View
4.045
Download
0
Category
Preview:
DESCRIPTION
Recueil de témoignages d'entreprises évaluées AFAQ 26000
Citation preview
Nos clientsen parlent le mieux
L’évaluationAFAQ 26000responsabilité sociétale
DéveloppemeNt Durable
AFNOR Certification remercie les 150 entreprises évaluées qui contribuent au développement d’AFAQ 26000, premier modèle d’évaluation de la responsabilité
sociétale des organisations.
Ils témoignent dans ce recueil :
Aggelos
Antoine Espaces Verts
Art & Caractère
Ateliers Fouesnantais
Bodemer
Campenon Bernard Construction
Cemex
CER France Eure
Cleaning
Excel Foie Gras
Ferrero
Inoxia
Médithau Marée
MRS (Multi Restauration Service)
Page Group
Polyclinique de Blois
Proludic
SDH (Société Dauphinoise pour l’Habitat)
Transports du Val d’Oise
Villages Clubs du Soleil
3
AFAQ 26000 est une évaluation du degré d’intégration des principes dudéveloppement durable dans les organisations en cohérence avec la normeISO26000.UneméthodeproposéeenexclusivitéparAFNORCertification,pionnierdansl’évaluationdesdémarchesdéveloppementdurableenFrance.
L’évaluationAFAQ26000passeaucriblel’ensembledespratiquesd’uneorganisationainsiquesesrésultatssurles3piliersdudéveloppementdurable(économique,socialetenvironnemental).Stratégiederesponsabilitésociétale, intégrationde laresponsabilitésociétaledans lemanagement,ressourceshumainesetconditionsdetravail,ancrageterritorial,production,consommation,protectionduconsommateur…touscespointssontanalysésparuneéquiped’évaluateursextérieursexperts,spécialementqualifiés.
Ellesedérouleen3phases:
L’organismeévaluéobtientunenotesur1000quicorrespondàl’undesquatreni-veauxdematuritédumodèled’évaluation(initial,progression,confirméetexemplaire).
L’entreprisebénéficied’unevéritablefeuillederoutequiluipermetd’estimerlaperti-nencedesapolitiquederesponsabilitésociétaleselonlanormeISO26000,etd’iden-tifierlespointsfortsetlespointsfaiblesdesespratiques.Ledéveloppementdurableestunefinalitéjamaisatteintequinécessitedesadaptationsetdeseffortsconstants!
Recueil des données Définition du plan d’évaluation, intégrant l’identification des parties prenantes internes et externes
Collecte des pratiques et des résultats sur site Animation sur demande, d’ateliers : évaluation et partage collectifs des pratiques de responsabilité sociétale
Rédaction du rapport d’évaluation
Restitution du score global, des points à pérenniser et des pistes d’amélioration
Remise de l’attestation et du logo associé
1Préparation
2Evaluation sur site
3Analyse et rapport
L’évaluationAFAQ 26000responsabilité sociétale
Elle offre des échanges constructifs avec l’évaluateur.
Elle invite à mettre l’entreprise en mouvement, en ouvrant un nombre de
chantiers impressionnant.
Elle crédibilise la démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise.
Elle engage l’entreprise à se rapprocher des parties prenantes, en les intégrant
davantage dans la réflexion globale de l’agence.
Confirmer ses choix
Eco-conception, pratiques managériales : « Depuis plusieurs années, nous sommes engagés en matière de responsabilité sociétale de l’entreprise. Mais sans jamais nous évaluer sur ces sujets. » Alain Gross, directeur général, et l’équipe de collaborateurs d’Aggelos ont voulu en avoir le cœur net. Et pour bien apprécier la situation de l’entreprise à l’instant « t », ils ont dé-cidé de se soumettre à l’évaluation AFAQ 26000 sans aucune préparation. Le résultat s’avère plutôt probant. Originalité de la démarche, l’évaluation a été menée collectivement sur cinq agences de commu-nication, dont certaines concurrentes d’Aggelos. La restitution collective s’est révélée très riche en matière d’échanges d’expériences sur le management, la politique de rémunération, etc.
« L’évaluation nous donne plus d’assurance et de confiance dans nos choix, estime Alain Gross. Elle a également changé le regard de nos par-ties prenantes, qui nous considéraient comme de doux rêveurs et respectent aujourd’hui notre approche. »Ainsi, la consultation des salariés avant les prises de décisions est entrée dans les mœurs et
acceptée comme telle. Autre exemple, dans l’accord d’intéressement, les collaborateurs ont décidé que chacun toucherait la même somme, quels que soient son poste et sa responsabilité. Alain Gross en est persuadé : « C’est le résultat de l’évaluation ».
AggElOsAgence de communication
17 salariés
1,4 million d’euros de chiffre d’affaires
alain Gross, directeur général
« La démarche a changé le regard de nos parties prenantes, qui nous considéraient comme de doux rêveurs et respectent aujourd’hui notre approche »
« Avec l’évaluation AFAQ 26000, nous avons ouvert des portes sur différents
thèmes : l’analyse des grands enjeux pour l’entreprise et de nos champs d’influence, la clarification des relations avec nos partenaires et nos parties prenantes… Début 2013, nous allons être à nouveau évalués. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
4
Elle propose à l’entreprise une démarche globale et complète.
Elle permet de profiter du professionnalisme et du travail de qualité de
l’évaluateur.
Elle délivre un bilan, véritable outil permettant de progresser.
Elle permet de communiquer sur la démarche sociétale de l’entreprise
en s’appuyant sur une évaluation reconnue.
