Press book BRAFA 2014

BRUSSELS ART FAIR 2014du 25 janvier au 2 février

Claire Galimard et Lara Fatimi16, rue des Saints-Pères 75007 ParisT. +33 1 42 60 70 10 - [email protected]

Relations publiques & Relations presse

BRussels Art FAir 2014 Du 25 janvier au 2 février

PARUTIONS IRREGULIERES Collectionneur & Chineur Supplément 17 janvier 2014 NC TRIMESTRIELS L’Essentiel de la Déco Janvier-Mars 2014 NC Tribal Art Magazine Janvier-Mars 2014 NC Stiletto Janvier-Mars 2014 NC BIMESTRIELS Art et Métiers du Livre Janvier-Février 2014 NC Balthazar Novembre 2013-Janvier 2014 NC L’Officiel des Galeries Janvier-Février 2014 NC MENSUELS Architectural Digest Décembre 2013 95 469 Déco Idées Décembre 2013 29 452 Aladin Janvier 2014 NC Antiquités Brocante Janvier 2014 NC Connaissance des Arts Janvier 2014 40 055 Connaissance des Arts Janvier 2014 40 055 L’Estampille / L’Objet d’Art Janvier 2014 NC L’Estampille / L’Objet d’Art Janvier 2014 NC Gazette Drouot International Janvier 2014 NC Le Revenu Placements Janvier 2014 73 709 Mag 2 Lyon Janvier 2014 NC Mieux Vivre Votre Argent Janvier 2014 218 090 L’Œil Janvier 2014 26 900 L’Œil Janvier 2014 26 900 Policultures Janvier 2014 NC Aladin Février 2014 NC Arts Magazine Février 2014 30 390 Beaux-Arts Magazine Février 2014 57 866 Connaissance des Arts Février 2014 40 055 Gazette Drouot International Février 2014 NC



MENSUELS (suite) Connaissance des Arts Avril 2014 40 055 BIMENSUELS Le Journal des Arts 3/16 janvier 2014 19 400 Le Journal des Arts 17/30 janvier 2014 19 400 Le Journal des Arts 17/30 janvier 2014 19 400 Le Journal des Arts 31 janvier/13 février 2014 19 400 Le Journal des Arts 14/27 février 2014 19 400 HEBDOMADAIRES Art Media Agency Newsletter 12 décembre 2013 NC Le Chirurgien dentiste de France 9 janvier 2014 12 714 Point de Vue 15 janvier 2014 182 587 La Gazette de l’Hôtel Drouot 17 janvier 2014 29 335 La Gazette de l’Hôtel Drouot 17 janvier 2014 29 335 La Gazette de l’Hôtel Drouot 17 janvier 2014 29 335 Le Point 23 janvier 2014 412 278 Valeurs Actuelles 23 janvier 2014 84 864 Valeurs Actuelles 23 janvier 2014 84 864 Jeune Afrique 2 février 2014 15 659 La Gazette de l’Hôtel Drouot 7 février 2014 29 335 Art Media Agency Newsletter 13 février 2014 NC Point de Vue 19 février 2014 182 587 Art Media Agency Newsletter 20 février 2014 NC QUOTIDIENS La Provence 11 décembre 2013 124 580 Les Petites Affiches La Loi 6 janvier 2014 NC Le Progrès 10 janvier 2014 198 324 La Voix du Nord 17 janvier 2014 251 641 Nord Éclair 17 janvier 2014 23 115 Les Petites Affiches La Loi 20 janvier 2014 NC Le Quotidien de l’Art 22 janvier 2014 NC



QUOTIDIENS (suite) Agence France Presse Mondiales 23 janvier 2014 NC La Voix du Nord 24 janvier 2014 251 641 Le Quotidien de l’Art 24 janvier 2014 NC Nord Éclair 24 janvier 2014 23 115 Le Figaro 27 janvier 2014 323 303 Les Échos 28 janvier 2014 122 744 Le Quotidien de l’Art 3 février 2014 NC Les Petites Affiches La Loi 3 février 2014 NC Les Petites Affiches La Loi 5 février 2014 NC Le Quotidien de l’Art 18 février 2014 NC Les Échos 4/5 avril 2014 122 744 TÉLÉVISIONS Télématin /France 2 1er février 2014 - 8h30 NC Chercheurs d’Art/BFM Business TV 10 janvier 2014 - 19h45 NC INTERNET Artmediaagency.com 6 décembre 2013 NC Détoursdesmondes.typepad.com 17 décembre 2013 NC Decorer-sa-maison.fr 25 décembre 2013 NC Artactuel.com Janvier 2014 NC Artcotedazur.fr Janvier 2014 NC Belgique-tourisme.fr Janvier 2014 NC Enviedailleurmagazine.fr Janvier 2014 NC Foire-infos.fr Janvier 2014 NC Ivoireculture.net Janvier 2014 NC Lagenda.fr Janvier 2014 NC Lavoixdunord.fr Janvier 2014 NC Policultures.fr Janvier 2014 NC Sejourabruxelles.guideaccorhotels.com Janvier 2014 NC Tribalartmagazine.fr Janvier 2014 NC Fineartconsultingblog.fr 5 janvier 2014 NC Artmediaagency.com 14 janvier 2014 NC



INTERNET (suite) Lejournaldesarts.fr 14 janvier 2014 NC Votreargent.fr (blog Robin des Arts) 15 janvier 2014 NC Evous.fr 17 janvier 2014 NC Lavoixdunord.fr 20 janvier 2014 NC Paperblog.fr 20 janvier 2014 NC Ambafrancebe.org 21 janvier 2014 NC Noblessesetroyautes.fr 21 janvier 2014 NC Connaissancedesarts.com 23 janvier 2014 NC Connaissancedesarts.com 23 janvier 2014 NC Détoursdesmondes.typepad.com 24 janvier 2014 NC Nordeclair.fr 24 janvier 2014 NC Connaissancedesarts.com 25 janvier 2014 NC Labelleillustrationblogspot.fr 25 janvier 2014 NC Paperblog.fr 25 janvier 2014 NC Blouinartinfo.com 27 janvier 2014 NC Connaissancedesarts.com 27 janvier 2014 NC Ferloo.com 27 janvier 2014 NC Jeuneafrique.com 27 janvier 2014 NC Latribunedelart.com 27 janvier 2014 NC Lesechos.fr 27 janvier 2014 NC Newsyahoo.fr 27 janvier 2014 NC Blouinartinfo.com 28 janvier 2014 NC Lesechos.fr 28 janvier 2014 NC Mag2lyon.com 12 février 2014 NC Artmediaagency.com 18 février 2014 NC Artistikrezo.com 18 mars 2014 NC Lesechos.fr 3 avril 2014 NC Lesechos.fr 4 avril 2014 NC Arts-spectacles.com 11 avril 2014 NC

PARUTIONS IRREGULIERES

COLLECTIONNEUR & CHINEUR SUPPLEMENTBP 41977309 FONTAINEBLEAU CEDEX - 01 60 39 69 69

17 JAN 14Parution Irrégulière

Surface approx. (cm²) : 3167N° de page : 3-11

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BRAFA7346298300501/GSD/ART/2

Eléments de recherche : BRAFA ou Brussels Antique and Fine Arts fair ou FOIRE DES ANTIQUAIRES DE BRUXELLES ou TOUR ET TAXIS : du19 au 27/01/13 à Bruxelles (Belgique), toutes citations

Vos .rendez-vousBrocantes, bourses, foires, puces.salons, vide-greniers... Rubrique réalisée par Cecilta Braga,

Sonia Dagny et Nadège Petit

Les abréviationsà connaîtrePR : exposants professionnels.

PA : exposants nonprofessionnels [particuliers]Mab. : habitants uniquement.Ext : manifestation en extérieur.

Int : manifestation en salle

(intérieur) ou couvert.

... exp. : nombre d'exposants

mentionné à titre indicatif

par l'organisateur.

Repérez facilement et rapidementtoutes les manifestations, en Franceet à létranger, que nous avonsclassées par périodicité.

LES PONCTUELLES

Toutes les manifestationsqui se déroulent

sur un ou plusieurs

jours.

LES HEBDOMADAIRES

Manifestations régulières

qui se déroulent

une ou plusieurs fois

par semaine.

LES MENSUELLES

Manifestations régulières

qui se déroulent

une ou plusieurs fois

par mois.

VENDRED117 JANVIER

11 NARBONNESalon des antiquaires I14h-19h le 17,10h-19h les 18et 191 jusquau 19/01 Entree payante 14€1 Parcdes expositions avenue Hubert Mouly 40 exp IPRITel Oi 68 32 50 33 Int

li ISSOUDUN[a 27 km de Chateauroux! 23e salon des antiquairesI15h 19h301e17 9h45 19h lesIS et 19) jusquau19/01 Entree payante 14 €] Palais des expositions etdes sports rue Georges Brassens 50 exp (PR]Tel 0619404601 ou0689604595 Int

59 FERONla 3 km de Fourmiesl Vente de livres neufs ancienset d occasion tous thèmes Il0h-18hl jusqu au19/01 Entree gratuite Salle des fetes 12 rue deSains Tel 0327 JO2438ou03276031 79 Int

76 LEORAND-OUEVILLYPuces I10h-20h les 17 et 18,10h-19h le 19. journeemarchardelelÈ) |USQjaul9/01 Entree payante46 avenue des Canadiens IPRl Tel 02 351828 28 ouIax0235662021 Int

tt AUXERREAntiquités brocante [10h loh] - jusquau 18/01 -Entree gratuite 78 rue du Temple centre-ville 10exp Tel 06 76 Ot 49 30 Int

K SENSVente de livres linges oe maison CD vaissellesbibelots meubles jouets veteme"ts. etc I9h-18hl -jusquau18/01 - Entree gratuite 59 bis boulevard deVerdun Tel 03 86 83 00 OI ou fax 03 86 64 24 64 Int

SAMEDI 1l JANVIER

03 VICHY

de salon antiquités brocan e [9h30 18h3Q) -jusquau 19/01 Entree payante (3 €l Palais du Lac45exp IPRl Tel 06 81 84 36 67 Int

11 NARBONNESalon des antiquaires Voir au Vendredi 17/01

21 SAULON-LA-CHAPELLE[a 20 km cfe Dijon) Vide greniers jusquau 19/01Entree gratuite Salle de I Union et exteneurs [PR/PA] Tel 03 80 69 20 67 ou 07 60 75 47 73 Int et ext

30 NIMES ~ ~ ~Salon Auto Moto Prestige et Collection avec; boursede jouets maquettes documentations revues,notices etc |9i-19hl jusquau '9/01 • Entreepayante [9 Ê] Parc des expositions 230 avenue duLanguedoc 200 exp [PR/PA] Tel 0466232304 Int

33 CESTES

la 10 km de Bordeaux} 21e exposition bourse toutescollections [9h30-18hl |uscuau 19/01 Entreegratuite Halle du centre culturel place du Souvenir25 exp IPR/PA] Int

Repérez facilementlee manifestationsdédiées à l'univers

du jouet :les noms de villesont écrits

en violet.

35 AMeNTRE-OU-PLESSBSalon antiqjites-bracante llOh 19hl - jusquau19/01 -Entree payante 13 e] Centre culturel 25 expIPRl Tel 06 07 30 50 93 Int

U ISSOUDUN23e salon des antiquaires fa" au tendres 17/G?

57 METZPucesl7h 12hl Entree gratuite Parcdesexposttionsrue de La Grange aux Bois 200 exp [PR/PA1 Tel 0387 55 66 95 ou 03 87 55 66 PO lm

5! PEROUVente de livres neufs anciens et doccasion tousthèmes Voir au Vendredi T7/OI

62 LENS(a 17 km d Arrasl 36e rencontre des collectionneurs[9h-18h| Entree payante H €) Salle Jean Nohamroute de Bethune pres du stade Botlaert 40 expIPR/PA) Tel 0670893245 ln!

tt WITTENHEIMla 10 km de Mulhousel 17e bourse d échanges defeves (9h 18h] Entree gratuite Hypermarché Cora,pôle» 130 roule de Soute 30 exp IRAI Tel 038952 te 29 ou fa 03 89 52 M 73 ln!

70 LUKEla 30 km de Vesoull 24e salon antiquités-brocante(14h-19h le 18 9h 18h le !9| |usqu au 19/01 -Entree payante (2.50 Cl Espace du Sapeur rueParmentier30exp IPRl Tel 0630027875 Int

74 MARIONIERBrocante el vide greniers (Vh 19h le 18 8h-18ti [e19l jusquau 19/01 - Entree gratuite Espaced an mation 282 avenue du Stade 50 exp Tel 06 759322490U0450960263 Intelext

75 PARIS Vl*[metro Porte de Champerret) CIDISC conventiondudisquedecollectionlIOh 18h30l jusquau19/01

Entree gratuite Espace Charnperret fj rue JeanOestreicher 130 exp IPR/PAI Tel OI 550781 07 Int

76 LEGRMfD-OUEÏILLÏPuces Var su Vendredi 17/01

DI BRI0NOLE516e salon de I outil ancien etde lart populaire [9h-18h) -jusquau19/01 Entree payante 12 el Champde Foire «O exp IPRl Tel 06 71 43 01 69 ou 06 84 769064 Int

BB STE-MARGUERITE

Puœsl7h-I7hl Entree gratuite Bld route de St DieIPR/PAI Tel 06 36 57 85 05 Ext

89 AUXERREAntiquités-brocante Voir su V&ndredi )7/0?

89 SENSVente de livres linges de maison. CD, vaisselles,bibelots meubles jouets, vêtements, etc Voir auVendrai: Vini

98 MONACO

Salon sur le thème du cirque programmes, livres,affiches CP jouets, etc IlOh 12hl Entree gratuiteQuartier Fontvieille autour du chapiteau du Cirquede Monte-Carlo 25 exp PA] Tel 0607933681 Intet ext

DIMANCHE 19 JANVIER

B VAULX nOURHAII

[Belgique) Boursedemilitaria Salle Pas du Roc. ruede la Dondame

OI TREVOUX[a 8 km de Villefranche-sur-Saône] Salon du livreancien et d occasion |10h 18hl Entree gratuiteBoulevard des Combattants 15 exp PR] Tel 0474DO MJD Int

02 BRASLESla 2 km de Château-Thierry) Bourse multiœlledion[9h 13h] Entree gratuite Centreculturel derrière 13mame 30 exp IPR/PAl Tel 03 2383 0869 ou06 205922 60 Int

03 VICHY4e salon antiquités-brocante Voir au Samedi 18/01

m UCB.la 2 km d Aubenas] Bourse mullicolleclon (8h3018h) Entree gratuite Espace Deydier 20 exp (PR/PA) Tel 06 22 24 21 M Int

08 VOILIERSla 10 km de Mazagran] 8e bourse d échanges decapsules de Champagne et de cartes postales |9h17h] Entree payante 12 Cl Salle des fêtes rue duChemin Sale 12 exp IPR/PAI Tel 03 24 71 66 08 ou0324717559 Int

11 NARBONNESalon desjntiquaires Voir su Vendredi 17/Q1

13 GARDANNE

Salon d antiquités et design I7h 18h] Entree gratuiteLa Halle avenue du 8 Mai 45 80 exp (PR) Tel 06 25271762 ou 06 08 05 84CT Int

21 SAULON-LA-CHAPELLEVide-greniers Voir au Samedi 18/Q1

22 LOUDEACTroc et puces -f collections (9h 17h301 Entreepayante 12 Ël Salle de I Hippoorome 120 exp IPR/PA) Tel 06 8141 87 03 Int et ext

24 ST-VINCfHT-DE-CONNEZAC[a 10 km de Riberacl Brocante vide greniers etcollections l&h 18h] Entree gratuite Dans les ruessalles et chapiteaux 250 exp IPR/PAI Tel 05 53 9183 81 ou 06 Sl 80 53 71 Int el ex!

29 eUIPAVASla 10 km de Bresil Brocante et vide-greniers I8K30-17H30) Entree payante [1.50 €l Halle du MoulinNeuf ruedeKeraliou 70 exp IPR/PAI Tel 0298836856ou0612125578 Int

» MELOVEN[a 6 km de Concameaul Troc et puces I9h-18h]Entree payante (I 50 Êl Route ce la Boissiers sallepolyvalente 100 exp IPR/PAl Tel 0651 9701 35 ou06 79701047 Int

30 CAISSARGUES[a 3 km de Nîmes] 22e salon des collectionneursI8h-17hl Entree payante ll 50€] Centre St-Exupery.avenue de ls Dame 50 exp (PR/PAI Tel 0466291965ou048131 2855 Int

STTflMESSalon Auto Mota Prestige et Collection avec boursede jouets maquettes documentations revues,notices, etc toirau Samedi J6/OÎ

31 L'UNION[a 8 km de Toulouse) Bourse aux bandes dessinées[9h 18h| Entree gratuite Grande Halle rue duSomport 60 exp IPR/PAI Tel 0561747575 Int




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Sl REIMSSalon des antiquités jusqu au 26/01 Entreepayante Au Caveau de Castelnau (PR) Tel 03 26 020406 Int

SAMEDI 25 JANVIERB BRUXELLES

(Belgique! Foire de I art et des antiquités H lh 19hnocturne le 30 jusqu a 22h] jusqu au 2/02 Entreepayante |15 €1 Tour & Taxis avenue du Port 86Ccentre ville 131 exp (PR) Tel IOU 3212513 48 31 oufax IOP 32l 25 02 06 86 Int

CH BULLE(Suisse] 16e brocante + brocante des enfants VoirauVendredi 2W

U MENTON23e broc et troc (Sh 19hl jusqu au 26/01 Entreepayante H €1 Palais de I Europe 8 rue Boyer 130exp IPR/PAl Tel 065941 5444 Int

13 BOULBON(a 7 km de Tarascon) Salon antiquités brocante|8h30 18H30) jusquau 26/01 Entree gratuiteSalle des fetes Jacques Buravand 25 exp (PR)Tel 04 90 95 66 08 ou 06 8813 20 79 Int

li ANGOULEMESalon des antiquaires [IOh 19h] jusqu au 26/01Entree payante (3 50 Cl Logis de Lunesse 50 exp(PR) Tel 05 53 31 88 07 ou 06 86 08 95 85 Int

18 TROUYla 8 km sud de Bourges) Bourse aux collections (9h18hle25 9h 18hle26l jusqu au 26/01 Entreegratuite Espace Jean Marie Truchot avenue duCabaret 30 exp (PR/PAl Tel 0619 62 5210 ou 02 4864 76 38 Int

22 LAMBALLEla 20 km de St Brieuc) Foire aux puces (14h 19h le25 10h 18hle26l jusqu au 26/01 Entree payante|2€1 8 rue Mouexigne salle municipale Int

26 VALENCE13e bourse aux jouets + salon de la maquette I10h18h) jusquau26/01 Entree payante (6 €) Parc desexpositions centre ville IPR/PA) Tel 04 90 62 69 65IHBI Int

33 BORDEAUX40e salon des antiquaires et de I art contemporain|10h 19h nocturne le 29 jusqu a 22H301 jusquau2/02 Entree payante (8 €) Parc des expositions deBordeaux Lac 108 exp (PR) Tel 0556304721 Int

33 UBOURNÊSalon du livre Voir su Lundi 20/01

34 ST-PARGOIREla 15 km de Pezenas) Bourse d échanges decollections I9h 12h et Un 17h) Entree gratuiteSalle des associations parking de la poste 22 exp(PAI Tel 06 87 9122 99 ou 06 72 95 20 63 Int

34 ST-MAURla 5 km de Chateauroux) Salon antiquités brocanteI14h 19h le 25 9h I Sh le 26) jusquau 26/01Entree payante 13 €) Chateau des Planches salledes fetes 30 exp (PR) Tel 0607448738 Int

38 COURTENAYla 10 km nord de Morestel] Salon du livre et dudisque ancien |9h 19h le 25 9h 18h le 26] jusqu au26/01 Entree gratuite Salle St Ro 12 exp (PR)Tel 06 23 68 35 62 ou 04 37 0514 92 Int

t2 MONTROND-LES-BAINS _

Salon des antiqui tJJ^^Bwitemporain Voirau Vendredi 24/01^"^ _

45 ST-JEAN-LE-BLANCSalon d antiquités |9h30 18hl jusqu au 26/01Entree payante (2 €) Salle Montission rue JacquesDouffiagues 25 exp (PR) Tel 0688934857 Int

49 SOUCELLES

(pres d Angers) Salon antiquités brocante I9h3019h) jusqu au 26/01 Entree payante (3 €) SalleHerve Bazin 25 exp IPR) Tel et fax 03 44 82 54 29Int _

Sl REIMSSalon des antiquités Voirau Vendredi 26/01 _

59 LAMBERSART

louest de Lille] Exposition bourse philatelique (9h17h) jusqu au 26/01 Entree gratuite Ferme duMont Carin 210 rue de Verlmghem 20 exp (PA)Tel 06 80 62 80 51 ou 03 20 92 66 76 Int _

U BRUAY-LA-BUISSIEREla 5 km de Bethune) 9e bourse d échanges de fevesdes rois |9h30 18h) Entree gratuite Avenue de laLiberation galerie commerciale de Cora 25 exp(PAI Tel 03 26 64 07 93 Int _

63 THIERS

la 30 km sud de Vichy] Salon antiquités brocante[9h 19h le 25 9h30 18h le 26) jusqu au 26/01Entree payante (2 50 6) Salle polyvalente Jo Cognetavenue du Progres 25 exp (PR) Tel 06 87 52 34 07Int

68 KAYSERSBERGla 12 km de Colmar) Marche au puces jusquau26/01 Sur le parking du Match route de I ApoutraieTel 06 36 57 85 05 _

69 CHAPONOST

(a 8 km de Lyon) Salon antiquités brocante (9h 19h|jusqu au 26/01 Entree payante (3 €) Salle des

fetes boulevard des Fleurs 40 exp IPRI Tel 0478454879 Int _

69 ECULLY

Bourse philatelique et vieux papiers |9h 12h et 14h17h30l Espace Ecully 7 rue Jean Rigaud rez dejardin Tel 04 78 38 20 79 _

72 CHATEAU-OU-LOIR

11e salon Féerie du parfum I14h 18h Ie25 1 0h17hle26l jusqu au 26/01 Entree gratuite Salledes Recollets rue Aristide Briand 25 exp IPR/PAlTel 02 43 44 35 25 ou 06 03 48 01 33 Int _

75(metro Saint Paul) Brocante jusqu au 26/01Village Sa nt Paul (PR) Tel 01 45 89 32 07 ou 06 15015246 Ext _

75 PARES*

(metro Madeleine) Brocante (7h 1 9h) jusquau26/01 Rue Tronchet (PR) Tel 01 45 89 32 07 ou 0615015246 Ext _

77 SABLONNIERESla 4 km de Villeneuve sur Bellot) Brocante descouturières et de la dentelle (Sh 18h) jusqu au26/01 Entree gratuite 2 rue du Domaine ferme duDomane 25 exp (PR/PA) Tel 06035931 16ou0164032096 _

91 MONTLHERYla 28 km de Pans) Puces alimenta re interdit Entreegratuite Champ de Foire boulevard du Téméraire100 exp IPR/PAl Tel 060381 9605 Ext




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..SAMEDI 25 JANVIER

12 ANTONY(pres de Clamart] Salon antiquités brocantejusqu au 26/01 Centre Andre Malraux 1 avenueLeonHarnel 50exp IPR] Tel DUO 7107 63 ou 06 0771 12 56 Int

DIMANCHE 26 JANVIER

I BRUXELLES(Belgique! Foire de I art et des antiquités Voir auSamedi 25/01

CH BULLE(Suisse) 16e brocante + brocante des enfants VoirauVendredi 26/01

M PERONla 20 km de Gex) Salon sur le thème de la science-fiction et du fantastique I9h 18hl Entree gratuiteSalle Champ Fontam route de Peron 10exp IPR/PAI Tel DA 50 56 05 M Int

01 ST-DENIS-LES-BOURG

(pres de Bourg-en-Bresse] Marche aux livres, BD,vinyles CD et DVD |9h30-18h) Entree gratuite Salledes fêtes 10exp IPR) Tel 0474326448 Int

02 ESSIGNY-LE-GRANDla 6 km de Saint Quentin) Bourse multicollection|9h IBM Entree gratuite Salle des fêtes 40 exp[PAI Tel 03 23 63 34 55 Int

04 PIERREVERTla 2 km de Manosque) Foire a la brocante et vide-greniers I7h 17hl Entree gratuite Place de la Maine100 exp IPR/PAI Tel 04 92 76 66 55 ou 06 79 8312 55Ext

Oi MENTON23e broc ettroc Voir au Samedi 25/01

Oi ROOUEFORT-LES-PINS

(sous-reservel Bourse de militana |8h-17h) Entreepayante (4 €) Salle Charret place Antoine MerleTel 06 85 7719 35 Int et ex!

II FABREZAN(a 9 km de Lezignanl Vide-greniers |7h-1 Sh) Entreegratuite Avenue de I Ancienne Gare IPA/HablTel 04 68 43 63 69 ou 04 6B 43 59 56 Ext

12 ST-GENIEZ-D'OLT

Bourse multicollection (9h-17h30] Entree gratuiteEspace culturel avenue d Espalion 40 exp (PA)Tel 05 65 70 30 29 Int

13 AUBAGNEla 20 km de Marseille) 22e expo-bourse aux cartespostales timbres numismatique et vieux papiersI9h IBM Entree payante 12 €) Centre de CongresAgora ZI LesPaluds 100exp IPR/PAI Tel 0442035475(18h21hl Int

13 BOULBONSalon antiquités brocante Voir au Samedi 25/01

li ANGOULEMESalon des antiquaires Voir au Samedi 25/01

U RUFFECBourse de militana et antiquités militaires (8h-17h)Entree payante 12 6) Salle Louis Petit rue duProfesseur Girard pres d Intermarche 40 exp (PR/PA) Tel 05 45 31 21 65 Int

17 STE-LHEURINE[a 15 km de Jonzac) Brocante et vide greniers (ShIBM Entree gratuite Salle des fetes 30 exp IPR/PA]Tel 0546491226ou0546491886 Int

18 TROUYBourse aux collections Voir au Samedi 25/01

21 EPOISSESla 20 km sud d Avallon] Salon multicollection I9h-18h) Entree payante H €) Espace Rencontres etLoisirs IPR/PAI Tel 06 81 86 58 63 Int

22 LAMBALLEFoire aux puces Voir au Samedi 25/01

U EYMETla 25 km sud de Bergerac) Reunion inter-clubs des

collectionneurs + exposition d objets de barcollection Suze |9h 17h30] Entree gratuite Sallepolyvalente 40 exp (PA) Tel 05 53 23 85 40 ou 06 42503553 Int

25 ORNANSla 25 km de Besancon) Brocante et vide greniersI6h-18hl Entree payante (16) C A L rue de laCorvée 50 exp IPR/PAI Tel 03 81 62 23 98 ou 06 79664569 Int et ex!

26 VALENCE13e bourse auxjouets + salon de la maquette VoirauSamedi 25/01

28 AUTHON-DU-PERCHEBrocante et bric a brac |7h-18hl Entree gratuiteCentre de la commune 120 exp IPR/PA) Tel 0243764522IHBIou0613011897IMB) Ext

29 BOURG-BLANCla 15 km de Brest) Foire aux livres et aux vinylesH0h-18h) Entree payante (150 €] Maison du TempsLibre 50exp (PAI Tel 0964442510 Int

33 BORDEAUX40e salon des antiquaires et de I art contemporainVoir au Samedi 25/01

33 POMEROLla 3 km nord de Libourne) Bourse toutes collections|9h 18h) Entree gratuite Salle polyvalente 70 expIPR/PAI Tel 05 2408 6510 ou 0613421495 Int

3i ST-MAURSalon antiquités brocante Voir au Samedi 25/01

38 COURTENAYSalon du livre et du disque ancien Voirau Samedi25/01

38 ST-ISMIERla 10 km de Grenoble! Salon des collectionneurs defeves des rois et capsules de Champagne t CP VP ettimbres (10h 18hl Entree payante (2 50 €) Salle deI Agora place de I Agora 45 exp (PR/PA) Tel 047652 03 67 Int

39 ARBOISSalon multicollection I9h-17h30) Entree gratuiteSalle omnisport champ de Mars 30 exp IPR/PA)Tel 06 21 89 76 66 Int

«1 ROMORANTIN-LANTHENAYBourse d échanges de miniatures de pieces autosmotos et documentations Salle Sudexpo avenue deVillefranche Tel 02 54 70 44 70 ou 06 89 45 PO 56

42 MONTROND-LES-BAINS ^^Salon des antiquaii T'J^^^Kmporain Voirau Vendredi 24/01 ^

45 CEPOYBourse aux livres cartes postales et vieux papiersISh 18h) Entree gratuite 11 avenue du Chateauderrière la maine salle polyvalente 20 exp [PR/PAITel 0682387737 Int et ex!

IS NOGENT-SUR-VERNISSONla 15 km de Montargis) Bourse des collectionneurs|9h-18h) Entree gratuite 102 rue Georges Bannery 50exp IPR/PA] Tel 02 38 97 68 39 ou fax 02 38 97 6151Int

45 ST-JEAN-LE-BLANCSalon d antiquités Voir au Samedi 25/01

47 AGENla2kmdAgen| Foire aux disques I10h 18h] Entreepayante 12 6) Centre culturel avenue de Verdun 20exp IPR/PAI Tel 06 84 04 95 93 Int

49 CHALONNES-SUR-LOIREla 27 km d Angers) Puces sur le thème de lamusique (9h 18h) Entree gratuite Halle desMariniers 25 exp IPR/PA) Tel 06 24 52 56 09 ou 0675262623 Int

49 SOUCELLESSalon antiquités brocante Voir au Samedi 25/01

51 REIMSSalon des antiquités Voirau Vendredi24/01

54 VANDOEUVRE-LES-NANCYla 1 km de Nancy) 19e salon des collectionneurs I9h17h30l Salle des fetes rue de Parme 32 exp (PR/PA] Tel 03 83 531718 Int

57 BOUZOHV1U.Ela 15 km de Thionville) Salon du collectionneur et deI artisanat I9h 17hl Entree payante (1 50 €] Salle ducomplexe sportif route de Thionville 25 exp [PR/PA)Tel 03 87 92 71 09 ou 06 50 6213 73 Int




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BRAFA7346298300501/GSD/ART/2


75 PARISXBrocante Voir au Samedi 25/01

IS PARISIS*(metro Lamarck Caulamcourt) Antiquitésbrocante Rue Caulamcourt Tel et fax 02 37 24 51 60ou 06 42 37 77 46

76 AMFREVILLE-U-MI-VOIEla 5 km de Rouen] Salon de feves et toutes collections(9h 17H30] Entree payante H 50 €| Salle SimoneSignoret rue Mondes France 40 exp (PR/PA) Tel 0235 23 65 36 ou 02 35 80 03 24 Int

76 CANTELEU(périphérie de Rouen) Salon toutes collections |9n18h| Entree gratuite Centre Calmât avenue deBuchholz pres de la piscine 60 exp (PAI Tel 02 76526973ou0687 107044 Int

76 FREVILLEla 30 km de Rouen] Salon toutes collections |9h18h] Entree gratuite Salle Antoine Corneille foyerrural 30 exp IPR/PAI Tel 0235926069 Int

77 CHAMPS-SUR-MARNElentre Chelles et Noisy le Grandi Salon descollectionneurs (Sh 18h| Entree gratuite Salle JeanEffet allee Pascal Dulphy 35 exp IPR/PAI Tel 0680646773 Int

77 SABLONNIERESBrocante des couturières et de la dentelle Voir auSamedi 25/01

77 SAVIONY-LE-TEMPLEBrocante et vide greniers I5h 18h| Entree gratuiteParking de Lidl rue Cobalt 250 exp IPR/PA] Tel 0891700131 Ext

78 AUBERGENVILLESalon toutes collections (9h 18h) Entree gratuiteMaison des associations 25 rue des Quarante Sous50 exp IPR/PAI Tel 06 71 58 0147 Int

78 LEPERRAY-EN-YVELINESSalon multicollection Salle polyvalente Tel 0621822121

79 COULONOES-SUR-LAUTIZEla 18 km de Niort) 10e bourse des collectionneurs +exposition de collections insolites I9h 18h) Entreegratuite Espace Colonica route de Fontenay (PR)Tel 05 49 75 27 56 Int

M MAMla 20 km de Noyen) Bourse de motana I8h 14h)Entree payante 13 el Salle des fetes 25 exp IPR/PAlTel 03 23 BI 04 30 Int

82 LAVILLE-DIEU-DU-TEMPLEla 11 km ouest de Montauban] Boursemulticollection I9h 17h30) Entree gratuite Saladesfetes 30 exp IPR/PAI Tel 05 63 64 32 78 Int

83 LA DARDEla 5 km de Toulon! 10e salon de la collection |9h18h] Entree gratuite Salle Gerard Philipe avenueCharlesSandro 150exp (PR/PA) Tel 0494089918ou (ax 04 94 08 99 09 Int

St VELLERONla 25 km d Avignon) Bourse d échanges deminiatures autos motos accessoires outillagepubs vintage velos jouets etc |4h 13h) Entreegratuite Marche Agricole chemin des Foulquettes150 exp IPR/PAl Tel 0682761528 Ext

89 SAVIONY-SUR-CLAIRISla 5 km de Courtenay) Puces |7h 18h] Entreegratuite Salle des fetes et terrain communal 60 exp[PR/PAl Tel 06 81 94 59 57 Int et ex!

91 VIUEBON-SUR-YVETTEla 15 km sud de Paris) 34e bourse aux cartespostales timbres et vieux papiers + expositionphilatelque |9h I Sh) Entree gratuite Le GrandDome rue du Grand Dome 100 exp IPR/PAI Tel 0614906251 Int

(pres d Arpajon) Brocante et vide greniers |5h 18hlParking Intermarche 350 exp IPR/PA) Tel 0611056232 Ext

92 ANTONYSalon antiquités brocante Voir au Samedi 25/01

K ASNIERES-SUR-SEINEla 5 km de Paris! Brocante et vide greniers sur lethème des produits de medias livres CD disquesvieux papiers photos etc (9h 18h| Entree payanteH Cl Espace Francis Delage 27 rue de la Concorde60 exp IPR/PAI Tel 06 08 421119 ou 06 65 31 64 40Int

93 NEUILLY-PUISANCEbanlieue est de Paris! Salon toutes collections |9h18h) Entree gratuite Salledesfetes 11 avenue Foch50 exp IPR/PAI Tel 01 43 PO 05 73 Int

H VITRY-SUR-SEINEBrocante et vide greniers I6h 18h) Zone IndustrielleLesArdomes 146 rue Leon Geoffroy (PR/PAl Tel 0621032572

95 BEZONSBourse aux (ivres et vieux papiers (9h 17h) Entreegratuite Espace Louis Aragon rue Francis dePresence Tel 0687819276 Int

95 COMMENY(pres de Magny en Vexin) Bourse d échanges defeves des rois Entree payante |2 Cl Maison du PainTel 01 34 67 41 82 ou 01 30 9910 05 Int

9l MOISSELLES(pres de La Croix Verte) Salon toutes collections I9h17hl Entree gratuite Salle polyvalente rue duMoutier (PR/PAl Tel 0139911467ou0139351898Int

95 SANNOISla 15 km de Pans) 23e bourse toutes collectionsI9h30 18hl Entree gratuite Salle Cyrano deBergerac place du General Leclerc 56 exp IPR/PA)Tel 01 34 11 31 26 Int

95 SURVILLIERSla 30 km de Paris) Salon du collectionneur et deI artisanat |9h 16h) Entree gratuite Salledesfetesplace Dhuicque 50 exp IPR/PAl Tel 01 34686884Int

LUNDI 27 JANVIERB BRUXELLES

(Belgique) Foire de lart et des antiquités Voir auSamedi 25/01


MARDI 2l JANVIERB BRUXELLES

(Belgique! Foire de I art et des antiquités Voir auSamedi 25/01 _

33 BORDEAUX40e salon des antiquaires et de lart contemporainVoir au Samedi 25/01

MERCREDI 2» JANVIERB BRUXELLES

(Belgique! Foire de I art et des antiquités Voir luSamedi 25/01

33 BORDEAUX40e salon des antiquaires et de I art contemporainVoir au Samedi 25/0 i

JEUDI 30 JANVIER

B BRUXELLES(Belgique) Foire de I art et des antiquités Voir auSamedi 25/01

16 ANGOULEMEFestival de la BD jusqu au 2/02 Entree payante

Centre ville Tel 05 45 97 36 50 Int


VENDREDI 31 JANVIER

B BRUXELLES(Belgique! Foire de I art et des antiquités Voir auSamedi 25/01

I LUXEMBOURG(Luxembourg! Salondartetdantiquites|11h 19hLadies day le 3l jusqu au 3/02 Entree payanteIS €) Luxexpo halls 2 et 3 10 Circuit dè la FoireInternationale Luxembourg Kirchberg 100 exp(PR! Tel IOP 352] 439 91 Int

16 ANGOULEMEFestival de la BD Voir au Jeudi 30/01

33 BORDEAUX40e salon des antiquaires et de I art contemporainVoir au Samedi 25/01 __

95 ENOHIEN-LES-BAINS49esalondesantiquaires(14h 19hle31 lOh Wi les1eret2l jusquau2/02 Entree payante 13 €) Salledes fetes face au Casino 24 exp (PR! Tel 0609750794ou0684386210 Int

SAMEDI 1er FEVRIERB BRUXELLES

(Belgique! Foire de I art et des antiquités Voir auSamedi 25/01

B WANZE(Belgique a 2 km d Muy] Bourse de materiel depeche d occasion (9h Uht Entree payante (1 €lSalle Jacques Brel place Faniel 50 exp IPR/PA]Tel IOP 32! 497 97 90 37 Int

L LUXEMBOURG(Luxembourg) Salon d art et d antiquités Voir auVendredi 31/01

07 OUILHERAND-GRANOES(pres de Valence) Exposition bourse de mineraux etfossiles I9h30 18h) jusqu au 2/02 Entree payante(2 Cl Salle Agora avenue Georges Clemenceau 25exp |PR/PA|Tel0475405826 Int

10 LA CHAPELLE-ST-LUC(pres de Troyes) 10e foire aux livres disques et DVD(Vh 18W jusqu au 2/02 Entree gratutte EspaceSalengro 26 avenue Salengro Tel 06 28 84 25 65 ou0980384440 Int

10 ST-JULIEN-LES-VILLAS(a 2 km de Troyes! 24e bourse de cartes postalesphilatélie monnaies etc |8h30 17h) Entree payante12 50 €) Salle polyvalente allee du Chateau desCours 50 exp (PR/PAl Tel 03 25 75 58 31 |18h-20h)Int _^____


16 CHAMPNIERS(au nord d Angouleme) Snc a brac et vide-greniersI8h Iflh) Entree gratuite Salle polyvalente PaulDambier 70 exp IPR/PA) Tel 0613 OI tt 61 Int etex!

21 OUETIONYla 2 km de Dijon) 22e salon antiquités brocante ll 3h19h le 1er 10h 1 Sh le 2) jusqu au 2/02 Entreepayante (2 Cl Salle Mendes France rue des Vergers30 exp (PRI Tel 03 80 46 41 38 ou 06 70 60 63 50 Int

21 SAULON-LA-CHAPELLEVide greniers + foire artisanale jusqu au 2/02Salle de i Union et exterieurs Tel 03 80 49 20 67 ou0760754773 Int etent

21 TALANT(pres de Dijon) Braderie de livres H Oh 19hle2 10h17h le 3) jusqu au 2/02 Entree payante (1 €1Complexe Marie Therese Eyquem 2 chemin desAges (PA) Tel 0676829017 Int




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BRAFA7346298300501/GSD/ART/2


..SAMED11« FEVRIER24 MONTIGNAC

la 15 km de Sarlat la Caneda) Antiquités brocanteI8h 18h] jusquau 2/02 Entree gratuite Salle desfetes et alentours 50exp (PR! Tel 0616730402 Intetext

31 ORATENTOURla 10 km de Toulouse) Bourse d échanges demmatures p eces auto moto anciennes etdocumentation I8h 1 Shi jusquau 2/02 Sallepolyvalente 110exp IPR/PA] Tel 0644208309 Intetext


33 ST-MEDARD-EN-JALLESla 15 km de Bordeaux] Bourse toutes collections|9h 18h) jusquau 2/02 Entree gratuite Village deCaupian salle Louise M chel 40 exp IPR/PA] Tel 0556055125 Int

33 VENDAYS-MONTAUVETFoire aux livres BD et vieux papiers I10h 19h)jusqu au 2/02 Entree gratuite Dans la sallepolyvalente SOexp IPR/PA) Tel 0416564910ou0556094159 Int

U CONGESla 15 km de St Nazaire] 8e week end du vieux papieret de la carte postale |9h I Sh) jusqu au 2/02Entree gratuite Salle Les Guifettes rue LeoLagrange 45 exp IPR/PA) Tel 02 40 91 00 55 ouIax0240910475 Int

49 SEORESalon antiquités brocante |10h 19h) jusqu au 2/02

Entree payante 13 €) Parc des expositions route dePouance 40 exp IPR) Tel 0241 61 21 29 Int

52 HONTIER-EN-DERSalon d antiquités |14h 19h le 1er 10h 18h le 2ljusqu au 2/02 Entree payante 12 €) Centre sportif30 exp IPR) Tel 06 83 51 8410 Int

59 BEROUESla 10 km de Dunkerque) Foire aux livres et auxcollections |9h 1 Sh le 1 er 9h 17h le 2) jusqu au2/02 Entree gratuite Salle Looten rue Leon Claeys40 exp IPR/PAl Tel 0328681785 Int

59 PONT-A-MARCOla 15 km sud de Lille] 17e salon du chemin de fer etdu model sme ferroviaire HOh 18h) )usqu au 2/02

Entree payante |3 50 €l Salle des sports rue de laGare Tel 06 85 24 37 49 Int

60 BREUIL-LE-5EC(entre Compiegne et Beauvais) Bourse d échangesde capsules de Champagne et de feves (9h 16h]Entree gratuite Salle des fetes 130 exp (PA) Têt 03M 78 41 76 ou 061714 28 91 Int

60 COMPIEGNEBourse d échanges de plaques de muselets deChampagne (9h 17h30] Entree payante (2 50 €)Centre de Rencontres de la Victoire rue St Joseph450 exp [PAI Tel 03 44 35 30 41 Int

62 CAUVINla 15 km de Lens) Bourse multicollection |9h 17h)Entree gratuite Salle Pascal avenue Montaigne 50

exp IPR/PAl Tel 03 21 37 6718 ou 03 2137 69 42 Int63 CHAMALIERES

la 2 km de Clermont Ferrand] Salon antiquitésbrocante |9h 19h le ler 9h30 18h le 2] jusquau2/02 Entree payante 12 50 el Salle Courty avenueBergougnan a cote du musee de la Resistance 20exp iPRI Tel 06 87 52 34 07 Int

67 MOLSHEIMla 20 km de Strasbourg! Salon des antiquitésmilitaire et de chasse I14h 19hle1er9h Un le 2]jusqu au 2/02 Entree payante 15 €) Salle de laMonnaie 50 exp IPR/PAl Tel 09 52 48 95 42 ou 09 52822190 Int

75 PARISIS»(metro Corvisart) Antiquités brocante jusqu au2/02 Boulevard Blanqui Tel et fax 02 37 24 51 60 ou0642377746

75 PARIS 16*(metro Eglise d Auteuil] Brocante I7h 19hljusqu au 2/02 Maison de la Radio rue Gros (PR]Tel 0145 89 32 07 ou 0615 01 52 46 Ext

86 COUHEBourse d échanges de Kinder (10h-17hj Entreegratuite Salle des fetes rue d Hermoor |PA) Tel 0688258645 Int

86 ST-BENOIT(pres de Portiers! 36e bourse toutes collections (9h18h le 1er 9h30 18h le 2l jusqu au 2/02 Entreepayante 12 6) I avenue du Champ de la Caille 50 expIPRI Tel 0617340465ou0549481217 Int

91 ITTEVILLEla 2 km de Ballancourt sur Essonne) 39eexposition bourse multicollection et 36e salon depeinture |9h 18h) jusqu au 2/02 Entree gratuiteEspace culturel Georges Brassens rue des GrivesIPR/PAl Tel 01 64 9312 78 Int

94 VINCENNESFestival du cinema I9h 20h| jusqu au 2/02 Entreegratuite Centre ville IPR/PA] Tel 01 43 98 27 37 ou0660380452 Int

95 ENGHIEN-LES-BAINS

49e salon des antiquaires Voir au Vendredi 31/01K SARCELLES

21e salon des collectionneurs 19h30 I Sh) Entreegratuite Salle Andre Malraux rue Taillepied 30 expIPR/PAl Tel 0603357390 Int etext

DIMANCHE 2 FEVRIER

B BRUXELLES

[Belgique! Foire de I art et des antiquités VoirauSamedi 25/01

1 VERONA(Italie] Bourse d échanges de jouets anciens etmodeles réduits I10h 16h) Entree gratuite Fiera diVerona Viale del Lavera 200 exp (PAI Tel I0039I458032929 Int

L LUXEMBOURG(Luxembourg] Salon d art et d antiquités Voir auVendredi 31/01

02 CONOREN29e exposition bourse toutes collections (9h 18h|Entree gratu te Salle Brunehaut maine Tel 03 23

57013407 6UILHERAND-GRANGES

Exposition bourse de mineraux et fossiles Voir auSamedi 1/02

OS AMAGNE(a 10 km de Rethel] Bourse multicollection |8h17h30l Entree payante H 50 €) Salle Rimbaud 25exp IPR/PAl Tel 03 24 72 07 52 Int

10 UCHAPELLE-ST-LUC10e foire aux livres disques et DVD Voir au Samedi1/02

13 LANÇON-PROVENCE[a 6 km de Salon de Provence) Bourse toutescollections I8h 18h) Entree gratuite Gymnase 40exp IPR/PAl Tel 04 90 42 90 83 ou 04 90 42 93 58 Int

U BOURGUEBUSla 7 km de Caen) 20e rencontre des collectionneursde miniatures autos tra ns maquettes et jouetsanciens avec bourse d échanges I9h 17h) Entreepayante (2 50 €) Salle des fetes a cote de la maine30 exp IPR/PAl Tel et fax 02 31 5021 90 Int

14 IFSla 5 km sud de Caen] Salon toutes collections I9h18h) Entree payante (1 €1 Salle des fetes FrancoisMitterrand place de la Maine 25 exp IPR/PAl Tel 0231 344834ou068911 0572 Int


16 RUFFECSalon des antiquaires et brocanteurs (9h 18hl SalleLouis Petit rue du Professeur Girard presd Intermarche 40 exp (PR) Tel 0545312165 Int etart

16 SOYAUX

(a 3 km d Angoulême) 18e bourse d échanges autosmotos jouets anciens et documentation |8h 18h)Entree gratuite Gymnase Albert Gregoire 120 expIPR/PA)Tel0545606641 Int

17 AULNAYla 18 km de St Jean dAngely] Bourse photocinema materiel ancien et collection |9h 18h]Entree gratuite Salle municipale place Charles deGaulle 30 exp IPR/PA) Tel 05 46 331135 ou 05 46 262427 Int

18 BOURGESla 30 km sud de Vierzon) 15e bourse toutescollections I8h30 17h30l Entree gratuite Sallepolyvalente d Asnieres les Bourges 70 exp IPR/PA]Tel 02 48 96 61 23 ou 06 32 56 73 22 Int

21 QUETIGNY22e salon antiquités brocante Voir au Samedi 1/02

21 ST-APOLUNAIREBrocante et vide greniers |9h 18h) Entree payantell €) Espace Tabouret des Accords rue FrancoisMitterand 75 exp IPR/PA) Tel 03 80 47 56 44 (apres18hl

21 SAULON-LA-CHAPELLEVide greniers + foire artisanale Voir au Samedi 1/02

21 TALANTBraderie de livres VoirauSamedi 1/02

22 BINICla 12 km de St Brieuc) Brocante et vide greniers|9h 18h) Entree payante ll 50 el Salle de I Estranrue du General de Gaulle 50 exp IPR/PAl Tel 02 96736832 Int

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BRAFA3060748300524/GTA/MAG/2


BRAFA'14 À BRUXELLESEn tant que premier rendez-vous international du marché del'art de l'année, la BRAFA est toujours attendue avec intérêt et

AIVP K Xl \\ cunosité par nombre de collectionneurs et de professionnels del'art Pour son édition 2014, elle réunira 131 exposants, parmilesquels 51 belges (38%) et 80 internationaux (62%), origi-naires de plus d'une douzaine de pays Allemagne, Autriche,Canada, Danemark, Espagne, France, Grande-Bretagne,Hongrie, Italie, Japon, Luxembourg, Monaco, Pays-Bas,Suisse et USA Chaque édition constitue une opportunité dedécouvrir de nouvelles galènes, parmi lesquelles cette année

James Bauerle KunitRIndel (Copenhague), Carpenter Workshop Gallery (Londres), Jean-Chnstophe Charbonnier (Pans), Cité de la Céramique (Sèvres), Yann Ferrandin (Pans),Foundation Fine Art SVE (Montreux), Willy Huybrechts (Pans), Kovacek Spiegelgasse(Vienne), Lux Art Consulting (Luxembourg), Robertaebasta (Milan), Pierre Segoura (Pans)ou encore Costermans (Bruxelles) qui fêtera ses 175 années d'existence durant la BRAFALes visiteurs de la foire se réjouiront également de retrouver les galènes J Bastien Art(Bruxelles), Michel Descours (Lyon), Bernard Dulon (Pans), Jan Roelofs (Maastncht),Schoffel-Valluet (Pans), Seghers (Ostende) et Tradart (Genève - Bruxelles) BRAFA 14 -Bruxelles, Tour & Taxis Du 25 janvier au 2 févner 2014, de 11 à 19h wwwbnifa.be

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Eléments de recherche : BRAFA ou Brussels Antique and Fine Arts fair ou FOIRE DES ANTIQUAIRES DE BRUXELLES ou TOUR ET TAXIS : du25/01 au 02/02/14 à Bruxelles (Belgique), toutes citations

TOIRE d'objet

Dans cette histoire d'objet, nous alk™aborder l'une des oeuvres les plus emblématiques de l'art

luba : le très fameux masque-heaume cornu EO.0.0.23470

(fig. 1-4). Ce masque fut collecte pai' I officier O Michaux

lorsqu'il occupa militairement le village de Liudii en mors

18961 (Ceyssens. 2011. p. 44-46). En 1919, le masque re-

joignait les collections Hu MHAC et entrait par cette \oie

dans Ic monde de l'exposition muséale (fig. 6). des publica-

tions, (fig. 3) et des produits dérivés tels que les porte-clefs

et les timbres (fig. 5).

Pourtant, l'intégrité plastique même du masque et son

image tarit plébiscitée ont fait l'objet dc quèlques modifica-

tions au cours du XX' siècle. Ainsi, peu de temps après l'ar-

rivée du masque au MRAC (Musée royal de l'Afrique

centrale), un membre du musée crut bon d'adjoindre une

jupe en fibres végétale de la région des Bangala au cou du

masque dans un souci dc bonne présentation muséale (fig.

4). Cet ajout, probablement effectué dans les années 1920.

resta en place jusqu'au début des années 1960.

Durant cette même période, un élément faisant partie in-

tégrante du masque connut une saga assez intéressante ; il

s'agit de l'oiseau figurant à l'arrière du crâne. Ce volatile,

certainement déjà très endommagé lors de son arrivée au

musée fut plusieurs fois restauré et était présent er même

temps que la « jupe » bangala dans les années 1920 (Rg. 6)

Ce que peutdire un masque

RÉFLEXIONS ICONOGRAPHIQUESAUTOUR D'UN CHEF-D'ŒUVRE

DU MRAC

II disparut pai' la sui(ej et ne retrouva définitivement son «

perchoir » que dani le courant rie l'année 2005 durant la-

quelle le masque prestigieux ful restauré

Or. nous allons voir que si l'ajout puis le retrait de la « jupe

bangala » n'eut guère d'influence sur l'étude du masque, il

nen va pas de même pour l'oiseau : ce dernier élément se

heurte aux énigmes indissociables de l'analyse de l'objet,

dont nous allons maintenant aborder certains aspects.

