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Interview de SEM. IssoufouMahamadou, Président dela République
OFFICE NATIONAL D’EDITIONET DE PRESSE
Place du Petit MarchéTél : 20 73 34 86/87
Télécopieur : 20 73 30 90BP : 13 182 Niamey Niger
28ème ANNÉE
N°1733 Sahel Dimanche du 2 Avri 2017
— Prix : 250 francs
Inauguration, ce matin, de la centraleélectrique de Gorou Banda
PP 31 à 38PP 4 à 7
An 1 de l’investiture du Président de la République, 2ème mandat
SOUS LE SIGNE DE LA RENAISSANCE CULTURELLE SOUS LE SIGNE DE LA RENAISSANCE CULTURELLE
Spécial
2 Spécial
N°1733 du 2 Avril 2017
LL e Président de la République, Chef del’Etat, SEM. Issoufou Mahamadou,inaugure, ce matin, la centrale thermiquede Gorou Banda. Cette cérémonie
solennelle marque le début des festivités du 1er
anniversaire de la seconde mandature. Ellesymbolise également la concrétisation d’unepromesse du Président Issoufou, celle de nouspermettre de sortir progressivement de ladépendance sur le plan énergétique. En effet, lacentrale thermique diesel, première du genre auNiger, va permettre d’atténuer les coupuresintempestives d’électricité et d’améliorer lesconditions de vie des populations nigériennes dansla zone du projet, en accroissant le taux desatisfaction de la demande d’électricité enattendant l’achèvement des autres grands projetsà savoir Kandadji et Salkadamna, pour atteindredéfinitivement l’indépendance énergétique auNiger.La célébration de l’AN I de cette secondemandature a été également l’occasion pour le Chefde l’Etat d’accorder une grande exclusivité à nosconfrères de Télé Sahel. Au cours de cet entretien,le Président Issoufou Mahamadou a passé enrevue toutes les grandes préoccupations del’heure, entre autres la sécurité, la lutte contre leterrorisme, les bases étrangères présentes sur lesol nigérien, la mise en œuvre du Programme deRenaissance, la mobilisation des ressources,l’éducation, la santé, l’accès à l’eau potable, lesélections de 2021, avant de s’appesantir sur laRenaissance Culturelle.La Renaissance Culturelle,c’est cette résolution duPrésident Issoufou à permettre à l’ensemble desNigériens d’orienter leurs actions quotidiennesvers les efforts de développement économique etsocial du pays afin de permettre à nos concitoyensd’accéder à un avenir prometteur.Lorsqu’il retraçait les grandes orientations de cetteRenaissance Culturelle dans son Programme decampagne, du Président Issoufou disaitclairement‘’qu’il s’agit de promouvoir, au sein denotre société, les valeurs qui ont historiquementservi de socle au développement économique etsocial. Il s’agira de cultiver le patriotisme et ledévouement à la collectivité; d’avoir partout ettoujours le sens de l’intérêt général et de cultiver lecivisme; de rompre avec l’obscurantisme ambiantet tous les autres comportements propres àannihiler chez les Nigériens toute idée d’ouverture,de progrès et d’innovation; de cultiver chez lesNigériens la confiance en soi; de créer lesconditions d’une rupture avec la mentalité d’assistéet la mendicité sous toutes ses formes ; decombattre l’oisiveté, d’insuffler l’amour du travail;de combattre la corruption, la concussion et lenépotisme; de promouvoir la solidarité et laresponsabilité; de promouvoir l’individu, ledétribaliser en le libérant du régionalisme, del’ethnocentrisme et du sectarisme’’.Car, ‘’avec tous ces maux et cette mentalité, notrecher pays ne peut émerger sans un changementradical de mentalité des populations. L’Etat de droitque nous voulons pérenniser, ne pourra s’épanouirsans être accompagné de changement dementalité, de comportement ni d’attitudes’’, disaitil. Il a encore été plus explicite au cours de sonentretien d’hier sur Télé Sahel : ‘’Nous avons uneambition, au niveau du Gouvernement, c’est deréaliser ce que nous appelons trois modernisations: lamodernisation sociale, la modernisation politique,et la modernisation économique. L’objectif de laRenaissance Culturelle est de servir ces trois
modernisations ». Il s’agit pour nous, affirme le Président Issoufou,d’identifier quelles sont les valeurs qui peuventaider à la réalisation de ces trois modernisations, ils’agit aussi d’identifier quelles sont les contrevaleurs qui constituent des obstacles à laréalisation de ces trois modernisations. Je peuxvous prendre des exemples: par exemple, nousconsidérons que la solidarité est une valeur, alorsque l’égoïsme est une contrevaleur ; l’unité nationale est une valeur, alors que l’ethnocentrisme, le régionalisme, lecommunautarisme sont des contrevaleurs. Nousconsidérons que l’intégrité est une valeur alors quela vénalité est une contrevaleur. Notre objectif estde faire le tri au niveau des valeurs internes etexternes également qui peuvent nous servir pources trois modernisations, et faire l’inventaireégalement des contrevaleurs qu’il faut combattreafin de lever les obstacles pour pouvoir avancer surla voie de la modernisation. Mais pour mieuxcomprendre, il faut que les gens sachent ce quenous entendons par modernisation sociale, parmodernisation politique et par modernisationéconomique. Par modernisation sociale nousentendons le renforcement de l’unité nationale, ladétribalisation définitive des Nigériens, et lechangement de la conception du monde. Nous avons une conception du monde qui,malheureusement, est aujourd’hui un peuarchaïque. Il nous faut une conception du mondebeaucoup plus compatible avec la raison, il nousfaut créer des ruptures dans le comportement,rupture dans les rapports sociaux, rupture auniveau des mentalités des Nigériens. Il faut aussiune certaine évolution dans notre vision desquestions démographiques par exemple. Et c’estcela que nous donnons comme contenu à lamodernisation sociale», explique SE. IssoufouMahamadou. Quant à la modernisation politique, elle visel’établissement d’un Etat démocratique etrépublicain fort et solide. Et la culture peut ycontribuer, les valeurs culturelles peuvent ycontribuer, par exemple une des conditions pourque l’Etat démocratique soit fort et solide, c’est quel’Etat puisse avoir beaucoup de ressources. Celasuppose que le civisme fiscal est très développédans le pays, donc la renaissance culturelle peutcontribuer également au civisme fiscal. En ce quiconcerne la modernisation de l’économie, l’objectifest de mettre en place une économie compétitive,avec un secteur primaire moderne, avec uneconsolidation du secteur secondaire et du secteurtertiaire. Là également la culture, les valeursculturelles peuvent nous servir, par exemple ledéveloppement d’un esprit d’entreprenariat, ledéveloppement de l’épargne, le développement dugoût du risque, l’ardeur au travail, tout ça, ce sontdes valeurs qui peuvent servir la modernisation del’économie. Pour me résumer, donc, laRenaissance Culturelle, ce n’est pas le folklore, laRenaissance Culturelle, c’est puiser dans lesvaleurs internes comme externes qui peuventservir les trois modernisations, identifier les contrevaleurs qui peuvent freiner cette modernisation.C’est pour cela d’ailleurs que nous avons besoind’un certain nombre d’acteurs qui peuventpermettre de diffuser les valeurs qui concernentnotre société ou de lutter contre les contrevaleurs.Et ces vecteurs sont la famille, il faut passer par lafamille, il faut passer par l’école, l’éducation, il fautpasser par les lieux de culte, les mosquées, leséglises, etc., pour sensibiliser les Nigériens. Il fautégalement passer par les médias, il faut passer parle chant, le théâtre, le cinéma, etc.
Nous l’avons déjà dit dans un de nos précédentséditoriaux, nous le répétons encore : nous devons,pour atteindre nos objectifs de développement,changer nos mentalités ! Nous devons nousmêmes nous imposer des changements qualitatifs. Comment s’améliorer si tout le monde attend toutde l’Etat, et qu’on oublie de se mettre au travail ? Il faut donc changer, changer sans délai, car ledéveloppement commence par le changement decomportement et le travail.Il faut combattre les lenteurs dans l’administrationet l’absentéisme, la politisation à outrance de notreadministration, la courte échelle, les passedroits,etc. Le Niger renaissant a besoin de mentalitésnouvelles dans l’administration qui doit être uneadministration de développement et non uneadministration de commandement et de larecherche du profit.Il faut dénoncer et combattre notre propension àfaire de la politique politicienne 365 jours sur 365jours. La vie de la Nation ne s’arrête pas qu’à lapolitique. Nous devons donc éradiquer cettementalité de politiciens de tous les jours.Ce combat noble exige l’implication de tous :leaders politiques, religieux, société civile, parentsd’élèves, etc., afin qu’il y ait plus de travail et moinsde gaspillage de temps et d’énergie. L’autre axe de la Renaissance Culturelle, c’est ledéfi démographique. Le Président Issoufou l’ad’ailleurs reconnu, ‘’le défi démographique est trèspréoccupant. Nous avons un taux annuel decroissance de 4%, nous avons un taux de féconditéparmi les plus élevés, sinon le plus élevé dumonde. Notre population double tous les 18 ans.Donc, le Gouvernement continue de créer lesconditions pour la transition démographique dansle pays. Je voudrais que les populations sachentque notre religion, l’Islam, ne s’oppose pas à laplanification familiale. C’est le lieu d’ailleurs desaluer les prises de position récentes de l’Emir deKano (Nigeria) sur cette question. Donc, c’est unchantier sur lequel nous allons continuer àtravailler, c’est un chantier par rapport auquel nousallons mobiliser l’instrument de la RenaissanceCulturelle pour changer l’attitude des populationspar rapport à la démographie, la vision de lapopulation par rapport à la question de laplanification des naissances’’. Dans le secteur de l’éducation, l’initiative del’évaluation des enseignants pour relever le niveaude l’école nigérienne a été aussi abordée par leChef de l’Etat, qui a appelé les uns et les autres àune prise de conscience élevée pour sortir l’écolenigérienne des sentiers battus.Toujours estil que sur cette épineuse question del’éducation, tout comme pour tant d’autresquestions, il faut privilégier une et une seule voie :celle du consensus !
Mahamadou Adamoumahamadou.yaks@yahoo.fr
Editorial
Cultivons une mentalité de développement
3Spécial
N°1733 du 2 Avril 2017
Au terme d’une visite detravail qu’il a effectué, lasemaine passée en France
et en Italie, le Président IssoufouMahamadou a regagné Niamey,hier. A Paris, le Président IssoufouMahamadou a été reçu, vendredi31 mars 2017, à L’Elysée par sonhomologue français FrançoisHollande. Au cours d’un déjeunerofficiel, les deux hommes d’Etat faitune déclaration commune danslaquelle ils ont abordé divers sujetsdont les questions migratoires, lacroissance économique, ledéveloppement et la sécurité auNiger, mais en particulier dans lazone du LiptakoGourma, régionfrontalière avec le Burkina et leMali, région touchée par plusieursattaques ces derniers mois. Lesdeux Chefs d’Etat ont, au cours deleur déclaration conjointe, réaffirmél’excellence des relations entre lesdeux pays et aussi l’estime qu’ilsont l’un pour l’autre.‘’J’ai tenu à recevoir le PrésidentIssoufou, parce que c’est un ami etparce que nous avons exercé degrandes responsabilitéscommunes lorsqu’il y a eu dessituations extrêmement graves enAfrique de l’Ouest. Je lui suis trèsreconnaissant pour l’action qui aété la sienne tout au long de cettepériode, je pense bien sûr à ce quis’est produit au Mali et ensuite à lamise en œuvre de Barkhane’’, ad’entrée de jeu, déclaré lePrésident Hollande. Le Présidentfrançais a noté la coopérationefficace qui permet d’avoir, vial’opération Barkhane, les moyensd’intervenir. ‘’Nous coopérons ainsiavec notre base à Madama pourcontrôler ce qui se passe au Norddu Niger. Nous sommeségalement mobilisés, et le Nigerest en première ligne, contre BokoHaram. Nous avons pu, là aussi,infliger des pertes à ce mouvementterroriste, même si aujourd’hui, ils’est dédoublé. Nous devonscontinuer les actions et nous lesmenons dans le cadre de la forcemultinationale qui, pour le LacTchad, a montré son efficacité’’, atil ajouté.Sur les questions dedéveloppement, le Niger estregardé, selon le PrésidentHollande, comme un exemple dece que l’on peut faire, notammenten matière de mobilisation defonds européens, à la suite du‘’sommet de la Valette’’, etégalement de fonds français.‘’C’est notre volonté, audelà del’aide budgétaire directe,d’apporter des moyens pour ledéveloppement du Niger à travers
l’Agence Française deDéveloppement’’, atil déclaré,ajoutant que plusieurs projets ontpu avancer dans la régiond’Agadez. ‘’Il y a aussi le barrageque nous voulons absolumentlancer, le barrage de Kandadji pourqu’il puisse être réalisé lorsque lePrésident Issoufou sera au termede son second mandat. Et, nousvoulons également participer à desprogrammes sur la santé,l’éducation et notammentl’éducation des jeunes filles’’.Concernant la situation plusglobale de la région, le PrésidentHollande a indiqué que le Nigerparticipe, aux côtés de la France,à la lutte contre la migrationirrégulière et les trafics. Pour ce quide la situation au Mali, la France etle Niger travaillent pour mettre enœuvre l’accord de paix et deréconciliation, sous laresponsabilité du Gouvernementmalien. ‘’Et nous faisons en sorteque la MINUSMA puisse, avecl’opération Barkhane, être la plusefficace possible. Mais ce que jevoulais aussi à travers cetterencontre, c’était de soulignercombien le Président Issoufou aété lucide sur la situation enAfrique de l’Ouest, puisqu’il a étél’un des premiers que j’airencontrés, avant même que je neprenne ma responsabilité deprésident de la République; etcombien nous avons travaillé toutau long de ces 5 ans pour arriver àdes solutions dans des contextesextrêmement éprouvants, que cesoit le terrorisme, que ce soit lesmouvements migratoires ou contreBoko Haram. Donc nous avonsréussi à être exemplaires, et leNiger est regardé comme tel parles Européens. Tout à l’heure,Mahamadou Issoufou ira en Italie,comme un exemple de ce que l’onpeut faire de mieux pour l’action enmatière de développement’’, a
confié le Président Hollande.Pour sa part, le Président IssoufouMahamadou a remercié lePrésident Hollande pourl’excellence des relations entre laFrance et le Niger, coopération quia atteint un niveau très élevé cetteannée. ‘’Je pense que sous laprésidence du Président Hollande,la France a fait preuve d’un grandleadership sur la scèneinternationale. Par son ouverturesur le monde, la France a montréen effet qu’elle est une grandepuissance. J’insiste sur ce mot,parce que le repli sur soi est unepreuve de décadence. Or, laFrance s’est ouverte sur le mondeet a su garder son rang dans leconcert des Nations grâce auleadership du Président Hollande’’,a déclaré le Président Issoufou.Pour illustrer ses propos, le Chefde l’Etat a évoqué la décision priseau soir du 09 janvier 2013d’intervenir au Mali. ‘’Ça a été unedécision très courageuse et trèssalutaire parce que cette décisionavait permis dès le 10 janvier 2013de chasser les terroristes de Konaet puis, quelques jours après, dereprendre toutes les villes du Maliqui étaient entre les mains desterroristes. Cela doit être soulignéet j’aimerai une fois de plusremercier le Président Hollandepour cette action salutaire. Seuleune grande puissance pouvaitaccomplir une telle prouesse’’, atil estimé. Le Chef de l’Etat a ensuite parlé dela contribution de l’opérationBarkhane qui a succédé à Serval.‘’Cette opération nous rend ungrand service au niveau des paysdu Sahel ; ce n’est pas seulementau Niger. Dans le nord du Niger,nous avons pu, en rapport avecl’opération Barkhane, fermer tousles points de passage auxterroristes, aux trafiquants etautres qui vont de la Libye vers le
Mali et inversement. Barkhanenous aide également beaucoupdans le combat que nous menonsdans le bassin du Lac Tchad contreBoko Haram’’, a déclaré lePrésident Issoufou, soulignant quela France a fait preuve, sous laprésidence du Président Hollande,d’un grand courage dans sesprises de positions sur d’autresquestions qui préoccupent laPlanète comme le changementclimatique. ‘’On connaît les effortset les résultats obtenus grâce auleadership de la France. Il en va demême sur les questions del’immigration qui sont desproblèmes sur lesquels on travailleensemble’’, atil affirmé avantd’indiquer que le Niger est en trainde mettre en œuvre un programmede lutte contre la migrationirrégulière. ‘’Nous sommes en train de tarir leflux des migrants qui passent parle Niger. Des résultats importantssont obtenus. Mais la question dela migration et celle de la sécuritésont des questions qui sont liéesaux problèmes de développement.Pour faire face aux menacesterroristes à court terme, il faut dessolutions sécuritaires, militairesmais à long terme, la solution c’estle développement économique etsocial’’, atil confié. Le Chef de l’Etat s’est aussi félicitédu niveau d’exécution duprogramme de coopération entrele Niger et la France. ‘’Le dernierprogramme a été exécuté à plusde 85%. Dans des secteurs quisont prioritaires pour le Nigercomme le secteur de l’énergie àtravers le barrage de Kandadji,l’éducation, l’accès à l’eau, lasanté. Je me félicite de cela et jeme félicite aussi du fait que lenouveau programme reflète lespriorités qui sont celles du Niger,comme la maitrise de ladémographie à travers notammentla scolarisation de la jeune fille, lalutte contre les mariages forcés etou précoces’’, déclare le PrésidentIssoufou qui juge excellente lacoopération entre les deux pays.‘’Les relations sont très fortes etceci grâce au Président Hollande.Je salue le soutien qu’il aconstamment apporté au Niger, etaudelà, à toute l’Afrique. LeContinent africain pense, je lecrois, que tous les engagementspris par le Président Hollande visàvis de l’Afrique ont été tenus’’,atil conclu.
Siradji Sanda
Fin de la visite de travail du Président de la République à Paris (France) et à Rome (Italie)Déclaration conjointe des Présidents Issoufou et Hollande
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DR
Les Chefs d’Etat nigérien et français lors de la déclaration
4 Spécial
N°1733 du 2 Avril 2017
Monsieur le Président, voilà unan que les Nigériens, dans leurécrasante majorité, sur un scorede 92, 49%, vous ont réitéré leurconfiance afin de conduire leurdestinée pour les cinq prochaines années, et cela au vudes réalisations du Programmede la Renaissance Acte I, quevous avez mis en œuvre aucours de votre premier mandat.Alors Monsieur le Président, enquoi l’Acte II se distinguetil del’Acte I ? Je voudrais commencer par vousremercier. Pour répondre à votrequestion, je dirai que le Programmede Renaissance Acte I était bâti surhuit axes et qui sont les suivants :la sécurité comme 1er Axe, la stabilisation des institutions démocratiques et républicaines comme 2ème
Axe ; ensuite nous avons les infrastructures, (infrastructures routièreset énergétiques, ferroviaires, decommunication, infrastructures urbaines également) ; nous avonsaussi l’initiative 3N, ‘’les NigériensNourrissent les Nigériens’’ ; nousavons l’éducation, la santé, l’accèsà l’eau et à l’assainissement pourles populations, ainsi que la création d’emplois pour les jeunes. Voilàles huit axes du Programme de Renaissance du quinquennat précédent. Et ce programme était évaluéau départ et correspondait à uneenveloppe de 6.200 milliards defrancs CFA. Il a été exécuté à hauteur de 5.800 milliards de francsCFA. Cela qui fait à peu près untaux d’exécution de 93%. Ce quimontre bien le sérieux qu’on a misdans l’évaluation de ce programme. Maintenant, en ce qui concerne leProgramme de la RenaissanceActe II, c’est ça le sens de votrequestion, il reprend toutes les priorités de la Renaissance Acte I queje viens de rappeler, et ensuite il yest ajouté la question relative à laRenaissance Culturelle. Ce programme a une enveloppe qu’on aévaluée à 8.200 milliards, et InchahAllah, nous avons l’intentionde mobiliser les ressources internes et externes à cette hauteur.
Monsieur le Président, au boutd’une année de mise en œuvre,l’on ne peut certes pas tirer debilan, mais comment appréciezvous déjà cette premièreannée de l’Acte II? Oui, comme je l’ai dit, noussommes sur la mise en œuvre duProgramme de Renaissance, surles différentes priorités ; mais pendant cette première année, nousavons malheureusement connu deschocs. Nous avons connu un certain nombre de défis, et je citeraiquatre chocs : d’abord le choc sécuritaire qui se maintient, le chocclimatique, le choc de la réductiondes cours des prix des matièrespremières que nous produisons, etle choc aussi de la récession au Nigéria. Mais en dépit de ces chocs,nous avons réalisé, en 2016, untaux de croissance de notre économie de 4,6%, et nous avons consolidé les acquis de la période20112015 pendant cette premièreannée. Monsieur le Président, l’épinedorsale du Programme de Renaissance, Acte II, est la Renaissance Culturelle. Beaucoup denos compatriotes ne semblentpas percevoir ce que recouvre ceconcept de Renaissance Culturelle. Concrètement, que fautilcomprendre de ce concept? Nous avons une ambition au niveaudu Gouvernement, c’est celle deréaliser ce que nous appelons troismodernisations: la modernisationsociale, la modernisation politique,et la modernisation économique.L’objectif de la Renaissance Culturelle est de servir ces trois modernisations. Il s’agit pour nousd’identifier quelles sont les valeursqui peuvent aider à la réalisation deces trois modernisations; il s’agitaussi d’identifier quelles sont lescontrevaleurs qui constituent desobstacles à la réalisation de cestrois modernisations. Je peux vous prendre des exemples: par exemple, nous considérons que la solidarité est une valeur,alors que l’égoïsme est une contrevaleur; l’unité nationale est une va
leur, alors que l’ethnocentrisme, lerégionalisme, le communautarisme,sont des contrevaleurs. Nousconsidérons que l’intégrité est unevaleur, alors que la vénalité est unecontrevaleur. Notre objectif est de faire le tri au niveau des valeurs internes et externes également, qui peuvent nousservir pour ces trois modernisations, et faire l’inventaire égalementdes contrevaleurs qu’il faut combattre afin delever les obstacles pour pouvoir avancer surla voie de la mod e r n i s a t i o n .Mais pour mieuxcomprendre, ilfaut que lesgens sachent ceque nous entendons par modernisation sociale,par modernisation politique et parmodernisation économique. Par modernisation sociale, nousentendons le renforcement del’unité nationale, la détribalisationdéfinitive des Nigériens, et le changement de la conception du monde.Nous avons une conception dumonde qui, malheureusement, estaujourd’hui un peu archaïque. Ilnous faut une conception du mondebeaucoup plus compatible avec laraison ; il nous faut créer des ruptures dans le comportement, rupture dans les rapports sociaux,rupture au niveau des mentalitésdes Nigériens. Il faut aussi une certaine évolution dans notre visiondes questions démographiques parexemple. Et c’est cela que nousdonnons comme contenu à la modernisation sociale. Quant à la modernisation politique,elle vise l’établissement d’un Etatdémocratique et républicain fort etsolide. Et la culture peut y contribuer, les valeurs culturelles peuventy contribuer, par exemple une desconditions pour que l’Etat démocratique soit fort et solide, c’est quel’Etat puisse avoir beaucoup deressources. Cela suppose que le ci
visme fiscal soit très développédans le pays, donc la mobilisation,la Renaissance Culturelle peutcontribuer également au civismefiscal. En ce qui concerne la modernisation de l’économie, l’objectif est demettre en place une économiecompétitive, avec un secteur primaire moderne, avec une consolidation du secteur secondaire et dusecteur tertiaire. Là également, les
valeurs culturelles peuvent nousservir, par exemple pour le développement d’un esprit d’entreprenariat,le développement de l’épargne, ledéveloppement du goût du risque,l’ardeur au travail. Tout ça, ce sontdes valeurs qui peuvent servir lamodernisation de l’économie. Pour me résumer, donc, la Renaissance Culturelle, ce n’est pas le folklore, la Renaissance Culturelle,c’est puiser dans les valeurs internes comme externes qui peuventservir les trois modernisations,identifier les contrevaleurs qui peuvent freiner cette modernisation.C’est pour cela d’ailleurs que nousavons besoin d’un certain nombred’acteurs qui peuvent permettre dediffuser les valeurs qui concernentnotre société, ou de lutter contre lescontrevaleurs. Et ces vecteurs sontla famille, il faut passer par la famille ; il faut passer par l’école,l’éducation ; il faut passer par leslieux de culte, les mosquées, leséglises, etc., pour sensibiliser lesNigériens. Il faut également passerpar les médias, il faut passer par lechant, le théâtre, le cinéma, etc.L’un des points forts de cette Renaissance semble être la lutte
Interview de SE. Issoufou Mahamadou,Président de la République, Chef de l’Etat,sur l’état de la Nation à l’occasion de l’An Ide son second mandat «Je dis bien, ma plus grande ambition,c’est d’organiser des élections libres ettransparentes en 2021, et de passer letémoin à un Nigérien que les Nigériensauront bien voulu choisir»
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Le Chef de l’Etat lors de l’interview
La Renaissance Culturelle, ce n’est pas lefolklore (…), c’est puiser dans les valeursinternes comme externes qui peuvent servirles trois modernisations
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contre la corruption qui est inscrit en bonne place dans ce programme. Mais les Nigériens,dans leur grande majorité, ontl’impression que ce combat estencore timide. Monsieur le Président, êtesvous confronté à desobstacles ?Nous avons fait beaucoup de progrès six (6) ans dans le domaine dela lutte contre la corruption. Rappelez vous qu’en 2010, le Niger était134ème, aujourd’hui nous sommes102ème. C’est dire que des effortsont été faits, mais cela n’est passuffisant. Notre ambition est que,d’ici 2021, nous soyons parmi les
50 premiers pays dans le classement de Transparency International. Pour y arriver, leGouvernement va renforcer la luttecontre la corruption, surtout que leGouvernement est fortement soutenu par une majorité à l’Assemblée Nationale.
Nous avons une majorité parlementaire forte et favorable à la promotion de la bonne gouvernance. Cequi n’est pas toujours le cas. Il futun temps où on était bloqué au seinde notre majorité même. Ce n’estplus le cas aujourd’hui. Et en plus,la Renaissance Culturelle nous servira d’instrument pour pouvoir continuer à lutter contre la corruption età promouvoir la bonne gouvernance économique. Je profite de cette occasion d’ailleurs pour saluer les résultats obtenus par la HALCIA qui a réalisé untravail remarquable. Je peux citer,à titre d’exemple, les investigationsqu’elle a menées dans le secteurde l’Education, et à l’issue desquelles, la HALCIA a pu identifier2000 contractuels fictifs qui coûtaient au Trésor Public plus de trois(3) milliards de FCFA chaqueannée.La consolidation des institutionsdémocratiques et républicainesfait aussi partie de vos préoccupations majeures. Qu’estce quia été engagé et réussi dans cesens comme réformes?Nous avons également réalisébeaucoup de réformes dans ce domaine. Je peux citer, à titre illustratif, le fait qu’il y a désormais uneparfaite séparation des pouvoirsdans le pays. Nous avons aussibeaucoup progressé dans le renforcement de la justice, car on le ditsouvent, la justice est le fondementd’un Etat puissant. Nous avonsbeaucoup progressé aussi dans ledomaine de la bonne gouvernancepolitique et économique. Dans le
domaine de la gouvernance politique, tout le monde sait que leNiger est un pays où la liberté de lapresse est totale. Nous avons beaucoup fait pour lesmédias. Rappelezvous que j’aisigné la fameuse Déclaration de laMontagne de la Table, j’ai augmenté le fonds d’aide à la presse ;il nous reste à encourager les différents acteurs à signer la conventioncollective de la presse. Sur le planpolitique, nous avons amélioré leStatut de l’opposition. Le chef del’opposition a rang de chef d’Institution. Nous avons également faitbeaucoup de subventions en faveur
des partis politiquesde manière généralepour qu’ils puissentassumer leur rôle deformation de leurs militants. Toujours dans le domaine du renforce
ment des institutionsdémocratiques, il faut noter quenous avons renforcé la capacité del’Etat à lever l’impôt parce que lesinstitutions démocratiques ne peuvent être fortes si l’Etat n’a pas deressources. Dans ce sens, nousavons fait passer le taux de pression fiscale de 13% en 2010 à 17%en 2015, ce qui est remarquable.Nous avons aussi renforcé les capacités des Forces de Défense etde Sécurité. Ça fait partie des mesures prises pour renforcer l’Etat,parce que je considère que lesForces de Défense et de Sécuritéconstituent la colonne vertébrale del’Etat. Nous avons donc renforcéces Forces afin de créer les conditions de la restauration du monopole de la violence sur l’ensembledu territoire. Justement, Monsieur le Président, nous savons que d’importants moyens sont déployéspour garantir la sécurité et l’intégrité de notre pays. Mais defaçon sporadique, nous sommesvictimes d’attaques terroristes.Comment expliquer cette situation, quand on constate que parallèlement aux moyensconsidérables qui sont déployés, le Niger reste encore fragile?Vous avez raison. Vous savez aussique la sécurité est l’un des huit (8)axes du Programme de la Renaissance. C’est pour cela que nousavons beaucoup investi dans la sécurité ces dernières années. C’esten moyenne 10% des ressourcesbudgétaires que nous avons investis pour équiper nos Forces de Défense et de Sécurité, pour accroîtreles effectifs, pour former leshommes, pour créer également lesconditions du renforcement dumoral des troupes.
Je rends hommage à nos Forcesde Défense et de Sécurité qui ont
pu, en dépit des attaques sporadiques que nous subissons en particulier à partir du territoire malien,assurer l’intégrité de nos frontièreset la sécurité des personnes et deleurs biens. Les menaces sont trèsgraves, les menaces des organisations criminelles, les menaces terroristes. Mais en dépit de cesmenaces, on peut considérer que lepays est en paix, le pays est en sécurité. Nous allons poursuivre lesefforts de renforcement des capacités opérationnelles de nos Forces.Aujourd’hui d’ailleurs, il faut retenirque les Forces de Défense et de
Sécurité du Niger sont les 3èmes dela CEDEAO après celles du Nigeriaet du Ghana.A la lutte contre le terrorisme quevous menez depuis plus de trois(3) ans, vient s’ajouter le phénomène de la mig r a t i o nirrégulière, untrafic qui utilisesouvent lesmêmes réseaux queceux qui fournissent les terroristes enarmes. Quelle réponse avezvousà toutes ces menaces, Monsieurle Président ?C’est vrai que la migration irrégulière est une préoccupation. C’estpourquoi, nous avons un programme de lutte contre la migrationirrégulière. Ce programme a deuxcomposantes : une composanteSécurité et une composante Développement économique et social.La composante Sécurité vise à renforcer nos capacités de défense etde sécurité pour protéger les migrants et lutter contre les trafiquantsdes migrants. La composante Développement économique et sociala pour objectif de créer des activitésde substitution afin de découragerles gens qui sont tentés par les réseaux d’immigration, mais également lutter contre ceux qui selivrent à cette activité criminelle. Le Gouvernement fait cela pourdeux raisons : la première raison
est morale parce que nous trouvons insupportable que des milliersd’Africains meurent dans le désertou en méditerranée. Nous avonsaussi une raison sécuritaire parceque nous avons peur que les réseaux qui transportent les migrantsvers la Libye reviennent avec desarmes. Ce sont ces raisons qui ontpoussé le Gouvernement du Nigerà concevoir ce programme de luttecontre la migration irrégulière.Monsieur le Président, des voixse sont élevées contre la présence, sur notre territoire, deforces étrangères. Qu’est ce qui
justifie cette option?Imaginez un instant qu’il n’y ait paseu l’intervention Serval au Mali. Aujourd’hui, Bamako ou même d’autres capitales ouest africainesseraient sous le joug terroriste,
c’est ma conviction. Regardezaussi ce qui se passe dans le bassin du Lac Tchad : c’est quatre (4)armées de quatre pays qui sont entrain de se battre contre BokoHaram. C’est pour vous donner uneidée sur l’ampleur des menaces.Quatre armées qui se battentcontre une seule force terroriste. Regardez aussi au Moyen Orient,les Français, les Iraniens, les Syriens, les Saoudiens, les Turcs, lesRusses, les Américains luttent depuis plusieurs années contre l’EtatIslamique. C’est donc une menacesérieuse. Il ne faut pas que les genssousestiment cette menace. Jepense que ceux qui dénoncent laprésence militaire étrangère surnotre territoire, soit ils sont mal informés et donc sousestiment lagravité des menaces ; soit ils sontmembres d’une cinquième colonne.Mais je préfère penser qu’ils sontmal informés.
Le Gouvernement va renforcer lalutte contre la corruption
Hommage aux FDS et engagement àpoursuivre les efforts de renforcementde leurs capacités opérationnelles
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Le Chef de l’Etat répondant aux questions du journaliste de l’ORTN
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Monsieur le Président, revenonsau cadre de vie des populations.Nous savons que d’importantsinvestissements ont été consentis pour l’amélioration de l’accèsà l’eau et aux soins de santé, tanten zone rurale qu’en zone urbaine. Comment pérenniser cesacquis?C’est ce que nous sommes en trainde faire, et c’est ce que prévoit leProgramme de Renaissance Acte2. C’est vrai que dans ce domaine,beaucoup a été fait durant le premier quinquennat. Ici, je voudraisdire combien la question de l’eaume préoccupe. Chaque fois, je merappelle des mots du PrésidentDiori Hamani qui disait que l’accèsà l’eau est plus prioritaire que l’accès à l’école, parce que quand vousvous rendez dans les villages duNiger, la première revendicationdes populations, c’est d’abord l’eau.C’est pourquoi, dès le premier quinquennat, nous avons mis un accentparticulier sur l’accès à l’eau et àl’assainissement pour les populations. Cet effort se poursuit dans leProgramme de Renaissance ActeII. Nous avons un certain nombred’objectifs en termes d’équivalentspoints d’eau. Le Gouvernement vadétailler les propositions qui ont étéfaites pendant cette premièreannée de mise en œuvre du Programme de Renaissance Acte II.
C’est dire que les actions se poursuivent dans ce secteur, de lamême façon que nous poursuivonsles efforts dans le secteur de laSanté en termes d’amélioration del’accès des populations aux soins àtravers la réalisation d’infrastructures, de centres de santé et d’hôpitaux; en termes de renforcementdu plateau technique; en termes derenforcement en ressources humaines ; dans le domaine de lasanté de la mère et de l’enfant;dans le domaine de la prévention,en particulier en ce qui concerneles vaccinations, et enfin dans ledomaine de l’accès aux médicaments.Monsieur le Président, l’Initiative3N était l’un des axes phares del’Acte I du Programme de la Renaissance, et l’Initiative est reconduite dans le nouveauprogramme. N’y atil pas la nécessité de réformer cette Initiative pour qu’elle traduisevéritablement dans les faits cettenoble vision que vous avez euepour notre peuple?
L’Initiative 3N est traduite dans lesfaits. Rappelezvous, notre objectif,dans le Programme de Renaissance I, c’est de démontrer que sécheresse n’est pas synonyme defamine. Nous en avons fait la démonstration; pendant cinq ans, il n’yavait pas eu de famine au Niger,bien qu’il y ait eu des années de sécheresse. L’objectif pour le Programme de Renaissance II, c’est lafaim zéro d’ici 2021. Et pour réalisercet objectif, nous poursuivons toujours les mêmes actions que nous
avons entamées pendant le premier quinquennat. Il s’agit pournous d’accroître la production pluviale, surtout des cultures irriguées,également de sécuriser la produc
tion animale, decréer les conditionsde la régularité desapprovisionnementsdes marchés, derenforcer la résilience des populations et l’étatnutritionnel des populations.
Tous ces axes sont en train d’êtretravaillés par le Gouvernement. Parexemple, il y a la Maison du Paysanpour faciliter l’accès des intrantsaux populations ; donc le Gouvernement poursuit la mise en placedes Maisons du Paysan dans tousles chefslieux des communes; leGouvernement poursuit l’objectif dela maîtrise d’eau à travers la réalisation des ouvrages de mobilisationdes eaux ; le Gouvernement poursuit également ses efforts dans ledomaine de la mobilisation des ressources financières en faveur del’agriculture; notamment, nousavons un fonds qui est en cours decréation, le Fonds d’Investissementpour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle qui va permettre de renforcer l’accès des producteurs auxfinancements.Monsieur le Président, le secteurde l’éducation est régulièrementdans notre pays en proie à desmouvements d’humeurs. C’est àcroire que c’est un secteur quiest abandonné. Qu’en estil ?L’éducation n’est pas abandonnée.
L’éducation est un secteur prioritaire pour nous. Et beaucoup a étéfait dans ce secteur. Que ce soit entermes d’infrastructures, je ne veuxpas donner des chiffres, ou entermes de formation des formateurs, de formation des maîtres ; ona multiplié les écoles normales, ona augmenté la capacité des EcolesNormales pour qu’elles forment davantage d’instituteurs. On a également financé les fournitures pourles enfants afin de réaliser l’objectifde l’école gratuite obligatoire
jusqu’à l’âge de 16 ans en particulier pour les jeunes filles ; donc tousces effortslà qui ont été réalisésdans le cadre de la mise en œuvredu programme de renaissance I, sepoursuivent dans le cadre de lamise en œuvre du programme de laRenaissance II. Mais en ce moment, le gouvernement est interpelé par une fortepréoccupation, celle relative à labaisse de la qualité dans le secteurde l’éducation. Et c’est pour celaque le gouvernement a décidé deprocéder à l’évaluation des enseignants. C’est une action d’intérêtpublic et je demande à tous les acteurs de s’y associer.Monsieur le Président, l’on assiste à une baisse assez importante des cours des matièrespremières, notamment l’uraniumet le pétrole, qui affecte les capacités de l’Etat à mobiliser les ressources internes nécessaires àla conduite de son programme.Face à cette situation, Excellence, comment comptezvouspoursuivre votre programme ? C’est vrai, vous avez raison, noussommes sous le choc de la baissedes cours des matières premières.Je l’ai indiqué tout à l’heure, si jeprends le cas de l’uranium, lescours de l’uranium ont baissé d’environ 30% ; pour le pétrole, la réduction a été à peu près de 25%; etc’est évident que cela a une incidence sur le niveau de nos recettesfiscales. Mais nous avons maintenu nos ambitions en termes demobilisation de ressources internes, et même, notre objectif c’estd’amplifier cette mobilisation, pour
atteindre un taux de pression fiscale de 20% d’ici 2021. Et ceciparce que nous avons prévu desréformes au niveau des régies financières. Ces réformes sont encours de mise en œuvre, et nousconstatons, au moins au niveau dela DGI, qu’il y a des résultats probants.M. le Président, parallèlement àcette baisse des cours de nosmatières premières, une certainesociété civile clame que la viecoûte trop chère au Niger. Comment l’Etat peutil protéger leconsommateur ?Ecoutez ! Quand je regarde les chif
fres depuis 2011, je constate quele Gouvernement a su maintenir letaux d’inflation en dessous de 3%.Le Gouvernement a toujours ététrès attentif par rapport à l’évolution, en particulier des prix desproduits de première nécessité.C’est pour cela que, là, nous sentons que la soudure démarre demanière très précoce ; il y a effectivement une flambée des prix descéréales qui commence, et donc
le Gouvernement va prendre desdispositions dans les prochainsjours. Et d’ailleurs, le lancement dela vente des céréales à prix modéré, et de la distribution gratuitedes céréales a eu lieu le 25 marsdernier. Cela va certainement avoirun effet sur l’évolution des prix deces produits qui sont nécessairespour les populations nigériennes.Monsieur le Président, la réalisation des infrastructures, notamment les routes, les centrescommerciaux, le secteur del’énergie, on le sait, nécessited’importants moyens financiers.Or, comme nous l’avons évoquéplus haut, les ressources liées ànos produits d’exportations’amenuisent. Alors, commentrelever le défi, comment tenir cespromesses contenues dansvotre Programme ?Ces promesses vont être tenuesparce que les dispositions des réformes auxquelles j’ai fait allusionau niveau des régies financièresvont nous permettre de maintenir,et peutêtre même d’amplifier lesressources internes. En plus, noussommes en train de mobiliser lesressources extérieures. Donc,toutes les promesses que nousavons faites dans le domaine desinfrastructures, qu’elles soient routières, qu’elles soient ferroviaires,qu’elles soient énergétiques ou decommunication, ou même les infrastructures urbaines, la fête tournante du 18 décembre.
