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RAPPORT D’ANALYSE
Cartographie réalisée avec l’appui technique et financier de l’OMS
CARTOGRAPHIE DES INTERVENTIONS ET INTERVENANTS DE LA
SANTE DE LA MERE, DU NOUVEAU NE ET DE L’ENFANT Y COMPRIS
LA PLANIFICATION FAMILIALE EN RD CONGO
République Démocratique du Congo Ministère de la Santé Publique
1
SIGLES ET ABREVIATIONS
BCZS Bureau central de la zone de santé
CCC Communication pour le Changement de Comportement
CPN Consultations Prénatales
CPON Consultations Post-natales
CS Centre de santé
CSR Centre de santé de référence
EDS Enquêtes Démographiques et de Santé
FOSA Formation sanitaire
GATPA Gestion Active de la Troisième Phase de l’Accouchement
HGR Hôpital Général de Référence
IEC Information, Education, Communication
MCZ Médecin Chez de Zone de Santé
MICS Enquête par grappes à Indicateurs multiples
OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement
OMS Organisation mondiale de la Santé
ONG Organisation Non Gouvernementale
PF Planification familiale
PNDS Plan National de Développement Sanitaire
PNLS Programme National de Lutte contre le SIDA et les IST
PNSA Programme National de Santé de l’Adolescent
PNSR Programme National de la Santé de la Reproduction
PS Poste de santé
PTME Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant
RDC République Démocratique du Congo
SMNE Santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant
SONU Soins obstétricaux néonatals d’urgence
SR Santé de la Reproduction
TME Transmission Mère Enfant
TPI Traitement Présomptif Intermittent
UNFPA Fonds des Nations Unies pour la population
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
VAT Vaccin Anti-tétanique
VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine
ZS Zone de Santé
2
TABLE DES MATIERES 2
SOMMAIRE EXECUTIF 4 INRODUCTION GENERALE 7 I.CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE, ECONOMIQUE ET SANITAIRE DU PAYS 8 I.1 : Situation géographique et contexte démographique 8 I.2. : Contexte socioéconomique 8 I.3. : Contexte socio sanitaire. 8 3.1. Santé de la mère et du nouveau-né 8 3.2. Santé des enfants de moins de 5 ans et causes des décès 9. Résumé 9 II. JUSTIFICATION, METHODOLOGIE, OBJECTIFS ET LIMITE DE L’ETUDE 10 II.1 : Justification de l’étude 10 II.2 : But et objectifs spécifiques, méthodologie et limite de l’étude 10
2.1: Objectifs spécifiques 10
2.2 : Méthodologie 10
2.3 : Limite de l’étude 11
Résumé 11
Chapitre 1: Caractéristiques des formations sanitaires 12
Introduction 12
1.1 Formations sanitaires enquêtées 12
1.2 Secteurs d’appartenance et localisation des formations sanitaires 13
1.3 Distance moyenne en km entre le CS ou CSR et l’HGR 14
1.4 Formations sanitaires qui possèdent des services de transfusion sanguine 15
Résumé 16
Chapitre 2 : Santé de la reproduction 17
2.1 : Introduction 17
2.2 : Visites prénatales 17
2.2 : Soins prénatals de qualité 18
2.3 : Soins obstétricaux de qualité 20 Résumé 21
3
Chapitre3: Planification Familiale 23
Introduction 23
3.1 : Offre des méthodes contraceptives 23
3.2 : Personnel formé 25
3.3 : Rupture de stock en contraceptifs 25
3.4 : Disponibilité des supports éducatifs 26
3.5 : Sources d’approvisionnement des méthodes contraceptives modernes 26
Résumé 27
Chapitre 4: Santé des enfants 28
Introduction 28
4.1 : Vaccination des enfants 28
4.2 : Prévention et traitement du Paludisme 29
4.3 : Conseils et soutien en matière d’allaitement maternel 29
Résumé 29
Chapitre 5 : Les violences sexuelles 31
Introduction 31
5.1 : Offre des services dans les formations sanitaires 31
5.2 : Fosa qui offrent les services sur les violences sexuelles avec KIT PEP 31
Résumé 32
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS 33
ANNEXES 36
4
SOMMAIRE EXECUTIF La cartographie des interventions et intervenants de la SMNE/PF a été initiée dans le but de faire un
diagnostic clair de l’état de l’offre des services SMNE/PF dans les formations sanitaires du pays ensuite
de chercher les facteurs qui expliquent le niveau assez préoccupant de la santé de la mère, du
nouveau-né et de l’enfant. Elle est appuyée techniquement et financièrement par l’OMS. Les et les
résultats serviront au suivi, à l’évaluation et à la planification des activités de la SMNE/PF.
Les données utilisées pour l’analyse ont été tirées de la base des données de la cartographie de la
PTME Compréhensive appuyée par l’UNICEF. La collecte des données de cette cartographie s’est
déroulée du 1er au 31 août 2011 dans l’ensemble du territoire national et a atteint 7.573 formations
sanitaires sur plus ou moins 8.500 fosa que compte le pays et couvrent , soit une couverture de 89%.
Ces formations sanitaires fonctionnent dans 494 zones de santé sur les 515 zones de santé que
compte le système national de santé,, soit un taux de couverture de 96%.
La majorité de ces fosa sont situées en milieu rural (84%) et appartiennent à l’Etat (71%) ensuite aux
Confessions religieuses (18%). La distance moyenne qui sépare le niveau de premier contact (CS) et le
niveau de référence (HGR) est de 41 km, ce qui montre confirme que l’accèsaccessibilité géographique
est un problème important en RDC. Les résultats renseignent qu’uUn HGR sur quatre ne dispose pas
d’un service de transfusion sanguine. En ce qui concerne la CPN4, on note qu’il Il y a seulement 44
pour cent des femmes enceintes de 15-49 ans qui ont été consultées au moins quatre fois par un
quelconque agent de santé durant leur dernière grossesse. La majorité des formations sanitaires du
pays offrent les soins prénatals aux femmes enceintes. En effet, au moins huit formations sanitaires sur
dix (80%) offrent lors des consultations prénatales, les services suivants : lePour ce qui est du
Traitement Présomptif Intermittent du paludisme, de la supplémentation en fer et de la vaccination
antitétanique. des lors des consultations prénatales, les proportions sont élevées et avoisinent les 80%.
Il ya moins d’une formation sanitaire sur cinq (16%) qui fait Néanmoins le niveau est faible pour le
diagnostic/traitement de la syphilis (16%). Quant à l’offre de ce patout ce paquet de quatre
interventions, on constate qu’il n’ya que 13% de fosa qui l’offrent à la fois, ce qui démontre que les soins
prénatals ne sont pas de qualité et ceci corrobore avec les données disponibles de l’EDS/RDC - 2007)
qui signalent indiquent que bien que 74% des naissances se sont déroulées avec l’assistance du
personnel formé lors de l’accouchement l’accouchement, le ratio de mortalité maternelle reste
élevée(élevée ( 549 pour 100.000 naissances vivantes) . Pour ce qui est de l’assistance à
l’accouchement, il a été observé que le partogramme qui est l’outil permettant de détecter précocement
toute anomalie dans la progression du travail et qui permet de de mettre en œuvre rapidement les
mesures correctrices, n’est utilisé que dans un peu plus de six formations sanitaires sur dix (63%). La
GATPA, qui est une intervention efficace pour la prévention de l’hémorragie du post partum, n’est est
appliquée que dans moins de la moitié des formations sanitaires du pays (45%).
Les prestations de PF ne sont pas assez courantes dans les formations sanitaires du pays. Il y a à
peine une formation sanitaire sur trois qui offre la pilule (34%), le dépo provera (33%) et le préservatif
(38%). Le collier du cycle est disponible dans 25% de formations sanitaires. Les méthodes
contraceptives à longue durée telles que le stérilet et les implants ne se retrouvent que dans moins
d’une formation sanitaire sur dix, les proportions sont respectivement de que dans 8% et 7%. Il y a
moins d’une formation sanitaire sur dix ( des formations sanitaires du pays. Seuls 6%) qui offre de
5
formation sanitaire offrent à la fois au moins les trois méthodes contraceptives modernes suivantes :les
plus utilisées en RDC :la pilule, le dépo provera et le stérilet.
Bien que l’on observe quelques disparités provinciales, il y a moins de trois formations sanitaires sur dix
(28%) qui ont un personnel formé dans la PF. Les provinces les plus servies sont celles du Nord Kivu et
la province ville de Kinshasa qui ont respectivement 60% et 53% du personnel formé en PF. La rupture
de stock en contraceptifs est fréquente dans les formations sanitaires. Au cours des six derniers mois
qui ont précédé l’enquête, le stérilet et les implants n’étaient pas disponibles dans près de six
formations sanitaires sur dix (60%). L e collier du cycle, le dépo provera et la pilule n’étaient pas
disponibles dans au moins quatre formations sanitaires, les proportions sont respectivement de
46%,43% et 40%. suivi du collier du cycle (46%), du dépo provera (43%), de la Ensuite, près de quatre
formations sanitaires sur dix (pilule(40%) et des préservatifs (37%) n’avaient pas de préservatif.. La
majorité des formations sanitaires ne possèdent pas de supports éducatifs (dépliants, affiches, boîtes à
images). LCes supports éducatifs n’étaient disponibles que dans moins d’une formation sanitaire sur
cinq (17%). La vaccination est une activité très courante dans les formations sanitaires. C’est plus de
neuf formations sanitaires sur dix (91%) qui offrent ce service. Cette activité est plus courante dans les
CS (92%) suivi des CSR (90%) et puis des HGR (77%). Plus de huit formations sanitaires sur dix (84%)
mènent ldes activités de lutte contre le paludisme (prévention et traitement). Ces chiffres renseignent
que les services sont disponibles dans les formations sanitaires. Les conseils sur l’allaitement maternel
exclusif ne sont offerts que dans un peu plus de six fosa sur dix (62% %)des formations sanitaires du
pays. Cette activité est cependant plus généralisée à Kinshasa et dans le Nord Kivu où 83% de fosa
soulignent l’importance de l’allaitement maternel exclusif aux mères lors des consultations prénatales
et post natales.
La prise en charge médicale des violences sexuelles est organisée surtout dans les formations
sanitaires des provinces du Nord Kivu, Sud Kivu et Maniema parce que ce problème est plus récurrent
dans ces provinces à cause des conlitsconflits armés qui y sévissent. Dans le Sud Kivu, sur les 29%
des fosa organisent la prise en charge médicale des cas des victimes des violences sexuelles, mais il n
y ail y a que 25% qui possèdent des Kkits PEP. Dans le Maniema sur 20% de fosa qui organisent la
prise en charge médicale des violences sexuelles, il ya seulement 8% qui disposent de Kkit PEP.
Globalement les problèmes de la SMNE/PF sont relatifs (i) à la faible organisation des services (ii) à
l’insuffisance du personnel formé (iii) à la faible disponibilité des méthodes de PF et intrants (iv) à la
faible disponibilité des supports IEC (v) à la faible utilisation des outils de prestation (vi) à la mauvaise
qualité des prestations des soins obstétricaux et néonatals. Ainsi en vue d’accroître l’offre des services
dans les formations sanitaires, il est plus qu’urgent de contourner ces obstacles en appliquant les
propositions des solutions suivantes.
Aux prestataires des services
(i) D’appliquer la GATPA et de la considérer comme un acte obligatoire qui relève de toute
prestation d’assistance à l’accouchement
(ii) D’utiliser obligatoirement le partogramme dans le suivi du travail
Aux zones de santé
6
(i) D’assurer l’accompagnement de proximité des fosa (suivi et supervision régulière des
activités de SMNE/PF)
(ii) D’accompagner les fosa dans l’application de la GATPA et l’utilisation du partogramme
(iii) D’exploiter les rapports d’activités des fosa pour identifier les besoins en intrants et
méthodes de PF afin de préparer les commandes qui tiennent compte des besoins réels
(iv) De faire suivre les intrants (méthodes de PF, médicaments) et les documents normatifs
immédiatement après la formation des prestataires
Aux Divisions Provinciales de Santé
(i) De rendre disponible tous les documents normatifs de la SMNE/PF dans les fosa et de
s’assurer de leur vulgarisation
(ii) De rendre disponibles dans les fosa les supports éducatifs (affiches, dépliants, boîtes à
images)
(iii) De renforcer les capacités des prestataires et des ECZS dans la quantification et la
gestion des médicaments et autres intrants de la SMNE/PF
(iv) De recycler les capacités des prestataires en SMNE/PF en utilisant les modules actualisés
(v) De former les prestataires en prestation des méthodes de PF
(vi) D’approvisionner régulièrement les fosa en médicaments et intrants sur base des besoins
réels exprimés
Au niveau central
(i) De renforcer la coordination des interventions et intervenants de la SMNE/PF (TASK FORCE)
(ii) De développer une feuille de route pour l’extension de la couverture de l’offre des services de PF
(iii) De mobiliser les ressources financières pour la formation des prestataires en SMNE/PF
Aux partenaires et intervenants dans la SMNE/PF
(i) D’appuyer toutes les provinces en termes des besoins non couverts en SMNE/PF
(ii) D’approvisionner régulièrement les fosa en méthodes de PF, en intrants et en
médicaments
Au Ministère de la Santé Publique
De s’assurer de l’offre de tout le paquet SMNE/PF dans les formations sanitaires en orientant
l’appui des intervenants dans ce domaine.
7
INRODUCTION GENERALE Ce travail comprend deux parties. La première partie est subdivisée en deux sections : (i) le contexte démographique, économique et sanitaire du pays et la section relative aux (ii) objectifs, méthodologie et limite de l’étude. La deuxième partie présente les résultats de l’étude et comprend cinq chapitres. Le premier chapitre présente les caractéristiques des formations sanitaires qui ont été visitées dans l’enquête. Il s’agit de leur nombre, leur localisation, leur appartenance et de la distance moyenne qui sépare le niveau de contact (CS) du niveau de référence (HGR). Le deuxième chapitre examine les aspects de santé de la reproduction en renseignant sur l’offre des soins prénatals, les soins obstétricaux, les visites prénatales et le personnel formé en SONU. Le troisième chapitre concerne l’offre des méthodes de PF dans les formations sanitaires en se focalisant sur le personnel formé, la rupture de stock des méthodes contraceptives modernes, la disponibilité des supports IEC/PF, les sources d’approvisionnement. Le quatrième chapitre porte sur la santé des enfants et met en évidence les différents services qui sont offerts à l’enfant lors des consultations postnatales. Il s’agit de la vaccination, de la prévention et traitement du paludisme et des conseils sur l’allaitement maternel. Le cinquième et dernier chapitre traite des aspects relatifs aux violences sexuelles. Il s’agit de l’organisation de l’activité par la fosa, le personnel formé en violences sexuelles et enfin de la disponibilité des kits PEP dans les fosa. Chaque chapitre commence par une introduction et se termine par un résumé. Enfin ce travail se clôture par une conclusion générale suivi des recommandations. Pour ce travail, la majorité des tableaux ont été envoyés à l’annexe et le lecteur pourra les consulter. Pour faciliter la lecture des indicateurs qui sont dans les tableaux, il est présenté pour chaque intervention de la SMNE/PF une carte de la RDC (aux annexes) qui traduit pour chaque province, le niveau d’offre de la prestation de la SMNE/PF. La couleur rouge signifie que l’indicateur e niveau d’offre est en sous de 50%, le jaune signifie que l’indicateur e niveau d’offre est compris entre 50 et 59% et la couleur verte signifie que l’indicateur e niveau d’offre est de 60% et plus.
8
I.CONTEXTE DEMOGRAPHIQUE, ECONOMIQUE ET SANITAIRE DU PAYS
I.1 : Situation géographique et contexte démographique La RDC s’étend sur une superficie de 2.345.000km² et a une population estimée à 71 millions d’habitants en 2011 (UNFPA, 2012) répartis disproportionnellement dans 11 provinces. La ville province de Kinshasa à elle seule a une population estimée à plus ou moins 10 millions d’habitants. Ceci s’explique par la concentration des infrastructures socio-économiques, scolaires, universitaires et sanitaires ainsi qu’à l’exode rural dû aux conflits armés et à la dégradation des conditions de vie en milieu rural. Le taux de croissance démographique est de 3,1%, ce qui implique que la population devra doubler tous les 23 ans (DSCRP, 2011). Cette forte croissance démographique est due à une fécondité élevée avec un indice synthétique de fécondité évalué à 6,3 enfants (MICS, 2010), ce qui est au dessus de la moyenne observée en Afrique au sud du Sahara qui est de 5,4 enfants par femme. La répartition par sexe donne 51% de femmes contre 49% d’hommes. L’intervalle inter génésique est inférieur à 2 ans dans 26% des naissances. L’âge médian à la première naissance est de 20 ans. Les adolescentes (15-19 ans) contribuent à la fécondité de façon importante. En effet, le taux de fécondité est de 135°/00 et il présente des fortes disparités selon le milieu et la province de résidence. La prévalence contraceptive des méthodes modernes de planification familiale est de 5,4 % (MICS, 2010) et le ratio de mortalité maternelle est de 549 pour 100.000 naissances vivantes (EDS, 2007). La taille moyenne des ménages est de 5,4 personnes pour l’ensemble du pays (5,9 en milieu urbain contre 5,2 en milieu rural). La population congolaise est caractérisée par sa jeunesse, en effet 68% de sa population est constituée de personnes de moins de 25 ans et 4 % ont 60 ans et plus. I.2. : Contexte socioéconomique Pour l’ensemble du pays, l’incidence de la pauvreté est très élevée (71,34%)1 si on la compare à celle d’autres pays de l’Afrique Centrale comme le Gabon (33%). L’ampleur de la pauvreté varie considérablement d’une province à une autre, selon qu’on réside en milieu urbain ou rural ainsi que selon les groupes socioprofessionnels : les travailleurs indépendants et les apprentis sont les plus pauvres (77%) ; suivie des manœuvres, des employés et ouvriers semi qualifié (66%). Quant à la situation économique, il ressort qu’après une baisse réelle ininterrompue du produit intérieur brut (PIB) de 5,5 % en moyenne par an entre 1991 et 2000, le taux de croissance économique a varié en dents de scie. En effet, il est devenu positif, passant de –2,1% en 2001 à 6,6 % en 2005 et s’est ralentie à 2,7% en 2009 et est passé de nouveau à 6,8%en 2011 pour connaître une baisse légère en 2012 où il s’est établit à 7,2 %. Mais cette croissance n’est pas encore suffisante pour la réduction de la pauvreté dans le pays. En effet, pour que les effets soient sensibles, il faut que le taux de croissance économique soit 3 fois supérieur au taux de croissance démographique, ce qui n’est pas le cas pour le moment.
