17

Innovations™ Magazine VII NO.3 2015 - French

Embed Size (px)

Citation preview

  • 1

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    2 | PERSPECTIVES DE LA DIRECTION

    Se prparer une rentabilit plus leve

    4 | PERSPECTIVE MONDIALECommentaires dindustriels du monde entier

    6 | ZOOM SUR LA TECHNOLOGIEChanger notre mode de pense sur les dbits/pressions faibles

    8 | IMPORTANCE DE LA SCURIT

    Imagination en matire de scurit, inquitude chronique et histoires vcues

    10 | PERSPECTIVES FUTURESRenforcer la conformit la rglementation de manire conomique

    12 | RAPPORT SUR LE MARCHLe succs du schiste dans un environnement de prix bas

    20 | POINTS DE CONTACTvnements, articles et confrences concernant les pipelines

    28 | EN CHIFFRESQuatre tapes pour combattre les menaces qui psent sur lintgrit des pipelines

    14 | Corrosion: la menace omniprsenteAlors que les autres secteurs industriels commencent affronter la menace implacable et les cots croissants quengendre la corrosion, lindustrie des pipelines est dj aux avant-postes pour traiter rsolument ce problme.

    22 | Prvenir les catastrophesLes avances dans le domaine des technologies disolation non intrusive, lors de la pose de canalisations ou pour la protection des plates-formes, aide les exploitants offshore rduire les risques et limiter les incidents.

    S E C T I O N S

    RDACTEUR EN CHEF Jim Myers MorganDIRECTEUR DE LA RDACTION Waylon SummersDIRECTEUR ARTISTIQUE Joe AntonacciPRODUCTION CONCEPTUELLE Kat Eaton, Mullerhaus.netPRODUCTION NUMRIQUE Jim Greenway, Ward MankinPHOTOGRAPHIES Adam Murphy, CorrViewILLUSTRATION Invisible Element

    T.D. WilliamsonAmrique du Nord et du Sud +1 918 447 5000Europe/Afrique/Moyen-Orient +32 67 283611Asie-Pacifique +65 6364 8520Services Offshore +47 5144 3240www.tdwilliamson.com

    Dsirez-vous partager votre point de vue sur le contenu de notre magazine?Envoyez-nous un e-mail: [email protected]

    V O L . V I I , N 3 2 0 1 5

    Le magazine Innovations est une publication trimestrielle de T.D. Williamson.

    Marque dpose de T.D. Williamson, Inc. aux tats-Unis et dans dautres pays. Marque commerciale de T.D. Williamson, Inc. aux tats-Unis et dans dautres pays. Copyright 2015. Tous droits rservs par T.D. Williamson, Inc. Toute reproduction totale ou partielle sans autorisation est interdite. Imprim aux tats-Unis dAmrique.

    14

    10 22

    28

    EN CHIFFRES 4tapes pour

    INTGRIT DES PIPELINES: UNE VISION GLOBALELes exploitants de pipelines font face au dfi permanent de livrer de lnergie partout dans le monde de la manire la plus sre et la plus conomique qui soit. Ils luttent contre les infrastructures vieillissantes, les conditions climatiques et les contraintes conomiques, ils sadaptent une rglementation toujours plus svre et ils sengagent avec les communauts pour acqurir une lgitimit sociale. Heureusement, les avances continues dans la dtection des menaces sur les pipelines, comme les plates-formes donnes multiples, sont l pour les assister. Suivez les tapes 1 4 pour comprendre comment.

    DTECTER Lorsquune plate-forme MDS est en fonctionnement, les dommages mcaniques (c.--d., causs par des tiers)

    sont dtects par un grand nombre de technologies intgres.

    CARACTRISER Chaque technologie de la plate-forme MDS fournit un type spcifique dinformations sur les dommages et permet de caractriser totalement la menace.

    PRIORISER/LIMITER Avec un rapport final dintgrit dit presque immdiatement aprs linspection, lexploitant depipelines est en mesure de :

    RAPPORT Lorsquelles sont values avec prcision par un logiciel spcialis et des analystes, les donnes MDS, qui se recoupent, aident dterminer les caractristiques exactes et la gravit de lensemble des menaces qui interagissent une bosse qui sarrondit davantage avecdes indications de gougeage et de fissuration.

    Perte de mtal, arrondissement plus important, recyclage, longueur et profondeur de bosses, valuation des contraintes et de la gravit.

    valuer les besoins les plus critiques du pipeline

    Prioriser les actions dentretien/de rparation en fonction des ncessits

    Minimiser les cots en vitant les excavations non ncessaires

    Garantir une exploitation en toute scurit pour ses employs et la communaut

    LES PLATES-FORMES DONNES MULTIPLES (MDS) peuvent fournir aux exploitants de pipelines une vision globale de lintgrit de leurs conduites grce un seul outil, sur lequel est activ un ensemble volutif de techniques dinspection qui se recoupent, et ce de manire simultane. LE RSULTAT: une dtection efficace des menaces et une caractrisation avance.

    Localise lanomalie par rapport laxe de la conduite.CARTOGRAPHIE XYZ

    DFORMATION

    PERTE DE FLUX MAGNTIQUE SOUS FAIBLE CHAMP

    Dfinit lanomalie comme une bosse.

    Identifie larrondissement plus important (ou le rebond) dune bosse.

    Reconnat la perte de mtal volumtrique dans la bosse.

    PERTE DE FLUX MAGNTIQUE HAUTE RSOLUTION

    Perte de flux magntique SpirALL

    Identifie la perte de mtal oriente axialement ou le gougeage dans la bosse.

    SMFL

    LFM

    MFL

    DEF

    XYZ

    28

    2

    3 428

    1

    29

    combattre les menaces qui psent sur lintgrit des pipelines

    N O R T H A M E R I C A N

    PIPELINEC O N G R E S S

    C H I C A G O

    pipelinecongress.com

    RGLE DE CHATHAM

    HOUSE

    Prparer lavenir22 - 23 septembre | The Westin Chicago River North | Chicago, Illinois, tats-UnisDVELOPPEMENT DE CONNECTIONS STRATGIQUES | AFFAIRES | ACCS AUX INFORMATIONS INTERNES ACCS DE PREMIRE QUALIT | DVELOPPEMENT DE RSEAU IMPORTANT

    Les pipelines reprsentent limpulsion ncessaire pour mettre en marche le potentiel de lAmrique du Nord en tant que grand exportateur d'nergie, tout en assurant un approvisionnement national stable.

    Forum dexception, le North American Pipeline Congress permet aux intervenants cls d'engager un dialogue ouvert sur les demandes en matire de rglementation, de politiques, dinfrastructures et de technologies ayant un impact sur le futur.

    Rejoignez-nous pour construire l'avenir. Inscrivez-vous sur pipelinecongress.com.

  • 3

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    2

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    Lorsque lOrganisation des pays exportateurs de ptrole (OPEP) a dcid de prserver sa part de march en maintenant ses objectifs de production alors que le ptrole tait surabondant au niveau mondial, cela a conduit une chute brutale des prix mondiaux du ptrole, la mise larrt de puits dhuile de schiste aux tats-Unis et des rductions dans les budgets dinvestissement.

    Mais la dcision de lOPEP nest pas la seule raison de la chute actuelle des prix. Des facteurs structurels, une demande faible et un dollar amricain fort ont galement jou un rle. ce jour, ces lments, tout comme les risques et les vnements gopolitiques, continuent pousser les prix la baisse.

    Avec linquitude internationale souleve par lconomie chinoise, linstabilit au Moyen-Orient et les relations entre la Russie et lUkraine, il nest pas tonnant que lAgence amricaine dinformation sur lnergie (EIA) prvoie un risque de maintien de la volatilit des prix tout au long de lanne 2015.

    Malgr tout, la production dnergie aux tats-Unis reste oriente la hausse. En fait, lEIA souligne que la quantit de gaz de schiste ou de gaz naturel produite par puits a augment de plus de 300 % en moins de cinq ans. Et ce nest pas le seul facteur qui aide prserver lindustrie des pipelines de linstabilit.

    Comme les infrastructures de pipelines ne sont pas totalement dveloppes dans les zones o la plupart des nouvelles productions voient le jour, les projets qui avaient t planifis, approuvs et financs avant la chute des prix doivent tre mens leur terme pour la bonne continuit des activits dexploration et de production. La trs grande majorit de ces travaux concerne la reconfiguration de pipelines existants plutt que de nouvelles constructions.

    Certes, les exploitants de pipelines revoient certaines de leurs activits. Mais cela est sans doute indpendant du prix de lnergie.

    Par exemple, au cours des dernires annes, jai constat des ajustements dactivits qui conduisent une meilleure rentabilit dexploitation et dinvestissement. Par ailleurs, davantage defforts ont t consentis pour se prparer et rpondre une surveillance renforce des organismes rglementaires, comme celle induite par le Processus de vrification de lintgrit (IVP) de lAdministration de scurit des pipelines et des matriaux dangereux (PHMSA).

    En travaillant avec des prestataires de services experts sur le terrain dans un grand nombre de technologies, les exploitants peuvent grandement amliorer leur efficacit, mieux connatre ltat de leurs rseaux de pipelines et promouvoir une scurit et une fiabilit de fourniture accrues.

    Tous ces lments crent les conditions dune rentabilit plus forte lorsque le prix de lnergie remontera.

    CHAD FLETCHERVICE-PRSIDENT DIRECTEUR,

    VENTE ET SERVICE AU NIVEAU MONDIAL

    T.D. WILLIAMSON

    P E R S P E C T I V E S D E L A D I R E C T I O N

    Se prparer une rentabilit plus leve

    En travaillant avec des prestataires de services les exploitants peuvent grandement amliorer leur efficacit, mieux connatre ltat de leurs rseaux de pipelines et promouvoir une scurit et une fiabilit de fourniture plus leves.

