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Revue de presse juridique 2012 N°2
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2012 | N°2
Directeur de la publication : Jean-Paul SAINT-ANDRE > Rédactrice en chef : Martine PION > Rédaction : Martine PION, Romain PROUX, François AUZANNE > Mise en page : Patricia BRIAND > Conception : Service communication >Contact : service.juridique@listes.univ-angers.fr
ZOOM SUR : Les délégations de pouvoir et de signature | p. 2, 3 Formation | p. 4 Marchés publics | p. 5, 6 Personnel | p. 7, 8, 9, 10 Service public | p. 11, 12 Vie institutionnelle |p. 12, 13 Sources et liens utiles | p. 14
SOMMAIRE
LES DELEGATIONS DE POUVOIR ET DE SIGNATURE > • LIJ n° 162 – février 2012 pages 13-17
• guide juridique de la conférence des présidents d’université
sur les « compétences et responsabilités des présidents
d’université » - février 2012
• Jurisprudence administrative
Zoom sur
Une autorité administrative dispose de compétences
fixées par les textes et a l’obligation de les exercer
sauf à engager sa responsabilité.
Cette règle connaît des exceptions pour des raisons
d’efficacité administrative et de continuité du service
public par le mécanisme de la délégation de compé-
tence.
La délégation de compétence est l’acte juridique par
lequel une autorité administrative supérieure, le dé-
léguant, charge une autorité subordonnée, le délé-
gataire, d’agir en son nom dans des cas déterminés.
Pour être valide, le transfert de compétences doit se
faire selon des modalités strictement définies par les
textes et la jurisprudence.
Le droit administratif connait deux types de déléga-
tion de compétence : la délégation de signature et la
délégation de pouvoir.
I) Les conditions de légalité d’une déléga-tion de compétence
a) Une première condition commune à toute déléga-
tion impose que celle-ci soit prévue et autorisée
par un texte législatif ou réglementaire (Conseil
d’Etat, 19 décembre 1986, Chambre des métiers de
Charente-Maritime).
En l’absence de texte, le délégataire est incompétent
pour agir et les actes qui en émanent sont suscepti-
bles de faire l’objet d’une annulation devant la juri-
diction administrative (Conseil d’Etat, 20 février
1981, Ministère de l’Education Nationale c/ Associa-
tion « Défense et Promotion des langues de France,
requête n° 21182).
La délégation ne doit pas être exclue explicitement
ou implicitement par un texte pour la question sur
laquelle elle porte.
b) La délégation ne peut-être que partielle.
Une autorité ne peut pas déléguer l’étendue de
sa compétence et des pouvoirs qu’elle détient.
Une délégation complète et totale est contraire
aux principes généraux du droit français (Conseil
d’Etat, 8 février 1950, Sieur X, n° 89708).
c) La délégation doit être écrite : toute déléga-
tion verbale ou tacite est irrégulière. L’arrêté de
délégation doit comporter précisément l’objet et
l’étendue des compétences déléguées.
d) L’acte conférant la délégation doit faire l’objet
d’une publicité régulière et suffisante. A dé-
faut, toute décision prise sur le fondement de la délégation pourra être déclarée irrégulière. La
délégation n’est opposable aux tiers qu’à comp-
ter de sa publication : publication au Bulletin Of-
ficiel des Actes Administratifs, affichage papier,
site intranet ou Internet (Conseil d’Etat, 11 jan-
vier 2006, CGT, ANPE).
Dans les établissements publics à caractère
scientifique, culturel et professionnel, les arrêtés
de délégations doivent être transmis au Recteur,
Chancelier des Universités.
II) La délégation de signature
La délégation de signature est un acte juridique
par lequel une autorité supérieure, le déléguant,
délègue à un subordonné, le délégataire, la
faculté de signer des actes relevant initia-
lement de sa compétence.
Les conditions susmentionnées en (I) doivent
être respectées pour que la délégation de signa-
ture soit légale.
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Le déléguant n’est pas dessaisi de ses fonc-
tions. Il peut décider à tout moment à la place du
délégataire. Il n’y a donc pas de transfert de res-
ponsabilité administrative au profit du déléga-
taire.
La délégation de signature a un caractère person-
nel. Elle prend fin au moment où le délégataire ou le
déléguant quitte ses fonctions.
En application de l’alinéa 9 de l’article L 712-2 du
code de l’éducation, les domaines de délégation de
signature d’un président d’université sont larges. Il
est donc libre du choix de ceux-ci. Par contre, le
choix des délégataires est strictement encadré par cet article : « Le président peut déléguer sa signa-
ture aux vice-présidents des trois conseils, aux
membres élus du bureau âgés de plus de dix-huit
ans, au secrétaire général et aux agents de catégo-
rie A placés sous son autorité ainsi que pour les af-
faires intéressant les composantes (…) , les services
communs (…), et les unités de recherche constitués
d’autres établissements (…) , à leurs responsables
respectifs.