1 Source : enquête Pauvreté 1-2-3 en 2005
9
I.3. : Contexte socio sanitaire. 3.1. Santé de la mère et du nouveau-né Bien que le taux d’accouchements assistés (74%, MICS, 2010) soit relativement élevé, le ratio de mortalité maternelle par contre reste assez élevé (549 pour 100.000 naissances vivantes, EDS 2007). Les complications des avortements constituent les causes les plus importantes de décès maternels. En effet, la qualité des soins anténatals, obstétricaux, néonatals et postnatals est très insuffisante. Avec un taux de fécondité élevé (6,3 enfants/mère), un taux de fertilité des adolescents élevé (24%) et une faible prévalence contraceptive des méthodes modernes (6%), le pays compte un pourcentage important des besoins non satisfaits en planification familiale (24%). Tableau 1 : Evolution des taux de mortalité maternelle, néo-natale et infantile en RDC
Source Mortalité maternelle
Mortalité néonatale
Mortalité infantile
Mortalité infanto juvénile
1995 (ELS*) 1837/100.000 38/1000 114‰ 190‰
1997 – 2002 (MICS 2) 1289/100.000 37/1000 126‰ 213‰
2002 – 2007 (DHS) 549/100.000 42/1000 92‰ 148‰
MICS 2010 ------------ 48/1000 97‰ 158‰
Bien que la tendance générale des différents taux de mortalité soit à la baisse, la mortalité du nouveau-né indique une stagnation, et même une aggravation. Or, la mortalité néonatale contribue à près de la moitié de la mortalité infantile. La problématique du Nouveau-né est perçue à 2 niveaux : Si l’accouchement assisté est de 74%, c’est qu’il y a 26 % des enfants qui naissent dans la communauté, et dont le sort reste inconnu. En outre, pour ceux qui naissent dans les formations sanitaires, l’attention des accoucheurs a été longtemps accordée à la mère, et non au couple Mère & Nouveau-né. 3.2. Santé des enfants de moins de 5 ans et causes des décès. Selon l’enquête MICS 2010, le taux de mortalité des moins de 5 ans (mortalité infanto juvénile) en RDC est de 158‰. Quoique des progrès aient été réalisés ces dix dernières années en ce qui concerne la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, la situation reste disparate dans chaque groupe (cible), et la tendance actuelle de la baisse de mortalité place la RDC parmi les Pays qui n’atteindront pas les Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’Horizon 2015. En ce qui concerne les causes des décès, bien qu’elles peuvent être prévenues, les enfants continuent à mourir du paludisme, (27%), de la diarrhée, (18%), de la pneumonie, (16%), de la rougeole, de l’anémie et de la malnutrition. Le taux d’allaitement maternel exclusif à 6 mois est très bas (37% / MICS 2010). L’accès des enfants aux soins appropriés et efficients est limité. Quoique le taux de couverture vaccinale ait augmenté durant la dernière décennie (48% pour tous les vaccins selon l’enquête MICS 2010), le pays continue à connaître souvent des épidémies de rougeole et de poliomyélite. Quant aux nouveau-nés, ils meurent des infections, d’asphyxie néonatale, de traumatismes néonatals, et des complications de prématurité. Les décès surviennent surtout dans la 1ère semaine qui suit l’accouchement. L’incidence de Petits Poids de Naissance en RDC est de 7,7% (EDS 2007), plus bas que la moyenne régionale de 14% pour l’Afrique sub-saharienne, mais cela reste significatif à cause du haut risque de décès chez les nouveau-nés de petit poids de naissance. Le paludisme est la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans. La prévalence de la fièvre chez les enfants de moins de 5 ans est passée de 31% en 2007 à 27% en 2010 (MICS, 2010). Le résultat est certes encourageant mais la baisse n’est pas significative. La couverture en moustiquaires imprégnées d’insecticide par contre qui était de 19% chez les enfants de moins de 5 ans en 2007 a plus que doublé
10
en 2010 en se situant à 38% (MICS, 2010) ce qui est très encourageant et les efforts doivent être maintenus..
Résumé Du fait de l’importance de sa population qui du reste double tous les 23 ans, la RDC reste une concentration énorme de morbidité et de mortalité. La pauvreté qui affecte la grande masse de sa population a un impact négatif sur l’état sanitaire et nutritionnel. Quoique des progrès aient été réalisés ces dix dernières années en ce qui concerne la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile, la situation reste disparate dans chaque groupe (cible), et la tendance actuelle de cette baisse de mortalité place la RDC parmi les pays qui n’atteindront pas les Objectifs du Millénaire pour le Développement à l’horizon 2015.
II. JUSTIFICATION, METHODOLOGIE, OBJECTIFS ET LIMITE DE L’ETUDE II.1 : Justification de l’étude Les données fournies par ces deux dernières enquêtes de couverture nationale (EDS 207 et MICS 2010) renseignent globalement que le niveau de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant reste préoccupante en RD Congo. A, ainsi dans le but de faire un diagnostic clair de l’état de l’offre des services SMNE/PF dans les formations sanitaires du pays ensuite d’identifier les facteurs qui expliquent ce niveau assez préoccupant ,préoccupant, l’cette étude a été commanditéecommandité par l’OMS.
II.2 : But et objectifs spécifiques, méthodologie et limite de l’étude
Le but de cette étude est de contribuer à la mise en place d’une base des données SMNE/PF en vue
de permettre le suivi et l’évaluation des activités de santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.
2.1: Objectifs spécifiques
(i) Déterminer le niveau d’offre des prestations des services SMNE/PF
(ii) Déterminer le niveau de disponibilité des supports IEC/CCC/PF
(iii) Déterminer le niveau de disponibilité des méthodes de PF
(iv) Identifier les sources d’approvisionnement des méthodes de PF
(v) Elaborer la cartographie des intervenants et interventions de la SMNE/PF
(vi) Formuler des recommandations pour améliorer la couverture des services SMNE/PF
2.2 : Méthodologie
Les données qui ont servi à l’élaboration de ce rapport sont tirées de la base des données de l’enquête
sur la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME) appuyée techniquement et
financièrement par l’Unicef. De la méthodologie, il y a lieu de retenir que l’étude a couvert 494 zones
de santé sur les 515 zones de santé du système national de santé soit un taux de couverture de 97%.
Les questionnaires étaient remplis par les infirmiers titulaires des centres de santé. Au total 7573
formations sanitaires ont participé à l’enquête sur plus ou moins 8500 que compte le pays soit un taux
11
de couverture de 89%. Les formations sanitaires sont de trois types : les centres de santé, les centres
de santé de référence et les hôpitaux généraux de référence. Les étapes de travail sont les suivantes (i)
isoler de la base des données de la PTME Compréhensive, le sous fichier des données SMNE/PF (ii)
procéder au nettoyage du fichier des données SMNE/PF (iii) calculer les indicateurs de SMNE/PF pour
l’ensemble du pays (iv) rédiger un rapport compréhensible sur la SMNE/PF.
Deux types de logiciel ont été utilisés pour ce travail, il s’agit de l’EPIDATA (EPI INFO) pour le
nettoyage du fichier, le SPSS pour le calcul des indicateurs de la cartographie.
2.3 : Limite de l’étude
L’étude ne renseigne pas sur l’état de santé de la population mais sur l’offre des services et elle ne
porte que sur les variables de la SMNE/PF en relation avec la PTME Compréhensive et non sur toutes
les variables de la SMNE/PF.
Résumé
C’est dans le but de rechercher les facteurs qui expliquent le niveau assez préoccupant de la santé de
la mère, du nouveau-né et de l’enfant que cette étude a été commanditée par l’OMS. Elle permet de
disposer non seulement des données de base pour le suivi et la planification des activités basée sur les
évidences mais aussi d’avoir une cartographie des interventions et intervenants de la SMNE/PF.
12
Chapitre1: Caractéristiques des formations sanitaires
Introduction
Ce chapitre présente les caractéristiques des formations sanitaires dans lesquelles les données de la
SMNE/PF ont été collectées. Il renseigne sur leur nombre, leur appartenance, leur localisation ainsi
que sur la distance moyenne qui sépare un centre de santé et un hôpital général de référence. Il se
termine en indiquant pour chaque province les formations sanitaires qui ont des services de transfusion
sanguine.
1.1 : Formations sanitaires enquêtées
L’enquête dont il est tiré les données de la SMNE/PF qui font l’objet de la présente analyse a concerné
l’ensemble du territoire national. Au total 494 zones de santé sur les 515 du système national de santé
du pays ont participé à cette étude soit un taux de couverture de 97%. Les données qui ont renseigné
sur l’état de l’offre des interventions de la SMNE/PF ainsi que des intervenants qui les appuient ont été
collectées dans 7.573 formations sanitaires sur plus ou moins 8500 que compte le pays. Ces
formations sanitaires sont de trois types : les centres de santé /maternités, les centres de santé de
référence et les hôpitaux généraux de référence.
La Politique Nationale de Santé du pays a comme stratégie ‘’les Soins de Santé Primaires’’. La zone
de santé (ZS) est l’unité opérationnelle de sa mise en œuvre au sein du système national de santé. Elle
est une entité décentralisée, de planification et de mise en œuvre de cette stratégie des Soins de Santé
Primaires, bénéficiant de l’appui technique et logistique du niveau intermédiaire et fonctionnant
conformément aux stratégies, directives et normes édictées par le niveau central du système de santé.
Parmi les structures de santé d’une ZS on distingue : les structures obligatoires et les structures
facultatives. Les structures sanitaires obligatoires sont : le Centre de Santé (CS) et l’Hôpital Général de
Référence (HGR). Les structures facultatives permettent de répondre aux exigences d’accessibilité
géographique. Il s’agit de Centre de Santé de Référence (CSR) et du Poste de Santé (PS)2. Le
tableau n°2 donne la répartition par province du nombre et types de formations sanitaires qui ont fournit
les données que l’étude se propose d’analyser.
2 Normes de la zone de santé.
13
Tableau n°2 : Répartition par province des formations sanitaires enquêtées
Formations sanitaires Provinces
CS/Maternité CSR HGR Total
KINSHASA 216 44 26 286
BAS-CONGO 281 82 31 395
BANDUNDU 946 142 40 1.128
EQUATEUR 838 77 51 965
PROVINCE ORIENTALE 1.041 130 57 1.228
NORD KIVU 407 69 20 496
SUD KIVU 454 107 31 592
MANIEMA 195 53 19 267
KASAI-ORIENTAL 742 88 45 875
KASAI-OCCIDENTAL 433 82 23 538
KATANGA 687 78 37 802
Ensemble 6.240 953 380 7.573
Ce tableau renseigne que les données ont été collectées dans (i) 6.240 centres de santé (ii) 953
centres de santé de référence et 380 hôpitaux généraux de référence. Observé du point de vue des
effectifs absolus, la province orientale a plus de CS (1041) qui ont participé à l’enquête, suivi de la
province de Bandundu (946), de l’Equateur (838), du Kasaï Oriental (742) etc. Quant on regarde les
effectifs des HGR, on constate que ce sont également ces provinces qui ont plus de HGR que d’autres.
En ce qui concerne les CSR, c’est la province de Bandundu qui a plus de CSR (142) suivi de la
province Orientale (130), du Sud Kivu (107) etc.
Il est important de noter que c’est le découpage effectué en 2003 qui a déterminé le nombre des
formations sanitaires par province. Les provinces qui ont une grande superficie et un grand volume de
population ont plus de zones de santé et donc plus de formations sanitaires que d’autres. Un des
critères du découpage d’une zone de santé est d’avoir un diamètre maximum de 150km et comprendre
plus ou moins 100.000 habitants3. Ainsi les chiffres présentés dans le tableau précédent reflètent
3 Idem
14
simplement la grandeur des provinces et ne traduit nullement un faible taux de participation à l’étude
pour les provinces aux faibles effectifs.
1.2 .Secteurs d’appartenance et localisation des formations sanitaires
Le pays est subdivisé en 515 zones de santé comprenant chacune des services de santé à 2 échelons
interdépendants (Centre de Santé au 1er échelon et un Hôpital Général de Référence au 2ème échelon)
sous la supervision de l’équipe cadre de la zone de santé. Le pays compte plus ou moins 8.500
formations sanitaires appartenant : (i) à l’Etat (ii) aux privés lucratifs (iii) aux confessions religieuses
(iv) aux entreprises paraétatiques et (v) aux ONG. Toutes ces formations sanitaires offrent des soins de
santé et sont basées en milieu rural ou urbain.
Tableau 3 : Répartition en % des formations sanitaires du pays par type d’appartenance, et par
milieu de résidence
Caractéristiques
CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Appartenance
Etat 72,8 4544 64,6 616 59,5 226 71,1 5386
Privé lucratif 8,4 523 6,7 64 3,9 15 7,9 602
Confessionnel relig 16,0 999 25,5 243 30,8 117 17,9 1359
Para étatique 1,1 70 1,3 12 4,2 16 1,3 98
ONG 1,7 104 1,9 18 1,6 6 1,7 128
Milieu de résidence
Urbain 15,3 952 15,8 151 25,0 95 15,8 1198
Rural 84,7 5288 84,2 802 75,0 285 84,2 6375
Ce tableau révèle que près de trois formations sanitaires du pays sur quatre appartiennent à l’Etat
Congolais (71%) viennent ensuite celles appartenant aux confessions religieuses (18%), aux privés
lucratifs (8%), aux ONG (2%) et enfin aux entreprises paraétatiques (1%). La majorité de toutes ces
formations sanitaires (85%) sont localisées en milieu rural. Cette configuration a une incidence tant sur
la gestion du système de santé lui-même que sur l’offre des services de santé. Ce qui du reste confirme
la collaboration effective entre L’Etat Congolais avec les Confessions religieuses étant donné que près
d’une formation sanitaire du pays sur cinq qui offre les soins de santé à la population Congolaise
appartient aux confessions religieuses.
Ensuite, comme la majorité des formations sanitaires sont situées en milieu rural où l’accessibilité en
termes de route est difficile, le pays devra se doter d’autres approches et stratégies différentes de celles
utilisées en milieu urbain pour offrir les soins de santé de base de qualité à la population qui soient
continus, globaux , intégrés , efficaces et efficients.
1.3. Distance moyenne en km entre le CS ou CSR et l’HGR
15
Ainsi que soulignés ci-haut, les centres de santé sont des structures de premier contact, tandis que les
HGR sont des structures de référence qui possèdent un plateau technique différent de celui des CS. De
l’accessibilité aux soins de santé, il faut entendre par là l’accessibilité géographique, économique et
culturelle. L’accessibilité géographique est appréciée par la distance à parcourir par la population pour
recevoir des soins d’un centre de santé qui est la structure de premier contact vers une structure de
référence qui est l’HGR.
Tableau n° 4 : Distance moyenne en km entre le CS/CSR et l’HGR
Provinces Distance en km entre le CS/CSR et l’HGR
KINSHASA 8,7
BAS-CONGO 45,3
BANDUNDU 60,9
EQUATEUR 42,3
PROVINCE ORIENTALE 50,0
NORD KIVU 36,3
SUD KIVU 28,6
MANIEMA 40,8
KASAI-ORIENTAL 40,2
KASAI-OCCIDENTAL 35,5
KATANGA 63,4
Ensemble 41,1
Dans l’ensemble, la distance moyenne qui sépare un CS et l’HGR est de 41 km, ce qui pose un sérieux
problème de référence et contre référence.. En milieu rural la population doit parfois parcourir cette
longue distance à pieds pour recevoir des soins que nécessité son état de santé, ce qui l’amène parfois
à l’abandon. Les provinces de Bandundu, du Katanga et la province Orientale sont les moins
accessibles des toutes les provinces et les distances entre le CS et l’HGR sont respectivement de
61km, 63km et 50km. La ville province de Kinshasa est la plus accessible des toutes avec une
moyenne de 9km entre le premier niveau de contact avec la population qui est le CS et l’HGR.
1.4. Formations sanitaires qui possèdent des services de transfusion sanguine
Parmi les causes de la mortalité maternelle, l’Hémorragie Post Partum (HPP) est la première des
causes. Un service de transfusion sanguine dans une formation sanitaire surtout dans une maternité
devient non seulement une nécessité mais indispensable. Quelle est la proportion des formations
sanitaires qui disposent d’un service de transfusion sanguine par types, quelle est leur répartition par
province et leur localisation ?
16
Tableau 5 : Répartition en % des formations sanitaires du pays qui ont un service de transfusion
sanguine, par province et par milieu de résidence
Caractéristiques
Type de formation sanitaire
CS CSR HGR Ensemble
Province % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
KINSHASA 15,3 216 27,3 44 69,2 26 22,1 286
BAS-CONGO 25,9 281 61,4 83 96,8 31 38,9 395
BANDUNDU 5,2 946 45,1 142 82,5 40 13,0 1128
EQUATEUR 1,1 838 18,2 77 70,6 51 6,1 966
PROVINCE-OR 2,2 1041 16,2 130 54,4 57 6,1 1228
SUD-KIVU 2,6 454 17,8 107 74,2 31 9,1 592
MANIEMA 4,1 195 37,7 53 84,2 19 16,5 267
NORD-KIVU 3,2 407 62,3 69 95,0 20 15,1 496
KATANGA 11,4 687 62,8 78 91,9 37 20,1 802 KASAI-OCCIDENTAL
3,7 433 22,0 82 56,5 23 8,7 538
KASAI-ORIENTAL 5,1 742 18,2 88 75,6 45 10,1 875
Ensemble 5 ,6 6240 34,3 953 75,5 830 12,7 7573
Milieu
Urbain 11,8 952 38,4 151 78,9 95 20,5 1198
Rural 4,6 5288 33,5 802 74,4 285 11,3 6375
Ensemble 5,6 6240 34,3 953 75,5 380 12,7 7573
Selon les normes et directives du Ministère de la Santé Publique, tout HGR doit disposer d’un service
de transfusion sanguine. Ces données montrent que trois quart de HGR (76%) possèdent un service de
transfusion sanguine en d’autres termes près d’un HGR sur quatre n’en possède pas. On constate que
la majorité de HGR des provinces du Bas Congo (97%), Nord Kivu (95%), Katanga (91%) ont des
services de transfusion sanguine tandis que les HGR des provinces Orientale et celle du Kasaï orientale
ont moins de services de transfusion sanguine. Les proportions sont respectivement de 54% et 57%.
Certains centres de santé de référence disposent d’un service de transfusion sanguine (34%) ainsi que
certains centres de santé/maternités (6%). Il est évident que dans le système national de santé, il n’est
17
pas indiqué à un centre de santé de posséder un service de transfusion sanguine à cause du niveau de
son plateau technique mais une maternité doit en avoir.
