unité soins prolongés C.H. de Matane 333, rue Thibault Matane (Québec) G4W 2W5
Monsieur Lucien Gendreau C.H.R. Rimouski 150, avenue Rouleau Rimouski (Québec) G5L 5T1
Madame Raymonde Murray Foyer d'accueil de Matane 150, avenue St-Jérôme Matane (Québec) G5W3A2
Madame Lucille Bernard Foyer d'accueil de Matane 150, avenue St-Jérôme Matane (Québec) G5W 3A2
Madame Doris Lévesque D.S.I. Hôpital de Mont-Joli 800, avenue du Sanatorium Mont-Joli (Québec) G5H 3L6
Madame Françoise Jean Serv. soins infirmiers Résidence de Mont-Joli 75, avenue des Retraites Mont-Joli (Québec) G5H 1E7
Monsieur Clément Gauthier Directeur général Foyer d'accueil de Matane 150, avenue St-Jérôme Matane (Québec) G5W 3A2
Madame Pierrette Labrie 32,13e Rue Est Rimouski (Québec) G5L 2J8
Monsieur Michel Lavoie Chef serv. gériatriques Hôpital cTAmqui 135, rue de l'Hôpital Amqui (Québec) G0J 1B0
Madame Suzanne Castonguay Ergothérapeute Foyer de Rimouski 645, boul. St-Germain Ouest Rimouski (Québec) G5L 3S2
Monsieur Aimé Poirier Foyer de Rimouski 645, boul. St-Germain Ouest Rimouski (Québec) G5L 3S2
Monsieur Georges Baron Lac-au-Saumon (Québec) G0J 1M0
Madame Una F. Deschênes Unité soins prolongés C.H. de Matane 333, rue Thibault Matane (Québec)
2W5
-116-4
GROUPE DE CONSULTATION REGION 11 GASPESIE - I.D.M.
Madame Doris Smith Monsieur Philippe De Meyer Madame Carole Ferland D.S.I. C.H. Baie-des-Chaleurs C.H. Baie-des-Chaleurs C.H. de Chandler 419, boulevard Perron 419, boul. Perron 451, Mgr Ross Est Case postale 600 Case postale 600 Chandler (Québec) Maria (Québec) Maria (Québec) G0C1K0 GOC 1Y0 GOC 1Y0
Soeur Andrée Mainville Madame Mariette Lepage Madame Suzanne Boudreault Hôpital des Monts D.S.I. Service de réadaptation Case postale 790 C.A. de Cap-Chat Résidence St-Joseph de Maria Ste-Anne-des-Monts (Qc) 41, rue Nicolas 491, boul. Perron GOE 2G0 Cap-Chat (Québec) Maria (Québec)
GOJ 1E0 G0C1Y0
Monsieur Arthur Bélanger Madame Rose-Lyne Cyr Madame Juliette Arsenault Directeur général D.S.I. 282, Port-Royal Centre d'accueil de La Baie Villa Pabos Bonaventure (Québec) Case postale 577 Case postale 1088 G0C1E0 New-Carlisle (Québec) Chandler (Québec) GOC 1Z0 G0C1K0
Monsieur Ludger Loiselle Madame Huguette Ouellon Madame Jacqueline Leblanc 158,7e rue A C.H. Baie-des-Chaleurs Babin Case postale 153 Case postale 600 C.H. Baie-des-Chaleurs paspébiac (Québec) Maria (Québec) Case postale 600 GOC 1E0 G0C1Y0 Maria (Québec)
G OC 1Y0
Madame Claire Bélanger Madame Fabienne Gauthier Résidence St-Joseph de Maria 259, boul. Perron Ouest 491, boul. Perron New-Richmond (Québec) Maria (Québec) GOC 2B0 GC 1Y0
-117-
GROUPE DE CONSULTATION REGION 01 K.R.T.B.