Rappelezvous, on a fait DossoSogha, Maradi Kolliya, AgadezSokni, et prochainement ce seraTahoua Sakola je dis bien toutesces promesses que nous avonsfaites, vont être tenues, InchahAllah. Si je prends, par exemple, le
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Toutes les promesses faitesdans le domaine des
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barrage de Kandadji, nous avonsdéjà procédé à l’appel d’offre pourle lancement des travaux de géniecivil. Et InchahAllah, avant la fin demon mandat, notre objectif est determiner ce barrage et de mettre eneau le barrage. Dans le domaine de l’électricité, ce2 avril, nous allons inaugurer lacentrale thermique de Gorou–Banda, et nous allons poursuivrel’effort d’électrification rurale engagé depuis le début du quinquennat. Donc, rassurezvous, toutesles promesses faites dans le domaine des infrastructures seront tenues.Monsieur le Président, l’un devos soucis a toujours été la création d’emplois, surtout pour lesjeunes. Votre prévision de 50.000emplois par an vous paraitelleréaliste au regard de l’amenuisement des ressources de l’Etat ?C’est toujours mon objectif. Voussavez, la création des emplois estla conséquence de la mise enœuvre de toutes les priorités duProgramme. Si on veut renforcerles effectifs des Forces de Défenseet de Sécurité, on crée des emplois ; si on réalise des routes, oncrée des emplois ; si on réalise desinfrastructures énergétiques, desinfrastructures ferroviaires, des infrastructures de télécommunications, on crée des emplois. Dans le domaine de l’Initiative 3N,en finançant l’Initiative 3N, on créedes emplois; dans l’éducation, dansla santé, on crée des emplois. Doncnous allons poursuivre au niveaudu public l’effort de création d’emplois. Mais il n’y a pas que l’Etat quidoit créer des emplois. Le secteurprivé aussi doit créer des emplois.Donc, c’est pour cela que le Gouvernement est en train de prendredes mesures pour améliorer le climat des affaires afin de permettreaux investisseurs nationaux commeétrangers de venir investir au Nigeret donc de créer des emplois.Monsieur le Président, l’autredéfi qui se pose à notre pays,c’est le fort taux de natalité,parmi les plus élevés, sinon leplus élevé de la Planète. Comment ce défi démographiqueseratil alors pris en charge aucours de ce second quinquennat ?C’est vrai, vous avez raison. Le défidémographique est très préoccupant. Nous avons un taux annuelde croissance de 4%, nous avonsle taux de fécondité parmi les plusélevés, sinon le plus élevé dumonde. Notre population doubletous les 18 ans. Donc, le Gouvernement continue de créer les conditions pour la transitiondémographique dans le pays. Je voudrais que les populations sachent que notre religion, l’Islam, nes’oppose pas à la planification familiale. C’est le lieu d’ailleurs de sa
luer les prises de position récentede l’Emir de Kano (Nigeria) surcette question. Donc, c’est un chantier sur lequel nous allons continuerà travailler, c’est un chantier parrapport auquel nous allons mobiliser l’instrument de la RenaissanceCulturelle pour changer l’attitudedes populations par rapport à la démographie, la vision de la population par rapport à la question de laplanification des naissances. Monsieur le Président, l’offensive diplomatique est conduite,tous azimuts, sous votre magistère. Vous avez reçu, ici à Niamey, plusieurs personnalités dehaut rang et vous avez également effectué de nombreux déplacements à l’extérieur. Desvisites dont l’intérêt n’est toujours pas bien perçu par certainsNigériens qui vous le reprochentet qui affirment que par là, vousdilapidez les maigres ressourcesde l’Etat. Concrètement que rapportent ces voyages au Niger ?Je comprends que les gens réagissent comme ça, peutêtre par ignorance. Mais depuis six (ans), ladiplomatie a rendu des servicesinestimables à notre pays entermes de sécurité, puisque nousavons mis notre diplomatie au service de notre sécurité. Et sur le planéconomique également, la diplomatie a contribué à la mobilisation desressources extérieures. Pendant le premier quinquennat,savezvous le montant que nousavions mobilisé? C’est 3.400 milliards de FCFA. Certes, tout n’a pasété décaissé. On a pu décaisser1.500 milliards. Et c’est ces 1.500milliards qui ont servi à financerl’école, la santé, l’Initiative 3N et lesroutes. Je voudrais rappeler ici quenotre ambition pour le Programmede Renaissance II, c’est de mobiliser et d’investir 8.200 milliards,alors que pendant le quinquennat,on n’avait pour objectif de mobiliserque 6.200 milliards. Là, c’est 8.200milliards que nous allons mobiliseret nous avons besoin de notre diplomatie pour mobiliser les ressources extérieures afin de financerce programme.Justement, Monsieur le Président, ces offensives que vousmenez ont permis d’attirer desinvestisseurs et de faire mieuxconnaitre notre pays et ses possibilités d’investissement.Qu’estce qui est fait pour rendrele climat des affaires plus attrayant ?Le Gouvernement fait beaucouppour améliorer le climat des affaires. L’année dernière d’ailleurs,le Niger a été considéré commeétant le pays de l’Afrique au sud duSahara qui a réalisé le plus de réformes. Et le Gouvernement nes’arrête pas là. Il poursuit ses efforts dans beaucoup de domaines.Par exemple, dans le domaine de
la création d’entreprises, mais aussidans le domaine de la création defacilités pour l’obtention de permisde construire, de l’accès au crédit,dans le domaine de l’exécution descontrats. Vous savez que, pour la premièrefois, nous avons créé et mis enplace un Tribunal de Commerce icià Niamey. Ça facilite l’exécutiondes contrats. Dans beaucoup dedomaines, des réformes sont entrain d’être mises en œuvre pourcréer les conditions de l’amélioration du climat des affaires afin d’attirer les investisseurs étrangers etencourager les investisseurs nationaux. Monsieur le Président, deuxgrandes polémiques ont actuellement cours dans notre pays.L’une est relative à une supposée vente frauduleuse d’uranium, et la seconde porte sur lasaisie des biens immobiliers duNiger dans l’affaire Africard. Quelcommentaire vous inspirent cesdeux affaires ?Par rapport au premier aspect devotre question, je vous renvoie àl’intervention du ministre des Finances. Et comme vous le savez,l’Assemblée Nationale a décidé demettre en place une commissiond’enquête parlementaire. Pour lesecond volet de votre question, ils’agit d’une question qui est pendante devant les juridictions. Je n’aipas l’habitude de commenter desquestions qui sont pendantes devant les tribunaux.Un autre phénomène inquiétant,c’est l’agissement de l’opposition politique et d’une partie de lapresse qui appellent à la démission et pire, que Dieu nous engarde, à l’assassinat du Président de la République. Ça faitfroid au dos, Monsieur le Président !Je pense que la meilleure façon, jedirais, de se consoler de la méchanceté de certaines personnes,c’est de s’efforcer à faire du bien.Moi, je m’efforce de faire du bien. Etc’est la meilleure façon de contrecarrer la méchanceté de certainespersonnes.Monsieur le Président, vous êtesle premier Chef d’Etat à avoirsigné la Déclaration de la Montagne de la Table, et ce malgré laréticence de nombre de vosproches qui vous prévenaientque c’était une licence à toutfaire. Aujourd’hui, avec le dérapage de certains éléments de lapresse, éprouvezvous quelqueregret d’avoir pris ces engagements?Je n’éprouve aucun regret. Aucunregret parce que je suis convaincuqu’il n’y a pas de juste milieu entrela liberté totale de la presse et lasuppression totale de cette liberté.C’est dommage que cette libertésoit peutêtre mal utilisée par ceux
qui en bénéficient, par les journalistes. Malheureusement, en utilisant mal cette liberté, ilsdémontrent qu’ils n’ont pas du respect pour leurs lecteurs. Je fondel’espoir qu’ils vont se ressaisir etqu’ils vont se conformer à l’éthiqueet à la déontologie de leur métier. Monsieur le Président, votremain tendue à tous les Nigérienspour œuvrer ensemble à laconstruction du pays, ce qui atoujours été une constance chezvous, semble comprise par leMNSD notamment, qui a acceptéde venir au Gouvernement.Quelle est votre appréciation decette décision de l’une des plusgrandes formations politiques detravailler avec vous ?Vous avez raison. Depuis 1999, j’aitoujours dit qu’il faut qu’après uneélection présidentielle, le vainqueurrassemble. J’ai la conviction quenotre pays est très fragile et, enplus, ces dernières années, nousfaisons face au défi sécuritaire.Donc, c’est le lieu pour moi de féliciter la hauteur de vue de MonsieurSeyni Oumarou et de ses camarades qui ont accepté cette mainqui leur a été tendue, et qui a d’ailleurs été tendue à l’ensemble de laclasse politique. Donc, je le félicite,de la même façon, je félicite les leaders de la majorité pour leur contribution qu’ils apportent à la stabilitédu pays.Monsieur le Président, dansbeaucoup de pays, la tendanceest à la trituration de la Constitution pour demeurer au pouvoir.Monsieur le Président, n’êtesvous pas tenté de céder à cechant de sirène ? Et si non, avezvous déjà identifié un dauphin? Ecoutez ! Moi je suis un démocratedans l’âme. Je suis un démocratedans l’âme. Et en plus, je n’ai pascette arrogance, fort heureusementpour moi, de penser que je suis unhomme providentiel irremplaçable.Le Niger a besoin d’institutions démocratiques fortes. Et pour que nosinstitutions démocratiques soientfortes, il faut qu’il y ait une respiration démocratique avec des alternances. Et c’est pour cela, ma plusgrande ambition, une de mes plusgrandes ambitions, c’est d’organiser, en 2021, des élections libres ettransparentes, et de passer le témoin à un autre Nigérien….
Vous n’avez toujours pas de dauphin en vue ?Je dis bien, ma plus grande ambition, c’est d’organiser des électionslibres et transparentes en 2021, etde passer le témoin à un Nigérienque les Nigériens auront bien vouluchoisir.
(Source : ORTN)Script : Oumarou Moussa,
Siradji Sanda, Souley Moutari et Zabeirou Moussa
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«Excellences Messieurs les Chefsd’Etat et de Gouvernement,Monsieur le Président de l’AssembléeNationale,Monsieur le Premier Ministre,Madame et Messieurs les Présidentsdes Institutions de la République, Mesdames et Messieurs les Chefs deDélégation,Mesdames et Messieurs les Ministres,Mesdames et Messieurs les députés,Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des Organisations Internationales,Honorables Chefs Traditionnels et ReligieuxMesdames et Messieurs,Permettezmoi de saluer la présence,parmi nous, des chefs d’Etat et deGouvernement ainsi que des chefs dedélégation qui nous ont fait l’amitié departiciper à la présente cérémonie. Aunom du peuple nigérien, qu’ils trouvent,ici, l’expression de nos sincères remerciements et de notre profonde gratitude. Permettezmoi aussi de saluer etde remercier tous les autres amis duNiger qui ont fait le déplacement de Niamey.EXCELLENCES, MESDAMES ETMESSIEURS,Le 20 mars dernier, le peuple Nigériena fait son choix dans le calme. Je le remercie de m’avoir renouvelé saconfiance pour un deuxième mandat. Jele remercie d’avoir accepté que je resteà son service pendant les cinq prochaines années. Il a encore cru en moiet je ferai tout pour démontrer qu’il nes’est pas trompé, la meilleure façon dele faire étant d’honorer mes promessesde campagne comme ce fut le cas aucours du mandat qui vient de s’achever. En effet, pendant mon premier mandat,l’économie du Niger a connu un taux de
croissance annuel moyen de 6%. Cettecroissance a permis à des couches importantes de notre société de franchir leseuil de pauvreté et de venir renforcer
la classe moyenne. Cette croissance aété portée par le secteur agropastoralà travers l’initiative « 3N », les « Nigériens Nourrissent les Nigériens », parles investissements, par la consommation des ménages à travers le renforcement de leur pouvoir d’achat,notamment celui des fonctionnaires, parle secteur des ressources naturelles notamment la mise en exploitation du pétrole brut et sa transformation enproduits pétroliers raffinés dont le Nigerd’importateur est devenu exportateur. Pendant cette période, le taux de pression fiscale a progressé, permettant àl’Etat de mobiliser plus de ressourcesinternes et donc de réduire sa dépendance visàvis des financements extérieurs. Au total, les ressourcesfinancières mobilisées, internes (plus de73% du financement) comme externes,soit environ six mille milliards de FCFA,correspondent, à peu de chose près,aux prévisions du programme de renaissance. La répartition des ressources, entre les différents secteurs,traduit bien notre souci d’asseoir, durablement, les trois termes du triptyquesécuritédémocratiedéveloppement.Dans le domaine de la sécurité, nousavons renforcé nos capacités opérationnelles et de renseignements. Des opérations lourdes, mobilisant des milliersd’hommes, ont été conçues et exécutées pour protéger les régions frontalières avec la Libye, le Mali et leNigéria. A l’intérieur du territoire, nousavons mis au point des patrouilles régionales et départementales qui sillonnentquotidiennement les villages pour y sécuriser les populations. Avec le Tchad,nous avions apporté notre concours auNigéria en montant une opération poury libérer des villes occupées par BokoHaram. Avec le Bénin, le Cameroun, le
Nigeria et le Tchadnous avons mis enplace une force mixtemultinationale pour juguler la menace dec e t t e organisation dont labarbarie est bienconnue. Au Mali, en
Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo, le Niger est présentdans les missions des NationsUniespour contribuer à la sécurité de ces
pays frères. Ainsi notre pays a non seulement maintenu la sécurité et la paix àl’intérieur de ses frontières mais aussi acontribué à la sécurité et à la paix dansla région.EXCELLENCES, MESDAMES ETMESSIEURS,La priorité accordée à la sécurité nenous a pas fait oublier les autres priorités comme la consolidation des institutions démocratiques, l’initiative « 3N »,les « Nigériens Nourrissent les Nigériens », les infrastructures, les secteurssociaux de base, l’accès à l’eau, à l’assainissement et la lutte contre le chômage, notamment celui des jeunes.Deux indicateurs permettent d’évaluerce qui a été fait, pendant le quinquennat, dans le domaine de la consolidationdes institutions démocratiques : l’indicede perception de la corruption de Transparency International et l’indice de Reporter sans frontière sur la liberté de lapresse. Classé 134ème en 2010 parTransparency International, le Niger occupe aujourd’hui la 99ème place mondiale. Notre pays n’est certes pas leDanemark mais il a gagné 35 places encinq ans. Le progrès réalisé dans le domaine de la liberté de la presse est encore plus impressionnant : en cinq ans,le Niger gagne 92 rangs, passant de la139ème place en 2010 à la 47ème placemondiale aujourd’hui. Nous occupons le7ème rang en Afrique. Donc, notre paysfait partie des pays les plus libresd’Afrique et du monde.S’agissant de l’initiative « 3N », les « Nigériens Nourrissent les Nigériens »,nous avons tenu le pari de nourrir lesNigériens et réalisé la cible n°1 del’OMD1 relatif à la réduction de la faim.Nous avions fait la promesse que sécheresse ne sera plus synonyme de famine : cette promesse a été tenue etl’initiative « 3N » a permis de faire reculer la pauvreté qui est, dans notre pays,surtout rurale et féminine.En matière d’infrastructures, des milliersde kilomètres de routes bitumées ou enterres sont réalisées ou sont en coursde réalisation, une centrale électriquede cent mégawatts a été construite àNiamey et sera inaugurée dans les prochains jours, des centaines de villagesont été électrifiés, un important réseaude fibre optique a été installé, d’importantes infrastructures ur
baines ont été réalisées dans les villesde Niamey, Dosso et Maradi. Dans cedomaine, s’est réalisé un vieux rêve,celui d’entendre siffler le train au Niger,le seul pays de l’Afrique de l’Ouest à nepas disposer ne seraitce que d’unmètre de rail : le train a enfin sifflé car letronçon de chemin de fer NiameyDosso a été inauguré le 29 Janvier dernier. Le secteur de l’éducation, quant à lui, areçu des investissements sans précédent dans l’histoire de notre pays. Encinq ans, nous avons réalisé dix foisplus de classes par an que pendant ladécennie 20002010. Un nombre important d’enseignants a été recruté pendant le quinquennat. Un effortparticulier a été fait pour la formationprofessionnelle et technique : le tauxdes enfants orientés vers ce soussecteur est passé de 8% en 2010 à 25%en 2016. Par ailleurs on note la créationde quatre nouvelles universités dans lepays.Les secteurs de la santé, de l’eau et del’assainissement ont bénéficié également d’importants investissements.Des centres de santé intégrés ont étéconstruits, des médecins et des infirmiers recrutés. Un hôpital de référence,l’un des plus grands de l’Afrique del’ouest, dont l’inauguration est prévuedans les prochains jours, a été construitet équipé. Des milliers d’équivalentspoints d’eau ont été installés grâce notamment à la réalisation de foragesd’eau multivillages.Enfin, pendant le quinquennat qui vientde s’achever, il a été créé des dizainesde milliers d’emplois permanents et lepouvoir d’achat des travailleurs, notamment celui des fonctionnaires a été renforcé.Ainsi, l’essentiel des promesses faitesau peuple Nigérien, il y a cinq ans, ontété tenues. « Ka yi an gani mun gode »,« ni te ir di ir sabu » c’estàdire « 67Promesses tenues » n’était pas unslogan de propagande : les réalisationssont réelles, visibles et palpables. EXCELLENCES, MESDAMES ETMESSIEURS,Le programme de renaissance acte II,que je me propose de mettre en œuvrependant le quinquennat qui commenceaujourd’hui, reprend toutes les prioritésde celui qui vient de s’achever : conso
Discours d’investiture de S.E.M. Mahamadou Issoufou,Président de la République du Niger« Mon vœu le plus cher, c’est qu’à la finde mon mandat, lorsque j’aurais quittéle pouvoir conformément aux prescriptions de la Constitution, je laisse unNiger radicalement transformé », déclareSEM. Issoufou Mahamadou
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Discours du Président Issoufou peu après son investiture
Souci d’asseoir, durablement, lestrois termes du triptyque sécurité-
démocratie-développement.
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lidation des institutions démocratiques,sécurité, infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques, urbaines, réseauxde fibre optique, initiative « 3N », secteurs sociaux de base (éducation etsanté), accès à l’eau et à l’assainissement, emplois. A ces priorités viennents’ajouter un défi majeur : la renaissance culturelle en vue de la modernisation sociale. Avant d’évoquer ce défi majeur, permettezmoi de revenir sur le défi sécuritaire. Le terrorisme, c’est le mal
absolu mais ce mal doit être l’occasionpour les pays de notre sousrégion et ducontinent de construire des Etats démocratiques forts et stables, dotés d’armées performantes. Ne diton pasqu’avoir un ennemi à combattre est, àla fois, la pire et la meilleure deschoses ? Tirons donc le meilleur parti del’adversité que nous impose le terrorisme. Je fonde donc l’espoir que, de lalutte contre le terrorisme, surgiront desEtats capables d’assurer, une fois pourtoutes, la sécurité des citoyens maisaussi la garantie de leurs droits politiques, économiques et sociaux. Cetteambition, je l’ai pour mon pays qui sortira, plaise à Dieu, de l’adversité, dotéd’une armée et d’un Etat modernes.EXCELLENCES, MESDAMES ETMESSIEURS,
Tirer le meilleur parti de la lutte contrele terrorisme, c’est aussi renforcer lacoopération sécuritaire entre pays Africains. Face au danger commun nousdevons organiser une riposte commune et concertée. En effet, le terrorisme a effacé les frontières géographiques entre pays et donc aussi lafrontière entre sécurité intérieure et sécurité extérieure. On voit bien, parexemple, comment la situation sécuritaire au Nord Mali et le chaos libyen expliquent les attentats de Bamako, deOuagadougou et d’Abidjan. C’est direque, tant qu’on n’aura pas éradiqué le
terrorisme au Nord Mali, tant qu’onn’aura pas restauré le monopole de laviolence de l’Etat malien sur l’ensemblede son territoire et tant qu’on n’aura passtabilisé la Libye, il est vain de penserpouvoir dormir en paix à Abidjan ouAbuja, à Accra ou Bamako, à Conakryou Cotonou, à Dakar ou Lomé, àNouakchott ou N’Djamena, à Niamey ouOuagadougou. Restaurer la souveraineté de l’Etat malien sur l’ensemble duterritoire et éteindre le chaudron libyenconstituent des tâches urgentes. C’est
pour quoi je salue ladécision des pays du« G5Sahel » demettre en place uneforce mixte multinationale sur le modèlede celle mise enplace par les pays dubassin du lac Tchad.
Cette force doit être déployée, en priorité, au Nord Mali.EXCELLENCES, MESDAMES ETMESSIEURS,Le renforcement de la coopération sécuritaire entre pays Africains qu’exigela lutte commune contre le terrorismedoit s’accompagner d’une accélération du processus d’intégration économique entre ces pays. La lutte contrele terrorisme pourrait être ainsi un catalyseur de l’intégration économique.Par exemple, dans le cadre de la luttecontre BokoHaram, dans le bassin dulac Tchad, nous avons senti le besoin deconstruire un pont, sur la rivière Komadougou Yobé, entre la ville de Bosso, auNiger, et celle de Mallamfatori au Nigéria. Nous avons décidé de construire cepont qui, une fois la sécurité restaurée,
facilitera les échanges entre le Niger etle Nigéria. Ce petit exemple montre l’importance des infrastructures à la foispour la sécurité et pour l’économie.Voilà pour quoi il ne faut pas avoir unevision réductrice de l’intégration qui lacirconscrirait aux seuls aspects économiques. L’approfondissement du processus d’intégration économique régional est fortement tributaire de notre organisationdans les domaines de la sécurité et dela défense et inversement. La réalisation d’infrastructures routières, ferroviaires, énergétiques etc… a un intérêt
à la fois sécuritaire et économique. Desprojets, comme celui de la boucle ferroviaire Lomé CotonouNiameyOuagadougouAbidjan ou comme celui de laroute KidalMénaka (au Mali) BanibangouBalléyaraHarkanassouMargouFalmèyeGaya (au Niger)frontièresavec le Nigéria et le Bénin, comportentce double intérêt. EXCELLENCES, MESDAMES ETMESSIEURS,Je disais que la lutte contre le terrorismepeut contribuer au renforcement et à lamodernisation de nos Etats. Un autrefacteur peut y contribuer également : ils’agit de la modernisation sociale.Celleci nécessitera une renaissanceculturelle de notre société qui passe parune libération de l’individu du poids dutribalisme, fort heureusement en régression dans notre pays, par l’affranchissement de l’individu du carcan del’ethnocentrisme et du régionalisme etsa protection contre le sectarisme, notamment religieux et contre les risquesde radicalisation. L’accent doit être mis
sur la responsabilisation de l’individu, lerenforcement de sa loyauté par rapportà la patrie et son attachement au bienpublic. C’est là des conditions nécessaires pour mieux combattre le népotisme, la concussion et la corruption,renforcer la justice, l’égalité et la cohésion sociale. L’Etat doit créer les conditions d’unerupture réelle avec l’obscurantisme endiffusant le savoir partout, à travers notamment une démocratisation poussée del’accès aux nouvellestechnologies de l’information et de la communication. La création desconditions de la transition démographique estun autre aspect de la renaissance culturelle. Nous devons changer radicalement d’attitude par rapport à cettequestion cruciale. Pour ce faire, nousdevons nous inspirer de l’expériencedes pays musulmans qui ont réussileur transition démographique : c’est lecas, pour citer quelques exemples, del’Arabie Saoudite, de l’Indonésie, de l’Algérie, du Maroc, de l’Egypte, de la Tunisie, de l’Iran, de la Turquie etc…Cesexpériences prouvent à suffisance quenotre religion, l’Islam, ne constitue pasun frein dans notre combat pour releverle défi démographique.EXCELLENCES, MESDAMES ETMESSIEURS,La modernisation politique et sociale
doit servir de support à la modernisationéconomique. Les efforts de restructuration de l’économie entamée pendantmon premier mandat seront poursuivis.Notre ambition est de transformer une
économie jusqu’ici dominée par le secteur primaire rural en une économie oùles secteurs secondaire et tertiaire deviennent prépondérants. L’ambition de l’acte II du programme derenaissance est aussi de réaliser untaux moyen de croissance économiqueannuelle de 7%. Le programme prévoitégalement de porter le taux de pressionfiscale de 17% à 20%, ce qui est un tauxencore faible comparativement à celuides pays développés. Sur la base deces hypothèses et avec l’aide des paysamis et de certaines organisations decoopération multilatérales, nous mobiliserons les huit mille deux cents milliardsde FCFA nécessaires à la mise enœuvre du programme pendant le quinquennat qui commence aujourd’hui. Lamodernisation de l’économie, c’estaussi l’amélioration du climat des affaires, c’est également la restaurationdu monopole fiscal de l’Etat et l’amélioration de l’efficacité de la dépense quipassent par une lutte implacable contrela corruption. Je m’engage à mener un
combat résolu contre cefléau.Mon vœu le plus cher, c’estqu’ à la fin de mon mandat,lorsque j’aurais quitté lepouvoir conformément auxprescriptions de la Constitution, je laisse un Niger radicalement transformé, un
Niger où les institutions démocratiquesseront plus fortes, un Niger où la luttecontre la corruption aura progressé, unNiger où les inégalités auront reculé etla classe moyenne se sera renforcée,un Niger uni, en paix et en sécurité, unNiger où « la faim zéro » est une réalité,un Niger bien équipé en infrastructuresde toutes sortes, un Niger qui aura progressé sur la voie de sa transition démographique, un Niger où l’école sera
gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de16 ans, un Niger où 40% de nos enfantsfréquenteront les centres de formationprofessionnelle et technique et en sortiront avec un métier, un Niger où lesuniversités formeront les cadres parmiles plus compétents de la sousrégion,un Niger où l’accès aux soins de santé,à l’eau potable et à l’assainissementsera garanti, un Niger où les emplois,notamment pour les jeunes, serontabondants, enfin un Niger résolumentengagé dans la réalisation de l’unité denotre continent. Voilà le projet pour lequel, plaise à Dieu, je travaillerai nuit etjour pendant cinq ans. Voilà l’ambition àla réalisation de laquelle j’invite tous lesNigériens.VIVE LE NIGER !VIVE LA REPUBLIQUE ! ».
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La lutte contre le terrorisme, une priorité du mandat
Tirer le meilleur parti de la lutte del’adversité que nous impose le
terrorisme
Créer les conditions d’une ruptureréelle avec l’obscurantisme en
diffusant le savoir partout
Ambition de laisser, à la fin de cesecond mandat, un Nigerradicalement transformé
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CONSEIL NIGÉRIEN DES UTILISATEURS DES TRANSPORTS PUBLICSDIRECTION GÉNÉRALE RUE DE LA LIBYE ; B.P: 11048 ; NIAMEY
Tél. : 20 73 51 85 / 20 73 21 87 ; FAX : 20 73 52 11 ;Email : cnut.dg@gmail.com / Site web : www.cnut.ne
« Le CNUT, un outil au service du chargeur nigérien »
NOS REPRÉSENTATIONS
Focaliser l’attention sur les préoccupationsdes chargeurs nigériens et apporter dessolutions concrètes aux multiples difficultésqu’ils rencontrent dans le cadre del’acheminement de leurs marchandises ;
Renforcer les capacités des chargeursnigériens par une formation et unencadrement adéquats, axés sur leursbesoins liés au transport et au commerceinternational ;
Défendre et protéger les intérêts desutilisateurs des transports publics au Niger ;
Contribuer à la réduction des coûts et délaisdes transports ;
Produire des statistiques de qualité sur lefret généré par notre commerce extérieur.
Mme DAOURA Hadizatou Kafougou,Directrice Générale
NOS OBJECTIFS :
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Excellence Monsieur le Président, le02 avril prochain marquera l’anniversaire de l’investiture du Président de la République pour sonsecond mandat à la tête du Niger.Quelles ont été les principales priorités de l’Assemblée nationale durantla première année de cette législature placée sous votre conduite ?L’Assemblée Nationale a d’abord euà cœur de s’installer dans la plénitude de tous ses organes et instances. Les députés ont pubénéficier de toutes les informationsdont ils ont besoin pour conduire sereinement leur mission de législateurs. Ensuite, évaluant la situationde l’institution dans tous ses aspects,le Bureau a lancé un ambitieux programme de modernisation, avecpour objectif l’amélioration de la qualité du travail parlementaire. S’agissant de ce programme, notre visionest de permettre à notre institution derejoindre les standards internationaux en matière de gestion du travaillégislatif, avec pour ambition le renforcement de sa crédibilité et l’amélioration de sa proximité avec lecitoyen de base.Dans cette volonté d’insuffler une dynamique nouvelle au sein de l’institution, nous avons adopté unedémarche axée d’une part, sur lamodernisation de notre outil administratif, et d’autre part, sur l’amélioration de la fonction parlementaire. Acet égard, notre but est d’améliorerla qualité de la loi et d’insuffler unedynamique de valorisation de lafonction de représentation. Le plan d’action qui a été élaboré àcet effet prévoit une réforme du
cadre juridique et institutionnel del’Assemblée Nationale, ainsi qu’uncertain nombre d’actions qui concourent au renforcement de la fonctionparlementaire. Il s’agit notamment duchangement d’approche en matièrede contrôle parlementaire, du renforcement de l’efficacité du travail descommissions permanentes, instances charnières et décisives du travail parlementaire.
Toutes ces réformes enga-gées seront poursuiviesPar ailleurs, dans le cadre de ce programme de modernisation du travailparlementaire, il est envisagé l’organisation systématique de missionsde terrain à l’initiative de l’AssembléeNationale sur des thématiques enrapport avec les préoccupations duplus grand nombre de Nigériens.L’objectif ici, est de rapprocher davantage l’institution des citoyens debase qui seront de plus en plus invités à exprimer leurs opinions relativement à l’exécution du chantierlégislatif. L’autre objectif est de donner à l’activité législative toute la visibilité etl’éclat nécessaire à lui assurerl’adhésion de la majorité des citoyens au nom desquels l’Assemblée Nationale agit. Il faudrait, qu’àtravers les contacts réguliers avec lecitoyen de base, la Nation se sentedavantage concernée afin d’être solidaire de tout ce qui se fait en sonnom. Pardessus tout, il faut éviterque ne s’installe une certaine indifférence entre l’opinion nationale et lesélus.
Toutes ces réformes engagées seront poursuivies et d’autres serontentreprises pour apporter plus d’efficacité dans l’accomplissement denotre mission de représentants dupeuple.
Excellence Monsieur le Président,sur le plan de la diplomatie parlementaire, vous avez entreprisune réelle offensive. Quels sontles grandes lignes ayant marquécette diplomatie parlementaire, etquelle appréciation faitesvous deson impact sur l’image de l’institution que vous dirigez ?Justement, la diplomatie parlementaire est l’un des axes majeurs duprogramme que je viens d’évoquer.Au niveau multilatéral, il s’agit depoursuivre notre participation àtoutes organisations interparlementaires avec l’ambition de les voiraméliorer leur fonctionnement, etsurtout de les voir s’impliquer davantage dans la prise en charge des problématiques qui transcendent lespréoccupations d’un seul pays. Ils’agit par exemple des questionscomme le changement climatique, lephénomène migratoire, le terrorismetransnational, le défi démographique,la lutte contre la pauvreté, etc. Il s’agit également de renforcer la
présence des organisations parlementaires régionales et internationales. Pour ce qui est desorganisations comme le Parlementde la CEDEAO ou le Comité interparlementaire de l’UEMOA, notre démarche est de contribuer aurenforcement de leurs prérogativesafin que les décisions qui en émanent puissent être mieux appliquées
dans l’intérêt de nos pays.Au niveau, bilatéral, notre ambition
est de créer des cadres permanentsde concertation avec les parlementsdes pays voisins et amis. Il s’agira dedévelopper des actions pour unecoopération mutuellement bénéfique. C’est dans cette optique que s’inscritla visite d’amitié et de travail que j’aieffectuée à Abuja, en République Fédérale du Nigeria, du 18 au 24 juillet2016, avec une importante délégation. Ce fut l’occasion pour l’Assemblée Nationale et la Chambre desReprésentants du Nigeria de poserles jalons de l’instauration d’un cadrede concertation permanente sur plusieurs questions qui concernent nosdeux pays, notamment celle relativeà la sécurité. Sur la sécurité précisément, les deux assemblées sœursont souligné l’importance de créer uncadre de réflexion sur la contributionqu’elles peuvent apporter, ensemble,à nos Forces de Défense et deSécurité qui sont sur la ligne de front.Il en est de même avec les Assemblées nationales des autres pays voisins comme le Burkina Faso, le Mali,le Sénégal et la Mauritanie, avec lesquels le Niger partage la bande sahélienne devenue la cible desmenaces terroristes. Cette diplomatie parlementaire sera étendue auxparlements d’autres pays ayant desrelations d’amitié et de partenariatavec notre pays. Au niveau interne, sans empiéter surle champ de compétence d’autresstructures, l’Assemblée Nationalepoursuivra ses médiations parlementaires, chaque fois que des conflitssociaux ou des crises menacent de
Interview de SEM. Ousseini Tinni, Président de l’Assemblée Nationale« Notre vision est de permettre à notre institution de rejoindre les standards internationauxen matière de gestion du travail législatif, avec pour ambition le renforcement de sa crédibilitéet l’amélioration de sa proximité avec le citoyen de base »
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Le PAN avec notre reporter
Réalisée par Assane Soumana
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SEM. Ousseini Tinni
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dégénérer ici ou là dans notre pays.Elle l’a fait lors des malheureux événements de Bangui et lors de la crisescolaire à Zinder. Les députés ont été aussi aux côtésdes populations à l’occasion de certains événements heureux, commece fut le cas lors de l’inaugurationdes logements sociaux à Sorey ettout récemment à Birni N’Gaourépour le lancement des travaux de la‘’Cité Ouri Gomni’’ ; ce sera bientôt lecas avec le lancement des travauxde la citée de l’Assemblée Nationale.De même, vous l’avez sans douteconstaté, l’Assemblée Nationale amarqué sa présence lors la dernièreédition du Sabre national de lutte traditionnelle à Tahoua.Concernant l’impact de cette diplomatie parlementaire, il se traduit,entre autres, par la récente visite detravail effectuée, du 20 au 22 mars2017, à Niamey, par une délégationde parlementaires de l’AssembléeNationale française conduite par leprésident de ladite institution, SEM.Claude Bartolone.De même, avec l’Arabie Saoudite,notre récente visite à Riyad a permisde créer les conditions d’une coopération parlementaire fructueuse avecl’Assemblée consultative dénomméMajlis El Choura, du royaume. Pourconsolider davantage cette coopération entre nos deux institutions, nousaurons l’honneur d’accueillir, auNiger, au cours du mois de mai prochain, la visite du président du MajlisEl Choura, SEM. Abduliâh Ibn Muhammad Al AshSheikh. En outre, l’Assemblée Nationale s’apprête à accueillir, au mois d’avril, la procureure de la Cour Pénale Internationale(CPI), Mme Fatou Bensouda.
Excellence Monsieur le Président,on a constaté que, dès votrearrivée à la tête de l’AssembléeNationale, vous avez orienté votreaction vers l’instauration d’un climat plutôt apaisé au sein del’hémicycle, tout en mettantl’Assemblée Nationale dans sonrôle de véritable temple de la démocratie. Quelle évaluation faitesvous des changements qualitatifsapportés au sein de l’institutionparlementaire ?L’Assemblée Nationale est le lieu paressence de la contradiction nécessaire. Comme vous le savez, lesquestions en débat concernent leprésent et surtout le futur de notrepays. Mais, pour autant, n’oubliezpas qu’il ne s’agit ni d’antagonisme,ni d’inimitié à cultiver. L’on peut s’opposer et rester courtois.Notre actuelle législature a eu lachance d’être animée par des personnalités qui comprennent aisément cette situation et les enjeux
d’un climat apaisé pour notre pays. Chacun reste dans son rôle mais entenant compte des exigences de l’intérêt général. Ainsi, à l’unanimité, les députés ontdécidé de cultiver entre eux les valeurs de fraternité, de solidarité pourcimenter l’unité nationale, et d’entretenir un climat de sérénité au sein del’hémicycle. Et dans cet esprit, lesgroupes parlementaires se consultent régulièrement pour veiller à l’application de ce consensus. C’estdans ce cadre que s’inscrit le dinerde presse ayant récemment réunil’ensemble des groupes parlementaires pour échanger avec les journalistes sur des sujets ayant trait à lavolonté partagée de maintenir unréel climat de cohésion au sein l’hémicycle.
On a pu constater que l’Assemblée nationale a presque toujoursmassivement adopté les projetsde textes à elle soumis par le Gouvernement. Comment qualifieriezvous les rapports entre leLégislatif et l’Exécutif ?Le vote massif des textes, commevous le dites, découle de la situationque je viens d’évoquer tantôt, à savoir la claire conscience que les députés, toutes tendances confondues,ont des exigences de l’intérêt général. Il trouve également son fondement dans la situation que vousconnaissez : d’une part, le Présidentde la République, élu avec une écrasante majorité, a mis en place unGouvernement soutenu par une majorité parlementaire de plus de 80%des députés. Il va sans dire que cetétat de fait donne aux projets gouvernementaux toutes les chances d’êtrebien étudiés et d’être adoptés à unelarge majorité. D’autre part, comme vous le savez,le Niger est encore un pays en devenir, il se construit en ayant à releverbien des défis qui transcendent lesclivages politiques. Et comme onpeut le constater, la majorité des loissoumises au vote des députés portent généralement sur des initiativesvisant à satisfaire des besoins sociaux primordiaux des populations nigériennes. Il s’agit là de prioritésréelles dont l’importance pour les Nigériens n’échappe à aucun député.Parce qu’ils sont responsables etconscients de l’importance de ceslois, les députés agissent dans lesens des intérêts du peuple qui les aélus en votant en faveur des textesde loi visant à améliorer les conditions de vie des Nigériens. Chacunpeut le comprendre, les questions desécurité, d’autosuffisance alimentaire, la qualité de l’Éducation et dela Santé, la couverture des besoinsen infrastructures de base ne sont
pas d’essence idéologique. Les députés ont décidé decultiver entre eux les valeursde fraternité, de solidaritépour cimenter l’unité natio-naleDu reste, de nos jours, les oppositions idéologiques cèdent progressivement le pas à la qualité del’ambition que l’on a pour son pays,au choix des méthodes pour atteindre les résultats et objectifs que l’onse fixe. Au Niger, beaucoup de nosbesoins restent encore essentiels.Nos élus le savent et le traduisentpar des postions aux antipodes de lapolitique politicienne, lorsqu’il fautvoter les textes de loi y relatifs. Voici pourquoi, très souvent, sur destextes portant et sur l’amélioration ducadre de développement et sur lessecteurs sociaux, l’unanimité restede mise à l’Assemblée Nationale.Mais, que l’on ne s’y méprenne pas,en amont, dans les commissions générales permanentes et lors de ladiscussion générale, les textes sontexaminés dans tous leurs détails,sans aucune complaisance.Les observateurs de la scène politique nationale apprécient diversement l’adoption parl’Assemblée Nationale de la Résolution portant création d’une Commission d’enquête parlementairepour investiguer sur l’affaire ditede la ‘’vente d’uranium du Niger etd’un virement bancaire de 200 mil
liards de FCFA’’. Quel sens donnezvous à l’adoption de cette résolution, tant par les députés del’opposition que par ceux de lamajorité au pouvoir ? Sur la commission d’enquête, permettezmoi d’être bref ! En effet, lacommission a été mise en placeconformément à nos textes fondamentaux. Ne lui prêtons aucune intention, attendons qu’elle nous livreses conclusions au terme du délaiqui lui est imparti. Gardonsnousdonc de tout jugement à priori decommentaire superflu.Excellence Monsieur le Président,l’Assemblée Nationale a accordé uneattention particulière à la question dela sécurité. Quel message voudriezvous adresser au peuple nigérien relativement à la situation sécuritaire dupays ?La sécurité est la condition a priori del’existence de tout pays ; sans sécurité, il ne saurait y avoir la mise enœuvre d’un programme de développement. La sécurité n’est donc pasuniquement l’affaire des FDS et duGouvernement; elle concernechaque citoyen de ce pays. A l’imagede l’unité nationale, elle n’a pas deprix. Mais, pardessus tout, la sécuritétranscende tous les clivages politiques. C’est pourquoi, comme lePrésident de la République, j’en appelle à la vigilance de tous et de chacun pour que notre pays, en dépitdes multiples menaces extérieurespuisse, continuer à évoluer dans lapaix et la sérénité.
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Malgré d’énormes effortsconsentis par le Gouvernement nigérien et ses
partenaires, les besoins alimentaires, sanitaires, scolaires ne sontpas toujours satisfaits et certainescatégories ou couches socialessont marginalisées. Or, l’Etat seuln’est pas en mesure de faire faceefficacement à tous les problèmes. La société civile, notamment les associations ou lesfondations, doivent donc s’organiser pour participer au combatpour la survie, la protection et ledéveloppement de la femme et del’enfant au Niger.C’est ce que fait la Fondation Guri‘’Vie Meilleure’’. Ses interventionsse font selon trois axesstratégiques. Ces axes épousentaussi des objectifs prioritaires duProgramme de la Renaissance duPrésident de la République. Il
s'agit notamment de l'améliorationde la santé et de la nutrition despopulations nigériennes ; de lascolarisation des jeunes, particulièrement de la jeune fille, afinde réduire les disparitésobservées entre les filles et lesgarçons à l'école ; et d'assurer unenvironnement sain et durable àtravers des actions concrètes etvisibles sur le terrain. En plus, laPremière Dame se bat pour que ladignité des femmes soit respectéeet pour faire en sorte que la scolarisation de la jeune filles'améliore de façon substantielle.
La contribution de la FondationGuri Vie meilleure au
développement du paysC’est pour faire face à plusieursbesoins que la Première dame duNiger a lancé officiellement saFondation en 2011.
Les programmes développés seconcentrent sur trois secteurs.Dans le secteur de la santé, laprotection de la mère et de l’enfantcontre le VIH/SIDA est une despriorités de ce domaine d’intervention. Pour cela, des sessions deformation des agents de santéissus des différentes régions duNiger sont organisées régulièrement pour l’amélioration de laSanté de la Mère et de l’Enfant.Ces formations se déroulent sousforme théorique et pratique. LaFondation encourage aussi laprise en charge des enfants souffrant de différentes malformationsorthopédiques et congénitales,mais aussi incite l’utilisation desnouvelles technologies dans laprise en charge des maladies àtravers la Télémédecine par Satellite (SATMED). La Première dame soutient également, en ce qui concerne la santésexuelle des adolescents et desjeunes, la mise en place des centres socioéducatifs qui utilisentles TICs pour offrir des conseils,des services d’écoute permettantd’éviter le comportement à risqueface au VIH/Sida.Le programme de lutte contre leVIH/SIDA reste l’une des composantes essentielles de l’actionde la Fondation de Hadjia AïssataIssoufou. En effet, dans le cadrede la prévention de la pandémie,un accent particulier est mis sur laparticipation aux efforts nationauxde lutte contre la pandémie etsurtout sur toutes celles visant latransmission du VIH de la mère àl’enfant. Mieux, le programme viseà apporter à ce niveau un renforcement et une vulgarisation des
actions de réduction de la transmission mèreenfant. Pour prévenir defaçon primaire l’infection chez lesfemmes, elle a décidé de soutenirtoutes les initiatives et programmesde lutte contre l’infection du VIHchez la mère et l’enfant. Elle, quiest particulièrement attachée à lacause des enfants, veut prendreune part active dans la lutte. A ceteffet, elle préside égalementtoutes les grandes campagnes desensibilisation, et sa présence estun stimulant pour les mères defamille qui répondent présentes àson appel. La Fondation Guri intervient pourla construction et la réhabilitationd’établissements sanitaires. Ellefournit des médicaments et deséquipements aux hôpitaux et organise de façon régulière desséances de dépistages gratuitssur toute l’étendue du territoire,ainsi que des caravanes ophtalmologiques pour les populationsdes quartiers défavorisés. Les matériels et équipements offerts par la Fondation Guri Viemeilleure sont composés entreautres de générateurs, de tablesde chevet, de défibrillateurs, denégatoscopes, de lits, de matelasgonflables, de pompes et accessoires, de tensiomètres, de tenuesde bloc jetables, de tenues dupersonnel, de gammes de produits pharmaceutiques, de savonsde toilettes, de vivres, de moustiquaires, de matériels ophtalmologiques, etc.Dans le secteur de l’Education, lesefforts tendent surtout à donner lapossibilité aux jeunes, notammentaux filles, d’accéder plus facilement aux formations scientifiques.
