Shakespeare a été sans conteste lhomme qui a fait le plus pour la promotion de Vérone et ce qui...

Preview:

Citation preview

Shakespeare a été sans conteste l’homme qui a fait le plus pour la promotion de Vérone et ce qui est incroyable, c’est que, parait-il, il n’y est jamais venu ! La pièce de Shakespeare a été inspirée d’une nouvelle du XVIe siècle racontant l’histoire de Giulietta Capuleti et de Romeo Montecchi. Nés de familles qui se haïssent, ils décident de s’unir en bravant leurs parents. Mais le sort s’acharne sur eux. Romeo tue le cousin de Juliette en duel et doit s’enfuir de Vérone. Juliette est contrainte par sa famille d’épouser un homme qu’elle déteste. Pour la sauver, son frère lui prépare un breuvage qui plonge Juliette dans un profond sommeil. On l’enterre, il est convenu qu’on viendra la chercher pour rejoindre Roméo. Mais le jeune homme, croyant sa bien-aimée morte, s’empoisonne. A son réveil, Juliette se poignarde sur le corps de son amoureux.La maison de Juliette, appelée « Il Cappello » et que la tradition désigne comme le palais des Capulet est un bâtiment du XIIIe siècle. Le balcon est là et nombreuses sont les  « Juliettes » à s’y accouder pour se faire prendre en photo par leur amoureux.

Le porche d’entrée de la maison de Juliette s’ouvre sur une cour intérieure dans laquelle une statue de Juliette est érigée, presque sous

le célèbre balcon. Les murs du porche sont couverts de graffitis d’amoureux. Savez-vous que chaque année des dizaines de cœurs

brisés écrivent à Juliette ? Le plus surprenant est qu’on leur répond ! En effet, tout ce courrier du cœur occupe une employée de mairie à

plein temps !

Maison de

Juliette

Le célèbre balcon

Le cadre, constitué d’un couvent de capucins et d’un cloître avec une ancienne église romane, est évocateur. Dans une crypte, donnant sous

le jardin, on accède au tombeau de Juliette.

Tombeau de Juliette

Une salle contiguë à celle du tombeau.

La maison de Romeo

Fidèle à l’atmosphère de la légende

shakespearienne, la tradition populaire aime à

reconnaître dans cette belle maison médiévale située dans la Via delle

Arche Scaligere, la maison des Montaigu.

La façade en briques possède des traces très

visibles du crénelage d’origine.

Hélas, en raison du très mauvais état de

conservation du bâtiment, l’accès intérieur y est

interdit.

La Piazza dei Signori

La Piazza dei Signori

Le monument le plus important de la piazza dei Seignori est la Loggia del Consiglio construite entre 1476 et 1493. C’est à Vérone, un remarquable édifice Renaissance associant à la grâce toscane des formes l’extrême

finesse de la décoration et les tons chauds typiques des couleurs vénitiennes. Des statues ornent la corniche supérieure.

Le Palais Scaligere (XIIe) , actuellement la Préfecture

Au centre de la place Signori, se dresse le monument de Dante

réalisé en 1865 par le sculpteur Ugo Zannoni.

Derrière la statue de Dante, l’arc orné de la statue de Girolamo

Fracastoro.

Le Palais du Capitaine avec sa façade du XVIe siècle arbore un superbe porche

de Sanmicheli.

Le Palais du Capitaine

De plan quadrangulaire, cette cour (en travaux actuellement) est entourée de quatre corps de bâtiments semblables où alternent des

bandes de briques et de pierre. Elle est la caractéristique du style Roman. Au milieu du XVe siècle on lui ajouta un élégant escalier gothique .

La Porte Bombardiera date de 1687. En toile de fond, le Palais des Scaligere dont le noyau originel remonte au XIIe siècle. La cour

présente un intérêt particulier avec son magnifique puits de la Renaissance et sa loggia gothique.

Les tombeaux de la famille

Scaliger.

L’église Sant’ Anastasia

L’église Sant’ Anastasia est un bon exemple du gothique italien.Elle fut édifiée à partir de 1290

selon les dessins de deux moines-architectes dominicains : frère Benvenuto de Bologne et frèreNiccolo d’Imola. C’est ici qu’au temps des Romains se terminait la « Via Postumia ».

Par la suite, Theodoric (le roi des Ostrogoths) érigea deux

églises : l’une consacrée à sainte Anastasie et l’autre à saint Rémy. En 1261, on fit

appel aux Dominicains pour les conserver. En 1290, ils

décidèrent d’en faire une seule église dédiée à saint Pierre Martyr de Vérone, mais la

population continua à l’appeler « sainte Anastasie ». La

construction de l’église se poursuivit aux XIVe et XVe

siècles et, au XVIe l’église fut terminée. Elle est la plus vaste

de Vérone. Il s’agit d’une basilique à trois grandes nefs soutenues par 12 puissantes colonnes en marbre rouge de

Vérone.

La façade de l’église Sant’ Anastasia montre un magnifique portail à double ogives. L’entablement est orné de reliefs intéressants du XIVe siècle dont le style n’est pas sans évoquer ceux des tombeaux

des Scaliger.

Les portes sont encadrées de minces piliers de marbre de différentes couleurs qui s’élèvent dans l’embrasure pour former un grand arc

gothique. Les fresques situées au-dessus, très détériorées, datent du début du XVe siècle.

Sur la Piazza Sant’ Anastasia, à gauche de la

façade en regardant l’église, le tombeau de

Guglielmo de Castelbarco (1320) préfigure la

structure aérienne des tombeaux des Scaliger.

La voûte de la nef

Ces bénitiers sont, pour l’un (ci-dessous), l’œuvre de Gabriele Galiari, sculpté en

1495. Cette figure, dès le Moyen Age, a fait jaillir des réactions superstitieuses, mais

de nos jours sa bosse est souvent touchée par les visiteurs car elle porte chance.

L’autre date de 1591 et a été ciselé par Paolo Orefice. Cette sculpture est plus grande et plus riche en détails que

la précédente.

En arrière-plan, le bénitier est appelé « Pasquino » car l’œuvre de Paolo

Orefice a été exposée le jour de

Pâques 1591.

Ci-contre, le bénitier nommé « Le Bossu de

Sainte Anastasie ».

La chapelle du Crucifix

L’autel Mazzoleni (1592) est dédié à la sainte dominicaine Sainte Rose de Lima.

Ci-dessus le tombeau Bevilacqua-Pellegrini dont la lunette est décorée de fresques de Martino de Vérone (fin

XIVe- début XVe).

A gauche, le retable de l’autel Ceentrego (1488-1502) est une œuvre remarquable dédiée à

saint Thomas d’Aquin. La « Vierge en Majesté » est de Girolamo dai

Libri, peintre enlumineur véronais.

Toutes les fresques sont du XVe , voire du début du XVIe siècle.

Œuvre de Pisanello« Saint George délivrant la princesse Trébizonde du dragon » peinte en 1436.

La Porta Borsari

Ce monument, qui est le mieux conservé de la Vérone romaine après les Arènes, remonte à la seconde moitié du 1er siècle. La porte s’ouvrait sur une première enceinte. Elle comporte encore aujourd’hui ses deux arcs

ornés d’architraves, tympans et colonnes que surmonte une double rangée de fenêtres dont l’ornementation inspira les architectes de la

Renaissance.

Informations prises sur place.

Musique de Rachmaninov – Rhapsodie sur un thème de Paganini.

Photos, conception et réalisation : L. Cavallari

Date : Octobre 2010

lilymage1@gmail.com

Volet 2/3

Recommended