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BACHFAURÉRAVELPOULENCSCHUmANNmONtEVERdiCOPLANd
tous les dimanches
du 26 juillet au 20 sept.
2015
à 18 h
03 22 999 625 • Entrée : 4 €CENtRE CULtUREL dE RENCONtRE
bbaye royale de Saint-RiquierBAiE dE SOmmE
m u s i q u e s e n l u m i è r e
Vouées au silence, les abbatiales sont aussi de notoires chambres d’écho où la musique trouve souvent les conditions d’écoute les plus recherchées. Elles comptent aussi parmi les résidences privilégiées de cet anima, qui n’est rien d’autre que l’âme.
Ayant choisi cette année de consacrer la programmation du Centre Culturel de Rencontre au thème Anima/Animal, nous avons demandé à Pierre Reynaud, titulaire des orgues historiques de la prestigieuse église mais ici également directeur artistique de Musiques en Lumière, de faire « sonner » ce monument exceptionnel, en y proposant un programme musical à la fois riche, divers et en harmonie avec cet exceptionnel trésor patrimonial.
Le propos conviendra d’autant mieux à l’esprit de ce haut-lieu que la statuaire dont il est richement illustré et orné fait une place privilégiée à l’animal, ainsi que le montre par ailleurs l’exposition du photographe Michel Monteaux, artiste en résidence à l’Abbaye cette année.
Ainsi, c’est en quelque sorte le souffle, celui des voix et des instruments, celui de l’énigmatique environnement animalier, mais aussi celui de l’esprit du lieu, qui attestera la vie secrète et la mémoire ineffaçable de ce sanctuaire de ce qu’André Malraux appelait Les Voix du silence.
Anne PotiéDirectrice générale de l’Abbaye royale de Saint-Riquier
de l’Arche de Noé à la tour de BabelComme s’ils cherchaient à sauver le monde animal de son « silence », de son incapacité à communiquer au moyen des langages propres aux humains, les musiciens l’ont transcrit dans leurs partitions. De fait, ils ont constitué une Arche de Noé sonore, via le support narratif qui justifie l’œuvre ou via l’imitation caricaturale des sons familièrement associés à chaque espèce. De cette vie animalière, constatée ou imaginaire est née une littérature musicale abondante, regards amusés, espiègles ou tendres sur cette gent. À l’imitation des conteurs, cette production, miroir social de l’humanité, ira même jusqu’à affubler la faune de nos comportements et affects humains.
La puissance évocatrice de la musique est capable d’envoûter les animaux (mythe d’Orphée), de guérir le psychisme humain (la lyre de David).
À partir de la fin du XVIIIe, l’instrument, tout particulièrement le piano, devient le confident de l’intimité du compositeur. Media privilégié de l’âme, il en incarne tous les sentiments et passions, parfois sous un prétexte animalier.
m u s i q u e s e n l u m i è r e
dimanche 26 juillet Des notes pour Aristote 18h Bach / Sweelinck / alain / Drelon
dimanche 2 août Métamorphoses de l’âme 18h et de ses passions MonteverDi / FreScoBalDi / Strozzi / PoSSenti
dimanche 9 août Anima est féminin 18h charPentier / Bach / couPerin / MonteverDi
dimanche 16 août Je vous écris de France 18h ravel / DeBuSSy / Fauré / Poulenc
dimanche 23 août Contes musicaux 18h raMeau / Daquin / couPerin / kunhau
dimanche 30 août Concert chez 18h Monsieur de La Fontaine vivalDi / cheDeville / caStello / DieuPart
dimanche 6 septembre L’après-midi d’un faune 18h choPin / SchuMann / GranaDoS / SchuBert
dimanche 20 septembre Le Verbe baroque 18h Bach / MonteverDi / charPentier / Schütz
Programme
Devant la froide description scientifique des phénomènes naturels, les musiciens se tournent vers les grands poètes : au début du XXe siècle, l’art de la mélodie française en est l’un des exemples.
Chaque dimanche après-midi, nous allons gravir les étages de cette polyphonique Tour de Babel des expressions de l’animal et de l’humain.