  • 5

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    4

    TENDANCE DANS LES TECHNOLOGIES OFFSHORE

    JAMES DRUMMOND VICE-PRSIDENT DES OPRATIONS MONDIALES LLOYDS REGISTER ENERGY, ASSET INTEGRITY SERVICES

    SURMONTER DS AUJOURDHUI LES DFIS QUE NOTRE INDUSTRIE CONNATRA DEMAIN

    Face la chute des prix du ptrole, il nest pas surprenant que les perspectives pour lindustrie mondiale du ptrole et du gaz se soient assombries. Le plus surprenant est la rapidit avec laquelle les opinions se sont retournes; le niveau de confiance mesur auprs de plus de 360professionnels et cadres chevronns du secteur a chut de 65% en octobre 2014 tout juste 28% en janvier 2015. Les rsultats sont issus du rapport de DNV GL, A Balancing Act: The Outlook For The Oil And Gas Industry In 2015.

    Le pessimisme sest galement reflt dans les prvisions de dpenses dinvestissement (CAPEX) avec une chute au cours de cette mme priode de 4012% du nombre dindustriels qui envisagent daugmenter leurs investissements.

    Bien que les investissements dans la technologie et linnovation demeurent une priorit pour de nombreuses entreprises ptrolires et gazires en 2015, beaucoup dentre elles auront de la peine maintenir leur niveau de dpenses de lan dernier. Environ la moiti des entreprises (45%) sattendent voir leurs dpenses en R&D se maintenir en 2015, tandis que le nombre de celles prvoyant de rduire ces mmes dpenses a plus que tripl depuis lanne dernire (de 11 37%).

    Pour pouvoir sadapter cet environnement de faibles marges, les acteurs industriels doivent laborer une politique de cots de base viable long terme. Ceci peut tre obtenu en largissant leur perspective, en rduisant la complexit et en standardisant les procds, les matriaux et la documentation. Nous devons travailler ensemble, et les normes et recommandations du secteur doivent sadapter aux besoins de lindustrie et aux avances des nouvelles technologies.

    En tant que partenaire et conseiller technique indpendant, DNV GL - Oil & Gas travaille avec le secteur industriel pour affronter ces problmes. Lentreprise compte 5500spcialistes du ptrole et du gaz et 22laboratoires et centres de R&D dans le monde entier, et elle a lanc cette anne plus de 60nouveaux projets industriels en partenariat (JIP). Nombre dentre eux visent rsoudre les difficults auxquelles lindustrie des pipelines fait face partout dans le monde.

    Un exemple concerne un JIP pilot par les laboratoires de DNV GL Singapour et Columbus, dans lOhio. ce jour, huit participants se sont regroups pour laborer une mthode dvaluation des ruptures et fissures laide dun test de rsistance lprouvette entaille sur une seule face (SENT) adapt aux environnements corrosifs. Les gaz corrosifs mettent rude contribution le matriau dun pipeline, en particulier dans les eaux profondes. Cela apparat clairement dans certaines rgions productrices de ptrole et de gaz, comme le Moyen-Orient ou la CEI (Communaut des tats

    indpendants). Le JIP dbouchera sur des orientations qui pourront aboutir des Pratiques recommandes, en vue de contribuer des conomies substantielles pour le secteur dans les domaines technique, logistique et financier.

    Arve Johan Kalleklev RESPONSABLE RGIONAL, ASIE DU SUD-EST, DNV GL OIL & GAS

    Commentaires dindustriels du monde entier

    Tlchargez un exemplaire gratuit de A Balancing Act: The Outlook For The Oil And Gas Industry In 2015 : www.dnvgl.com/balancingact

    Lexploration des rserves se fait dans des eaux toujours plus profondes et des rgions loignes, l o il est ncessaire pour lindustrie du ptrole et du gaz de repousser les limites des technologies existantes.

    Lan dernier, Lloyds Register Energy a publi un rapport complet sur le secteur intitul Oil And Gas Technology Radar 2014 , qui faisait ltat des lieux des innovations technologiques et explicitait les incitations et les freins leur mise en uvre. Le cot, etnon les capacits techniques, a t identifi comme le principal frein.

    Les [compagnies ptrolires internationales] ont de grandes difficults maintenir leurs rserves dhydrocarbures, ce qui les conduit affronter les environnements les plus difficiles et les plus gnrateurs de cots, souligne Duco De Haan, PDG de Lloyds

    Register Drilling Integrity Services. Cest pourquoi les cots ont explos au cours des quatre ou cinq dernires annes.Linnovation technologique reste cependant un objectif permanent pour les propritaires de conduites sous-marines,

    car leur exploitation seffectue des profondeurs ocaniques jamais atteintes. Afin de soutenir les programmes de gestion de lintgrit des quipements, le secteur industriel commence

    utiliser des vhicules sous-marins autonomes (AUV) qui sont arrims et rechargs sous la surface afin de raliser des inspections visuelles rgulires, une surveillance des canalisations en porte libre et des contrles de protection cathodique pour dtecter la corrosion.

    Dans certains cas, les AUV seraient en mesure de remplacer les vhicules oprs distance (ROV) actuels et leurs navires dassistance, ce qui pourrait rduire les cots, amliorer les pratiques de gestion de lintgrit et faciliter la maintenance.

    Les avances en matire danalyse de donnes jouent galement un rle croissant dans la gestion de lintgrit des pipelines. Elles fournissent aux exploitants davantage de visibilit sur le bon fonctionnement des pompes sous-marines et sur les fluides produits dans les installations de traitement sous-marines tout en facilitant la surveillance de ltat des pipelines, notamment par lutilisation de systmes de dtection de fuites.

    Les pipelines subissent aussi une volution technologique avec lmergence de canalisations en composite thermoplastique. Les polymres et matriaux fibreux sont composs de matriaux industriels caractristiques. La fibre, noye dans le composite, assure sa rsistance; il peut sagir de matriaux comme les fibres de verre ou graphites, ou le KEVLAR.

    Une autre technologie mergente prometteuse est la fabrication additive pour la production dquipements sous-marins. Comme les installations de traitement en eau profonde ncessitent des rservoirs paroi paisse pour rsister la pression, les quipements comme les sparateurs gravitaires sont devenus imposants et difficiles transporter lorsquils sont fabriqus avec des plaques en acier massif.

    Mais si cette fabrication additive permet de personnaliser les matriels, la suppression des matriaux massifs peut compromettre lintgrit structurale dun quipement si ce procd nouveau nest pas matris par notre industrie. Ilestclair quune bonne comprhension des avantages et des freins son utilisation est ncessaire.

    Au fur et mesure que les champs facilement accessibles se tarissent, de nouvelles technologies innovantes continuent apparatre. Ces nouvelles technologies apportent des amliorations, mais aussi de nouvelles limites qui imposent aux ingnieurs de revoir les techniques traditionnelles de gestion des risques, dlaborer des normes, des procdures et des mthodologies appropries et de dployer leur expertise dune manire diffrente.

    Le rapport Oil and Gas Technology Radar de Lloyds Register Energy est disponible sur: www.lr.org/technologyradar

    KEVLAR est une marque dpose de E. I. du Pont de Nemours and Company et/ou de ses filiales.

    Carte et mappemonde dites sur freevectormaps.com

    Des ROV luvre sur une conduite sous-marine.

    Perspectivemondiale

  • pas aux exploitants davoir une vision complte de ltat de la conduite et, dans de nombreux cas, leur fait croire que ce type de conduite ne peut pas tre inspect.

    Une avance dcisive dans linspection des conduites difficiles raclerT.D. Williamson (TDW) a reconnu la difficult dun bon contrle du raclage, indispensable aux inspections dpaisseur de paroi sur les conduites de petit diamtre et faibles dbit et pression. Pour y remdier, lentreprise a conu un outil dinspection MFL faible dformation par frottement de 15 cm (6 po) qui, selon Lloyd Pirtle, lexpert en intgrit de TDW, non seulement limine ou limite les variations brutales de vitesse, mais rend galement possible linspection de conduites jusque-l considres comme trs difficiles racler.

    Les capacits de cet outil sont trs prometteuses , souligne Lloyd Pirtle. Les oprateurs peuvent dsormais recueillir des donnes sur la gomtrie et la perte de mtal pour connatre ltat de leur systme, mme dans le cas de faibles dbit et pression, tout en maintenant en fonctionnement ces conduites critiques.

    Nous disons aux exploitants qui connaissent les mmes difficults et pensent que leurs conduites ne sont pas raclables : Voil un outil qui peut rsoudre vos problmes , ajoute-t-il.

    Le nouvel outil de 15 cm (6 po) supprime non seulement les compromis de conception qui limitaient le dplacement des outils MFL conventionnels de petit diamtre et linspection des paisseurs de paroi, mais il inclut aussi un contrle de la gomtrie sur la mme plate-forme, ce qui amliore lvaluation des risques comparativement un MFL autonome.

    Ses avantages sont les suivants : Capacit suprieure pour lpaisseur de paroi Frottement rduit Dplacement amlior Protection du magntiseur amliore

    Un test sur le terrain russi Aprs une validation interne pousse base sur de multiples configurations de 15 cm (6 po), loutil faible frottement a t test sur le terrain* en partenariat avec Access Midstream, un oprateur de gaz naturel filiale de la compagnie dnergie Williams. Loutil a t essay sept reprises sur des conduites situes Barnett Shale, au Texas, des pressions aux environs de 10,34 bar (150 psi).

    Selon Chuck Harris, directeur de la commercialisation stratgique chez TDW, bien que certaines variations brutales de vitesse se soient produites avec loutil faible frottement, elles navaient rien de commun avec celles des outils dinspection traditionnels. Loutil a permis de recueillir des donnes dinspection interne acceptables des pressions aussi faibles que 8,27 bar (120 psi).

    La technologie ne peut pas saffranchir compltement des conditions dans la conduite , prcise Chuck Harris. Le point important est que cela peut fonctionner dans des conduites avec des pressions aussi faibles.

    En clair, le nouvel outil faible frottement permet essentiellement dobtenir une valuation plus facile et plus prcise sur des conduites auparavant juges difficiles inspecter.

    Ce qui peut laisser entrevoir aux oprateurs de nouvelles possibilits pour le raclage.

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    7

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    6

    Z O O M S U R L A T E C H N O L O G I E

    6

    Chaque jour apparat un nouvel exemple de technologie qui rend limpossible possible.