Cornes ou tresses ?

Ce qui frappe lorsqu'on observe le masque de Tervuren.

c'est l'harmonie entre le visage humain paisible, comme em-

preint d'oninsme, el les protubérances qui l'encadrent de

manière dynamique. Si nous utilisons ici le terme neutre de

protubérances, c'est que les avis divergent quant à leur in-

terprétation. Certains auteurs y voient une forme de coif-

fure, d'autres en revanche croient discerner des corne?

animales. Qu'en est-il exactement '*

Pour les partisans de la coiffure, ces protubérances ne sont

rien d'autre qu'un assemblage de la chevelure en tresses

dont l'aspect rappelle celui de cornes. ' Cette interprétation

se fonde en partie sur l'étude de photographies, de dessins,

de notes portant sur des coiffures aujourd'hui disparues du

Katanga et du Kasaï. comme les aquarelles de W F P Burton

(fig. 7). En résumé, les partisans de la coiffure ne rejettent

l'or Julien Volper

FIG 1 Masque-heaume

Luba, R D Congo

Bois (Rtunodendron rauianenu)

H 38cm

Musée royal de l'Afrique centrale

tervuren GO O O 23470

Collecte par O Michaux en mars

1896. dans le village de tuulu, region

de Kabongo

© Musee royal de l'Afrique centrale

PACE SUIVANTE

PIC 2 (EN HAUT À

DROITE) Vue frontale de la

fig 1

© Musée royal de l'Afrique centrale

PIC 3 (EN BAS AU MILIEU)

Photo couleur du masque de

la fig 1 ll s'agit certainement

du cliché le plus utilisé dans

les publications récentes


Photo R Asselberghs

PIC 4 (EN BAS A DROITE) :

Vue latérale de la fig. 1





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PIC 5 (CI-DESSUS) Dessin

préparatoire pour un projet

de timbre a l'effigie du

masque-heaume de la fig 1

Musee royal de I Afrique centrale

Tervuren HO 1963 73 11 79

© Musee royal dc I Afrique centrale

PIC 6 (CI-DESSOUS)

Af'iche du MRAC (cx-Musee

du Congo Belge)

conçue par I Van Noten en

1949Musee royal de I Afrique centrale,

Tervuren HO 1949 16116-3

© Musee royal de I Afrique centrale

MISEE Dl CONGO BELGETERVUREN-BELGIQUE




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FIG 7 Type de coiffurecornue luba de la region dulac Boya Dessin de W F PBurton entre 1915 et 1930Musee royal de I Afrique centraleTervuren EA 2007 3 1 33

© Musee royal de Afrique centrale

PIC S (Cl DESSUS)Masque heaume a tressescornues Bena MballaR D CongoBois H 48 cm

Seattle Art Muséum (SAM)

81 1/868 Don de K white & The

Bce ng Company

6 Seattle Art Muséum

pas tout a hut l'idée des tomes maîs réfutent une mtcrpie-

tation liop lommaite Poui eux, il ne s agit pas de cornes

maîs bien d'évocation de cornes

Cependant dans Ie tas dc I exemplaire de la figure I

r elle explication ne sautait totalement tom aine rc Poui de-

velopper u Ht hvpothese, il importe tout dabord de ptpti-

sei que K n lasque de Tervuren n'est pas le seul à présenter

de telles protubérantes On les lt treme sur des masques dits

Bena MbaJla4 (fig 8), sen des ivoiies de style sonpve (fip

9) sur des coupes céphalomorphes luba occidentales ou ka

nvok (fig 10) et même sur des stulptuies montrant une

forte influence stylistique hemba (ng 12)

Cependant le traitement plastique de ces extioissances

sur les pieces piecitees est fort différent de telui des tomes

du masque de la figure I Vee tes oeuvres les artistes ne

laissent planer aucun doute quant à la natale des protubé-

rantts l'ar leur finc«se et leurs incisions savamment dispo-

sées elles sont tiaitees comme une ( oiffure srvhsee , elles ne

présentent pas l'aspect rude et puissant de tomes vents

bles elles sont tiop < civilisées » poui cela II n eu v a pas de

même pour le masque de la ftgme I dont le visage semble

davantage encadre par de robustes cornes que par des

Hess» s d cc mst pas la p r e sence dc mot i f s inc I M » qui

rcmtrediia celle hvpothe»e ( f i p l i ) ( i s motifs lout moin»

pensera rie,», onu? ment» l a p i l l a i i i » qu ,in\ i lei ors qui omem

les ilivtons en (Onu s di l i o v i d t » qu u t i l i sa ien t d i f l c t u i t »

gioupi's e ultlliels ( immolai» tels qui Ic1» I i i l i iw . io i l l i sk i l l i a

L u t chose i e »te u pt ndanl u i tanit »j I hvpoi lu»* d i ^

tome» veritable i i sl letrnnt l i l i - cinram! (alalemc lit uni

C|ue»tion subsicliane e i Ile de i iclcnulle ation /iKtlogicjUO

Buffle ou bélier ?

Certain» ali u anisK» e (in i tudit iem lt masque dc langui t I

et qui tentèrent de sein rei aune appioiln iionogra|)lii([ui

du masque mterpreterenl » e » cornes i online étant « H t »

d'un bélier (Oi u anes) d a u l i e » e n i t \ a i i i ln c i i i n n t v ths

te rne rc t l l c s cl un bufflf (Silice/HA <affu) Puisque I on a K i

affaire a l'un de» eleme lits les plus in lj n ) i t , i u t » cle 11 in isep u

nousaDonstentei di von Cjui Isc leiiitnl» piuvmt elie i i i i s t n

avant poui la defense cle diac uni cle» dc u\ opinions

r n te qui concerne le i attac hf ment au bi lu i I a sp te i

très mt un e des e ornes eveque imnianqu il lit ment I anal o

mie d un ovin (dg H) Pai ailleiiis I ethnographie fournil

également matiere a cet te i in t ip ie ta t ion I n e l f e i eni san

grâce aiLxtiavaux cit ( Pctndis (200ï) t|u tl i \ i s tc ( u n i

i itou e luntii dt » masques-heaumes a tae u s humanisé doté

de cornes, les chikuxmga (fip 15) quieiilietienneiit cle ina

nièie certaine un lien iconique a v t c le bélier ' On com

piendrades lors aisément comment ctt animal a pu devenir

un sérieux concurrent poui ce qui i sl de l a n a l v s e du

masque de Ten-uren




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PIC 12 (A GAUCHE)Statuette de style hembaisanta coiffure cornueR D Congoic s H 26 cm

Ex Coll Baudouin de Grunne

Collection privee USA

Photo R Asselberghs

PIC 13 (CI-DESSOUS)Vue dorsale du masque de lafigl© Musee royal de I Afrique centrale

PIC 9 (PAGE PRECEDENTE)Pendentif Songye,R D Congovoire d hippopotame L 17 cm

Collection M de Toledo Photo studio

Ph lippe de Formanoir Paso Doble

s [v/tex momDassae) H 21cm

Musée royal de f Afrique centrale

Tervuren ED 1980 2 490

Ancienne collection J Waschot

© Musee royal de I Atrque centrale

FIG 11 Carte situant lesobjets cites sur le terrainFIG 10 (CI-DESSUS)

Coupe cephalomorpheLuba occidentaux ? Kanyok ~>R D Congo

© Tnbcti An magazine carte

Frédéric Cloth

tcj'E p'E

BURUNDI

LUBAOCCIDENTAUX

LUBAORIENTAUX

LUBACENTRAUX




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PIC. 14 (CI-DESSUS). Vue

latérale du masque de la fig 1

présentant l'oiseau restauré

© Musée royal de l'Afrique centrale

Photo J Van de Vyver

Le replacement définitif de l'oiseau à

l'arriére du masque est le fruit d'unecollaboration scientifique efficace à

laquelle participèrent A-M Bouttiaux(MRAC) G Dewispeiaere (ENSAV-la

Carrere) et M Ghysels (Scantix) Le

financement de cette 'estau ration fut

assuré par le fonds InBev-Baillet Latour

PIC 15 (CI-CONTRE)'

Masque-heaume chikwanga

Luntu, R D Congo

Bois et pigments H 38 cm

Collection privee belge

Cependant, le deuxième animal, dont la candidature ico-

nographique apparaît d'un prime abord moins judicieuse.

possède hu aussi de sérieux arguments însi, la manière

dont les cornes sont implantées, et rpii se distingue par une

base massive, rappelle fortement les caractéristiques de

colles d'un buffle. On peut néanmoins rétorquer à cette ob-

servation qu'elle n'évince que tres difficilement « l'hypothèse

bélier » dans le sens où elle ne justifie pas la courbe exagé-

rée des cornes qui va de l'arrière vers l'avant et non vers

l'extérieur. Pourtant, cette courbure peut, elle aussi, servir

« l'hypothèse buffle » pour peu que l'on quitte le domaine

de la stricte, représentation naturaliste pour l'aborder sous

l'angle de la technicité et de l'esthétique.

De fait, si l'on compare l'exemplaire de la figure I avec un

masque buffle tabwa (fig. 17). on se rend immédiatement

compte de la différence de volume de matière nécessaire à

leur fabrication I f niaMjue de Tervureri est, répétons-le, de

type heaume, alors que celui des Tabwa est facial. Sculpter

tm manque-heaume, monoxyle demande un tronc d'arbre

suffisamment imposant Si l'on devait rajouter à cela un dé-

veloppement cornu s'étendant honzontalemenl dans un

souci naturaliste, il y a fort à parier qu'il serait difficile de

trouver un tronc de mugongo (Ricinodendron routonenii)

assez large pour mener à bien cette opération ; sans comp-

ter que les risques dc fêlure augmenteraient avec la masse.

D'autre part, à la différence de son cousin tabwa, le

masque-heaume de Tervuren ne représente pas à propre-

ment parler un buffle, mais relève clairement d'une notu-

mlistische permutation c'est-à-dire, dans le cas présent, de

l'adroite combinaison d'éléments humains et animaliers

D'un point de vue esthétique, le choix de cornes représen-

tées de façon réaliste risquerait de nuire à l'équilibre formel

de l'objet axé autour de la rondeur du visage humain Des

exemples d'adaptation formelle pour un besoin plastique se

retrouvent dans d'autres cultures du monde. De fait, F Boas

(rééd 2003, p. 249) puise dans la culture tlingit pour pré-

senter im cas d'adaptation d'un modèle plastique (l'orque)

à sa destination fonctionnelle (la massue). La nageoire dor-

sale dè l'épaulard (Orcinus oren) est nécessairement présente,

car elle est le symbole plastique principal de ce cétacé. Pour-

tant, si l'aileron était représenté dressé comme cela s'observe

dans la nature, mais aussi habituellement dans l'art tlingit

ou haïda, cela rendrait la massue pen ergonomique C'est

FIG. 16 : Dessin d'une massue de chasse tlmglit conservée au

American Muséum of Natural History de New York, mv E/242

© Tn&a/ Ad magazine




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PIC 17 Masque buffle et son

costume Tabwa R D Congo

Bc s (Erythnna tomen(osa) et fibres

végétales H 25 cm (masque en bais)

Musée royal de I Afrique centrale Tervuren

EC O O 34073

Colere par G de Witte au début des

annees 1930 dans la reg on du Marurgu

© Musee royal ds I Afrique centrale




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donc un souci de < beauté utilitaire > qui amena un artiste

thngit à rabattre la nageoire et la queue de l'animal marin

qu'il sculptait (fig 16) Nous pouvons imaginer un chemi

nement esthetique identique a propos du masque de la fi-

guie I Qui plus est, cette adaptation des cornes du buffle a

un visage humain trouve une correspondance dans d'autres

expressions ai touques En revenant a la coiffure dessinée

par W F P Burton (fig 7) nous nous rendons compte que

celte adaptation foi nielle étail tomme et reconnue tomme

l'atteste la legende originale du document < The minka

tanga head-dress, once worn bv Kabongo s headmen

alouini lake Bova is supposed to resemble the horns of a

buffalo > (La coiffure mikatanga portée jadis par tel, chefs

cfe Kabongo, pres du fac Bo\ a, est censée eioquer les cornes

d un buffle)

Le dessin de k iiguie 7 démontre que la coillure du buf-

fle n'est pas exécutée sur un large plan horizontal maîs bien

structurée autour de la rondeur du visage Tous ces diffe-

lents éléments nous invitent donc a considéier comme plus

vraisemblable la représentation de cornes de buffle pour le

masque de la figure I

Arrives a ce stade de la démonstration, nous devons reve-

nir sur un élément mentionné au début de I article et qui

semble avoir éte quelque peu oublié l'oiseau Bien que

tres endommagé, I animal peut revelei cei taines mforma-

uon> Premièrement, on se rend compte qu initialement le

volaille disposait de ti ois points d'attache (fig 13) deux

pour les patte1- et un pour le bec Compte tenu de son em-

placement entre deux protubérances évoquant des cornes

on peut supposer que notre tm gourmet s'apparente A un

tvpe d'oiseau perchant sur certains mammifères et/ ou pou

vant faire pitance de quèlques parasites

Pour mieux identifier I animal, nous devons ici évoquer

un détail anatomique de l'oiseau qui a sun écu le long cou

Le choix effectué par le sculpteur de realiser avec minutie un

oiseau pourvu d un fin cou serpentin, entreprise périlleuse

car fragilisant I ensemble, dans la masse du biot de bois

avant servi a réaliser le masque montre I importante de tt

détail II y a donc de fortes chances que nous sovonc ici en

fat e du symbole plastique principal dc la bête Or dans la

zone géographique qui nous concerne un candidat polen

tie! peut êlie relié aux indices laissés par la stulpluie le

héron garde-bœuf (Bubulcus ibis)

Le garde bceuf se trouve souvent a proximite des grands

mammifères et se nourrit au sol de diverses petites proies

qu effiayenl el débusquent involontairement les pas des

animaux lourds fl peut également becqueter divers para

sites (mouches, tiques) présents sur ses perchoirs anima-

liers, maîs, à la difféiente du pique bœuf,6 il est peu

familier de cette pratique Bien que I animal puisse choisit

de se sustenter aux côtés d'animaux domestiques (comme

des chevaux, des vaches ou des ovins), on se rend compte

que dans les zones d \frique centrale peu dédiées à l'élevage

intensif (te que I on peut raisonnablement supposer être le

tas pour le Katanga du XIV siècle) l'oiseau préfère la tom-

pagnie d'animaux sauvages tels les grands bovidés Ceci

nous conduit naturellement à dire que la présence du Bu

bulcus ibis sur le masque appoi te un crédit supplémentaire

à I hypothèse buffle

Par ailleurs la présence d'un oiseau trônant entre deux

tomes n'a pas vraiment sa plate dans le domaine de la coif-

fure zoomorphe Donc a moins d évoquer un jour la légende

d'un Zeuxis luba, couleur de surcroît, capable de tromper la

nature au point de realiser des tresse-cornes > si réalistes

qu elles invitaient les oiseaux à se poser on peut bel et bien

soutenu que le masque de lervuren lepiésenle une têle hu-

maine entadiee dc coi nes de buffle et avant comme com-

pagnon un garde-bœuf

Comme nous n avons pas aborde ici les questions tou-

chant a la fonction même du masque certains lecteurs peu

vent au terme de cette étude se sentir lèses et en di oit de

se demander s il fallait consacrer autanl de pages pour ar-

river a une conclusion d appaience simple laissant entore

en suspens nombre d'interrogations Pourtant, nous avons ici

surtout voulu montrer que lorsque I on aboide une œuvre

appartenanl à un passé lévolu il importe de lire le mieux

possible celte pièce avanl de se livrer à des analyses plus ap

profonde louchant à son rôle socio-culturel et à sa stvhs-

tiquc En un mot, nous nous sommes contentes ici de poser

les bases de l'édifice analvtique du manque de Tervuien qui

sonl, reconnaissons le, faites de plumes el de cornes

Cette étude fut initialement élaborée à l'occasion desBRAFA Art Talks du 29 janvier 2014, à Bruxelles, ettenait lieu de présentation généraliste touchant à laméthodologie d'analyse d'une oeuvre africaine surlaquelle peu d'informations ethnographiques sont

Pour visionner l'intégralité de cette conférenceorganisée par la BRAFA et BIAPAL en collaborationavec ce magazine, visitez notre site :www.tribalartmagazine.com, ainsi que ceux de nospartenaires : www.brafa.be et www.biapal.be.

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> Vile Journées Internationales du Film sur l'Art,Auditorium du Louvre, 29 janvier > 2 février

> Salon du Livre et des Papiers anciens,Espace Champerret, 14 > 18 fevrier

île-de-france > Festival RussenKo (festival des cultures russes),Le Kremlm-Bicêtre, 24 > 26 janvier

> Playtime (salon dédié à l'enfant),Vincennes, Parc floral, 24 > 27 janvier

> New ! Design à vivre (salon Maison & Objet),Villepinte, 24 > 28 janvier

> Festival international de cinéma jeunes publics,Val-de-Marne, 29 janvier > ll fevrier

regions > Salon des antiquaires & de l'art contemporain,Bordeaux, 25 janvier > 2 fevrier

> 30"30'. Les rencontres de la forme courte,Bordeaux, 27 janvier > 8 fevrier

> Festival international de la Bande Dessinée,Angoulême, 30 janvier > 2 fevrier

> Art Up ! Foire d'art contemporain de Lille,Lille, 13 > 16 fevrier

international > Singapore Biennale,Singapour, > 16 fevrier

> London Art Pair 2014,Londres, Angleterre, 15 > 19 janvier

> LA Art Show,Los Angeles, Etats-Unis, 15 > 19 janvier

> BRAFA (Brussels Antiques & Fine Arts Fair),Bruxelles, Belgique, 25 janvier > 2 fevrier

> India Art Fair,New Delhi, Inde, 30 janvier > 2 fevrier

> Art Rotterdam,Rotterdam, Pays-Bas, 6 > 9 février

> Affordable Art Fair,Bruxelles, Belgique, 7 > 10 fevrier

>ARCO'14,Madrid, Espagne, 19 > 23 fevrier

> Art Innsbruck,

Innsbruck, Autriche, 20 > 23 fevrier

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Sassoon ministreanglais il échut a sasoeur, marquise de

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de Bernard Buffet,130 x 89 cm (Galerie

Tamenaga) Un an apresl'avoir peint l'artisteexposa ce tableau

chez le même galensteau Japon parmi ses

Souvenirs d'Italie

PAR LAURENCE MOUILLEFARINE

p

3 VASE a decor de rayuresoustrisce- technique

délicate qui ne fut produitequ'une annee - dessine

par Fluvio Poli pourSeguso Vetri d Arte

en 1955 (Galerie MarcHeiremans)

4. BUFFET-SCULPTURE,travail americain vers1970 édite par Lane

(Galerie Martel Gremer)5. MEUBLE D'APPUI

en sycomore souligne demetal conçu par EugenePrintz vers 1935 et dont

le plateau est plaqued une dalle d opaline noire(Galerie Wil ly Huybrechts)

uelle spécialité n'es! elle pas illustree a la Brafâ ' La foire de Bruxellese& particulièrement appréciée poursa diversite A parcourir ses 131

stands, qu accueillentles élégantes halles deTour & Taxis le \ isiteur

trouve de la bande dessinee et des livres anciensdes tableaux et des tapis, de I archeologie et dessculptures modernes de l'orfev rene de la verre

ne ancienne comme contemporaine dcs bijoux Cette annee, le domaine des arts decoratifs des xxc et xxic siecle parait s étoffer encoregrace a I arrivée de Willv Huvbrechts, representant de I Art deco, de laCite de la Céramique de Sevres plus dynamique que jamais et de laCarpentersStorkshop Gallery laquelle édite les créations de designerscontemporains Signalons aussi que le nombre des galeries françaisesse renforce - 47 exposants pour 51 belges - plusieurs marchands del'Hexagone participant a ce salon international pour la premiere foiscette annee Ainsi Jean Christophe Charbonnier apporte ses admirâbles armes et armures japonaises alors que Bernard Dulon, YannFerrandm et Schoffel Valluet viennent a la conquête des collectionneurs d arts, premier!,, qui étaient déjà tres gates lors de la derniere cdinon On souhaite a tous ces professionnels de rencontrer a Bruxellesla même fièvre acheteuse qui s'eél fait sentir de la part des amateursdurant les salons de Londres a I automne «BRAFA 2014 du 25 janv er au 2 fevrier Tour SL Taxis Bruxelles www brafa be

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OJD : 29452


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BRAFABRUSSELS ANTIQUES & FINE ARTS PAIR

BRUXELLES, DU 25 JANVIER AU 2 FÉVRIER 2014

Rendez-vous de prestige pour tous Les curieuxet amateurs d'art antique, la Foire ouvre

ses portes aux mélanges, qu'ils soientcontemporains, africains, classiques ouantiques avec 120 participants triés sur levolet, exposant gravures, tapis, mobilier,argenterie ou photographie.

> Tour & Taxis. Av. du Port 86

à 1000 Bruxelles, www.brafa.be

Lumière& couleursIsabelle de Borchgrave invite Thierry BosquetBRUXELLES, JUSQU'AU 21 DÉCEMBRE

Entre l'artiste peintre, scénographe et costumier Thierry Bosquet et Isabellede Borchgrave, c'est 40 ans d'amitié et d'énergie créative dans des universartistiques parallèles. A l'occasion des fêtes de Noel, Thierry réalise, année après

année, un miroir, support miniature deson savoir-faire qu'il offre à son amie.Pièces tout à fait originales et uniques,ces miroirs forment à présent unevéritable collection ici dévoilée. Pour

répondre aux miroirs deThierry, Isabelle

de Borchgrave de son côté dévoile aupublic des créations inédites, en papier,mais également en bronze comme desparavents ou des parfeu en ferforgé. Linebelle exposition conjointe à voiravant les

fêtes de fin d'année.

Ateliers Isabelle de Borchgrave.Chaussée de VIeurgat 73 A à 1050Bruxelles. Du mardi au dimanchede 10h à 18h. Infos: 02/648 53 50,www.isabelledeborchgrave.com

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LES RENDEZ-VOUSF O I R E S , S A L O N S E T M A R C H E S

SALONS D'ANTIQUAIRES

Bordeaux (33)

Quarantième anniversaireLa quarantième édition de l'élégant salon de Bordeaux-Lac :

comportera I lOexposants, un nombre inchangé par rapport [à 2013. Ces participants provenant de la France entières'attendent à un public très international, comme l'annéedernière, dont des Anglais et des Chinois. En effet, à ^KIN-l'étranger. Bordeaux est la ville de France la plus connue Paprès Paris (grâce au vin...). L art contemporain et moderne >sera fièrement représenté avec pas moins d'une quinzaine de stands. Nous noterons aussi, en plus petit nombre, quèlquesrestaurateurs d'art. Trois experts se tiendront gracieusement à la disposition du public sur cette manifestation de dimensionnationale.Du 25 janvier ou

Et aussi...• Reims (51) Le quarante-septièmesalon de Reims reunira 30 exposants, setiendra au Caveau de Castelneau, et seratoujours orchestre par Mme Valleise, du24 au 26 janvier• Angoulême (16) Le prochain salondes antiquaires se tiendra les 25 et 26

janvier, au Logis de Lunesse, avec 50exposants

Rappel !• Fayence (83) L'édition hivernale dusalon se poursuit jusqu'au 5 janvier, auGrand Jardin

Changements de dateet annulations.• Beaune (21) Le salon des antiquairesn est pas prévu cette annee• Grenoble (38) En 2014, le salon desantiquaires ne se tiendra plus en janvier,maîs du 21 au 23 mars.

ETRANGERLuxembourg

(Grand-Duché

de Luxembourg)

Un regardeuropéenC'est le grand salon desantiquaires du Grand Duche IIrassemble 130 participants venusmajoritairement des pays voisins• France, Allemagne BelgiqueUne belle diversite d origine quipermet de decouvrir desproductions européennesvariées. Le niveau est celui d'unbon salon classique français sansélitisme et sans brocanteDu 31 janvier au 3 fevrier, ou porc desexpositions au Ktrchberg

Bruxelles (Belgique)

La Brafa vise les 50 000 entréesCréée en 1955, constituant le plus prestigieuxet plus vaste salon d'antiquaires de Belgique, laBrafa aligne 131 exposants Parmi ceux-ci, outre 51%de Belges, nous remarquerons les Françaisparticulièrement nombreux avec 46 inscrits,maîs aussi les Allemands, les Britanniques lesItaliens, les Néerlandais et même les japonais etles Canadiens En 2013, cette rencontreorganisée par la Chambre royale des antiquairesde Belgique avait accueilli 48 DOO visiteursL objectif déclare en 2014 est d atteindre lesSO DOO entrées Comme toujours, la decorationsera soignée en accord avec la diversité etI originalité dont les exposants font preuve Encomplement, une exposition sera montee encollaboration avec le Musée de I Afriquecentrale deTervuren, I un des plus importants aumonde pour les arts tribaux africainsDu 25 janvier au 2 fevrier, a /'espace Tour et Taxis,avenue c/u Port www brofa be

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> DécembreSAMEDI 6ET DIMANCHE 7 DÉCEMBRE

Lanester (56lFoire a la brocante et aux antiquités70 exposants professionnelsParc des expositions du Paysde Lorient 286 rue Rouget de LisleTél 0297768899expo-congres comOuvert de 10 h à 19 h.

DU SAMEDI 6AU DIMANCHE U DÉCEMBRE

Nîmes (30)Salon des antiquaires90 exposants professionnelsParc des expositions,230 avenue du LanguedocTél 0466849339expo-nimes comOuvert de10hà19h;le 12, nocturne.

SAMED113ET DIMANCHE U DÉCEMBRE

Besançon(25)Brocante de Noel + exposition decoiffes et costumes regionaux200 exposants professionnelsParc des expositions Micropoliset des Congres3 boulevard OuestTel 03 8U1 08 09micropolis frOuvert de 9 ha 18 h.Une belle brocante bien animée

> A l'étrangerDU VENDRED110AU DIMANCHE 12 JANVIER

Namur (Belgique)Antiquités-Brocante et ArtEvent150 exposants professionnelsNamur Expo2 avenue Sergent-VnthoffTel (0032)37664813ou (00 32) 479 870 004deballagenamurbeOuvert de 11 ha 18 h.

DU VENDREDI UAU DIMANCHE 26 JANVIER

Bulles (Suisse)Brocante + brocante des enfantsExposants professionnelset particuliersEspace GruyèreTel [0041)792250610brocplumett ch

DU SAMEDI 25 JANVIERAU DIMANCHE 2 FÉVRIER

Meubles régionaux au salon Antica de Namur.

DU SAMEDI 1er

AU DIMANCHE 9 MARS

Bruxelles (Belgique) Parme (Italie)BRAFA Foire de I artet des antiquités131 exposants professionnelsTour & Taxis, avenue du Port 86C,centre-villeTel 10032)25134831brafa beOuvert de 11 h à 19 h;le 30, nocturnejusqu'à 22 h.

Fauteuils d'époque Charles Xvendus a la BRAFA.

Mercantemfiera salondes antiquités antiquités moderneset collection1 DOO exposants professionnelsViale Délie Esposizioni 393ATel [0039)05219961fiereparma itOuvert de 10 h a 19 h.

DU JEUD113AU DIMANCHE 23 MARS

Bruxelles (Belgique)Eurantica2014 salon de lartet de I antiquité120 exposants professionnelset particuliersBrussels Expo Palais 5Tel [0032)27401030antica beOuvert en semaine, de 14 h à 19 h ;le week-end, de 11 h à I? h ;le 18, Ladies'Days ;le 20, nocturnejusqu'à 23 h.

DU VENDREDI UAU DIMANCHE 23 MARS

Maastricht(Pays-Bas)27e Foire d art et d antiquités265 exposants professionnelsMECC, Maastricht Exhibition &Congress Centre Forum I DOTel [0031)411645090ou [00 3114332521 21tefafcomOuvert de ll ha 19 h;Ie23,de11hà18h.

DU VENDRED118AU LUNDI 21 AVRIL

Ciney (Belgique)Puces et salon des antiquaires600 exposants professionnelsCiney Expo3 rue du Marche-CouvertTel [0032)83213394cineyexpo beOuvert de 10 h à 19 h ;le 18,journée professionnelle dès 14 h.

SAMEDI 26AU DIMANCHE 27 AVRIL

Bruxelles (Belgique)17e Brussels design marketbrocante du design100 exposants professionnelsAncienne Gare Maritime de Touret Taxis, 86c avenue du PortTel (0032)495101601Ouvert le 26, de 14 h à 18 h:le 27, de 9 h 30 a 18 h.Également les 13 et 14 décembre

SAMEDI 6ET DIMANCHE 5 OCTOBRE

Lasne (Belgique)Foire du verreCentre sportif, route d ChainTél (00321495304817foireduverre beOuvert de 10 h à 18 h

DU SAMEDI 4AU DIMANCHE 12 OCTOBRE

Parme (Italie)Mercanteinfiera salon desantiquités, antiquités modernes1 DOO exposants professionnelsViale Délie Esposizioni. 393ATél (0039)05219961fiereparma itOuvert de 10 h à 19 h.

DU VENDREDI 7AU DIMANCHE 16 NOVEMBRE

Namur (Belgique)Antica 2014 salon dartet d antiquités120 exposants professionnelset particuliers2 avenue Sergent VnthoffTel [0032)081321168antica beOuvert en semaine, de 14 h à 19 h ;le week-end, del! hà19h;le11,Ladies'Days, de 14 h a 19 h.

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MARCHE DE L'ART Salons

RETABLE DE SAINT MICHEL sud de I Espagne deuxieme quartdu xve siecle tempera sur gesso 146 x 210 cm De BackkerMedieval Art Hoogstraten (Belgique)

MASQUE OKUYIBLANC art Punu

Lumbo Gabonxixe siecle

bois pigmentskaolin H 24 cm

galerie YannFerrandin Paris

Fin novembre2013 Le president de là Brafale marchand dar tm o d e r n e Haro ldt Kint de Roodenbeke,rev ien t de MoscouAvec d autres dirigeantsde la Brafa il y a rencontredécorateurs et collectionneurslors d'un diner a lAmbassade deBelgique « Pour promouvoir le salona linternational nous élargirons progressvement un cercle autour de Bruxelles ApresParis et Londres qui possèdent un accesaise vers la Belgique grace aux. Thalys etEurostar nous avons désormais Moscou pourobjectif » explique t il Plusieurs groupesde visiteurs russes sont donc attendus pourcette ->9 edition de la doyenne des foiresd antiquaires européennes Pour séduireles collectionneurs internationaux, la Brafalance par ailleurs un systeme de pass offrant

FERNAND LEGER Visage caresse par deux mains sur fondrouge céramique 46 x 33 cm Helene Bailly Gallery Paris

LA BRAFA S'OUVRESUR LE MONDE

Devenue une valeur sûre, la foire bruxelloise essaiedè séduire une clientele plus internationale

aux VIP divers a\antages comme des visitesgratuites de musees oude collections privées

tel I impressionnant ensemble dart contemporain

de loperateur téléphoniqueBelgacom Levenement ma

jeur de ce millesime 2014 de laBrafa demeure cependant une ex

position dceuvres phares du Museeroyal de I Afrique centrale de Tervuren

(ferme pour renovation) La manifestationpourrait séduire les collectionneurs internationaux darts premiers, spécialité tresbien représentée a la Brafa par huit grandesgaleries, notamment les Parisiennes Dulonet Mermoz Les marchands français sonttoujours tres actifs sur la foire representant 35 % des exposants contre 39 % deBelges Galenstes anglais, suisses italienset allemands représentent la quasi totalitédu tiers restant < Parmi la centaine de gale

nes candidates sur liste dattente nous allonsdésormais orienter nos decisions en termede géographie visant la encore a I internatwnalisation >, explique Harold t Kint deRoodenbeke Pour I instant la clientele de laBrafa demeure essentiellement belge maîsles exposants apprécient la presence croîssante des collectionneurs français Ils ontdéjà rencontre quèlques acheteurs russeset, phénomène nou\eau, des Asiatiques« Certains de nos clients chinois effectuentsystématiquement un crochet par Bruxellesquand ils viennent a Pans Pour eux le trajetsemble minime >, commente le marchanddarts décoratifs du xx siecle Rodrigo DiazRomero (galerie Cento Anm) AXELLE CORTY

BRUSSELS ANTIQUES AND FINE ARTS FAIRTour et Taxis avenue du Port SBC Bruxelles3 2 2 5 1 3 4 8 3 1 du 25 janvier au 2 fevriert d m f o s http//bit ly/7ZZ I brafa« BRAFA ART TALKS » cycle de conférencestous les jours a 14h30, en partenariatavec « Connaissance des Arts »

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JACOB FRERES, TABLEA MECANISME acajou

bois patiné bronze dore85 x 204 x 101 cm

Stemitz Paris Cette tablespectaculaire a fait partie

des collections d ElisaBaciocchi princesse de

Piombinoet de Lucquessœur de Napoleon Ie

dans sa splendide VillaReale de Marlia en ItalieLa demeure et le meuble

ont appartenu auxxe siecle au comte

et a la comtesse Pecci-Blunt qui déclaraient

que Napoleon présentaitses plans d etat majorsur cette table « Cest

une legende maîs ie neconnais pas de meuble

comparable On a envied y croire » commente

Guillaume Garcia Moreaude la galerie Stemitz

TÊTE DE MEDUSE ART ROMAIN IIe siecle marbre 0 4 4 5 c m galerieHarmakhis Bruxelles L archéologie est une spécialité prisée par les eruditsd Europe du Nord A la Brafa elle est représentée par douze galeries notammentPhoenix Ancien! Art (Geneve New York) et les Français des galeries ChenelHioco et Ghezelbach Ce bel objet romain sans doute un bouclier de Minerveorne de la tete de la terrifiante gorgone Méduse décapitée par le heros Perseeest presente par la galerie Harmakhis habituellement plus spécialiséeen antiquités égyptiennes Cette œuvre provient d une collection privee belge

PAUL DELVAUX, LES DEUXSrrijpr ig83 nui|esur

papier maroufle sur toile,73 x 54 7 cm galeriedes Modernes ParisA la Brafa on est assurede pouvoir admirer unbeau Magntte ou un beauDelvaux deux artistesbelges tres prises dumarche La galerie desModernes a conservepour la foire cette œuvreréalisée onze ans avantla mort du peintre« Ces sœurs aux bustesnus et la presencede la lune me semblentune reference o I Ecolede Fontainebleau »commente VincentAmiaux qui presenteaussi une belleselection de dessinsd Andy Warhol

DUNOUVEAUPOURWINTERBRUNEAF

Cestle plusancien des« salonsparcours »dédiesaux artspremiers.Initie

en 1983, ce circuit entre galeries spécialiséesdu charmant quartier du Sablon a ete beaucoupimite « Toutefois, Bruneaf avait quelque peuperdu de son dynamisme ces dernieres annees »,reconnaît son nouveau president, le marchandd'art africain Didier Claes Pour relancer l'intérêtdes collectionneurs, le salon innove des janvier,pour son edition d'hiver (lautre a lieu en juin)deux jours avant louverture, un comite d'expertsvisitera les quarantes galeries participantesUn gage d'excellence pour un evenement quientend bien profiter de l'aura de la Brafa A e

WINTER BRUNEAF, quartier du Sablon, Bruxelles,32 2 514 02 09, du 22 au 26 janvier+ d infos http//bitly/7221bruneaf

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MARCHE DE L'ART Portraits

LILIANE ZAFRANI,TOUT POURL'ART CINÉTIQUE

D'origine vénézuélienne, LilianeZafrani (ill ©DR) garde unregard intact sur la creationChargée de la culture pendantvingt cinq ans a I Unesco, ellefut en contact avec les plusgrands, dont Solo, qui lexhor-ta a « se consacrer a lart cme-ttque » Avec le soutien de sonfrere et associe Meyer Zafram,elle ouvre I Espace Meyer Zatraen 2000 Issus de I abstractiongéométrique, ses artistes sontSolo, Francisco Salazar, CarlosCruz Diez, Manuel Menda, ReneUgarte, César Andrade DanoPerez Flores, Narciso Debourg« Ils ont cette géométrie calculéeludique parfois Jai besoin d avoircet equilibre chez moi pour monbien etn Certaine de mes colLchonneurs ont tout change chez euxpour avoir tela » II lui a fallu dixans pour faire connaître ManuelMenda ovationne en 20 f 2 chezHermes Tres impliquée elle realise aujourd'hui une spectaculaire installation de onze mètres,commande speciale dont Mendarêvait depuis cinq ans < L'art doitsortir des musees pour ne pas ymourir ' » v DE M

ESPACE MEYER ZAFRA,4 rue Malher 75004 Pans,OI 427705 34 «MANUELMERIDA, USUYUKI/CHANTIER »du 24 octobre au 15 fevrier+ d infos http //bit ly/72 21 merida

.JL

ARTS TALENTS ENCHERESFAIT SON SHOW

Tout juste lancée en 2013 leur maison de ventes dédiéeaux arts du spectacle brûle déjà les planches Tandem dechoc anime par la passion Romain Lerav (ill a gauche©DR), volontaire et énergique, est expert des arts du spectacle, et Didier Jovenet (ill adroite ©DR) enthousiaste etcommunicant, vient du monde de la decoration Désireuxde « valoriser leur capital professionnel et leur reseau », ilssavent de quoi ils parlent Des 1995, ils créaient I associationCine Costum reunissant cinq mille costumes avec lenvied en faire un jour un musee Apres les archives du MoulinRouge et de Serge Lifar, leur maison de ventes disperserades souvenirs et œuvres dc la succession de Jean Marais, quiseront exposes et vendus dans les fabuleux espaces d'Elephant Paname, pres de la place Vendôme, centre d art et dedanse cree par Laurent et Eannv Fiat On pourra y decouvnr Jean Marais sous un autre jour, a travers ses projetsde textiles ou ses sculptures et surtout son journal intimeinedit v DE M

ARTS TALENTS ENCHERES 3, rue Rossmi 75009 Pans0142330525 VENTE « JEAN MARAIS L HISTOIRE D UNE VIE »le 20 mars apres exposition du 21 janvier au 16 marsa Elephant Paname 10, rue Volney, 75002 Paris+ d infos http//bit ly/7221 marais

ÉDOUARD BERNARD,LASSUREURÉLECTRON LIBRE

Son flegme tranquille et juvemie ne laisse pas deviner toutde suite le dynamisme de sa \ ieprofessionnelle Depuis 2013Édouard Bernard (ill ©DR) piloto le nouveau bureau parisiend Eeckman Art & Insurance, celebre dynastie belge d'assureursdirigée par Marc & Eric Hemeleers petit f i l s du fondateurcourtier qui assure notammentdes marchands de la Brafa (lirep 102) Forme a bonne ecolepar son pere Lucien Bernard,assureur spécialise dans les vehicules de collection, EdouardBernard a « toujours aime lesobjets > Sa curiosité le portevers le design et l'art d apresguerre, et apres ses etudes aI Ecole des cadres et I Icart, ilrejoint son pere et développel'assurance des objets d'art Depuis dix ans, il va a Drouot tousles jours, fréquente les Pucesinlassablement Sa passion dudesign la pousse a « e\humer lacreation des annees 1970 et afonder la galerie Utopie, galerie•virtuelle sur Internet axée surle mobilier, lart et I automobileV DEM

EDOUARD BERNARD EECKMAN.ART £ INSURANCE60 avenue Chorles-de-Goulle,92573 Neuilly-sur-SeineOI 84 166528 et GALERIEUTOPIE www galeneutopie com

25 RUE BERBISEY21000 DIJON - 03 80 40 41 06

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N° 497 |ANVTBT2014 - 8,50 €

fSCULI

Les Indiensnéoclassiques

de Pettrich

La Brafaà Bruxelles

Le mobilieranthroposophe

EXPOSITIOIlJl

-BURER à Francfort

L'objet surréaliste au centre Pompidou

Trois collections d'arts premiers à Paris


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SALONS ET GALERIES

LA BRAFA

A TROUVÉ SA VITESSEDE CROISIÈRE

Avec 131 exposants parmi lesquels oncompte cinquante et une galeries belges etquarante-six françaises, la Brafa qui nesouhaite pas accroître davantage le nombrede ses stands s'est fixé comme objectifcette année de dépasser le capdes 50 DOO visiteurs.

Affichant un decor epure et moderniste et tandis que le

dessin des tapis de sol a fait l'objet d'un concours auprès

des étudiants de l'Ecole nationale superieure des arts

visuels de La Cambre, la 5ge edition de la foire de

Bruxelles s'annonce sous de bons auspices L'invite

d'honneur, cette annee, est le prestigieux musee royal de

l'Afrique centrale de Tervuren qui vient de fermer pour

restauration , voila qui devrait séduire les amateurs

darts premiers tou-

jours nombreux parmi les visiteurs

belges et internationaux Ces der-

niers pourront en outre visiter la

Winter Bruneaf qui se tiendra au

même moment dans le pittoresque

quartier du Sablon. Avec huit mar-

chands renommes parmi lesquels

Statuette Zombo, Angola,

XIXe siecle H 36cm Ce genre de

statuettes était utilise par leurs

proprietaires comme des objets

rituels, qui permettaient d'assurer

la chance, la guenson et

la protection

S Galerie Bernard Dulon, Paris

Grand vase de fontaine d'époque Louis XVI

Albâtre et bronze dore, 90x45x38 cm,

provenant de la collection de Sir Philip Sassoon

(1888-1939) o Galerie Steinitz, Paris

François-Joseph Navez [1787-1869], Scene de musique Huile sur toile, go x 106,1 cm

Ce tableau signe et date, Rome 18 lg, montre combien le peintre belge sut mettre à

profit son sejour italien Tres admiralt de David auprès duquel il travailla a Paris

puis a Bruxelles, Navez fut également séduit, dans la Ville eternelle, par l'art epure

d'Ingres, comme le montre I idéalisation destraits des personnages La position

des figures a mi-corps et le fond neutre dénotent aussi une attirance pour

le caravagisme Ce tableau fut acquis par Claude Wolf dit Bernard, directeur

du theâtre de Bruxelles E Galerie Michel Descours, Lyon

les Français Bernard Dulon, Alain de Monbnson et le nouveau venu

Yann Ferrandin, l'art tribal est l'un des secteurs les plus dynamiques

de la Brafa, chapeauté par son vice-président Didier Claes Autre sec-

teur porteur, les arts decoratifs du XXe siècle qui attirent une clientele

toujours plus vaste accueillent en 2014 la Carpenters Workshop

Gallery de Londres et le Parisien Willy Huybrecht, tandis que la galerie

Mathivet, qui vient d'ouvrir un nouvel espace a Paris, sera presente

comme a son habitude avant de faire le grand saut en participant pour

la premiere fois a laîefaf en mars prochain Le domaine de la peinture

ancienne qui déploie dix stands conserve quèlques fidèles tel Alexis

Bordes, et attire de nouvelles recrues comme Kunstberatung

(Zurich), Lux Art Consulting (Luxembourg), la galerie Baulne (Pans)

et Michel Descours (Lyon)

Afin de reserver un accueil toujours plus soigne aux visiteurs interna

tionaux, une carte VIP a ete mise au point cette annee Elle offre, en

plus d'un laissez-passer pour la foire, la possibilité de visiter gratuite-

ment plusieurs expositions et musées dans la capitale belge N d'A

"BRAFA", du 25 janvier au 2 fevrier 2014, Tour & Taxis, avenue du Port86 G, 1000 Bruxelles Ouvert de 11 h à 19h, jusqu'à 22h le 30 janvierwww.brafa.be


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Petite table de milieu "aux chimères"

d'époque Régence Bois sculpte et dore,

68 x 39 x po cm, le dessus en marbre Campan

rubane Elle provient de la collection David-Weill

il) Galerie Berger a Beaune

Encensoir ajoure en forme de lion, Art islamique

[Perse onentale-Khorasan),Xles apr J -C Bronze,

spxzpcm Collection particulière

S Phoenix ancient art, Geneve et New York

Jens Erik Carl Rasmussen (1841 1893], Paysage du Groenland avec des Inuits en

Kayaks et canoës Huile sur toile monogrammee, 55,5 x 94 cm Peintre de marines,

Rasmussen est le premier peintre danois au Groenland ll se forme a l'Académie

royale des Beaux-Arts de Copenhague et effectue son premier voyage au Groenland

en 1870 Durant pres d'un an, il peint avec réalisme et empathie des scènes de la vie

des Inuits en pleine nature arctique, ainsi que des sites ayant trait a l'histoire

Scandinave au Groenland De retour dans son pays, ses oeuvres sont accueillies

avec enthousiasme et il expose régulièrement jusqu a Londres et Paris

Hl Galerie Philippe Heim, Paris 0 Franck Saada


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SALONS ET GALERIES

BRUNEAF2014SOUS LE SIGNEDE LA NOUVEAUTÉEn 2014, BRUNEAE rendez-vous incontournable des collectionneursd'art africain, océanien et indonésien, se place sous le signe du chan-gement En effet, I élection du lu octobre dernier a désigne un nou-veau comité de direction à la tête duquel se trouve désormais DidierClaes, vice president de la Brafa, spécialisé dans l'art d'Afrique cen-trale En plus de cette nouvelle equipe, la foire bruxelloise s'est dotéed'un comite d'experts Elle confirme ainsi son rôle majeur sur le marche internationalBRUNEAF; créée en 1983, se décline en deux temps au cours de l'annéeLa Winter BRUNEAFj dont ce sera la 4e edition en janvier, rassemble unequarantaine de galeries Selon Didier Claes, elle est considérée comme

Masque Fang, Okande, Gabon, Fin XIXe-début XXe siecle Bois, kaolin, ocre, fibresvégétales, H 36,2 cm Photo service de presse Paris, galerie Didier ClaesÊ Photo P de Formanoir Paso [table

Figure funéraire luang Gadeng, Toba Batak, Indonesie, deuxieme moitié du

XVIIIe siecle H loi cm Bruxelles, Coppens Tribal Art (DDR

un "evénement off de la Brafa" Les collectionneurs peuvent alors circu-ler d'une foire a l'autre, puisqu'elles ont lieu au même moment Puis, aumois de juin, se déroule la foire historique qui fête cette annee sa 24e

edition et réunit plus de 55 marchands belges et internationaux Aucours des deux sessions, les amateurs découvrent les œuvres au gréd'un parcours libre dans les galeries, parmi lesquelles on trouve AmbreCongo, Coppens Tribal Art, ou encore la galerie parisienne Mame Duneu,spécialisée dans les arts d'Afrique de l'Ouest F T

Winter BRUNEAF, du 22 au 26 janvier 2014 au 17 impasse Saint-

Jacques, 1000 Bruxelles Tel. 00 322 514 02 09. www.bruneaf.com

Pays : France Périodicité : Mensuel Support : Gazette Drouot International Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse art





1 BIS AVENUE DE LA REPUBLIQUE75011 PARIS - 01 49 29 32 00

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RENDEZ-VOUS DU MOISSALONSFAYENCE (83)28 décembre-5 janvier. Un joliSalon des antiquaires pour finir2013 et débuter agréablement2014.Entrée : 6 €.

ROUEN (76)17-19 janvier.350 brocan-teurs serontprésents auxPuces rouennaisesau Parc des expo-sitions.Entrée : 6,40 €.

PARIS (XVIIe)18-19 janvier.

Verseuse au jeunetaureau Gouàji(Georgia, 1941) en or,lapis-lazuli et nacre.

À l'Espace Champerret,130 marchands fous de disquesvinyle exposent au Cldlsc(Convention internationale

des disquesde collection).Entrée libre.

BORDEAUX-LAC(33)25 janvier-2 février.Quarantièmeédition du Salondes antiquaires et

de l'art contemporain.Entrée: 8 €.

BRUXELLES (Belgique)25 janvier-2 février.La Brafa, rendez-vous international

du marché de l'art belge,accueille 131 galeristes et anti-quaires de renommée mondiale.Entrée : 20 €.

VENTESHONFLEUR (14)1er janvier. Première vente del'année pour Me Francis Dupuy,qui disperse des tableauxmodernes et contemporains.

PARIS-DROUOT(IXe)19 janvier. La maison Artcunalpropose une vente sur le thèmede l'aéronautique.

PARIS-DROUOT(IXe)27 janvier. La vente Jeunescollectionneurs orchestrée par

la maison Cornette de Saint Cyrest consacrée au designdes années 1950-1960.

PARIS-DROUOT(IXe) A29 janvier. Maître VincentWapler organise la premièrevente d'art vidéo.

MAG 2 LYON22?r Berjon69009 LYON - 04 37 46 01 00

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CULTURE BANDE DESSINÉE

jjLa BD c'est de

L'ART CONTEMPOJacques Glénat, 61 ans, créateur et patron du grouped'édition basé à Grenoble, a ouvert en septembre 2013une galerie entièrement consacrée à la bande dessinée,rue de Picardie, dans le 3e arrondissement de Paris. Propos recueill s par Gautier Guigon

Pourquoi avez-vous créé la gale-rie Glénat à Paris?Jacques Glenat: C'est une suiteassez logique au metier d'éditeur debande dessinee En fait il n'y a pasbeaucoup de gens qui ont la chancede voir ou de toucher des originauxl'auteur lui-même et sa famille, l'édi-teur puis les services techniquesEnsuite plus personne ne voit ces ori-ginaux Donc les montrer dans unegalerie je trouvais ça intéressant, carles gens ne comprennent pas com-ment ça marche la BU Certains sontpersuades que c'est fait sur ordina-teur, avec des machines ou des pho-tocopieuses ' Maîs la BD c'est de l'artcontemporain

Comment vous est venue l'idéede créer ce lieu?T 'idée n'est pas originale II existedéjà une dizaine de galeries de BDentre Paris et Bruxelles Nous, on avoulu montrer le travail de nos au-teurs Donc on a installe la galeriesur le carreau du Temple, dans le 3L

arrondissement de Pans, un endroittres passant qui va le devenir encoreplus, avec l'inauguration de la hallequi a ete complètement restaurée

Vous êtes le premier éditeur àvous lancer?Oui Maintenant on va voir si lesautres suivent' On a aussi ete les pre-miers a faire du manga, a faire de laBD historique Et tout le mondenous a suivis Donc on est aussi lespremiers a ouvrir une galerie et onverra bien cc qui se passe Le marcheest relativement restreint Des pagesd'Herge, qui sont rarissimes, font des

millions d'euros et des pages de Bi-lal des centaines de milliers d'euros,maîs ça reste exceptionnel Le mar-che n est pas gigantesque

Qu'est-ce qui différencie ce lieudes autres galeries?Notre galerie est tres classieuse On aessaye de taire une mise en scene quali-tative, en termes de lumiere, dc presen-tation et d'encadrement G est un belendroit tres bien eclaire et respectanttoutes les consignes museales, alorsqu'a Pans, ce sont surtout des bouqui-nistes qui vendent des pages originalesdans des pochettes en plastique

Qui sont vos concurrents?Il y a quand même trois ou quatretres belles galeries, maîs nous, on avoulu faire monter le niveau Et puison ne veut pas attendre les clients, ducoup la galerie Glenat sera hors lesmurs a Angoulême, au salon du livrede Geneve, au salon du dessin aupalais Brongniart a Pans, a la Brafaa Bruxelles, etc C'est la premiere foisqu un editeur présentera ces œuvresoriginales

Quel public vous visez?II v a un certain nombre d'amateurséclaires qui recherchent des bellespieces Nous en avons déjà venduesquelques-unes Maîs le client moyenne peut pas se permettre dc mettre2 000 euros dans une page de BD Ce

n'est pas accessible a tout le mondeC'est pour ça qu'on vend aussi dudessin de presse, du dessin de livrespour enfants ou de livres jeunesse, demaniere a rendre l'accès aux origi-naux plus abordable

Combien d'œuvres vousexposez?Nous faisons le vernissage d un nou-vel auteur toutes les trois semainesPuis ça tourne dans les différentespieces, dc maniere a cc que chaqueauteur reste pendant deux mois L'ob-jectif c'est que tous les genres soientreprésentes, de la BD d'humour a laBD fantastique Nous donnons ainsiacces a la galerie a la plupart de nosauteurs

Comment vous avez sélectionneles auteurs ?J'ai pris les meilleurs ' On ne peut pasouvrir une galerie d'art BD sans avoirun ZEP, un Uderzo un Bilal ou unDruillet qui sont les arustes les plusrecherches aujourd'hui Ce ne seraitpas sérieux Donc c'est aussi grâcea eux qu'on fait venir des gens quidécouvrent ensuite autre chose Biensûr, si des planches ne se vendentpas, je ne vais pas les laisser exposéestoute la vie '

Vous exposez d'autres œuvresque les BD?Oui En fait tout ce que nos auteurscréent nous interesse Donc on vendaussi des tapisseries de Druillet, dessculptures, des peintures Des qu'ona un auteur qui a un jardin secret, moiça me passionne de montrer que cesartistes contemporains sont capablesde faire autre chose que des petitsMickey1

"Certaines œuvres sont en dépôt et d'autres ontété achetées. Donc on a un joli stock dans les caves etles coffres-forts, qui est de plus d'un million d'euros!"

