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BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES
74, rue de la Fédération - 75 PARIS (15°) Tél. 783.94.00
DIRECTION SCIENTIFIQUE
DEPARTEMENT DES SERVICES GEOLOGIQUES REGIONAUX
PERSPECTIVES D'ALIMENTATION EN EAU POTABLE DU
GROUPEMENT D'URBANISME
ROUEN-ELBEUF
par
P. BASSOMPIERRE
Service géologique régionalNORMANDIE
18, rue Mazurier76 - MONT-SAINT-AIGNAN
DSGR.67.A44 M o n t - S a i n t - A i g n a n , le 2 0 juillet 1967
-1
R E S U M E
Ce rapport s'inscrit dans le programme 1966 duComité technique de l'eau Seine II. Il constitue la synthèsede renseignements recueillis à partir de 1 961 par le Servicerégional du Bureau de Recherches géologiques et minières(B. R. G. M.)-
Ont contribué au financement des études générales :
le département de la Seine maritime,
le ministère de l'Equipement,
le B. R. G. M. sur les crédits accordés par leministère de l'Industrie pour l'inventaire des ressources hy-drauliques.
L'objet de ce rapport est de présenter les donnéesgénérales sur les ressources en eau de la région de Rouen -l'état actuel de la distribution - les mesures qui pourraientêtre prises localement pour augmenter les ressources dispo-nibles .
La conclusion d'ensemble est que l'exploitation desressources est irrationnelle et que, par suite d'une extensionde la pollution urbaine et industrielle, un certain nombre depoints d'eau devróat- être abandonnés dans les années à venir.Les ressources seront alors insuffisantes pour répondre auxbesoins d'un accroissement démographique normal, à plus forteraison si ces besoins sont considérablement accrus par suitede la réalisation des projets d'urbanisation en cours d'étude.
Un programme de recherche de ressources nouvelles àmoyenne distance est proposé.
—2 —
TABLE DES MATIERES
Pages
RESUME 1
AVANT-PROPOS 5
CHAPITRE I 7
1 - Données géologiques et hydrogéologiques 7
11 - Aperçu géologique 7
12 - Les nappes aquifères 9
121 - Nappes d'intérêt secondaire 9
1211 - Niveaux aquifères du Portlandien- 9Kimmeridgien
1212 - Nappe du Crétacé inférieur 9(Sables verts)
1213 - Nappe des alluvions 10
122 - Nappe principale : nappe de la craie 10
1221 - Relations entre la Seine, les 12alluvions et la craie
1222 - Qualités des eaux de la craie 12
13 - Conclusions du chapitre 13
CHAPITRE II -\k
2 - Etat actuel de 1 «alimentation en eau potable -\k
21 - Conclusions du chapitre 2k
CHAPITRE III 26
3 - Programme de recherche de nouvelles ressources en 26
eau potable
31 - Zones de recherches 26
311 - Vallée de l'Andelle 26312 - Vallée du Cailly 27313 - Forêt de la Londe-Orival 27
-3-
31 h - Le Port-Saint-Ouen 28315 - Grottes de Caumont 29316 - Forêt de Roumare 29
32 -- Méthode de recherche 30
321 - Test du puits 31322 - Test de la nappe 31
k - Conclusions générales 32
-k-
LISTE DES ANNEXES
1 - Carte de situation de la région étudiée au 1/200 000
2 - Carte géologique simplifiée au 1/100 000
3 - Coupe géologique des Essarts à Quincampoix
h - Analyse de l'eau du Portlandien
5 - Analyse de l'eau de la craie
6 - Carte des groupements d'adduction d'eau au 1/100 000
7 - Tableau des points d'eau et de leurs possibilités
8 - Carte générale des zones de recherches proposées au1/100 000
9 - Carte au 1/25 000 . Recherches dans la vallée de l'Andelle
10 - Carte au 1/25 000 . Recherches dans la vallée du Cailly
11 - Carte au 1/2 5 000 . Recherches dans la vallée du Cailly
12 - Carte au 1/25 000 . Recherches dans la vallée du Cailly
13 - Carte au 1/25 000 . Recherches dans la forêt de la Londe
^k - Carte au 1/2 5 000 . Recherches au Port-Saint-Ouen
15 - Carte au 1/25 000 . Recherches à Caumont
16 - Carte au 1/25 000 . Recherches en forêt de Roumare.
-5-
AVANT-PROPOS
La région de Rouen-Elbeuf est favorisée par l'abon-dance de ses ressources en eau souterraine, conséquence d'uneforte pluviosité et d'une infiltration importante. Ces res-sources ont été exploitées, sans aucun souci de leurs limites,au fur et à mesuie de l'accroissement des besoins. Collecti-vités et industries ont généralement implanté leurs ouvragesde captage au plus près des lieux d'utilisation et jusqu'à cesdernières années les conséquences néfastes de ce mode d'exploi-tation n'étaient pas apparues.
A 1'heure actuelle :
— l'exploitation, parfois abusive, des eaux souter-raines pour les besoins de l'industrie, le long des rives dela Seine,
- l'impossibilité de développer les ouvrages decaptage d'eau potable, peu à peu enserrés dans les cités nou-velles ,
• les pollutions dues à l'accumulation des déchetsindustriels ou domestiques sur les bassins d'alimentation desnappes,
font que l'alimentation en eau des populations est compromiseet que des solutions nouvelles doivent être recherchées pourl'ensemble de l'agglomération, dans le cadre du développementrégional prévu.
Limites de l'étude
II ne sera question ici que des eaux souterraines.En effet, la pollution de la Seine a atteint un tel degré, lesrejets industriels y sont si variés, l'action prolongée decertains corps dissous sur l'organisme humain est si peu connue,que la fourniture d'eau potable par traitement de l'eau deSeine est à déconseiller formellement. Bien que moins pollués,ses affluents, le Robec à partir de Darnétal et le Cailly àpartir de Monville, traversent des zones industrielles etreçoivent des rejets de toute nature. Ils devraient être ré-servés aux besoins industriels, les ressources en eau souter-raine étant peu abondantes sur la rive droite, dans levoisinage immédiat de Rouen.
-6-
La zone à alimenter correspond en principe auxgroupements d'urbanisme de Rouen et d'Elbeuf, établis par leministère de l'Equipement et comprenant les communes sui-vantes :
Groupement de Rouen
RouenMalaunayNotre-Dame-de-BondevilleMarommeCanteleuDéville-lès~RouenMont-Saint--AignanBoisgui1laumeBihorelDarnétalSaint-Léger-du-Bourg-Deni sBonsecoursMe sni1-E snardAmfreville-la-Mi-VoieMonvilleSaint-Jacques-sur-DarnétalFontaine-sous-PréauxSaint-Martin-du-VivierPetit-QuevillyGrand-QuevillySotteville-lès-RouenSaint ~E t i enne-du-RouvrayPetit-CouronneGrand-CouronneOisselLa BouilleLa LondeMoulineaux.Le Houlme.
Groupement d'Elbeuf
ElbeufCaudebec-lès-ElbeufOrivalSaint-Pierre-lès-ElbeufSaint-Aubin-lès-ElbeufLes Authieux-sur-le-Port-St-OuenBelbeufCléonFreneuseGouyQuévreville-la-PoterieSaint-Aubin-CellovilleSotteville-sous-le-ValTourviIle-la-RivièreYmare.La Neuville-Champ d'Oisel
En fait, l'étude dépassera ces limites, soit parceque certains syndicats d'alimentation en eau englobent descommunes extérieures aux groupements d'urbanisme, soit parceque des recherches seront proposées sur le territoire desyndicats voisins.
Les limites de l'étude sont données à l'annexe 1
-7-
CHAPITRE I
1 - Données géologiques et hydrogéologiques
11 ~ Aperçu géologique (carte au 1/100 000, annexe 2)
La région est constituée essentiellement par unepuissante masse de orale pouvant dépasser 250 m d'épaisseur.On la subdivise de haut en bas en :
Craie sénonienne, d'épaisseur variable car toujoursérodée. C'est une craie blanche, assez dure, renfermant detrès nombreux lits de silex. On l'observe sur toute la hauteurdu versant à Canteleu.
Craie turonienne, marneuse, grise, presque sanssilex. Elle forme presque entièrement les hauteurs deBonsecours. Epaisseur : 95 m.
Craie cénomanienne, devenant sableuse et chargée degrains verts de glauconie vers la base. Elle constitue lapartie inférieure de la montagne Sainte-Catherine. Epaisseur :40 m.
Les terrains inférieurs ne sont connus que par son-dages. Ce sont d'abord :
Le Crétacé inférieur, comportant des argiles noires(Gault) puis une alternance de sables et d'argiles. L'ensembleest épais de kO à 60 m. On le rencontre sous les alluvions dela Seine, d'Eauplet à Bapeaume, et dans la basse vallée duRobec.
L e Po-t'tlandien et le Kimmeridgien, formés principa-lement de marnes argileuses grises alternant avec des litsminces de calcaires ou de grès. Ces formations sont atteintesdirectement sous les alluvions dans le quartier Saint-Sever.L'épaisseur dépasse 200 m.
Les terrains plus profonds, reconnus par un foragepétrolier à Rouen même, n'offrent aucun intérêt pour la re-cherche d'eau potable; les nappes aquifères y atteignent uneminéralisation excessive.
"ö •
La craie est bien visible dans les escarpements quibordent la Seine, surtout sur la rive droite. Ailleurs, elleest masquée pax' des dépCts de recouvrement :
- sur les plateaux :par des limons fins pouvant atteindre 10m d'épais-
seur ;par des argiles à silex résultant de la dissolution
de la craie, d'épaisseur très variable et formant fréquemmentdes poches profondes;
par des sables tertiaires en lambeaux isolés;
- au fond des vallées par des alluvions. Celles-ci n'ont d'im-portance que dans la vallée de la Seine. La coupe type est lasuivante :
Sable fin et sable argileux 3 à 5 niArgile sableuse avec lits de tourbe . . 2 à k mSable grossier avec galets k à 6 m.
