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Magazine course à pied grand ouest de la France
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YANOO LE MAG 1 OCTOBRE 2012
YANOO LE MAGOctobre 2012
PLT 2012/ LA COURSE AU LONG COURSRÉCIT D’UNE COURSE LONGUE, DIFFICILE OU LE MENTAL JOUE UN RÔLE IMPORTANT. FROID ET DOULEUR SE FONT RESSENTIR, MAIS PERSONNE NE LÂCHE PRISE...
SOMMAIRE-‐PLT 2012-‐CAISSE D’EPARGNE-‐EFFINOV -‐MANAGER-‐CAISSE D’EPARGNE FACEBOOK-‐10 KM DE CHOLET-‐HERVE BEC-‐TRAIL DE LA MIGNONNE 2012-‐ROUTE-‐TRAIL-‐ULTRA.COM-‐COURIR À SAINT AVÉ-‐BOUTIQUE YANOO ORGANISATEUR-‐LES FOULÉES BLEUES-‐VERTOLONNE-‐STAGES YANOO-‐ART DE COURIR-‐ ROUTE-‐TRAIL-‐ULTRA.COM
LE MAGAZINE DU RUNNING DU GRAND OUEST
YANOO LE MAG 2 OCTOBRE 2012
DES PAYSAGES DE RÊVES...
27 juin 2012, l'heure du départ approche... Place du triangle de l'amiRé, les équipes de la PTL arrivent les unes après les autres.
Avec Sergueï, on ne fait pas trop les malins. On pensait se faire un départ discret, loin des foules de l'UTMB : c'est raté , la place est noire de monde !
Sergueï, ça commence à être un vieux compère. On s'est rencontrés sur une montagne qui s'appelle le Khan Tengri, à la fronRère du Kirghizstan et du Kazakhstan, entre le camp 1 et le camp 2, c'est à dire vers 5300m. C'était pendant l'été 2009. L'été dernier, en 2011, ensemble nous sommes devenus des "léopards des neiges" ; c'est à dire que nous avons achevé l'ascension des cinq montagnes de plus de 7000 mètres de l'ex-‐URSS. Un challenge pour alpinistes russes : engagement et réussite au programme.
On cherchait quelque chose à faire en France en fin d'été, qui ne dure pas trop longtemps, et si possible pas trop loin du tout peRt -‐ mais oh combien célèbre -‐ Mont Blanc.
Sur le papier, la PTL avait de sérieux atouts : pas trop de course (Sergueï n'est pas un coureur),du dénivelé et pour tout dire...un peu mythique.
PTL2
012
RECIT D’UN COUREUR BRESTOIS, SERGE HARDY
YANOO LE MAG 3 OCTOBRE 2012
PARTENAIRES
Brrrrrr, toujours ces quesRons qui me troaent dans la tête : on a assez à manger ou pas ? le GPS ne va-‐t-‐il pas nous jouer des tours? était-‐ce vraiment une bonne idée d'aller au sommet du Mont Blanc il y a cinq jours (mais c'était indispensable !)?
22 heures : c'est parR... Après un peRt tour triomphal dans Chamonix, on alaque la première grosse montée vers le col du Brévent. Pas de problème, enfin si juste un : garder en mémoire que la peRte trole c'est environ 285 kms pour 22000m de dénivelé... et donc qu'il faut y aller tout doux !
La machine franco-‐russe tourne bien ; on passe le sommet du Buet au peRtmaRRRRn : lever de soleil magique, et clic-‐clac la photo. Quelques chaînes et barres métalliques plus loin, encore clic-‐clac pour photographier les traces des dinosaures qui, il y a 230 millions d'années, faisaient aussi un ultra-‐trail dans le coin (mais à l'époque c'était le bord de mer et c'était tout plat !). Arrêt à la cabane d'Emosson, pour manger des pâtes. Sergueï se dit que, pour un peuple réputé gastronome, les français mangent quand même beaucoup de pâtes !
L'après-‐midi est un peu chaude, et dans ce cas là c'est plus dur de manger. Ca se rafraîchit un peu en arrivant sur MarRgny, pays de vignes où le raisin bien mûr ne fournira sans doute qu'une cuvée 2012 d'assez faible volume... Super une épicerie ouverte : razzia sur les bananes et les biscuits au chocolat !! Il faut faire le plein avant la (très) longue montée vers Catogne et le col des Guides. Quand nous passons le col, il fait déjà bien nuit, et la descente dans le peRt chemin glissant et raide n'est pas franchement une parRe de plaisir.
Champex ! la base prévue pour l'UTMB nous est réservée : on peut manger et dormir. Sergueï n'a pas très faim et ça m'inquiète un peu. Natacha, la femme du directeur de la course, nous accueille à bras ouverts : elle est russe et ... nous aussi (enfin, à moiRé), c'est pas si banal.