ANtOINE EsPACEs vERts Création d’espaces verts
35 salariés
4,8 millions d’euros de chiffre d’affaires
rémy muriach, responsable du développement durable
Parmi les pilotes d’AFAQ 26000
« J’étais membre de la commission Environnement Développement Durable de l’UNEP-Les entreprises du paysage. À ce titre, j’ai participé à l’adaptation sectorielle de la grille d’évalua-tion AFAQ 26000 et Antoine Espaces Verts fait partie des entreprises pilotes. » Responsable du développement durable, Rémy Muriach est donc familier de toutes ces questions.Plan d’épargne entreprise, avantages sociaux pour attirer le personnel et maintenir les compé-tences, Antoine Espaces Verts affichait une politique sociale plutôt avancée. Elle ne pouvait pas en dire autant en matière d’environnement, l’entreprise maîtrisant mal le traitement de ses déchets et utilisant trop de produits phytosanitaires. « Nous voulions prendre de l’avance sur la concur-rence, indique Rémy Muriach. Le bilan de l’éva-luation nous a fourni une mine d’informations. Pour chaque point défaillant, nous avons identifié une piste d’amélioration. »Avec à la clé des dispositions très pratiques et concrètes : rédaction d’une charte des valeurs, meilleure traçabilité des produits de nettoyage, recherche de fournisseurs de végétaux et de bois plus proches… Bref, de quoi progresser dans tous les domaines de la vie de l’entreprise.
« Nous travaillons sur notre règlement intérieur. Nous allons
désormais programmer un rendez-vous annuel dans l’entreprise autour du développement durable qui implique nos parties prenantes. »
lEs PERsPECtIvEs
« Nous voulions prendre de l’avance sur la concurrence »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
5
Définir une politique de développement durable et donner
une feuille de route à chacun.
Ne rien imposer, laisser les acteurs définir leurs objectifs.
S’insérer dans l’activité de l’entreprise sans la freiner.
la RsE au cœur des valeurs de l’entreprise
Aspiration des papiers, panneaux acoustiques pour protéger les salariés du bruit, humidifica-teurs et rafraîchisseurs d’air… : Art & Caractère compte parmi les premières imprimeries qui se sont engagées dans des démarches de développement durable. Dès 2006, elle est labellisée Imprim’vert, une marque reconnue par l’ensemble des acteurs des industries graphiques qui montre la volonté de réduire les impacts environnementaux liés aux activités de l’imprimerie. Par ailleurs, un questionnaire adressé aux salariés en 2011 montre que les valeurs qui fondent l’entreprise et fédère le personnel correspondent aux questions centrales posées par la RSE. En particulier, son ancrage territorial.
« Nous avons voulu aller plus loin, se souvient Nathalie Ménard, chargée de mission Environne-ment, Hygiène et Sécurité. D’autant plus que nous bénéficions du soutien logistique du groupe Pierre Fabre auquel nous appartenons. »Bonne surprise après un premier diagnostic déve-loppement durable, l’entreprise atteint les 58 % de
bonnes pratiques. « Nous avons alors formalisé notre démarche et chiffré précisément des composants en définissant des indicateurs qui entrent dans la production. » Par exemple, l’im-primerie sait aujourd’hui qu’elle utilise des huiles végétales dans ses encres pour 92 % de ses fabrications et que les 8 % restants sont constitués d’or et d’argent, pour l’instant impossible à remplacer. Autant d’indicateurs qui lui permettent désormais d’apprécier son évolution.Fin 2011, l’évaluation AFAQ 26000 a par conséquent permis de fixer des caps d’amélioration, notamment vis-à-vis du personnel. Art & Caractère renforce ainsi une politique de protection de ses salariés.
ARt & CARACtèRE Imprimerie de luxe
97 salariés
14 millions de chiffre d’affaires
Nathalie ménard péméja, chargée de mission Environnement, Hygiène et Sécurité
« Nous avons pu formaliser notre démarche et chiffrer précisément des composants qui entrent dans la production »
« Pour continuer à progresser, nous sensibilisons nos
salariés et nous allons communiquer auprès de nos fournisseurs et de nos sous-traitants pour élargir la
démarche. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts FORts D’AFAQ 26000
6
Elle permet de se comparer aux secteurs
économiques traditionnels.
Elle redonne du sens au travail des collaborateurs, les sensibilise à la stratégie de l’entreprise.
Elle véhicule une image forte de l’entreprise à l’extérieur.
AtElIERs FOuEsNANtAIsAssociation regroupant trois entreprises adaptées : Sapf, Kannti et Ecotri (paysage, blanchisserie industrielle, recyclage)
310 salariés
12,5 millions de chiffre d’affaires
philippe Fillette, directeur général
un engagement qui va de soi
Pour les entreprises de travail adapté, l’engagement social et sociétal va de soi. Encore faut-il qu’il soit connu et reconnu de tous. Déjà certifiés ISO 9001 et ISO 14001, les Ateliers Foues-nantais ont décidé de se faire évaluer AFAQ 26000, pour « prendre la mesure de notre enga-gement et dégager de nouvelles pistes d’amélioration afin de compléter nos plans d’actions », souligne Philippe Fillette, directeur général. De fait, si l’évaluation n’a pas révélé de surprise, preuve que l’entreprise avait une bonne vision de son fonctionnement, elle a mis en évidence les domaines dans lesquels existent des marges de progrès : communication et sensibilisation du personnel sur la responsabilité sociétale à rendre plus homogènes entre les huit sites répartis dans trois départements ; indicateurs sur la santé et la sécurité au travail à développer ; plan de gestion de l’énergie à mettre en place…D’une manière générale, « l’évaluation nous a permis de communiquer davantage tant en interne qu’en direction de nos partenaires, reprend Philippe Fillette. Nous avions un peu tendance à appliquer le précepte : “Pour vivre heureux, vivons cachés”. »Un précepte que l’entreprise abandonne, ne serait-ce que pour répondre à de nouvelles exigences. Ainsi, certains appels d’offres comportent désormais des clauses sur la responsabilité sociétale. Avec l’évaluation AFAQ 26000, les Ateliers Fouesnantais peuvent démontrer leur avance dans ce domaine par rapport à leurs concurrents.
« Pour nous améliorer sur les questions de santé et de sécurité
au travail, nous allons embaucher une personne à mi-temps qui sera rattachée à notre responsable QSE (qualité, sécurité, environnement). Dans le domaine de l’énergie, nous envisageons à terme de
dresser un bilan carbone. »
lEs PERsPECtIvEs
« L’évaluation nous a permis de communiquer davantage tant en interne qu’en direction de nos partenaires »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
7
C’est une évaluation sans complaisance de la situation de
l’entreprise, par un enchaînement objectif de cotations.
Elle permet de profiter du professionnalisme des évaluateurs.
Elle présente de façon claire les voies de progrès à intégrer dans la
stratégie.