Pierre ReynaudDirecteur artistique de Musiques en Lumière
Dans l’antiquité grecque, Aristote ajoute au feu, à l’air, à l’eau et à la terre, un cinquième élément constitutif du monde : l’éther. Situé hiérarchiquement au dessus des autres, il est le lieu des astres et des étoiles, animés de mouvements circulaires. Il est l’origine de l’Anima, animatrice indissociable du corps de tous les êtres vivants qui peuplent la nature.
Pour ce philosophe, l’art imite cette nature, par le langage, le dessin, le rythme, la mélodie, la danse.
Un jeune compositeur, Timothée Drelon et un jeune organiste, Antoine Thomas, nous entraînent dans ce cosmos musical dont le polymorphisme résulte des modifications incessantes d’un thème ou d’un rythme.
Éther Morphoses (2014) se présente comme un dialogue entre des sons de la nature et des motifs musicaux. La partie électroacoustique s’appuie sur les quatre éléments. Le titre fait référence à l’éther, élément qui permet la transmission des courants électromagnétiques.
des notes pour Aristote
Dimanche 26 jUiLLEt • 18 H
Johann Sebastian Bach (1685 - 1750) Choral : Wie schôn leuchtet der Morgenstern – BWV 739 (Ainsi brille l’étoile du matin) Pastorale en Fa – BWV 590
Jehan alain (1911 - 1940) Le jardin suspendu Deux danses à Agni Yavishta, Dieu du feu.
Timothée Drelon (né en 1983) Éther Morphoses (Création sonore pour support électroacoustique et orgue)
Jehan alain Variations sur un thème de Clément Janequin
Jan Pieterszoon Sweelinck (1562 - 1621) Fantasia cromatica
Johann Sebastian Bach (1685 - 1750) L’Art de la Fugue – BWV 1080 Contrepoints n°1, 12, 13 et 17 Fantasia sur le choral : Komm, heiliger Geist – BWV 651
En collaboration avec le Conservatoire à Rayonnement Régional d’Amiens (classe de Musique électroacoustique)
Timothée Drelon – Sons numériques
Antoine ThomaS – Orgue
Dimanche 2 AOût • 18 H
José canaleS – Ténor
Manuel De grange – Théorbe
Le psychanalyste Carl Gustav Jung a longuement travaillé sur les processus psychiques qui font la « réalité de l’âme humaine ». Dans l’étymologie du mot animal, l’animal et l’âme sont étroitement liés. Ce programme nous invite à un voyage initiatique à travers les transports de l’âme et à travers les mythes qui soulignent l’animalité de l’homme. C’est notamment par eux qu’il exprime ses passions les plus fortes.
Le ténor espagnol José Canales, accompagné au théorbe par Manuel De Grange, a choisi le XVIIe italien pour illustrer cet aspect de l’humain.
Autour du mythe d’Orphée, les sentiments les plus extrêmes sont mis en exergue par Claudio Monteverdi et Jacopo Peri. Il en est de même dans ce cri désespéré de Jason face à ses enfants tués par Médée, que révèlent les pages de Sigismondo d’India.
L’écrit est l’ultime et probante trace de ce qui sépare l’histoire de l’homme de celle des animaux. La Lettre amoureuse de Monteverdi en est l’une des illustrations, tout comme ce Lamento de Barbara Strozzi, une des très rares femmes compositrice du XVIIe.
Pellegrino PoSSenTi (1597 - 1649) Accenti Pietosi d’Armillo (1625) Stanze : Prima Seconda Terza Quarta Quinta Sexta Septima
Jacopo Peri (1561 - 1633) Lamento d’Orfeo Stanze d’Orfeo
Claudio monTeverDi (1567 - 1643) Lettera amorosa S’ è dolce il tormento
Alessandro Piccinini (1566 - 1638) Toccata
Barbara STrozzi (1619 - 1677) Lamento
Sigismondo d’inDia (vers 1582 - 1629) Lamento di Giasone sopra i figlioli morti da Medea
Girolamo FreScoBalDi (1583 - 1643) Aria di Passacaglia
métamorphoses de l’âmeet de ses passions
Écrit 400 ans avant J.C., le Cantique des Cantiques est une compilation poétique, allégorique déclaration d’amour entre Israël et son Dieu. Il y est question de fleurs, de fruits, de colombes, de troupeaux, de vents, de pluie, de soleil… Un vocabulaire sensuel y relate un amour incommensurable, charnel autant que mystique.