On dort deux heures et c'est reparR. Sergueï me dit qu'il se sent mieux : effecRvement ce garnement me met à l'agonie dans la montée au premier col, après Bourg Saint Pierre ! 10 mn de micro-‐sieste et c'est reparR pause casse-‐ croute à la "cabane"* de Panossière, et vogue la galère jusque la cabane Chanrion. Là encore deux heures de sommeil, et c'est à nouveau reparR sous une météo crachotante, digne de... la Bretagne ! (là je vais me faire des ennemis...).
YANOO LE MAG 4 OCTOBRE 2012
Etroubles : 30mn d'arrêt ! Victoire, il y a une épicerie ouverte ! On s'achète des gros gâteaux roulés fourrés à je en sais trop quoi : un chacun + du jus de fruits + de l'ice tea et ... une pizza en dessert (ben oui, on est en Italie maintenant). C'est quand même assez praRque d'avoir un estomac qui peut à peu près supporter n'importe quoi ; merci maman !
On rigole, mais le problème c'est que notre ami Sergueï supporte de plus en plus mal les descentes. Les genoux commencent à se faire senRr : il faut dire que chez ce grand costaud les chocs ne sont pas tout à fait les mêmes que pour un gringalet comme moi...
La descente sur Morgex sera du genre pénible, par un chemin nommé opportunément "l'homme et la pente". Sergueï arrive à Morgex quasi-‐agonisant ; avec des genoux qui commencent à gonfler : pas du tout sur qu'on puisse repart. Faudrait qu'on trouve un toubib, mais pour le moment on se gave de lasagnes... En plus la météo annonce le catastrophe imminente : neige à parRr de 1500 mètres , vent assez fort sur les crêtes... bref la fête ! On apprend la décision d'annuler le parcours iniRal d e l ' U T M B , p o u r c a u s e d ' imp r a R c a b i l i t é d u c o l d u Bonhomme et du col de la Seigne.
L'organisaRon bloque tout le monde à Morgex jusque cinq heures du maRn. de toute façon pour nous, l'affaire semble bien compromise : Sergueï boîte et il a l'air quand même pas mal ravagé. A cinq heures
quelques équipes prennent le départ. Un coup d'œil vers mon camarade de cordée : il ronfle comme un grizzly !
On tourne en rond R mais pendant ce temps une bonne âme s'est acRvée : l'adorable Mimo nous a dégoté de la bande pour strapper les genoux de notre ami, et mieux que ça, il à même trouvé une copine à lui qui va passer faire ça. Sur ce arrive Louisa, sur qui reposent maintenant tous nos e s p o i r s . M u n i e d ' u n l i v r e encyc lopédique déta i l lant les différentes manières de strapper, elle se met au boulot, et fabrique quelque chose qui a une allure tout à fait professionnelle. Finalement un genou russe, ça ressemble assez à un genou italien. Allez, tous les hommes sont frères sur la Terre !
Ces deux là nous sauveront la mise. En nous voyant parRr le responsable de l'organisaRon à l'air de vivre un cauchemar : deux imbéciles éclopés qui se lancent dans l'affaire alors que la météo se détraque totalement, ça sent la connerie à plein nez...
Seulement, Sergueï c'est un vrai costaud, qui cicatrise vite et se plaint peu. Dans la montée au col du Berrio Blanc, on double quand même quatre équipes parRes de Morgex avant nous. C'est idiot, mais ça remonte le m o r a l . . .
Arrivé au col de la Seigne, on constate l'évidence : il y a de la neige... Passé le col, ben euh, comment dire... il y en a de plus en plus... Allez, aujourd'hui on fait unjeu : comme on est parRs ce maRn sans frontale, on arrivera aussi sans
frontale... Ce qui nous vaut une arrivée nocturne au refuge Robert Blanc (le bien nommé !), qui surprend le gardien qui montait se coucher... ne voyant pas de frontales à
l'horizon ! On dort là, de toute façon, vu ce qui se passe dehors, il n'y a pas grand chose d'autre à faire. On mange aussi : le gardien n'est pas
mesquin sur le pain ! On aura le dortoir pour nous tous seuls : toutes les équipes qui suivaient ont bifurqué vers des cieux (un peu) plus cléments.
Le lendemain, un jour grisâtre et neigeux se lève vaguement : c'est qu'il en est tombé une bonne couche pendant la nuit ! Coup de fil au PC course, pour leur dire qu'on modifie l'iRnéraire : la montée vers la Tête d e s F o u r s e s t f r a n c h emen t impraRcable. On descend donc vers la Ville des Glaciers et les Chapieux, pour remonter au col du Bonhomme et raaraper ainsi l'iRnéraire normal : "plus de kilomètres, plus de plaisir !". Dès la sorRe du refuge, on se retrouve à faire la trace dans 60 cm de fraîche : ah ce qu'on était bien sous la coueae.
