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Rapport annuel 2014 www.afnor.org

AFNOR : rapport d'activité 2014

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Page 1: AFNOR : rapport d'activité 2014

Rapport annuel

2014

www.afnor.org

Page 2: AFNOR : rapport d'activité 2014

04 AFNOR, source de confi ance depuis 1926

06 CHIFFRES CLÉS 2014

42 IMPLANTATIONS DU GROUPE

08 FAITS MARQUANTS 2014 Instances et gouvernance Représentation à l’international Affaires institutionnelles et coopération internationale Initiatives en faveur de la normalisation Nouvelles normes volontaires Nouvelles perspectives Diffusion des normes - AFNOR Éditions

Sommaire

36 RESPONSABLE ET DURABLE Les équipes Agir pour préserver l’environnement Contribuer à la qualité de vie professionnelle Renforcer l’ancrage territorial

22 INSTANCES DE GOUVERNANCE DE L’ASSOCIATION

Conseil d’administration Comité de coordination et de pilotage

de la normalisation (CCPN) Comité d’audit et d’évaluation (CAE) Comités stratégiques Membres adhérents

28 VIE DE L’ASSOCIATION Organisation juridique Comité exécutif

32 ACTIVITÉS DES FILIALES Certifi cation Formation & Conseil Réseau international

34 COÛTS ET RESSOURCESDE LA NORMALISATION ET COMPTES DE RÉSULTATS20 ACTEURS DE LA

NORMALISATION AFNOR Bureaux de normalisation sectoriels Experts Pouvoirs publics

Page 3: AFNOR : rapport d'activité 2014

3Rapport annuel 2014 { association AFNOR

ASSOCIATION AFNOR EN 2014

Claude Satinet, présidentOlivier Peyrat, directeur général

2014 a été une année importante pour le Système français de normalisation : l’intégration effective dans notre association des activités et des équipes de normalisation

électrotechnique, issues de l’Union Technique de l’Électricité, achève la mise en place du Décret de 2009. La continuité des travaux de normalisation a été assurée avec le concours et au bénéfice des acteurs économiques de cette filière, essentielle pour la compétitivité de la France.

Nous tenons d’abord à exprimer notre reconnaissance à tous les collaborateurs qui se sont mobilisés pour faire vivre ces règles du jeu collectif, mûries à la patience du consensus, que sont les normes volontaires. AFNOR demeure un organisme solide, jouant pleinement le rôle qui lui a été attribué, au service des intérêts économiques français, pour la promotion de la normalisation volontaire et plus généralement de la qualité.

Convaincus que les démarches collectives génèrent des bénéfices partagés, nous avons noué de nombreux partenariats pour faire connaître les évolutions des deux normes de management les plus utilisées dans le monde : ISO 9001 pour la qualité et ISO 14001 pour l’environnement. Plus de 4 500 professionnels ont ainsi participé à l’une des 110 manifestations organisées en France pour préparer l’arrivée des nouvelles versions à l’automne 2015.

Dans un autre domaine majeur, celui de l’énergie, de nouvelles normes volontaires ont été publiées pour partager des méthodes éprouvées d’audit énergétique. Elles viennent directement en appui de la réglementation et témoignent une nouvelle fois de la possibilité de complémentarité entre droit souple et droit dur.

Notre filiale de certification a eu une croissance importante en France dans le domaine des services avec la certification des opticiens et dans le domaine des produits avec les détecteurs de fumées certifiés NF, recommandés par les organisations de consommateurs.

Notre marque NF a aussi été l’objet d’une importante campagne de communication tout début 2015. Dans un contexte où la profusion des repères d’achats peut introduire la confusion chez les consommateurs, il était essentiel de reprendre la parole de manière forte en portant à la connaissance du plus grand nombre les valeurs de qualité et de fiabilité apportées par la certification NF. Cette démarche sera poursuivie en 2015.

Nos remerciements s’adressent enfin à tous les professionnels qui font la richesse du Système français de normalisation. 2014 a démontré une nouvelle fois leur mobilisation sans faille pour élaborer des normes volontaires, ces textes de référence qui, appréciés des consommateurs, facilitent les échanges socio-économiques.

Grâce à leur implication, le rôle de la France dans les instances internationales s’est maintenu à un niveau très élevé : la France est le 2e pays contributeur en Europe et dans le top 5 au niveau international. Qu’ils soient convaincus de notre détermination, de notre disponibilité et de notre professionnalisme pour continuer à les accompagner dans une compétition internationale toujours plus vive.

Nous vous invitons à la lecture de ce rapport annuel et à la découverte de toute la richesse des initiatives françaises en matière de normalisation.

Page 4: AFNOR : rapport d'activité 2014

AFNOR, source de confiance

ASSOCIATION DE LOI 1901 RECONNUE D’UTILITÉ PUBLIQUE

Normalisationvolontaire Services de documentations

et d’informations professionnelles et techniques fondées sur les normes

DEPUIS 1926

Page 5: AFNOR : rapport d'activité 2014

5Rapport annuel 2014 { association AFNOR

AFNOR, SOURCE DE CONFIANCE DEPUIS 1926

A FNOR est chargée d’une mission d’intérêt général fixée par le décret du 16 juin 2009 relatif à la normalisation pour :

• recenser les besoins en normalisation volontaire,• mobiliser les parties intéressées,• promouvoir les positions françaises, aux niveaux européen

et international,• organiser une consultation publique sur chaque projet

de norme française, européenne ou internationale et homologuer la version finale.

Cette mission comprend la publication et la vente des normes (solutions professionnelles d’accès aux textes et de veille), les affaires institutionnelles, la coopération internationale et l’animation des membres adhérents.

L’association porte des filiales de certification et de formation exerçant dans le monde entier. Elles contribuent à son objet social, directement par leurs activités et indirectement en contribuant au résultat de l’association.

AFNOR met en œuvre sa missionen s’appuyant sur 4 valeurs :

collectif, responsabilité,

confiance, qualité.

QU’EST-CE QU’UNE NORME VOLONTAIRE ? Une norme volontaire est un document de référence publié par AFNOR, élaboré à la demande et avec le concours actif des parties intéressées, fédérées de manière représentative (industriels, consommateurs, associations, syndicats, collectivités locales…). Co-construite de manière itérative, elle fournit des principes et des exigences pour une activité ou ses résultats. Les normes volontaires vivent : elles sont revues systématiquement et a minima tous les cinq ans. Les utilisateurs décident leur maintien, leur mise à jour ou leur annulation. Parfois confondues avec les normes juridiques émanant du corpus réglementaire, les normes sont d’application volontaire sauf celles que la réglementation rend obligatoires (1 % des cas).

Page 6: AFNOR : rapport d'activité 2014

6 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

INCOME STATEMENTS

Chiffres clés

2014

Page 7: AFNOR : rapport d'activité 2014

7Rapport annuel 2014 { association AFNOR

CHIFFRES CLÉS 2014

NORMES ET DOCUMENTS NORMATIFS EN 2014

2 063 enquêtes publiques

1 249normes révisées

1 790 normes retirées en 2014

756nouvelles normes publiées

90% : taux de satisfaction sur les normes

Normes publiées d’origine

internationale : 87%

* dont moins de 400 (1%) sont rendus d’application obligatoire par la réglementation

ECOSYSTÈME

20 000 experts

en normalisation

339experts formés

en 2014

1 900membres adhérents

5 395 inscrits au portail

Enseignants

33 614 documents*

SOLUTIONS D’INFORMATIONS PROFESSIONNELLES ET TECHNIQUES FONDÉES SUR LES NORMES

+ de 129 000 normes vendues

à l’unité

78 nouveaux livres/recueils

de normes

+ de 110 000 utilisateurs dans le monde de solutions

d’abonnement

+ de 34 000 appels et courriels traités98,7% : taux de réponse

Norm’ info

INTERNATIONAL

nouvelles responsabilités

obtenues en 2014 pour la France au sein

du CEN ou de l’ISO

18

2e contributeur au sein du CEN (Organisation

européenne de normalisation

regroupant 33 pays)

dans le Top 5 des contributeurs au sein de l’ISO (Organisation

internationale de normalisation regroupant

plus de 166 pays)

21 626 européens

8 539 français

3 449 internationaux

COMMISSIONS DE NORMALISATION EN 2014

* bureaux de normalisation sectoriels

992

51%animées par AFNORdont 25 % dans le domaine des électrotechnologies

49% animées

par les BNS*

151 réunions internationales en France

Page 8: AFNOR : rapport d'activité 2014

AFNOR ASSOCIATION IN 2013

8 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

Faitsmarquants

2014

Page 9: AFNOR : rapport d'activité 2014

Rapport sur la politique nationale de normalisation Lydie Évrard, déléguée interministérielle aux normes, a présenté son rapport Politique na-tionale de normalisation et stratégie pour la compétitivité de notre économie. Il présente une analyse détaillée du fonctionnement de la normalisation, remarquant notamment les très bonnes positions détenues à l’internatio-nal par AFNOR et les bureaux de normalisa-tion sectoriels ainsi que la forte implication de l’industrie dans les travaux. Il propose des évolutions avant tout centrées sur la recherche d’une contribution supplémentaire au pilotage stratégique de la normalisation et à la relation avec les plans gouvernementaux de développement de la compétitivité des entreprises et de la croissance de l’économie. AFNOR s’inscrit dans cette réflexion pour que les normes volontaires servent toujours plus les intérêts, en France et à l’international, de tous les acteurs socio-économiques du territoire.

Rencontres VIP pour les membres adhérentsEn 2014, les membres adhérents d’AFNOR ont pu échanger avec des orateurs presti-gieux lors de rencontres spéciales, tournées vers l’international. John Walter et Rob Steel, respectivement vice-président politique et se-crétaire général de l’ISO, Elena Santiago Cid (directrice du CEN et du CENELEC) et Betty Xu (experte européenne détachée en Chine pour la normalisation) ou enfin Joe Bathia (président de l’American National Standards Institute - ANSI) ont ainsi partagé leur vision de la normalisation avec les membres adhé-rents d’AFNOR. 2014 fut également marquée par la mise à disposition d’un logo « membre adhérent d’AFNOR » permettant aux orga-nismes membres d’afficher leur attachement aux valeurs de l’association.

9Rapport annuel 2014 { association AFNOR

1er janvier 2014 :

début du rapprochement

AFNOR UTE

FAITS MARQUANTS 2014

Instanceset gouvernance

Libre-échange : la normalisation au cœur du projet de traité transatlantique Le traité transatlantique, en cours de négo-ciation entre les États-Unis et l’Union euro-péenne, implique par ricochet les organismes de normalisation des deux continents. L’American National Standards Institute (ANSI) d’une part et les organismes euro-péens de normalisation : le CEN (multisecto-riel), le CENELEC (secteurs électronique-élec-trotechnique) et l’ETSI (télécommunications) d’autre part. Les discussions progressent pour sélectionner des secteurs pilotes qui pour-raient faire l’objet d’une coopération tech-nique approfondie. Parmi les points durs de négociation, sur lesquels les Européens sont attentifs : conserver, dans les futures relations bilatérales, le schéma selon lequel seules les normes européennes harmonisées donnent aux produits et services qui les respectent une présomption de conformité à la réglementa-tion européenne. Dans tous les cas, les négo-ciations devront conduire à une réciprocité en termes d’accès mutuel aux marchés.

RAPPROCHEMENT AFNOR-UTE Intégration des activités Depuis le 1er janvier 2014, les activités opé-rationnelles de l’UTE et les équipes asso-ciées (une quarantaine de personnes), ont été transférées au sein d’AFNOR, avec une mobilisation totale pour que ce changement soit transparent pour les professionnels impli-qués en normalisation. Ainsi AFNOR devient l’unique membre représentant la France dans les organisations de normalisation de la filière générale et de la filière des électrotechno- logies, aussi bien au niveau européen – CEN

Page 10: AFNOR : rapport d'activité 2014

10 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

près de

3 000 commentaires sur les projets de futures normes ISO 9001 et 14001

Représentationà l’international

et CENELEC – qu’au niveau international – ISO et IEC. AFNOR a ainsi accueilli, avec ses partenaires de la filière électrotechnique, la réunion du Bureau technique du CENELEC. À cette occasion, le drapeau du CENELEC a été installé dans les locaux d’AFNOR à Saint-Denis, en présence d’Elena Santiago Cid, directrice générale du CEN et du CENELEC. Les activités de normalisation se sont pour-suivies normalement : le nombre d’experts participant aux commissions de normalisa-tion a légèrement augmenté en 2014 (2 417 contre 2 375 en 2013) ainsi que le nombre de normes produites (538 contre 453 en 2013). Le site de vente en ligne UTE a été intégré à celui d’AFNOR en septembre 2014.