En 1685, Charpentier transpose cette allégorie en affectant certains passages à nos quatre saisons. Les deux voix féminines y rivalisent de virtuosité, d’ornements et d’effets théâtraux.
Monteverdi, dans O quam pulchra es, reprend cette description de la beauté féminine, ici celle de Marie. Une mère semblable aux autres, en lamentation devant son fils crucifié, qui rejoint cet amour mystique dans les Magnificat de Bach et Couperin.
Les voix de Nicole Ferrein et Céline Laly nous restituent ces atmosphères poétiques qui subliment l’âme des textes par les nombreuses nuances de leurs timbres.
Anima est féminin
Marc-Antoine charPenTier (1643 - 1704) Quatuor Anni Tempestes Ver (Printemps) Aestas (Été) Autumnus (Automne) Hiems (Hiver)
Claudio monTeverDi (1567 - 1643) O quam pulchra es – Nicole Ferrein Pianto della Madona – Céline Laly
Johann Sebastian Bach (1685 - 1750) Fuga sopre el Magnificat BWV 733 – Pierre Reynaud
François couPerin (1668 - 1733) Magnificat
Nicole Ferrein et Céline laly – Sopranos
Pierre reynauD – Orgue
Dimanche 9 AOût • 18 H
La fin du XIXe et la première moitié du XXe sont marqués par une vogue épistolaire inattendue : l’essor de la carte postale, dont le recto propose souvent un sujet animalier. Les deux faces de ce moyen simple et populaire de communication trouvent une déclinaison dans l’art musical. Les compositeurs français ne cessent d’illustrer de leurs mélodies les textes des grands écrivains : Apollinaire, Renard, Louÿs, Eluard, Gautier, Daudet….
Âge d’or de la poésie rime avec âge d’or de la mélodie. Tout verbe est l’occasion d’une enluminure musicale qui veut en intensifier la signification, en souligner l’émotion, en renforcer la cocasserie ou le coté dérisoire. Cet attachement au signifié n’est pas caricature. L’image mélodique reflète, complète, révèle les caractères et émotions, tant des animaux que des humains. La subtilité du graphisme sonore n’est pas sans rappeler l’élégance française du Grand Siècle.
La voix chaleureuse de Céline Laly et sa complicité avec Audrey Vigoureux nous permettent de lire en simultanéité les deux faces de ces cartons sonores et poétiques.
je vous écris de France
Céline laly – Soprano
Audrey vigoureux – Piano
Dimanche 16 AOût • 18 H
Francis Poulenc (1899 - 1963) Le Bestiaire – Guillaume Apollinaire - Le Dromadaire - La Chèvre du Tibet - La Sauterelle - Le Dauphin - La Carpe
Reynaldo hahn (1874 - 1947) A Chloris – Théophile de Viau
Claude DeBuSSy (1862 - 1918) La Chevelure – Pierre Louÿs
Henri DuParc (1848 - 1933) Extase – Jean Lahor
Gabriel Fauré (1845 - 1924) Après un rêve – Romain Bussine
Francis Poulenc (1899 - 1963) Je n’ai besoin que de t’aimer – Paul Eluard
Henri DuParc (1848 - 1933) Phidylé – Leconte de Lisle
Reynaldo hahn (1874 - 1947) L’Énamourée – Théodore de Banville Trois jours de vendanges - Alphonse Daudet
Gabriel Fauré (1845 - 1924) La chanson du pêcheur – Théophile Gautier
Maurice ravel (1875 - 1937) Histoires Naturelles – Jules Renard - Le Paon - Le Grillon - Le Cygne - Le Martin-pêcheur - La Pintade
À la période classique, les voix n’ont plus le privilège du récit et du contenu. Les instruments à claviers (clavecin, clavicorde, orgue) prétendent à une place nouvelle et singulière. Devenant solistes, ils se sentent en capacité de dépeindre la flore et la faune. La narration des sentiments et attitudes humaines ou les activités du monde se dissimulent sous le masque de l’animal. Même s’ils ne disposent pas encore des riches timbres des orchestres du XIXe, les compositeurs n’hésitent pas à se comporter en conteurs de fabliaux. La potentialité descriptive des mélodies suggère à l’auditeur un monde imaginaire, où se mêlent imperceptiblement les affects et la raison. Chaque instrument remplit un rôle à sa mesure, dans le cadre qui lui est dévolu. Ainsi l’orgue est en charge des sujets bibliques quand le clavecin de cour relate le quotidien du monde qui l’entoure.