Des marges de progression
Comment intégrer la gestion de la qualité dans un système de management global, tout en y ajoutant les questions d’hygiène, de sécurité, d’environnement et de ressources humaines ? Bodemer a trouvé la réponse à cette question dans l’évaluation AFAQ 26000. « La démarche nous a permis de nous asseoir autour d’une table pour réfléchir à tout ce que nous avons fait dans le domaine de la responsabilité sociétale de l’entreprise, indique Del-
phine de Bel Air, responsable efficacité du système de management. Nous avons pris du recul et évalué notre situation par rapport à nos ambitions. Nous nous sommes rendus compte que nous avions encore beaucoup de marges de progression, d’autant que l’évaluation n’est pas du tout complaisante. »
Pour Bodemer, les retombées sont très concrètes. D’abord, le groupe a cartographié de manière précise ses partie-prenantes et défini des modalités de dialogue avec elles. Ensuite le coordina-teur sécurité-environnement a été rattaché à la direction des ressources humaines. Enfin, Bo-demer dispose désormais d’indicateurs en matière d’hygiène, de sécurité et d’environnement. Des indicateurs qui lui permettent de progresser en permanence.
BODEmERDistributeur automobile (18 concessions et 2 agences)
950 salariés
3,7 millions d’euros de chiffre d’affaires
Delphine de bel air, responsable efficacité du système de management
« Nous avons pris du recul et évalué notre situation par rapport à nos ambitions »
« Pour notre nouvelle évaluation AFAQ 26000, nous avons rédigé un
rapport développement durable du groupe Bodemer, qui synthétise nos actions. Notre objectif aujourd’hui : amener nos parties prenantes à s’engager
dans la démarche. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
8
Elle élargit la vision du développement durable.
Elle amène à réfléchir à des pistes d’amélioration.
Elle offre des indicateurs pour se comparer à la concurrence
CAmPENON BERNARD CONstRuCtION Entreprise générale de bâtiment
600 salariés
300 millions de chiffre d’affaires
pascal roux, directeur qualité, sécurité, environnement
Progresser, toujours progresser
Dans le bâtiment, la sécurité et les conditions de travail sont à la fois une obsession et une source d’angoisse. Difficile de se définir comme exemplaire dans une activité aussi dangereuse qui rassemble une multitude d’intervenants. Du moins, les certifications offrent-elles un cadre pour s’améliorer en permanence.Première entreprise générale du bâtiment certifiée ISO 9001 en 1994, Campenon Bernard Construction se lance dans l’évaluation AFAQ 1000NR -référentiel précurseur d’AFAQ 26000- en 2009. C’est donc tout naturellement qu’elle se prête au jeu de l’évaluation AFAQ 26000 en février 2011. « C’est une belle leçon de modestie, indique Pascal Roux, directeur qualité, sécurité, environnement. On a toujours l’impression de faire beaucoup de choses ; la démarche structurée autour de sept questions centrales nous montre que nos marges de progression sont phénoménales. » Et ce, dans des domaines auxquels l’entreprise n’a pas forcément pensé. Par exemple, l’acier utilisé dans la construction a-t-il été produit par des sociétés faisant travailler des enfants ? Autre exemple : comment contribuer au développement local sur la cinquantaine de chantiers en activité ?Progresser, toujours progresser, telle est l’ambition et la préoccupation permanente de Pascal Roux. A tel point qu’il préfère progresser dans le niveau confirmé (3/4) plutôt que de se his-ser jusqu’à l’exemplarité : « Le meilleur moyen de maintenir un état d’esprit d’amélioration continue ». Même si logiquement, cet état d’esprit finira, à terme, par hisser l’entreprise à un niveau d’excellence.
« Pour l’évaluation de suivi, il n’est pas question de “faire du
bachottage”. Nous nous présenterons tels que nous évoluons et je pense que nous mettrons en évidence des progrès. »
lEs PERsPECtIvEs
« La démarche structurée autour de sept questions centrales nous montre que nos marges de progression sont phénoménales »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
9
Elle interroge les collaborateurs sur la
politique de l’entreprise et son système de management.
Elle souligne les points positifs, donne des repères et propose des actions.
Assurer la cohérence des différentes politiques
Depuis vingt ans, Cemex mène des démarches dans les domaines de la qualité, de l’environne-ment et des ressources humaines. Restait à assurer la cohérence de ces politiques sectorielles. C’est aujourd’hui chose faite avec l’évaluation AFAQ 26000 sur la responsabilité sociétale (RSE) qui est intervenue, en 2007, après la mise en application d’une démarche développement durable selon le guide SD 21000.
« Nous souhaitons nous mettre dans la perspective d’une éventuelle obligation de respecter les critères de la responsabilité sociétale, indique Christian Béran-ger, directeur du développement durable. Nous avions déjà des démarches internes, mais ce regard extérieur nous a ouvert un champ important d’améliorations. »Communication au plus près du terrain pour mieux faire comprendre les enjeux du développement du-
rable, indicateurs de suivi analysés tous les trois mois par le comité exécutif, nomination de coordinateurs développement durable, signature d’un code de déontologie et de bonnes pra-tiques par les commerciaux, mise en place d’un plan biodiversité par région d’activité, bilan des consommations d’eau… : toutes les améliorations proposées ont été transcrites en plan d’actions mis en application dans les mois qui ont suivi l’évaluation. Cette dernière « nous oblige à décliner des enjeux globaux en actions concrètes », souligne Christian Béranger. Pour rester en alerte sur les questions de responsabilité sociétale, Cemex va créer un comité d’orientation. Composé de scientifiques, de représentants d’ONG et d’acteurs de la vie civile, il analysera deux fois par an le système de management et l’état d’avancement des objectifs de l’entreprise, tout en lui exprimant ses attentes.
CEmExProducteur de matériaux de construction (béton et granulats)
2 000 salariés
992 millions de chiffre d’affaires
Christian béranger, directeur du développement durable
« Nous avions déjà des démarches internes, mais ce regard extérieur nous a ouvert un champ important d’améliorations »
« Nous écrivons notre politique RSE en version ISO 26000. Nous allons compléter
nos plans d’actions dans des domaines peu explorés actuellement tels que les droits de l’homme ou le réchauffement climatique. Nous souhaitons enfin faire profiter de notre expérience les entreprises de notre profession dont très peu ont engagé une démarche de développement
durable. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORt
s D’
AFAQ 26000
10
Elle permet de bénéficier d’un regard extérieur.
