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Journal catholique des deux rives du pays foyen - décembre 2010
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Partage et paix
foydeterr er
Décembre 2010 N°9JourNal De la commuNauté catholique Du Pays FoyeN
donnez et vous recevrez
Pages 2 et 3
combat pour la dignité
Page 4
église en pays foyen
Pages 6 et 7
événements
Page 8
Noël à se partager
Noël, c’est la joie, bien sûr, et… elle est même de rigueur dans ces temps : l’état de nos sociétés et du monde en général ne per-
met pas de jouir inconsidérément de cette fête universelle religieuse ou non, nous le savons bien. Ce serait de l’inconscience et une moquerie sup-plémentaire vis-à-vis de tant de frères d’humanité dans la misère et les souffrances. Pour autant, ne pensez pas que je profite abusivement de notre éditorial pour jouer le trublion. Au contraire, c’est bien la joie qui doit faire irruption, simple et sin-cère, dans une volée d’anges scintillants et chan-tants ! C’est le moment, le temps est là : « Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »Bonne volonté… inscrite au cœur de l’humain que nous sommes tous et chacun, dans nos différences et nos différents, dans nos dignités et nos indigni-tés. Nous partageons tout cela pour le meilleur
et le pire. Croyons que le partage est la clé dont nous disposons pour ouvrir les cœurs, lorsqu’il se concrétise par un nouveau regard sur soi-même et les autres, par la parole vraie, par le don de soi et le partage de nos richesses morales, spirituelles ou matérielles dans un esprit de reconnaissance fraternelle.Alors la joie est de rigueur, oui elle est légitime, oui il est bon de chanter que non seulement rien n’est perdu mais que tout est sauf ! Les messagers de bonne volonté peuvent allègrement lancer leur polyphonie !« Aujourd’hui, je vous annonce une grande joie : un Sauveur nous est né, paix sur la terre aux hommes que Dieu aime ! » chantons-nous, frères chrétiens, en y invitant ce monde !
Hugues Walser, pays foyen en Gironde
Terres de foy2 Décembre 2010
en décembre, période de fêtes, comment ne pas culpabiliser ? Com-
ment rester indifférent aux courriers d’associations qui réclament une aide fi-nancière pour soutenir des causes plus que louables ? Comment être indifférent au téléthon ? Impossible de ne pas contribuer à remplir les caddies placés à l’entrée des supermarchés pour gar-nir les rayons de la banque alimentaire.
BoNNe Nouvelle
Le baromètre de la géné-rosité est tendance beau temps. La moitié des Fran-çais donne 2,3 milliards d’euros annuels, tous dons confondus. Sans mécon-naître l’importance de l’aide matérielle à tous ceux
qui n’ont pas le privilège de satisfaire leurs besoins vi-taux, il apparaît, dans notre pays foyen comme dans la France en général, que plus d’un tiers des personnes donnent gratuitement de leur temps à autrui. Une en-quête réalisée par l’Institut français d’opinion publique (Ifop) et l’association France Bénévolat, livre une pho-tographie très fouillée du monde du bénévolat.
Des chiffres
11,3 millions de bénévoles associatifs auxquels s’ajou-tent 4,5 millions investis dans d’autres organisations (partis politiques, syndicats, organisations religieuses) et surtout 7.4 millions de « bé-névoles de proximité » : il s’agit de personnes propo-
sant leurs services à des voi-sins, des amis, à leur quar-tier. Au total ce sont 36 % des Français qui donnent volontiers de leur temps pour autrui. Dans les asso-ciations à vocation sociale ou humanitaire, les retraités forment le gros des troupes et près d’un jeune sur trois donne de son temps à une cause. Les 15-24 ans sont ainsi, avec les seniors, les plus engagés.
les motivatioNs
Les uns choisissent le bé-névolat par convictions religieuses. D’autres, déçus par le caractère superficiel des rapports sociaux, cher-chent un contact plus au-thentique. « Les masques tombent, les relations sont vraies », dit une bénévole.
Dossier
Solidarité
DoNNez et vous recevrez« J’avais faim et vous m’avez donné à manger. J’étais un étranger et vous m’avez accueilli », nous dit Jésus dans l’évangile de Matthieu (chap 25). Qui n’a jamais pensé à venir en aide aux plus démunis ?
et si l’oN mettait Des saBots sous le saPiN ?
Sans-papiers et demandeurs d’asile
la cimaDe veille à la DigNité Des migraNts
Connaissez-vous la Cimade, le Comité inter-mouvements auprès des évacués ? Découverte avec sa présidente pour le Sud-Ouest, Viviane Gross.