III) La délégation de pouvoir
La délégation de pouvoir est l’acte juridique par le-
quel une autorité hiérarchique se dessaisit d’une
partie de ses pouvoirs pour les transférer à une au-
torité subordonnée.
Les conditions de légalité d’une délégation de signa-
ture s’appliquent à la délégation de pouvoir. Le dé-
léguant est dessaisi des pouvoirs qu’il a délégués.
La responsabilité administrative incombe alors au
délégataire.
Néanmoins, le déléguant reste soumis à l’autorité
hiérarchique qui dispose toujours de la possibilité de
donner des instructions.
La délégation de pouvoir n’a pas un caractère per-
sonnel et n’est donc pas nominative. Elle est attri-
buée au titulaire d’une fonction. Elle subsiste, même
si le délégataire cesse ses fonctions, tant qu’elle
n’est pas modifiée ou abrogée.
En application de l’article 3 du décret n° 85-827
du 31 juillet 1985 modifié relatif à l’ordre dans les
enceintes et les locaux des établissements publics
à caractère scientifique, culturel et professionnel,
un président d’université peut déléguer ses pou-voirs pour le maintien de l’ordre, « soit à un
vice-président non étudiant, soit à un directeur
d'unité de formation et de recherche, d'école ou d'institut interne, soit au responsable d'un service
de l'établissement ou d'un organisme public ins-
tallé dans ces enceintes et locaux ».
Les pouvoirs attribués au président d’université
pour le maintien de l’ordre ne peuvent être exer-
cés que par un délégataire de nationalité fran-
çaise.
De même, le décret n° 82-453 du 28 mai 1982
modifié relatif à l’hygiène et à la sécurité au tra-
vail ainsi qu’à la prévention médicale dans la
fonction publique, donne la possibilité à un prési-
dent d’université de déléguer ses pouvoirs relatifs
à la sécurité contre les risques d’incendie et de
panique ainsi qu’à l’hygiène et à la sécurité « aux
chefs de service» concernés.
IV) La subdélégation
Il y a subdélégation lorsque le bénéficiaire d’une
délégation délègue à son tour une partie de la
compétence qui lui a été initialement déléguée.
La subdélégation est régie par deux princi-
pes issus de la jurisprudence du Conseil d’Etat :
1) Un délégataire de pouvoir n’est autorisé à dé-
léguer la compétence qui lui a été déléguée que
sous la forme d’une subdélégation de signature.
2) Un délégataire de signature n’est pas autorisé,
sauf cas prévu par un texte, à subdéléguer la
compétence qui lui a été déléguée. En effet, il est
habilité à exercer les pouvoirs du déléguant, pas à
en disposer.
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Formation
Le numerus clausus des étudiants en médecine est com-
patible avec le droit de l'Union européenne
› Tribunal administratif de Lyon, 20 octobre 2011, M.C, requête
n° 0904978.
AJDA – 30 janvier 2012
M. C. a obtenu une moyenne supérieure à 12 et n'a pas été autorisé à s'inscrire en deuxième année du premier
cycle des études médicales du fait de l'application du numerus clausus. Il a alors saisi le Tribunal administratif
de Lyon d'une requête tendant à ce que le juge l'inscrive en deuxième année de médecine.
M.C. soutenait à l’appui de sa requête que l'application du numerus clausus conduisait à une discrimination in-
terne à l'université et une distorsion contraire aux directives européennes et à l'objectif de reconnaissance des
diplômes dans l'Union européenne ; qu'elle était contraire aux principes de libre circulation et de liberté d'ins-
tallation.
Le Tribunal a rejeté la requête de M. C. en estimant « qu’il résulte […] du Traité sur le fonctionnement de
l'Union européenne que les Etats membres demeurent compétents pour l'organisation de leurs systè-
mes éducatifs et de la formation professionnelle, sous réserve de respecter le droit de l'Union, et qu'ils
ont, dans cette mesure, la faculté d'opter soit pour un système d'enseignement fondé sur un accès li-
bre, soit pour un système fondé sur un accès régulé qui sélectionne les étudiants ».
Le Tribunal a précisé que ce système de régulation par concours n’établit aucune distinction en fonction de la
nationalité des étudiants et que la législation nationale ne fait pas obstacle à ce que les ressortissants français
poursuivent leur scolarité dans un autre Etat membre de l’Union européenne.
Par ailleurs, il est intéressant de noter que le Tribunal a rejeté également l’argument de M. C. fondé sur une
méconnaissance du principe d'égalité des usagers devant le service public de l'enseignement supérieur en ce
qu'il n'a pu poursuivre ses études alors qu'il a obtenu la moyenne. Le Tribunal estime que « la différence de
traitement entre les étudiants en médecine et ceux d'autres disciplines universitaires résulte directement de
l'application de dispositions législatives et que le président de l'université en a fait une exacte application ».