Elle apporte la crédibilité d’AFNOR Certification.
Elle compare les autres cabinets.
CER FRANCE EuRE Expertise comptable et conseil aux entreprises Membre du réseau CER France
220 salariés
16 millions d’euros de chiffre d’affaires
thierry Chastan, directeur marketing et responsabledu développement durable.
Question de crédibilité
« Avec deux autres CER France (Seine Maritime et Somme), nous avons commencé par nous poser la question de savoir si les valeurs portées par le développement durable et la RSE étaient compatibles avec les nôtres. La réponse étant positive, nous avons cherché une recon-naissance extérieure de nos actions. » Thierry Chastan, responsable du développement durable chez CER France Eure, et ses collègues se sont attelés d’abord au guide SD 21000, puis à l’évaluation AFAQ 26000.En interne, « la démarche nous a permis d’améliorer le dialogue social et de progresser en matière d’environ-nement », estime Thierry Chastan. En matière sociale, l’entreprise a mis en place un plan handicap pour inté-grer cette dimension humaine et tendre vers les obli-gations d’emploi de travailleurs handicapés, signé un accord égalité homme/femme et développé le télétravail partiel (un jour par semaine). Concernant la protection de l’environnement, les trois associations réalisent chaque année leur bilan carbone. Elles se sont lancées dans la gestion électronique des documents pour limiter la consommation de papier, ont instauré le recyclage des déchets et adopté les normes HQE (haute qualité environnementale) pour leurs nouveaux bureaux. Un programme de rénovation des anciens locaux est en cours de déploiement.« L’évaluation nous apporte également une crédibilité vis-à-vis de nos clients », souligne Thierry Chastan. Le conseil représente un quart de l’activité de ces cabinets. Il est toujours plus simple d’inciter une entreprise à se lancer dans une démarche de responsabilité sociétale, lorsqu’on s’est soi-même soumis aux cribles de l’évaluation AFAQ 26000.
« Même si nous ne visons pas le niveau exemplaire (4/4), nous
allons poursuivre les actions engagées pour encore progresser. Certaines d’entre elles, tel le plan handicap ou l’égalité homme/femme, doivent être
menées sur le long terme. »
lEs PERsPECtIvEs
« La démarche nous a permis d’améliorer le dialogue social et de progresser en matière d’environnement »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
11
Elle oblige à se dévoiler face à l’évaluateur.
Elle démontre aux parties prenantes que l’entreprise applique
les principes de la responsabilité sociétale.
les collaborateurs au centre des préoccupations
Aider à trouver un logement, proposer les services d’un avocat en cas de problème juridique… Chez Cleaning, les salariés sont considérés avant tout comme des personnes. L’entreprise pra-tique ce que Yann Orpin appelle « le management sans frontière qui nous conduit à placer les collaborateurs au centre de nos préoccupations ».
C’est au sein du Centre des Jeunes Dirigeants de Lille que Yann Orpin découvre la norme ISO 26000. Avec ses collègues chefs d’entreprise, il travaille sur les in-dicateurs et sur la démarche d’amélioration continue. « Une fois les indicateurs mis en place, nous devenons très réactifs pour prendre des décisions économiques ou sociales, au lieu d’attendre le bilan annuel, insiste Yann Orpin.»
Avec l’évaluation AFAQ 26000, la responsabilité sociétale s’inscrit de manière plus durable au cœur du projet d’entreprise qui vient d’être revu. À l’occasion de cette réécriture, chaque collaborateur de l’administration et de l’encadrement a été invité à proposer une idée porteuse en matière de développement durable avec, à la clé, des moyens financiers pour la réaliser. Une initiative qui a permis de « renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise », estime Yann Orpin.
ClEANINgEntreprise de propreté
200 salariés
3,3 millions d’euros de chiffre d’affaires
Yann orpin, directeur général
« Une fois les indicateurs mis en place, nous devenons très réactifs pour prendre des décisions économiques ou sociales »
« Nous développons notre activité sous forme d’entreprise
d’insertion. Pour cette structure, nous allons dupliquer les principes du développement durable que nous appliquons chez Cleaning. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
12
Inscrire l’entreprise dans une démarche de progrès dans
la durée.
Situer l’entreprise sur une échelle et dégager une marge de progression.
Fixer des objectifs à atteindre pas à pas.
ExCEl FOIE gRAs Spécialiste du canard à foie gras
Filiale du groupe Maïsadour
260 salariés
55 millions d’euros de chiffre d’affaires
Stéphanie pradal, gestion RH et management qualitéet développement durable
le développement durable dans les gènes
Une note globale de 722 points qui place l’entreprise au niveau exemplaire (4/4) de l’évalua-tion AFAQ 26000. À ce jour, sur 150 entreprises évaluées en France, seules 6 ont obtenu ce niveau : pour un coup d’essai c’est un coup de maître ! Il faut dire que cette évaluation s’inscrit naturellement dans le parcours d’Excel Dévelop-pement impliquée dès 2007 dans le Collectif 3D (Destination Développement Durable). Ce collectif rassemble des entreprises agroalimen-taires qui échangent leurs expériences et leurs bonnes pratiques. « Nous avons commencé par un diagnostic de nos pratiques RSE, se souvient Stéphanie Pradal, pilote de ce projet chez Ex-cel. Puis nous avons défini un plan d’actions. En 2011, nous avons décidé de nous jeter dans le grand bain de l’évaluation. »Depuis sa création voilà 20 ans, Excel Foie Gras (abattage, découpe, transformation du produit, boutiques) s’est construite sur le relationnel et une grande fidélité à ses partenaires. Par ailleurs, l’entreprise travaille depuis longtemps sur l’amélioration des conditions de travail de ses sa-lariés et de ses producteurs. Elle s’inscrit sur tous les plans dans une démarche d’amélioration continue.« Les évaluateurs ont été impressionnés par l’état d’esprit et les valeurs de l’entreprise, insiste Stéphanie Pradal. Comme si le développement durable faisait partie de nos gènes. »Pour autant, Excel Foie Gras ne s’endort pas sur ses lauriers. Les échanges avec les collabora-teurs se multiplient pour hiérarchiser les axes de progrès et définir des actions concrètes.