- La Cimade marque cette annéeses 70 ans. Quelle est son origine ?- Dans les années trente, des théologiens protes-tants allemands combattent l’idéologie nazie. Leur confession de foi se diffuse en Europe. Elle est por-tée par l’Eglise réformée de France et ses mouve-ments de jeunesse. Ces derniers créeront la Cimade en septembre 1939 pour venir en aide notamment aux populations d’Alsace et de Lorraine évacuées (70 000 en Dordogne) par le gouvernement fran-çais. Dans le même temps, des équipières Cimade s’installent dans les camps d’internement, comme à Gurs, en Béarn, qui accueille des réfugiés espa-gnols, des brigadiers internationaux. Les « indési-rables » de la guerre 39-45 y seront internés.
- Après cette période qu’est devenue la Cimade ?- Elle s’est impliquée dans la réconciliation franco-allemande, l’accueil d’émigrés de nombreux pays, de 1955-1962 elle envoie des équipiers en Algérie, assure des missions en Palestine, en Haïti, en Nou-velle-Calédonie, Bosnie, etc. La Cimade veille ainsi à la dignité des personnes et de leurs droits et en té-moigne car chaque fois que les droits des émigrés sont réduits, nos droits sont menacés. En même temps, elle se mobilise pour que les lois soient mo-difiées pour plus de justice. Par exemple, un appel aux chrétiens a été diffusé contre le projet de loi Besson par : l’Acat, le CCFD, la Fédération Entraide protestante, La Cimade, Le Secours catholique.
- Que font les bénévoles ?- Les groupes locaux de bénévoles accueillent, ai-dent juridiquement et administrativement des mi-grants, des sans-papiers, des demandeurs d’asile. La Cimade est présente en prison – ici, celle de Gradignan – et dans certains centres de rétention administrative.
- Comment peut-onsoutenir aujourd’hui la Cimade ?- Des subventions locales, régionales et nationales permettent d’assurer certaines activités. Mais le soutien financier de donateurs reste essentiel pour permettre de conserver la liberté dans le choix de nos actions.
Viviane Gross
> contact : viviane gross, présidentede la région la cimade-sud-ouest.la cimade 3, rue de l’orient31000 toulouse tél. 05 61 41 13 20.à bordeaux bordeaux@lacimade.orgwww.lacimade.org
Décidément, notre pays foyen recèle des trésors cachés insoupçonnés. C’est à Port Sainte-Foy que vous rencontre-rez le dernier fabricant national de sa-bots que les foires artisanales et bio de l’hexagone se disputent. Mais rien à voir avec les sabots pointus d’antan fourrés de paille ou portés avec feutres.Michel Lespiau reçoit de Normandie du bois de hêtre brut vieilli, d’Italie du cuir de bovin qu’il assouplit à l’eau et décoctions végétales. Le galbe de la voûte plantaire et l’épaisseur de la se-melle maintiennent les vertèbres et le bois sélectionné absorbe la transpira-tion des pieds et les irrégularités du sol : le savoir-faire d’une longue expérience s’exprime dans cet atelier qui sent bon le bois ouvragé.Il fabrique du sur mesure : la diversité des modèles est remarquable, l’esthé-tique moderne et colorée, l’usage mul-tiple et élégant. Ces sabots ne sont pas la marque d’un passé nostalgique mais outre leur utilisation extérieure font of-fice de chaussures d’intérieur confor-
tables. Alors pour Noël, si vous voulez faire une surprise, pensez aux sabots Aris qui ne pourront qu’attendrir l’œil du Père Noël.
Armand Bertoni
> site : www.sabots-aris.com
Michel Lespiau, dernier artisan sabotier de France.
Terres de foy 3Décembre 2010
Dossier
Bénévole aux Restos du cœur
« Je veux travailler DaNs le social »
Nathalie, 18 ans et demi, est déjà soucieuse des plus démunis. Elle est bénévole aux Restos du cœur. Rencontre…- Comment s’explique votre présence aux Restos du cœur, vous si jeune ?- En venant ici, j’ai une idée plus précise de ce qui se fait et de la situation des personnes concernées. C’est utile d’aider les gens !