Changement dans les instances Jacques Munier (EDF) a été élu représentant de la normalisation électrotechnique au sein du conseil d’administration d’AFNOR. Patrick Bernard (Schneider Electric) a quant à lui été nommé président du Comité élec-trotechnique français (CEF). Il succède ainsi à Olivier Gourlay (EDF) qui occupait cette pré-sidence depuis 2008. Le CEF, aujourd’hui hé-bergé par AFNOR, regroupe toutes les orga-nisations concernées par la normalisation des électrotechnologies : fabricants, intégrateurs, opérateurs, installateurs, prestataires, exploi-tants, consommateurs, Pouvoirs publics. À la suite du départ d’Isabelle Heller qui assurait le secrétariat du CEF, Thierry Lainé (AFNOR, département électrotechnologies) assure l’intérim dans les instances européenne et internationale.

Olivier Peyrat reconduit à la fonction de vice-président finances de l’ISOElu une première fois en janvier 2013 au poste de vice-président finances de l’ISO, Olivier Peyrat confirme son implication et son influence dans la gouvernance de l’or-ganisation internationale, avec la confiance renouvelée, à l’unanimité, des 163 membres de l’ISO. Dans un contexte de montée en puissance des pays émergents et de fortes mutations de la normalisation internationale, la France maintient son rang parmi les 6 pays les plus influents de l’ISO.

Révision des normes ISO 9001 et 14001 : forte influence de la France dans les travaux internationaux Les projets de textes de l’ISO 9001 (mana-gement de la qualité) et ISO 14001 (mana-gement de l’environnement) versions 2015 ont été approuvés fin 2014. À l’occasion des enquêtes publiques réalisées en France, ouvertes à tous entre août et octobre 2014, AFNOR a recueilli plus de 2 000 commen-taires sur les projets de « Draft International Standard » ISO 9001 et plus de 800 pour l’ISO 14001. Un taux de participation excep-tionnel. Les commentaires des Français ont ainsi alimenté les débats internationaux sur les futures normes qui proposent de nouvelles thématiques tout en conservant des principes fondamentaux. Mobilisées dans la révision de la norme, les commissions de normalisation AFNOR vont continuer de peser dans les discussions et faire reconnaître la position des parties prenantes françaises (TPE, PME, industries, services…) jusqu’à la publication des normes révisées à la rentrée 2015.

FAITS MARQUANTS 2014

Page 11: AFNOR : rapport d'activité 2014

11Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

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Pêche maritime durable : un projet de norme internationale pour harmoniser les labelsLa France pilote l’élaboration d’une norme internationale pour définir un cadre commun à l’ensemble des labels de pêche durable. La future norme ISO 19565 sera publiée fin 2016. En accord avec les préconisations du Conseil économique, social et environne-mental, la France souhaite élargir le nombre de critères à prendre en compte : environne-mentaux (gestion adaptée de la ressource, minimisation de l’impact sur l’écosystème marin), économiques (optimisation de la ren-tabilité des entreprises de la filière) et sociaux (amélioration des conditions de travail et de sécurité).

Tuyaux en fonte pour le transport des eaux usées La France a remporté le secrétariat d’un groupe de travail chargé de réviser les normes harmonisées relatives aux tuyaux, raccords et accessoires en fonte et leurs assemblages. AFNOR assure la présidence et le secrétariat du comité technique et valorise ainsi au ni-veau européen les pratiques communes vali-dées en France.

Tests de croissance microbiologiques : des travaux français portés à l’internationalL’implication de la Direction générale de l’ali-mentation, et plus largement des profession-nels français, a permis le portage à l’inter-national de la norme volontaire de tests de croissance microbiologiques (NF V01-009), publiée en mai 2014. L’élaboration d’une norme internationale a été confiée à la France. Elle portera sur la croissance et la sur-vie de micro-bactéries.

E-réputation : AFNOR pilote les travaux internationauxLe comité technique « réputation en ligne » de l’Organisation internationale de normali-sation (ISO) a été créé en avril 2014 à l’initia-tive de la France. Il s’inscrit dans la lancée de la publication en 2013 de la norme française sur le traitement des avis en ligne de consom-mateurs. La future norme internationale sur le traitement des avis en ligne de consomma-teurs - ISO 20488 - est attendue pour 2016. D’autres projets touchant plus largement la réputation en ligne des organisations et des personnes sont également engagés.

France-Chine : signature d’un accord de coopération en normalisation Sous l’égide des Présidents chinois et fran-çais, Xi Jinping et François Hollande, AFNOR et l’AQSIQ/SAC (Administration générale de la supervision de la qualité et des services de quarantaine et d’inspection / Standardization Administration of China) ont signé mercredi 26 mars 2014 au Palais de l’Elysée un accord de coopération sur la normalisation dans les domaines clés que sont l’agroalimentaire, le ferroviaire, la e-santé et les villes intelligentes. Cet accord vise à renforcer les échanges et la coopération en matière de développement des normes. Cela permettra à l’AQSIQ/SAC et AFNOR de proposer conjointement de nou-velles normes internationales ou de faciliter la possible adoption par l’une des parties d’une norme déjà publiée par l’autre partie.

Page 12: AFNOR : rapport d'activité 2014

12 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

Normalisation et défense : AFNOR et le BNAE se positionnent au niveau européenL’Agence européenne de défense étend son périmètre de travail avec l’ouverture de quatre nouveaux domaines. AFNOR assurera le secrétariat du groupe de travail prochaine-ment créé en matière d’essais et d’évaluation. Le Bureau de normalisation de l’aéronautique et de l’espace est en charge du secrétariat du groupe de travail sur l’obsolescence. Les deux autres projets portent sur la purification et le traitement de l’eau (porté par la Pologne) et la certification (Allemagne). Chaque groupe de travail aura pour mission d’identifier les réfé-rentiels existants, les divergences et besoins en normalisation. Ils devront également pro-poser des recommandations pour harmoniser les pratiques en Europe.

Implication sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables Le groupe stratégique consultatif sur l’effica-cité énergétique et les énergies renouvelables de l’ISO (SAGE) a rendu en septembre 2014 ses conclusions mettant ainsi un terme à la mission qui lui avait été confiée en 2008. Un groupe de travail notamment composé d’AFNOR est, depuis, chargé d’étudier les re-commandations formulées. Il va notamment s’attacher à développer la coordination inter-nationale entre les acteurs majeurs concernés par ces enjeux tels que l’ISO ou l’IEC (Comité électrotechnique international).

Participation à un projet européen sur l’eauLa normalisation est un des volets du projet européen remporté par l’Office international de l’eau visant à faciliter et à valoriser l’achat public de solutions innovantes dans le secteur de l’eau. L’enjeu pour AFNOR est d’expliquer l’intérêt de positionner la normalisation le plus en amont possible des projets d’appels d’offres publics faisant appel à des solutions technologiques innovantes.

Nouvelle-Calédonie : AFNOR aide le gouvernement à définir un corpus normatif dans le secteur de la constructionPour faciliter les échanges économiques dans le secteur de la construction, le gou-vernement de Nouvelle-Calédonie a fait appel à AFNOR, en partenariat avec Standard Australia – l’agence normative du gouver-nement fédéral australien – afin de disposer d’une analyse comparative entre les normes françaises, australiennes, néo-zélandaises et internationales. Ce corpus normatif, attendu à l’horizon 2016, devra prendre en compte les spécificités des productions locales pour ne pas les exclure du marché et faciliter leur développement. Il assurera également aux consommateurs calédoniens une sécurité accrue vis-à-vis des matériaux, des produits utilisés ainsi que de l’ouvrage réalisé.

Implication pour le marché unique des servicesLa Commission européenne a donné man-dat pour envisager le développement de nouvelles normes européennes horizontales pour les services, dans le but de faciliter la compatibilité et de comparer les services four-nis par les prestataires dans différents états membres. Six organismes de normalisation, dont AFNOR, contribuent à ce processus de construction européenne répondant à l’ob-jectif de la directive Bolkenstein (2006/123/CE) pour libérer le potentiel de croissance inexploité du marché des services en Europe, supprimer des obstacles au commerce des services et encourager à développer une poli-tique de qualité des services.

Clôture du projet BRIDGIT ! Favoriser l’articulation entre la normalisation, la recherche et l’innovation était un objectif fort du projet BRIDGIT ! lancé en 2013 avec le soutien de la Commission européenne. Une dizaine d’organismes de normalisation natio-naux dont AFNOR ont présenté les résultats de ce projet fin octobre 2014, dont un kit de sensibilisation du monde de la recherche et des outils à destination des organismes de normalisation pour inclure le développement de documents normatifs dans les projets de recherche. É

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13Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

Depuis juillet 2014, le département affaires internationales d’AFNOR regroupe l’ensemble des activités liées aux relations institutionnelles et techniques. Huit personnes sont à pied d’œuvre pour développer l’influence française et servir l’intérêt des parties prenantes au niveau de l’ISO, de l’IEC, du CEN, du CENELEC, de leurs membres et de leurs partenaires.

Pour développer et mettre en œuvre des prestations en matière d’assis-tance technique et de développement, AFNOR a continué sa collabo-ration fructueuse avec l’ADETEF, dont les moyens sont maintenant regroupés au sein d’Expertise France, l’Agence pour la coopération technique internationale des ministères économiques et financiers et du développement durable. Ensemble, ils contribuent à élargir le champ d’action des projets internationaux aux secteurs de la métro-logie, de la normalisation, de l’accréditation et de l’évaluation de la conformité.

Un jumelage a été remporté par la France en Égypte. BSI (Royaume-Uni) et l’AENOR (Espagne) sont partenaires juniors de ce projet. L’objectif est de renforcer les capacités de l’Institut national de nor-malisation en termes de réglementations techniques, de normes et d’évaluation de la conformité.

L’année 2014 a également vu se poursuivre le jumelage en Azerbaïdjan, en partenariat avec BSI, pour développer un système de normalisation et de règlements techniques.

AFNOR et l’IANOR (Institut algérien de normalisation) ont signé une convention de coopération technique fin 2014, avec deux princi-paux objectifs : l’échange et le partage d’expérience sur les pratiques d’animation des systèmes algérien et français de normalisation. Les orientations définies portent notamment sur le fonctionnement du conseil national de normalisation, sur la participation des opérateurs économiques aux comités techniques nationaux, le développement de solutions de veille normatives. Cette signature fait suite à un accord établi en 2013 entre les deux organismes.

Affaires institutionnelleset coopération internationale

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Page 14: AFNOR : rapport d'activité 2014

14 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

Former à la normalisation volontaire les représentants des consommateurs Le comité Consommation d’AFNOR a initié, pour le compte de ses membres, un projet de formation au processus de normalisa-tion. Objectifs : aider les représentants de consommateurs à mieux comprendre com-ment participer à l’élaboration de normes volontaires aux niveaux français, européen et international.

Enseignement : poursuite des actions de sensibilisation et d’ouverture de l’accès aux normes volontairesLes collaborateurs AFNOR sont restés mobi-lisés en 2014 en intervenant à 120 occa-sions dans des enseignements partout en France, pour expliquer la réalité de l’utilisa-tion des normes volontaires dans le monde professionnel. Une trentaine d’enseignants du supérieur (sciences et techniques de l’ingénieur et éco-gestion) ont également été formés sur l’impact des normes volontaires et de la certi-fication dans l’industrie et dans les entreprises de service. Ce dispositif contribue à l’appro-priation de l’outil normatif par les actifs de demain, notamment grâce aux supports pédagogiques mis à disposition sur le portail Enseignants.Les conventions en place octroient aussi, depuis six ans, à des lycées techniques, pro-fessionnels, des IUT et des grandes écoles, un accès aux normes volontaires pour les étu-diants, à un coût très réduit pour l’établisse-ment, via le dispositif IUT, filières variées et lycées : Saga Web Éducation.