29 RUE DE CHATEAUDUN75308 PARIS CEDEX 09 - 01 75 55 10 00

JAN 14Mensuel

OJD : 218090


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MARCHÉ DE LART

La Brafa, le meilleurde l'art belgeEn ce début d'année, le rendez-vous des amateurs d'art, c'est laBrafa (Brussels Antiques andFine Art Pair) et ses 131 expo-sants. Elle se tient du 25 janvierau 2 février 2014 à Bruxelles.Dans une ambiance sympa-thique, vous vous intéresserezen priorité aux galeries belges.A défaut de pouvoir vous offrirun Magritte, vous aurez uneoccasion unique d'acheter lesplanches des plus grands auteursde BD du Plat Pays, de découvrirl'Art nouveau belge et son sédui-sant mobilier ou les artistes del'école de Laethem défendus avecpassion par les galeries FrancisMaere ou Oscar De Vos. Vouspourrez aussi craquer pour le go-thique flamboyant des Flandres

et la douceur des Vierges de Ma-lines ou vous laisser emporterpar les créations des trublionsde l'art contemporain belge, JanFabre et Wim Delvoye.

Des objets de toutes les époques.Mais c'est aussi la possibilitéd'admirer la sélection rigoureusedes galeries bruxelloises d'artsprimitifs, de contempler desicônes rares ou d'hésiter entremobilier Charles X, Art déco etdesign. L'achat est recommandécar les prix ne sont généralementpas excessifs. De plus, la sélec-tion impitoyable par une centained'experts des objets dignes defigurer à la Brafa est un gage dequalité et de plus-value future. •

Robin Massonnaud

Un Magritte, comme vous pouvez en voir à la Brafa.

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FOIRES


Première foirede 2014, Brafa miseune fois encore sur

son éclectisme,avecunevingtame

de spécialitésreprésentées.

BRAFA,FOIRE AU GOUTDU JOURDu 25 janvier au 2 février 2014

PAN MARIE POTARD

« Lorsqu'on parcourt la Brafa, on a le sen-timent de visiter l'intérieur d'un amateurd'art d'au|ourd'hui, qui mélange lesstyles Tout a fait au goût du ]our ' »,affirme Didier Claes, vice-président de lamanifestation Souhaitant englobertoutes les disciplines présentes, sans enprivilégier aucune, la Brafa adopte unnouveau design exit l'Homme au chape-

ron bleu, dc Van Eyck Désormais, il n'y aque le lettrage BRAFA, pour « Brussels ArtFAir » L'an passe, 48000 visiteurss'étaient rendus sur le prestigieux site deTour & Taxis Pour sa 59e edition, les orga-nisateurs espèrent en voir venir 50000,déambulant dans les 131 stands, dontSl belges et 80 étrangers (47 galeriesfrançaises) Vingt nouvelles enseignes

PieterBreughelle Jeune. Le Paiementdeladime \6Z6huilesurbois75x124 SemLourtesyKunstberatungZurich

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sont a decouvrir, tels les Parisiens Jean-Christophe Charbonnier et PierreSegoura et le Lyonnais Michel DescoursCette annee, les arts prem icrs sont surle devant cle la scene, puisque I invited'honneur n est autre que le Museeroyal d'Afrique centrale de TervurenTres bien représente avec 8 galeries,Didier Claes se targue d'avoir « le pôle demarchands d art tribal le plus impor-tant au monde > II expose un petit reli-quaire du Gabon ayant appartenu al'Aga Khan ct a César Son confrèreYann Ferrandm presente un masquePunu Lumbo, du Gabon (XIXe) L'autrepoint fort de la foire, l'archéologie necompte pas moins de 10 exposants, a\ ecdes galeries de renom, comme la GaleriePhoenix (Geneve et New York), la gale-rie parisienne Cybele ou bien encoreDavid Ghezelbash (Pans)Les organisateurs tentent égalementde renforcer la section des maîtiesanciens, concurrencée parTefaf et ParisTableau, le design et le XX1 Entreautres, on peut admirer Le Paiement dela dîme (1626) de Pieter Brueghel leJeune chez Kunstberatung (Zurich)La Belle Esclave de Jacques Majorellechez Lux Art Consulting (Luxem-bourg) une tete d'homme au stylo billede Andy Warhol, 1954, a la Galerie desModernes (Pans), Le Miroirmvmble, deRene Magntte (1942) a la Galerie Haroldt'Kint de Roodenbeke (Bruxelles) et unmeuble d'appui en sycomore d'EugènePrmtz (60000 euros) chez Will}Huybrechts (Pans)

O «Brafa» du25jar>vierau2fevrier2U1Jde11 ha19h Tour&Taxis avenueduPort86C1000Bruxelles www brafa be

Hei-Tiki artmaorNouvelleZelande

verb1800 néphrite11 5cm collection

particulière Courtes/Hpv nLonru Bruxelles

Masque Punu GabonfmXIX siecle bois

polychrome 27cmCourtesy Lucas Ration


\JTERBRUNEAF

TEMPERATUREDu 22 au 26 janvier 2014

Les mauvais resultats de Bruneaf en juin dernier et la demis-sion de Pierre Lcos ont quelque peu ébranle le milieu del'art tribal a Bruxelles Un nouveau comite de direction adû être elu avec a sa tête Didier Claes, qui entend bienremettre la foire sur pied Cree en 2011 par Bruneaf, cetevenement hivernal réunit des galeristes belges maîs aussifrançais, hollandais, anglais a travers un parcours a cielouvert dans le quartier bruxellois du Sablon < Ce sera unmini-test, une sorte de mmi-Bruneaf On nous attend autournant Les gens sont curieux de voir ce qu'on leur aconcocte Si le Winter Bruneaf est une réussite alors ]epense que le Bruneaf de juin sera un triomphe ' >, com-mente Didier Claes Toujours au chapitre des nouveautes,apres s'être sépare de quèlques membres qui n'étaient pasau niveau, un comite d expertise est mis en place desjanvier II passera dans les galeries la veille de I inaugura-tion et fera une visite surprise pendant la manifestation Aceux qui demandent pourquoi Winter B Sablon chevaucheles dates de la Brafa, Didier Claes, également \ ice-presidentde cette manifestation, repond « C'est volontaire C'est unesorte de foire off de la Brafa qui, elle, déplace les foules etattire un public tres international Je suis de ceux quipensent que les deux evenements peuvent s'apporter beau-coup mutuellement >Parmi les 29 participants, les arts premiers se taillent la partdu lion Bernard Dulon (Pans) presente un masque Bangwaa patine croûteuse du Cameroun , Lucas Ration (Paris)expose un masque Punu blanc du Gabon , Kevin Conru(Londres) montre un ornement maori Hei-Tiki en néphritede Nouvelle Zelande, vers 1800 Patrick &OndmeMestdagh(Bruxelles) dévoilent une massue en bois de fer entierementgravée (iles Tonga, XVIIIe siecle) Pour l'archéologie etles arts d Extrême-Orient, il faut noter la participation dela Galerie Wei (Belgique), de la Drees Archeo Gallery( Belgique), de la Galerie Anubis Ancien! Art (Hollande) oubien encoi e de la Galerie I Ibis (Maroc)

M A R I E POTARD

O «Wmterbbablon» Du IVau2Jjanvier2UU parcourslibredanslesgalenesduquartierduSablonaBruxelles bruneaf com

7 RUE DE L'EGLISE60790 MONTHERLANT FRANCE - 03 44 08 66 80

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renoez-vousMONTSERRAT EN ITALIE

L'abbaye catalane de Montserratprésente ses chefs-d'œuvres (LeGaravage, Tiepolo, Rembrandt,Ribera, Monet, Chagall, Picasso,Dali, Mire) dans le Fort de Bard(Val d'Aoste), transformé depuis2006 en centre culturel à l'ambitioninternationale.

3i janvier au 3 juinwww.fortedibard.it

BRAFA

La Foire d'art de Bruxelles va réunir140 exposants (dont 51 Belges), etespère franchir le cap des 50 ooovisiteurs, après en avoir accueilli 48ooo l'an dernier Toutes les arts ysont représentés, à côté de lapeinture et des dessinsarchéologie, antiquités, artspremiers, mobilier, sculpture,orfèvrerie, tapisserie, livresanciens, céramiques et porcelaines,numismatique. .

35 janvier au 3 févrierBruxelles Tour&Tazis

www.brafa.be

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MANIFESTATIONS SPÉCIALISÉESLes Arcs-sur-Argens (83)

«Au bonheur des dames»

Tours (37)

La référence ligérienneCe salon présente une large gamme de prix en incluantde la belle brocante et un beau choix de meublesrégionaux des XVIIIe et XIXe siècles. Organisé de mainde maître par Marie-Claire Miraud depuis dix-sept ans,il constitue une référence sur les bords de la Loire.Du 7 au 9 février, au Porc cles expositions

Pertuis (84)

Le charme et l'expérienceDepuis quarante ans qu'elle organise des foires et dessalons d'antiquités dans le Lubéron, Jacqueline Caulaen connaît du monde I Sa manifestation de Pertuisapparaît donc comme une mécanique bien rodée. Ellene manque pas non plus de charme avec un beauchoix de stands très varié, de qualité, mais sans luxe.L'ensemble est parfaitement adapté à cesgentilhommières et autres belles résidencesprovençales nichées dans les collines entre l'estd'Avignon et les Alpilles. Le Lubéron, c'est un styleélégant, un peu bucolique, jamais excessif. Une formede décontraction savante.Du 14 au 16, ata salle des tetes.

ÉTRANGERBruxelles (Belgique)

La Brafa continueQuelques jours encore pour La Brafa, le plusprestigieux salon d'antiquaires de Belgique, dans lesbâtiments de Tour et Taxis, avenue du Port.Jusqu'au 2 février.

Dans cette manifestation, le thème est les tissus et linges anciens, «lafemme est vraiment au centre de la rencontre, la femme avec tout cequ'elle sait faire», explique Catherine Chatel, organisatrice. «Vousdécouvrirez tout ce que l'on pouvait trouver autrefois au rayonmercerie et textile d'un grand magasin». Au programme donc : dulinge ancien, des tissus au mètre, des coiffes, des draps et des nappesmonogrammes, de la dentelle (avec deux démonstratrices quitravailleront in situ)... La Provence ne sera pas oubliée (nous sommesici près de Draguignan), plusieurs stands comporteront des tissus etdes vêtements de la région. Visiteuses et visiteurs apprécieront peut-être aussi le lieu du rendez-vous : un château magnifiquementrestauré et aménage par l'architecte Jean-Michel Wilmotte, celui-làmême qui avait pris en charge la presentation de la Biennale desantiquaires de Paris, en 2010.Du 14 au 16 février, au château Sointe-Rose/ine

FOIRE D'ANTIQUITÉS ET BROCANTEMaubeuge (59)

Une belle reconversion !Installée dans une ancienne usine du XIXe siècle admirablementreconvertie en centre d'expositions, cette foire aligne 120 exposantsvenus de plusieurs régions françaises et de la Belgique voisine. Dansce lieu chauffé, vous découvrirez une marchandise de qualité, maisabordable, avec notamment un beau choix de meubles anciens.Les 22 et 23 février, à l'espace Sculfort

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OJD : 23500


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Fernand Léger, 1949, Visage aux deux mainssur fond rouge, 46 x 33 cm

Éric Schmitt, lampadaire Sugegasa, 2013,hauteur 175 cm, diamètre 80 cm

Andy Warhol, Seated Nude Male Torso,v 1956, 45,5x29,8 cm

BRAFA, DÉCOUVERTES À TRAVERS LES ÉPOQUESBruxelles sonne le coup d'envoi des salons internationaux 2014 avec la Brussels Antiques and Fine Art Fair (Brafa).La foire des antiquaires créée en 1955 s'est agrandie au fil des années, tant en surface que dans les époques et conti-nents qu'elle représente. Aujourd'hui, en plus d'avoir ajouté le mobilier actuel à son répertoire, elle rassemble aussibien l'art ancien que contemporain ou les arts premiers. Ces derniers sont mis en avant cette année. Le Musée royalde l'Afrique centrale de Tervuren sera invite d'honneur, et une partie de ses collections - masques, statues, parureset objets - montrée. Pour les exposants, la Brafa s'avère aussi l'occasion de dévoiler des ensembles rares, commeles dessins d'Andy Warhol à la Galerie des Modernes (ci-dessus). Côté français, la galerie Taménaga, la Cité dela céramique de Sèvres ou le spécialiste des arts premiers Bernard Dulon seront présents. Et pour poursuivre lesdécouvertes, rendez-vous tous les jours à 14h30 pour des conférences aux sujets variés. P. V.BRAFA. DU 25 JANVIER AU 2 FEVRIER TOUR «TAXI AV DU PORT 86 G BRUXELLES 11H-19H 11H22HLEJEU 10 €/20 € TEL 0 0 3 2 2 5 1 3 4 8 3 1 WWW BRAFA BE

FEV 14Mensuel

OJD : 58081


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Foires avenir PAR ARMELLE MALVOISIN

BRUXELLES • BRAFA

UNE SAISON AFRICAINE

À quoi tient, depuis plusieurs années, le succes croissant de la Brafa(Brussels Art Pair) ' A sa capacité à se moderniser pour organiserun evenement convivial et élégant, réunissant 130 exposants au semdu batiment Tour & Taxis Ses bons résultats commerciaux ont progressivementfart venir d'excellents marchands attirés par une clientèle belge amatncede mobilier et oeuvres d'art de qualité, dans une fourchette de pnx raisonnable(à 4 ou 5 chiffres) Léclectique salon donne à voir de l'archéologie classique,de l'art asiatique de l'art précolombien, des arts decoratifs de toutes pénodes,de la peinture ancienne et moderne, de la bande dessinée du designet de l'art contemporain Grâce au bouche à oreille, des acheteurs venantde toute l'Europe affluent désormais à la Brafa. En 2013, la foire belge avaitconquis 48000 visiteurs il n'en fallait pas plus, cette année, pour déciderde nouveaux participants, comme la Cite de la céramique de Sevres, le DanoisJames Bauerle (spécialiste des peintres des écoles du Nord), ou encorela Carpenters Workshop Gallery (Pans-Londres) qui présente du mobiliercontemporain signe Ingrid Donat. La Brafa réunit aussi huit galères d'artspremiers, comptant les meilleurs professionnels d'art africain et «formantainsi le plus grand département d'art tribal en foire internationale», se réjouitle vice-président de la manifestation Didier Claes, lui-même exposantdans ce secteur En tant qu'invité d'honneur, le musée royal de l'Afriquecentrale deTervuren (ferme pour travaux pendant trois ans) renforcerala position dominante africaine de la foire avec l'exposition «Collectionssingulières» d une cinquantaine de pieces, dont certaines médites.

> Ou 25 janvier au 2 fevrier -Tour & Taxis -Av. du Port 86c Havenlaan+32 2 513 48 31-www.brafa.be

Groupe dè six statuettes Adia d'un autel Vodun Ben n fm XlX'-début XX* siècle, bois tissus fibres végétalespatine sacrificielle, matières diverses, h 21 a 32 cm Prix 35000 € Galère Serge Stoffel Bruxelles

CAMILA OLIVEIRA FAIRCLOUGH

Fotogrsfia2012 acrylique surtoile,81 x 130cmPrix 5 QQD € Galène Emmanuel Hprve Pans

EUVOCENOS 2

MADRID • ARCO

PARADISO LATINO

Certes, l'Espagne suit une cure d'austérité, maîs, pendant cinq jours, les visiteurs de l'Arcocomptent bien y échapper Référence pour l'art contemporain dans le pays, la foiremadnlène séduit chaque année des collectionneurs espagnols, portugais et latmo-amencams (en particulier colombiens et brésiliens) Près de 200 galènes européenneset améncames sont au rendez-vous si le casting est international le choix des artistes

présentes reste très latmo, en fonction du goutdes visiteurs Le Pansien Emmanuel Hervése lance cette année dans I aventure madnleneavec un beau tno d'artistes brésiliensSérgio Sister, dont la galène vient d organiserla première exposition personnelle en Europe,lejeune Camila Oliveira Fairclough, qui utilisele langage dans la peinture, et la star FernandaGomes, dont les oeuvres font partie descollections du musée d'Art moderne de Riode Janeiro, de la Taie Modem de Londres,du Miami Art Muséum du Musee Jumexau Mexique, du Museu Serralves de Porto etdu Centre Pompidou à Pans Autre nouvellevenue parisienne a l'Arco, la galène EspaceMeyer Zafra a choisi la plateforme «SoloProjets» pour montrer le travail du VénézuélienManuel Mende sur des cercles en mouvementcontenant de la matiere colorée mobile> Du 19 au 23 fevrier Feria de Madrid Pavillons 7 & 9

+34 91722 30 00 • www.ifema es/arcomadridjl /

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OJD : 40055


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Calendrier

ALLEMAGNECOLOGNELES SECRETS DES PEINTRESCOLOGNE VERS 1400. WallrafRicharU-Museum & FondationCorboud, Obenmarspforten49221221211 19du 20 septembre au 9 fevrier

DRESDETECUMSEH, KOEKUK BLACKHAWK PORTRAITS D'INDIENSAMERICAINS AU TEMPS DESTRAITES ET DES DEPLACEMENTSMusée de l'AlbertmumGeorg Treu Platz & BruhlscheTerrasse 49 351 49 14 2000du 1er octobre au 2 mars

STUTTGARTW I L L I B A U M E I S T E RINTERNATIONAL KunstmuseumI Schlossplatz Tunnel49711 2162 188 du 19 octobreau 2 mars

AUTRICHEVIENNEV I E N N E - BERLIN BelvedèreInférieur Rennweg 643 I 79557 134 du 14 fevrierau 15 juin.

IBELGIQUEBRUXELLESZ U R B A R A N Palais desBeaux-Arts 23, rue Ravenstem32 2 507 82 00 du 29 janvierau 25 mai

DUANE HANSON SCULPTURESOF THE AMERICAN DREAMMusee d'Ixelles 71, rue JeanVolsemnstraat 322515642122du 20 fevrier au 25 mai

TO THE POINT LE PORTRAITNEO-IMPRESSIONNISTE,1886-1904 Espace culturelING 6, place Royale32 2 54722 92 du 19 fe\ nerau 18 mai

BRAFA Tour & Taxis Avenuedu Port 86C 3225134831du 25 janvier au 2 fevrier

JOHAN MUYLE, INDIAN STUDIOCentrale for contemporary44, place Sainte-Catherine3 2 2 2 7 9 6 4 5 2du 7 novembre au 9 fevrier

LOUVAINMICHIELCOXCIE M MuséumLeuven 28, Vanderkelenstraat32 16 27 29 29 du 31 octobreau 23 fevrier.

SHANGHAIDESIGN SHANGHAI 201 3N I G H T T I M E D R E A M R E A LPower Station of Art Muséum,200 Huayuangang Lu,du 3 decembre au 30 mars

L'ART DES A N N E E S 30 ENFRANCE UN TOURNANTCHEFS-D'ŒUVRE DU MUSEEDES ANNEES 30 DE BOULOGNE-B I L L A N C O U R T China ArtMuséum. 161 ShangnanRoad Pudong New District862163272424du 12 decembre au 16 mars

ESPAGNE

BARCELONEBEFORE THE HORIZON.Fondation Mire Parc deMont] mc 34934439470du 24 octobre au 16 fevrier

BILBAOERNESTONETO LE CORPSQUI ME PORTE GuggenheimBilbao 2, avenidaAbandoibarra 34944359080du 14 fevrier au 18 mai

MADRIDVELASQUEZ ET LA FAMILLEDE PHILIPPE IV Musee duPrado Paseo del Prado34913 302 800 du 8 octobreau 9 fevrier.

TATS-UNIS

NEWYORKC A R R I E M A E W E E M S THREEDECADES OF PHDTOGRAPHYAND VIDEO SolomonR Guggenheim Muséum1071 Fifth Avenue212423 38 40 du 24 janvierau 14 mai

RENAISSANCE AND BAROQUEBRONZES PROM THE HILLCOLLECTION The FnckCollection. I East 70* Street,near Fifth Avenue212 288 0700 du 28 janvierau 15 juin

Pays : France Périodicité : Mensuel Support : Gazette Drouot International Diffusion : NC Date : Février 2014 Catégorie : Presse Art






AVRIL 14Mensuel

OJD : 40055


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MARCHE DE L'ART Portraits

LE NOUVEL ÉCRIND'ALEXIS BORDES

Marchand spécialise dans lesdessins et les tableaux françaisanciens et du XIXL siecle AlexisBordes (ill OStudio Art Go)change de galerie < Apre* avoirfait mes classes pendant dix huitant dans Ic quartier Drouot enfaisant deux expositions paran en participant a la Brafaa Bruxelles et a la Biennale deParis, jai décide de déménager,le lieu devenant trop étroit » Levoila maintenant installe danscent cinquante metres carres enetage, rue de la Paix Pourquoiici? « Au taubourg-Saint-Honore, lesAaron ou Jean FiançaisReim sont partis Le Carre RiveGauche presente de la grandedecoration Alors je m'installepres des grands hôtels et vaisbénéficier de la proximite desgrands joailliers et des clientsétrangers » II ne se considèrepas comme un marchand enchambie, maîs comme un galenste en etage « Dans ce nouvelecrin, je fais un saut dans uneautre dimension réalisant unepasserelle entres des œuvres classiques et le début du xxl sieclele vais aussi developper les sculptures en terre e uite > f e

« DESSINS FRANÇAIS DUXVIe AU XVIIe SIECLE», galerieAlexis Bordes, 4 rue de la Paix,75002 Paris OI 47704330,du 25 mars au 11 avril. + d infoshttp //bit ly/7251 alexisbordes

BENEDICTE COLPIN ETTOMAS EREL,LES PARENTS DE LA DESIGNERBOX

Certaines bonnes idees naissent en discutant autour d unplat de pates, lors du Salon du meuble de Milan BenedicteColpm et Tomas Erel (ill (©Benjamin Boccas), amisdepuis dix ans, ont ainsi décide de creer la Designerbox,dont le principe est d inciter les passionnes de design as'abonner pour recevoir chaque mois un objet conçu enexclusivité Auparavant, Benedicte a travaille dans la production pour Swarovski, dans la communication pourles musees et a cofonde lagence 14 septembre (relationspubliques spécialisées dans le design), tandis que Tomas,qui se définit comme « un sériai entrepieneui », occupaitla direction artistique des luminaires Saazs Les créateursSam Baron, Ank Levy, Kazuhiro Yamanaka ou Aldo Bakker ont déjà repondu a leur invitation, témoignant du stylediversifie et international mis en avant « L'ensemble apparaît comme une photographie de la creation contemporaine »,commence lomas « Chaque objet est tres personnalise,poursuit Benedicte, car nous demandons aux designers deraconter une histoire et ils nous offrent l'ADN de leur travail » Témoin, lempreinte dè cou f e m i n i n réalisée parNoe Duchaufour Lawrance, pour l'envoi numero 7 MM

http //designerbox com

JEAN-CHRISTOPHECHATAIGNIER,FAN D'EMPIRE

Arrive chez Osenat il y a seizeans, Jean Christophe Chataignier (ill <9DR) est a Id têtedu departement des souvenirshistoriques, essentiellementhmpire, spécialité de la maisonde ventes Tout a commence parle succes dc la premiere venteEmpire en mars 2002, l'étudecomptabilise aujouid'hui unesoixantaine de vacations, a raison de quatre par an Les histoires étonnantes se renouvellenttelle celle a l'origine de la ventedu 23 mars « Dans une maisonau dessus de Baslia, nous avonstrouve une caisse contenant desobjets qu'Achille Archambault,fidèle de l'empereur, avait rapportes de Sainte-Hélène » A l'mierieur, la chemise portée par l'empereur le 4 mai au soir lorsqu ilpeidit connaissance (de 30 DOO éa 40000 e), et les manches decelle dont il était vêtu pour lemoulage de son masque mortuaire Associe depuis cinq ansa Jean Pierre Osenat et a sa filleCandice, Jean Christophe diataigmer se réjouit d appartenir acette equipe « NOMS travaillonsdans la bonne humeur, pot tespar des projets » F e

VENTE EMPIRE PAR OSENAT,5, rue Royale, 77300Fontainebleau, 0164 22 27 62,le 2 3 mars. + d'infoshttp//bit ly/7251 châtaignier

BIMENSUELS

17/30 JAN 14Bimensuel


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FOIRES, SALONS, BIENNALES, FESTIVALS

BELGIQUE

BRUXELLESDivers lieux

/bruneafcomWinter B Sablon-> du 22 au 26 (armer

Tour Si TaxisAvenue du Port SSC / www brafa beBrafa2014-> du 25 janvier au 2 février

FRANCE

LE KREMLIN-BICÊTREDivers lieux

/wwwrussenkofr5'Festival Russenko-* du 24 au 26 janvier

PARISCarrousel du Louvre

99, rue de Rivoli 1er/www museumexperts comSimeSitem 2014-> du 28 au 30 janvier

SUISSE

CHARENTON-LE-PONTEspace art et liberté

3, place des Marseillais /www charenton fr61e Salon de Charenton-» du 16 janvier au IS février

GENÈVEPalexpo

Route François Peyrot 30 /artgeneve chArt Genève 2014•» du 30 janvier au 2 février



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Marché dè l'art I Boires

Antiquités Une Brafa en perpétuel renouvellementSi la foire bruxelloise se veut éclectique, avec une vingtaine de spécialités présentées,

elle mise sur les disciplines qui ont le vent en poupe, comme l'art tribal ou l'art moderne

BRUXELLES • Tout est mis enœuvre pour que l'édition 2014 dela Brafa, programmée du 25 jan-vier au 2 février, reste dans les an-nales. Elle arbore d'abord un nou-vel emblème, puisque l'Hommeau chaperon bleu, de Van Eyck,est remplacé par le seul lettrage« Brafa », pour « Brussels ArtPair », plus actuel et plus neutre.Et, si 48 000 visiteurs ont foulél'an passé le sol du prestigieux sitede Tour & Taxis, les organisateursde cette 59e édition font le paride dépasser le cap des 50 DOO.Quelque 131 stands, répartis entre51 galeries belges et 80 étrangères(47 françaises), accueillerontvingt nouvelles enseignes, telsle Parisien Pierre Segoura et leLyonnais Michel Descours.La Brafa se veut « une foire au goûtdu jour, qui mélange les styles »,comme l'annonce Didier dacs,vice-président de la manifestation(lire ci-dessous). Et pour coller àcette étiquette, l'éclectisme est demise, même si les domaines quirecueillent le plus les faveurs dupublic sont mis en avant : «Brafasurfe sur la vague !», lance Didierdacs. Quant au design et à l'artcontemporain, ils restent encoreanecdotiques.La foire est incontournable pourles arts premiers, qui bénéficientcette année de la présence du

Musée royal de l'Afrique centralede Tervuren, invité d'honneur.Selon Didier Claes, le pôle de mar-chands d'art tribal, très bien repré-senté avec huit galeries, y « est leplus important au monde», parmiles foires internationales. Le mar-chand bruxellois montre sur sonstand une statue Songye, un grandfétiche du Congo. Les collection-neurs s'arrachent ce genre depièce ; celle-ci est déjà vendue ! Sonconfrère Yann Ferrandin (Paris)présente un masque Punu Lumbo,du Gabon (XIXe s.), tandis queBernard Dulon (Paris) montre unestatue Tshibinda Ilunga, peupleTschokwe (Angola), provenant dela collection Charles Ratton.

Place de choix pour le XXe

L'autre point fort de la foire, l'ar-chéologie, ne compte pas moins dedix exposants, avec des galeries dequalité, comme la galerie Phoenix(Genève et New York), qui exposeun buste de l'impératrice Sabine,travail romain, Ier siècle après ].-G., ainsi que trois galeries pari-siennes : Cybele, David Ghezelbashet Chenel. Cette dernière montreune Vénus pudique au dauphinen marbre, Rome (Ier siècle av.-Ier siècle apr. J.-C.).L'art du XXe siècle bénéficie égale



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L'autre point

fort de la foire,

l'archéologie, ne

compte pas moins

de dix exposants

Idole cycladique, statuetteanthropomorphiquereprésentant une femme styliséeles bras croisés sur la poitrine,Cyclades, 2700-2200 av. J.-C.,marbre, 19 x 6 cm.Courtesy Galerie David Chezelbash, Paris

ment d'une place de choix, parti-culièrement les tableaux. La gale-rie Harold t'Kint de Roodenbeke(Bruxelles) présente Le Miroir in-visible (1942), de René Magritte ;Lux Art Consulting (Luxembourg)expose La Belle Esclave, de JacquesMajorelle, provenant de la familleroyale du Maroc ; Agnès Aittouarès(galerie AB, Paris) présente Nu autih (1925), de Jean Fautrier, alorsque la galerie Taménaga (Paris,Tokyo et Osaka) expose Maternité(1946), une aquarelle de MarcChagall. La Galerie des Modernes(Paris) propose un rare ensemblede dessins d'Andy Warhol, regrou-pés autour des thèmes de la mode,des portraits d'amis et du corpsmasculin, dont une Tête d'homme(1954) au stylo-bille, une façonde redécouvrir l'œuvre dessiné del'artiste pop.Côté mobilier et arts décoratifsdu XXe, Willy Huybrechts (Paris),nouveau venu, propose plusieurspièces d'Eugène Printz, tel unmeuble d'appui en sycomore. Ilsera accompagné dans cette spé-cialité par la Galerie Marcilhac(Paris), qui expose la commodemodèle « Rasson » d'EmileJacques Ruhlmann, et par la ga-lerie Mathivet (Paris).Quant au mobilier ancien, ilest porté par les galeries Alain

Berger (Beaune), Delvaille (Paris),Jean-Baptiste Fabre (Genève),Steinitz (Paris) et Theunissen &de Ghellinck (Bruxelles). La sec-tion Haute Époque n'est pas enreste avec le marchand londonienMullany et De Backker Medievalart (Hoogstraten, Belgique).Enfin, les organisateurs tentent derenforcer la section des maîtres an-ciens, fortement concurrencée parTefaf et Paris Tableau. On peut ad-mirer entre autres le Paiement dela dîme (1626) de Pieter Breughelle Jeune chez Kunstberatung(Zurich), Paysage montagneuxavec des voyageurs et un troupeaude vaches, de Joos de Momper, etJan Brueghel l'Ancien, exposé parCostermans (Bruxelles). Florencede Voldère (Paris) accroche plu-sieurs natures mortes des XVIe etXVIIe siècles des écoles du Nord,tandis que Michel Descours exposeLa Scène de musique, réalisée àRome en 1819 par le peintre belgeFrançois-Joseph Navez.

Marie Potard

BRAFA, du 25 janvier au

2 février, Tour & Taxis, avenuedu Port Sac, Bruxelles, tlj iih-

igh, www.brafa.be



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ENTRETIEN DIDIER CUVES, antiquaire à Bruxelles, président de Bruneaf, vice-président de Brafa

« La lutte contre le faux est le nerf de la guerre »

Dans quelles circonstances avez-vous été élu président de Bruneaf[Brussels Non European Art Pair] ?Bruneaf est une association àbut non lucratif composée de50 membres, qui élit tous lestrois ans un comité de direction.

L'élection du 10 octobre 2013 estexceptionnelle car l'ancien pré-sident, Pierre Lcos, a donné sa dé-mission. Une assemblée généraleextraordinaire a été convoquéepour élire un nouveau comité. J'aiaccepté de poser ma candidature

parce que l'association était unpeu en péril, or je crois en elle. Ilfallait agir vite et j'ai été élu. Pourêtre tout à fait honnête, je n'étaispas envieux de ce poste, plus pro-blématique qu'autre chose, avecune surcharge de travail. PatrickMestdagh a été élu vice-présidentet Marc Leo Felix, secrétaire.

Quelle impulsion souhai-tez-vous donner à Bruneaf ?Bruneaf est une foire innovante.C'est un événement qui a été copié,déjà à Bruxelles, avec la BAAF(Brussels Ancient Art Pair) et AAB(Asian Art in Brussels), à Bâle(BAAF : Basel Ancient Art Pair) età Paris (Parcours des mondes) : sielle a été tant copiée depuis vingt-quatre ans, c'est le reflet de sonsuccès. Pour certains, le Parcoursdes mondes a pris le dessus. Ornous voulons redevenir les précur-seurs. Il y a eu un Bruneaf d'hieret désormais, il y a non pas seu-lement un Bruneaf d'aujourd'hui,mais un Bruneaf de demain, avecun nouveau slogan : «Bruneaf, firsttribal artfair in the world».La deuxième idée est d'exporterle concept « Bruneaf », avec lesmêmes marchands, sur d'autrescontinents, afin d'être présentssur la scène internationale. Celas'est concrétisé pour Hongkong :« Bruneaf Bruxelles Hongkong »



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regroupera 19 marchands deBruneaf qui partageront unstand (I).

Vous avez souhaité aussi créerun comité d'experts. Pourquelle raison ?Hy avait un comité d'experts pourles objets présentés au cataloguemais les experts ne passaient pasdans les galeries. Dès janvier,pour le Winter Bruneaf, les ex-perts vont circuler dans les gale-ries pour faire retirer les piècesfausses ou n'étant pas d'assezbonne qualité. Le comité d'ex-perts passera la veille de l'ouver-ture officielle puis fera des visitessurprise. Si un exposant replaceune pièce retirée, il sera exclu del'association. Le nerf de la guerre,dans ce genre d'événement, c'estla lutte contre le faux.

Quelle est votre actualité d'an-tiquaire ?La participation à Winter Bruneaf(Winter B Sablon), qui aura lieudu 22 au 26 janvier et est envisagécomme une foire off Ae la Brafa.Cela nous permet de bénéficierde son public, très international,avec des collectionneurs venus detous horizons. Winter B est unepetite manifestation réunissant30 participants seulement, unesorte de vernissage de galeries.

Cette année, l'invité de la galeriesera Raoul Lehuard (ethnologue).Et puis les organisateurs de TefafMaastricht m'ont demande d'yparticiper, souhaitant renforcerleur section d'art tribal. Je n'aijamais posé ma candidature maisj'ai toujours dit que si l'organisa-tion me le proposait, je dirai oui !

Bruneaf et Winter Bruneaf sontdeux événements qui concernentl'art africain. N'est-ce pas tropdans l'année ?Tout le monde ne pense pascomme moi mais je suis d'avisque, plus fly a de manifestationsà un moment précis, plus il y aun public important et plus noussommes gagnants. Les deuxévénements peuvent s'apporterbeaucoup mutuellement. WinterBruneaf est aussi un mini-test :s'il est une réussite, le Bruneafde juin devrait être un triomphe.Trop d'événements tuent l'événe-ment. À Paris, un 2e Parcours desmondes aurait été une mauvaiseidée. Concernant « Paris Tribal »,[une nouvelle foire qui aura lieuau printemps], avoir limité l'évé-nement aux seuls marchandsparisiens est une forme de res-pect pour Bruneaf, pour ne pas laconcurrencer. Mais à Bruxelles,Winter B s'accroche à Brafa, déjàun événement en lui-même. De

plus, la multiplication des évé-nements ne peut que rendreBruxelles plus attractive.

Comment se porte le marché desarts premiers en Belgique ?Les Belges sont de friands collec-tionneurs. Il y a un lien très fortde la Belgique avec son anciennecolonie (Congo). Le Belge a tou-jours été amateur d'art africain.Chaque année, à chaque foire, jerencontre un nouveau collection-neur. Malgré la taille du pays, lescollectionneurs sont de plus enplus nombreux et viennent dedifférents domaines. Le marchése porte de manière excellente.

Comment se porte le marché del'art en général en Belgique ?On ne peut pas comparer la Franceet la Belgique. Il y a beaucoupd'étrangers à Paris. Quand j'y faisune foire, je rencontre beaucoupplus d'étrangers que de Français.Je dois dire que la Belgique est unpeu boudée au niveau de la clien-tèle internationale. Notre clientèleest plutôt locale alors que nousavons pourtant des marchandsinternationaux.

Propos recueillis par M. P.

(I) du 24 au 26 mai prochain à l'Asia

International Arts Pair (AIAA).

31 JAN/13 FEV 14Bimensuel


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Galeries Calendrier^ BikjJI ~ WTC JMl |l M^^^^^B y fijShTJf --' ^ *$ps*- "*** K^^^^H^^^^^^Bfc -' j ^BfcJ^ST' Jhjtf J*^ " b^^^^^^ l^^^^ •i «B liaO lB Mi * iRH^ ^ Im^ BniiiKL, *ji !wP^ ^^ "BP^ ^ ^\!î9V|HM iHii*~-ipy|fl ~ *s*^

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^ÉfiKm *' S — X*"^ y* .* ^^^^^^ 'i ^ "7™"^Mp' JsOfcpr"^^^, iIk ^^^L Jp"" .A •mf&'SÊÊÉiS^ N r- i

NL ^ ES flJ*ijaRM^^w ^^B^^ i' /•"•?

Galerie Antoine Lauren tm23 qua Volta ie T ITel 0142974342

Selection d'œuvres

de 1890 a nos iours~)|U5qjau27fnan

Galerie A rc tu ru s6S niedeSeme6c/Tel 0143253902Alejandro Qumcoces

-» jusquau r manij^^m/ jTjjw^^^^r J^^^ jV \ . Ti viag F raciales^SK*~^J£j!r Mf \ ^B^ \/ •* |U5qu au ie fBvnei

fc W^ jr ^Q fck Bh. i ^^ Jlr"^ ifc- ^~ Galerie Baudoin LebonmlL\ àV^Ê ;. ^^* jJL, f S rueCha les F arcens Dupws 3 /

IffrvSilrm ~~*J^^^r Mtf1" I HB5^?£/ ^•PBBHaK^ P^Mr ilIK^ I I laP^ ttesJILiik. &jgTI ^KP^ a^K^ I ^ BIQR^S^ ij HpffBaiiiL

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Tel 0142720910IvanMessac 2 temps, 2D-> lingus man,

Galerie Bernard Ceysson23 ue du Renard 4 /

"^ "vlar / iPL JÊK Jift "' liWjHl Tel 01 °8 22

""* * f itJaMfrtf1^ ^ *P""™~'" MBOSB - HL Mlj '•01"s ane

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Jorg Langhans, Croix H, 2012, huile sur bois, 125 x 122 cm

Exposition « Jorg Langhans », Galerie Vieille duTemple, Paris

Al I PM A AM F Metro Pictures GalleryHLLCriHU Pl t 519West24th Street/

BERLINfe EstherSchipper

Schoneberger Ufer 65 /

Tel +49(0)30374433133Angela Bmi loch-t lusqu au i- mars

& Galerie Eigen + Art BerlinAuguststrasse 26 /

Tel +49 (0)30 280 6605

Nina Fischer et Maman El Sam

-t |usqu au 20 fevrierMehdi Chouakn

Ed son Hole Invalidenstrasse117/

Tel +49(0)3028397153Salvo"* 'us'lu au mars

BELGIQUE™^

BRUXELLES

Galerie Baronian-Francey2 rue ls dore VerheyrJen /Tel +32(0)2

512 92 95MarcTnuier

» Galerie Keitelman

Joël-Peter Wrtkin Amouret d'autres raisons-» lusqu au 29 marsS Galène Nathalie OtiadiaB me Charles Decoster/Te! +32(0)26481405

Eugene Leroy Peintures et fusains-» jusquau 8 mars

Galerie Pascal Polar108 chaussee de Charleroi/

Chen Samba Quel avenir pour

notre ait ' Peintures, 1989-2009

-tlu*»! ain- février

35 ruedelvaurne/

Tel +32(0(25380818

Djrlan Lynch-*|usqjau14fé¥ner

Davide Balula-t jusquau 22 février

» Gladstone Gallery12 rue du Grand Cerf/

Tel +32(0)25133531

RicaAIbenda Yakkityïak

ÉTATC IIMiCtl Al Ï~UWI J

BEVERLY HILLSDenis loch Fine Art

9626BightonWay/

Tel +1(310)2704880Alain Godon

-» jusqu au 2 février

Beverly Hills456 North Camden D ive /Tel +1 (310) 271 9400

William Eggleston-t jusquau 20 février

LOS ANGELESj& Cherry & Martin2712 S La Oenega Boulevard /Tel +1(310)5590100

Supports/Surfaces est bien vivant-» lusqu au r marsMatt Connors Plaintes lll

-Hwwu au Z2 février

NEW YORK

& Matthew Marks Gallery522 West 22nd Street/

Te +1 (212) 243 0200

Michel Majerus-» |usqu au 29 avr I

Tél +1(212)2067100

Mauvaise conscience

-tpusqif au 22 févrierSean Kelly Gallery

528 West 29thStteet/

Tel +1 (212) 239 1181

Frank Tbiel

•t jusqu au 22 marsYossi Milo Gallery

245 luth Avenue/Tel +1(212)4140370David Guides

-» lusqu au B marsZurcher Studio

33 Becker Street/Tel +1 (212) 777 0790

•* lusqu au IS fëvrier

FRANCEV"SHMM»

LYON

Galerie Roger Tator36 r je d Anvers /Tsi 04 78 5S 83 12

Jean-Charles Amey et Perreol Ba bin

-Husqu au 14 fevrier

MONACOGalerie Adnano Ribolzi

3 avenue de lermitage/Tel +37797970377AndyWarhol Life, Death and Beauty-» jusqu au IS fevrier

Marlborough Monaco4 quai Antoine I /Tel +37797702550Ben sur Ben-» jusqu au BI janvier

PANTINGalerie Thaddaeus Ropac

69 avenue du General Leclerc/

Empire State L'art de New York

aujourd'hui-« iusqu au IS fevrier

PARISBackslash Gallery

29 rue Notre-Dame de Nazareth 3 /

Tel 09 81 39 60 OI

Rera Erreur dans le titre

Bugada & Cargnel79 ruedelEquerre19e/lei 0142 71 /2 /JEtienne Chambaud, Julia n Charnere,Ayan Paray The Figure in the Carpet-» jusqu au 7 mars

Galène Air dè Paris32 rueLouseWei5s13 /Tel 0144230277

Pierre Joseph et Jet Ceys•+ jusqu au B mars

24 ruedePenthieveS'/Tel 0145631221Le module de Zeer^jusquau 20 février

Tel OI 43 06 58 72Pravdoliub Ivanoua et Ivan Moudov4 lusqu au 8 mars

Galerie Almme Rech

64 rue degrenne 3e/

Tel 01 45 83 Tl 90William J O'Bnen Les amoureux-f lusqu au IS février

^|USquTl5°fevrierGalerie Anne Barra u lt

51 ruedesArchves3 f/Te 0951700243

La vie est un collage-* jiequ au 22 fevrier

Galerie Bernard Jordan77 rue Chariot 3 /Tel 0142771961

Christophe Cuzin Photoshop

-» jusqu au IS février

& Galerie Bert31 rue de Penthievre S' /Tel 0142615850

Cocteau 60 dessins•i jusqu au 31 jamneif- Galerie Berthet Aittouares29 rue de Seine 6' /Tel 0143265309Herta Muller Sillages-t jusqu au IS mars

f Galerie Catherine Putman40 rueOurcampoix4 /

Tel OI 45 55 23 06Frédéric Poincelet Apocalypse.jusquau 22 marc

?, Galerie Chez Valentin

9 rue Saint Cilles 3S/Tél 0148374255

Patrick Saytour-t jusqu au 22 février

Galerie Christian Beret3 5 passage des Cravillier; 3 /

Le lointain

-t jusqu au i" mars

& Galerie Claude Bernard79 rue des Beaux Arts fff

Te 0143269707

Denis Laget-t |usquau22mars

Paul Rebeyrolle

-»jusqu au T" féline.

13 rue Chapon 3e /Tel 0140290720

-t jusqj au 22 fevrier

£" Galerie Cortex Athletico12 rue du Creme Saint Lazare 3 /Tel 0175504265Luis Camnrtzer Maîs, courge et carotteou comment renverser le rapportarbitraire entre image et langage-» jusqu au 16 mars

Galerie Cour Carrée107 rueQumcarrtpoxS /

Étienne Coumaurt et Au relie NemoursRencontre

-t jusqu au I" mars

30 rue Beaubourg 3 f /Tel 0142721410

Gérard Ca rn u rte Conte ineffable-> jusqj au 26 fevrier

90 rue du Faubourg Sa nt Honore 8 /

Tel 0142654960Aristide Maillol-•jusquau is février

* Galerie Denise Rene -Espace Marais22 rue Chariot 3 /Tel OI 48 87 73 947 artistes nordiques

Galerie Denise ReneRive gauche196 boulevard Sant Germain 7

1/

Tel 0142227757tab[au]-» jusqu au 22 marsTakagi Nara ha et Aurelie Nemours

-t lusqu au 4 février

19 ruedesPil lesdu-CatereS/

Tel 01 42 7B 91 77Marie Aerts Etre de ceux auxquels

les hommes croient4 jusqu au îî février

20 rue Germa n P Ion 18 /Tel OI 42 51 31 04

Andy Flett

-i lusqu au IS mars» Galerie Emmanuel Pe rno tm76 rue degrenne 3 /Tel 0142167979

Bonjour, mon nom est Bernard Prie

-»iu«|u ani" mars

•» Hisqu au I" maîs

$ Galerie Eric Dupont138 rue du Temple 3E/ Tél 0144540414Didier Mental) im Episode Xgénération etc-t jusqu au 22 février

Galerie Eva Meyerll ue Michel Le Comte 3 /Tel 0146330438

Frederic Plateus-» |usqu au 8 marsLettre A, livres d artistes et éditions

limitées

-jusquau 22 fév! er

Encore - Dixième anniversaire de laGalerie Eva Meyer Deuxième partie-» jusquau S fevrier

Galerie Fa ri de h Cadot7 ijeNotreDamede-Nazareth3[/Tel 0142780836Rieter Laurens Mol-t lusqu au s mars

Galerie Françoise Paviot57 rue Sa ite Anne 2' / Tel OI 42 50 10 OI

Christian Maillard Pérégrinations 70

•+ jusquau I" mars

Galerie Frederic Moisan72 rue de Mazar ne 6 /Tel 0149269544

Dora Pulmann-tiuiau au S fevrier

Galerie Gabrielle Ma u brie24 ueSanteCro ixde laBetonnene4 ' /

Tel 01 42 78 03 97Nelson Leimer Vieux et nouveaux-» jusqu au 22 fevrier

Galerie Georges-Philippeet Nathalie Vallois36 rue de Seine 6 /Tel 01 45 34 61 07Virginie Yassef

-»|usquaul"mars

Galerie Musse not5 bis rue des Maud ettes3

f/

Tel OI 4B 87 60 Sl

Lasse Schmidt Hansen-Musqu au 22 février

Galerie ln Situ -Fabienne Leclerc1719 rue WI chelle Comte 3 /Tel OI 53 79 06 12Renaud Auguste DormeuilFm de représentation

-t jusquaurfevrerGalerie Jean Brolly

16 rue de Montmorency 3' /

Mathieu thienot.» iusqu au is février

Galerie Jean Fournier

22 rue du Bac 7 /Tel O! 42 97 44 00Didier Demozay

-t jusquau IS fevrier

Galène Jeanne Bucher53 rue de Se ne 6 /Tel 0144416965YamamotoWakako

Galerie Jeanroch Dard

Tel 01 42 71 33 19

Ce qui arrêtait ces dames-t jusquau 25 février

Galène Jocelyn Walff78 rue Julien Lacroix 205 /

Tel 0142030565Isa Melsheimer-Husquaul-mars

Galerie Lahumière17 rue du Pa e Royal 3 /

Cotttried Honeggec,

Sigurd Rompia-Husquauismars

47 rue de Seine 6 /Tel 01 43 26 72 51

Ben C'est quoi la culture?