Résumé
Les données qui vont renseigner sur le niveau d’offre des interventions de la SMNE/PF ont été
collectées dans 7.573 formations sanitaires sur plus ou moins 8.500 que compte le pays soit une
couverture de 89%. La majorité de ces fosa sont situées en milieu rural (84%) et appartiennent à l’Etat
(71%) ensuite aux Confessions religieuses (18%). La distance moyenne qui sépare le niveau de
premier contact (CS) et le niveau de référence (HGR) est de 41 km, ce qui confirme que
l’accessibilitéès géographique est un problème important en RDC. Un HGR sur quatre ne dispose pas
d’un service de transfusion sanguine.
Chapitre 2: Santé de la reproduction
2.1 : Introduction
Ce chapitre présente le niveau d’offre de quelques services liés à la santé de la reproduction dans les
différentes formations sanitaires du pays. Il s’agit pour cette étude des soins prénatals et des soins
obstétricaux. Pour les soins prénatals, l’étude fournit des renseignements sur le niveau d’offre du
Traitement Présomptif Intermittent du paludisme, du diagnostic et traitement de la syphilis, de la
supplémentation en fer et du vaccin anti tétanique. Quant aux soins obstétricaux, les informations
fournies concernent l’utilisation du partogramme ainsi que l’application de la Gestion Active de la
Troisième Phase de l’Accouchement (GATPA) par le personnel de santé pour la prévention de
l’hémorragie du post partum.
Il est important de souligner que les éléments de la consultation prénatale recentrée (CPN recentrée)
cités ci-haut ne représentent qu’une partie des interventions dont devrait bénéficier toute femme au
cours de la grossesse. L’analyse de l’offre de ces quelques interventions permet néanmoins de donner
une idée de l’état de l’offre des soins prénatals dans les formations sanitaires du pays. Il en est de
même des soins obstétricaux examinés seulement à partir de la GATPA et de l’utilisation du
partogramme.
2.2 : Visites prénatales
Durant la grossesse, la femme doit être suivie médicalement par un personnel de santé. L’OMS
recommande quatre visites obligatoires pour une grossesse d’évolution normale et au cours de chacune
d’elle un certain nombre de soins sont réalisés pour contrôler la bonne évolution de la grossesse.
L’enquête par grappes à indicateurs Multiples (MICS, 2010) a indiqué qu’il y a seulement 44% des
femmes qui arrivent jusqu’à la quatrième visite (CPN4). Ceci signifie qu’il y a des problèmes de santé
qui ne seront pas détectés parce que la femme n’a pas terminé le nombre de visites exigé, ce qui
malheureusement va influer sur la santé de la mère et/ou du nouveau-né. Si l’enquête MICS 2010 a
obtenu les informations à partir d’un échantillon des femmes, celle-ci a collecté les données à partir des
fiches des clients qui ont accouché dans les différentes formations sanitaires du pays.
18
Les données brutes présentées dans les deuxième et troisième colonnes du tableau 6 ne renseignent
pas sur le nombre total des femmes de la RDC qui ont fréquenté les CPN1 et CPN4 même si leurs
chiffres se rapprochent du nombre total des femmes enceintes attendues. La raison est celle-ci, bien
que notre étude ait couvert la majorité des zones de santé, elle n’a pas comptabilisé : (i) les femmes
qui pour une raison ou une autre sont allées suivre leurs consultations prénatales en dehors du pays et
(ii) les femmes qui ont suivi leurs consultations prénatales dans les formations sanitaires ouvertes par
les privés. Ces formations sanitaires sont assez nombreuses en milieu urbain surtout dans la ville
province de Kinshasa où l’on peut en trouver plusieurs dans une aire de santé alors que l’étude a
collecté les données dans la formation sanitaire intégrée à la zone de santé et tenue par l’infirmier
titulaire formé sur les soins de santé primaires. L’utilité de ces chiffres réside dans les tendances qu’ils
renseignent dans le rapport entre le CPN1 et la CPN4.
Tableau 6 : Répartition par province des femmes selon les différentes visites de consultations
prénatales (CPN1 et CPN 4).
Provinces Femmes reçues en CPN1 (1)
Femmes reçues en CPN4 (2)
Pourcentage de femmes reçues en CPN4 (2/1)
KINSHASA 110.944 56.082 50,5
BAS-CONGO 95.396 39.389 41,2
BANDUNDU 242.165 99.184 40,9
EQUATEUR 146.265 65.001 44,4
PROVINCE ORIENTALE 266.742 99.132 37,1
NORD KIVU 243.004 88.022 36,2
SUD KIVU 188.511 79.833 42,3
MANIEMA 64.202 27.687 43,1
KASAI-ORIENTAL 321.737 172.845 53,7
KASAI-OCCIDENTAL 136.250 77.589 56,9
KATANGA 237.350 108.405 45,6
Pourcentage 2.052.566 913.169 44,4
En comparant les effectifs de femmes enceintes reçues en CPN1 par rapport à celles qui ont accompli 4
visites de CPN (CPN4), on constate que moins de la moitié de femmes enceintes (44%) qui
commencent leur CPN1 atteignent la quatrième visite de CPN (CPN4), en d’autres termes il y a
seulement 44 pour cent des femmes enceintes de 15-49 ans qui ont été consultées au moins quatre
fois par un quelconque agent de santé durant leur dernière grossesse. La province du Kasaï Occidental
vient en tête (57%) suivi du Kasaï Oriental (54%) et de Kinshasa (51%). Les provinces Orientale (37%)
et Sud Kivu (36%) ont les proportions les plus faibles comparées aux autres provinces.
2.3 : Soins prénatals de qualité
La consultation prénatale recentrée (CPN recentrée) est la surveillance de la grossesse et des maladies. Elle comprend (i) la vaccination contre le tétanos, (ii) la supplémentation en fer, (iii) le diagnostic et le traitement de la syphilis, (iv) le traitement présomptif intermittent du paludisme etc. La consultation prénatale est l’occasion de préparer la femme à son rôle maternel et le non recours à la
19
consultation prénatale précoce constitue un des facteurs de risque de mortalité maternelle et néonatale. Le tableau n°6 présente les formations sanitaires du pays qui offrent les différents types des services de la CPN recentrée repartis par type des formations sanitaires et par province. En ce qui concerne le TPI et considérant l’ensemble des formations sanitaires, il ressort que 80% de fosa du pays offrent le TPI aux femmes enceintes lors des consultations prénatales. Les proportions pour les centres de santé, les centres de santé de référence et les hôpitaux généraux de référence sont respectivement de 80%, 78% et 77%. Examinés par provinces, on constate également que la majorité des formations sanitaires des différentes provinces offrent le TPI aux femmes enceintes. L’OMS recommande que toutes les femmes enceintes reçoivent au moins deux doses de traitement préventif intermittent une fois qu’elles ont perçu les premiers mouvements fœtaux. Le médicament préconisé est la sulfadoxine-pyriméthamine qui est sans danger pour les femmes enceintes. Le diagnostic et traitement de la syphilis n’est pas fréquent dans les formations sanitaires du pays, il y a à peine 16% de l’ensemble des formations sanitaires du pays qui organisent cette activité. Si on considère les hôpitaux généraux de référence, on constate qu’il n’y a que trois sur dix (33%) qui mènent cette activité alors qu’ils ont un plateau technique capable de le faire. Des questions peuvent dès lors se poser sur la disponibilité du personnel, des intrants etc. Examinés par province et pour l’ensemble de fosa du pays, on constate que plus de la moitié des provinces ont une moyenne en deçà de la moyenne nationale de 16%, c'est-à-dire que cette activité n’est pas courante dans les fosa du pays. Bien que les proportions des fosa qui mènent cette activité ne soient pas assez nombreuses non plus pour Kinshasa, elle (province) vient néanmoins en tête (26%) suivi de Katanga (25%) etc. L’OMS recommande que toutes les femmes enceintes subissent un examen sérologique au moins une fois au cours de leur grossesse. Si une syphilis est diagnostiquée, un traitement doit leur être administré avec une posologie appropriée au stade de la maladie. Et la pénicilline est l’antibiotique de choix. La prévalence de l’anémie chez la femme enceinte est de 60% (MICS, 2010). Les formes sont soit légère, modérée et sévère. Pour éviter cet état d’anémie, qui du reste est un déterminant dans la mortalité maternelle, la femme doit recevoir le fer durant la période de la grossesse. Concernant la supplémentation en fer, on observe dans le tableau que la majorité des formations sanitaires du pays (80%) donnent l’acide folique aux femmes qui viennent en consultation prénatale. Quand on examine les chiffres par types de fosa, on constate qu’elles sont toutes élevées et presque identiques. Comparé par province, il est remarqué que moins de la moitié des formations sanitaires (48%) de la province de l’Equateur offrent le fer aux femmes enceintes qui viennent aux consultations prénatales alors que la moyenne nationale est de 80%. Même si la proportion des HGR de l’Equateur qui offrent le fer est de 63%, elle est toujours en deçà des moyennes de la majorité des HGR d’autres provinces dont les valeurs sont au dessus de la moyenne nationale qui est de 76%. Il est recommandé à la femme enceinte d’être vaccinée contre le tétanos car c’est une des causes majeures du décès des enfants de moins d’un mois et de la mortalité maternelle. Son élimination contribuera à réduire la mortalité néonatale et maternelle. Une fois la mère protégée, elle transmettra son immunité à son enfant et il sera protégé durant les premiers mois de vie. Mais il faudra qu’elle soit vaccinée à quatre, six et dix semaines pour renforcer cette immunité. Quant au vaccin antitétanique, le tableau renseigne que la majorité des formations sanitaires du pays (88%) donnent le vaccin antitétanique aux femmes enceintes qui viennent aux consultations prénatales. Cette activité est fréquente tant dans les centres de santé/maternité (88%) que dans les centres de santé de référence (87%) et dans les hôpitaux généraux de référence (81%). Il est constaté que la majorité des formations sanitaires du pays offrent les soins prénatals aux femmes enceintes, en effet qu’il s’agisse du TPI, de la supplémentation en fer, du VAT, les proportions sont
20
élevées et avoisinent les 80%. L’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS, 2010) a indiqué que 87% des femmes ont reçu des soins prénatals au moins une fois au cours de leur grossesse. Ainsi bien que l’unité statistique dans cette enquête est la formation sanitaire tandis que c’est la femme pour MICS, 2010, ce qui indique que toute comparaison doit être prudente. Mais on peut néanmoins faire un rapprochement sans beaucoup de risque de se tromper que c’est le nombre élevé des formations sanitaires du pays qui organisent les consultations prénatales qui ont contribué à l’accès élevé de ces femmes aux soins prénatals. Dès lors qu’on s’interroge sur la proportion des formations sanitaires du pays qui offrent à la fois ce paquet de quatre activités essentielles de CPN recentré (TPI, Diagnostic/traitement des IST, fer folate, VAT), le tableau n°7 renseigne tout de suite qu’il n’ya que 13% de fosa du pays qui offrent ce paquet d’activités. Il est (paquet d’activités CPN recentré) plus offert dans les HGR (28%), ensuite dans les CSR (17%) et enfin dans les CS (11%). La ville province de Kinshasa vient en tête (23%) suivi de la province du Katanga (20%). Les provinces du Sud Kivu et du Kasaï Orientale occupent la dernière position (9%) et précédées juste avant par la province du Kasaï Occidental (10%). Ce paquet de quatre activités est plus offert en milieu urbain (22%) qu’en milieu rural (11%). Le fait qu’il y ait très peu de formations sanitaires du pays qui offrent à la fois ce paquet de quatre activités, permet de penser à la faible qualité de la CPN dans le pays. Une CPN qui n’est pas de qualité ne peut contribuer efficacement à la réduction de la mortalité maternelle. C’est certainement une des raisons qui explique le contraste entre le pourcentage élevé des femmes qui ont accès aux soins prénatals (87%) et le ratio élevé de mortalité maternelle (549 pour 100.000NV). Cette mortalité maternelle élevée est donc due entre autre à la faible qualité de la CPN. En effet, un paquet d’activités des soins prénatals offert dans quelques fosa produirait plus des résultats du fait de la synergie qu’il provoque qu’une seule activité fusse t-elle organisée dans la majorité des formations sanitaires. 2.4 : Soins obstétricaux de qualité Le ratio de mortalité maternelle est de 549 décès pour 100.000 naissances vivantes (EDS, 2007) soit plus ou moins 16.000 décès par an. En d’autres termes, toutes les trente minutes une femme perd sa vie en RD Congo en voulant donner naissance à une vie. Ce chiffre qui est assez élevé doit inciter le pays à mener des actions pour sauver la vie des mères. Les stratégies qui peuvent contribuer à réduire la mortalité maternelle sont nombreuses, diverses et variées mais la prestation des soins obstétricaux d’urgence de qualité est parmi celles qui donne plus des résultats positifs. De la panoplie d’actes que le prestataire doit poser dans le cadre de cette stratégie (SONU) figure entre autre l’utilisation du partogramme et l’application des actes qui ont trait à la gestion active de la troisième phase de l’accouchement (GATPA). Le tableau n°8 renseigne qu’il ya 63 % des formations sanitaires du pays (tous types confondus) qui utilisent le partogramme mais que l’outil est plus utilisé dans les HGR (76%) suivi dans les CSR (66%) et enfin dans CS/Maternités (62%). Par province, on constate que le Nord Kivu est en tête (91%) suivi du Maniema (84%), de la ville province de Kinshasa (79%) etc. la province de l’Equateur occupe la dernière position (32%) précédée de Bandundu (55%) et de la province Orientale (59%). Le partogramme est l’outil qui guide un prestataire à bien conduire un accouchement et partant à réduire le risque de décès de la mère et /ou du nouveau-né. Son utilisation est recommandée par l’OMS pour le suivi systématique du travail afin de dépister le progrès anormal, référer ou poser l’acte salvateur chez la femme qui pourrait avoir besoin d’une intervention. Le travail prolongé est la principale cause de mortalité chez les mères et les nouveau-nés dans les pays en développement parce qu’il favorise les infections néonatales, et l’asphyxie (RHRC, 2005, p26). L’utilisation du partogramme qui réduit le travail prolongé doit être la règle dans les formations sanitaires et sa valeur qui est de 63% doit être améliorée.
21
La Gestion Active de la Troisième Période d’Accouchement (GATPA) constitue un ensemble des soins à offrir à la femme. Il s’agit de (i) l’administration de l’ocytocine dans la minute qui suit après la naissance de l’enfant (ii) la délivrance par traction contrôlée du cordon ombilical et la stabilisation de l’utérus en appliquant une contre pression et du (iii) massage de l’utérus à travers la paroi ombilicale après la délivrance. Tout ceci doit être fait par chaque prestataire lors de chaque accouchement. Cette stratégie a été adoptée par le Ministère de la Santé Publique pour réduire la mortalité maternelle. Les données du tableau n°8 montrent que moins de la moitié des formations sanitaires du pays (45%) appliquent cette stratégie. Elle est relativement plus appliquée dans les HGR (58%) suivi par les CSR (48%) et par les CS/maternité (46%). Les données montrent qu’il ya des disparités provinciales et les valeurs vont de 25% à 76%. Le Nord-Kivu est en tête (76%) suivi du Kasaï Oriental (61%). Les provinces du Bandundu et de l’Equateur occupent la dernière position et sont exaquo (25%). Elles sont précédées de la province Orientale (33%). Les soins obstétricaux d’urgence sont un ensemble de services à offrir à la femme pendant l’accouchement dans le but de réduire les décès maternels. Ces services doivent être offerts sous forme de paquet, de manière globale, continue et non isolée. Dans le cas de ces deux types de services (Partogramme et GATPA), les prestataires qui travaillent dans les formations sanitaires doivent à la fois utiliser le partogramme et poser les actes liés à la GATPA. Une formation sanitaire qui offre à la fois ces deux types de services a plus de résultats en termes de santé que celles qui n’offrent que l’un de deux services. Les données de l’enquête reprises dans le tableau n°9 font remarquer qu’il ya à peine 40% des formations sanitaires de la RD Congo qui appliquent la GATPA et au même moment utilisent le partogramme. L’offre de ces deux types des services est plus fréquente dans les HGR (53%) suivi des CSR (43%) et enfin dans des CS (38%). La province du Nord Kivu vient en tête (74%) suivi de la province du Sud Kivu (54%) et du Kasaï Oriental (54%). La province de l’Equateur occupe la dernière position (16%). Elle est précédée de Bandundu (20%) et de la province Orientale (30%). Ces trois dernières provinces ont des valeurs qui sont en dessous de la moyenne nationale (43%). La bonne utilisation du partogramme aussi bien que l’offre des services et soins relatifs à la GATPA nécessitent des ressources humaines formées. Le tableau n°10 fait remarquer qu’il ya moins de quatre formations sanitaires sur dix (38%) du pays qui ont un personnel formé à la fois dans l’utilisation du partogramme et dans l’offre des services et dans l’application de la GATPA. C’est dans les HGR (53%) que l’on trouve plus cette catégorie du personnel suivi des CSR (42%) et des CS (36%). La province du Nord Kivu vient en première position (74%) suivie de loin par le Sud Kivu (50%) et le Maniema (49%). Il est important de souligner que quatre provinces ont des valeurs qui sont en dessous de la moyenne nationale. Il s’agit du Bas Congo (35%), de la province Orientale (31%), de l’Equateur (20%) et de Bandundu (18%).Examinés par milieu de résidence, on constate que c’est dans le milieu urbain que l’on trouve plus ce type de personnel qu’en milieu rural , les proportions sont respectivement de 47% et 36%.
Résumé
Il y a seulement 44 pour cent des femmes enceintes de 15-49 ans qui ont été consultées au moins
quatre fois par un quelconque agent de santé durant leur dernière grossesse. Ces données collectées
sur les fiches des fosa du pays concordent avec celles de MISC 2010 collectées auprès des femmes
enceintes rencontrées dans les ménages.
La majorité des formations sanitaires du pays offrent les soins prénatals aux femmes enceintes. En ce
qui concerne la CPN recentrée, on a noté qu’il s’agisse du TPI, du fer et du VAT que l’on donne aux
22
femmes enceintes lors des consultations prénatales, il y a au moins huit formations sanitaires sur dix
(80%) qui offrent ces services. les proportions sont élevées et avoisinent les 80%.Il ya moins d’une
formation sanitaire sur dix (16%) qui assure Néanmoins le niveau est faible pour le diagnostic/traitement
de la syphilis syphilis(16%). . Quant à tout ce paquet de quatre interventions, on constate qu’il n’ya que
13% de fosa qui l’offrent à la fois, ce qui laisse penser que la CPN organisée n’est pas de qualité. Ce
qui corrobore avec les données disponibles de l’EDS 2007, MICS 2010 qui montrent que bien que
7487% des femmes ont accès aux soins prénatals, le ratio de mortalité maternelle reste élevé. Ainsi la
qualité de la CPN expliquerait aussi cela.