Un projet régional sur l’eau des piscines publiques AFNOR a mené à bien un travail collaboratif de 18 mois, initié en Languedoc-Roussillon avec le réseau Swelia, le pôle Eau et l’Agence régionale de l’innovation. Ce travail s’est concrétisé par un document réunissant des solutions opérationnelles pour limiter les risques observés à toutes les étapes de conception et d’exploitation des piscines publiques. Il pourra alimenter les réflexions normatives sur les piscines publiques au plan national, européen voire international.

Une étude sur la Silver économie sur les attentes de consommation des séniorsAFNOR a mené une étude pour connaître les attentes de consommation des séniors et de leurs aidants, avec le soutien de plu-sieurs partenaires dont l’Institut national de la consommation. Services d’assistance médicaux, financiers, de transports, qualité de l’information, alimentation et loisirs… les 1 145 réponses alimenteront la démarche prospective portée par le groupe stratégique AFNOR réunissant des experts de la silver économie. Quels sont les résultats atten-dus ? Élaborer des normes volontaires pour développer la filière et apporter des gages de confiance aux consommateurs. Par le jeu collectif de la normalisation, tous les acteurs socio-économiques développeront la complé-mentarité et l’interopérabilité de leurs offres respectives.

Initiatives en faveurde la normalisation

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Page 15: AFNOR : rapport d'activité 2014

15Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

Nouvellesnormes volontaires

Fabrication additive - Accord de coopération avec le QuébecLe Bureau de normalisation du Québec (BNQ) a été désigné par le Conseil canadien des normes pour représenter le Canada à l’ISO/TC 261 « Fabrication additive ». Marie-Claude Drouin, qui représentait le BNQ, Olivier Peyrat (AFNOR) et Philippe Contet (UNM) ont signé le 30 septembre un accord de coopération. Il vise principalement à pré-parer les versions françaises des normes ISO, à échanger des informations et à coordonner des positions à l’ISO/TC 261. Filière de la tomate : la normalisation pour aider les chercheurs AFNOR a apporté son savoir-faire au projet FLONUDEP, mené par l’Agence nationale de recherche, pour mettre au point un outil d’aide à la décision, diffusé aux profession-nels des filières de la tomate, sur la base d’une évaluation simultanée sur trois axes : l’environnement, la qualité nutritionnelle et les dimensions sociale et économique. Grâce à quatre ans de travail collaboratif et au consensus obtenu, les professionnels de la tomate (fraîche ou transformée) peuvent, grâce à ce document, mettre plus facilement en évidence des points critiques de la filière, évaluer leurs faiblesses et/ou marges de pro-gression sur les trois volets concernés.

AFNOR s’implique dans la plateforme nationale RSELa plateforme nationale d’actions globales pour la responsabilité sociétale des entre-prises, rattachée au Premier ministre via France Stratégie (ex-Commissariat général à la stratégie et à la prospective), a intégré AFNOR parmi les membres du pôle des insti-tutions publiques, comme suppléant de la CCI France. La personne convenue pour représen-ter AFNOR est le président de la commission de normalisation développement durable et responsabilité sociétale, Pierre Mazeau (EDF).

Audits énergétiques : des méthodes de référence en appui à la réglementationDe nouvelles normes volontaires, sur lesquelles la France a forte-ment influé, ont été publiées pour partager des méthodes d’audit énergétique éprouvées, avec des déclinaisons spécifiques pour les bâtiments, l’industrie et les transports. Elles viennent directement en appui à la réglementation en vigueur et sont citées dans les derniers textes législatifs définissant les modalités de réalisation d’un audit énergétique (obligatoire avant le 5 décembre 2015 pour les grandes entreprises).

Détection de noyades en piscines : une norme française portée à l’internationalFruit de l’innovation de la société Poséidon et du concours des professionnels du secteur, la norme française relative aux sys-tèmes de vision par ordinateur pour la détection de noyades en piscines publiques délivre les exigences de sécurité et méthodes d’essais. Publiée en août 2014, elle sera la base d’une future norme internationale.

Esthétique, spas et thalasso : trois normes très attenduesLes professionnels du bien-être ont apprécié, en 2014, les publica-tions de trois normes volontaires réalisées grâce à leur forte implica-tion. Toutes ont été créées pour structurer leurs marchés respectifs et valoriser les meilleures pratiques. La norme XP X50-831 définit les actes réalisables par un(e) esthéticien(ne) et les locaux profes-sionnels où les soins sont prodigués. Elle délivre aussi des exigences d’accueil, de qualité de service, de compétences, de sécurité et d’hygiène. Pour les spas, qui rencontrent un succès croissant, la norme NF X50-843 apporte aux consommateurs des critères de choix sur les soins, les produits délivrés et les compétences du personnel. Enfin, la norme volontaire XP X50-844 définit pour la première fois ce qu’est un centre de thalassothérapie et propose des exigences sur la presta-tion de services afin d’améliorer et d’harmoniser les pratiques en matière d’hygiène, de soins et d’équipements.

Page 16: AFNOR : rapport d'activité 2014

16 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

Gestion des actifs logiciels et cloud computing : publication d’un guide innovant La gestion des actifs logiciels (Software Asset Management - SAM) est essentielle pour les organisations qui désirent gérer efficacement le cycle de vie de leurs licences. Élaboré par les acteurs français du secteur, un guide fran-çais dote les organisations de bonnes pra-tiques pour la mise en place d’une démarche efficace, adaptée à un environnement cloud computing déjà en place.

Équipements électriques et électrotechniques : faciliter les déclarations environnementalesLes professionnels du secteur électrique, électronique et de génie climatique se sont mobilisés pour définir des méthodes harmoni-sées afin de proposer des données environne-mentales fiables, transparentes, comparables et vérifiées. La norme XP C08-100-1 délivre l’ensemble des indicateurs environnemen-taux et le format de déclaration nécessaire à leur restitution sous forme de profil envi-ronnemental. C’est une réponse aux attentes d’acheteurs et prescripteurs du secteur du bâ-timent : la disponibilité et la qualité des infor-mations environnementales de constituants du bâtiment sont devenues essentielles.

Gestion des actifs : nouvelles normes internationalesTrois normes internationales sur la gestion des actifs ont été publiées en janvier 2014. ISO 55000, ISO 55001 et ISO 55002 délivrent des bonnes pratiques pour déployer, au sein de toute organisation, une démarche de gestion des actifs, immatériels et matériels. L’Institut français de l’asset management industriel et d’infrastructures (IFRAMI) s’est engagé à sensibiliser les entreprises sur les bénéfices générés par l’utilisation de ces normes volontaires.

Organismes handi-accueillants : nouvelle version de la norme Outil de référence pour les organisations qui souhaitent mettre en place une politique handicap et améliorer l’intégration des personnes handicapées, la norme NF X50-783 s’est renforcée. Grâce aux uti-lisateurs, elle a été révisée pour proposer des solutions simplifiées, adaptées et rendre les recommandations plus concrètes et facilement applicables.

Accessibilité des ERP : bonnes pratiques pour la signalétique et l’évacuation Réalisé sur la proposition du Syndicat national de l’enseigne et de la signalétique (Synafel) et avec le concours actif de 28 organisa-tions, le référentiel BP P96-104 regroupe solutions techniques et conseils pratiques pour réaliser une signalétique adaptée à tous les handicaps dans les ERP (établissements recevant du public). Publiée également en 2014, la nouvelle version du guide BP P96-10 aidera quant à elle à mettre en place des systèmes d’alarmes et de bali-sage pertinents pour orienter les personnes en situation de handicap lors d’une évacuation d’ERP.

Services à la personne : une norme en phase avec les pratiques du secteurLes professionnels des services à la personne ont révisé la norme fran-çaise NF X50-056, pour coller aux évolutions sectorielles et législatives apparues depuis sa première publication 2008. Un cadre éthique fort, une place centrale donnée à l’usager et une performance accrue de l’organisation constituent les grandes orientations de cette révision de fond. Les nouvelles dispositions permettent d’inscrire les équipes et les pratiques professionnelles dans un processus d’amélioration continue de la qualité.

Management de l’innovation : premier document français Pour une organisation, créer un produit, un service ou imaginer un procédé innovant n’est pas toujours évident. Conçu comme un véri-table guide, le fascicule de documentation FD X50-271 accompagne les organisations pour mener à bien des projets d’innovation en sui-vant les étapes clés du processus. Il favorise la créativité et la gestion de l’innovation.

Management des risques : plusieurs nouvelles solutions normativesLe fascicule AFNOR (FD X50-259) délivre une méthode pour mettre en œuvre un plan de continuité d’activité afin d’anticiper les divers événements à risque et rétablir la situation. Pour les organisations dési-reuses de mettre en œuvre un management des risques selon la norme ISO 31000, un guide international (ISO/TR 31004) est désormais à leur disposition pour décrypter et appliquer les concepts de la norme ISO.

Page 17: AFNOR : rapport d'activité 2014

17Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

Nouvelles perspectives

Des critèresde qualité,de sécurité et d’informations apportent de la confiance aux consommateurs

Facture électronique Améliorer l’interopérabilité des factures élec-troniques est une nécessité : elles seront obli-gatoires pour les marchés publics en 2017, puis en 2020 pour les PME et les TPE. AFNOR contribue activement aux travaux engagés au niveau européen. Des critères communs doivent être définis sur le contenu de la fac-ture (sémantique), le format ou le langage uti-lisé (syntaxe) et la méthode de transmission.

Énergie : de nouvelles initiativesLe Comité stratégique « utilisation rationnelle de l’énergie » a initié des travaux pour mieux définir ce qu’est un plan de comptage de l’énergie et les enjeux d’économies d’énergie associés. De nombreuses enquêtes publiques ont aussi enrichi les textes créés pour faciliter les démarches de performance énergétique des organisations. Parmi les sujets : l’utilisa-tion des indicateurs de performance éner-gétique, le calcul des économies d’énergie, les méthodes d’audit et de certification de systèmes de management de l’énergie, les processus de mesure et de vérification de la performance énergétique d’un organisme…

Réactivation de la commission « évaluation des marques »À la suite de la création du comité internatio-nal sur l’évaluation des marques proposée par la Chine, la commission française a été réac-tivée et une délégation française a participé à la première réunion à Pékin fin septembre. Le programme de travail est en cours de défini-tion : la Chine a annoncé avoir développé une vingtaine de normes nationales et compte bien les valoriser dans le cadre de l’ISO.

Cigarette électronique : AFNOR au cœur de la vape AFNOR a constitué, en 2014, une commis-sion de normalisation dédiée à la cigarette électronique et aux e-liquides, suite à la sol-licitation de l’Institut national de la consom-mation. Près de 60 organisations (fabricants, consommateurs, laboratoires d’essais, dis-tributeurs, autorités) ont été réunies pour définir des critères de qualité, de sécurité et d’informations à apporter aux consomma-teurs. Ces normes volontaires, publiées en avril 2015, seront aussi à la base de projets à l’échelle européenne, dans la perspective d’une transposition en France d’une directive sur les produits du tabac et ses dérivés. La France a d’ailleurs demandé la mise en place du nouveau comité technique (CEN/TC 437) et en a obtenu le pilotage.

Protection des données personnelles et de la vie privéeAFNOR assure le secrétariat et la présidence d’un projet européen visant à définir des normes volontaires sur le management des données personnelles et de la vie privée. Les futures normes seront destinées aux indus-tries de sécurité, fabricants des outils connec-tés et fournisseurs de produits de sécurité en quête de bonnes pratiques partagées à intégrer dès la conception des produits. Les premières réunions de travail débuteront en 2015.

Page 18: AFNOR : rapport d'activité 2014

18 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

FAITS MARQUANTS 2014

Bonnes pratiques de nettoyage et de désinfection dans les élevagesAFNOR a initié des travaux, en réponse à la demande de la direction générale de l’Ali-mentation, pour que soient définies collecti-vement des bonnes pratiques pour nettoyer et désinfecter un élevage d’animaux de rente suite à un épisode infectieux. Pourquoi ? L’approche transversale de la normalisation va permettre de dépasser les approches sec-torielles existantes pour définir des bonnes pratiques communes à toutes les espèces. Des modalités de contrôle de l’efficacité du nettoyage et de la désinfection seront aussi définies. L’idée est de combler un manque d’encadrement des actions menées.