Galerie Laurent Godin5 rue du Oren er Saint Lazare 3

[/

Tel 01 42 Tl 10 66

Paul Qerlrhki Racines

-tiustpu au IS lévrierGalerie Leila Murdoch

50 rue Mazar ne 6e/Tel 01 53 10 SS 52Francois Monchatre

* jusquau r- léti erGalerie Lelong

13 ue de Téhéran 8 f /T&l 0145631319Ernest Pignon Ernest Prisons-» lusqu au IS mars

Galerie Les Filles

du Calvaire

Tel 0142744705La femme d'à coté

->jusquau22fevnei

Galerie Loevenbruck6 ue Jacques Callot 6e/

Morgane TschiemberPolystyrène, auban fc Co4 jusqu aj S février

Galerie Louis Carre & Cie10 avenue dè Messine B /Tel 0145625707Grands formats Arroyo, Brusse,Cueco, Erro, Label, Telemaque

Galerie Maeght42 rue elu Bac r- /Tel 0145434515Obras Crafiras

(œuvres graphiques)-jusquau I" mars

r Galerie Mana Lunel

48 rue degrenne 3 /

Tel 0142760033

LeeJmWoo La lumiere par le vent

•* jusqu au 15 marsGalère Martine

et Thibault de La Châtre

4 ruedeSantange3 /

Tel 0142718950Ego* Tnps

-jusquau 22 févrierGalerie Michele Broutta

31 rue de; Bergers IS'/Tél 0145779371Vincent Batbedat-»jusquau29mars

Galerie Yvon Lambert108 (ue Yieille-cu Temples'/

Tel 01 42 Tl 09 33Moumr Fatal TheyWereBlind,

They Only Saw Images

-t jusqu au 8 mars

lan Wallace-»ju«|u au 28 février

Galène Zurcher56 ue Chapon 3" /Tel 0142728220Brian Bekrtt, Paul DeMuroet Amy Feldman-t lusqu au 8 mars

G B AgencyIS rue des Quatre F ls 3' /

* Galère Michele Carnette Tel 014478006024 rue Beaubourg 3' /Tel OI 42 78 05 62

Joachim Bon ne maisonSuite verte 1998 2D1Z et les secretsde I origine du monde 2013

Formes parallèles-«jusquau 22 fevrier

Helene Bailly GallerySS rue de Se ne S /

-» jusqu au 29 mars Tel 01 43 26 OI 35Ë Galerie Nathalie Obadia Millefeuille ŒuvresIS ue du Bourg Tibourg 4 / des diplômes de l'EESABTel OI 53 OI 99 76 -t lusqu au 8 fevrier

Sarkis Au commencement le blanc-* jusquau i- man

Galerie Nathalie Obadia3 rue du Cio tre Sant Men 4 /

Te) OI 42 74 57 68

La Capitale Galerie1g ueduRoulel /Tel 0142 211931Nature et métamorphoses

-> jusquau I lévrier

La Galerie ParticulièreAgnes Varda Triptyques atypiques 16 ue du PP che v /

-» jusqu au 29 mars

Galère Nee -frisson etChighen20 ue cles Coutures Saint Gervais 3 /

Tel 0954747851Jennifer Ramsay

-> lusqu au 22 fevrier

Galerie Odile Quiîeman

10 rue des Couture; Sant Gervais 3 /

Tel 0142719189

Là où naissent les fantasmes-» jusqu aj 25 février

& Galère Pans-Beijing54 rue de Vertbo s ¥ / Tel 01 42 74 32 36MyeongBeom Kim•+ jusqu au 8 mars^ Galerie Piece unique4 rue Jacques Callot 6" /Tel 0143265458

-> jusqu aj S avril

Galère Polad-Hardoum

86 rueQuncampoix3 /

Tél 0142710529Tlmothy Archer et Christophe Boursault

-t jusquau 27 févrierGalerie Richard

3 mpasse Sant Claude 3e/Te 0143252722

-I JUSQU au 26 fevrier

6 ave nue Oe I ca ssc 8e/

Tel 0145631878Denis Darzacq Sculpture-> itnqu au rt iévr er

Galerie Suzanne Tarasieve7 rue Pastourelle 3VTe 0145860202Delphine Bailey Le Pays d'en haut-t jinqu au S février

S Galerie Thaddaeus Ropac

Tel 0142729900

HarunFarocki Parallèle-» JIEQL an is février

23 rue V e Ile du Temple Of I

Tel 0140299752

Jorg Langhans La vie est un songe-» jusqu au 22 fevrier

K Galerie kippas108 ue V e Ile du Temple 3 /

Tel 0140270555Jorge Satorre

-» iu;qu au r février

Te 0148742840Floriane de Lassée ùels de Seine

Le Pre au 66 jeduPreau.xClercs7E /Tel OI SB 62 46 36Guillaume Antoine Transparence-Millau B mars

MFC -Michele Didier

66 rue Not e Dame de Nazareth 3e /

Tel 0171974913Robert Barry Quelque chosedans une boîte

-t fusqu au 22 fevrier

Suzanne Tarasieve - Loft 19

S v Ila Marcel Leds Passage de I Atlas 19Tel OI 45 86 02 02

Le bas relief dans tous ses états

-t jusflu au IS mars

SAINT- ETIENNEGalerie Bernard Ceysson

8 rue des Creuses/

Tel 0477332893Claude Tetot-t jusqu au IC maiPatrick CondoufetOne reste Hl de quoi

-) jusquau r février

SAINT-PAUL-DE-VENCE

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Brafa 2014 - 5? foire d'antiquités et Zona Mate Mexico Arte

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14/27 FEV 14Bimensuel


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DESSIN7482029300508/CLA/OTO/2

Eléments de recherche : SALON DU DESSIN : manifestation dédiée au dessin de collection, du 26 au 31/03/14 au Palais de la Bourse à Paris 2e,toutes citations

Foires, galeries Marché de I art

2014, un très bon cruLa Foire d'antiquités et d'art de Bruxelles, toujours aussi conviviale,

a été l'occasion de nombreuses et belles ventesBRUXELLES • De l'avis général,les exposants de la 59e édition de laBrafa (Brussels Antiques and FineArt Pair), qui s'est tenue du 25 jan-vier au 2 février à Tour & Taxis,à Bruxelles, récoltent les fruitsdu bon travail des organisateurs.Doucement, la foire s'internatio-nalise. « Ce n'est plus seulementune foire belgo-française ! Cetteannée, Hy a eu une belle envolée,avec des clients allemands, anglais,suisses et russes. Tout le travail defond des organisateurs depuis dixans paye enfin », se réjouit le mar-chand Alexis Bordes (Paris). FabienMathivet (Paris) a même rencontredes acheteurs venus du Koweit etdu Qatar. Ne manque plus que lepublic américain : la prochaineétape du salon ?Pour Harold t'Kint de Roodenbeke,le président, de la Brafa, « lannéedémarre extrêmement bien. Selonplusieurs galettes, c'est leur meil-leure année ». Lui-même a vendudes aquarelles de Paul Delvauxainsi que le Miroir invisible (1942)de Magritte. En outre, « les deuxobjectifs importants sont remplis, àsavoir un nombre de visiteurs étran-gers croissant et une hausse de lafréquentation de l'ordre de 15 % ».En effet, le cap des 50 DOO visiteursa été franchi puisque 55 000 ontfait le déplacement.

Nombreux points rougesSur les stands, les points rougesétaient nombreux. La galerieWilly Huybrechts (Paris), dontc'était la première participation,confirme que « tout le monde abien travaillé». Elle-même a cédéplusieurs pièces, dont un meubled'appui en sycomore d'EugènePrintz (60 DOO euros). AktisGallery (Londres), spécialisée dansles artistes russes et chinois émi-grés à Paris au XXe siècle, a venduune dizaine d'œuvres dont deuxtableaux du peintre Zao Wou-ki.Dario Ghio (Monaco), pour qui laBrafa « est une des meUleuresfoiresen Europe », est ravi d'avoir cédéson coffre-fort viennois en fer deF. Wertheim & Cie à un autre mar-chand (autour de 300 DOO euros).Chez Didier dacs (Bruxelles), plusd'une quinzaine d'œuvres dontun fétiche Songye ont été empor-tées avant même le vernissage,ainsi qu'un petit sifflet de chasseBakongo en ivoire représentant unprisonnier. « On aurait pu le vendredix fois /», assure Alexandre Claes.Carpenters Workshop Gallery(Londres, Paris), l'une des rares en-seignes de la Brafa à faire du « de-sign art », a visé juste pour sa pre-mière participation, en proposantune assise en frêne, Fresh, pièceunique réalisée par le sculpteuraméricain âgé de 83 ans Wendel!

Castle, très connu aux États-Unismais méconnu en Europe ; celle-ciest partie à 145 000 euros.Pour qui aime la peinture ancienne,deux stands se sont démarqués parla qualité des œuvres présentées.Kunstberatung Zurich AG a venduL'Arrestation dans une taverne deMartin Van devc, et Allégorie dela Charité, de Jan Massys. Quantà Florence de Voldère (Paris), quiavait particulièrement soigné saprésentation, on pouvaity admirerdes œuvres de l'école du Nord « àla loupe », pour des prix allant de30 DOO à plus d'1 million d'euros,ainsi Fruits dans un bol wan li, bou-quet de tulipes et coquillages, deBalthasar van der Ast. Plusieurspièces ont été décrochées aussitôtvendues.«fai très bien vendu. C'est ma meil-leure Brafa depuis 2004 », se féli-cite de son côté Alexis Bordes, quia cédé le Buste de Juliette Récamier(1805-1806) de Joseph Chinard,en terre cuite patinée ; le Buste deWilliam Shakespeare en terre cuited'Albert Ernest Carrier-Belleuse(1860-1865,16 000 euros) etarèsla victoire (1903), d'Edgar Maxence(autour de 38 DOO euros). LuxArt Consulting (Luxembourg),qui participait pour la premièrefois à la Brafa, a noté beaucoupd'intérêt pour Roses (1872), deFantin-Latour (180 DOO euros)

et a vendu à un Russe Jardin pro-vençal, d'André Lanskoy (années1920) (HO DOO euros).Philippe Heim (Bâle, lire p. 28),en association avec le DanoisJames Bauerle, a su plaire avec sestableaux réalisés au Groenlandpar deux peintres danois, JensErik Carl Rasmussen (1841-1893)et son suiveur, Emmanuel A.Petersen (1894-1948). HerwigSimons (Anvers), toujours trèséclectique, avec un goût prononcépour les pièces singulières, s'estdessaisi de plus d'une quinzained'œuvres dont un imposant collierd'ambre de la Baltique de la fin duXVIe siècle et une table italiennetripode en marbre à pattes delion du XIXe. Chez Robertaebasta(Milan) aussi, les pièces atypiquesont séduit, puisque la galerie avendu Marie donne la lumière auxpetits enfants chrétiens, un plâtresurprenant de 1918 par AdolfoWildt (180 DOO euros). La GalerieMarcilhac a quant à elle cédé unedizaine de pièces, dont du mobiliersigné Dominique.

Un salon de longue duréeSi des marchands ont concludès les premiers jours, nombred'autres sont en pourparlers. ChezCostermans (Bruxelles), qui fêteses 175 ans d'existence, une monu-mentale vitrine palatiale italienne

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Eléments de recherche : SALON DU DESSIN : manifestation dédiée au dessin de collection, du 26 au 31/03/14 au Palais de la Bourse à Paris 2e,toutes citations

en bois doré restait en discussion :« Le client ne vient pas tout de suitepour ce type de meuble. La vitrineva peut-être retourner en Italie carun client français nous a fait uneoffre, avec d'autres meubles dontdeux consoles», précise le galeriste.La Galerie des Modernes (Paris) areçu un accueil enthousiaste pourson exposition « Friends », d'AndyWarhol (14 DOO à 70 DOO euros),et des transactions sont en cours.La galerie Michel Descours (Lyon),qui regrette que les marchandsspécialisés en peinture anciennesoient minoritaires et un peu iso-lés, attendait encore le client pourson tableau de François-JosephNavez, Scène de musique (1819)(300 DOO euros), suscitant néan-moins beaucoup d'intérêt. Quantà la galerie Steinitz (Paris), un peuseule dans sa spécialité (mobilierancien), elle a vendu mais espéraitcéder l'audacieuse commode LouisXVI de Pierre Garnier, dans le goût«à la grecque».À l'issue des deux semaines, la fa-tigue commençait à se sentir chezles exposants. «Lafoire gagnerait àêtre moins longue », s'accorde-t-onà dire. « Mais avec deux week ends,cela permet aux clients de revenir »,note Fabien Mathivet, qui a venduen particulier des appliques deGilbert Poillerat, sur un stand quiassociait du mobilier Art déco avecdes toiles aborigènes - « pour don-ner de la modernité au mobilier».

Marie Potard

René M a gri tie, Le Miroir invisible, I9i|2, huile sur toile.

Courtesy Galerie Harold t Kmt de Roodenbeke, Bruxelles

Eugène Printz, Buffet Violon,

sycomore et fer.

Courtesy Galerie Willy Huybrechts, Paris.

BRAFA-» Président : Harold t'Kint deRoodenbeke-» Nombre de visiteurs en 2011» :55000

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12 DEC 13Hebdomadaire


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AVENIR...

i Troisième édition de la RAW Art Pair à RotterdamLa 3e édition de la RAW Art Pair a lieu du 5 au

I 9 février 2014 au sein du Cruise Terminal deRotterdam

Coïncidant avec la Rotterdam Art Week, la jeune foire es-père s'appuyer sur le succès des deux précédentes éditions, etaccueillir 15 DOO visiteurs sur une période de cinq jours Sonnouvel emplacement dans le Cruise Terminal, qui surplombela ville accueillera entre 60 et 70 galeries d'art nationales etinternationales et des espaces dédiés à divers projetsDans un communiqué publié sur son site Internet, la RAW ArtPair se définit comme « une foire d'art indépendante avec unétat d'esprit de festival »

La Brafa 2014 à BruxellesDu 25 janvier au 2 fevrier 2014, la Brafa accueille

^1 exP°sants réunis sous les halles classées deTour & Tax avec pour invité d'honneur le Musée

royal d'Afrique centrale de TervurenParmi ces exposants, 51 sont belges (38%) et 80 internatio-naux (62%), originaires de plus d'une douzaine de pays Al-lemagne, Autriche, Canada, Danemark, Espagne, France (46),Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Japon, Luxembourg, Monaco,Pays-Bas, Suisse et États-UnisConcernant les nouveaux exposants, seront présents JamesBauerle Kunsthandel (Copenhague), Carpenters WorkshopGallery (Londres), Cité de la Céramique (Sevres), Yann Ferran-dm (Pans), Foundation Fine Art SVB (Montreux), Willy Huybre-chts (Pans), Kovacek Spiegelgasse (Vienne), Lux Art Consulting(Luxembourg), Robertaebasta (Milan), Pierre Segoura (Pans) ouencore Costermans (Bruxelles), qui fêtera ses 175 ans d'exis-tence durant la BRAFA Les visiteurs de la foire se réjouirontégalement de retrouver les galeries J Bastien Art (Bruxelles),Michel Descours (Lyon), Bernard Dulon (Pans), Jan Roelofs(Maastricht), Schoffel-Valluet (Pans), Seghers (Ostende) et Tra-dart (Genève - Bruxelles)Particularité de la manifestation, une vaste gamme de créa-tions est proposée, comprenant l'archéologie, les antiquités,les arts premiers, le mobilier, les peintures et dessins, les scu-lptures, l'orfèvrerie, les arts asiatiques, les tapis et tapisseries,les livres anciens, les céramiques et porcelaines, sans oublierla numismatique ou les objets de curiosité

Première édition de Paris Multiples en 2014Du 14 au 16 mars 2014, le Carreau du Temple à Parisaccueille la première edition de Paris Multiples, un salondédié aux oeuvres multiples en édition limitée et numé-

rotéeAlors que ce type d'oeuvres d'art a disparu des grands rendez-vous dumarché de l'art, Caroline Clough Lacoste et Alain Lamaignère organi-sent cette nouvelle manifestation avec pour volonté de démocratiserl'œuvre d'art, maîs aussi d'offrir une vitrine de qualité aux Éditeursd'oeuvres sur papier et aux Éditeurs de designEntre la place de la République et le Centre Georges Pompidou, lahalle du Carreau du Temple, édifiée en 1863 et vaste de 1800 m2,accueille cette nouvelle manifestation qui mettra en avant, lors de sonlancement, les éditions d'art et de design

les détails de la quinzième New York Ceramics Pairannonces

i La quinzième édition de la Foire de Céramique de NewYork a lieu entre les 22 et 26 janvier 2014

La foire, qui réunit des spécialistes reconnus de céramique etvenus de toute l'Europe ainsi que de l'Amérique, accueille cette annéesept nouveaux exposants Mark &• Marjorie Allen, qui se concentrentsur la faïence à glaçure stanmfère, Aytek USA Inc, dont la spécialitéconsiste en la poterie contemporaine d'Izmk, Jeffrey Evans & Asso-ciates, présentant une gamme des premiers verres américains et dela céramique du XVIIe au XXe siècle, Cliff Lee, qui expose de la porce-laine contemporaine, John Pagliaro consacré à l'art de la céramiquecontemporaine, Rodney Woolley Ceramics & Works of Art, qui choisitde se focaliser sur la première poterie anglaise et Haggerty Ceramics,spécialisée en poterie contemporaine Ces sept nouveaux exposantsportent le nombre total des participants à 29Liz Lees, qui co-produit la foire avec Meg Wendy, a déclaré « Noussommes toujours ravis d'accueillir de jeunes nouveaux participantsa la New York Ceramics Pair, et les spécialistes notables qui nous re-joignent en 2014 sont d'ailleurs vraiment exceptionnels Ils appor-tent une impressionnante gamme de propositions aux exemples déjàvariés présents à la foire, de porcelaine, poterie, verre, cloisonné etémail »Se déploient en même temps que la manifestation un programme deconférences tenues par des designers et des experts, ainsi qu'une ex-position temporaire intitulée « The Bacchanalistas Passions + Pleasu-res », qui présente un résumé des oeuvres en céramique d'artistescontemporains d'aujourd'hui

22 AVENUE DE VILLIERS75849 PARIS CEDEX 17 - 01 56 79 20 20

09/16 JAN 14Hebdomadaire

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Jean-Michel Atlan Composition 1597par Armclle Baron

Deux événements qui justifientun week-end à BruxellesI /ouverture de cette nou-

I velle entité muséale auJL» sem des MuséesRoyaux des Beaux-Arts apour but de montrer destableaux illustrant l'ensem-ble des mouvements artis-tiques qui, au tournant du XIXe siècle, vontse côtoyer, se répondre Quatre ans apresl'ouverture dans ces lieux du musée MagritteMuséum, cette seconde étape met en exergueles artistes qui ont figuré au cercle des XX(1883-1894) Leur originalité était l'absencede programme Ils prônaient l'égalité et plustard se sont réunis sous le nom de la LibreEsthetique (1894-1914) À cette époque,

Ferdinand Khnopff les caresses 1896

plusieurs courants ont vu le jour. La libertéd'expression interpelle un certain nombre depeintres qui ressentent une sympathie pro-fonde à l'égard de la classe ouvrière Celle-ci est en effet durement touchée par unelongue période de récession autour de 1874Van Gogh en est le témoin avec ses pre-mières oeuvres, ainsi que Léon Frédéric

MUSÉE FIN DE SIÈCLE MUSEUMMusées Royaux des Beaux-Artsde Belgique - Bruxelles

James Ensor illustre à lui seul les différentscourants artistiques de cette époque De réa-liste, il devient symboliste avec un goût pro-noncé pour les masques, sans doute savision de la nature humaine On ne dira pasassez le succes remporté par les pointillistesà Bruxelles, qui inspireront Théo vanRysselberghe Les Nabis trouvent des émulesen Belgique avec Henri Evenpoel, tandisqu'Emile Clous est dans la lignée d'un Bastien



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Théo van Rysselberghe La promenade.

Lepage. À l'aube du symbo-lisme, Ferdinand Khnopff, dontles oeuvres baignent dans uneatmosphère mélancolique, estsuivi par Constant Montald.Léon Spilliaert a le génie decréer des ambiances mysté-rieuses et presque tragiques.Il sait utiliser la perspectivejusqu'à l'abstraction et sesautoportraits ne sont pas sansévoquer Munch. S'il s'inscritdans le symbolisme, il en donne une imageplus moderniste, celle de l'Art Nouveau.Dans ce nouvel espace très bien agence, lasculpture trouve naturellement sa place, cequi est rare. Le visiteur ne peut qu'admirerles oeuvres de Rodin ou de Géo Verbanck.

Henri Evenepœl, Henrietteau grand chapeau, 1899.

Ce lieu abrite désormais la col-lection Gillion Crowet avec desobjets d'art et surtout un mobi-lier « Art Nouveau » de toutebeauté. Ce musée sera uneréussite si, comme nous l'es-pérons, il fait partie d'un pro-gramme plus important derestructuration. En effet, les

collections exceptionnelles de tableaux fla-mands et hollandais font figure de parentspauvres, et l'environnement n'attire guère levisiteur, [éclairage est inexistant et les chefs-d'œuvre auraient bien besoin d'un dépous-siérage !

BRAFATour et TaxisAvenue du Port 86C - BruxellesDu 25 janvier au 2 février

I /ambiance qui règne dans ce Salon desI Beaux-Arts provoque un moment deJL. plaisir certain. Les objets de toutes ori-gines présentés dans une atmosphère plusque sympathique entraînent le visiteur dansun périple long mais jamais ennuyeux. Alorsne manquez pas ce rendez-vous de pres-tige qui accueille cette année 13l exposantstant belges qu'internationaux venus montreret vendre leurs dernières trouvailles aux visi-teurs issus de toute l'Europe (ils étaient46 000, l'année dernière), dans ce lieu éton-



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Miccheie oe Lucent, coppa delt'etica, 2011

nant que sont les Halles classées de Tour etTaxis. Plus d'une vingtaine de spécialités sontoffertes au public : archéologie, antiquités,arts premiers, peinture, sculpture, orfèvrerie,arts asiatiques, tapisseries, livres anciens,céramique, numismatique, design...Aujourd'hui, la Brafa est une foire qui compte

Bernard de Leve, coupe argent doré.

dans le panorama des grandes foires euro-péennes, tant anglaises, hollandaises quefrançaises. En marge du Salon, l'occasionsera donnée aux visiteurs de se rendre à l'ex-position de linvité d'honneur de la Brafa : leMusée Royal d'Afrique Centrale de Tervuren,l'un des plus beaux musées du monde dansle domaine des arts premiers. Celui-ci ayantfermé ses portes jusqu'en 2017 pour destravaux importants, ses collections circulentet sont montrées dans d'autres contextes.Ainsi, certains objets jamais exposés figure-ront à la Brafa pour cette « CollectionSingulière ». La Belgique depuis de longuesannées s'affirme comme une des placesincontournables du marché des Arts Premiers.N'oubliez pas que Thalys est partenaire dela Brafa. Sur présentation d'un justificatifThalys, une réduction de 50 % sera faitesur le billet d'entrée de la foire. Et puis,Paris-Bruxelles, c'est juste I h 22 de train I

LE MANl

Di' Pk*"""""F'AtGailimara

•)ery09 fc

Lin moment de bonheur avec ce livre,fac-similé sur papier bible de l'éditionoriginale du Petit Prince parue le 6 avril

1943 à New York et conservée à laMorgan Library fl Muséum de New York.Saint-Exupéry l'avait donnée à uneamie, Mme Silvia Hamilton-Reinhardt,qui l'a vendue à ce musée. Écrit pendantla débâcle, le manuscrit montreque l'auteur a dessiné lui-même flles illustrations. Ce fac-similé dévoileses hésitations. Ainsi, il pensa introduirequatre planètes dans son histoire avantd'en ajouter deux autres et de choisir

finalement la Terre comme7e planète. Le renard, qui fut un tempsun chien, devient avec la rose un

des acteurs principaux de cette si belle

histoire où « l'écrivain confie sa quêtecfe l'homme et du monde aux seulspouvoirs de la fable et du merveilleux ».Il laisse de côté sa vie personnelle qu'ilpensait introduire pendant un temps.À côté du manuscrit, on trouverasa transcription intégrale à la fmde l'ouvrage. Pour les amoureuxde ce livre qui n'est pas seulementun livre pour enfants.

fc*

i

15/21 JAN 14HebdomadaireOJD : 182587


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salon

À BRUXELLES,LA BRAFA AU BONHEUR DES

COLLECTIONNEURSPremier rendez-vous

international del'année, la désormais

incontournableBrussels Antiques &

Fine Arts accueillecette année encore la

quintessence desmarchands et

galeriesinternationaux

Partenaire de cettevitrine des arts et desantiquités, «Point deVue » vous présentequatre de ses coups

de cœurPar Anne Hoff ler

Photos Marie Clérin

lime» armoire en orExceptionnel ' Costermans fete cette annee ses 175 printemps Installéedans un élégant hotel particulier au coeur de la place du Grand Sablon,a Bruxelles, cette célèbre galerie d antiquités accueille désormais la sixièmegeneration de la famille qui l'a fondée en 1839 Aujourd hu; e est Arnaud et sasœur Valerie qui perpétuent la tradition Passionnes, ces deux-la parcoureraientle monde entier pour une piece exceptionnelle « AI image de cette armoireitalienne du XIXe siecle fabriquée sur mesure pour un palais dont elle n étaitplus jamais ressorte », se réjouit l'antiquaire de 36 ans Extraordinaire par sataille (3,60 m), faite de bois dore a parements de bronze, ornée de multiples decors,sculptures a tete de lion, motifs floraux, putti musiciens, elle porte sur son frontonles armoiries de la famille « Inédite sur le marche, elle accueillait probablementdes collections d objets et de livres de grande valeur » Pour une premiereparticipation a la Brafa, c'est un coup d'éclat! Prix sur demandeGalerie CosCermatis, stand 32 www cûstermans antiques cam

Andu Warhoi for everDans leur lumineuse galerie de la rue des Saints-Pères,Philippe Bismuth et Vincent Amiaux parlent a l'unissonLes tableaux, la sculpture et les dessins du XXe siecle sontleur dada Venus d univers différents I un est spécialisedans I expertise, I autre dans le cubisme, ils fondent en1998 la galerie des Modernes Et ils présentent a la Brafaun ensemble rare d'oeuvres d'Andy Warhoi, qui vontse décliner autour de trois thèmes. la mode le corpsmasculin et les portraits d amis Parmi ceux-ci, I acteuret chanteur italo-espagnol Luis Miguel Bose, fils dulégendaire torero Luis Miguel Domingum et de I actriceLucia Bose Le second représente Jock Soto, danseurvedette du New York City Ballet des annees 1990 Croquesd un trait fm sur un papier fait mam, ces deux oeuvresproviennent de la collection personnelle de Warhoi«Cette facette plus méconnue du grand artiste du Pop Artprouve, s'il en est besoin, son extraordinaire talent dedessinateur», s'enthousiasment les deux amis galeriesGalerie des Modernes stand 74 www galenedesmodemes com



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Acier trempéNé en 1924 à Dusseldorf, le sculpteurDietrich-Mohr s'installe à Paris au débutdes années 1950. Élève de Zadkine, iltravaille aussi bien le bois que le bronze,ou la terre cuite. Ses oeuvres, d'abordfiguratives, évoluent rapidement vers lecubisme puis l'abstraction. Le laiton,l'acier Corten ou l'inox deviennent sesmatières de prédilection. «Dietrich-Mohrtravaillait à partir de dessins préparatoiresd'une précision chirurgicale», expliqueAlain Chuderland, propriétaire de lagalerie Futur antérieur,'place du GrandSablon à Bruxelles. Cet antiquaire affableet enthousiaste, éminent spécialiste desarts décoratifs du XX' siècle, est ravid'avoir déniché dans une collection privéecette oeuvre magistrale. Réalisée en 1972,en un seul exemplaire, la « Montée lente »

Dietrich-Mohr représente un travailexceptionnel. « Lartiste soudait lui-mêmeses pièces et il a, pour cette oeuvre,travaillé l'insertion de toutes les lamellesd'acier avec précision et sophistication,offrant ainsi à sa sculpture légèretéet transparence. Du bel art.Prix sur demande. aAlain Chiitl-erljind, l'ittur Antérieur, M

Brafa'14. Tour&Taxis, avenue du Port 86 C, Bruxelles. Du 25 janvier au 2 février. De 11 h à 19h tous les jours. Nocturne le jeudi 30 janvierjusqu'à 22h, Visites guidées tous les jours a 15h30. Prix d'entrée: 20 euros. Catalogue : 10 euros, www.brafa.be j



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Croqueused'artPiquée sur son epaule, labroche attire immédiatementle regard Cette creation dusculpteur belge Pol Bury estl'une des pieces maîtresses quela galenste parisienne HeleneGremer offre a voir sur sonstand de la Brafa « En argentet vermeil, elle date de 1970,Pol Bury n ayant commencea creer ses premiers bijouxqu en 1968», explique cette |oliefemme qui, apres des etudeslittéraires, a ouvert galerie«J'ai toujours aime lemouvement artistique deces années-là Pour cetteedition 2014 de la Brafa,je vais présenter, outre uneintéressante collection de bijouxd artistes, une selection richeet importante d'artistesd Amerique latine, dessculptures griffées AugustinCardenas et Alberto Guzmanet des peintures de LeopoldoTorres-Aguero» A decouvriraussi chez cette passionnée,les créations de Red Brouardou Claude Mercier Lin regaldes yeux en perspectivePrix sur demandeGalerie Manet Greiner, stand 49www çaUriemartelffremer com

fr O

17 JAN 14Hebdomadaire

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EVENEMENTBrafa. La manifestation incontournable du début 2014 vise le cap symbolique

des 50 000 visiteurs, attendus par quelque 130 exposants internationaux

prêts à les accueillir à Bruxelles du 25 janvier au 2 février.

Fernando Bolero Angulo (ne en 1932),sculpture s gnee sur ta terrasse en bas

a droite numérotée, E/A 1/2 cachet

du fondeur Da Prato, 22 x 33 x 17 cm,

stand galer e Pierre Segoura

es exposants représentent divers paysdont la Belgique, I Allemagne, le Canada,le Danemark, l'Espagne, les Etats-Unis la

_ France, la Grande-Bretagne la Hongrie,l'Italie, le Luxembourg, Monaco, les Pays-Bas, laSuisse. . Un nombre equilibre que les organisa-teurs ne souhaitent pas augmenter malgre lecaractère international de la manifestationChaque edition constitue une opportunite dedecouvrir de nouvelles galeries, parmi lesquelles,cette annee, James Bauerle Kunsthandel (Copen-hague), qui s'associe avec Philippe Heim (France),Carpenters Workshop Gallery (Londres) Pour laFrance, la Cite de la Céramique (Sevres) YannFerrandm, Willy Huybrechts, Pierre Segoura,toutes trois de Paris et pour la Suisse, la Founda-tion Fine Art SVE (Montreux), KunstberatungZurich AG (Zurich) ont repond a l'appel, a l'instarde Kovacek Spiegelgasse (Vienne) Lux ArtConsulting (Luxembourg), Robertaebasta (Milan)ou encore Costermans (Bruxelles' qui fêtera ses175 annees d existence durant la manifestationLes galeries Michel Descours (Lyon), BernardDulon (Paris) Jan Roelofs (Maastricht), Schoffel-Valluet (Paris) Seghers (Ostende) et Tradart(Geneve et Bruxelles) viendront se joindre auxprécitées Certains exposants, que I on retrouveaux autres evenements de reference du marcheaussi bien a Paris qu'a Londres ou Maastrichtviendront faire leurs gammes ici, même si beau-coup sont déjà des marchands reconnus chacundans leur spécialité À propos de specialitesjuste

ment, un large panorama sera propose anti-quités, arts - océanien tribal, oriental et contemporam -, de I argenterie, des bijoux anciens dumobilier et des objets d'art - de la Haute Epoqueau XXIe siecle -, des curiosités, de la céramique- faiences et porcelaines -, des dessins, gravuresbandes dessinées, des tableaux anciens etmodernes de la sculpture, des tapis et tapisseriesdes livres anciens et modernes, de la numismatique et enfin de la photographie De quoi satis-faire, voire étonner une clientele d amateurs et decollectionneurs avertis ou nouveaux La tendanceest a la stabilisation entre ces divers representants Toutefois, notons un certain renforcementdes départements des maîtres anciens ainsi quedu design du XXe siecle Les spécialistes des artspremiers, qui nous avaient déjà fait une forteimpression I an passe, bénéficieront probable-ment de la presence du Musee royal d'Afriquecentrale (MRAC)

COLLECTIONS SINGULIERESCe musee - Musee royal d Afrique centrale -base a Tervuren, est I invite d honneur etpresente a cette occasion quèlques unes de ses«collections singulières» Certaines d'entre ellesont contribue a forger la notoriété du musee etd'autres - non moins célèbres - a construire desimages et des représentations sur l'Afrique Lesœuvres qui seront montrées - masques, pourcertains extrêmement rares ou inédits, statues


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Emmanuel Petersen (1894 1948)

Attelage danî le fjord d Umansk

1930 huile sur toile s tuee Umanak fjorden,

64 x 98 cm (deta I) stand Phi ippe Heim

et James Bauerle

©FRANCK SAAOA


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A V O I RBrafa 14 Tour & Taxis avenue du Port86C 1000 Bruxelles BelgiqueTel +32 (0)2 513 48 31www brafa be Du 25 janvierau 2 fevrier tous les jours ll h 19 hnocturne le 30 jusqu a 22 h

Buffet sculpture travail americain vers

1970 edition Lane 76 x 174 x 46 cm

stand Martel Gremer o PHOTO M BURY

parures totems et objets ethnographiques issusdes collections du musee - ne sont pas necessairement les plus connues maîs possèdent des

caractéristiques ayant un intérêt non négligeable

tant en singularité qu en rareté Leur histoire leur

provenance également peuvent susciter unebelle émotion chez les grands collectionneursAinsi elles prétendent a raison démontrer a quelpoint I art africain a influence I art moderne et

contemporain Depuis le 1e decembre dernier le

musee dont le batiment date de 1910 a ferme

ses portes pour une renovation en profondeur

qui devrait durer trois ans Son grand défi est defaire du MRAC une institution mondialeattrayante et dynamique sur I Afrique d au

jourd hui tout en conservant le charme de ses

salles Envisager ses collections comme autant de

passerelles entre le musee et son public est le but

qu il souhaite atteindre

SÉLECTION CIBLÉEFidèle a la Brafa Art Pair depuis plusieurs annees

Xavier Eeckhout présentera un stand amenage

par le décorateur Fabrice Labbe et mettra a I hon

neur lart animalier des annees 1930 dans unemise en scene épurée et élégante Deux de sespieces maîtresses nous ont ete dévoilées proba

blement des exemplaires uniques un impressionnant aigle couronne d Albenc Collin (18861962) ainsi qu une accolade de dromadaires de

Thierry Van Ryswyck(1911 1958) deux sculp-

teurs belges de I ecole d Anvers et dont l'in-

fluence de Rembrandt Bugatti (1885 1916) est

manifeste Cette exposition centrée sur uneselection d œuvres réalisées par des sculpteursbelges des annees 1930 est le fruit d une annee

de trouvailles et permettra aux collectionneurs

de decouvrir des pieces d une grande rareté sur

le marche Douze ans apres le succes de la Biennale des Antiquaires de Paris en 2002 PhilippeReim et James Bauerle s associent de nouveaupour exposer une collection de peintures reahsees au Groenland et consacrée aux peintres des

ecoles du Nord représentées par les deux plus

importants artistes danois du monde arctique

Jens Erik Carl Rasmussen (1841 1893) et EmanuelA Petersen (1894 1948) Trente tableaux serontprésentes Véritables temoignages de paysageset de I art de vivre des Inuits ils seront accompa

gnes de sculptures en bronze d animaux marins

et d ours polaires Si Rasmussen est peintre de

marines il est également connu pour etre lepremier peintre danois au Groenland ou il agagne le surnom de «Groenland Rasmussen»


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Quant a Emanuel A Petersen il est ne a Fredenks

berg un an apres la mort accidentelle et tragiquede Rasmussen Le peintre du Groenland sera unesource d inspiration et une reference heureusepour lui et comptera pour beaucoup dans sonengouement pour la nature arctique et I etude dumode de vie des Inuits La galerie Mathivet

presente pour sa part du mobilier des plus grandscréateurs du début du XXe siecle associe a despeintures aborigènes dont certains artistes figurent dans les collections du musee du quai BranlyLa galerie Mathivet qui fait aujourd hui reference

pour les annees 1930 met en lumiere deux excep

tionnelles bergères réalisées par Andre Groult en

1912 ainsi qu un rare guéridon de Ruhlmannconnu jusqu alors uniquement en archive Signalons quèlques pieces des annees 1940 commeune spectaculaire table d Andre Deluol dont lepietement est entierement sculpte

NOUVEAUTESPas de grande revolution dans les rangs maîscependant quèlques nouveautes a proposerun nouveau design mis en œuvre un nouveau

site web opérationnel, des applications smart

phones étendues une decoration plus conviviale pour séduire un public encore plus large ettoujours plus exigeant un nouveau cycle deconferences Fini donc L Homme au turban bleude Van Eyck place pour I edition 2014 a unnouveau design fonde sur le seul sigle et le

lettrage Brafa désignant désormais « Brussels

Art Pair» En outre le site Internet d utilisationplus intuitive offre d ores et déjà davantage decontenu Quant aux applications mobiles ellessont désormais étendues aux possesseurs dusysteme Android Les «news» diffusées au

travers du site de Facebook ou de Twitter

complètent I ensemble des moyens mis a disposillon des visiteurs de la foire La Brafa 2014proposera également tous les jours a 14 h 30un nouveau cycle de conferences accessiblesgratuitement a tous les visiteurs Elles aborderent des sujets varies et mobilisateurs et seront

donnees par des orateurs de renom interna

tional Par ailleurs une «Brafa Privilege Card»permettra aux galeries d offrir a leurs meilleursclients une serie d avantages aux expositionstemporaires musees restaurants ou hotels aBruxelles En ce qui concerne la decorationNicolas de Liedekerke et Daniel Culot (Volume

Architecture) ont conçu un projet fluide etaerien d inspiration moderniste avec fils tendusou suspendus le long des allées, évoquant latransparence et la troisieme dimension Ledecor epure des sphères en hauteur ou dispo

sees dans des espaces triangulaires brisant lecote linéaire sont destines a conférer a I ensemble des espaces une harmonie et une atmosphère plus chaleureuses Le design des tapis desols (ces derniers etablis a une surface de

16000m tout de même ') quant a lui a fait1 objet d un concours lance au sem de I Ecolenationale des arts visuels de La Cambre dont le

lauréat s est vu attribuer une recompense de

2 000 € Enfin la soiree inaugurale « Brafa Exclu-sive > du 24 janvier célébrera I amitie francobelge et sera placée sous le haut patronage deM Bernard Valero ambassadeur de France enBelgiqueUne edition 2014 conçue avec pour seul objectif

I exigence de la qualite dopée par un concept

résolument plus « moderne » Espérons que lepublic sera bien au rendez vous et que la neigene bloquera pas les acces •

Andre Groult (1884 1966) bergère

vers 1911 hetre moulure a haut dossier

cintre reposant sur quatre pieds sabre

106 x 74 x 68 cm stand Ce me

et Fabien MathivetCOURTESY GA ER E MATH VET


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EN BREFLa galerie Alexis Bordes,qui exerçait depuis 1996son activité au 19 de la rue Drouot,à proximité de l'Hôtel des ventes,démenage À compter du 10 févrierprochain, elle vous accueilleraau 4, rue de la Paix, Paris IIe

La galerie participeraa la Brafa de Bruxellesdu 25 janvier au 2 février.

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PAR MARIE C. AUBERT AUBEfTOGAZETTE-DROUOT COM

BLOC-NOTESLa Bruneaf et la Brafa à Bruxelles sont les premières manifestations

d'une année qui s'annonce fertile en découvertes. Quèlques jolies surprises

en galeries parisiennes, avec Valérie Fonta et Hong Insook, sont aussi à noter.

WINTER BRUNEAFPlus jeune, plus dynamique, la Brussels NonEuropean Art Pair (Bruneaf) s affirmecomme un rendez vous incontournable decc début d'année Lin nouveau comite de

direction a ctc elu en octobre dernier Avec

cette nouvelle equipe présidée par DidierClaes - également vice-président de laBrafa - et la creation d'un comite d'expertsla foire bruxelloise revient en force sur le

marche international au cœur du pres'!

gieux quartier des antiquaires du Sablon

Trente et un participants dont vingt etun belges Ambre Congo Roger Bourahimou Alban Bronsm, Classic Pr imi t ives

BENJAMIN GRAINDORGEYrmer & Malta présente le premier catalogue consacre a Benjamin Graindorge, compilant ses créations

magmees pour cette nouvelle galerie de design prospectif haut de gamme Le jeune designer a

depuis 2009, participé aux expositions collectées thématiques « Marbre poids plume » (2010)

et «A fleur de peau» (2012). Il a également bénéficie d'un solo show en 2011 intitulé « mornmgMist»

(voir Gazette ° 34 de 2011, p 210) Le Cdtdlogue, à la maquette soignée, mêle photographies

et reproductions de ses dessins, aux sources de sa demarche creative La preface est signée

d'Olivier Gabet, directeur du musée des Arts decoratifs, institution possédant des œuvres de ce talent

prometteur Benjamin Graindorge un ouvrage 23 x 15 cm couverture souple, 64 pp en couleurs

texte français/anglais, ed Ymer & Malta, Paris 2013, tel. . OI 58 59 15 90 Prix 18 €.

Congo Gallery, Coppens Tribal Art, Jo

De Buck, Drees Arrheo Gallery, Bernard

de Grunne Indigènes sprl Philippe Laere-mans Pat r ick & Ondme Mestdagh AlainNaoum, Joaquin Pecci, François Rabier,

hank Van Ciaen, Vasco & Co Visser Gallery

Herma Visser, Wei Asian Arts et bien sûr

Didier Claes, six Français - Bernard DulonJulien Flak Tao Kerefoff Olivier Larrogue, lagalerie Punchmello et Lucas Ratton -, maîsaussi I Anglais Kevin Conru, la galerie espa-

gnole Guilhem Montagut la marocaine

L'Ibis et enfin la hollandaise Anubis Ancient

Art ont repondu a lappel I ls présenterontchacun des pieces exceptionnelles qui atti-reront les collectionneurs d'art a f r ica inocéanien et indonésien les plus exigeants

Comme le souligne le president, «forte de

son succes, Bruneaf a grandi, en gardant

toujours l'esprit de ses débuts et sa singula-rité Cest une association a bu non lucratifgérée de maniere totalement bénévole

Bruneaf est organisée par des marchands

( I C'est une foire à échelle humaine »

Du 22 au 26 janvier, les 22 et 24, 11 h-20 h,les 23 et 25, 11 h 19 h et le 26, 11 h-17hparcours libre dans les galeries du quartier

du Sablon, Bruxelles, www bruneaf com

74 AVENUE DU MAINE75682 PARIS CEDEX 14 - 01 44 10 10 10

23 JAN 14HebdomadaireOJD : 412278


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MARCHÉ DE L'ART

ENCHÈRES ET GALERIES par Judith Benhamou-Huet

L'art vidéo à Drouot

D rouot sort de sa torpeur en proposant une vente d'art vidéo.Ordinairement, la vidéo fait peur aux collectionneurs. Ques-tion de reproductibilité, question de visibilité, question de

modernité, aussi. Les artistes, eux, sautent à pieds joints dans legenre et multiplient les créations filmées. Coffre des 159 lots esttrès variée. Elle a les désavantages du coup d'essai : on y trouvedes choses qui n'ont rien à voir avec une œuvre d'art, comm e desdocumentaires sur Annette Messager (estimé 50 e uros) ou l'avant-garde russe (estimé 50 euros). Pour les artistes, le risque de l'opé-ration tient au fait que, la plupart des noms proposés étant peuconnus, la vente aux enchères n'est pas la meilleure plate-formepromotionnelle. Pour les amateurs d'art contemporain, l'avan-tage réside dans des estimations relativement basses.

Les pièces « historiques » ? Une cassette VHS qui regroupe desscènesde la vied'AndyWarhol entre 1965 et 1982 par JonasMekas,estimée 500 euros, et une peinture surmontée d'une antenne quifigure une télé (photo) par le Coréen gourou de Fart vidéo, NamJunePaik (1932-2006), estimée 15 DOO euros •Le 2ç janvier, HôtelDrouot, www.wapler-auction.fr.

LA FOIRE

La BrafaC'est le rendez-annueldes antiquités en Belgi-que: 131 exposants, desarts primitifs à la pein

ture ancienneou à l'artasiatiqueen passantpar le de-sign. Unemajoritéde mar-chands

français.Une partici-

pation de ni-veau inégal, particuliè-rement dans ledomaine des tableauxmodernes, tandis quel'art africain est bien représente (photo:mas-que Punu-Lumbo duGabon, chez YannFerrandin).Du 25 janvier au 2 février,Bruxelles, www.brafa.be.

Géricault historiqueÇa ne peut pas étre plus lyri-que. Ça ne peut pas être plusromantique. Théodore Géri-cault (1791-1824), peintre à lacourte vie, s'est inscrit dansla grande histoire de l'art. Ici,il raconte l'action du généralJean-Baptiste Kléber lors dela bataille de Saint-Jean-d'Acre, en 1799. Une aqua-relle estimée 53 DOO euros.Le 30 janvier, New York,www.christies.com. Schiaparelli

Dans les années 30, autour dela créatrice de mode ElsaSchiaparelli (1890-1973) tour-noyait et collaborait ce qu'il yavait de plus avant garde, dessurréalistes Dali et MeretOppenheim aux photogra-phes Man Ray ou HorstP. Horst (1906-1999), qui ontfait son portrait à dè multi-ples reprises (photo, estima-tion: IQ ooo euros). Christie'scède ce qu'il reste de ses sou-venirs personnels, vêtements,meubles, œuvres d'art...Le 2 3 janvier, Paris,www.christies.com.

Masque dè justiceÇa n'est pas l'accessoire d'unjeu sado masochiste. Ça n'estpas non plus une trace lais-sée par « L'homme au mas-que de fer», d'Alexandre Du-mas. Il s'agit d'un « masquede justice » en fer forgé duXVF siècle utilisé dans le ca-dre de certaines condamna-tions judiciaires. Estimation:2 oo euros.Le 2ç janvier, HôtelDrouot,www.beaussant-lefevre.com.

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Culture Le stand de la galerieSteinitz (Er-afa 2013).Àgauche, "Fille en pyjama", chryséléphantinedeD. H. Chiparus (galerie CentoAnni).

Bruxelles, nouveauparadis des arts

Brafa 2014Du 25 janvier au 2 février, la ville s'anime de sa célèbre foired'antiquités et de beaux-arts, la Brafa. Elle accueille aussile nouveau musée Fin de siècle et nombre de galeries.Les marchands français l'adorent...

Paris dort-il ? Paris hiberne-t-il ?Paris, au mois de janvier, ne brûleguère pour l'art, tant dans ses sallesde vente que dans ses musées, quiannoncent les derniers jours desexpositions ou leur décrochage. Pen-dant que chacun, en France, préparela nouvelle saison a r t i s t ique ,Bruxelles, elle, joue les éclaireurs,notamment avec la Brussels Antiques& Fine Arts Pair, la désormais célèbreBrafa, qui attire visiteurs et profes-sionnels du monde entier. Forte deses 128 exposants, celle qui figureparmi les plus anciennes foires d'Eu-rope, a attiré 48 DOO visiteurs l'andernier. Elle en attend SO DOO pourcette édition. Dans l'agendaartistique international, elle estle premier salon de l'année, trèsattendu par les collectionneurset les professionnels (notammentles experts et commissaires-pri-seurs), car il donne la "tempéra-ture" du marché.

Autre caractéristique : sonéclectisme. La Brafa accueilleune vingtaine de spécialités, Idont certaines ne sont pas repré-sentées ailleurs. L'archéologie (deplus en plus présente) y côtoie lesmonnaies anciennes, les faïences etporcelaines, les tapis, les icônes, l'or-fèvrerie, les anciens manuscrits oules BD, tout comme les arts tribaux,asiatiques, médiévaux, l'Artnouveau, l'Art déco, la pein-ture ancienne, la peinturemoderne ou encore le designcontemporain. « Contraire-ment à la f aire de Maastricht,qui les regroupe par allées, laBrafa mélange tous ces uni-vers en gardant un carac-tère humain. Avec toutes ces

spécialités, elle ressemble à ce qui estaujourd'hui l'intérieur d'un collection-neur. Elle est comme l'imaginaire d'unamateur», témoigne Didier Claes,spécialiste d'art tribal.

Fruit d'une organisation sans butlucratif, sa convivialité est légendaireet son coût raisonnable. « On essaied'être accueillants et on veille à ce que lesmarchands soient sportifs entre eux,témoigne à son tour Harold t'Kint deRoodenbeke, président de la Brafa etspécialiste d'art moderne. Et puis ici,un bout de tissu, cane nous coûte pas unavionà réaction, commeon l'entend dire

de certaines autres.. foires ! » Visés, les

salons new-yor-kais ou par is ien, à

savoir notre très chic ettrès glamour Biennale des

antiquaii es, deux fois pluscoûteuse et que les marchands

doivent attendre de longs mois...Aussi, beaucoup de Français

seront ces jours prochains àBruxelles (39 % des exposants),attirés par le professionnalisme

décontracté des Belges commepar leur sympathique capitale.C'est le cas des galeries Steinitz,Claude Bernard, Berès, Patrice Tri-gano, Univers du bronze, Jean-jacques Dutko, Hélène Bailly ou

encore Alexis Bordes. Sansoublier la toute jeune gale-i ie Mathivet, qui, si elleexpose à Maastricht, à Pariset à NewYork, ne renonce-rait à ce rendez-vous pourrien au monde. Spécialiséeen Art déco, qu'elle marie

volontiers à des pein-tures aborigènes, elle

mène un vrai travail d'"initiation"auprès d'un pays qui méconnaît lemobilier et les sculptures de ce stylemais l'apprécie de plus en plus. Commepour les autres marchands, cette foirelui permet aussi de toucher une clien-tèle renouvelée, qu'elle soit française,suisse, allemande, espagnole, ita-lienne, néerlandaise, britannique oudes pays d'Europe du Nord.

Petites pièces et œuvres impor-tantes se côtoient ici sans complexes,toutes contrôlées par des experts pen-dant les deux jours précédant l'inau-guration, le fameux "vetting", quiremise au placard, inaccessible letemps de la foire, les pièces douteuses.Ici, un beau pol trait de Van Dongen

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(Monique au chapeau, Boom Gallery),là un dessin d'Egon Schiele (Portraitd'une fille, chez Kovacek Spiegel-gasse). Chaque pièce raconte son his-toire, tel cet important fétiche songye,

Aux trésors de la Brafarépondent ceux desantiquaires, dans le quartierdu Grand-Sablon.

chez Didier Claes, qui n'a pas été mon-tre depuis 1938, date à laquelle il futphotographié à Anvers au côté de sixautres objets aujourd'hui dans desmusées.

Chez Céline et Fabien Mathivet,on remarque deux bergères d'André

Groult au côtê d'un guéridon épurécréé par Ruhlmann à la fin de sa vie (iln'était connu jusqu'ici que par un des-sin) ; chez Harmakhis, une statuettede la dêesse égyptienne de la fertilitéen faïence turquoise, aux charmesavantageux (XIIe-XIIP dynastie), ouencore une superbe tête de Méduseromaine (IIe siècle apr. J.-C).

Vous aimez ce qui casse ? AuPavillon de la céramique, faïences etporcelaines paradent autour d'un raresucrier, présente par Jean Lemaire, audécor inspire par l'Histoire naturelledes oiseaux, de Buffon (Sèvres, 1791).Enfin, notre coup de coeur : cettegrande et exceptionnelle gouache deMagritte, aérienne et spirituelle, le

Miroir invisible (1942). Un trésor trèspeu vu, chez Harold t'Kint.

Qui se rend à Bruxelles peut aussidécouvrir les expositions et le patri-moine de la ville. Ainsi le tout nouveauet superbe musée Fin de siècle amé-nage, comme celui consacré àMagritte, au sein des musées royauxdes Beaux-Arts de Belgique. Point nesera besoin, en revanche, de se dépla-cer jusqu'à Tervuren pour admirerles chefs-d'œuvre du musée royald'Afrique centrale. Fermé pour res-tauration, ce dernier en expose un trèsbeau florilège à la Brafa.

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Antoine Lamentïn,galeristefrançais,dans son nouvel espace bruxellois,spécialisé en art moderne et contemporain.

Le très sympathique quartier duGrand-Sablon, en revanche, se laissevolontiers visiter. Galeries et anti-quaires s'y mêlent joyeusement auxrestaurants, cafés et chocolateries dansdes maisons pour la plupart fortanciennes. Ainsi la galerie Costermans,ouverte en 1839, occupe-t-elle la der-nière maison du XVIIIe siècle encore"dans son jus". Les murs de ses vastespièces ont conserve, pour certains, deravissants papiers peints à fond rose etmotifs chinois importés par la Compa-gnie des Indes, en excellent état. Danscette atmosphère hors du temps, ondécouvre un très élégant "bric-à-brac"d'antiquités et d'arts décoratifs françaiset européens des XVIIIe et XIXe siècles,de vieilles ferronneries et lanternesainsi qu'un nouvel espace consacré à lapeinture ancienne. Pour les 175 ans dela maison, qui n'avait jamais participé àune foire, Arnaud et Valérie Coster-mans, représentants de la sixièmegénération, exposent à la Brafa. Ils ymontrent, en particulier, des tableauxdes grands maî t res f l amands duXVIIe siècle, tels Jan Bruegel l'Ancien ouJan van Kessel.

Un peu plus loin, Antoine Laurentinpropose un accrochage collectif dedivers artistes modernes dans un belespace à deux étages donnant sur unepetite terrasse, ouvert il y a tout justedix mois, ll fait partie de ces nombreuxFrançais à avoir succombé au charmede Bruxelles et de ses habitants réputésà la fois dynamiques et détendus. Sansoublier quèlques francs avantages, telcelui de se rapprocher des collection-neurs d'Europe du Nord ou de pouvoirlouer un très bel espace d'exposition,comme on n'en trouve plus guère àParis, pour près de SO % moins cher.

Des intérêts financiers ? «Aucun,répond-il. C'est une grande méconnais-sance des Français de croire qu'il y en a.La fiscalité du travail est plus importanteen Belgique qu'en France. La TVA est à2l % et l'impôt sur le revenu est supérieurà celui perçu en France. Qui vient en Bel-

"Les collectionneurs belgessont parmi les premiers aumonde, les mieux informés",confie Daniel Templon.

gique doit travailler dur. En revanche, lafiscalité du capital et du patrimoine esttrêsrêduite. Comme vous le savez, ïln'yapas d'ISF ni d'impôt sur les plus-values. »(Ce dernier concerne notamment lespersonnes qui vendent leur entrepriseou des biens culturels du patrimoineprivé.)

Dans le domaine de l'art contempo-rain, en particulier, plusieurs galeristesfrançais ont ouvert des succursalesdans la capitale belge. C'est le cas deNathalie Obadia, Almine Rech, Daniel

Templon ou de la galerie Les Filles duCalvaire qui, s'ils s'en défendent par-fois, ne sont certainement pas insensi-bles à la présence des SDF français,comme on les surnomme parfois ici, lesfameux "sans difficultés financières"...