Le refuge du Bonhomme est sous la neige et Tristan, le gardien, nous reçoit comme des rois. Il faut dire q u ' o n a d e s c o n n a i s s a n c e s communes... Promis, je reviendrais une autre fois !
Après ça commence à senRr l'écurie : Tré la Tête, col du Tricot et direcRon Les Houches. On invente un nouveau jeu : terminer la course le samedi, et pas le dimanche. Les genoux russes couinent, grincent, mais une fois passé Les Houches, on sait que c'est gagné. On s'arrête dans un café, espérant pouvoir s'acheter un sandwich, mais hélas pas de sandwich... Je ressors de là sous les hourras, les mains pleines de cacahuètes que la serveuse m'a généreusement offertes. On se partage lemagot avec Sergueï, qui manque de s'étouffer tellement il rigole.
RECIT DE SERGE HARDY
YANOO LE MAG 5 OCTOBRE 2012
La fin d’une aventure inoubliable pour nos deux coureurs...
La fin d’une histoireC’est en 121heures et trente minutes que nos deux confrères on finit leurs course. Longue et douloureuse.Transit de faim et de fatigue c’est avec joie qu’ils nous donnent rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventures...
SOUFFRANCE ET COURAGE
L’équipe remercie Hervé de Running conseil à Brest.
Allez Chamonix est en vue ; les derniers kilomètres sont roulants et on finit en troxnant joyeusement, comme si de rien n'était. On passe la ligne à 23h30, 121 heures et trente minutes après être parRs... Une bonne peRte trole quand même !Après ? Après on mange quasiment sans respirer pendant une journée enRère : tout y passe saucisson, fromage, cake, fruits, gâteaux, yaourts, vin rouge.
Sergueï m'annonce, avec un sourire jusqu'aux oreilles, que l'an prochain c'est lui qui fixera le
programme. Alerte, appelez le SAMU ! un coureur de la PTL s'est étouffé en avalant une banane enRère sans la mâcher...
* : En Suisse les refuges s'appellent "cabanes". Certains ressemblent plus à des hôtels *** qu'à des construcRons faites de planches disjointes... les prix y sont d'ailleurs parfois tout à fait dignes
Merci à Sergei et Serge
YANOO LE MAG 6 OCTOBRE 2012
PARTENAIRES [n.m]: CREATEURS D’EMOTION POUR UNE PASSION PARTAGEE
La Caisse d’Epargneest partenaire des Foulées du Tram. Venez retrouver notre mascotte sur la ligne d’arrivée !
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YANOO LE MAG 7 OCTOBRE 2012
YANOO LE MAG 8 OCTOBRE 2012
INTERVIEW DE PASCAL BUREAU
MAN
AGER
MANAGER ?
Pascal Bureau nousexplique sonquotidien en tantque manager et répondà quelques questions.
YANOO LE MAG 9 OCTOBRE 2012
I N T E R V I E W D E PA S C A L BUREAU PAR CHRISTOPHE.
Depuis combien de temps es tu manager ?
-Je suis manager depuis 3 ans et je suis accréditer par la FFA.Pour pouvoir manager en France vous devez être accréditer par la FFA ou si vous êtes manager étranger en faire la demande auprès de la FFA 1 mois avant d'engager vos athlètes. Vous devez réussir un examen organisé par la FFA qui vous demande 500€ à l'inscription et d'avoir des notes minimales de 10 sur 20 à l'examen. Cela porte sur du général ( droit des sociétés, du travail, d'image, du nom, droit des impôts... et du spécifique règlementation anti dopage, règle n a t i o n a l e e t i n t e r n a t i o n a l d ' a t h l e t i s m e . . ) i l f a u t s a v o i r qu'aujourd'hui nous sommes le pays le plus strict et le plus encadré en la matière.tu as une certification ffa je crois ? on la passe comment, cout ?-Nous ne sommes pas beaucoup à avoir la licence une dizaine il me semble. (Sans compter tous ceux et celle qui font du management au black, illégalement en France sans autorisation, sans licence! ) Comment arrive ton à ce métier ?-Pour ma part je suis arrivé dans le milieu par plaisir, pratiquant moi-même l'athlé depuis 20 ans à un niveau national (3000m piste et ensuite 10km et semi)J'avais envie de transmettre aux autres athlètes ma vision de l'athlé et mon expérience acquise depuis toutes ces années aux athlètes.Quel est ton travail avec eux ?-Le travail au quotidien est très large avec eux, conseil en entrainement, dép lacement sur les l ieux de compétitions, négociation auprès des organisateurs, rendez-vous chez le médecin du sport en cas de nécessité, organisation hébergement et tout ce qui va avec, et encore beaucoup d'autre aspect.J'avoue que certaine journée sont très chargée. Sont-ils autonome ?-En général pour les coureurs africains je donne les directives d'entrainements en France et aussi stretching qui n'est pas leur partie
forte, par faute de connaissance. êtes vous nombreux en France ?-Ils vivent dans leurs pays d'origine.Comment se déroule la relation entre athlète et organisateur?-La relation entre organisateur et athlète, et simple.Pour certains ont se connait depuis un certain temps, ce qui fait que c'est plus facile et parfois il se créé des liens d'amitiés au fil du temps.