- Quel métier envisagez-vous de faire ?- Je prépare un BTS pour être conseillère en éco-nomie sociale et familiale. J’ai trois ans d’études et des stages pratiques à faire. Une conseillère exerce son métier à la Maison départementale de la solida-rité et de l’insertion à Sainte-Foy (MDSI, 85 bis, rue Waldeck-Rousseau). Sa mission est d’aider les per-sonnes en situation précaire à résoudre leurs diffi-cultés. Elle intervient dans les domaines du budget, de l’organisation quotidienne, de l’alimentation, de la santé.
- Quelles sont vos motivations ?- Je veux travailler dans le social, aider les autres dans la mesure de mes moyens. Mes parents m’ont fait prendre conscience que j’avais de la chance d’être née dans une famille où j’avais tout ce dont j’avais besoin, où je pouvais poursuivre des études… Tout le monde n’a pas cette chance-là. Vous savez, ce n’est pas juste qu’il y ait tant de misère et que d’autres aient tout. Finalement, on ne naît pas égaux parce qu’il y en a qui n’ont pas les possibilités pour apprendre et réfléchir à ce qui est le mieux ! C’est ceux-là que je veux aider !
Propos recueillis par Jocelyne Gauthier
Solidarité
DoNNez et vous recevrez
Doctrine sociale de l’Église
uNe autre PréseNce au moNDe
D’autres encore aident leur prochain parce qu’ils ont eux-mêmes trouvé des mains secourables quand ils en ont eu besoin. Leur point commun : une véritable démarche de développe-ment personnel. En effet, souligne le psychanalyste Luis Spinoza, « lorsqu’on se donne aux autres généreu-sement, on rentre chez soi avec une impression de ri-chesse intérieure immense. On ne gagne pas d’argent, mais il n’y a pas de gratuité non plus : on reçoit énor-mément. La dimension de plaisir et d’épanouissement est donc toujours présente. Pour être bien avec l’autre,
il faut être bien avec soi-même ».
vitalité Du Pays
foyeN
Dans notre pays foyen, les bénévoles sont nom-breux, il suffit de voir le grand nombre d’associa-tions sportives, culturelles, humanitaires, sociales et autres. Pas un jour, dans le quo-tidien régional, où ne soit relatée l’activité d’une de ces associations, preuve de leur vitalité. Et si pour Noël les cadeaux deve-naient des partages ?
Quelques journées dans l’année pour aider une personne âgée à faire des travaux, des propositions de covoiturage, des après-midi conviviaux à parler ou jouer… en fait des temps de présence offerts pour plus d’humanité, plus de paix. En hébreu le mot paix, shalom, veut aussi dire prospérité matérielle. Partager, c’est contribuer à un peu plus de paix. Albert Schweizer a écrit : « La chose la plus impor-tante dans la vie, ce sont les traces d’amour qu’on laisse derrière soi. »
M.-F. Rossignol
Repas de Noël pour personnes isolées : partage de cadeaux. Nathalie Rebeyrol.
L’Église a le souci de promouvoir le sens du bien commun, la dignité de l’homme et la conscience des chrétiens quant aux réalités sociales. Née au XIXe siècle, en pleine ré-volution industrielle, la doctrine sociale de l’Église regroupe ses réponses aux nouveaux problèmes sociaux pour inciter les chrétiens à traduire le message évangélique en actes. Ils sont à l’origine de projets de loi concer-nant les assurances sociales, le droit du tra-vail, la représentation syndicale, l’apprentis-sage, etc. La crise de 1929 pousse l’Église à affiner sa doctrine sociale et à lui donner une portée mondiale. Le concile Vatican II sera l’impulsion décisive qui instaure un nou-veau rapport de l’Église au monde en invi-tant les chrétiens à dégager le sens des évé-
nements présents, à interpréter les « signes des temps », à expérimenter des solutions novatrices. Par leur expertise et leur engage-ment sur le terrain, les chrétiens enrichissent la doctrine et se distinguent en particulier en Amérique Latine.
foi chrétieNNe
et DoctriNe sociale
Les chrétiens témoignent des efforts constants de l’adaptation de la doctrine so-ciale aux conditions historiques quels que soient le lieu ou la nature de leur engage-ment. Ils sont les premiers à défendre les
libertés fondamentales – luttes contre les dictatures, interdiction de la peine de mort –, et à mener une réflexion de fond sur les grands sujets de notre temps : euthanasie, avortement, migrations, écologie, consom-mation, finance, etc. Ils interpellent les insti-tutions politiques, économiques et sociales. Il appartient aux communautés chrétiennes locales de relayer sur le terrain les actions à mener et à faire évoluer. « Bonne Nouvelle » pour la vie personnelle et la sphère publique, l’Évangile peut apporter plus de sens à la vie en société. N’est-ce pas ce qui a poussé les moines de Thibbirine à rester au milieu du peuple ?