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Marchés publics
Contrôle du juge sur l’appréciation des candidatures par le
pouvoir adjudicateur
› Conseil d’Etat – 23 janvier 2012 – Commune de Six-Fours-
les-Plages – requête n° 346970
AJDA - 6 février 2012
La Commune de Six-Fours-les-Plages a lancé une procédure de passation d’un marché de travaux de création d’un réseau d’assainissement pluvial sur son territoire.
La candidature de la société SGCAA a été rejetée par la commission d’appel d’offres au motif qu’elle ne justifiait pas de la qualification « travaux publics 5500 » exigée par le règlement de la consultation.
Le tribunal administratif de Nice a annulé, à la demande de la société SGCAA, la décision de la commission d’appel d’offres.
La Commune de Six-Fours-les-Plages demande au conseil d’Etat d’annuler l’arrêt de la cour administrative de Marseille rejetant sa requête tendant à l’annulation du jugement du tribunal administratif de Nice.
L’article 52 du code des marchés publics permet au pouvoir adjudicateur d’écarter des candidatures si les can-didats ne présentent pas de garanties professionnelles suffisantes, contrôlées notamment au regard des pièces demandées par les documents de la consultation.
Sur le fondement de ces dispositions, le Conseil d’État retient que « le juge de l'excès de pouvoir ne peut censurer l'appréciation portée par l'autorité administrative (...) sur les garanties et capacités tech-niques et financières que présentent les candidats à un marché public, ainsi que sur leurs référen-ces professionnelles, que dans le cas où cette appréciation est entachée d'une erreur manifeste ».
En l’espèce, le Conseil d’État a considéré que la décision de la commission d’appel d’offres rejetant la candida-ture de la société SGCAA en raison de l’absence de justification de la qualification « travaux publics 5500 » im-posée par les documents de la consultation, était entachée d’une erreur manifeste d’appréciation.
En effet, il ressortait des pièces du dossier que la société candidate avait fourni « de nombreuses références de travaux exécutés ou en cours et des certificats de capacité attestant de la réalisation de prestations analogues aux travaux, objet du marché, consistant en des travaux d’assainissement, de terrassement, de réfection de sols dont certains pour le compte de la commune elle-même ou d’autres collectivités locales, et de sa compé-tence pour exécuter les travaux ».
Dès lors, la commission d’appel d’offres ne pouvait pas rejeter sa candidature sur le fondement de l’insuffisance de références présentées par la société candidate.
L’entreprise attributaire d’un marché ne peut pas demander l’annulation de la pro-
cédure de passation
› Conseil d’Etat – 23 décembre 2011 – Département de la Guadeloupe - requête n° 350231
AJDA - 16 janvier 2012
Par un avis d'appel public à la concurrence publié le 26 septembre 2010, le département de la Guadeloupe a
lancé une procédure d'appel d'offres ouvert en vue de l'attribution d'un marché portant sur des prestations de
transport scolaire sur l'ensemble du territoire de la Guadeloupe, divisé en 153 lots.
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La société C.G.T.S., qui a déposé une offre pour chacun de ces lots, après avoir été informée qu'elle n'avait été attri-
butaire que de 9 de ces lots, a saisi le juge des référés du tribunal administratif de Basse-Terre d'une demande ten-
dant à l'annulation de la procédure de passation des 153 lots.
Par ordonnance du 3 juin 2011, le juge des référés a fait droit à cette demande et annulé la procédure de passation
des 153 lots.
Le Conseil d'Etat a admis les conclusions du pourvoi tendant à l'annulation de cette ordonnance en ce qu'elle a annulé
la procédure de passation des 9 lots attribués à la société C.G.T.S. et a annulé l'ordonnance du juge des référés du tri-
bunal administratif de Basse-Terre en tant qu'elle a annulé la procédure de passation des 9 lots.
Dans sa décision, la haute juridiction considère que « l'entreprise déclarée attributaire d'un contrat à l'issue de la
procédure de passation n'est pas susceptible d'être lésée par des manquements aux obligations de publicité et de mise
en concurrence auxquelles est soumis ce contrat ; qu'elle n'a pas intérêt à agir à l'encontre de cette procédure
de passation du contrat et n'est donc pas habilitée à en demander l'annulation sur le fondement des dis-
positions de l'article L. 551-1 du code de justice administrative ; que cette entreprise peut seulement, le
cas échéant, si la procédure de passation est entachée d'une irrégularité susceptible de conduire à l'annulation du
contrat, retirer son offre avant la conclusion du contrat ».
Cet arrêt vient préciser la jurisprudence SMIRGEOMES (CE sect., 3 octobre 2008, req. n° 305420), par laquelle le
Conseil d’Etat met à la charge du juge de rechercher « si l'entreprise qui le saisit se prévaut de manquements qui, eu
égard à leur portée et au stade de la procédure auquel ils se rapportent, sont susceptibles de l'avoir lésée ou risquent
de la léser, fût-ce de façon indirecte en avantageant une entreprise concurrente ».