Leur installation s'explique aussipar une volonté de se rapprocher destrès réputés collectionneurs belges. «Jksont parmi les premiers au monde, lesmieux informés, les plus curieux, les plusrapides à prendre des décisions. [...] Surll millions de Belges, ils sont sans douteplus nombreux qu'en France avec 66 mil-lions d'habitants », confie Daniel Tem-plon, fier de son nouvel espace de220 mètres carrés, ouvert, il y a cinqmois, près de l'avenue Louise, dansl'ancien atelier du sculpteur GeorgesHoutstont. «Je travailleavec25 artisteset aucun n'est représenté par une galeriebelge, reprend-il. C'est le cas d'AnthonyCora, mort Hy a deux mois, certainementun des plus grands sculpteurs au monde.Même chose pour Joël Shapiro,Jim Dine,Valeria Adami, les peintres GérardGarouste et Philippe Cognée ou encore lajeunejaponaise Chiharu Shiota et le Chi-nois Vue Minjun. »

Bruxelles, the place to be ? Sansdoute. À cause de son art de vivre, de saproximité, de sa langue et du fait qu'ences temps de récession, certains Fran-çais pensent qu'il n'est pas inutile demettre leurs œufs hors de nos fron-tières. Sans oublier un détail d'impor-tance : quand vous traversez la rue àBruxelles, les voitures s'arrêtent, ellesne vous écrasent pas ! • Valérie Collet

Informations Brafa : www.brafa.beInformations Bruxelles :www.tourismebelgique.com

Tour & Taxis Un site préservé du patrimoine industriel

Depuis 2004, la Braia se dérouledans le quartier nord de Bruxelles, lelong du canal de Willebroeck, sur le sitede Tour & Taxis. Tour & Taxis ? Pourceux qui ignorent son sens, ce nom auxconnotations par trop urbaines estbizarre et peu engageant. Pourtant, celieu atypique de 45 hectares, naguèreoccupé par des marécages, cacheune histoire étonnante. Il tire son nomde ses anciens propriétaires, l'anciennefamille princière Thurn und Taxis, des-cendante des fondateurs de la poste

en Europe, au XVIe siècle (ils créèrentnotamment le premier grand réseauà travers les Pays-Bas, la Belgique,la France). Au tournant du XIXe et duXXe siècle, la ville de Bruxelles édifiasur ce même lieu un vaste ensemble debâtiments, au centre de ce qui devint uncarrefour du commerce et du dévelop-pement, nombre de dépendances ayantété construites pour le nouveau portet la gare maritime créée à l'époque parla SNCB. Certains de ces hangars indus-triels en brique surmontés de grandes

verrières sont toujours debout et chan-tent les jours glorieux et révolusde l'architecture métallique. Aprèsdes années de déshérence, le site Tour& Taxis a été racheté par Project T&Ten 2001 et fait l'objet d'un projet urba-nistique novateur. Dans l'impression-nant Entrepôt royal, entièrement réha-bilité, logent désormais bureaux,boutiques et restaurants. Tandis que,dans les magasins adjacents, la Brafa etd'autres prestigieux salons ont trouvéécrin à leur taille et à leur goût. V. Ct

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GuideExpositionsSpécial Bruxelles

Francisco de Zurbarân

***Sensible. Ce grand peintreespagnol du XVIIe, contempo-rain de Vélasquez et deRembrandt, n'a bénéficié d'au-cune exposition hors de son paysdepuis 1988. Pourtant son oeuvreémeut par son naturalismeempreint de modernité et depoésie. Cinquante œuvres illus-trent ici son parcours surtoutmarqué par les thèmes religieux(ci-dessous, "Agnus Dei") traitésavec une grande humanité etparfois pour de grands décors.Il produisit aussi, fait rare àl'époque, de très belles naturesmortes. À redécouvrir. V. CtPalais des Beaux-Arts, Bruxelles,du 29 janvier au 25 mai.www.bozar.be

Winter Bruneaf 2014

***Original. Sur le modèle de sagrande sœur de juin, cette réu-nion de marchands spécialisésen arts premiers réunit, depuistrois ans, une trentaine departicipants venus de diverspays (France, Angleterre,Espagne, Maroc, Pays-Bas...).Le jeu consiste, pour eux, à"squatter" pour quèlques joursles cimaises de galeries apparte-nant à d'autres spécialités afind'y exposer des piècesd'Afrique noire (75 % desexposants), d'Indonésie,d'Océanie ou d'Amériqueprécolombienne. Pour déni-cher l'objet rare dans uneambiance conviviale. V. CtQuartier du Sablon, Bruxelles,jusqu'au 26janvier,www.bruneaf. com

Le nouveau muséeFin de siècle

***Magistral. Un riche redéploiementdes collections fédérales dè peintures,sculptures et arts décoratifs de 1870 à 1913.

Quatre ans après l'ouverture du musée Magritte,première étape du redéploiement des collectionsfédérales, les musées royaux des Beaux-Arts de Bel-gique inaugurent ce musée consacré à tous les arts dudernier tiers du XIXe siècle au début du XXe. Dans unemagnifique scénographie et un éclairage chaleu-reux, cet impressionnant parcours, sur plusieursétages, présente différents mouvements picturauxet sculpturaux (impressionnisme, réalisme, postim-pressionnisme, symbolisme...), faisant la part belleau salon des Vingt et au mouvement belge de la LibreEsthétique. Loin des classifications françaises, Sisleycôtoie Vogels, Vuillard fait face à Evenepoel, tandisque les très classiques débuts d'Ensor ou du pointil-liste Théo Van Rysselberghe déclenchent notre sur-prise. Ici, les mystérieuses femmes de FernandKhnopff. Là, une provocation de Rops, les paysagesmélancoliques de Spilliaert ou encore des maquettesd'opéras sonorisées. On finit par un sublime délugede meubles et d'objets Art nouveau (comme "laNature" par Alphonse Mucho) permis, en particulier,par la donation Gillion Crowet. Valérie Colletwww.flne-arts-museum.be

États d'âmes

***Contemporain. Cette joliemaison de trois étages donnantsur un jardin est un lieu d'expo-sition atypique. Créée il y a troisans parle couple de collection-neurs Myriam et Amaury deSolages, elle accueille autourde divers thèmes et d'un artisteinvité (le sculpteur ThomasLerooy) les œuvres de quatreautres collections privéesaccompagnées des lignes d'unpoète ou d'un écrivain. Le toutà découvrir dans des piècesmettant à disposition fauteuilset livres pour s'attarder ets'instruire, comme à la maison.Le thème actuel "États d'âmes",qui accompagne tous nosmoments dévie, a donné lieuaux œuvres les plus diverses,poignantes ou ludiques. V. CtMaison particulière Art Center,49, ruedu Châtelain,jusqu 'au 30 mars,www. maisonparticuliere.be

Collections singulières

***Insolite. Du fait desonpassécolonial, la Belgique, commela France, est devenue un hautlieu de l'art tribal. Son importantmusée royal de l'Afrique cen-trale, à Tervuren, fermé pourrénovation, expose un florilègede ses chefs-d'œuvre à la Brafa.Hommes léopards, masquesterrifiants (ci-dessous, unnkisi -fétiche-du Congo), panneaux ouchaises sculptées, tous ont étéchoisis pour leur rareté ou leurcaractère inattendu. Quèlquespièces sont spectaculaires. V. CtTour&Taxis, jusqu'au 2février,www. africamuseum. be

57 BIS RUE D'AUTEUIL75016 PARIS - 01 44 30 19 60

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Une mue postcolonialeConstruit il y a 110 ans à la demande du roi Léopold ll, le Muséeroyal de l'Afrique centrale à Tervuren, en Belgique, ferme sesportes pour faire peau neuve

D e ses yeux tristes, la girafeempaillée regarde passer lesvisiteurs, impassible Du hautde ses 4,5 metres, elle en a déjà

tellement vu ' Seuls sa tête et son coudépassent de la caisse en bois construitesur mesure ou elle a été enfermée pourpouvoir être transbahutée a droite et àgauche Inutile de présenter cette Giraffacamelopardalis qui trône a l'entrée de l'ex-position hors les murs du Musée royal del'Afrique centrale (Mrac), à l'occasion de laBrussels Antiques and Fine Art Pair (Brafa),qui se tient du 25 janvier au 2 février, carelle est connue de la plupart des BelgesC'était jusqu'à décembre 2013 l'une desattractions du Musee de Tervuren, quivient de fermer ses portes pour au moinstrois ans, dans le cadre d'une rénovationcomplète

« Depuis que je suis devenu directeur,en 2001, explique Guido Gryseels, c'étaitdans mon plan strategique et cela devaitdevenir ma priorité Le Mrac était souventqualifié de "demier musée colonial" etil était temps de le dépoussiérer pour letransformer en un lieu de rencontre surl'Afrique d'aujourd'hui » Douze annéesplus tard, en octobre 2013, le chantier vientde commencer a l'intérieur et autour del'édifice construit il y d cent dix ans, à lademande du roi Léopold II, selon les plansde l'architecte français Charles GiraultLa modernisation et la mise aux normesdes bâtiments sont sans aucun douteles batailles les plus simples a menerconstruire un nouveau pavillon d'accueilpour regrouper toutes les fonctions nonmuséales (boutique, restaurant, salles dereunion ), améliorer l'isolation, abattreles cloisons surnuméraires, il ne s'agit laque de détails techniques dont se chargeral'architecte Stéphane Beel Repenser laprésentation des collections, soit quelque125 DOO pièces, est en revanche un defibien plus périlleux, surtout si l'on a l'ambi-tion, comme Gryseels, de « placer le passécolonial dans une perspective francheet critique »

Les délais et atermoiements qui ontlongtemps repousse la mise en œuvre

de ce projet sont dus, en grande partie,a une longue cécité de la Belgique parrapport a son histoire « Aujourd'hui,tout le monde est enthousiaste, soulignele directeur, maîs en réalité la Belgiquea beaucoup tardé à jeter un regard critique sur son passé colonial II a falluattendre les années 2000 pour que desdébats au Parlement belge sur l'assas-sinat de Lumumba et l'exploitation desressources naturelles ainsi qu'une expo-sition sur l'entreprise coloniale au Congosuscitent des discussions et conduisentà un veritable changement de culture »En outre, l'argent a longtemps manquépour ressusciter les animaux empaillés,les statuettes et les dioramas du musée- les subventions bénéficiant plutôt al'institution scientifique Avec une enve-loppe de 75 millions d'euros fourme parle gouvernement fédéral de la Belgique(a hauteur de 68 millions) et le privé, leravalement peut enfin commencer

DYNAMIQUE. Facile à dire, maîs moinsévident qu'il n'y paraît si l'on en juge parla rareté des musees qui, aujourd'hui,peuvent se targuer d'être réellement pen

ses dans une dynamique post-coloniale « Notre objectifest de rester un lieu de

mémoire, sans se fermerau présent m couper avec le

passé colonial, explique Gryseels Ainsi,le début de la visite portera sur les col-lections elles-mêmes et leurs origines »Le musee y avait d'ailleurs déjà consacréune exposition, en 2001, pour faire la partdes choses entre pillages, expéditionsmilitaires, récolte scientifique, collectesdes missionnaires, achats « II y a beau-coup de fantasmes autour des objetsafricains, qui auraient tous été volés lorsde conquêtes militaires, souligne JulienVolper, conservateur au musee Maîs cen'est pas toujours le cas, certains ont eteachetés lors de missions ethnographiquespar des scientifiques »

Quoi qu'il en soit, il s'agira à l'avenir deraconter comment et pourquoi des sculptures, des masques ou des peaux de bêteont voyage jusqu'en Europe Dans l'expo-sition « Collections singulières » de laBrafa, le Mrac présentait ainsi la collectionpersonnelle rassemblée parle mecanicienJoseph Seha, employe par la Compagniedes produits du Congo, dans les années1930 Une manière de dire qu'à l'époqueun homme qui n'était ni missionnaire,ni administrateur colonial, ni historiende l'art pouvait rapporter une incisive

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A Dans les reserves de l'établissement, qui rouvrira ses portes en 2017.

d'hippopotame sculptée ou une maternitepfemba « En Europe, les objets sont anivés directement et souvent accompagnésd'une somme documentaire importante,poursuit Volper Nos musees sont doncdes musées de mémoire disposant denombreuses informations d'époque Iesouhaite bien sûr intégrer une partie deces informations, que nous numérisonsactuellement, maîs cela se fera en discus-sion avec les scénographesLe public, en tout cas, estdemandeur »

Outre expliquer commentl'objet est arrive - ce qui estla moindre des choses -,Guide Gryseels compte replacer chaquecreation dans son contexte premier etéviter de privilégier une approche essen-tiellement esthétique, comme cela a étéfait en France « Nous allons mettre beau-coup plus l'accent sur la signification desobjets dans les coutumes des peuples quiles ont crées, dit-il II y aura des sallesd'art, maîs les œuvres seront mises enrelation avec les cultures Nous n'allonspas suivre le modèle Quai Branly » Sil'ensemble de la scénographie reste en

cours d'élaboration, quatre grands thèmesdevraient être abordés au travers des col-lections les sociétés d'Afrique centrale,l'histoire precolomale et coloniale, lesrichesses, les paysages et la biodiversite

DÉBAT. Autres temps, autres mœurs,Guide Gryseels souhaite aussi que leMusée de Tervuren accorde une plusgrande attention au travail des artistes

Raconter comment et pourquoi dessculptures, des masques ou desbêtes ont voyagé jusqu'en Europe.

contemporains Plusieurs d'entre euxsont d'ores et déjà pressentis pour,d'une manière ou d'une autre, intégrerles espaces d'exposition le plasticienFreddy Tsimba, le photographe SammyBaloji ou encore la critique d'art ChristineEyene Un choix qui reste néanmoinssujet à débat «Nous sommes la dans uneespèce de no man's land temporel difficilea gérer, explique Julien Volper Le risqueserait d'ancrer ces créateurs dans la géo-graphie et non dans le contemporain »

Une position que pourraient bien partagernombre d'artistes contemporains quin'aiment guère être cantonnes dans le« ghetto » africain

Avant la réouverture, prévue pour 2017,Guido Gryseels a bien du pam sur laplanche Ce d'autant que, comme la girafedans sa grande boîte de planches, denombreux objets vont continuer de circu-ler dans le monde a l'occasion de prêts oud'expositions temporaires Pour employerun mot à la mode, le Mrac devient un« musée pop up » susceptible d'écloreici ou la, comme il vient de le faire à laBrafa « Un musée meurt s'il ne fait rienpendant trois ans, explique Volper Enprêtant nos objets, nous bénéficions devitrines pour montrer ce que nous voulonsfaire » Se sont déjà engagés les Muséesroyaux des beaux-arts de Belgique, leMu ZEE d'Ostende et le MAC's du GrandHomu Les activités scientifiques, quanta elle, sont censées se poursuivre malgréles travaux Quant a l'ambassadrice itiné-rante du Musée royal d'Afrique centrale,ce pourrait bien être une girafe sur lepoint de quitter sa boîte •

NICOLAS MICHEL, envoyé special a Bruxelles

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PAR STÉPHANIE PERRIS-DELMAS PERRIS@GAZETTE D R O U O T COM

FOCUSLa Brafa. La plus internationale des foires belges ouvre le calendrier 2014

des grands rendez-vous de l'année. Les prévisions sont plutôt optimistes :

après la grisaille, le beau temps !

btand 8 Yann herrandm, arts premiers

ans le calendrier des foires internatio-nales il y a les vaisseaux amiraux typeTefaf et Biennale puis les frégates,plus petites, maîs aussi plus rapides

et donc plus aptes a prendre le bon capLa Brafa, qui bat pavillon belge, appartient a cette

escadre et assume pleinement son statut d outsider La foire cultive d'ailleurs sa difference •généraliste elle ne s interdit pas de suivre lestendances (vers le XXe notamment), affirme sonidentité europeenne (85 % des exposants sontfrançais et belges), conserve une dimension

humaine (seulement 131 galeries pour ne passortir de la foire tel un marathonien a bout desouffle), comme un sens de I accueil typiguementbelge ll est vrai qu il règne dans ses allées unedouce convivialité, peu coutumierdecegenre degrand raoul marchand, par essence concurren-

tiel. Une marque Brafa que son president Harold

t'Kint de Roodenbeke entend bien poursuivreQue de chemin parcouru depuis le petit salond antiquaires qui, voila pres d'un demi-siècle,réunissait au Palais des beaux-arts de Bruxellesune poignee d exposants exclusivement belgesLe salon, rebaptise en 2007 Brafa pour BruxellesArt Pair - devenu depuis un veritable label necesse de grandir au point d etre considère parcertains comme une petite Tefaf « Son timmg estparfait », assure le prodigue Didier Claes «Lafoire, premier rendez vous de l'année, lance le

marche c'est donc un excellent barometre »

Et pour ce specialiste d arts premiers situe a

Bruxelles, il s'agit d'un excellent cru «sa meil-leure edition » Sur les vingt-huit pieces propo-sées, dix-huit étaient vendues a deux jours de lafin de la foire, la fermeture ne mettant évidem-

ment pas un dap final aux transactions « L'effetBrafa, le vrai bilan d une foire, se mesure a poste-

riori» avoue un exposant «D'autant que lerendez-vous permet bien souvent d'étoffer soncarnet d'adresses » Pour le Parisien BernardDulon, revenu apres deux ans d absence, la Brafareste « le salon généraliste affichant la plus grosseconcentration d'arts premiers» Neuf exposants,

parmi les meilleurs spécialistes, étaient présentscette annee L edition bénéficiait en outre de lapresence du musee royal de l'Afrique centrale aTervuren invite d'honneur, qui présentaitquèlques chefs-d'œuvre avant sa fermeture pourtravaux « ll a fallu se mettre au niveau », avoue le

galenste qui pour I occasion, avait amené unfétiche a clous nkissi du peuple nili, Republiquedémocratique du Congo, qui a suscite beaucoupd'intérêt, notamment de la part d'un museeamericain Maîs I essentiel des ventes, entre15 DOO et 100 000 € dont une cuillère rituelle dande Cote d Ivoire, s'est fait a des collectionneursbelges, «une clientele fort cultivée» noteBernard Dulon La foire tient aussi sa réputationd'une autre spécialité, l'archéologie, qui comptaithuit representants dont la galerie Bagot, presentepour sa deuxieme participation Elle avait reuniun choix d'œuvres « moins monumentales que

celles destinées a sa clientele espagnole maîs


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plus rattmees», dans une fourchette de prix

allant de I 500 a 580 000 € Si la maison barcelo-

naise avoue n avoir pas tout cede, elle a notam

ment vendu l'une de ses pieces phares - un frag-

ment de sarcophage a couvercle anthropo

morphe de la XXVI" dynastie - a un collection-

neur anglais pour plusieurs centaines de milliers

d'euros, ainsi qu'un petit vase du VIe siecle av J -C(4 DOO €) a un musee japonais Quant a la galerieparisienne Cybele, fort satisfaite de sa 7e Brafa,

elle a cede un relief égyptien representant des

chevaux de la suite royale, provenant du temple

d'Akhenaton a un amateur belge Le collection

peur du plat pays, qui a la réputation d etre finconnaisseur, reste l'acheteur principal de la Brafa,

même si ses organisateurs travaillent a élargir le

spectre des acquéreurs Pour cette edition, ils ont

fait venir une importante delegation de collée

tionneurs et décorateurs russes Le cheik du

Qatar ou encore un groupe des Emirats arabes

unis ont fait, eux aussi, le deplacement La foire

prend son envol et devient « un rendez-vous

plus international», observe Benjamin Stemitz,

present depuis plusieurs saisons et dont le stand,

particulièrement soigne, avait peu de rivaux dans

sa spécialité Ouverte a un public plus interna-tional, la foire, pour autant, n'a guère accueilli

d'amateurs chinois, pourtant actifs ces dernieresannees sur le marche de l'art Eric Pouillot, «tres

satisfait de sa 12e Brafa », dit n'avoir vendu qu'a

des Belges tout comme Marc Michot « L'art

chinois n'est ici qu'un petit marche qui se reflète

dans le nombre d'exposants, ce qui n'est pas le

cas pour le XXe siecle», observe ce fidèle de

trente ans, qui prépare ce rendez vous toute

l'année Notre frégate belge semble bien avoir

senti souffler le vent du contemporain dont elle a,

à bon escient, su gonfler ses rangs La spécialité

compte aujourd'hui le gros des exposants

Venue de Londres, la Akkis Galery a réalise uneexcellente foire, vendant deux oeuvres sur papier

du Chinois Cao Xmgjian, ainsi qu'une belle aqua

relie de Zao Wou-ki datant de 1961, sans oublier

un Leopold Survage de 1926, un paysage urbain

des annees Collioure, cede a un Néerlandais,

autour de 300 DOO € Kalman Maklary, venu de

Budapest, qui s'est fait un nom dans la promo-tion des artistes hongrois actifs en France tel

Simon Hantai il a publie une importante mono-

graphie a l'occasion de la rétrospective du Centre

Pompidou a Paris cet ete -, fait partie des grands

gagnants de l'édition 2014, apres trois annees

difficiles ll a fort bien vendu les oeuvres d'une

jeune artiste coréenne Mur Kyung-Ae, dont une

collectionneuse parisienne a acheté sous nos

yeux deux oeuvres (autour de 25 DOO €) La star

de la galerie, une oeuvre de Judit Reigl datant de

1956, que l'on peut comparer aux oeuvres de la

même annee conservées au Guggenheim et au

Metropolitan Muséum de New York, était

encore en négociation autour de 260 000 €

Quant a la Guy Pieters Gallery, elle avait mis I ac-

Stand 5 Jacques INeve, horloger d art, Brame le Chateau, Belgique

cent sur les artistes qui ont fait la réputation de la

maison, ceux du mouvement CoBRa, les

nouveaux réalistes et le pop art americain, tous

bien vendus, notamment un monumental Pierre

Alechmsky cede sous la barre des 500 DOO € « Le

million d euros est un seuil difficile a franchir a la

Brafa», note le galenste venu de Knokke-HeistGage d'une forme d accessibilite, notion toute

relative •

À S A V O I R55 000 visiteurs se sont presses

dans les allées de la Brafa

entre le 25 janvier et le 2 fevrier 2014




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BILAN

Nouveau record de fréquentation pour la BRAFALa 59e édition de la BRAFA à Bruxelles a fermé ses portes le 2 février 2014 sur un bi-lan qui satisfait les organisateurs 55 DOO visiteurs auront foulé les allées de la foirecette année, soit un record pour la manifestationEn ce qui concerne l'aspect commercial, le bilan apparaît satisfaisant, comme leconfirme Harold t'Kmt de Roodenbeke, President de la BRAFA « C'est probablementl'une de nos plus belles editions, sinon la plus belle [ ] Le rythme des ventes a dé-marre très fort des les soirées de pré-ouverture et s'est maintenu à un niveau ele-ve durant toute la semaine, puis lors du dernier week-end L'enthousiasme que l'onressentait avant l'ouverture de la foire s'est concrétisé, et ce succès conforte notrepolitique à long terme axée sur la recherche d'amélioration constante de la foire etson ouverture internationale Elle confirme aussi la bonne sante générale du marchéde l'art en Belgique »Parmi les ventes importantes, Willy Huybrechts a cédé pour une somme d'environ60000 € une sculpture d'Ossip Zadkme (1890-1967), La naissance des formes, Ha-rold t'Kmt de Roodenbeke a vendu dès le premier soir une gouache de René Magritte,Le miroir invisible (1942), ainsi qu'une huile sur toile d'Hergé, un tableau de SamFrancis ou encore une série de dessins de Paul Delvaux, Guy Pieters a quant a luicédé des œuvres de Niki de Saint Phalle, Bernar Venet, Arman, Chnsto, Jan Fabre,Koen Vanmechelen ou Ame Quinze La galerie Taménaga vendait de son côté uneaquarelle de Marc Chagall et plusieurs œuvres de l'artiste américain Tom ChristopherConcernant les pièces plus anciennes, Eric Pouillot a vendu des terres cuites deChine de la dynastie des Man Occidentaux (de -206 à 8 après J -C ), tandis qu'ElmarRobert Medieval Art cédait une Sainte Elisabeth en bois de Turin datant du XVe siècle

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quelle SOIREE i

i R la princesse Alexandrede Belgique et M Bernard Valero

ambassadeur de Francei Al et H I archiduchesse Mar eChristine d Autriche et son epouxle comte Rodolphe de Limburn

Stirum entoures du comte et cfela comtesse Nicolas dp Wa'iers Une BRAFA de haute volée

MONSIEUR HAROLD T'KINT DE ROODENBEKE, son presidentLt les membres du conseil cl idmmistration de L'ASBL FOIREDES ANTIQUAIRES DE BELGIQUE, ont organic de prestigieuses nocturnes a I occasion de I inauguration de la BrusselsArts Pair LA BRAFA, qui drame chaque annee pres deSO DOO visiteurs émerveilles, réunissait 131 exposants dontun tiers de galenstes français Reunis sous les vastes hallesclassées de Tour & Taxis, tous ont eu a cœur d offrir la plushaute qualite en matiere d art ancien, moderne et contenipoiain dans des mises en scene toujours raffinées Clou dela foire I extraordinaire presentation d objets ethno graphiques provenant du Musee royal dc I Afrique centrale,ferme pour quatre ans Cts Collectionsswguliete* dtmontrcnta quel point I art africain a influence I art moderne et contempo rain Pai Violaine et Constance le Hardy de Beau (i f u

Le baron van Gysel de Meise proprietairedè I Hotel Le Plaza entoure cle son épouse —

et de Mme Jacqueline VastapaneSA le prince Henri de Ligne et

la comtesse Elena de Ribaucourt

Ld comtesse Werner de Borchgraved Aliéna et Mme Axel Vervoordt

Mlle Pebecra BetUnni et S AIle grand duc Georges de Russie

Le comte et la comtesse Renaudde Kerchove de Denterghem

Philippe Gheeraert (Marketing Manager Audi) etPhilippe Geluck devant une superbe AUDI de collect^.^" Le comte et la comtesse Gregory le Grelle

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fe'

Patrick Berko et le comte et lacomtesse Christian de Limburg Stirum

Le prince et lapr ncesse de Chimay

La vicomtesse Sibylle de Spoelbercn entouréede son fils le comte Christophe d Ansembourg

et de son frere le vicomte Philippe de Spoelberch

douard Vermeulen et Mme

Ronald Rozenbaum entoure d EmilieDe Pauw et de Camille de Limelette

I e comte et a comtesse




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Galeries...ACTUALITÉ DE LA SEMAINE

La galerie B lu rn & Poe s'intalle à New YorkLa galerie Blum & Poe, implantée à Los An-geles, s'étend à New York Elle y ouvre sesdans l'Upper East Stde Blum &• Poe repré-sente, entre autres, Carroll Dunham, Takashi

OUVERTURE..

Murakami, Jim Shaw et Henry TaylorEn outre, Andrea Neustein, la fille de lar-tiste Joshua Neustein, prendra les rênesde la branche new-yorkaise Elle quitte la

galerie Miguel Abreu, située dans le LowerEast Side, pour laquelle elle travaillait de-puis maintenant quatre ans en tant quedirectrice •

Yann Ferrandin s'installe rue de Seine à ParisLe galenste Yann Ferrandin, spécialisé en art tribal, quitte ses locauxde la rue Visconti pour le 33 rue de Seine à Pans, l'ancien espace dela galerie Downtown Yann Ferrandin a ouvert sa première galerie dé-diée à l'art tribal en 1994En 2007, il en ouvre une nouvelle, à son nom, à Saint-Germain-des-Pres Par ailleurs, il a participé à la dernière édition de la Brafa,qui se déroulait 25 janvier au 2 février à Bruxelles avec pour invitéd'honneur le Musée royal d'Afrique centrale de Tervuren

OUVERTURE...

Eli Ping Gallery déménageLa galerie d'Eli Ping, artiste et marchand d'art, quitte son espace ac-tuel de Manhattan pour s'établir dans un nouvel emplacement new-yorkais à partir de mars prochain, au 55-59 Chrystie Street La galeries'installe au sein d'un espace situé au deuxième étage d'un bâtimentoccupé avant l'année dernière par la Canada Gallery En outre, le nomdu partenaire Frances Perkins apparaîtra dans la dénomination com-plète de la galerie, qui sera donc Eli Ping Frances Perkins Depuis soninstallation à Manhattan il y a un an et demi, Eli Ping a montré denombreux artistes émergents au public new-yorkais

DÉCÈS

Disparition du galeriste et marchand d'art HudsonConnu sous le seul nom de Hudson, le galenste et marchand d'art adisparu dimanche dernier à l'âge de soixante-trois ans ll avait ouvertsa première galerie à Chicago en 1984, après dix années passées ausein d'organisations à but non lucratif Sa première exposition pré-sentait le travail de Richard Prince Quatre ans plus tard, il s'installaitdans des locaux à New York Au fil des années, les locaux changent plu-sieurs fois d'emplacement ll est notamment connu pour avoir fait fonc-tionner sa galerie, Feature Inc, selon des règles qui lui étaient propres,notamment quant à sa relation avec les artistes En outre, il a été le pre-mier à exposer Takashi Murakami, Raymond Pettibon et Tom Fnedman

REPRESENTATIONS...

Mark Cohen représenté par James DanzigerLa galerie James Danziger représente le photographe Mark CohenMark Cohen est un photographe né en 1943 à Wilkes-Barre, enPennsylvanie ll s'inscrit dans la lignée de la Street Photographydes ses débuts ll a passé près de quarante ans à arpenter lesrues de la ville minière de Wilkes-Barre et à photographier sapopulation Son travail a été presente pour la premiere fois en1969, lors de l'exposition « Vision and Expression », par NathanLyons et George Eastman Ses photographies sont exposées dès1973 au MoMA

La DC Moore Gallery représente l'artiste Valerie Jaudon à NYValerie Jaudon est née à Greenville dans le Mississippi en 1945Elle vit et travaille à New York Au cours de sa carrière de près dequarante ans, elle a travaillé sur la redéfinition de l'abstractionElle a été membre du groupe Pattern and Decoration Elle estaussi la représentante de tendances importantes du groupe despost-mimmalistes Ses œuvres sont collectionnées et exposéesdans des institutions prestigieuses le Muséum of Modem Art(New York), le Whitney Muséum of American Art (New York) et theHirshhorn Muséum and Sculpture Garden (Washington DC)

Tania Mouraud rejoint la Backslash GalleryL'artiste française Tania Mouraud sera désormais représentée àParis par la Backslash Gallery Figure importante de la créationcontemporaine française, l'artiste autodidacte, née en 1942 pro-pose un travail qui met en question les rapports de l'art et desliens sociaux, à travers différents médiums peinture, installation,photographie, son, vidéo, performance, etcSon travail a été montré dans le monde entier depuis plusieursdécennies ll fait partie de nombreuses collections publiques etprivées Les œuvres de Tania Mouraud seront présentées pro-chainement au sein de trois expositions personnelles importan-tes en France au Musée d'art moderne de Saint-Etienne et auMAC VAL en 2014, ainsi que lors d'une rétrospective au CentrePompidou Metz en 2015

QUOTIDIENS

11 DEC 13Quotidien

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eb7c255151205d07622e4304de0a95823294395101a23f3BRAFA3920458300507/MON/ARL/2


Expert notamment spécialisé en Peintres Provençaux etbronzes animaliers, Mr Stammegna accompagne pas à pasles «investisseurs-collectionneurs» dans la constitution deleur patrimoine, tout en organisant diverses expositions etconférences consacrées à des artistes tels que Monticelli,Olive, Guigou, Chabaud, Casile, Seyssaud, Verdilhan,Barye, Bugatti, Pompon, César, Degas, Bonnard, mais aussiBuffet, Mathieu, Hartung.. .et bien d'autres artistes aurayonnement national et international.

C'est dans cette approche et cette dynamique que la GalerieStammegna et Associé participera à la prestigieuse BRAFA,Foire des Antiquaires de Bruxelles, qui aura lieu du 25janvier au 2 février 2014. La dimension internationale decet évènement permettra la présentation d'une sélection trèspointue de sculptures et de tableaux riches en histoire et à lavaleur artistique certaine, et ce pour le plus grand plaisir dupublic et des collectionneurs.

22, rue Edmond Rostand 13006 MarseilleH33 (0)6 07 44 17 33 / +33 (0)4 91 37 46 05_

[email protected] Jv.stammegna.cc

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06 JAN 14Tri-hebdomadaire


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VENTES

PUBLIQUES

Art africain

Cette sculpture decouverte en Angola en 1928serait la plus ancienne connue d Afrique centraleMil IX" siècles apres J CI

FETICHES A LA BRAFA

La plus ancienne sculpture d Afrique centrale connue est en bois En 1928 C Turlot, uningénieur de la compagnie Diamang, explorait le centre de I Angola lorsqu il exhuma d unancien lit de la riviere Liavela, une curieuse sculpture zoomorphe Celle-là, remarquable-ment conservée grâce au milieu sature d eau dans laquelle elle gisait a ete datée entre750 et 850 apres Jésus-Christ A I arrière d une tête au museau tubulaire, se devinent uncorps, quatre pattes et une queue, a peine esquisses La forme generale de la sculpturefait songer a un masque, ou plus précisément a un cimier Quant a I animal qu il peutreprésenter, on se perd en conjectures S agit il d un zebre ou d un phacochère d unhippopotame ou d un crocodile ? L hypothèse la plus convaincante a ce jour s oriente versI orycterope Cet animal peu connu est aussi appelé cochon de terre Ce mammifère four-milier d Afrique joue un rôle important dans I equilibre naturel, en contrôlant I extensiondes populations de termites Cette sculpture conservée au Musee royal d Afrique centralede Tervuren, en Belgique, sera exposée dans le cadre de la Brafa 2014 qui se tiendra du25 janvier au 2 fevrier prochains a Bruxelles (1)

Le musee Tervuren, que tous les amateurs d art africain connaissent, doit fermer sesportes jusqu en 2017 pour une renovation en profondeur Invite de la Brafa qui laisse unelarge part aux galeries spécialisées dans I art tribal, il présentera sous le titre « Collec-tions singulières » des masques — pour certains extrêmement rares ou jamais expo-sés —, statues, parures totems et objets ethnographiques Les organisateurs voient encette exposition la démonstration que I art africain a largement influence I art moderne etcontemporain Cela nous le savions depuis que Deram a acquis un masque Dan queModigliani s est inspire des masques Baoule, lbo et Fang, pour composer ses figures queBraque les a également utilises, comme Picasso qui imitait toujours les decouvertes deson camarade De nombreuses pieces reunies dans ce musee qu elles soient exposéesou conservées dans ses reserves, sont devenues les symboles d une vision surannée deI Afrique

Nous songeons aux hommes léopards aux masques terrifiants aux amulettes magiques Ceux-là, par leur etrangete ont nourri notre imaginaire de I Afrique Nous ne pou-vons pas nous empêcher de repenser aux planches de Tintin au Congo qui, malgre lescontroverses qu elles suscitent, ont plus fait pour une approche de I Afrique que les trai-tes sur la colonisation Comme le soulignait en 1951 I ethnologue Marcel Gnaule (1898-1956) dans I un des volumes de la revue Presence africaine (10 11) consacre a « I Art nè-gre » « D une maniere generale on a étudie et goûte tout ce qui était transportable enpays blancs et pouvait être introduit dans une vitrine, pendu au mur ou dresse dans leshalles des musees On pourrait même croire que cet arrachement au milieu est unecondition nécessaire a notre intérêt »

Parmi les pieces considérées comme étranges, le fétiche a clous occupe une bonne placeSon nom populaire est Nkisi nkondi ll est dote de pouvoirs magiques destines a protegerde la sorcellerie ou du malheur les patients du ntualiste qui le détient et e est en yenfonçant une pointe de fer que ce dernier active et dirige ses pouvoirs

lll Brafa tour et taxis entrepôt royalavenue du Port 86 C B 1000 BruxellesTel +321012 513 48 31www brafa be

Dans les arts de I Afrique I imaginaire naît également du mélange des genres, qui produisent des montages fantasmagoriques Le masque kisoola pende, I équivalent du Cikun-za des Chokwe, en est un exemple Le visage anthropomorphe a peine esquisse se pro-longe vers le haut, en forme de cône de pres d un metre de long Cette excroissance estconstituée de deux elements zoomorphes accoles maîs distincts La partie postérieurereprésente la corne annelee de I antilope que les Chokwe appellent « ntengo » La partieantérieure un long et mince bourrelet vertical, prend naissance au niveau du nez pourensuite épouser la courbe de la « corne d antilope » jusqu a son sommet Cette deuxiemeexcroissance représente le sommet de la tête effilée de la sauterelle Cikunza Cette der-niere est un symbole de fécondité et a donne son nom au masque chokwe du même type

Bertrand Galimard Flavigny

10 JAN 14Quotidien

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VOTRE ARGENT Rubrique réalisée avec Pvl IELJ Jt VIVRE

Votre ArgentLe numéro du mois de janvier__ est en vente actuellement

La B r af a, le meilleurde l'art belgeLe grand salon des antiquaires belges ouvrira ses portes le 25 janvier.

De Magritte aux artistes contemporains, cette foire accueille des œuvres

triées sur le volet.

En ce début d'année, le rendez-vous incontournable des ama-teurs d'art, c'est la Brafa, ou Brus-

sels Antiques and Fine Art Pair, et ses131 exposants. Elle se tient du 25 jan-vier au 2 février à Bruxelles dans unancien bâtiment industriel classe Unemanifestation à ne surtout pas man-quer si vous passez un week-end dansla capitale belge. Dans une ambiancesympathique, vous vous intéresserezen priorité aux galeries du Plat Pays.Elles sont une cinquantaine. A défautde pouvoir vous offrir un Magritte, carcertaines galeries en proposent, c'esten effet une occasion unique d'acheterles planches des plus grands auteurs deBD du Plat Pays, de découvrir l'Art Nou-veau belge et son séduisant mobilier oules artistes de l'école de LaethemDéfendus avec passion par les galeriesFrancis Maere ou Oscar de Vos, cespeintres dont certains peuvent être rat-

tachés à la mouvance impressionnisteou post-impressionniste sont beaucoupplus accessibles que leurs homologuesfrançais Vous pourrez aussi craquerpour le gothique flamboyant des Flan-dres et la douceur des Vierges de Mali-nés ou vous laisser emporter par lescréations des trublions de l'art contem-porain belge Jan Fabre et Wim Del-voye . Maîs c'est aussi la possibilitéd'admirer la sélection rigoureuse desgaleries bruxelloises d'Arts Primitifsparmi lesquelles il ne faut surtout pasrater Didier Claes, de craquer sur despieces d'argenterie uniques commeseul le bruxellois Bernard de Leve peuten proposer ou d'hésiter entre le mobi-lier Charles X passionnément défendupar les Liégeois du Couvent des Ursuli-nes, l'Art Déco ou le Design Ne négli-gez pas pour autant les exposantsd'autres nationalités comme la BrenskeGallery de Munich qui expose des

• Bruxelles, ici la place du Marchë, est aussi une ville qui abrite un marchê de l'art important.Photo Fotolia

icônes rares ou Kovacek Spiegelgasse,galerie viennoise qui vous fera decou-vrir les artistes autrichiens du XIXe etdu XXe siècles L'achat est recommandécar les prix ne sont généralement pasexcessifs si on les compare à ceux

d'autres salons prestigieux comme laBiennale des Antiquaires de Paris Deplus, la sélection impitoyable par unecentaine d'experts des objets dignes defigurer à la Brafa est un gage de qualitéet de plus-value future •

17 JAN 14Quotidien

OJD : 251641


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Combien ça coûte ?Vous l'avez sans doute remar-qué. Dans ces pages Week-end, qui se veulent une mined'idées pour vos loisirs, nousn'omettons jamais d'indiquerIe prix des manifestationsprésentées. L'argent, nerf dela guerre, l'est plus encore encette période de crise.Combien ça coûte ? C'est laquestion que vous vous posezsystématiquement avant deprogrammer une sortie. Nousîe savons bien et essayons, leplus possible, de proposer desmanifestations gratuites outrès peu chères.Que penser alors des prixpratiques, parfois, par nosvoisins belges ? Dans la belleFlandre, au pouvoir d'achatsupérieur au nôtre, les tarifsont parfois de quoi sur-prendre. 8 € pour monterdans le Skyliner, une sorte detour panoramique, àBruxelles. 15 € pour voir lessculptures de glace de BrusselsIce Magic. 20 € pour décou-vrir la BRAFA, foire interna-tionale du marché de l'art, quiouvre Ie 25 janvier, égalementdans la capitale. Certes, laBRAFA est un rendez-voushuppé qui veut Ie faire savoir.Certes, les manifestationsbelges sont toujours parfaite-ment organisées et très quali-tatives, avec ce petit truc enplus. N'empêche, même avecdes tarifs famille (44 € pourquatre pour Brussels Ice Ma-gic), l'ensorceleuse Belgiqueest souvent hors de prix.Heureusement, il reste deschoses accessibles, parmilesquelles les musées. À 8 €en moyenne, ils sont à peineplus chers que chez nous.C'est Ie tarif notamment dumusée de la compagnie trans-atlantique Red Star Line,ouvert depuis septembre der-nier à Anvers. Un lieu symbo-lique de l'émigration massivevers les États-Unis, où onpassera quèlques heures vrai-ment passionnantes... •

17 JAN 14Quotidien

OJD : 23115


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Combien ça coûte

Vous l'avez sans doute remar-qué. Dans ces pages Week-end, qui se veulent une mined'idées pour vos loisirs, nousn'omettons jamais d'indiquerIe prix des manifestationsprésentées. L'argent, nerf dela guerre, l'est plus encore encette période de crise.Combien ça coûte ? C'est laquestion que vous vous posezsystématiquement avant deprogrammer une sortie. NousIe savons bien et essayons, leplus possible, de proposer desmanifestations gratuites outrès peu chères.Que penser alors des prixpratiques, parfois, par nosvoisins belges ? Dans la belleFlandre, au pouvoir d'achatsupérieur au nôtre, les tarifsont parfois de quoi sur-prendre. 8 € pour monterdans le Skyliner, une sorte detour panoramique, àBruxelles. 15 € pour voir lessculptures de glace de BrusselsIce Magic. 20 € pour décou-

vrir la BRAFA, loire interna-tionale du marché de l'art, quiouvre Ie 25 janvier, égalementdans la capitale. Certes, laBRAFA est un rendez-voushuppé qui veut Ie faire savoir.Certes, les manifestationsbelges sont toujours parfaite-ment organisées et très quali-tatives, avec ce petit truc enplus. N'empêche, même avecdes tarifs famille (44 € pourquatre pour Brussels Ice Ma-gic), l'ensorceleuse Belgiqueest souvent hors de prix.Heureusement, il reste deschoses accessibles, parmilesquelles les musées. À 8 €en moyenne, ils sont à peineplus chers que chez nous.C'est Ie tarif notamment dumusée de la compagnie trans-atlantique Red Star Line,ouvert depuis septembre der-nier à Anvers. Un lieu symbo-lique de l'émigration massivevers les États-Unis, où onpassera quèlques heures vrai-ment passionnantes... •


20 JAN 14Tri-hebdomadaire


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VENTES

PUBLIQUES

Actualité

Cette deesse hindoue oujaine est autant une ligureguerrière qu une figure maternelle

HI Brafa Tour et Taxis Entrepot royalavenue du Port 86 C boite2A/B WOO BruxellesTel +32 IOU 513 48 3Jwww brafa be

UNE MATERNITE HINDOUE A LA B R AF A

La représentation maternelle nous semble naturellement universelle Dans notre mondechretien les sculptures representant la Vierge a I Enfant sont omniprésentes Si nouscherchons un peu plus lom, nous sommes surpris de decouvrir que ces figurations sontrares dans les autres cultures Dans le Monde antique nous connaissons un bronze datedu IVe siecle avant J G aux traits d Eirene qui personnifie la paix, portant son fils Ploutosqui incarne la richesse

Cette statue votive de Cephisodote se trouvait sur I agora d Athenes Elle a ete copiée enmarbre par les Romains Ceux la ont repris ce thème avec la « Terre-Mère » dans unbas-relief de (Ara pac/s Augustae a Rome Ce monument a ete voulu par le Senat enhommage a I empereur victorieux en Espagne et en Gaule 110/13 av J -C ] Le mondeasiatique ancien, essentiellement bouddhiste, ne semble pas connaître la représentationmaternelle Le monde africain est un peu plus riche en la matiere maîs ne regorge pas,comme on pourrait le croire de meres a I enfant Oserions-nous dire que les plus ancien-nes maternités sont égyptiennes ? La statuette d Isis et d Horus assis sur ses genoux(Egypte, - 330 av J -C ) conservée au MET a New York nous en apporte la preuve

La galerie Christophe Hiocco présentera dans le cadre de la Brafa Brussels Antiquesand Fine Arts Pair (1), une statue en marbre blanc (H 96 cm), datée du XIIe siecle prove-nant du Rajasthan en Inde Elle figure une femme portant dans ses bras un enfant DansI iconographie hindoue Ambikâ, est considérée comme la « Grande deesse »

Elle naquit des rayons de lumiere émanant des trois grands dieux Brahmâ Vishnu etShiva rassembles en un seul Elle symbolise I energie cosmique, combat les forces desténèbres Elle est encore appelée Durgâ ce qui signifie « d un acces difficile », ou Mahi-sanardmi qui « combat le démon buffle » Elle apparaît la plupart du temps sous un as-pect farouche Sa monture est le lion , elle peut être représentée assise ou debout sur cetanimal On dit encore d elle qu elle est la mere génératrice et la nature Elle est bien-veillante et pardonne car elle a pitié de ses ennemis Elle purifie encore ses fils de sesflèches brûlantes

Comme toutes les histoires du pantheon hindou, la sienne n est pas simple Selon RobertSailley, auteur de I ouvrage Les Déesses de i Inde, Durgâ, belliqueuse triomphe des dé-mons qu: menacent I equilibre du monde Les textes védiques ne connaissent pourtantpas de déesses guerrières Selon un autre auteur, I indianiste Louis Renou, le prototypede Durgâ pourrait être une « personnification de la guerre » et être la divinité tutelairedes villes fortifiées pre aryennes ll est un autre episode ou apparaît Ambikâ

En résumant deux démons avaient invite la deesse a partager leur existence, ce qu ellerefusa Furieux, Cunmbha, le roi des démons, envoya ses generaux pour s emparer d elleet la ramener de force en la « [traînant] par les cheveux » Maîs ils furent vaincus, grâcea Khâli qu elle fit jaillir de son front

S ensuivit une guerre impitoyable qui vit triompher Durgâ-Ambikâ On la fête en Inde duNord, durant neuf jours, au cours de la Durgâ Pujâ, et on y glorifie la deesse vainqueur dudémon buffle Cette fête coïncide avec les récoltes d automne car nous I avons vu, ladeesse est aussi celle de la fertilite Epouse de Shiva, elle s identifie encore a Parvati , onlui attribue la maternite de plusieurs enfants divins Ganesa Karttikeya, Sarasvati etLaksmi

Ici, le visage d Ambikâ est de forme ronde la bouche charnelle les yeux en amande etlarcade sourciliere bien définie Richement parée, elle porte colliers et sautoirs sur sondécolleté, un bracelet sur le haut de son bras droit Elle est ceinte d une large ceintureconstituée de pendants de perles finement sculptes Les canons de beaute indiens asso-ciés aux formes pleines et sensuelles sont parfaitement mis en valeur sur cette sculp-ture Considérant son aspect bienveillant Christophe Hioco précise que cette représenta-tion serait plutôt jame qu hindoue


AGENCE FRANCE PRESSE MONDIALES11/15 PLACE DE LA BOURSE75061 PARIS CEDEX 02 - 01 40 41 46 46

23 JAN 14Quotidien Paris


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23/01/2014 13:58:00

Contrefaçon: règles plus strictes lors d'une foire d'artafricain à Bruxelles

BRUXELLES, 23 jan 2014 (AFP) - Des règles plus strictes pour éviter lescontrefaçons sont mises en oeuvre pour la première fois à la foire spécialisée dans l'artafricain qui se tient jusqu'à dimanche à Bruxelles, ont annonce jeudi les organisateurs.

La Brussels Non European Art Pair (Bruneaf), qui se tient en parallèle à la Brafa--la Brussels antique and fine art fair, qui devrait attirer quelque 45.000 visiteurs— prend laforme d'un parcours "portes-ouvertes" dans les galeries du Sablon, le quartier desantiquaires de Bruxelles.

La trentaine de galeristes, belges et étrangers, qui y participent ont dû sesoumettre, pour la première fois, au contrôle d'un "comité d'acceptation", ont expliqué lesresponsables.

La Belgique, en raison de son passé colonial en Afrique centrale (Congo, Rwanda,Burundi), est traditionnellement l'une des capitales des arts dits "premiers".

Mais ce marché voit peu à peu disparaître les collectionneurs traditionnels,souvent d'anciens d'Afrique, spécialisés dans un type d'objets particulier.

De nouveaux amateurs aux goûts plus éclectiques, qui souhaitent par exempleplacer un masque traditionnel aux côtés de meubles ou d'oeuvres d'art contemporains,veulent être rassurés sur l'origine et la qualité des pièces.

"Des experts sont passés dans les galeries et ont demande le retrait des faux etdes objets de mauvaise qualité. Si elles ne le font pas, elles reçoivent une +carte jaune+ etsi elles persistent, elles seront exclues de la prochaine foire", prévue du 4 au 8 juin,explique le président de l'association organisatrice, Didier Claes.

"Dans l'art africain, contrairement à la peinture, on ne peut pas se fier à unesignature. Donc le public est un peu perdu", ajoute M. Claes. "Pourtant, il y a moins deproblèmes de faux africains que de faux tableaux".