Les alluvions semblent augmenter régulièrement d'é-paisseur de l'amont vers l'aval :
12 m à Saint-Etienne du Rouvray15 m à Petit-Quevilly17 m à Grand-Couronne.
Dans les vallées secondaires, elles ne dépassentpas 8 m et sont ordinairement formées de galets enrobés dansune argile sableuse.
En outre, des alluvions anciennes formées de sableset de graviers forment des terrasses sur les berges convexesde la Seine. La plus importante, comprise entre + 15 et + 25,ceinture le méandre d'Oissel à Grand-Couronne. On l'exploiteégalement rive droite à Cléon et rive gauche à l'amontd'Elbeuf.
La xégion de Rouen est affectée par le passage d'unefaille importante qui, venant de Pavilly, traverse la bassevallée du Cailly, prend en echarpe la boucle de la Seine et secontinue par1 Belbeuf.
Au Sud de cette faille, les terrains sont restéshorizontaux et la craie sénonienne se rencontre jusqu'au fondde la vallée.
Par contre au Nord, les couches géologiques formentun anticlinal centré sur le quartier de Saint-Sever. A partir
-9-
de ce centre, où affleure le Kimmeridgien, les différents é-tages s'ordonnent en auréoles. Le Portland!en se rencontresous les alltrvions de la Seine, le Crétacé inférieur dans lapartie basse de Rouen, tandis que le Cénomanien et le Turonienconstituent les hauteurs qui enserrent le centre de la ville.Le rejet de la faille atteint 200 m à son maximum. De part etd'autre, il diminue et la faille se résout probablement en unesimple flexure. Voir coupe géologique, annexe 3.
12 ~ Les
On peut distinguer trois nappes d'intérêt secondaireet une nappe principale.
121 - Nappes d'intérêt secondaire
1211 - Niveaux aquifères du Portlandien-
Kimmeridgien
Certains bancs de gi'ès du Port.landien et de calcairesdu Kimmeridgien sont aquifères et fournissent une eau arté-sienne; ils ont été atteints par forage dans le quartier Saint-Sever. Malheureusement les débits sont faibles même en pom-page et l'eau est de mauvaise qualité chimique (voir analyse,annexe 4). Cette nappe est donc inexploitable pour l'alimen-tation d'une collectivité.
1212 - Nappe du Crétacé inférieur (Sables verts)
Les argiles du Gault constituent ordinairement letoit d'une nappe artésienne d'un grand intérêt économique, lanappe des Sables verts, exploitée depuis plus d'un siècle dansla région parisienne. Les débits y ont diminué considérable-ment depuis l'origine mais peuvent encore atteindre 250 à300 m3/heure. Ils ne dépassent pas 100 m3/h à Vernon et2 5 m3/h à Pavilly,
10-
Néanmoins, deux forages d'essai ont été tentés surcette nappe, à l'usine des eaux de Longboël à Sotteville. Lessables traversés sont dans l'ensemble très argileux et peuperméables. Les débits obtenus n'ont pas atteint 10 m3/h etl'on peut conclure que cette nappe est localement sans inté-rêt pour l'alimentation de la population.
1213 - Nappe des Alluvions
Seule la partie inférieure des alluvions, située au-dessous du niveau de la Seine et constituée de sables et degalets, est franchement aquifère et renferme une nappe exploi-table. Les niveaux supérieurs, sable fin et argileux, argilesableuse et tourbe, constituent un recouvrement imperméableou filtrant qui protège la nappe des pollutions de surface.
Les alluvions grossières inférieures reposent direc-tement sur leur' substratum, généralement la craie, sans inter-position de niveaux imperméables isolant les nappes.
La gramilornétrie de ces alluvions est très hétéro-gène. Elles contiennent un pourcentage non négligeable desable fin. Il en résulte qu'au-delà d'un certain débit, il ya entraînement de la fraction fine des sables. Il se produitalors un colmatage et une baisse considérable du débit desforages. Pratiquement, l'exploitation doit en être limitée à100 m.3/h.
La nappe des alluvions est en partie alimentée parles nappes inférieures suivant la nature du substratum. Lanappe albienne, en particulier, lui apporte localement du fer.En outre, dans les zones de dépression de la nappe, des eauxde Seine peuvent s'infiltrer.
En résumé, Is eau y est de qualité médiocre et ledébit sans intérêt pour une exploitation à l'échelle desbesoins.
122 - Nappe principale ; nappe de la Craie
La craie affleure de l'Artois aux collines du Percheet la surface d'alimentation de la nappe est extrêmement vaste,
"11
Elle se subdivise en bassins secondaires, mais, les foragesétant très rares sur les plateaux, il est difficile d'établirdes nartes isopiézométrriques précises au voisinage des lignesde partage des eaux, d'y déterminer le sens d'écoulement deseaux et donc de délimiter avec exactitude les différents bas-sins .
La fi', aie présente une double perméabilité :
- d'une part, un réseau de mii;rcf.i.?sures à peu près réguliè-rement répartie« dans la masse assure une lente descente deseaux qui s'accumulent au-dessus des argiles du Gault;
~ d'autre part, un réseau de diaelases et de fissures agran-dies par dissolution permet une circulation rapide. Ce dernierréseau est particulièrement développé au voisinage de la sur-face. D'après les résultats obtenus par de très nombreuxforages, on peut; admettre que la fissuration en grand affectela craie jusqu'aux profondeurs de 40 m dans la vallée de laSeine, 2.5 m dans les vallées secondaires et 20 m au-dessous del'argile à silex sur les plateaux. Le sous-sol des vallées sè-ches est également assez profondément fissuré. Au-dessous desprofondeurs ci-dessus, les fissures se raréfient considéra-blement et leur recherche par forage est très aléatoire.
Le niveau supérieur de la nappe (niveau piézométrique)est régi, d'une part par les variations des précipitations,d'autre part par le drainage qu'effectuent les cours d'eau, leniveau de la Seine pouvant être considéré comme le niveau debase .
Les cours d'eau et les vallées sèches étant nombreux,la nappe est bien drainée et la surface piézométrique est trèsplate ; les puits de plateau doivent descendre à des profondeursde 80 à 100 m pour l'atteindre. Comme à cette profondeur lacraie est généralement compacte, ces ouvrages ne sont alimentésque par des suintements le long des parois (perméabilité demiercfissures) et les débits sont très faibles (d'ordinairemoins de 5 m3/h).
Par contre, dans les vallées, les puits rencontrentla craie largement fissurée au-dessous de la surface piézomé-trique, la perméabilité est très forte et les débits normauxobtenus sont compris entre 100 et 300 m3/h dans les valléessecondaires et 500 à 1 000 m3/h dans la vallée de la Seine» Lacraie turcnienne, plus marneuse, se révèle moins perméable etmoins aquifère que le Sénonien et surtout le Cénomanien.
L'écoulement souterrain de la nappe se produit despoints hauts des surfaces d'alimentation (plateaux) vers lespoints bas drainés par les rivières. Tl s'achève soit par desémergences diffuses au sein des alluvions, soit par des sour-ces alimentant les cours d'eau. Les sources de la craie sontassez rares mais généralement de fort débit.
1221 - Relations entre la Seine, les alluvions
et la craie
Les graviers de fond des alluvions, à forte perméa-bilité, reposent directement sur la craie fissurée et lescommunications entre les deux nappes sont faciles. Dans lesconditions naturelles, la nappe de la craie, alimentée par lesapports latéraux, est en charge par rapport à celle des allu-vions et se déverse dans cette dernière.
Le lit de la Seine est habituellement colmaté pardes vases et les communications avec la nappe des alluvionssont peu*aisées. Il suffit toutefois de crues qui ravinent lefond ou d'opérations de dragage pour que des échanges soientpossibles. Les variations de niveau de la Seine, dues aux ma-rées et, suivant un autre cycle, aux crues et aux étiages,provoquent alors des circulations alternantes et créent unediffusion des eaux de Seine dans les alluvions.
Lorsque l'exploitation intensive de la nappe de lacraie produit des zones dépressionnaires du niveau piézomé-trique au voisinage du fleuve, une contamination générale desnappes peut en résulter. Une filtration se produit au seindes alluvions, mais est inefficace vis à vis des substancesdissoutes. On constate alors une altération des qualités chi-miques de l'eau.
1222 « Qualités des eaux de la craie
Les qualités bactériologiques des eaux de la craielaissent parfois à désirer. Dans les périodes de décrue ou defaible recharge de la nappe, les fissures principales sontalimentées par l'écoulement dans les microfissures où se pro-duit une filtration efficace. Les analyses bactériologiquespeuvent alors donner des résultats excellents pendant des
-13-
périodes de plusieurs mois.
Par contre, à la suite de précipitations très abon-dantes (gros orages d'été, pluies prolongées d'hiver), l'in-filtration peut être rapide et la circulation se fait direc-tement dans les fissures élargies, sans filtration suffisante.On constate alors des pollutions bactériologiques qui peuventse prolonger pendant des périodes de 10 à 1.5 jours.
En règle générale, pour éviter ce risque, il esttoujours presc:rit une stérilisation des eaux de la craie avantdistribution.
Les eaux de la nappe ont normalement des qualitésohimiques acceptables. On trouvera à l'annexe 5 l'analyse del'eau de la source de Radepont qu'on peut considérer commetypique de l'eau de la craie dans les régions préservées despollutions d'origine industrielle,urbaine ou agricole.
Par contre, dans les zones à forte concentrationhumaine ou industrielle, on constate l'apparition de substancesanormales ou l'élévation de certaines teneurs.