Aider les plus démunis en améliorant qualitativementleurs conditions de vie, voilà le sacerdoce de la PremièreDame du Niger, Hadjia Aïssata Issoufou. Depuis lacréation en 2011 de la Fondation Guri Vie Meilleure qu’elledirige, cette brave et infatigable mère de famille s’esttoujours battue pour les droits des femmes, de la jeunefille et de l’enfant. Parcourant les villes et villages du paysou aux côtés de ses homologues Premières Dames auniveau des tribunes internationales, elle a toujours sudonner le meilleur d’ellemême pour protéger et défendreces valeurs humaines qui lui sont si chères, et rappeler àtous que le combat pour une vie meilleure est l’affaire detous. La présidente de la Fondation ‘’Guri Vie Meilleure’’atoujours soutenu que seul l’engagement basé sur uneconviction personnelle et collective permettra d’éradiquerles maltraitances, les violences et les discriminationsdont sont victimes les femmes et les enfants. Ses actionset son combat quotidiens, sa bonne coopération avec lespartenaires, ont aidé à améliorer substantiellement la viede milliers d’enfants et de femmes au Niger.
! Fondation Guri’’Vie Meilleure’’de la 1ère Dame Hadjia Aïssata Issoufou Toujours prête pour le social
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la Fondation de Hadjia Aissata Issoufou vien en aide...!
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Grâce à ses multiples partenaires...
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La Fondation initie et organisechaque année l’édition du Prix del’Excellence et du Mérite qui regroupe plus d’une centaine de lauréats issus des huit (8) régions dupays. L’édition a pour objectif depromouvoir la culture de l’excellence et du mérite des meilleursélèves des cycles de formation duprimaire, du secondaire ainsi queceux des soussecteurs de la formation professionnelle et technique de pays. La Fondation Guri Vie Meilleure,conformément à ses axes d’intervention, accorde une place dechoix à l’Education, met à la disposition des établissements scolaires des couvertures, des draps,des cartons de savon et desmoustiquaires imprégnées destinés aux élèves. Elle a égalementeu à remettre en état les tablesbancs et des salles de cours afinde permettre aux apprenants detravailler dans de meilleuresconditions. Aussi, ’’Guri Vie Meilleure’’ atelle,dans ses activités en direction del’Education, mis en place un ProjetInformatique Pour Tous (PIPT)dont plusieurs établissements scolaires ont déjà bénéficié. Dans lecadre de ce projet, la Fondation aaménagé et équipé des salles informatiques dans des Collèges etLycées du Niger afin qu’elles puissent répondre aux normes pourun meilleur enseignement de l’informatique et un meilleur accès àl’internet. A chaque rentrée scolaire, Hadjia Aïssata Issoufoumanifeste sa solidarité aux parents d’élèves démunis en offrantdes kits scolaires à des milliersd’enfants, leur assurant ainsi unaccès au savoir, gage d’un lendemain meilleur. La Fondation réhabilite aussi des bibliothèques pourpermettre aux enfants défavorisés
d’avoir accès à la lecture. Des motifs de satisfaction ont étéenregistrés sur ce plan, eu égardau nombre de chantiers surlesquels la Fondation est présenteet a obtenu des résultats. Enoutre, toujours dans le domaine del’Education, Guri Vie Meilleuremène des plaidoyers en faveurdes droits de l’enfant, plus particulièrement du droit des filles àl’éducation, à travers plusieursfora nationaux et internationaux.Dans le domaine de l’Environnement, notamment celui de lalutte contre la déforestation et ladésertification, plusieurs projetssont actuellement à l’étude, dontune action de sensibilisation desenfants à l’hygiène. Il s’agit de distribuer, dans toutes les écoles dupays, un manuel présentant lesgestes à connaître pour éviterd’être exposé aux maladies liéesà l’eau. Un autre projet de formation des paysans à un procédéagroécologique est également encours. Le projet intitulé ‘’Projet derenforcement de la résilience desFemmes de la Filière Poissonpour faire face aux effets des
Changements Climatiques’’(PROREF) est déjà en phase demise en œuvre. Les actions de la Fondation GuriVie Meilleure visent également larécupération des terres, le reboisement et la lutte contre ledéboisement à travers des activités multiples comme la mise enœuvre d’un projet de vulgarisation
de l’utilisation du gaz butane pourla cuisine en remplacement dubois énergie; les plantations d’arbres dans les espaces déboisées;les plantations d’arbres dans lesécoles dans le cadre de l’éducation environnementale; l’octroi deterres à usage de jardins et leuraménagement pour des groupements féminins.
La Première dame AïssataIssoufou sur tous les fronts
pour promouvoir les droits desfemmes et des enfants
Hadjia Aïssata Issoufou est membre de plusieurs organisations etstructures visant à promouvoir lesdroits des femmes. Les plus connues sont l’Organisation des Premières Dames d’Afrique pour la
lutte contre le VIH/Sida (OPDAPS)et ‘’Synergies Africaines’’. L’Organisation des PremièresDames d’Afrique contre leVIH/SIDA (OPDAS) a été créée en2002 en tant que voix collectivepour les personnes les plus vulnérables d’Afrique, les femmes etles enfants infectés et affectés parla pandémie du VIH/SIDA.Quant à ‘’Synergies Africaines’’,c’est une association créée pardes Premières Dames d’Afriqueen 2003. Elle compte égalementen son sein des personnesphysiques et morales de bonnevolonté, des scientifiques qui contribuent à la vie active de l’association, ainsi que les anciennesPremières Dames d’Afrique etd’autres continents qui adhèrent àses statuts.Leurs objectifs sont entre autresd’assurer l’épanouissement desjeunes africains face à la menacedu VIH/SIDA, de créer des fondsde solidarité pour appuyer les efforts de lutte contre le SIDA et lamisère, de contribuer à la
recherche de la paix et ausoulagement des souffrances desvictimes des conflits et des crisesen Afrique, et d’encourager larecherche vaccinale et ledéveloppement de l’industriepharmaceutique.L’action des Premières Damesvise à contribuer au renforcementdes réponses nationales. De parleur position d’influence, elles suscitent des actions de plaidoyer, decommunication et de mobilisationsociale, mais aussi des actionsconcrètes de terrain directementperceptibles par les populationsbénéficiaires.
Aïssa Abdoulaye Alfary
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... aux personnes vulnérables...
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... et fait des don de matériels...
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P... informatique et didactiques aux établissements scolaires.
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Ce combat mené parla Première Damedu Niger en faveurdes femmes et des
enfants de notre pays est trèsutile. En effet, au Niger selonles statistiques, toutes les deuxheures, une femme meurt pendant la grossesse ou après l’accouchement, six nouveaunésmeurent et 30 femmes deviennent invalides par suite de complications obstétricales. Cette
situation très préoccupantepour les autorités de notrepays, malgré les progrès réalisés ces dernières années, n’adonc pas laissé indifférenteDocteur Malika qui s’est engagée à travailler dans ce cadre àtravers la Fondation Tattali Iyali.Depuis lors, que de réalisationseffectuées par cette Fondation,dont le nom signifie ‘’prendresoin de la famille’’. Marraine de la Campagne d’Ac
célération de la Réduction de laMortalité Maternelle en Afrique(CARMMA), Marraine de l’Eradication de la Fistule Obstétricale, elle est en train detravailler pour que ‘’l’accouchement soit un évènement heureux dans la famille et que lamère et l’enfant vivent dans unmonde meilleur’’. Dr Malika Issoufou œuvre pour promouvoirla santé maternelle et infantileet pour la scolarisation de lajeune fille. Docteur a fait aussisienne la lutte contre la fistuleobstétricale, les mutilations génitales féminines, la lutte contrele tabagisme et la prise encharge de maladies comme ladrépanocytose et le cancer. Onse rappelle d’ailleurs de lagrande rencontre des expertsnigériens et marocains sur lecancer organisée en 2012 àNiamey à l’initiative de la Première Dame. “Pour éviter descomplications chez les femmesenceintes et allaitantes etmieux les soutenir, la FondationTattali Iyali mène des effortsen vue d’appuyer l’Etat pour faciliter l’accès des femmes enceintes et allaitantes aux soinsinfirmiers et à des services desoins de santé de qualité’’, indique une source de ladite fondation.
Celleci précise que ‘’ces efforts
sont menés sous forme de plaidoyer à l’endroit des décideurset par la mobilisation des ressources afin de renforcer la capacité des services de soins desanté. En outre, la FondationTattaliIyali s’efforce de rendreles services de soins de santégratuits, plus efficients et efficaces pour les femmes enceintes et les enfants âgés de 0à 5 ans’’. Plusieurs fois, la fondation a remis des matériels etconsommables médicaux auprofit des formations sanitairesde la capitale, en collaborationavec ses partenaires commel’Association Enfants Handicapés d’Afrique.
Solidarité avec les enfantsen difficulté
Conformément à la vision de lafondation Tattali Iyali qui est‘’d’œuvrer pour l’avènementd’un monde meilleur pour lafemme, l’enfant et les personnes en situation de handicap et les autres couchesvulnérables de la société’’, DrMalika Issoufou s’est mêmerendue à la Maison d’arrêt deNiamey pour visiter les femmeset les mineurs. Pour constaterleurs conditions de détention,leur apporter soutien moral etmatériel, elle a tenu à effectuercette visite en compagnie del’Association des femmes desambassadeurs accrédités dans
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... toujours aux côté des populations vulnérables...!
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Tattali Iyali et sa présidente Dr Lala Malika Issoufou...
Les multiples actions entreprises par la fondation Tattali Iyalide la Première Dame Dr Malika Issoufou Mahamadou cadrentparfaitement avec les objectifs du Programme de laRenaissance à travers ses axes relatifs au développementsocial et à l’accès à l’eau potable. Agadez, Diffa, Dosso,Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri, Zinder, toutes les régionsdu Niger portent aujourd’hui les empreintes des nombreusesréalisations de la Fondation Tattali Iyali créée en octobre 2011par la Première Dame du Niger, Dr Malika IssoufouMahamadou. Déterminée à apporter sa contribution dans lamise en œuvre du Programme de la Renaissance du Nigerinitié par le Président de la République, Dr Malika IssoufouMahamadou s’est mise pleinement au service despopulations vulnérables, notamment les femmes et lesenfants du Niger. Pour cela, elle ne ménage ni son temps, nison énergie pour aller défendre leur cause dans les grandesrencontres sous régionales, régionales et internationales.Tout comme elle n’hésite pas à porter main forte aux femmesmaraîchères dans leurs exploitations agricoles, à aller visiterdes personnes vulnérables et leur distribuer des repas, àoffrir des machines à coudre et autres matériels de coutureaux femmes afin qu’elles exercent des activités génératricesde revenus. Docteur Malika Issoufou n’hésite pas aussi unseul instant en cas de nécessité à porter sa blouse pourintervenir aux côtés d’autres médecins dans une salled’opération.
! Fondation Tattali Iyali de la 1ère Dame Dr Malika IssoufouUn combat dynamique pour la femme et l’enfant
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notre pays. Une initiative à saluer parce qu’elle a permis la réfection des locaux de l’atelier decouture pour les femmes etcelle des cellules des mineurs. C’est le même souci quia guidé la Première Dame duNiger à se rendre au siège despersonnes handicapées et àleur offrir une rupture de jeûnependant le Ramadan ainsi quedes dons divers. Dans le cadredes activités de sa fondation, DrMalika Issoufou a aussi initiéune levée de fonds au profit desenfants en difficulté familiale duVillage d’enfants SOS Niger.Elle a inauguré le Village SOSde Dosso et apporté un appuiaux enfants orphelins de laCommune 3 de Niamey en collaboration avec l’ONG QuatarCharity. Toujours solidaire des enfantsen difficulté, la Fondation TattaliIyali octroie aussi des vivres etdes fournitures scolaires auxélèves orphelins. C’est le casau niveau du Complexe scolaire franco arabe Al–Yataama. Tattali Iyali, qui a beaucoup departenaires, a procédé à l’inauguration du complexe scolaireAl Ahlul Qouran dans le villagede Bangoula à une quinzainede kilomètres de Niamey sur laroute de Tillabéri. Ce complexecomprenant un jardin d’enfantset une école primaire est le fruitdu partenariat entre la Fondation de Dr Malika Issoufou et
l’ONG allemande Helfen In Not.Des appuis conséquentspour l’autonomisation desfemmesLa fondation intervient égale
ment dans le domaine des activités génératrices de revenuspour encourager l’autonomisation des femmes. Le renforcement du pouvoir économiquedes femmes demeure en effetune priorité de la PremièreDame consciente des besoinsspécifiques des femmes et durôle primordial qu’elles jouentdans le développement économique et social et pour le bienêtre des familles et de leursenfants. On estime, au niveaude la fondation Tattali Iyali que‘’pour faciliter un véritable ‘’empowerment’’ social et économique des femmes, desprogrammes d’activités génératrices de revenus sont déployés
pour les femmes. Cela rendraitles femmes non seulement plussolvables mais aiderait aussidans l’affectation des ressources pour l’équilibre des ménages et la scolarisation desenfants’’.
L’accès à l’eau, un autre voletdu programme de Tattali IyaliDans le domaine de l’eau, endépit des efforts entrepris par leGouvernement pour faciliterl’accès à l’eau potable aux populations, notre pays resteconfronté à un défi énorme. Lesdifficultés d’approvisionnementque connaissent aujourd’hui leshabitants de certains quartiersde la capitale est un exemplepalpant. Or le problème de l’accès à l’eau potable constitue undes principaux enjeux pour l’atteinte des objectifs concourantà l’amélioration des conditionsde vie de nos populations.
A Niamey comme dans les autres régions du Niger, l’approvisionnement en eau concernesurtout les femmes qui trimenten longueur de journée pourfaire en sorte que ‘’l’or bleu’’ nemanque pas à la famille. C’estdonc consciente de cette cuisante réalité que la PremièreDame, Dr Malika Issoufou, s’estengagée à aider les femmesdans ce sens en inscrivant enbonne place le volet eau dansle programme de la fondationTattali Iyali. Soulager lesfemmes de la corvée d’eau vaincontestablement contribuer àaméliorer leurs conditions devie. A la Fondation, on estimeque ‘’pour permettre l’accès àl’eau potable pour les femmes,en particulier dans les zones rurales, Fondation Tattali Iyali in
clut dans son programme lesmesures visant à mobiliser desressources pour financer desmicroprojets d’infrastructure del’eau et l’amélioration desmoyens de drainage’’.En somme, c’est l’améliorationdes conditions de vie de lafemme, de l’enfant et de toutesles autres couches vulnérablesqui sont au cœur des actions dela Première Dame Dr Malika Issoufou Mahamadou.
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... des villages pour la foruniture en eau potable..
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... et des femmes victimes de la fistule obstétrique.
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DD ans son discours d’investiture de son 2ème mandat, ilindiquait notamment avoirrenforcé ‘’nos capacités
opérationnelles et de renseignements’’. Des opérations lourdes, mobilisant des milliers d’hommes, ontété conçues et exécutées pour protéger les régions frontalières avec laLibye, le Mali et le Nigéria. ‘’A l’intérieur du territoire, nous avons mis aupoint des patrouilles régionales et départementales qui sillonnent quotidiennement les villages pour ysécuriser les populations. Avec leTchad, nous avions apporté notreconcours au Nigéria en montant uneopération pour libérer des villes occupées par BokoHaram. Avec leBénin, le Cameroun, le Nigéria et leTchad, nous avons mis en place une
force mixte multinationale pour juguler la menace de cette organisationdont la barbarie est bien connue. AuMali, en Côted’Ivoire, en RépubliqueDémocratique du Congo, le Niger estprésent dans les missions des NationsUnies pour contribuer à la sécurité de ces pays frères. Ainsi, notrepays a non seulement maintenu lasécurité et la paix à l’intérieur de sesfrontières, mais aussi a contribué àla sécurité et à la paix dans la ré
gion’’, a ajouté le Chef de l’Etat.Aujourd’hui le Niger est véritablementun îlot de paix, dans une zone particulièrement instable. Grâce au renforcement sans précédent descapacités matérielles, humaines et financières de nos valeureuses Forcesde Défense et de Sécurité, notreArmée est aujourd’hui l’une des plusprofessionnelles et l’une des plus efficaces du Continent Africain. Dureste, elle a récemment été classée3ème meilleure Armée d’Afrique del’Ouest après celles du Nigéria et duGhana. ‘’Je suis conscient du fait que la menace que constitue Boko Haram inquiète bon nombre d’entre vous. Je voudrais m’adresser tout particulièrement à nos compatriotes de la région de Diffa, région particulièrement
affectée par les activités terroristes decette secte. Je tiens à vous rassurerque Boko Haram, plaise à Dieu, serabel et bien vaincu. Pour preuve, dansle cadre de l’offensive lancée par laForce Multinationale Mixte (FMM), regroupant le Niger, le Tchad, le Nigériaet le Cameroun, les contingents nigériens de l’opération “Gama Aïki” ontréussi, le 28 Juillet dernier, à reconquérir la ville nigériane de Damassak’’, disait SEM. Issoufou
Mahamadou au mois d’août 2016. Etquelques mois seulement après cetteintervention, Boko Haram a commencé à battre de l’aile, et ses combattants à faire défection.Selon le Chef de l’Etat, l’excellentecoopération sécuritaire qui existeentre le Niger et la France, dont l’opération Barkhane, a permis de verrouiller les confins nord de notre pays. Ila également salué le plan d’actionconjoint NigerÉtatsUnis d’Amériquepour l’élaboration d’un cadre stratégique à travers l’Initiative sur la Gouvernance en matière de Sécurité(SGI), qui a permis au Niger d’acquérir les capacités d’une analyse rigoureuse des menaces actuelles etémergentes. C’est une Initiative qui aété renforcée par le lancement duCentre National d’études Stratégiques et de Sécurité (CNESS), unoutil de veille et d’anticipation stratégique.‘’ Je continuerai à tout mettre enœuvre pour renforcer notre armée,afin de lui permettre de pleinementassumer le rôle qu’elle joue aujourd’hui: celui de servir de rempartface au terrorisme dans le Sahel. Endehors de la menace terroriste à laquelle notre pays fait face, notonsque le crime organisé, ainsi que lestrafics en tout genre, constituent également une grave menace à la sécurité des personnes et de leurs biens’’,a dit le Président de la République. Parlant du trafic des migrants, il fautdire que depuis 2011, ce phénomènea causé la mort de plusieurs centaines de personnes innocentes dontdes femmes et des enfants. ‘’Jepense notamment à Amadou, âgé d'àpeine 5 ans, mort dans le désert duTénéré, ou encore à Ismael, 9 ans,mort dans les bras de sa mère aprèsavoir tous deux été abandonnés dansce même désert par leurs passeurs.Je voudrais réitérer toute ma détermination à combattre ce trafic honteuxavec la plus grande fermeté. Les individus à la tête de ces réseaux, les
passeurs ainsi que tous leurs complices, répondront tôt ou tard de leursactes ignobles devant la justice’’, a ditSEM Issoufou Mahamadou dans sonmessage à la Nation du 2 août dernier. Des efforts sont quotidiennementfaits par le Gouvernement pour sensibiliser les populations sur le dangerde la migration clandestine. Au moisde septembre 2016, le ministre d’Etaten charge de l’Intérieur a présidé,dans la région de Zinder, un forumnational sur la migration clandestine. A cette occasion, le ministre d’EtatBazoum Mohamed a tenu à féliciterles uns et les autres pour avoir massivement répondu à cette rencontredudonneretdurecevoir. D’entréede jeu, le ministre d’Etat Bazoum Mohamed s’est réjoui des progrès importants enregistrés récemment, et quiont contribué à la diminution considérable du phénomène de la migrationclandestine.L’Etat, atil dit, est en train de mettresur pieds plusieurs activités génératrices de revenus pour assurer la réinsertion sociale des populationsnigériennes candidates à la migrationclandestine, une pratique inacceptable d’un point de vue politique. ‘’Le gouvernement ne saurait tolérerde voir l’image de notre pays se dégrader à travers l’attitude de nos enfants encombrant les carrefours desgrandes villes algériennes dans l’espoir d’une charité tout aussi hypothétique que périlleuse’’, a dit le ministred’Etat. Il a rappelé qu’en Septembre2013, des Nigériens, au nombre 92,tous ressortissants de Kantché, ontperdu la vie dans le Sahara. ‘’Cettepratique doit cesser, car elle a entaché votre réputation, puis arrachédans des conditions tragiques ceuxqui auraient dû prétendre à un autredestin’’, avait conclu le ministred’Etat.
Oumarou Moussa
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Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, lors du lancement des activitésde la mutuelle de santé de la Garde Nationale et de la Police
Le Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, a toujours faitde la sécurité du Niger la priorité de toutes les priorités pendant sonpremier mandat. Et dans le cadre de ce second mandat, il est restéintransigeant sur cette question : la sécurité avant tout ! Et il déploie desmoyens colossaux pour que, malgré tous les foyers de tensions qui nousentourent, le Niger reste un havre de paix. Il en est de même dans le cadrede la lutte contre la migration clandestine.
Sécurité et lutte contre la migration clandestineDes efforts appréciables pour maintenir le pays en paix
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Le ministre d’Etat Bazoum Mohamed (micro) s’adressant auxpopulations
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Elle s’est imposée grâceaux efforts inestimables età l’énergie déployée parses agents, son directeur
général M. Maman Abou, ainsi queses proches collaborateurs. Eneffet, le directeur général de la NINa cru à ses capacités managérialesà relever les défis dans un contextemondial marqué par une forteconcurrence, où seules les entreprises dynamiques et entreprenantes résistent et survivent. Lepersonnel avait confiance, et le manager, avec des qualités irréfutables d’un bon leader, a su relanceret faire prospérer les affaires deNIN. Grâce à l’acquisition du matériel etdes ressources humaines qualifiées, en investissant dans la forma
tion du personnel, la NIN a fini pars’imposer sur le marché de l’impression et de l’édition. Pour aider la NIN à souffler ses 25bougies, les présidents des Institutions de la République, des députésnationaux, des membres du Gouvernement, ainsi que de nombreuxinvités ont fait le déplacement de laPlace du Petit Marché. Après une visite guidée de la NIN,le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a saluéla qualité de l’œuvre de MamanAbou. Il a indiqué qu’à travers laNIN, on voit le courage et l’abnégation de cet homme qui fait la fierténationale. Le Premier ministre aréaffirmé la détermination du Gouvernement à accompagner le secteur privé. En prenant la parole à
cette occasion, le ministre de l’Industrie, M. Abdou Maman, ad’abord rappelé qu’il y a de cela unquart de siècle, cette unité industrielle a vu le jour à l’initiative d’unhomme qui avait de la vision pourson pays, en l’occurrence le directeur général Maman Abou. En outre, le ministre de l’Industrie asouligné que si cette imprimerien’existait pas, il fallait la créer afinde faire face aux immenses besoins du pays en matière d’impression et d’édition. Les multiplesservices ditil, fournis par cette entreprise auraient pu simplement sefaire à l’extérieur d’où des conséquences économiques qui en découleraient en termes d’équilibrede la balance des paiements. Selon le ministre de l’Industrie, leGouvernement a joué pleinementsa partition dans le projet de création de la NIN à travers l’octroi desavantages du Code des Investissements. Notons que cet appui a permis deconserver les emplois déjà exis
tants et de créer de nouveaux. Il aégalement permis au promoteur deréaliser d’importants investissements faisant de cette entrepriseune référence dans la sousrégion,a confié M. Abdou Maman. Le ministre de l’Industrie a assuré que leGouvernement continuera à accompagner ce secteur et à créertoutes les conditions de son développement.Pour sa part, le directeur général dela NIN, M. Maman Abou, a rappeléque la création de son entrepriseremonte à 1992, lorsque le processus de la liquidation de l’Imprimerie Nationale du Niger (INN),détenue par des ressortissantsfrançais, a été engagé. Il a dit avoirpris le risque d’acquérir cette entreprise qui traversait des difficultés, du moment où l’entreprisen’arrivait même pas à payer sesprincipaux fournisseurs et ses arriérés d’impôts. A cette situation denon paiement de ses différentscréanciers, est venu se greffer lenon règlement des salaires desemployés de l’INN. Il a indiqué quepour surmonter ces difficultés, l’INNa élaboré un plan de restructuration qu’elle a transmis à l’AFD qui,à cette occasion, a financé les arriérés d’impôts et des fournisseurs.Malgré tout, les difficultés ont persisté, entrainant la dissolution de lasociété, suivie de sa mise en liquidation en 1991. M. Maman Abou a indiqué qu’avecla création de la NIN, une nouvelleère s’est ouverte dans le secteurindustriel national, notamment dansle domaine de l’imprimerie.Connaissant le défi qui l’attend, ledirecteur général, après avoir acquis l’entreprise, s’est investi à relancer les activités avec en toile defond, la réalisation d’un vaste programme d’extension et de modernisation de l’outil de productionresté longtemps obsolète. Au fildes années, ajoutetil, les investissements ont été amplifiés, ce quifait aujourd’hui de la Nouvelle Imprimerie du Niger, l’imprimerie lamieux équipée en Afrique de
La Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN) fête ses 25 ans
25 années d’impressionqui fait impression !
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Le PM et les invités recevant des explications sur le fonctionnement de l’imprimerie
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, SE. Brigi Rafini, apris part hier à la cérémonie commémorative du 25ème
anniversaire de la Nouvelle Imprimerie du Niger (NIN).L’entreprise a mis au profit ce moment historique de sonexistence pour montrer à l’assistance ce qu’elle est en train defaire dans le domaine de l’impression et de l’édition, au Niger etau niveau sousrégional. En 25 ans d’existence, la NIN est à lacroisée des chemins.
M. Maman Abou élevé à la dignité de Grand Officier de l’Ordre National du Niger
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l’Ouest. Précisons que dans le cadre de l’atteinte de ses objectifs, le DG de laNIN était convaincu qu’il était nécessaire de mettre un accent sur lecapital humain. C’est pourquoi il adégagé des ressources appropriées pour assurer la formationdes agents sur tous les métiers dela chaine graphique. ‘’Aujourd’hui,25 ans après, nous sommes fiersdes réalisations. Ainsi, en plus destravaux ordinaires, la NIN s’est spé
cialisée dans la conception et l’impression de documents sécurisés.Aussi, nous sommes dans ce domaine au top niveau de l’informatisation des processus, notammentavec l’acquisition et l’installationd’équipements dotés de technologies de pointe et de logiciels appro
priés’’. Il a expliqué que le niveau actuel demodernité et de performance est lefruit de la constance de l’entreprisedans les investissements. Selon M. Maman Abou, la NIN a supréserver les anciens emplois et àcréer de nouveaux. Elle compteactuellement 83 salariés composésen majorité des jeunes. En outre,ajoutons que toutes les réalisationsont été faites avec le concours etl’intervention de plusieurs acteurs.Il a remercié tous ceux qui ont soutenu la NIN pour sa consécration. Il s’agit entre autres du Gouvernement à travers le Ministère de l’Industrie pour avoir accordé àl’entreprise le bénéfice des avantages du Code des Investissements, de l’accompagnement duBureau de Restructuration et de
Mise à Niveau de l’Industrie duNiger à travers la réalisation dedeux (2) projets d’assistance technique ; et des partenaires financiers, notamment la SONIBANK,laBIA et la BAGRI en acceptant d’accompagner les projets d’investissement avec des concours financiers
à la hauteur des besoins de l’entreprise; et aussi les employés qui sesont investis pour le succès de l’entreprise.Quant à M. Christophe Villar, invitéd’honneur et partenaire stratégiqueintervenant dans la formation dupersonnel de la NIN en France leMEDIAGRAF, il a indiqué que cefleuron de l’industrie nigérienneest, en effet, doté d’un personnelqui a bénéficié de formations techniques très poussées dans chacunde ses métiers. Il a confié qu’après17 ans de collaboration, le choixporté à leur institution a permis à laNIN d’amener ses agents à unhaut niveau de technicité. Selon lui, M. Maman Abou est l’undes rares chefs d’entreprisesd’Afrique de l’Ouest, mais aussi del’Europe, a avoir compris l’importance de la maîtrise totale de leursmétiers par les agents. M. Christophe Billard a souligné que les industries graphiques ont toujours étédes industries en perpétuelle évolution. Ces évolutions se sont accéléréesdepuis l’arrivée de l’informatique etnécessitent maintenant uneconstante veille technologique. Les
perfectionnements ou les nouveautés liées à l’évolution des techniques d’impression sont assuréspar leurs formateurs sur le site del’imprimerie afin de mieux lesadapter aux besoins de la production. ‘’Enfin, je souhaite rendre hommage à M. Maman Abou en tantque directeur général, mais aussiet surtout en tant qu’homme, car ilaccompagne au quotidien tout sonpersonnel, en chef d’entreprisejuste, mais aussi comme unhomme qui a su mettre l’humainau cœur de ses préoccupations’’, aconclu M. Christophe Villar. Avant de procéder à la visite guidéede l’entreprise, le Premier ministre,Chef du Gouvernement, SE BrigiRafini, au nom du Président de laRépublique, Chef de l’Etat, SEM.Issoufou Mahamadou, a élevé M.Maman Abou à la dignité de GrandOfficier de l’Ordre National du Nigeren reconnaissance d’innombrablesservices rendus à la Nation. La suite de la cérémonie a étéconsacrée à la visite guidée ayantpermis au Chef du Gouvernementet aux autres invités d’apprécier leséquipements de la NIN issus de ladernière technologie, et les investissements opérés par l’entrepriseen vue de continuer son rôle de leader aux niveaux national et sous régional. En 25 ans d’existence, le directeurgénéral a investi environ une dizaine de milliards de FCFA pour répondre toujours aux attentes de saclientèle, des attentes d’un servicede qualité. Installée à Niamey, Maradi et Agadez, la NIN fait de la qualité et de lasatisfaction de sa clientèle soncrédo. Forte de ses ambitions, laNIN continue à œuvrer pour laprospérité économique et le développement de notre pays à traversla création d’emplois pour luttercontre le chômage, la création desrichesses et le soutien à la politiquede l’Etat en matière de mobilisationdes ressources lui permettant d’accomplir ses missions régaliennes.
Laouali Souleymane
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... pendant la visite guidée des locaux de la NIN
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Le Premier ministre Brigi Rafini...
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... et tous les officiels et invités...
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Parmi les actions du Président de laRépublique, SEM. Issoufou Mahamadou, à la tête de l’Etat, il y a leProgramme de modernisation de lacapitale dénommé Niamey Nyalaque vous avez l’honneur deconduire. Quel bilan pouvezvousnous faire après plusieurs annéesde mise en œuvre ?Je tiens d’abord à préciser que le Programme Niamey Nyala découle de lavision du Président de la République,SEM. Issoufou Mahamadou, qui s’inscrit dans une démarche d’aménager laville de Niamey et cela à travers un urbanisme de développement axé sur ladotation en équipements, en infrastructures dignes de ce nom pour hisser laville de Niamey au rang des grandesvilles de la sousrégion. Ses objectifs,qui inscrivent dans une vision intégrée,sont: L’amélioration du cadre de viedes citadins ; la promotion de conditions descentes de logement; l’accèsgénéralisé des services essentiels debase (assainissement, éclairage public…) ; l’amélioration de la mobilité urbaine ; la création et le soutien auxactivités économiques, ainsi que la promotion d’emplois pour les jeunes et lesfemmes à travers un urbanisme de développement économique et une gestion urbaine participative. Cette visionde développement urbain intégré etsoutenable du Président de la République ne concerne pas que Niamey lacapitale. C’est une approche globale,opérationnelle et pragmatique pourpromouvoir un modèle de développement durable pour les autres villes duNiger. Pour ce qui est du bilan de sa mise enœuvre, le Programme Niamey Nyalaest intervenu sur plusieurs aspects dela question urbaine. Il y a l’aspect voirieavec la réalisation de plusieurs voiespavées et 22 km de voiriesurbaines comprenant l’aménagementdu Boulevard Tanimoune desservantles 4 communes de Niamey. Ce boulevard, pour la ville de Niamey, est unjoyau inestimable ; l’aménagement del’Avenue de l’amitié ; l’aménagement etle bitumage des voies d’accès au 2ème
pont ; l’aménagement de la route NiameyNamaro ; la route GoudelTondibiaTondikoirey ; la construction dedeux échangeurs, le premier au niveau du boulevard Mali Béro, ledeuxième à la Place des Martyrs. Il ya aussi la construction en cours d’un3ème échangeur nommé Diori Hamani.
Le projet se compose de 4 km de voirieet comprend 3 ouvrages d’art majeurs,l’aménagement du canal GountouYéna et un réseau de drainage et d’assainissement. Le tout pour un montantde 41,5 milliards de FCFA environ, surfinancement de la BOAD et BOANiger. Le chantier a démarré le 15 décembre2015 pour une durée de 27 mois. La findes travaux est prévue pour le premiertrimestre de 2018. Il y a aussi le cheminfer, qui n’est pas encore opérationnel,mais dont toutes les infrastructures, notamment de la gare, sont achevées auniveau de la ville de Niamey. C’est unrêve centenaire devenu réalité. Entermes d’équipements, le bilan comprend la construction à Niamey d’unhôpital de référence dans la sousrégion Ouest Africaine ; la constructiond’une centrale thermique à GorouBanda sur la Rive droite du fleuve, etc. En termes d’aménagement d’espacespublics, il y a la Place Monteil ; lesRondspoints Hôtel des Postes; le Terrain Musulman ; la Place Djermakoye ;le Rondpoint ENAM ; le RondpointGadafawa ; le Rondpoint Justice ; laPlace de la concertation ; le RondPointRive Droite. Il y a aussi l’aspect éclairage public conventionnel, mais ausside plus en plus solaire, qui ont été réalisés sur plusieurs axes de la ville deNiamey et dans beaucoup de villagesrelevant du territoire communal.Dans le cadre du programme de luttecontre les catastrophes, plus de 7 milliards ont été investis pour la réalisationde chaussées drainantes en pavé, et11 km de digues de protection de laville contre les inondations récurrentesà Niamey.M. le HautCommissaire, peuton savoir, en termes chiffrés, le coût detous ces investissements pour laville de Niamey ?
S’il faut parler de coût, les investissements se chiffrent à plus de 300 milliards de FCFA pour la ville de Niamey.Dans l’histoire de notre pays et de cellede Niamey, jamais une ville du Nigern’a bénéficié d’une action similaire. Laville de Niamey a de plus en plus unnouveau look, nous n’avons rien à envier aux villes voisines.
Quelles sont les perspectives duProgramme Niamey Nyala en termesnotamment de financement d’autresprojets pour la Capitale du Niger?Le relooking de la Capitale se poursuivra en redoublant l’effort d’aménagement sur les instructions du Présidentde la République. Bientôt, il y aura lelancement de la construction d’un 3ème
pont pour atténuer la rupture entre lesdeux rives de la ville, favoriser un urbanisme équilibré de la ville et dynamiserla liaison transfrontalière ouestafricaine. Nous avons également en perspectives l’aménagement de la cornicheet des berges du fleuve à travers un urbanisme intégrant le fleuve dans letissu urbain; un programme d’éclairageurbain entre le conventionnel et le solaire de grande envergure sur les artères et places publiques de lacapitale ; la poursuite de constructiond’équipements (dont des marchés
communaux, des centres commerciaux…) et d’infrastructures structuranten mettant un accent fort sur l’accèsaux services essentiels (eau, assainissement, mobilité, éclairage public…) ;la mise en œuvre d’une gestion durable des déchets dans la ville de Niamey. Cela est une préoccupationmajeure du Président de la République. Toute la filière des déchets urbains sera prise en charge à travers lamobilisation et l’implication de tous lesacteurs concernés aux différentsmaillons de la filière dans une approche participative et un développement local inclusif (création d’emploisverts par le tri et la valorisation des déchets ….). Il sera mis en place un dispositif de gestion durable des déchetssolides en mettant en place les infrastructures, les équipements et la logistique de précollecte, collecte, tri etvalorisation des déchets, et en mobilisant les différents acteurs au niveau detous les maillons de la filière des déchets (du ménage à la décharge).Aussi, il sera mise en place une brigade sanitaire en vue d’une meilleurediscipline dans la gestion des déchetsà Niamey. Nous allons également intervenir sur la dynamisation et le renforcement du transport urbain collectif.Elle favorisera un accès facile au transport urbain et permettra de décongestionner la mobilité face au taux de plusen plus élevé de véhicules individuels.Côté gestion de la circulation, des feuxoptiques seront restaurés ou implantéssur de nouveaux carrefours pour unemeilleure mobilité et sécurisation desusagers de la route à Niamey. Avec le ministère de l’équipement, prèsde 50 km de voirie urbaine seront aménagés d’ici 2020.Pour le bienêtre de la population deNiamey, le Président de la Républiquemarque une attention toute particulièreà la lutte contre les inondations et l’assainissement à Niamey. C’est pourquoi, dans le cadre du PGRCDU, plusde 15 milliards seront investis pour laconstruction de collecteurs d’eauxusées, le reprofilage de la vallée Gountou Yéna et la sécurisation des koriscomme la Sirba, cause de grandesinondations à Niamey.M. le HautCommissaire, vos effortspour faire de Niamey une ville moderne sont souvent contrariés par
des comportements inciviques surcertaines infrastructures, et aussiparfois par l’occupation illégale etanarchique du foncier urbain.Quelles mesures comptezvous mettre en œuvre pour que les habitantsde Niamey s’approprient et respectent toutes ces infrastructures et investissements comme un bienpublic durable?Comme je vous le disais plus haut, Niamey Nyala est un programme infrastructurel et d’aménagement, maissurtout une vision, donc quelque chosede durable qui doit être profitable ànous et aux générations futures. Sonappropriation, pour nous, passe par lamise en œuvre d’un cadre de concertation et de collaboration avec tous lesacteurs en commençant par les acteursprincipaux que sont la ville, les arrondissements et certains ministères quiinterviennent directement sur la ville.Audelà, le Programme Niamey Nyalaassocie, de manière étroite, la SociétéCivile à travers des ONG, des associations, des groupements des jeunes etdes femmes. Aussi, les élèves et étudiants, par le biais des écoles, universités (EMIG, Wangari, Issa Béri….)dont les formations ont un lien avec l’ingénierie urbaine et l’aménagement dela ville, sont associés à travers des visites de sites conduites par des encadreurs, dans le but d’une meilleureappropriation, d’un transfert des compétences et des savoirs à travers cesénormes réalisations inédites dans laville de Niamey. C’est une opportunitéexceptionnelle à saisir pour ces enseignants et étudiants à vivre des cas pratiques des enseignements reçus àl’école. Ce sont eux les gestionnairesde Niamey de demain. Niamey Nyalaest aujourd’hui une réalité. Il le sera davantage, dans les années à venir, avecl’implication et la participation de touset de toutes, pour une meilleureconcrétisation de cette vision pertinente et salutaire du Président de laRépublique, S.E Issoufou Mahamadou,au seul bénéfice de la ville de Niameyet de ses habitants. Niamey Nyala,c’est une affaire de tous, nous devonstous nous engager à sa réussite!
Propos recueillis par Mahaman Bako
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DR
Le Président de la République visitant le chantier du2ème échangeur lors de sa construction
Interview du Haut Commissaire au Programme Niamey Nyala, M. Mamoudou MouctarPlus de 300 milliards d’investissements pour moderniser la ville de Niamey
M. Mamoudou Mouctar
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Palais des CongrèsPalais des CongrèsEtablissement Public à Caractère Industriel et CommercialEtablissement Public à Caractère Industriel et Commercial4, Rue NB 006,IFAN Commune I BP: 11 205 Tél: 20 72 33 004, Rue NB 006,IFAN Commune I BP: 11 205 Tél: 20 72 33 00
Fax: 73 38 89 NIAMEY NIGERFax: 73 38 89 NIAMEY NIGER
Rabi Hima YonkoriDirectrice Générale
Le Palais des Congrès a Officiellement ouvert ses portes en 1982 à l’occasionde la Conférence Islamique (OCI).Grand centre des rencontres d’envergure nationale et internationale, il accueilleaudelà des réunions, colloques, et autres manifestations et spectacles, desSommets des Chefs d’Etat.
Il dispose d’infrastructures et de matériels modernes à savoir entre autres:• 1 Auditorium de 1 500 places équipé d’un projecteur cinéma et descabines de traduction simultanée en 7 langues.• 1 Salon d’honneur entièrement équipé• 4 Salles de commission d’une capacité de 90 à 140 places avec cabine detraduction simultanée en 4 langues.• 01 Salle VIP d’une capacité de 50 places• 01 Salle de conférence de 50 places• 2 Galeries aménagées d’une capacité de 50 places chacune• 01 Grand Hall d’Exposition• 4 Loges de capacité variant de 10 à 20 places• Une Cafétéria• Un barrestaurant• Un jardin pour cocktails et autres manifestations• Un Château d’eau de 10 m3 approvisionné par un forage.
« Notre désir est de vous servir efficacement »
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Chaque année, le Gouvernement apporte son soutienaux populations en vue de
mieux préparer la campagne agricole. A cet effet, l’Etat a mis enplace d’importantes quantités d’intrants agricoles. Il s’agit notammentde 4.960 tonnes de semences sélectionnées mobilisées au profit despopulations des zones déficitairesde la campagne précédente;18.388 tonnes d’engrais entreposées dans plusieurs points devente ou centrales communalesd’approvisionnement en engrais;74.415 litres de pesticides; 14.627sachets de ffongicide; 513 tracteurset 8.404 motopompes.Parlant du volet appui aux producteurs, 394 Champs écoles paysans ont été réalisés avec 11.982apprenants dont 5.992 hommes et6.118 femmes; 1.094 Parcelles dedémonstration ; 347.500 fagots demanioc ont été achetés et mis à ladisposition de 18.422 ménages.Par ailleurs, dans le cadre de miseen œuvre de l’Initiative 3N, le Président de la République a décidé depromouvoir les cultures irriguéessur toute l’étendue du Niger, quelleque soit l’issue de la campagne.Ainsi, au titre du programme descultures irriguées 2016/2017, leGouvernement ambitionne d’emblaver 156.000 hectares pour desproductions brutes cumulées attendues de 3.272.000 tonnes de légumes divers, de céréales etlégumineuses, ce qui correspondrait à 700.000 tonnes en équiva
lent céréalier. Pour atteindre cet objectif, les efforts d’aménagement et de mise enplace de semences, intrants, réseaux d’irrigation et autres kits forages/motopompes, vont sepoursuivre et s’intensifier sur l’ensemble des sites de cultures. En cequi concerne spécifiquement lessemences et pesticides, les quantités considérables sont mobilisées.Il s’agit précisément de 200 tonnesde pomme de terre ; 45 tonnes deriz Gambiaca ; 50 tonnes de maïs ;3 tonnes de semences potagères,et 50.000 litres de pesticides.