    Y compris rendre les canalisations difficiles racler plus faciles inspecter ? Cest un nouveau succs vraiment retentissant.Pour les exploitants de gaz naturel, le contrle de la gomtrie et de

    lamincissement de paroi sur les lignes de collecte de petit diamtre, en particulier dans le cas de faibles dbit et pression, a toujours t un dfi. De nombreux oprateurs se sont ainsi fait une raison : cest tout simplement impossible.

    Il existe cependant dsormais un nouvel outil dinspection de 15 cm (6 po) qui saffranchit des problmes de taille, dbit et pression dans ces conduites difficiles.

    Il permet non seulement de recueillir des donnes pour lvaluation de lintgrit, mais il pourrait galement modifier lopinion des exploitants sur les possibilits du raclage.

    viter les turbulencesUn outil d'inspection interne interne se dplace lorsquil est soumis une pression diffrentielle suprieure au frottement quil provoque. Dans le cas des outils dinspection utiliss pour contrler la gomtrie et mesurer la perte de mtal, la progression dans les conduites est gnralement lente et rgulire. Des donnes prcises sont recueillies intervalles rguliers tout au long de la canalisation et permettent dobtenir une bonne valuation de lintgrit.

    Mais lors de linspection de conduites de petit diamtre et de faibles dbit et pression, certains composants doutils perte de flux magntique (MFL), comme les coupelles et les brosses en urthane, viennent en contact avec lintrieur de la conduite. Cela peut augmenter sensiblement les frottements lintrieur de la conduite. Le frottement peut alors rendre turbulent le dplacement dun outil dinspection interne (ILI) et affecter sa performance dans les lments compressibles comme le gaz naturel.

    Le frottement peut par exemple provoquer des variations brutales de la vitesse avec un outil qui acclre brusquement et avance par -coups avant de revenir une progression rgulire. Il peut aussi provoquer son arrt complet. Un arrt peut durer 10 secondes ou 10 heures quelquefois mme plus et peut ncessiter dintervenir lintrieur de la conduite, par exemple pour dcouper loutil MFL ou pour lancer un racleur en mousse par larrire pour le faire avancer.

    Les variations brutales de vitesse lies au frottement, nettement plus importantes dans les conduites de gaz naturel de faibles pression et dbit, empchent loutil ILI de recueillir des donnes en tout point, ce qui ne permet

    *Tlchargez le livre blanc dAccess Midstream et TDW pour en apprendre davantage: www.tdw-lflp.com

    Le raclage impossible, cest du pass

    Le nouvel outil dinspection faible frottement de 15cm (6po) modifie la faon dont

    les exploitants envisagent lvaluation des conduites

    faibles dbit et pression

    Rsultats du frottement DEF2 + MFL4

    La comparaison des frottements a t ralise entre plusieurs configurations 15cm (6po):

    MFL : inspection autonome traditionnelle de la perte de mtal

    DEF + MFL : inspection traditionnelle de gomtrie combine avec celle de perte de mtal

    DEF2 + MFL4 : nouvelle conception dinspection de gomtrie et de perte de mtal

    Pilote : corps pilote uniquement

    TEST DE FROTTEMENT

    55%

    59%

    61%

    68%

    Rduction du frottement par rapport MFL avec 4,78mm (0,188po) dpaisseur de paroi (WT)

    Rduction du frottement par rapport DEF + MFL avec 4,78mm (0,188po) dpaisseur de paroi (WT)

    Rduction du frottement par rapport MFL avec 9,86mm (0,388po) dpaisseur de paroi (WT)

    Rduction du frottement par rapport DEF + MFL avec 9,86mm (0,388po) dpaisseur de paroi (WT)

  • 8

    Cela peut se produire iciChacun a entendu, sous une forme ou une autre, le rcit classique dun hros de la scurit . Quelquun, comme un technicien ou un ingnieur, ou encore un passant particulirement observateur, remarque quelque chose de suspect. Un tmoin davertissement. Un bruit ou une odeur trange. Des donnes incohrentes. Instinctivement, en ayant le sentiment que quelque chose ne colle pas, il fait tat de ce quil a remarqu, et ce faisant, il empche un accident catastrophique.

    Les histoires de ce genre sont apprcies pour une raison : tout le monde aime se rjouir lorsquun hros sauve la situation et empche une catastrophe importante et coteuse de se produire. Mais selon le Dr Jan Hayes, professeure associe de la School of Property, Construction & Project Management luniversit RMIT de Melbourne, en Australie, ces rcits ne sont pas les seuls tre intressants raconter.

    Aprs tout, un tmoin qui clignote nindique pas toujours un dfaut de systme. Et un son trange ou une odeur inhabituelle ne signifie pas toujours quun sinistre est en prparation.

    Mais quen est-il des personnes qui rendent compte de ces non-sinistres ? Ils mritent toujours notre reconnaissance. Ils sont toujours des hros.

    Cultiver limagination en matire de scurit Dans son livre rcent Nightmare Pipeline Failures: Fantasy Planning, Black Swans and Integrity Management , co-crit avec le professeur Andrew Hopkins, Jan Hayes analyse plusieurs sinistres bien connus ayant concern des pipelines. Bien que les dtails de chaque incident

    ne soient pas les mmes, ils ont tous un point commun : quelquun avait observ quelque chose. Et dans

    chaque cas, ce quelque chose a t considr comme mineur et ne ncessitant pas dattention immdiate.

    Cette tendance rechercher dautres explications moins graves nest pas mettre sur le compte de la paresse ou du manque dexprience. Et ce nest pas inhabituel non

    plus. Jan Hayes parle dun processus psychologique tellement sous-jacent que les oprateurs nen ont mme pas conscience. Le vrai coupable, selon elle, est un manque d imagination pour la scurit : comme la plupart des oprateurs nont jamais vcu de sinistre, ils nimaginent pas que cela puisse rellement se produire.

    Observez la plupart des mares noires ou des fuites de gaz, ajoute Jan Hayes, et vous constaterez le mme phnomne : il y avait des indices, mais personne ny croyait. Jan se souvient avoir ressenti le mme sentiment dincrdulit alors quelle tait un jeune ingnieur procd au sein dune grande entreprise ptrolire et gazire : elle a t choque lorsque laccident de la plate-forme ptrolire Piper Alpha en mer du Nord a cot la vie plus de 160 personnes.

    Je ne croyais tout simplement pas que de telles choses pouvaient se produire , avoue-t-elle. Il est trs facile de se dire : Cela ne peut pas se produire ici car je ne lai jamais vu, mais le risque est toujours prsent. Imaginer la scurit consiste accepter les arrire-penses qui vous disent que quelque chose peut mal se passer.

    Mais comment encourager les employs dvelopper et utiliser leur imagination en matire de scurit lorsquil sagit de lintgrit des pipelines ? Comment les convaincre de rendre compte de tout ce qui parat suspect, mme sils sont quasiment certains que cela na pas dimportance ?

    Jan Hayes reconnat que cest un vrai dfi. Mais en insufflant un bon changement culturel, cela devient possible.

    Les avantages de l inquitude chroniqueCertains experts et chercheurs de scurit utilisent le terme inquitude chronique pour dcrire lapproche idale vis--vis de la scurit. Cest loppos de ltat desprit Cela ne peut pas arriver ici , cest lide que quelque chose peut mal se passer tout moment. Linquitude chronique engage disposer de plans bien tablis et spcifiques pour chaque type daccident ; elle incite rflchir de manire proactive sur la scurit du public plutt que de se concentrer sur la conformit.

    Elle amne aussi encourager les employs tous les niveaux de lentreprise (jeunes ingnieurs,

    personnel de maintenance, cadres dirigeants, etc.) avoir une pense critique sur la scurit. Certaines entreprises y parviennent en crant des ateliers de travail spcialiss sur la scurit, qui concernent directement des groupes comme les cadres ou les membres du comit de direction. Dautres mettent en place des systmes de primes qui lient des rmunrations financires la scurit des procds. Mais surtout, il convient de crer une culture o chacun se sent autoris signaler des vnements inhabituels, mme sil savre quils nont pas dincidences.

    Nous avons tous entendu parler de quelquun qui avait remarqu et signal un vnement qui, en son absence, aurait abouti un norme sinistre , continue Jan Hayes. Cest trs bien, mais nous devons aussi parler de la personne qui a cru voir un problme et la signal, alors quen dfinitive tout tait normal. Cette personne devrait tre flicite, non pas parce quelle a empch une catastrophe, mais pour encourager ce type de signalement.

    I M P O R TA N C E D E L A S C U R I T

    Le Dr Jan Hayes nous parle de limagination en

    matire de scurit, de linquitude chronique et

    dhistoires vcues

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    9Certaines des recherches utilises dans cet article proviennent du Centre coopratif de recherche sur les pipelines dnergie, avec le soutien du Programme des Centres coopratifs de recherche du gouvernement australien. Le soutien financier et en nature du Comit de la recherche et des normes de lAssociation australienne de lindustrie des pipelines a t vivement apprci.

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    Nous devons aussi parler de la personne qui a cru voir un problme et la signal, alors quen dfinitive tout tait normal.

    comme la plupart des oprateurs nont jamais vcu de sinistre, ils nimaginent pas que cela puisse rellement se produire.

    SCURIT ET IMAGINATION:

    Dr Jan Hayes

  • 10 11

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5IN

    NO

    VA

    TIO

    NS

    V

    OL

    . VII, N

    3

    2

    01

    5

    Le respect des rglements de scurit

    et la matrise des cots peuvent aller de

    pair

    Les organismes de rglementation fdraux des tats-Unis semblent se concentrer plus que jamais sur le renforcement de la scurit des conduites de transport de gaz naturel. Bien que chacun veuille oprer de manire plus sre, le respect permanent de toutes les exigences rglementaires peut constituer un vrai dfi, financirement lourd de surcrot.