13 - Conclusions du chapitre
La région de Rouen-Elbeuf ne pouvant être raisonna-blement alimentée à partir d'eaux de surface, soit parce quela Seine est trop polluée, soit parce que ses affluents(Cailly, Robec, Aubette) sont les seules ressources en eau desindustries établies sur leurs bords, c'est à l'exploitationdes eaux souterraines qu'il faudra continuer à avoir recourspour fournir l'eau potable à l'agglomération.
La nappe des Sables verts et celle du Portlandienont des débits trop faibles pour être exploitées, en outre ladernière fournit des eaux de mauvaise qualité chimique.
Toute l'alimentation en eau potable de la régionrepose donc sur l'exploitation de la nappe de la craie, capa-ble de fournir des débits très importants. A condition d'im-planter les ouvrages de captage à distance convenable deszones urbaines ou industrielles, l'eau est de qualité chimiqueacceptable. Toutefois elle est bactériologiquement peu sûre etune stérilisation est presque toujours nécessaire.
-U-
CHAPITRE II
2 - Etat actuel de l'alimentation en eau potable
Actuellement la distribution de l'eau potable estassurée soit directement par des régies municipales, soit pardes syndicats de communes dont le réseau est géré par dessociétés d'adduction d'eau. (Voir carte au 1/50 000, annexe 6).
Dans les pages qui suivent, on décrira pour chaquecommune ou syndicat :
- le point d'eau,
- son débit d'exploitation actuel,
- le débit journalier virtuel, soit par renforcementdes pompes ou augmentation de la durée du pompage jusqu'à20 heures, sans aucune modification du captage lui-même,
- le débit possible grâce à des travaux nouveaux surle captage actuel ou à proximité (forage supplémentaire, appro-fondissement, etc..) ou grâce à une modification des pres-criptions administratives.
Enfin l'activité humaine, vie urbaine et surtoutindustrie, étant une source de pollution, certains points d'eau,jadis implantés en zone rurale, sont maintenant cernés par ledéveloppement urbain et devront être abandonnés. Voir tableau,annexe 7•
Ville de Rouen
La ville de Rouen est alimentée par le captage detrois groupes de sources ;
1°) Sources du Robec à Fontaine-sous-Préaux. Pardécret impérial du 10 août 1868, la ville de Rouen, propriétairedes sources, est autorisée à prélever 225 l/seconde, soit19 ^ 0 m3/j . Le Conseil supérieur d'hygiène a imposé le main-tien d'un débit sanitaire dans le Robec et, de ce fait, ledébit exploitable peut descendre à 12 000 m3/j en étiage.
L'eau issue de la craie turonienne est amenée gravi-tairement à Rouen par une galerie qui recueille en outre quel-ques petites venues d'eau à la traversée de ravins latéraux.
-15-
2°) Sources de Carville à Parnétal, au confluent del'Aubette et du Robec.
Débit exploité : k 650 m3/j à 6 85O m3/j suivant lesarmé e s .
Station inutilisée depuis la mise en service du cap-tage de Moulineaux.
3°) Sources de Moulineaux, au pied du coteau, enbordure de la plaine alluviale de la Seine. Deux émergencestrès importantes captées par une tranchée et deux forages àgrand diamètre. Le débit naturel est compris entre 1 500 et2 000 m3/heure. L'arrêté de déclaration d'utilité publiqueimpose la restitution de 5 000 m3/jour aux anciens usagers.
Débit exploité par la Ville : 2k 000 m3/j.
Un branchement sur la canalisation d'amenée à Rouen
alimente au passage la commune de Moulineaux.
La Ville a capté également une'source à Saint-Martin-du-Vivier, dans la vallée du Robec. Débit : 6 100 m3/j.
Ce captage, que Rouen garde en réserve, est actuel-lement utilisé partiellement et à titre révocable pour l'ali-mentation de Saint-Martin.
En résumé, l'alimentation de Rouen est actuellementassurée jusqu'à (19 ^ 0 + k 650 + 2k 000 + 6 100).. 5k 1 90 m3/j .
Ce chiffre pourrait être porté à 68 100 m3/jou même 86 100 m3/j
à condition :
1°) de porter le prélèvement aux sources de Fontaine-sous-Préauxà 25 000 m3/j9 ce qui serait possible si le cours du Robec étaitcouvert à la traversée de Darnétal d'où provient presque toutela pollution ;
2°) d'augmenter ou de doubler l'exploitation de Moulineaux, aubesoin en indemnisant les usagers de l'aval ;
3°) en utilisant le captage de Saint-Martin-du-Vivier.
Syndicat de la banlieue sud
II groupe les communes de Saint-Etienne-du-Rouvray,Sotteville-lès-Rouen et Petit-Quevilly. Il assure en outre l'a-limentation des quartiers hauts de Grand-Quevilly.
L'ensemble des installations et du réseau est gérépar la Compagnie générale des eaux (c. G. E . ) . Avant 1965?
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1'eau provenait d'un ensemble de forages situés à Longboël. Lesuns captaient les eaux des alluvions en bordure de Seine, lesautres celles de la craie. L'eau était devenue de très mauvaisequalité : degré hydrotimétrique très élevé et variable, ammo-niaque, nitrates, fer.
Pour y remédier le syndicat a fait exécuter troisforages à la limite de la commune d'Oissel et de Saint-Etienne-du-Rouvray. Le débit obtenu dans chacun des forages est de1 250 m3/h. Les 35 000 m3/j nécessaires sont donc largementassurés en quantité. (1 )
L'eau provient de la craie fissurée (cimentation surtoute la hauteur des alluvions). Par suite des échanges entrenappes et entre alluvions et Seine, on constate parfois la pré-sence, à faible teneur, d'éléments suspects : ammoniaque,nitrites. Sauf pour le forage n° 3 qui manifestait au momentdes essais une légère contamination microbienne, les analysesbactériologiques sont cependant satisfaisantes.
Faute de mieux, ces forages sont, à mon avis, actuel-lement exploitables moyennant stérilisation de l'eau et ilsmarquent un réel progrès sur l'utilisation de la station deLongboël désormais abandonnée.
Cependant ces forages sont situés sur des terrains àvocation industrielle. Bien qu'un large périmètre de protectionait été demandé, il faut prévoir que le développement écono-mique régional, l'exploitation intensive de la nappe et ladégradation des qualités de l'eau qui en résultera, imposerontl'abandon de ces forages dans un laps de temps difficile àdéterminer mais qu'on peut raisonnablement estimer à une di-zaine d'années.
Syndicat de Maromme
Ce syndicat groupe les communes de Maromme, Canteleu,Déville, Notre-Dame-de-Bondeville, Mont-Saint-Aignan, Bois-Guillaume, Bihorel ainsi que la commune de Montigny, extérieureau groupement d'urbanisme. Il est géré par la Société lyonnaisedes eaux et de l'éclairage (S. L. E. E.).
(1) Le Conseil supérieur d'hygiène publique a toutefois subor-donné l'exploitation du forage n° 1 à l'exécution d'un canalévacuant des eaux résiduaires de papeterie à l'aval des captages,
-17-
L'eau provient du captage d'ion groupe de sources duTuronien situées à Maromme, sur un vaste terrain appartenant àla Société et compris entre la route de Dieppe et le Cailly,en pleine agglomération. L'eau est filtrée et stérilisée.
Le débit d'étiage est de 12 000 m3/j.
En outre, pour accroître les ressources, la Sociétéa entrepris un forage de reconnaissance à la base de la craiecénomanienne. Il a fourni un débit de 350 m3/h et pourrait êtreexploité au régime de 6 000 m3/j. D'autres forages de même typesont prévus et l'on peut espérer obtenir, compte tenu de l'in-teraction entre forages, environ 12 000 m3/j comme appoint audébit des sources.
La nappe cénomanienne est toutefois intensivementexploitée dans cette basse vallée du Cailly et il faut s'atten-dre à un important fléchissement du débit des forages au coursdes années à venir et vraisemblablement à une baisse de laqualité de l'eau.
Syndicat de Malaunay-Monville
Ce syndicat groupe les communes du Houlme, de Malaunayet de Monville, faisant partie du groupement d'urbanisme deRouen et également des communes rurales, Houppeville, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Eslettes, Pissy-Poville, Saint-Jean-du-Cardonnay, la Vaupalière, Hénouville, Roumare et Saint-Pierre-de-Varengeville. Il est géré par la Société auxiliaire de dis-tribution d'eau (S. A. D. E.). L'eau provient de deux foragessitués à la limite sud de Monville, à proximité de sourcesjaillissant du Turonien. Le débit d'exploitation qui est actu-ellement de 1 700 m3/j pourrait, semble-t-il d'après les essaisde débit initiaux, être porté facilement à 5 000 m3/j.
Syndicat de Boos
Ce syndicat groupe les communes de Blosseville-Bonsecours, Mesnil-Esnard, Amfreville-la-Mi-Voie, qui fontpartie du groupement d'urbanisme de Rouen,et également lescommunes de Notre-Dame-de-Franqueville, Belbeuf, Saint-Pierre-de-Franqueville, Saint-Aubin-Celloville, Gouy, Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen, Quévreville-la-Poterie, la Neuville-Champ- 'd'Oisel, Montmain, Fresne-le-Plan, ainsi que cinq communes du
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département de l'Eure, Letteguives, Renneville, Mesnil-Raoul,Bourg-Beaudoin et Vandrimare. Le syndicat est géré par laS. A. D. E.. Trois points d'eau sont actuellement en service ;
1°) les eaux d'exhaure du tunnel Sainte-Catherine,côté sud.