L’Etat du Niger s’est engagé dansune dynamique qui consiste à éradiquer la faim dans notre pays àtravers l’objectif ‘’Faim zéro d’ici à2021’’ du Programme de Renaissance 2. Ce programme vise entreautres à valoriser, encourager, etsoutenir les initiatives privées tendant à moderniser notre agriculture,accroitre la production et la productivité. C’est ainsi que le Ministère del’Agriculture et de l’Elevage s’attèlerésolument à faire la promotion desfermes modernes agropastoraleset des périmètres d’exploitationagricoles. Il s’agit également d’inciter les jeunes à s’investir dans cesecteur d’avenir tout en identifiantles appuis nécessaires afin de leurpermettre d’être des opérateurs ruraux modernes.Ajoutons aussi les accompagnements du Gouvernement, sous diverses formes, aux promoteurs
privés, notamment en encadrementtechnique de qualité; l’allègementde mesures fiscales afin de permettre des investissements privés importants dans l’agriculture etl’élevage ; la promotion du partenariat publicprivé ; le soutien financieret en matériel dans la mesure dupossible.
Par ailleurs, il est important de rappeler que les principales entravesau développement du secteur ruralsont, entre autres, l’insuffisance dufinancement et de la vulgarisationagricole pour un appuiconseils auxproducteurs, car il ne peut y avoirprogrès sans innovation ; l’insuffisance, en quantité et en qualité,des agents d’encadrement debase. En effet, pour assurer un encadrement des producteurs enappuiconseils techniques et organisationnels suivant la norme FAO,il faudra un (1) agent pour dix (10)villages, soit un besoin de 1.266agents. Or, le disponible est de 300agents, d’où un besoin de 966agents.
Pour faire face à ces difficultés, ilconvient d’allouer des financements additionnels aux programmes de vulgarisation agricoles; de procéder au recrutementd’agents d’encadrement : un recours aux étudiants des centres deformation du secteur dans le cadrede leur service civique est une mesure transitoire en attendant la possibilité du recrutement ; depromouvoir la recherche agricole,notamment à travers les centresdédiés à cette fin et les grandesécoles de formation en les mettanten phase avec les préoccupationsdu Ministère ; de promouvoir également les initiatives privées en accordant des appuis ciblés au caspar cas.
Des mesures appro-priées pour améliorer lecadre de vie des popu-lationsLa promotion des cultures irriguéesest une des solutions alternativespour endiguer l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Face à cettequestion, le Gouvernement est, depuis quelques années, à piedd’œuvre pour inciter les populationsà s’y mettre pour accroitre la production et la productivité agricoles.A ce effet, au titre du programme decultures irriguées 2016217, leGouvernement ambitionne d’emblaver 155.215 ha pour une production attendue de 3.217.342tonnes de légumes, de céréales etde légumineuses divers, ce qui correspond à 700.000 tonnes d’équivalent céréalier ou environ 630milliards de francs CFA en termesde revenus monétaires susceptibles d’être générés. Pour atteindrecet objectif, les efforts d’aménagements hydro agricoles de confortation des ouvrages existants, demise en place des réseaux d’irrigation, de kits forages/motopompes etd’intrants agricoles vont se poursuivre et s’intensifier sur l’ensembledes sites de cultures. L’Etat a mobilisé, sur fonds propres, 1000tonnes de pomme de terre, 141tonnes de riz Gambiaca, 15 tonnesde maïs, 13,5 tonnes de sorgho,83 tonnes de blé, 29 tonnes deniébé, 7,79 tonnes de semencespotagères et 50.000 litres de pesticides.Notons également que le FIDA etla FAO ont contribué significativement aux efforts de financement dela présente campagne par la miseà disposition de 100 tonnes depomme de terre, 150 tonnes demaïs et 3.250 kg de semences potagères.
! AgricultureSoutien inestimable pour accroitre la production et la productivité agricoles
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L’agriculture, une priorité des autorités de la 7ème République!
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Le ministre d’Etat en visite dans une ferme privée
C’est connaissant l’importance que les populations nigériennes accordent au domaine de l’agriculture que le Gouvernement continue à injecter des ressources considérablesdans ce secteur afin de répondre aux attentes des uns etdes autres, et d’en faire un réel moteur de développement.Les efforts déployés sont entre autres la mise à la disposition des producteurs des intrants des qualités, notammentengrais, pesticides, fongicide, etc.
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Pour résorber les insuffisancesconstatées dans l’écoulement desproduits horticoles, il faut dire quele Gouvernement attache une importance particulière au passagede l’agriculture de subsistance àune agriculture commerciale, etque l’enjeu d’une agriculture orientée vers le marché occupe uneplace centrale dans nos stratégiespolitiques.Retenons aussi que le Ministère del’Agriculture et de l’Elevage, en collaboration avec l’Agence Japonaisede Coopération Internationale(JICA), envisage de promouvoirune approche qui propose une gestion de l'horticulture axée sur lemarché avec le concept ‘’produireen tenant compte des clients potentiels” ou “produire pour vendre” à laplace du style conventionnel “ à larecherche de clients après la récolte” (ou “produire et vendre”).Cette approche favorise l’autonomisation des petits exploitants maraî
chers. Il est aussi important de soutenir le privé pour la transformationdes produits horticoles.
Evoluer de l’agriculturede subsistance vers uneagriculture commer-ciale et plus rentable…Sur un tout autre plan, des préoccupations ont été relevées. Ellessont relatives, entre autres, à l’enclavement de certains villages,l’évacuation sanitaires, l’écoulement des produits maraichers, lemauvais état des routes et despistes existantes, la réduction desterres de cultures, des aires de pâturage et des réserves foncières,liées au développement des lotissements privés et autres occupations illégales; l’insuffisance del’approvisionnement en eau potable
et des conditions d’hygiène et d’assainissement; l’insuffisance d’aliments pour bétail et de céréalesdans les Banques Aliments pourBétail et les Banques Céréalières. A cela, s’ajoutent la mévente des
productions agrosylvopastorauxaprès les récoltes concernant l’oignon, le niébé, l’arachide, le sésame, le riz, etc ; l’insuffisance despoints d’eau pastoraux dans toutesles régions en général et leur insuffisance le long des couloirs detranshumance et des aires derepos des animaux ; l’insuffisancedu personnel d’encadrement deproximité pour le secteur rural. Atitre d’exemple, le taux d’occupation des districts agricoles est de36% avec un ratio de un (1) agentpour encadrer 141 villages agricoles ; l’insuffisance de la délimitation et matérialisation des couloirsde passage des animaux et airespastorales, leur envahissement pardes espèces non appétées comme
le sida cordifolia et le cassia occidentalis. Outre ces préoccupations, on noteaussi l’avancée du front agricolevers les aires pastorales et les couloirs de passage des animaux, ainsique le retard dans la libération descrédits délégués et leur mobilisation souvent difficile. Pour apporterdes réponses adéquates à toutesces préoccupations essentiellessoulevées, le Gouvernement, deconcert avec les Partenaires Techniques et Financiers, entend mobiliser les ressources en vued’évoluer de l’agriculture de subsistance vers une agriculture commerciale et plus rentable.
Laoualy Souleimane
Le mercredi 29 mars 2017, ledirecteur général du FAFPA etcelui de l’ANPE ont rendu
une visite, à l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature(ENAM), à 20 jeunes diplômés misen formation par le FAFPA en collaboration avec l’ANPE. Cette formation vise la reconversion de cesjeunes diplômés en difficulté d’accès à l’emploi en spécialistes depassation de marchés et rentredans le cadre du volet ‘’formation àla demande’’ exécuté par le FAFPAdans le cadre du PRODEC financépar la Banque Mondiale. Les deuxdirecteurs généraux sont partispour constater le déroulement de laformation et les conditions de travail, et aussi pour apporter leur soutien aux étudiants et formateurs. A cette occasion, le directeur de laformation de l’ENAM a remercié leFAFPA et l’ANPE pour cette visite.Il a ensuite rappelé que cette formation en passation de marchésrépond à un besoin réel en compétences dans ce domaine. Il a ensuite indiqué que cette formationest conduite conformément au programme de l’ENAM en passationde marchés publics d’une durée de9 mois selon le mode de l’alternance comportant des cours théoriques et des études de cas aucentre de l’ENAM, et des stagespratiques de mise en situation professionnelle au niveau des cellulesde passation de marché des projetset ministères identifiés comme partenaires de cette formation. Il a affirmé que son institution estconsciente de la lourde responsabi
lité qui lui a été confiée. ‘’C’est pourquoi toutes les dispositions nécessaires ont été prises par l’ENAMpour assurer une formation de qualité aux étudiants’’, atil ajouté. Acet effet, les formateurs recrutéssont des cadres ayant une expertise avérée dans le domaine. Lesétudiants ont également le niveaurequis pour suivre la formation. Ledirecteur de la formation a par ailleurs saisi l’occasion pour féliciterles étudiants qui reviennent d’unstage pratique de 45 jours dans lesservices de passation de marchésdes institutions publiques, ONG etprojets de la place après avoirpassé 3 mois de formation à l’école.Il a souligné que selon les échos, lepassage des étudiants sur le terrainest très satisfaisant, et a remerciéet encouragé le FAFPA pour cettenoble initiative. Quant au directeur général del’ANPE, il a encouragé les jeunesétudiants à plus d’ardeur et de dévouement afin de bien réussir cetteformation. Il a noté que cette formation répond à un besoin réelconstaté sur le marché de l’emploisur la base des offres d’emplois nonsatisfaites enregistrées au niveaude l’ANPE. C’est donc pour paliercela que le FAFPA et l’ANPE ont initié cette formation. Il a fini par rassurer les jeunes étudiants quel’ANPE est disposée, après leur formation, à créer les conditions adéquates pour assurer leur insertionprofessionnelle. Le directeur général du FAFPA, M.Lawel Abdou Djerma, a ensuite intervenu pour également souligner
que cette formation fait suite à unmanque pressant de compétencesen passation de marchés. Ce quifait que de plus en plus d’offresd’emplois en passation de marchésfaites par une multitude de projetset entreprises restent non satisfaites. Il a noté que c’est en conséquence de ce qui précède et en vuede combler les besoins en compétences dans ce secteur que leFAFPA a initié cette formation encollaboration avec l’ANPE. Il a relevé que cette action de formationrentre dans le cadre du programmede reconversion des chômeurs, unedes activités qui relèvent de la souscomposante du 2.2. Formation à lademande du PRODEC. M. Lawel Abdou Djerma a relevéque le FAFPA va continuer ce genred’initiatives en collaboration avecl’ANPE. Il a noté que déjà une formation en expert suiviévaluationest ciblée et sera bientôt mise enœuvre pour faire face aux besoins
de compétences dans ce domaine.Pour sa part, le délégué des étudiants en passation de marchés a,au nom de tous ses camarades, remercié le FAFPA et l’ANPE pourtout le processus qui a conduit à lamise en œuvre de cette formation.Il a relevé que c’est une premièredu genre et que des formations dece genre doivent se poursuivrepour la revalorisation de la maind’œuvre nigérienne. Il a égalementnoté que l’ENAM a pris toutes lesdispositions nécessaires pour labonne marche des cours. Dans cecadre, les enseignants recrutéssont expérimentés, les matériels decours sont mis à la disposition desétudiants. Par ailleurs, le FAFPAassure aussi un suivi régulier de laformation.
Abdou Mariama Communication FAFPA
Visite conjointe du directeur général du FAFPA et de celui de l’ANPE aux étudiants enpassation de marché à l’Ecole Nationale d’Administration et de la Magistrature (ENAM) Répondre à un besoin réel du marché de l’emploi
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Photo de famille à l'issue de la visite à l'ENAM
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DD ans le détail, ceprogramme a étéstructuré en 13composantes quesont l’assainisse
ment, la rénovation du centreville, la rénovation de la zoneadministrative, l’aménagementdu plateau de Saguia, la réhabilitation des villages urbains deGamkallé et Saga, l’aménagement de la corniche YantalaGamkallé, l’aménagement duGountou Yéna, le réseau detransport Echangeurs, le projetde construction de 5000 logements dans les communes etvilles chefslieux de régions,l’aménagement de la ceintureverte, l’aménagement de la nouvelle zone industrielle, leschéma de cohérence territoriale, l’accompagnement entermes de décongestionnement,embellissement et salubrité. Il s’agit, pour le Chef de l’Etat, àtravers ce triptyque, de réunifieret rééquilibrer le développementde la ville autour du fleuveNiger ; de la rendre plus accueillante et plus agréable à vivre ;d’accroître son accessibilité auxtransports multimodaux ; et defavoriser son rayonnement decapitale politique et culturelle,ainsi que sa fonction de pôleéconomique régional. En définitive, il s’agit de faire de Niamey,à l’échéance 2020, une ville
maîtrisée et sécurisée où il faitbon vivre. A cette fin, le programme Niamey NYALA reposesur des opérations de grandeenvergure, des mesures demise en œuvre et d’accompagnement adéquates et une stratégie de communicationinclusive et participative detoutes les couches socioprofessionnelles.
Des monuments érigés au niveau des grands carrefours
La concrétisation du projetNyala se remarque sur tous lesgrands carrefours de la capitale.En effet, de manière systématique, des monuments sont érigés sur ces grands carrefours,donnant beaucoup plus de visibilité aux routes, et embellissantune grande partie de la ville. Lessociétés d’Etat ont fait preuvede patriotisme en s’investissantavec détermination dans ce projet. C’est le cas de la SONIBANK qui a pris en charge laconstruction du monument duRondpoint TerrainMusulman en injectant 137 millions 597 mille 853 FCFA TTC ;de la RAE qui a financé le monument du Rondpoint Egliseavec un montant de 197 millions195 mille 457F CFA TTC ; de laSONICHAR qui a injecté lasomme de 214 millions 538
mille 311 FCFA TTC dans laconstruction du monument duRondpoint de l’ENAM; de laSPEN qui a déboursé 301 millions 795 mille 407 FCFA TTCpour ériger le Rondpoint Gadafawa; de la LONANI qui a mis lasomme de 432 millions 003mille 483 FCFA TTC pour laconstruction du monument duRondpoint de la Liberté; de laCNSS qui a pris en chargel’érection du monument duRondpoint Maourey pour unmontant de 262 millions 066mille 354 FCFA TTC ; de la NIGELEC qui a financé le monument du Rond point NIGELECpour un montant de 480 millions893 mille 942 FCFA TTC ; de laSOPAMIN qui a investi 423 millions 084 mille 921 FCFA TTCpour la construction du monument de la Place de la Concertation ; de la SONIDEP qui afinancé la construction du Rondpoint Rive Droite pour un montant de 495 millions 994 mille447 FCFA TTC ; et de l’avenuede l’Amitié financé sur le budgetnational à hauteur de 1 milliard058 millions 720 mille 000 FCFATTC. Avec autant d’infrastructures, lacapitale affiche un visage radieux et charmant.
Aménagement et bitumage de70 km de voirie : une première phase de 21,8 km déjàréalisée ‘’Le projet d’aménagement et debitumage de 70 kilomètres devoirie urbaine dans la ville deNiamey entre dans le cadre duProgramme Niamey Nyala, etest en parfaite adéquation avecles objectifs du Programme deRenaissance du Niger de SonExcellence Monsieur IssoufouMahamadou, Président de la
République, Chef de l’Etat’’,souligne M. Awaly Gouzayé,chef de Projet Voirie Urbaine deNiamey, au Ministère de l’Equipement. ‘’A travers la mise en œuvre dece projet, le Gouvernement entend, entre autres, rendre fluidele trafic automobile généré parles activités économiques, améliorer les infrastructures detransport qui contribuent directement à l’attractivité internationale, et renforcer la sécuritéroutière dans la capitale’’, précisetil en ce qui concerne ceprojet dont il a la charge.L’ensemble de ces travaux vaengloutir la somme de 24 milliards 090 millions 012 mille 010FCFA, hors taxes et droits deDouanes, que l’Etat a mobiliséegrâce à un financement de laBOAD. La première phase de ces 21,8kilomètres de voiries, qui s’inscrit dans le cadre du projetd’Aménagement et de Bitumagede 70 kilomètres de voies structurantes dans la ville de Niamey,a été lancée le 15 Janvier 2015par le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou. L’exécution des travaux a étéconfiée à l’entrepriseSOGEA/SATOM, tandis que lecontrôle et la surveillance destravaux sont assurés par leGroupement de Bureaux Art &Génie/TERRABO. Les voies concernées par lestravaux traversent les arrondissements communaux I, II, III etIV de Niamey. Il y a l’axe duboulevard Tanimoune d’une longueur de 16 km, qui fait unmême carrefour avec la routeEstOuest communément appelé ‘’Niamey Nyala’’ et se termine sur la RN1E, au niveau de
! Infrastructures /Programme Niamey Nyala Les chantiers qui ont changé le visage de Niamey
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L’échangeur de la place des Martyrs!
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Le rond point du Palais de Justice
Le Programme Niamey Nyala est un engagement et uneambition du Président de la République pour la capitale.Et cela dans une vision intégrée qui prend en compte lapromotion de conditions décentes de logements ; l’accèsgénéralisé des services essentiels de base (assainissement, éclairage public)… ; l’amélioration de la mobilité urbaine; le soutien aux activités économiques et à lacréation d’emplois. Une approche opérationnelle, pragmatique pour promouvoir un modèle au développement durable.
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la gare ferroviaire. C’est une rocade autour de Niamey quilonge les pylônes Haute Tension. La Rue FK 160 ou AVENUE FOULAN KOIRA, d’unelongueur de 3,730 km, va duboulevard Tanimoune à la routede Ouallam, à côté de la compagnie des SapeursPompiers,en passant par l’école BEDIR etla rue LZ2BF170 ou (AVENUELAZARET)BF 170 (AVENUEBANI FANDOU), d’une longueurde 2,820 km, part du Rondpoint Baré pour rejoindre le boulevard Tanimoune au PK 11+050 en passant par le Rondpoint Salou Djibo. D’importants travaux d’assainissement ont été aussi réalisés,ce qui a permis, entre autres,de résoudre les problèmesd’inondations qui rendaient certaines rues impraticables pendant la saison des pluies. Les autres parties des travauxportent sur la signalisation et lasécurité, un volet environnemental avec la plantation d’arbres sur le boulevardTanimoune, la réalisation detrois murs de clôtures desécoles, soit 2052 mètres linéaires de mur réalisés, etl’éclairage public avec l’énergiesolaire sur les trois tronçons duProjet. Des échangeurs pour unebonne mobilité dans la capitaleUn autre aspect, et non desmoindres, du Programme Niamey Nyala, c’est les projetsstructurants comme la construction des échangeurs. ‘’L’objectifprincipal de ces projets est laréalisation des infrastructuresvisant à améliorer la fluidité dutrafic urbain, l’embellissement etle renforcement du rôle de Niamey en tant que ville moderne’’,précise M. Abba Nakoira Mahamadou Bachirou, responsabledes chantiers des échangeursau Ministère de l’Equipement.
Deux de ces ouvrages ont déjàété réalisés au cours du premiermandat du Président de la République, qui a également lancéles travaux du 3ème échangeurqui viennent de démarrer. Concernant le premier échangeur, celui du Carrefour du Boulevard MaliBéro et de l’Avenuedu Zarmaganda, les travaux quiavaient démarré le 24 octobre2011 pour un délai de 18 mois,avaient pris fin en septembre2013. Le coût global des travauxexécutés par l’entreprise ChinaGéo Engineering CorporationInternational (CGCI), qui est de12 milliards 093 millions276 mille 250 FCFA, a été financé sur le budget d’investissement de l’Etat du Niger. Lasurveillance et le contrôle destravaux ont été assurés par legroupement de bureauxd’études GERMSConsulting/AGEIM, et ont coûtéla somme de 905 millions300 mille FCFA, hors taxes ethors Douanes.L’ouvrage comprenant un viaduc sur le carrefour du Boulevard MaliBéro et de l’Avenuedu Zarmaganda à Niamey, estconstitué d’un pontdalle à tablier en béton armé d’une lon
gueur totale de 206 mètres, supportant un trafic bidirectionnelde 2 x 2 voies.Entre autres objectifs, cet ouvrage vise à réduire les problèmes de circulation,notamment les embouteillageset les accidents; améliorer lecadre de vie et la qualité des espaces publics; rendre accessible les commerces; renforcer lasécurité routière; et mieux protéger les usagers les plus vulnérables. Pour le deuxième échangeur,celui de la place des Martyrs etses voies d’accès, les travauxont démarré le 10 Mars 2014.Le projet comprend trois composantes, notamment l’échangeuret ses voies d’accès, le Boulevard KI87 et la Corniche deGamkallé. La première composante duchantier, à savoir l’échangeurdes Martyrs, a été inaugurée le25 janvier 2016. Il reste lesdeux composantes, dont les travaux se poursuivent. Le projet,dont le coût global s’élève à 29milliards 313 millions 612 mille084 FCFA, est financé par lebudget d’investissement del’Etat du Niger. C’est l’entrepriseChina Géo Engineering Corporation International (CGCI) quiexécute les travaux sous la surveillance et le contrôle du groupement de bureaux d’étudesGERMSConsulting/AGEIM,pour un montant de 654 millions 214 mille 400 FCFA.Dans le cadre de ce projet,l’Entreprise CGCINT emploie227 employés nigériens et 30employés chinois. Et la Missionde Contrôle mobilise 19 agents
nigériens permanents, toutescatégories confondues. Au total,ce sont 276 emplois qui avaientété créés pour la réalisation del’échangeur de la place desMartyrs et ses voies d’accès.
Quant au troisième échangeur,
c’est un méga chantier quicomporte la construction detrois grands ouvrages, notamment ‘’l’Echangeur Diori Hamani’’ à trois niveaux aucarrefour Ecole DIORI, avec unpassage souterrain, long de 126m ; un pontcadre à la traverséede l’agglomération du marchéKatako pour séparer le flux dutrafic en transit et celui à destination du marché, long de 36m ; et un pont à poutres métalliques sur le ravin de ‘’GountouYéna’’, dans le prolongement duBoulevard de la Liberté, long de90 m.Le coût global du projet s’élèveà 41 milliards 614 millions 280mille 769 FCFA, et le financement est assuré par la BOAD, laBOANiger et l’Etat du Niger. Etc’est à l’entreprise SOGEASATOM que l’exécution des travaux a été confiée pour un délaide 27 mois. La surveillance et lecontrôle des travaux sont assurés par le bureau d’étudesGERMSConsulting, de nationalité nigérienne, pour un montantde 971 millions 787 mille 500FCFA.Plusieurs infrastructures sont
prévues dans le cadre de cechantier dont la fin des travauxest prévue pour le 15 mars2018. Il s’agit de l’aménagement du canal de GountouYéna’’; la construction de quatre(4) passerelles pour piétons ; laconstruction et l’aménagementdes voies de déviation (6,4 kmdont 2,6 km de routes neuves et4 km en renforcement) ; l’aménagement de trois (3) parkingspour assurer le stationnementdes automobiles, évitant ainsil’engorgement constaté actuellement du fait du stationnementaux abords et même sur lachaussée; des travauxconnexes relatifs à la construction d’équipements socioéducatifs dans les établissementsscolaires de la zone du projet. A cela il faut ajouter la construction d’un second pont sur lefleuve Niger et le projet deconstruction du troisième pontsur le même fleuve à hauteur dela ville de Niamey. Avec la réalisation de ces différentes infrastructures, les populations de Niamey et lesvisiteurs constatent avec plaisirune amélioration de la sécuritéroutière et la fluidité du trafic urbain ainsi que l’embellissementet la modernisation de la voiriede la capitale.
Oumarou Moussa Souley Moutari
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Le Rond point Haro Banda
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Le boulevard de la route Torodi
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Monsieur le président, pouvezvous nous présenter la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption etles Infractions Assimilées que vousdirigez depuis sa création ? Quelssont ses objectifs et ses missions ?Je vous remercie de m’avoir donné laparole pour parler de la Haute Autoritéde Lutte contre la Corruption et les Infractions assimilées (HALCIA). Elle aété créée depuis 2011 juste aprèsl’accession à la Magistrature Suprêmedu Président de la République, Chefde l’Etat, S.E Issoufou Mahamadou,en mars 2011. Fautil encore le rappeler, depuis cette période et même bienavant, le Président de la Républiqueavait fait beaucoup de promessesdont, entre autres, celle de luttercontre la corruption qu’il avait identifiée dans un diagnostic serein commeétant l’une des causes du sousdéveloppement au Niger, à l’instar d’ailleurs de ce qui se dit au niveauinternational, notamment au niveaudes instances onusiennes où la corruption a été identifiée comme ungrand obstacle au développement.C’est pourquoi il s’est donné lesmoyens pour réaliser les promessesqu’il a faites au peuple nigérien. Pour y arriver, la nécessité de doter leNiger d’une structure qui va combattrele premier adversaire du développement s’est fait sentir. C’est dans cecadre que la HALICA a été créée etrapidement installée. Et avant la fin del’année 2011, la Haute Autorité deLutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées était pratiquementopérationnelle. Ses objectifs étaient, àl’époque, contenus dans le décret quil’a créé. C’étaient essentiellement desobjectifs de prévention, avec un soupçon de capacité de répression quin’était pas très fort puisque la HALCIA, créée par un décret, pouvait justerecevoir des plaintes et dénonciations;faire quelques investigations sans réelpouvoir et transmettre les enquêtesqu’elle menait exclusivement au Président de la République.
Par la suite, la pratique a permis, surinstruction du Président de la République, de transmettre également lesdossiers au procureur. Mais on n’étaitpas obligé, parce que s’il faut s’entenir à la loi. C’est seulement au Président de République que la HALCIAdoit transmettre ses rapports d’activités. Ce sont les missions qui étaientcontenues dans le texte. Mais en réalité, il faut retourner dans le discoursd’investiture du Président de la Répu
blique pour savoir quelles étaient véritablement les missions assignées àla HALCIA. Il s’agit essentiellement derestaurer le monopole fiscal del’Etat et la recherche de l’efficacité dela dépense publique. Ces deux axessont en réalité les objectifs profondsqui ont présidé à la naissance de laHaute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées.Par ailleurs, on parle de restaurationdu monopole fiscal, cela veut direqu’en termes de mobilisation des recettes, les ressources qui devraientpermettre à l’Etat de marcher dans leprocessus sont défaillantes. Autrement dit, le monopole fiscal a disparudu fait de l’existence de beaucoup desources de captages illicites et illégaux au moment de cette mobilisationde ressources internes du pays. Alorsque ce sont des sommes qui devaientnormalement se retrouver dans le trésor public afin de permettre au Président de faire justement desinfrastructures; d’assurer les servicessociaux de base et également deposer des actes de souverainetécomme de défense et de justice etc. Il s’agit pour la HALCIA de recevoirdes plaintes et faire en sorte que tousles actes de prédation qui étaientposés au moment de cette mobilisationde ressources puissent être portés à laconnaissance de cette structure afinqu’elle fasse des investigations etpuisse arrêter la saignée dans les finances publiques. L’efficacité dans lesdépenses publiques suppose que l’argent de l’Etat soit dépensé dans lerespect des règles, des procédures etde la déontologie dans tous les services publics. Bref, il est demandé àtous les responsables de passationde marchés de se comporter en bonspères de familles.
Monsieur le président, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruptionet les Infractions Assimilées a vu lejour grâce à la volonté du Présidentde la République, Chef de l’Etat,S.E Issoufou Mahamadou, à mettresur pied une structure qui va lutterefficacement contre la corruptionau Niger. Rappeleznous les principales actions qui ont été poséespar la HALCIA dans ce sens ?Dans le décret initial qui a créé laHALCIA, l’une des missions était desuivre la politique nationale de luttecontre la corruption. Il se trouve qu’onn’en avait pas. Dès lors, la HALCIAs’est attelée à doter le Niger d’unestratégie nationale de lutte contre lacorruption. Cette stratégie se veut uneréponse appropriée au phénomènequi, il faut le reconnaitre, existe réellement au Niger. Ce phénomène sévitgravement dans tous les secteurs denotre société. La corruption joue aussi un rôle important dans le sousdéveloppement quenous sommes en train de vivre. Donc,doter le Niger d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption étaitla première préoccupation. Nousl’avons réussie, certes difficilement,mais on peut dire aujourd’hui que leNiger dispose d’un document de stratégie globale de lutte contre la corruption. Une fois que les actionsessentielles sont mises, beaucoup deproblèmes de corruption peuvent êtreappréhendés dans une démarcheparticipative et itérative à travers cettestratégie. Cette démarche va certainement permettre un recul très net duphénomène de la corruption dansl’administration publique nigérienne. Avant d’arriver à la stratégie, il fautdire que nous avons opté pour l’élaboration d’une stratégie endogènesans avoir eu besoin d’une expertise
extérieure, parce que nous sommesconvaincus de connaitre nousmêmesnotre société. Nous savons exactement là où se trouve le mal. C’estainsi que dans le domaine de la répression, nous avons eu à faire beaucoup d’investigations, en allant nonseulement dans la détection de l’infraction, mais aussi en menant une sorted’étude sociologique du phénomènepour améliorer les connaissances etfaire des propositions concrètes desolutions. C’est cela qui nous a amenés à nous intéresser à tous les secteurs de la vie sociale du Niger,notamment la douane; l’éducation ; lajustice ; la chefferie traditionnelle; l’assistance aux personnes vulnérables ;les concours et examens de fin d’année du premier et du second cycles.Bref, beaucoup d’investigations ontété menées, et il y a eu des résultatstout à fait acceptables en ce quiconcerne le traitement des dossiersde la HALCIA au niveau de la Justice.
Ces dernières années, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruptionet des Infractions Assimilées a eumatière à investiguer avec notamment l’annulation répétitive desconcours au niveau de l’appareiladministratif nigérien, la délivrancedes faux diplômes et l’annulationpure et simple de certainesépreuves lors de la session 2015du baccalauréat. Quels sont les enseignements qu’on peut tirer à ceniveau ? Estce que tous les corrupteurs et les corrompus ont répondu de leurs actes ?Lorsque nous avons entrepris unesorte d’enquête au niveau des ménages en 2012, il était ressorti quel’opinion avait stigmatisé pratiquementun certain nombre de corps qui étaientcensés être les plus corrompus auNiger. Il s’agissait de la Douane, laJustice, la Police et la Gendarmerie.C’est pratiquement l’appareil répressifet l’appareil de mobilisation des ressources. Mais au fil du temps, nousavons rapidement senti qu’il y avait unpetit décalage. Je veux dire qu’il y aeu une évolution dans cette perception, au regard de ce que nous avonsvécu sur le terrain. J’ai constaté aveceffarement que notre système éducatif est certainement le plus corrompu,bien plus que les autres qui ont étécités par le passé. Le système éducatif est corrompu surtoute la ligne, depuis le Primairejusqu’à l’Enseignement supérieur etsur tous les plans, que ce soit dans lerecrutement des élèves et des
M. Issoufou Boureima, président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées :
‘Il est aujourd’hui indéniable que le Niger a fait d’importantsefforts dans la lutte contre la corruption’’
Réalisée par Hassane Daouda
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contractuels ; dans l’attribution desbourses ; dans les commandes publiques faites par les responsablesdes ministères. Nous avons également des dénonciations de corruptiondans les examens de fin d’année. Ilfallait tirer la sonnette d’alarme. C’estpourquoi, chaque année noussommes appelés à appuyer aussibien le Ministère des EnseignementsSecondaires que celui de l’Enseignement Supérieur en ce qui concerne leBAC, à mener d’abord une veille permanente au moment des concourspour recevoir toutes dénonciations defraude, étant entendu que cesfraudes, pour qu’elles puissent sefaire, s’appuient souvent sur desactes de corruption. Nous avons aussi été amenés régulièrement à jeter un coup d’œil sur lesconcours d’accès à la Fonction Publique. Des concours que nous avonstrouvés systématiquement entachéstoujours de fraudes qui s’appuient encore sur la corruption. Et nous n’avonsjamais failli, chaque fois que noussommes requis. Dès que nous détectons des actes de corruption, nous lesmettons en exergue à travers les rapports que nous transmettons à qui dedroit. Estce que les auteurs ont répondu de leurs actes ? Oui, et commej’ai l’habitude de le dire, la loi crée desconditions où on a l’impression queles hommes ne sont pas égaux devant la loi. En réalité, il n’en est rien. Il existedans l’ordonnancement juridique dechaque pays ce qu’on appelle des privilèges et des immunités. Ces privilèges et ces immunités rompentsouvent cette apparente égalité entreles citoyens. Mais, on a l’impressionqu’il y a certains qui sont intouchables. En réalité, ils ne le sont pas. Ilssont simplement protégés par la loi,sans doute pour des préoccupationsqui ne sont plus d’ailleurs d’actualité.C’est ce qui contribue à donner aux citoyens lambda l’impression que l’auteur principal n’a pas été sanctionné.Mais en ce qui concerne aujourd’huiles concours, tous ceux qui ont étéidentifiés comme auteurs et coauteurs sont en prison pour certains, etd’autres en train de voir leur privilègedescendu.
La Haute Autorité de Lutte contre laCorruption et des Infractions Assimilées est une structure à traverslaquelle l’opération ‘’MAI BOULALA’’ prônée par le Président de la République doit sévir. Estce que laHALCIA a traité tous les dossiersou plaintes qui lui sont parvenus? La HALCIA nouvelle formule est cellequi est régie par loi et dotée de pouvoirs immenses en matière de détection d’infractions et en matière dedéclenchement du processus de la répression. Cette loi a été votée le 28novembre 2016, promulguée le 6 décembre 2016 et publiée le 23 décembre 2016. Cela veut dire qu’il y a justedeux mois et demi, ou presque trois
(3) mois, que la HALCIA, qui disposede tous les moyens de mener à bienune répression, existe. Mais d’ores etdéjà, les plaintes parvenues à la HALCIA sont traitées avec efficacité et célérité. Et nous continuons à recevoirchaque jour des dossiers. Mais la démarche est tout autre, parce que laHALCIA, avec les moyens légauxdont elle dispose, a vu sa capacité derépression renforcée. Les Gendarmes qui sont au niveau dela HALCIA travaillent esqualité à laPJ. Cela veut dire qu’ils font la mêmechose qu’un Gendarme qui se trouvedans une Brigade Territoriale ou unPolicier dans un Commissariat. Celaveut dire qu’il peut arrêter des gens;faire des perquisitions et récupérerdes passeports pour empêcher mêmela sortie du territoire. Il peut égalementidentifier les biens issus de la corruption pour les saisir et les mettre à ladisposition de la Justice. Depuis quecette loi est applicable, les premièresaffaires qui nous sont parvenues ontété traitées de cette manière. Beaucoup d’affaires que vous retrouvez àla Justice sont issues d’un travail faitici, à la HALCIA, sans qu’on n’ait pufaire de bruit. Le dernier classement annuel deTransparency International a classéle Niger 101ème/177 pays, avec unemoyenne de 35 points. Quels sontles critères d’évaluation et quelcommentaire pouvezvous faire àce, surtout que dans ce classement, le Niger a progressé entermes de points même s’il a perdudeux (2) places, en se retrouvantde la 99ème place en 2015 à la 101place en 2016 ?Ce classement suscite en moi uneréaction. D’abord, celle que tout profane aimerait rapidement faire ressortir. Oui, le Niger est classé 101ème
parce que l’an passé, il y avait 168pays classés, alors que cette année,c’est 177 pays. Autre chose, l’anpassé, il y avait deux Etats qui étaientdevant nous. En fait, ce n’était pas leNiger seul qui a quitté de la 99ème
place à la 101ème place. Les trois paysqui étaient 99èmes se sont retrouvésaussi à la 101ème place. Donc, entermes de points, le Niger a connuune progression. En réalité, on ne peut pas dire que leNiger a régressé. Mais audelà decette remarque, les critères qui ontservi à faire le classement nous donnent beaucoup d’espoir. Par le passé,on assistait, en ce qui concerne lescritères de classement, à une duplication des critères de l’Indice du Développement Humain (IDH) où on n’avaitvraiment pas grandchose à montrerau regard du retard criard que nousavons accumulé dans les secteurs del’Education, et de la Santé même sidans ce secteur, des actes concretsont été posés depuis 2011. L’un desobjectifs des OMD en matière de lasanté a été atteint. Les retards que nous avons dans lesautres domaines ont toujours fait en
sorte que notre classement s’esttrouvé plombé au niveau de l’Indicedu Développement Humain. Maintenant, Transparency International alaissé cette manière de classer pours’intéresser désormais à des questions concrètes qui se rapportent plusà l’activité même de l’anticorruption.En ces termes, on ne peut pas reprocher au Niger de n’avoir pas fait desefforts dans la lutte contre la corruption. La HALCIA est une structure révolutionnaire qu’on ne peut trouvernulle part à côté de nous. Et je pensebien que le meilleur est à venir. Entermes d’efficacité, il n’y pas unestructure pareille à la HALCIA enl’Afrique de l’Ouest. Je n’ai pas vu uneseule structure qui a autant de pouvoirs que la Haute Autorité de Luttecontre la Corruption et les InfractionsAssimilées du Niger. La HALCIA pourra désormais arrêterdes gens et les placer en gardeàvuedans ses locaux. Rien qu’hier, nousavons saisi quatre (4) véhicules dansun dossier que nous avons bouclé. S’ilfaut donc classer les Etats par rapportaux efforts contre le phénomène de lacorruption, j’imagine bien que les prochains classements vont être édifiantsdans l’espace UEMOA et en Afrique.Quoi qu’on dise, la lutte contre la corruption a permis au Niger d’atteindredes résultats. Si aujourd’hui le Gouvernement peut s’enorgueillir des réalisations, quelque part il faut
reconnaitre que c’est parce qu’aumoment de la mobilisation desressources, la saignée a diminué, etqu’au niveau de la dépense publique,il y a eu un peu de sérieux. En termes de perspective, on peutdire que la volonté du Président de laRépublique de combattre la corruptionest toujours là. Le Chef de l’Etat restedéterminé au regard des moyens quisont en train d’être mis à la disposition de la HALCIA pour mener à bienson travail.
L'Unité de Coordination du Programme de ProductivitéAgricole en Afrique de l'Ouest (PPAAONiger) a accusé, aucours de ces dernières semaines, un afflux très important dedemandes de soutien de la part d'acteurs multiples et variésdu secteur agricole. Elle remercie ces partenaires dudéveloppement agricole du Niger de l'intérêt porté à sesactivités.
Elle saisit cette opportunité pour porter à la connaissance deces acteurs, que dans le cadre d'un financement additionnelde l'IDA, il est prévu une ligne de soutien sous forme de fondsà coûts partagés. L'accès à cette forme de soutien se fera surune base compétitive.
Pour un souci de transparence et pour s'assurer du choixd'excellents dossiers, il sera donc lancé, dans les tousprochains jours un appel à propositions pour participer à cemécanisme de soutien aux organisations privées agricoles.Cet appel se fera l'obligation d'être le plus précis et le plusexhaustif possible en termes d'informations (Exemples : filièresconcernées, types d'organisation cibles, canevas deprésentation etc..), pour permettre aux candidats de présenterdes propositions pertinentes.
Signé Professeur Abdoulaye Soumana Gouro,Coordonnateur du PPAAONiger
CommuniquéCommuniqué
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L’ambition de l’acte II du programmede renaissance, disait, le 02 avril2016, le Président de la Répu
blique, dans son discours d’investiturepour le second mandat, est de réaliserun taux moyen de croissance économique annuelle de 7%. Le programmeprévoit également de porter le taux depression fiscale de 17% à 20%, ce quiest un taux encore faible comparativement à celui des pays développés. « Surla base de ces hypothèses et avec l’aidedes pays amis et de certaines organisations de coopération multilatérales,nous mobiliserons les huit mille deuxcents milliards de FCFA nécessaires à lamise en œuvre du programme pendantle quinquennat qui commence aujourd’hui. La modernisation de l’économie, c’est aussi l’amélioration du climatdes affaires, c’est également la restauration du monopole fiscal de l’Etat etl’amélioration de l’efficacité de la dépense qui passent par une lutte implacable contre la corruption. Je m’engage àmener un combat résolu contre ce fléau», soulignait le Président Isoufou Mahamadou, dans le même discours d’investiture.La mobilisation des ressources internesa toujours été une préoccupation permanente du Gouvernement. De tous lestemps, la baisse des recettes par rapportaux prévisions budgétaires a été unecuisante réalité dans notre pays, reportant ainsi souvent aux calendesgrecques certains objectifs de développement. Même si ces cinq dernières années, les régies financières ont fait desefforts, allant jusqu’à multiplier par deuxles recettes de l’Etat, l’impact de cesperformances a été absorbée par le flotdes dépenses d’investissement. Il setrouve en effet que l’essentiel des investissements réalisés ces cinq (5) dernières années au Niger, ont été faitspour l’essentiel sur fonds propres del’Etat.Devant cet état de fait, il est apparu lanécessité d’une forte mobilisation supplémentaire de recettes financières,mais il y eu des chocs qui n’étaient pasprévus dans les prévisions des recettes2016. Le premier choc, c’est la baisseaccentuée des prix du pétrole et de l’uranium. Il y a également l’environnementéconomique régional, notamment le Nigeria qui est en récession avec la chutede la valeur de la Naira, ce qui a inverséles flux des échanges commerciaux.Cette situation a impacté nos prévisionsde recettes que nous avons décidé decompenser par des emprunts obligataires et aussi par le gel de certains crédits à la fin de l’année. Dans une interview qu’il a accordée, ennovembre dernier, à l’hebdomadaire‘’Sahel Dimanche’’, le ministre des Finances, M. Massoudou Hassoumi, a décliné le train des réformes envisagéesen vue d’insuffler une certaine dynamique d’efficacité dans la mobilisationdes ressources. ‘’Il y a notamment un
certain nombre de réformes au niveaude la Douane, des Impôts et du Trésorqui nous permettront de diminuer autantque possible les opérations manuellesdans ces régies. En plus de ces réformes, il nous faut aussi des mesurescorrectives dans la gouvernance, c’estàdire la façon de gérer, la discipline,l’autorité, le respect de la règlementation, la qualité du service rendu, etc.C’est dire qu’il y a beaucoup de mesuresrelatives au facteur humain’’, atil souligné.Dans le cadre de la mise en œuvre deces réformes, le ministre MassoudouHassoumi a entrepris, aussitôt après saprise de fonctions, une série de visitesdans les différents services relevant deson département ministériel. Ces visitesl’ont successivement conduit à la Direction Générale des Douanes, à la Direction Générale du Trésor et de laComptabilité Publique (DGTCP), à la Direction Générale des Impôts, et à la Direction Générale de Contrôle desMarchés Publics et des EngagementsFinanciers (DGCMP/EF) pour une rencontre d’échange avec les contrôleurs financiers.En levée de rideau de cette série de visites, le ministre des Finances s’étaitrendu, le jeudi 03 novembre 2016, à laDirection Générale des Douanes. A cettepremière étape déjà, le ministre avaitdonné le ton : il faut travailler pour améliorer les recettes de l’Etat ! En effet,dans un message dénué de toutelangue de bois, le ministre a noté, pourle déplorer, que le niveau de la mobilisation des recettes reste nettement inférieur au potentiel à mobiliser. ‘’Certes, lasituation sécuritaire est préoccupante,mais elle ne peut justifier une tellebaisse de recettes des services desDouanes’’, a fait remarquer M. Hassoumi Massoudou.