Nouveau guide des bonnes pratiques en matière de marchés publics
› Circulaire du 14 févier 2012 relative au Guide des bonnes pratiques en matière de marchés publics (JO
n°39 du 15 févier 2012)
AJDA – 20 févier 2012
Pour tenir compte des modifications récentes du droit de la commande publique, notamment du décret n° 2011-1000
du 25 août 2011 modifiant certaines dispositions applicables aux marchés et contrats relevant de la commande publi-
que ainsi que des précisions apportées par la jurisprudence, un nouveau guide des bonnes pratiques en matière de
marchés publics a été publié par circulaire du 14 févier 2012.
Ce guide rappelle les règles essentielles régissant le droit des marchés publics et apporte des précisions
sur les nouveautés intervenues depuis le guide des bonnes pratiques publié en 2009 et la dernière modifi-
cation du code des marchés publics en 2011.
Parmi les thèmes abordés figure le nouveau contrat global sur performance institué par l’article 73 de ce code dans le
cadre de la mise en œuvre de l’article 5 de la loi « Grenelle I » du 3 août 2009 en matière de réduction des consom-
mations d’énergie. A ce titre, le guide précise que ce type de contrat n’est pas limité à la seule performance énergéti-
que. « Il peut être utilisé pour satisfaire tout objectif de performance mesurable. Il peut s'agir, par exemple, d'objec-
tifs définis en termes de niveau d'activité, de qualité de service ou d'incidence écologique ».
Sur le même sujet, le guide rappelle que le recours à un marché de conception-réalisation en application de l’article 37
du code des marchés publics est également possible, depuis la loi « Grenelle II » du 12 juillet 2010, lorsqu'un enga-
gement contractuel sur un niveau d'amélioration de l'efficacité énergétique rend nécessaire l'association de l'entrepre-
neur aux études de l'ouvrage, mais seulement en cas de travaux sur des bâtiments existants.
Notons enfin que ce guide n’a aucune portée réglementaire. Il constitue simplement un outil à la disposition des ache-
teurs publics.
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Personnel
Mlle A., infirmière au centre hospitalier de Cadillac, a demandé et obtenu sa mise en disponibilité pour conve-
nance personnelle, à compter du 1er juin 2005.
Ce délai a été repoussé d’un mois après que le centre hospitalier ait reçu un certificat d’arrêt de travail d’un mois
du médecin traitant de Mlle A., le 30 mai 2005.
Le 17 juin 2005, l’infirmière a été soumise à une contre-visite d’un médecin agréé dans le respect des disposi-
tions du décret du 19 avril 1988 relatif aux conditions d’aptitude physique et aux congés de maladie des agents
de la fonction publique hospitalière. Le médecin agréé a estimé que Mlle A. était apte à reprendre ses activités à
compter du 1er juillet 2005.
Mlle A. a fait parvenir un nouveau certificat d’arrêt de travail de son médecin traitant à son employeur jusqu’au
29 juillet de la même année.
Le centre hospitalier de Cadillac a refusé de tenir compte de ce nouvel arrêt de travail.
Mlle A. a saisi le tribunal administratif compétent afin d’obtenir réparation du préjudice financier qu’elle estime
avoir subi du fait du non-versement par son employeur de ses rémunérations pour la période du 1er juillet au 28
août 2005.
Déboutée de sa demande, elle s’est alors pourvue en cassation devant le Conseil d’Etat.
Le Conseil d'Etat rappelle les dispositions de l'article 41 de la loi du 9 janvier 1986 portant dispositions statutai-
res relatives à la fonction publique hospitalière : lorsqu'un agent, en arrêt maladie, déclaré apte par un médecin
agréé à la suite d'une contre-visite, présente un nouveau certificat médical lui prescrivant à nouveau un arrêt
maladie, l'administration doit en tenir compte si ce certificat invoque une aggravation de l'état de
santé de l'intéressée postérieure à la contre-visite. En l'espèce, Mlle A. avait bien envoyé un nouveau cer-
tificat médical lui prescrivant un arrêt maladie, mais ce certificat n'évoquait aucune aggravation de son état de
santé postérieure à la contre-visite effectuée par un médecin agréé. Le Conseil d'Etat rejette donc la demande
de l'agent.
Les suites de la contre-visite d’un fonctionnaire en
congé de maladie
› Conseil d’Etat, 30 décembre 2011, Mlle A, requête n°
343197
AJDA – 16 janvier 2012 –
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La durée du détachement d’une fonctionnaire ne peut être réduite en raison de son état
de grossesse
› Cour administrative d’appel de Bordeaux, 8 novembre 2011, Syndicat mixte d’électricité de la Martinique
(SMEM) requête n° 11BX00001
AJDA – 23 janvier 2012
Mme X a postulé sur un poste d'adjoint administratif auprès du Syndicat mixte d'électricité de la Martinique (SMEM).
Par correspondances des 28 juillet et 3 octobre 2006, le président du SMEM a informé l'intéressée de son recrutement
à compter du 1er octobre 2006, sans précision de durée.