Pour les soins obstétricaux de qualité, il est observé que le partogramme qui permet de réduire le travail
prolongé qui est une des principales cause de mortalité chez les mères et les nouveau-nés parce qu’il
favorise les infections néonatales, et l’asphyxie n’est utilisé que dans un peu plus de six formations
sanitaires sur dix (63%). La GATPA n’est appliquée que dans moins de la moitié des formations
sanitaires du pays (45%).
23
I. LISTE DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET CEUX DE MISE EN ŒUVRE EN SOINS PRENATALS ET OBSTETRICAUX DE QUALITE
KINSHASA UNICEF; UNFPA;OMS PROSAKIN; UNC BDOM; SANRU IRC; CCISD; PARSS; CEPROCOC CECFOR MONKOLE
EQUATEUR UNFPA ; PARSS MEMISA ; AMI CTB ; ECHO ABOTT; WWF AMI
MANIEMA UNFPA; MERLIN ASF , STEPHANE LEWIS MSF Belgique HEAL AFRICA CARE
KASAI OCCIDENTAL PROSANI , FDSS UNICEF, UNFPA SANRU ; ECC IMA 9émeFED, IRC ; LUVUPL RAISE ; MSH ; MEDECINS DU MONDE
BAS-CONGO PROSANI ; GIZ UNICEF ; UNFPA ; OMS UNC; BDOM SANRU; CORDAID PROVIC; CRAFOD PROLUSIDA; CISD CTP;FHI
P. ORIENTALE UNFPA ; OMS ; BDOM SANRU ; EPVI GIZ ; MSF SUISSE IRC; MEMISA MOGE, MEDIAR BAD , CMAKI
NORD KIVU PROSANI ; SCUK UNFPA ; PEZ MERLIN ; PEAC IRC; EPVI MOGE; HEAL AFRICA STEPHANE LEWIS MSF BELGIQUE, CARE MSF FRANCE, IMC SAVE THE CHILDREN MMR; MSF HOLLANDE CADE
KASAI ORIENTAL PROSANI ; AXXES GIZ ; UNICEF UNFPA; BDOM IHP; CRS UNION EUROPEENNE MSH;PAPMDS
BANDUNDU PROSANI GIZ UNFPA SANRU CCISD PARSS MEMISA HORIZON SANTE
SUD-KIVU AXXES; WORLD VISION, ASF; MSF FRANCE CORDAID, AMI GIZ; CICR IHP; CIP; MSF SUISSE ; MALTESTER ; CRS ; IRC ; PARSS MSF BELGIQUE
KATANGA PROSANI ; AXXES GIZ ; UNFPA ; OMS SANRU, IRC ; PARSS MSH ; AMI ; UMCOR Fé SIDA
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Chapitre3: Planification Familiale
Introduction
Les formations sanitaires sont appelées à fournir un paquet de soins de santé à la population. Ces
soins doivent être de qualité, globaux, intégrés et continus avec la participation de la communauté à la
planification, la gestion des interventions et services de santé. La Zone de Santé (ZS) qui comprend
un ensemble de fosa est l’unité opérationnelle de planification et de mise en œuvre de la stratégie des
Soins de Santé Primaires (SSP) qui comptent 8 composantes. La santé maternelle et infantile y compris
la planification familiale dont il est question dans ce chapitre est l’une de ces composantes.
La zone de santé est composée des centres de santé et d’un hôpital général de référence. A titre
facultatif on trouve également les centres de santé de références là où les distances sont grandes entre
le premier niveau de contact (CS) et le niveau de référence (HGR). Les services de planification
familiale sont intégrés et offerts dans les types des formations sanitaires précités y compris dans la
communauté par les distributeurs à base communautaire. Les méthodes de planification familiale
utilisées et offertes dans le système national de santé et comptabilisées dans les statistiques du
système d’information sanitaire du Ministère de la Santé Publique sont : la pilule, le dépo provera, le
stérilet ou dispositif intra utérin, le préservatif, les implants et le collier du cycle.
Pour que la planification familiale joue son rôle majeur d’améliorer la santé de la mère et de l’enfant, il
faut que les méthodes contraceptives soient offertes par un personnel qualifié et que
l’approvisionnement des formations sanitaires soit régulier. Comme la sensibilisation joue un grand rôle
dans l’acceptation par la population des méthodes contraceptives, les prestations de PF doivent
s’accompagner des supports et matériels IEC qui doivent faciliter l’individu à comprendre les avantages
qu’il peut tirer de l’utilisation de la PF pour lui-même, sa famille et la communauté toute entière. Ce
chapitre nous renseigne sur les différentes formations sanitaires qui offrent les méthodes de PF dans le
système national de santé, la qualité du personnel qui offre ces méthodes ainsi que la disponibilité de
celles-ci et des supports IEC.
3.1 : Offre des méthodes contraceptives
L’analyse des tableaux n°11 et 12 nous révèlent que les prestations de PF ne sont pas assez
courantes dans les formations sanitaires du pays. Il y a à peine un peu plus d’une formation sanitaire
sur trois qui offre la pilule, le dépo provera et le préservatif. Les proportions sont respectivement de
(34%), (33%) et (38%). Le collier est offert dans une formation sanitaire sur quatre (25%), le stérilet et
les implants sont offerts dans moins d’une formation sanitaire sur dix et les proportions respectives sont
8% et 7%. Examinés par types de formations sanitaires, il ressort que toutes ces méthodes sont plus
offertes dans les HGR suivi des CSR et enfin dans les CS. A titre d’exemple, le préservatif est offert
dans un peu plus de la moitié des HGR (52%) mais dans un peu plus d’un centre de santé sur sur trois
( 36% ). Il en est de même pour le dépo provera qui est offert dans 47% de HGR mais n’est offert que
dans 31% de CS etc. L’analyse par province et par méthode révèle que pour la pilule, ce sont les
formations sanitaires du Sud Kivu qui viennent en tête (70%) suivies du Nord Kivu (56%), du Katanga
(53%) etc. Les formations sanitaires des provinces du Bas Congo (31%), Bandundu (22%) et Equateur
(15%) ont des valeurs qui sont en dessous de la moyenne nationale qui est de 34%. Pour le dépo
provera, ce sont les formations sanitaires de la province du Maniema qui viennent en tête (70%) suivies
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de celles du Sud Kivu (66%), du Nord Kivu (56%). Les provinces dont les valeurs sont en dessous de la
moyenne nationale sont les mêmes pour la pilule. Il s’agit du Bas Congo (27%), de Bandundu (16%), de
l’Equateur (15%) et de la province Orientale (7%). Pour le stérilet, ce sont les formations sanitaires de la
province de Kinshasa qui viennent en tête (30%) même si la valeur est faible et viennent de loin les
provinces du Nord Kivu (17%) du Maniema (16%), du Kasaï Occidental (12%) etc. Excepté le Bas
Congo (11%) et l’Equateur (10%) les provinces restantes sont en dessous de la moyenne nationale qui
est de 8%.
Quant aux implants, Kinshasa (20%) et le Nord Kivu (20%) viennent en tête bien que les valeurs soient
faibles suivi de près par le Kasaï Occidental (13%). Toutes les autres provinces sont en dessous de la
moyenne nationale qui est de 7%. Pour le collier du cycle, ce sont les formations sanitaires du Sud Kivu
(66%) qui offrent plus cette méthode, viennent ensuite le Katanga (43%), le Kasaï Oriental (41%), le
Nord Kivu (38%) enfin Kinshasa (37%) etc. Les provinces dont les valeurs sont en dessous de la
moyenne nationale qui est de 26% sont le Bas Congo (16%), le Bandundu (11%), l’Equateur (15%), la
province Orientale (3%), le Maniema (24%).Quant au préservatif, l’analyse montre que ce sont les
formations sanitaires du Sud Kivu qui offrent plus cette méthode (72%) suivie de celles du Maniema
(63%), du Bas Congo (57%), de Kinshasa (50%) etc. il y a trois provinces qui sont en dessous de la
moyenne nationale de 38%, il s’agit de l’Equateur(17%), de la province Orientale (11%) et du Kasaï
Occidental(35%). Pour la ville province de Kinshasa, il faut noter que le préservatif est surtout vendu
dans les pharmacies et les marchés.
Dans la section précédente, l’analyse a porté sur les formations sanitaires des différentes provinces qui
offrent au moins une des méthodes contraceptives modernes par contre dans celle-ci, l’analyse
examine les formations sanitaires qui offrent au moins les trois méthodes modernes suivantes : le
stérilet, le dépo provera et la pilule. En effet la probabilité pour une formation sanitaire qui offre la PF
d’être fréquentée est fonction de la gamme des méthodes dont elle possède. En planification familiale,
le prestataire laisse le choix aux clients d’adopter une méthode moderne après qu’il ait donné les
avantages et les désavantages de chacune d’elle.. Une formation sanitaire qui n’a qu’une seule
méthode a moins de chance d’être fréquentée car il n y a pas de méthode qui s’adapte à toutes les
femmes.
Le tableau n° 13, révèle qu’il y a moins d’une formation sanitaire sur dix (6%) qui offre dans le pays au
moins les trois méthodes contraceptives modernes citées. Comparés par province, , il ressort que c’est
la ville province de Kinshasa qui est en tête (26%) viennent de loin le Maniema (15%), le Nord Kivu
(14%), le Bas Congo (8%), et la province orientale (7%). Toutes les autres provinces restantes ont des
valeurs qui sont en dessous de la moyenne nationale qui est de 6%. C’est dans les HGR que l’on
trouve plus ces trois méthodes (26%) suivi dans les CSR (9%) et les CS (4%). Par milieu de résidence,
on constate que c’est en milieu urbain qu’il ya plus des formations sanitaires offrent au moins trois
méthodes (15%) contre 4% en milieu rural.
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3.2 : Personnel formé
Un personnel qualifié dans la prestation des services de santé en général et de planification familiale en
particulier est un gage de réussite. Dans la section précédente, nous avons fait état des formations
sanitaires des différentes provinces qui offrent les différentes méthodes contraceptives tandis que dans
celle-ci, nous montrons celles qui en offrent avec un personnel qualifié. Il ressort des données du
tableau n°14 que la majorité des formations sanitaires du pays qui offrent les méthodes contraceptives
modernes n’ont pas un personnel qualifié. En effet, il y a à peine moins de trois formations sanitaires
sur dix (28%) qui ont un personnel qualifié. Examinés par provinces, ces résultats montrent quelques
disparités. En effet, c’est dans les formations sanitaires du Nord Kivu qu’il y a plus du personnel formé
en PF (60%) que dans d’autres provinces, viennent ensuite la ville province de Kinshasa (53%), le
Maniema (46%), le Sud Kivu (44%), le Katanga (36%), le Kasaï Oriental (34%). Toutes les provinces
restantes ont des valeurs qui sont en dessous de la moyenne nationale qui est de 28%. Comparé par
milieu de résidence, on remarque que ce sont les formations sanitaires situées dans le milieu urbain qui
ont plus du personnel formé en PF que celles du milieu rural, les proportions sont respectivement de
41% et 25%. En examinant les données par type des formations sanitaires, on remarque que c’est
dans les HGR qu’il y a plus du personnel formé (45%) suivi dans les CSR (35%) et dans les CS (26%).
Enfin il est à noter que six HGR sur dix situés en milieu urbain possèdent un personnel formé (63%)
contre moins de quatre HGR sur dix (38%) situés en milieu rural.
3.3 : Rupture de stock en contraceptifs
Parmi les raisons diverses et variées de la discontinuation de l’utilisation des méthodes contraceptives
modernes par les clientes figure la rupture de stock des contraceptifs. Cette rupture peut se faire à
plusieurs niveaux : (i) au niveau de la formation sanitaire où le client prend sa méthode (ii) au niveau du
Bureau Central de la Zone de Santé qui reçoit directement ces méthodes auprès des partenaires de
mise en œuvre et (iii) enfin au niveau des partenaires techniques et financiers qui les commandent
auprès des fabricants. Cette section du chapitre ne s’intéresse pas à la rupture de stock à ces deux
derniers niveaux mais examine seulement les cas de rupture de stock des méthodes modernes dans la
formation sanitaire.
Au regard des données du tableau n° 15, il sied de constater que toutes les méthodes contraceptives
modernes offertes dans les formations sanitaires ont connu chacune une rupture de stock au moins une
fois au cours des six derniers mois qui avaient précédé l’enquête. On constate qu’ il n’y avait pas
d’implants et de stérilet dans près de six formations sanitaires sur dix (60%), suivi du collier du cycle
(46%) , du dépo provera (43%) , de la pilule (40%) et des préservatifs (37%). L’examen par types des
formations sanitaires laisse dégager ce commentaire : bien que la rupture de stock en contraceptifs ait
concerné toutes les méthodes et dans tous les types des formations sanitaires (CS, CSR, HGR), Il est
observé moins de rupture de stock des méthodes modernes dans les HGR que dans les CS et CSR.
Ceci peut s’expliquer par le fait que comme le BCZS est une des sources d’approvisionnement, l’HGR
qui est situé non loin de cette source a plus de facilités pour s’y approvisionner que les CS et CSR. Par
contre les différences observées entre les CS et les CSR ne sont pas très grandes. La distance qui
sépare ces formations sanitaires du BCZS explique cette situation. Les deux types de fosa sont assez
éloignés de la source d’approvisionnement.
27
3.4 : Disponibilité des supports éducatifs
Dans le domaine de la planification familiale, les supports éducatifs jouent un rôle important dans
l’appel à l’utilisation des services et ils sont de plusieurs types. Il y a des dépliants, des affiches ,des
boîtes images etc. Les dépliants sont généralement remis aux clients, les affiches peuvent par contre
être placées sur des murs. Ces deux types de supports contiennent des messages qui ont pour but
d’appeler la population à un changement positif de comportement où dans le cas présent à utiliser les
services de PF. Par contre les boîtes à images sont utilisées par les prestataires lors du Counseling
pour faciliter l’acquisition des connaissances de la PF aux clients et en définitive les aider à faire le
choix d’une méthode qui soit adaptée à leur santé, à leur culture et à leurs opinions etc. Ainsi, si les
dépliants constituent ‘’ une aide mémoire’’ pour les prestataires, ils constituent un outil de dissuasion
pour les clientes à opter pour une méthode. A ce titre, ces outils devraient se retrouver dans les
formations sanitaires.
Les données du tableau n°17 signalent qu’il y a moins d’une formation sanitaires sur cinq (17%) qui
possède au moins un des supports éducatifs cités ci-avant. Comparés par province, on observe que
bien que dans des proportions faibles aussi, la ville de Kinshasa vient en tête (37%) suivi du Sud Kivu
(36%). La province Orientale occupe la dernière place (2,7%) précédée peu avant par l’Equateur
(4,5%), le Bandundu (11%), le Bas Congo (14%). Les formations sanitaires qui sont situées en milieu
urbain possèdent plus des supports éducatifs (27%) que celles du milieu rural (15%). Examinés par
types des formations sanitaires, on note que c’est dans les HGR qu’il y a plus des supports éducatifs
(26%) suivi des CSR (22%) et enfin les CS (16%).
3.5 : Sources d’approvisionnement des méthodes contraceptives modernes
Cette section renseigne sur les différentes sources d’approvisionnement des méthodes contraceptives
modernes. Il est intéressant de noter que ces sources sont assimilées aux partenaires qui
approvisionnent les formations sanitaires du pays en méthodes contraceptives modernes. Il y a trois
catégories des partenaires. La première catégorie se compose de ceux qui importent directement ces
produits contraceptifs auprès des fabricants, ce sont des partenaires techniques et financiers, il s’agit
de : la Banque Mondiale (PARSS), l’UNFPA, l’IPPF(ABEF), l’USAID (ASF/PSI). La deuxième catégorie
est constituée des partenaires de mise en œuvre qui adressent leur commande auprès de ces
différents partenaires techniques et financiers et qui à leur tour approvisionnement les différentes
formations sanitaires qu’ils appuient tandis que la troisième catégorie se composent des partenaires
privés qui ont des pharmacies et qui peuvent s’approvisionner localement ou à l’extérieur du pays.
Comme on peut le constater par la lecture du tableau n° 21 qui est en regard de la carte de la RDC, il y
a des partenaires qui approvisionnent plusieurs provinces, c’est le cas de l’UNFPA et de l’USAID
(ASF/PSI) tandis que d’autres n’approvisionnent que les provinces qu’ils appuient. Certains partenaires
sont dans des provinces de prédilection comme Care et Merlin au Maniema dans le Nord Kivu et
Memisa dans la province du Bandundu.