Armand Bertoni
Le film « Des hommes et des dieux » connaît un tel succès que la presse parle de « phénomène de société ». En effet, le courage et l’humilité de ces moines nous interpellent tous, tant par l’intensité de leur prière que par leur présence agissante au cœur d’une société.
Terres de foy4 Décembre 2010
amnesty Internatio-nal, organisation apolitique et non
confessionnelle, naît le 28 mai 1961 par la paru-tion dans le journal britan-nique « The Observer » d’un article, rédigé par
des juristes comme Peter Benenson, qui dénonce les atteintes aux droits humains dont de nom-breuses personnes sont victimes en cette période de guerre froide aussi bien dans des pays du bloc de
l’Est que de l’Ouest ou que dans les pays non ali-gnés. Amnesty se donne alors pour mission de dé-fendre ces « prisonniers d’opinion ».La section française d’Am-nesty International voit le jour en 1971 et le groupe foyen est créé en 1976. En 1977, Amnesty Internatio-nal obtient le Prix Nobel de la paix.À son origine, Amnesty In-ternational est seulement soucieuse du respect des articles 5, 6, 18 et 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme (intégrité physique et mo-rale, liberté de conscience et d’expression). Au fil des ans et en par-ticulier sous la pression de ses membres du tiers monde, Amnesty étend son mandat au respect des trente articles de cette déclaration. Elle demande
aussi le respect des droits économiques, sociaux et culturels et, à cet ef-fet, elle vient de lancer la campagne « Exigeons la dignité ».La tâche des membres de groupes d’Amnesty International, comme le groupe foyen (qui compte quinze membres et autant de sympa-thisants), est d’essayer d’obtenir, par l’envoi de courriers ou de pétitions aux autorités respon-sables, que cessent les atteintes aux droits hu-mains (violences, déten-tions arbitraires…). Sans être membre d’Amnesty International, on peut, en tant que sympathisant, participer aux actions ur-gentes d’Amnesty Inter-national par l’envoi de courrier. Une des actions du groupe pour l’année 2010, « douze personnes
en danger », concernait les pays suivants : Chine, Colombie, France, etc. D’autres actions visaient Israël, la Russie et les USA. Si un groupe d’AI a pu naître et continuer d’agir en pays foyen, c’est en grande partie grâce à la compréhension et à la gé-nérosité de sa population envers laquelle il tient à exprimer sa reconnais-sance.
Yves Lahouratate
> contact :y. lahouratate, 8, les chapelains - 33 220 saint-andré et appellestél. 05 57 41 21 73Info : Le groupe foyen d’Amnesty International tient un stand, place du marché à Sainte-Foy, le samedi matin 18 dé-cembre et le vendredi matin 24 décembre.
reNcoNtre
Groupe foyen d’Amnesty International
comBat Pour la DigNité« Jusqu’à quand accepterons-nous le règne de la terreur et de l’arbitraire ? »
C’est à Gardonne qu’un Jardin de la solidarité a vu le jour à l’automne 2009 sur une proposition d’une assistante so-ciale de Sigoulès et avec le concours du Secours catholique. Après plus d’un an de pratique, un premier bilan peut être fait.Sur une parcelle de 40 ares mise à disposition par Charles, un agriculteur de la commune, et louée 50 euros l’an-née, eau comprise, une quinzaine de personnes ont cultivé oignons, cour-gettes, tomates, haricots, etc. avec des plants achetés par le Secours catho-lique ou donnés par des sympathisants. Ce jardin est ouvert à tous, sans critère de revenus : seule obligation pour une question d’assurance : aller s’inscrire sur un registre du Secours catholique. Au-cune cotisation n’est demandée. L’idée c’est que chacun récolte en fonction de ses besoins en veillant à en laisser aux
autres. Le surplus est proposé aux per-sonnes en difficulté qui sont invitées à aller elles-mêmes récolter les légumes. En échange, elles cueillent un peu plus pour ceux et celles, trop âgés ou ma-lades, qui n’ont pas la possibilité de par-ticiper à la récolte. Pour respecter l’es-prit du Secours catholique : la parcelle est à tous, Le jardin est aussi un lieu social et de rencontres. « On apprend plein de choses en travaillant ensemble, on échange des conseils de jardinage, des recettes », explique Marthe, une des responsables. La municipalité ap-puie ce projet et l’a prouvé en rendant le chemin d’accès plus praticable.