Au cours de la percée du tunnel, des diaclases aqui-fères ont été recoupées dans la craie cénomanienne et les eauxcanalisées vers la Seine. Une prise d'eau les capte en partieà la sortie du tunnel et les conduit par gravité jusqu'à uneusine de traitement située à 300 m. L'eau y est filtrée sursable et stérilisée à l'Ozone. La station de traitement ac-tuelle est vouée à la démolition pour l'élargissement de laroute nationale 13 bis. Elle ne pouvait traiter que 56O m3/j,alors que le débit naturel est d'environ 2000 m3/j•
L'eau en provenance du tunnel est exposée à de nom-breuses contaminations, bien que 1'electrification ait faitrécemment disparaître celles des fumées de locomotives à fuelqui contenaient des substances cancérigènes. De nombreusesmaisons construites au-dessus ou à proximité du tunnel ne dis-posent que de fosses perdues. L'abandon de ce captage serait,à mon avis, désirable.
2°) le captage de la source du Becquet, petit coursd'eau se jetant dans la Seine à Saint-Adrien, commune deBelbeuf.
Débit exploité : 1 kkO m3/j.
L'eau est de qualité satisfaisante après traitement.Le périmètre de protection des sources est insuffisant et malsitué. Il ne semble pas possible d'accroître ce débit.
3°) pour compléter les ressources du Syndicat, unesource a été récemment captée à Radepont, dans l'Eure, le longde la vallée de l'Andelle. Le débit est de l'ordre de 100 m3/het il subsiste une émergence non captée. L'eau était de qua-lité excellente à l'émergence naturelle. Depuis la reprised'un ancien captage découvert en cours de travaux, elle estmédiocre. Une étude est en cours.
D'autres sources à fort débit, existent à moins d'unkilomètre à l'aval. Il faut citer en particulier la Fontaine-Gué rar d .
Le projet de captage d'une des sources de la rivièrede l'Aubette a dû être abandonné par suite de l'opposition desriverains.
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Syndicat de Saint-Jacques-sur-Darnétal
Ce syndicat réunit les communes de Saint-Jacques etde Saint-Aubin-Epinay. Un forage, exécuté à l'amont de Saint-Aubin-Epinay dans« la craie turonieime, donne un débit de20 m3/h qui ne semble pas pouvoir être amélioré.
Syndicat de Quincampoix
Nous le citons pour mémoire car il ne fait pas par-tie du groupement d'urbanisme de Rouen. Il groupe les communesde Isneauville, Quincampoix, Saint-Georges-sur-Fontaine etFontaine-le-Bourg. Il est alimenté à raison de hOO m3/j parune source située à Fontaine-le-Bourg et donnant un débit de3 600 m3/j en étiage. Les ressources en eau sont abondantesdans cette haute vallée du Cailly et pourraient être utiliséespour l'alimentation de la région rouennaise. Il serait alorslogique d'inclure les communes riveraines des captages et desconduites dans le groupement d'adduction d'eau.
Syndicat de Saint-André-sur-Cailly
Même cas que pour le syndicat précédent. Il groupeles communes de Saint-André-sur-Cailly, Bierville, Cailly, LaRue-Saint-Pierre, Longuerue, Morgny-la-Pommeraye, Pierreval,Saint-Germain-sur-Cailly, Vieux-Manoir. Il est alimenté àraison de 60 m3/j par un forage susceptible de fournir au moins5 500 m3/j.
Commune de Parnétal - Après abandon de deux anciens forages,dont l'un, capable d'un débit de 1 000 m3/j, subsiste en se-cours, cette commune est alimentée par un nouveau forage pou-vant fournir 120 m3/h d'une eau de qualité satisfaisante. Débitexploitable : 2 ^00 m3/j. Un forage supplémentaire serait pos-sible sur le site. Au total, Damé tal pourrait conserver sonalimentation autonome jusqu'à un débit de k 000 m3/j.
Commune de Saint-Léger-du-Bourg-Denis - La commune est alimentéepar un forage dont le débit plafonne à 32 m3/h.
Le développement de la commune n'est possible que sid'autres ressources sont mises à disposition, soit par raccor-dement à un réseau voisin, soit par l'exécution d'un forageproposé près de la source du viaduc, en contrebas du domaineWaddington.
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Commune de Grand-Quevilly - La commune est alimentée par deuxforages pouvant fournir chacun 100 m3/h. A moins de 100 m desforages, une ancienne carrière a été comblée avec des orduresménagères et des déchets industriels. Il en résulte que l'eaude ces forages est de très mauvaise qualité (plus de 20 mg/lde nitrates en N).
Un nouveau forage avait été exécuté en 1957» dansdes terrains réservés à la création d'espaces verts. Commele débit de 200 m3/h recherché n'avait pu être obtenu sansentraînement de sable, cet ouvrage avait été abandonné. Denouveaux essais ont été tentés récemment et l'on a constatéque ce forage pourrait être utilisé au débit de 120 m3/h.Malheureusement les programmes de construction ont évoluédepuis la date d'exécution, les espaces verts prévus sontmenacés et une canalisation d'égout passe à moins de kO mdu forage. Son exploitation ne peut être considérée commeun pis aller provisoire.
Débit actuel des anciens forages : 3 700 m3/j.
Débit d'utilisation possible du nouveau forage :2 500 m3/j.
Il faut envisager l'abandon d'ici quelques annéesde ces trois forages. Le développement de la commune provoquel'accroissement des besoins et la diminution des ressources.La zone favorable à la recherche d'eau potable, bande de 2 kmde large entre la zone industrielle polluée et le plateau decraie compacte et peu aquifère, est de plus en plus urbanisée,ce qui provoque l'imperméabilisation du bassin d'alimentationet rend impossible la création de nouveaux périmètres deprotection.
Commune de Petit-Couronne - Cette commune est alimentée pardeux forages situés au débouché du vallon de Milthuit etpouvant fournir au total 90 m3/h, soit 1 800 m3/j. Eau dequalité assez médiocre. Par suite de la construction de loge-ments H.L.M., ces deux premiers forages vont se trouver àl'aval d'une zone habitée et il est possible que leur abandondevienne nécessaire. De plus, en cas d'accident grave au parcde stockage de la raffinerie Shell-Berre, une contaminationlocale de la nappe pourrait rendre les forages inutilisablespendant de nombreuses années.
Un troisième forage à l'amont a été envisage, maisparait de moins en moins réalisable à cause des projets devoirie en cours d'étude.
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Commune de Grand-Couronne - Alimentation par deux foragessitués dans la plaine alluviale, entre l'agglomération etl'usine P. E„ C . Le débit est de 1 500 m3/j et pourrait êtreélevé jusqu'à 5 000 m3/j.
On assiste dans ce secteur à une lente dégradationdes qualités des eaux de la nappe et il faudra prévoir pourl'avenir des captages plus éloignés.
Commune de Oissel - L'adduction d'eau est concédée à laCompagnie des eaux et de l'ozone. La commune est alimentéepar deux forages situés en bordure de la terrasse ancienne dela Seine. Ils sont alimentés par la nappe de la craie. Débitexploitable ; 3 600 m3/j, pouvant être porté à k 800 m3/j,d'après les résultats des essais de débit initiaux.
On a constaté à plusieurs reprises, pendant despériodes de 2 à 3 mois, une élévation du taux de nitratesdépassant la limite admise. Les forages sont situés en bordurede l'agglomération, à l'aval de carrières remblayées par desdéchets variés. Il n'est pas possible de parfaire leur péri-mètre de protection et il faut envisager leur abandon éventuelsi une pollution permanente se manifestait.
Elbeuf - Syndicats de Bourgtheroulde et des Thuit
La source du Mont-Duve, propriété de la Ville, fournitl'eau potable à Elbeuf et à la commune voisine d'Orival ainsiqu'aux syndicats de Bourgtheroulde et des Thuit comprenant lescommunes suivantes i
Syndicat de Bourgtheroulde Syndicat des Thuit
Bourgtheroulde Eure Le Thuit Signol EureInfréville " Saint-Pierre-des-Fleurs "Bosc-Bénard-Commin " Le Thuit-Anger "Thuit-Hébert " La Saussaye "Boscherville "Bosc-Roger-en-Roumois "Bosnormand "Saint-Ouen-du-Tilleul "La Londe Seine-maritime
La ville d'Elbeuf consomme environ k 000 m3/jour etles autres communes alimentées 600 m3/j•
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La source est située en bordure de l'agglomération,au débouché d'un ravin descendant du Thuit Anger et drainantune partie du plateau situé au Nord de la vallée de l'Oison.Cette source est la première d'une série d'émergences quiapparaissent en pleine ville et donnent naissance à un ruis-seau, le Puchot, qui se jette dans la Seine après un cours de500 m de longueur. Le débit est d'environ 400 m3/h.
Le captage de la Ville se présente comise une largetranchée irrégulière de 3 m de profondeur, creusée dans descailloutis. Le débit maximum observé (limité par la puissancedes pompes) est de 36O m3/h pour un rabattement de 1,^5 maprès stabilisation. L'influence de ce pompage sur les émer-gences aval n'a pas été observée.
Les besoins futurs pour l'ensemble des communesalimentées s'élèveront à 8 400 m3/jour vers 1975• Le captageactuel parait capable d'y répondre à condition d'instaurer unpompage continu. Pour obtenir un volume supérieur, il seranécessaire de renforcer les pompes et peut-être d'approfondirle captage. Enfin, il est probable qu'un forage à grand dia-mètre exécuté à l'amont de la zone habitée donnerait un sup-plément de débit important, au détriment des sources situéesen pleine ville et qui sont inutilisables pour la fournitured'eau potable.
Avant tout établissement de projet, il serait indis-pensable de faire un essai de débit sur le captage actuel eninstallant des pompes supplémentaires pour obtenir un rabatte-ment maximum. En même temps, il faudra jauger les sourcessituées à 1'aval pour mesurer l'influence du pompage et évaluerles ressources globales.