Management de la sécurité du trafic routierUne commission de normalisation française a été créée pour participer activement aux travaux internationaux menés par l’ISO sur le management de la sécurité du trafic routier (ISO/TC 241). Les normes qui verront le jour faciliteront les échanges, en dépassant les référentiels privés existants. Elles fourniront des repères partagés pour tous les acteurs mobilisés par ce sujet de sécurité publique.

Accessibilité : cap sur la conception universelleDans le cadre du mandat européen pour inté-grer l’approche de la conception pour tous dans les initiatives de normalisation perti-nentes, un groupe de travail « Design for all » a été créé. AFNOR en est une partie prenante. L’objectif est de s’accorder, au niveau euro-péen, sur la manière de prendre en compte l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap et les personnes âgées, selon les principes de la conception pour tous, dans la création, le développement et la production des produits et des services.

Parcs éoliens offshore : définir un langage commun AFNOR a pris en route le train lancé au niveau international, pour valoriser l’expertise fran-çaise en activités portuaires et maritimes liées au cycle de vie des parcs éoliens offshore : techniques d’installation, d’entretien et de démantèlement de parcs éoliens en mer, d’utilisation des équipements portuaires et maritimes, de logistique spécifique à l’envi-ronnement marin, etc. L’enjeu est de faciliter les échanges entre les nombreux acteurs d’un projet avec la définition d’un langage com-mun utile dans des marchés d’installation, d’opération et de maintenance des champs éoliens en mer.

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19Rapport annuel 2014 { association AFNOR

plus de

2 millions de consultations de normes

FAITS MARQUANTS 2014

Record pour la consultation des normes La barre des deux millions de normes consul-tées par nos utilisateurs a été franchie cette année. Saga Web emporte la mise avec 1,3 million de normes consultées. Le format HTML, qui permet une navigation aisée dans le document, participe à cette progression et s’inscrit plus que jamais comme un mode d’accès à la norme utile et à favoriser.

Un guichet unique pour toutes les normes électriques En avril 2014, la boutique AFNOR Éditions est devenue la seule interface de vente en ligne des normes relatives à l’électrotechno-logie. Le rapprochement avec UTE, opéré en janvier 2014, a permis de centraliser l’accès aux normes et donc de faciliter leur diffu-sion. Cette nouvelle rubrique connaît un suc-cès grandissant et se positionne désormais comme la plus visitée.

La modernisation des solutions d’accès aux textes et de veille Dans le cadre de la modernisation de ses solutions numériques d’accès aux textes et de veille, AFNOR Éditions a souhaité rem-placer le service Intranormes, accessible uniquement par l’intranet de l’abonné, par la solution Webport, accessible par internet. Plus d’une année d’accompagnement a été nécessaire pour permettre aux clients de maî-triser ce nouvel univers plus riche en fonction-nalités, plus ergonomique et qui fait l’objet d’évolutions constantes. 99% des abonnés Intranormes ont ainsi adhéré à la démarche. Après 10 années de bons et loyaux services, Intranormes tire donc sa révérence. Longue vie à Webport.

Diffusion des normes AFNOR Éditions

De nouveaux modèles au service de la diffusion des normes Aux côtés des méthodes traditionnelles de promotion des normes, AFNOR Éditions déve-loppe des partenariats sur mesure pour per-mettre au plus grand nombre d’entreprises d’utiliser les normes les plus pertinentes dans leurs secteurs d’activité. À cette fin, des relations se sont tissées avec les principaux représentants des acteurs économiques qui ont permis de valoriser l’accès aux normes selon des conditions totalement spécifiques. En collaboration et coordination avec AFNOR Normalisation, des partenariats ont déjà été entrepris avec l’Union de normalisation de la mécanique (UNM), l’Association française de l’éclairage (AFE), le Groupement des entre-prises et des professionnels des hydrocar-bures et des énergies connexes (GEP-AFTP) et d’autres sont en cours de réalisation.

Une année éditoriale marquée par Le Guide de la gestion des processus Traduit de l’anglais, Le Guide de la gestion des processus est un ouvrage d’origine amé-ricaine, véritable bible de la gestion des pro-cessus au niveau international. Quelques chiffres : 662 pages, 150 illustrations, 6 mois de traduction, de corrections et de mise en pages. L’investissement du « Club des Pilotes de processus », aux côtés des équipes édi-toriales et de fabrication d’AFNOR Éditions, a permis la réalisation d’un ouvrage de ré-férence. Il s’inscrit au cœur de la démarche qualité et la nouvelle version à venir de la norme ISO 9001 ne fait que réaffirmer cette importance.

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20 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

Acteurs de lanormalisation

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21Rapport annuel 2014 { association AFNOR

ACTEURS DE LA NORMALISATION

AFNORAFNOR, en tant qu’animateur central de la normalisation en France, recense les besoins en normalisation et mobilise les parties intéressées.Elle promeut les positions françaises aux niveaux européen et international. Elle organise une consultation publique en français sur chaque projet de norme française, européenne ou internationale ; homologue la version finale et l’intègre au catalogue national.

AFNOR organise et coordonne les activi-tés du Système français de normalisation, lesquelles comprennent notamment les bureaux de normalisation sectoriels (BNS), qui sont agréés par le ministre chargé de l’Industrie.

L’élaboration des normes est assurée par les bureaux de normalisation sectoriels (BNS) par délégation d’AFNOR et par AFNOR directement, dans les domaines communs à un grand nombre de sec-teurs ou dans les secteurs pour lesquels il n’existe pas de BNS agréés :• Agroalimentaire, santé et action

sociale• Construction et cycle de l’eau• Génie industriel et environnement• Services, management et

consommation• Transport, énergie et communication• Électrotechnologies (depuis le

1er janvier 2014).

Les bureaux de normalisation sectoriels22 BNS animent des commissions de normalisation et préparent les projets de normes françaises qu’AFNOR soumet à enquête publique, ainsi que les contri-butions et positions françaises portées dans les instances européennes et inter-nationales. Certains assurent également, par délégation d’AFNOR, l’animation de comités techniques dans ces mêmes instances.

Les représentants des parties prenantes : les experts en normalisationProvenant de tous les secteurs écono-miques et sociaux, les représentants des parties prenantes (entreprises, organisa-tions professionnelles, administrations et collectivités territoriales, associations de consommateurs et de protection de l’en-vironnement…) constituent la base même du Système français de normalisation. Ils apportent compétences et expertises qui, pour chaque sujet, assurent la qualité de la norme. Ils fournissent le contenu technique des documents et leur mise à jour. Ils contribuent fortement à promou-voir de nouveaux sujets ou de nouveaux documents, en exprimant les besoins de leur secteur. Ils composent les délégations françaises, participant ainsi aux travaux européens et internationaux.

Les Pouvoirs publicsSuivant les cas, les Pouvoirs publics inter-viennent dans les commissions de norma-lisation soit en tant qu’autorité réglemen-taire soit en tant qu’organisme technique agissant pour promouvoir les politiques publiques. Les Pouvoirs publics peuvent s’appuyer sur la normalisation volontaire pour demander aux acteurs des marchés de bâtir les meilleures réponses opération-nelles aux exigences publiques. Une délé-guée interministérielle aux normes, placée sous l’autorité du ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, anime un groupe interministériel des normes (GIN) composé de responsables ministériels aux normes. Le GIN propose au ministre chargé de l’Industrie, les orientations de la politique française des normes. Ce groupe vérifie notamment la cohérence des pro-jets en cours d’élaboration avec les objec-tifs de la réglementation.

BNA Bureau de normalisation de l’automobileBNAAH Bureau de normalisation des activités aquatiques et hyperbares BN Acier Bureau de normalisation de l’acierBNAE Bureau de normalisation de l’aéronautique et de l’espaceBN Ferti Bureau de normalisation de la fertilisationBNBA Bureau de normalisation du bois et de l’ameublementBNCM Bureau de normalisation de la construction métalliqueBNC Bureau de normalisation de la céramiqueBNEN Bureau de normalisation d’équipements nucléairesBNF Bureau de normalisation ferroviaireBNG Bureau de normalisation du gazBNHBJO Bureau de normalisation de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerieBNIB Bureau de normalisation de l’industrie du bétonBNIF Bureau de normalisation des industries de la fonderieBNITH Bureau de normalisation de l’industrie textile et de l’habillementBNLH Bureau de normalisation des liants hydrauliquesBN Pétrole Bureau de normalisation du pétroleBNPP Bureau de normalisation des plastiques et de la plasturgieBNTEC Bureau de normalisation des techniques et des équipementsde la construction du bâtimentBNTRA Bureau de normalisation des transports, des routes et de leurs aménagementsCFONB Comité français d’organisation et de normalisation bancaires(Xavier Mendiboure a été nommé secrétaire général en mai 2014)

UNM Union de normalisation de la mécanique

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22 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

STAKEHOLDERS

Instances de gouvernance de l’association

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23Rapport annuel 2014 { association AFNOR

INSTANCES DE GOUVERNANCE DE L’ASSOCIATION

The Chairman called

five Board

meetings in 2013

A ssociation de loi 1901, AFNOR est administrée par un Conseil d’administration de 30 membres au plus, répartis de manière

à assurer une représentation large et équilibrée des différentes parties intéressées : • représentants directs ou indirects des entreprises (dont les PME et les

entreprises artisanales) et de secteurs variés de l’économie, • représentants des consommateurs, des partenaires sociaux, des collectivités

locales, et depuis 2011, des organisations non gouvernementales agréées, • représentants des ministères, • représentants élus du personnel AFNOR.

La déléguée interministérielle aux normes participe aux séances du Conseil d’administration et y exerce les fonctions de commissaire du gouvernement.

Conseild’administration

Le président a réuni le conseil

4 fois en 2014,

avec 75% de taux de présence effective de ses membreset 85% de présents ou représentés

L’intégration des activités de normalisation électrotechnique et le suivi de la mise en œuvre des accords signés fin 2013 ont fait l’objet d’une attention particulière du Conseil en 2014

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24 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

INSTANCES DE GOUVERNANCE DE L’ASSOCIATION

Les membres du Conseil d’administration AFNORau 31/12/2014

Président

Claude Satinet

Président d’honneur

François Ailleret

Président d’honneur

Philippe Boulin

Président d’honneur

Henri Martre

Vice-président

Henry Halna du Fretay

Vice-président

Dominique Hoestlandt

Trésorière

Sophie Huberson

Président du CCPN

Claude Breining

Entreprises

A2 Consulting

Jacques Schramm

AIMCC (Association des industries de matériaux, produits, composants et équipements pour la construction)

Marc Lebrun

Air Liquide

Hervé Barthélemy

ANIA (Association nationale des industries alimentaires)

Gérard Boivin

APCMA (Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat)

Gérard Bobier

CAPEB (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment)

Henry Halna du Fretay

CCFA (Comité des constructeurs français d’automobiles)

Igor Demay

CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment)

Carole Le Gall

EDFJacques Munier

FIEEC (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication)

Claude Breining

GDF SUEZ (ENGIE)Jacques Dubost

GIFAS (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales)

Catherine Giudicelli

INERIS (Institut national de l’environnement industriel et des risques)

Raymond Cointe

ORANGEPhilippe Lucas

SNELAC (Syndicat national des espaces de loisirs, d’attractions et culturels)

Sophie Huberson

TOTALDenis Deutsch

Consommateurs désignés par le Conseil national de la consommation

ADEIC (Association de défense, d’éducation et d’information du consommateur)

Patrick Mercier

ALLDC (Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs)

Ludivine Coly-Dufourt

CNAFC (Confédération nationale des associations familiales catholiques)

Thierry Dastarac

Partenaires sociaux

CFE-CGC* Dominique Le Page

Collectivités territorialesnon pourvu

Organisations non gouvernementales agréées

Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme

André-Jean Guérin

Ministères

Écologie, développement durable, énergie

Viviane Apied

Économie, industrie et numérique Stanislas Martin

Travail, emploi et formation professionnelle

Valérie Delahaye-Guillocheau

Défense Guy Bommelaer

Collaborateurs AFNOR

François Boucher

Fabrice Césari

Assistent de droit au Conseil d’administration

Déléguée interministérielle aux normes

Lydie Évrard

Contrôleur général Albert-Patrice Peirano

Président du Comité d’audit et d’évaluation

François Falconnet

Direction générale d’AFNOR Olivier Peyrat

* CFE-CGC : Confédération française de l’encadrement - Confédération générale des cadres.