On à souvent une mauvaise image du manager. Sait tu pourquoi ?-Aujourd'hui quand vous parlez d'agent sportif, on pense football. Je pense que le football est en grande partie responsable de la mauvaise image du métier.C'est pour cela qu'une loi a été voté est que le métier est réglementé est e n c a d r é a u j o u r d ' h u i . Malheureusement aujourd'hui, tout tourne autour du football et cette règlementation est diffici lement applicable pour les autres sports qui ont chacune leurs particularités.Ensuite tout est lié, à l'état d'esprit du manager, dépendant de sa mentalité, et de sa ligne de conduite.Es ce que le dopage existe chez eux ?- Il y a des contrôles réguliers sur les compétitions, et pour moi il est certain que non.Quel est leur philosophie de vie ?-La philosophie d'un sportif c'est avant tout de le faire parce qu'il aime ce qu'il fait, c'est-à-dire son sport, ensuite il est évident que le rapport à l'argent est inéluctable, car cela demande beaucoup d'investissement car ils ont besoin de manger, payer les stages etc...Que t’apportent ces coureurs ?-Je dirais celle d'un athlète qui vous remercie pour ce que vous avez pu lui
apportez une fois le travail terminé.Pour moi c'est la plus grande satisfaction qui puisse y avoir, ce qui se perd dans la major i té des entreprises d'aujourd'hui.
Que font-il avec l’argent gagner ?-Il faut souligner que tous ne gagne pas des sommes mirobolantes, malheureusement pour eux. Il y a ceux qui gagne confortablement leur vie et qui investisse dans l'immobilier, comme souvent je leur conseil, et ceux plus modestement qui s'en serve pour tout simplement vivre et faire vivre leur famille. D'une nationalité à une autre cela diffère totalement.
Combien de temps passent-ils en France ?-Ils restent en France en moyenne 3 mois par an fractionné en deux. Ils courent un peu partout en France et aussi à l'étranger quand l'occasion le permet.Pour certains qui font du marathon c'est juste le temps de l'évènement. Pense tu faire la même chose dans le trail ?-Le trail est aujourd'hui en voie de progression est attire beaucoup de runner. Maintenant la question est de savoir si les organisateurs seraient intéressés pour avoir des athlètes de haut niveau au départ de leur épreuve. Aujourd'hui il me semble que non, car il n'y pas d'argent attribué pour cela.L e s a t h l è t e s s e r a i e n t b i e n évidemment attiré par cette demande, mais ce sont les organisateurs qui le décident.
MERCI À PASCAL BUREAU
YANOO LE MAG 10 OCTOBRE 2012
Devenez fan d’Esprit Ouest et profitez des bons plans musique et running de votre région !
Partenaire de nombreuses salles de concert, fesRvals et événements sporRfs de la région, la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire vous réserve des informaRons et offres exclusives. Avec Esprit Ouest, vous serez les premiers à tout savoir du meilleur de la musique et du running à l’Ouest !
Les prochaines courses Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire :
-‐ 9 septembre : le Tour des Sitelles à Mon{ort-‐le-‐Gesnois
-‐ 14 octobre : les Foulées du Tram à Nantes
-‐ 11 novembre : le Cross du Courrier de l’Ouest à Angers
-‐ 2 décembre : le Cross Départemental de Mon{ort-‐le-‐Gesnois
YANOO LE MAG 11 OCTOBRE 2012
YANOO LE MAG 12 OCTOBRE 2012
HERV
E BEC
LE NANTAIS HERVE BEC VIENT DE TERMINER SON 3EME SPARTATHLONVoilà c'est fait, c'était mon plus gros objectif de l'année, faire un sans faute lors de ma participation au Spartathlon, pourtant rien n'est jamais acquis.
L'avantage du terrain c'est de pouvoir s'imaginer sous un soleil de plomb quand on l'a déjà connu pourtant coté chaleur cette année on n'a pas tellement été vernis en Bretagne.
Il m'a fallut serrer les dents dès le marathon à cause de cette chaleur humide.
A 40°C tu cherches à trouver de l'ombre le plus possible ne serait-ce que pour les mollets, ensuite quand je suis arrivé au gros ravitaillement après le canal de Corinthe (80 km), une mini pause de 10 mn m'a fait du bien, quand je suis reparti la confiance revenait...