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TABLEAU n° 21 : PRINCIPALES SOURCES D’APPROVIONNEMENT DES METHODES DE PF PAR PROVINCE
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KINSHASA ABEF UNFPA ASF ACF BDOM PARSS UNC CEPROCOC CCISD BMAS CECFOR MONKOLE PROSAKIN
EQUATEUR UNFPA PARSS MEMISA ASF/PSI CTB ECHO ABOTT WWF AMI CORDAID GLIA SANRU
MANIEMA UNFPA MERLIN ASF GIZ MSF Belgique HEAL AFRICA CARE CONCERN DPS PARSS UWAKI UZAZI BORA GOUVERNEMENT BELGE
KASAI OCCIDENTAL ASF UNFPA AXXES MSH CARE FDSS PROSANI RAISE MSH IRC BCZS
BAS-CONGO ASF /PSI BDOM CRAFOD ECC IMA UNFPA USAID PHARMACIE CAMEBO DOMC/EC DDK
P. ORIENTALE MEDIAR MSF PPSSP ASF/PSI SANRU CIP COOPI PROVIC STOP SIDA CESVI EPVI GIZ UNFPA
NORD KIVU CARE JHI UNFPA JOHANTHER MERLIN BCZS IRC MOGE HEAL AFRICA GJI MOFA C0RE INTER MMR IMC SAVE THE CHILDREN SCUK PPSSP PROJET USHINDI
KASAI ORIENTAL ASF AXXES PROSANI CADIMEK IHP MSH UNFPA SANRU PHARMACIE BCZS
BANDUNDU ABEF, ASF CCISD SANRU CCISD PARSS MEMISA OMS SANRU
SUD-KIVU ASF, UNFPA CRS, MSF AXXES, WORLD VISION BCZS , WVI CODILUS, PNI BDOM PATHFINDER FHI PROSANI PARSS MSF BELGIQUE
KATANGA AHA , USAID AXXES, ABEF GIZ , GAVI UNFPA, SANRU CADMETA, BCZS IPS PROSANI MSH WORLD VISION UMCOR Fé SIDA
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LISTE DES PARTENAIRES D’APPUI (FINANCIERS ET DE MISE EN ŒUVRE) DANS L’OFFRE DES METHODES CONTRACEPTIVES MODERNES PAR
PROVINCE
KINSHASA UNFPA; UNC; BDOM ASF; IRC; MEDICUS MUNDI CCISD; PARSS, BOMOTO; ABEF CECFOR MONKOLE; PNPF
PROVINCE ORIENTALE UNFPA, BDOM, SANRU, ASF, 9ème FED, MSF SUISSE, MOGE, COOPI, PPSSP, MEDIAR, EPVI, ISPASC , PROVIC
KATANGA PROSANI, AXXES, GIZ, UNFPA, UNC, ASF, AHA, PARSS, WORLD VISION, ACRESI, MSH, AMI, CADIMETA
BAS-CONGO PROSANI ; UNFPA BDOM ; SANRU; ASF AMO CONGO; ECC IMA PROVIC ; MEMO SANTE OMS ; ABEF ; PROLUSIDA CADE ; MEMISA ; CARITAS CRAFOD
SUD KIVU PROSANI ; AXXES, GIZ, UNFPA FHI, UNC, ASF, IHP, CODILUS, MSF SUISSE, CRS, PROVIC, IRC, KDT, UBS, MSF BELGIQUE, WORLD VISION, MSF France, AMI, PIN, PATHFINDER, AAP, APAMEKI
KASAI OCCIDENTAL PROSANI, GIZ, UNFPA, GAVI, CORDAID, ECC IMA, 9ème FED, IRC, LUVUPL, RAISE, MSH, MEDECINS DU MONDE, HOPE IN AFRICA, FDSS, ACF
BANDUNDU UNFPA, GIZ, UNICEF, UNPE, SANRU, CCISD, USB, PARSS, MEMISA; HORIZON SANTE
MANIEMA GIZ, UNFPA, UNC, MERLIN, ASF, UWAKI, CIP COP, HEAL AFRICA, STEPHANE LEWIS, MSF BELGIQUE, CARE, PARSS
KASAI ORIENTAL PROSANI, AXXES, GIZ, UNICEF, UNFPA, BDOM, ECC IMA, SANRU ASF, IHP, ACRESI, TIFIT, JADIS SIDA, MSH
EQUATEUR UNFPA; UNICEF, SANRU ASF, CORDAID, PARSS, MOGE, GLIA, CTB, WWF
NORD KIVU UNICEF, UNFPA, MERLIN, ASF EPVI, CRS, IRC, HEAL AFRICA, MSF Belgique, MSF HOLLANDE, CARE, DPS, MSF FRANCE, JOHANITHER, CICR, IMC, UNC, PPSSP, SAVE THE CHILDREN, MMR, JGI
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Résumé
Les prestations de PF ne sont pas assez courantes dans les formations sanitaires du pays. Il y a à
peine un peu plus d’une formation sanitaire sur trois qui offre la pilule, le dépo provera et le préservatif,
les proportions sont respectivement de (34%), (33%) et (38%). Le collier est offert dans une formation
sanitaire sur quatre (25%), le stérilet et les implants sont offertes dans moins d’une formation sanitaire
sur dix, les proportions respectives sont 8% et 7% . %. Ensuite il y a moins d’une formation sanitaire
sur dix (6%) qui offre à la fois au moins les trois méthodes contraceptives suivantes : modernes les
plus utilisées en RDC :la pilule, le dépo provera et le stérilet.
Il y a moins de trois formations sanitaires sur dix (28%) du pays qui ont un personnel formé dans la PF.
Néanmoins, quelques disparités provinciales sont observées, en effet la province du Nord Kivu a six
formations sanitaires sur dix (60%) qui ont un personnel formé en PF. La ville de Kinshasa a un peu
plus de la moitié (53%) des fosa qui ont un personnel formé en PF.
Toutes les méthodes contraceptives modernes offertes dans les formations sanitaires ont connu
chacune une rupture de stock au moins une fois au cours des six derniers mois qui avaient précédé
l’enquête. On constate qu’il n’y avait pas d’implants et de stérilet dans près de six formations sanitaires
sur dix (60%). Il n’ yavaitavait pas non plus de collier et de dépo provera dans près de la moitié de
fosa du pays, les proportions respectives sont de (46%) et 43%. Il a été noté que les pilules n’étaient
pas disponibles dans près de quatre formations sanitaires sur dix ( 40(40%) et un peu plus de trois
formations sanitaires sur dix (37%) n’avaient pas de préservatifs .Enfin il y a moins d’une formation
sanitaire sur cinq (17%) qui possède au moins un des supports éducatifs suivants : dépliants, affiches
ou boîtes à images.
Les sources d’approvisionnement sont assimilées aux partenaires qui fournissent les contraceptifs dans
les formations sanitaires. Il y a trois catégories des partenaires. La première catégorie se compose de
ceux qui importent directement ces produits contraceptifs auprès des fabricants, ce sont des
partenaires techniques et financiers, il s’agit de : la Banque Mondiale (PARSS), l’UNFPA, l’IPPF(ABEF),
l’USAID (ASF/PSI). La deuxième catégorie est constituée des partenaires de mise en œuvre qui
adressent leur commande auprès de ces derniers et qui à leur tour approvisionnement les différentes
formations sanitaires qu’ils appuient tandis que la troisième catégorie se composent des partenaires
privés qui ont des pharmacies et qui peuvent s’approvisionner localement ou à l’extérieur du pays
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Chapitre 4: Santé des enfants
Introduction
Dans ce chapitre, la santé des enfants est appréciée à partir des données sur la vaccination, la
prévention et le traitement du paludisme ainsi que sur l’allaitement maternel exclusif. Les données pour
cette étude ainsi qu’on se le rappelle, ont été collectées dans les formations sanitaires et non auprès
des individus (mères) comme c’est le cas dans les enquêtes de MICS ou de l’EDS. Ainsi l’hypothèse qui
sous tend ce travail est que toute chose restant égale par ailleurs les activités de santé qui sont le plus
fréquemment offertes dans une formation sanitaire sont celles- qui apportent le plus de protection à
l’enfant en matière de santé.
4.1: Vaccination des enfants
La vaccination confère à l’enfant une immunité qui lui permet de lutter contre les différentes maladies de
l’enfance. Les types de vaccin que l’enfant reçoit sont : le BCG, le DTCoq, la poliomyélite, le vaccin
contre la fièvre jaune, le vaccin contre l’hépatite B. Selon le calendrier vaccinal, tous ces vaccins
doivent être administrés avant l’âge de 12 mois. Ensuite conformément aux recommandations de l’OMS
qui du reste sont aussi retenues par le Programme Elargi de Vaccination (PEV), un enfant est considéré
comme complètement vacciné lorsqu’il a reçu une dose de BCG, trois doses de polio, trois doses de
DTCoq et une dose de vaccin contre la rougeole. Tous ces types de vaccin sont offerts dans les
formations sanitaires par les prestataires de santé mais dans le cadre de la campagne d’éradication de
la poliomyélite, il s’observe des campagnes de masse qui généralement s’organisent de porte en porte.
Le tableau n°18 présente les formations sanitaires qui organisent les activités de vaccination par
province et par type de formation sanitaire.
L’analyse de ces données révèle que la vaccination est une activité très courante dans les formations
sanitaires. C’est plus de neuf formations sanitaires sur dix (91%) qui offrent ces types de services. Cette
activité est plus courante dans les CS (92%) suivi des CSR (90%) et enfin dans les HGR (77%). Cette
tendance à la baisse observée dès qu’on passe d’un échelon à un autre montre que la vaccination est
essentiellement une activité du niveau du premier contact. On observe cependant quelques disparités
provinciales et les valeurs vont de 85% (Kasaï Oriental) à 96% (Bandundu). Examinés par centre de
santé, on constate que presque tous les centres de santé du Katanga (99%) et du Nord Kivu (97%)
vaccinent les enfants..
Ces chiffres indiquent simplement que l’activité est courante dans les formations sanitaires et que les
services sont disponibles mais ils ne renseignent pas que les enfants sont nécessairement tous
vaccinés. MICS 2010 a indiqué qu’il y avait 72% des enfants qui étaient vaccinés contre le BCG, 55%
ont été vaccinés contre la rougeole avant l’âge de 12 mois et que 46% des enfants de 12-23 mois ont
reçu trois doses de polio. Mais comme ces chiffres (couverture) contrastent avec le pourcentage élevé
des formations sanitaires qui offrent cette activité (vaccination), cela sous entend qu’il y a de goulots
d’étranglement qui sont à la base de cette faible couverture vaccinale. Il y a des facteurs liés à la
formation sanitaire et d’autres liés à l’individu. En ce qui est de la formation sanitaire, c’est souvent la
disponibilité des vaccins, la formation du personnel, la disponibilité du personnel etc. quant aux facteurs
liés à l’individu, l’EDS 2007, indique qu’il y a : le niveau d’instruction de la mère, le niveau de vie
économique du ménage de l’enfant, le milieu de résidence de l’enfant etc.
29
4.2: Prévention et traitement du Paludisme
Le paludisme en RD Congo demeure l’endémie majeure et la première cause de morbidité. Il compte
parmi les trois premières causes de mortalité dans les groupes les plus vulnérables, à savoir les enfants
des moins de 5 ans, les femmes enceintes. MICS 2010 estime la prévalence des enfants de moins de 5
ans à 31%, c'est-à-dire qu’un peu plus de trois enfants sur dix avaient eu de la fièvre au cours des deux
semaines ayant précédé l’enquête. Le paludisme est un problème de santé publique, en plus des
pertes humaines qu’il provoque, il coûte cher en dépenses de santé publique. Le Ministère de Santé
Publique à travers ces formations sanitaires disséminées à travers le pays doit mettre en place des
stratégies de prévention et offrir un traitement à la population.
Le tableau n°18 présente les formations sanitaires de la RDC qui organisent les activités de prévention
et de traitement du paludisme. Il ressort de l’examen de ce tableau que plus de huit formations
sanitaires sur dix (84%) mènent des activités de lutte contre le paludisme (prévention et traitement). Les
résultats selon les provinces font apparaître que la province du Nord Kivu vient en première position
(94%) suivi du Katanga (92%) et du Sud Kivu (90%). Excepté la province Orientale (73%), toutes les
autres provinces ont des proportions supérieures à la moyenne nationale (84%). Examinés par types
des formations sanitaires, on constate que les proportions de formations sanitaires qui offrent cette
activité sont presqu’identiques et sont respectivement de 84% pour les centres de santé, 83% pour les
centres de santé de référence et 86% pour les hôpitaux généraux de référence.
Ces chiffres confirment l’effectivité de l’activité dans les formations sanitaires, en effet la majorité des
formations sanitaires du pays participent à la lutte contre le paludisme. Mais comme ces chiffres
contrastent avec la prévalence de la maladie dans la population, il y a lieu de souligner comme dans le
cas de la vaccination que l’organisation de l’activité dans la formation sanitaire à elle seule ne suffit pas
pour que les services soient d’office utilisés par la population, il y a d’autres éléments qui entrent en
ligne de compte. C’est par exemple la disponibilité des moyens comme la moustiquaire imprégnée
d’insecticide, la prise préventive de certains médicaments qui sont deux types des mesures sur
lesquelles repose la prévention du paludisme. MICS 2010 note que c’est moins d’un enfant sur cinq
(19%) qui avaient dormi sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide la nuit ayant précédé
l’enquête. La faible disponibilité des médicaments de prévention dans les formations sanitaires est un
des facteurs qui expliquent cette prévalence élevée du paludisme dans le pays.
4.3 : Conseils et soutien en matière d’allaitement maternel
La malnutrition est une des causes de décès par maladies infectieuses chez l’enfant. Elle est la
résultante d’une alimentation inadéquate due à des pratiques alimentaires inappropriées. Compte tenu
du fait que les aliments des compléments introduits précocement à l’enfant l’expose aux agents
pathogènes et augmente ainsi le risque de contracter des maladies infectieuses, en particulier la
diarrhée, l’OMS et l’UNICEF recommandent que tous les enfants soient nourris exclusivement au sein
jusqu’à 6 mois. La RDC a souscrit à ces recommandations. Ce qui implique que les conseils sur
l’allaitement exclusif au sein doivent être donnés aux femmes qui accouchent dans toutes les
formations sanitaires du pays.
30
Le tableau n° 18 montre que cette recommandation est loin d’être effective et n’est prise en compte
que dans 62% des formations sanitaires du pays. Elle est cependant plus généralisée à Kinshasa et
dans le Nord Kivu où 83% de fosa l’appliquent. La province de l’Equateur vient en dernière position car
elle n’a que 47% de fosa qui conseille aux mères l’allaitement exclusif. Elle est précédée des provinces
orientale et de Bandundu avec respectivement 50% et 52% de fosa qui conseillent aux mères
l’allaitement exclusif L’analyse par type de formations sanitaires révèle que les conseils sur l’allaitement
exclusif sont plus donnés à la population dans les HGR (67%) suivi dans les CSR (63%) et enfin dans
les CS (61%). Mais on peut constater que cette différence entre types des formations sanitaires ne
s’écarte pas beaucoup de la moyenne nationale qui est de 62%.
En RD Congo, la prévalence de l’allaitement exclusif est de 37% (MICS 2010). Cette pratique n’est
donc pas encore courante et une des raisons est celle qui ressort de l’analyse des données de ce
tableau qui montrent que c’est seulement un peu plus de six formations sanitaires sur dix (62%) qui
conseillent aux mères d’allaiter leurs enfants exclusivement au sein. En résumé bien que cette pratique
d’allaitement connaît quelques résistances due à la culture, il faut d’abord que le personnel de santé
soit convaincu de l’utilité de cette pratique et qu’il en parle dans les formations sanitaires ce qui n’est
pas le cas pour le moment à regarder de près les chiffres de l’enquête.
Résumé
Les données de l’étude renseigne que la vaccination est une activité très courante dans les formations
sanitaires. En effet, un peu plus de neuf fosa du pays sur dix (91%) offrent la vaccination aux enfants.
Cette activité est plus courante dans les CS où plus neuf fosa sur dix organisentdix n’organisent cette
activité (92%) suivi des CSR (90%) et des HGR (77%). Ensuite plus de huit formations sanitaires du
pays sur dix (84%) mènent des activités de lutte contre le paludisme (prévention et traitement). Les
conseils sur l’allaitement maternel exclusif ne sont offerts que dans 62% des formations sanitaires du
pays. Cette activité est cependant plus généralisée à Kinshasa et dans le Nord Kivu où plus de huit fosa
sur dix (83%) soulignent l’importance de l’allaitement maternel exclusif aux mères lors des
consultations prénatales et post natales.
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Chapitre 5 : Les violences sexuelles
5.1 : Offre des services dans les formations sanitaires
En RD Congo, les violences sexuelles sont un problème de santé publique dont l’ampleur n’est pas
connue avec exactitude. On estime qu’elle est de plus élevée dans les provinces du Nord et Sud Kivu à
cause de la présence des conflits armés et le viol est utilisé comme une arme de guerre. Ce
phénomène que l’on croyait ne sévir que dans ces provinces de l’Est se rencontre également dans
toutes les provinces de la RDC à telle enseigne que la guerre ne justifie pas à elle seule ce
phénomène. Cette section loin de s’intéresser au nombre de femmes qui ont subi des cas de viol
renseigne sur les formations sanitaires qui prennent en charge les cas des violences sexuelles. Les
données sont donc relatives à la prise en charge médicale des cas des violences sexuelles et au
personnel qualifié qui offrent ces services avec un Kit PEP
Au regard des données du tableau n° 19, on note qu’en RD Congo il ya moins d’une formation
sanitaire sur dix (6%) qui organise la prise en charge médicale des violences sexuelles. Ce sont en
majorité des formations sanitaires des provinces du Nord Kivu, Sud Kivu et Maniema qui organisent
cette activité. En termes des proportions des fosa qui organisent la prise en charge, la valeur la plus
faible est celle de l’Equateur (0,5%) et la plus élevée est celle du Nord Kivu (29%) suivi du Sud Kivu
(28%) et du Maniema (20%). Le fait qu’une province ait une valeur faible ne signifie pas qu’elle est
moins performante que l’autre contrairement aux autres indicateurs examinés dans les chapitres et
sections précédents, mais cela traduit simplement que le problème n’as pas la même ampleur partout
bien qu’il existe partout. La prise en charge médicale se fait dans tous les types de fosa mais elle se
fait surtout dans les HGR (18%) suivi des CSR (11%) et enfin dans les CS (5%). En ce qui concerne le
personnel formé, on constate que près de la moitié des formations sanitaires de la province du Sud
Kivu (45%) ont un personnel formé dans la prise en charge médicale des cas des violences sexuelles,
suivi des provinces du Nord Kivu (42%) et du Maniema (36%). Toutes les autres provinces ont des
valeurs qui sont en dessous de la moyenne nationale qui est de 12%.
5.2 : Formations sanitaires qui offrent les services sur les violences sexuelles avec KIT PEP Le
tableau n°20 fait constater que dans l’ensemble du pays sur les 6% des fosa qui organisent la prise en
charge médicale des violences sexuelles, il y a 4% qui ont un Kit PEP. Si on regarde les autres
provinces, la tendance est la même, dans le Sud Kivu, près de trois fosa sur dix (29%) organisent la
prise en charge médicale des cas des victimes des violences sexuelles, mais il n y a que 25% qui
possèdent un PEP KIT. Dans le Maniema, sur les 20% de fosa organisent cette prise en charge
médicale, il n y a que t 8% de fosa qui ont un Kit PEP
32
Résumé
La prise en charge médicale des violences sexuelles est organisée surtout dans le les formations
sanitaires des provinces du Nord Kivu, Sud Kivu et Maniema parce que ce problème est plus récurrent
dans ces provinces à cause des conflits armés et t le viol est utilisé comme une arme de guerre et la
prise en charge a commencé par elles. Dans le Sud Kivu, près de trois fosa sur dix (29%) organisent la
prise en charge médicale des cas des victimes des violences sexuelles. Sur ces 29% qui en organisent,
il n y a que 25% qui possèdent un Kit PEP. Dans le Maniema sur les 20% de fosa qui organisent la
prise en charge médicale des violences sexuelles, il ya seulement 8% qui ont un KIT PEP .PEP.