Amélioration des recettes douanièresDevant cette situation, il a invité l’administration des Douanes à prendreconscience de la fragilité de la situationgénérale du pays, prévenant que si la situation budgétaire ne s’améliore pas,‘’nous aurons des effets bouledeneige’’aux conséquences imprévisibles. Aussi,atil dit avec insistance: ‘’Le travail, rien
que le travail et toujours le travail!’’.C’est pourquoi le ministre des Financesa vivement invité l’administration desDouanes à prendre conscience de cettesituation, pour travailler dans le sensd’une nette amélioration des recettesdouanières. ‘’Ceux qui travaillent, quiont des résultats, seront valorisés (…).Ceux qui ne marchent pas avec nousdans le sens de la mobilisation des recettes, nous les laisserons sur la route.Nous sommes prêts à répondre aux besoins matériels, moraux et professionnels des agents, à condition qu’ils leméritent, que les résultats soient à lahauteur’’, atil assuré dans un langagetranchant. Une bonne gestion des finances publiques Même son de cloche au niveau de la Direction Générale du Trésor et de laComptabilité Publique (DGTCP) où leministre des Finances, M. MassoudouHassoumi, était en visite le vendredi 04novembre 2016. Là aussi, après avoirsuivi l’exposé préliminaire fait par le directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, le ministre MassoudouHassoumi n’est pas passé par quatrechemins pour préciser ses attentes etceux du Gouvernement quant à labonne gestion des finances publiques.‘’Votre responsabilité, c’est de bien tenirles finances publiques et les comptes del’Etat. Compte tenu de la situation quenous avons trouvée, nous sommes obligés d’avoir une hiérarchie de dépensesjusqu’à la stabilisation. C’estàdire, ilfaut que l’Etat et l’administration fonctionnent’’, atil martelé. A ce niveau, il aprécisé que la première priorité consisted’abord à sanctuariser les salaires et lesdifférents transferts aux ménages; ladeuxième priorité concerne la dette publique, notamment la dette obligatoire(intérieure et extérieure) qu’il faudra maitriser, et la troisième priorité porte sur lamaitrise de la dette intérieure. Augmentation des recettes de l’Etatet bonne exécution de la loi des finances dans son volet recettesLe lundi 07 novembre 2016, la délégation ministérielle était à la Direction Générale des Impôts. A ce niveau, leministre a relevé un ‘’écart abyssal’’entre les prévisions en matière de mobi
lisation des ressources et les réalisations. ‘’Notre problème principal, ce n’estpas tant les lois des finances, mais c’estsurtout et d’abord le rendement de certains impôts’’, a estimé M. MassoudouHassoumi. Aussi, il a évoqué le cas desimpôts fonciers, qui ditil, sont d’un ‘’rendement quasiment nul’’, la TVA qui n’estpas prélevée. ‘’Je pense que ce sont desimpôts faciles et très productifs. Avant depenser à de nouveaux impôts, mobilisons déjà les impôts qui existent, et quisont très insuffisamment mobilisés’’, atil dit. ‘’Je tiens à vous dire très clairementque je m’engage à tout faire avec chacun d’entre vous qui voudrait bien participer, pour mobiliser ces impôtslà. Il nefaut pas casser la branche sur laquelleon est assis’’, a dit le ministre des Finances aux agents de la DGI. ‘’Nous nepouvons pas continuer à observer touteune chaine de complicités, de combines,qui font que l’Etat ne se retrouve pasdans ses droits’’, a prévenu le ministredes Finances. Pour une gestion plus orthodoxe desdépenses publiques La série de visites s’est poursuivie, lemardi 09 Novembre 2016, avec l’étapede la Direction Générale du Contrôle desMarchés Publics et des EngagementsFinanciers (DGCMP/EF) où le ministredes Finances a eu une rencontred’échanges avec les contrôleurs financiers des services de l’Etat. Ce fut l’occasion pour M. Massoudou Hassoumide rappeler aux contrôleurs financiersqu’ils sont un élément clé pour la solution aux deux soucis majeurs du Gouvernement que sont l’augmentation desrecettes et la maitrise de la dépense publique. ‘’Je tiens absolument à ce queles règles soient respectées. Il faut quecela soit entendu. Il faut premièrementque chaque ministère, sans exception,produise un répertoire des prix, quelleque soit la nature du service ou du produit. Deuxièmement, si le contrôleur financier ne vise pas, le marché n’est pasvalable. Il faut que les marchés qui nesont pas valables et les tentatives defraude aux marchés publics soient décelés et que les fournisseurs qui passentau travers, avec les complicités qu’ilsont, soient immédiatement exclus du fichier de fournisseurs de l’Etat’’, a instruitle ministre de Finances. ‘’Il faut que l’Etat puisse rentrer dans sesdroits et que des sanctions soient prises,notamment pénales, et au même moment que ces fournisseurs indélicatsquittent le fichier de l’Etat. Nous voulonsce rapport, d’ici la fin du mois de décembre, dans tous les ministères. Il faut quenous instituons le contrôle des contrôleurs parce qu’il y a beaucoup de complaisances. L’intégrité des contrôleursest absolument nécessaire pour la qualité et l’efficacité des dépenses de l’Etat’’,a déclaré M. Massoudou Hassoumi.
Assane Soumana
Mobilisation des ressources internes Des réformes pour une bonne maitrise des dépenses et une mobilisation efficace des recettes de l’Etat
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Lors de la journée internationale des Douanes
CONCRETISATIOND’UNE PROMESSE
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EE n faisant allusion à l’ampleur de l’œuvreabattue par le Président de la Républiqueau bénéfice du Niger, un confrère arécemment titré son article, ’’Les travauxd'Hercule du Président Mahamadou
Issoufou’’. Ce grand titre plein de symboles porte en luitoute une charge de pertinence. Oui, le PrésidentIssoufou a une vision ambitieuse pour le Niger ! Oui, ila traduit cette ambition en actes concrets et palpables!On a déjà vu deux échangeurs surplomber des
quartiers de la capitale, Niamey, tandis qu’un troisièmeautre est en pleine germination entre le Palais du 29juillet et l’Ecole Diori Hamani. On a vu dessomptueuses routes serpentant à l’intérieur de nosvilles, et d’autres qui les relient un peu partout dans lepays. On a même vu le chemin de fer côtoyant la RN.1de Niamey à Dosso. Et aujourd’hui, dimanche 02 avril, voici la Centraleélectrique de Gorou Banda ! On en parlait depuis desannées, les uns avec espoir, les autres avec unsoupçon de pessimisme. Aujourd’hui, avecl’inauguration de la Centrale électrique de GorouBanda, c’est un autre pari que vient de gagner lePrésident de la République. Un pari d’une très grande importance, aussi bien pourle Chef de l’Etat, qui voit ainsi la matérialisation d’unengagement pris, que pour les habitants de la capitaleet environs, qui espèrent rompre avec le cycle infernaldes coupures intempestives du courant électrique. Ilse trouve en effet que, jusquelà, la zone du fleuve,qui couvre les régions de Dosso, Niamey et Tillabéry,est alimentée par la ligne d'interconnexion à 132 KVfournissant 52,5 MW. En effet, les moyens deproduction propres de la Nigelec sont de 42 MW et saproduction indépendante est de 2 MW, soit un total de114,5 MW pour une pointe de 95 MW réalisée en2012. Du coup, sur l'ensemble des zones interconnectées, laréserve froide est très insuffisante pour couvrir lademande de pointe. La couverture des besoins enélectricité demeure tributaire de la disponibilité del'énergie sur les lignes d'interconnexion avec unedépendance à hauteur de 66%, alors que les besoinscroissent en moyenne de 12% par an. D’où lanécessité d’entreprendre d’autres initiatives poursatisfaire les demandes très importantes et toujourscroissantes de nouveaux branchements autour desgrands centres et agglomérations.L’enjeu, comme on le voit, est de taille. Pour l’avoircompris et mesuré, les autorités nigériennes, depuisquelques années, ont usé de toutes leurs ressources
pour changer l’horizon énergétique de ce pays afin derelever le défi de l’indépendance énergétique. Dans le Programme de Renaissance, le PrésidentIssoufou Mahamadou a inscrit l'énergie comme unsecteur stratégique pour le développementéconomique et social. Aussi, atil décidé de réaliserplusieurs projets, tant pour assurer et garantirdurablement l'approvisionnement en énergie électriquedu pays que pour accroître l'accès des Nigériens àl'énergie à travers l'électrification. Pour traduire cettepromesse en actes, les ressources nécessaires ont étémobilisées pour la mise en œuvre de projetspharaoniques comme la Centrale de Gorou Banda(100 MW); la Centrale hydroélectrique de Kandadji(130 MW ); la Centrale à charbon de Salkadamna (600MW) ; l'extension de la Centrale à charbon deTchirozérine ; et la construction des lignes de liaisonpour le transport de l'énergie électrique (SalkadamnaNiamey, SorazZinder MaradiMalbaza, SorazTanout)et, d'autre part, pour l'accélération de l'accès à l'énergieélectrique à travers le renforcement et l'extension desréseaux électriques de distribution ainsi quel'électrification de 500 localités rurales.Parce qu’il sait que l'énergie est un facteurindispensable au développement de tout pays, lePrésident Issoufou Mahamadou a donc fait du projetde Centrale électrique de Gorou Banda un défi àrelever à tout prix. ‘’Ce projet fait partie des projetsphares du Programme de Renaissance’’, disait lePrésident de la République lors de la visite qu’ileffectuait, le 09 Septembre 2015, sur le chantier deGorou Banda. Il s’y est donc investi corps et âme enmobilisant les moyens et en suivant pas à pasl’évolution du chantier. Aujourd’hui que Gorou Bandaest désormais une réalité, il n’y a point de doute quel’énergie qui sera produite par cette Centrale apporteraun plus de performance à notre système industriel etéconomique, de même qu’elle impactera trèspositivement la lutte contre la précarité du cadre de viede la population.En effet, ce matin, de Gorou Banda, jaillira la lumièrequi illuminera Niamey et ses alentours, dissipant ainsiles ténèbres où est plongée, de façon quasirégulière,la capitale nigérienne. A ce niveau, assure la ministrede l’Energie, dans l’interview qu’elle a accordée àl’ONEP, ‘’la Centrale électrique de Gorou Banda serad’un apport très appréciable dans la satisfaction de lademande énergétique des régions de Niamey et deTillabéry’’. Ainsi, soitil !...
Commentaire
L’énergie au serviceL’énergie au servicedu développementdu développement
Par Assane Soumana
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Le Président Issoufou Mahamadou l’a rêvé ; il en a faitune ambition ; c’est désor
mais devenu une réalité. Pour marquer l’évènement, le Président dela République est allé, le 2 avril2017, inaugurer personnellement laCentrale thermique de GorouBanda.Que de chemin parcouru depuis le4 avril 2013, le jour où le Présidentde la République, Chef de l'Etat,SEM. Issoufou Mahamadou, procédait, à Gorou Banda, sur la route deSay (dans le 5ème arrondissementde Niamey), à la pose de la pre
mière pierre des travaux deconstruction de la Centrale thermique de 100 MW.Pour prouver à quel point cette centrale tenait à cœur au Président Issoufou Mahamadou, il faut d’abordsouligner qu’il a dû batailler etmême ferrailler dur pour boucler lefinancement du projet de construction de la centrale thermique deGorou Banda. Ainsi, sur un coûtglobal estimé à 80 milliards deFCFA, le Président Issoufou Mahamadou a obtenu 33 milliards sur lefonds de développement de l'énergie géré par la BOAD, 17 milliardssur le guichet marchand de laBOAD, 17 milliards 300 millions dela Banque Islamique de Développement, 3 milliards 100 millions deFCFA de l'Etat du Niger et la Nigelec.Ensuite, il y a les visites qu’il a effectuées sur ce site de 80 hectares.En effet, s’il y a un chantier auquelle Président Issoufou Mahamadoua prêté attention autant que ceuxde l’Hôpital national de référence
et les échangeurs, c’est bien celuide la Centrale thermique de GorouBanda. Dès le 9 Septembre 2015d’ailleurs, il déclarait sur le site dela centrale : «mes impressions sontbonnes. Il y a un an de cela, j’étaisen visite ici ; à l’époque, le chantierétait à un niveau d’exécution de43%. Aujourd’hui, je constate que leniveau d’exécution est de 83%. Lechantier est très bien avancé».C’est que la centrale thermique diesel de 100 MW de Gorou Banda faitpartie d’un ensemble de grandsprojets du Programme de Renaissance dans le secteur électrique
comme le projet de construction deligne électrique 132 KV SORAZZinderMaradiMalbaza pour injecter le productible de la raffinerie deSORAZ et couvrir les besoins électriques de la nouvelle cimenterie duNiger en cours de construction àMalbaza, le projet de constructiondu barrage de Kandadji dont levolet électrique porte sur laconstruction d'une centrale électrique de 130 MW KandadjiTillabériNiamey, etc.Enfin, pour le Président IssoufouMahamadou, la centrale de GorouBanda contribuera à rendre le Nigerautonome en matière d'énergieélectrique dont l'essentiel est importé du Nigeria voisin. La centraleproduira dans un premier temps 80MGW et atteindra la production de100 MGW. A terme, elle aura coûté95 milliards FCFA. Elle est une réserve pour faire face aux éventuelles ruptures du courant venantde notre grand voisin du Sud etdonc mettre Niamey, Dosso et Tillabéri à l'abri des coupures
intempestives. Précisons que le plan d'aménagement du site, qui se déploie sur 6hectares des 80 hectares, comprend la construction d'un blocd'énergie ; d'un local de groupe secours et d'un système de refroidissement; d'un bloc d'incendie ; d'unbloc d'incinération ; d'une unité detraitement d'eau potable ; d'un bassin pour tenir compte descontraintes environnementales ;d'un bloc récréatif, d'un bloc administratif, etc.Outre d’atténuer les coupuresd’électricité, la centrale de GorouBanda est aussi source d’emplois ;dans sa vitesse de croisière, il yavait jusqu’à 500 employés, dont250 permanents. Pour la phased’exploitation du projet, une centaine d’emplois sont prévus. Aujourd’hui, Gorou Banda est donclà et bien là ! Reste un problème
sur lequel même les bailleurs defonds n’ont pas manqué d’attirer aimablement l’attention des Nigériens : « l'importance capitale del'entretien et de la maintenance deséquipements et des infrastructures
connexes pour garantir leur pérennité et le succès du projet »,comme l’a affirmé le représentantde la BOAD, M. DjatoBougonouGnandi, lors du lancement des travaux. En tout cas, il a espoir quetous les responsables nigériensprendront les dispositions nécessaires pour ce faire.C’est à croire que les bailleurs de
fonds regrettent ce mal typiquement nigérien qui consiste à laisserdes réalisations construites àgrands frais tomber en ruine peuaprès leur inauguration !En tout cas, le Président IssoufouMahamadou a posé clairement lestermes du problème en affirmantque «pendant les périodes degrandes chaleurs, nous faisonsface à des coupures intempestives,qui ont des effets sur les ménages,mais également sur la croissancede notre économie. Avec la fin de
ce chantier, j’espère qu’à l’occasiondes prochaines grandes chaleurs,ces coupures n’auront pas lieu ».
S.S. Manzo
Centrale thermique de Gorou BandaDu rêve à la réalité
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... sur le chantier de Gorou Banda!
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Le Chef de l’Etat a effectué plusieurs visites....
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une vue aérienne de la centrale
34 Spécial
N°1733 du 2 Avril 2017
Madame la ministre, les Nigériens attendentavec impatience la mise en exploitation de lacentrale thermique de Gorou Banda, qui serainaugurée ce 02 avril. Qu’est ce qui va changer sur le plan de la fourniture de l’énergieélectrique avec la mise en marche de cettecentrale thermique. Comme vous le savez, la Centrale électriqueque SEM. le Président de la République, ElhadjiIssoufou Mahamadou, inaugure ce 02 avril2017, va permettre de disposer, à terme, d’unepuissance de 100 MW, dont la première phaseoffre déjà 80 MW. Avant la Centrale électriquede Gorou Banda, l’offre disponible pour alimenter Tillabéry, Niamey et leurs environs tournaitautour de 100 MW, toutes sources confondues,y compris l’apport de l’importation du NIGERIA.En termes de capacité, vous mesurez aisémentl’apport de cette centrale.Maintenant, en ce qui concerne les besoins enénergie électrique, les prévisions de la NIGELECsont de 152 MW de puissance maximale à satisfaire cette année dans la même zone. Cettedemande est dans la limite de la capacité actuelle avec l’apport de la Centrale électrique deGorou Banda, en l’absence d’aléas techniques.Nous allons donc progressivement enregistrer uneplus grande stabilité de lafourniture d’énergie électrique avec la mise en exploitation de la Centraleélectrique de Gorou Banda. En outre, cet ouvrage va aussi contribuer significativement à lasécurisation de l’alimentation électrique, en plusde procurer plus d’autonomie dans l’approvisionnement électrique.Toutefois, il faut dire aussi qu’il reste encorebeaucoup d’investissements à réaliser pour minimiser les perturbations dans l’alimentation enénergie électrique qui, fautil le signaler, peuventaussi provenir des réseaux de distribution publique, dont le renforcement et la réhabilitationfont l’objet de projets qui sont en cours de miseen œuvre.
Pouvezvous nous préciser, Madame la ministre, les efforts financiers consentis parl’Etat dans le cadre de la construction de laCentrale électrique de Gorou Banda ?Dans l’ensemble, la construction de cette première tranche de 80 MW, d’un montant de75,485 milliards de francs CFA, est financéepar la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et le Fonds de Développement del’Energie (FDE) de l’UEMOA pour 50 milliards defrancs CFA ; la Banque Islamique de Développement à hauteur de 17,31 milliards de francsCFA, et une contribution de l’Etat du Niger de8,185 milliards de francs CFA.
On a entendu certains commentaires pessimistes sur la rentabilité, voire la viabilité dela Centrale de Gorou Banda, relativement aucoût de fonctionnement des installationsjugé très élevé. Quelle assurance pouvezvous donner aux consommateurs à ce propos ?Pour rappel, cet investissement répond au soucid’augmenter la capacité et de sécuriser l’approvisionnement après les crises enregistrées dansles années 2010.
La Centrale électrique de Gorou Banda est d’unapport très appréciable dans la satisfaction de lademande énergétique des régions de Niamey etTillabéry.Le coût d’exploitation de ce genre d’installationest à la mesure de sa taille et en général, il estassez élevé à cause du combustible utilisé, comparativement par exemple à l’énergie hydroélectrique. Et c’est pourquoi, la production del’électricité se fait à partir de plusieurs sourcesqui sont mises à contribution suivant le coût leplus bas pour obtenir le tarif optimal.Au Niger, la fourniture de l’énergie électrique se
fait sur la base de différentes sources (importation du Nigéria, SONICHAR et centrales thermiques diesel dont celles de Niamey à savoirPC4, MTU, Turbines à Gaz et maintenant GorouBanda) qui concourent chacune, avec son coût,à la formation du prix de vente national. Vousvous rendez ainsi compte de l’exercice à faire etsurtout des efforts énormes consentis par l’Etatpour le maintien du tarif à son niveau actuel,quand on sait que celui en vigueur date de 1994et est un des plus bas de la sousrégion.En tout état de cause, la Centrale de GorouBanda fait partie d’un ensemble de sourcesd’énergie (Salkadamna, Kandadji, ExtensionSONICHAR, Solaire, Thermique pétrole et gazdans les régions de Zinder et Diffa, EnergieElectronucléaire) qui doivent contribuer toutesau développement d’un mix énergétique quipourra garantir les meilleures conditions de fourniture d’électricité, y compris le tarif.
On sait, Madame la ministre, que le Programme de Renaissance II du Président de laRépublique accorde une place de choix à labataille pour l’indépendance énergétique denotre pays. Quelles sont les priorités de lapolitique énergétique définie par le Gouvernement ? L’ambition nourrie par le Président de la République et son Gouvernement dirigé par le Premier ministre SEM. Brigi Rafini et la créationrécente du Ministère dédié à l’énergie en est l’illustration est la mise en valeur de nos ressources nationales afin de contribuerdurablement au développement économique etsocial de notre pays.C’est pourquoi il importe de réaliser de grandsprojets structurants tels que la centrale thermique de Salkadamna et la centrale thermique2 de la SONICHAR, le barrage hydroélectriquede Kandadji. D’autre part, en fonction de la demande et de lacapacité d’absorption de nos réseaux actuels,nous comptons injecter de l’énergie solaire produite par système photovoltaïque pour pallier
Interview de Mme Amina Moumouni,ministre de l’Energie
« La Centrale électrique de GorouBanda est d’un apport très
appréciable dans la satisfaction dela demande énergétique des
régions de Niamey et Tillabéry »
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Nous allons donc progressivementenregistrer une plus grande stabilité de la
fourniture d’énergie électrique
Réalisée par Oumarou Moussa
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N°1733 du 2 Avril 2017
l’augmentation de la demande dans la région deNiamey aussi bien que dans les chefslieux derégion. C’est ainsi que la construction de la centrale solaire photovoltaïque de 7 MW de Malbaza va démarrer incessamment.En même temps, nous envisageons d’introduirele solaire comme source de production pour hybrider certaines centrales hors réseau et poursuivre ainsi l’amélioration de l’accès àl’électricité.Nous entendons aussi poursuivre et intensifierles efforts dans le domaine des énergies domestiques en vue notamment de faciliter les travauxdomestiques aux femmes et développer l’accèsaux sources d’énergie moderne de cuisson, afind’atténuer les effets du changement climatiqueet mettre fin à la destruction de notre couvert végétal. C’est dans ce sens qu’il sera entrepris,dans le cadre des politiques etprogrammes définis en la matière, des actions de promotion de l’utilisation du charbonminéral, des foyers amélioréset du gaz domestique, ainsique l’utilisation des cuiseurs solaires. Il en serade même pour l’installation accélérée et l’utilisation des plateformes multifonctionnelles envue de renforcer l’accès aux services énergétiques modernes.Actuellement, nous travaillons à nous mettre àjour pour nous doter d’un nouveau Document dePolitique de l’Energie, de documents de stratégies nationales dans le cadre de ‘’l’Initiative Mondiale Energie durable pour Tous –SE4ALL2030’’ et d’accès à l’électricité, de plansd’actions ainsi que d’une note d’orientation pourla mobilisation des financements. Nous disposerons ainsi d’une planification énergétique jusqu’àl’horizon 2035 avec des plans directeurs qui guideront nos actions pour atteindre progressivement les objectifs intermédiaires et finaux.C’est dire que l’énergie est un secteur en pleinemutation à la mesure de son rôle et des défisque pose la réalité nationale caractérisée par untaux d’accès à l’électricité de 10% (dont moinsde 1% en milieu rural). Les réformes déjà entreprises ont permis l’adoption d’un nouveau Codede l’Electricité, la création de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) ainsi quel’adoption des décrets associés. D’autres dispositions sont en cours pour disposer d’un cadrede référence permettant le développement dusecteur, notamment à travers l’intervention privée dans la production et l’exploitation des réseaux décentralisés.Par ailleurs, nous appartenons à la CEDEAO quipromeut le marché régional de l’électricité à travers un système d’échanges (WAPP en anglais)au sein duquel nous allons réaliser la dorsale
Nord. Dans ce cadre, nous pourrons aussi apporter notre contribution à la mesure de nosénormes potentialités énergétiques.
Il existe un vaste programme d’électrificationrurale qui ambitionne de doter nos villagesd’équipements électriques. Pouvezvousnous donner un aperçu des actions menéesdans le cadre de ce programme ?Comme vous le savez, le Programme de la Renaissance 2011/2016 a prévu l’électrification de500 villages à raison de 100 par année et qui avu la réalisation, par la NIGELEC, d’environ 300localités à fin 2016. Le reste est en cours.La Renaissance 2 prévoit l’électrification de 200localités par an soit 1000 sur le quinquennat.Ces objectifs, très ambitieux, méritent d’êtreadressés conséquemment.
Pour rappel, la création, en 2013, de l’AgenceNigérienne de Promotion de l’Electrification enmilieu Rural (ANPER), procède de la volontéd’impulser significativement l’accès à l’électricitéde nos populations rurales.Il convient de souligner que nous sommes entrain de nous doter de la Stratégie Nationaled’Accès à l’Electricité (SNAE) et de son premierPlan Quinquennal d’Actions, qui interviendrontprobablement en début du 2ème semestre 2017,ainsi que d’un Plan Directeur d’Electrification Rurale. Toutes choses qui nous ouvriront d’autresopportunités de financement.D’ores et déjà, nous engageons, avec l’aide denos partenaires, des actionspour prendre en charge l’accès à l’électricité différenciécomme suit : électrification enréseau par raccordement auréseau existant actuel de laNIGELEC; électrification hors réseau par miniréseaux isolés alimentés par centrales solairesphotovoltaïques ou hybrides solairediesel ;électrification ‘’individuelle’’ par installation dekits solaires couvrant les besoins de servicesénergétiques modernes des utilisateurs: ménages, pompage/irrigation, entreprises artisanales et autres ; éclairage Public.En attendant l’aboutissement des documents destratégies et autres plans d’actions et schémasdirecteurs en cours d’élaboration, nous avonsengagé des actions qui se traduiront, au coursde cette année 2017, par le financement de projets qui nous permettront le développement del’accès aux services énergétiques modernes
par le développement d’un marché de kits solaires autonomes qui bénéficiera aux populations rurales, incluant le financement associé etles mécanismes sousjacents ; l’installation deminiréseaux hybrides solaires par l’ANPER,destinés à permettre l’accès à 13 000 ménages,équipements collectifs et utilisateurs productifs(artisans, agriculteurs, éleveurs, pompage/irrigation), accompagné du dispositif d’exploitation ;l’hybridation solaire de 30 localités dotées degroupes électrogènes diesel exploités par la NIGELEC, avec l’extension de l’accès à 8 000 nouveaux clients.
Le Niger dispose d’un potentiel important exploitable sur le plan des énergies renouvelables, notamment dans les domaines del’énergie solaire et éolienne. Quelles sont lesambitions du Niger dans ce domaine.Le développement ciavant répond en partie àvotre question, notamment en matière d’énergiesolaire. Pour l’éolien, j’avoue que malgré l’intérêtqu’il suscite, les technologies restent encore méconnues. Le CNES entreprend de réaliser l’atlasde l’éolien et celui de l’énergie solaire, et toutcela sera pris en compte en fonction des opportunités offertes le cas échéant.
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Mme Amina Moumouni
Nous envisageons d’introduire le solairecomme source de production pour hybrider
certaines centrales hors réseau
La Renaissance II prévoit l’électrificationde 200 localités par an, soit 1000 sur le
quinquennat
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Mardi 28 février 201736
D’une superficie de 80 hectares sur un potentiel aménageable de 324 hectares,
le site de la Centrale électrique deGorou Banda est situé au sud de laville de Niamey, sur la route de Say,à environ 5 km du Rondpoint RiveDroite. Véritablement complexe, ce site estcomposé, à l’état actuel, d’un compartiment Centrale thermique Diesel comprenant la centraleproprement dite et son poste élévateur 11/132 kV ; d’une aire destockage de combustible ; d’un blocpour les bureaux ; d’un bloc pour lemagasin ; d’un bâtiment pour lacantine et les loisirs et d’un bloc Ateliers. S’y ajoute un poste 132/66/20kV(Poste d’évacuation d’énergie pourles projets actuels et futurs devantpermettre l’autosuffisance énergé
tique et l’intégration du Niger dansle système ouest africain d’échanged’énergie : WAPP). Il est prévu uneextension de ce poste à la tension330 KVIl y a également la cité logementsavec cinq (5) blocs de 2 villas chacun, pour loger le personnel d’ex
ploitation et de maintenance de lacentrale. A cela s’ajoutent les quatrelignes HTA (20 KV) et quatre lignesHTB (66 et 132 KV) pour l’évacuation de l’énergie produite par la centrale.
Dans un futur très proche, le site dela centrale accueillera d’autres lotsd’équipements électriques, à savoirune centrale solaire photovoltaïque;un compartiment Centrale thermique à cycle combiné; l’arrivéed’une ligne double terne 132kV enprovenance du barrage de Kandadji; l’arrivée d’une ligne doubleterne 330kV en provenance du Nigeria et reliée au Bénin et au Burkina Faso, devant permettrel’autosuffisance énergétique et l’intégration du Niger dans le systèmeoustafricain d’échange d’énergie:West African Power Pool (WAPP);
l’arrivée d’une ligne double terne330 kV en provenance de la centrale à charbon de Salkadamna, depuis la Région de Tahoua.Avec pour objectif d’améliorer lesconditions de vie des populationsnigériennes dans la zone desservie,le projet de la centrale thermique
diesel de 100 MW de Gorou Bandapermettra d’accroître le taux de satisfaction de la demande d’électricité par l’arrêt des délestagesd’électricité.Le projet est prévu en deux volets.Le Volet 1 porte sur la constructionde la centrale de dernière génération avec des groupes, tout en respectant l’environnement(consommation optimisée de combustible, récupération de l’énergiecalorifique avant rejet à l’atmosphère, système de collecte et traitement des déchets doté d’unincinérateur, etc.). La centrale estcontrôlée par un système numérique de conduite centralisée parSCADA.La construction est prévue en deux
phases : la première phase pourune capacité de production de 80MW, et la deuxième phase conditionnelle de 20 MW.Quant au Volet 2, il concerne lamise en place de postes et lignepour l’évacuation de l’énergie produite par la centrale en s’intégrantdans le réseau existant de la NIGELEC. Ceci permettra ainsi de préparer l’avènement de projets futurs.Le projet comprend plusieurs composantes, à savoir les équipements, le Génie civil, les pièces de
rechange et outillage, le plan degestion environnemental et social,le Services de consultant, le supportà l’Agence d’exécution du projetAEP, ainsi que la composante AuditFinancier
75,495 milliards FCFA mobiliséspour le financement de lapremière phase de 80 MW
Le coût total hors taxe pour le financement de la première phase de 80MW de la centrale, l’évacuation del’énergie et les services du consultant est de 75,495 milliards F CFA.Cette enveloppe est composée de50 milliards de FCFA mobilisés parla BOAD/FDE ; 17,310 milliards deFCFA pour la BID ; et 8,185 milliards pour l’Etat du Niger. Il importe
de noter que NIGELEC cofinanceavec la BID le fonctionnement del’AEP.Le contrôle de l’exécution du projetest assuré par l’Agence d’Exécutiondu Projet logée au sein de NIGELEC. Cette Agence, qui est placéesous la tutelle technique du Ministère de l’Energie, Maitre d’ouvrage,est composée d’agents de NIGELEC,de certains ministères techniques et a un effectif de14personnes.
A .Soumana
Projet de construction de la Centrale thermique diesel de 100 MW à Gorou Banda (Niamey)Un projet conçu pour en finir avec les délestages
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Une vue de la Centrale électrique de Gorou Banda
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La création de cette centrale est un pas décisif vers l’indépendanceénergétique
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La salle de contrôle
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Le coût hors taxe s’élève à 75 milliards 495 million FCFA
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INGENIEUR CONSEILS Cabinet adjudicataire : FICHTNER GmbH and Co Montant HT total (Euros) : 3 402 264,58 Euros(soit 2 231 739 267F CFA) Financement : BOAD/UEMOA (FDE), BID, ETAT DU NIGER Date signature : 23 Octobre 2012 Délaid’exécution : 27 mois Date de mise en vigueur du contrat : 30 Novembre 2012 Revue du dossier d’appel d’offres de la centrale en Décembre2012; Fin étude d’intégration de la centrale électrique de Gorou Bandaau système électrique pour les années 2015 et 2030 : Novembre2013. Début phase contrôle et supervision travaux sur site: 29 Octobre2013
CENTRALE ELECTRIQUE : Entreprise adjudicataire : SINOHYDRO CORPORATION LIMITED,BEIJINGCHINA ; Montant HT (Euros) : 95 004 012 Euros (Soit 62 318 546 699 FCFA) Financement : BID : 20 910 000 Euros ou 13 716 060 870 FCFA ; BOAD/UEMOA(FDE) : 64 607 564 Euros ou 42 379 783 859 FCFA(dont FDE 42 873 524 Euros ou 28 123 188 182 FCFA) ; ETAT DU NIGER : 9 486 448 Euros ou 6 222 701 971 FCFA ; Pose de la première pierre : le 04 Avril 2013 ; Date signature contrat : 02 Juillet 2013 ; Date de paiement de l’avance de démarrage et de mise en vigueurdu contrat : 6 novembre 2013 ; Délai d’exécution : 20 mois ; Puissance garantie en phase 1 : 80 MW au jeu de barres 132 kV; Nombre de groupes :4en phase 1, et 5 à la fin de la phase 2; Coût de production par kWh (hors charge du personnel) : 109,133F.CFA ; Fabricant du moteur diesel : MAN Diesel (Allemagne); Modèle du moteur diesel : 18V48/60 TS ; Vitesse de rotation : 500 tr/mn ; Type de combustibles : gasoil ou fuel lourd n°1 ou fuel lourd n°2 ; Consommation de combustible : 195,597 kg/MWh, soit environ 13citernes de 30 000 litres/jour ou 400.000 litres/jour avec 80 MW et17 citernes 30.000 litres/jours ou 500 000 litres/jour avec 100 MW,à plein régime ; Consommation d’huile : 0,5 kg/MWh, soit environ 5 fûts de 200 litres à 80 MW et 7 fûts de 200 litres à 100 MW par jour de fonctionnement à plein régime ; Emplois: dans le cadre de l’exécution des travaux, la Société SINOHYDRO a signé des contrats avec deux sociétés de placementde maind’œuvre.L’effectif maximum (atteint en fin mai 2016) est de 471 personnesdont 193 Chinois et 278 Nigériens ; cet effectif baisse progressivement à mesure qu’on s’approche de la réception provisoire.
POSTES ET LIGNES D’EVACUATION D’ENERGIE Entreprise adjudicataire : TBEA SHENYANG TRANSFORMERGROUP CO LTD, BEIJINGCHINA Montant HT (Euros) : 15 201 096,80 Euros (Soit 9 971 265 854 FCFA) Financement : BID : 3 837 000 Euros ou 2 516 907 009 FCFA ;
BOAD/UEMOA (FDE) : 9 879 025,82 Euros ou 6 480 216 141FCFA; ETAT DU NIGER : 1 485 070,98 Euros ou 974 142 703 FCFA Délai d’exécution: 12 mois ; Signature contrat: le 22/09/2014 ; Mise en vigueur contrat : 27/03/2015 (paiement de 100% de la facture d’avance de démarrage) ; Le système d’évacuation d’énergie prévu comprend les lignes issues des jeux de barres 132kV du poste élévateur de la centrale deGorou Banda, les mises à niveaux des postes de Niamey II, NiameyIII et Goudel, le poste 132/66/20 kV de Gorou Banda, les lignes HTBpour relier ce poste à ceux de Niamey II (132 kV) et de Goudel (66kV), la liaison de ce poste à la ligne HTB(66 kV) alimentant les villesde Kollo et Say, et les lignes HTA(20 kV) pour alimenter le réseaude distribution de Niamey. Le projet permet aussi d’alimenter en électricité six (6) villages dela zone du projet à partir des lignes 20 kV construites.
ESTIMATION DE L’EMPLOI PENDANT LA PHASE EXPLOITATIONPERSONNEL D’EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE : L’effectif prévu pour la conduite de la centrale est d’environ 100agents NIGELEC.
PERSONNEL D’ENTRETIEN ET DE SECURITE: 2 postes de garde permanents (extensibles) à assurer par des vigiles ; cependant la sécurité du site sera assurée par des élémentsde la Garde Nationale ; L’entretien des locaux pourrait être assuré par sous–traitance ;
CONSOMMATION DE COMBUSTIBLES ET LUBRIFIANTS Consommation de combustibles: la consommation est de 13 à17 citernes de 30.000 litres par jour en fonctionnement en plein régime pour une capacité de stockage de : Gas oil brut: 1 x 6000 = 6 000 m3 ; Fuel oil brut: 2 x 6000 = 12 000 m3 ; Fuel oil épuré: 2x1000 = 2 000 m3 ;Soit une capacité totale de 20 000 m3.Si elles sont remplies, ces cuves peuvent assurer une autonomie defonctionnement d’environ 45 jours à pleine charge avec les 4groupes actuels, et environ 35 jours avec cinq groupes. Consommation d’huile : 150 à 210 fûts de 200 litres par mois àpleine puissance pour une capacité de stockage de: 1 x 100 = 100m3
(Source : Ministère de l’Energie)
Caractéristiques générales des volets du projet
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I. Production et exportation d’énergie électrique (Axe XII.2.4.1du Programme de Renaissance Acte II)
1.1 Renforcement des capacités de production d’énergieélectrique Finalisation des travaux de construction de la centrale thermiquediesel de Gorou Banda ; Installation de groupes diesel dans dix (10) localités urbaines dupays totalisant une puissance de 9765 kVA.
1.2 NucléaireDans le domaine de l’électronucléaire, le processus de mise enœuvre du programme se poursuit avec le début des études depréfaisabilité.
II. Electrification rurale (Axe XII.2.4.2 du Programme deRenaissance Acte 11)
En 2016, 57 localités rurales ont été électrifiées par la Nigelec et letaux d’accès des ménages à l’électricité est de 10,73% en fin de cetteannée.
III. Eclairage Public (Axe XI1.2.4.3 du Programme deRenaissance Acte II) Acquisition de 15 000 lampadaires solaireset de 2500 dispositifs de gestion du trafic routier (feux optiques)Durant l’année 2016 il a été installé : 1393 lampadaires solaires photovoltaïques dans les régions deDosso, Maradi, Niamey et Zinder dans le cadre du Volet 2 duProgramme Régional de Développement des EnergiesRenouvelables et de l’Efficacité Energétique (PRODERE) surfinancement de l’UEMOA ; 754 lampadaires solaires photovoltaïques dans la région de Maradi,par l’entreprise SOLEK.TRA, dans le cadre de Maradi Kolliya surfinancement du budget national ; 492 lampadaires solaires photovoltaïques dans la Ville de Zinderpar l’entreprise SOLEKTRA; 745 lampadaires solaires photovoltaïques dans la région d’Agadez,dans le cadre d’Agadez Sokni, sur financement du budget national ; 36 lampadaires solaires photovoltaïques dans la Ville de Niamey,par l’entreprise SOLEKTRA, dans le cadre de Niamey Nyala surfinancement du budget national ; Au total 3420 lampadaires solaires photovoltaïques ont été installésen 2016.
IV. Energies domestiques (Axe X1I.2.4.4 du Programme deRenaissance Acte II)
IV.1 Vente de foyers et charbon minéral carbonisé par la SociétéNationale de Carbonisation du Charbon minéralEn 2016, la Société Nationale de Carbonisation du Charbon minéral(SNCC) a vendu 877 foyers à charbon minéral carbonisé et 19.337sacs de charbon minéral carbonisé de 40 kg, soit 773,48 tonnesvendues.
IV.2 Vulgarisation de 1 500 000 foyers améliorés ‘’BOIS’’Une requête de financement a été transmise à la BOAD.
IV.3 Réalisation d’une usine de carbonisation de charbon de 100000 tonnes de briquettes de charbon minéral carbonisé dans lecadre du Complexe de SalkadamnaL’usine de production de 100 000 tonnes de briquettes de charbonminéral carbonisé par an est une des composantes du projet ducomplexe charbonnier de Salkadamna qui est au stade de larecherche de financement.
V. Plateformes MultifonctionnellesPTFM (Axe XII.2.4.5 duProgramme de Renaissance Acte II)En 2016, il a été installé 30 plateformes multifonctionnelles (petitesentreprises de transformation agroalimentaire permettant d’allégerles tâches des femmes en milieu rural).
VI. Autres réalisations
VI.1 Renforcement du cadre institutionnel du secteur del’énergie
Mise en place effective de l’Autorité de Régulation du Secteur del’Energie (ARSE.
VI.2 Amélioration du cadre législatif et réglementaire du soussecteur de l’électricité Promulgation de la loi 201605 du 17 mai 2017, portant Code del’Electricité et adoption de ses sept (07) d’application ; Promulgation de la loi fixant le régime fiscal applicable auxcombustibles utilisés dans les centrales de production de l’énergieélectrique de la NIGELEC.
VI.3 Amélioration des capacités de transport d’énergie électrique
Construction des lignes de transport d’énergie électrique à 132 kVMaradiMalbaza d’une longueur de 200 km, et SorazZinder,d’environ 54 km, pour l’évacuation de l’excédent de la production dela SORAZ vers Zinder.
VI.4 Extension du réseau de distribution, raccordement despoints de livraison et production de poteaux béton construction de 228 km de lignes moyenne et basse tension ; installation de 93 transformateurs MT/BT ; raccordement de 34043 points de livraison ; mise en service d’une nouvelle usine de production de poteauxbéton armé (PBA) à Niamey, d’une capacité de 50 PBA par jour.
VI.5 Maîtrise de l’énergie Elaboration d’un programme de recensement physique de tous lespoints de livraison de l’énergie électrique de l’administration sur toutel’étendue du territoire national pour la maîtrise des dépenses de l’Etaten électricité; Installation 16522 lampes basse consommation dans les bâtimentsadministratifs de l’Etat, dans le cadre du Programme Régionald’Economie d’Energie (PREE), volet efficacité énergétique, financépar l’UEMOA.
Par Zakaouanou Nouhou, conseiller technique de la ministre de l’Energie
Bilan de l’an 1 de mise en œuvre du Programmede Renaissance Acte II : secteur de l’énergie
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Marchés Africains : Quel est votre positionnement au Niger en termes de parts demarché, et quelle a été l’évolution du chiffred’affaires (CA) et le niveau de croissance devotre activité SUNU Assurances IARD Nigeren 2016 ? Seydou Boukari : Le marché nigérien de l’assurance est caractérisé par le manque de culture de l’assurance et la faible capacité desacteurs du secteur à mobiliser le peu de matière assurable existant. De plus, l’activité économique, en général timide, est aussi marquéepar un faible pouvoir d’achat des populations.L’année 2016 s’est déroulée dans un environnement sociopoliticoéconomique difficile etinstable aussi bien au plan sousrégional quenational, ce qui a nécessairement impacté tousles chiffres d’affaires et, par conséquent, lesperformances de toutes les entreprises. Grâceà la qualité des activités menées par seshommes, SUNU Assurances IARD Niger a enregistré un chiffre d’affaires de 4,063 milliardsde FCFA à fin 2016, ce qui correspond à unepart de marché d’environ 18 % des activitésd’assurances incendie, accidents et risques divers (IARD). Notre ambition est de devenir laréférence du marché nigérien en proposantdes produits adaptés et en innovant tout enrestant proche de nos clients. C’est ainsi quedepuis quelques années, nous formons les acteurs de la route à la sécurité pour prévenir lesaccidents de la circulation et protéger les familles.