« En obtenant le niveau exemplaire (4/4), nous avons placé la barre très haut. Il nous faut nous maintenir et progresser encore. »
lEs PERsPECtIvEs
« Les évaluateurs ont été impressionnés par l’état d’esprit et les valeurs de l’entreprise. Comme si le développement durable faisait partie de nos gènes »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
13
FERRERO FRANCE Leader du marché français de la confiserie et du goûter au chocolat
1 200 salariés
1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires
amaury bessard, coordinateur RSE
De la gestion de projet au système de management
« J’ai été surpris par la démarche et séduit pas les résultats. » C’est ainsi qu’Amaury Bessard, coordi-nateur RSE, exprime son sentiment sur l’évaluation AFAQ 26000. Surpris, par la méthode très ouverte
avec des échanges libres qui tranche avec le formalisme pointilleux de certaines démarches de certification ; séduit, par les conclusions et les recommandations des évaluateurs qui ont renforcé certaines de ses convictions. Il faut dire qu’Amaury Bessard, en poste depuis un an et demi, souhaitait donner davantage de structure à la démarche RSE de son entreprise avec une ambition : devenir plus méthodique. « La norme ISO 26000 me paraissait un bon baromètre pour évaluer notre niveau de maturité. Quant à AFNOR Certification, elle s’est imposée par son image de sérieux, de rigueur, de méthode. »L’évaluation AFAQ 26000 a notamment mis en évidence des insuffisances en matière de contrôle et d’évaluation de certaines démarches engagées. Un point d’autant plus important que chaque direction de Ferrero France développe un plan d’actions par métier en fonction de 14 enjeux définis autour des quatre piliers de la démarche RSE : les salariés, les produits, l’empreinte sociétale et l’empreinte environnementale. « L’évaluation AFAQ 26000 nous a fait comprendre qu’en matière de RSE, nous devions passer de la gestion de projet à un véritable système de management », conclut Amaury Bessard.
« J’ai été surpris par la démarche et séduit par les résultats »
Offrir un bon baromètre de maturité de la démarche et de la
gouvernance RSE.
Créer une dynamique au sein de l’entreprise.
Apporter une nouvelle légitimité à la démarche RSE.
Inciter à chercher l’exemplarité.
« Nous allons intégrer les recommandations nouvelles des
évaluateurs d’AFNOR Certification à nos différents plans d’action qui courent jusqu’en 2014. Notre objectif 2014 : passer de la maturité confirmée à
l’exemplarité (4/4). »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
14
Elle permet de prendre du recul et de
bénéficier d’un regard extérieur.
Elle offre la possibilité de s’évaluer sur la base d’un référentiel d’avenir.
C’est une évaluation incontestable, notamment vis-à-vis des parties prenantes.
INOxIAAgence de communication
25 salariés
3 millions d’euros de chiffre d’affaires
Jean-marc Gancille, directeur du développement durable
la communication responsable
Pour sa future implantation, Inoxia a choisi de s’installer sur une ancienne friche militaire. Avec d’autres acteurs de la vie bordelaise, l’agence de communication se lance dans un véritable projet urbain baptisé Darwin fondé sur la coopération économique et la transition écologique. Darwin entre pleinement dans le projet d’entreprise d’Inoxia centré sur le développement du-rable. « Nous avons repensé notre façon de travailler autour de la notion de communication responsable », explique Jean-Marc Gancille, directeur du développement durable. L’évaluation AFAQ 26000 intervient donc comme un prolongement logique de cette po-litique. D’autant qu’Inoxia est un membre ac-tif d’Apacom (association des professionnels aquitains de la communication) qui participe au groupe de travail communication sur la norme ISO 26000. Réalisée dans le cadre d’une action collective et financée en partie par l’Ademe, « l’évaluation assoie notre démarche et la crédibilise, estime Jean-Marc Gancille. Elle nous apporte la recon-naissance d’une certaine maturité de l’entreprise. Vis-à-vis des parties prenantes notamment, il est important de se prévaloir d’une évaluation incontestable », tout en travaillant sur certains points à améliorer. Ainsi, en matière de gouvernance, Inoxia cherche à impliquer davantage ses salariés dans les prises de décision et la transmission de messages.
« Nous allons appliquer le plan d’actions et essayer de
progresser dans certains domaines. Par exemple, nous devons formaliser davantage nos processus et nous montrer plus rigoureux dans
l’évaluation de nos résultats. »
lEs PERsPECtIvEs
« L’évaluation assoie notre démarche et la crédibilise, elle nous apporte la reconnaissance d’une certaine maturité de l’entreprise »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
15
méDIthAu mARéEConchyliculteur
4 500 tonnes de coquillages/an
45 salariés
8 millions d’euros de chiffre d’affaires
marion Claustre, responsable qualité, sécurité, environnement
une activité directement liée à la nature et au territoire
La satisfaction du consommateur, la protection de l’environnement, et aujourd’hui la respon-sabilité sociétale : Médithau Marée cultive les concepts du développement durable. Et pour cause : « Notre travail est directement lié à la nature et à notre territoire, remarque Marion
Claustre, responsable qualité, sécurité, en-vironnement. Depuis longtemps, Florient Tarbouriech, P-dg de la société, nous trans-met des valeurs telles que le respect de l’environnement, l’équité dans les relations commerciales et entre les salariés. Ces va-leurs sont partagées par le personnel. Nous avons souhaité situer objectivement notre
niveau d’engagement en matière de développement durable. » D’où la démarche d’évaluation AFAQ 26000, basée sur la norme ISO 26000.Un engagement qui s’appuie sur des actions concrètes : mécanisation de la chaîne de produc-tion pour réduire la pénibilité du travail tout en améliorant la profitabilité ; introduction d’un critère de performance environnementale et sociale au calcul de l’intéressement ; traitement des eaux de process et évaluation des impacts sur l’environnement… « Alors que nous sommes absorbés par le quotidien, la certification nous permet de mesurer nos avancées, reprend Marion Claustre. L’évaluation est également un moment important pour recueillir des conseils et pour démarrer des plans d’actions. » L’évaluation AFAQ 26000 devient un moyen d’ancrer encore plus profondément les valeurs de Médithau Marée et de les faire partager à son personnel comme à ses partenaires.