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À Sainte-Foy, hommage à la journaliste russe Anna Polikovsakaïa, assassinée en octobre 2007.
Inauguration du jardin, en présence de M. Bourgeois, conseiller général et P. Delteil maire.
Terres de foy 5Décembre 2010
c’est dans la salle pa-roissiale du boulevard Gratiolet à Sainte-
Foy que Patricia, Michèle et Max ont pris du temps pour expliquer leur action au sein de l’association « Entraide protestante ». Comme son nom l’indique, c’est une association dont les membres mettent en œuvre des actions pour développer l’entraide et la solidarité. Cette associa-tion regroupe les secteurs de Saint-Antoine, Sainte-Foy, Montcaret, Gensac et Pessac. Soixante-dix personnes y cotisent et un grand nombre d’entre elles interviennent en don-nant de leur temps. Une subvention municipale est aussi accordée.
les actioNs
Une distribution de den-rées alimentaires est faite chaque semaine auprès de familles dont les noms sont
fournis par les assistantes sociales ou les mairies. À Sainte-Foy, quatre familles sont aidées très réguliè-rement, huit à neuf autres plus ponctuellement. Les denrées sont achetées au-près de la Banque alimen-taire. Des aides financières sont aussi apportées pour aider les familles à régler des factures. Au moment de Noël, des colis sont ap-portés aux plus démunis.Une aide aux devoirs est proposée le mercredi et le samedi aux enfants en dif-ficulté du primaire comme du secondaire. Ce sont huit adultes qui intervien-nent auprès d’enfants de diverses origines et très motivés.Un groupe de personnes rend visite régulièrement aux malades et aux per-sonnes hébergées en maison de retraite. Une convention a été signée avec l’hôpital pour que les visiteurs soient reconnus dans leur rôle d’écoute et
d’attention aux personnes seules.
vivre sa foi
De façoN ProfoNDe
« Peut-on laisser les gens au bord de la route ? Il faut accompagner, aider », précise Max. « Je n’ai qu’une chose à partager, à donner, c’est mon temps, c’est naturel pour moi », ajoute Patricia. « C’est une manière, pour nous de vivre notre foi de façon profonde et cohérente. Nous sommes sauvés par la grâce et devons rendre aux autres par l’action », complète Michèle.
M.-F. Rossignol
> entraide protestante, permanence : le samedi de 9 heures à 10 heures au 27, bd gratiolet à sainte-foy
ŒcuméNisme
le chemiN De l’homme seloN la BiBle
Ce livre est un traité de spiritualité. Il aide à re-trouver le lien entre le récit biblique et le chemin spirituel de chaque être humain. L’approche scien-tifique des textes, déve-loppée au XXe siècle, ne nous fait pas accéder au sens profond du message et nous fait passer à côté du dialogue essentiel. Or, nombreux sont ceux qui désirent trouver dans le grand texte sacré de la tradition judéo-chrétienne une nourriture pour la foi, des repères pour le che-min et une sagesse pour le quotidien. Vous y trouverez l’anthropologie, qui répond à la question : « Qu’est-ce que l’homme ? », car la Bible nous parle des profondeurs de l’homme et de sa vocation, de la personne comme être en re-lation et être en devenir. Ainsi que la typologie qui fait le lien entre les grands personnages de la Bible (Adam, Noé, Abraham, Moïse…) et ma propre vie dans ses différentes étapes vers une pleine matu-rité spirituelle. Elle vient aussi éclairer l’expérience personnelle, lui donner du sens et rend le récit biblique plus vivant et plus proche de mon quoti-dien.
P. Dautais
Prêtre rattaché à l’Église orthodoxe roumaine, le père Philippe Dautais anime depuis vingt-six ans le centre d’études et de prière de Sainte-Croix en Dordogne, où il propose des sessions et des retraites.
Entraide protestante
Du temPs à PartagerRencontre avec trois représentants de l’Entraide protestante du pays foyen.