L'eau est de qualité satisfaisante après une stéri-lisation de sécurité.
Dès maintenant, il faut assurer la protection dubassin d'alimentation aux abords de la zone de captage etinterdire toute nouvelle construction dans le talweg suivi parla route départementale n° 92.
Commune de Caudebec-lès-Elbeuf
La ville de Caudebec est alimentée par un forage de22 m de profondeur, situé près des abattoirs. Avec son équipe-ment actuel, il peut fournir 2 000 m3/j. Il semble que ce soitle maximum car l'été la Ville est obligée de faire appel aux
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ressources de Saint-Pierre-lès-Elbeuf. De plus, ce forage estsitué en pleine ville et sa zone de protection est insuffisante.On doit prévoir son abandon dans un avenir indéterminé.
Commune de Saint-Pierre-lès-Elbeuf
Un puits de 24,20 m de profondeur, situé dans lavallée de l'Oison à l'amont de l'agglomération, peut fournir2 200 m3/j. Les besoins sont actuellement de 900 m3/j en pé-riode de pointe. Cet ouvrage peut fournir le complément néces-saire à Caudebec-lès-Elbeuf.
Les réserves de la vallée de l'Oison semblent trèslimitées et on ne doit pas escompter augmenter les ressourcespar d'autres forages.
Saint-Aubin-lès-Elbeuf
Deux forages jumelés, situés à l'est de l'agglomération,fournissent 1 100 m3/j en moyenne. D'après les essais de débit,ce chiffre pourrait être porté à 7 000 m3/j.
Syndicat de Poses - Forage de Freneuse
Un forage de kO m de profondeur, situé à Freneuse,alimente cette commune ainsi que Cléon, Tourville-la-Rivière etSotteville-sous-le-Val. Il est exploité à environ 300 m3/j etpourrait fournir davantage. Un essai de débit serait nécessairepour déterminer ses possibilités.
Ces quatres communes, alimentées à partir du mêmeforage, font partie d'un syndicat plus vaste, le syndicat dePoses, géré par la Compagnie générale des eaux qui utilised'autres points d'eau :
Forage d'Alizay alimentant en outre Igoville et le ManoirCaptage de Romilly-s/Andelle alimentant en outre PitresForage de Poses " " " LéryForage des Damps " " " Pont-de-1'ArcheForage de Criquebeuf " " " Martot.
Ces forages ont été réalisés en vue de débits modestes(25 à 30 m3/h), ce qui parait être le maximum de leurs possi-bilités .
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Syndicat de Caumont-La Bouille
Le syndicat est alimenté par un puits de 80 m deprofondeur avec trois galeries. Le débit pompé est de k60 m3/jen période de pointe et semble pouvoir être doublé.
Syndicat de Sahurs
II groupe en outre les communes de Hautot-sur-Seineet Val-de-la-Haye.
Il est alimenté par le puits du Val-de-la-Haye.D'après les essais de débit, il serait capable de fournir2 000 m3/j ou même 3 000 en augmentant la puissance des pompes,
Syndicat de Saint-Martin-de-Boscherville
II groupe en outre les communes de Quevillon etSaint-Pierre-de-Manneville et est alimenté par le puits deQuevillon. Les besoins sont faibles; la plus forte consom-mation a atteint 2^0 m3/j. D'après les essais de débit initiaux,il semble qu'on pourrait atteindre 1 200 à 1 500 m3/j.
21 - Conclusions du chapitre
On trouvera en annexe une carte donnant la répar-tition des différents syndicats et l'implantation de tous lespoints d'eau.
On constate à première vue une situation anarchiquequi s'explique par l'histoire du développement de l'agglomé-ration rouennaise comportant un important retard de l'urbani-sation des communes périphériques par rapport au centre. Leparticularisme de certaines municipalités et la concurrenceentre sociétés d'adduction d'eau ont fait obstacle jusqu'àprésent à une réorganisation qui se révèle de plus en plusnécessaire.
Si l'on fait le bilan global, on constate :
- que l'on consomme actuellement un volume d'eaujournalier de*:
en moyenne 95 000 m3en période de pointe 135 000 m3
* chiffres arrondis
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- qu'en utilisant au maximum les stations de pompageactuelles ou les captages, on atteindrait 175 000 m3,
- qu'au prix de quelques aménagements, on pourraitobtenir 2^5 000 m3,
- qu'en améliorant ou en complétant les ouvrages decaptage sur les sites déjà exploités, on plafonnerait à
265 000 m3.
D'autre part, il faut s'attendre à devoir renoncerà l'exploitation de 110 000 m3 à cause de la pollution qui,quoi qu'on fasse, envahit les nappes aquifères au voisinagedes zones urbaines et des zones industrielles.
Resteront donc disponibles : 15.5._QQQ_m3_
alors que d'après l'augmentation prévue de la population(étude pour la préparation du Ve plan), les besoins s'élèverontà 180 000 m3/j en 1975.
A échéance plus lointaine, en tenant compte du déve-loppement urbain et de l'accroissement de la consommationindividuelle, les dernières hypothèses retenues font état de :
en 1985, 6hO 000 habitants à 400 l/j soit 256 000 m3/j
en 2000, 1 000 000 habitants à 500 l/j soit .... 500 000 m3/j.
Il est donc urgent de rechercher des ressources nou-velles et un programme sera proposé dans le chapitre suivant.
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CHAPITRE III
3 - Programme de recherche de nouvelles ressources en eau
potable
Ce programme a été établi en tenant compte des con-traintes suivantes ;
1°) obtenir le maximum de débit par le nombre mini-mum de forages;
2°) choisir les zones actuellement les mieux proté-gées des pollutions et qui ne semblent pas devoir être atteintespar l'urbanisation ou l'industrialisation;
3°) implanter les forages au plus près des agglomé-rations à alimenter, c'est-à-dire dans un rayon maximum de20 km.
Seule 1'exploitation de la nappe de la craie peutrépondre à ces contraintes. La perméabilité de la craie étanttrès variable, presque nulle sous les plateaux et très dévelop-pée dans les vallées, c'est dans celles-ci que devront êtreimplantées les recherches.
La vallée de la Seine est à éliminer, à cause de laconcentration de l'habitat et de 1:industrie et de la réali-mentation de la nappe par la Seine, ce qui altère la qualité deseaux.
Ne restent donc que les vallées secondaires, y comprisquelques vallées sèches et certaines zones de sources en bor-dure de la vallée de la Seine.
Les zones de recherches sont décrites ci-après dansce qui me parait être l'ordre d'intérêt décroissant, en ce quiconcerne l'importance des débits prévisibles et les chances desuccès.
31 - Zones de recherches * '
311 - Vallée de l'Andelle (carte au 1/2 5 000, annexe 9)
Issue du pays de Bray, l'Andelle en traverse les
(1) Voir carte au 1/100 000, annexe 8.
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auréoles crétacées et s'enfonce dans la craie sénonienne jus-qu'à Radepont où un bombement anticlinal l'amène à l'affleure-ment le Turonien. Cette craie moins perméable détermine unseuil hydraulique à l'amont duquel s'accumulent les eaux sou-terraines. De grosses sources, les plus importantes sur larive droite(source de Radepont, Fontaine-Guérard), en sontle trop plein.
Outre le débit de ces sources, il serait possiblede capter par forage une partie du sous-écoulement de larivière. Je propose l'exécution de deux forages de recherche,de 40 m de profondeur, l'un sur la rive droite de l'Andelle,à 100 m à l'amont de la Fontaine-Guérard, l'autre sur la rivegauche, au lieu dit la petite Aulnaie. Trois piézomètres de20, 15 et 10 m seraient utiles pour évaluer le débit exploi-table de la nappe à partir des essais de pompage. On peutescompter, sans risque d'erreur, un débit minimum de 20 000 m3/jqui sera vraisemblablement très largement dépassé.
312 - Vallée du Cailly (cartes au 1/25 000, annexes 10,11, 12)
La vallée du Cailly présente à deux reprises unestructure semblable à celle de l'Andelle i Turonien moins per-méable formant seuil à l'aval d'un bief dans la craie séno-nienne. L'un de ces seuils se situe au hameau de Cardonville,à 1 500 m à l'amont du confluent avec la Clérette, l'autre àFontaine-le-Bourg. En outre, la région de la source du Cailly,à 500 m à l'amont du bourg de même nom, constitue également unezone favorable à des recherches.
Ces trois zones sont à 5 km les unes des autres.Celles de Cailly et de Fontaine-le-Bourg pourraient faire l'ob-jet d'une même adduction en direction de Rouen. La zone deCardouville pourrait fournir l'appoint nécessaire aux concen-trations urbaines de la basse vallée du Cailly, à l'aval deMonville, et à l'ensemble du syndicat de Maromme.
Je propose l'exécution sur chaque zone d'un foraged'essai de 30 à 35 m de profondeur et de trois piézomètres,de 20 m, 15 m et 10 m. Le débit qu'on peut raisonnablement at-tendre sera de l'ordre de 10 000 m3/j pour chaque zone.
313 - Forêt de la Londe-Privai (carte au 1/25 000,annexe 13)
Le plateau du Roumois est en partie drainé par une
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longue vallée sèche ayant son origine près de Bourg-Achard etson aboutissement à Orival. La progression du méandre de laSeine à Moulineaux a provoqué un soutirage de l'écoulementsouterrain, qui a donné naissance aux sources de Moulineauxutilisées par la ville de Rouen. A l'aval de cette capture,il subsiste un bassin versant appréciable de l'ordre de 22 km ,occupé par une partie des forêts du Rouvray et de la Londe.
Un forage implanté immédiatement à l'amont du NouveauMonde pourrait capter les eaux souterraines qui, vraisemblable-ment, s'écoulent de façon diffuse dans la vallée de la Seine.