« Depuis longtemps, le P-dg de la société, nous transmet des valeurs telles que le respect de l’environnement, l’équité dans les relations commerciales et entre les salariés »
Elle permet de faire le point sur l’engagement sociétal de
l’entreprise.
Elle ancre les valeurs de l’entreprise.
Elle est la preuve de son engagement dans une démarche de responsabilité
sociétale.
« Nous travaillons sur une politique d’achats responsables,
en intégrant des critères sociétaux et environnementaux dans nos cahiers des charges. Par ailleurs, nous poursuivons notre engagement environnemental par l’éco-conception et l’analyse du cycle de vie de
nos productions. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
16
Elle structure la démarche de responsabilité
sociétale
Elle a permis de créer des outils de reporting et de gestion des préparations de repas pour éviter les gaspillages
Elle offre aux clients des indicateurs sur lesquels ils peuvent
communiquer
Pionnier de la responsabilité sociétale dans la restauration collective
Première société de restauration collective à avoir été évaluée AFAQ 1000NR et AFAQ 26 000, parmi les premières à avoir réaliser un bilan carbone, dans son secteur d’activité, MRS fait figure de pionnier de la responsabilité sociétale. Ainsi, en 2005, l’entreprise choisit de s’enga-ger dans le Global Compact, le Pacte Mondial de l’Unesco qui vise à respecter dix principes internationaux de responsabilité sociétale. Dès 2006, elle commence à structurer sa démarche de développement durable. « L’évaluation AFAQ 26000 nous a paru la démarche la plus com-plète puisqu’elle comprend les trois composantes du développement durable, cohérentes avec un management de type ISO dans chacun de ces do-maines », souligne Gwenaëlle Ragot, responsable qualité et développement durable.Des démarches qui font travailler l’imagination. Ainsi, le bilan carbone a démontré que la consom-mation de viande représentait 45% de l’impact sur l’environnement de l’activité de MRS. Ce qui a conduit l’entreprise à développer une offre vitaminée à base de protéine végétale. Ces avancées profitent également à ses clients qui peu-vent utiliser des indicateurs, telle que la consommation d’eau et d’énergie, pour communiquer auprès de leurs salariés.Le travail d’amélioration continue porte également sur le volet social. « Nous comptons favo-riser de plus en plus le bien-être au travail pour attirer et garder nos collaborateurs, reprend Gwenaëlle Ragot. En matière d’égalité homme/femme nous sommes très avancés, avec un comité de direction largement féminisé. »
« L’évaluation AFAQ 26000 nous a paru la démarche la plus complète puisqu’elle comprend les trois composantes du développement durable »
« Les autres entreprises du groupe demandent à s’engager dans une démarche
de responsabilité sociétale. Nous allons donc étendre notre action à ces entreprises tout en cherchant d’autres modes de reconnaissance sur la sécurité au travail ou la sécurité alimentaire. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
mRs (multI REstAuRAtION sERvICEs) Restauration collective
450 salariés
Plus de 8 millions de repas servis dans 80 restaurants
Gwenaëlle ragot, responsable qualitéet développement durable
17
Elle permet de démontrer son engagement
RSE.
C’est une évaluation sans complaisance de la part d’un organisme reconnu (AFNOR Certification).
PAgE gROuP (MichaeL Page internationaL PLc)Cabinet de recrutement et conseil
500 consultants en France
164 bureaux dans 34 pays
vincent poirel, responsable égalité des chanceset RSE
l’égalité des chances au cœur du métier
Comment valoriser les actions menées depuis 2003 sur l’égalité des chances, sur le bien-être au travail ou sur la préservation de l’environnement ? « L’éva-luation AFAQ 26000 répondait à cette question que nous nous posions à un moment où nous devions rassurer certaines grandes entreprises clientes sur nos engagements en matière de développement du-rable », explique Vincent Poirel, responsable égalité des chances et RSE.
Lorsqu’on est un intermédiaire de l’emploi, travailler sur l’égalité des chances semble relever de l’évidence. Michael Page et Page Personnel (devenus depuis Page Group) se sont ainsi fait auditer par SOS Racisme et ISM Corum. L’entreprise a écrit une charte interne sur le sujet et formé l’ensemble de ses collaborateurs à l’égalité des chances et à la non-discrimination.« L’évaluation nous a permis de constater que nous allions dans le bon sens dans ce domaine, indique Vincent Poirel. En revanche, sur l’environnement, elle nous a montré qu’il fallait struc-turer notre démarche, alors que nous étions partis “tout feu tout flamme”. Nous nous sommes rendus compte qu’engager des actions sans mesurer leur efficacité présentait peu d’intérêt. »En matière d’environnement, le cabinet de recrutement n’utilise que du papier recyclé. Il sen-sibilise son personnel au tri des déchets et aux économies d’énergie. Pour renforcer la prise de conscience, il envisage, dès que possible, de communiquer aux équipes le niveau de consom-mation énergétique de leur étage, avec explications et gains potentiels à la clé. De belles marges de progression en perspective.
« Nous souhaitons maintenir notre niveau en matière d’égalité des
chances, puisque nous avons obtenu le maximum de points. Nous devons progresser sur l’environnement. Pour cela nous allons nous appuyer sur notre bilan carbone et de nouveaux éléments de mesure pour dégager
les actions prioritaires. »
lEs PERsPECtIvEs
« Nous devions rassurer certaines grandes entreprises clientes sur nos engagements en matière de développement durable »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’A
FAQ 26000
18
Elle permet de prendre conscience
de la portée de la responsabilité sociétale, de son vaste champ d’action
et de son exigence.
Elle met à jour des pistes d’amélioration qui confortent l’entreprise dans sa stratégie.
Elle a engendré l’adhésion et l’enthousiasme des salariés pendant la période d’évaluation.
Elle a permis d’échanger de manière constructive avec les
auditeurs.