Quel est le montant global du CA du marché des assurances au Niger en 2015 et2016 et quelle y est la part de la brancheVie, particulièrement de SUNU AssurancesVie Niger, qui est leader ?Binta Tini : Le chiffre d’affaires réalisé en 2015par les huit entreprises du marché des assurances au Niger s’élève à 29,403 milliards de
FCFA, contre 26,512 milliards FCFA en2014. La branche Vie et Capitalisation occupeune part de 5,293 milliards, soit 18,02 % parrapport à l’exercice précédent.Au Niger, comme vous l’avez souligné, noussommes leader sur le marché de l’assuranceVie. En 2015, SUNU Assurances Vie Nigeravait réalisé un chiffre d’affaires de 4,763 milliards. En 2016, nous avons enregistré un chiffre d’affaires de 5 milliards de FCFA, soit uneprogression de 5,1 % par rapport à 2015. Ceschiffres confortent notre position de leaderavec une part de marché qui avoisine les 90 %des activités de l’assurance Vie au Niger. Notreambition est d’arriver à 95 % à l’horizon 2019.
Quelles sont vos réalisations en matière desécurité routière au Niger ?Seydou Boukari : SUNU Assurances IARDNiger a initié plusieurs formations à l’attentiondes acteurs du domaine des transports : en2011, la formation en sécurité routière des cadres, agents généraux et courtiers d’assurances, des responsables des agences delocation de voitures et des cadres du ministèredes Finances en charge des assurances, et en2012, la formation en sécurité routière deschauffeurs des sociétés de transport interurbain de voyageurs. Ainsi, une centaine dechauffeurs ont été formés, avec comme impactescompté la réduction sensible des accidentssur les grands axes. En ce début d’année, cesont près de 400 personnes qui ont été formées sur la sécurité routière : conducteurs detaxis, Faba Faba, bus, syndicats, propriétaires... Cela prouve notre engagement à sauver des vies et à rendre nos routes plus sûres.
Quels produits composent le portefeuilleSUNU Assurances Vie Niger et quels sontles plus demandés ?Binta Tini : À SUNU Assurances Vie Niger,nous avons une quinzaine de produits dont desproduits d’épargne retraite ou d’éducation pourles particuliers comme Fortune, Arzaka, CmaChance, Avenir Enfants, Taimako, Horizon retraite, Temporaire décès et, pour les groupes,comme Prévoyance Entreprise, Indemnité defin de Carrière, Collectif Emprunteur, Retraitecomplémentaire. Les dernières tendances sonten faveur de trois produits qui sont les plus demandés par nos clients: Horizon Retraite, Avenir Enfants et Collectif Emprunteur. Cesproduits, de par leurs spécificités, offrent des
avantages à toute personne majeure, salariéedes secteurs public ou privé ainsi que travailleur indépendant, afin de lui permettre de seconstituer un complément de retraite par capitalisation. À titre d’exemple, si sa préoccupation est le financement des études de sesenfants, notre produit Avenir Enfants répondexactement à ses attentes. Ainsi, en cas dedécès, les enfants mineurs percevront unerente éducation jusqu’à la fin du contrat.
Quelle gamme de produits proposezvousen assurance de santé, aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers ?Seydou Boukari : L’assurance Santé fait effectivement partie de nos offres. Nous proposons le contrat groupe aux entreprises, auxONG, aux associations ainsi qu’à tous les regroupements et/ou structures formelles, maispas à titre individuel. Ce contrat couvre le salarié et les membres de sa famille. Il comprendtrois formules différentes : la couverture dessoins exposés au Niger seulement, la couverture des soins exposés au Niger et à l’étrangeren cas de mission du salarié assuré, et enfin la
couverture des soins exposés au Niger et àl’étranger en plus de l’évacuation sanitaire.Pour les particuliers, nous sommes actuellement en train de travailler sur un produit santéqui conviendrait parfaitement aux populationsnigériennes.Estimezvous que le développement del’assurance Vie puisse passer par des incitations fiscales de la part de l’État nigérien?Sachant que l’impôt est prélevé à la source,l’idée serait de déduire des taxes les primesd’assurance Vie versées...
Binta Tini : Pour favoriser le développementde l’assurance au Niger, plusieurs défis sont àrelever en matière d’organisation de la profession et surtout de soutien des pouvoirs publicsdans la mise en place de régimes d’assurances obligatoires ou d’incitations fiscales. AuNiger, un de ces défis est relevé parce que lesassurances sur la vie et assimilées, y comprisles contrats de rente différée de trois ans etplus, sont exonérés de la taxe sous réservedes dispositions prévues à l’article 289 du codedes impôts du Niger. Pour faciliter la pénétration du marché de l’assurancevie, l’État duNiger a pris des mesures permanentes dans laloi de finances n° 20148 du 23 novembre 2015en son article 12 : « Le bénéfice net est établisous déduction de toutes charges ; cellescicomprennent notamment les primes d’assurance versées à des compagnies d’assurancesagréées au Niger en vue de couvrir les indemnités d’assurances de retraite complémentaire,de fin de carrière et de capital décès ». Cesmesures inscrites dans la loi de finances n°20148 du 23 novembre 2015 en son Article 12et dans le code général des impôts en son article 289 sont favorables pour le secteur del’assurancevie.
Propos recueillis parAnneSophie Lallemant
Interview/SUNU Assurances Vie Niger et SUNU Assurances IARD Niger« Les branches SUNU Assurances IARD Niger et SUNU Assurances
Vie Niger ont progressé de 18 % et 90 % en parts de marché »Interview à deux voix de Seydou Boukari, Directeur Général de SUNU Assurances IARD, et de Binta Tini, Directeur Général de SUNUAssurances Vie qui vise les 95 % de parts de marché en 2019, tandis que la branche SUNU Assurances IARD Niger veut devenir laréférence du marché en proposant des produits adaptés tout en innovant
BIO EXPRESS
Seydou Boukari, 59 ans, marié et père de quatre enfants, est l’un de ces acteurs du milieu desassurances totalisant près de trente ans d’expérience. Ses débuts se firent chez SNAR LEYMAdurant cinq ans, de 1988 à 1993, année où il partit en formation en France, à Lyon, rejoignanten 1994 le groupe AZUR, à Chartres et chez CREA en stage.Revenu au pays en 1995, il poursuit chez SNAR LEYMA, mais au service assurancevie avantd’être affecté au service réassurance. En 1996, il met son expertise au service de laconcurrence en intégrant UGANIARD, gravissant les échelons aux postes successifs de chefde service du contrôle de gestion et de directeur de la comptabilité, jusqu’à atteindre le sommeten 2012 au rang de directeur général. En 2015, il supervise la transformation de UGANIARDen SUNU Assurances IARD Niger.Diplômé d’une double maîtrise en mathématiques de l’Université de Niamey obtenue en 1985et en informatique de l’Université de Rennes obtenue en 1988, il est également titulaire depuis1994 d’un diplôme d’actuaire de l’Institut de Sciences Financières et d’Assurances de Lyon.
BIO EXPRESS
Binta Tini, recrutée par l’Union Générale des Assurances en 1990, y travaille jusqu’en 2000lorsque la branche Vie fut scindée de l’IARD et y devient chef de section assurance santé durant3 ans, chef de service santé durant 4 ans, chef de service du contrôle de gestion durant 1 an,etc. De 2000 à 2011, elle devient secrétaire générale et administrateur des deux branches SUNUAssurances Vie Niger et SUNU Assurances IARD Niger de la compagnie et, dès 2012, se hisseau rang d’administrateur et directeur général de UGANVie devenue SUNU Assurances VieNiger avec le rebranding en 2015, fonctions qu’elle assume jusqu’à ce jour parallèlement à sesautres fonctions, de celles de PDG et d’administrateur de la branche Vie de la compagnie. De 2014 à 2015, c’est en PCA qu’elle exerce, mais cette foisci de SUNU Assurances IARD.Binta Tini est détentrice d’une licence et d’une maîtrise en droit privé des affaires de l’Universitéde Dakar respectivement obtenues en 1986 et 1987, et d’un DESS en droit maritime et aériende l’Université libre de Bruxelles également obtenu en 1987.
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N°1733 du 2 Avril 2017
«Depuis quelques années, le Gouvernementdéploie beaucoup d’ef
forts pour que notre pays soitplus présent sur la scène internationale’’, affirme le ministre des AffairesEtrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaineet des Nigériens à l'Extérieur,M. Ibrahim Yacoubou.
La carte diplomatique duNiger s’élargit de plus en plusavec un regain d’activités,aussi bien à l’intérieur qu’àl’extérieur du pays, dans ledomaine la coopération bilatérale et multilatérale. C’estle résultat des efforts que leGouvernement met déploiepour assurer plus de représentativité au pays, expliquele ministre Ibrahim Yacoubou qui est à la tête de la diplomatie nigérienne depuisavril 2016. Aussi, soulignetil, le Niger est non seulementbeaucoup plus présent sur lascène internationale, mais enoutre, il gagne de plus enplus en crédibilité, et devientainsi ‘’un centre d’intérêt politique pour des raisons stratégiques’’. Pour M. Ibrahim Yacoubou,l’engagement du Niger et deson peuple dans le combatcontre le terrorisme, la sincérité dans les relations, le faitd’assumer ses positions,sont autant d’éléments quivalent au pays le respect ausein de la communauté internationale. ‘’Sur toutes lesquestions qui agitent lemonde aujourd’hui, le Nigera des positions très claires,engagées’’, relève le chef dela diplomatie nigérienne. Cequ’illustrent les différents déplacements à Niamey desresponsables des organisations internationales et desChefs d’Etats qui viennentau Niger pour nouer ou renforcer des relations de coopération et de travail. ‘’Pourplusieurs raisons, le Nigerest aujourd’hui un acteurdont on doit tenir compte surle plan diplomatique’’, se réjouit M. Ibrahim Yacoubou. Le ministre des AffairesEtrangères, de la Coopération, de l'Intégration Africaineet des Nigériens à l'Extérieurapprécie surtout les actionsdiplomatiques du Niger sousdeux angles : ‘’Sur toutes lesquestions internationales quiengagent l’Afrique aujourd’hui, un rôle majeur est
confié au Niger et à son Président parce que noussommes dans un contexte diplomatique de crédibilité retrouvée depuis 6 ou 7 ans.Pour la question de la coopération, le niveau des engagements financiers contenusdans les accords de coopération, et des investissements montre que jamais leNiger n’a été aussi crédibleque ces dernières années’’,estime M. Ibrahim Yacoubou. Cette diplomatie, ditil, estperçue principalement à travers deux axes: pourconstruire et financer leur développement, les pays doivent fournir des efforts, etaussi mobiliser le soutien despartenaires, puis travailler enmatière de relations internationales sur la consolidationdes institutions démocratiques, avec l’appui des partenaires. Privilégiant les principes debon voisinage et de culturede la paix avec tous les paysdu monde, le Niger poursuitles offensives diplomatiques.Ce qu’illustre le récent déplacement du ministre IbrahimYacoubou qui a inauguré lapremière visite d’un ministrenigérien des Affaires Etrangères en Russie depuis 55ans. Pour le ministre IbrahimYacoubou, l’établissementdes relations diplomatiquesou leur renforcement avec laRussie se justifie amplementpour le Niger. ‘’La Russie estun acteur politique mondialmajeur, très impliquée dansdes questions internationalesnotamment en ce qui nousconcerne aujourd’hui enLibye, où elle est très présente sur le plan politique etparticipe au processus quiest mis en place’’, soutientM. Ibrahim Yacoubou. ‘’Nous sommes allés en Russie pour dire qu’il faut quenos relations soient plusfortes, qu’elles aient uncontenu dans le cadre politique, économique. Nous allons signer de nouveauxaccords qui vont permettreun plus grand intéressementdes entreprises russes àvenir investir au Niger’’, aprécisé le chef de la diplomatie nigérienne, avant d’annoncer la visite prochaine enRussie du Président de laRépublique. Intégrer davantage la 9ème
région à l’effort de construction nationaleUn autre domaine sur lequelle Gouvernement a menédes actions appréciables estcelui de la question de ladiaspora. ‘’Le président de laRépublique, SEM. IssoufouMahamadou, considère ladiaspora comme la 9ème région. Nous nous sommes en
gagés au niveau du Gouvernement à faire en sorte quesa contribution au développement du pays soit plus importante’’, assure le ministreIbrahim Yacoubou. Pour joindre l’acte à la parole, les autorités nigériennes ont pris encharge les doléances poséespar la communauté nigérienne à l’issue du forum de
la diaspora. Il s’agissaitentre autres de prolonger ladurée de la validité du passeport, de leur accorder la possibilité d’avoir la doublenationalité, de faire en sortequ’ils puissent être électeurset être élus. Et, tout récemment, le Gouvernement adécidé, en Conseil des ministres, de créer une directionde la mobilisation de la diaspora, pour permettre aux Nigériens qui sont à l’étrangerde réaliser aisément leursprojets au Niger. Dans lemême élan de nouvelles ambassades ont été ouvertesces cinq dernières années,ainsi que de nouveauxconsulats honoraires. Etl’ouverture des ambassadesdu Niger au Mali et au Cameroun est annoncée pourcette année. Tout cela pourpermettre une présence politique du Niger au niveau international et assurer laproximité avec la communauté nigérienne résidant àl’étranger.
Souley Moutari
Diplomatie Coopération dans un contexte de crédibilité renforcée
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Le ministre Ibrahim Yacoubou avec ses homologues françaiset allemand...
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N°1733 du 2 Avril 2017
En dépit des spéculations encours dans le secteur éducatif, leGouvernement est déterminé à
sauver l’année scolaire en cours et àbooster le secteur éducatif. En effet,malgré une conjoncture économiquedifficile, l’Etat a entrepris, en 2016, desefforts pour la mobilisation et la mise àdisposition du matériel scolaire nécessaire et le payement de certains arriérés de salaires. Aussi, plusieursrencontres avec les différents syndicats, notamment sur le processus dedécentralisation, ont permis un fonctionnement académique acceptable.Dans la droite ligne de l’engagement duChef de l’Etat pour l'instauration d’uneécole de qualité, et pour gagner le paride rendre l’école gratuite et obligatoirejusqu'à l'âge de seize ans, l’Etat et sespartenaires ont poursuivi les actions enfaveur du secteur de l’Education. C’estdans cette optique que s’inscrit la politique de construction d'infrastructuresscolaires et leur équipement; la dotationdes écoles en matériels pédagogiqueset ludoéducatifs ; le recrutement d'enseignants contractuels et leur intégration à la Fonction Publique; et laformation des enseignants sans formation initiale. En outre, sous la conduite du Présidentde la République, SEM. IssoufouMahamadou, et du Premier Ministre,SEM. Brigi Rafini, un Conseil des ministres avait été convoqué à la veille de larentrée scolaire 20162017. Une largecommunication et un état des lieux ontété faits par tous les ministères encharge de l'Education. C’est ainsiqu’avant le mois d'août, toutes les fournitures et tous les manuels scolairesont été mis en place. Les assises descommissions d'affectation et de placement des enseignants se sont tenues
afin que chacun puisse être à son posteaux dates prévues. Dans le même ordre d’idées, le Gouvernement a également réitéré sa disponibilité au dialogue avec tous les acteursde l’Education, afin de sortir l'école dessentiers battus. En ce qui concerne plus précisément lesecteur de l’Enseignement Primaire, del’Alphabétisation, de la Promotion des
Langues Nationales et de l’EducationCivique, quelque 3.340.416 élèvesavaient été recensés sur toute l’étendue du territoire national au terme del’année 2016. Il s’agit de 2.600.000élèves pour le Primaire ; 684 549 pourle cycle de base II ; et 55.867 pour laformation professionnelle et technique.Ces élèves sont encadrés par 84.374enseignants dont 72.460 enseignantsrelevant du cycle primaire, 11.485 ducycle de base II, et 429 pour la formation professionnelle et technique.‘’Le Gouvernement entend insuffler ànotre système éducatif une nouvelle dynamique tendant à promouvoir les valeurs cardinales du travail bien fait, dumérite, de bonne moralité, d'intégrité,d'éthique et de déontologie, pour fairede l'école le socle de la RenaissanceCulturelle et de la modernisation sociale, tant souhaitées par le Présidentde la République, Chef de l’Etat, SEM.Issoufou Mahamadou. Nous comptonsfaire de la qualité de l'Education notrecredo en accordant désormais un accent particulier à la formation initialedispensée dans les Ecoles Normales,et à la formation continue des enseignants de terrain’’, disait le ministre del’Enseignement Primaire, de l’Alphabétisation et de la Promotion des LanguesNationales et de l’Education Civique, M.Daouda Mamadou Marthé, à l’occasionde la rentrée scolaire. Evoquant le processus de décentralisation engagé dans le secteur éducatif aucourant de l’année 2016, il avait particulièrement relevé que cette politiquese traduira progressivement par letransfert concomitant des compétenceset des ressources dans les domainesde la construction et de l’entretien desjardins d'enfants, des jardins communautaires, des écoles primaires, des
centres d'alphabétisation et d'éducationnon formelle; l’équipement des infrastructures scolaires, des centres d'alphabétisation, des foyers d'éducationnon formelle ; l’acquisition et la gestiondes fournitures scolaires, de matérielspédagogiques et ludoéducatifs; l’élaboration de la carte scolaire; le recrutement et la gestion des enseignantscontractuels.
Pour ce qui est du secteur des Enseignements Secondaires, quelque 110000 élèves répartis dans 515 Lycées etComplexes d’Enseignement Secondaire (CES) étaient enregistrés à la finde l’année 2016. 84 593 de ces élèves relèvent du secteur public. A ce niveau également, desmesures ont permis d’équiper une cinquantaine de bibliothèques de collègesruraux; de revaloriser l’enseignementscientifique; d’accentuer la formationcontinue des enseignants à travers unencadrement de proximité; de poursuivre et d’intensifier la formation des professeurs de CEG polyvalents dans lesinstituts de formation, et de mettre enapplication des programmes d’étudesrévisés. Là aussi, le Ministère des Enseignements Secondaires a exhorté les différents syndicats du secteur à privilégierle dialogue dans la recherche des solutions à leurs revendications. En effet ilexiste, depuis 2014, un cadre deconcertation créé à cet effet. Concernant les examens du BEPC, lesrésultats étaient relativement faibles etil y a eu moins de fuites qu’en 2015 oùdes épreuves s’étaient retrouvées surles réseaux sociaux. Le Gouvernement nigérien est surtoutsoucieux de relancer le secteur éducatifà la base. C’est ainsi que lors d’un pointde presse tenu le 02 février 2017, le ministre nigérien de l’Enseignement Primaire, M. Daouda Marthé, après avoirdéploré la baisse de niveau des élèves,a invité ‘’tout le monde à se mettre àl’œuvre pour la survie du système éducatif’’. Selon les chiffres avancés par leministre, entre 90 et 96% des élèves,du Cours Préparatoire (CP) au CoursMoyen 2ème année (CM2), n'ont pasles seuils requis pour comprendre lescours de Français et de Mathématiques. Aussi, 60% des élèves de CPconcernés par l'étude n'arrivent pas àlire cinq lettres de l'alphabet français,tandis que 50% d'entre eux lisent àpeine une seule lettre. Ceci, malgré ‘’lesénormes moyens financiers investisces dernières années dans la construction d'infrastructures et d’équipements,le recrutement de 5000 à 6000 enseignants contractuels par an et le payement de leurs pécules et salaires’’,
regrette le ministre Daouda Marthé.Devant cette situation, le ministre encharge l’Enseignement Primaire a estimé que la solution réside dans unerevue des critères d’évaluation de l’entrée des enseignants dans les écolesde formation d’instituteurs. Cette évaluation a d’ailleurs d’ores et déjà commencé. En outre, atil assuré, lesenseignants seront constamment évalués et bénéficieront d’une formationcontinue. Les cours d’initiation pour lesplus petits (CI) seront désormaisconfiés aux directeurs d’école.Dans le secteur de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, suite à une série de grèvesrelatives au nonpaiement des arriérésde salaires, des allocations et desbourses, et de la coupure des primesde recherche, le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et del'Innovation, M. Mohamed Ben Omar, aestimé, lors d’un point de presse qu’ilanimait relativement à cette situation,que notre pays ne peut pas continuersur l'élan actuel. En effet, atil expliqué,hormis les frais de scolarité et les fraisdes œuvres universitaires, le budget alloué aux bourses est actuellement de16 milliards. Le cumul de toutes ces dépenses dépasse largement les 20 milliards de FCFA sur une année, tandisque la rubrique de l'aide sociale, pourle budget 2016, s'élève à 1 milliard 500millions de FCFA. En outre, le nombred'étudiants éligibles ne cesse de croitre.Pour l’année 2016, les nouvelles demandes enregistrées sont au nombrede 150.039, ce qui amène le budget del'aide sociale à quelque 2 milliards 790millions de FCFA. Toujours estil qu’au cours de ces 5 ansde la 2ème Mandature du PrésidentIssoufou Mahamadou, le Gouvernement entend, conformément au Programme de Renaissance Acte II et à laDéclaration de Politique Générale duGouvernement, maintenir le cap enconsolidant les acquis, mais surtout entreprendre un certain nombre de réformes pour redorer le blason de l’écolenigérienne. Toutes les réalisations seront faites à travers le Programme Sectoriel de l'Education et de la Formation(PSEF).
Samira Sabou
Education Relever le défi et redonner à l’école ses lettres de noblesse
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Plusieurs infrastructures scolaires réalisées en 2016
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Le gouvernement fera tout pour que l’école demeure une priorité
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CommuniquéLa Direction Générale de la Société Nigérienne d’Urbanisme et de Construction ImmobilièreSociété Nigérienne d’Urbanisme et de Construction Immobilière(SONUCIS.A.) (SONUCIS.A.) a le plaisir d’informer le public en général et sa clientèle en particulier de la mise en ventede parcelles à viabiliser sur les territoires des Commune Urbaines de NIAMEY et ZINDER:
SONUCI 8 GNALA EXTENSION, sur la route allant à Ouallam, à 1 km du poste de péage, dansl’Arrondissement Communal Niamey 1;
SONUCI 9 BOUBOU TCHINTO, sur la route allant à Filingué, à 1 km du poste de péage, dansl’Arrondissement Communal Niamey 4 et avant la Cité du Golf;
SONUCI 1 ZINDER, sur la route allant à Mirriah, non loin du centre de formation professionnelle et de l’écolebilingue.
Différentes superficies de parcelle sont proposées à des prix très attractifs.Pour plus de renseignements, contactez notre Direction Commerciale au: 20722812/ 89404401/90247612.
SONUCI S.A. réitère sa disponibilité à œuvrer pour le bienêtre des nigériens et remercie une fois de plus saclientèle pour sa fidélité.
CONVOCATION A L’ASSEMBLEE GENERALEDE SUNU Assurances Vie Niger
Le Président du Conseil d’Administration de SUNU AssurancesVie Niger invite les actionnaires de la société à participer à uneAssemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le jeudi 27 avril2017 à 10 heures au siège de SUNU sis, rue de Kalleye àNiamey, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
1. Lecture des rapports du Conseil d’administration et ducommissaire aux comptes sur l’activité de la société pendantl’exercice clos le 31 décembre 2016,2. Lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes surles conventions visées aux articles 438 et suivants de l’acteuniforme OHADA sur les Sociétés Commerciales et leGroupement d’Intérêt Economique,3. Approbation des comptes et des conventions réglementées,4. Quitus à donner aux administrateurs et décharge aucommissaire aux comptes,5. Affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2016et fixation de la date de mise en paiement des dividendes,6. Renouvellement du mandat des Administrateurs ;7. Fixation du montant des indemnités de Fonction desAdministrateurs au titre de l’exercice 2017,8. Pouvoirs pour les formalités légales de dépôt et de publicité.
Le Président du Conseil d’Administration
CONVOCATION A L’ASSEMBLEE GENERALEDE SUNU Assurances IARD Niger
Le Président du Conseil d’Administration de SUNU AssurancesIARD Niger invite les actionnaires de la société à participer àune Assemblée Générale Ordinaire qui aura lieu le jeudi 27avril 2017 à 11 heures au siège de SUNU sis, rue de Kalleye àNiamey, à l’effet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
1. Lecture des rapports du Conseil d’administration et ducommissaire aux comptes sur l’activité de la société pendantl’exercice clos le 31 décembre 2016,2. Lecture du rapport spécial du Commissaire aux comptes surles conventions visées aux articles 438 et suivants de l’acteuniforme OHADA sur les Sociétés Commerciales et leGroupement d’Intérêt Economique,3. Approbation des comptes et des conventions réglementées,4. Quitus à donner aux administrateurs et décharge aucommissaire aux comptes,5. Affectation du résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2016et fixation de la date de mise en paiement des dividendes,6. Fixation du montant des indemnités de Fonction desAdministrateurs au titre de l’exercice 2017,7. Pouvoirs pour les formalités légales de dépôt et de publicité.
Le Président du Conseil d’Administration
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N°1733 du 2 Avril 2017
MM ahamadou Issoufou aété investi le 2 avril2016 comme Président du Niger pour un
deuxième mandat de cinq (5) ans.Dans sa campagne électorale, il aprésenté au peuple nigérien leprogramme qui guidera, nous atil dit, ce deuxième mandat : «leProgramme de Renaissance II».Le but exprimé de celuici est«d’élever le niveau de vie de nospopulations et d’éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes». Ceprogramme se décline en huit (8)axes dont le premier est de «Promouvoir la renaissance culturelle«. Cette primauté donnée à la culture est tombée dans certainesoreilles comme une forte et agréable surprise dont il faut se féliciteret dont il faut féliciter le président.C’est aussi une question à laquelle il faut réfléchir afin de mettre en place, dans les court,moyen et long termes, des politiques et actions appropriées.
La première tâche serait peutêtrede partager avec les populationsnigériennes, en des termes accessibles, ce qu’on entend par cetaxe «culture» et d’expliquer lerapport entre le développementculturel et le développement économique du pays, notamment.C’estàdire qu’il faudrait que legouvernement donne un contenuélaboré, sous forme de politiqueset d’actions, à ce desideratum depromotion d’ «une renaissanceculturelle», mise en rapport avecl’avancement du pays dans tousles domaines.
Il y a eu, certes, un début d’effortde clarification qui donne à comprendre que le Niger, pour avancer, doit changer, devenir unenation habitée par des citoyensqui croient à son développementet qui travaillent vers cet objectiffutur en puisant dans ses propresvisions et valeurs positives.
Ainsi, on a pu lire dans ce Programme de Renaissance II :«l’objectif [...] de construire unesociété juste et solidaire» ; le projet de «promouvoir l’émergencede citoyens responsables»; levœu de «renforcer notre identité», et de «nous forger un destin commun» afin de «donner unsens à notre existence en tantque Peuple, en tant que Nation».Il est question pour ce faire demettre l’accent sur «l’éducationcomme vecteur principal de diffusion de nos valeurs».
Ce programme, ambitieux dansses termes, va de l’individu à lacommunauté en suggérant leursimpacts réciproques. Il est question de cultiver: le «patriotisme»,«le civisme», «le sens de l’intérêtgénéral», de la solidarité et la responsabilité». Implicitement, il estdes changements que l’on veutimpulser, ce qui ne peut se fairesans «combattre» des forces actuelles, contraires à leur réalisation: «l’obscurantisme ambiant»,qui «annihile [...] chez les Nigériens toute idée d’ouverture, deprogrès et d’innovation»; «la corruption, la concussion et le népotisme»; «le tribalisme [...] lerégionalisme, [...] l’ethnocentrismeet [...] le sectarisme»; «la mentalité d’assisté et la mendicité»;«l’oisiveté»... Sur le plan du changement individuel, le Programmede Renaissance II préconise de «cultiver chez les Nigériens laconfiance en soi» et de leur « insuffler l’amour du travail».
En clair, l’ambition exprimée n’estplus de «réduire la pauvreté»mais de «l’éradiquer» complétement: une situation que nous appelons de tous nos vœux, tout ensachant que ce sera une oeuvrede longue haleine, impossible àaccomplir en un ou plusieursmandats. Encore fautil y croire etavoir les compétences, la volontéet les moyens nécessaires pour ycontribuer. Car une fois l’investiture terminée, il ne s’agira plus duprogramme d’un parti ou d’unecoalition de partis rangés derrièreun leader, mais d’un vaste programme de construction nationale.
Pour ce faire, ce programme politique propose un diagnostic denotre situation nationale et citoyenne, et souligne en creux lesobstacles sociaux, éthiques et politiques qui s’érigent entre le pays
et son développement : irresponsabilité, perte de repères identitaires et ses corollaires: oubli deson histoire et de ses valeurs humanistes, manque de confianceen soi et de motivation, vulnérabilité face aux forces de l’obscurantisme et du matérialisme, repli sursoi, refus de l’innovation, manquede d’optimisme entraînant l’impossibilité de se projeter positivement dans l’avenir, immobilisme,esprit de dépendance...
Il est des changements quel’on veut impulser, ce qui nepeut se faire sans «combattre»des forces actuelles
Les fondations éthiques et philosophiques à (re)construire enamont se posent donc commeune urgence pour la Nation. Maissommesnous seulement une nation? C’est là que se situe unautre volet de défis qui nousconfrontent. Comment faire naîtrecette personne nigérienne nouvelle: ancrée dans ses valeurs etouverte au monde, pleine deconfiance en sa capacité de participer valablement à la construction du monde, sur les plans localet global, et qui, tout en prenantsa source dans un lieu particulierdu territoire national, ne se fermepas à l’appartenance plus largeau pays et au monde? Commentfaire pour qu’un citoyen originaired’Agadez, par exemple, appartienne à sa famille, à ses groupesd’intérêts, à sa ville et aux démembrements territoriaux qu’elleintègre, tout en se sentant pleinement Nigérien? En même temps.Sans contradiction. Et commentfaire pour que dans la capitale, etpartout dans le pays, l’artisanattouareg, par exemple, devienneune source de fierté pour tous lesNigériens, quelque chose qui soità nous tous, qui embellit nos personnes, nos demeures et noslieux publics, un bien appropriépleinement et sans complexe,dans ses connexions nationaleset transnationales, nous liant parailleurs aux pays frontaliers?Comment arriver à la situation oùune action du Sultanat de Zinder,consistant à dignifier une femmequi le mérite du titre de SarkinNoma, devienne un événementque le Niger tout entier s’approprie comme exemplaire et encourageant? Qu’estce qui nous enempêche? Estce le fait qu’on nese sent pas suffisamment liésentre nous? Avonsnous développé nos appartenances fami
liales, régionales, ethniques audétriment de notre sens d’appartenance plus large, au sein d’unenation ?
Comme nous le voyons, le terme«nation» revient sans cesse. Maisqu’estce qu’une nation ? Comment bâtir la cohésion nationale?Quels en sont les ressorts culturels? Répondant à cette questionen 1882, Ernest Renan soutintque le motclé de la définition est«consensus». En cette fin de dixneuvième siècle, le penseur français positiviste et suprématiste, encontradiction avec des idées courantes, considéra que ni la religion, ni ce qu’on appelleraitaujourd’hui «l’appartenance ethnique», ni la géographie (le fait departager un territoire commun), nila langue (le fait de parler uneseule langue nationale), ni le commerce, ne suffisaient commebases pour l’édification d’une nation. Seule comptait la volonté expresse de vivre ensemble.Suivant cette pensée, une nationn’existe pas par décret. Elle nesurgit pas suite à la délimitationde frontières; elle ne résulte passimplement de l’élection d’un(e)président(e) ni du fonctionnementde l’appareil étatique. A l’imagede la plupart des valeurs et desrelations humaines, elle naît dansl’imaginaire, dans les conceptions, dans nos esprits. Elle seconstruit, elle s’apprend.
«Faire nation» relève donc dessphères symboliques et idéologiques. Faire nation relève del’identification, de l’adhésion, del’éducation. Alors que l’Etat a descontours juridiques, historiques,territoriaux, la nation est quelquechose à laquelle il faut croire.Quelque chose à construire ensemble. Un idéal à traduire en actions, en quelque sorte.
Comme on le sait tous, le 18 décembre 1958, le Niger devint uneRépublique, mais la constructionde la nation est une tâche delongue haleine qui requiert l’adhésion et la participation de chaquecitoyen(ne). Évidemment, cetteoeuvre de construction symbolique de la nation (le travail pourinculquer l’idée de l’unité nationale, la fierté d’être Nigérien(ne),c’estàdire l’identification positiveplutôt que le dénigrement si facileet si tentant par moments, a été etdemeure un enjeu crucial pour lesdirigeants. Comment ontils procédé depuis 1958? Sur quelles
! AnalyseLe «Programme de Renaissance II» : un rêve réalisable ?
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Pr Antoinette Tidjani Alou
45Spécial
N°1733 du 2 Avril 2017
bases?
L’histoire de la République duNiger est inextricable de dynamiques plus globales et surtout del’histoire coloniale francoafricaine. Comme partout, les discours sur la nation font partie desperformances de l’Etat et de sonattirail de légitimation. Ces discours se font sur une variété desmodèles dont, bien sûr, ceux hérités de la France. En clair, leNiger a cherché (et l’Etat coloniall’y a aidé) à découvrir les basesdiscursives sur lesquelles bâtir sacohésion. Qu’atil trouvé? Onpeut retenir deux éléments parmid’autres.
Travaillé par l’idée de l’unicité etpar la mystique de l’historicité,l’Etat nigérien s’est mis en frais deconstruire «une tradition nationale» antérieure à la fondation dela République ellemême, faisantainsi recours à une vieille stratégie politique. Étant donné qu’unenation respectable ne peut se permettre de naître en 1958, il a fallunous doter d’un jugement supplétif à l’envers, pour ainsi dire. Il afallu faire des entités précoloniales des «graines de nation», enquelque sorte. Les historiens autodidactiques comme Séré de Rivières ou Géry, et les historiensformés à l’université, à l’imaged’André Salifou ou Kimba Idrissa,ont fourni des matériaux à nos dirigeants.
Quelle culture politique pour leNiger ?
Mais ils ne purent fournir ni uneseule civilisation, ni une seulelangue. Il leur fut impossible ausside gommer la notion d’ethnie quicontinue à jouer des tours aujourd’hui malgré le fait connu dechacun, que dans la majeure partie du pays, cela ne correspond àrien de tangible. L’ethnie est censée nous venir du père, mais on ad’habitude deux parents. La «culture maternelle» est déterminante. Les mariages interethniques et internationales s’accroissent dans un pays de plus enplus urbanisé. La question est loind’être simple, mais de toute évidence l’ethnie est tout sauf «unfait». Du moins ne correspondelle pas à un fait social sans ambiguïté. Elle ne se confine surtoutpas à une langue, même si laconfusion à ce niveau est entretenue. En guise d’exemple: peutonêtre «hausa»? N’eston pas plutôtsouvent hausaphone, tout ens’identifiant, par ailleurs, commeKanouri ou Peulh, parfois sansparler forcément l’une ou l’autre
langue? Sommesnous obligés defaire de l’ethnie un enjeu politique? Sommesnous prêts à engérer les retombées sociales? Àléguer un héritage ethniciste etséparatiste dommageable pour lacohésion nationale?
Quelle culture politique pour leNiger? Existeraitil des connaissances, des approches de l’édification institutionnelle, despratiques éducatives et commerciales, que pourrait impacter ledomaine culturel par un effet derenforcement réciproque, en vuede produire les changements quipermettraient aux citoyens, appuyés par le gouvernement et sespartenaires, de se mettre au travail pour «élever le niveau de viede nos populations et éradiquer lapauvreté sous toutes ses formes»?
Tels sont quelques aspects d’unegrande problématique que nousallons prendre en charge de manières pluridisciplinaires, multisectorielles et inclusives. Ceci nenous empêche pas de finir parquelques suggestions tirées denotre domaine d’intervention actuel au sein de l’Université AbdouMoumouni, dans la mesure où cetexemple semble présenter un modèle intéressant réplicable dansd’autres secteurs.
Il s’agit de la mise en place, àterme, d’un Institut visant l’étude,la recherche et la valorisation intégrée, pluridisciplinaire et transdisciplinaire de l’art, de la culture,et du patrimoine, d’une part, et parl’art, la culture et le patrimoine, del’autre. Les formations en sontthéoriques et pratiques, et comprennent la recherche scientifiqueaussi bien que l’acquisition du savoir artistique, à travers la conservation et la valorisation par lapublication, la création artistique,la performance, l’exposition et lamédiation culturelle, la mise en archive etc. A créer dans le domaineuniversitaire, il vise à installer uneculture scientifique créative et unepratique artistique savante, touchant les sphères pré post etextrauniversitaires.
Quel est l’intérêt plus large de cetexemple ? Il est multiple. D’où saproposition en tant qu’illustrationd’une stratégie adaptée à potentiel durable pour la formation à lavie citoyenne par l’art et la culture.Il y a, tout d’abord, le fait qu’ellemise sur l’éducation, sur la formation, sur la jeunesse et sur uneinstitution légitime et pérenne(l’université), capable de donner àcourt terme des résultats repro
ductibles, avec un impact dans lelong terme sur la société plusétendue. On forme des compétences motivées et immédiatement employables à travers uneforte composante éthique de responsabilité citoyenne dans la formation. La formation (formationcourte à certificat, Licence, Master, Doctorat) commence avecdes valeurs et savoirs endogènesartistiques et culturels, les passepar le crible de l’analyse fourni pardes disciplines (histoire, linguistique, esthétique, critique de l’art,connaissances des langues,connaissance du mode culturel...), des techniques (gestion culturelle, informatique, audiovisuel/cinématographie/vidéographie,muséographie, scénographie,médiation culturelle) et des pratiques de création artistique(danse, musique, cinéma, théâtre,photographie...) et de recherche(Master, Doctorat) pertinentes.Les arts et les cultures sont diffusés par la publication des résultats de la recherche (Master,Doctorat), par la performance etles expositions notamment, etservent euxmêmes commemoyens de conservation et de diffusion scientifiques, artistiques etculturelles, à travers les outils audiovisuels et électroniques, notamment.
Pour changer la réalité, il fautdonc changer les mentalités
L’impact sensible des créationsde qualité réside dans leur capacité à toucher un grand nombre etde provoquer la réflexion personnelle et le débat collectif. Portéespar des jeunes, en particulier, lescréations parlent à la jeunesse,composante largement majoritaireet ressource principale du pays,sans laisser insensible le reste dela population. Un film nous touche‘’sans discours’’, une chanson résonne dans notre esprit longtemps après l’écoute, unenouvelle se lit et se relit, s’adapteà la scène et l’écran, prolongeantson effet d’éveil, de plaisir et dequestionnement.
La formation permet de mettre enplace les compétences qui transformeront, à terme, les productions artistiques sporadiques envéritable industrie avec des retombées de création d’emplois etd’impact sur l’économie nationale.La médiation culturelle permetaux étudiants formés en cette matière d’appliquer leurs connaissances dans une multitude delieux (ministères, hôpitaux,écoles, entreprises privées, céré
monies, maisons de culture...)pour s’attaquer aux problèmesévoqués plus haut comme formant obstacle à la constructionnationale et à la consolidationéconomique. Ce modèle offreainsi une approche intégrée intéressante, réplicable dans d’autresdomaines. Il balaie une filière depuis la formation jusqu’à l’emploiet à la diffusion, prenant encompte l’arène culturelle et s’ouvrant sur le monde esthétique etéconomique.
Les défis confrontant cette initiative ainsi que d’autres, semblables ou différents, en voied’élaboration ou à inventer, visantle même but exposé plus haut, seressemblent: la volonté politiquematérialisée par le financement,le suivi et l’évaluation, soit des investissements que les plus beauxdesiderata ne sauraient jamaisremplacer.
Pour changer la réalité, il fautdonc changer les mentalités. Ilfaut convaincre les citoyens enleur donnant des raisons d’adhérer. Cela aussi passe par l’éducation et par la communication: deuxmoyens auxquels le gouvernement ferait bien d’accorder touteson attention, à travers toutes lestechniques disponibles, à inventerou à approprier. L’exemple dugouvernement luimême en matière de «lutte contre la corruption,la concussion et le népotisme»sera primordial. En tant que citoyens, que nous ayons voté pourou contre Mahamadou Issoufoulors des dernières élections, legouvernement, qui doit être celuide tous, nous reste redevable.Nous n’avons pas signé dechèque en blanc et nous nous attendons à ce qu’on nous rendecompte, qu’on nous consulte etqu’on nous écoute, quels quesoient notre sexe, âge, métier, religion ou vision du monde. Dansles secteurs qu’il contrôle, on espère que le gouvernement sauramettre en place un système de récompenses et de sanctions afind’enrayer la machine folle de lacorruption et de la privatisationdes postes publiques qui découragent les citoyens usagers etfreinent le développement.
Pr Antoinette Tidjani Alou (MC)F.L.S.H., Université Abdou
MoumouniCoordinatrice Filière Arts du
Spectacletidjanialoua@yahoo.fr
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N°1733 du 2 Avril 2017
Catholic Relief Services a fêté ses 25 ans de présenceau Niger en 2016, et renouvèle son engagement à
aider les plus vulnérables partout dans le pays.
«Il y a vingtcinq ans, nous nous sommes engagés àaider les nigériens qui sont dans le besoin à avoir une viemeilleure grâce au développement durable. Nous avons
fait de grands progrès, et pendant que nous prévoyons les actionsfutures, cela continue d'être la stratégie qui nous guide » a dit lenouveau Représentant Résident de CRS au Niger, Ali Abdoulaye.
CRS a été fondé en 1943 par la Conférence des EvêquesCatholiques des ÉtatsUnis pour aider les pauvres et lespopulations vulnérables partout dans le monde, sur la base de leursbesoins sans distinction de croyance, de race, ou de nationalité.
CRS est appelé à sauver des vies, à traiter les causes profondeset les effets de la pauvreté, à promouvoir la sainteté et la dignitéde la vie humaine et à aider à construire des sociétés plus justeset pacifiques en dehors des ÉtatsUnis. CRS a son siège àBaltimore aux USA, des bureaux régionaux, et des programmesdans plus de 100 pays.