    Depuis plus dun an, les oprateurs de transport de gaz naturel ont travaill sur la prise en compte du Processus de vrification de lintgrit (IVP), un rglement de lAdministration de scurit des pipelines et des matriaux dangereux (PHMSA) qui paratra trs bientt. Le nouveau rglement imposerait aux oprateurs de vrifier les dossiers quils utilisent afin de dfinir et justifier la pression de service maximale autorise (MAOP) pour les pipelines situs dans les zones classes consquences leves et modres.

    En ce moment, les exploitants sont en train dexaminer les 28 recommandations de scurit sur les conduites de transport que le Conseil national de la scurit des transports (NTSB) a prsentes la fin du mois de janvier de cette anne, notamment celle qui impose aux pipelines de transport de gaz naturel de pouvoir accepter les outils dinspection interne (ILI). La future exigence du NTSB concerne spcifiquement lutilisation de racleurs intelligents pour lenregistrement des informations sur ltat mcanique du matriau de la conduite.

    Pour bon nombre dexploitants de conduites de transport, lexigence ILI

    en gestation serait un dfi de taille : bien que lutilisation doutils ILI avancs soit considre comme une mthode trs efficace pour dtecter la corrosion, les dfauts de soudure et les autres risques pour lintgrit du pipeline, ce procd nest tout simplement pas envisageable pour certaines conduites de transport. Les angles vifs, les diamtres intrieurs variables et les pressions inappropries dans la conduite font des pipelines un environnement difficile dans lequel le risque de blocage ou dendommagement des coteux outils ILI est grandement accru lorsquils sont propulss par le produit.

    La possibilit de rendre raclables ces conduites de transport peu accueillantes pour les ILI a t un sujet frquent de discussion entre les membres de lAssociation amricaine du gaz (AGA), indique Andrew Lu, directeur gnral de lexploitation et de lingnierie au sein de lAGA. Beaucoup dexploitants sinquitent de la transformation des recommandations du NTSB sur la scurit des pipelines en nouveaux rglements, car les cots induits pourraient tre significatifs dans une priode o, par ailleurs, les prix du ptrole sont bas.

    Leur proccupation est renforce par le risque de perte de revenus lie au temps darrt ncessaire pour effectuer les modifications et rendre conformes leurs pipelines.

    Cette situation engendre beaucoup de discussions , ajoute Andrew Lu. Les exploitants se demandent : Quelles sont les bonnes pratiques utiliser ? Par quoi commenons-nous ?

    Cela ne veut pas dire que rien na t fait dans ce domaine. Certains exploitants ne se sont pas contents de discuter des modifications venir. Quelques entreprises ont commenc prendre les devants par rapport aux futurs rglements.

    Dans un communiqu de presse publi en mars, Pacific Gas & Electric Co. (PG&E) a plbiscit les 28 recommandations de scurit du NTSB pour lindustrie des pipelines gaziers en soutenant notamment la demande pour davantage dinspections internes. Nick Stavropoulos, vice-prsident excutif

    de lexploitation du gaz, a indiqu que PG&E allait miser sur linnovation en dveloppant de nouvelles technologies dinspection interne sur les conduites jusque-l considres comme non contrlables avec les moyens disponibles sur le march.

    OPTIONS DE RDUCTION DES COTS

    Que les exploitants attendent de savoir si les recommandations du NTSB vont se transformer en rglements ou quils adoptent une dmarche plus proactive, ils doivent savoir que la modification des conduites de transport est possible et quelle est beaucoup moins complique et coteuse que ce que lon croit gnralement.

    La meilleure mthode de modification est celle qui est sre et qui ne ncessite pas de fermer la conduite ou dinterrompre le flux. Ceci est possible avec les procds prouvs de perage et dobturation (HT&P), qui permettent aux oprateurs disoler et de bypasser de courtes longueurs de canalisations tout en effectuant des modifications ou des raccordements.

    Les oprateurs peuvent aujourdhui utiliser ces mthodes HT&P, par exemple un isolement du type double obturation et purge avec le systme STOPPLE Train, dvelopp par T.D. Williamson (TDW). Associ une drivation, le systme permet de modifier les conduites pour les inspecter de manire sre et moindre prix, sans gnrer la perte de revenus dune fermeture de ligne.

    Une tude de cas rcente a calcul la diffrence de cot pour lexploitant en cas de remplacement dune conduite, en envisageant une fermeture de conduite classique, un procd standard HT&P et enfin le mme procd complt par un systme disolement STOPPLE Train. Les rsultats, qui montrent des conomies substantielles avec le procd HT&P, ainsi que des conomies encore plus grandes avec le systme STOPPLE Train, sont indiqus ci-dessous :

    DES RGLEMENTS DE SCURIT PLUS SVRES POURRAIENT VOIR LE JOUR POUR LES PIPELINES DE TRANSPORT AUX TATS-UNIS

    P E R S P E C T I V E S F U T U R E S

    FERMETURE

    Pertes lies larrt du flux 15%

    Cots internes 51%

    Cot du prestataire externe en charge de lisolement

    Charges salariales sur le site 34%

    38%

    16%

    32%

    38%

    16%

    23%

    ISOLEMENT STANDARD ISOLEMENT STOPPLETRAIN

    COTS DE REMPLACEMENT DUNE CONDUITE CHEZ UN EXPLOITANT

    conomie de lexploitant par rapport une fermeture : 18% 23%

    SUITE PAGE27

  • INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    12 13

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    Lutilisation de services spcialiss sur les bassins ptroliers

    favorise la rentabilit dans un environnement

    de prix faibles

    Pas dinterruption dans les activitsComme chaque exploitant dEagle Ford le sait, les besoins en services et fournitures sur les pipelines dpendent souvent du bassin ptrolier concern. Lun des problmes les plus difficiles que connat la rgion est la paraffine. Laccumulation de paraffine obture les conduites, rduit la production et augmente les cots de compression. Elle peut aussi piger leau et favoriser la formation de sulfure dhydrogne, un gaz dangereux.

    La bataille contre laccumulation de paraffine peut tre coteuse et prendre du temps, et elle peut frquemment ncessiter des approvisionnements urgents ( besoins spot ). Doug Hurst se souvient dun exploitant dEagle Ford qui avait absolument besoin de trouver un outil de nettoyage agressif, le racleur PitBoss. En sy prenant lavance, il ntait pas difficile de se faire livrer ces racleurs mandrin de 200 mm (8 po) partir dun autre lieu. Mais pour un besoin spot, il ntait pas question dattendre plusieurs jours pour un remplacement.

    Lexploitant a alors contact Doug. Grce un dialogue permanent et aux contrats de prestations conclus entre le centre de services et les exploitants locaux, Doug avait anticip le besoin, et TDW avait le matriel en stock.

    Cest notre rle, en tant que partenaire, de rsoudre les problmes , souligne Doug. En restant lcoute des exploitants et en surveillant les produits dont ils ont besoin, ainsi que leur frquence dutilisation, les centres de services locaux peuvent remdier lun des soucis majeurs les plus courants pour les exploitants dEagle Ford : le temps dattente.

    Nous faisons office de magasin dans la rgion dEagle Ford , ajoute Doug. Plutt que dattendre des jours ou des semaines, les exploitants peuvent sarrter lentrept et emporter ce dont ils ont besoin sur le chantier.

    Le rle jou par les prestataires de services est en train dvoluer dans les bassins ptroliers, et le type de

    situation dcrit ci-dessous devient plus frquent : au tout dbut de cette anne, une conduite de transport de gaz reliant Eagle Ford au Mexique a t obstrue, avec pour grave effet dinterrompre le flux pour des milliers de clients. Ctait une fin de semaine et il aurait t trs difficile de faire venir par avion une quipe de techniciens

    qualifis suffisamment vite pour empcher une interruption du service. Mais grce ce nouveau modle dapprovisionnement local, une quipe de la rgion a pu se rendre sur le site en quelques heures.

    Il y a quelque temps, cela aurait pu constituer un vritable exploit. prsent, et cest un fonctionnement normal, un exploitant accde le mme jour un service et des fournitures critiques. Que ce soit sur les gisements dEagle Ford, de Marcellus ou de Bakken, lapprovisionnement local aide les exploitants assurer leur profit et leur stabilit long terme.

    En dpit de lenvironnement actuel de prix faibles, la plupart des acteurs industriels principaux restent engags sur Eagle Ford pour le long terme, notamment Anadarko, BP, Koch, Marathon et Shell, pour nen citer que quelques-uns. Pour conserver leur rentabilit, ces exploitants apprennent augmenter leur efficacit tout en baissant leurs cots de fonctionnement.

    Mais jusqu rcemment, cela pouvait poser un problme, en particulier lorsquil sagissait deffectuer des rparations ou un entretien dans des dlais courts. Au cours des deux dernires annes, les exploitants ont cependant adopt un modle dutilisation de services spcialiss sur les conduites des bassins ptroliers qui leur garantit quasi instantanment lentretien, les approvisionnements et les rparations. Cette volution permet de conserver des cots bas et de ne pas interrompre lcoulement des produits sur lensemble du bassin ptrolier, malgr son isolement.

    Les temps dattente cotent cherLorsque Doug Hurst, un responsable aguerri de lindustrie ptrolire et gazire, a rejoint T.D. Williamson (TDW) Eagle Ford en 2013, il a pass des mois faire des allers-retours en voiture pour rencontrer les exploitants locaux. Il a parcouru 93 000 kilomtres (58 000 miles) au volant de sa Jeep toute neuve, mais cela en valait la peine. Doug Hurst en a appris beaucoup sur les problmes rencontrs par les exploitants et sur leurs difficults prvoir leurs besoins en services et fournitures.

    Ce que Doug a appris la quelquefois surpris : lors dune maintenance ou dune rparation simple des conduites, il ntait pas inhabituel de ralentir la production, voire mme de la suspendre provisoirement. Les exploitants devaient parfois attendre des jours ou des semaines pour quune assistance ou un produit leur soit fourni par un prestataire important ou un centre dapprovisionnement situ en dehors du bassin ptrolier, ou mme de la rgion.

    Les exploitants ne peuvent se permettre des temps darrt aussi longs , souligne Doug Hurst. Votre production est votre caisse enregistreuse. Si le ptrole ne scoule pas parce que vous attendez une pice ou un technicien, vous ne serez pas pay.