32
. LISTE DES PARTENAIRES D’APPUI (TECHNIQUES ET DE MISE EN ŒUVRE) DANS LES VIOLENCES SEXUELLES PAR PROVINCE
KINSHASA UNFPA BDOM CCISD CECFOR MONKOLE CNS FONDATION LD KABILA
PROVINCE ORIENTALE UNFPA, CIP, PROJET USHINGI GIZ, MALTESTER MSF SUISSE, CARITAS, NACTEBER UNICEF, INER LINE COOPI, PPSSP, MEDIAR
KATANGA UNFPA IRC CDJP COOPI
BAS CONGO UNFPA BDOM SISP ECOLVE CIP SICD AFROFED
SUD KIVU UNFPA, IRC, PMI, GIZ, MSF Belgique, MSF FRANCE PROSANI, NOVID, KWF AXXES, INER LINE , PROJET USHINGI UNC, SANRU, AMI, MALTESTER CODILUS, PATHFINDER, CRS
KASAI OCCIDENTAL UNFPA PROSANI
BANDUNDU UNFPA UNCEF SANRU SISP
MANIEMA UNFPA, MERLIN, UWAKI, CIP COP, HEAL AFRICA STEPHANE LEWIS, MSF BELGIQUE CARE, COOPI
KASAI ORIENTAL UNFPA UNICEF
EQUATEUR UNFPA ACF PARSS LES AIGLONS APEE
NORD KIVU UNFPA, UNC, MERLIN, EPVI, IRC, MEDICUS MUNDI, CARITAS, HEAL AFRICA, MSF BELGIQUE, PROJET USHINGI, CICR, PAP RDC, IMC, CEPAC PANZI, PPSSP, JOHANITHER, SAVE THE CHILDREN, MSF HOLLANDE, JOHANITHER, SCUK, HOP IN ACTION , CADE
1
5
9
2
6
10
0
3
7
11
0
4
8
9
5
1
2
3
4
6
8
7
10
0
11
0
33
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS POUR L’AMELIORATION DE L’OFFRE DES SERVICES
Cette section qui termine ce travail met en évidence les obstacles qui empêchent l’offre des services
SMNE/PF de qualité dans les formations sanitaires et propose des pistes de solution pour l’amélioration
des prestations des services de santé maternelle, néonatale et infantile.
Les obstacles identifiés sont relatifs (i) à l’organisation des services (ii) à la formation du personnel (iii)
à la disponibilité des méthodes de PF et intrants (iv) à la disponibilité des supports IEC (v) à l’utilisation
des outils de travail (vi) à la prestation des soins obstétricaux et néonals .néonatals.
Concernant l’organisation des services, les prestations de PF ne sont pas assez courantes dans le
pays. Sur dix fosa du pays il y a à peine un peu plus de trois qui offre la pilule (34%), le dépo provera
(33%) et le préservatif (38%) qui sont les méthodes les plus utilisées. Quant à la formation du
personnel, il se pose un sérieux problème de personnel formé en PF dans le pays, il y a moins de trois
formations sanitaires sur dix (28%) qui ont un personnel formé. Pour la disponibilité des méthodes de
PF et intrants, on a constaté que toutes les méthodes contraceptives modernes offertes dans les
formations sanitaires ont connu chacune une rupture de stock au moins une fois au cours des six
derniers mois qui avaient précédé l’enquête. En effet il n’y avait pas d’implants et de stérilet dans près
de six formations sanitaires sur dix (60%),., Ensuite près de la moitié de fosa du pays n’avait pas de
collier du cycle et de dépo provera , les proportions respectives sont de 46% et 43% . Enfin quatre fosa
sur dix (40%) n’avaitn’avaient pas de pilule et moins de quatre fosa sur dix (37%) n’avaitn’avaient pas
de préservatifEnpréservatif. En ce qui concerne les supports IEC, l’enquête a signalé qu’il y a moins
d’une formation sanitaires sur cinq (17%) qui possède au moins un des supports éducatifs suivants :
affiches, dépliants, boîtes à image. Pour l’utilisation du partogramme qui est l’outil qui guide le
prestataire dans le suivi du travail, les données renseignent que près de quatre formations sanitaires
sur dix n’utilisent pas cet outil. Enfin pour la prestation des soins obstétricaux et néonatals par la
GATPA les données révèlent que moins de la moitié des formations sanitaires du pays (45%)
appliquent cette stratégie adoptée par le Ministère de la Santé Publique pour réduire la mortalité
maternelle.
Propositions de solution
En vue d’accroître l’offre des services dans les formations sanitaires, il est plus qu’urgent de contourner
les obstacles évoqués ci-dessus en appliquant les propositions des solutions suivantes.
Aux prestataires des services
(iii) D’appliquer la GATPA et de la considérer comme un acte obligatoire qui relève de toute
prestation d’assistance à l’accouchement
(iv) D’utiliser obligatoirement le partogramme dans le suivi du travail
Aux zones de santé
(v) D’assurer l’accompagnement de proximité des fosa (suivi et supervision régulière des
activités de SMNE/PF)
(vi) D’accompagner les fosa dans l’application de la GATPA et l’utilisation du partogramme
34
(vii) D’exploiter les rapports d’activités des fosa pour identifier les besoins en intrants et
méthodes de PF afin de préparer les commandes qui tiennent compte des besoins réels
(viii) De faire suivre les intrants (méthodes de PF, médicaments) et les documents normatifs
immédiatement après la formation des prestataires
Aux Divisions Provinciales de Santé
(vii) De rendre disponible tous les documents normatifs de la SMNE/PF dans les fosa et de
s’assurer de leur vulgarisation
(viii) De rendre disponibles dans les fosa les supports éducatifs (affiches, dépliants, boîtes à
images)
(ix) De renforcer les capacités des prestataires et des ECZS dans la quantification et la
gestion des médicaments et autres intrants de la SMNE/PF
(x) De recycler les capacités des prestataires en SMNE/PF en utilisant les modules actualisés
(xi) De former les prestataires en prestation des méthodes de PF
(xii) D’approvisionner régulièrement les fosa en médicaments et intrants sur base des besoins
réels exprimés
Au niveau central
(i) De renforcer la coordination des interventions et intervenants de la SMNE/PF
(TASK FORCE)
(ii) De développer une feuille de route pour l’extension de la couverture de l’offre
des services de PF
(iii) De mobiliser les ressources financières pour la formation des prestataires en
SMNE/PF
Aux partenaires et intervenants dans la SMNE/PF
(iii) D’appuyer toutes les provinces en termes des besoins non couverts en SMNE/PF
(iv) D’approvisionner régulièrement les fosa en méthodes de PF, en intrants et en
médicaments
Au Ministère de la Santé Publique
De s’assurer de l’offre de tout le paquet SMNE/PF dans les formations sanitaires en orientant
l’appui des intervenants dans ce domaine.
35
(iv) De développer une feuille de route pour l’extension de la couverture de l’offre
des services de PF
(v) De mobiliser les ressources financières pour la formation des prestataires en
SMNE/PF
Aux partenaires et intervenants dans la SMNE/PF
(v) D’appuyer toutes les provinces en termes des besoins non couverts en SMNE/PF
(vi) D’approvisionner régulièrement les fosa en méthodes de PF, en intrants et en
médicaments
Au Ministère de la Santé Publique
De s’assurer de l’offre de tout le paquet SMNE/PF dans les formations sanitaires en orientant
l’appui des intervenants dans ce domaine.
.
36
ANNEXES
CARTES
Ensemble : 13%
6%
6%
39 %
22 %
13 %
20 %
10 %
9 %
16%
9%
15%
Carte n°1 : Pourcentage
de fosa qui ont un
service de transfusion
sanguine
37
Carte n°2 : Pourcentage de
fosa qui offrent le TPI
73%
84%
74%
85 %
87% 79 %
76 %
81 %
78 %
88 %
88 %
Ensemble : 80 %
38
Carte n°3 : Pourcentage de
fosa qui assurent le
diagnostic/traitement de la
syphilis
Ensemble : 16 %
17 %
26 %
13 %
14 %
15 %
10 %
15 %
17 %
25 %
17 %
13 %
39
Carte n°5 : Pourcentage de fosa
qui offrent le fer folate
Ensemble : 80 %
84 %
94 %
80 %
48 %
84 %
89 %
84 %
92 %
86 %
74 %
83 %
40
Carte n°6 : Pourcentage de
fosa qui offrent le VAT
Ensemble : 87 %
86 %
92 %
85 %
86 %
87 %
91 %
94 %
89 %
92 %
81 %
86 %
41
Carte n°7 : Pourcentage
de fosa qui offrent à la fois
le TPI, le fer folate, le
dépistage et traitement de
la syphilis, le VAT (CPN
recentrée)
Ensemble : 13 %
14 %
23 %
12 %
13 %
12 %
20 %
9 %
13 %
13,9%
10 %
9 %
42
Carte n° 8 : Pourcentage de fosa
qui appliquent la GAPTA
Ensemble : 45 %
50%
14,4%
48%
14,4%
24%
14,4%
25%
14,4%
33%
14,4%
54%
14,4%
59%
14,4%
61%
14,4%
54%
14,4%
76,2%
14,4%
56%
14,4%
43
Carte n° 9 : Pourcentage de
fosa qui utilisent le partogramme
Ensemble : 63%
79%
14,4%
32%
14,4%
56%
14,4%
75%
14,4%
60%
14,4%
63%
14,4%
64%
14,4%
84%
14,4%
91%
14,4%
73%
14,4%
72%
14,4%
44
Carte n° 10 : Pourcentage de
fosa qui appliquent la GATPA
et utilisent à la fois le
partogramme
Ensemble : 40%
46%
14,4%
48%
14,4%
16%
14,4%
30%
14,4%
20%
14,4%
45%
14,4%
50%
14,4%
52%
14,4%
54%
14,4%
74%
14,4%
54%
14,4%
45
Carte n° 11 : Pourcentage
de fosa qui ont un personnel
formé dans l’application de la
GATPA et dans l’utilisation
du Partogramme
Ensemble : 38%
35%
14,4%
41%
14,4%
18%
14,4%
20%
14,4%
44%
14,4%
31%
14,4%
47%
14,4%
46%
14,4%
49%
14,4%
74%
14,4%
50%
14,4%
46
Carte n° 12 : Pourcentage de
fosa qui organisent la prise en
charge médicale des violences
sexuelles
Ensemble : 6%
4%
40,9%
14,4%
14,4%
6%
14,4%
0,7%
14,4%
1%
14,4%
4%
14,4%
1%
14,4%
2%
14,4%
0,4%
14,4%
20%
14,4%
29%
14,4%
28%
14,4%
47
Ensemble : 4 %
2%
14,4%
4%
14,4%
0,2%
14,4%
3%
14,4%
0,3%
14,4%
1%
14,4%
0,7%
14,4%
0,2%
14,4%
8%
14,4%
24%
14,4%
9%
14,4%
Carte n° 13 : Pourcentage de
fosa qui assurent la prise en
charge médicale des violences
sexuelles et ont un PEP KIT
48
Carte n° 14 : Pourcentage
des fosa qui organisent la prise
en charge médicale des
violences sexuelles avec du
personnel formé et disposent
à la fois d’un KIT KIT
Ensemble : 4,0%
4,3%
14,4%
0,2%
14,4%
1,1%
14,4%
0,7%
14,4%
0,4%
14,4%
2,7%
14,4%
0,2%
14,4%
1,7%
14,4% 8,6%
14,4%
23,8%
14,4%
8,2%
14,4%
49
Carte n° 15 : Pourcentage de
fosa qui offrent la pilule
Ensemble : 34%
15%
14,4%
70%
14,4%
53%
14,4%
44%
14,4%
45%
14,4%
38%
14,4%
46%
14,4%
31%
14,4%
22%
14,4%
10%
14,4%
56%
14,4%
50
Carte n° 16 : Pourcentage de
fosa qui offrent le dépo provera
56%
14,4%
66%
14,4%
70%
14,4% 44%
14,4%
35%
14,4%
48%
14,4%
16%
14,4%
15%
14,4%
7%
14,4%
49%
14,4%
27%
14,4%
Ensemble : 33%
51
Carte n°17 : Pourcentage de
fosa qui offrent le stérilet
Ensemble : 8%
5%
14,4%
17%
14,4%
16%
14,4%
12%
14,4%
8%
14,4%
7%
14,4%
2%
14,4%
4%
14,4% 10%
14,4%
30%
14,4%
11%
14,4%
52
Carte n°18 : Pourcentage de
fosa qui offrent les implants
Ensemble : 7%
6%
14,4%
14%
14,4%
20%
14,4%
9%
14,4% 5%
14,4%
13%
14,4%
5%
14,4%
4%
14,4%
5%
14,4%
1%
14,4%
20%
14,4%
53
Carte n°19 : Pourcentage de
fosa qui offrent le Collier du
cycle
Ensemble : 26%
16%
14,4%
66%
14,4%
38%
14,4%
26%
14,4%
24%
14,4%
41%
14,4%
11%
14,4%
3%
14,4% 15%
14,4%
37%
14,4%
43%
14,4%
54
Carte n° 20 : Pourcentage de
fosa qui offrent le Préservatif
Ensemble : 38%
11%
14,4%
72%
14,4%
54%
14,4%
44%
14,4%
35%
14,4%
63%
14,4%
47%
14,4%
39%
14,4%
17%
14,4%
57%
14,4%
50%
14,4%
55
Ensemble 28%
36%
14,4%
7%
14,4%
53%
14,4%
24%
14,4%
18%
14,4%
17%
14,4%
28%
14,4%
34%
14,4%
60%
14,4%
46%
14,4%
44%
14,4%
Carte n°21 :
Pourcentage de fosa
qui organisent la PF
avec du personnel
formé
56
Ensemble : 6%
6%
14,4%
3%
14,4%
2%
14,4%
2%
14,4%
26%
14,4%
5%
14,4%
5%
14,4%
15%
14,4%
7%
14,4%
14%
14,4%
8%
14,4%
Carte n°22 :
Pourcentage de fosa
qui offrent à la fois la
pilule, le dépo
provera et le stérilet
57
Ensemble : 17%
5%
14,4%
31%
14,4%
23%
14,4%
17%
14,4%
3%
14,4%
11%
14,4%
14%
14,4%
37%
14,4%
20%
14,4%
36%
14,4%
27%
14,4%
Carte n°23 :
Pourcentage de fosa
qui organisent la PF
et ont des supports
éducatifs
58
Carte n°24 : Pourcentage de
fosa qui assurent t la
prévention et traitement du
paludisme
Ensemble : 84%
73%
14,4%
83%
14,4%
92%
14,4%
86%
14,4% 85%
14,4%
83%
14,4%
90%
14,4%
94%
14,4%
81%
14,4%
85%
14,4%
84%
14,4%
59
Carte n°25 : Pourcentage de
fosa qui organisent la
vaccination
Ensemble : 91%
87%
14,4%
85%
14,4%
89%
14,4%
96%
14,4%
91%
14,4%
92%
14,4%
86%
14,4% 98%
14,4%
91%
14,4%
93%
14,4%
95%
14,4%
60
Carte n°26 : Pourcentage de
fosa qui assurent font le suivi
de la croissance de l’enfant
Ensemble : 85%
92%
14,4%
90%
14,4%
90%
14,4%
67%
14,4%
84%
14,4%
87%
14,4%
86%
14,4%
85%
14,4%
83%
14,4%
93%
14,4%
85%
14,4%
61
Carte n°27 : Pourcentage des
fosa qui donnent des
conseils et soutien en
matière d'allaitement des
nourrissons
Ensemble : 62%
50,%
14,4%
47%
14,4%
52%
14,4% 83%
14,4%
73%
14,4%
65%
14,4%
64%
14,4%
83%
14,4%
67%
14,4%
77%
14,4%
69%
14,4%
62
Carte n°28 : Pourcentage de
fosa qui ont connu une rupture
de stock de pilule
Ensemble : 40%
43%
14,4%
65%
14,4%
41%
14,4%
45%
14,4%
52%
14,4% 25%
14,4%
29%
14,4%
18%
14,4%
48%
14,4%
41%
14,4%
27%
14,4%
63
Carte n°29 : Pourcentage de
fosa qui ont connu une rupture
de stock de dépo provera
Ensemble : 43%
44%
14,4%
70%
14,4%
46%
14,4%
45%
14,4%
54%
14,4%
30%
14,4%
30%
14,4%
29%
14,4%
35%
14,4%
31%
14,4%
41%
14,4%
64
Carte n°30 : Pourcentage des
fosa connu une rupture de
stock en stérilet
Ensemble : 60%
62%
14,4%
60%
14,4%
44%
14,4%
77%
14,4%
48%
14,4%
46%
14,4%
56%
14,4%
75%
14,4%
65%
14,4%
75%
14,4%
65%
14,4%
65
Carte n°31 : Pourcentage de
fosa qui ont connu une rupture
de stock en implants
Ensemble : 60%
79%
14,4%
49%
14,4%
48%
14,4%
66%
14,4%
64%
14,4%
56%
14,4%
77%
14,4%
40%
14,4%
75%
14,4%
74%
14,4%
77%
14,4%
66
Carte n°32 : Pourcentage de
fosa qui ont connu une rupture
de stock en Collier du cycle
71%
14,4%
43%
14,4%
48%
14,4%
55%
14,4%
61%
14,4%
28%
14,4%
31%
14,4%
30%
14,4%
66%
14,4%
30%
14,4%
55%
14,4%
Ensemble : 46%
67
Carte n°33 : Pourcentage de
fosa qui ont connu une
rupture de stock en
préservatifs
39%
14,4%
31%
14,4%
46%
14,4%
49%
14,4%
43%
14,4%
32%
14,4%
33%
14,4%
22%
14,4%
34%
14,4%
29%
14,4%
42%
14,4%
Ensemble : 38%
68
Tableau n°1 : Répartition des formations sanitaires enquêtées par province
Formations sanitaires Provinces
CS/Maternité CSR HGR Total
KINSHASA 216 44 26 286
BAS-CONGO 282 82 31 395
BANDUNDU 945 142 40 1.128
EQUATEUR 837 77 51 965
PROVINCE ORIENTALE 1.040 130 57 1.228
NORD KIVU 407 69 20 496
SUD KIVU 454 107 31 592
MANIEMA 195 53 19 267
KASAI-ORIENTAL 742 88 45 875
KASAI-OCCIDENTAL 433 82 23 538
KATANGA 685 80 37 802
Ensemble 6.238 955 380 7.573
Tableau n° 2 : Pourcentage des formations sanitaires selon l’appartenance et par milieu de
résidence
Caractéristiques
CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Appartenance
Etat 72,8 4544 64,6 616 59,5 226 71,1 5386
Privé lucratif 8,4 523 6,7 64 3,9 15 7,9 602
Pivé non lucratif/confessionnel 16,0 999 25,5 243 30,8 117 17,9 1359
Para étatique 1,1 70 1,3 12 4,2 16 1,3 98
ONG 1,7 104 1,9 18 1,6 6 1,7 128
Milieu de residence
Urbain 15,3 952 15,8 151 25,0 95 15,8 1198
Rural 84,7 5288 84,2 802 75,0 285 84,2 7573
Tableau n° 3 : Distance moyenne en km entre le CS/CSR et l’HGR
Provinces Distance en km entre le CS/CSR et l’HGR
KINSHASA 8,7
BAS-CONGO 45,3
BANDUNDU 60,9
EQUATEUR 42,3
PROVINCE ORIENTALE 50,0
NORD KIVU 36,3
SUD KIVU 28,6
MANIEMA 40,8
KASAI-ORIENTAL 40,2
KASAI-OCCIDENTAL 35,5
KATANGA 63,4
Ensemble 41,1
69
Tableau n°4 : Pourcentage des formations sanitaires qui ont un service de transfusion sanguine,
par province et par milieu de résidence
Caractéristiques CS CSR HGR Ensemble
Province % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
KINSHASA 15,3 216 27,3 44 69,2 26 22,1 286
BAS-CONGO 25,9 281 61,4 83 96,8 31 38,9 395
BANDUNDU 5,2 946 45,1 142 82,5 40 13,0 1128
EQUATEUR 1,1 838 18,2 77 70,6 51 6,1 966
PROVINCE-OR 2,2 1041 16,2 130 54,4 57 6,1 1228
SUD-KIVU 2,6 454 17,8 107 74,2 31 9,1 592
MANIEMA 4,1 195 37,7 53 84,2 19 16,5 267
NORD-KIVU 3,2 407 62,3 69 95,0 20 15,1 496
KATANGA 11,4 687 62,8 78 91,9 37 20,1 802
KASAI-OCCIDENTAL 3,7 433 22,0 82 56,5 23 8,7 538
KASAI-ORIENTAL 5,1 742 18,2 88 75,6 45 10,1 875
Ensemble 5 ,6 6240 34,3 953 75,5 830 12,7 7573
Milieu
Urbain 11,8 952 38,4 151 78,9 95 20,5 1198
Rural 4,6 5288 33,5 802 74,4 285 11,3 6375
Ensemble 5,6 6240 34,3 953 75,5 380 12,7 7573
70
Tableau n°5 : Nombre des femmes reçues en CPN1 et CPN4 par province.