Plus loin une vieille douleur au quadri gauche s'est faite insistante, il a fallu bander ma cuisse, mais ça n'a pas changé grand chose, alors après la montagne (160 km) j'ai décidé que le mieux était de marcher pour ne pas agraver l'état de mon muscle, en effet en marchant je n'avait
quasiment pas de douleur (pas de choc), j'avais plus de deux heures d'avance sur les barrières horaire, il fallait tenter le coup (on s'était dit 'tant qu'on ne se fait pas éliminer, on continue').
Marcher pendant 80 bornes n'est pas facile à intégrer, mais c'était surement la manière la plus sûre de finir.
J'étais au kilomètre 182 après 24h00, il restait 65 kilomètres à faire en 12 heures, mon entourage m'a motivé et je suis allé de PC en PC , sans perdre de temps en marchant à 6 km/h même dans les montées, je termine en 34h47', loin de mon chrono espéré mais l'essentiel était d'aller au bout.
23% d'arrivants sur cette édition, la pire des 30, beaucoup d'émotion à l'arrivée. Mes trois amis qui finissent une heure avant moi m'accueillent ainsi que ceux qui ont été contraint de rendre leur dossard.
Voilà 3/3 pour moi, une petite envie de remettre le couvert mais pas avant deux ans...j'ai des projets déjà validés en 2013
YANOO LE MAG 13 OCTOBRE 2012
INTERVIEW DE HERVE BEC
club/profession
à l'ASCHU Nantes pour une 3ème saison, c'est un club plein de gens simpleset sympa qui me soutiennent lors de mes courses.Ils m'ont beaucoup encouragé lors des 6 jours d'Antibes en 2011 et si j'y airéalisé une bonne marque c'est beaucoup grâce à eux.
depuis combien de temps tu cours ?
J'ai commencé à 37 ans, j'étais sédentaire et fumeur. La course à piedétait bien la seule activité qui semblait à ma portée, après 15 ans decourse à pied je me découvre encore certaine capacité.
Pourquoi l'ultra ?
J'ai couru pendant quelques temps après les moins de 3 heures sur marathon,j'ai réalisé cette perf en 2003 en passant la ligne en 2h59'43". Je nevoulais plus passer mon temps d'entrainement à fractionner pour gagner 1 ou2 minutes, j 'ai donc commencé quelques 100 km et 24h00, les course en lignessont venue un peu après, maintenant c'est ce qui m'attire le plus.
Pourquoi le spartathlon ?
C'est par sa renommée que je me suis retrouvé en 2007 sur cette courseinternationale longue distance, on me l'avait proposé l'année précédentemais je ne me sentais pas prêt, 1 an après ça avait murit alors commePhidippidès en 490 av JC je suis parti d'Athènes vers Sparte.
C e t t e c o u r s e a u n e s a v e u r particulière ?
Malgré la sélection à l'entrée, un 100 kilomètres en moins de 10h00 ou auminimum 180 kilomètres sur 24h00, un tiers seulement des partants arriventau bout de cette course.La distance, la chaleur et le dénivelé y sont pour beaucoup mais il faut
aussi compter sur les 74 barrières horaires éliminatoires qui sont assezserrées au début et qui imposent donc une vitesse moyenne relativementélevée
Quelles sensations as tu aux côtés des légendes de l'ultra et du spartathlon?On côtoie des champions qui sont simples malgré tout, côté Français ceux quiétaient rompus à l'exercice m'ont expliqué en 2007 comment ça allait sepasser.Roland Roux ,nous a rassuré, donné des conseils; c'est à moi maintenant d'enfaire autant avec ceux qui vont manquer d'expérience.Ensuite participer à la même course que Scott Jurek ou Markus Thalmann esttrès motivant, même si on a des résultats à des années-lumière de cescoureurs hors normes.
Les sensations au départ et à l'arrivée ?
Me concernant, le départ me libère de cette attente qui dure depuis desj o u r s , o n v a e n fi n s a v o i r prochainement si on arrive au bout. On retrouveses sensations rapidement.L'arrivée est un aboutissement, de plus un motard de la police nous attend à
2 kilomètres pour nous escorter jusqu’à l'avenue au bout de laquelle setrouve la statue de Léonidas.Là c'est énorme, il reste moins de 500 mètres, toute une foulée vousencourage, vous applaudie, vous pousse vers cette statue dont on embrasse lepied, c'est une grosse émotion !
La barrière horaire est une pression supplémentaire pour les coureurs ?
C'est certain, il est préférable d'avoir un peu de marge pour prendre un peud'avance sur les barrières qui sont présentes tous les 3 ou 4 kilomètres.Ensuite il faut savoir ralentir à temps afin d'éviter de se mettre dans lerouge pour pouvoir finir sans dilapider trop vite cette avance.