Le duo formé par Béatrice Piertot et Yannick Merlin, habitués des pages à quatre mains, se répartit aujourd’hui ces deux rôles.
Contes musicaux
Johann kuhnau (1660 - 1722) Saül, mélancolique, diverti par la Musique (Sonate biblique N°2 )
François couPerin (1668 - 1733) Le 14e Ordre - Le rossignol en amour et son double - La linote effarouchée - Les fauvettes plaintives - Le rossignol vainqueur
Jean-Philippe rameau (1683 - 1764) Le rappel des oiseaux
Michel correTTe (1707 - 1795) Le Saint-Louis
Joseph BoDin de BoiSmorTier (1689 - 1755) La puce
Johann kuhnau (1660 - 1722) Combat de David et Goliath (Sonate biblique N°1)
Louis-Claude Daquin (1694 - 1772) Les plaisirs de la chasse - L’appel des chasseurs - La marche - L’appel des chiens - La prise du cerf - La curée - La réjouissance des chasseurs - Suite de la réjouissance
Béatrice PierToT – Clavecin
Yannick merlin – Orgue
Dimanche 23 AOût • 18 H
Il y a trois siècles, disparaissait notre grand faiseur de fables, Jean de La Fontaine. Trois recueils parus entre 1668 et 1694, nous laissent une comédie du monde où s’exprime un mélange raffiné de fantaisie poétique et de sagesse populaire. La caricature animale sert un propos moral et philosophique où le génie littéraire de La Fontaine s’exprime avec une grande virtuosité.
Il aimait la musique ; il en jouait même, lui qui possédait un clavecin. Elle est présente dans son œuvre comme en font foi l’Épitre à Niert sur l’Opéra ou l’Hymne à la volupté de Psyché. On lui doit des textes de chansons et trois livrets d’opéras.
Jean-Pierre Menuge et Elisabeth Joyé nous proposent de goûter le plaisir de ces textes dans leur environnement musical, celui du fabuliste et de ses contemporains. La flûte à bec et le clavecin font écho à la cigale, au rossignol, au chat, au lion…
Ce divertissement, avant tout conçu pour le plaisir, nous invite à partager l’humour et la bonne humeur des interprètes.
Concert chez monsieur de La Fontaine
Dario caSTello (vers 1590 - vers 1658) Sonata seconda Flûte et basse continue
La cigale et la fourmi Le gland et la citrouille
Johann Caspar Ferdinand FiScher (1656 - 1746) Chaconne en Fa Clavecin
Le milan et le rossignol Le chêne et le roseau
Charles DieuParT (vers 1667 - 1740) 1re sonate en La majeur Ouverture - Allemande - Courante - Sarabande - Gavotte - Menuet - Gigue Flûte de voix et basse continue
La couturière (conte) Le corbeau et le renard
Johann Caspar Ferdinand FiScher (1656 - 1746) Prélude et Chaconne en sol Clavecin
Les médecins Le Florentin (pamphlet)
Antonio vivalDi / Nicolas cheDeville (1705 - 1782) Sonate n°4 en La majeur « Il Pastor Fido » Preludio - Allegro ma non presto - Pastorale - Allegro Flûte et clavecin
Jean-Pierre menuge – Flûtes et Récitant
Elisabeth Joyé – Clavecin
Dimanche 30 AOût • 18 H
À partir de l’époque romantique, l’expressivité colorée du piano est l’outil idéal pour traduire les états d’âme de l’artiste. Le monde animalier devient l’interlocuteur ou le dépositaire de ses émotions. S’éloignant de la paraphrase convenue du claveciniste, le pianiste entre dans un dialogue avec un animal virtuel, promu au rang de confident. La distance entre les deux mondes s’estompe, bouleversée par ce rapport nouveau à la nature qui réunit tous les êtres vivants. Les titres des œuvres ne sont que prétextes formels à l’épanchement poétique de l’âme du musicien, que l’on évoque ou non un quelconque volatile, que l’on inscrive Fantaisie ou Sonate en haut du feuillet. Ce n’est qu’au XXe – néoclassique – que l’animal est à nouveau dépeint sous ses aspects pittoresques, parfois avec espièglerie.