Pour Marc Felix (Congo Gallery), grand spécialiste de l'art africain, "l'oeil duconnaisseur reste le meilleurs outil" pour juger de la qualité et de l'authenticité des oeuvres.

siu/jri/fw

24 JAN 14Quotidien

OJD : 251641


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C'EST CHIC ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^BRUXELLES (B) : BRAFA. Près de SO DOO visiteurs sont at-tendus pour la Brussels Antiques & Fine Arts Pair. Centtrente exposants triés sur le volet proposent à la fois de l'artancien, moderne et contemporain. Gravures, tapis, mobilier,arts asiatiques, céramiques, arts premiers, sculptures sontainsi proposés par des galeries d'une douzaine de pays. •*• À partir de demain et jusqu'au 2 février, de 11 h à 19 h. Entrée : 20 €,10 € -26 ans, gratuit -12 ans. www.brafa.be

L’une des meilleures foires d’art et d’antiquités en Europe, la Brafa, ouvre ses portes au public samedi 25 janvier à Bruxelles, après une série de vernissages à compter d’aujourd’hui. Cette année, 131 exposants couvrent une vingtaine de spécialités, de la bande dessinée aux arts tribaux. Entretien avec le président de l’événement, Harold t’Kint de Roodenbeke, sur les nouveautés du cru 2014. A. C. Vous avez pris la tête de la Brafa l’an dernier. Quelles directions souhaitez-vous apporter à la foire ?H. K. C’est sa 59e édition. Il n’est pas question de dénaturer une manifestation qui marche. Après la prise en main de l’an dernier, nous avons travaillé sur des points importants qui se profilent avec l’évolution du marché mondial. Cela passe d’abord, en termes de communication, par un nouveau graphisme, un site Internet revu et des affiches renouvelées. Nous avons développé une stratégie vers les réseaux sociaux et le Net avec l’aide d’une personne spécialisée. Par ailleurs, nous mettons en place une diversification géographique. En novembre dernier a eu lieu une réception à l’ambassade de Belgique à Moscou avec le soutien de notre ambassadeur, suivie d’une conférence tournée vers le monde de l’art et les décorateurs. Quelque soixante décorateurs russes se sont déplacés, dont une partie importante a annoncé sa venue à la Brafa. La Russie est un pays qui se reconstruit, et Moscou n’est qu’à trois heures d’avion de Bruxelles, par une ligne aérienne peu onéreuse.A. C. Qu’en est-il de l’Europe ? H. K. En parallèle, nous continuons à développer les cercles limitrophes - France, Angleterre, Allemagne, Suisse et Luxembourg. Nous avons cette année une nouvelle galerie du Luxembourg et plusieurs nouvelles enseignes anglaises. L’idée est d’avoir une meilleure répartition des galeries, ce qui induit un apport de clientèle. Bien sûr,

« À la Brafa, rester le plus éclectique

possible »H a r o l d t ’ K i n t d e r o o d e n b e K e ,

p r é s i d e n t d e l a b r a f a

numéro 526 / mercredi 22 janvier 2014 / www.lequotidiendelart.com / 2 euros

T H E A RT DA I LY N E W S

Suite PAGe 2

Labyrinthe et environnement pictural dans les galeries

de bruxelles

Lire PAGe 4

Ministère de la Culture_ page 5 Patrimoine et création :

deux Projets de Loi

très attendus en 2014

*

MéCénat_ page 5

Le grouPe emerige

créé La bourse

« révéLations emerige »

*

Boulogne-BillanCourt_ page 5

L’association vaL de seine

vert renonce à Poursuivre son

action à L’encontre du « r4 »

soMMaire

les expositions du jour

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nous n’oublions pas les nombreux Français de Belgique auxquels nous consacrons une soirée exclusive pendant la Brafa, parrainée par l’Ambassade de France à Bruxelles. A. C. Frieze Masters, à Londres en octobre, ne prive-t-elle pas la Brafa de quelques gros exposants potentiels ?H.K. Pas tellement, dans la mesure où nous avons constaté que Frieze Masters avait essentiellement des galeries anglaises ou américaines. Nous avons par ailleurs régulièrement des galeries approchées par Tefaf [Maastricht]. Chaque foire possède sa logique. Nous avons notre propre rythme. Il n’y a pas vraiment de comparaison possible. A. C. Quelles sont les autres nouveautés cette année ? H. K. Nous avons programmé des Brafa Art Talks, un cycle de conférences [chaque jour à 14 h 30, n.d.l.r.], et nous proposons une carte privilège pour permettre aux visiteurs étrangers d’accéder à des collections, des musées, des restaurants, et de bénéficier de réductions y compris sur les transports en avion. Nous accueillons aussi la collection du musée d’Afrique centrale de Tervuren, une des plus importantes au monde, avec des réserves gigantesques. Cette institution ferme pour travaux, et a souhaité exposer à la Brafa ses chefs-d’œuvre connus ou méconnus. A. C. La foire renforce-t-elle cette année la présence des arts décoratifs des XXe et XXIe siècles, avec par exemple l’arrivée de Carpenters Workshop ?H. K. Il y a certes quelques entrants comme la galerie parisienne Willy Huybrechts [Art déco] ou Carpenters Workshop [design contemporain]. Mais nous avons aussi l’arrivée ou le retour de plusieurs galeries spécialisées dans le XVIIIe siècle français classique, tel le Lyonnais Michel Descours, qui participe pour la première fois, ou Costermans, une référence en Belgique. Il y a peut-être

même une petite progression du classique. Notre objectif est de rester le plus éclectique possible. ❚propos recueillis par alexandre crocHetBrAfA, du 25 janvier au 2 février, Tour & Taxis, Avenue du Port 86 C,

Bruxelles, tél. +32 2 513 48 31, www.brafa.be

À Bruxelles, le nouvel élan de Bruneaf

La capitale belge entend rester incontournable en matière d’art tribal. Cette année, l’invité d’honneur de la Brafa est le musée de Tervuren, une référence dans cette spécialité. Côté exposants, la foire affiche près de dix stands consacrés aux arts extra-européens, avec le retour de Schoffel-Valluet et de Bernard Dulon. Le vice-président de la Brafa, le marchand d’art africain Didier Claes, vient par ailleurs de prendre la tête de Winter Bruneaf, qui se déroule en même temps que celle-ci, sur un temps plus court. En octobre 2013, le comité de direction de Bruneaf a été renouvelé. Le président et fondateur Pierre Loos s’est retiré. Outre Didier Claes, le comité actuel comprend Marc Leo Felix (secrétaire, responsable de la galerie Art tribal) et le galeriste Patrick Mestdagh. « Nous sommes la plus ancienne foire d’arts premiers. Mais Bruneaf avait pris des rides. il fallait reprendre rapidement le leadership, pour rester celle que l’on imite et non le contraire », confie Didier Claes. Parmi les nouveautés figurent une participation à l’Asia International Arts & Antiques Fair (AIAA) à Hongkong en mai prochain ; et la création d’un comité d’experts (lire Le Quotidien de l’Art du 11 décembre 2013). L’édition 2014 de Winter Bruneaf - une trentaine d’exposants contre environ le double en été - se fera sans le marchand Serge Schoffel. Ce dernier avait projeté, de concert avec le président de la foire BAAF (Brussels Ancient Art Fair), Jacques Billen, la création en juin d’un salon d’arts premiers et d’archéologie concurrent de Bruneaf. « Ce projet a été abandonné avec la relance sérieuse de Bruneaf », confie pudiquement Serge Schoffel. ❚ alexandre crocHetDu 22 Au 26 jANvier, galeries du Sablon, Bruxelles,

www.bruneaf.com

Le quotidien de L’art / numéro 526 / mercredi 22 janvier 2014Foire Bruxelles

entretien avec H. t’Kint de roodenbekeSuite Du texte De uNe

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le quotidien de l’art--

Agence de presse et d’édition de l’art 61, rue du faubourg saint-denis 75010 paris * éditeur : agence de presse et d’édition de l’art, sarl au capital social de 10 000 euros.

61, rue du faubourg saint-denis, 75010 paris. rcs paris b 533 871 331. * CPPAP : 0314 W 91298 * www.lequotidiendelart.com : un site internet hébergé

par serveur express, 8, rue charles pathé à Vincennes (94300), tél. : 01 58 64 26 80 * Principaux actionnaires : nicolas ferrand, guillaume Houzé, Jean-claude Meyer

* Directeur de la publication : nicolas ferrand * Directeur de la rédaction : philippe régnier ([email protected]) * Rédactrice en chef adjointe :

roxana azimi ([email protected]) * Marché de l’art : alexandre crochet ([email protected]) * Expositions, Musées, Patrimoine : sarah Hugounenq

([email protected]), charlotte delafond * Contributeur : bernard Marcelis * Maquette : isabelle foirest * Directrice commerciale : Judith Zucca

([email protected]), tél. : 01 82 83 33 14 * Abonnements : [email protected], tél. : 01 82 83 33 13

* Imprimeur : point44, 94500 champigny sur Marne * Conception graphique : ariane Mendez * Site internet : dévrig Viteau

© ADAGP Paris 2013 pour les œuvres des adhérents--

Visuel de une : davide balula, « ember harbor », vue de l’exposition, galerie rodolphe janssen, bruxelles.

Harold T’Kint de Roodenbeke. © Brafa.

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Foire Bruxelles Le quotidien de L’art / numéro 526 / mercredi 22 janvier 2014

page 03 la Brafa pas à pas

p a r a l e x a n d r e c r o c H e t

Andy Warhol, Jon Gould, vers 1978, graphite sur papier fait main, 80,5 x 61,5 cm. © Galerie des Modernes, Paris.

René Magritte, Le miroir invisible, 1942, gouache sur papier, 34 x 52 cm. © Galerie Harold T’Kint de Roodenbeke, Bruxelles.

Emmanuel A. Petersen, La Banquise à Jakobshavn, 1924, huile sur toile, 67 x 98 cm. © Philippe Heim, Paris & James Bauerle, Danemark.

Ensemble de 5 musiciennes, Chine, Dynastie des Tang (618-907), terre cuite saumon sous une importante polychromie, H. 19 cm.

© Éric Pouillot, Paris.

Vase de fontaine, époque Louis XVI, dernier tiers du XVIIIe siècle, albâtre et bronze doré ciselé, 90 x 45 x 38 cm. © Galerie Steinitz, Paris.

Masque Lukwango, sculpteur Lega, République démocratique du Congo, bois et des traces de kaolin, H. 23 cm. © Galerie Claes, Bruxelles.

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Contrefaçon: règles plus strictes lors d'une foire d'artafricain à Bruxelles

BRUXELLES, 23 jan 2014 (AFP) - Des règles plus strictes pour éviter lescontrefaçons sont mises en oeuvre pour la première fois à la foire spécialisée dans l'artafricain qui se tient jusqu'à dimanche à Bruxelles, ont annonce jeudi les organisateurs.

La Brussels Non European Art Pair (Bruneaf), qui se tient en parallèle à la Brafa--la Brussels antique and fine art fair, qui devrait attirer quelque 45.000 visiteurs— prend laforme d'un parcours "portes-ouvertes" dans les galeries du Sablon, le quartier desantiquaires de Bruxelles.

La trentaine de galeristes, belges et étrangers, qui y participent ont dû sesoumettre, pour la première fois, au contrôle d'un "comité d'acceptation", ont expliqué lesresponsables.

La Belgique, en raison de son passé colonial en Afrique centrale (Congo, Rwanda,Burundi), est traditionnellement l'une des capitales des arts dits "premiers".

Mais ce marché voit peu à peu disparaître les collectionneurs traditionnels,souvent d'anciens d'Afrique, spécialisés dans un type d'objets particulier.

De nouveaux amateurs aux goûts plus éclectiques, qui souhaitent par exempleplacer un masque traditionnel aux côtés de meubles ou d'oeuvres d'art contemporains,veulent être rassurés sur l'origine et la qualité des pièces.

"Des experts sont passés dans les galeries et ont demande le retrait des faux etdes objets de mauvaise qualité. Si elles ne le font pas, elles reçoivent une +carte jaune+ etsi elles persistent, elles seront exclues de la prochaine foire", prévue du 4 au 8 juin,explique le président de l'association organisatrice, Didier Claes.

"Dans l'art africain, contrairement à la peinture, on ne peut pas se fier à unesignature. Donc le public est un peu perdu", ajoute M. Claes. "Pourtant, il y a moins deproblèmes de faux africains que de faux tableaux".

Pour Marc Felix (Congo Gallery), grand spécialiste de l'art africain, "l'oeil duconnaisseur reste le meilleurs outil" pour juger de la qualité et de l'authenticité des oeuvres.

siu/jri/fw



numéro 528 / vendredi 24 janvier 2014

week~end

2 euroswww.lequotidiendelart.com

-dieter roth : le temps à l’œuvre p.6-* p.4 Bruxelles : Bon démarrage pour la Brafa* p.9 droit : protéger le design* p.2 laurence des cars nommée directrice du musée de l’orangerie


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foire bruxelles le quotidien de l’art / numéro 528 / vendredi 24 janvier 2014

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Hall bleu roi comme son nouvel emblème graphique plus actuel, et blanc glacier, la Brafa, qui ouvre demain, samedi, au public, a soigné l’édition 2014. Sans la tempête de neige de l’an dernier, celle-ci a ouvert sous de bons auspices. Tel un clin d’œil à la zone d’accueil, le stand de la galerie Heim (associé au Danois James Bauerle) dédié à la peinture du Groenland (de 5 000 à 40 000 euros), avec ses immensités immaculées peintes au couteau, a fait florès dès le premier soir. Philippe Heim a réalisé plusieurs ventes importantes, à un couple de Français de Paris, à des collectionneurs d’art africain venus visiter Bruneaf, mais a aussi suscité l’intérêt de collectionneurs américains. Élégante, accueillante et diversifiée, la Brafa et ses quelque 130 stands semblent attirer plus d’étrangers que de coutume. Sur le stand Art déco de la galerie Marcilhac (Paris), l’un des plus réussis de la foire pour le mobilier - avec celui, très élaboré, de Steinitz (Paris) pour le XVIIIe siècle -, des Russes « jamais vus » venus avec un décorateur ont acquis un ensemble de Dominique de 1938 conçu pour une chambre de jeune fille, dès la soirée de gala, mercredi 22 janvier. En outre, deux clients de la galerie sont venus de New York, et ont acheté très rapidement plusieurs pièces avant de repartir. « Ici, on est détendu, il n’y a pas de barrières entre marchands comme ce que l’on peut voir ailleurs. Par ailleurs, la Brafa monte en qualité comme en clientèle », confie Amélie Marcilhac.

Avec huit mArchAnds en Arts premiers, dont didier clAes (Bruxelles), Bernard Dulon (Paris) ou Jacques Germain (Montréal), et dix en archéologie, la foire reste incontournable dans ces deux spécialités. Contrairement à d’autres salons, les exposants dans l’ensemble ne se cantonnent pas à des œuvres maîtresses inabordables, mais offrent un large éventail. C’est l’une des forces de la Brafa. Profitant du festival Europalia consacré à l’Inde, Christophe Hioco (Paris) propose, pour 300 000 euros, une déesse d’Angkor Vat (fin XIe siècle) à la robe sculptée d’une grande finesse mais aussi, pour environ 20 000 euros, un relief de Ganesh en terre cuite de l’âge d’or Gupta « plus accessible que les représentations similaires en pierre dépassant les 50 000 euros », précise le marchand.

Dès l’ouverture, la galerie anversoise Herwig Simons a cédé quatre pièces : une table italienne et une vasque en fonte, copie d’un modèle antique, tous deux du XIXe siècle ; un lustre des années 1950 de Venini ainsi qu’un collier en ambre de la Baltique de la fin XVIe siècle « à une nouvelle cliente suisse », chacun en dessous de 30 000 euros. Sur son stand, figurait aussi un vase canope égyptien en albâtre (48 000 euros), un type de pièce très tendance cette année. On en retrouvait sur maints stands,

à des tarifs et des qualités variables : 24 500 euros les trois à la galerie allemande Roswitha Eberwein ; 45 000 euros un beau modèle tardif en albâtre avec hiéroglyphes chez Cybele (Paris) ; les plus onéreux étant sans doute ceux de la galerie Harmakhis (Bruxelles) : 400 000 euros pour trois vases de la XIIe dynastie, ornés de visages humains, « d’une très grande qualité », selon le galeriste, Jacques Billen.

Si le contemporain n’est pas le point fort de la foire, il faut noter, en design, l’arrivée de la galerie Carpenters Workshop (Londres, Paris), avec des pièces impressionnantes de Wendell Castle ou Rick Owens. « Art Brussels ne fait plus de design. Nous voulions découvrir les collectionneurs belges, après notre présence à la Biennale des Antiquaires [de Paris] l’an dernier », confie la galerie. Certains n’ont pas hésité à venir avec de grands noms, mais avec des médiums garantissant des prix raisonnables. Ainsi, la galerie Claude Bernard (Paris) affichait dans l’allée un grand matelot par David Hockney, dessiné sur iPad dans l’esprit des œuvres présentées à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, à 38 000 euros. La galerie des Modernes (Paris) présentait une kyrielle de dessins de ses amis par Andy Warhol pour 50 000 à 80 000 euros.

La galerie Dario Ghio (Monaco) est quant à elle venue avec un spectaculaire coffre-fort viennois de la fin du XIXe siècle en fer gravé à l’acide, dont le décor, précise le galeriste, représente les trois épreuves du feu qu’il subit en 1857 dans trois villes dont Constantinople, laissant intacts les 100 000 marks qu’il contenait. Pour 300 000 euros, il protégera tous vos achats à la Brafa. ❚Brafa, du 25 janvier au 2 février, Tour & Taxis, Avenue du Port 86 C,

Bruxelles, tél. +32 2 513 48 31, www.brafa.be

Bon démarrage pour la Brafap a r a l e x a n d r e C r o C h e t

Vue du stand de la galerie Marcilhac à la Brafa à Bruxelles, dont un ensemble de l’atelier Dominique. © Galerie Marcilhac.

http://www.brafa.be

exposition bruxelles le quotidien de l’art / numéro 528 / vendredi 24 janvier 2014

page 05

Profitant de l’effervescence suscitée par l’ouverture de la nouvelle édition de la Brafa, la Foire des antiquaires de Bruxelles (lire p. 4), la maison Artcurial propose une exposition d’une dizaine d’œuvres de Jean-Michel Basquiat, dans son hôtel particulier inauguré il y a deux ans.

En provenance de diverses collections privées, aucune de ces œuvres n’est officiellement en vente, la maison souhaitant « devenir un lieu de dialogue culturel et artistique ». Elle qualifie d’ailleurs ouvertement la manifestation d’« exposition culturelle ». Lors de l’inauguration, Francis Briest a ainsi déclaré, à l’adresse de ses clients, « qu’il s’agissait de donner à voir, à penser, à réfléchir ». Avant d’ajouter : « Et peut-être un jour, ils nous donneront des pièces à vendre ».

Le public bruxellois et les visiteurs de passage ne

bouderont pas leur plaisir de découvrir cette sélection d’œuvres présentées sur deux étages. Parmi les peintures du rez-de-chaussée, deux toiles importantes de 1982, tendues sur des châssis de fortune mais qui manifestent toute l’énergie et la densité picturale à l’œuvre dans le travail de Basquiat, comme Cantasso et Circus vomit, mostly pink.

Non moins intéressants à l’étage, les différents travaux sur papiers de grand format, mêlant les techniques les plus diverses, pour une galerie de portraits où le peintre fait preuve d’un cruel sens de la caricature ou du grotesque, qu’il applique

notamment à un très luciférien autoportrait datant de 1984. ❚10 Basquiat, jusqu’au 13 février, Artcurial,

5, avenue Franklin Roosevelt, Bruxelles, Belgique,

www.artcurial.com/fr/artcurial/bruxelles

Bruxelles : Basquiat chez artcurial

p a r B e r n a r d m a r C e l i s

Jean-Michel Basquiat, Circus vomit, mostly pink, 1982. © Basquiat-Artcurial.

FEBRUARY

http://www.artcurial.com/fr/artcurial/bruxelles

http://www.art-up.com/?utm_source=Quotidien%20de%20l'Art&utm_medium=web&utm_campaign=Quotidien%20de%20l'Art

24 JAN 14Quotidien

OJD : 23115


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b57f557b5190a708d29e45940209e50b0ef23d4771384f2BRAFA3668998300501/GBV/ALA/2


i C'EST CHIC ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^BRUXELLES (B) : BRAFA. Près de SO DOO visiteurs sont at-tendus pour la Brussels Antiques & Fine Arts Pair. Centtrente exposants triés sur le volet proposent à la fois de l'artancien, moderne et contemporain. Gravures, tapis, mobilier,arts asiatiques, céramiques, arts premiers, sculptures sontainsi proposés par des galeries d'une douzaine de pays. •*• À partir de demain et jusqu'au 2 février, de 11 h à 19 h. Entrée : 20 €,10 € -26 ans, gratuit -12 ans. www.brafa.be

14 BOULEVARD HAUSSMANN75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00


OJD : 323303


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Les Français en force à la Brafa Art PairART Le salon bruxellois a attiré de nombreux marchands parisiens, toujours en quête de nouveaux clients.Chaque année, cette manifestation gagne en notoriété dans la halle industrielle de Tour & Taxis.

BÉATRICE DE ROCHEBOUETbderochebouetcslefigaro.frENVOYEE SPECIALE A BRUXELLES

Le match s'annonce serré. Ils sont 47 del'Hexagone contre Sl du Plat Pays, sur131 exposants à la Brafa (Brussels Anti-ques and Fine Art Pair). La Belgiqueconfirme sa place d'eldorado sur lemarché de l'art. D'où l'exode massif desmarchands parisiens, dès qu'il y a unefoire ou un salon, pour rencontrer denouveaux clients et élargir leur réseauau-delà de nos frontières. Paris, on lesait, ne vivant plus qu'avec des ama-teurs principalement étrangers.

À Bruxelles, l'argent est bien là maisdiscret, caché dans d'énormes maisonsd'architectes ou des demeures cossuesde la commune d'Uccle. Dans cet écrinfeutré et policé de l'antiquité défilent lesplus grosses fortunes belges. Mais cetteannée, on a vu des acheteurs ayantquelque peu oublié les bonnes maniè-res. À l'image de ce Russe qui a littéra-lement dévalisé le stand de la Carpen-ter Gallery, nouvelle venue trèsremarquée car elle est la seule à propo-ser du mobilier de designers contempo-rains très haut de gamme, de WendellCastle à Studio Job, en passant par In-grid Donat. Estimant qu'il avait déjàbeaucoup dépensé, ce nouvel acquéreurde l'Est n'a pas hésité à prendre dans sapoche le bronze en forme de pénis del'artiste d'origine sud-africaine KendellGeers. Or, celui-ci était déjà vendu à uncouple de collectionneurs belges bienconnu. L'incident a fait grand bruit etl'objet a été finalement restitué...

Tous les visiteurs de cette édition2014 étaient sur leur 31, mercredi soir,pour le dîner de gala, dans la halleindustrielle de Tour & Taxis. Du princeMichel de Ligne, chef d'une des plusprestigieuses familles nobles belges, àla richissime Mexicaine Paula Crus!,exubérante blonde venue de sonhacienda du Yucatan, en passant par ledécorateur bruxellois ChristopheDecarpentrie qui a fait une razzia, sur lestand de Futur Antérieur pour unecliente française s'installant à Londres.Ici, on est au coeur de la jet-set. Jadis,

on parlait flamand. Maintenant, onentend plutôt de l'anglais et même durusse, comme à la table de l'antiquaireBenjamin Steinitz où son épouse, lajeune et ravissante Marina, a conviéses amies de sa ville natale de Perrn aufin fond de l'Oural. Son mari y a été in-vité à chasser l'ours, l'hiver dernier,sans jamais voir l'animal car il ne sort,paraît-il, que l'été...

Couleurs oséesÀ perte de vue, les tables blanchesétaient dressées au milieu des allées,dans un décor de plus en plus moder-niste, initié par le tandem Daniel Culotet Nicolas de Liedekerke. Espace har-monieux, volumes surprenants, cou-leurs osées avec du bleu vif à la YvesKlein, des colonnes en miroir styleBrancusi et des fils suspendus pour unjeu spatial en 3D. L'atmosphère estconviviale dans cet écrin qui mélangevolontiers l'ancien et le contemporain,même si la peinture des XXe et XXIe siè-cles reste peu présente. Certains expo-sants, comme la Cité de la céramique deSèvres, apportent un souffle nouveauqui a immédiatement séduit Myriam etAmaury de Solages, connus pour leursexpositions de la Maison particulièredans le quartier du Châtelain. Le coupleest reparti avec une pièce coffret auxformes erotiques de Kristin McKirdy af-fichée à 22000 euros.

Dès les premières heures du vernis-sage VIP, la crème des acheteurs déam-bulait dans ce salon éclectique, marquépar une dominante d'art tribal et d'ar-chéologie. À commencer par le cheikhAbdullah ben Khalifa al-Thani, pro-priétaire de l'hôtel Lambert, à Paris.Accompagné de son garde du corps, ils'est d'abord arrêté chez Bernard Du-lon, ébloui par un fourreau de piperoyale du peuple Bamiléké du Came-roun en vente à 50000 euros. Puis il acontinue son chemin, en sautillant versla galerie Lamy où il a négocié fermeune dague ottomane à pommeaud'ivoire. Pour un tel client, même si l'onmurmure qu'il est mauvais payeur, onlui déroule le tapis rouge... •Brafa, jusqu'au 2 fevrier, www.brafa.be

Sur le stand de la galerie Steinitz.

16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65


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Bruxelles tient son rang parmi les grandes foires d'artMARCHÉ DE L'ART

La Brafa, qui se tientdans la capitale belgejusqu'au 2 février,fait sa promotionjusqu'en Russie.

Martine Robert (a Bruxelles)

mrobert@lesechos fr

La Brafa, la foire d'art éclectique deBruxelles (antiquités, tableauxanciens, art moderne), a ouvert sesportes samedi jusqu'au 2 fevrier,dans un paysage bruxellois qui abien change De plus en plus de col-lectionneurs se sont installes dansla capitale belge, séduits par une fis-calite attractive, rejoints par leursmarchands « Bruxelles se renforcesur le marche de l'art, portée par sonattractivite internationale », cons-tate Harold t'Kmt de Roodenbeke,president de la foire Soutenue parcette dynamique, la Brafa a repenseson graphisme, son site Internet,son programme de conferences ets'affirme sur les reseaux sociauxElle a aussi élargi ses ambitions géo-graphiques, en allant faire sa pro-motion jusqu'en Russie

Réputée pour son élégance et sonorganisation, la manifestation pro-pose une vingtaine de spécialités,des tableaux aux bijoux, des tapisaux céramiques, de l'archéologie

aux livres, en passant par le mobi-lier Quasiment franco-belge puis-que, sur ses 131 stands, 51 galeriessont originaires du plat pays et 47 de

« Les gens viennentpour acheter, pas

pour se promener.Il y a aussi

des marchandsqui viennent

s'approvisionner. »ERIC POUILLOT

Marchand parisien

l'Hexagone, elle accueille cetteannee pour la premiere fois desgaleries parisiennes comme AB(tableaux modernes), MarcelStrouk (moderne et contemporain)et Willy Huybrechts (antiquités duXXe siecle), attires par le bouche-a-oreille « Les gens viennent pouracheter, pas pour se promener Hy aaussi des marchands qui viennents'approvisionner en pieces qu ilsrevendront a la Tefaf, la foire deMaastricht, plus cher », remarqueEric Pouillot, marchand parisienspécialise dans l'archéologie chi-noise, present a la Brafa depuisdouze ans De fait, le galenste suisseJacques de la Beraudiere, qui

expose a la Tefaf, parcourait lesallées au vernissage VIP mercredisoir, en quête de belles pieces

Incontournable dansles arts premiersSi la place de Bruxelles est célèbrepour ses bandes dessinées, que lafoire belge ne néglige pas, c'est enparticulier dans le domaine desarts premiers que la Brafa estdevenue incontournable DidierClaes, son vice-président, estimeque la foire offre l'une des plusimportantes concentrations demarchands d'art tribal au monde

L'archéologie est égalementbien représentée, avec dix expo-sants, tout comme l'art du XXe sie-cle, avec des œuvres de Magritte,Chagall, Warhol, maîs aussi desmeubles de Ruhlmann Face a laconcurrence de Maastricht, deParis Tableau et de la Frieze Mas-ters de Londres, Bruxelles cherchea se renforcer sur les maîtresanciens Et si le design et l'art con-temporain se font encore rares, lacélèbre galerie Carpenters, pre-sente a Londres et Pans, a fait cetteannee le deplacement

À NOTERPour cette 59e edition,la Brafa espère franchirle cap des 50.000 visiteurs.

Nouveaux marchands et nouveaux musées

Apres les galeries parisiennes Almine Rech,Nathalie Obadia, Antoine Laurentin, Michel Rein,à la recherche d'une visibilité internationalepour ses artistes, a ouvert une nouvelle antenneà Rruxelles fin 2013, tout comme Daniel Templon,qui a investi un ancien atelier de 220 mètres car-res. Un espace qui appartient au collectionneurAmaury de Solages, l'ex-financier de la familleDavid-Weill. Ce dernier a migre dans la capitalebelge en avril 2011 où il y a ouvert, avec sa femmeMyriam, La Maison particulière, un lieu d'expo-sition pour ses acquisitions ou celles d'autresférus d'art. Les maisons de ventes aux enchères,elles aussi, y ont implanté des bureaux à l'instard'Artcurial, quand elles n'y organisent pas des

adjudications comme Million ou Cornettede Saint Cyr. Quant a Pierre Rergé & Asso-ciés, il a finalement choisi de revenir au platpays après avoir ferme son espace de la placedes Sablons en 2012. Enfin le paysage muséalde Bruxelles s'enrichit : après l'ouverture dumusée Magritte en 2009, puis celle du muséeprive des Lettres et Manuscrits en 2011,le musee Fin de siècle a rouvert en decembredernier avec de nouvelles salles. Quantau Musee royal de l'Afrique centrale de Ter-vuren, et sa collection provenant principale-ment de l'ex-Congo belge, il se lance luidans une rénovation extension de 66 mil-lions d'euros, financée par l'Etat.

Était-ce un hommage à tous les déracinés de Genève, exilés fiscaux ou fonctionnaires internationaux ? Les visiteurs du salon Art Genève 2014 étaient en tout cas accueillis par trois magnifiques arbres déracinés suspendus dans les airs, une pièce de l’artiste Henrik Håkansson, un projet d’Hug & von Below. L’entrée de la manifestation faisait d’ailleurs la part belle aux programmes non commerciaux. Un collectionneur genevois exposait un ensemble d’œuvres de Pierre Klossowski, tandis qu’un autre de Gstaad présentait une sélection d’artistes américains sous le titre « Spirit of Generation ». Les Fonds d’art contemporain de la Ville et du Canton de Genève avaient réuni des pièces de Gianni Motti, Jean-Luc Verna ou Valentin Carron, appelés comme d’autres institutions locales à présenter sur place des projets, comme la petite exposition conçue par Yann Chateigné pour l’Head (Haute école d’art et de design de Genève). Au total, le salon a réservé cette année environ 10 % de ses espaces à cette programmation culturelle, une démarche poursuivie dans le catalogue qui s’ouvre sur un essai de vingt-cinq pages du critique d’art hondurien Pablo Larios, titré The Anti-Social Turn.

Pour sa troisième édition, la manifestation a accueilli soixante et une galeries, une taille modeste dans le circuit des foires d’art contemporain. Justement, Art Genève se défend d’être une foire, se définissant plutôt comme un « salon d’art ». « Dans cet esprit, nous avons aménagé plusieurs espaces où les gens peuvent se reposer, discuter, précise Thomas Hug, directeur de l’événement. Notre taille est maintenant une dimension mature pour Art Genève et nous allons nous concentrer sur la qualité et le rayonnement de l’événement plus que sur la quantité des exposants ». Outre les galeries genevoises, la manifestation a réuni un important contingent d’exposants parisiens, mais aussi des enseignes de Bruxelles, Berlin, Barcelone, Milan… La présence zurichoise

Art Genève, le petit salon

qui monteP a r P h i l i P P e r é g n i e r

numéro 534 / lundi 3 février 2014 / www.lequotidiendelArt.com / 2 euros

T H E A RT DA I LY N E W S

Suite PAGe 2

des miró « portuGAis » en vedettes

chez christie’s

Lire PAGe 6

ventes publiques_ page 7

La coLLection Krugier revient

chez Sotheby’S

*

foire_ page 8

bon cru

pour La brafa 2014

sommaire

la vente du jour




foire Le quotidien de L’art / numéro 534 / Lundi 3 février 2014

page 08

À la Brafa (Brussels Antiques and Fine Arts Fair) qui a fermé ses portes hier soir, nombre de marchands nous ont confié avoir bien travaillé, dans une atmosphère plus enthousiaste que l’an dernier. « Les gens ont enfin décidé de s’amuser un peu », note Benjamin Steinitz (Paris), pour qui la fréquentation de cette foire dominée par des exposants franco-belges est « la meilleure » depuis longtemps, avec des visiteurs du Qatar, de Russie, du Mexique... La galerie escompte conclure une importante transaction de retour à Paris - une paire de vases néoclassiques français réalisés dans l’atelier de l’hôtel des Menus-Plaisirs sous la direction du duc d’Aumont. La galerie Fleury (Paris) dont les ventes ont « mieux marché que l’an dernier », a largement renouvelé son stand qui incluait une section consacrée à Sam Francis. Le président de la foire, Harold t’Kint de Roodenbeke (Bruxelles), a notamment vendu, dès l’ouverture, une belle gouache sur papier de René Magritte, Le miroir invisible (1942).

Certains avaient communiqué en amont auprès des acheteurs potentiels, un travail payant pour Didier Claes (Bruxelles) qui a cédé l’un des clous de son stand, une importante statue Songye Nkisi (Congo) « peu avant l’ouverture de la Brafa à des collectionneurs qui ne pouvaient venir au vernissage », confie le marchand. Moins onéreux (autour de 38 000 euros), Après la victoire d’Edgar Maxence, superbe portrait de 1903 à la gouache, au pastel et rehauts d’or, a été vendu « à un client français qui vit en Europe de l’Est » par la galerie Alexis Bordes (Paris). En 2012, le musée des beaux-arts de Nantes lui avait acheté un pastel de cet artiste. Le galeriste, dont cette onzième participation à la Brafa est « la meilleure de toutes », déménagera au printemps prochain du quartier Drouot au 4, rue de la Paix, dans la même cour que le bureau parisien de Bonhams. Jouant sur le côté exclusif, la galerie Guy Pieters (Knokke-Le-Zoute) délivrait une carte VIP permettant d’accéder au fond de son gigantesque stand - aux œuvres maximalistes - à un autre espace imposant. Dans ces trois salles plus confidentielles, on pouvait voir en fin de foire quantité de points rouges à côté d’œuvres récentes de Jan Fabre, Koen Vanmechelen ou Arne Quinze.

Sortir des sentiers battus se révélait parfois hasardeux. Nouveau venu à la Brafa, Michel Descours (Lyon) avait en partie misé sur un artiste CoBrA méconnu, Jean Raine, qui a exposé avec le groupe en 1951. « Nous avons reçu beaucoup d’intérêt, explique Gwilherm Perthuis. L’artiste se trouve dans des collections publiques et privées à Bruxelles ». Mais aucune des œuvres dans l’esprit de Michaux et Dotremont (de 9 000 à 25 000 euros) n’avait suscité d’achat ferme lors de notre passage. Toutefois, la galerie, qui expose à Paris Tableau en novembre, « a rencontré une clientèle belge ou lilloise qui ne seraient jamais venus jusque chez nous à Lyon ». Sur le stand de la galerie J. Bastien (Bruxelles), on se félicitait d’avoir cédé

quatre œuvres d’artistes indiens loin d’être aussi connus que Sayed Haider Raza, dont une huile rouge et noire est partie à 50 000 euros.

Pour sa première participation, Carpenters Workshop (Londres, Paris) a démontré que le design le plus contemporain pouvait faire florès à la Brafa. La galerie a vendu des pièces, notamment à des Russes, de Rick Owens ou Wendell Castle à des prix dans certains cas supérieurs 100 000 euros. Pour renforcer le design historique à la Brafa, un peu faible, il serait judicieux d’inclure une enseigne de référence par exemple dans le domaine scandinave, absent depuis le départ de Dansk Møbelkunst.

Même si la foire est plus qualitative d’année en année, il est toujours difficile d’y céder de très grosses pièces. La galerie Jamar (Anvers) a conclu des ventes importantes d’œuvres de Léon Spilliaert et de Pierre Alechinsky - sous la barre des 300 000 euros - mais, vendredi soir, personne n’avait encore signifié son intention d’acheter l’esquisse pour un portrait de Monsieur et Madame Rouart d’Edgar Degas proposée à 1 million d’euros. « À ce niveau de prix, il n’y a pas beaucoup d’amateurs », regrettait le marchand. « Cheikh Saud Al-Thani est passé sur mon stand, il connaît bien ma galerie, confie un exposant. Mais il m’a dit : “tu as gardé tes meilleures pièces pour la Tefaf” [qui se déroule du 14 au 23 mars], et il ne m’a rien acheté. Même si ce n’était pas vrai. Il faudrait peut-être déplacer les dates de la Brafa pour être moins proche de la foire de Maastricht ». ❚

Bon cru pour la Brafa 2014P a r a l e x a n d r e c r o c h e t

Vue du stand de la galerie Carpenters Workshop à la Brafa 2014. Courtesy Carpenters Workshop Gallery, Londres-Paris.


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VENTES

PUBLIQUES

Tableaux modernes

Paysage du Groeland avec des Inuits en kayaks etcanoës, Carf Rasmussen [ Î84Î 18931 huile sur totie155,5 x 94 cmj

(Dwwwbrafa be

LE GROENLAND SUR TOILE

Ce que nous apprécions dans la Brafa, ta Brussels Antiques and Fine Arts — qui apparaîtdésormais sur les affiches comme la « Brussels Art Pair » (I] —, e est son calme, sonélégance et sa simplicité Les quelque 130 exposants belges et internationaux réunis dansles halles « Tour et Taxis » ne cherchent pas à éblouir maîs seulement à présenter de lahaute qualité Ce qui n exclue pas la curiosité L'amateur a ainsi pu saisir une fourchetteen argent datée de 1600 ! Cette piece, portant les initiales « IC », aux lignes pures, auraitpu être dessinée I année derniere Elle est d autant plus remarquable que la fourchette,cette petite pique ou fourche, fut mentionnée pour la première fois sous le nom de « four-chette » dans les inventaires de Clemence de Hongrie en 1328, de Jeanne d Évreux en1372 et de Charles V en 1380

Ces curiosités orientales étaient parvenues en Europe par Venise et ne furent vraimentgénéralisées qu au début du XVIIe siècle Dans un autre registre, le collectionneur d artde la Chine a admiré un groupe de neuf musiciennes en terre cuite de I époque Song lln est pas courant d en voir autant réunies Nous avons remarqué chez Mullany de Lon-dres, une statue de Sainte-Agnes couronnée, en bois avec des traces de polychromie,venant d'Autriche et datée de U20 Un collier de roi de la guilde des archers de Saint-pierre Capelle (Belgique], chez Philippe d Arschot de Bruxelles, s est opposé à un coffre-fort fabriqué à Vienne en Autriche dont I intérieur est entierement grave d après les boisoriginaux d Anton Batsche (1836-1897)

Cette lourde piece, présentée par Dano Ghio de Monte-Carlo, figure sur la porte de droiteune scène de la preuve du feu fait à Vienne le 19 fevrier 1853, et sur la porte de gauche lapreuve du feu a Constantinople en 1857 ll existe un tableau conserve au musée de laMaison Wertheim, qui a inspiré cette scène La Brafa couvre ainsi presque tous les do-maines des objets d'art, les arts primitifs y prenant une large part, grâce notamment àune tradition belge héritée du Congo, comme la bande dessinée

Cette année sont apparus deux peintres danois, Jens Erik Carl Rasmussen (1841-1893) etEmmanuel Aage Petersen (1894-1948), dont les œuvres ont été inspirées par le Groen-land De quoi rafraîchir les allées tapissées d après le design d'un élève de l'École natio-nale des arts visuels de La Cambre (Ixelles) ' Philippe Heim de Pans, spécialisé dans lapeinture africaine et indochmoise, s'est associé pour I occasion à James Bauerle de Co-penhague pour exposer une trentaine de tableaux de ces deux artistes, ainsi que desbronzes representant des ours polaires et des poissons Les paysages blancs bleutés decette terre de glace aux reflets roses et oranges captivent le regard, d autant plus quenous n y sommes pas habitues Promenons-nous simplement dans le Fjord Umanak (64 x98 cm) avec Emmanuel Aage Petersen ou suivons un Pêcheur /nuit avec son fils (47 x 69 cm)par Jens Erik Carl Rasmussen Ce dernier est connu comme le premier peintre danoisqui s'est rendu au Groenland, ce qui lui a valu le surnom de « Groenland Rasmussen »

ll était destiné à devenir colporteur maîs lamour du dessin fut le plus fort et il parvint àétudier à I Académie des Beaux-arts de Copenhague ll s'engagea comme garçon de cabine,en 1861, sur un navire marchand en partance pour l'Ecosse Cela lui permit de peindre surle vif À peine dix ans plus tard, il partit pour le Groenland où ll demeura une année entière àpeindre « avec ferveur », des scènes de la vie des Inuits, au sem de la nature arctique, ra-conte James Bauerle « Cette manière de rendre avec réalisme et empathie les paysages, lamer et la vie des gens est tout à fait nouvelle », poursuit le galenste

A son retour, I artiste reçut un accueil enthousiaste , grâce à ce succès, il voyagea enEurope dont il rapporta essentiellement des marines et des paysages côtiers ll devaitretourner au Groenland en 1893 Ce fut son dernier voyage Alors qu'il était installe àpeindre sur la plage arrière de son bateau, il tomba à l'eau Son corps ne fut jamaisretrouvé Demeurent ses toiles et dessins et un livre Carsten Jensen a composé unroman racontant ce Dernier voyage, paru aux éditions Buchet-Chastel



05 FEV 14Tri-hebdomadaire


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BIBLIOPHILIE

Un exemplaire du Theatre de la Turquievu a ia Brafa

LES DESORDRES DE LA TURQUIE OTTOMANE

La Turquie intrigue Compagne non désirée de notre histoire elle n a cesse d interféreravec elle Depuis qu un certain Osman a surgi vers I an 1320 et lance ses troupes a I assaut de Byzance — que ses descendants ont fmi par conquérir en 1453 —, I Occident n aplus jamais ete tranquille Les Ottomans ne cessèrent d étendre leurs conquêtes Serbie,Bosnie, Moree — prise aux Vénitiens —, Trebizonde (en 1461), Syrie, Arabie et Egypte(en 1520, apres huit ans de lutte) Puis ce fut Rhodes en 1522 Belgrade, deux ans plustard et en 1526 Mohacz en Hongrie ou le roi Louis ll trouva la mort Sans oublierChypre qui entraîna la fameuse bataille de Lepante en 1571 La flotte ottomane et barbaresque y fut défaite maîs Venise ne récupéra pas lîle On aurait pu penser que Lepanteaurait donne un coup d arrêt a cette expansion Non, les Turcs prirent Candie (Crete) auxVénitiens et la guerre eponyme [1645 1669) dura trente ans ! Enfin en 1687, les troupesottomanes durent lever le siege devant Vienne Maîs les Balkans demeurèrent sous leurjoug

On peut comprendre la parution d ouvrages comme I Histoire de i etat present de I Empireottoman Contenant les maximes politiques des Turcs les principaux points de la religionmahometane, ses sectes, ses hérésies et ses diverses sortes de religieux leur disciplinemilitaire avec une supputation exacte de leurs forces par mer et par terre, et du revenu deI Etat (Paris, Sebastien Mabre Cramoisy, 1670 in 4) dont un exemplaire relie a I epoqueen plein veau, a ete adjuge 2 200 € a Drouot le 14 novembre 2011 par la SW Rieunier etassocies Cet ouvrage a ete compose par le chevalier Paul Rycaut (1628 1700), un diplo-mate anglais qui suivit en 1661 le comte de Winchelsea, ambassadeur extraordinaire deCharles ll pres le sultan Mehmed IV a Constantinople ll y demeura huit ans, avant d êtrenomme consul à Smyrne ou il resta onze ans Son ouvrage sur I empire ottoman futtraduit dans presque toutes les langues d Europe ll a ete encore imprime pour AbrahamWolfgang (Amsterdam, 1670 in 12) orne de 18 planches Lin exemplaire a ete adjuge350 € par la SW Kapandji Morhange Un autre provenant de la reimpression de 1672, aobtenu 200 € chez la SW Yann Le Mouel, le 27 fevrier 2013

Un autre ouvrage a apporte un eclairage plus vif sur cet empire avec un titre expliciteTheâtre de la Turquie ou sont représentées les choses les plus remarquables qui s y passentaujourd hui Avec les mœurs, le Gouvernement les coutumes et la religion des Turcs, et detreize autres sortes de nations qui habitent dans I Empire ottoman Le tout confirme par desexemples et des evenements tragiques arrives depuis peu (Pans, Jacques Le Fevre, 1688(1682) in 4) Le nom de I auteur Michel Febure ou Fevre dissimule un missionnaire dunom de Justmien de Tours qui resida longtemps en Orient Un exemplaire de la troisiemeemission de ledition originale de 1682, comprenant un titre de relais a la date de 1688,relie en veau brun d epoque a ete adjuge 1 DOO € a Drouot, le 18jum 2013 par la SWBerge et associes Nous en avons vu un autre presente par Eric Speeckaert sur le standde la chambre professionnelle belge de la librairie ancienne et moderne, lors de la Brafaqui s est tenue du 25 janvier au 2 fevrier derniers a Bruxelles

Dans son etude, le pere missionnaire établit un rapport sur « les desordres de la Turquie », comme il le désigne dans sa preface aux lecteurs ll ne prend aucun détour diplomatique pour « détromper I opinion europeenne sur la puissance turque » , il décrit « lafragilite et la décadence de son empire qu il qualifie de « Babylone de confusion », etappelle a une reconquête militaire ll dénonce encore, entre autres I absence de I impri-merie, source d ignorance, son mauvais gouvernement, I organisation sociale et politique,la pratique informelle de la religion, leurs superstitions leurs faiblesses en mer etc Sonbut était de faire connaître (pour le bien du christianisme) la vente touchant « I impuis-sance et la faiblesse du Turc, en faisant voir la ruine et les desordres de son Empire, afinque les peuples d Europe en étant mieux informes perdent cette grande idée qu ils onteue de lui jusqu a present et s animent a la conquête de ce pays plus facile qu on ne se lepeut imaginer »

Bertrand Galimard Fiavigny

brèves le quotidien de l’art / numéro 545 / mardi 18 février 2014

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Des Rauschenberg en vedette chez Sotheby’s à New YorkSotheby’s annonce la mise en vente de quatre œuvres de Robert Rauschenberg au profit de la Paul Taylor Dance Company lors de la prochaine vente d’art contemporain à New York les 14 et 15 mai. Les quatre œuvres illustrent la collaboration fructueuse, artistique et amicale, entre le danseur et chorégraphe Paul Taylor, et l’artiste Robert Rauschenberg. En vedette de la vente du soir le 14 mai : Combine, œuvre de 1954 (est. 5-7 millions de dollars, soit 3,6-5,1 millions d’euros).

Ralph Taylor nommé chez BonhamsDirecteur général en charge des ventes et des acquisitions à la galerie Lazarides à Londres, qui représente entre autres le street artist Banksy, Ralph Taylor vient d’être nommé responsable du département d’art d’après-guerre et contemporain chez Bonhams. Avant de travailler chez Lazarides, il a été spécialiste pendant trois ans au département d’art contemporain de Sotheby’s à Londres.

Yann Ferrandin déménageYann Ferrandin quitte la rue Visconti, à Paris, pour le 33, rue de Seine. Le marchand d’art tribal, qui vient de participer à la Brafa à Bruxelles en janvier, s’installera en avril dans cet espace en longueur occupé jusqu’ici par la galerie Downtown (qui conserve son autre lieu rue de Seine).

Cornelius Gurlitt lance son propre site InternetUne semaine à peine après l’annonce de la découverte de 60 nouvelles œuvres dans une maison secondaire de Cornelius Gurlitt, à Salzbourg (Autriche), ses avocats et son porte-parole - Stephan Holzinger - ont diffusé un communiqué indiquant le lancement d’un site d’information autour de cette collection. Ils déclarent notamment vouloir « mettre en avant (leur) volonté de dialogue avec le public mais aussi avec les éventuels ayants droit ». En allemand et en anglais, le site apparaît davantage comme un moyen de répondre aux accusations portées à l’encontre de Cornelius Gurlitt. Ce dernier fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire pour fraude fiscale et recel.www.gurlitt.info

Appel à candidatures pour le prix Camera ClaraLa Fondation Grésigny a annoncé que l’appel à candidatures pour le Prix Camera Clara 2014 était ouvert. Créé en 2012, ce prix récompense chaque année un travail photographique à la chambre. Le lauréat sera sélectionné par un jury de professionnels qui comprend, entre autres, la photographe Sarah Moon, l’historien de l’art et commissaire d’exposition Michel Poivert, et le rédacteur en chef du magazine L’Œil, Fabien Simode. Le lauréat recevra la somme de 6 000 euros et bénéficiera d’une exposition. Les candidats ont jusqu’au 30 juin pour déposer leur dossier.www.prixcameraclara.com

La collection Xavier Guerrand-Hermès chez ArtcurialLe 25 mars, Artcurial mettra en vente une partie de la collection d’arts d’Orient et de l’Islam de Xavier Guerrand-Hermès. Les 226 lots sont estimés environ 2 millions d’euros et comprennent des manuscrits, dont un exemplaire qui établit les privilèges commerciaux accordés par le Sultan Ahmed III à la République de Raguse (actuelle Dubrovnik), estimé de 50 000 à 60 000 euros, des objets et des céramiques, tel un panneau au cyprès et aux animaux d’Iran formé de douze carreaux, estimé de 14 000 à 18 000 euros. Pour Artcurial, qui a édité un luxueux livre-catalogue des lots phares de la vente, l’enjeu est de se positionner auprès des grandes fortunes et des acheteurs des pays du Golfe et du Moyen-Orient. Deux autres vacations de moindre valeur (1 million d’euros chacune) de la même collection sont prévues en mai et en novembre prochains. Sotheby’s avait organisé en novembre 2013 à Paris une dispersion de tableaux orientalistes et d’objets d’arts de l’Islam provenant également de la collection Xavier Guerrand-Hermès. Avec de nombreux invendus et des adjudications sous l’estimation basse, cette vacation avait totalisé 1,8 million d’euros.

Succès pour l’exposition « Cartier, le style et l’histoire »L’exposition « Cartier, le style et l’histoire », présentée au Grand Palais du 4 décembre 2013 au 16 février 2014, a accueilli plus de 230 000 personnes, soit une moyenne de près de 3 500 visiteurs par jour. Réalisée par Laurent Salomé, conservateur en chef du patrimoine et directeur scientifique de la Rmn-GP, et son adjointe, Laure Dalon, conservateur du patrimoine, cette exposition a réuni près de 600 bijoux accompagnés des principales sources d’inspirations qui ont marqué l’histoire de la maison.

http://www.gurlitt.info

http://www.prixcameraclara.com

16 RUE DU QUATRE SEPTEMBRE75112 PARIS CEDEX 02 - 01 49 53 65 65

04/05 AVRIL 14Quotidien Paris

OJD : 122744


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BRAFA6665579300506/XVR/OTO/1


Les métiers d'art affichent leur modernitéet leur capacité d'innovation

• Le 4,5 et 6 avril, se déroulent lesJournées européennes des métiers d'art.• L'occasion de faire rayonnerla création des 217 métiers références.

LUXE

Martine Robertmrobert@lesechos fr

Le ministere de la Culture n'a eu decesse ces derniers mois de démon-trer que les artisans d art consti-tuent un secteur d'excellence, et unatout pour le redressement produc-tif du pays Un monde fait de toutespetites entreprises, 38 000 au total,qui pèsent 8 milliards d euros dechiffre d'affaires Elles ont rendez-vous a Paris pour les Journees euro-péennes des metiers d'art, qui sedéroulent aujourd hui et ce week-end Les artisans de 217 spécialitésdifférentes vont par ailleurs tenterde démontrer au public leur capa-cite d'innovation a travers plus de5 DOO evenements en France

Le president de linstitut nationaldes metiers d'art, Gerard Desquand,met en avant « l'apparition d'unenouvelle generation d'entrepreneurs-createurs, de'designers-makers", neeavec les nouvelles technologies », etsoucieuse de s exporter

Les metiers d'art multiplient lesevenements pour capter l'opiniondu public A l'automne dernier, ilsont investi le Grand Palais, a l'imtia-tive des Ateliers d'art de France,dans le cadre d'un Salon baptiseRévélations Ils sont actuellementen vedette a la Cite des sciences avecl'exposition « Entrez en matiere »,jusqu'au 6 avril, et au Palais deTokyo, avec « Pernod Room », dialo-gue entre plasticiens et artisansd'art, jusqu'au 21 La semaine der-niere, de nombreux exposants duPavillon des arts et du design auxTuileries ont mis en valeur lacompetence de ces maîtres d art,telle la galerie Jacques Lacoste

« Grace aux industries du luxe et a larichesse de notre patrimoine, laFrance garde son leadership Descol-lectionneuis américains pi efei eutainsi nous envoyer des pieces desannees 1930-1960 a restaurer plutôtque de le faire chez eux », souligne leresponsable de la galène

La galène Carpenter, sur le cré-neau du « design art », a pour sa partdécide de s adjoindre une petiteequipe dédiée «Nousfaisonsregulie-rement appel aux artisans d an maîsleurs capacites de production sontsaturées par les industries du luxeC est pourquoi nous avons décide d'enfédérer une quinzaine, au sem d'uneusine de 7500 metres carres recem-mentracheteeaunorddePans »,sou-hgne Julien Lombrail, cofondateurde la galerie La moine de ces arti-sans seront des jeunes fraîchementsortis d'écoles spécialises, qui pour-ront mener leure propres projets enparallèle, tout en bénéficiant del'expei lence de leui s aînés

Ecoles et centresde recherche performantsDans ce defi de la transmission et del'innovation, des institutions ontœuvre, telle la Fondation Betten-court avec son prix de l'Intelligencede la mam, ou la manufacture deSevres avec sa galerie du PalaisRoyal réservée aux céramiquescontemporaines « Apres la France,nous allons promouvoir ces savoir-faire a travers des foires d art al'étranger telle la Brafa a Bruxellesou Wanted Design a New York »souligne Benedicte Rizzetto, du ser-vice commercial

Des initiatives privéesvontdanslemême sens La Maison Parisienne aorganise des expositions-ventesdans des lieux tels que le Plaza Athe-nee et le Studio Harcourt a Pans,

IELes Broderies Lesage sontréputées auprès des créateursde haute-couture. Photo Sipa

l'Hôtel Faimont a Monaco, la VillaEmpam a Bruxelles « Ces metiers,fruit d'une tradition française depuisColbei t, bénéficient d'un vi ai renou-veau Ils sont issus de nos ecolesd'excellence (Boulle, Duperre,Camondo), de nos centres de recher-i.he:>urlei>artsdufeu,!>urle\erreetle!>arts plastiques, et du travail des gale-ries ou des maisons de vente auxencheres, qui ont installe un mar-che », note Florence Guilher-Ber-nard dc la Maison Parisienne Cettederniere regrette toutefois l'absencedun lieu permanent pour valoriserces metiers d'art Pourtant, l'hommedaffaires Alexandre Allard avait eul'ambition avec l'ex-ministreRenaud Donnedieu de Vabres defaire une telle vitrine a l'Hôtel de laManne son projet a ete enterre •

TéLéVISIONS

Pays : France Dates : 10 janvier 2014 Support : BFM Business TV Périodicité : Hebdomadaire Emission « Chercheur d’art à Paris » Catégorie : Télévision

Une émission en plateau et un reportage tous deux diffusés le 10 janvier 2014 à 19h45.

www.france2.fr

Évaluation du siteCe site internet de la chaîne de télévision France 2 diffuse la station ainsi que sa grille de programmes.