Tout le monde peut faire cette course?
Il faut donc remplir certaines conditions de vitesse sur une épreuve de 100kilomètres, ou de distance sur 24h00, on peut aussi avoir déjà effectué unecourse de plus de 200 kilomètres.On peut rajouter des dispositions à l'endurance et de bien supporter lachaleur, en 2007 la température était montée à 40°C, mais le Spartathlon àconnu des heures encore plus chaudes
Projet 2013
En 2013, le point d'orgue c'est la traversée de la Gaule du 13 au 31 aoutsous la direction de JBJMais avant je fais la Thonnérieux, édition zéro d'un trail de 160 kilomètresdans le Finistère début mars; sans doute un 24h00; la seconde édition del'Ultr'Ardèche (216 km) et le raid du Golfe du Morbihan où j'ai fini 9èmecette année.
MERCI À HERVE BEC
YANOO LE MAG 14 OCTOBRE 2012
ZOOM Ce samedi 22 septembre, a eu lieu à St Urbain, près de Landerneau, le 3ème trail de la Mignonne (1er sous l'ère du Naturvan Team).280 coureurs se sont retrouvés sur 2 circuits. Un 13 km (350 m de dénivelé positif) mi-roulant, mi-technique, remporté par Jean-René Bernard du Pays de Landerneau Athlétisme et un 28 km (700 m de dénivelé positif) comme le 13 pour le départ puis une fin de parcours cassante, remporté par Vincent Le Jollec de Courir à Chateaulin.
Les participants ont pu découvrir quelques sentiers de St Urbain, Tréflévénez, La Martyre et Irvillac.
Au final, tout le monde, participants, bénévoles et sponsors, se sont retrouvés autour d'un copieux buffet, faisant office de ravitaillement de fin.
Ravi par le déroulement de la journée et du bon retour fait par les coureurs, le club Naturvan remet le couvert en 2013 et cale son trail le samedi 21 septembre.
Nouveauté pour cette année à venir, le lancement du Challenge Armorik Trail, dont le trail de la Mignonne fera parti. Plus d'info à venir...
TRAIL DE LA MIGNONNE 2012 (LANDERNEAU 56)
YANOO LE MAG 15 OCTOBRE 2012
RÉSULTATSLes premières femmes du 13 km:
LE FLOC'H Stéphanie " " 13 KM 01:06:23kerc'hrom myriam " " " 13 KM 01:11:58Sidaner Anne-Marie " " " 13 KM 01:12:41RANC Anne " " " " 13 KM 01:14:24CHOPIN Marie " " " " 13 KM 01:14:29BERNAS anne " " " " 13 KM 01:15:04piret irvoas brigitte "" " 13 KM 01:16:54BODROS KARINE " " " 13 KM 01:17:42ANDRE CORINNE " " " 13 KM 01:19:50Dudrat Maguy " " " " 13 KM 01:20:09
Les premiers hommes du 13 km:
bernard Jean René " " " 13 KM 00:54:12abily bruno " " " " 13 KM 00:55:18GUILLOU Quentin " " " " 13 KM 00:57:41mauguen david " " " " 13 KM 00:57:42PARENTHOINE Thierry " " " 13 KM 00:58:09Muscat Sébastien " " " 13 KM 00:58:26BRAS Jeff " " " " 13 KM 00:59:35LE BRIS jacques " " " " 13 KM 00:59:45PREDOUR Mickael " " " 13 KM 00:59:57CHCHERY Olivier " " " " 13 KM 01:00:02
Les femmes du 28 km:
Lamour sylvie " " " " 28KM 02:36:31Cabioch marie agnes " " " 28KM 03:00:08Morfuace Blandine " " 28KM 03:01:02Wunsch aline " " " " 28KM 03:15:14
Les premiers hommes du 28 km:
LE JOLLEC Vincent " " " 28KM 01:58:44QUEMENEUR Daniel " " 28KM 01:59:59MENEUST Dominique " " 28KM 02:00:15Morin Emmanuel " " " 28KM 02:04:07Thépaut Maurice " " " " 28KM 02:05:50Cabon sebastien " " " 28KM 02:10:27PRIGENT Mael " " " " 28KM 02:11:20LAMENDOUR Serge " " " 28KM 02:11:36Pellé Anthony " " " " 28KM 02:12:06Pouliquen stéphen " " " 28KM 02:15:06
YANOO LE MAG 16 OCTOBRE 2012
YANOO LE MAG 17 OCTOBRE 2012
“Quelle belle fête pour Courir à Saint-Avé !Le temps fût de la partie pour ce de rn ie r d imanche de s e p t e m b r e , j o u r n é e traditionnelle des foulées de Kerozer.