Provinces Femmes reçues en CPN1 (1)
Femmes reçues en CPN4 (2)
Pourcentage de femmes reçues en CPN4 (2/1)
KINSHASA 110.944 56.082 50,5
BAS-CONGO 95.396 39.389 41,2
BANDUNDU 242.165 99.184 40,9
EQUATEUR 146.265 65.001 44,4
PROVINCE ORIENTALE 266.742 99.132 37,1
NORD KIVU 243.004 88.022 36,2
SUD KIVU 188.511 79.833 42,3
MANIEMA 64.202 27.687 43,1
KASAI-ORIENTAL 321.737 172.845 53,7
KASAI-OCCIDENTAL 136.250 77.589 56,9
KATANGA 237.350 108.405 45,6
Pourcentage 2.052.566 913.169 44,4
71
Tableau n°6 : Pourcentage des formations sanitaires qui offrent les soins prénatals par types de
soins et par province
Soins prénatals CS CSR HGR Ensemble
TPI % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
KINSHASA 88,8 216 81,8 44 80,8 26 87,0 286
BAS-CONGO 86,5 281 83,1 83 77,4 31 85,1 395
BANDUNDU 84,7 946 74,6 142 90,0 40 83,6 1128
EQUATEUR 73,3 838 63,6 77 74,5 51 72,6 966
PROVINCE-OR 79,8 1041 70,8 130 80,7 57 73,8 1228
SUD-KIVU 89,0 454 87,9 107 74,2 31 88,0 592
MANIEMA 77,4 195 83,0 53 68,1 19 77,9 267
NORD-KIVU 88,7 407 92,8 69 60,0 20 88,1 496
KATANGA 81,2 687 85,9 78 73,0 37 81,2 802 KASAI-OCCIDENTAL
78,5 433 61,0
82 82,6 23 76,0 538
KASAI-ORIENTAL 79,5 742 79,5 88 71,1 45 79,1 875
Ensemble 80,4 6240 77,7 953 76,5 380 79,9 7573
Diagnostic/traitement syphilis
KINSHASA 26,0 216 20,5 44 30,8 26 25,6 286
BAS-CONGO 15,6 281 19,3 83 25,8 31 17,2 395
BANDUNDU 11,0 946 16,2 142 35,0 40 12,5 1128
EQUATEUR 14,4 838 14,3 77 16,0 51 14,4 966
PROVINCE-OR 12,9 1041 20,8 130 40,4 57 15,0 1228
SUD-KIVU 8,4 454 10,3 107 25,8 31 9,6 592
MANIEMA 11,8 195 22,6 53 21,1 19 14,6 267
NORD-KIVU 12,0 407 42,0 69 35,0 20 17,1 496
KATANGA 21,9 687 39,7 78 56,8 37 25,2 802 KASAI-OCCIDENTAL
15,5 433 23,5 82 17,4 23 16,8 538
KASAI-ORIENTAL 10,4 742 13,6 88 51,1 45 12,8 875
Ensemble 13,8 6240 20,9 953 33,6 380 15,7 7573
Fer folate
KINSHASA 95,3 216 88,6 44 88,5 26 93,7 286
BAS-CONGO 85,8 281 82,0 83 74,2 31 84,1 395
BANDUNDU 82,8 946 62,0 142 85,0 40 80,2 1128
EQUATEUR 46,6 838 51,9 77 62,7 51 47,9 966
PROVINCE-OR 83,8 1041 88,5 130 82,5 57 84,2 1228
SUD-KIVU 90,3 454 90,7 107 71,0 31 89,4 592
MANIEMA 83,1 195 92,5 53 68,4 19 83,9 267
NORD-KIVU 92,9 407 98,6 69 60,0 20 92,3 496
KATANGA 84,8 687 91,0 78 91,9 37 85,7 802 KASAI-OCCIDENTAL
76,4 433 68,3 82 69,6 23 74,9 538
KASAI-ORIENTAL 84,5 742 80,7 88 68,9 45 83,3 875 Ensemble
79,9 6240 79,9 953 75,5 380 79,6 7573
72
VAT
26
KINSHASA 94,4 216 86,4 44 80,8 91,9 286
BAS-CONGO 87,6 281 83,1 83 77,4 31 85,9 395
BANDUNDU 86,6 946 82,4 142 95,0 40 86,3 1128
EQUATEUR 85,4 838 87,0 77 80,4 51 85,3 966
PROVINCE-OR 86,4 1041 87,7 130 86,0 57 86,5 1228
SUD-KIVU 92,1 454 91,6 107 67,7 31 90,7 592
MANIEMA 95,4 195 96,2 53 68,4 19 93,6 267
NORD-KIVU 89,7 407 91,3 69 70,0 20 89,1 496
KATANGA 91,2 687 97,4 78 94,6 37 91,9 802 KASAI-OCCIDENTAL
80,6 433 80,5 82 78,3 23 80,5 538
KASAI-ORIENTAL 87,2 742 80,7 88 73,3 45 85,8 875
Ensemble 87,7 6240 87,0 953 80,7 380 87,3 7573
Tableau n°7 : Pourcentage des formations Sanitaires qui offrent à la fois le TPI, le fer
folate, le dépistage et traitement de la syphilis, le VAT (CPN recentré) par province et
par milieu de résidence
TPI, Fer, VAT
CS/Maternité CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Province
KINSHASA 24,2 216 18,2 44 26,9 26 23,4 286
BAS-CONGO 12,9 281 15,7 83 25,8 31 14,4 395
BANDUNDU 10,3 946 14,1 142 35,0 40 11,6 1128
EQUATEUR 12,5 838 13;0 77 13,7 51 12,5 966
PROVINCE-OR 9,8 1041 13,8 130 36,8 57 11,5 1228
SUD-KIVU 7,9 454 7,5 107 22,6 31 8,6 592
MANIEMA 10,3 195 20,8 53 15,8 19 12,7 267
NORD-KIVU 9,3 407 36,2 69 30,0 20 13,9 496
KATANGA 17,0 687 35,9 78 45,9 37 20,2 802
KASAI-OCCIDENTAL 8,8 433 17,1 82 4,3 23 9,9 538
KASAI-ORIENTAL 7,8 742 11,4 88 33,3 45 9,3 875
Ensemble 11,2 6240 17,3 953 27,9 380 12,8 7573
Milieu de résidence
Urbain 20,1 952 26,5 151 38,9 95 22,4 1198
Rural 9,5 5288 15,6 802 24,2 285 11,0 6375
Ensemble 11,2 6240 17,3 953 27,9 380 12,8 7573
73
Tableau n°8 : Pourcentage des formations sanitaires du pays qui offrent des soins obstétricaux de
qualité par types de soins, par province
Soins obstétricaux
CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
GATPA
KINSHASA 46,5 216 52,3 44 61,5 26 48,8 286
BAS-CONGO 47,9 281 53,0 83 61,3 31 50,0 395
BANDUNDU 25,0 946 24,6 142 20,0 40 24,8 1128
EQUATEUR 23,2 838 33,8 77 37,3 51 24,8 966
PROVINCE-OR 32,7 1041 30,2 130 59,6 57 33,7 1228
SUD-KIVU 55,2 454 59,8 107 90,0 31 57,8 592
MANIEMA 52,3 195 62,3 53 42,1 19 53,6 267
NORD-KIVU 74,0 407 82,4 69 100,0 20 76,2 496
KATANGA 53,0 687 59,0 78 65,7 37 54,1 802
KASAI-OCCIDENTAL 59,3 433 57,3 82 56,5 23 58,8 538
KASAI-ORIENTAL 61,3 742 53,4 88 71,1 45 61,0 875
Ensemble 45,8 6240 48,3 953 57,6 380 45,1 7573
PARTOGRAMME
KINSHASA 79,5 216 72,7 44 88,5 26 79,3 286
BAS-CONGO 72,7 281 78,3 83 80,6 31 74,5 395
BANDUNDU 55,7 946 54,2 142 62,5 40 55,7 1128
EQUATEUR 31,1 838 37,7 77 46,0 51 32,4 966
PROVINCE-OR 58,7 1041 58,9 130 84,2 57 59,9 1228
SUD-KIVU 72,4 454 65,4 107 90,3 31 72,1 592
MANIEMA 82,6 195 88,7 53 78,9 19 83,5 267
NORD-KIVU 90,2 407 94,2 69 100,0 20 91,1 496
KATANGA 62,1 687 70,5 78 86,1 37 64,0 802
KASAI-OCCIDENTAL 62,3 433 62,2 82 69,6 23 62,6 538
KASAI-ORIENTAL 74,1 742 64,8 88 73,3 45 73,1 875
Ensemble 62,1 6240 65,5 953 75,5 380 63,2 7573
74
Tableau n°9 : Pourcentage des formations sanitaires qui mettent en œuvre la GATPA et
utilisent également le partogramme par province
GATPA et Partogramme
CS CSR HGR Ensemble
% effectif % effectif % effectif % effectif
Province
KINSHASA 45,1 216 52,2 44 61,5 26 47,5 286
BAS-CONGO 43,9 281 48,1 83 58,0 31 45,8 395
BANDUNDU 19,7 946 21,8 142 17,5 40 19,9 1128
EQUATEUR 14,7 838 22,0 77 31,3 51 16,1 966
PROVINCE-OR 29,0 1041 26,9 130 56,1 57 30,0 1228
SUD-KIVU 52,2 454 55,1 107 83,8 31 54,3 592
MANIEMA 50,7 195 60,3 53 36,8 19 51,6 267
NORD-KIVU 72,2 407 78,2 69 100,0 20 74,1 496
KATANGA 43,6 687 52,5 78 62,1 37 45,3 802
KASAI-OCCIDENTAL 50,1 433 51,2 82 52,1 23 50,3 538
KASAI-ORIENTAL 55,2 742 44,3 88 60,0 45 54,2 875
Ensemble 38,2 6240 43,3 953 53,6 380 39,6 7573
Milieu de residence
Urbain 49,3 952 49,0 151 66,3 95 50,6 1198
Rural 36,2 5288 42,6 802 49,4 285 37,6 6375
Ensemble 38,2 6240 43,3 953 53,6 380 39,6 7573
Tableau n°10 : Formations Sanitaires qui ont un personnel formé dans la GATPA et dans
l’utilisation du Partogramme (offre des soins obstétricaux de qualité) par province et par milieu
de résidence
Personnel formé en GATPA et partogramme
CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Province
KINSHASA 37,6 216 45,5 44 61,5 26 40,9 286
BAS-CONGO 35,3 281 31,3 83 45,2 31 35,2 395
BANDUNDU 18,2 946 20,4 142 17,5 40 18,4 1128
EQUATEUR 18,6 838 32,5 77 33,3 51 20,4 966
PROVINCE-OR 30,0 1041 32,3 130 54,4 57 31,4 1228
SUD-KIVU 46,9 454 52,3 107 83,9 31 49,8 592
MANIEMA 46,6 195 56,6 53 52,6 19 49,1 267
NORD-KIVU 72,9 407 73,9 69 95,0 20 74,0 496
KATANGA 42,0 687 53,8 78 64,9 37 44,3 802
KASAI-OCCIDENTAL 45,0 433 56,1 82 47,8 23 46,8 538
KASAI-ORIENTAL 46,3 742 40,9 88 60,0 45 46,4 875
Ensemble 36,0 6240 42,3 953 53,2 380 37,7 7573
Milieu
Urbain 44,7 952 47,0 151 68,4 95 46,9 1198
Rural 34,4 5288 41,4 802 48,1 285 35,9 6375
Ensemble 36,0 6240 42,3 953 53,2 380 37,7 7573
75
Tableau n°11 : Pourcentage des formations sanitaires qui offrent les méthodes de PF par province
Type de méthodes
CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Pilule
KINSHASA 45,1 216 43,2 44 61,5 26 46,3 286
BAS-CONGO 32,3 281 24,1 83 38,7 31 31,0 395
BANDUNDU 20,2 946 25,4 142 55,0 40 22,1 1128
EQUATEUR 12,6 838 26,7 77 37,3 51 15,0 966
PROVINCE-OR 8,8 1041 9,2 130 26,3 57 9,6 1228
SUD-KIVU 67,5 454 76,6 107 74,2 31 69,5 592
MANIEMA 37,9 195 58,5 53 68,4 19 44,2 267
NORD-KIVU 56,3 407 55,1 69 55,0 20 56,0 496
KATANGA 52,3 687 53,8 78 70,3 37 53,3 802
KASAI-OCCIDENTAL 37,7 433 39,0 82 36,4 23 37,9 538
KASAI-ORIENTAL 43,7 742 51,1 88 52,3 45 44,9 875
Ensemble 32,5 6240 39,6 953 49,5 380 34,2 7573
Dépo provera
KINSHASA 49,1 216 47,7 44 50,0 26 48,9 286
BAS-CONGO 25,8 281 27,7 83 38,7 31 27,2 395
BANDUNDU 14,7 946 19,0 142 47,5 40 16,4 1128
EQUATEUR 12,6 838 24,0 77 37,3 51 14,8 966
PROVINCE-OR 6,6 1041 7,7 130 21,1 57 7,3 1228
SUD-KIVU 63,4 454 73,8 107 83,9 31 66,3 592
MANIEMA 66,7 195 81,1 53 73,7 19 70,0 267
NORD-KIVU 57,6 407 50,7 69 45,0 20 56,2 496
KATANGA 46,2 687 53,8 78 67,6 37 47,9 802
KASAI-OCCIDENTAL 34,7 433 37,8 82 36,4 23 35,3 538
KASAI-ORIENTAL 43,3 742 50,0 88 52,3 45 44,4 875
Ensemble 30,9 6240 39,1 953 47,4 380 32,7 7573
Stérilet
KINSHASA 28,0 216 25,0 44 57,7 26 30,3 286
BAS-CONGO 8,2 281 14,5 83 22,6 31 10,7 395
BANDUNDU 1,0 946 6,3 142 22,5 40 2,4 1128
EQUATEUR 9,6 838 9,3 77 26,0 51 10,4 966
PROVINCE-OR 2,7 1041 3,8 130 24,6 57 3,8 1228
SUD-KIVU 3,5 454 9,3 107 48,4 31 6,9 592
MANIEMA 12,3 195 17,0 53 47,4 19 15,7 267
NORD-KIVU 13,7 407 27,9 69 45,0 20 16,9 496
KATANGA 3,2 687 7,8 78 29,7 37 4,9 802
KASAI-OCCIDENTAL 11,8 433 12,2 82 22,7 23 12,3 538
KASAI-ORIENTAL 5,3 742 14,8 88 32,6 45 7,6 875
Ensemble 6,5 6240 11,6 953 31,8 380 8,4 7573
76
Tableau n °12 : Pourcentage des formations sanitaires du pays qui offrent les méthodes de PF par
par province
Méthodes de PF CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Implants
KINSHASA 15,9 216 27,3 44 46,2 26 20,4 286
BAS-CONGO 4,3 281 4,8 83 19,4 31 5,6 395
BANDUNDU 0,5 946 3,5 142 10,0 40 1,2 1128
EQUATEUR 4,8 838 4,0 77 6,0 51 4,8 966
PROVINCE-OR 2,3 1041 4,6 130 29,8 57 3,8 1228
SUD-KIVU 5,1 454 15,0 107 41,9 31 8,8 592
MANIEMA 10,3 195 15,1 53 47,4 19 13,9 267
NORD-KIVU 17,3 407 27,9 69 45,0 20 19,9 496
KATANGA 4,3 687 10,4 78 16,2 37 5,4 802
KASAI-OCCIDENTAL 13,2 433 14,6 82 13,6 23 13,4 538
KASAI-ORIENTAL 4,2 742 8,0 88 20,9 45 5,4 875
Ensemble 5,5 6240 10,5 953 23,9 380 7,1 7573
Collier du cycle
KINSHASA 34,6 216 40,9 44 46,2 26 36,6 286
BAS-CONGO 14,0 281 13,3 83 38,7 31 15,8 395
BANDUNDU 9,5 946 13,4 142 40,0 40 11,1 1128
EQUATEUR 13,7 838 19,7 77 20,0 51 14,5 966
PROVINCE-OR 2,7 1041 2,3 130 14,0 57 3,2 1228
SUD-KIVU 65,1 454 70,1 107 71,0 31 66,3 592
MANIEMA 19,5 195 28,3 53 52,6 19 23,6 267
NORD-KIVU 35,1 407 50,7 69 50,0 20 37,9 496
KATANGA 41,7 687 46,2 78 51,4 37 42,6 802
KASAI-OCCIDENTAL 26,2 433 26,8 82 22,7 23 26,1 538
KASAI-ORIENTAL 39,6 742 50,0 88 43,2 45 40,8 875
Ensemble 24,2 6240 30,7 953 37,6 380 25,7 7573
Préservatif
KINSHASA 49,1 216 43,2 44 72,0 26 50,2 286
BAS-CONGO 56,3 281 55,4 83 67,7 31 57,0 395
BANDUNDU 37,3 946 45,4 142 65,0 40 39,3 1128
EQUATEUR 14,8 838 31,6 77 25,5 51 16,7 966
PROVINCE-OR 10,0 1041 12,3 130 28,1 57 11,1 1228
SUD-KIVU 70,4 454 78,5 107 77,4 31 72,2 592
MANIEMA 61,9 195 64,2 53 72,2 19 63,2 267
NORD-KIVU 52,3 407 62,7 69 60,0 20 54,1 496
KATANGA 44,5 687 56,4 78 64,9 37 46,6 802
KASAI-OCCIDENTAL 34,6 433 40,2 82 31,8 23 35,3 538
KASAI-ORIENTAL 43,7 742 46,0 88 52,3 45 44,4 875
Ensemble 36,2 6240 46,8 953 51,8 380 38,3 7573
77
Tableau n° 13 : Pourcentage des formations Sanitaires qui offrent au moins les trois
méthodes modernes suivantes de PF : pilule, dépo provera et stérilet par province et par
milieu de résidence
Méthodes de PF CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Province
KINSHASA 23,7
216
22,7
44
46,2
26
25,5
286
BAS-CONGO 6,7 281 9,6 83 19,4 31 8,4 395
BANDUNDU 0,8 946 5,6 142 22,5 40 2,2 1128
