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SYMPOSIUMENSCONGRÈS ANCONGRÈSAN
Par Sandra Thibault, inUniversité du Québe
I fi iè liInfirmière cli
Clinique externe dqCSSS du Lac‐des‐De
SANTÉMENTALENNUEL 2014NNUEL2014
nf., B.Sc. M.Sc. (c.)ec en Outaouaisi inicienne
de psychiatriep yeux‐Montagnes
Plan de la Plan de la pp
Définition de l'évaluation
Application de l'activité e
P ti d'i l t ti Perspectives d'implantati
présentationprésentation
n du trouble mental
en milieu clinique
iion
L'année 2014 marque l'ad'infirmières habilitéesd infirmières habilitées mentaux.
Ces infirmières ont comniveau maîtrise ou ont rprévues au règlement dle 6 mars 2014.
arrivée dans la profession à évaluer les troublesà évaluer les troubles
plété une formation de rencontré les exigences de l'OIIQ en vigueur depuis
Le « Règlement sur la formation et l'einfirmières pour l'évaluation des trouinfirmières pour l évaluation des troucontenu de la formation universitairementale requises pour obtenir de l’Ol’ f è à é l l bll’infirmière à évaluer les troubles me
Les conditions sont les suivantes :
• Avoir réussi une formation universinfirmières dans le domaine de la sanpsychiatriques dont le contenu est dépsychiatriques dont le contenu est dé
• Posséder une expérience clinique personnes nécessitant des soins infirpersonnes nécessitant des soins infirpsychiatrie.
• Les dispositions transitoires sont va• Les dispositions transitoires sont va
expérience clinique requises des ubles mentaux » détermine leubles mentaux » détermine le e et l’expérience clinique en santé OIIQ l’attestation qui habilite ntaux.
itaire de 2e cycle en sciences nté mentale et des soins écrit à l’annexe I du Règlementécrit à l annexe I du Règlement.
d’au moins 840 heures auprès de miers en santé mentale et enmiers en santé mentale et en
alides jusqu'en mars 2015alides jusqu en mars 2015.(OIIQ, 2014)
En quoi consiste exactemenmentaux?« L’évaluation du trouble mental consiste à informations dont le professionnel dispose, significatives qui se caractérisent par le chansignificatives qui se caractérisent par le chan(affects), du comportement associé à une défonctions mentales" [OMS 2001] et à en com
Cette évaluation s’effectue selon des classifinotamment les deux classifications les plus uNord, soit la Classification statistique internasanté connexes (CIM) et le Manuel diagnost(DSM). »
nt l'évaluation des troubles
porter un jugement clinique, à partir des sur la nature des "affections cliniquement ngement du mode de pensée de l’humeurngement du mode de pensée, de l humeur étresse psychique ou à une altération des mmuniquer les conclusions.
ications reconnues des troubles mentaux, utilisées actuellement en Amérique du ationale des maladies et des problèmes de ique et statistique des troubles mentaux
(OPQ 2013)(OPQ, 2013)
• Porter un jugement clinique :Sur la nature des affections cliniquement signh d d d é d’hchangement de mode de pensée, d’humeur, psychique ou à une altération des fonctions m
• Selon le système multiaxial (DS• Selon le système multiaxial (DS•Tableau clinique codé à l’axe 1 : conclusion
l’ f d bl l•Toute l’information disponible : conclusions
nificatives qui se caractérisent par le d ié à dédu comportement associé à une détresse mentales et à communiquer les conclusions.
SM) :SM) : provisoire
f ls finales
• La réalisation comporte un degré derequiert des connaissances et des cmatière de :matière de :
• théorie de la personnalité
• psychopathologiep y p g
• système de classification (portée et ses limi
• psychométrie : outils de mesure, fiabilité, vl’él b i d j li il’élaboration du jugement clinique
• Formation clinique complète et inté
e complexité et de technicité qui compétences particulières en
ites)
validité et apport de leurs résultats dans
égration des connaissances
(OIIQ, 2014)
• Conclusion provisoire, selon letrouble mental normalement cl’é l ti t il’évaluation reposant sur cinq
• Il s’agit d’évaluations différentontun statut d’autorité.
• La communication des concluspréjudice, des conséquences qet dont le professionnel est im
e tableau clinique propre à un codé à l’axe 1 (selon
)axes).
tielles ou multifactorielles qui
sions comporte des risques de p qqui peuvent être irrémédiables mputable.
Évaluer la condition physique et mentale
Porter un jugement clinique :j g q Distinguer l’anormalité de la normalité
Détecter des complicationsp
Déterminer le degré de gravité ou d’urgence
Établir des priorités et les conditions d’intervention
Ad i i j d Administrer ou ajuster des médicaments sous ordonnance , etc.