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25Rapport annuel 2014 { association AFNOR

COMITÉ DE COORDINATION ET DE PILOTAGE DE LA NORMALISATION (CCPN) AU 31/12/2014

Mis en place en septembre 2010, le CCPN est chargé de préparer la Stratégie française de normalisation, de définir les objectifs et les priorités générales des comités stratégiques et de s’assurer de leur cohérence avec les politiques nationales, euro-péennes et internationales. Il établit les positions françaises dans les ins-tances européennes et internatio-nales de normalisation. Plusieurs catégories d’acteurs sont concer-nées : entreprises, consommateurs, syndicats de salariés, collectivités territoriales… Ils sont nommés pour trois ans renouvelables une fois.

Entreprises

Claude Breining, Schneider Electric, proposé par le Medef, président du CCPN

Olivier Dubuisson, Orange

Jean Félix, SYNTEC

Franck Gambelli, UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie), proposé par la CGPME

Henry Halna du Fretay, CAPEB (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment), proposé par l’Union professionnelle des artisans (UPA), suppléant du président du CCPN

Consommateurs

Étienne Defrance, AFOC (Association force ouvrière consommateur)

Ludivine Coly-Dufourt, Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs

Syndicats de salariés

Jean-Marc Longueville, CFE-CGC

ONG agréées

André-Jean Guérin, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme

Collectivités territoriales

Bernard Bézard, SNDGT (Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales)

Ministères

Viviane Apied, Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie

Jacques Teyssier d’Orfeuil, Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

Opérateurs de la normalisation

Gilles Bernardeau, Bureau de normalisation de l’industrie du béton (BNIB)

Gilles Chopard-Guillaumot, Bureau de normalisation ferroviaire (BNF)

Philippe Contet, Union de normalisation de la mécanique (UNM)

Thierry Crignou, AFNOR Normalisation

L’ensemble des présidents des comités stratégiques (CoS)

voir page 27

COMITÉ D’AUDIT ET D’ÉVALUATION (CAE) Le rôle du Comité d’audit et d’éva-luation est d’organiser l’évaluation des bureaux de normalisation sec-toriels en vue de la délivrance par le ministère chargé de l’Industrie d’un agrément pour une durée maximale de trois ans. Les évaluations sont réa- lisées selon la norme NF X50-088, publiée en 2009, qui définit un réfé-rentiel pour l’activité des bureaux de normalisation. Il contrôle également la conformité et l’efficacité de l’acti-vité d’orientation et de coordination dans les travaux de normalisation d’AFNOR ainsi que son activité ana-logue à celle d’un bureau de nor-malisation. Cette mission du CAE est réalisée dans le cadre du décret n° 2009-697 du 16 juin 2009.

MEMBRES AU 31/12/2014

Président nommé pour 5 ans en 2010 : François Falconnet

Président de l’ISO/TC34 Agroalimentaire – ancien président du Comité d’audit du COFRAC (Comité français d’accréditation)

Patrick Schwartzmann

Pierre Loisier

Danielle Koplewicz

Philippe Berthon

Les membres du CAE ont présenté leur démission avec effet au 31 dé-cembre 2014.

INSTANCES DE GOUVERNANCE DE L’ASSOCIATION

Comités auprès du Conseil d’administration agissant par délégation

Page 26: AFNOR : rapport d'activité 2014

26 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

INSTANCES DE GOUVERNANCE DE L’ASSOCIATION

Comités auprès du Conseil d’administration avec un rôle consultatif au 31/12/2014

Comités auprèsdu CCPN

LES COMITÉS STRATÉGIQUES (CoS) Ils assurent la gestion collective des acti-vités de normalisation. Ils ont pour mis-sion d’accompagner l’expression de la stratégie française de normalisation en identifiant et évaluant les besoins en nor-malisation. Ils réunissent les principaux décideurs d’un secteur économique. Chaque CoS est composé d’un pré-sident élu pour trois ans renouvelables, de membres représentant de manière équilibrée des acteurs significatifs dans le périmètre d’intervention et d’opérateurs du Système français de normalisation (AFNOR et bureaux de normalisation sec-toriels). Le CCPN a clarifié l’organisation du système de normalisation autour de trois types de structures : les commissions de normalisation (CN), les comités straté-giques (CoS) et le CCPN. Pour assurer la cohérence, des groupes de coordination peuvent être établis à tous les niveaux.

L’ensemble des présidences a été renou-velé au 1er janvier 2015.

Comité financier

16 membres maximum, présidé par le président d’AFNOR, Claude Satinet.

Comité d’éthique

Présidé par un administrateur, Dominique Hoestlandt, il est composé de 5 à 7 membres nommés par le Conseil d’administration. Il est ouvert à des membres extérieurs au Conseil d’administration (CA).

Comité consommation

Présidé par Ludivine Coly-Dufourt, Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs, administrateur représentant les consommateurs, nommée par le CA, le Comité consommation est composé de 16 membres maximum.

Comités de concertation

9 à 16 membres nommés par le CA.Deux comités existent à ce jour :

• Artisanat, présidé par Gérard Bobier Président de la CMA (Chambre de métiers et de l’artisanat) d’Indre-et-Loire, membre du bureau de l’APCMA (Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat) et vice-président de SBS (Small Business Standards).

• Collectivités territoriales, présidé par Jean Auroux Ancien ministre, président d’honneur de la Fédération des villes moyennes.

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27Rapport annuel 2014 { association AFNOR

INSTANCES DE GOUVERNANCE DE L’ASSOCIATION

1 900 adhérents

Membres adhérents de l’association AFNOR

Plus que jamais le réseau des membres adhérents apporte à l’association AFNOR force et diver-sité. Tant par leur nombre

(1 900), leur poids économique en France, que par la variété des sec-teurs qu’ils représentent. Moments d’échanges privilégiés avec les rencontres thématiques, bonnes pratiques avec le club des coordon-nateurs normalisation de grandes entreprises, veille informatique et thématique avec la newsletter men-suelle Les Exclusives… les membres adhérents bénéficient tout au long de l’année d’informations exclu-sives sur l’actualité normative et réglementaire mais également de conditions tarifaires avantageuses. Partages et échanges d’informa-tions, de bonnes pratiques, de re-tours d’expériences sont au cœur de ce réseau influant dans le domaine normatif. Toujours à l’écoute des membres adhérents, de leur activité ou contexte professionnel, l’équipe Relations adhérents facilite mises en relations, recherches d’informa-tions, réponses personnalisées… au sein d’AFNOR, tout en développant de nouveaux services répondant aux besoins des membres.

Comités stratégiques,

leurs présidents et vice-

présidents au 01/01/2015

Agroalimentaire Gérard Boivin, président, ANIA (Association nationale des industries alimentaires) / Jean-Louis Porry, ministère de l’Agriculture, jusqu’au 31/12/2014

Gérard Mathieu, vice-président, CGAAER/CEMAFROID (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux/Centre d’expertise de la chaîne du froid)

Biens de consommation, sports et loisirs

Sophie Huberson, présidente, SNELAC (Syndicat National des Espaces de Loisirs, d’Attractions et Culturels) / Catherine Trachtenberg, FIFAS, jusqu’au 31/12/2014

Stéphane Jock, vice-président, Décathlon

Construction et urbanisme Philippe Estingoy, président, AQC (Agence Qualité Construction) / François Pélegrin, UNSFA, jusqu’au 31/12/2014

Electrotechnologies Patrick Bernard, président, Schneider Electric, Jean-Yves Goblot, vice-président, Acome (nomination en cours de Hervé Rochereau, EDF)

Environnement et responsabilité sociétale

Vincent Laflèche, président, BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), Bruno Costes, vice-président, AIRBUS SAS

Gaz Dominique Kaczmarek, président, GDF SUEZ (ENGIE)

Grand cycle de l’eau Christophe Bonnin, président, Veolia Eau

Information et communication numérique

Yves Le Querrec, président, La Banque Postale / Philippe Courqueux, CORA, jusqu’au 31/12/2014

Ingénierie industrielle, biens d’équipement et matériaux

Philippe Canteau, président, SNECMA

Management et services Xavier Quérat-Hément, président, groupe La Poste

Pétrole Francis d’Auriac, président, TOTAL Raffinage (nomination en cours de Pascal Manuelli, TOTAL)

Santé et action sociale Michel Ballereau, président, Le Noble Age / Björn Fahlgren, APHP, jusqu’au 31/12/2014

Santé et sécurité au travail Valérie Delahaye-Guillocheau, présidente, directrice des finances au Secrétariat général des ministères chargés des affaires sociales (nomination en cours d’Olivier Toche, direction générale du Travail)

Transport et logistique Florence Castel, présidente, Advancity - Pôle de compétitivité, Ville et Mobilité Durables / Jean-Bernard Kovarik, MEDDTL jusqu’au 31/12/2014

Utilisation rationnelle de l’énergie

Jean-Jacques Marchais, président, Schneider Electric, Romain Cailleton, vice-président, MEDDTL (ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement)

Page 28: AFNOR : rapport d'activité 2014

28 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

V ie de

l’association

Page 29: AFNOR : rapport d'activité 2014

29Rapport annuel 2014 { association AFNOR

Comité exécutif au 31/12/2014

AFNOR Développement (SASU)

Coordination• Communication• Gestion des compétences

et des expertises• Marketing• Recherche & Développement• Représentations régionales

(13 agences)• Réseau international

AFNOR Certification (SASU) Certification & Évaluation

AFNOR Compétences (SASU) Formation & Conseil

AFNOR International (SASU) Certification, Évaluation, Formation

AFNORassociation loi 1901

reconnue d’utilité publique

Normalisation

Services de documentations et d’informations

professionnelles et techniques

Adhésion

CoordinationAchats •

Finance •Informatique •

Juridique •Qualité •

Ressources humaines •Services généraux •

100% 100%

100%

100%

VIE DE L’ASSOCIATION

Olivier Peyrat Directeur général

Sophie Marain Secrétaire générale

Vincent Gillet Secrétaire général adjoint

Alain Costes Directeur des activités de normalisation

Isabelle Rimbert Directrice adjointe des activités de normalisation

Isabelle Sitbon Directrice des activités d’éditions

Franck Lebeugle Directeur des activités de certification

Pascal Prévost Directeur des activités de formation & conseil

Myriam Augereau-Landais Directrice des activités à l’international

Laurence Breton-Kueny Directrice des ressources humaines

Jean-Philippe Suzanna Directeur financier

Organisation juridique au 31/12/2014

Franck Lebeugle succède à Florence Méaux Franck Lebeugle a pris en novembre dernier la direction des activités de certification du groupe AFNOR en France. Il succède à Florence Méaux, nommée en Conseil des ministres, déléguée pour la rénovation de l’encadrement dirigeant de l’État.Né en 1974, ancien élève de l’École Polytechnique et diplômé de l’École nationale supérieure des télécommunications, Franck Lebeugle consacre la première partie de sa carrière, entre 1999 et 2007, à la normalisation et au déploiement des réseaux mobiles 3G au sein du groupe Orange.En 2007, il rejoint le Conseil supérieur de l’audiovisuel où il évoluera jusqu’en 2014, pour notamment contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la stratégie de développement numérique, en tant que directeur des technologies.