Lundi 13 décembre, 10 janvier et 14 février à 18 heuresACAT pays foyen au 27 bd Gratiolet à Sainte-Foyvendredi 17 décembre, 21 janvier et 18 février à 15 heuresétude biblique au 27 bd Gratiolet à Sainte-Foy (thème : « Colocaterre. Bible et écologie »).dimanche 19 décembre à 17 heuresveillée festive de Noël au temple de Saint-Antoine-de-Breuilhjeudi 23 décembre de 19 h 30 à 21 heurespartage œcuménique au temple de Sainte-Foy, « chanter Noël ensemble ».vendredi 24 à 17 heurescultes de Noël à la maison de retraite (Mimosas) samedi 25 à 10 h 30 au temple de Sainte-Foydimanche 9 janvier à 15 heuresconcert du groupe La Salamandre au temple des Briands à Saint-Avit-Saint-Nazairevendredi 21 janvier à 20 h 30 église de Port Sainte-Foycélébration œcuménique pour l’unité des chrétiensdimanche 23 janvier à 12 h 30rassemblement œcuménique d’enfants au 27 bd Gratioletmardi 25 janvier à 15 heuresrencontre œcuménique salle du Bois Doré à Port-Sainte-Foyjeudi 10 février à 9 h 30pastorale œcuménique à La Force
ageNDaMichèle Dazat, secrétaire, Max Bayle, trésorier
et Patricia François, responsable de l’Entraide protestante.
Terres de foy6 Décembre 2010
un jour les arbres s’étaient mis en route pour aller oindre ce-
lui qui serait leur roi. Ils dirent à l’olivier : « Règne donc sur nous » L’olivier leur dit : « Vais-je renon-cer à mon huile par la-quelle on honore les dieux et les hommes pour aller m’agiter au dessus des arbres ? » Livre des Juges (9, 8-9)D’après la Bible, Noé a préservé dans son arche sept couples de tous les animaux mais pas les plantes qui réapparais-sent les premières après le déluge. La colombe et le brin d’olivier symboli-sent la paix retrouvée. On tire de l’olivier – arbre de
civilisation – l’huile pré-cieuse, symbole de force vitale et de lumière. Nour-riture et médicament, elle est aussi le soleil liquide de la flamme des lampes qui gardent leur clarté : pour les chrétiens, c’est l’image de la vie en Christ ressuscité pour l’éternité. L’« huile de joie » (Ps 45,8) est le signe extérieur de l’élection divine qui s’ac-compagne de la venue de l’Esprit sur l’humanité. Ce lien entre l’onction et l’Es-prit est à l’origine du sym-bolisme fondamental de l’huile dans les sacrements chrétiens.
A. Bertoni
Oindre : faire une onction (sur une partie du corps : le front, les mains) avec les saintes huiles pour bénir ou sacrer.
église eN Pays FoyeN
L’olivier dans la Bible
huile De Joie
le geste De Paix
céléBratioNs Du ParDoNmardi 14 décembre16 h 30 à Port Sainte-Foymardi 14 décembre20 heures à Pineuilhvendredi 24 décembre17 h à messe des familles à Lamothe20 h 30 à Sainte-Foy et Gensac21 h 30 à Gardonne et Saint-Aulaye23 h à Soussacsamedi 25 décembre : noëL9 h 15 à Pellegrue10 h 30 à Vélines et le Fleix11 h à Sainte-Foy
dimanche 26 décembre, sainte famiLLe9 h 15 à Landerrouat10 h 30 à Fougueyrolles11 h à Sainte-Foysamedi 1er janvier : epiphanie10 h 30 à Saint-Aulaye et le Fleixdimanche 2 janvier9 h 15 à Pellegrue10 h 30 à Saint-Méard11 h à Sainte-Foy8 et 9 janviermesse des familles, échange des vœux18 h à Gensac11 h à Sainte-Foy
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Ce geste que l’on échange à la messe, avant la com-munion, n’est pas une obligation et certains, par cohérence, n’y partici-pent pas. Il s’agit de par-tager « la Paix du Christ » que l’on évoque, don du Seigneur à chacun, source
d’union, communion, par-don, réconciliation, cha-rité… Salutation tradition-nelle (salut, saludos, salute, salam, shalom…) c’est un geste de bienveillance de frère solidaire « va d’abord te réconcilier avec ton frère » (Mt 5,24).
Le Christ demande : « Ai-mez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jn 15,12) « Pardonnez, je ne vous dis pas 7 fois mais 77 fois 7 fois », c’est-à-dire… à l’infini, autant de fois qu’il le faudra ! « Ai-mez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïs-sent… » (Lc 6,27)Parce qu’il exprime (par-don, non-violence, res-pect…), le geste de paix n’est pas anodin : c’est un chemin d’union fraternelle. « Seigneur, fais de moi, un artisan de paix. » (François d’Assise) « Seigneur, fais de nous, des bâtisseurs d’amour. »
Monique Gavard
Le geste de paix n’est pas anodin : c’est un chemin d’union fraternelle.
Messe des familles, le premier dimanche de chaque mois, côté 33.