Madame Denise D'Amours D.S.I. Hôpital Notre-Dame de Fatima Case postale 460 La Pocatière (Québec) GOR 1Z0
Madame Jacinthe Roy D.S.I. Foyer St-Antonin 286, rue Principale Saint-Antonin (Québec) rsnL 2J0
Madame Renée Furlong D.S.I. Foyer Desjardins 122, rue Principale St-André Kamouraska (Qc) GOL 2H0
Madame Monique Thibault C.H. Notre-Dame-du-Lac 58, rue de l'Église . Case postale 310 Notre-Dame-du-Lac (Qc) GOL 1X0
Monsieur André Saindon D.S.I. Hôpital St-Joseph 28, rue Joly Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3H2
Madame Sylvie St-Arnaud Service de réadaptation Villa Maria 404, avenue du Foyer St-Alexandre (Québec) GOL 2G0
Madame Carmen Ouellet C.H. Trois-Pistoles 550, rue Notre-Dame Est Trois-Pistoles (Québec) GOL 4K0
Madame Jeannette Pelletier Hôpital St-Joseph 28, rue Joly Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3H2
Madame Émilienne Rioux Ergothérapeute C.H. Trois-Pistoles 550, Notre-Dame Est Trois-Pistoles (Québec) GOL 4K0
Madame Annie Caron Villa Fraserville 70, rue Saint-Henri Rivière-du-Loup (Québec) G5R 2A1
Madame Rose-Hélène Marquis C.A. Villa de la Rivière 45, rue du Foyer Rivière-Bleue (Québec) GOL 2B0
Madame Christiane Bossé Villa de la Rivière 45, du Foyer Rivière-Bleue (Québec) GOL 2B0
ANNEXE 8
TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN SOINS INFIRMIERS DE LA CLIENTÈLE DES RÉGIONS 01 ET 11
-119-
ANNEXE 8
TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN SOINS INFIRMIERS DE LA CLIENTÈLE DES RÉGIONS 01 ET 11
RÉGION BAS SAINT-LAURENT - SECTEUR A
M.R.C. ÉTABUSSEMENTS TAUX DE M.R.C. SATISFACTION
Matane Foyer de Matane 76.30 C.H. de Matane N.D.
Matapédia Résidence Marie-Anne Ouellet 75,86 Matapédia Hôpital d'Amqui (LD) 94,12
La Mitis Résidence de Mont-Joli 80.93 Hôpital de Mont-Joli (LD) N.D.
Rimouski-Neigette Foyer de Rimouski 72.28 Rimouski-Neigette C.H.R.R. (LD) N.D.
RÉGION DU BAS SAINT-LAURENT - SECTEUR B
M.R.C. ÉTABUSSEMENTS TAUX DE SATISFACTION
Les Basques Villa Dubé 42,58 Les Basques C.H. Trois-Pistoles (LD) 61,33
Kamouraska Foyer Desjardins 47,04 Foyer Villa Maria 53,87 Villa St-Pasca! 39.58 C.A. Thérèse Martin 52.89 Hôpital N.-D. de Fatima (HEB) 72,12 Hôpital d'Anjou (USLD) 60,19
Rivière-du-Loup Foyer Saint-Antonin 55,70 Rivière-du-Loup C.A. Villa Fraserville 42,34 C.H.R. Grand-Portage (LD) N.D. Hôpital St-Joseph (LD) 74,17
Témiscouata Foyer Beauséjour 63,82 C.A.H. Villa de la Rivière 59,44 C.H. Notre-Dame du Lac (LD) 73,92 Hôpital St-Michel Squatec (LD) 58,36 C.L.S.C. des Frontières (LD) 84.89
-120-
ANNEXE 8 (suite)
TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN SOINS INFIRMIERS DE LA CLIENTÈLE DES RÉGIONS 01 ET 11
RÉGION GASPÉSIE • ILES-DE-LA-MADELEINE
MaRaCa ÉTABLISSEMENTS TAUX DE SATISFACTION
Avignon Résidence St-Joseph C.H. Baie-des-Chaleurs (LD)
71,35 N.D.
Bonaventure Centre d'accueil de La Baie 89.10
Pabok Villa Pabos C.H. Chandler (LD)
80,06 N.D.
Côte de Gaspé C.H. Mgr Ross (LD) N.D.
Denis-Riverin Centre d'accueil de Cap-Chat Hôpital des Monts (LD)
73.94
Les Iles Villa Plaisance C.H. de l'Archipel (LD)
82,54 N.D.
SOURCE : C.R.S.S.S. 01-11, O.C.P.S. Données de juin 1992 COMPILATION : C.R.S.S.S. 01-11
ANNEXE 9
ÉTAT DES RESSOURCES EN SERVICES SPÉCIALISÉS POUR LES ÉTABLISSEMENTS D'HÉBERGEMENT
DES RÉGIONS 01 ET 11
ÉTAT DES RESSOURCES EN SERVICES SPÉCIALISÉS POUR LES ÉTABLISSEMENTS D'HÉBERGEMENT DES REGIONS 01-11
RÉGION DE LA GASPÉSIE - ILES-DE-LA-MADELEINE
M.R.C. établissement
Nombre de lits au permis
Pharmacie physiothé-rapie
Ergothérapie Thérapie par l'occupation
Serv socl
Lee al
Diétot hérapie
M.R.C. établissement
Nombre de lits au permis
TC TP TC TP TC TP TC TP TC TP TC TP
Avignon Résidence Saint-Joseph
125 0 4hres /sem.