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30 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

VIE DE L’ASSOCIATION

67 personnalités ont reçu le prix « Or Normes » depuis 2009

+ de

100 organismes

et entreprises sont réunis dans les

clubs de bonnes pratiques

EFQMLa mobilisation du groupe AFNOR, représen-tant de l’EFQM en France, de ses partenaires, évaluateurs et clients porte ses fruits : de plus en plus d’entreprises françaises adoptent ce modèle pour guider leur quête d’excellence de management. Le dynamisme des clubs de bonnes pratiques régionaux en témoigne : ils réunissent plus de 100 organismes et entreprises. Pour le grand Sud (Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées), le club a fêté ses 5 ans d’existence, grâce au dynamisme du Centre national d’études spatiales (CNES). En Rhône-Alpes, sous la houlette des Aéroports de Lyon, dans l’Ouest à l’initiative du groupe La Poste et dans l’Est, avec le pilotage d’EDF et du Syndicat des eaux et de l’assainisse-ment, ces clubs réunissent des entreprises pour partager leurs bonnes pratiques et tissent un réseau national d’acteurs engagés.2014 a été une année marquée également par la distinction, au niveau européen, de la performance des démarches de La Poste Branche Services Colis Courrier et de Grundfoss (fabricant de pompes), à qui le prix « Global Assessment » R4E a été délivré. Enfin, plus européen que jamais, le catalogue de formation EFQM s’est étoffé en 2014 de deux modules (Journey To Excellence et Leader For Excellence).

Transformation du Réseau normalisation et francophonie (RNF) Le Réseau normalisation et francophonie (RNF) s’est doté d’une structure juridique for-melle dont le siège est établi à Québec : l’as-sociation RNF. Forte de 80 membres présents dans 27 pays situés en Europe, Afrique et en Amérique du Nord, l’association vient succé-der au RNF mis en place en 2007 par AFNOR, le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), le Conseil canadien des normes (CCN) et l’Ins-titut pour la francophonie et le développe-ment durable (IFDD). L’association se mobi-lise pour renforcer la capacité des organismes nationaux de normalisation (ONN) et des autres acteurs de l’infrastructure qualité, qui s’appuient sur les normes volontaires comme outils de développement.

AFNOR à travers la France en 2014Les 13 délégations régionales du groupe AFNOR ont mené tambour battant leur mission d’information sur la vie des normes volontaires, au premier rang desquelles l’ISO 9001 et l’ISO 14001. De Nancy à Toulouse, de Rennes à Marseille, chacune a fait connaître les évolutions attendues pour répondre, très souvent avec l’appui de nom-breux acteurs socio-économiques régionaux, aux questions des organismes publics et pri-vés. 4 500 professionnels ont ainsi pris part à l’une des 110 rencontres organisées.Les projets collectifs se sont multipliés, pour apporter des éclairages novateurs sur des enjeux essentiels, comme en Aquitaine, où la démarche québécoise en santé et qua-lité de vie au travail est expérimentée pour la première fois en France. Face aux enjeux prégnants comme l’efficacité énergétique, soutenue par la réglementation, les équipes ont contribué à des projets d’accompa-gnement collectifs dont le cœur de l’action était la norme ISO 50001. Ce fut le cas en Alsace, PACA, Haute-Normandie, Rhône-Alpes, Franche-Comté, Nord Pas-de-Calais et Limousin notamment. Autre exemple, en développement durable cette fois-ci : des entreprises très diversifiées (en région Centre et Rhône-Alpes) ou évoluant dans une filière spécifique (agroalimentaire et viti-cole en Languedoc-Roussillon et PACA) ont été accompagnées pour apprivoiser les outils normatifs les plus efficaces. Sur des théma-tiques stratégiques, comme valoriser le duo gagnant propriété intellectuelle et normalisa-tion, des actions ont été également menées, par exemple en Midi-Pyrénées.

Cérémonie « Or Normes »Onze personnalités ont reçu le prix « Or Normes », le 24 juin 2014, au Pavillon de l’eau à l’occasion de la cinquième édition de cette cérémonie. Chaque année, à l’issue de l’Assemblée générale d’AFNOR, la cérémonie « Or Normes » met à l’honneur celles et ceux qui donnent de leur énergie, pour contribuer au rayonnement du groupe AFNOR. Cette 5e édition a été marquée par la récompense d’un des partenaires chinois du groupe, Sheng Fei, secrétaire général du CCAA, l’organisme de certification et d’accréditation de Chine. La communauté « Or Normes » compte désor-mais 67 personnes de tout horizon.

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31Rapport annuel 2014 { association AFNOR

VIE DE L’ASSOCIATION

15 000 tweets

9 500 articles presse

696 actions marketing

Politique qualité

En 2014, le groupe AFNOR a fait évaluer la qualité de son accueil, téléphonique et phy-sique, par un cabinet externe tant au niveau du siège social qu’au niveau de ses déléga-tions régionales. Les résultats sont très satis-faisants dans les deux cas. Pour l’accueil télé-phonique, 98% des personnes reconnaissent l’amabilité et la disponibilité des interlocu-teurs AFNOR. Ils trouvent des réponses à leurs questions pour 93% d’entre eux. Concernant l’accueil physique, la satisfaction est globale, avec quelques pistes d’amélioration identi-fiées notamment au niveau de l’attente. Un réaménagement de l’accueil des bâtiments de Saint-Denis est prévu courant 2015.

Infrastructures informatiques

La couverture wifi du centre de réunion AFNOR a été largement augmentée et la pro-cédure de connexion simplifiée, répondant ainsi à de fréquentes demandes de la part des 40 000 visiteurs. Le groupe AFNOR s’est par ailleurs doté d’un système de visioconférence tant à Saint-Denis qu’à Lyon. En matière de projets, la mise en place de la « fédération des annuaires » visant à accéder avec un identifiant unique aux comités ISO, DIN et AFNOR a abouti début 2015.En 2014, la sécurité du système d’information a mobilisé toute l’entreprise : sensibilisation sur la gestion des mots de passe, sécurisation des flottes mobiles…

Activités juridiques

L’année 2014 a été marquée par le terme de plusieurs contentieux, tous en faveur d’AFNOR. Ces résultats sont d’autant plus satisfaisants qu’ils résultent souvent de lon-gues années de procédure (notamment en matière immobilière). Par ailleurs, le souci permanent de défendre les marques d’AFNOR ont conduit à engager 66 nouveaux dossiers d’usages abusifs de la marque de certification NF.Enfin, l’accompagnement juridique fut constant sur les principaux projets de développement : création de l’offre AFNOR Énergies, soutien aux acheteurs pour les principaux appels d’offres, etc.

Trophées de la qualité de l’accueil et de la relation aux usagers Le groupe AFNOR a renouvelé son baromètre pour permettre aux villes et communautés de communes de plus de 5 000 habitants d’éva-luer la perception réelle qu’ont leurs usagers de la qualité de l’accueil des services munici-paux. 170 d’entre elles ont ainsi été évaluées selon des critères très stricts issus principale-ment du référentiel de certification Qualiville. Ont été distingués, à l’occasion des Trophées AFNOR « Qualité - Accueil & Relations Usagers », les villes d’Ambarès-et-Lagrave (Gironde), Besançon (Doubs), Breuillet (Essonne), Changé (Mayenne), Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), Craponne (Rhône), Dole (Jura), La-Roche-sur-Yon (Vendée), La Madeleine (Nord), Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), Mérignac (Gironde), Montivilliers (Seine-Maritime), Nice (Alpes-Maritimes), Nieul-sur-Mer (Charente-Maritime), Pamiers (Ariège), Périgueux (Dordogne), Ploërmel (Morbihan), Vélizy-Villacoublay (Yvelines), Vertou (Loire-Atlantique), Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault), le Conseil général du Pas-de-Calais et l’EPCI Caux Vallée de Seine.

Communication externe Pédagogie, recherche de nouveaux contribu-teurs, accès facilité à la bonne information sur tous les champs d’expression du groupe AFNOR, dans toutes ses formes, ont guidé les actions de communication 2014. Depuis 5 ans déjà, le groupe a engagé une nouvelle forme de relations avec ses publics au travers des réseaux sociaux. Linkedin et Viadeo comptent près de 12 000 contacts directs avec l’actualité d’AFNOR ; les com-munautés, dont celle sur la qualité créée il y a peu, intéresse plus de 15 000 personnes. Cherchant à susciter le dialogue sur ses thé-matiques et à répondre aux questions de tous les publics, AFNOR a aussi diffusé près de 15 000 messages sur Twitter. Les vidéos de sa chaîne YouTube sont vues plus de 2 000 fois par mois. La presse reste un élément clé de l’information et ce sont près de 9 500 articles qui ont été publiés dans l’année. À noter que la presse en ligne représente 2/3 des paru-tions. 696 actions de marketing opérationnel ont été menées, 430 manifestations organi-sées, une vingtaine d’études réalisées.

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32 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

Certification Les activités de certification s’inscrivent toujours plus dans un cadre concurrentiel très vif aux plans français, européen et international. Pour continuer de soutenir le développement des acteurs socio-économiques de toutes tailles, une quarantaine de nouvelles prestations ont vu le jour. Les organismes évalués ou certifiés bénéficient d’un nouvel espace client sur internet. Cet outil leur permet de disposer rapidement de toutes les informations et documents relatifs à leur certification : agenda, rapport d’audit et kit de communication notamment.

En 2014, la certification de système (management des organisa-tions), connue sous la marque AFAQ, conserve une importance consi-dérable dans la composition des activités. Les certifications combinées QSE (qualité sécurité environnement) ont, par exemple, connu une progression de 15%. Les certifications sectorielles (agroalimentaire, ferroviaire et aéronautique) restent structurantes pour les entreprises, en étant des soutiens décisifs pour se développer.

Dans un contexte réglementaire propice, la certification ISO 50001 (management de l’énergie) a connu elle aussi un fort déploiement en 2014. Trois ans après sa création, elle apporte de réels bénéfices éco-nomiques, organisationnels et d’image. Les conclusions d’une étude révèlent que l’ISO 50001 aide à mettre en oeuvre, de façon opération-nelle, la stratégie énergétique d’un organisme et apporte un support méthodologique efficace pour atteindre les objectifs fixés.

À noter également, le lancement d’une nouvelle activité de qua-lification d’entreprises pour la conduite d’audit énergétique. L’évaluation des démarches de responsabilité sociétale continue son essor. Les têtes de pont de filières sont de plus en plus prescrip-trices pour inciter leurs membres à s’engager : c’est le cas pour les entreprises du paysage, le BTP, l’agriculture et la viticulture, ainsi que les agences de communication.

Une nouvelle fois, la certification NF a convaincu de plus en plus de distributeurs et de fabricants. Les détecteurs avertisseurs autonomes de fumées en sont un exemple : plus de 250 produits certifiés NF étaient à disposition de tous les consommateurs, dès fin 2014, pour équiper leurs logements.

Toutes ces activités sont passées en revue par le Comité de surveillance et d’amélioration, refondé en 2014. Réuni trois fois par an, il est en charge de la surveillance de l’impartialité des audits, des décisions de certification et contribue à l’amélioration des processus. 147 actions ont été engagées depuis 2014, dont 78% clôturées début 2015.

Une campagne de publicité sur la certification NFPour se démarquer du foisonnement de signes distinctifs apparaissant sur les produits et faire connaître les valeurs d’une certification rigoureuse, la certification NF a repris la parole au travers d’une campagne publicitaire d’envergure. Sous la signature « NF, la sérénité certifiée », spots TV, annonces dans la presse économique et professionnelle, internet, ont en trois semaines généré plus de 350 millions de contacts. Le site internet dédié à la certification NF, remis au goût du jour, a vu son trafic multiplié par trois. La notoriété de la certification NF a dépassé les 80%.

Expertises et compétences extérieures Après 20 ans passés au sein de notre groupe, Gilles Gueugnot, responsable du DGECE (Département Gestion des expertises et des compétences extérieures) a décidé de faire valoir ses droits à la retraite fin octobre 2014. C’est Arnaud Lacroix qui lui succède. Il était jusque-là responsable du pôle Services clients/grands comptes, au sein d’AFNOR Certification dans les domaines de l’énergie, la construction, l’industrie, la santé et le médico-social, et également auditeur ICA.

Activitésdes filiales

VIE DE L’ASSOCIATION

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33Rapport annuel 2014 { association AFNOR

9 nouvelles

implantations à l’international

Formation & ConseilLes activités de formation et conseil du groupe AFNOR possèdent toujours la capacité de se réinventer et de réagir très rapidement aux demandes du marché : elles ont pour vocation de donner confiance aux professionnels qui souhaitent comprendre et s’approprier la réglementation, les normes et techniques pour renforcer leurs performances, au service de leur organisation.