CibleGrand Public

Dynamisme* : 17* pages nouvelles en moyenne sur une semaine

BRAFA / 208709721 copyright © 2013, Argus de la presse Tous droits réservés

Date : 01/02/2014 Auteur : -

La BRAFAPrésentation

Antiquaires/Adjugé-vendu/Brocante La BRAFA Présenté par Mélanie GriffonJusqu’au 2 février 2014Tour et TaxiAve du Port 86CB- 1000 Bruxelles

Prix d’entrée 20 euros

www.brafa.be

Les arts premiersGalerie Bernard Dulon10, rue Jacques CallotParis 6èmeTel. 01 43 25 25 00

L’archéologieGalerie Phoenixwww.phoenixancientart.com

Les dessins d’Andy WarholLa Galerie des Modernes2, rue des Saints-PèresParis 7ème

http://www.france2.fr/emissions/telematin/vie-pratique/la-brafa_170352









http://www.brafa.be









http://www.phoenixancientart.com






INTERNET

Pays : France Périodicité : En continu Support : Art Media Agency Diffusion : NC Date : 6 décembre 2013 Catégorie : Internet

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Detoursdesmondes.typepad.com Diffusion : NC Date : 17 Décembre 2013 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________



Pays : France Périodicité : En Continu Support : Decorer-sa-maison.fr Diffusion : NC Date : 25 Décembre 2013 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Decorer-sa-maison.fr Diffusion : NC Date : 25 Décembre 2013 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Artcotedazur.com Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Belgique-tourisme.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Enviedailleursmagazine.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________







Pays : France Périodicité : En Continu Support : Enviedailleursmagazine.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet


Pays : France Périodicité : En Continu Support : Foire-info.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Ivoireculture.net Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Ivoireculture.net Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Lagenda.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Lavoixdunord.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Policultures.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Sejour-a-bruxelles.guide-accorhotels.com Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Tribalartmagazine.fr Diffusion : NC Date : Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Fineartconsultingblog.fr Diffusion : NC Date : 5 Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

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Évaluation du siteArt Media Agency est une agence de presse spécialisée dans la production de contenus sur le marchéde l'art. Son site internet présente les services de l'entreprise ainsi qu'une sélection d'articles.

CibleProfessionnelle



Date : 14/01/2014 Auteur : -

Entretien avec Didier Claes : nouveau président de la Bruneaf àBruxellesBruxelles, le 14 janvier 2014, Art Media Agency (AMA).

La Winter BRUNEAF (du 22 au 26 janvier) inaugure cette édition avec un nouveau comité élu le 10octobre dernier, avec Didier Claes (president), Marc Leo Felix (secrétaire) et Patrick Mestdagh (vice-président et trésorier). Première foire d’art africain à Bruxelles, elle est la petite sœur de l’édition dejuin de la Bruneaf. AMA a rencontré le nouveau président pour savoir quelles sont ses ambitions pourcette foire.

Pour cette nouvelle édition de Bruneaf, il y a eu un renouvellement du bureau de l’associationqui gère cet événement, en quoi cela était-il nécessaire ?Bruneaf qui existe depuis 24 ans, a été dirigée jusqu’à ces années par Pierre Loos qui en était lefondateur. Il s’agissait pour 2014 de renouveler l’équipe et de redonner un nouveau souffle à la foire.Pour accompagner la progression de l’événement, certaines choses devaient être changées, auniveau des expertises par exemple, je crois qu’une foire qui se respecte se doit d’avoir un comitéd’experts.

Quelles ont été vos premières actions ?Il y a cette création d’un comité d’experts pour passer dans les galeries donc, et j’ai créé un comitéd’éthique avec cinq marchands qui fonctionnent un peu comme la commission qui surveille ce que faitle comité.

Pourquoi avez-vous ressenti le besoin de créer ce comité d’éthique ?Car nous avons été critiqués sur ce qui s’y passait. Bruneaf, bien qu’étant une asbl, est une petiteéquipe. Certains avaient mis en doute la gestion intérieure comme la location des galeries, l’adhésiondes nouveaux membres, car pour le devenir il faut normalement passer devant un comité et lesmembres rentraient finalement sans vraiment avoir été interrogés par le comité… Toute décisionfait l’objet d’une petite enquête de la part du comité d’éthique. C’est très bien pris et la confiance estbien revenue. Le premier test est le Winter Bruneaf, événement qui existe depuis 2011 seulement.Pour remettre un peu les choses dans le contexte, Winter Bruneaf a été créé pour se dissocier

http://www.artmediaagency.com/86769/entretien-avec-didier-claes-nouveau-president-de-la-bruneaf-a-bruxelles/




























des Nocturnes des Sablons auxquelles les galeries d’art africains participaient jusqu’alors et quifédéraient tous les commerçants des Sablons fin décembre. Le public était très hétéroclite et ne nouscorrespondait pas. Nous avons décidé de nous décaler pour nous rattacher à la Brafa au niveau ducalendrier. C’est important de le souligner car nous sommes plutôt contre la multitude d’événementsqui se développent. Paris et Bruxelles se disputent la première place du marché, et il faut être clair, jene cherche pas à essayer de rentrer dans cette course, chacune des capitales a sa propre identité.

Comment pourrait-on qualifier cette différence entre Paris et Bruxelles ?On a notre personnalité et notre identité. Nous allons faire changer notre logo avec une nouvellebaseline rappelant que nous avons été la première foire d’art africain créée, ce qui pourrait être FirstAfrican Art Fair. Nous sommes des pionniers et cette foire a été ensuite copiée, suivie, à Bruxellesmême avec Baaf, AAB, avec ces foires d’archéologie, et même avec Parcours des Mondes à Paris !Nous sommes précurseurs même dans les projets, nous étions les premiers à monter des expositionsthématiques durant les foires.

Savez-vous ce qui va motiver un collectionneur à faire le choix de Bruxelles ?Je crois que cela peut se jouer au niveau du lien historique de notre pays avec le Congo. Lesamateurs des objets d’art du Congo vont préférer venir à Bruxelles, c’est une évidence! Ils vontrencontrer des spécialistes de la région et de ce type de pièces, et ils ont plus de chance de trouverce type de pièce à Bruxelles. Ils vont s’orienter par rapport à leur goût.

On les trouve plus facilement à Bruxelles parce qu’il y a des collections historiques ?Oui, un passé colonial également. Nous sommes le berceau de grands marchands depuis les années1960. Les Américains autant que les Français ont toujours eu l’habitude de se fournir à Bruxelles.Lorsque j’ai commencé il y avait une foire à l’Hôtel Dassault d’art africain, mais elle n’a pas tenulongtemps, les Français étaient jaloux de notre système, ils ne comprenaient pas comment onréussissait à s’entendre et faire venir les gens du monde entier. On a pris pour acquis le fait quenous étions incontournables. Certains marchands français faisaient leurs emplettes pour acheter despièces qu’ils revendaient ensuite à Paris. Les collectionneurs s’en sont rendu compte et ils ont fait ledéplacement eux-mêmes.

Pour revenir aux collectionneurs qui se déplacent, il y a aussi notre personnalité et une choseimportante : les ventes publiques se tiennent au mois de juin à Paris. Les gens en profitent pour faireun saut à Bruxelles, ce timing est important et un atout, contrairement au mois de septembre où il n’yen a pas. Les ventes publiques attirent un public important, ciblé, qui vient pour les ventes mais quiveut se rabattre ensuite sur les galeries. Beaucoup de collectionneurs font le pas de venir à Bruxellesà la fin de la semaine.

On retrouve cette querelle entre Paris et Bruxelles pour la première place dans la présentationde ce nouveau salon qui arrive en avril, Paris Tribal, qui martèle que c’est Paris la capitale desarts premiers. Sur quoi se base-t-on pour affirmer cela ?Les grands n’ont pas besoin de s’exprimer de cette manière. Paris reste Paris, on ne peut pas laconcurrencer par rapport à son histoire autour de l’avant garde, son aura n’est pas la même. Nous necherchons pas à lutter pour une place ou pour une autre. Il y a certaines avancées que nous n’avonspas, ne serait-ce qu’au niveau des musées : l’arrivée du musée du quai Branly a été une aubaineextraordinaire. Pour notre part, nous avons le musée de Tervuren qui est en travaux pendant 5 ans.











































Ce musée du passé qui était encore très ancré musée colonial deviendra un musée de demain, celaprend du temps ! À Paris, des tas de collectionneurs se sont créés après l’avènement du quai Branly,ce sera le cas une fois l’ouverture du musée de Tervuren. Deuxièmement, Paris compte beaucoupplus de marchands plus qu’à Bruxelles. Pour nous il faut mettre en avant la complémentarité des deuxcapitales. Il faut rester prudent sur le fait de ne pas trop multiplier les événements, le risque est dansla surabondance des propositions. Il y a une baisse de fréquentation dans les galeries, et face à lafoule qui se presse au moment de Parcours des Mondes, certaines galeries pensent peut-être qu’ilfaut multiplier ce genre de rendez-vous pour faire revenir les gens en galeries. Mais dans l’année,plus il y aura d’événements, plus les choses seront dissolues. Nous n’avons pas créé Winter Bruneafcomme une foire supplémentaire, mais vraiment pour se dissocier de ces nocturnes du quartier desSablons.

Bruneaf est vraiment une association qui sert aux marchands. Nous sommes la foire la moins chèredu monde, 2.500 euros contre 7.500 euros à Parcours des Mondes, ce qui permet à des jeunesmarchands de participer. Au mois de janvier, plusieurs marchands voulaient bénéficier de l’effetBRAFA et avaient créé des vernissages… Au lieu d’avoir l’air de pirates, nous avons essayé detravailler plus dans le sens de la collaboration, ce qui a été facilité parce que je suis vice-président dela BRAFA et président maintenant de Bruneaf. Je pars du principe que beaucoup viendront pour laBRAFA et aussi à Bruneaf, tout comme l’inverse est également vrai. Depuis que nous le faisons decette manière, la fréquentation a augmenté pour les deux événements.

Au niveau du terme, comment vous positionnez-vous ? Vous parlez d’art premier ? D’artprimitif ?Art classique africain. Dernièrement, j’ai rencontré un Africain angolais d’origine et collectionneur quime disait qu’il était très gêné par la terminologie actuelle, art premier, art primitif, et après une longuediscussion, nous sommes tombés d’accord sur « art classique africain », c’est tellement plus simple etclair.

C’est plus juste aussi!Les autres termes sont tous portés par une connotation forte, et comme il y a l’art contemporainafricain, il peut y avoir l’art classique africain!C’est une question qu’on ne me pose pas souvent mais c’est très important. J’ai fait une visite avecdes collectionneurs du musée de Tervuren, et beaucoup étaient choqués par ce musée qui était unmusée colonial, d’histoire naturelle de l’Afrique. On vit dans un monde où les choses évoluent et il fautchanger certaines choses.

Aujourd’hui, comment se comporte le marché de l’art classique africain ? Y a-t-il une demandeparticulière sur une ethnie, un pays ?L’amateur aujourd’hui ne s’intéresse pas forcément à une ethnie ou une rareté de pièces, il s’intéresseà la qualité. Un chef-d’œuvre obtient des records de prix, peu importe l’ethnie. Pendant trèslongtemps en vente publique, lorsque chef-d’œuvre du Nigéria ou du Cameroun n’obtenait pas debeau prix, aujourd’hui, quelle que soit l’origine d’un objet, si c’est un chef-d’œuvre, il obtient des prixrecords.

Qu’est-ce qu’un prix record?










































Le record est toujours celui du masque Fang de la collection Vérité en 2006 : 6 millions d’euros. Desobjets ont fait des gros prix, mais depuis il n’y a pas eu d’objet équivalent de qualité qui serait passéen vente publique.

Comment définir un chef-d’œuvre ?La première chose est la qualité plastique, lorsque le maître a réussi à faire ce qu’il y a de mieux,on arrive dans le suprême de l’art. Dans les objets ethniques, l’ancienneté est primordiale, ainsique l’usage car ce sont des œuvres d’art rituelles : il faut que ces objets soient chargés de la patinesacrificielle ou son esprit. Il faut ces trois choses. En 4e, je mets toujours entre parenthèses laprovenance. Un objet de qualité moindre avec une belle provenance risque de faire un prix plussoutenu qu’un objet sublime sans provenance.

Lorsque vous parlez de provenance, il s’agit du pedigree, de la collection d’origine ?Oui, ainsi que des publications. Nous avons eu l’exemple récemment chez Christrie’s lors de la venteKrugier (le 4 novembre 2013 à New York) avec un masque Baoulé qui s’est vendu 1,445 million dedollars, à la main il aurait fait 150.000 dollars sans cette provenance. Le fait qu’il ait appartenu àPicasso a été décisif. Lorsqu’il s’agit de provenances de ce type, je peux comprendre, on ne parle pasde n’importe qui.

C’est une seconde charge.Oui, en effet, on a le regard de personnalités reconnues et très avant-gardistes sur le monde de l’art.La personne qui achète un masque comme celui-là n’achète pas un masque de Côte d’Ivoire maisun masque de Picasso. C’est un jeu qu’on accepte lorsque la provenance est magique. Il ne fautcependant pas acheter une pièce en pensant que la provenance peut servir à l’authentification, ceque beaucoup de gens font. C’est un monde qui est souvent lié au problème des faux et des objetstardifs, les gens s’attachent au pedigree pour s’offrir une authentification de la pièce. Ce qui peut êtrecrédible, mais tout aussi ne pas l’être car on connaît des faux depuis un siècle en art africain.

Il y en a beaucoup ?Non, je dis que le problème du faux est un faux problème. D’abord, le faux n’est pas spécifique à l’artafricain, on le trouve partout et même dans l’art contemporain.Lorsqu’il y a des problèmes de faux dans l’art moderne, on est face à des filières mafia, ou dansle mobilier design, il y a eu un scandale il y a quelques années avec Prouvé et Perriand. Alorspourquoi ? Parce que dans cet art là les gens se fient seulement à la signature et au certificat. Pournous, dans l’art africain, ce n’est pas la signature puisqu’il n’y en a pas ! C’est l’œil. Un objet faux peutavoir n’importe quelle provenance ou historique, s’il est faux c’est indéniable. Le problème du faux est10 fois plus minime qu’ailleurs. Lorsqu’un objet induit un doute, on n’y touche pas. Je n’ai jamais vude faux chez des marchands de qualité. J’ai déjà vu des faux en ventes publiques par contre oui.

Est-ce qu’il y a des demandes en art classique africain qui sont plus prenantes en dehors deschefs-d’œuvre ?Est-ce que vous savez que, pendant Bruneaf, vous allez avoir une demandeprécise sur tel type d’objet ?C’est spécial de répondre à cette question mais c’est réel, il y a une demande bien précise sur lesSongye, une ethnie du Congo ex-Zaïre, ce sont des fétiches. Il y a 8 ans, j’ai organisé une expositionà Paris sur cette ethnie, il y avait peu de choses connues. J’avais tout vendu à l’époque, et quelquetemps après un ouvrage sur le sujet a été publié, suivi par quelques objets qui ont fait des records











































en vente, ce qui a changé complètement la vue du marché sur ces objets-là. J’irais même plus loin,lorsque je trouve une pièce de cette ethnie, je la vends avant même de l’avoir achetée, tellement cesont des objets rares.

Quelle est la caractéristique de ces objets ?On les reconnait car c’est une statuaire assez rigide, souvent pleine de charges magiques et qui ontune force assez incroyable. Ces sculptures plaisent aux collectionneurs d’art contemporain. À unmoment donné, les collectionneurs étaient toujours à la recherche de certains objets, les intérieurschangent, tout comme les goûts et la mode, en même temps, le goût sur l’art africain a changé. Ons’est rendu compte que ces objets, qui étaient vraiment sous-estimés à un moment donné, sontvraiment plus rares qu’on ne pensait et en plus ils n’avaient rien à envier à certains objets à la mode,les Fang en France par exemple. Aujourd’hui, les Songye font des prix plus soutenus que les Fang. Ily a 10 ans un Fang était six à huit fois plus cher qu’un Songye, aujourd’hui c’est le contraire. Donc il ya un effet de mode.

Dans quelle fourchette de prix ?Certains petits Songye peuvent aller de 3.000 euros à 2 millions d’euros ! Parce que le record a étéadjugé il y a deux ans pour un petit Songye de 18 cm à 2 millions d’euros. Tout dépend de la qualitéplastique. Pour Bruneaf, j’en présente un petit qui sera autour de 4.500 euros, qui est aussi de trèsbonne qualité!

Les objets Songye se trouvent essentiellement en Belgique ?Lorsqu’un collectionneur recherche ce type de pièce, il se tourne vers les marchands belges commeles collectionneurs qui recherchent des pièces de Côte d’Ivoire vont se tourner vers un marchandfrançais. C’est aussi la complémentarité entre les deux capitales liée à l’historique de chaque pays.

Quant au prix des objets qui vont être vendus ?Je pense que de nature Paris a toujours été plus cher, tout simplement parce que les marchands sontplus à l’aise à Bruxelles qu’à Paris. On peut considérer une différence d’une dizaine de pourcentsplus cher. On sent que les prix sont majorés tout simplement parce que Paris est aussi victime de sesventes publiques. On peut surfer sur la vague des prix obtenus dans les ventes.Le vrai problème de l’art africain est un problème d’évaluation, ce qu’on n’a pas dans les autresdomaines. Une table de Prouvé de telle année est à tel prix. Pour nous les objets sont des piècesuniques. Nous organisons des conférences à partir de juin pour rassurer les collectionneurs pour quila plus grande crainte n’est pas d’acheter un faux mais de ne pas acheter au juste prix. Le problèmeque j’ai face à un nouveau collectionneur est de justifier un prix. Lorsqu’il voit ce Songye à 2 millionsde dollars et l’autre à 5.000 euros, pour lui c’est le même, il ne comprend pas!

Comment faites-vous pour fixer et justifier un prix ?Il y a les ventes publiques, mais on retient l’objet qui a fait un record, mais on ne regarde pas ceuxqui n’ont pas été vendus. La meilleure des choses est de connaître son métier, et là on peut réunirles trois critères : matière, patine, usage, et provenance, restauration, état de l’objet, des tas dechoses interviennent pour la définition d’un prix. Et le pedigree peut faire basculer le prix. Ensuite,un objet qui est magnifique de sculpture mais qui n’a pas la patine ne pourra pas faire un bon prix.Celui qui a une bonne patine mais qui n’a pas la bonne sculpture fera un prix différent. C’est cequ’on essaie d’expliquer. La vente publique peut nous servir d’outil, mais ce n’est pas parce que des











































tableaux font des prix soutenus que les prix en galerie vont s’envoler. Si on veut garder nos clients engalerie, il faut garder l’optique essentielle qui est l’objet, et initier les collectionneurs. Je ne connaisaucune collection qui s’est faite en ventes publiques. Les objets qui passent en vente publique sontessentiellement des objets qui viennent de chez les marchands. Toutes les collections importantes quipassent en ventes publiques se sont faites à Bruneaf, à Brafa, à Parcours des Mondes… en allantvoir des marchands. Il reste important de conseiller, les ventes publiques doivent faire un chiffre.

On a beaucoup parlé de l’Afrique, il y aura d’autres territoires représentés à Bruneaf ?Oui, il y a une grande partie consacrée à l’Afrique noire, mais il y a aussi des marchandsd’archéologie (Égypte ancienne…) et des marchands d’art asiatique, et dans Bruneaf même desmarchands qui font de l’Indonésie, Océanie. Mais le noyau dur est Afrique, Indonésie et Océanie,avec un point fort 60-65% pour l’Afrique.












Pays : France Périodicité : En Continu Support : lejournaldesarts.fr Diffusion : NC Date : 14 Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

Pays : France Périodicité : En Continu Support : Votreargent.fr Diffusion : NC Date : 15 Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet




www.lavoixdunord.fr

Évaluation du siteSite du quotidien régional La Voix du Nord. Il met en ligne l'intégralité de son édition papier, ainsi queses différentes pages locales et diffuse également un agenda des sorties dans le Nord.

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Date : 20/01/2014 Auteur : -

Bruxelles accueille, dès ce mercredi, la Bruneaf, foire des artspremiersDeux jours avant la Brafa (Brussels Antiques & Fine Arts Fair), qui ouvre ses portes vendredi àTour & Taxis, Bruxelles accueille une autre foire, dès ce mercredi et jusqu’à dimanche. Il s’agit de laWinter Bruneaf, rendez-vous des collectionneurs d’art africain, océanien et indonésien, au cœur duSablon, le quartier des antiquaires de Bruxelles.

Coiffe de circoncision Ganza, Ubangi Congo.

« Des experts sont passés dans les galeries 48 heures avant l’ouverture, pour expertiser tous lesobjets proposés, ce qui est un gage de confiance et de sérénité pour les collectionneurs », souligneDidier Claes, nouveau président.

Cette manifestation veut-elle faire concurrence à la Brafa, grande foire généraliste ? Pas du toutpuisque la Winter Bruneaf se voit plutôt comme « un événement off de la Brafa, qui veut profiter de laprésence des collectionneurs pour leur faire découvrir les trésors des galeries du Sablon », répond D.Claes, qui souligne que plusieurs galeries participent d’ailleurs aux deux événements, jouant ainsi lacomplémentarité.

http://www.lavoixdunord.fr/culture-loisirs/bruxelles-accueille-des-ce-mercredi-la-bruneaf-foire-ia319b0n1859997

















Que trouvera-t-on dans les galeries du Sablon ? Des masques, des bijoux, des ivoires, des fétiches,des sculptures et même des tissus, parmi les plus beaux objets anciens océaniens, indonésiens etprécolombiens mais surtout africains. Les trois quarts environ des exposants sont ainsi spécialisésen art d’Afrique noire, fidèle à la tradition qui fait de Bruxelles le berceau de l’art africain. Dès le milieudu XXème siècle, tous les grands marchands européens et américains avaient ainsi l’habitude des’approvisionner en Belgique, pour les objets du Congo en particulier.

En pratiqueDu mercredi 22 au dimanche 26 janvier. Mercredi, de 11 h à 20 h. Jeudi, de 11 h à 19h. Vendredi, de11 h à 20 h. Samedi, de 11 h à 19 h. Dimanche, de 11 h à 17 h.

Parcours libre dans la plupart des galeries du Sablon, impasse Saint-Jacques, rue Sainte-Anne, rueErnest-Allard, rue Coppens, rue Van Moer, rue des Minimes, rue Watteau…

Plus d’infos sur www.bruneaf.com













www.paperblog.fr

Évaluation du sitePaperblog est un service d'agrégation de contenus de blogs. Les articles référencés sont placés en Unedu site ou rubriqués, selon leur thématique.

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Date : 20/01/2014 Auteur : Etv

Expo: brafa 2014

Chaque année, E-TV est présent à la BRAFA et c’est donc avec plaisir et impatience que nous vousdonnons rendez-vous pour son édition 2014 , du 25 janvier au 2 février 2014, de 11h à 19h, sur le sitede Tour & Taxis.

130 marchands belges et étrangers du domaine des arts seront présents à Tour et Taxis pour cette59e foire des antiquaires (BRAFA).

Sur place, les visiteurs et les acheteurs pourront observer d’antiques statues romaines, des torsesgrecs, des têtes de Bouddha, des tableaux modernes, des créations contemporaines, des sculpturesanimalières… Dans des décors où se mêlent mobiliers classiques ou contemporains, piècesd’orfèvrerie, œuvres et objets d’art européens, orientaux, asiatiques, africains…

Invité d’honneur

L’invité d’honneur de cette édition sera le Musée royal de l’Afrique centrale de Tervuren.

Nocturnes

Nocturnes le jeudi 30 janvier 2014 jusqu’à 22h.

Envie de vous glisser dans l’ambiance, il suffit de revoir notre capsule vidéo de l’année dernière :

http://www.paperblog.fr/6964986/expo-brafa-2014/
















www.ambafrance-be.org

Évaluation du siteLe site Internet de l'ambassade de France en Belgique présente l'institution et diffuse des articlesconcernant l'actualité diplomatique.

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Date : 21/01/2014 Auteur : -

BRAFA 2014 : Temple de la découverte !Bruxelles, Tour & Taxis - du 25 janvier au 2 février 2014 -

Rendez-vous international du marché de l’art, l’édition 2014 de la BRAFA, qui se tiendra sous le hautpatronage de l’ambassadeur de France, M. Bernard Valero, réunira cette année 131 exposants, parmilesquels 51 belges et 80 internationaux, originaires d’une quinzaine de pays : Allemagne, Autriche,Canada, Danemark, Espagne, France, Grande-Bretagne, Hongrie, Italie, Japon, Luxembourg,Monaco, Pays-Bas, Suisse et USA.

Une vingtaine de spécialités seront représentées parmi lesquelles l’archéologie, les antiquités, les artspremiers, le mobilier, les peintures et dessins, les sculptures, l’orfèvrerie, les arts asiatiques, les tapiset tapisseries, les livres anciens, les céramiques et porcelaines sans oublier, la numismatique ou lesobjets de curiosité.

L’invité d’honneur 2014 est le Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren.

Pour en savoir plus sur la BRAFA 2014, consultez le site www.brafa.be

http://www.ambafrance-be.org/BRAFA-2014-Temple-de-la-decouverte












http://www.brafa.be


Pays : France Périodicité : En Continu Support : Noblesseetroyautés.fr Diffusion : NC Date : 21 Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

www.connaissancedesarts.com

Évaluation du siteLe site de la revue Connaissance des Arts diffuse l'actualité artistique en général (musées, artistes,expositions, musique, etc.)

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Date : 23/01/2014 Auteur : Axelle Corty

La BRAFA s’ouvre sur le monde

Retable de Saint Michel, sud de l’Espagne, deuxième quart du XVe siècle, tempera sur gesso, 146 x210 cm, De Backker Medieval Art, Hoogstraten (Belgique).

Devenue une valeur sûre, la foire bruxelloise essaie de séduire une clientèle plus internationale.

Fin novembre 2013. Le président de la Brafa, le marchand d'art moderne Harold t'Kint deRoodenbeke, revient de Moscou. Avec d'autres dirigeants de la Brafa, il y a rencontré décorateurset collectionneurs lors d'un dîner à l'Ambassade de Belgique. « Pour promouvoir le salon àl'international, nous élargissons progressivement un cercle autour de Bruxelles. Après Pariset Londres, qui possèdent un accès aisé vers la Belgique grâce aux Thalys et Eurostar, nousavons désormais Moscou pour objectif », explique-t-il. Plusieurs groupes de visiteurs russes sontdonc attendus pour cette 59e édition de la doyenne des foires d'antiquaires européennes. Pourséduire les collectionneurs internationaux, la Brafa lance par ailleurs un système de pass offrantaux VIP divers avantages, comme des visites gratuites de musées ou de collections privées, tell'impressionnant ensemble d'art contemporain de l'opérateur téléphonique Belgacom. L'événementmajeur de ce millésime 2014 de la Brafa demeure cependant une exposition d'oeuvres phares duMusée royal de l'Afrique centrale de Tervuren (fermé pour rénovation). La manifestation pourraitséduire les collectionneurs internationaux d'arts premiers, spécialité très bien représentée à la Brafapar huit grandes galeries, notamment les Parisiennes Dulon et Mermoz. Les marchands françaissont toujours très actifs sur la foire, représentant 35 % des exposants, contre 39 % de Belges.Galeristes anglais, suisses, italiens et allemands représentent la quasi-totalité du tiers restant. «Parmi la centaine de galeries candidates sur liste d'attente, nous allons désormais orienter nosdécisions en terme de géographie, visant là encore à l'internationalisation », explique Harold t'Kintde Roodenbeke. Pour l'instant, la clientèle de la Brafa demeure essentiellement belge, mais lesexposants apprécient la présence croissante des collectionneurs français. Ils ont déjà rencontré

http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/actus/la-brafa-s-ouvre-sur-le-monde-104890.php

http://www.connaissancedesarts.com/medias/2014/01/23/104890_1390486252_tryptique-debackkerdephoto-debackker992013t15036.jpg






http://www.connaissancedesarts.com/2013-9537.php

http://www.connaissancedesarts.com/brafa-7682.php





http://www.connaissancedesarts.com/bruxelles-8869.php

http://www.connaissancedesarts.com/paris-8136.php


http://www.connaissancedesarts.com/londres-9133.php






http://www.connaissancedesarts.com/collections-1513.php


http://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain-1294.php



http://www.connaissancedesarts.com/exposition-1339.php






http://www.connaissancedesarts.com/foire-1343.php


http://www.connaissancedesarts.com/italiens-1468.php







quelques acheteurs russes et, phénomène nouveau, des Asiatiques. « Certains de nos clients chinoiseffectuent systématiquement un crochet par Bruxelles quand ils viennent à Paris. Pour eux, le trajetsemble minime », commente le marchand d'arts décoratifs du XXe siècle Rodrigo Diaz Romero(galerie Cento Anni).


http://www.connaissancedesarts.com/bruxelles-8869.php

http://www.connaissancedesarts.com/paris-8136.php



http://www.connaissancedesarts.com/galerie-8142.php




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Date : 23/01/2014 Auteur : -

Brafa

Lieu : Bruxelles - Tour et TaxisDate : du 25 janvier 2014 au 2 février 2014L’édition 2014 de la Brafa, la foire des antiquaires de Bruxelles se tiendra du samedi 25 janvier 2014au dimanche 2 février 2014.

Informations pratiques :OuvertureOuvert du samedi 25 janvier au dimanche 2 février 2014, de 11h à 19hNocturne le jeudi 30 janvier 2014 jusqu'à 22h

TarifsTarif plein : 20 EURTarif réduit : 10 EUR

Informations complémentaires Tour et Taxis Avenue du Port 86 C 1000 Bruxelles Tel : +32 (0)2 51348 31 En savoir plus sur le lieu

http://www.connaissancedesarts.com/art-contemporain/agenda/brafa-104139.php
















http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/annuaire/tour-et-taxis



Pays : France Périodicité : En Continu Support : Detoursdesmondes.typepad.com Diffusion : NC Date : 24 Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet






www.nordeclair.fr

Évaluation du siteLe site du quotidien Nord Éclair diffuse à la fois l'actualité régionale et nationale répertoriées sousdiverses rubriques : actualités, sports, opinions, services,temps libre,... Ce site dispose aussi de blogset de forums.

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Date : 24/01/2014 Auteur : -

Que faire ce week-end dans le Nord - Pas-de-CalaisPar Nord Eclair

Envie de mettre le nez dehors en ce dernier week-end de janvier, malgré le temps plutôt tristounet ?Voici toute une série d’idées pour toute la famille...

Littoral

1 Dunkerque : Expo Retours de mer

La mer célébrée dans tous ses états, avec ce parcours thématique sur les rapports des hommes etde la mer, qui associe des œuvres d’art et des objets rapportés de rivages lointains. Sculptures, toiles,photos, films, maquettes, textes pour mieux entendre le fracas des vagues !

Samedi et dimanche, de 10 h à 12 h 15 et de 14 h à 18 h, au musée des Beaux-Arts, place dugénéral de Gaulle à Dunkerque. Entrée 4,50 €, réduit 3 €, 18/25 ans 1,50 €. Tél. 03 28 59 21 65.www.musees-dunkerque.eu

2 Calais : Foire d’hiver

http://www.nordeclair.fr/loisirs/que-faire-ce-week-end-dans-le-nord-pas-de-calais-jna0b0n349631













http://www.musees-dunkerque.eu




Janvier est décidément le mois du blanc ! Que vous optiez pour un mariage très classique ou pas,une quarantaine d’exposants vous attendent pour vous aider à préparer ce jour très spécial. Plusieursdéfilés sont prévus pendant le week-end et divers lots sont à gagner.

Samedi, de 14 h à 19 h, et dimanche, de 11 h à 19 h, au Forum Gambetta. Entrée 2 €. Tél. 03 21 1979 79. www.weekenddumariage.com

3 Boulogne-sur-Mer : Réouverture de Nausicàa

Après trois semaines de fermeture, Nausicàa ouvre à nouveau ses portes au public, ce samedi.Cette fermeture a notamment permis de réaliser un nouvel espace consacré à la rechercheocéanographique, qui permet au visiteur d’embarquer à bord de la Thalassa, navire de l’IFREMER etde vivre une expérience unique au large de l’Ecosse…

Samedi et dimanche, de 9 h 30 à 18 h 30. Tarif : 18,80 € adultes, 12,30 € enfants 3/12 ans.www.nausicaa.fr

4 Wizernes : Nouvelle expo à la Coupole

A partir de documents inédits et de divers travaux d’historiens, la Coupole consacre sa nouvelle expotemporaire aux <Cheminots dans la Résistance>. L’histoire d’un engagement fort puisque, de lamobilisation générale du 1er septembre 1939 à l’armistice de 1940, les cheminots ont joué un rôlede premier plan, assurant le transport de troupes et de matériel, celui des blessés comme celui duravitaillement.

Samedi et dimanche, de 9 h à 18 h. Accès expo temporaire comprise dans le tarif de la Coupe : 10€ adultes, 7 € 6/16 ans ; expo temporaire seule 3 € adultes, 1,50 € 6/16 ans. Tél. 03 21 12 27 27 etwww.lacoupole-france.com

5 Merville : Pirates et Corsaires

Les pirates et corsaires, aventuriers des mers, font partie de l’imaginaire collectif. Prêtée par lamédiathèque départementale du Nord, cette expo aborde le thème à travers divers panneaux illustrés,en style bande dessinée. Il y est question de pirates, de malfrats des mers, d’agents royaux, defemmes pirates et de chasses au trésor…

Jusqu’au 25 janvier, à la médiathèque Hossein à Merville. Le vendredi de 10 h à 14 h, le samedi de10 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30. Gratuit.

Artois

6 Béthune : Bourse aux collectionneurs





http://www.weekenddumariage.com








http://www.nausicaa.fr










http://www.lacoupole-france.com/













Le thème de cette édition 2014 est la monnaie. Malgré cela, on trouvera des timbres, des cartespostales, des parfums et d’autres choses encore, proposés par 70 exposants. Un timbre spécial (dupetit denier) sera édité pour l’occasion (2 €).

Dimanche, de 9 h à 18 h, salle Olof-Palme. Entrée gratuite.

7 Lens : Promenade du musée au centre-ville

Et si on profitait de ce week-end très calme pour découvrir les monuments de Lens ? Au programmede ce circuit : l’architecture et le parc du musée, l’histoire du site, la cité minière environnante etl’architecture Art déco du centre-ville.

Samedi et dimanche, RDV à 14 h 30, devant l’entrée Lens du musée du Louvre. 6 €, 3 € réduit, 1 €-18 ans et gratuit – 12 ans. Inscription souhaitée au 03 21 57 66 66 ou [email protected] possible de se présenter sur place, sans inscription.

8 Arras : Réouverture des Boves

Ce samedi, c’est la réouverture des Boves, ces carrières de craie creusées sous la ville et même au-delà, et qui ont eu diverses fonctions au fil de l’histoire : caves, silos, abri, lieu de rassemblement pourles troupes alliées en 1917…

Samedi et dimanche, de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 17 h 30, départs réguliers de l’office du tourismepour des visites de 40 minutes. Tarifs : 5,20 €, 3 € 6/18 ans et gratuit -6 ans. Tél. 03 21 51 26 95.

9 Douai : Le beffroi se visite encore

Pendant les travaux de réaménagement, qui sont sur le point de commencer et dureront jusqu’enjuin, la visite du beffroi ne sera plus possible. Autant en profiter donc, ce week-end pour visiter cetincontournable de la ville et monter à son sommet, mais aussi pour découvrir les salles de l’hôtel deville.

Samedi et dimanche, à 11 h, 15 h et 16 h 30, visite d’une heure, départ du beffroi. Prix : 4,50 €, 3 €jeunes 6/18 ans, gratuit – 5 ans. Tél. 03 27 88 26 79.

Métropole-Flandre

10 Cassel : Visite contée au musée de Flandre

Pour mieux découvrir l’exposition Charivari et approcher au mieux les œuvres et l’univers d’AgnèsDubart, le musée propose des visites contées pour les adultes, ce samedi, en suivant le fil d’histoiresinsolites, insolentes ou désarmantes.

Ce samedi également, les enfants bénéficient de leur propre visite intitulée Sur la trace des animaux.










mailto:[email protected]
























Pour les adultes, samedi, à 15 h et à 16 h. Pour les 4/8 ans, samedi, à 14 h 30 et à 16 h. 26 GrandPlace à Cassel. Visites comprises dans le billet d’entrée : 5 € et 3 €. Tél. 03 59 73 45 59. http://www.museedeflandre.lenord.fr/fr/Accueil.aspx

11 Wambrechies : Le jouet s’en va-t-en guerre

La guerre 1914-18 présentée au travers de scénographies de jouets anciens, de l’attentat contrel’Archiduc François-Joseph à Sarajevo, à la signature de l’Armistice le 11 novembre 1918. Unemanière d’intéresser même les plus jeunes à l’Histoire…

Dimanche, de 14 h à 18 h, au château de Robersart à Wambrechies. Tél. 03 20 14 21 51. Tarif :Adultes 4 €, enfants 2 €.

12 Marcq-en-Baroeul : Salon Maison & Co

Il y a tout, ici, pour transformer sa maison ou son appart en nid douillet. Parquet, escaliers, sallesde bain, cuisines, piscines, vérandas, dressings mais aussi aménagement de combles ou coachingd’intérieur.

Vendredi, de 14 h à 19 h, samedi et dimanche, de 10 h à 19 h, à l’hippodrome de Marcq, bdClémenceau. Invitations gratuites sur le site www.maison-and-co.fr

13 Tourcoing <UN>: Braderie C’est d’occaz

Pour la deuxième fois, une braderie C’est d’occaz proposera un choix de cinq mille documents (livres,CD, BD, revues, livres jeunesse…) à 1 € ! L’an dernier, 4500 documents sur 5500 avaient trouvépreneurs à l’occasion de ces <happy hours culturelles>.

Samedi, de 10 h à 16 h, à la médiathèque André-Malraux de Tourcoing. Tél. 03 59 63 42 50.

14 Roubaix : Brocante Cinémachina

Une brocante spéciale pour les cinéphiles, qui y trouveront affiches, films, matériel de cinémad’occasion, DVD, livres, photo et son … Avec, en plus, un Vintage market de fripes, vinyls et déco.

Dimanche, de 9 h à 17 h, à la Condition publique, place Faidherbe à Roubaix. Renseignements 06 0966 77 11.

15 Villeneuve d’Ascq : Gaulois, une expo renversante

Revisitez les idées fausses et les clichés accumulés par l’histoire sur les Gaulois et leur civilisation !Venez découvrir comment vivaient les habitants de la Gaule du Centre et du Nord de 250 à 52 avantJ.-C., et comprendre comment le travail des archéologues permet de mieux connaître ces sociétés.Une exposition qui bouscule les idées reçues sur les Gaulois, grâce aux découvertes archéologiquesdes vingt dernières années.


http://www.museedeflandre.lenord.fr/fr/Accueil.aspx


http://www.museedeflandre.lenord.fr/fr/Accueil.aspx













http://www.maison-and-co.fr



















Jusqu’au 9 mars, au Forum départemental des sciences. Tarif : 2 € et 4 €, gratuit pour les moins de 18an. http://www.forumdepartementaldessciences.fr/

SUD

16 Bruay-sur-l’Escaut : Salon du chat

Organisé par le club du Chat 3000, il comblera tous les amoureux de la race féline. Deux cents chatsde toutes races s’exposeront ainsi au regard du public.

Dimanche, de 10 h à 18 h, à la salle polyvalente, place des Farineau à Bruay-sur-l’Escaut. Entrée 3 €adultes et 1 € 6/14 ans. Tél. 03 27 86 53 85.

17 Escaudoeuvres : Salon fabophile et placomusophile

Vous collectionnez les fèves trouvées dans les galettes des rois ou les capsules des bouteilles dechampagne ? Ce salon, premier du genre dans la commune, est pour vous !

Samedi, de 14 h à 18 h, et dimanche, de 10 h à 18 h, salle Benoît-Frachon, rue des Prés àEscaudoeuvres. Entrée gratuite. Tél. 03 27 83 04 73. www.escaudoeuvres.fr

18 Cambrai : Festival Boogie Woogie

Des musiciens un peu déjantés, véritables spécialistes internationaux de boogie-woogie, viendrontde toute l’Europe, mais aussi des Etats-Unis, pour rendre hommage à Ray Charles et présenter leurspropres compositions.

Samedi, à 20 h 30, et dimanche, à 16 h, au théâtre municipal, place Jean-Moulin à Cambrai. Tarifs :un jour 29 € (plein), 16 € (réduit), 6 € (scolaires et étudiants) ; deux jours 45/25/12 €. Tél. 03 27 72 9500.

19 Caudry : Expressions Mode

Cette exposition met à l’honneur la jeune création. Elle regroupe une trentaine de créationsuniques, avec croquis et panneaux d’ambiance, réalisées avec trois écoles de style de renomméeinternationale, ainsi que le travail de la jeune créatrice Gioia Seghers, issue de l’école de La Cambreet déjà plusieurs fois primée

Samedi et dimanche, de 14 h 30 à 18 h, au Musée de la dentelle, place des Mantilles à Caudry. Tarif :3 €. Tél. 03 27 76 29 77. www.museedentellecaudry.fr

Mais aussi en Belgique...Tournai : Batirama


http://www.forumdepartementaldessciences.fr/













http://www.escaudoeuvres.fr















http://www.museedentellecaudry.fr





Trente mille visiteurs sont attendus sur ce salon, qui rassemble 200 exposants sur 10 000 m2. Toutpour construire, rénover et décorer sa maison et trouver la bonne entreprise pour cela. Avec la<belgian touch> en plus.

Vendredi, samedi et dimanche , de 10 h à 19 h, à Tournai Expo (Autoroute E42-429, sortie 33). 6 €le samedi et dimanche, 4 € le vendredi et lundi. Gratuit pour les dames le vendredi 24 et pour les -13ans accompagnés. Parking gratuit. Tél. 00 32 69 23 48 10. http://www.batirama.be

Mouscron : Rendez-vous canin

Avec près de 2000 chiens en lice, l’exposition de l’Union canine mouscronnoise est la plus importantede Wallonie, avant celles de Charleroi et Liège. Parmi les races présentes, de Dogues allemands,des Bouviers Bernois, des Terre-Neuve, des Lévriers, des Chihuahuas, des Bichons, des GoldenRetriever et bien d’autres races encore…

Samedi et dimanche, de 10 h à 18 h, au Centre’Expo, rue de Menin à Mouscron. Entrée 5 € adultes,1,25 € 6/4 ans, gratuit – 6 ans. Pass famille (2 adultes, 2 enfants) 10 €. Restauration sur place.www.unioncanine.be

Bruxelles : BRAFA, foire des antiquaires

Près de 50 000 visiteurs sont attendus, à partir de ce samedi, dans le superbe cadre de Tour et Taxis,pour la Brussels Antiques & Fine Arts Fair, plus connue sous le nom de BRAFA.

Cent trente exposants triés sur le volet proposent à la fois de l’art ancien, moderne et contemporain.Gravures, tapis, mobilier, argenterie, dessins, arts asiatiques, céramiques, arts premiers, sculptures,orfèvrerie sont ainsi proposés par des galeries d’une douzaine de pays.

Du samedi 25 janvier au dimanche 2 février, de 11 h à 19 h, nocturne le jeudi 30 jusqu’à 22 heures.Prix d’entrée 20 €, 10 € pour les -26 ans, gratuit pour les -12 ans. www.brafa.be






http://www.batirama.be









http://www.unioncanine.be/









http://www.brafa.be




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Date : 25/01/2014 Auteur : -

Brafa Art Talks

Lieu : Bruxelles - BrafaDate : du 25 janvier 2014 au 2 février 2014

BRAFA 2014 (©Guy Boyer).

Pour cette nouvelle édition, la BRAFA propose un tout nouveau cycle de conférences intitulé «BRAFA Art Talks », accessible à tous gratuitement. À ne surtout pas rater : La conférence surLéonard de Vinci le 26 janvier donnée par Simon Hewitt.

Informations pratiques :OuvertureLes conférences ont lieu tous les jours durant la BRAFA, à 14h30

http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/agenda/brafa-art-talks-104876.php







http://www.connaissancedesarts.com/medias/2014/01/21/104876_1390580234_brafa1.JPG














Entrée libre

Plus d'informations sur Brafa Art Talks

Informations complémentaires Brafa

Avenue du Port 86 C Box 2 A

1000 Bruxelles

Tel : +32 (0)2 513 48 31 En savoir plus sur le lieu


http://www.brafa.be/desktopdefault.aspx?tabid=213&lg=fr






http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/annuaire/brafa-




Pays : France Périodicité : En Continu Support : Labelleillustrationblogspot.fr Diffusion : NC Date : 25 Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________



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Date : 25/01/2014 Auteur : Detoursdesmondes

Art, luxe et singularité : BRAFA 2014

Les sculptures africaines aiment la lumière : D'une part, les collectionneurs apprécient la patinede certaines pièces ainsi mises en valeur, conférant un peu plus leur aura du "Sacré" qu'on leurattribue ; et d'autre part et principalement, ces oeuvres sont présentées pour être les ambassadeursdu continent africain, de ses artistes de jadis comme c'est le cas, ici, à la BRAFA, ou parfois, car plusrarement, de ses artistes d'aujourd'hui dans les foires d'art contemporain.Ici, dans un endroit hors du monde et du temps, la BRAFA déploie son faste et resplendit d'uneopulence feutrée, soyeuse, illuminée.

http://www.paperblog.fr/6972142/art-luxe-et-singularite-brafa-2014/





http://www.brafa.be/



http://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_des_mondes/2013/12/brafa-bruxelles-antiques-and-fine-art-fair-tervuren-museum.html






Beaucoup s'attarderont sur les évolutions du marché de l'art dont ces foires constituent desthermomètres réguliers, d'autres sur les "people" présents, mais peu compétente dans ces domaines,je me borne à être l'amateure, curieuse et surtout admiratrice de la sculpture africaine.

Statues souvent féroces, parfois inquiétantes, ambigües, mais tellement expressives ! La main dusculpteur n'a pu être hésitante pour façonner de telles oeuvres.Les pièces montrées demeurent dans un registre classique car il est certainement difficile pour l'ArtPrimitif de prendre des risques lorsqu'on côtoie sculpture du Moyen Âge, manuscrits ou encore artNouveau !














Ainsi, à côté de la férocité, l'on peut ressentir la douceur d'une statue Punu, la grâce d'une antilopeBamana ou encore la quiétude d'une figure Lobi.

Mais l'intérêt, cette année, pour nous amoureux de ces arts d'ailleurs, réside aussi dans laparticipation du musée royal de l'Afrique centrale de Tervuren.Le musée a de nombreuses histoires à nous raconter : d'abord la grande aventure de sa rénovationet toutes les pièces orphelines pour un temps, à l'image de la fameuse girafe du musée qui nousaccueille et pointe là son cou hors d'une caisse !L'enjeu est de taille, il s'agit, entre autres, de devenir un lieu de rencontre entre les générations autourdes arts de l’Afrique et des cultures africaines (y compris l’Afrique contemporaine).














Et puis l'histoire de ces objets dont leur corps racontent à eux seuls le rythme du geste ou dela danse, ou encore celle de la sortie de masques dont le gigantisme nous surprend et que laphotographie peine à rendre !

Une autre histoire nous est rapportée par le botaniste Houzeau de Lehaie. En 1934, chez les Guerzede Guinée, il récolte 26 poteaux d'une vieille case à palabres démolie, et leur fait subir un incroyablepériple sur le toit de sa Ford afin de les transporter jusqu'en Belgique !

L'histoire des collections permet bien souvent de rentrer par une petite porte dans la saga de lagrande Histoire et elle est passionnante !
















Ici, dans les années 30, c'est Joseph Seha, mécanicien de la Compagnie des Produits du Congo, quiregarde quelques objets et les acquiert modestement.

Il porte sur eux un regard sensible et aigu et sélectionne une vingtaine de sculptures là où certains n'yvoient que de vulgaires fétiches ! Pour preuve ce panneau de lit Yombe, une maternité Phemba, unepoire à poudre Yombe et à l'arrière des insignes de chef en ivoire.

C'est donc bien une découverte dans la singularité à laquelle nous convie le musée de Tervuren,comme le titre de l'exposition nous le suggère, là où se côtoient des objets-mythes, formes, couleurs,matières ou encore des monstres sacrés.














Téléchargez le communiqué Pleins feux sur la BRAFA 2014 !Photos de l'auteure, BRAFA 2914. Photos Courtoisy Galerie Bernard Dulon, Galerie Didier Claes,Galerie Adrien Schlagg, Galerie Schoffel-Valluet, Galerie Yann Ferrandin et MRAC, Tervuren


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Date : 27/01/2014 Auteur : Deborah Wilk

BRAFA 2014

Photo: Event Attitude – A. de Villenfagne extrait: BRAFA 2014photos: 15url: http://fr.blouinartinfo.com/photo-galleries/brafa-2014

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Date : 27/01/2014 Auteur : -

Les bons plans de la BRAFA 2014

Cent trente et un exposants sont réunis jusqu’au 2 février pour une belle édition de la BRAFA àBruxelles. Pour cette foire, toutes les spécialités sont représentées avec comme points forts l’artafricain et la sculpture XIXe et XXe. Guy Boyer

Ill. Le stand de la galerie Serge Schoffel, consacré à l’art populaire et royal des Fon du Bénin, à laBRAFA de Bruxelles, 2014 (©Guy Boyer).

http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/diaporama/les-bons-plans-de-la-brafa-2014-104898.php

http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/diaporama/les-bons-plans-de-la-brafa-2014-104898.php#








Confrontations chez Didier Claes

Pour inciter le collectionneur d’art actuel à se lancer dans l’aventure de l’art africain, Didier Claes atransformé son stand en espaces confortables confrontant toiles du XXe siècle et pièces africaines.Si Antoni Clave dialogue avec un reliquaire kota, ici c’est une statue du Congo (vendue) qui paradedevant un Paysage-signe de Antoni Tapiès (130 000 €).

Ill. Sur le stand de Didier Claes, une statue féminine des Suku près d’un Paysage-signe de AntoniTapiès de 1989, à la BRAFA de Bruxelles, 2014 (©Guy Boyer).











Un couple de lynx scandinaves

Ill. Sur le stand de Victor Werner, Paire de lynx scandinaves de Holger Wederkinch en calcaire de1923, à la BRAFA de Bruxelles, 2014 (©Guy Boyer).