    Doug, qui a contribu louverture dun nouveau centre de services San Antonio pour TDW, a pass les 18 derniers mois travailler troitement avec les exploitants pour dfinir les types dquipements et les dlais dintervention qui rpondent le mieux leurs besoins et tablir des contrats de services qui garantissent la disponibilit. Cela a dbouch sur un partenariat collaboratif qui permet aux exploitants de recevoir des fournitures et des services personnaliss lorsquils en ont besoin.

    Les exploitants des bassins schisteux partagent cet objectif commun: garantir la sant et la scurit de leurs employs et des communauts dans lesquelles ils travaillent. Pour y parvenir, ils sappuient sur des produits et services de la plus haute qualit afin de rduire leur impact environnemental et limiter les risques de fuites et dmissions dthane. Le modle local de fourniture de services sur les pipelines contribue latteinte de cet objectif.

    Approvisionnement local dans la rgion dEagle Ford

    Votre production est votre caisse enregistreuse. Si le ptrole ne scoule pas parce que vous attendez une pice ou un technicien, vous ne serez pas pay.

    R A P P O R T S U R L E M A R C H

  • INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    EN

    CO

    UV

    ER

    TU

    RE

    15

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    14

    Le Dpartement amricain de la dfense est engag dans une bataille contre une menace omniprsente .

    Mais cette fois-ci, lennemi nest ni le terrorisme, ni un dictateur, ni la prolifration nuclaire.

    Il sagit de la corrosion. Le Pentagone dpense environ 22,5 milliards de dollars par an

    pour protger les quipements et infrastructures militaires amricains contre la corrosion. Ce qui fait mieux comprendre le terme menace omniprsente , qui est peut-tre en dessous de la ralit.

    Mais aussi imposant que ce chiffre en milliards de dollars puisse paratre, ce nest quune goutte deau dans un vieux seau rouill comparativement au cot annuel de la corrosion sur lensemble de la plante (2 200 milliards de dollars), ce qui reprsente entre 3 et 4 % du PNB de lensemble des pays industrialiss. Ce chiffre mane de lOrganisation mondiale contre la corrosion, qui suit de prs cette volution.

    Rien quen Europe, limpact financier de la corrosion mtallique dpasse 1 400 milliards de dollars par an.

    Et comme le rappelle le Dr Roger King aux exploitants de pipelines, environ 40 % des dfaillances de conduites

    proviennent de la corrosion, bien que toutes ne dbouchent pas sur des incidents.

    En dautres termes, beaucoup de conduites subissent aujourdhui des dgradations, et celles-ci

    doivent tre identifies avant quune dfaillance ou quune catastrophe ne se produise.

    Bien sr, dans certains cas, il est dj trop tard. Et les mdias sont de plus en

    plus sensibiliss ce genre dvnements. Ce qui signifie que le public lest

    galement.

    LARDOISE MONDIALE DE LA CORROSION DES INFRASTRUCTURES

    2200 MILLIARDS USD

    Comme le public est de plus en plus sensibilis sur les problmes lis la corrosion, il exige davantage dinformations sur ltat des pipelines partout dans le monde. Les exploitants agissent dores et dj en utilisant les meilleures pratiques de dtection et de contrle pour que chacun soit et se sente en scurit.

  • INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    Linsidieux ennemi intrieurDans un article rcent intitul Rust Never Sleeps , publi dans le numro de mars 2015 du magazine The Atlantic, le rdacteur Tim Heffernan dresse une liste dincidents dvastateurs et meurtriers lis directement une corrosion apparemment banale : la rupture dun pipeline de gaz naturel haute pression en 2012 proximit de la ville amricaine de Charleston, en Virginie de lOuest, qui a fait fondre 250 m (800 pi) dautoroute ; le dcs de cinq personnes Malte lorsque leur canot de sauvetage a bascul sur le ct dun navire de croisire pendant un exercice de scurit ; une

    srie dexplosions dans les gouts de Guadalajara, au Mexique, qui a tu 252 personnes en 1992 ; et le crash du vol 706 de British European Airways en 1971 qui a provoqu 63 dcs.

    Pour le lecteur non initi, il sagit de rcits vraiment effrayants. Pour ceux qui sont confronts tous les jours au risque de la corrosion, ils alimentent leurs cauchemars.

    Bien que la conclusion de Tim Heffernan la lutte contre linsidieux ennemi intrieur est en train dtre perdue concerne spcifiquement les tats-Unis, le monde entier est log la mme enseigne. Mme lge numrique, affirme-t-il, nous dpendons dinfrastructures massives, interdpendantes et mcaniques . La grande affaire , insiste-t-il, cest la corrosion.

    Le fait quun article sur la corrosion apparaisse dans une publication comme The Atlantic qui est destine un public gnral, quoique bien duqu, laisse penser que cette problmatique ne concerne plus exclusivement les scientifiques, les ingnieurs et les exploitants dinfrastructures. Et ce nest pas par accident que la prise de conscience sur les ravages de la corrosion se propage dans le public.

    Prise de conscience dun problme jusque-l ignor du publicParmi dautres, lOrganisation mondiale contre la corrosion (WCO), base New York, tente de renforcer la sensibilit sur le sujet ; sa mission est de faciliter la mise en uvre au niveau mondial des meilleures pratiques de protection contre la corrosion pour la scurit du public . Depuis 2010, la WCO parraine la Journe de sensibilisation la corrosion. Cette anne, lvnement sest droul le 24 avril.

    Selon le directeur gnral de la WCO, George Hay, la Journe de sensibilisation la corrosion est un moyen dduquer le public, les industriels et les agences gouvernementales sur les effets dltres de la corrosion sur nos infrastructures partout dans le monde .

    Comme George Hay la fait remarquer dans une dclaration : lchelon mondial, les cots induits par la corrosion sont sensiblement du mme ordre que les cots de production et de distribution de la nourriture. La diffrence est que le public est gnralement sensibilis sur les problmes de famine et le cot de lalimentation, mais totalement ignorant du cot actuel de la corrosion et de son impact sur la durabilit de nos infrastructures lavenir.

    Un mixeur qui rduit en pure les restes dune flotte de Mardi grasAux tats-Unis, cependant, davantage de personnes se sont inquites aprs la diffusion la tlvision dans lmission dactualit 60 Minutes , en novembre 2014, du documentaire Falling Apart: Americas Neglected Infrastructure (La dsintgration : les infrastructures ngliges des tats-Unis). Il mettait en lumire ltat vtuste des routes, aroports et lignes de chemin de fer de la nation, ses 70 000 ponts structurellement dfectueux (15 % dentre eux prsentant un risque de dfaillance catastrophique provoque par la corrosion selon NACE International, le groupement technique des professionnels de la corrosion) et labsence de financement pour y remdier.

    Mais, aprs la diffusion de lmission, NACE International a dclar publiquement que les commentaires taient incomplets, et quil existait une solution fondamentale pour les problmes dinfrastructures, savoir le contrle de la corrosion.

    Lorganisme a soutenu qu il ne faut pas oublier quune technologie de contrle de la corrosion et des pratiques de gestion efficaces peuvent prolonger la dure de vie des ponts et des autres infrastructures bien au-del de leur dure de vie nominale.

    NACE International collabore avec les autorits locales, de ltat et fdrales sur les politiques permettant dliminer les effets dvastateurs de la corrosion et de renforcer la scurit publique .

    Il est vraisemblable quune partie de ce travail sest droule loccasion de la confrence Corrosion 2015 organise par NACE Dallas, au Texas, en mars dernier. Ce rassemblement de cinq jours, qui a attir 7 000 participants, a t couvert avec enthousiasme par le journal The Dallas Morning News. Le reporter Marc Ramirez a sembl particulirement captiv par un agitateur lectrode qui simule le dbit dun fluide en vue de tester lefficacit de revtements offshore. Lappareil avait t rempli avec ce que Marc Ramirez a appel des lments brillants pour mettre en vidence son effet de tourbillon. Cela ressemblait, a ajout le reporter, un mixeur en train de rduire en pure les restes dune flotte de Mardi gras.

    Corrosion, chapitre aprs chapitre, kilomtre par kilomtreEn dehors des exposs des nouveaux articles, sil y a quelque chose susceptible de renforcer lattention du public sur la corrosion, cest bien le nouveau livre de Jonathan Waldman, Rust: The Longest War.

    Le voyage du journaliste Jonathan Waldman dans ce que la jaquette de couverture dcrit comme une lutte sans merci de lhomme contre la nature lemmne des halls dentre dentreprises jusqu des quincailleries, du tournage dun film sous

    les tropiques de la Floride jusqu lArctique et ses tempratures polaires. Cest l o il commence suivre, pratiquement kilomtre par kilomtre, le trajet dun racleur intelligent (outil dinspection interne) travers le Trans-Alaska Pipeline System (TAPS). Le chapitre de 54 pages intitul Pigging the Pipe dcrit les premiers checs, les succs ultrieurs et lacquisition de donnes qui dvoilent environ un millier danomalies, dont pratiquement les trois quarts sont lies la corrosion.

    Le style de Jonathan Waldman est plein dhumour : il compare un racleur conventionnel un cochon en urthane rouge moins intelligent et explique comment la cire peut priver de sens des racleurs intelligents, en les rendant aveugles, sourds et amnsiques. Son talent est aussi de faire comprendre le concept de raclage tout un chacun. Bien quil soit improbable que des termes comme coupons, perte de flux magntique, cbles mous et MAOP sortent de la bouche du lecteur ordinaire, celui-ci aura au moins une comprhension de base de ce quils signifient.

    Selon Jonathan Waldman, le TAPS tait lorigine considr comme inoxydable. Malheureusement, sa protection principale tait un revtement de peinture qui sest fragilis au fil des ans. Le systme anticorrosion a alors t renforc avec des anodes noyes en magnsium ( mag bags ), une protection cathodique et 800 coupons de surveillance. Mais Jonathan Waldman note que si le TAPS na pas subi de fuites provoques par la corrosion depuis sa mise en service en 1977, cela est largement d au fait que les outils dinspection interne (ILI) ont dcouvert des dfauts avant quils nentranent de dfaillances.