Depuis Melbourne, Elyane Laussade a conçu ce programme qui retrace cette continuité temporelle et sensible, mélangeant intimement l’âme de la faune à celle de l’homme.
L’après-midi d’un faune
Louis-Claude Daquin (1694 - 1772) Le coucou
Robert Schumann (1810 - 1856) Fantaisie – Opus 17
Franz SchuBerT / Franz liSzT (1811 - 1866) Hark, hark, the lark (Chante l’alouette)
Mili Balakirev (1837 - 1910), d’après glinka L’alouette
Frédéric choPin (1810 - 1849) Nocturne – Opus 15, N°2
Enrique granaDoS (1867 - 1916) La jeune fille et le rossignol
Frédéric choPin (1810 - 1849) Fantaisie impromptu – Opus 66
Franz SchuBerT (1797 - 1828) Sonate en La majeur – Opus 120
Aaron coPlanD (1900 - 1990) Le chat et la souris
Edward Elzear « Zez » conFrey (1875 - 1971) Chaton sur les touches
Dimanche 6 SEPtEmBRE • 18 H
Elyane lauSSaDe – Piano
ANIM@ANIMAL
CeNtre CuLtureL de reNCoNtrebbaye royale de Saint-riquierBAIe de SoMMe
ouvert tous les jours de 10 h à 19 h03 22 999 625
19 / 0431 / 12 / 2015Exposition
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Le Verbe baroque
Dimanche 20 SEPtEmBRE • 18 H
Le Magnificat puise son origine dans le texte de l’Ancien Testament, le Cantique d’Anne, hymne au souffle qui anime la vie. Dans ses propos à l’adresse de l’archange Gabriel, la Vierge, médiatrice de l’âme humaine, décline sous une forme plus moderne, sa reconnaissance à celui qu’elle considère être à l’origine de l’univers, le créateur du monde, de toutes les formes de vie animale et humaine, et de leurs multiples expressions.
Depuis le XVIe siècle, on dénombre au moins quarante compositeurs qui ont mis en musique ce texte, chanté quotidiennement dans les liturgies des diverses confessions chrétiennes. Son traitement musical par les deux Luthériens diffère : Schütz, traditionnel, s’appuie sur le texte allemand et le restitue dans une vaste fresque à double chœur. Bach, à titre exceptionnel, utilise le latin pour nous offrir une succession de jubilations vocales, dont les voyelles colorent la texture.
Le catholique Monteverdi jongle avec une profusion d’effets démonstratifs qui nous rappellent son opéra Orfeo, tandis que Marc-Antoine Charpentier s’applique à accentuer la signification de chacune des strophes. Renseignements :
Abbaye royale de Saint-Riquier - Baie de SommeCentre Culturel de Rencontre80135 Saint-Riquier
Tél. : 03 22 999 625 contact@abbaye-saint-riquier.frccr-abbaye-saint-riquier.fr
1 • Concerts : 4 €Gratuité pour les demandeurs d’emploi, les bénéficiairesdes minima sociaux, les moins de 18 ans
2 • Concert + Visite de l’exposition Anima/Animal : 6 €
Le Centre Culturel de Rencontre remercie le diocèse d’Amiens et la paroisse de Saint-Riquier du Haut-Clocher de la mise à disposition de l’Abbatiale, église consacrée, pendant la durée de Musiques en Lumière.
Claudio monTeverDi (1567 - 1643) Extraits des Vêpres de la Vierge À six voix
Heinrich SchüTz (1585 - 1672) Double chœur
Marc-Antoine charPenTier (1643 - 1704) Chœur et solistes
Johann Sebastian Bach (1689 - 1750) À 5 voix, solistes et instruments
ensemble vocal et instrumental amBianiDirection : Pierre reynauD
ANIM@ANIMAL
CeNtre CuLtureL de reNCoNtrebbaye royale de Saint-riquierBAIe de SoMMe
ouvert tous les jours de 10 h à 19 h03 22 999 625
19 / 0431 / 12 / 2015Exposition
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CENtRE CULtUREL dE RENCONtREbbaye royale de Saint-RiquierBAiE dE SOmmE
Ouvert tous les jours de 10 h à 19 h03 22 999 625
19 / 0431 / 12 / 2015exposition
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