Évaluer le trouble mentalÉvaluer le trouble mental
Porter un jugement clinique :j g q Sur la nature des affections cliniquement significatives qui se caractérisent par le changement de mode de pensée d’humeurchangement de mode de pensée, d humeur, du comportement associé à une détresse psychique ou à une altération des fonctions mentales et à communiquer les conclusionsmentales et à communiquer les conclusions
Selon le système multiaxial (DSM) :
Tableau clinique codé à l’axe 1 : conclusion provisoire
Toute l’information disponible : conclusion finale
• « L’évaluation des troubles menl’activité réservée : « évaluation mentale d’une personne symptommentale d une personne symptomapprofondissement des connaissdomaine des soins infirmiers en sdomaine des soins infirmiers en s
• Tient compte notamment :
D ô d bl• Des symptômes de troubles mentaux ephysique
• De comorbidité
• Des effets secondaires de la médication
ntaux » s’inscrit dans la suite de de la condition physique et matique » et constitue unmatique » et constitue un sances et compétences dans le santé mentale et psychiatriesanté mentale et psychiatrie
lié à d blè d éet ceux liés à des problèmes de santé
n
Activité réservée partagée avec leet les conseillers en orientationet les conseillers en orientation.
Exclusion : le retard mental.
es médecins, les psychologues
• L'évaluation du trouble mh bilité à é l l t bhabilitée à évaluer les troub
•où, quand, commq
ental par l'infirmière bl tbles mentaux :
ent et pourquoi?p q
L'offre de services devraitleurs compétences pourraméliorer l'accessibilité, ldes services : services de d'évaluation‐liaison, coorl'intervention basée sur d
t être dans les lieux où raient contribuer à la continuité et la qualité première ligne, fonctions rdination et suivi, incluant des données probantes.p
(Ricard et al., 2014)
Groupes de médecine familiale
Programmes des missions CSSSspécialisés ‐ Soins ultraspécialis
Modules de soins partagés
Équipes de santé mentale de pre
Guichet d'accès en santé mentale
Milieux scolaires
Centres de réadaptation en dé Centres de réadaptation en dé
Milieux carcéraux
Régions éloignées, etc.
e (GMF)
S ‐ Services courants ‐ Soins sés :
emière ligne
e (GASMA)
pendance (CRD)pendance (CRD)
Lorsque l'évaluation de laphysique révèle la présensymptômes qui altère le fpersonne et entraîne une
Lorsqu'il y a lieu de déterun médecin et d'amorcerun médecin et d amorcer
Lorsqu'on veut s'assurer soins et de services
a condition mentale et nce de manifestations et de fonctionnement de la e détresse significative
rminer la nécessité de voir r un traitementr un traitement
de la bonne trajectoire de
En présence de la person Participation de la familleprequis)Entrevue semi structurée Entrevue semi‐structurée
Utilisation d'instruments (é h ll(échelles, questionnaires
Documentation (pré‐éval(pdossiers antérieurs, rappergothérapie, service soc
nee (si possible lorsque ( p q
eede mesure validées ))luation/notes nursing, / g,orts d'évaluations cial, etc.)
Le rapport de l'entrevue d'évaluatio
Données sur l'identification, le mo
Tableau clinique actuel
Antécédents alcoolisme/toxicoma
Histoire sociale et développemen
Antécédents personnels, familiaup ,
Examen mental
Impressions cliniques multiaxiales Impressions cliniques multiaxiales
Résumé descriptif et recommand
n contiendra les données suivantes :
otif de référence/évaluation
anie
ntale
ux
ss
ations
(Shea, 2005)
Augmenter l'accessibilité aux
Améliorer la prise en charge
Favoriser la continuité
x soins et aux services
Marie, 63 ans, divorcée, vit sd'un fils âgé de 38 ans auton
tit fill d 5 A tpetite‐fille de 5 ans. Agente amaladie. Reçoit des prestatio
Référée à la clinique externepour évaluation d'un état dél i ila traite pour un carcinome a
seule dans sa maison, mère ome. Grand‐mère d'une d i i t ti é dadministrative en congé de
ons d'assurance‐salaire.
de psychiatrie de son secteur pressif par son chirurgien qui
i h d 2 (i i )au sein gauche stade 2 (in situ).
Marie a subi avec succès l'abvient de terminer sa radiothét ll t édiactuellement aucune médica
Elle n'a aucun antécédent ps
Aucun antécédent familial.
Elle a un médecin de famille Elle a un médecin de famille territoire. Son prochain RV e
blation de la tumeur au sein et érapie. Elle ne prend ti t l t ifèation autre que le tamoxifène.
sychiatrique.
affilié à un des GMF duaffilié à un des GMF du st prévu dans trois mois.
L'évaluation de l’infirmière hmentaux (hab. ETM) confirmé i d d dé i jépisode de dépression majeusévère. PHQ‐9 à 19 et EGF à mais une anxiété significativemais une anxiété significative
L'infirmière hab.ETM contactl i f i d l i ilui faire part de la situation ecliniques et suggestions.
Marie obtient un rendez‐vouqui débute un ISRS.
habillitée à évaluer les troubles me la présence d'un premier
d'i t ité dé é àure d'intensité modérée à 50. Aucune idéation suicidaire, e face à sa fatiguee face à sa fatigue.
te le médecin de famille pour l i d i iet lui donner ses impressions
us d'urgence avec son médecin
L'infirmière hab.ETM prend lses impressions, de situer l'al t t t l d i dle contexte actuel de sa vie, dcroyances erronées qui contrrecommande à Marie de débrecommande à Marie de débson programme d'aide aux e(assurance collective).(assurance collective).