    La surveillance est une meilleure pratique que linspectionCette attention accrue de lopinion publique sur les problmes de corrosion va vraisemblablement renforcer les responsabilits des exploitants de pipelines ptroliers et gaziers.

    1716

    EN

    CO

    UV

    ER

    TU

    RE

  • Jonathan Waldman, lauteur de Rust y est totalement favorable.

    Comme il lcrit : Sopposer la construction de nouveaux pipelines est absurde Cest le moyen le plus sr pour transporter le ptrole. Mais dun autre ct, exiger de connatre ltat des pipelines, voil une attitude sense.

    Bien entendu, le maintien des pipelines en excellent tat concerne lensemble du secteur industriel. Mais dgager les meilleures pratiques en ayant le recul ncessaire ncessite de discuter avec des personnes comme le Dr Liane Smith et Richard Norsworthy. Ils faisaient partie dun groupe dexperts interrogs par le fournisseur international de services aux pipelines T.D. Williamson sur ce quils considrent tre les meilleures pratiques pour dtecter la corrosion et sen protger.

    Liane Smith est une experte en matriaux et corrosion et un membre de la Royal Academy of Engineers. Cette prestigieuse distinction obtenue

    au Royaume-Uni reconnat les meilleurs chercheurs ingnieurs, innovateurs et leaders.

    Actuellement directrice gnrale de WG INTETECH, entreprise spcialise dans la gestion de lintgrit des quipements et situe Chester en Angleterre,

    Mme Smith a obtenu un

    doctorat en soudage laser luniversit de

    Sheffield et est lauteur de 94 articles spcialiss et

    dun livre. Mme si elle ne faisait pas

    spcifiquement rfrence aux 800 coupons du TAPS, Liane Smith

    affirme que si elle devait choisir entre la surveillance de la corrosion et linspection

    interne, elle investirait sur cette dernire. Littralement. La surveillance ne vous apporte

    pratiquement rien , indique-t-elle. Ce nest mme pas la peine dinstaller un systme. Je mettrais tout mon argent sur linspection.

    Le problme, explique Liane Smith, est que la surveillance ne concerne que des emplacements spcifiques. Par exemple, des coupons danalyse de perte de poids donnent des indications valables en temps rel, mais uniquement pour certains points de la conduite. Et comme le flux autour dun coupon peut tre diffrent du reste de la conduite, les informations ne peuvent pas tre gnralises au-del du coupon lui-mme.

    Plus grave encore, il est notoire que les coupons de corrosion produisent des faux positifs .

    Nous avons constat de nombreuses reprises une corrosion ngligeable sur un coupon, alors que la conduite elle-mme tait trs corrode , ajoute-t-elle.

    Linspection interne peut surmonter ces imperfections et donner une image trs prcise de ltat de la conduite sur toute sa longueur, poursuit Liane Smith. Elle prne la ralisation dune inspection interne peu de temps aprs la mise en service dun pipeline pour recueillir des donnes de rfrence qui serviront aux comparaisons ultrieures. En ralisant de nombreuses inspections, les exploitants peuvent identifier les tendances, optimiser le calendrier dinspection et valuer plus finement le dlai avant lapparition dun dfaut.

    Et quen est-il des conduites non considres comme raclables ou non totalement contrlables , comme Liane Smith prfre les appeler ?

    Liane Smith prcise que les outils dinspection interne bidirectionnels peuvent au moins fournir des informations sur certaines sections de la conduite. En associant ces donnes une modlisation de la corrosion sur toute la ligne, explique-t-elle, lexploitant dispose de rfrences autour des zones qui nont pu tre inspectes, et ainsi dune meilleure vision pour prendre des dcisions critiques pour son activit .

    Elle estime quil serait prfrable que les pipelines soient conus ds lorigine dans loptique des inspections internes.

    Les cots supplmentaires pour faire correctement les choses ds le dbut sont bien infrieurs aux dpenses que pourraient gnrer les dfaillances ultrieures , ajoute-t-elle.

    Non raclable, un terme oublierPour ce qui est des canalisations rputes non raclables, la vision de Richard Norsworthy pourrait bien tre encore plus extrme que celle de Liane Smith.

    La plupart des conduites sont raclables, de trs rares exceptions prs , affirme catgoriquement le spcialiste et instructeur en corrosion et protection cathodique (CP) de NACE International. Cest simplement une question de temps, dargent et deffort. Mais cela finit toujours par payer.

    Pour les exploitants, cest aujourdhui le meilleur moment pour prendre le temps et faire leffort dinspecter leurs conduites, ajoute Richard Norsworthy.

    Dans un environnement de prix faibles et avec un nombre de projets en diminution, les exploitants ont la possibilit de traiter les problmes avant quils ne deviennent plus srieux , explique-t-il. Il peuvent corriger des problmes de corrosion, effectuer des travaux de remise en tat ou appliquer de nouveaux revtements externes .

    Selon Richard, ce sont les revtements externes qui sont la premire ligne de dfense contre la corrosion.

    Mais cette premire ligne nest pas toujours impntrable, affirme ce vtran de lindustrie avec ses 30 ans dexprience qui le font largement reconnatre comme un expert dans son domaine.

    Plusieurs exploitants de pipelines considrent dsormais le dcollement des revtements de protection CP comme leur premire cause racine de corrosion externe , souligne Richard.

    Le dcollement entrane une perte dadhrence entre le mtal et les revtements cathodiques, ce qui permet leau, aux bactries et aux autres lments dclencheurs de corrosion de sintroduire entre le revtement dcoll et la conduite. De plus, certains revtements dcolls empchent les courants de protection cathodique de protger la conduite.

    Comme lexplique Richard, la technologie de transducteur acoustique lectromagntique (EMAT) permet de localiser les zones o les revtements se sont dtachs du mtal. Lorsquelles sont identifies, il est alors souvent possible dajouter des rubans avec endos maill ou dautres revtements qui permettent la protection cathodique de fonctionner si un dcollement se reproduit.

    Mais, ajoute Richard Norsworthy, la slection dun revtement adapt lenvironnement, suivie par une inspection rigoureuse pour sassurer de la qualit de ladhrence initiale, en particulier sur les soudures circulaires o dmarrent la plupart des corrosions aujourdhui , est une stratgie bien plus intelligente.

    Mettre en vidence la corrosionLes personnes qui pensent que la rouille concerne principalement les vieilles voitures et les couvercles de pots de peinture savent-elles que les militaires considrent la corrosion comme une menace trs importante ? Imaginent-elles quun pont puisse se dsagrger ? Et acceptent-elles lide que le vaste rseau de pipelines sous leurs pieds pourrait aussi tre vulnrable ?

    Quon le veuille ou non, le fait est que la corrosion nest plus laffaire de quelques initis. Et cela donne lindustrie ptrolire et gazire lopportunit de sexprimer et dinformer le public sur toutes les actions entreprises pour le protger de cette menace omniprsente.

    Dr Liane Smith

    1918

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5IN

    NO

    VA

    TIO

    NS

    V

    OL

    . VII, N

    3

    2

    01

    5E

    N C

    OU

    VE

    RT

    UR

    E

  • 2120

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    Les experts de TDW tiennent leur promesse: proposer des prsentations techniques et des dmonstrations pratiques dans le monde entier. Pour en savoir plus: [email protected].

    vnements, prsentations et confrences de TDW

    Points de contactOil Sands15 16 SEPTEMBRE | Fort McMurray, Alberta | Canada

    S E P T E M B R E 2 0 1 5 O C TO B R E 2 0 1 5

    31 AOT 2 SEPTEMBRE NACE Central Area Conference St. Louis, Missouri, tats-Unis

    15 16 Oil Sands Fort McMurray, Alberta, Canada

    20 22 Arkansas Gas Association Hot Springs, Arkansas, tats-Unis

    22 23 North American Pipelines Congress Chicago, Illinois, tats-Unis

    22 24 Rio Pipeline Rio de Janeiro, Brsil

    5 9 Aging Pipelines Conference Ostende, Belgique

    12 15 Road Expo Moscou, Russie

    17 20 Australian Pipelines and Gas Association Convention

    Gold Coast, Queensland, Australie

    21 22 Offshore Technology Days Stavanger, Norvge

    21 22 OPT Asia Kuala Lumpur, Malaisie

    25 27 DUG Eagle Ford San Antonio, Texas, tats-Unis

    26 29 ASNT Annual Conference Salt Lake City, Utah, tats-Unis

    Rio Pipeline22 24 SEPTEMBRE | Rio de Janeiro | Brsil

    Aging Pipelines Conference5 9 OCTOBRE | Ostende | Belgique

    OPT Asia21 22 OCTOBRE | Kuala Lumpur | Malaisie

    SGA Operating Conference & Exhibits

    20 22 JUILLET | Nashville, Tennessee | tats-Unis

    LGA Pipeline Safety Conference20 24 JUILLET | Nouvelle-Orlans, Louisiane | tats-Unis

    MEA Gas Operations Technical & Leadership Summit

    11 13 AOT | Rochester, Minnesota | tats-Unis

    FEPA Summer Symposium12 13 AOT | Palm Coast, Floride | tats-Unis

    The Pipeline & Energy Expo25 26 AOT | Tulsa, Oklahoma | tats-Unis

    NACE Central Area Conference31 AOT 2 SEPTEMBRE | St. Louis, Missouri | tats-Unis

    Arkansas Gas Association 20 22 SEPTEMBRE | Hot Springs, Arkansas | tats-Unis

    North American Pipelines Congress22 23 SEPTEMBRE | Chicago, Illinois | tats-Unis

    DUG Eagle Ford25 27 OCTOBRE | San Antonio, Texas | tats-Unis

    ASNT Annual Conference 26 29 OCTOBRE | Salt Lake City, Utah | tats-Unis

    North American Pipleline Congress (NAPC) CHICAGO, ILLINOIS | 22 23 septembre 2015

    La voie suivre: lavenir des pipelines en Amrique du Nord Dr Abdel Zellou. T.D. Williamson

    Ce comit excutif douverture explore les avances de lindustrie et ses dfis en 2015. Les participants donneront une vision densemble du march et analyseront ce qui pnalise les infrastructures, tout en fournissant un aperu clairant sur les questions principales.