Mme X a informé le directeur général du SMEM de sa grossesse le 3 octobre 2006. Dès le 5 octobre 2006, le président
du SMEM a fixé une durée de détachement limitée à deux mois, ce qui faisait d’ailleurs correspondre le terme du déta-
chement à la date prévisible de début du congé de maternité de Mme X.
Par une correspondance du 21 novembre 2006, le président du SMEM a informé Mme X du refus de prononcer son dé-
tachement. Sur requête de Mme X, le tribunal administratif de Fort de France a annulé les décisions des 5 octobre
2006 et 21 novembre 2006.
Par une requête présentée à la Cour administrative d’appel de Bordeaux, le SMEM a demandé l’annulation de ce juge-
ment. La Cour a rejeté la requête du SMEM en considérant que la décision du 5 octobre 2006 était entachée d'illégali-
té. La Cour estime qu'il ressort « de la concomitance entre, d'une part, l'information donnée au directeur général du
syndicat et d'autre part, la fixation à deux mois de la durée du détachement de Mme X, et alors que le SMEM n'éta-
blit pas que sa décision était justifiée par des exigences relatives à l'organisation et au fonctionnement de
l'établissement ou par la nécessité de vérifier les compétences de Mme X, que la durée de deux mois ainsi re-
tenue était en réalité motivée par l'état de grossesse de l'agent ; qu'un tel motif n'était pas au nombre de ceux que le
président du syndicat pouvait légalement retenir pour justifier les mesures contestées ».
Concernant l’indemnité demandée par la requérante, la Cour administrative d’appel considère que « Mme X avait droit,
compte tenu des motifs des annulations prononcées par le jugement attaqué, à être indemnisée pour la durée maxi-
male du détachement de courte durée prévue par la réglementation pour les agents détachés pour servir dans les col-
lectivités d'outre-mer, soit une année ».
Le droit du stagiaire d’accomplir son stage
› Conseil d’Etat – 1er février 2012- Commune d’Incarville - requête n° 336362
AJDA – 13 février 2012
Mme C. a été détachée auprès de la commune d’Incarville, en qualité de rédacteur stagiaire, suite à sa réussite à un
concours de rédacteur territorial, à compter du 1er mai 2006. Par un arrêté du 8 juin 2007, le maire a prolongé la du-
rée de stage de l’intéressée pour une durée d’un mois et sept jours. Puis, par un autre arrêté en date du 11 juin 2007,
il a mis fin au détachement de Mme C. sans tenir compte de cette prolongation et l’a réintégrée dans son grade et ca-
dre d’emploi d’origine.
Mme C. a contesté cette décision devant le tribunal administratif qui a fait droit à sa requête.
Saisi en appel par la commune, le Conseil d’Etat a confirmé le jugement de première instance.
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Il a en effet jugé que « sous réserve d’un licenciement intervenant en cours de stage et motivé par ses
insuffisances ou manquements professionnels, tout fonctionnaire stagiaire a le droit d’accomplir son
stage dans des conditions lui permettant d’acquérir une expérience professionnelle et de faire la
preuve de ses capacités pour les fonctions auxquelles il est destiné ».
Ainsi, durant la période probatoire, la collectivité employeur ne pouvait que licencier ce stagiaire pour insuffi-
sance professionnelle dans le respect des procédures prévues par le décret n°92-1194 du 4 novembre fixant les
dispositions communes applicables aux fonctionnaires stagiaires de la fonction publique territoriale.
Ainsi, le tribunal administratif n’a pas commis d’erreur de droit en jugeant illégale la décision du maire de ne pas
titulariser M. C. alors que l’intéressée n’avait pas terminé son stage et sans rechercher si les motifs retenus par l’administration pour prendre cette décision étaient ou non fondés.
Affiliation des agents publics à une mutuelle
› Conseil d’Etat – 13 février 2012- Mutuelle du personnel des hospices de Lyon – requête n° 354078.
AJDA- 27 février 2012
La Mutuelle du personnel des hospices de Lyon a saisi le Conseil d’Etat d’une demande de transmission d’une
question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil Constitutionnel sur l’article L. 221-2 du code de la mu-
tualité.
A l’appui de sa demande, elle fait valoir que l’article L. 221-2 du code de la mutualité est contraire au principe
d’égalité, en ce que les dispositions du paragraphe III de cet article, ne permettent qu’aux seuls salariés de droit
privé, au détriment des agents de droit public, de bénéficier des garanties souscrites auprès d’une mutuelle
dans le cadre d’opérations collectives obligatoires. Ce même article porterait également atteinte au droit à la
santé et à la protection sociale garanti par la Constitution.
Pour le Conseil d’Etat, les agents publics ne sont pas dans la même situation légale et réglementaire que les sa-
lariés du secteur privé. Cette disparité justifie la restriction de l’article L. 221-2 du code de la mutualité aux seuls
salariés du secteur privé.