Elles ont ainsi proposé très rapidement, dans le courant de l’année 2014, des formats variés de formation aux DIS ISO 9001 et 14001 version 2015, offrant ainsi à des publics experts les moyens de mettre à jour leurs connaissances auprès des meilleures sources. Les auditeurs ont été parmi les premiers bénéficiaires.

Plus de 800 stagiaires supplémentaires ont été accueillis en 2014, notamment pour bénéficier d’informations de qualité sur les évolutions des normes ISO 9001 et ISO 14001.

L’année 2014 a également été marquée par une profonde réforme de la formation professionnelle, vis-à-vis de laquelle une offre certifiante et diplômante a été créée spécifiquement.

2014 marque également l’envol des formations destinées aux experts techniques. Initiée en 2013, cette nouvelle offre s’étoffe – 180 produits de formation – notamment avec les formations réglementaires obligatoires et séduit de plus en plus de professionnels. La thématique énergie poursuit elle aussi, sa croissance, en inter comme en intra-entreprise, avec les formations sur l’ISO 50001, la performance énergétique et l’audit énergétique. Une gamme de produits qui compte désormais 70 formations.

Le centre de formation de Lyon a multiplié par deux son nombre de stagiaires avec plus d’un demi-millier de personnes formées en 2014.

Une nouvelle plateforme d’accueil client a été mise en place sur le second semestre 2014 permettant une prise en charge plus rapide et immédiate de nos clients, avec une meilleure qualité de réponse.

Les Clubs Parcours Croisés ont publié leur premier ouvrage collectif « Capital Confiance et Performance Durable... à qui confier les clés ? » et travaillent désormais sur la « Création de valeur de la fonction QSE ».

La très grande satisfaction de nos clients, au cœur de notre stratégie de fidélisation, est au rendez-vous, avec plus de 57% de stagiaires inter très satisfaits, une croissance de 12 points en 5 ans d’efforts ininterrompus.

VIE DE L’ASSOCIATION

Réseau international2014 marque une étape importante du dé-ploiement de l’activité internationale – cer-tification, évaluation, formation – du groupe AFNOR. Le réseau s’est enrichi de 9 nouvelles implantations : Brésil, Mexique, Espagne, Pologne, Portugal, Madagascar, Australie, Nouvelle-Calédonie / Polynésie, Bolivie.

Un quart des effectifs du groupe et plus de 50% des auditeurs travaillent aujourd’hui à l’international. Près de 12 000 certificats (+ 13% par rapport à 2013) sont ainsi émis hors de France. À noter au sein du réseau, l’obtention de nouvelles accréditations notamment sur l’huile de palme (RSPO Roundtable on Sustainable Palm Oil), l’IECQ (pour la certification de fourniture de compo-sants électroniques et de matériaux associés).

23% de croissance ont été réalisés en 2014, principalement grâce à nos activités en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et en Tunisie.

Les activités de formation ont connu un bel essor. Au-delà des formations en présentiels, de nouveaux programmes de e-learning ont vu le jour au Royaume-Uni, sur l’énergie des déchets et la biomasse notamment.

En 2014, un diagnostic relatif à l’organisation de l’international au sein du groupe a été ré-alisé. Une nouvelle organisation a été mise en place début 2015, regroupant dans une même direction l’ensemble des collaborateurs travaillant depuis la France pour le réseau in-ternational. Sous la responsabilité de Myriam Augereau-Landais, ce sont 10 personnes qui concourent au développement du réseau.

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34 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

VIE DE L’ASSOCIATION

Coûts et ressources de la normalisation

Projet collectif au service de tous les acteurs socio-économiques, les activités de normalisa-tion sont financées selon des sources précises.

Les activités d’orientation et de coor-dination du Système français de norma-lisation assurées par AFNOR relèvent d’un financement de l’État (subvention) qui fait l’objet d’une convention annuelle et d’un contrat d’objectifs signé pour 2011 à 2015.

Les activités d’opérateur de normali-sation (élaboration des normes, secréta-riat de comités techniques…) relèvent de modalités de financement propres à cha-cun des opérateurs (Bureaux de normali-sation sectoriels ou AFNOR) qui rendent publiques les conditions financières de participation aux travaux qu’ils animent. Le temps passé par les professionnels de tous secteurs contribuant à la normalisa-tion sur les sujets retenus ou proposés par les commissions de normalisation (ana-lyse de documents de travail, commen-taires, propositions, participations à des réunions) auquel s’ajoutent les frais de déplacements aux réunions en France et à l’étranger, représentent la plus grande part des coûts du processus de normali-sation. Les conditions financières de par-ticipation aux travaux animés par AFNOR sont publiques et accessibles sur son site internet.

Les activités d’orientation, de coor-dination et d’animation des travaux de normalisation sont incluses dans le budget de l’Association AFNOR. Son équilibre est en particulier assuré par les cotisations d’adhésion à l’Asso-ciation ainsi que par la contribution des filiales d’AFNOR (certification, formation, international).

AFFECTATIONS DES RESSOURCES DE LA NORMALISATION EN FRANCE

1. Modalités spécifiques pour le domaine des électrotechnologies.2. Rémunération calculée en fonction du produit des ventes de normes et de la part dans l’activité normative globale. Modalités spécifiques pour le domaine des électrotechnologies.3. Les activités d’opérateur de normalisation des Bureaux de normalisation sectoriels (élaboration des normes, secrétariat de comités techniques…) relèvent de modalités de financement propres à chacun.

Orientation et coordination du système• Pilotage et stratégie• Affaires européennes et internationales• Évaluation et coordination des besoins• Organisation des enquêtes publiques• Homologation et publication

des normes

Élaboration de normes et de documents de références par AFNOR

Élaboration de normes et de documents de références par les bureaux de normalisation sectoriels

Subvention de l’État

Contrats de normalisation1

Rémunération élaboration de normes2

Ressources propres3

Adhésion

Ressources propres (contrats, adhésion...)3

Rémunération élaboration de normes2

AFNOR

BNS

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35Rapport annuel 2014 { association AFNOR

VIE DE L’ASSOCIATION

Comptes de résultats de l’association AFNOR au 31/12/2014

Comptes consolidés du groupe AFNOR au 31/12/2014

Produits En millions d’€ Charges En millions d’€

Subventions 8,6 Achats et services extérieurs 28,7

Chiffre d'affaires 66,2 Masse salariale 35,8

Autres produits 13,0 Autres charges 22,3

TOTAL PRODUITS 87,8 TOTAL CHARGES 86,8

78,1 en 2013 (+12,5%)

RÉSULTAT NET 1,0

Produits En millions d’€ Charges En millions d’€

Subventions 8,6 Achats et services extérieurs 68,9

Chiffre d'affaires 149,4 Masse salariale 72,2

Autres produits 14,9 Autres charges 28,6

TOTAL PRODUITS 172,9 TOTAL CHARGES 169,7

155,6 en 2013 (+11,1%)

RÉSULTAT NET 3,2

Les résultats 2014 intègrent les activités de l’UTE aujourd’hui département Électrotechnonologies d’AFNOR. La subvention de l’État a continué à diminuer. La baisse cumulée représente plus de 40% en 5 ans.

Page 36: AFNOR : rapport d'activité 2014

36 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

Responsable

et durable

Le groupe AFNOR s’attache à appliquer les règles de conduite citoyenne et responsable qu’il prône dans ses différentes relations, qu’elles soient sociales, économiques ou environnementales.

Le groupe a décidé d’emprunter des pistes d’amélioration qui répondent à trois enjeux fondamentaux :

• Agir pour préserver l’environnement.

• Contribuer à la qualité de vie professionnelle.

• Renforcer l’ancrage territorial.

Page 37: AFNOR : rapport d'activité 2014

Les équipes

37Rapport annuel 2014 { association AFNOR

RESPONSABLE ET DURABLE

30-45 ans 45,95%

International 350

France 1 023

1 373 collaborateurs

64%36%

Âge moyen : 42 ansAncienneté moyenne : 12 ans

18 nationalités16 promotions internes

63,26% des collaborateurs ont suivi une formation

Cadres52,8%

Assimilés cadres8,1%

Employés 39,1%

par âge

Moins de 30 ans 16,03%

46-60 ans 35,87%

Plus de 60 ans 2,15%

par ancienneté

Répartitions

Entre 5 et 15 ans 37,25%

Moins de 5 ans 33,33%

Plus de 15 ans 29,42%

LES ÉQUIPES EN FRANCE

par catégorie

Page 38: AFNOR : rapport d'activité 2014

38 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

RESPONSABLE ET DURABLE

Signature de la charte énergétique En septembre 2014, le groupe AFNOR a signé la charte pour l’efficacité énergétique des bâtiments tertiaires publics et privés. Cette charte s’inscrit dans les recommandations de méthode et d’objectifs issues de la large concertation menée en 2010 et 2011 par Maurice Gauchot (CBRE France), une initiative collective et volontaire saluée par les ministres de l’Égalité des Territoires et du Logement et de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie. L’objectif est de diminuer la consommation énergétique des bâtiments du groupe. Pour l’atteindre, le groupe s’est engagé à sensibi-liser les collaborateurs, à réaliser des amélio-rations dans la gestion technique des équipe-ments, fixer des objectifs de performance et apprécier les résultats obtenus.En 2015, un plan d’actions pour sensibiliser les salariés aux bonnes pratiques sera mis en œuvre.

Privilégier les réunions virtuelles et les conférences téléphoniquesDans le cadre de sa politique de développe-ment durable, le groupe privilégie les outils permettant de réaliser des réunions virtuelles (web conférences, conférences télépho-niques…) pour réduire les déplacements physiques des personnes. En 2014, plus de 900 web conférences et 600 réunions télé-phoniques ont été organisées.

Agir pour préserver l’environnement

Achats responsables Réaliser des achats responsables et construire des relations avec ses fournisseurs répondant aux critères de développement durable est la volonté du groupe AFNOR. L’objectif est d’acquérir des biens ou des services en mini-misant les coûts et les risques, dans les meil-leures conditions de prix, de délai, de qualité et de service requis pour le groupe et ses clients. Dans cette optique, une nouvelle poli-tique spécifique a été élaborée fin 2014 afin d’optimiser les achats tout en respectant les valeurs sociales, sociétales et environnemen-tales. La généralisation des critères sociaux et environnementaux, et le recours à des four-nisseurs issus du secteur protégé font partie des orientations de cette politique.

Du bouchon en plastique à la formation de chiens d’assistance Sur initiatives des salariés, ce sont 89 kg de bouchons en plastique qui ont été récoltés en 2014 auprès des salariés basés à Saint-Denis. Une association locale, Sourire d’ange, se charge de récupérer le fameux plastique, de l’entreposer et le revendre à des profession-nels du recyclage. Attachée à la probléma-tique du handicap, Sourire d’ange a noué un partenariat avec l’association Handi’Chien. Ainsi, les bénéfices perçus ont servi à éduquer et former des chiots, futurs compagnons de personnes à mobilité réduite.

DONNÉES 2014

Papier (ecofolio)

Page 39: AFNOR : rapport d'activité 2014

39Rapport annuel 2014 { association AFNOR

RESPONSABLE ET DURABLE

Contribuer àla qualité de vie professionnelle

72,68% des collaborateurs ont saisi leur entretien d’évaluation via le système d’information RH

Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences Le système d’information RH mis en place en 2011 a permis de faciliter de nombreuses actions de suivi qualitatif de l’évolution des carrières. Cette année, 72,68 % des entretiens d’évalua-tion des collaborateurs ont été saisis sur un outil en ligne. Celui-ci favorise un meilleur partage de l’information avec les directeurs et la DRH. Des actions ont été engagées dans le cadre de contrats de génération avec l’accord relatif à l’emploi des jeunes et des séniors, favorisant la transmission des savoirs et des connaissances.Jusqu’en 2014, l’entretien d’évaluation devait avoir lieu chaque année dans les directions cer-tifiées ou accréditées et un entretien tous les deux ans a minima dans le reste du groupe. À partir de 2015, l’entretien d’évaluation s’effec-tuera chaque année dans toutes les directions du groupe.

Anticiper les évolutions réglementairesLa loi du 5 mars 2014 place les compétences du salarié au cœur de l’entreprise. De cette loi dé-coulent l’entretien professionnel (dont le premier entretien doit obligatoirement avoir lieu avant fé-vrier 2016) et le compte personnel de formation (ancien DIF). Le groupe a anticipé ces évolutions en informant l’ensemble de ses collaborateurs et en formant les managers au rôle essentiel de l’entretien professionnel dans la gestion des car-rières de leurs équipes.