L’ONG a effectivement débuté ses interventions au Niger en 1991.CRS travaille avec deux grands bureaux à Niamey et à Maradi ainsique des sous bureaux à Diffa, Mayahi, Matamèye, Tillabéry et Téra.Le programme du Niger compte 313 employés dont 306 nationauxet 7 expatriés.
Au plan national, CRS travaille avec des partenaires catholiques(notamment la Caritas Développement, CADEV), des partenairesétatiques, des ONG, et des institutions de recherche.
Les principales sources de financements proviennent de diversbailleurs et partenaires dont entre autres : les fonds degouvernements américain (USAID), britannique (DFID), etnorvégien (MFA), le Fonds Mondial de Lutte contre le Paludisme,et des fonds propres de CRS.
CRS intervient actuellement dans toutes les régions du pays, et surplusieurs programmes où il apporte un soutien aux plus vulnérablesdans divers domaines. Durant les 25 ans passés environ 72,8milliards de francs CFA ont été investis au Niger dans les domainessuivants :
Agriculture et Moyens de Subsistance Sécurité alimentaire Santé/Nutrition Eau, Hygiène, et Assainissement Réponses aux Urgences Éducation
CRS a pu toucher 4.716.403 nigériens avec ses projets dedéveloppement et humanitaire en 2016, et en plus a touché toutela population du Niger à travers ses activités de lutte contre lepaludisme.
CRS au service du Niger
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Le Premier ministre Brigi Rafini aprésidé, le 14 novembre dernier,un atelier gouvernemental sur la
protection sociale adaptative et le ProjetFilets Sociaux. Au cours de cet atelier,les différentes composantes du ProjetFilets Sociaux ont été présentées. Avec un financement de plus de 100millions de dollars, ce projet couvretoute l’étendue du territoire et concerne900 000 bénéficiaires dont 50 pour centde femmes. Il a pour objectif d’établir etde soutenir un système de protectionsociale adaptative opérationnel pourfaciliter l’accès des ménages pauvresou dans l’insécurité alimentaire au programme de transferts monétaires et aucash for work. Après cette communication des techniciens, les responsablesde différents ministères ont pris la parole pour apporter des contributions oudemander des explications relatives auxdifférents points développés.Cet atelier a été une occasion pour lePremier ministre de mettre en relief leprécieux soutien de cette institution
dans le domaine de la protection sociale. M. Brigi Rafini s’est réjoui de latenue de cette rencontre qui a permisaux différentes parties prenantes de discuter de cet important dispositif qui abesoin de la contribution de tous. LeChef du Gouvernement dira que ‘’laCellule Filets Sociaux est un instrument
qui a fait ses preuves. Le Chef du Gouvernement a insisté sur la préservationdes principaux acquis de cet instrument efficace de protection sociale dontle bon encadrement a permis aux communautés bénéficiaires de se prendreen charge . Il a dit que des efforts serontfaits pour canaliser les actions de la
Cellule Filets Sociaux pour plus derésultats.Quant au représentant résident de laBanque mondiale au Niger, Siaka Bakayoko, il a indiqué qu’il est temps quele dialogue s’établisse entre les ministères et le Projet Filets Sociaux pourharmoniser les activités définies. On està la croisée des chemins, atil soulignétout en exhortant l’ensemble des intervenants à participer au Plan de Développement Economique et Social dugouvernement qui leur permettra dedéfinir leur cadre de partenariat notamment les enveloppes, les stratégies etles types de financements au Niger. Pour ce faire, il est nécessaire de dégager les priorités sectorielles à définirde façon sectorielle pour pouvoir allerde l’avant. Enfin, le représentant de laBanque mondiale a salué les efforts duNiger qui a toujours répondu de façonefficace. Les allocations budgétairessont certes symboliques mais ellesconstituent un signal fort atil conclu.
Une délégation du Projet de Protection Sociale Adaptative et duProjet Filets Sociaux conduite
par le représentant de la Banque Mondiale au Niger, s’est rendue à l’Assemblée Nationale, où elle a rencontré lesdéputés membres de la Commissionsociale et culturelle. L’objectif assigné à cette rencontre estd’informer les élus nationaux sur la protection sociale, un instrument qui opèreà grande échelle au Niger. Cette journée d’information sur le Projet Filets Sociaux, soutenu par la Banque mondiale,et qui de manière générale, lutte contrela pauvreté, a pour but d’outiller les députés. Cela permettra une meilleure collaboration des députés dans la mise enœuvre de ce projet qui a débuté en2011 pour s’achever en 2018. Il s’agitsurtout de donner aux députés des outils qui leur permettront de prendre lesdécisions les meilleures dans ce domaine qui profite à l’ensemble des Nigériens, leurs électeurs. Dans les communications faites par lestechniciens de la Banque Mondiale, il aété clairement dit que le projet a pourmission de mettre en place et de gérerun système de Filets Sociaux afind’améliorer les conditions de vie desménages, de les protéger et de réduireleur niveau de vulnérabilité. Toutes lescomposantes ont été passées en revue.Après ces présentations, les députésont posé des questions qui ont eu desréponses claires et précises.Les parlementaires ont surtout marquéun intérêt particulier à propos de lacontribution du projet aux actions de développement local, notamment l’autono
misation des femmes rurales. Ils ontaussi mis l’accent sur le renforcementdu partenariat avec les services étatiques. L’autre aspect des échangesétait axé sur la contribution des parlementaires dans la promotion de la protection sociale au Niger. A ce sujet, lereprésentant de la Banque Mondiale auNiger, M. Siaka Bakayoko, a demandéaux députés de faire usage des instrumentaux légaux dont ils disposent pourpromouvoir la protection sociale. Les parlementaires ont pris l’engagement de tout faire pour faciliter etaccompagner la mise en œuvre de ceprojet et toute initiative visant la promotion de la protection sociale au Niger. Ilsont promis d’être partout les ambassadeurs du projet. A l’issue de cette journée d’informations, la délégation a étéreçue par le Président de l’AssembléeNationale, SEM. Ousseini Tinni, qui a
salué les résultats atteints par la CelluleFilets Sociaux dans la lutte pour le renforcement de la résilience au Niger. Il aréitéré la disponibilité de l’Assemblée
Nationale à œuvrer aux côtés des différents acteurs de la protection socialeau Niger.
Le Cash transfert au profit des ménages vulnérablesDans le cadre des activités de transfert monétaires (cash transfert) au profit des ménages vulnérables, et à ladate du 31 janvier 2017, le projet est intervenu pour plus de Quatorze milliards de Francs CFA.Les détails cidessous :
Atelier gouvernemental sur la protection socialeEtablir une coordination efficace avec les ministères techniques
Cellule Filets Sociaux Pour un partenariat bénéfique et durable
!
DR
Les membres du Gouvernement à l’atelier
Atelier parlementaire Les députés s’engagent dans la promotion des filets sociaux
!
DR
La délégation de la Banque Mondiale reçu par le Président de l’Assemblée Nationale
Par Saïdou Abdoulaye, Consultanten communication/Filets Sociaux
48 Spécial
N°1733 du 2 Avril 2017
NN ée de la fusion de l’Opérateur Historique, exploitant d’un réseau fixeSONITEL et la Sahélienne des Communications SahelCom exploitanted’un réseau GSM, NIGER TELECOMS est un opérateur global au vrai
sens du terme.
La convergence réseau fixe et mobile constitue un atout inestimable dont rêvetout opérateur de réseau ouvert au public. Ne diton pas qu’aux âmes biennées, la valeur n’attend pas le nombre d’années. Cet adage trouve bien sonsens pour le cas de NIGER TELECOMS.
Héritière d’infrastructures de dernière génération, NIGER TELECOMS peutrépondre aujourd’hui valablement à toutes catégories de demandes en matièrede télécommunication, allant des services de base (voix) aux services à valeursajoutées (data) et internet.
Avec la diversification de technologies utilisées dans son réseau, NIGERTELECOMS propose des offres qui s’adaptent aux besoins des clients, tout engarantissant les critères qui fondent les choix des clients qui sont : La rapidité ; La sécurité ; La disponibilité.En télécommunication, quoi de mieux pour garantir ces critères ? La réponseest forcément la fibre optique.
Conscientes de l’enjeu que représentent les télécommunications pour ledéveloppement économique, social et culturel du pays, et eu égard aux défissécuritaire du moment, les autorités ont consenti d’énormes efforts pour doterle Niger d’un réseau national en fibre optique.
Pour un pays enclavé comme le Niger, le réseau fibre optique de NIGERTELECOMS est assez ambitieux. C’est plus de 3.500 Km de fibre qui ont étéposés pour couvrir un des pays les plus vastes de l’Afrique, le Niger, avec desboucles de sécurisation pour assurer la continuité du service. Ainsi, tous leschefslieux de région et plusieurs départements sur le tracé de la fibre optique,sont désormais connectés à cette infrastructure, et bénéficient ainsi, desopportunités d’offres sur le marché.
Avec les multiples interconnexions avec les réseaux fibre optique despays voisins, le Niger a accès aux câbles sousmarins à travers les pointsd’atterrissement de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Bénin et du Nigéria. Celaconstitue une garantie de sécurité et de disponibilité aux consommateurs detoutes les localités traversées.
NIGER TELECOMS hérite d’une position assez favorable sur le marchéparticulièrement pour le service internet, consommable par toutes lescatégories de clients et dont elle est déjà leader. NIGER TELECOMS peutdésormais offrir de l’internet par: Câble en cuivre soit en ADSL ou en liaison dédiée ; Par clé USB à travers son réseau CDMA pour la mobilité;
Par support fibre optique.
NB : Pour s’accommoder aux usages selon les préférences, les clientsen liaison dédiée peuvent opter pour distribuer le service en Wifi.
Le réseau de NIGER TELECOMS garantit aux professionnels ce qui leur estplus cher, la rapidité, la confidentialité et la sécurité pour la transmission desdonnées échangées entre les différentes entités d’une même société.Là aussi, les clients, notamment les banques, les grandes sociétés etentreprises, les structures déconcentrées de l’Etat, ont le choix tant du supportque de la bande nécessaire à leur activité. Ainsi, pour le support, NIGERTELECOMS propose à ses clients : Des liaisons spécialisées en support cuivre ; Des liaisons spécialisées en support fibre optique ; Des liaisons spécialisées en radio.
NIGER TELECOMS c’est aussi des services par les dernières technologies enGSM. Les clients peuvent ainsi satisfaire leurs besoins dans une gamme deservices dont : Le Groupe Fermé d’Utilisateurs (GFU) ; La Saada ZUMUNTA pour les membres d’une même famille ou entre amis ; Les renseignements et la localisation des pharmacies de garde ; Les forfaits illimités internet, SMS et appel 24H/24 par jour/semaine/mois; Le transfert de crédit ; Le détail de communication ; La création de numéro ; Le masquage de numéros ; Le greffage en cas de perte de sa puce ; La récupération de numéro non utilisé ; Les SMS broadcast etc.Pour accompagner les clients dans le désir de placer l’Internet Protocole (IP)au cœur de leurs activités, NIGER TELECOMS met à leur disposition lesservices tels que : Le nom de domaine (.ne) ; La création de site internet ; L’hébergement de site ; La gestion de contenu ; L’intranet ; Les adresses IP ; La création d’Email ; Le stockage ou Archivage des données. Avec l’étendue du réseau fibre optique de NIGER TELECOMS et les différentesopportunités d’interconnexion à très court terme avec certains pays limitrophestels le Tchad, l’Algérie et le Mali, le Niger sera prochainement un Hub pour letrafic africain.
Pour l’internet et la transmission de données, avec le réseau fibre optique deNIGER TELECOMS, passez à la vitesse supérieure en toute sécurité.
Chers lecteurs
NIGER TELECOMS, la Société quej’ai l’honneur de diriger, est unenouvelle société nationale destélécommunications née de lafusion des ex SONITEL etSahelCom. Cette fusion consacre laconvergence fixe mobile qui est unecondition de rêve pour toutopérateur de télécommunication. La naissance de cette nouvellesociété procède d’une volontépolitique des plus hautes autoritésdu Niger, notamment du Présidentde la République MonsieurMAHAMADOU ISSOUFOU.
En effet, conscientes de l’enjeu quereprésentent les télécommunicationspour le développement économique,
social et culturel du pays, et eu égardaux défis sécuritaires du moment, lesautorités ont consenti d’énormesefforts pour doter le Niger d’unréseau national fiable.Parmi les infrastructures donthérite NIGER TELECOMS figure enbonne place le réseau national enfibre optique, pour répondre auxbesoins croissants en bandepassante, tout en garantissantrapidité, sécurité et disponibilité,trois (3) critères de choix enmatière de télécommunications. Construire un réseau national enfibre optique pour couvrir un paysaussi vaste et enclavé comme leNiger, constitue une grandeambition qui s’est concrétisée avecde la détermination.
Avoir un réseau de dernièretechnologie est une chose, et sonaccessibilité aux consommateursen est une autre. Nous gardons àl’esprit combien le prix des servicespeuvent constituer un frein pourbeaucoup de consommateursnigériens. C’est pour cela notre ambition estde rendre ces services accessiblespour toutes les bourses, sansconsidération de lieu de résidence.Avec la volonté et l’engagement dupersonnel de NIGER TELECOMS jepuis vous assurer que le pari seragagné d’ici peu de temps inchaallah.Je vous remercie
Société Anonyme d’Etat avec Conseil d’Administration au Capital de vingt trois milliards quatre cent millions(23.400.000.000) FCFA, Siège Social Niamey, Boulevard Mali Béro, inscrite au Registre du Commerce et du Crédit
Mobilier sous le numéro RCCMNINIA2016B2949, BP 208, Tél. 20 72 20 00, Fax. 20 73 58 12
Dr Abdou HAROUNA
Le mot du DGLe mot du DG
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N°1733 du 2 Avril 2017
Cet avis fait suite à l’avis général de passation de marchés publié pour ce projetdans Development Business du mardi 17 mars 2015 et Sahel quotidien du lundi16 mars 2015.1. Le Gouvernement de La République du Niger a obtenu de l’AssociationInternationale pour le Développement (IDA) et du Fonds des Pays les MoinsAvancés(FPMA) un montant de Cent six (106) millions de dollars US pour financerle Projet de Gestion des Risques de Catastrophes et de Développement Urbain(PGRCDU), dans les Régions de Diffa, Dosso, Tillabéry et Niamey. 2. Il est prévu qu’une partie du montant de ce financement soit utilisée pour lerecrutement d’un cabinet chargé de l’actualisation de l’étude techniquedétaillée, de l’étude d’impact sur l’environnement, l’élaboration du dossierd’appel d’offres, le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement etde bitumage de la route Maïné Soroa –Guédam (8km).3. MANDAT DU CONSULTANTLes prestations du consultant comprennent : l’actualisation de l’étude technique détaillée, de l’étude d’impact sur l’environnement, l’élaboration du dossier d’appel d’offres, le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement et de bitumage de laroute Maïné Soroa –Guédam.
Le Titulaire du marché de services devra assurer la totalité des tâches qui lui serontconfiées en étroite collaboration avec la Direction des Etudes Techniques de laDirection Générale des Grands Travaux du Ministère de l’Équipement, Maîtred’Œuvre du projet.
4. DUREE DE LA MISSIONLe délai de la mission d’actualisation des études est estimé à trois (03) mois.Le délai de la mission de contrôle est de sept (07) mois, la durée des travaux étantprévue pour 6 mois
5. PROFIL DU CONSULTANTLe Consultant aura à sa charge la réalisation de l’ensemble des phases de l’étudeau suivi & contrôle des travaux d’aménagement et de bitumage de la route MaïnéSoroa –Guédam (8km). Il sera un bureau d’études ayant au moins 10 ans d’expérience dans la conduite demissions relatives aux travaux de bitumage et ayant conduit au moins 5 missionsrelatives à des travaux similaires. A cet effet, le consultant devra constituer uneéquipe formée d’experts de haut niveau et comprenant notamment :
Un Ingénieur Génie civil (Chef de mission): L’expert proposé doit être unIngénieur Génie Civil ou équivalent, Bac + 5 minimum disposant d’au moins sept(7) ans d’expérience générale justifiée dans le domaine des études, du contrôleet/ou de l’exécution des travaux de construction et/ou de réhabilitation des routes.Il doit aussi posséder au minimum quatre (4) années d’expérience justifiée dans lesétudes techniques et la supervision des projets de construction et/ou deréhabilitation de routes revêtues. L’expert doit en plus avoir assuré comme Chef demission dans un pays subsaharien au cours de ces cinq (5) dernières années, lesétudes techniques et/ou le contrôle d’au moins deux (2) projets de routes bitumées.Il doit parler et rédiger couramment le Français.
Un Ingénieur routier (Ingénieur d’études / Conducteur des travaux) : l’expertproposé doit être un Ingénieur Génie Civil ou équivalent, Bac + 5 minimumdisposant d’au moins cinq (5) ans d’expérience générale dans le domaine desétudes, du contrôle et/ou de l’exécution des travaux de construction et /ou deréhabilitation des routes. Il devra avoir au minimum une expérience spécifiquejustifiée de trois (3) années dans les études techniques de construction et/ou deréhabilitation de routes bitumées. L’expert doit aussi avoir assuré, comme ingénieurd’études ou conducteur de travaux, les études techniques ou le contrôle d’au moinsun (1) projet de routes bitumées en Afrique subsaharienne au cours de ces trois (3)dernières années.
Un Ingénieur Ouvrages d’art: l’expert proposé doit être un ingénieur génie civilde niveau BAC + 5 minimum ou autre expert équivalent et possédant au moins 6ans d’expérience générale dans les études, le contrôle, la réalisation et/ou l’entretiend’ouvrages d’art. L’expert doit aussi avoir assuré, comme ingénieur d’études, lesétudes techniques d’au moins deux (2) projets de route en qualité d’ingénieurd’ouvrages d’art et d’assainissement au cours de ces 3 dernières années. Uneexpérience spécifique de travail sur des projets similaires en Afrique subsaharienneest souhaitable.
Un Environnementaliste: l’expert proposé doit avoir un niveau Bac+4 minimumavec compétences en études d’impact social et environnemental et une largeexpérience dans le domaine du suivi environnemental des projets d’infrastructuresroutières. Il doit disposer d’au moins trois (3) ans d’expérience générale dans le
domaine des études et/ou suivi d’impacts socio environnementaux des projetsd’infrastructures. Il devra avoir exécuté au cours des 3 dernières années, au moinsun (1) projet d’étude d’impact pour des travaux de construction et/ou deréhabilitation de routes bitumées en tant qu’environnementaliste en Afriquesubsaharienne.
Un Economiste de transport: l’expert proposé devra être un ingénieur en géniecivil ou un économiste ou autre expert équivalent avec compétences en économiede transport, possédant au moins trois (3) ans d’expérience générale dans lesétudes économiques des projets des transports. Il doit avoir une expériencespécifique d’études économiques d’au moins un (1) projet de construction et/ouréhabilitation de routes bitumées au cours des 3 dernières années. Une expériencespécifique de travail sur des projets de même nature en Afrique subsaharienne estsouhaitable.
Un Ingénieur géotechnicien, l’expert proposé doit être un Ingénieur Génie CivilBac + 5 minimum Bac + 5 minimum ou autre expert équivalent de niveau Bac+4avec compétences en géotechnique (bonne connaissance des étudesgéotechniques des routes et ouvrages). Il doit disposer d’au moins trois (3) ansd’expérience dans le domaine des études, du contrôle et/ou de l’exécution destravaux de construction et/ou de réhabilitation routière. Il devra avoir exécuté auminimum un (1) projet d’études et/ou de contrôle des travaux de construction deroutes bitumées en tant qu’ingénieur géotechnicien. Une expérience spécifique detravail sur des projets similaires en Afrique subsaharienne est souhaitable.
Un Ingénieur topographe, l’expert proposé doit être un (ingénieur Bac + 5minimum) Topographe ou expert équivalent avec compétence en étudestopographiques (bonne connaissance des études topographiques des routes). Ildoit disposer d’au moins 6 ans d’expérience dans le domaine des études, ducontrôle ou de l’exécution des travaux de construction et/ou de réhabilitation routièreen tant que topographe. Il devra avoir exécuté au minimum deux (2) projets d’étudeset/ou de contrôle des travaux de construction de routes bitumées en tant quetopographe. Une expérience spécifique de travail sur des projets similaires enAfrique subsaharienne est souhaitable.
Un Ingénieur hydraulicien / hydrologue, l’expert proposé doit être un ingénieurhydrologue ou autre expert équivalent de niveau Bac + 5 minimum aveccompétence en hydrologie (bonne connaissance des études hydrologiques). Il doitdisposer d’au moins trois (3) ans d’expérience dans le domaine des étudeshydrauliques et/ou hydrologiques. Il devra avoir exécuté au moins deux (2) projetd’études de construction de routes et /ou d’ouvrages d’art en tant qu’hydrologue.Une expérience spécifique de travail sur des projets similaires en Afriquesubsaharienne est souhaitable.
Un Sociologue, l’expert proposé doit être un sociologue ou autre expertéquivalent, de niveau Bac+4 minimum avec compétence en études d’impactssociales, ayant au moins trois (3) ans d’expérience dans les études socioéconomiques et avoir exécuté au moins un projet d’études d’impacts dans ledomaine routier. Une expérience spécifique de travail sur des projets similaires enAfrique subsaharienne est souhaitable.
6. Le Directeur de Cabinet du Premier Ministre invite les candidats admissibles àmanifester leur intérêt à fournir les services décrits cidessus.
7. Les consultants intéressés doivent fournir les informations indiquant qu’ils sontqualifiés pour exécuter les services (brochures, références concernant l’exécutionde contrats analogues, expérience dans des conditions semblables, disponibilitédes connaissances nécessaires parmi le personnel, etc.…).
8. Le consultant sera sélectionné en accord avec les procédures définies dans lesDirectives: Sélection fondée sur la qualité et le cout (SFQC) et Emploi deConsultants par les Emprunteurs de la Banque mondiale, édition courante.
9. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires àl’adresse cidessous et aux heures suivantes : du lundi au jeudi de 8h à 17h30mn et les vendredis de 8 h à 13h 30.10. Les manifestations d’intérêt rédigées en français doivent être déposées ouexpédiées à l’adresse cidessous indiquée au plus tard le lundi, 7avril 2017 à 10heures.
PROJET DE GESTION DES RISQUES DE CATASTROPHES ET DE DEVELOPPEMENT URBAIN,
UCP/PGRCDUQuartier Koira Kano, BP : 10 932 Niamey. Téléphone: 20752072
Email : pgrcdu@gmail.com ;
REPUBLIQUE DU NIGERCABINET DU PREMIER MINISTRE
PROJET DE GESTION DES RISQUES DECATASTROPHE ET DU DEVELOPPEMENT URBAIN
(PGRCDU)
AVIS A MANIFESTATIOND’INTERET
Recrutement d’un cabinet chargé de l’actualisation de l’étude technique détaillée, de l’étude d’impactenvironnemental et social, l’élaboration du Dossier d’Appel d’Offres, le contrôle et la surveillance des travaux
d’aménagement et de bitumage de la route Maïné Soroa –Guédam (8km)
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N°1733 du 2 Avril 2017
L’ANPE accompagne les demandeurs d’emploi et particulièrement les jeunes et les femmes dans leur quête d’insertionprofessionnelle à travers le Programme d’Aide à l’Insertion professionnelle des Jeunes (PAIJ).Créé par Arrêté n° 0884/MET/PE/ANPE/DG du 22 juillet 2016, le PAIJ constitue un cadre de partenariat efficace entre l’ANPE, lesentreprises et les demandeurs d’emploi en vue d’assurer une promotion active et régulière de l’emploi. Il a pour objectif, d’améliorer l’employabilité des jeunes et promouvoir leur insertion dans la vie active.Le PAIJ comporte trois (3) instruments de promotion de l’emploi qui sont exécutées comme composantes essentielles de la politiquenationale de l’emploi que sont: Le Contrat de stages d’Initiation à la Vie Professionnelle (COSIVP) au profit des diplômés de l’enseignement supérieur, techniqueet professionnel à la recherche d’un premier emploi; Le Contrat de Reconversion Professionnelle (CRP) au profit des diplômés de l’enseignement supérieur, technique et professionnelet des travailleurs à la recherche d’une reconversion professionnelle et l’acquisition de nouvelles compétences techniques ; Le Programme d’Aide à la Création d’Entreprises (PACE) destiné à promouvoir l’esprit d’entreprendre chez les jeunes et à lesaider dans le processus de création de micro projets.
Pour bénéficier de ce programme, il faut:
Etre de nationalité nigérienne ; S’inscrire auprès des services de l’ANPE ; Conclure un contrat avec l’Agence.
AGENCE NATIONALE POUR LA PROMOTION DE L ‘EMPLOIBP 13 222 TEL 20 73 33 84 TEL/FAX 20 73 70 31 NIAMEY – NIGER
EMail : anpe@intnet.ne Site web : http//www.anpeniger.ne
Présentation du Programme d'Aide à l'Insertion professionnelledes Jeunes (PAIJ) mis en œuvre par l’ANPE
L'ANPE, un service public de l'emploi au service de tous!
NIAMEY, CAPITALE DU TOURISME D’AFFAIRES ET D’AGREMENTHôtel Gawèye Hôtel Gawèye
Place Kennedy BP: 11008Réception et Réservation Tél : + 227 23 90 00 19/21/24 / + 227 20 72 27 33 / + 227 92 28 47 72 /90 18 84 25
Fax :+227 20 72 33 47/ Email : gaweye@intnet.ne/ reservations@hotelgaweyeniger.comWWW.hotelgaweyeniger.com
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N°1733 du 2 Avril 2017
Office des ProduitsVivriers du Niger
(OPVN)BP : 474 Niamey Niger
Tél : 20 73 44 43 Fax : 20 73 24 68
I. CREATION ET MISSIONSL’OPVN a été créé suivant la loi N°7017du 27 août 1970. Cette loi a été révisée parl'ordonnance n°8839 du 30 juin 1988 puismodifiée et complétée par la loi 200910 du06 mai 2009. Aux termes de ces textes deloi, l’OPVN a pour missions:
Les Missions PrincipalesLes missions principales de l’Office sont :1°) L’achat, le stockage, la vente, lecontrôle de la qualité et le traitementphytosanitaire des céréales dans le cadredu dispositif national de prévention et degestion des crises en ce qui concerne lestock national de sécurité (SNS) et la
réserve alimentaire stratégique (RAS) ;2°) La gestion des aides alimentaires ;3°) La gestion des infrastructures, équipements et matériels affectés àl’aide et à la sécurité alimentaires ;4°) L’organisation du transport des produits vivriers en direction deszones vulnérables pour le compte de l’Etat et des partenaires;5°) La réalisation des activités à caractère social ou humanitaire pour lecompte de l’Etat et des partenaires.6°) L’appui à la production agricole à travers les achats locaux de vivres;7°) La participation à l’évaluation annuelle des ressources et les besoinsnationaux en produits vivriers ;
Les Missions secondairesLes missions secondaires de l’Office sont :1°) L’achat, la vente, le transport et le stockage des produits vivriers pourle compte des tiers ;2°) Le contrôle de la qualité des céréales ainsi que leurs traitementsphytosanitaires pour le compte des tiers ;3°) La location de ses capacités de stockage supplémentaires ;4°) La gestion de toutes opérations mobilières, civiles, commerciales,industrielles ou financières pouvant contribuer directement ouindirectement à assurer la sécurité alimentaire au Niger.
II. ACTIVITES REALISEESD'importantes quantités de céréales ont été achetées par l'OPVN durantla période allant de 2011 à 2016.
Siège de l’OPVN
M. Alassane SOULEYMANE DG OPVN
Dans le cadre de la réalisation de ses missions, l’OPVN a mis en œuvre denombreuses activités entrant dans le cadre l’Initiative 3N les «NigériensNourrissent les Nigériens». Les tableaux N°1 à N°4 retracent unesynthèse de ces activités de 2011 à 2016.
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Office des ProduitsVivriers du Niger
(OPVN)
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LL a Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS),établissement Public de l’Etat, doté de la personnalitémorale et jouissant de l’autonomie financière, a étécréée par la Loi N°6504 du 8 février 1965 abrogée etremplacée par la Loi N°20030034 du 5 août 2003
instituant un Etablissement public à caractère social dénomméCaisse Nationale de Sécurité Sociale en abrégé (CNSS).Sesstatuts ont été adoptés par le décret n° 2005 64 /PRN/MFP/T du11 mars 2005.La CNSS est placée sous la tutelle du Ministre chargé du Travail.Elle est administrée par un Conseil d’Administration composé desmembres représentants des administrations de l’Etat (5), desemployeurs (4) et des travailleurs (4).Outre la Direction générale, l’organisation de la CNSS comprenddes services centraux et des services déconcentrés installés dansles régions (sept chefs lieu de régions et de deux départements àsavoir Arlit et Birni KONNI).
I MISSION Conformément à la loi, la CNSS a pour mission de gérer lesdifférentes branches de sécurité sociale instituées en faveur destravailleurs salariés définis par le code du travail.Ces branches, au nombre de trois (3) sont : La branche des prestations familiales qui vise à alléger auxassurés les charges inhérentes à la naissance, l’entretien etl’éducation de l’enfant; La branche des risques professionnels qui vise à prévenir lesAT/MP et le cas échéant à réparer les conséquences résultant deces risques (incapacité temporaire ou permanente ou décès); La branche des pensions de vieillesse, d’invalidité et de survivantsqui vise à garantir un revenu au travailleur salarié admis à la retraite
et en cas de décès de celuici à ses ayants droit. Outre, ces missions, la CNSS gère un fonds d’action sanitaire etsociale dont le but est de fournir des prestations en nature(consultations prénatales, soins de santé) en faveur des salariés etde leurs familles et pardelà aux autres couches de la population. Toutes prestations confondues la CNSS a payé au cours desannées 2011 à 2016 aux assurés et aux ayants droit 63.676.166.432 FCFA, soit en moyenne 10,6 milliards par an. Cequi constitue une contribution appréciable au développementéconomique et social du pays.
II FINANCEMENTPour financer les charges afférentes à ces branches la CNSSdispose principalement de ressources constituées de cotisationspatronales et ouvrières pour les trois branches assises sur lessalaires actuellement plafonnés (à 6000 000 francs cfa par an soit500 000/mois) avec un plancher de 30 047francs cfa par mois endessous duquel l’on ne saurait recouvrer des cotisations. Le taux des cotisations est de 21,65% dont 8,40% pour la branchedes prestations familiales, 1,75% pour la branche des risquesprofessionnels et 11,5% pour la branche de vieillesse, d’invaliditéet de survivants. Il y a lieu de noter que les salaires des fonctionnaires détachésauprès d’un établissement public ou privé ne sont soumis auxcotisations qu’au titre de la branche des prestations familiales etcelle des accidents du travail et maladies professionnelles pour untaux global de 10,15%.Quant aux apprentis et stagiaires leursrémunérations ne sont soumises aux cotisations que pour lespensions et accidents du travail et maladies professionnelles pourun taux cumulé de 13,25% ;Il a été recouvré au cours de la même période de 2011 à 2016,pour l’ensemble des cotisants, un montant global de 179.823.803.945 FCFA, soit une moyenne de 30 milliards par an.Ces résultats aussi bien dans la mobilisation des ressources quedans leur redistribution sont à mettre à l’actif du dévouement dupersonnel, de la bonne gouvernance de la Direction générale sansoublier bien entendu les recommandations avisées du Conseild’Administration ainsi que l’appui constant de la Tutelle. Ces différents acteurs n’ont ménagé aucun effort pour faire aboutirles différentes réformes menées par la CNSS.
III LES REFORMES 31. Les réformes touchant au financement de la sécurité socialeFace à la situation de déficit de la branche des pensions trèsaccentué et qui était en passe de mettre en péril tout le système,la CNSS avait, en vue d’assurer sa pérennité, initié en 2009, suiteà une étude interne, une réforme transitoire en attendant les
Dr Akilou Ahmet Baringaye, Directeur Général
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N°1733 du 2 Avril 2017
résultats de l’étude actuarielle de 2010financée par le Bureau International duTravail (BIT) devant aboutir à l’améliorationdu financement de la sécurité sociale et duservice de prestations sociales.C’est ainsi que les taux de cotisations ont
été revus à la hausse en particulier le tauxde cotisation de pension était passé de 4%à 10,5% également réparti entre employeuret travailleur. Le plafond de l’assiette decotisation avait connu en même temps unemodification à la hausse passant de 3 000000F/an à 5 100 000F/an soit de 250 000F/mois à 425 000 F par mois. Les taux de cotisation des prestationsfamiliales et des AT/MP revus à la baisserespectivement de 11% à 8,40% et de 2% à1,75% suite aux Décrets n° 2009154/PRN/MFP/T du 1er juin 2009 modifiantles dispositions du décret n°65116 du 18août 1965 portant détermination des règlesde gestion du régime des prestationsfamiliales par la Caisse Nationale deSécurité Sociale(CNSS) et n°2009155/PRN/MFP/T du 1er juin 2009 modifiantles dispositions du décret n°65117 du 18août 1965 portant détermination des règlesde gestion du régime de réparation et deprévention des accidents du travail et desmaladies professionnelles par la CaisseNationale de Sécurité Sociale(CNSS).
La réduction de ces taux, à la chargeexclusive de l’employeur, visait à«neutraliser » les effets de l’augmentationdu taux de cotisation patronale en matièrede pension mis à sa charge (passant de2,4% à 5,25%). L’étude actuarielle précitée est venueparachever les réformes internes. Sesrecommandations pour l’essentiel,approuvées par les autorités compétentesont été traduites en actes par :• le rehaussement du plafond de l’assiettedes cotisations en matière de pension de 5 100 000 F/an à 6 000 000F/an par Décretn°2013279/PRN/MFPT du 24 juillet 2013modifiant et complétant le décret 200564/PRN/MFP/T du 11mars 2005 portantapprobation des statuts de la CNSS ; • l’augmentation du taux cotisation depension de 10,5% à 11,5%. Seule la partemployeur a été concernée par la variationconsacrée par le Décret n° 2013281/PRN/MFP/T du 24 juillet 2013 modifiant etcomplétant le décret 67025/PRN/MFP/T du2 février 1967 portant détermination desrègles de gestion du régime des retraites parla Caisse Nationale de Sécurité Sociale(CNSS).
32. Les réformes relatives aux prestationssociales Autant l’étude actuarielle a recommandédes mesures destinées à assurer lefinancement de la sécurité sociale sur unelongue période autant elle a proposé deréviser les prestations sociales tant en cequi concerne leur niveau que leurs
conditions d’attribution (prestationsfamiliales et pension) .Les pouvoirs publicsont retenu :• La revalorisation des prestations familialesen rapport avec les partenaires sociaux(1500/enfant/dans la limite de six enfants),dossier en discussion entre l’Intersyndicaledes travailleurs du Niger (ITN) et leGouvernement;
• Le mode de calcul des pensions a faitl’objet de modification en ce qui concernele taux à appliquer à la rémunérationmoyenne qui passe de 20% à 30% pour 180mois d’assurance avec un supplément de2% par année audelà de 180 mois contre1, 33%(Décret n° 2012177 /PRN/MFP/T du9 mai 2012 relatif à la modification du modede calcul du montant de la pension devieillesse d’invalidité et anticipée)• La revalorisation des rentes d’AT/MP(Arrêté N°599 MFP/T/DGT/DTOP du 11 avril2013 portant revalorisation de 10%desrentes) ;
• La revalorisation des pensions de 10 à16% (décret n° 2013280 /PRN/MFP/T du24 juillet 2013 portant revalorisation despensions servies par la CNSS) ;
• La simplification des conditionsd’attribution d’une pension à partir de l’âgede soixante ans (cessation d’activité, et centquatre vingt mois d’assurance) par Décretn° 2013281 /PRN/MFP/T du 24 juillet 2013modifiant et complétant le décret 67025/PRN/MFP/T du 2 février 1967portant détermination des règles de gestiondu régime des retraites par la CaisseNationale de Sécurité Sociale (CNSS) ;
• L’actualisation de la liste des tableaux demaladies professionnelles par DécretN°2015641/PRN/MET/SS/MEF du 15décembre 2016 modifiant et complétant ledécret N°65117/PRN/MFP/T du 18 août1965, portant détermination des règles degestion du régime de réparation et deprévention des accidents du travail et desmaladies professionnelles par la CaisseNationale de Sécurité Sociale..
En outre, dans le cadre de sa mission, laCNSS gère un fonds d'action sanitaire etsociale dont le but est le service deprestations en nature en faveur des salariéset de leurs familles. Aujourd'hui, certaines deces prestations sont élargies à toute lapopulation (assurés et non assurés) à savoir
les soins de santé dispensés.Dans le cadre de ses activités d'actionssanitaires et sociales, la CNSS gère sept (7)Centres Médicosociaux et cinq (5) Centresde Promotion Sociale.Au niveau des Centres médicaux sociaux,les activités ci après sont menées :• Consultations curatives et soins ;• Consultations prénatales ;• Consultations nourrissons ;• Vaccinations ;• Planning familial ;• Prise en charge CRENA ;• Counselling PTME, IEC ;• Démonstrations diététiques ;Visites à domicile ;Enquêtes sociales.
Au niveau des Centres de PromotionSociale (CPS), les activités ci après sontmenées :Formation des jeunes filles en :Couture ; Cuisine ; Economie familiale.
Au titre du programme d'action sanitaireet sociale, il faut retenir que les CMS dela CNSS ont effectué en moyenne 50 oooconsultations par an au cours des cinq(5) dernières années ; les laboratoiresont réalisé en moyenne 39 940 examenspar an et les CPS ont formé en moyenne26 jeunes filles par an au cours de lamême période.
Le Directeur GénéralDr Akilou AHMET BARINGAYE
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N°1733 du 2 Avril 2017
1. Le présent Avis d'Appel d'Offres fait suite à l'Avis Général du PlanPrévisionnel de Passation de Marchés 2017/SPEN, publié dans lejournal Le Sahel du 09 février 2017.
2. Dans le cadre de l'exécution du projet d'AEP des villages Nadralet2 sous financement de la Société de Patrimoine des Eaux du Niger(SPEN), le Maître d'ouvrage (SPEN) lance un Appel d'offres pour laréalisation des travaux d'alimentation en eau potable desvillages Nadara 1 et 2.
3. La participation à la concurrence est ouverte à toutes lespersonnes physiques ou morales ou groupements desditespersonnes en règle vis à vis de l'Administration (voir détails dansinstructions aux soumissionnaires) pour autant qu'elles ne soient passous le coup d'interdiction, de suspension, d'exclusion ou deliquidation des biens.
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires et consulter gratuitement le dossier d'Appel d'offresauprès de la Direction de la planification et des investissements(DPI) de la SPEN du Lundi au Jeudi entre 9 heures et 17 heures.Le délai d'exécution des travaux est de cinq mois (5) mois
5. Tout candidat éligible, intéressé par le présent avis, doit acquérirun jeu complet du dossier d'Appel d'offres, auprès de la DirectionComptable et Financière (DGF) de la SPEN moyennant paiementd'un montant non remboursable de Cent cinquante (150 000) francsFCFA.
6. En cas d'envoi par la poste ou tout autre mode de courrier, les fraisy afférents sont à la charge de l'acheteur et le Maître d'ouvrage nepeut être responsable de la non réception du dossier du candidat.
7. Les offres présentées en un original et quatre (4) copies,conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, etaccompagnées d'une garantie de soumission d'un montant de Cinqmillions (5 000 000) FCFA des offres, devront parvenir ou êtreremises au plus tard le Mardi 02 mai 2017 à 10 H 00 mn à l'adressesuivante :
SOCIETE DE PATRIMOINE DES EAUX DU NIGER BP : 10 738 Niamey (Koira Kano, Boulevard des SY et MAMAR)
Tel : 20 73 43 40 / 20 73 53 20 Fax : 20 73 46 40 Email : dgspen@intnet.ne
L'ouverture des plis sera faite le même jour à 10 H 30 mn dans lasalle de réunion de la SPEN en présence des représentants dessoumissionnaires qui souhaitent y assister. Les offres reçues aprèsle délai fixé seront rejetées.
8. Les soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pour undélai de 90 jours, à compter de la date de remise des offres.
Par décision motivée, la SPEN se réserve le droit de ne donneraucune suite à tout ou partie du présent Appel d'offres.
Le Directeur GénéralDOULLA ADAMOU
AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL N°001/DPI/SPEN/2017Relatif aux travaux d'alimentation en eau potable des villages NADARA 1 et 2 dans
le Département d'ILLELA, Région de TAHOUA
1.. L'ASECNA, Délégation des Activités Aéronautiques Nationales duNiger, a prévu dans le cadre de son Plan des Services et d'Equipements(PSE)20162020, la réalisation des travaux de dégommage, dégraissageet auscultation des chaussées aéronautiques civiles de l'aéroport deNiamey. Il est prévu qu'une partie du budget voté pour la mise en œuvrede ce projet sera utilisée pour effectuer les paiements prévus au titre duMarché passé à cet effet.2. L'ASECNA invite, par le présent Avis d'Appel d'Offres, lessoumissionnaires intéressés à présenter leurs offres sous pli fermé, pourla réalisation des travaux constitués en deux lots suivants : lot N°1 : dégommage et dégraissage des chaussées aéronautiquesciviles de l'aéroport de Niamey; lot N°2 : auscultation des chaussées aéronautiques civiles del'aéroport de Niamey.
3. Les soumissionnaires intéressés peuvent prendre connaissance dudossier d'appel d'offres sur le site web de l'ASECNA à l'adresse suivante: www.asecna.aero.
4. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir des informationssupplémentaires et examiner les Dossiers d'Appel d'Offres dans les bureauxde la Délégation des Activités Aéronautiques Nationales du Niger. Chargé deMaintenance AANN BP 1096 Aéroport International Diori Hamani, Niamey(Niger), Téléphone : \0022794852137 Télécopie : +22720735895.
5. Le Dossier d'Appel d'Offres pourra être acheté par les candidats, auSecrétariat du Chargé de Maintenance des Activités AéronautiquesNationales du Niger AANN BP 1096Aéroport International Diori Hamani,Niamey. Niger et moyennant paiement d'un montant non remboursablede Cent Mille (100 000) franc CFA. Le paiement est effectué en espèceou par chèque de banque barré. Le Dossier d'Appel d'Offres sera remisen mains propres au soumissionnaire ou à son représentant désigné.
6. La visite de site n'est pas obligatoire.Une visite du site sera organisée par l'ASECNA en groupe le lundi 17avril 2017 à 9 heures locales. Le lieu de départ de la visite est lesecrétariat dit Chargé de la Maintenance des Activités AéronautiqueNationales du Niger, sis à l'Aéroport International Diori Hamani de Niamey.