Terres de foy 7Décembre 2010
Dans le but probable de christianiser des fêtes païennes plu-
tôt que de contraindre les populations à renoncer à leurs traditions, les respon-sables de l’Église fixèrent au 6 janvier le baptême du Christ et la « manifesta-tion » (en grec : « epipha-neia ») de sa divinité.Ainsi, cette date d’un culte lié au solstice d’hiver, étant celle de la naissance « Natalis invicti » du dieu Aïon, identifié à Hélios le soleil et enfanté d’une vierge, la liturgie, dès le IVe siècle, centre ce jour sur la nativité, notamment à Bethléem. Comme les Saturnales païennes cé-lébraient entre le 17 et le 24 décembre la remon-tée du soleil sur l’horizon, les chrétiens donnèrent à cette période un sens nouveau, la célébration de l’avènement de la vraie Lumière, celle du Christ.
La fête de la Nativité fut alors fixée au 25 dé-cembre (après le retour du soleil), l’heure de minuit choisie pour marquer l’ar-rivée d’un nouveau jour : « Alors que la nuit parve-nait au milieu de sa course rapide… » (Livre de la Sagesse). En Occident, la fête de Noël prit une telle importance qu’elle devint le début de l’an-née liturgique. Le 6 janvier resta Épiphanie « mani-
festation » du Christ aux nations païennes, sym-bolisée par la venue des Mages à Bethléem.
M. Gavard
Bethléem : en hébreu bet lechem « maison du pain »en arabe bayt lahm dont le nom vient du syriaque « maison du pain » Au-trefois les boulange-ries portaient le nom de bethléem.
église eN Pays FoyeN
Nos joies, nos peines
eN DorDogNe
eN giroNDe
baptêmes GardonneClaire Rey-Saint JeanFougueyrollesAlyssa TurletLe FleixLéa Lefort, Mateo Buisson, Mattéo Zuccolotto, Lucas Durand, Julien Armbruster, Louna Germon, Elina BoehmLe BreuilhAngelina FamchouLe PortPrune Marie Bidon, Hugo Boutin-BarbareauGageacEliott LafonLamothe MontravelCarla CapadaudSaint-SeurinLéo Battiston, Louna GermonSaint-AulayeLorenzo Ziglier, Sullivan Gilouppe, Zélie Pistre, Yvan Lafleur, Julien Lafleur, Jackson Chabot,Morgane Chabot, Ethan Brazier, Louna BrazierSaint-Pierre-d’EyraudCharly BouetSaussignacAlexandre BerniermariagesLe FleixPhilippe Pineros et Sabine OlivieGageac et RouillacChristophe Pajot et Lyne DupuyGardonneChristophe Rey et Sandrine Saint JeanMonfauconVincent Moullec et Céline LucotteSaint-Antoine-de-BreuilhLionel Famchon et Nelly d’AntuoniSaint-AulayeMichaël Planques et Leslie PervieuxVélinesRenaud Breda et Béatrice Dudonobsèques Le FleixElise Delburg (88 ans)FougueyrollesJeanine Duhayot (73 ans), Louise Dubreuil (98 ans)Gageac Jacky Delpech (66 ans)GardonnePierre Chauvet (86 ans)Lamothe MonfauconEmilie Jeanine Billat (86 ans)MontcaretJocelyne Haumesser (49 ans), Colette Picard (81 ans), Giovanni Cargnelli (82 ans)Port Sainte-FoyEmile Charnier (88 ans)Razac-de-SaussignacMarie-Claude Marcuzzeau (64 ans)Saint-Antoine-de-BreuilhPierrette BourgSaint-AulayeEmilie Margouti (87 ans), Mireille Ribeyrol (78 ans)André Soulard (91 ans), Saint-Méard-de-Gurçon, Emile Mazelet (86 ans), Paulette Lacoste (90 ans)Saint-Michel-de-MontaigneRené Dafeau (86 ans)Saint-Pierre-d’EyraudJean-Claude Chaumont (79 ans), Marie-Jeanne Jaubertie (85 ans), César Charles Prioleau (79 ans), Raymond Gros (81 ans)Saint-VivienGinette Specia (75 ans)VélinesMarie-Louise Chatard (83 ans), Patrick Beunot (54 ans), Jean-Henri Platon (84 ans)
baptêmesDoulezonGabriel Hugand, Alix HugandFlaujaguesNathan Lardy-ValeroJuillacMathieu CassinPellegrueThomas RenaudeauPineuilhOrane Coste-Vallin, Lena JouannelSoussacMaëliss Malaise-PampiglioneSaint-André-et-AppellesCharlotte Hollman, Elie Hollman, Yannis Landrer