POlyClINIQuE DE BlOIs Clinique (médecine, chirurgie, obstétrique)
370 salariés
29 millions d’euros de chiffre d’affaires
Carine raffin-peyloz, attachée de direction,coordinatrice du développement durable
Premier établissement de santé français évalué
La Polyclinique de Blois est le premier établissement de santé en France à avoir été évaluée AFAQ 26000. « Pour nous, c’est une reconnaissance, la mise en lumière du travail et de l’in-vestissement de nos collaborateurs, depuis plusieurs années », précise Carine Raffin-Peyloz, responsable du développement durable.En 2007, l’entreprise a adhéré, dès sa création, au C2DS (comité développement durable en santé). Ce comité aide les établissements de santé à dé-ployer des actions en faveur du développement durable, en faisant connaître et partager les expé-riences de chacun et en élaborant des recomman-dations et guides de bonnes pratiques. Plusieurs groupes de travail se sont alors constitués en interne, proposant et développant au fil des an-nées des actions innovantes, des indicateurs de suivi, et établissant de véritables partenariats avec les prestataires, la centrale d’achat, les fournisseurs...« Ce parcours nous a conduits à vouloir identifier notre niveau de performance avec l’évalua-tion AFAQ 26000, un standard reconnu qui considère la responsabilité sociétale dans toute sa dimension, et à identifier des pistes de progression, indique Carine Raffin-Peyloz. Avec l’idée de tendre vers un management plus structuré, tout en reconnaissant le travail accompli par nos collaborateurs. » La polyclinique réfléchit ainsi à restructurer le management de son comité interne, en y associant des compétences internes complémentaires.
« Nous élaborons un plan d’actions sur trois ans pour atteindre le
niveau exemplaire (4/4). Nous envisageons d’élargir le champ de l’évaluation à l’établissement SSR (soins de suites polyvalents, et soins de suite diététiques) et à la crèche inter-entreprises qui appartiennent
au même groupe que la Polyclinique. »
lEs PERsPECtIvEs
« C’est une reconnaissance, la mise en lumière du travail et de l’investissement de nos collaborateurs, depuis plusieurs années »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
PAgE gROuP (MichaeL Page internationaL PLc)Cabinet de recrutement et conseil
500 consultants en France
164 bureaux dans 34 pays
vincent poirel, responsable égalité des chanceset RSE
19
Elle dresse la cartographie précise de tous
les champs d’actions en matière de développement durable.
Elle invite à formaliser des actions jusqu’à présent menées de manière intuitive.
Elle dégage des pistes d’amélioration.
une politique volontariste en matière sociétale et environnementale
Certifiée ISO 9001 puis ISO 14001, Proludic a voulu aller plus loin. « Depuis sa création voilà 25 ans, nous menons une politique volontariste en matière sociétale et environnementale, remarque Denis Le Poupon. Je souhaitais valider le travail accompli, évaluer notre style de mana-gement, et dégager les axes de progrès possibles dans différents domaines. Et ce, sans aucune in-tention commerciale, même si ce facteur pourrait être pris en compte par les collectivités locales, nos principaux clients. »De fait, pour le P-dg de Proludic, l’évaluation AFAQ 26000 n’a pas révélé de grandes surprises sur les actions engagées. En revanche, elle a ouvert des pistes de réflexion. Ainsi, la prise en compte des parties prenantes reste un domaine dans lequel l’entreprise peut s’améliorer, notamment en développant les relations avec les élus locaux pour mesurer l’impact de son activité.Autre domaine dans lequel l’entreprise s’est engagée : l’éco-conception, avec des compromis à trouver. « Le marché réclame des produits résistants et nécessitant peu d’entretien. Il faut donc choisir des matériaux synthétiques qui se recyclent moins bien que le bois utilisé autrefois. Nous essayons donc de compenser cet aspect en réduisant d’autres impacts sur l’environne-ment. » Ainsi, Proludic investit actuellement dans un nouveau procédé de peinture aérostatique qui réduit de manière significative les rejets polluants.
PROluDIC Fabricant d’équipements de jeux et de loisirs de plein air pour les collectivités
140 salariés en France
35 millions d’euros de chiffre d’affaires
Denis le poupon, président directeur général
« Je souhaitais valider le travail accompli, évaluer notre style de management, et dégager les axes de progrès possibles dans différents domaines »
« Parmi toutes les pistes proposées par l’évaluation, nous
allons déterminer lesquelles sont les plus stratégiques pour notre entreprise, afin d’assurer sa pérennité. Si en plus, cela nous fait progresser d’un niveau dans l’évaluation, tant mieux. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
20
Elle permet de développer la performance
de l’entreprise sur les trois axes du développement durable : social,
économique et environnemental.
Elle invite à élargir et structurer les partenariats avec les parties prenantes.
Elle donne plus de force et de sens au
travail des salariés.
sDh (sOCIété DAuPhINOIsE POuR l’hABItAt) Entreprise sociale pour l’habitat - 17 000 logements répartis dans 135 communes de l’Isère
200 salariés
74,7 millions d’euros de loyers encaissés
philippe Fracchiolla, directeur de la clientèleet de la communication
une vision plus large de la mission de l’entreprise sociale pour l’habitat
Initiée en 2006, la responsabilité sociétale (RSE) a progressivement trouvé une place centrale dans l’organisation de la SDH (Société Dauphinoise de l’Habitat) : « Notre engagement so-ciétal s’inscrit dans le droit fil d’une démarche qualité déjà ancienne, indique Philippe Frac-chiolla, directeur de la clientèle et de la communication. La RSE nous a permis de réinterroger la performance de notre entreprise de façon globale. » Cette démarche volontaire repose pour partie sur le référentiel de reporting « Eurho-GR » élaboré au sein de l’association profession-nelle de Recherche & Développement « Delphis ». Adopté au niveau européen, le référentiel est actuellement utilisé par des organismes de logement public dans 4 pays : France, Italie, Allemagne et Suède.En décembre 2011, AFNOR Certification a évalué la démarche en responsabilité sociétale de la SDH, au titre du référentiel AFAQ 26000. Une évaluation qui situe la SDH au niveau confirmé (3/4). « La démarche RSE nous permet d’acquérir une vision plus large de notre mission et de mieux prendre en considération l’impact de nos activi-tés », souligne Philippe Fracchiolla.Autre vertu de la démarche, les intérêts et les at-tentes des « parties prenantes de l’habitat » (loca-taires, associations, élus, fournisseurs, salariés…) sont mieux pris en compte. Avec des actions très concrètes : évaluation des collaborateurs sur l’atteinte des objectifs du projet d’entreprise, implication des associations de locataires, mise en place d’un baromètre social…Pour Philippe Fracchiolla, une chose est claire : « La démarche RSE est un formidable levier managérial. Mais il ne faut pas brusquer les choses. Il faut accepter de s’inscrire dans un lent processus d’acculturation, afin que tous les acteurs de l’entreprise trouvent leurs repères et soient partie prenante ».