L'équipe de bénévoles a tout mis en œuvre pour bien accueillir les coureurs dans le site merveilleux du bois de Kerozer à Saint-Avé.
Ceux-ci ont répondu présent puisqu'ils étaient environ 300 sur le 12 km, 140 sur le 6 km avec une majorité de femmes et plus de 200 enfants sur les courses jeunes.
Les 3 boucles du parcours, passant par le belvédère, ont permis aux spectateurs de s u i v r e l e s c o u r e u r s e t
d'encourager les uns et les autres .
Une bonne mise en jambe pour les courses d'automne.Frites, galette et boissons étaient proposés dans une ambiance conviviale, marque d e f a b r i q u e d u c l u b organisateur.
Les tee-shirts aux couleurs et aux coupes nouvelles offerts aux arrivants ont été plébiscités e t n o t a m m e n t p a r l e s féminines .
La présidente de l’association Courir à St Avé : Nathalie JAUNET”
COURSECOURIR À SAINT-AVÉ (56)
YANOO LE MAG 18 OCTOBRE 2012
YANOO LE MAG 19 OCTOBRE 2012
Les vainqueurs Jérome Bernard et Spéciose Gakobwa mais aussi et surtout les 700 anonymes du peloton avaient le sourire dimanche midi à l’arrivée des Foulées Bleues de Concarneau.
Météo clémente, bonne organisaRon, p a r cou r s magn i fique , pub l i c omniprésent, grosse parRcipaRon des « populaires », présence des meilleurs régionaux tant homme que femmes, tous les ingrédients étaient réuni pour transformer cele nouvelle édiRon des Foulées Bleues en succès.
Enchainant Ville Close, corniche, campagne concarnoise, chemin côRer, passage sur la plage, final rapide, les concurrents ont tous
plébiscité le nouveau parcours qui s ’avère plus varié mais aussi légèrement plus dur que celui des années passées.
Fidèles à leurs habitudes tous les bénévoles des Foulées Concarnoises avait aussi mis les peRts plats dans les grand pour que la 3ème mi temps soit à la hauteur du reste de la course, gros ravito d’arrivée, apéro, salade, belle remise de prix et Rrage au sort de nombreux lots, tout c’est enchainé à merveille
Rendez vous donc le 15 septembre prochain pour l’édiRon 2013 des Foulées Bleues
LES FOULÉES BLEUES 2012 ( CONCARNEAU 29)ZOOM
YANOO LE MAG 20 OCTOBRE 2012
Le soleil sur la Vert’Olonne
Dimanche 30 Septembre, le soleil était bien au rendez-vous sur le parking de Sauveterre, sur la commune d’Olonne/Mer, pour la 1ère édition de la Vert’Olonne organisée par le Sables Étudiant Club (SEC). Ce sont en tout 241 amoureux de la nature qui se sont élancés dans la matinée sur les 4 parcours proposés sur le magnifique site de la forêt domaniale d’Olonne/Mer.
82 coureurs se sont élancés à 9h30 sur le trail Tue-Corps de 20 km. C’est finalement le luçonnais, venu en voisin, Patrick Le Tarnec chez les masculins en 1h21’26’’ et Laurence Paulmier en 1h48’44’’ qui s’adjugent les 1ères places.
Puis, ce fut le tour de 115 traileurs des Fatras de s’élancer sur une boucle de 10 km. Anthony Audineau, en 45’04’’, et Nathalie Chouiah, l’emblématique coureuse du SEC, en 48’43’’ s’imposent sur cette distance.
Le prix du Journal des Sables, les meilleurs locaux sur le trail Tue-Corps, revient à Cristophe Dain et Nathalie Gaborieau.
Les adeptes de la marche nordique se sont alors mis en évidence. Non seulement par leur performance, mais également par leur échauffement spectaculaire sous l’œil conquis du public. Colette Montassier et Yves Le Floch ont « avalés » leur 14 km de la Marche Siage en 2h02’, et Camille Gentreau et Pascal Landré ont terminés leur 7 km de la Marche des Baleresses en 59’30’’.
Du Soleil donc dans le ciel, mais aussi dans les coeurs. Malgré la fatigue de certains à l’arrivée, on retiendra surtout les visages radieux des participants en quittant l’agréable village-accueil mis en place par l’organisation, avec le soutien des services municipaux de la ville d’Olonne/Mer. Le SEC tient également à remercier ses partenaires du jour, le Conseil Général de Vendée, 85 Running et la marque CRAFT, le Journal des Sables, Super U d’Olonne/Mer, Métaux Fer Valorys, La Pataterie, Atlantique Courtage Assurance et Bulle Blanc Rouge.
Tout les résultats et photos de cette belle journée sur le site du SEC, rubrique Organisations.