Saint-Avit-de-SoulègesSybile LecomteSainte-Foy-la-GrandeAubin Garreau, Evie Lourenco, Lucie DutelOphélia Grondin-Masseaux, Lorenzo CrostamariagesFlaujaguesCédric Mioche et Christelle CousseauLigueuxDavid Croize et Marion TiecelinPellegrueSébastien Palard et Catherine Rousseille
PineuilhRomain Coste et Valérie VallinSaint-Antoine-du-QueyretYves-Paul Robert et Astrid ArmbrusterSainte-RadegondeCédric Chadeix et Priscilla OrtizobsèquesAuriollesMarie Bouleau, 68 ans, Frédérica Carlet, 90 ansCaplongMonique Favretto, 50 ansEynesseHenriette Balbaud, 97 ansFlaujaguesHenri Roubertie, 89 ans
La RoquilleJeannine Borderie, 89 ans, Marie-Louise Biot, 90 ansLes LèvesJacques Bassot, 86 ansMassugasMickaël Tomiet, 35 ansPellegrueBernard Guéant, 67 ansPessac-sur-DordogneLucien Meynard , 87 ans, Aimée Ferraz, 89 ansPineuilhPierre Lararretie , 90 ans, Giovabiba Vincenzi, 84 ans, Denise Langlade, 91 ans, Michel Baget, 68 ans
Saint-André-et-AppellesThierry De Jong, 61 ansSaint-Philippe-du-SeignalMarcel Giron, 87 ansSaint-Quentin-de-CaplongNoellie taule, 84 ansSainte-Foy-la-GrandeAgnès Brisson, 48 ans, Jacqueline Chemineau, 82 ans, Serge Rouchadet, 78 ans, Thérèse Sergenton, 89 ans, Bruna Tubiana, 85 ansSainte-RadegondeJean Peppi, 65 ansThoumeyraguesGilbert Sivadon, 81 ans
Traditions
Pourquoi fête-t-oN Noël le 25 DécemBre ?Jésus est-il vraiment né un 25 décembre à minuit ? Aucun texte du Nouveau Testament ne le mentionne.
23 janvier, 14 h 30 quine paroissial, salle des fêtes de Port Sainte-Foysamedi 5 févrierThierry Magnin, docteur en sciences physiques et docteur en théologie, vice-recteur de l’Institut catholique de
Toulouse, viendra parler de « Dieu et la Science » dans le cadre des dîners – débat à Saint-Seurin-de-Prats, ou-verts à tous, proposés par l’association « Terres de Montaigne ».> renseignements au 05 53 58 62 47mme m.-c. delannoy 06 13 80 59 52
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En Occident, la fête de Noël prit une telle importance qu’elle devint le début de l’année liturgique.
Terres de foy8 Décembre 2010
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Terres de Foy - TrimesTrielRédaction : 42, Rue denfeRt-RocheReau - 33220 Sainte-foy-la-GRandediRecteuRS de la Rédaction : abbéS alain PoulteR et huGueS WalSeR
RédactRice en chef : MaRie-fRance RoSSiGnoléditeur : Bayard Service Edition Grand Sud-OuestdiRecteuR de la Publication : didieR RobiliaRd
Maquette : laetitia landois - Journaliste-Secrétaire de rédaction : fabrice Reinle - Mise en page : Magali Siroit4, rue Jean-amiel - 31700 blagnac - tél. 05 62 74 78 20 - bse-sud-ouest@bayard-service.com - www.bayard-service.com
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Nous vous le coNseilloNs
Fête de rentrée du catéchisme : paroisse Sainte-Marie.
Messe de rentrée à Sainte-Foy en octobre.
souscriPtioN à terres De foyMerci aux annonceurs ainsi qu’à ceux et celles qui, les années passées, ont aidé financière-ment ce journal. Afin que Terres de Foy ne soit pas une charge trop lourde pour la paroisse, nous sollicitons à nouveau votre don (plus ou moins 15 euros selon vos moyens) pour cette année 2011. Vous permettrez ainsi à tous de garder ce lien avec la paroisse. Courrier à adres-ser à : Terres de Foy 42, rue Denfert-Rochereau - 33220 Sainte-Foy-la-Grande ou à remettre lors des quêtes.
Site de la communauté catholique des deux rives du pays foyen : http://eglisestefoy.free.fr
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