L’article L. 221-2 du code de la mutualité n’est donc pas contraire au principe d’égalité devant la loi, ni devant
l’impôt et ne porte pas atteinte aux principes constitutionnels du droit à la santé et à la protection sociale
Point de départ de la prescription de la rémunération d’un agent public
› Conseil d’Etat, 13 février 2012, requête n° 332092
AJDA – 27 février 2012
M. A, agent des services de l'équipement, a demandé au Tribunal administratif de Strasbourg d'annuler les déci-
sions implicites du directeur départemental de l'équipement du Haut-Rhin rejetant ses réclamations tendant à la
majoration de sa rémunération pour des heures supplémentaires.
Par jugement du 8 juillet 2009, le tribunal administratif a fait droit à sa demande pour les heures supplémentai-
res accomplies du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2006, mais a rejeté les conclusions relatives aux heures
supplémentaires accomplies avant le 1er janvier 2004 en raison de la prescription des créances correspondan-
tes.
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M.A a fait appel devant le Conseil d’Etat pour que ses heures supplémentaires antérieures à 2004 soient incluses
dans le dispositif de majoration.
Le Conseil d’Etat a rejeté sa requête en indiquant que « lorsqu'un litige oppose un agent public à son administra-
tion sur le montant des rémunérations auxquelles il a droit en application d'une réglementation, le fait généra-
teur de la créance se trouve en principe dans les services accomplis par l'intéressé ; que la prescription
est alors acquise au début de la quatrième année suivant chacune de celles au titre desquelles ses services au-
raient dû être rémunérés ; qu'il en va toutefois différemment si le préjudice allégué résulte non de l'ap-
plication d'une réglementation mais d'une décision individuelle illégale, le fait générateur de la créance
devant alors être rattaché, non à l'exercice au cours duquel la décision a été prise, mais à celui au cours duquel
elle a été régulièrement notifiée ».
En l’occurrence, le Tribunal administratif a relevé, pour les heures supplémentaires accomplies par M. A en 2002
et 2003, que les états mensuels récapitulatifs afférents aux indemnités horaires ne constituaient pas des déci-
sions faisant grief, mais des documents internes établis aux fins de liquidation de ces dépenses.
De ce fait, en ne prenant pas en compte les heures supplémentaires accomplies en 2002 et 2003, le tribunal a
fait une exacte application des règles ci-dessus rappelées, le fait générateur de la créance étant dans ce cas le
service accompli.
Inscription sur la liste de qualification de maître de conférences par le CNU
› Tribunal administratif de Paris – 1er décembre 2011- M. X- requête n° 1015888
LIJ 162 – Février 2012
Le Conseil national des universités (CNU) a rejeté la demande de réinscription de M. X sur la liste d’aptitude aux
fonctions de maître de conférences. La délibération du CNU a été annulée par le Conseil d’Etat qui a enjoint à ce
dernier de procéder à un nouvel examen de la candidature.
Le CNU ayant de nouveau rejeté sa candidature, M. X a formé un recours devant le tribunal administratif qui a rejeté
sa requête.
Il a considéré que le CNU n’était pas tenu de désigner deux nouveaux rapporteurs et faire établir de nouveaux rap-
ports sur le dossier du candidat et qu’il pouvait légalement, sans méconnaître aucun texte applicable ni la portée de
l’arrêt du Conseil d’Etat, se limiter à délibérer à nouveau sur le dossier de l’intéressé au vu des rapports précédem-
ment établis.
Enfin, sur la motivation du refus d’inscription, le juge a considéré qu’ « il n’appartient pas au tribunal de
contrôler l’appréciation souveraine à laquelle s’est livré le Conseil national des universités en rejetant sa
candidature à une inscription sur la liste de qualification aux fonctions de maître de conférences ».
Procédure disciplinaire : Représentation des enseignants
› Lettre DAJ B1 n° 11-406 du 14 décembre 2011
LIJ 162 – Février 2012
La direction des affaires juridiques du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a eu à se prononcer
sur la possibilité pour un enseignant d’être représenté lors de l’instruction et du jugement d’une procédure discipli-
naire.
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Conformément au décret n° 92-657 du 13 juillet 1992 relatif à la procédure disciplinaire dans les établissements
publics d’enseignement supérieur placés sous la tutelle du ministre de l’enseignement supérieur et de la recher-
che et à l’article 19 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, un en-
seignant doit être tenu informé, par le président ou le directeur de l’établissement, de son droit à être assisté
par un conseil de son choix lors d’une procédure disciplinaire engagée à son encontre, aussi bien pendant la
phase de l’instruction qu’au jugement.
La commission d’instruction peut demander à entendre l’enseignant afin qu’il expose ses observations et celui-ci
peut être accompagné de son défenseur.
Lors du jugement, l’enseignant peut présenter sa défense, oralement, par écrit, et par le conseil de son choix. La
convocation au jugement doit mentionner que le défenseur peut prendre connaissance personnellement ou par
l’intermédiaire de son conseil du rapport d’instruction et des pièces du dossier dix jours francs avant la date de
comparution.