    Nouvelles infrastructures: excution des projets planifis Dr Mike Kirkwood. T.D. Williamson

    Les participants examineront ce que les industriels du secteur doivent raliser pour atteindre les objectifs des projets planifis. La session traitera des projets venir dans le secteur intermdiaire et analysera linfluence des problmes rgionaux sur ces projets.

    J U I L L E T 2 0 1 5

    20 22 SGA Operating Conference & Exhibits Nashville, Tennessee, tats-Unis

    20 24 LGA Pipeline Safety Conference Nouvelle-Orlans, Louisiane, tats-Unis

    A O T 2 0 1 5

    11 13 MEA Gas Operations Technical & Leadership Summit

    Rochester, Minnesota, tats-Unis

    12 13 FEPA Summer Symposium Palm Coast, Floride, tats-Unis

    25 26 The Pipeline & Energy Expo Tulsa, Oklahoma, tats-Unis

    Ce symbole indique que TDW prsentera un livre blanc durant cet vnement.

    Ce symbole indique que TDW donnera une confrence ou servira de facilitateur durant cet vnement

    Road Expo12 15 OCTOBRE | Moscou | Russie

    Offshore Technology Days 21-22 OCTOBRE | Stavanger | Norvge

    Australian Pipelines and Gas Association Convention

    17 20 OCTOBRE | Gold Coast, Queensland | Australie

  • INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    22 23

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    AR

    TIC

    LE

    DE

    FO

    ND

    Isoler les travaux de construction haut risque

    Mesures de prvention

    volution de lutilisation des techniques disolement internes non intrusives

    Protection pendant la pose de conduites

    En finir avec la flexion humide

    Tout nest pas fatal

    Un certain dimanche, au cours de la nuit, les employs de la plate-forme Brent Alpha en mer du Nord ont mal dmarr leur nouvelle semaine de travail. Leur matine de lundi allait commencer quelques heures plus tt... par une vacuation. Une grue avait mal fonctionn et le gros conteneur quelle portait tait tomb dans la mer du Nord au lieu dtre treuill en toute scurit sur un navire dassistance.

    Le conteneur glissait dans leau et se dirigeait vers une conduite sous-marine expose. Si le conteneur le touchait, le pipeline pouvait se rompre. Et une rupture aurait t un dsastre total : non seulement le produit se serait dvers dans la mer, mais un retour de ptrole ou de gaz inflammable sur la plate-forme pouvait mettre en danger le personnel et les quipements, et des nuages de gaz pouvaient se former et crer de grosses bulles susceptibles de faire couler les navires.

    Heureusement, la semaine de travail na pas commenc par un accident aussi catastrophique. Mais 54 employs furent vacus de la plate-forme Alpha, et les deux installations Alpha et Bravo furent dpressurises tandis que le conteneur tait rcupr par un navire dassistance. Cet vnement

    LIMITER LES INCIDENTS OFFSHORE

    Prvenir lescatastrophes

    TECHNIQUES DISOLEMENT NON INTRUSIVES

  • AR

    TIC

    LE

    DE

    FO

    ND

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    3

    2

    01

    5

    24 25

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    fut qualifi de quasi-incident , aussi les seules consquences furent financires.

    Autant la rputation et les cots sont certainement importants pour les exploitants offshore, autant un incident provoqu par un objet relch aurait t quelque chose de bien pire, et il aurait mme pu provoquer des dcs.

    Bien que les pipelines sous-marins subissent de nombreuses menaces (corrosion, dsastre naturel, accrochage dune ancre, etc.), certains des risques les plus importants proviennent des oprations planifies. Il peut sagir de la pose de nouvelles conduites, de la construction de plates-formes ou du raccordement de nouveaux puits. Cest pourquoi de nombreux exploitants, y compris celui mentionn, vont dsormais au-del des formations standard la scurit et de la stricte conformit rglementaire afin de protger leurs actifs : pour cela, ils investissent dans les technologies avances de limitation des risques, comme les systmes disolement interne non intrusif.

    Isoler les travaux de construction haut risqueLes objets relchs pendant les oprations offshore font rarement la une, mais les accidents avec faible probabilit dun impact, comme celui dcrit ci-dessus, constituent en fait lun des risques les plus levs pour les conduites offshore et induisent les consquences potentiellement les plus graves.

    Pendant les travaux de construction et de maintenance de la plate-forme, des navires viennent souvent proximit de celle-ci ; ils peuvent alors lcher ou tirer leur ancre sur ou proximit des pipelines ou encore treuiller des quipements susceptibles de tomber dans locan. Bien que les exploitants offshore disposent dj de nombreuses mesures de scurit pour limiter ce risque ils identifient et vitent les pipelines dans leur zone dopration , compte tenu de lextrme gravit de limpact dun objet relch, ils prennent des prcautions supplmentaires pendant ces priodes.

    Lors dune activit de construction proximit de pipelines, la mthode totalement sre consiste purger ou mettre hors service toutes les conduites dans la zone o peuvent tre relchs des objets, et ce jusqu la fin des travaux. Mais comme les oprations sur les plates-formes peuvent quelquefois durer plusieurs mois et que la purge dun pipeline est une opration trs coteuse pour lexploitant, sans parler de la grave interruption des livraisons que subiraient les clients

    en aval, les travaux doivent souvent se raliser avec des conduites en activit.

    Pour citer un exemple, en 2009, une plate-forme de traitement de gaz situe au large du Myanmar ncessitait un nouveau raccordement de pipeline pour rcuprer le gaz dun champ avoisinant. La plate-forme ne devait pas tre en production pendant la dure du raccordement, mais lexploitant voulait conserver active sa grosse conduite de gaz dexportation, en situation d arrt temporaire, pour viter une mise hors service totale. Ctait absolument essentiel pour lexploitant, car la conduite dexportation, qui court sur 370 kilomtres (230 miles) jusqu la cte puis sur le continent jusqu la frontire de la Thalande, fournit jusqu 20 % de lnergie de la Thalande. Ds la ralisation du nouveau raccordement, la livraison du gaz devait reprendre trs vite.

    partir de la plate-forme existante, le navire spcialis a commenc poser la nouvelle ligne. Pour protger et isoler la conduite dexportation existante pendant la mise en place de la nouvelle ligne, lexploitant a utilis une solution du type double obturation et contrle distance avec loutil disolement SmartPlug approuv par DNV. Lisolement devait garantir quen cas dendommagement de la conduite dexportation pendant le raccordement, elle serait isole de manire sre pour empcher toute perte de production ou tout retour de gaz.

    Un raclage a t effectu avec loutil SmartPlug, dvelopp par T.D. Williamson (TDW), depuis la plate-forme jusqu sa position de rfrence, puis loutil a t contrl distance pour isoler de manire sre la zone entourant la plate-forme pendant toute la dure de lopration. la fin de lopration, loutil a t dbloqu et ramen vers le dispositif de rception.

    Mesures de prventionLa technique disolement interne par double obturation et contrle distance est devenue la mthode standard de lindustrie pour lisolement non intrusif ; utilise dans toutes les rgions du globe pour se protger des consquences lies aux objets relchs, elle participe aussi la rduction des risques pendant les travaux de maintenances gnraux en offshore.

    En 2009, lAustralie a connu lune des pires mares noires de son histoire lorsquun incident survenu en mer de Timor sur une plate-forme de forage a entran la pollution de 150 km (93 miles) docan et lvacuation de tout le personnel. Lincident avait t

    provoqu par la rupture dun bouchon sous-marin en bton pendant une intervention sur une tte de puits. Lors des tentatives de colmatage de la fuite, la plate-forme offshore West Atlas a pris feu. LAustralie a class lincident au titre de dsastre national.

    Bien que cette catastrophe ne ft pas lie un objet relch et la rupture dune conduite sous-marine, lincident a amen lorganisme australien de rglementation de lactivit ptrolire et gazire offshore (NOPSEMA) imposer lutilisation de bouchons disolement, comme le systme SmartPlug, en tant que mesure de prvention lors des interventions sur les conduites offshore. Ce type de rglementation permettra lavenir de rduire grandement la gravit dincidents similaires.

    volution de lutilisation des isolements internes non intrusifsLes exploitants offshore ont voulu, en bonne partie cause de ladoption par lindustrie de la mthode disolement par double obturation et contrle distance et de la technologie prouve qui la supporte utiliser la mme approche pour limiter les risques de flexion humide lors de la pose de conduites sous-marines (lune des interventions les plus coteuses de lindustrie offshore).

    Bien que lisolement dune conduite lors de sa pose puisse paratre sensiblement diffrent de lisolement dune conduite destin la protger contre des objets relchs ou pendant une maintenance, lapproche thorique reste trs similaire pour ces deux situations.

    Dans les deux cas, le systme disolement est mis en place pour garantir de manire sre lintgrit de la conduite. Cependant, lorsquil sagit de la pose de canalisations, lisolement est ralis beaucoup plus rapidement et uniquement en cas de besoin.

    Protection pendant la pose de conduitesLa pose dun pipeline sous-marin ncessite de placer un long tronon de conduites sur le fond marin des profondeurs allant jusqu 3 000 mtres (1,8 mile). Le navire avance tout en dposant la conduite, chaque raccord de conduite de 12 m tant soud au suivant pour former une chane suspendue, laquelle est alors abaisse jusquau niveau du fond marin tandis que le navire poursuit sa propulsion.

    Pendant la pose dune conduite, le navire peut, en raison dun dfaut de fonctionnement occasionnel du systme de propulsion ou sous leffet des vagues et des courants, tanguer ou se balancer de manire anormale. Cela peut provoquer une flexion lendroit o le tronon de conduites a la plus grande courbure (c.--d. lorsquil quitte le navire ou lorsquil rejoint le fond marin).

    Deux choses peuvent se produire si la conduite flchit : dans le premier cas, la flexion va aplatir la conduite mais sans la rompre. On parle alors de flexion sche ; il est possible dy remdier en retournant en arrire et en dcoupant le joint, puis en allant plus loin en arrire et en dcoupant nouveau, jusqu parvenir sur la zone flchie pour pouvoir la tirer. Le navire reprend alors nouveau la pose de la conduite.