Formidable stand que celui du marchand anversois Victor Werner, temple de la sculpture belgedu XIXe et XXe. Près d’une maquette de cariatide pour le palais de justice d’Abidjan dessinée en1953 par Jean-Marie Baumel trône un couple de lynx en pierre grise du Danois Holger Wederkinch(1886-1959) provenant du jardin de son atelier de Charlottenlund (250 000 €). Wederkinch est l’auteurdu bronze de la France renaissante sur le pont de l’Alma à Paris.












Shakespeare chez Alexis Bordes

Ill. Sur le stand d’Alexis Bordes, Paysage le long du fleuve Main de Hans Thoma et WilliamShakespeare de Carrier-Belleuse, à la BRAFA de Bruxelles, 2014 (©Guy Boyer).

Chez Alexis Bordes (qui déménage en février vers la place Vendôme à Paris), dessins, peintures etsculptures voisinent en bonne intelligence. Ici, un superbe paysage des bords du Main à l’huile surpapier marouflé sur carton de l’Allemand Hans Thoma (45 000 €) répond au buste de Shakespeare enterre cuite d’Albert-Ernest Carrier-Belleuse (16 000 €).











Un coffre-fort œuvre d’art

Ill. Sur le stand de Dario Ghio, coffre-fort de Wertheim et Cie, Vienne fin XIXe, à la BRAFA deBruxelles, 2014 (©Guy Boyer).

Ce grand coffre-fort viennois en fer et à la serrurerie complexe exhibe fièrement un décor gravé àl’acide de Anton Batsche (1836-1897) représentant des allégories du transport, de l’industrie et ducommerce dont les fruits en numéraire devaient s’accumuler derrière ces portes blindées (300 000 €).










Un Bouddha de pierre noire

Ill. Sur le stand de Christophe Hioco, une stèle de Bouddha, Inde XIe siècle, à la BRAFA deBruxelles, 2014 (©Guy Boyer).

Le marchand parisien Christophe Hioco, qui vient de lancer un fonds d’investissement dans l’art dusud-est asiatique, présente à Bruxelles cette stèle en pierre noire représentant Bouddha assis sur undouble lotus (80 000 €). Son visage serein aux lourdes paupières et sa posture digne rappellent lestyle indien de l’époque Pala du XIe siècle.











La morbidité élégante de Wildt

Ill. Sur le stand de Robertaebasta, Marie donne la lumière aux petits enfants chrétiens de AdolfoWildt, à la BRAFA de Bruxelles, 2014 (©Guy Boyer).

Sans doute la plus belle surprise de la BRAFA 2014, ce plâtre de 1918 est signé par l’Italien AdolfoWildt. Évoquant tout à la fois l’élégance du XIVe siècle florentin et les lignes sinueuses de GustavKlimt, cette Vierge aux trois enfants pris dans les branches d’une vigne affiche une morbiditéfascinante (180 000 €).











Du mica pour Du Plantier

Ill. Sur le stand de Willy Huybrechts, deux appliques de Marc du Plantier, à la BRAFA de Bruxelles,2014 (©Guy Boyer).

Chez Willy Huybrechts, deux appliques rectangulaires de l’ensemblier Marc du Plantier (1901-1974)jouent de la transparence et du mélange des matières. Le mica laisse filtrer la lumière tandis qu’àla surface lisse du cristal de roche s’oppose le grain des petites branches de corail soudées sur ledevant des deux sources lumineuses (40 000 €).











La tombe d’un général

Ill. Sur le stand de la galerie Martel-Greiner, Tombe d’un général de Alberto Guzman, à la BRAFA deBruxelles, 2014 (©Guy Boyer).

Surprise de taille (280 000 €) chez Hélène Martel-Greiner qui a osé exposer cette immense sculpturedu Péruvien Alberto Guzman (né en 1927). En laiton poli et composée de douze éléments mobiles sursocles, elle reprend la forme d’une batterie de mitrailleuses. Avec cette œuvre guerrière et funéraire, ilreçut le grand prix de sculpture de Caracas en 1976.










Pays : France Périodicité : En continu Support : Ferloo.com Diffusion : NC Date : 27 Janvier 2014 Catégorie : Presse Internet _________________________________________________________________________________

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Date : 27/01/2014 Auteur : Nicolas Michel

Arts Premiers : Ã Bruxelles, la Brafa se teinte d'Afrique

Une oeuvre exposée à la Brafa 2014. © Nicolas Michel pour J.A.Jusqu'au 2 février, le grand capharnaüm commercial de la Brafa offre à voir de nombreux chefsd'oeuvres de l'histoire de l'art, notamment africaine. Tandis que les galeries réunies pour BruneafWinter (Brussels non european art fair) dans la capitale belge présentent à la vente des objetscultuels somptueux venus du continent.

Le premier mot qui vient à l'esprit, lorsque l'on visite la Brafa (Brussels Art Fair), est celui-ci :capharnaüm. Mais ce joli mot en induit vite de nombreux autres au fur et à mesure que l'on sedéplace de galerie en galerie, à pas feutrés dans l'épaisse moquette : cabinet de curiosité, caverned'Ali Baba, musée, magasin d'antiquités... La Brafa, qui se tient à Bruxelles (Belgique) jusqu'au2 février 2014, est un peu un mélange de tout ça. En arpentant les trois longues allées le longdesquelles se répartissent les marchands, le promeneur curieux va de révélations en révélations,retenant frissons extatiques et exclamations d'horreur. Du clair-obscur peuvent soudain surgirune statuette vaudou, un crocodile d'argent grandeur nature, un Christ en croix, une momie d'Ibis,une statue grecque antique... Aux cimaises sont suspendus des tableaux anciens, modernes oucontemporains, des planches de bande-dessinées, des dessins, des esquisses... Les plus grandsnoms de l'art se côtoient sur les cartels minimalistes : Picasso, Picabia, Brueghel, Arp, Alechinsky etbien d'autres encore sans qu'aucun ordre ne préside à leur apparition. Ici, on est entre connaisseurs.

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20140127113513/


http://www.jeuneafrique.com/photos/012014/027012014120759000000brafaun.jpg





















Celui qui souhaite une explication, ou un prix, s'adresse au marchand. Le seul point commun entretoutes ces œuvres d'art, souvent sublimes, parfois médiocres ? Elles sont toutes à vendre. D'ailleursle public de marchands, de collectionneurs et d'hommes d'affaires qui se sont acquittés des vingteuros permettant d'accéder à ce musée éphémère n'est pas du genre "monsieur tout le monde".La statue Nok exposée par la galerie Alain de Monbrison vaut dans les 60 000 euros. Arthur deMonbrison, qui débute dans le métier, explique "Il y a peu de statues Nok qui sortent ces dernierstemps, dit-il. Mais celle-ci vient de la collection du baron Elie de Rothschild, donc nous sommes sûrsqu'elle ne provient pas d'un pillage." Même si récemment, le quotidien Le Monde s'est intéressé deprès à l'empire offshore de cet homme d'affaires qui fut également mécène. Soixante-mille euros, cecidit, ce n'est pas grand-chose par rapport au superbe Massacre des innocents sous la neige peint parMartin Van Cleve au XVIème siècle et proposé à 1,2 millions d'euros par la galerie luxembourgeoiseLux art Consulting...

Les Africains discretes mais présents

Dans ce monde où l'on se nourrit de petits fours et où l'on se désaltère au champagne, l'Afrique n'estpas absente. Si les artistes africains contemporains restent malheureusement très discrets – on peutapercevoir ici les calligraphies amoureuses à la laque rouge de l'Algérienne Zoulika Bouabdellah, làles aquarelles sur céramique du Camerounais Barthélemy Toguo - c'est surtout l'Afrique des féticheset des objets culturels qui se vend ici. Les pièces "d'arts premiers", présentées par les galeriesJacques Germain, Bernard Dulon ou Serge Schoffel sont généralement mises en valeur par une bellelumière, ou même une confrontation avec des peintres connus comme chez Didier Claes, où l'on peutvoir une sculpture nkisi et, au mur, des tableaux d'Antoni Clavé, d'Antoni Tapiès, et d'Antonio Saura.Ceci explique peut-être cela, le marchand belgo-congolais Didier Claes est le vice-président de laBrafa et joue un rôle très actif dans la promotion de la Bruneaf (Brussels non european art fair) qui setient parallèlement à la Brafa, aux alentours de la place du Grand Sablon (jusqu'au 26 janvier 2014pour la version hivernale, puis en juin). La foire est bien métisse et l'argent n'a pas de couleur...

Ainsi doit-on sans doute se réjouir de voir des chefs d'oeuvre de l'art africain côtoyer dans cettegigantesque galerie commerciale les plus grands noms de l'histoire (et du marché) de l'art. Maispeut-être peut-on aussi regretter de ne guère y croiser les collectionneurs, les investisseurs ou lesmécènes africains qui pourraient recueillir là - enfin, racheter... - les richesses patrimoniales dontl'Histoire a privé le continent. Un jour peut-être.









http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/04/05/l-empire-offshore-du-baron-elie-de-rothschild-dans-les-iles-cook_3154629_3234.html








http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2552p060-061.xml0/


http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2566p078-079.xml0/






http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2733p058.xml0/










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Date : 27/01/2014 Auteur : Martine Robe

Bruxelles tient son rang parmi les grandes foires d’artLa Brafa, qui se tient dans la capitale belge jusqu’au 2 février, fait sa promotion jusqu’en Russie pourmieux s’internationaliser.Pour cette 59e édition, la Brafa espère franchir le cap des 50.000 visiteurs. - DR

La Brafa, la foire d’art éclectique de Bruxelles (antiquités, tableaux anciens, art moderne) a ouvertses portes samedi et se tient jusqu’au 2 février, dans un paysage bruxellois qui a bien changé. Deplus en plus de collectionneurs se sont installés dans la capitale belge, séduits par une fiscalitéattractive, rejoints par leurs marchands. « Bruxelles se renforce sur le marché de l’art, portée par sonattractivité internationale », constate Harold t’Kint de Roodenbeke, président de la foire. Soutenuepar cette dynamique, la Brafa a repensé son graphisme, son site Internet, son programme deconférences, et s’affirme sur les réseaux sociaux. Elle a aussi élargi ses ambitions géographiques, enallant faire sa promotion jusqu’en Russie.

Quasiment franco-belgeRéputée pour son élégance et son organisation, la manifestation propose une vingtaine despécialités, des tableaux aux bijoux, des tapis aux céramiques, de l’archéologie aux livres, en passantpar le mobilier. Quasiment franco-belge puisque sur ses 131 stands, 51 galeries sont originairesdu plat pays et 47 de l’Hexagone, elle accueille cette année pour la première fois des galeriesparisiennes comme AB (tableaux modernes), Marcel Strouk (moderne et contemporain) et WillyHuybrechts (antiquités du XXe siècle), attirées par le bouche à oreille. « Les gens viennent pouracheter, pas pour se promener. Il y a aussi des marchands qui viennent s’approvisionner en pièces

http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203271000362-bruxelles-tient-son-rang-parmi-les-grandes-foires-d-art-645852.php





http://www.lesechos.fr/medias/2014/01/27/645852_0203271000425_web_tete.jpg



















qu’ils revendront à la Tefaf, la foire de Maastricht, plus cher », remarque Eric Pouillot, marchandparisien spécialisé dans l’archéologie chinoise, présent à la Brafa depuis douze ans. De fait, legaleriste suisse Jacques de La Béraudière, qui expose à la Tefaf, parcourait les allées au vernissageVIP mercredi soir, en quête de belles pièces.

La Brafa propose une vingtaine de spécialités, des tableaux aux bijoux, des tapis aux céramiques, del’archéologie aux livres, en passant par le mobilier. - DR

Si la place de Bruxelles est célèbre pour ses bandes dessinées que la foire belge ne néglige pas,c’est en particulier dans le domaine des arts premiers que la Brafa est devenue incontournable. DidierClaes, son vice-président, estime que la foire offre l’une des plus importantes concentrations demarchands d’art tribal au monde. L’archéologie est également bien représentée, avec dix exposants,tout comme l’art du XXe siècle, avec des œuvres de Magritte, Chagall, Warhol, mais aussi desmeubles de Ruhlmann. Face à la concurrence de Maastricht, de Paris Tableau et de la FriezeMasters de Londres, Bruxelles cherche à se renforcer sur les maîtres anciens. Et si le design et l’artcontemporain se font encore rares, la célèbre galerie Carpenters, présente à Londres et Paris, a faitcette année le déplacement.

Nouveaux marchands et muséesAprès les galeries parisiennes Almine Rech, Nathalie Obadia, et Antoine Laurentin, Michel Rein, à larecherche d’une visibilité internationale pour ses artistes, a ouvert une nouvelle antenne à Bruxellesfin 2013, tout comme Daniel Templon , qui a investi un ancien atelier de 220 mètres carrés. Unespace qui appartient au collectionneur Amaury de Solages, l’ex-financier de la famille David-Weill.Ce dernier a migré dans la capitale belge en avril 2011 où il a ouvert, avec sa femme Myriam, LaMaison particulière, un lieu d’expositions pour ses acquisitions ou celles d’autres férus d’art. Lesmaisons de ventes aux enchères, elles aussi, y ont implanté des bureaux à l’instar d’Artcurial, quandelles n’y organisent pas des adjudications comme Million ou Cornette de Saint-Cyr. Quant à PierreBergé & Associés, il a finalement choisi de revenir au plat pays après avoir fermé son espace dela place des Sablons en 2012. Enfin, le paysage muséal de Bruxelles s’enrichit : après l’ouverturedu musée Magritte en 2009, puis celle du musée privé des Lettres et Manuscrits en 2011, le muséeFin de siècle a lui rouvert avec de nouvelles salles en décembre. Quant au Musée royal de l’Afriquecentrale de Tervuren, et sa collection provenant en grande part de l’ex-Congo belge, il se lance luidans une rénovation-extension de 66 millions d’euros, financée par l’Etat.























http://www.lesechos.fr/23/09/2013/lesechos.fr/0203021407227_le-galeriste-veteran-daniel-templon-veut-donner-plus-de-visibilite-a-ses-artistes.htm














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Date : 27/01/2014 Auteur : -

Les étrangers raffolent de la BRAFAvideo:http://fr.news.yahoo.com/video/les-%C3%A9trangers-raffolent-la-brafa-113300400.htmlhttp://fr.news.yahoo.com/video/les-%C3%A9trangers-raffolent-la-brafa-113300400.html

Zoomin.tv

Le salon des antiquaires a ouvert ses portes au public samedi. La BRAFA, une foire très prisée parles professionnels du secteur. Plus de la moitié des exposants viennent de l'étranger.

http://fr.news.yahoo.com/video/les-%C3%A9trangers-raffolent-la-brafa-113300400.html








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Date : 28/01/2014 Auteur : Deborah Wilk

BRAFA, le rendez-vous bruxellois des collectionneurs

Entrée de la foire BRAFA

(Photo: Event Attitude – A. de Villenfagne)Le tout-Bruxelles se retrouve à la 11ème édition de BRAFA, foire dédiée aux antiquités, aux beaux-arts et au design. L’événement a lieu dans l’espace Tour et Taxis, un ancien dépôt de douaneconstruit par la famille Thurn und Taxis entre 1902 et 1907. Mercredi, jeudi et vendredi, l’entrée seraréservée aux invités, mais le public peut s’y rendre du samedi jusqu’à la fin de la manifestation, le 2février.

Dévolue, à l’origine, aux galeristes belges, BRAFA s’est depuis internationalisée ; environ 60% deses participants viennent du Canada ou de pays européens. Ces dernières années, la qualité de lafoire a sans cesse été développée, notamment pour en faire un précurseur de TEFAF, même si lesprix restent accessibles aux jeunes collectionneurs et aux visiteurs désireux d’acheter un objet debelle provenance.« Nous faisons le déplacement depuis un bon moment », a expliqué Louis Castor de la galerieparisienne Willy Huybrechts, exposant pour la première fois cette année. « Les collectionneurs sonttrès intéressants. » En effet, selon le galeriste, les visiteurs se démarquent par une connaissanceapprofondie des différents domaines représentés sur la foire. « Ils ont l’œil. » Par exemple, cette

http://fr.blouinartinfo.com/news/story/1004255/brafa-le-rendez-vous-bruxellois-des-collectionneurs



















lampe en cristal qui, très similaire à deux autres dessinées par Jean-Michel Frank et adjugéesdans les 300 000$ (220 000€) chez Christie’s en décembre, est signée de Syrie Maugham, unecontemporaine du designer moins connue et épouse du dramaturge W. Somerset Maugham. Ainsi,les collectionneurs avertis pouvaient repartir avec cette version du luminaire, ou avec une paire dechenets partiellement composés de quartz noir, pour la somme relativement modeste de 30 000€.

Craig Finch de Finch & Co. à Londres a monté un stand de curiosités, dont un masque Baule/Yaure de Côte d’Ivoire du début 20ème siècle proposé à 125 000€, une ancienne tête celtique engrès à 33 000€ et un porcelet de la fin du 19ème dans une jarre pour 4 750€. « Nous adorons lescollectionneurs de cette foire, on ne les voit ni à Londres ni à New York. »

Giò Ponti, vase "Sette Colori" (environ 1948) chez Marc Heiremans

Avec des exemples de premier choix signés Scarpa et une collection de créations del’usine Seguso, le pilier du milieu de l’art décoratif bruxellois Marc Heiremans propose une étudespectaculaire du verre italien au 20ème siècle. Les envoyés d’autres foires comme TEFAF ou DesignBasel en prennent bonne note. À BRAFA, sur le stand Heiremans, les œuvres vont de 1 000 à 50000€. Et les acheteurs sont au rendez-vous.

















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Date : 28/01/2014 Auteur : Martine ROBERT

Bruxelles tient son rang parmi les grandes foires d'art

La Brafa, qui se tient dans la capitale belge jusqu'au 2 février, fait sa promotion jusqu'en Russie.La Brafa, la foire d'art éclectique de Bruxelles (antiquités, tableaux anciens, art moderne), a ouvertses portes samedi jusqu'au 2 février, dans un paysage bruxellois qui a bien changé. De plus enplus de collectionneurs se sont installés dans la capitale belge, séduits par une fiscalité attractive,rejoints par leurs marchands. « Bruxelles se renforce sur le marché de l'art, portée par son attractivitéinternationale », constate Harold t'Kint de Roodenbeke, président de la foire. Soutenue par cettedynamique, la Brafa a repensé son graphisme, son site Internet, son programme de conférences ets'affirme sur les réseaux sociaux. Elle a aussi élargi ses ambitions géographiques, en allant faire sapromotion jusqu'en Russie.

Réputée pour son élégance et son organisation, la manifestation propose une vingtaine despécialités, des tableaux aux bijoux, des tapis aux céramiques, de l'archéologie aux livres, en passantpar le mobilier. Quasiment franco-belge puisque, sur ses 131 stands, 51 galeries sont originairesdu plat pays et 47 de l'Hexagone, elle accueille cette année pour la première fois des galeriesparisiennes comme AB (tableaux modernes), Marcel Strouk (moderne et contemporain) et WillyHuybrechts (antiquités du XXe siècle), attirés par le bouche-à-oreille. « Les gens viennent pouracheter, pas pour se promener. Il y a aussi des marchands qui viennent s'approvisionner en piècesqu'ils revendront à la Tefaf, la foire de Maastricht, plus cher », remarque Eric Pouillot, marchandparisien spécialisé dans l'archéologie chinoise, présent à la Brafa depuis douze ans. De fait, legaleriste suisse Jacques de la Béraudière, qui expose à la Tefaf, parcourait les allées au vernissageVIP mercredi soir, en quête de belles pièces.

Incontournable dans les arts premiersSi la place de Bruxelles est célèbre pour ses bandes dessinées, que la foire belge ne néglige pas,c'est en particulier dans le domaine des arts premiers que la Brafa est devenue incontournable. DidierClaes, son vice-président, estime que la foire offre l'une des plus importantes concentrations demarchands d'art tribal au monde.





























L'archéologie est également bien représentée, avec dix exposants, tout comme l'art du XXe siècle,avec des oeuvres de Magritte, Chagall, Warhol, mais aussi des meubles de Ruhlmann. Face à laconcurrence de Maastricht, de Paris Tableau et de la Frieze Masters de Londres, Bruxelles chercheà se renforcer sur les maîtres anciens. Et si le design et l'art contemporain se font encore rares, lacélèbre galerie Carpenters, présente à Londres et Paris, a fait cette année le déplacement.







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Date : 12/02/2014 Auteur : -

“La BD c’est de l’art contemporain”Jacques Glénat, 61 ans, créateur et patron du groupe d’édition basé à Grenoble, a ouvert enseptembre 2013 une galerie entièrement consacrée à la bande dessinée, rue de Picardie, dans le 3earrondissement de Paris. Propos recueillis par Gautier Guigon

Pourquoi avez-vous créé la galerie Glénat à Paris?

Jacques Glénat : C’est une suite assez logique au métier d’éditeur de bande dessinée. En fait il n’ya pas beaucoup de gens qui ont la chance de voir ou de toucher des originaux: l’auteur lui-même etsa famille, l’éditeur puis les services techniques. Ensuite plus personne ne voit ces originaux. Doncles montrer dans une galerie je trouvais ça intéressant, car les gens ne comprennent pas com- mentça marche la BD. Certains sont persuadés que c’est fait sur ordina- teur, avec des machines ou desphotocopieuses! Mais la BD c’est de l’art contemporain.

Comment vous est venue l’idée de créer ce lieu?

L’idée n’est pas originale. II existe déjà une dizaine de galeries de BD entre Paris et Bruxelles. Nous,on a voulu montrer le travail de nos auteurs. Donc on a installé la galerie sur le carreau du Temple,dans le 3e arrondissement de Paris, un endroit très passant qui va le devenir encore plus, avecl’inauguration de la halle qui a été complètement restaurée.

Vous êtes le premier éditeur à vous lancer?

Oui. Maintenant on va voir si les autres suivent ! On a aussi été les premiers à faire du manga, à fairede la BD historique... Et tout le monde nous a suivis. Donc on est aussi les premiers à ouvrir une

http://www.mag2lyon.com/m-3019-%93la-bd-c-est-de-l-art-contemporain%94.html























galerie et on verra bien ce qui se passe. Le marché est relativement restreint. Des pages d’Hergé, quisont rarissimes, font des millions d’euros et des pages de Bilal des centaines de milliers d’euros, maisça reste exceptionnel. Le marché n’est pas gigantesque.

Qu’est-ce qui différencie ce lieu des autres galeries ?

Notre galerie est très classieuse. On a essayé de faire une mise en scène qualitative, en termes delumière, de présentation et d’encadrement. C’est un bel endroit très bien éclairé et respectant toutesles consignes muséales, alors qu’à Paris, ce sont surtout des bouquinistes qui vendent des pagesoriginales dans des pochettes en plastique.

Quisontvosconcurrents ?

Il y a quand même trois ou quatre très belles galeries, mais nous, on a voulu faire monter le niveau.Et puis on ne veut pas attendre les clients, du coup la galerie Glénat sera hors les murs à Angoulême,au salon du livre de Genève, au salon du dessin au palais Brongniart à Paris, à la Brafa à Bruxelles,etc. C’est la première fois qu’un éditeur présentera ces œuvres originales.

Quelpublic vous visez ?

II y a un certain nombre d’amateurs éclairés qui recherchent des belles pièces. Nous en avons déjàvendues quelques-unes. Mais le client moyen ne peut pas se permettre de mettre 2 000 euros dansune page de BD. Ce n’est pas accessible à tout le monde. C’est pour ça qu’on vend aussi du dessinde presse, du dessin de livres pour enfants ou de livres jeunesse, de manière à rendre l’accès auxoriginaux plus abordable.

Combien d’œuvres vous exposez ? Nous faisons le vernissage d’un nouvel auteur toutes les troissemaines. Puis ça tourne dans les différentes pièces, de manière à ce que chaque auteur restependant deux mois. L’objectif c’est que tous les genres soient représentés, de la BD d’humour à la BDfantastique. Nous donnons ainsi accès à la galerie à la plupart de nos auteurs.

Comment vous avez sélectionné lesauteurs ?

J’ai pris les meilleurs ! On ne peut pas ouvrir une galerie d’art BD sans avoir un ZEP, un Uderzo, unBilal ou un Druillet qui sont les artistes les plus recherchés aujourd’hui. Ce ne serait pas sérieux. Donc

































c’est aussi grâce à eux qu’on fait venir des gens qui découvrent ensuite autre chose. Bien sûr, si desplanches ne se vendent pas, je ne vais pas les laisser exposées toute la vie !

Vous exposez d’autres œuvres que les BD ?

Oui. En fait tout ce que nos auteurs créent nous intéresse. Donc on vend aussi des tapisseries deDruillet, des sculptures, des peintures... Dès qu’on a un auteur qui a un jardin secret, moi ça mepassionne de montrer que ces artistes contemporains sont capables de faire autre chose que despetits Mickey !

Combien d’argent avez-vous investi dans ce projet?

D’abord il y a l’investissement immobilier consistant à trouver un pasde-porte dans le quartier duhaut marais à Paris, qui est très prisé en ce moment. Puis il a fallu six mois de travaux pour aménagerle site, ce qui nous a coûté 400 000 euros. Et après il y a le financement du stock. Certaines œuvressont en dépôt et d’autres ont été achetées. Donc on a un joli stock dans les caves et les coffres-forts,qui est de plus d’un million d’euros!

Que représente le marché de la bande dessinée? Il n’existe pas de chiffres. Mais je dirais que c’estenviron une dizaine de millions d’euros par an. La galerie Glénat vise un million d’euros de chiffred’affaires. C’est une estimation car les ventes des plus belles pièces ne se réalisent pas dans lesgaleries. En fait 60 % des ventes se font aux enchères. Mais les collectionneurs achètent aux deux.

Comment les galeries peuvent leur faire concurrence?

C’est compliqué à suivre. Certaines galeries passent par les ventes aux en- chères pour écoulercertaines œuvres. Et d’autres achètent des œuvres aux enchères parce qu’ils pensent faire unebonne affaire. Et donc ils la revendent à la galerie ensuite! Le marché n’est pas vraiment organisé.Aujourd’hui tout est ouvert. On n’est pas dans la peinture flamande du XVe siècle!

Combien ça coûte une planche de bande dessinée?

La fourchette des prix va de 400 à 2000 euros pour des choses classiques et traditionnelles. Mais duUderzo par exemple, ça passe à 100 000euros,ZEP30 000euros... Et ça dépend aussi de ce qu’il y asur lemarché :en fonction du nombre d’œuvres disponibles, la cote monte. Quand ce sont des chosesrares, ce sont uniquement des collectionneurs qui se rachètent les œuvres.


































Quelle est la planche la plus chèredansvotregalerie ?

Il y a un dessin absolument extraordinaire de François Boucq, que nous appelons "L’escalier”.L’auteur s’est amusé un jour à dessiner un escalier qui grimpe, à la Escher, un artiste Hollandais quia fait des escaliers où finalement quand on arrive en haut on se retrouve en bas, parce que c’esttrès joué sur les fausses perspectives. Et puis son papier n’était pas assez grand donc il a rajouté unautre papier à côté, puis un autre et encore un autre... Et finalement il s’est installé par terre, tellementson dessin complètement foudevenaitgigantesque ! Son dessin est en vente à la galerie pour 100000euros.

La vente des planches est une nouvelle source de revenus pour lesauteurs ?

Oui. Les auteurs sont contents de pouvoir vendre leurs planches car ça améliore les fins de mois... Il ya des auteurs comme Bilal qui vivent beaucoup plus de la vente de leurs originaux que de leurs droitsd’auteur. Leur notoriété artistique est plus grande que leur notoriété de vente en librairie... Mais c’estvalable uniquement pour une poignée d’auteurs.

Les planches de bande dessinée sont un nouveau produit de spéculation ? Complètement !Lacouverture de Tintin en Amérique, qui s’est vendue un million d’euros avait été achetée, 10 ansavant, 300 000 euros par un autre collectionneur... Et probablement que cette œuvre, rarissime etmagnifique, fera encore dans dix ans une autre plus-value. C’est évident. Mais comme dans n’importequel art, ce n’est pas tout le monde qui bénéficie de cette cote grimpante. Et c’est aussi à nous,galeristes, de savoir faire monter la cote de nos auteurs.

Comment vous allez vous développer ?

À la galerie nous avons déjà passé une dizaine de commandes à différents auteurs. Par exemple ledessinateur belge Jean-François Charles, qui est en train de nous faire des toiles magnifiques, s’estdécouvert des talents de peintre à l’acrylique... C’est nouveau et ça permet aux collectionneurs d’êtrecertains d’avoir 100% de l’œuvre complète et de montrer des choses que personne ne connaît et quisont inédites. Et puis ça satisfait l’auteur de recevoir une commande.

La création de cette galerie c’était indispensable pour votre groupe ?

Non. J’ai fait ça uniquement parce que ça me plaît bien et que ça m’amuse. Je suis moi-mêmecollectionneur. Donc j’ai des collections très importantes soit de choses que j’ai achetéespersonnellement, soit de cadeaux que m’ont faits les auteurs. Et donc ça m’amuse d’aller dans ma



































galerie comme si j’étais chez moi et d’y voir des tas de choses que j’ai envie d’acheter. Le problèmequand on est collectionneur, c’est qu’il n’y a jamais assez de murs chez soi pour y placer les œuvres.Au moins ça me fait une surface d’exposition supplémentaire !

En fait cette galerie, c’est un peu votre jouet?

Je suis passionné autant de faire des livres et des albums de BD, que de voir les originaux oud’acheter des peintures, donc j’ai bien de la chance de faire un métier dans ce domaine- là. C’est unevraie satisfaction.

Vous auriez pu vous installer à Lyon ?

Quand le marché sera plus dynamique ou installé, on pourra imaginer d’autres galeries Glénat,comme on a eu des libraires un peu partout en France. Probablement que la première ville qui seraitchoisie après Pa- ris et Bruxelles, puisque c’est le berceau de la bande dessinée, sera Lyon. Je suisle neveu du peintre lyonnais André Cottavoz, décédé l’an dernier qui, avec Jean Fusaro et JacquesTru- phémus, incarne vraiment la peinture lyonnaise des années 1960. Donc je connais bien aussi lespeintres, les galeries et les ventes aux enchères à Lyon.

















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Date : 18/02/2014 Auteur : -

Yann Ferrandin s’installe rue de Seine à ParisArt Media Agency (AMA).

Le galeriste Yann Ferrandin, spécialisé en art tribal, quitte ses locaux de la rue Visconti pour le 33 ruede Seine à Paris, l’ancien espace de la galerie Downtown.

Yann Ferrandin a ouvert sa première galerie dédiée à l’art tribal en 1994. En 2007, il en ouvre unenouvelle, à son nom, à Saint-Germain-des-Près. Par ailleurs, il a participé à la dernière édition de laBrafa, qui se déroulait 25 janvier au 2 février à Bruxelles avec pour invité d’honneur le Musée royald’Afrique centrale de Tervuren.

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Date : 18/03/2014 Auteur : -

Entretien avec Jacques Billen, directeur de la Galerie Harmakhis àBruxelles

Événement incontournable du calendrier international du marché de l’art, l’édition 2014 de laTEFAF de Maastricht dévoile ses trésors au public du 14 au 23 mars. Jacques Billen, fondateuret directeur de la galerie d’archéologie Harmakhis basée à Bruxelles, partage son point de vued’exposant et d’expert lors d’un entretien accordé à Art Media Agency vendredi 14 mars, aulendemain de l’inauguration de la foire.La TEFAF vient tout juste de démarrer. Quelles sont vos premières impressions ?Pour l’instant, j’ai un avis assez positif. Mais la TEFAF est une institution, il n’y a pas de grandessurprises. On retrouve souvent les mêmes exposants d’une année sur l’autre, même si on note cetteannée la présence de nouveaux arrivants triés sur le volet.Avez-vous déjà eu des retours de la part des collectionneurs ?Il est encore un peu tôt pour se faire une idée précise. Le vernissage de la TEFAF est un événementtrès mondain. L’affluence est énorme. En fait, le vernissage est victime de son succès. Dansmon domaine, l’archéologie, on vend mieux à partir des deuxièmes et troisièmes jours, car lescollectionneurs veulent être à l’aise pour voir les objets et prendre le temps de la discussion.Selon vous, quelles sont les caractéristiques principales de la TEFAF ?Moi-même, je suis expert de la TEFAF depuis quinze ans et j’y expose depuis six. C’est dire si jeconnais l’événement. Ce qui caractérise cette grande et belle foire, c’est sa constance. Une valeursûre. Car il s’agit d’un événement unique dans le monde du marché de l’art, du fait du nombred’exposants de qualité qui y sont présents et grâce à la concentration de pièces d’exception. C’estpourquoi j’ai envie de dire que la TEFAF est la reine des foires…

http://www.artistikrezo.com/2014031815685/actualites/art/entretien-avec-jacques-billen-directeur-de-la-galerie-harmakhis-a-bruxelles.html
























Vous avez exposé récemment à la BRAFA de Bruxelles. Cela fait beaucoup de foires en peu detemps.Bruxelles est un carrefour d’exception pour les marchands d’art, de par sa situation géographique etson histoire. Mais la BRAFA doit se développer, grandir, s’améliorer dans certains secteurs. Toutela question est de savoir comment elle peut et doit se démarquer. L’idéal, déjà, serait de mettre dela distance entre la TEFAF et la BRAFA (ndlr : la BRAFA s’est déroulée à Bruxelles du 25 janvierau 2 février 2014). Il y a trop peu d’intervalle entre les deux événements. Et surtout, je dirais que laBRAFA manque d’audace.Comment définissez-vous le profil de votre clientèle pendant la TEFAF ?Il n’y a pas de profil type. Mais deux grandes tendances se dégagent : d’une part, les collectionneursspécifiques qui sont à la recherche d’objets précis pour compléter leur collection. Et d’autre part, ceuxqui réagissent au coup de cœur.Et vous-même, comment achetez-vous les objets ?Je n’achète mes objets que par goût et par passion. En fait, je n’achète pas dans l’objectif derépondre à une demande précise d’un collectionneur, par exemple. Car si vous trouvez un objet quisemble répondre aux critères, il y aura toujours un petit quelque chose qui ne convient pas. Il va êtretrop grand ou pas assez, pas de la bonne période ou de la bonne matière. Au final, c’est commequand on vous offre une cravate. Vous dites poliment « Merci », mais vous savez qu’elle ne vous plaîtpas et vous préférez en choisir une vous-même !Vous vendez aussi aux institutions ?Il est vrai que certains antiquaires ont bâti leur carrière grâce aux musées. Cela m’arrive aussi devendre aux institutions. Mais pour ma part, ce qui m’apporte une grande joie dans mon métier, c’est lebonheur de retrouver certains objets sur le marché, parfois des années après. Depuis que j’ai fondé lagalerie en 1988 au Sablon (ndlr : le quartier des antiquaires à Bruxelles), j’ai eu l’émotion de retrouverdes objets qui, par le passé, avaient été vendus par mon père.Quels sont les highlights que vous proposez pour cette édition de la TEFAF ?Il y a bien sûr cette superbe paire de claquoirs en ivoire décorés de têtes de la déesse Hathor, de lapériode Nouvel Empire et datant de la XVIIIe dynastie (ndlr : Egypte Antique, vers 1539-1292 avantJésus-Christ). Ou encore un fragment d’une clepsydre d’Alexandre le Grand, que l’on a pu identifiergrâce à un travail d’inventaire publié dans une revue belge d’égyptologie, le rapprochant de troisautres fragments conservés au British Museum, au Louvre et à Berlin.Avez-vous eu un coup de cœur parmi les objets que vous exposez à la TEFAF ?Oui, j’ai eu un véritable coup de cœur pour une statuette du Moyen Empire que j’ai vu chez unconfrère. En fait, je l’avais repérée dans un catalogue il y a vingt ans, mais j’avais raté la vente. Etlà, au moment des expertises, je suis tombé dessus ! Je ne la connaissais que par photographie surcatalogue. Là, en la voyant, je n’ai pas hésité deux secondes ! C’est la chance que nous avons lorsdes vettings, on peut découvrir des merveilles en avant-première.







































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Date : 03/04/2014 Auteur : Martine Robert et Vincent Charbonnier

Les métiers d’art affichent ce week-end leur modernitéJusqu'au 6 avril, se déroulent les Journées européennes des métiers d’art. Céramistes, ébénistes,verriers, modistes, les professionnels dévoilent leurs univers , leurs techniques et leurs dernièresinnovations. 5 000 événements sont organisés partout en France.

Logo des journées européennes - DR Le ministère de la Culture n’a eu de cesse ces derniers mois de démontrer que les artisans d’artconstituent un secteur d’excellence, et un atout pour le redressement productif du pays. Un mondefait de toutes petites entreprises, 38.000 au total, qui pèsent 8 milliards d’euros de chiffre d’affaires.Elles ont rendez-vous à Paris pour les Journées européennes des métiers d’art , qui se déroulentaujourd’hui et ce week-end douze ans après la première édition. Les artisans de 217 spécialités

http://www.lesechos.fr/economie-politique/regions/idf/0203419481999-les-metiers-d-art-affichent-ce-week-end-leur-modernite-662057.php












http://journeesdesmetiersdart.fr/




différentes vont par ailleurs tenter de démontrer au public leur capacité d’innovation à travers plusde 5.000 évènements en France dont 2 475 ateliers qui ouvrent leurs portes. Pour trouver la listedes événements organisés (596 en Ile de France, 245 en Paca, 112 en Pays de Loire) il suffit de serendre sur le site internet. Le président de l’Institut national des métiers d’art, Gérard Desquand, meten avant « l’apparition d’une nouvelle génération d’entrepreneurs-créateurs, de “designers-makers”,née avec les nouvelles technologies » , et soucieuse de s’exporter. Les métiers d’art multiplientles événements pour capter l’opinion du public. A l’automne dernier, ils ont investi le Grand Palais, à l’initiative des Ateliers d’art de France, dans le cadre d’un Salon baptisé Révélations. Ils sontactuellement en vedette à la Cité des sciences avec l’exposition « Entrez en matière », jusqu’au6 avril, et au Palais de Tokyo , avec « Period Room », dialogue entre plasticiens et artisans d’art,jusqu’au 21. La semaine dernière, de nombreux exposants du Pavillon des arts et du design auxTuileries ont mis en valeur la compétence de ces maîtres d’art, telle la galerie Jacques Lacoste. « Grâce aux industries du luxe et à la richesse de notre patrimoine, la France garde son leadership.Des collectionneurs américains préfèrent ainsi nous envoyer des pièces des années 1930-1960 àrestaurer plutôt que de le faire chez eux », souligne le responsable de la galerie.La galerie Carpenters, sur le créneau du « design art », a pour sa part décidé de s’adjoindre une petite équipe dédiée. « Nous faisons régulièrement appel aux artisans d’art mais leurs capacités de production sont saturéespar les industries du luxe. C’est pourquoi nous avons décidé d’en fédérer une quinzaine, au seind’une usine de 7.500 mètres carrés récemment rachetée au nord de Paris », souligne Julien Lombrail,cofondateur de la galerie. La moitié de ces artisans seront des jeunes fraîchement sortis d’écolesspécialisés, qui pourront mener leurs propres projets en parallèle, tout en bénéficiant de l’expériencede leurs aînés.

Ecoles et centres de recherche performantsDans ce défi de la transmission et de l’innovation, des institutions ont œuvré, telle la FondationBettencourt avec son prix de l’Intelligence de la main, ou la manufacture de Sèvres avec sa galerie duPalais Royal réservée aux céramiques contemporaines. « Après la France, nous allons promouvoirces savoir-faire à travers des foires d’art à l’étranger telle la Brafa à Bruxelles ou Wanted Design àNew York », souligne Bénédicte Rizzetto, du service commercial.

Des initiatives privées vont dans le même sens. La Maison Parisienne a organisé des expositions-ventes dans des lieux tels que le Plaza Athénée et le Studio Harcourt à Paris, l’Hôtel Faimont àMonaco, la Villa Empain à Bruxelles. « Ces métiers, fruit d’une tradition française depuis Colbert,bénéficient d’un vrai renouveau. Ils sont issus de nos écoles d’excellence (Boulle, Duperré,Camondo), de nos centres de recherche sur les arts du feu, sur le verre et les arts plastiques, etdu travail des galeries ou des maisons de vente aux enchères, qui ont installé un marché », noteFlorence Guillier-Bernard, de la Maison Parisienne. Cette dernière regrette toutefois l’absence d’unlieu permanent pour valoriser ces métiers d’art. Pourtant, l’homme d’affaires Alexandre Allard avaiteu l’ambition avec l’ex-ministre Renaud Donnedieu de Vabres de faire une telle vitrine à l’Hôtel de laMarine : son projet a été enterré...

A Lyon, Tassinari & Chatel du tissus Louis XV au design britannique







http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/revelations




http://www.palaisdetokyo.com/






http://carpentersworkshopgallery.com/











http://www.sevresciteceramique.fr/





http://www.maisonparisienne.fr/fr/













Atelier de la Croix Rousse de Tassinari & Chatel - DRSur le terrain, les professionnels des métiers d’art sont capables de faire le grand écart. Tassinari& Chatel a livré en fin d’année les tissus destinés à la réfection des sièges de la chambre de LouisXV au château de Versailles. Il aura fallu sept ans pour réaliser cette commande qui a nécessité dereprendre un motif de bouquet du tissu mural de la pièce aux dimensions du siège. Et près de dix-huitmois pour tisser ces quelques mètres d’étoffe sur les métiers à bras de l’atelier de la Croix-Rousse, leseul au monde à pouvoir produire ce brocard à vingt-quatre couleurs et fils d’or.L’atelier est égalementcapable de travailler pour les designers les plus modernes. La manufacture de soieries lyonnaisesdont l’histoire remonte au règne du Roi Soleil travaille aussi avec un artiste britannique installé à NewYork, Ryan McGinness, avec lequel elle va participer à une exposition itinérante sur l’artisanat d’artfrançais qui débutera à Paris en juin, avant de prendre la direction de la Suisse, puis des Etats-Unisen 2015.Propriété aujourd’hui du groupe Lelièvre, la société possède deux sites : l’un dans le quartierdes Canuts, l’autre plus récent avec une centaine de métiers électroniques à Panissières (Loire). « Laproduction annuelle de l’atelier de la Croix-Rousse tient sur les bras, observe son directeur BertrandDemailly, elle est de quelques dizaines de mètres ». Ses neuf métiers sont actionnés manuellementpar deux canuts qui tissent des velours de Gênes, des brochets, des brocards avec des fils d’or oud’argent, des tissus d’ameublement pour des châteaux, musées, hôtels de luxe, de riches particuliersou le tournage de films. « A Panissières, on fait également du très haut de gamme, sur mesure. Lesvolumes sont quasiment absents chez nous », souligne Bertrand Demailly. La société emploie 32personnes pour un chiffre d’affaires stable de 4 millions et une production annuelle de 80 000 m2. Lamanufacture est en relation avec des bureaux d’architecture intérieur et des designers en lien avecles clients américains, britanniques, émiratis et français. Ses tissus sont particulièrement prisés auxEtats-Unis où la référence est le style XVIIIe. Elle dispose d’un stock d’archives, d’une bibliothèquede dessins, de tissus et de fils sans équivalent qui lui permet de reproduire des dessins originaux duGrand Siècle.




























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Date : 04/04/2014 Auteur : Martine Robert

Les métiers d'art affichent leur modernité et leur capacité d'innovationLe 4, 5 et 6 avril, se déroulent les Journées européennes des métiers d'art.L'occasion de faire rayonner la création des 217 métiers référencés.

Les Broderies Lesage sont réputées auprès des créateurs de haute-couture. - Photo Sipa Le ministère de la Culture n'a eu de cesse ces derniers mois de démontrer que les artisans d'artconstituent un secteur d'excellence, et un atout pour le redressement productif du pays. Un mondefait de toutes petites entreprises, 38.000 au total, qui pèsent 8 milliards d'euros de chiffre d'affaires.Elles ont rendez-vous à Paris pour les Journées européennes des métiers d'art, qui se déroulentaujourd'hui et ce week-end. Les artisans de 217 spécialités différentes vont par ailleurs tenter dedémontrer au public leur capacité d'innovation à travers plus de 5.000 évènements en France.

Le président de l'Institut national des métiers d'art, Gérard Desquand, met en avant « l'apparitiond'une nouvelle génération d'entrepreneurs-créateurs, de "designers-makers", née avec les nouvellestechnologies », et soucieuse de s'exporter.

http://www.lesechos.fr/culture-loisirs/sorties/expo/0203405553352-les-metiers-d-art-affichent-leur-modernite-et-leur-capacite-d-innovation-662285.php




http://www.lesechos.fr/medias/2014/04/04/662285_0203420490464_web.jpg






http://www.lesechos.fr/finance-marches/vernimmen/definition_chiffre-d-affaires.html#xtor=SEC-3168









Les métiers d'art multiplient les événements pour capter l'opinion du public. A l'automne dernier, ilsont investi le Grand Palais, à l'initiative des Ateliers d'art de France, dans le cadre d'un Salon baptiséRévélations. Ils sont actuellement en vedette à la Cité des sciences avec l'exposition « Entrez enmatière », jusqu'au 6 avril, et au Palais de Tokyo, avec « Period Room », dialogue entre plasticienset artisans d'art, jusqu'au 21. La semaine dernière, de nombreux exposants du Pavillon des arts etdu design aux Tuileries ont mis en valeur la compétence de ces maîtres d'art, telle la galerie JacquesLacoste. « Grâce aux industries du luxe et à la richesse de notre patrimoine, la France garde sonleadership. Des collectionneurs américains préfèrent ainsi nous envoyer des pièces des années1930-1960 à restaurer plutôt que de le faire chez eux », souligne le responsable de la galerie.

La galerie Carpenters, sur le créneau du « design art », a pour sa part décidé de s'adjoindre unepetite équipe dédiée. « Nous faisons régulièrement appel aux artisans d'art mais leurs capacités deproduction sont saturées par les industries du luxe. C'est pourquoi nous avons décidé d'en fédérerune quinzaine, au sein d'une usine de 7.500 mètres carrés récemment rachetée au nord de Paris »,souligne Julien Lombrail, cofondateur de la galerie. La moitié de ces artisans seront des jeunesfraîchement sortis d'écoles spécialisés, qui pourront mener leurs propres projets en parallèle, tout enbénéficiant de l'expérience de leurs aînés.

Ecoles et centres de recherche performantsDans ce défi de la transmission et de l'innovation, des institutions ont oeuvré, telle la FondationBettencourt avec son prix de l'Intelligence de la main, ou la manufacture de Sèvres avec sa galerie duPalais Royal réservée aux céramiques contemporaines. « Après la France, nous allons promouvoirces savoir-faire à travers des foires d'art à l'étranger telle la Brafa à Bruxelles ou Wanted Design àNew York », souligne Bénédicte Rizzetto, du service commercial.

Des initiatives privées vont dans le même sens. La Maison Parisienne a organisé des expositions-ventes dans des lieux tels que le Plaza Athénée et le Studio Harcourt à Paris, l'Hôtel Faimont àMonaco, la Villa Empain à Bruxelles. « Ces métiers, fruit d'une tradition française depuis Colbert,bénéficient d'un vrai renouveau. Ils sont issus de nos écoles d'excellence (Boulle, Duperré,Camondo), de nos centres de recherche sur les arts du feu, sur le verre et les arts plastiques, etdu travail des galeries ou des maisons de vente aux enchères, qui ont installé un marché », noteFlorence Guillier-Bernard, de la Maison Parisienne. Cette dernière regrette toutefois l'absence d'unlieu permanent pour valoriser ces métiers d'art. Pourtant, l'homme d'affaires Alexandre Allard avaiteu l'ambition avec l'ex-ministre Renaud Donnedieu de Vabres de faire une telle vitrine à l'Hôtel de laMarine : son projet a été enterré...

































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Date : 11/04/2014 Auteur : Pierre Aimar

3 foires d'art à Bruxelles en juin 2014Du 4 au 8 juin, le quartier du Grand Sablon à Bruxelles accueillera trois foires : BRUNEAF (BRUsselsNon European Art Fair), pour sa 24e édition (art africain, océanien et indonésien) ; BAAF (BrusselsAncient Art Fair) pour sa 12e édition (art égyptien et grec antique) ; AAB (Asian Art in Brussels) poursa 2e édition (art asiatique : Chine, Japon, Inde, Himalaya, Asie du Sud et du Sud-est). Une centained’antiquaires internationaux se retrouvent ainsi à Bruxelles qui devient la destination et le rendez-vous incontournable pour tous les passionnés d'art, les curateurs de musées et les collectionneurs dumonde entier.

Brussels Non European Art Fair - BRUNEAF. Un ventnouveau souffle sur BRUNEAFPlus jeune, plus dynamique, plus exigeante, la célèbre foire bruxelloise s’affirme plus que jamaiscomme le rendez-vous incontournable des collectionneurs d’art africain, océanien et indonésien.BRUNEAF est l'association de galeristes la plus ancienne et la plus importante dédiée aux arts non-européens. Célébrant sa 24e édition, BRUNEAF attire à Bruxelles exposants et visiteurs du mondeentier.Avec à la tête de la foire un nouveau comité de direction, constitué de Didier Claes (président), MarcLeo Felix (secrétaire) et Patrick Mestdagh (vice-président et trésorier), et la création d’un comitéd’éthique et d’un comité d’experts, la foire, qui réunit près de 55 marchands internationaux, joue plusque jamais la carte de l’excellence, de l’authenticité et de la transparence. Brussels Ancient Art Fair - BAAF. Archéologie classique, égyptienne, proche-orientale eteuropéenne. 12e éditionSpécialisée dans les arts de l’Antiquité, la Brussels Ancient Art Fair (BAAF) concentre à Bruxellesun choix d’œuvres absolument unique, sans équivalent dans aucune autre foire. Tant par le nombred’objets que leur qualité.

http://www.arts-spectacles.com/3-foires-d-art-a-Bruxelles-en-juin-2014_a9719.html

























Les participants sont exclusivement des membres de l’International Association of Dealers in AncientArt (IADAA) ; ils suivent un code d’éthique strict concernant l’authenticité et la provenance des objetsqu’ils proposent.Antiquaires de très haut niveau, venus des Etats-Unis et de toute l’Europe, les participants de laBAAF exposent dans les plus grandes foires internationales : TEFAF, BRAFA, Masterpiece London,Frieze Masters, Kunst-Messe de Munich, Biennale de Paris… Asian Art In Brussels - AAB. Salon d'art asiatique : Chine, Japon, Inde, Himalaya, Asie du Sud et duSud-estCarrefour de la connaissance, de la diffusion et de la vente d'art asiatique, AAB aura lieu du 04 au 08juin dans le quartier du Sablon à Bruxelles, en même temps que deux autres salons et événementsculturels majeurs : Brussels Non European Art Fair (BRUNEAF) et Brussels Ancient Art Fair (BAAF).En 2014, AAB réunira 23 spécialistes internationaux des arts asiatiques qui nous feront découvrirleurs récentes acquisitions et ce, dans le cadre de galeries d’art situées dans le quartier du Sablon.AAB se réjouit d’accueillir des nouveaux exposants de qualité cette année.Un comité d’experts internationaux examinera les œuvres exposées et enregistrées auprès du « ArtLoss Register » afin d’assurer qualité, authenticité et provenance. Informations pratiquesDates : du mercredi 04 juin au dimanche 08 juin !Horaires :Mercredi 04/06 : 15h - 21hJeudi 05/06 : 11h - 19hVendredi 06/06 : 11h - 20hSamedi 07/06 : 11h - 19hDimanche 08/06 : 11h - 17h !Lieux :Foires : Galeries sur et autour de la Place du SablonExposition Masterpieces : Ancienne Nonciature, Sablon, BruxellesExposition Little-Master Cups. The Art of Miniature in Greek Black-Figure Vase Painting : GalerieAmélie H., Rue des Minimes 15, BruxellesConférences : Cercle de Lorraine & Musée des Instruments de Musique, Rue Montagne de la Cour 2,Bruxelles !Contacts :www.bruneaf.comwww.baaf.bewww.asianartinbrussels.com

































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