L'infirmière hab. ETM commcliniques et ses recommandacliniques et ses recommandaoncologie pour que son équinouvelles données dans le trnouvelles données dans le tr
e temps d'expliquer à Marie pparition des symptômes dans d’ l M i ld’explorer avec Marie les ribuent à son anxiété. Elle buter une psychothérapie avecbuter une psychothérapie avec mployés ou en privé
unique ses impressions ations à l'infirmière pivot enations à l infirmière pivot en pe tienne compte des raitementraitement.
Trois mois plus tard, l'infirmil'état de Marie. Le tableau déé l â à l bi irésolu grâce à la combinaisopsychothérapie (PHQ‐9 <4).
La demande de consultation
ère hab. ETM fait un suivi de épressif est pratiquement d l édi ti t d ln de la médication et de la
en psychiatrie est annulée.
Mathilde est une femme de Clément, 30 ans, le couple vit i iè Il t ttrois pièces. Ils sont parents mois.
Lors de la visite au CLSC pourdu programme famille enfanM hild l i âl lMathilde a le teint pâle, les t
22 ans. Elle est mariée à t dans un appartement de d' tit d dd'un petit garçon de deux
r la vaccination, l'infirmière nce jeunesse, remarque que
i i é l étraits tirés et les yeux cernés.
L'infirmière explore avec le cl'adaptation face au nouveaui iét d f à M thildinquiétudes face à Mathilde.peine et pleure très souvent.fatiguée Mathilde confirmefatiguée. Mathilde confirme bébé a pris moins de poids qcoupable. Mathilde n'a pas dcoupable. Mathilde n a pas dson mari n'ont pas de familleQuébec pour les études de Cp
couple comment se passe u rôle. Clément révèle ses Ell d t ' li t à Elle dort peu, s'alimente à . Elle dit qu'elle est trop qu'elle se sent dépassée Lequ elle se sent dépassée. Le ue prévu et elle se sent très de médecin de famille. Elle etde médecin de famille. Elle et e proche car ils sont venus au Clément.
L'évaluation de la condition pMathilde faite par l'infirmièr
Le jugement clinique de l'inficontexte du post‐partum com
Elle appelle l'infirmière hab. rapidement Mathilde pour up p
physique et mentale de e révèle des anomalies.
irmière lui fait situer le mme une période critique.
ETM au GASMA qui rencontre ne évaluation.
L'infirmière hab. ETM détermregistre des troubles d'adaptdé if Il ddépressif. Il manque cependala santé physique qui pourraMathildeMathilde.
Elle communique avec l'infirmi d iè li (Ien soins de première ligne (I
familiale pour lui référer Mat
mine un problème dans le tation versus le trouble
t d é id i dant des évidences au niveau de it expliquer la fatigue de
mière praticienne spécialisée PSPL) d l' i é d éd iPSPL) de l'unité de médecine thilde.
Une anémie est diagnostiquéfait en clinique.
L'IPSPL prend en charge le suet du soutien lui est offert auprogramme famille/enfance nouveau rôle.
ée suite aux bilans sanguins
uivi de Mathilde et du bébé, u niveau des services du pour l'aider à s'adapter à son
Ces deux exemples permettentrôle de l'infirmière hab. ETM s'll b ticollaboration :
Intra‐professionnelle → infionc
Interdisciplinaire → mép
t de mettre en lumière que le intègre dans une logique de
irmière, infirmière pivot en cologie, IPSPL
édecin de famille
Dans la collaboration intradisci
Complémentarité des rôles
D l ll b i i iDans la collaboration intra et in
Une meilleure accessibilité ales personnes et leur famille
Une meilleure continuité
plinaire :
di i li interdisciplinaire :
ux soins et aux services pour
Les infirmières hab. ETM sonsoutien auprès des infirmière
88% des médecins omniprat 88% des médecins omnipratcompter sur des infirmières hd'amélioration pour un meilld amélioration pour un meillun problème de santé menta
nt appelées à jouer un rôle de es ayant une pratique générale.
(Drew, 2014, Ricard et al., 2014)
iciens souhaiteraient pouvoiriciens souhaiteraient pouvoir hab. ETM comme stratégies eur suivi des clients présentanteur suivi des clients présentant ale.
(Fleury et al 2012)(Fleury et al., 2012)
Écoute, rassurance, soutien e(Clarke et al., 2007)
Mê i d ti f ti Même niveau de satisfaction(Newhouse et al. 2011)
Qualité du service & unicité d(Wortans et Happell 2006)(Wortans et Happell, 2006)
Possibles résistances liées à mleur formation.(Casher & al., 2012)
(Extrait de Burinato et Gosselin, 201
et conseil professionnels.
’ éd in qu’avec médecin.
du rôle.
méconnaissance du rôle et de
14)
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