EQUATEUR 2,6 838 5,2 77 11,8 51 3,3 966
PROVINCE-OR 1,0 1041 2,3 130 15,8 57 1,9 1228
SUD-KIVU 3,3 454 9,3 107 48,4 31 6,8 592
MANIEMA 12,3 195 13,2 53 47,4 19 15,0 267
NORD-KIVU 11,2 407 23,2 69 40,0 20 14,1 496
KATANGA 2,7 687 7,7 78 29,7 37 4,5 802
KASAI-OCCIDENTAL 4,1 433 9,8 82 13,0 23 5,4 538
KASAI-ORIENTAL 3,7 742 10,2 88 26,7 45 5,6 875
Ensemble 4,1 6240 9,3 953 26,3 380 5,9 7573
Milieu de résidence
Urbain 10,9 952 20,5 151 46,3 95 14,9 1198
Rural 2,9 5288 7,2 802 19,3 285 4,3 6375
Ensemble 4,1 6240 9,3 953 26,3 380 5,9 7573
Tableau n°14 : Pourcentage des formations sanitaires du pays qui organisent les activités de PF
avec un personnel formé en PF par province et par milieu de résidence
Personnel formé CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Province
KINSHASA 52,5
216
47,7
44
65,4
26
52,8
286
BAS-CONGO 22,8 281 16,9 83 51,6 31 23,8 395
BANDUNDU 15,2 946 22,5 142 55,0 40 17,6 1128
EQUATEUR 14,5 838 29,9 77 35,3 51 16,8 966
PROVINCE-OR 6,1 1041 8,5 130 17,5 57 6,9 1228
SUD-KIVU 37,4 454 62,6 107 67,7 31 43,6 592
MANIEMA 44,1 195 50,9 53 57,9 19 46,4 267
NORD-KIVU 59,7 407 63,8 69 60,0 20 60,3 496
KATANGA 34,4 687 43,6 78 48,6 37 36,0 802
KASAI-OCCIDENTAL 28,4
433 26,8 82 26,1 23 28,1 538
KASAI-ORIENTAL 32,1 742 42,0 88 40,0 45 33,5 875
Ensemble 25,6 6240 34,8 953 44,5 380 27,8 7573
Milieu
Urbain 39,3 952 47,0 151 63,4 95 40,7 1198
Rural 23,5 5288 32,5 802 38,2 285 25,3 6375
Ensemble 25,6 6240 34,8 953 44,5 380 27,8 7573
78
Tableau n°15 : Pourcentage des formations sanitaires ayant connu une rupture de stock
des contraceptifs (pilule, dépo provera, stérilet) au cours de six derniers mois avant
l’enquête par province et par milieu de résidence
Méthodes de PF CS CSR HGR Ensemble
Pilule % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
KINSHASA 46,2 216 47,7 44 30,8 26 45,1 286
BAS-CONGO 50,1 281 60,2 83 45,2 31 51,9 395
BANDUNDU 66,0 946 63,4 142 37,5 40 64,7 1128
EQUATEUR 41,1 838 35,1 77 39,2 51 40,6 966
PROVINCE-OR 41,9 1041 50,8 130 45,6 57 43,1 1228
SUD-KIVU 26,8 454 26,2 107 25,8 31 26,7 592
MANIEMA 51,2 195 37,7 53 36,8 19 47,6 267
NORD-KIVU 41,2 407 42,0 69 25,0 20 40,7 496
KATANGA 23,7 687 34,6 78 24,3 37 24,8 802
KASAI-OCCIDENTAL 18,0 433 19,5 82 21,7 23 18,4 538
KASAI-ORIENTAL 29,6 742 21,6 88 33,3 45 29,0 875
Ensemble 40,0 6240 41,2 953 34,7 380 39,9 7573
Dépo provera
KINSHASA 44,4 216 47,7 44 42,3 26 44,8 286
BAS-CONGO 53,0 281 60,2 83 48,4 31 54,2 395
BANDUNDU 71,3 946 67,6 142 47,5 40 70,0 1128
EQUATEUR 44,0 838 37,7 77 49,0 51 43,8 966
PROVINCE-OR 44,1 1041 53,8 130 54,4 57 45,7 1228
SUD-KIVU 31,4 454 29,9 107 19,4 31 30,6 592
MANIEMA 36,4 195 30,2 53 36,8 19 35,2 267
NORD-KIVU 40,7 407 46,4 69 35,0 20 41,3 496
KATANGA 29,4 687 34,6 78 24,3 37 29,7 802
KASAI-OCCIDENTAL 29,0 433 26,8 82 30,4 23 28,8 538
KASAI-ORIENTAL 31,5 742 20,5 88 33,3 45 30,5 875
Ensemble 43,1 6240 43,3 953 40,0 380 43,0 7573
stérilet
KINSHASA 61,1 216 63,6 44 38,5 26 59,4 286
BAS-CONGO 61,2 281 65,1 83 64,5 31 62,3 395
BANDUNDU 78,0 946 76,1 142 57,5 40 77,0 1128
EQUATEUR 44,0 838 48,1 77 43,3 51 44,3 966
PROVINCE-OR 46,9 1041 56,9 130 50,9 57 48,2 1228
SUD-KIVU 75,7 454 76,6 107 51,6 31 74,7 592
MANIEMA 75,8 195 79,2 53 57,9 19 75,3 267
NORD-KIVU 67,0 407 58,0 69 40,0 20 64,7 496
KATANGA 63,7 687 78,2 78 54,1 37 64,7 802
KASAI-OCCIDENTAL 46,8 433 41,5 82 47,8 23 46,1 538
KASAI-ORIENTAL 56,3 742 55,7 88 46,7 45 55,8 875
Ensemble 59,6 6240 63,9 953 50,3 380 59,7 7573
79
Tableau n°16 : Pourcentage des formations sanitaires ayant connu une rupture de stock
des contraceptifs (Implants, collier du cycle, préservatif ) au cours de six derniers mois
précédant l’enquête par province et par milieu de résidence
Méthodes de PF CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Implants KINSHASA 68,5
216
63,6
44
46,2
26
65,7 286
BAS-CONGO 65,5 281 61,4 83 61,3 31 64,3 395
BANDUNDU 79,2 946 77,5 142 65,0 40 78,5 1128
EQUATEUR 48,2 838 54,5 77 58,0 51 49,3 966
PROVINCE-OR 47,0 1041 55,4 130 45,6 57 47,8 1228
SUD-KIVU 74,4 454 75,7 107 64,5 31 74,2 592
MANIEMA 74,9 195 83,0 53 52,6 19 74,9 267
NORD-KIVU 69,0 407 69,6 69 40,0 20 67,9 496
KATANGA 62,3 687 74,4 78 64,9 37 63,6 802
KASAI-OCCIDENTAL 40,4 433 39,0 82 39,1 23 40,1 538
KASAI-ORIENTAL 55,0 742 54,5 88 51,1 45 54,7 875
Ensemble 60,1 6240 64,4 953 54,5 380 60,4 7573
Collier du cycle
KINSHASA 56,9 216 50,0 44 42,3 26 54,5 286
BAS-CONGO 60,5 281 63,9 83 61,3 31 61,3 395
BANDUNDU 71,8 946 71,1 142 45,0 40 70,7 1128
EQUATEUR 42,8 838 42,9 77 47,1 51 43,1 966
PROVINCE-OR 46,1 1041 58,8 130 57,9 57 48,0 1228
SUD-KIVU 29,5 454 32;7 107 32,3 31 30,2 592
MANIEMA 65,6 195 75,5 53 47,4 19 66,3 267
NORD-KIVU 58,0 407 43,5 69 30,0 20 54,8 496
KATANGA 29,7 687 44,9 78 35,1 37 31,4 802
KASAI-OCCIDENTAL 28,6 433 26,8 82 30,4 23 28,4 538
KASAI-ORIENTAL 29,8 742 27,3 88 31,1 45 29,6 875
Ensemble 45,8 6240 49,4 953 43,2 380 46,1 7573
Préservatifs
KINSHASA 48,1 216 47,7 44 19,2 26 45,5 286
BAS-CONGO 32,7 281 26,5 83 29,0 31 31,1 395
BANDUNDU 51,3 946 42,3 142 27,5 40 49,3 1128
EQUATEUR 39,7 838 33,8 77 41,2 51 39,3 966
PROVINCE-OR 42,1 1041 53,8 130 38,6 57 43,3 1228
SUD-KIVU 30,0 454 27,1 107 29,0 31 29,4 592
MANIEMA 35,9 195 30,2 53 26,3 19 34,1 267
NORD-KIVU 42,8 407 39,1 69 25,0 20 41,5 496
KATANGA 31,9 687 39,7 78 32,4 37 32,7 802
KASAI-OCCIDENTAL 23,1 433 19,5 82 13,0 23 22,1 538
KASAI-ORIENTAL 32,3 742 23,9 88 37,8 45 31,8 875
Ensemble 38,3 6240 35,6 953 31,3 380 37,6 7573
80
Tableau n°17 : Pourcentage des formations sanitaires qui organisent les activités de
planification familiale et qui ont des supports éducatifs (dépliants, affiches ou boîtes à
images) par province et par type de fosa et selon le milieu de résidence.
Supports éducatifs CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Province
KINSHASA 35,3 216 34,1 44 53,8 26 36,7 286
BAS-CONGO 11,7 281 15,7 83 35,5 31 14,4 395
BANDUNDU 8,9 946 13,4 142 35,0 40 10,5 1128
EQUATEUR 3,2 838 18,2 77 7,8 51 4,5 966
PROVINCE-OR 2,5 1041 2,3 130 5,3 57 2,7 1228
SUD-KIVU 32,8 454 44,9 107 51,6 31 36,0 592
MANIEMA 24,6 195 34,0 53 26,3 19 26,6 267
NORD-KIVU 18,9 407 17,4 69 40,0 20 19,6 496
KATANGA 21,9 687 29,5 78 29,7 37 23,1 802
KASAI-OCCIDENTAL 17,7 433 14,6 82 8,7 23 16,9 538
KASAI-ORIENTAL 31,6 742 33,0 88 26,7 45 31,4 875
Ensemble 15,7 6240 21,6 953 26,3 380 17,0 7573
Milieu
Urbain 26,3 952 27,8 151 37,8 95 27,4 1198
Rural 13,8 5288 20,4 802 22,4 285 15,0 6375
Ensemble 15,7 6240 21,6 953 26,3 380 17,0 7573
81
Tableau n°18 : Pourcentage des formations sanitaires qui offrent des services de santé en
routine aux enfants par province et par type de fosa .
Services de routine
CS CSR HGR Ensemble
% Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Conseils et soutien en matière d’allaitement maternel
KINSHASA 83 216 82 44 85 26 83 286
BAS-CONGO 75 281 69 83 68 31 73 395
BANDUNDU 53 946 47 142 68 40 52 1128
EQUATEUR 46 838 58 77 53 51 46 966
PROVINCE-OR 50 1041 48 130 58 57 50 1228
SUD-KIVU 67 454 71 107 61 31 67 592
MANIEMA 70 195 70 53 53 19 69 267
NORD-KIVU 82 407 86 69 75 20 83 496
KATANGA 76 687 78 78 84 37 77 802
KASAI-OCCIDENTAL 63 433 61 82 83 23 64 538
KASAI-ORIENTAL 65 742 66 88 69 45 65 875
Ensemble 62 6240 64 953 67 380 62 7573
Vaccination
KINSHASA 92,6 216 93,2 44 84,6 26 91,9 286
BAS-CONGO 88,3 281 81,9 83 74,2 31 85,9 395
BANDUNDU 95,9 946 98,6 142 92,5 40 96,1 1128
EQUATEUR 92,0 838 90,9 77 80,4 51 91,3 966
PROVINCE-OR 87,1 1041 86,2 130 80,7 57 86,7 1228
SUD-KIVU 94,5 454 88,8 107 80,6 31 92,7 592
MANIEMA 92,3 195 96,2 53 63,2 19 91,0 267
NORD-KIVU 97,1 407 95,7 69 55,1 20 95,2 496
KATANGA 99,0 687 97,4 78 86,5 37 98,3 802
KASAI-OCCIDENTAL 91,0 433 81,7 82 73,9 23 88,8 538
KASAI-ORIENTAL 87,0 742 83,0 88 56,8 45 85,1 875
Ensemble 92,3 6240 90,1 953 76,8 380 91,2 7573
Prévention et traitement du paludisme
KINSHASA 85,1 216 86,4 44 80,8 26 84,9 286
BAS-CONGO 84,0 281 81,9 83 80,6 31 83,3 395
BANDUNDU 85,5 946 82,3 142 90,0 40 85,5 1128
EQUATEUR 82,4 838 80,5 77 88,2 51 82,5 966
PROVINCE-OR 73,7 1041 66,2 130 80,7 57 73,2 1228
SUD-KIVU 90,5 454 86,9 107 93,5 31 90,0 592
MANIEMA 81,5 195 96,2 53 84,2 19 84,6 267
NORD-KIVU 93,6 407 97,1 69 85,0 20 93,8 496
KATANGA 91,2 687 94,9 78 91,9 37 91,6 802
KASAI-OCCIDENTAL 85,9 433 74,4 82 91,3 23 84,4 538
KASAI-ORIENTAL 82,0 742 80,7 88 80,0 45 81,1 875
Ensemble 84,0 6240 82,6 953 85,8 380 83,9 7573
82
Tableau n°19 : Pourcentage des formations sanitaires qui organisent des activités sur les violences
sexuelles par province
Violences sexuelles
CS CSR HGR Ensemble % Effectif % Effectif % Effectif % Effectif
Prise en charge médicale
KINSHASA 1,8 216 4,5 44 19,2 26 3,8 286
BAS-CONGO 2,1 281 10,8 83 29,0 31 6,0 395
BANDUNDU 0,4 946 0,7 142 10 40 0,7 1128
EQUATEUR 0,1 838 0,0 77 7,8 51 0,5 966
PROVINCE-OR 2,2 1041 7,6 130 19,2 57 3,5 1228
SUD-KIVU 25,7 454 32,7 107 41,9 31 27,8 592
MANIEMA 19,4 195 20,7 53 21,0 19 19,8 267
NORD-KIVU 25,8 407 49,2 69 45,0 20 29,4 496
KATANGA 0,7 687 2,5 78 10,8 37 1,3 802
KASAI-OCCIDENTAL 1,1 433 1,2 82 13,0 23 1,6 538
KASAI-ORIENTAL 0,0 742 1,1 88 6,6 45 0,4 875
Ensemble 4,9 6240 11,1 953 18,2 380 6,4 7573
Personnel formé
KINSHASA 7,4 216 15,9 44 26,9 26 10,5 286
BAS-CONGO 7,4 281 16,9 83 32,3 31 11,4 395
BANDUNDU 0,6 946 0,7 142 12,5 40 1,1 1128
EQUATEUR 3,7 838 7,8 77 13,7 51 4,6 966
PROVINCE-OR 8,6 1041 16,9 130 31,6 57 10,6 1228
SUD-KIVU 43,4 454 46,7 107 58,1 31 44,8 592
MANIEMA 34,9 195 41,5 53 26,3 19 35,6 267
NORD-KIVU 38,1 407 60,9 69 65,0 20 42,3 496
KATANGA 4,3 687 14,1 78 18,9 37 6,0 802
KASAI-OCCIDENTAL 3,7 433 6,1 82 17,4 23 4,6 538
KASAI-ORIENTAL 2,7 742 3,4 88 17,8 45 3,5 875
Ensemble 16,6 6240 19,2 953 26,8 380 12,3 7573
Fosa avec PEP KIT
KINSHASA 1,3 216 2,3 44 3,8 26 1,7 286
BAS-CONGO 1,7 281 7,2 83 25,8 31 4,8 395
BANDUNDU 0,3 946 0,0 142 7,5 40 0,5 1128
EQUATEUR 0,0 838 0,0 77 5,9 51 0,3 966
PROVINCE-OR 1,6 1041 6,9 130 12,3 57 2,7 1228
SUD-KIVU 13,4 454 17,8 107 41,9 31 15,7 592
MANIEMA 7,6 195 7,5 53 15,8 19 8,2 267
NORD-KIVU 21,6 407 40,6 69 40,0 20 25,0 496
KATANGA 0,2 687 1,3 78 10,8 37 0,9 802
KASAI-OCCIDENTAL 0,4 433 1,2 82 13,0 23 1,1 538
KASAI-ORIENTAL 0,0 742 1,1 88 2,2 45 0,2 875
Ensemble 3,1 6240 7,3 953 14,2 380 4,2 7573
83
Tableau n°20 : Pourcentage des formations Sanitaires qui organisent la prise en charge
médicale des violences sexuelles avec du personnel formé et disposent à la fois d’un PEP
KIT par province et par milieu de résidence
Violences sexuelles CS CSR HGR Ensemble
Province % effectif % effectif % effectif % effectif
KINSHASA 1,3 216 2,3 44 3,8 26 1,7 286
BAS-CONGO 1,7 281 6,0 83 22,6 31 4,3 395
BANDUNDU 0,2 946 0,0 142 7,5 40 0,4 1128
EQUATEUR 0,0 838 0,0 77 3,9 51 0,2 966
PROVINCE-OR 1,6 1041 6,9 130 12,3 57 2,7 1228
SUD-KIVU 12,9 454 17,8 107 41,9 31 8,6 592
MANIEMA 7,6 195 7,5 53 15,8 19 8,2 267
NORD-KIVU 20,6 407 37,5 69 40,0 20 23,8 496
KATANGA 0,2 687 1,3 78 8,1 37 0,7 802
KASAI-OCCIDENTAL 0,4 433 1,2 82 13,4 23 1,1 538
KASAI-ORIENTAL 0,0 742 1,1 88 2,2 45 0,2 875
Ensemble 3,0 6240 7,0 953 13,4 380 4,0 7573
Milieu
urbain 1,4 952 5,9 151 11,5 95 2,8 1198
Rural 3,3 5288 7,2 802 14,0 285 4,2 6375
Ensemble 3,0 6240 7,0 953 13,4 380 4,0 7573
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