Je propose un forage de 50 m de profondeur et deuxpiézomètres de 25 m, près du passage à niveau du C D . n° 3»On peut espérer un débit de 5 000 m3/jour.
314 - Le Port-Saint-Ouen (carte au 1/2 5 000, annexe 14
D'Igoville à Port-Saint-Ouen, la Seine décrit unvaste méandre de 23 km de développement, rattaché au plateaude Boos par un pédoncule de 3 km de large. Face à Elbeuf,cerné par le talus du plateau sur la rive concave, la partieconvexe du méandre s'industrialise (Usine Renault de Cléon) etde nombreux lotissements se créent.
A l'intérieur de cette boucle, les ressources en eausont faibles, à causé de l'étroitesse du bassin versant. Lespompages industriels prennent de l'importance et l'on doits'attendre à une réalimentation par la Seine, avec tous lesinconvénients que cela présente sur la qualité des eaux sou-terraines .
Les eaux souterraines qui pourraient provenir duplateau de Boos sont drainées au niveau du pédoncule, par deuxravins empruntés par la nationale 13 bis, dont l'un aboutit àIgoville, l'autre à Port-Saint-Ouen. Ces ravins sont secs maissont vraisemblablement le siège d'une circulation d'eau enprofondeur. Un forage est projeté dans celui d'Igoville. A PortSaint-Ouen, les chances de succès sont plus grandes car, dansl'axe du ravin, des sources sont visibles à marée basse dansles berges de la Seine.
Je propose l'exécution d'un forage d'essai de 35 mde profondeur et de deux piézomètres de 20 et 15 m vers le basdu ravin, à l'amont de la zone construite. On peut espérer undébit de 3 à k 000 m3/jour,
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315 - Grottes de Caumont (carte au 1/25 000, annexe 15)
Sur la rive gauche de la Seine, à l'aval de la Bouille,existent d'importantes carrières souterraines qui ont fourni lapierre de taille utilisée pour la construction des monuments dela région. Vers le bas Caumont, certaines de ces carrières ontrecoupé un réseau karstique dont les premières reconnaissancesscientifiques remontent à plus d'un siècle. Le renouveau d'in-térêt pour la spéléologie est cause d'une reprise des explo-rations par des sociétés locales et nos connaissances s'accrois-sent d'années en années.
Certains tronçons penetrables du réseau sont encoreactifs mais les débits sont faibles (de l'ordre de 15 l/secondeau maximum). Il existe cependant, à une cote plus basse que leréseau accessible, un karst noyé où les débits sont beaucoupplus importants. Ces circulations d'eau aboutissent à la Seineoù elles se manifestent par des émergences, visibles le longdes berges à marée basse, mais impossibles à jauger. Des expé-riences de coloration à la fluorescéïne ont déjà été tentées etse poursuivent pour établir les relations entre les émergenceset les circulations souterraines reconnues.
Il y aurait vraisemblablement un minimum de 5 000 m3/jà capter, mais dans des conditions difficiles. Il faudrait eneffet protéger le dispositif de captage des infiltrations d'eaude Seine en cours de pompage.
La reconnaissance spéléologique doit encore êtrepoursuivie avant qu'un programme de recherche soit proposé.
31 6 - Forêt de Roumare (carte au 1/25 000, annexe 16)
En bordure de la vallée de la Seine, existent devastes forêts qui semblent a priori devoir constituer d'excel-lentes surfaces d'alimentation des nappes. Or, à part la forêtde la Londe, d'où proviennent les sources de Moulineaux, on neconnaît aucun exutoire à ces bassins versants.
On pouriait l'expliquer pour les forêts établies surdes méandres convexes (forêts de Roumare ou de Brotonne) eninvoquant un écoulement centrifuge des eaux souterraines quiatteindraient les alluvions de la Seine avec une concentrationinsuffisante pour se manifester au jour. Cette explication neserait pas valable pour la forêt de Bord, où existent des val-lées sèches assez importantes (vallée d'Incarville par exemple)
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qui doivent constituer des drains de la nappe et qui cependantne donnent naissance à aucune source à leur débouché dans lesvallées de la Seine ou de l'Eure.
On peut penser également que l'épaisse couched'humus, qui constitue le sol de ces forêts, s'oppose à l'in-filtration rapide des précipitations qui sont reprises enpresque totalité par évapotranspiration et que, finalement, lahauteur de pluie efficace est insignifiante. Dans ce cas, ledébit des sources de Moulineaux s'expliquerait mal.
En négligeant l'étude de ce problème, il est possiblequ'on laisse inexploitées d'importantes ressources en eaud'excellente qualité.
Je propose qu'un forage d'essai soit entrepris dansla forêt de Roumare, à 1 km à l'est de Quevillon, vers l'avald'un vallon qui a son origine près de Canteleu et draine unedizaine de km de forêt.
Le forage serait implanté à la cote + 25 et devraitatteindre 50 à 60 m de profondeur. Il serait accompagné dedeux piézomètres de 30 m environ.
Dans l'état actuel de nos connaissances, il est im-possible de faire des prévisions sur le débit. Si celui-ciétait suffisant, il pourrait assurer l'alimentation de Canteleuet fournir un appoint au syndicat de Maromme.
32 - Méthode de recherche
Les forages de recherche seront exécutés en granddiamètre (1 m) et seront par la suite utilisables comme puitsd'exploitation , (Un petit diamètre pourrait ne pas fournirun débit suffisant aux expériences). Ils seront munis d'unegaine étanche jusqu'à 2 m au-dessous des alluvions ou du pland'eau et entièrement crépines au-dessous. Chaque forage seraaccompagné de 2 ou 3 piézomètres, forages de 0 150 mm, d'uneprofondeur moyenne de 20 m, répartis à des distances détermi-nées .
Les essais consisteront en test du puits et testde la nappe.
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321 - Test du puits
Après un premier pompage de nettoyage et, au besoin,une acidification si le débit utile n'était pas suffisant, unessai de débit à différents paliers avec stabilisation appa-rente à chaque palier sera entrepris pendant environ 48 h. Lesrésultats obtenus donneront la valeur du puits et permettrontde fixer les conditions de l'essai de nappe.
322 - Test de la nappe
La nappe sera ensuite étudiée en régime transitoirepar un pompage à débit constant à un régime voisin du régimemaximum pendant une durée d'environ 5 jours. Les caractéris-tiques de l'aquifère ; porosité, perméabilité, transmissivité,pourront alors être déterminées. On pourra en déduire les pos-sibilités de la nappe dans le secteur, le débit à prévoir pourchaque forage et la répartition optimum des forages dans lechamp captant,
Les dépenses à prévoir sont de l'ordre de 100 000 Fpar forage d'essai.
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k - CONCLUSIONS GENERALES
Dans la région de Rouen les eaux de surface sont sipolluées qu'il est impossible de les utiliser, même après trai-tement, pour la fourniture d'eau potable.
Elles sont à réserver et, dans certains cas, à im-poser pour les usages industriels.
Une seule nappe, celle de la craie, est capable defournir les quantités d'eau potable nécessaires. Les nappesdes alluvions sont intimement liées à la nappe de la craie etn'en diffèrent que par une perméabilité plus faible.
Cette nappe se subdivise en bassins secondaires,autonomes, ayant leurs limites, leur propre surface d'alimen-tation, leur écoulement particulier. Ils correspondent, à peude choses près, aux bassins topographiques. Les sources etcours d'eau sont les exutoires naturels de la nappe. Le ruis-sellement étant en général très faible, les débits sont trèsréguliers et soulignent le rôle régulateur de la nappe.
On peut en déduire qu'on dispose pour chaque bassind'un débit global que l'on peut exploiter soit par prélèvementau fil de l'eau sur les eaux de surface, soit par prélèvementsur les eaux souterraines, à leur émergence (captage de source)ou par ponction artificielle sur la nappe (forage).
Quel que soit le mode de prélèvement, le bilan est lemême et se traduit toujours par une diminution de l'écoulement.
Dans la région de Rouen-Elbeuf, la nappe de la craieest exploitée de façon anarchique et irrationnelle. Ceci s'ex-plique par la façon dont les adductions d'eau ont été réalisées,commune par commune, chaque municipalité recherchant la solutionla moins coûteuse dans l'immédiat, c'est-à-dire un point d'eauaussi proche que possible du centre à alimenter. L'extensiondes agglomérations et des zones industrielles, non prévue aumoment de l'implantation des captages, grignote les bassinsd'alimentation et est une cause de pollution maintenant irré-versible .
Pour cette raison, il faut prévoir d'ici quelquesannées l'abandon de 110 000 m3/jour actuellement exploités. Denombreuses communes sont ou seront d'ici peu dans l'impossibi-lité de trouver l'eau potable dans leurs limites territoriales.
Il est donc temps de réaliser un programme de recher-che de ressources nouvelles puis de répartition de ces ressourceset de réaménagement des réseaux, programme à l'échelle du grandRouen de demain.
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La plupart des municipalités ont compris que de telsprogrammes ne pouvaient se réaliser que dans une collaborationintelligente et leur adhésion à un projet de syndicat en estla manifestation.
Un programme de recherche a été proposé au chapitre 3«II vise à concrétiser l'existence de ressources abondantes, fa-cilement exploitables, dans des zones à caractère rural et qu'ilsemble facile de maintenir à l'abri des causes de pollution.Les principales zones de captage sont situées dans la bassevallée de l'Andelle et la haute vallée du Cailly. Les autreszones sont d'un intérêt plus limité mais pourraient suffire àalimenter des groupements secondaires.
Le programme proposé suffira à assurer l'alimentationen eau de la région ROUEN - ELBEUF, dans les perspectives dedéveloppement à envisager pour 1985»
Pour répondre aux prévisions de l'an 2000, il faudrapeut-être faire appel aux ressources d'autres bassins (Austre-berthe ou même Rançon). D'ici là, les résultats des recherchesproposées ici auront répondu à la question.