7. La Réglementation des Marchés de Toute Nature passés parl'ASECNA, les clauses des Instructions aux Soumissionnaires et cellesdu Cahier des Clauses Administratives Générales sont les clauses duDossier Type d'Appel d'Offres pour Passation des Marchés de Travaux,publié par l'ASECNA.
8. Toutes les offres doivent être déposées au Secrétariat du Délégué duDirecteur Général aux Activités Aéronautiques Nationales du NigerAANNBP 1096Aéroport International Diori Hamani, Niamey (Niger), au plustard le lundi 15 mai 2017, à 10 heures locales précises et êtreaccompagnées d'une garantie d'offre ou de soumission d'un montant aumoins égal à 2% du montant de l'offre.
9. Les offres demeureront valides pour une durée de 120 jours à partirde la date d'ouverture des plis fixée le lundi 15 mai 2017.
10. Les plis seront ouverts en présence des représentants dessoumissionnaires qui souhaitent être présents à l'ouverture, le lundi 15mai 2017, à 10 heures 30 minutes locales, aux Activités AéronautiquesNationales du NigerAANNBP 1096Aéroport International Diori Hamani,Niamey (Niger).
Le Délégué du Directeur GénéralMahamadou ABDOULAYE
APPEL D'OFFRES OUVERT INTERNATIONAL N°ASECNA/DGAN/NI/CM/002/2017
AGENCE POUR LA SECURITE DE LA NAVIGATIONAERIENNE EN AFIRQUE ET MADAGASCAR (ASECNA)/
DELEGATION DES ACTIVITES AERONAUTIQUESNATIONALES DU NIGER
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N°1733 du 2 Avril 2017
CRÉATION DE SITE WEBChefs d’entreprises, promoteurs de projets, opérateurs économiques, acteurs dusecteur public et privé,…, vous avez peu de temps et de connaissances enprogrammation? Vous souhaitez améliorer la visibilité votre entreprise et assurer vousmême la création de votre site Internet et son référencement, une seule adresse : Lecentre Software Training Center (STC).Le centre STC a développé une formation personnalisée à la création de siteinternet optimisée pour le référencement , ne nécessitant aucune connaissance enprogrammation.Créer son site internet, publier ses photos, créer son forum, insérer ses vidéos, assurerson référencement, choisir les outils de développement à moindre cout, gagnez du temps,tout cela est désormais possible grâce à la formation personnalisée de création de siteweb proposée par le centre STC.À la fin de nos formations, chaque stagiaire est capable de créer son site internet, d’en
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N°1733 du 2 Avril 2017
Le secteur de la santé constitueune des plus grandes prioritésdu Programme de Renaissance
acte 2 de Son Excellence Elhadji Issoufou Mahamadou, Président de laRépublique, Chef de l’Etat. Cela a étéréitéré par Son Excellence Brigi Rafini,Premier ministre, Chef du Gouvernement dans la DPG. L’événement phare dans le domainede la santé, à l’entame du secondmandat du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou,fut incontestablement, la cérémonieconsacrée à la réception, le 2 août2016, de l’Hôpital général de Référence de Niamey. Bâti sur un terraind’une superficie de 160.000 m2, leplus grand centre hospitalier jusquelàjamais réalisé au Niger a une capacitéd’accueil de 500 lits. Il dispose de dizaines de départements et de services, notamment ceux de lacardiologie, de la neurologie, de laneuropédiatrie, de la cardiopédiatrie,de l’hématogastroentérologie, derhumatologie, de gériatrie, de l’allergologie ainsi que de l’hospitalisation dujour. L’hôpital de référence comprend aussile département de la chirurgie générale et de spécialités chirurgicales, lesservices d’ophtalmologie, d’ORL, d’orthopédie, d’urologie andrologie et ledépartement des urgences et d’anesthésie réanimation. A tout cela s’ajouteun personnel composé de nombreuxmédecins spécialistes et généralistes,et des techniciens en soins infirmiersmédicaux qualifiés à même d’offrir toutce dont le patient a besoin. Ce centre hôpital est tout simplementun établissement sanitaire à la pointede la technologie qui dispose de toutce dont peut se prévaloir un hôpital deréférence. On y trouve ainsi un blocopératoire doté de 14 salles d’opération bien équipées, des salles d’imagerie médicale, des pavillons desurgences, des salles de prélèvement,une centrale d’oxygène, une buanderie moderne et de nombreuses sallesd’hospitalisation communes et catégories. C’est ce bijou d’une rare beauté architecturale et technologique, ce mégacomplexe hospitalier splendidementconstruit dans le quartier Tchangareyou KoiraTégui pour certains, que lePrésident Issoufou Mahamadou a réceptionné la veille de la fête nationalede l’indépendance car, comme on ledit souvent ‘’à chaque date, un évènement ‘’. Le ministre de la Santé Publique del’époque, M. Kalla Moutari, s’est ditheureux de la réception de cette infrastructure, fruit de la coopération sinonigérienne qui a coûté 45 milliards deFCFA. Il a qualifié cet investissementde ‘’contribution inestimable de laChine au renforcement du systèmesanitaire du Niger’’, et a indiqué quel’HGR de Niamey est un des multiplesappuis et actions que ce grand ami duNiger a bien voulu réaliser dans notre
pays. ‘’ La construction de cet hôpital est unenécessité pour le Niger’’, atil indiqué,expliquant que le constat actuel estqu’aucune structure ne dispose deservices de pointe pour la prise encharge de certaines pathologies. Laconstruction de cet hôpital a le mérite,selon lui, de permettre à l’Etat de fairedes économies pour les évacuationssanitaires, mais elle règle surtout unequestion d’équité dans la mesure oùl’hôpital accueillera les citoyens nigériens de toutes les catégories sociales,atil ajouté. Pour M. Kalla Moutari,son département ministériel estconscient du rôle éminemment socialque le Président de la République aconféré à cet hôpital en optant pour lestatut d’Etablissement Public à caractère Administratif. Aussi, il a énuméréles dispositions et mesures que le Ministère de la Santé entend prendrepour assurer la quiétude des maladesadmis dans cet hôpital et pour unemeilleure prise en charge. D’importantes mesures prises pourassainir le secteurSon successeur, Docteur Idi IlliassouMaïnassara, a réitéré cet engagementdu Ministère de la Santé Publique enannonçant, dans une interview accordée au journal ‘’Sahel Dimanche’’ le 2décembre 2016, d’importantes mesures qui s’inscrivent dans le cadre del’amélioration de la santé des populations. Docteur Idi Illiassou Maïnassaraa informé que son département ministériel dispose d’un Plan de Développement des Ressources Humaines20112020, qui s’articule autour deplusieurs axes stratégiques. Il s’agitnotamment de l’organisation de lafonction de gestion des ressources humaines pour la Santé; la gestion desrecrutements et des affectations; lagestion des carrières; le renforcementde la formation initiale et continue desressources humaines pour la Santé;l’incitation à la performance des ressources humaines.Toutefois, le ministre a attiré l’attentionsur le fait que ‘’le serment prêté par lesagents de Santé à la fin de leur formation n’a rien à voir avec le droit d’exercer dans le privé ou non’’. En effetselon Docteur Idi Illiassou Maïnassara,‘’l’exercice privé des professions dansle secteur de la Santé est régi par laloi N°98016 du 15 juin 1998 et sondécret d’application N°98329/PRN/MSP du 19 novembre 1998fixant ses modalités d’application’’.Cette loi dit, dans son article 6 entreautres, que ‘’l’exercice de la professionde santé à titre privé est incompatibleavec tout emploi de la Fonction Publique. Toutefois, l’exercice privé desprofessions de Santé est compatibleavec les fonctions de consultant, dechargé de cours, de vacataire et d’enseignant chercheur dans les facultés,les écoles et les centres hospitaliers’’,a rappelé le ministre. Il précise que‘’toutes les autorisations délivrées parle Ministère de la Santé sont faites
après examen technique à plusieursniveaux, conformément à ces textesen vigueur, d’un dossier déposé parles postulants’’. Naturellement, les contrevenants s’exposent aux sanctions prévues par laloi. Celleci précise dans son article 8que : ‘’les personnes physiques oumorales qui auront exercé sans autorisation seront punies d’une amendede 100 mille à 500 mille francs CFA.En cas de récidive, le tribunal pourraen outre priver l’intéressé du droitd’exercer pour une durée de cinq ansau plus.’’Si désormais l’accent est mis sur la loien vigueur dans le secteur, c’est parcequ’ ‘’au fil des années, les insuffisances des textes ont fait surface dontentre autres : le manque de définitiondu secteur privé; la mauvaise appréciation des disciplines de Santé, carla Loi ne précise pas toutes les disciplines de Santé (Spécialités médicaleset Chirurgicales, Psychologie clinique,Génie biomédical, Soins obstétricaux,Sciences sociales, Sciences infirmières, Nutrition…); le rôle mal définides Ordres de Santé concernés et leurcollaboration; l’insuffisance des conditions d’exercice à titre privé des professionnels de santé, agents de l’Etaten activité; l’inexistence d’un cadreformel de partenariat entre secteurspublic et privé de la Santé; l’insuffisance des sanctions administrativesdisciplinaires encourues par le délinquant professionnel de la Santé’’.Pour Docteur Idi Illiassou Maïnassara,‘’afin de remédier à ces insuffisances,aux difficultés grandissantes auxquelles font face d’une part le Ministère de la Santé Publique quant à sondroit de regard et de délivrance desautorisations pour l’exercice privé deSanté, et d’autre part les promoteursprivés euxmêmes du fait de la nonmaîtrise des procédures à suivre, unerévision des textes régissant l’exerciceprivé des professions de Santé est encours’’. Les documents élaborés seront validés avant la fin de l’année etprésentés à l’adoption en Conseil deministres, atil précisé.Le ministre de la Santé Publique a enoutre annoncé que ‘’dans le butd’améliorer l’accès des populations àdes soins de santé de qualité, mais
aussi et surtout le problème de l’accueil des patients, il y a dans le Plande Développement Sanitaire (PDS),des sousprogrammes, dont celui dela couverture sanitaire qui prévoit defaire passer le taux de 47,88% à 60 %en 2021. ‘’Il y a également eu des recrutements de ressources humaines’’,a ajouté le ministre qui précise qu’ilsont prévu dans les curricula desEcoles de Santé, d’insister surl’éthique et la déontologie, et des modules de formation comme l’approchecentrée sur le patient.Selon Docteur Idi Illiassou Maïnassara, ‘’le Ministère de la Santé Publique est partie prenante dans lacréation et l’ouverture des écoles etinstituts privés, mais, atil indiqué, depuis 2002, date de création et d’ouverture des toutes premières écolesprivées de Santé, l’on a assisté à l’apparition de plusieurs difficultés relatives à la non application desprogrammes dans leur intégrité ; différence du volume horaire au niveaudes écoles; effectifs pléthoriques dansles classes; terrains de stage saturés;absence de contrôle pédagogique desécoles…Pour y remédier, le ministre de laSanté Publique a indiqué que son département ministériel a impulsé des réformes, et qu’un chantierd’harmonisation des programmes aété entrepris. Le Ministère de la SantéPublique s’attèle aussi, à la fin dechaque année académique, à l’organisation de l’Examen Unique de Certification en Santé, a indiqué le ministreen charge de la Santé qui a préciséque l’année 2016 a coïncidé avec la6ème édition. Cette session aconcerné un effectif de 2 633 étudiantscontre 1921 en 2015, soit une progression de 37%.Pourtant, à cette date, le Niger dispose de 24 écoles et instituts de formation en Santé, répartis dans toutesles régions du pays, et en moyenne2.000 agents sont diplômés à l’issuede chaque session, a indiqué le ministre de la Santé Publique.
Idé Fatouma
SantéDes investissements importants pour une meilleure prise en charge des patients
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Le ministre Idi Illiassou Maïnassara lors du lancement de la chirurgie foraine à Say
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Le Premier ministre, Chefdu Gouvernement a effectué, jeudi dernier dans
l’aprèsmidi, une visite qui l’aconduit successivement dansles locaux de l’Office Nationaldes Produits Pharmaceutiqueset Chimiques (ONPPC) duNiger et au Centre HospitalierRégional (CHR) Poudrière. LeChef du gouvernement est allévoir à l’ONPPC la disponibilitédes dépôts des produits encette période où l’épidémie deméningite sévit dans notrepays et constater les conditions de travail des agents en
cette période épidémique aucamp d’isolement du CHRPoudrière. Il était accompagnédans ce déplacement par leministre de la Santé et sesproches collaborateurs.
L’Office National des ProduitsPharmaceutiques et Chimiques (ONPPC), situé à lazone industrielle au quartierGamkalé a constitué la première étape de la visite. Al’ONPPC, le Premier ministre avisité les magasins et les unités de gestion spécifique desmédicaments et la chambrefroide pour la conservation desvaccins. Le directeur généraladjoint de l’office, ElhadjMaman Issiaka et ses collaborateurs ont donné d’amples explications au chef dugouvernement. L’ONPPC aété créé le 18 septembre 1962avec un monopole exclusif del’importation des produits pharmaceutiques. Il constitue un
outil de la mise en œuvre de lapolitique sanitaire du Niger. Ilest chargé de rendre disponible les médicaments essentielsgénériques de qualité, accessibles à toutes les couches de lapopulation. Au niveau de l’ONPPC, le Chefdu gouvernement a indiquéqu’il est venu voir le stock desmédicaments et leur condition.« Nous sommes venus constater si, nous pouvons comptersur notre fabrique nationale enmatière de médicaments. Nousvenons de remarquer que, ledispositif est rassurant », atil
déclaré avant de demanderaux agents de l’ONPPC decontinuer le sacrifice dans lemême élan malgré les conditions difficiles de travail. S’agissant des conditions de travaildes agents un délégué du personnel a indiqué que, « notreproblème, c’est d’avoir lesfonds pour pouvoir commanderles produits et satisfaire davantage la population. Nous avonsbesoin de capacité destockage en construisant desmagasins et aussi en assurantla distribution à l’intérieur dupays. Nos trois camions sontamortis. Nous comptons beaucoup sur vous pour résoudrece problème ». Selon le directeur général adjoint de l’office, Elhadj MamanIssiaka, la situation par rapportaux médicaments n’est pasalarmante. « Nous disposonsde vaccins pour la préventionet la prise en charge des malades avec un stock de pro
duits antibiotiques que, nousavons acheminé un peu partout dans les régions. La population peut se rassurer, surtoutque le traitement est gratuit »,atil expliqué. Après l’ONPPC, le Premier ministre et la délégation qui l’accompagne se sont rendus auCentre Hospitalier Régional deNiamey, communément appeléMaternité Poudrière. Dans cecentre, il a visité la pharmacieet le camp d’isolement des malades atteints de la méningite.Le Chef du gouvernement asalué la directrice de l’établissement sanitaire, Mme Fa
touma Tari Bako pour lapropreté des locaux. Il a également apprécié la manière deprise en charge de l’épidémie.« Nous sommes préoccupésrelativement au fonctionnement du dispositif depuis l’annonce de l’épidémie. A partir decette visite, nous sommes ras
surés. Nous tenons à vous féliciter et encourager pour quecette épidémie soit rapidementmaîtriser. Nous comptonsbeaucoup sur vous, puisque,nous savons que vous avezl’habitude de gérer ces genresde situation. Il faut tout fairepour éviter à notre pays deconnaitre des situations genrescelles que nous avons connu,il y’a 2 ans. Bon courage àvous ! », a indiqué le Premierministre Brigi Rafini. Pour la directrice du CHR Poudrière, jusqu’ici la situation estbien maîtrisée. « Nous disposons assez de produits avec
une prise en charge gratuite.Le personnel est toujours auchevet des malades », atelledéclaré. Il faut noter que dumois de janvier à la date du 30mars 2017, le CHR Poudrièrea enregistré 121 cas qui viennent de toute la région de Niamey avec malheureusement 7
Visite du Premier ministre, Chef du gouvernement à l’ONPPC et au CHR Poudrière de NiameySE Brigi Rafini satisfait de l’engagement et la détermination des agents sur le terrain
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AA u Niger, sur le planéconomique et financier, malgré undémarrage inquié
tant, l’année 2016 aura finalement reflété une relativestabilisation de l’environnement économique et financier.Les analyses rétrospectivesdémontrent que le niveau del’activité économique s’est manifesté peu dynamique. Ilconvient aussi de soulignerqu’au Niger, l’année 2016 s’estsingularisée par des considérations très politiques.
En 2017, l’économie nigérienne devrait composer avecun environnement toujoursaussi désarticulé, avec un tauxde croissance désynchronisépar rapport aux années précédentes, et une décorrélationinter et intra variables économiques et financières. Toutcela dans un contexte marquépar: une absence de coordination, voire de coopérationentre l’ensemble des grandsacteurs économiques nationaux pour faire face aux nouvelles orientationscommerciales et les mesureséconomiques prises par le Nigeria voisin, alors que l’économie nigérienne en dépendfortement ; la rareté de l’aidepublique au développement,malgré les nouvelles ambitionspour faire face aux ODD ; l’insuffisance des ressources internes, malgré l’accroissementdes besoins en ressources financières de l’Etat, du fait dela situation sécuritaire; la faiblesse des capacités nationales à mobiliser lesressources extérieures privées; la faiblesse du tissu industriel.
Toutefois, afin d’éviter l’égrenage d’une longue litanie dechiffres, notre analyse se limiteà l’appréciation du bilan économique et financier du paysen 2016. L’analyse porte essentiellement sur les stratégiesayant guidé aux décisions depolitique économique, pourensuite se focaliser sur une dimension clef de l’action gouvernementale et ayant marquécette mandature de sonsceau : ‘’de l’abondance des
ressources à la rareté desmoyens’’. Ce sceau expliquela situation de l’abondance desressources entre 2011 et2015, suivie de l’insuffisancedes ressources publiques àpartir de 2016 qui marque ledébut d’un second mandat duPrésident Issoufou Mahamadou.
Les décisions ayant guidé lapolitique économique
Le Gouvernement du Niger aorienté ses décisions pourconduire l’activité économiqueen s’inscrivant dans une logique marquée par : la consolidation de la paix et de lastabilité sociopolitique ; lapoursuite des grands travauxd’investissements ; pipelineexport ; boucle ferroviaireCotonouNiamey OuagadougouAbidjan ; barrage hydroagricole de Kandadji ; cimenteries de Garadawa et de Kao;échangeurs, routes ; modernisation de l’Aéroport International Diori Hamani, etc. ;l’exécution d’investissementsstructurants notamment dansle secteur agricole : accroissement des périmètres irrigués,modernisation des culturessous pluie, minibarrages,aménagements hydro agricoles, ouvrages hydrauliques,accroissement du cheptel, lesinfrastructures énergétiques,routières, fluviales, laconstruction et la modernisation des aéroports internationaux du pays, les secteursminiers et pétroliers, etc.
De l’analyse du paradoxe dutaux de croissance économique et de la croissancedémographique au NigerLe taux de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) qui explique la croissanceéconomique entre 2011 et2015 indique que l’activité économique croit à un rythme impressionnant aux pas de géantchiffré à un taux moyen de 7%entre 2011 et 2015. Cette évolution de l’activité économiques’est ramollie à partir de 2016avec un taux de 4% alors qu’ilétait exactement de 7,0% en2014. Cette évolution en dentsde scie, témoigne de la désyn
chronisation et de la nonmaitrise des instruments de politique économique, même si leniveau de la croissance sesitue toujours à un niveau impressionnant. Il est toujourssupérieur à celui enregistrépar les grandes puissanceséconomiques. Notamment lesEtats Unis (2%), la zone euro(2%), Afrique subsaharienne(2,5%) et le Nigéria (0,7%).
Certains qualifient la situationde fragilité de l’activité économique en la liant directementaux aléas climatiques qui impactent négativement sur le niveau de la croissance à causedu poids de la production agricole. D’autres économistespensent que la cause fondamentale de l’incertitude de lasituation économique s‘explique par les comportementsdes activités minières et pétrolières qui continuent de subir leretournement des cours mondiaux. A juste titre, nous pensons queles deux thèses ne suffisentpas pour conclure sur la situation pour les raisons suivantes:depuis les années 80, les paysagricoles cherchent à s’adapter en intégrant des cultures àhaute intensité qui ne dépendent point de la pluviométrie;aussi, les ressources publiques et l’emploi au Niger nesont pas trop dépendants desactivités pétrolières et minières.
Aussi, selon la théorie économique, un taux de croissancesupérieur au taux de croissance démographique est unbon indicateur de performancede l’activité économique. Ainsi,on remarque, que sur la période 20112015 et sur la période 20142016, le taux decroissance économique s’estétabli respectivement à 7% età 5,0%, en moyenne par an.Ce taux est supérieur au tauxde croissance de la population(+3,9%).On note par ailleurs unebaisse drastique deséchanges extérieurs caractérisés, en 2016, par une baissed’environ 20% des importations et une baisse de l’ordrede 4% des exportations par
rapport à 2014 et 2015. Labaisse des importations s’explique par la timidité des groschantiers. Cette situation sesolde par un déficit chroniquede la balance commercialeétabli à près de 13% représentant du PIB en 2016.
Des Finances publiques etde la dette publiqueEn 2016, la politique budgétaire enregistre des faibles performances en matière demobilisation de recettes budgétaires, en liaison notammentavec les moinsvalues provenant des secteurs des télécommunications et del’uranium, ainsi que de la dépréciation du Naira. L’exécution des opérations financièresde l’Etat a été également marquée par la gestion des questions sécuritaires,particulièrement difficile au niveau des frontières avec le Nigeria, le Mali et dans le LacTchad. La situation se caractérise parune baisse des ressources publiques (recettes et dons) d’environ 12% en 2016 en rapportà la situation de 2015. Quantaux dépenses publiques, ellesont enregistré une baissemoyenne plus importante queles recettes en 2016 de l’ordrede 16,8%.
En 2016, l’encours de la dettepublique a enregistré unehausse de 10,8%, essentiellement imputable à l’augmentation de l’encours de la detteintérieure (23,2%), l’encoursde la dette extérieure n’ayantaugmenté que de 6,9%. Ainsi,le ratio encours de la dette publique sur le PIB nominal enregistrerait une hausse de 5,5points de pourcentage par rapport à l’année précédente.L’évolution de la situationmonétaire, à fin septembre2016, s’est traduite par unecontraction des avoirs extérieurs nets et une expansion des crédits intérieurs etde la masse monétaire.
Des critères de convergenceS’agissant de la convergenceau sein de l’UEMOA, seulsdeux (02) critères sur les cinq(05) ont été respectés en
Rétrospective sur l’économie nigérienne Après le bilan 2016, les perspectives à l’horizon 2017-2018
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2016, comme en 2015. Il s’agitdes critères de premier rangrelatifs au taux d’inflation et autaux d’endettement. Les critères non respectés concernent celui de premier rang, lesolde budgétaire global enpourcentage du PIB et ceux desecond rang relatifs au ratiomasse salariale en pourcentage des recettes fiscales et autaux de pression fiscale.
Des perspectives macroéconomiques 20172018Les objectifs nationaux de politique économique pour l’année 2017 s’inscrivent dans lecadre de la mise en œuvre duProgramme de RenaissanceActe II, traduit par la Déclaration de Politique Générale duGouvernement (DPG) et soutenu par le PDES 20172021.Ce Plan de développement,qui s’inspire de la Stratégie deDéveloppement Durable et deCroissance Inclusive (SDDCI)Niger2035, vise, entre autres,à assurer l’efficacité des politiques publiques. En 2017, le taux de croissancedu PIB serait de 4% contre 5%en 2016. Cette stabilité de lacroissance s’expliquerait par lastabilité du cours du pétrolequi reste fixe et non aligné aucours mondial. Le secteurrural continuerait d’être le moteur de la croissance et bénéficierait d’un soutien massifdes dépenses publiques dansle cadre de l’Initiative 3N, endépit des aléas climatiques quilimitent les efforts du Gouvernement dans ce domaine. Dans le cadre de la poursuitedes objectifs macroéconomiques assignés dans le Programme de la RenaissanceActe II, les efforts du Gouvernement seront poursuivis pourl’amélioration de la gestion desfinances publiques à traversl’amélioration du niveau demobilisation des ressources intérieures et la maitrise des dépenses publiques.La balance des paiements, en2017, se solderait par l’amélioration du déficit du compte destransactions courantes qui enregistreraient une baisse de6%. Le cadrage macroéconomique20172020 poursuit un objectifde stabilisation budgétaire enligne avec les défis du Niger etle Programme de Renaissance Acte II. En outre, le ca
drage 20172020 tient comptedes objectifs assignés dans lecadre de la mise en œuvre duProgramme Economique et Financier (PEF 20172020) et dudispositif de surveillance multilatérale dont le respect à l’horizon 2019 du critère clé, àsavoir le solde budgétairedons compris en % du PIB. Les préoccupations quant à lastabilité des finances publiques doivent, une fois encore, occuper le devant despriorités sur la période 20172018. Les finances publiquesdu Niger ne sont pas lesseules face à la conjoncturequi a atteint une dimensionmondiale. Cette conjoncturequi se caractérise par une rareté des ressources conjuguéeà un accroissement de la demande des services régaliensde l’Etat, oblige des arbitragesdouloureux afin de respecter lecontrat social basé aujourd’huisur la sécurité publique, lasouveraineté de l’Etat, la migration, l’emploi, l’éducation, lasanté, le logement, l’énergie etl’autosuffisance alimentaire.
Cette situation qui perdure depuis 2012 continue à paralyserles marchés nationaux, régionaux et mondiaux. Pour lesEtats qui se contentent de lasituation, elle risque de passeren 2017 dans une nouvellephase, plus aiguë. Il faut doncagir, maintenant ou tomberdans le piège de la ‘’faillitepassive de l’Etat’’ face à la situation.
Au Niger, cette situation semanifeste par une baisse généralisée du rythme d’accroissement des ressourcesinternes et de l’aide au développement, consécutive à l’effondrement du marchénational lié à l’amenuisementde l’activité économique, aggravé par le ralentissementdes activités du secteur minieret l’incapacité des stratégiesou de la politique fiscale àmieux coopérer avec les secteurs pétrolier et des télécommunications en matière fiscale.Cette situation est aggravéepar la crise de la Naira au Nigeria et les mesures commerciales prises par les autorités nigérianes en matièredouanière.
Afin de contenir les risques
systémiques face à la situation, les autorités nigériennesn’auront aucun choix possibleque d’engager une vague d’initiatives sans précédent.
Pour l’heure, on peut distinguer quatre domaines de mesures : l’ajustement et larationalisation des dépensespubliques à tous les niveaux;la négociation d’une périodedite d’urgence avec les principaux partenaires au développement (le FMI, la BanqueMondiale, l’Union Européenneet la Banque Africaine de Développement), pour recadrerles objectifs et les modes opératoires des interventions despartenaires au développement; le développement d’unestratégie globale de mobilisation des ressources à moyenet long termes et la mise enœuvre d’un budget programme à l’horizon 2018.
Les mesures et les solutionsattendues doivent, notammentpermettre la stabilisation desfinances publiques à courtterme et à long terme de relancer la dynamique économique.Ces mesures constituent également des éléments déclencheurs pour la mise en œuvrecohérente et sincère du nouveau programme avec le FMIet le 11ème FED avec l’UnionEuropéenne. Les perspectives budgétairesà l’horizon 2018 restent exposées à des risques exogèneset endogènes considérables.Ce qui, impérativement, limiteles ambitions politiques à l’horizon 2019. Parmi ces risques,figurent : les retombées négatives des conflits régionaux ; lavulnérabilité aux catastrophesnaturelles ; l’insuffisance desressources budgétaires internes et externes ; la persistance de l’incertitude de lasituation économique et financière au niveau mondial; la situation sécuritaire défavorabledans le Sahel.
La combinaison de ces facteurs oblige le Gouvernementà tenir compte de cette situation afin d’améliorer l’efficacitédes investissements publics etde préserver la viabilité de ladette extérieure et intérieure.Pour ce faire, des coupes budgétaires s’imposent pour ajuster et stabiliser le budget
national à l’horizon 2018.Cette opération peut avoir deseffets probants à travers lesmesures cidessous :
Première mesure
Elle consiste en une prise deconscience pour surmonter lamorosité ambiante. Le Gouvernement ne doit pas négligerles analyses alarmantes decertains spécialistes et s’impose de rester lucide. L’important est de faire face à lasituation afin de rendre plusdynamique les finances publiques.
Deuxième mesure
Elle consiste en la réductionsans complaisance du train devie de l’Etat à l’horizon 2018,sans opérer des coupes systématiques qui ne répondent àaucune logique budgétaire. Ilfaut plutôt faire des choix stratégiques de réduction des dépenses.
Troisième mesure
Elle consiste, à mettre enplace un mécanisme d’accompagnement aux ajustementsbudgétaires, afin d’éviter desdisfonctionnements consécutifs à l’application des mesurescidessus évoquées.
Quatrième mesureElle consiste à mettre en placeune nouvelle politique fiscaleet douanière plus adaptée à lastructure économique duNiger. Cette nouvelle politiquedoit rigoureusement encadrerles avantages accordés parles principaux codes et les régimes spéciaux accordés auxONG, aux Organisations Internationales et aux représentations diplomatiques.D’autre part, un exercice préalable à l’élaboration de la nouvelle politique fiscaleconsisterait à établir une carted’opportunité fiscale et unmode opératoire de collecteplus moderne. Cette nouvellepolitique fiscale doit intégrerune réorganisation de la Direction Générale des Impôts(DGI) et de la Direction Générale des Douanes (DGD).
Insa NoufouEconomiste
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Le Premier ministre,Chef du Gouvernement, SE Brigi Rafini, a
honoré de sa présence, hiersamedi tôt le matin, à lamorgue de l'Hôpital Nationalde Niamey, la cérémonie delevée de corps de feu Ouendéba Botorou, HautCommissaire à l’Initiative 3N (HC3N),décédé le 28 mars 2017 àAbidjan (Côted’Ivoire), suiteà une courte maladie. On ynotait également la présencedu 1er viceprésident de l’Assemblée Nationale, l’honorable Iro Sani ; des présidentsdes Institutions ; des membres du Gouvernement ; desdéputés nationaux ; desmembres du Corps diplomatique et consulaire ; des représentants desorganisations internationales; du Chef d’EtatMajor des Armées ; des parents, amis etconnaissances. Après la lecture de l’oraisonfunèbre, le Premier ministreBrigi Rafini s’est incliné devant le corps du défunt, avantde saluer la famille du disparu. Dans l’oraison funèbre, un deses amis se rappelait des années 19761977, lorsque ledéfunt revenait de formation,tout jeune chercheur, et qu’ilacceptait avec enthousiasmela mission de faire partie du
groupe de chercheurs placésà Maradi au Centre Nationalde Recherche Agronomique.Selon lui, le pays était alorssous le choc de la sécheresse des années 19721973qui a lourdement frappé leNiger, causant la famine et ladésolation dans les zones rurales. Il fallait le plus rapidement possible relever un desplus grands défis que le paysavait affronté, celui de permettre au secteur rural depouvoir assurer son rôle desatisfaire les besoins alimentaires des populations. ‘’Toi ettes compagnons avaientalors formé une équipe mémorable de jeunes chercheurs dans uneremarquable complémentarité, mobilisée pour trouver etproposer au monde rural dessolutions aux problèmes quifreinaient l’accroissement desproductions rurales, la modernisation et l’intensificationdes systèmes de production.Tu avais remarquablement sumobiliser les chercheurs àtravers un engagement patriotique sans précédent, ilfaut le souligner haut et fort,par la réalisation scientifiqueet technique. Cette épopéedoit normalement s’inscriredans les annales des réalisations de notre pays pour queles jeunes générations de
chercheurs s’en inspirent.C’est ainsi que, vous aviezélaboré et proposé assez rapidement des innovations enfaveur de nos systèmes deproduction, ce qui a permisd’accroitre, dans un délai relativement court, le niveaudes productions et de redonner au monde rural laconfiance qu’il avait perdue.Notons, à cet égard, lagrande contribution que tu asapportée à la création denouvelles variétés en culturessèches et l’adaptation d’ungrand nombre de variétésaux nouvelles conditions climatiques de notre pays. Tescompagnons et toi avaientégalement eu pour objectif detransmettre les connaissances acquises au mondepaysan par un travail remarquable de formations à tousles niveaux. Ce qui a été réalisé à travers les foires, lesdémonstrations, les ateliersrégionaux et les divers séminaires’’, atil déclaré. Audelà du grand animateurdu groupe pluridisciplinairede chercheurs, et aussi duformateur compétent qu’il aété, Dr Ouendéba Botorou alargement contribué à assurer le rayonnement scientifique et technique de l’InstitutNational de la RechercheAgronomique du Niger
(INRAN) par un grand nombre de consultations aux donateurs des différents pays,ainsi que les publicationsscientifiques et techniquesréalisées. Et c’est à juste titreque, ‘’tu as été choisi, le 14avril 2015,, pour conduire leprogramme du Président dela République, SE IssoufouMahamadou, un programmed’orientation de développement du secteur 3N pour queles Nigériens puissent désormais assurer euxmêmes lasatisfaction de leurs besoinsalimentaires. Malheureusement, cette mission qui t’avaitété confiée vient d’être interrompue par la volonté deDieu. C’est dans cetteconsternation et une grandetristesse que nous sommesrassemblés pour te dire aurevoir et Adieu mon cherOuendéba. Ton départ va, àcoup sûr, créer un grand videdifficile à combler à cause detout ce que tu as remarquablement contribué à créer, àasseoir et à développer dansla perspective de construire leprogrès. Au vu de tout cela,nous ne pouvons que te diremerci mon cher Ouendéba,merci pour tout ce que tu asapporté à notre communautéscientifique, au monde ruralet à notre pays. Nous prionset implorons le Seigneur, le
Levée du corps du Dr Ouendéba Botorou, Haut-Commissaire à l’Initiative 3N (HC3N) Le Chef du Gouvernement honore la mémoire de l’illustre disparu
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Le Premier ministre se recueillant devant la dépouille mortelle!
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Plusieurs personnalités étaient présentes à la levée du corps
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N°1733 du 2 Avril 2017
Tout Puissant, pour qu’il t’accorde son pardon et le reposrecherché’’, atprié. Dr Ouendeba Botorou était titulaire des diplômes suivants: Master of Science, Agronomie, Kansas State University,Manhattan, Kansas, USA ;1977 Maitrise en SciencesNaturelles, Université deDijon, Dijon, France 1973.
Expérience: 20142015,Consultant Bill & MelindaGates: étude du secteur de latransformation du Mil et Sorgho au Mali et au BurkinaFaso; étude sur la production
intensive des poulets au Burkina et au Mali 20102013 ;coordonnateur du Projet.Il avait mené plusieurs activités dans les pays de la sousrégion. Ainsi, 19962002, il futcoordonnateur du RéseauOuest et Centre Africain deRecherche sur le Mil (ROCAFREMI), basé à l’ICRISATCentre Sahélien, Niamey.Plusieurs projets étaient misen œuvre dans le cadre duRéseau qui couvrait 14 payset chaque projet impliquait 4à 5 pays de la région. Sonrôle était d’assurer la mise à
disposition des fonds et labonne conduite des activitésdans chaque projet. Il a étéaussi de 19992000, coordonnateur d’un projet de l’AIDsur la production et la distribution de semences d’urgence au Niger, BurkinaFaso, Mali et Mauritanie. Lesactivités étaient mises enœuvre en collaboration avecles services de l’Agriculture etles systèmes nationaux de larecherche. Cet ancien directeur scientifique de l’InstitutNational de la RechercheAgronomique du Niger
(INRAN) chargé de la supervision des activités de recherche dans diversdomaines (sols, céréales, légumineuses, foresterie, élevage, pisciculture, économieagricole, ressources humaines et les infrastructuresde la recherche) de 19951996, s’en est allé en laissantderrière lui une grande famille.
Seini Seydou Zakaria
Dr Ouendeba Botorouest né le 1er janvier1947 à Birni N’Gaouré.
Après ses études primaires etsecondaires au Niger, il fréquenta plusieurs établissements supérieurs dontl’Université de Dijon France oùil obtint sa Maîtrise EnSciences Naturelles en 1973,puis l’Université de l’Etat d’Arkansas aux USA où il sortit en1977 avec le Master ofScience en Agronomie.De son retour au pays, il aservi à l’Institut National de laRecherche Agronomique duNiger (INRAN) en tant que Sélectionneur. Pendant cette période, il a travaillé surl’amélioration de la variété dusorgho IRAT 204, en mêmetemps que sur l’améliorationvariétale du mil.Il occupa la fonction du Directeur du Centre National de Recherche Agronomique (CNRA)de Tarna Maradi de 1979 à1982, puis Directeur de la Station de Recherche de l’INRANà Kollo de 1983 à 1987.Dr Ouendéba Botorou poursuivit ses études aux USA où il aobtenu son PHD en Génétiqueet Amélioration des Plantes àPurdue University dans l’Etatd’Indiana, en 1991.En 1992, il occupa la fonctionde Coordonnateur du projetINTSORMIL Niger. A cette occasion, il a renforcé les relations entre les chercheursnigériens et les chercheurs desuniversités américaines mem
bres du réseau INTSORMIL.Entre 1992 et 1994, il a servien tant que Leader du projetSélection Variétale de Production de Semences dans lecadre du réseau ROCAFREMIregroupant le Niger, le BurkinaFaso, le Cameroun, le Nigériaet la Côted’Ivoire, puis chef deprogramme de recherche surles céréales sèches à l’INRAN.En 1995, il fut nommé Directeur Scientifique de l’INRAN. Apartir de 1996 jusqu’en début2015, Dr Ouendéba Botorou atravaillé avec l’ICRISAT dans lecadre des projets AID sur laproduction et la distribution dessemences et sur la productionet le marketing des semencesde mil et sorgho.Dr Ouendéba Botorou a publiéet a contribué à plusieurs publications avec les autres chercheurs sur les sélectionsvariétales, les diversités génétiques des céréales, les réseaux de sélection au servicedu développement, les stratégies à moyen et long termes dela recherche etc.Le 14 avril 2015, Son Excellence Monsieur le Président dela République fait appel à DrOuendéba Botorou pour luiconfier la tâche de HautCommissaire à l’Initiative 3N. Il a,pendant cette phase, permisde capitaliser les acquis de lamise en œuvre de l’Initiative3N, où il fait produire un bilan20112015 en novembre 2015,puis donner l’impulsion et lesorientations pour la deuxième
phase quinquennale 20162020 de mise en œuvre desprogrammes de l’Initiative 3N. Plusieurs autres acquis sont àmettre à son actif : l’impulsiondu système d’appuiconseilagricole; l’opérationnalisationdu concept de la ‘’Maison duPaysan’’ et des ‘’Communesde Convergence’’; l’aboutissement du processus de Fondsd’Investissement pour la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle(FISAN); des études sur l’Entreprenariat des Jeunes, la mobilisation des diversfinancements pour la mise enœuvre des programmes del’Initiative 3N dont: le Programme de l’Agriculture Sensible au Climat, MCC, Aide
Budgétaire Sectorielle du11ème FED pour ne citer quecela.Toute l’administration du HautCommissariat à l’Initiative 3N areconnu en lui quelqu’un demodeste, ouvert, simple et rigoureux quand il s’agit de faireavancer les dossiers.Dr Ouendéba Botorou a servile Niger avec dévouement. Lamort l’a surpris le 28 mars2017 à 5H 45 mn alors qu’ilétait en mission de travail àAbidjan en République de Côted’Ivoire dans le cadre duForum sur les Marchés Emergents en Afrique.Que son âme repose en paix !Amen.
Hommage à Dr Ouendéba Botorou, HautCommissaire à l’Initiative 3N,‘’les Nigériens Nourrissent les Nigériens’’.
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Feu Ouendéba Botorou
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Chancellor Bob Corlew, de Milton, Tennessee, ÉtatsUnis, a été élu au poste de Présidentdu Lions Clubs International par la 99ème convention internationale de l'AssociationInternationale des Lions Clubs. La convention a eu lieu du 24 au 28 juin 2016 à Fukuoka auJapon. Le président Corlew est chancelier à la retraite de l'Etat du Tennessee et professeur de droit. Membre du Lions club de Murfreesboro Noon depuis 1978, il a occupé de nombreux postesdans l'Association, dont notamment ceux de Président de club fondateur, Président de zone,Gouverneur de district, Secrétaire de district et Président de conseil des Gouverneurs. Il ajoué un rôle indispensable pendant la création de plusieurs nouveaux clubs. Plusrécemment, il a travaillé pour fonder un nouveau club dont l'effectif est composé d'avocatset de juges, et qui a recruté plus de 75 membres pendant sa première année.En témoignage de ses services à l'Association, le Président Corlew a reçu de nombreusesrécompenses, dont la récompense du Leadership, la clé de constructeur, trois récompensesprésidentielles et la distinction Ambassadeur de bonne volonté, la plus prestigieuse qui soitaccordée par l'Association à ses membres. Il a aussi reçu le titre de Vanguard du monumentcommémoratif de Melvin Jones et il est compagnon progressif LindseyJennings etcompagnon progressif de Melvin Jones.En plus de ses activités de Lions, le Président Corlew a été membre actif des Scouts
d'Amérique, de la Jeune Chambre Internationale et de la Croix Rouge américaine. Il aégalement été conseiller municipal dans la ville de Milton et Major dans l’Armée de réserveaméricaine. Le Président Corlew et sa femme, Diane, qui est aussi membre du Lions club et Compagnonde Melvin Jones de la catégorie progressive, ont cinq enfants et cinq petitsenfants.
Aperçu du Lions Clubs International au NigerFondé le 7 juin 1917 à l’initiative de Melvin Jones à Chicago à l’Etats Unis, le Lions ClubsInternational est la plus grande organisation des clubs services au Monde. Il compte plus 1400 000 membres répartis dans plus de 220 pays ou circonscriptions dans le monde. Ladevise du Lions Clubs International est « Nous servons ». Il fêtera ses cent (100) ans cetteannée à la Convention Internationale de Chicago.Le Lions Clubs International a pour mission de DONNER LES MOYENS aux bénévoles deservir leur communauté, de répondre aux besoins humanitaires, de favoriser la paix et depromouvoir la compréhension internationale par le biais des Clubs Lions.Au Niger, des hommes et des femmes se battent depuis plus de 56 ans pour l’idéal LIONS.Le Niger est la région 17 du district 403A1 et compte deux zones. Chaque zone estcomposée de six (6) clubs soit un total de douze Lions Clubs et de quatre Leo Clubs. Le
Niger compte un effectif plus de deux cinquante (250) Lions et Leos qui sont répartis dansles clubs suivants :
« On ne peut aller bien loin dans la vie si l’on ne commence pas par faire quelquechose pour quelqu’un d’autre » Melvin Jones.
Qui est le Chancelier Bob CORLEW
Président International du Lions Club 20162017 ?
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