En application de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et
juridiques, les avocats peuvent exercer leur défense sans limitation territoriale et devant toutes les juridictions
et organismes juridictionnels ou disciplinaires. Cette même loi reconnaît aux organisations syndicales un rôle de
représentation et d’assistance devant les organismes juridictionnels ou disciplinaires.
Un enseignant faisant l’objet de poursuites disciplinaires peut se faire représenter par un avocat ou
un représentant syndical, devant la section disciplinaire du conseil d’administration, même en son
absence.
La durée d’une délégation de service public exclut la
période préalable de travaux
›Cour administrative d’appel de Lyon – 3 novembre 2011 – So-
ciété Véolia Propreté - requête n° 10LY00536
AJDA - 23 janvier 2012
Service
Public
Par délibération du 26 octobre 2007, le comité syndical du syndicat pour la valorisation et le traitement des dé-
chets ménagers et assimilés du Puy-de-Dôme (VALTOM) a approuvé le choix de la société Vernéa comme attri-
butaire de la délégation de service public relative au traitement des déchets par incinération avec valorisation
énergétique et par méthanisation.
La société Véolia qui avait concouru pour l’attribution de cette délégation, a demandé l’annulation de cette dé-
libération. Sa requête a été rejetée par le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand. La société a alors relevé
appel de ce jugement devant la Cour administrative d’appel de Lyon.
Une des questions qui se posaient à la Cour était celle de savoir si la durée de réalisation des travaux entrait
ou non dans l’appréciation de la durée de la délégation.
Election professionnelle : pas d’inscription d’un électeur
sur les listes après le début du scrutin
› Conseil d’Etat – 20 octobre 2011- Ministre de l’éducation nationale,
de la jeunesse et de la vie associative c/ M. A - requête n° 353458
AJDA – 13 février 2012
Vie
Institutionnelle
En effet, la loi n° 95-101 du 2 février 1995 limite la durée des délégations de service public consenties dans le do-
maine de l'eau potable, de l'assainissement, des ordures ménagères et autres déchets à vingt ans, sauf examen pré-
alable par le trésorier-payeur général transmis à l’assemblée délibérante compétente avant toute délibération rela-
tive à la délégation.
En l’espèce, l’avis préalable du trésorier-payeur général n’avait pas été transmis alors que la convention portait sur
une délégation de vingt-deux ans et sept mois, mais cette durée incluait la période des travaux qui devaient durer
deux ans.
La Cour a considéré que « la durée maximale de vingt ans, prévue pour les délégations de service public consenties
dans le domaine de l'eau potable, de l'assainissement, des ordures ménagères et autres déchets, doit être entendue
comme concernant la seule période d'exploitation de l'ouvrage, au cours de laquelle le délégataire se voit
effectivement confier la gestion d'un service public, à l'exclusion de la période préalable de travaux ».
La durée d’exploitation de l’usine d’incinération étant de vingt ans, le VALTOM n’était pas tenu de demander l’avis préalable du trésorier-payeur général. La Cour a donc rejeté la requête de la société Véolia.
M. A, professeur des écoles, n’a pas été inscrit sur les listes électorales lors des élections pour le renouvelle-
ment de plusieurs commissions consultatives de niveau national et académique, en octobre 2011, intervenues
uniquement par vote électronique.
N’ayant pas été informé en temps utile de cette situation et n’ayant pas été en mesure d’obtenir la rectification
des listes électorales avant le début des opérations de vote, il saisit le juge des référés du Tribunal administratif
qui a enjoint à l’administration de procéder à cette rectification.
Saisi en appel par le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, le Conseil d’Etat a
annulé l’ordonnance du juge des référés.
Il a considéré qu’en application des articles 6 et 12 du décret du 26 mai 2011, la rectification des listes électora-
les n'était plus possible à compter du jour du scrutin, ces listes étant scellées jusqu'au terme des opérations
électorales afin de garantir la sincérité du scrutin.
Le scellement du système de vote électronique faisait ainsi obstacle à ce qu'un agent qui n'avait pas été inscrit,
fût-ce par erreur, sur ces listes puisse être inscrit après le début des opérations de vote.
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Déconcentration de certaines mesures de nomination et de gestion des enseignants
associés
› Décret n° 2012-96 du 26 janvier 2012 relatif à la déconcentration de certaines mesures de nomination et
de gestion des enseignants associés des établissements d'enseignement supérieur et de recherche rele-
vant du ministre chargé de l'enseignement supérieur (JO n°23 du 27 janvier 2012)
AJDA – 6 févier 2012
En effet, la rectification des listes électorales, une fois le scrutin ouvert, aurait interrompu les opérations électorales
pour les reporter à une date ultérieure.
Le conseil d’Etat a estimé qu’ « eu égard au nombre d’agents concernés par les élections en cause et à la
complexité des mesures d'organisation du scrutin, un tel report aurait entraîné, pour l'installation des ins-
tances de concertation concernées, un retard important et préjudiciable au bon déroulement de l'ensemble
des procédures administratives et statutaires nécessitant la consultation des organismes de concertation
du ministère de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative ».