Mont-Saint-Aignan, le 20 juillet 1967
P. BASSOMPIERRE
Chef du Service géologique régionalNormandie
nnexe :•. 3
COUPE GEOLOGIQUE
des
E55ART5 a QUINCAMPOIX
Grand Couronne
tea
Sottevilleles Rouen
Rouen Bihorel Quincampoix
S . W . N.E
B
Legende
Sehonien
Turonien
Cénomanien
Crétacé Infe'rreur
Jurassique.
Echelle : Long : "1/100.000e
Haut • i/10.00Ûe
Annexe k
Centre hospitalier et universitaire
de Rouen
LABORATOIRE CENTRAL
Service de surveillance des eaux
Origine du prélèvement d'eau
Lieu du prélèvement % ROUEN
Concessionnaire : Forage de la nouvelle préfecture - R.G
Examen physique
Turbidité en gouttes de mastic 21
Résistivité électrique en ohms/cm à 25° ^83
Analyse chimique
Matières organiques en mg de 02 par litre I , 09
Azote ammoniacal en mg de NH¿+ par litre 1 ,50
Azote nitrique en mg de N03~ par litre 10
Titre alcalimétrique complet (TAC) k0°
Chlore des chlorures en mg de Cl par litre 83»5
Sulfates 498
Degré hydrotimétrique total 106
Degré hydrotimétrique permanent 67
Silice en mg SiO2 par litre 1 5» 6
Calcium en mg de Ca par litre 378
Magnésium en mg de Mg par litre , . . 13
Fer en mg de Fe par litre 0,72
Résidu sec à 105°-110û 1 g6O2
CONCLUSION
Eau chimiquement trop minéralisée - non potable
Annexe n° 5
ANALYSE TYPE DES EAUX DE LA CRAIE
Echantillon prélevé à la source de Radepont (Eure)
le 30 janvier 1963
Analyses n° 62-Okk
par le Laboratoire de contrôle des eaux de la Ville de Paris
1ó, boulevard Jourdan PARIS (
CONCLUSIONS
Eau de bonne qualité chimique et bactériologique
Paris, le 18 février 19-63
signé i LE STRAT
EXAMEN PHYSIQUE
Mesures effectuées
Température de l'eau
Température extérieure
Aspect
•r ». • jj * ' ( gouttes de masticlurbidite
( degrés silice
Couleur, wg/l Pt
Odeur
Saveur
Résistlvité électrique (ohras/cm à 20° C)
pH à 20° C
1
11 «5
2°
claire
2
néant
néant
néant
2 150
7,15
ANALYSE CHIMIQUE
I - CARACTERÍSTICAS GÜNEKAL2S
ELEMENTS DOSES
Oxygène cédé par le K îtnO à chaud 10 mn(en milieu alcalin) ..,'.
Dureté totale (degré français)í i tro alcal imétrlquci complet (TAC) ....Silice en mg/l SÍO2Anhydride carbonique libre, en mg/l CO2Mydroyène sulfuré, en ng/1 H2SOxygène dissous,CU i ore Iibre, en
en ng/1 O2«g/1 Cl2
RSSAI AU MARBRErecherche de l'agressivité)
0,052624,31228
0
Avant : Aprèsuarbre :
Avint zApnarbrerraarbre
PH : 7,15 : 7,2Alcalinité au ¡aéthylorange, en mg/l CaO 1 136 1 136
11 - COMPOSITION en mi q
Cale ium, en Ca
.Magm s luni, en Mg(( Ammonium, en NH({ Sodium, en Na
Potassium, en K
Fcr, en Fe
'víinganóse, en Mn
Aluminium, en AÏ
Total des cations
i tí-
mg/i
94
6
O
7.5*
1
¡trace«
O
108,5
mé/l
4,70
0.50
0
0,33
0,03
5.56
iag/1 :me/ l
Carbonique en _: OC0 3
Bicarbonique, :296,5cen HC03~
Chlore, en Cl~ : 13
Sulfuriquc, : 5en S0 4
T. itroux, en NOjÍ! 0
Nitrique, _ : 14en NO3
Phosphor ique^on PO^
t otal des anions:328t
ng/1 rr-71
0
4,86
0,37
0,10
0
0,23
5.56:
rog/l
)
mé/l )
3° Substar.ces non dissociées et recherches spéciales
Elénenls dosós1
mg/1 mg/1dos^.s 1 2
mg/1
ANALYSE BACTERIOLOGIQUE
t(Recherches effectuées;
Esclierichia coli(dans 100 ml)
Tests.de confirma-t ion
- Epreuve IÎ.N.lactose
Gélose i:.M,R
Goloso \"ac. Conkey
/embranes à 44°
(' iienbranes à( (Col i
0
négative0
O
0
Rechercheseffectuées
Streptocoques f©-*eaux (dans 100ni)
G e rne s produc-teurs d'H2S(dans 100 ml)
Gerues sulfito-réducteurs (dans
100 rai)
Nombre total degerbes (dans 1
ml) :- s/gélat ine 18°üdont liquéfiantes_ s/gélose 37° C
O
O
O
100O
TABLEAUX RECAPITULATIFS DES CONSOMMATIONS ET DES RESSOURCES ACTUELLES OU PREVISIBLES
Colonne 1
Colonne 2
Colonne 3
Colonne 4
Colonne 5 -
Colonne 6
Colonne 7
Colonne 8 -
Colonne 9 -
Colonne 10 -
Colonne 11 -
Les communes et syndicats sont classés par ordre d'importance décroissante d'abord autour du centre de Rouen, puis autour du centre d'Elbeuf etdans la mesure du possible de l'ouest à l'est et du nord au sud. Enfin sont groupés des syndicats de l'ouest extérieurs au G. U.
S » source F « forage P *= puits
Chaque point d'eau est désigné par un indice de classement correspondant à un dossier complet pouvant être consulté au B. R. G. M.
R.M. s Régie municipale R.S. « Régie syndicale C.G.L;. * Cie générale des Eaux S.L.E.E, = Sté lyonnaise des Eaux et de l'EclairageS.A.D.E. » Sté auxiliaire de distribution d'eau C.E.O. « Cie des Eaux et de l'Ozone S.A.U.R. « Sté d'Aménagement urbain et rural
Ainsi que pour les colonnes suivantes, chiffres arrondis pour les fortes consommations ou lea forts débits
Cette consommation journalière moyenne correspond au 1/365 de la consommation globale de l'année 1966 ou dans 2 cas à celle de 1965
Chiffres fournis par les exploitants. Le maximum a généralement été atteint le 17 juillet 1967«
Le chiffre donné correspond t pour les sources, au débit d'étiage ou au prélèvement autorisé par arrêté ou décret;pour les forages, au débit de la station de pompage, à raison de 20 h de pompage par jour.
Ces ressources sont considérées comme certaines quant au débit sans tenir compte de la qualité des eaux.
Le chiffre donné correspond i pour les sources, à 120 # du débit d'étiage, celui-ci apparaissant en novembre-décembre, à une période de faibleconsommation. Il semble qu'en juillet, période de pointe, on puisse escompter de façon sûre, un débit supérieur de 20 # au débit d'étiage. Danscertains cas, l'évaluation des ressources probables suppose une modification des arrêtés limitant le prélèvement et la suppression ou la dimi-nution du débit réservé i
pour les forages et d'après les essais de débit réalisés au moment de l'exécution des ouvrages, au débit maximumqu'on puisse raisonnablement escompter dans des conditions normales d'exploitation (20 h de pompage par jour et dépression de pompage inférieureà 10 m). Cela suppose généralement un renforcement de la puissance de pompage.
Le chiffre donné correspond au débit journalier estimé exploitable sur le site. Il suppose une amélioration des captages par approfondissement oupar captage d'émergences voisines - parfois l'exécution d'un forage supplémentaire dans un rayon de 300 m à partir du forage existant.
Ont été regroupés dans cette colonne les débits possibles des points d'eau déjà menacés de pollution grave que le développement urbain ou indus-triel doit faire considérer comme irréversible. Ces ressources sont incertaines ou le deviendront dans un avenir plus ou moins proche et ilserait prudent de ne pas en tenir compte dans les prévisions à longue échéance. Ces ressources incertaines sont totalisées pour chaque catégorie(probables - possibles) en fin de tableau, avant dernière ligne. La dernière ligne donne les ressources maximum totales à escompter des pointsd'eau actuels.
i
Ville de Rouen
(+ commune deMoulineaux)
Syndicat de labanlieue sud
Syndicat de
Totaux
Sources deTontaine-aous-
PréauxS. LefrançoisS. de l'IfS, des Cresson-
nières
Sources deCarville
S. St-JacquesS. nouveaux
captages
Sources deMoulineaux
Sources de Sferfnt-Martin du VivierS. GodaillerS, Durieux
Forages de laChapelle
F. n8 1F. n» 2F. n» 3
Sources deMaromme
et forage
100-1 °-1 5^100-1^-155100-1-153
1OO-1"-151100-1-152
99-7-163et 164
100-1"-71IOO-I-72
100-5-47100-5-491OO-5-52
99-4b-iUà 118
99-4b-6
R.M.
C »G• 12.