« Sur la base de l’évaluation AFAQ 26000, nous allons donner
la priorité à la structuration et au développement des relations entre la SDH et les parties prenantes de l’habitat. »
lEs PERsPECtIvEs
« La démarche RSE est un formidable levier managérial, mais il ne faut pas brusquer les choses »
un habitatpourtous
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
21
Elle offre un œil neuf et “naïf” pour se poser
les bonnes questions.
Elle permet de définir une vraie stratégie en matière sociale et environnementale au même titre qu’il existe une stratégie économique.
valoriser les initiatives en matière de développement durable
Toutes les six à huit semaines, TVO (Transports du Val d’Oise) réunit ses collaborateurs autour d’un thème : semaine du développement durable, de la mobilité, journée de la sécurité routière, tournoi de conduite… Autant d’occasions de sensibiliser et mobiliser les salariés autour d’un certain nombre d’enjeux du développement durable. À cela s’ajoutent des actions autour de la mixité et de l’emploi, avec une politique active en matière d’apprentissage, l’école de la 2e chance, etc.Manquait un cadre pour valoriser toutes ces initiatives. En décembre 2010, l’évaluation AFAQ 26000 est passée par là. « Elle nous a permis de nous poser de vraies questions, in-siste Laure Grangeon, responsable qualité com-merciale et développement durable. Elle nous a ouverts sur l’extérieur et notamment sur nos parties prenantes, qui peuvent nous apporter beaucoup de choses et que nous pouvons entraîner dans notre démarche. » Une démarche qui s’appuie sur l’apport du groupe Veolia très avancé en matière de qualité, de sûreté et d’envi-ronnement.
tRANsPORts Du vAl D’OIsE Transport public
500 salariés
17 millions de voyageurs par an
28 millions d’euros de chiffre d’affaires
laure Grangeon, responsable qualité commercialeet développement durable
« La démarche nous a ouverts sur l’extérieur et notamment sur nos parties prenantes »
« Nous venons de passer notre évaluation de suivi qui nous a conforté
dans notre démarche. Nous espérons pouvoir viser le niveau exemplaire (4/4) à la prochaine évaluation. »
lEs PERsPECtIvEs
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
22
Elle situe l’entreprise en matière de politique RSE.
Elle offre une visibilité à l’entreprise.
Elle invite les salariés à relever de nouveaux
défis.
vIllAgEs CluBs Du sOlEIl10 villages vacances
407 équivalents temps plein, forte proportion de saisonniers
36,9 millions d’euros de chiffre d’affaires
armelle Cizeron, directrice du développement durable
une entreprise à vocation sociale par essence
Certifié ISO 9001 depuis 2000, Villages Clubs du Soleil intègre la dimension environnementale dans son management à partir de 2004. « La certification ISO 14001 était trop lourde à gérer pour nos centres de vacances, estime Armelle Cizeron, directrice du développement durable. Et nous cherchions une démarche plus globale qui permette de valoriser l’ensemble de nos ini-tiatives. » D’où la première évaluation AFAQ 1000NR – référentiel précurseur d’AFAQ 26000 - en 2010.Villages Clubs du Soleil est, par essence, une entreprise à vocation sociale. D’autant que la saisonnalité de son activité n’offre à 85% de ses salariés que 7 à 8 mois de travail par an. Elle cherche donc à fidéliser et sédentariser ses saisonniers par une politique de ressources hu-maines avancée : choix de la convention collective du tourisme social et familial plus favorable que celle de l’hôtellerie, achat ou location de logements pour les saisonniers, prime de transport pour les établissements ne disposant pas de réseau de transport public, ancienneté, intéressement, plan d’épargne groupe, mutuelle maintenue en intersai-son, avantages séjours, prêt de matériel de ski… Autre particularité des villages de vacances : leur ancrage territorial. Villages Clubs du Soleil a participé au financement des stations de ski – ou de leurs équipements – et siège dans leurs instances de gouvernance.
« L’évaluation AFAQ 26000 nous permet de prendre du recul et ouvre de nouveaux défis pour nos salariés, indique Armelle Cizeron. » Parmi les actions engagées deux mois après l’évalua-tion : l’intégration des critères du développement durable dans les appels d’offres et la rédac-tion d’un code de conduite pour les collaborateurs.
« Notre objectif, c’est d’atteindre le niveau exemplaire
(4/4). Pour cela, nous allons poursuivre l’intégration de la notion de responsabilité sociétale dans tous nos processus. »
lEs PERsPECtIvEs
« Nous cherchions une démarche plus globale qui permette de valoriser l’ensemble de nos initiatives »
lEs
POIN
ts F
ORts
D’AFAQ 26000
23
11 rue Francis de Pressensé - 93571 La Plaine Saint-Denis CedexTél. : +33 (0)1 41 62 80 11 - Fax : +33 (0)1 49 17 90 00www.afnor.org/certification
Com
mun
icat
ion
grou
pe A
FNO
R. S
12 0
8 11
– 1
0005
1. C
once
ptio
n : w
ww
.gay
acom
.fr. A
FNO
R C
ertifi
catio
n S
AS
au
capi
tal d
e 18
187
000
€. R
CS
Bob
igny
B 4
79 0
76 0
02. D
ocum
ent i
mpr
imé
avec
des
enc
res
à ba
se v
égét
ale
par p
rocé
dé C
tP, s
ur p
apie
r cer
tifié
PE
FC/1
0-31
-142
7PEFC
/10-31-1427
En savoir plus sur
www.afnor.org/certification
Recommended