Edition 2012
ZOOMVERT’OLONNE (OLONNE S/R MER 85)
YANOO LE MAG 21 OCTOBRE 2012
STAGESYANOO.NET!
Stage 1 Stage Course à pied 100 % femme
le 24 & 25 novembre 2012 - Melgven (29) - Sud Finistère
Stage uniquement réservée pour les femmes. Animées par Maryse Le Gallo et karine Pasquier. Présence d'un médecin femme pour une intervention le samedi apm. Tous les renseignements ci dessous
http://www.yanoo.net/news/2309-stage_course_a_pied_100_femmes.html
Stage 2 Stage préparation trail
le 17 & 18 novembre 2012 - Melgven (29) - Sud Finistère
Stage ouvert à tous sur la préparation en Trail. L'intervenant est un intervenant de luxe en la personne de Pascal Balducci, entraineur d'Erik Clavery, Julien Chorier, Thierry Breuil, Thomas St Girons ...
http://www.yanoo.net/news/2307-stage_preparation_trail_en_bretagne_avec_un_entraineur_confirme.html
Stage 3 Stage Trail à Guerlédan
Mars 2013 - Mûr de Bretagne (22)
A l'occasion du 15ème anniversaire du Trail de Guerlédan, YaNoo proposera un stage sur 2 jours qui vous permettra de faire une partie du parcours sur 2 jours avec Christophe Malardé et une partie des organisateurs. 2 jours pour courir, reconnaitre le parcours, écouter les pros mais surtout pour échanger, se faire former sur l'entrainement .... Tarif avec ou sans hébergement. Les repas seront compris. Stage limité à 20 coureurs et 15/17 lits max. Stage tout niveau, avec création de groupe pour les entrainements. Ce ne sera pas une compétition. Le premier qui vient pour épater la galerie, paiera son coup à tout le monde !!!! Ce ne sera pas le but du stage. Courons ensemble, et échangeons !!!
http://stagepreparationtrailaguerledan.yanoo.net
YANOO LE MAG 22 OCTOBRE 2012
L’art de courir le marathon en 1904
La Vie au Grand Air du mois d’octobre 1904 donnait de judicieux conseils pour courir le marathon. Cette épreuve avait seulement huit années d’existence.
Bien que la course à pied soit un acte naturel, il y a néanmoins un art de la course, car si l’homme sait courir naturellement et à une allure modérée pendant un certain temps, il n’est pas dit pour cela qu’il doive se livrer à des course forcées comme celle à laquelle donne l ieu l’épreuve h i s to r ique de Mara thon sans s’appuyer sur des principes raisonnés.On a, en somme, assez peu de renseignements sur la manière dont courai t le fameux homme de Marathon. Il ne courait évidemment pas comme ces gens que vous rencontrez dans le rue, poursuivant un omnibus, et qui vont brinqueballant des mains, tandis que leurs jambes éperdues s’entre-choquent l’une l’autre, et que leurs pieds cagneux s’agitent en des mouvements de roulis et de tangage inquiétants ; il n’allait pas non plus comme ces jeunes femmes qui montrent aux passants dans le relèvement discret de leurs jupes, des ta lons de bot t ines déplorablement éculés d’un seul côté, ce qui est proprement l’indice de jambes torses ou de pieds déformés. Il courait je crois, beaucoup plus simplement, plus régulièrement, et au lieu de dépenser inutilement sa force et son énergie en mouvements inutiles, il cherchait uniquement à adapter ses mouvements, à les grouper, de telle sorte qu’il obtînt le maximum de résultats, c’est à dire le maximum de vitesse en dépensant le minimum de force vive. Voici comment il procédait : Il allait, le corps légèrement incliné vers l’avant, la poitrine bombée, la tête relevée, mais sans raideur ; le long de son corps, ses bras repliés légèrement aux coudes, pendaient souplement. Quant à chacun de ses pieds, et de ses
jambes, ils ne quittaient point le même plan, la pointe du pied, le talon et le genou restant toujours dans le même axe et faisant des pas réguliers presque tous de même longueur, s’allongeant un peu aux montées, et plus menus et plus serrés aux descentes, tandis que la pointe du pied se posait doucement la première devant la plante et le talon, qui prenait solidement position au sol, pour préparer le pas suivant. Ainsi il allait vite et longtemps. Ainsi devront aller ceux qui, dimanche prochain, voudront avoir le chance d’arriver au bout du marathon moderne.
- Le pied et la jambe droits, au départ, servent de levier au reste du corps. La jambe gauche se lève, puis s’avance, la pointe du pied en bas. La pointe doit poser à terre la première, légèrement, précédant immédiatement la plante et le talon qui se posent franchement. La jambe se raidit ensuite te forme levier pour le second pas de course. -
ART DE COURIR
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YANOO LE MAG 23 OCTOBRE 2012
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