S.L«E» E•
17
17
6
6
3
3
26
000
000
183
183
555
555
738
ooc
ooc
ooc
000
000
000
000
46
46
17
17
10
10
73
500
500
000
000
000
000
500
55
31
31
13
13
99
000
000
000
000
200
200
200
)19
\-
<24)
54
2222
44
1 2
6
18
11
440
650
000
100
190
000000
000
fino
000
000
6 190
25
5
10
7
68
252525
75
1 Zx
6
20
163
000
6OO
000
500
100
000000000
000
500
000
500
600
25
5
48
7
86
252525
75
lit
12
26
187
000
600
000
500
100
000000000
000
500
000
500
600
252525
75
12
12
87
000000000
000
000
000
000
(8) Prélèvements limités par arrêtéà 225 1/a pour maintenir un débitsanitaire dans le Robec• Pourraientêtre augmentés jusqu'à 300 1/s (9 &10)
Sources provisoirement inutiliséesdepuis la mise en exploitation dessources de Moulineaux
(10) Pourraient être exploitées à2 000 nO/k, au besoin par pompagedans les puits en étiage, en rédui-sant le débit réservé aux anciensriverains. La conduite alimente Mou-lineaux et fournira 2 000 m3/j à Gd-Quevilly à partir de 1968.
Sources captées mais non exploitées,sauf à titre précaire par le Syndi-cat de la vallée du Robec, au débitde 16 m3/jour.
(9) Exploitation du forage n° 1 in-terdite par le Conseil supérieur d'hy-giène jusqu'à la modification dupoint de rejet des eaux usées des Pa-peteries de la Chapelle,(il) Les 3 forages sont situés siprès de la Seine que leur pollutionest toujours à craindre et qu'il fautenvisager leur abandon.
(8) Le forage au Cénomanien fournit300 m3/h soit 6 000 m3/j. D'autresforages ont été prévus mais compte-tenu de leur influence réciproque onne doit pas excompter pm3/j au total, (il) Cetrisque de disparaître pmultiplication des foradans la vallée
lus de 12 000te ressourcear suite de lages industriels
•
;
i
Report
Syndicat deMalaunay-Monville
Syndicat deSaint-Jacques-sur-Darnétal
Darnétal
Saint-Léger-du-Bourg-Denis
Grand-Quevi1ly
Petit-Couronne
Grand-Couronne
í Totaux
Forages deMonville
F. n° 1F. n° 2
Exhaure du tun-nel Sainte-
Catherine
Source duBecquet
Source deRadepont
Forage de SaintAubin-Epinay
Forage nouveaude l'usine des
eauxF. ancien
F. de St-Léger
Forages del'usine des eauxF. n° 1F. n° 2nouveau forage
Forages deMilthuit
F. n° 1F. na 2
2 Forages deGrand-C ouronne
76-8-5176-8-52
1OO-1c-157
1OO-5-96
100-7-47
100-2-44
iOO-1d-65
100-1d-55
99_4d-6699-4d-6799_4b-8
99-8a-7899-8a-79
99-8C-22& 23
S.A.D.E.
S.A.D.E.
S.A.D.E.
R.M.
R.M.
< R.M.
< R.M.
R.M.
2 6 738 000
623 000
i 177 000
1 177 000
39 500
421 000
37 000
854 000
854 000
275 000
548 000
30 712 500
73 500
1 700
3 250
3 250
108
1 150
100
2 35O
2 35O
750
1 500
84 408
99 200
2 7OO
4 500
4 500
430
2 400
500
3 700
3 700
1 200
1 700
116 330
116 190
2 750
2 000
1 440
1 400
4 840
430
2 400
1 000
640
3 700
3 700
1 800
2 900
136 65O
163 600
5 000
2 000
2 000
4 000
8 000
43O
3 400
640
3 700
2 500
6 200
1 800
5 000
194 070
187 6OO
5 000
2 000
2 000
4 000
8 000
43O
4 000
640
3 700
2 500
6 200
1 800
5 000
218 670
87 000
2 000
2 000
3 700
2 500
6 200
1 800
5 000
102 000
(9) Débit probable estimé d'après lesrésultats des tests effectués à laréception des ouvrages
(il) Bien que moins dangereuses depuisla suppression des locomotives à fuel,les eaux d'exhaure du tunnel Sainte-Catherine sont exposées aux pollutionsen provenance des fosses perdues deshabitations situées au-dessus• Abandondésirable(9) Le débit de Radepont peut êtreaugmenté en captant une émergence voi-sine et en modifiant l'arrêté préfec-toral limitant le prélèvement.
Forage exploité au maximum de ses pos-sibilités en période de pointe. Pom-page 24 h sur 24.
(8) L'ancien forage est inexploitémais conservé en secours(10) Un forage supplémentaire eßtpossible
(11) Les 3 forages sont maintenant in-clus dans la zone urbaine et ont despérimètres de protection insuffisants.Taux de nitrates excédant la limiteadmise. On doit prévoir leur abandonet il n'y a pas de solution de rechan-ge sur le territoire de la commune.Le nouveau forage n'a jamais été misen service. Il pourrait être exploitéà 125 m3/h
(7) Consommation de pointe inconnue ile chiffre ci-contre est une estimatim(11) Les forages sont situés dans unvallon peu à peu urbanisé et à lfavaldu parc de stockage de la raffinerieShell. En cas d'accident, ils seraientirrémédiablement perdus. Leur abandonest à prévoir.
(11) A échéance lointaine, ces foragessont exposés aux pollutions de la zoneindustrielle, Cette ressource devien-dra incertaine.
Report
Oissel
v Syndicat dela valléedu Robec
Syndicat deQuincampoix
Syndicat deSaint-André-sur-Cailly
Ville d'Elbeuf-4- Orival+ Syndicat deB o ur g t li e r oulde+ Syndicat desThuit
Caudebec-les-Elbeuf
Saint-Pierre-les-Elbeuf
Saint-Aubinles-Elbeuf
Syndicat de Poses(partiel)
Réseau au départde Freneuse
Syndicat deCauraont
La Bouille
Totaux
2 foragesd'Oiasel
Source Godaillerà Saint-Martin-
du-Vivier
Fontaine-le-Bourg
S. de la Fon-taine-Nourrice
Forage de laRue-Saint-Pierre
Source duMont-Duve
à Elbeuf
Forage deCaudebec
Puits deSaint-Pierre
2 forages deSaint-Aubin
Forage deFreneuse
Puits doCaumont
100-5-254& 255
ioo-ib-7i
77-6-6
77-6-43
123-4-89
123-4-90
123-4-30
123-4-91& 92
124-1-104
99-7-19
C.E.O.
R.S.
R.S.
S.A.D.E.
R.M.
R.M.
R.M.
R.M.
C.G.E.
S.A.U.R.
30 712 500
581 500
5 900
50 300
58 600
i 632 000
550 000
103 700
400 000
102 000
81 000
34 277 500
84 408
1 600
16
137
160
4 500
1 500
284
1 100
280
220
94 205
t16 330
2 800
30
4 00
300
7 000
2 .500
9OO
3 350
750
460
134 820
136 65O
3 600
6 000
3 600
4 000
7 200
1 900
2 200
5 200
1 000
800
172 150
1 94 070
4 800
7 200
4 300
5 500
10 000
1 900
2 200
7 000
2 000
800
239 770
218 670
4 800
7 200
4 300
5 500
10 000
1 900
2 200
7 000
2 000
800
264 370
102 000
4 800
1 900
108 7OO
(il) Les forages se trouveront prochai-nement inclus dans la zone urbaine. Ilfaudra vraisemblablement les abandonner
(7) Consommation de pointe estimée.La ville de Rouen, propriétaire de lasource, a autorisé à titre précaire sonutilisation par le syndicat.
(7) Consommation de pointe inconnue. Lechiffre donné correspond à une esti-mation
Í7)Consommation de pointe estimée.(9) Un supplément de ressources peut-être obtenu soit par approfondissementdu captage actuel soit par exécutiond'un forage à l'amont.
(7) La consommation de pointe est cou-verte par un complément en provenance •.de St-Pierre-lès-Elbeuf. (il) Foragesitué en zone urbaine et dont il fautprévoir l'abandon.
(9) Débit probable estimé d'après lestests effectués à la réception des ou-vrages
(9) Débit probable estimé d'après lestests effectués à la réception de1•ouvrage
1
Commune ousyndicat
Report
Syndicatde Sahurs
Syndicat deSaint-Martin
de-Boscherville
Totaux
Débits àabandonner
Ressourcesdisponibles aprèsélimination despoints d'eau dequalité douteuse
2
Nom du pointd * eau
Puits duVal de la Haye
Puits deQuevillon
3Indice de
classementde 1 ' ouvragedans les ar-chives BRGM
99-8a-35
99-3-71
4
Gestionnaire
R.S.
Sté laROPHI.
5
Volumed ' ©au pompé
en 1966en m3
34 277 500
59 200
48 950
34 385 650
6
Consommationjournalière
moyenneen m3
94 2U5
160
135
94 500
Oon.scnnntdonj ournaHèreen périodedo pointe
en m3
134 H20
350
•¿ho
l')5 4io
Ressourcescertaines
en m3/j
172 150
2 000
740
174 890
05 900
108 990
9
Ressourcesprobables
en m3/j
239 770
3 000
1 200
243 970
102 700
141 270
10
Ressourcespossibles
en m3/j
2 64 370
3 000
1 500
268 870
108 700
160 170
11
108 70(
108 700
Annexe 7
Observations
(9) Débit probable estimé d'après lestests effectués à la réception de1!ouvrage.
(9 et 10) Débits estimés d'après lestests effectués à la réception de1f ouvrage
. / . , . * * - - • • - , ; • ' • >•.','-íjí1" • - • • - ; • * . le bqu fd 'Amont *%m-.''¿=¿. í . * ; • > '^;—( S — í í f ^ ^ ? ^ ' - ' • & " * « - : '
s?-
/ - V
'Ai-
•-i -íí#C:'>a ' " - A : -.¡TV • 4 / i : - " ; V - ^ ' " ' i ^ V : " V . - ; ^ ^ . \ C C Ä < If:/' -îffirS-'Mjk**
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Cche/íc . f/ïf.OÛO
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