En conséquence, compte tenu de l'intérêt public qui s'attachait à l'installation rapide de ces instances et à la poursuite
du processus électoral en cours, M. A ne justifiait pas d'une urgence de nature à justifier que le juge des référés enjoi-
gne à l'administration de faire procéder à son inscription sur la liste électorale.
Le décret n° 2012-96 du 26 janvier 2012 relatif à la déconcentration de certaines mesures de nomination et de ges-
tion des enseignants associés des établissements d'enseignement supérieur et de recherche relevant du ministre
chargé de l'enseignement supérieur a modifié le régime de nomination des professeurs des universités et maîtres de
conférences associés ou invités.
Ce décret modifie le décret n° 85-733 du 17 juillet 1985 relatif aux maîtres de conférences et professeurs des univer-
sités associés ou invités et le décret n°91-267 du 6 mars 1991 relatif aux enseignants associés ou invités dans cer-
tains établissements d'enseignement supérieur relevant du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Désormais, les nominations des professeurs des universités associés sont prononcées par décret du Prési-
dent de la République, sur proposition du président ou du directeur de l'établissement après avis du
conseil scientifique ou de l'organe en tenant lieu et du conseil d'administration. Auparavant, ces nominations
étaient prononcées par « les autorités compétentes pour la nomination des enseignants-chercheurs titulaires de
même catégorie », sur proposition du président ou du directeur de l'établissement après avis du conseil scientifique et
du conseil d'administration.
Les nominations des enseignants associés à temps plein dont les fonctions correspondent, dans l'établis-
sement, à celles de maître de conférences sont prononcées par arrêté du président ou du directeur de
l'établissement, sur proposition des instances de l'établissement statutairement consultées pour la nomi-
nation des personnels titulaires de même catégorie. Auparavant, ces nominations étaient prononcées par « les
autorités compétentes pour la nomination des personnels titulaires de même catégorie », sur proposition des instan-
ces de l'établissement statutairement consultées pour la nomination de ces personnels titulaires
Par ailleurs, le maintien en fonctions et le renouvellement des fonctions de l'ensemble des enseignants associés, qu'ils
soient professeurs ou maîtres de conférences à temps plein ou à mi-temps sont désormais décidés par les présidents
et directeurs d'établissements publics d'enseignement supérieur.
Notons enfin que les fonctions des enseignants associés auxquels est reconnue la qualité de réfugié peuvent être re-
nouvelées annuellement, sans limitation de durée.
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Sources
et liens utiles
>Le texte intégral des jurisprudences peut être consulté sur le site internet LEGIFRANCE www.legifrance.gouv.fr, rubrique : Droit français, Jurisprudence administrative. Pour accéder facilement aux jurisprudences, saisir le n° de requête figurant dans chaque article. >Pour s’abonner gratuitement en ligne au Bulletin Officiel du Ministère de l’Education Nationale (parution le jeudi) : www.education.gouv.fr/cid2560/abo
nnement.html, puis cliquer sur « s’abonner au sommaire » ; cocher « Le Bulletin Officiel » ; saisir votre adresse électronique, ainsi que les chiffres que vous voyez apparaître à l’écran et cliquer sur « envoyer ». Le sommaire vous parviendra sur votre messagerie dès sa mise en ligne.
>Pour s’abonner gratuitement en ligne au Journal Officiel : www.legifrance.gouv.fr/abonnement.do puis saisir votre adresse électronique et cliquer sur « s’abonner ». Vous recevrez ainsi chaque matin, le sommaire actif du Journal Officiel.
>Pour s’abonner gratuitement en ligne au Bulletin Officiel du Ministère de l’Enseignement Supérieur (parution le jeudi) : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid20535/bulletin-officiel.html
puis cliquer sur « s’abonner au sommaire » ; cocher « Le Bulletin Officiel » ; saisir votre adresse électronique, ainsi que les chiffres que vous voyez apparaître à l’écran et cliquer sur « envoyer ». Le sommaire vous parviendra sur votre messagerie dès sa mise en ligne.
>Revues consultables à l’Université d’Angers : > L’Actualité Juridique du Droit Administratif (AJDA) ; également disponible en format numérique à la page « bases de données » du site de la bibliothèque – Hebdomadaire. > Revue Française de Droit Administratif (RFDA) – Bimestrielle. > Lettre d’Information Juridique (LIJ) – Lettre mensuelle de la Direction des Affaires Juridiques des Ministères de l’Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. > L’Actualité Juridique Fonctions Publiques (AJFP) - Bimestrielle. > Ces revues sont consultables :
> Sous forme papier : à la Bibliothèque Universitaire du site de Saint-Serge et au Service Juridique (Services centraux) > En ligne : dans les Bibliothèques Universitaires, depuis les campus, à domicile (avec votre login et mot de passe).
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