Papier usage bureautique et reprographie : 37 tonnes

Récupération eau de pluie réutilisée pour les sanitaires et l’arrosage :

305 m3

Gaz au siège social : 66 615 kWh

Électricité au siège social :4 496 374 kWh

Eau consommée au siège social : 8 885 m3

(- 0,5 % par rapport à 2013)

(+ 1,1 % par rapport à 2013)

Documents marketing et commerciaux :58,6 tonnes

- 5,1 % par rapport à 2013

- 47,1 % par rapport à 2013

- 27,3 % par rapport à 2013

- 3,6 % par rapport à 2013

Page 40: AFNOR : rapport d'activité 2014

40 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

RESPONSABLE ET DURABLE

744 personnes ont passé le test Voltaire

Mieux se connaître Dans le cadre de sa communication interne, le groupe a décidé de faire découvrir ou mieux connaître les métiers exercés en son sein. Le service courrier et le pôle expertise docu-mentaire d’AFNOR Éditions ont ainsi ouvert leurs portes et présenté des aspects souvent méconnus de leurs métiers. Dans le cadre de réunions d’information, différents collabora-teurs, chefs de projet en normalisation ont fait découvrir les rouages de ce métier aux multiples facettes.

Travail occasionnel à distance (TOAD)Le TOAD permet à des collaborateurs dont le métier le permet, de travailler de manière occasionnelle à distance. Ce dispositif peut également être déployé quand un plan de continuité des activités est déclenché. Aujourd’hui, le groupe AFNOR compte 70% de ses effectifs comme éligibles à ce disposi-tif. Depuis la mise en place du nouvel accord au 1er janvier 2013, 38% des salariés se sont inscrits dans le dispositif, le nombre de jours utilisés via le TOAD étant passé de 303 en 2013 à 593 jours par an.

Évaluer les compétences en orthographe des collaborateursÀ l’ère du numérique, la qualité des écrits pro-fessionnels est un élément de légitimité et de différenciation. La direction générale a enga-gé, en 2014, une évaluation du niveau d’or-thographe de l’ensemble des collaborateurs du groupe. Les résultats peuvent conduire, le cas échéant, à des actions de formation. Depuis 2014, le groupe soumet ses candidats à ce test d’orthographe lors de la dernière phase de recrutement.

Santé et qualité de vie au travailUne démarche « entreprise en santé » est en-gagée depuis 2010 sur le modèle de la norme québécoise « promotion et prévention de la santé » avec un comité santé et mieux-être au sein du groupe. Cette démarche suscitant un intérêt croissant de la part des organisations françaises, un partenariat a été engagé avec le Groupe Entreprise en santé (Québec), à l’ori-gine de la norme du BNQ, pour promouvoir cette démarche en France avec des activités de formation et d’évaluation. Dans le cadre du pilier Habitudes de Vie, le groupe organise des actions de sensibilisation aux saines habitudes de vie, comme une réunion d’information sur les bienfaits du sommeil.

Améliorer les services de restaurationÀ la suite d’un appel d’offres, le groupe a choisi de renouveler son partenariat avec son prestataire actuel. Le nouveau contrat per-met de diversifier les offres, de privilégier la qualité et la traçabilité des produits, de favo-riser l’économie locale (fournisseurs situés à 200 km maximum) mais aussi de réduire le temps d’attente et d’améliorer le confort des espaces de restauration. Après le restaurant d’entreprises en 2014, points café, cafétéria, restaurant destiné aux visiteurs seront réamé-nagés courant 2015.

Accompagner les initiatives solidaires des collaborateurs Le programme de financement de congés solidaires par le groupe AFNOR, en parte-nariat avec Planète Urgence, a vu l’engage-ment en 2014 de trois collaboratrices pour le Cambodge.À noter que le soutien à Planète Urgence a été complété par une vente de livres de contes pour enfants au siège du groupe.

Le groupe AFNOR sensibilise l’ensemble des collaborateurs au handicap, dans le cadre de la mission Handicap. L’association Premiers de Cordée a fait découvrir et prati-quer le « handibasket » (basket en fauteuil) et le « cécifoot » (foot les yeux bandés) à 45 collaborateurs du groupe.

Par ailleurs, pour la 3e édition des Ballons du cœur, une équipe AFNOR de 16 colla-borateurs s’est engagée dans ce tournoi de football au profit des Restos du cœur de Saint-Denis, aux côtés d’autres entreprises du territoire. Parallèlement, une collecte de denrées alimentaires et de soins d’hygiène a été organisée en interne.

Enfin, le groupe a formé cette année une équipe de coureurs, qui a participé à 3 courses : Paris-Versailles, La Voie royale et La Parisienne.

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41Rapport annuel 2014 { association AFNOR

RESPONSABLE ET DURABLE

Le groupe acteur du territoire de Saint-DenisDepuis 2012, la CCI Seine-Saint-Denis anime, en partenariat avec les acteurs locaux, un Plan de déplacements inter-entreprises (PDIE) mis en œuvre par sept grandes entreprises de la Plaine Saint-Denis dont le groupe AFNOR. Objectif : améliorer la mobilité, la sécurité et les conditions de travail de 16 000 salariés. En 2014, le plan d’actions a été validé. Il va être mis en œuvre en 2015. Toujours dans le domaine des transports, le groupe participe, deux fois par an, aux réunions organisées par l’association Plaine Commune Promotion pour échanger avec les directeurs des lignes de RER B et D. Ces ren-contres permettent de remonter les difficultés rencontrées par les salariés des entreprises et les visiteurs, et de s’informer sur les amélio-rations prévues.

Les enjeux de développement économique du secteur de La Plaine, d’amélioration de la voirie, de la sécurité et d’aménagement du territoire, sont suivis avec attention. Ce travail est réalisé dans le cadre de l’association Plaine Actions Entreprises, créée en 2001 et prési-dée par Sophie Marain, secrétaire générale d’AFNOR, pour faciliter l’insertion des 22 en-treprises membres et de leurs salariés, dans un environnement en évolution permanente.

1 200 jeunes sont parrainés

Renforcerl’ancrage territorial

Accès à l’emploi et accompagnement des élèves Sensible à l’accompagnement des jeunes de son territoire, le groupe AFNOR s’est ins-crit dans une démarche de parrainage avec l’association NQT (anciennement « Nos quar-tiers ont des talents ») depuis 2008. En 2014, 33 collaborateurs du groupe ont parrainé de jeunes diplômés. Depuis l’origine, 409 jeunes ont été accompagnés par plus de 70 par-rains/marraines et 206 jeunes ont trouvé un emploi. Le groupe AFNOR dispose d’un siège au Conseil d’administration de NQT occupé par Laurence Breton-Kueny, la directrice des ressources humaines du groupe.

Cette année, le groupe AFNOR est devenu partenaire de l’association Proxité, née à Saint-Denis en 2002 et aujourd’hui implan-tée dans 5 villes en Ile-de-France : Saint-Denis centre et La Plaine Saint-Denis, Nanterre, Noisy-le-Grand, Ivry et Asnières/Gennevilliers. Proxité aide les jeunes âgés de 11 à 20 ans issus de quartiers populaires, à se rapprocher du monde du travail. Depuis la création de Proxité, 1 200 jeunes ont été parrainés. Trois collaborateurs du groupe ont décidé d’accor-der du temps en devenant parrains de jeunes lycéens.

Toujours dans cette logique de faire décou-vrir le monde du travail à la jeune génération, une classe de 15 élèves de 3e du collège des Courtilles (à Saint-Denis) a été accueillie, pour découvrir les métiers d’AFNOR. Ils ont notamment pu visiter les locaux du départe-ment informatique ainsi que la plateforme d’appels Norm’info.

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42 Rapport annuel 2014 { association AFNOR

IMPLANTATIONS DU GROUPE

Le groupe AFNOR en FranceDÉLÉGATIONS RÉGIONALES

13Alsace - Lorraine - Bourgogne

14, rue du Saulnois54520 LaxouTél. : 03 83 86 52 92Fax : 01 49 17 93 [email protected]élégué régional :Pascal Thomas

Aquitaine Parc d’Activités Kennedy - Bât. B

3 avenue Rudolf Diesel 33700 Mérignac Tél. : 05 57 29 14 33 Fax : 01 49 17 93 47 [email protected] Délégué régional :

Stéphane Mathieu

Bretagne 1, rue des Cormiers -Parc d’activités d’Apigné

CS 95101 - 35651 Le Rheu Cedex Tél. : 02 99 14 67 71 Fax : 01 49 17 93 52 [email protected] Délégué régional : Claude Girard

Centre La Maison des entreprises

14, boulevard Rocheplatte 45000 Orléans Tél. : 02 38 78 19 61 Fax : 01 49 17 93 45 [email protected] Déléguée régionale : Anne Youf

Île-de-FranceChampagne-Ardenne

11, rue Francis de Pressensé 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex Tél. : 01 41 62 80 05 Fax : 01 49 17 90 00 [email protected] Délégué régional :

Christian Le Diouron

Languedoc-Roussillon Immeuble Les Latitudes Nord

770, Av. Alfred Sauvy 34470 Perols Tél. : 04 99 52 24 00 Fax : 01 49 17 93 53 [email protected] Déléguée régionale :

Christine Sorli

Limousin - Poitou-Charentes ESTER Technopole1, avenue d’Ester

87069 Limoges Cedex Tél. : 05 55 04 12 66 Fax : 01 49 17 93 87 [email protected] Déléguée régionale :

Catherine Pauliat

Midi-Pyrénées Immeuble Diapason, Bât. A

Rue Jean Bart - BP 87484 31674 Labège Cedex Tél. : 05 61 39 76 76 Fax : 01 49 17 93 48 [email protected] Délégué régional : Patrice Garcia

Normandie 4, rue Fontenelle76000 Rouen

Tél. : 02 32 76 07 48 Fax : 01 49 17 93 76 [email protected] Délégué régional : Stéphane Jagu

Nord - Pas de Calais - Picardie Château Rouge282, avenue de la Marne

59708 Marcq-en-Baroeul Cedex Tél. : 03 20 82 59 00 Fax : 01 49 17 91 06 [email protected] Déléguée régionale :

Valérie Ravez

Pays-de-la-Loire 1, rue Célestin Freinet Bât. A - Nord

44200 Nantes Tél. : 02 40 44 44 00 Fax : 01 49 17 93 44 [email protected] Délégué régional : Thierry Cureau

Provence - Alpes - Côte d’Azur - Corse

141, avenue du Prado, Bât. B 13417 Marseille Cedex 08 Tél. : 04 96 19 13 00 Fax : 01 49 17 93 12 [email protected] Déléguée régionale :

Catherine Scherrer

Rhône-Alpes -Auvergne - Franche-Comté

Immeuble M + M177, rue Garibaldi 69428 Lyon Cedex 03 Tél. : 04 72 61 69 00 Fax : 01 49 17 93 69 [email protected] Délégué régional :

Olivier Constant

Page 43: AFNOR : rapport d'activité 2014

Rapport annuel 2014 { association AFNOR

Des relations commerciales avec

100 pays

39 implantations

IMPLANTATIONS DU GROUPE

Le groupe AFNOR à l’International

France

Royaume-Uni

Inde

Corée

Japon

Taïwan

Allemagne

Vietnam

Malaisie

Thaïlande

Île Maurice Côte d’Ivoire

Maroc

Algérie

Tunisie

Russie

États-Unis

Canada

Mexique

Italie

Iran

Indonésie

Liban

Pakistan

Chine

Pologne

Bulgarie

Espagne

Portugal

Brésil Gabon

Madagascar

Australie

Sénégal

Roumanie

Turquie

Nouvelle-Calédonie/Polynésie

Bolivie

Page 44: AFNOR : rapport d'activité 2014

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11 rue Francis de Pressensé - 93571 La Plaine Saint-Denis cedex - FranceTél. : +33 (0)1 41 62 80 00 - Fax. : +33 (0)1 49 17 90 00

Ce document est disponible sur www.afnor.org ou sur demande : [email protected]