1 • I4hres /sem.
0 0 0 0 0 0 0 21hres /sem.
Bonaventure CAH de la Baie 75 0 7hres /sem.
0 21hres /sem.
0 0 0 2lhres /sem.
0 0 0 0
Pabok Villa Pabos 62 0 0(1) 0 3hres/ sem.
0 0 0 0 0 0 0 0
Denis-Riverin CAH cap-chat 82 0 3hres /sem.
1 0 0 0 1 0 0 0 0 0
Les Iles Villa Plaisance 50 0 Shres /sem.
0 !5hres /sem.
0 0 0 0 0 0 0 3hres/ sem.
RÉGION BAS SAINT-LAURENT, SECTEUR A
M.R.C. Établissement
Nombre de lits au permis
Pharmacie Physiothé-rapie
Ergothérapie Thérapie par l'occupation
8 « n soc
rice ial
Diétot hérapie
M.R.C. Établissement
Nombre de lits au permis
TC TP TC TP TC TP TC TP TC TP TC TP
Matane Foyer de Matane 106 0 0(1) 1 27hres /sem.
0 0 1 0 0 7hres/ sem.
0 0
Matapédia CAH de la Vallée 96 0 Shres 2 0 0 0 1 0 2 0 0 25hres-/sem.
La Mitis Résidence de Mont-Joli
78 0 1hre/ sem.
1 0 0 0 0 25hres /sem.
0 28hres /sem.
0 0
Rimouski Foyer de Rimouski 246 1 0 0 28hres /sem.
1 0 2 0 1 0 1 0
Données compilées  partir des rapports statistiques d'hébergement 1991.-1992. Les données pour les U.S.L.D. et les C.H.S.P. ne sont pas disponibles.
TC - temps complet signifie une présence 5 jours par semaine. TP » temps partiel, la présence est indiquée en nombre d'heures/semaine.
(1) Contrat de service avec un C.H. avoisinant qui n'assure aucune présence dans le C.A.
ÉTAT DES RESSOURCES EN SERVICES SPÉCIALISÉS POOR LES ÉTABLISSEMENTS D'HÉBERGEMENT DES RÉGIONS 01-11
RÉGION BAS SAINT-LAURENT. SECTEUR B
H.R.C. établissement
Nombre de lits au permis
Pharmacie(1) Physiothé-rapie
Ergothérapie Thérapie par l'occupation
Ser soc
vice ial
Diétot .héraple
H.R.C. établissement
TC TP TC TP TC TP TC TP TC TP TC TP
Les Basques Villa Dubé 42 0 3hres/ sem.
0 0 0 1Ohres /sem.
0 9hres /sem.
0 14hres /sem.
0 6hres /sem.
Kamouraska
Foyer Desjardins 72 0 3hres/ sem.
0 0 0 5hres/ sem.
0 0 0 0 0 4hres /sem.
Kamouraska Villa Maria 78 0 4hres/
sem. 0 0 0 6hres/
sem. 1 0 0 0 0 4hres
/sem. Kamouraska
Villa St-Pascal 82 0 4hres/ sem.
0 0 0 6hres/ sem.
1 0 0 0 0 4hres /sem.
Kamouraska
Thérèse Martin 126 0 14hres /sem.
0 0 0 9hres/ sem.
1 0 0 0 0 6,5hres /sem.
Kamouraska
Foyer Ste-Anne 42 0 0(1) 0 0 0 3hres/ sem.
0 15hres /sem.
0 0 0 2hres /sem.
Rivière-du-Loup Foyer St-Antonin 41 0 2hres/
sem. 0 0 0 0 0 21hres
/sem. 0 0 0 2hres
/sem. Rivière-du-Loup
Villa Fraserville 60 0 12hres /sem.
0 20hres /sem.
0 7hres/ sem.
0 32,5 hres/sem
0 21hres /sem.
1 0 V 1
Témiscouata Foyer Beauséjour 54 0 3hres/
sera. 0 0 0 0 1 0 0 0 0
°J Témiscouata
Villa de la Rivière
42 0 2hres/ sem.
0 0 0 0 0 0 0 0 0
I H-N> Uj I
Données compilées à partir des rapports statistiques d'hébergement 1991-1992. Les données pour les U.S.L.D. et les C.H.S.P. ne sont pas disponibles.
TC « temps complet signifie une présence 5 jours par semaine. TP » temps partiel, la présence est indiquée en nombre d'heures/semaine.
(1) Contrat de service avec un C.H. avoisinant qui n'assure aucune présence dans le C.A.H
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