    Bien quune flexion sche consomme des matriaux et du temps, cela nest rien en comparaison du deuxime cas la flexion humide.

    Une flexion humide correspond lendommagement de la conduite, la pntration deau et au remplissage de la section suspendue en cours de pose. Cela provoque plusieurs problmes : tout dabord, le navire de pose est prvu pour maintenir la conduite jusqu un certain poids et la relcher tandis quil avance, mais lorsquelle est remplie deau, la conduite devient beaucoup plus lourde.

    Il nexiste que deux ou trois navires de pose de conduites dans le monde capables de maintenir une conduite en profondeur sous-marine remplie deau , fait remarquer George Lim, un expert offshore de TDW. Le navire de pose a une capacit de tension maximale ; si la conduite devient trop lourde, elle fait sauter la chane du navire.

    Et si la conduite se dcroche, elle peut provoquer un effet de fouet incontrl et des gros dommages sur

    Flexion humide

  • 27

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L. V

    II, N

    3

    20

    15

    le navire et les personnes bord avant de tomber au fond de locan.

    Lautre consquence dune flexion humide est que leau de mer et le sol contaminent la nouvelle conduite, ce qui oblige lexploitant vacuer leau avant que le navire ne puisse reprendre la pose de la conduite. Lvacuation de leau est un processus long. La zone endommage de la conduite est dabord dcoupe, puis des racleurs avec des inhibiteurs spciaux sont pousss dans la conduite pour la scher afin de pouvoir la soulever nouveau et poursuivre la pose.

    De plus, lvacuation de leau cote cher, car il faut disposer dun grand nombre de pompes et de compresseurs prts entrer en action. Le cot de location de ces quipements, qui peuvent occuper une surface quivalente un terrain de football, est trs important. Enfin, les navires de pose de conduite reviennent environ 500 000 USD par jour, voire plus, et ils devront rester en attente tandis que leau est retire de la conduite.

    En finir avec la flexion humideJusqu rcemment, il ny avait pas de mthode viable pour empcher linondation de la conduite dans le cas dune flexion humide. Cest pour cela que TDW a labor le systme disolement SmartLay destin la pose de conduites et bas sur certaines fonctions de conception essentielles de loutil disolement prouv SmartPlug.

    Pendant la pose de la conduite, une mthode pour dployer loutil disolement SmartLay consiste le tirer vers lavant lintrieur de la conduite laide dun cble qui court dans la section suspendue de celle-ci. Une autre mthode pour tirer vers lavant loutil SmartLay est de placer devant lui un vhicule autonome (type tracteur ou chenille). Lorsquun nouveau raccord est soud sur la conduite, loutil est avanc dans celle-ci. En situation normale, il glisse dans la conduite pendant la pose de celle-ci, mais si la conduite flchit et que leau y pntre, loutil dtecte immdiatement leau de mer et se dploie dans la

    conduite en moins dune seconde, ce qui empche linondation de la canalisation.

    Gnralement, il faut au moins un appareil de ce type pour fermer la conduite nouvellement pose sur le fond marin. Dautres appareils peuvent tre placs dans la zone de flchissement (c.--d. l o la conduite quitte le navire et l o elle rejoint le fond marin). La section inonde situe entre la partie flchie et loutil SmartLay peut alors tre simplement dcoupe avant de poursuivre la pose de la conduite.

    Selon George Lim, loutil disolement SmartLay, dj livr certains grands exploitants offshore qui ont labor des techniques de dploiement propres leurs oprations de pose de conduite, empche linondation de la conduite, rduit les risques au personnel et supprime lopration dvacuation de leau, avec une grosse conomie la cl.

    Rien nest fatalTous les ans, lindustrie offshore adopte davantage de rglements et de procdures de scurit, et cela nous rend certainement plus srs. Cependant, quel que soit le nombre de procdures prventives existantes, des accidents, y compris ceux faible probabilit, continueront de se produire. Mais si ces techniques disolement volues ne permettent pas de rduire la probabilit dun incident, elles peuvent nanmoins en rduire les consquences.

    Les systmes SmartLay et SmartPlug sont des outils de rduction des risques , explique Lim. Le risque est gal la probabilit de dfaillance multiplie par la consquence. Des outils comme ceux-ci rduisent les consquences dun incident malheureux.

    Les cots internes comprennent gnralement la gestion de projet chez lexploitant, depuis les tudes de conception jusqu la rparation des dommages environnementaux. Les cots directs sur le site incluent les travaux des prestataires externes, quil sagisse par exemple des activits de soudage ou dexcavation.

    Les calculs de ltude trs prudents concernent le projet achev, lexploitant tant le propritaire du rseau de pipelines, mais non du produit transport. En cas de fermeture de conduite chez un exploitant qui est propritaire de tous les quipements, le flux de trsorerie entrant est suspendu et cela engendre un cot financier supplmentaire , indique Veronyca Kwan, charge de projet et analyste snior des marchs dactivit chez TDW.

    La perte de revenus est lune des principales proccupations des oprateurs de conduites de transport lorsquils rflchissent aux moyens de prendre en compte les recommandations ILI du NTSB. La capacit prvenir cette perte en poursuivant lutilisation du pipeline est lune des principales raisons pour lesquelles les procdures HT&P peuvent prsenter normment davantages pour les exploitants qui sengagent dans un projet de modification pluriannuel de mise en conformit de leur rseau de pipelines.

    La non-fermeture autorise par la technologie disolement STOPPLE Train peut, parmi dautres lments, limiter les cots de mise en conformit avec les recommandations du NTSB, indique Grant Cooper, responsable de la commercialisation de la technologie HT&P chez TDW.

    Nous avons en fait dvelopp la technologie standard dobturation et purge, ce qui permet de souder deux raccords au lieu de quatre sur le pipeline , ajoute Grant Cooper. Sur chaque raccord, vous avez un isolement du type double obturation et purge, ce qui non seulement rduit les cots, mais rend aussi linstallation plus sre.

    Les deux tanchits indpendantes utilises avec le systme de double obturation et purge augmentent aussi la probabilit dtre tanche ds la premire

    tentative, ce qui est un autre facteur dconomie. De plus, le systme non seulement rduit la taille de lexcavation ncessaire pour accder la conduite, ce qui rduit les cots des quipements, mais il limite galement le risque de dommages coteux causs par des tiers.

    Et dans certains cas, le systme permet aux oprateurs de faire passer une drivation directement travers le logement du systme dobturation, ce qui rduit encore plus le besoin de raccords supplmentaires et donc les cots.

    Que les oprateurs choisissent le procd HT&P standard ou des techniques disolement plus avances, leurs investissements stratgiques en modifications de conduites les aideront dune part assurer la conformit avec les recommandations du NTSB, et dautre part renforcer leurs programmes de gestion de lintgrit des pipelines, disposer de donnes dinspection interne mieux exploitables et maximiser leur production en toute scurit.

    Perspectives futures SUITE DE LA PAGE11

    = PROBABILIT DUNE DFAILLANCE X CONSQUENCE * tude NTSB: www.ntsb.gov/news/events/Documents/ 2015_Gas_Transmission_SS_BMG_Abstract.pdf

    E-book TDW sur les prochains rglements IVP :www.TDW-IVP.com

    Les exploitants sinquitent de la transformation des recommandations du NTSB sur la scurit des pipelines en nouveaux rglements, car les cots induits pourraient tre significatifs dans une priode o, par ailleurs, les prix du ptrole sont bas.

    Si la conduite flchit et que leau y pntre, loutil dtecte immdiatement leau de mer et se dploie dans la conduite en moins dune seconde, ce qui empche linondation de la canalisation.

    Double double systme disolement STOPPLE Train avec bypass

    INN

    OV

    AT

    ION

    S

    VO

    L.

    VII

    , N

    O.

    3

    20

    15

    RISQUE

    26

  • 28

    EN CHIFFRES 4tapes pour

    INTGRIT DES PIPELINES: UNE VISION GLOBALELes exploitants de pipelines font face au dfi permanent de livrer de lnergie partout dans le monde de la manire la plus sre et la plus conomique qui soit. Ils luttent contre les infrastructures vieillissantes, les conditions climatiques et les contraintes conomiques, ils sadaptent une rglementation toujours plus svre et ils sengagent avec les communauts pour acqurir une lgitimit sociale. Heureusement, les avances continues dans la dtection des menaces sur les pipelines, comme les plates-formes donnes multiples, sont l pour les assister. Suivez les tapes 1 4 pour comprendre comment.

    DTECTER Lorsquune plate-forme MDS est en fonctionnement, les dommages mcaniques (c.--d., causs par des tiers)

    sont dtects par un grand nombre de technologies intgres.

    CARACTRISER Chaque technologie de la plate-forme MDS fournit un type spcifique dinformations sur les dommages et permet de caractriser totalement la menace.

    PRIORISER/LIMITER Avec un rapport final dintgrit dit presque immdiatement aprs linspection, lexploitant depipelines est en mesure de :

    RAPPORT Lorsquelles sont values avec prcision par un logiciel spcialis et des analystes, les donnes MDS, qui se recoupent, aident dterminer les caractristiques exactes et la gravit de lensemble des menaces qui interagissent une bosse qui sarrondit davantage avecdes indications de gougeage et de fissuration.

    Perte de mtal, arrondissement plus important, recyclage, longueur et profondeur de bosses, valuation des contraintes et de la gravit.

    valuer les besoins les plus critiques du pipeline

    Prioriser les actions dentretien/de rparation en fonction des ncessits

    Minimiser les cots en vitant les excavations non ncessaires

    Garantir une exploitation en toute scurit pour ses employs et la communaut

    LES PLATES-FORMES DONNES MULTIPLES (MDS) peuvent fournir aux exploitants de pipelines une vision globale de lintgrit de leurs conduites grce un seul outil, sur lequel est activ un ensemble volutif de techniques dinspection qui se recoupent, et ce de manire simultane. LE RSULTAT: une dtection efficace des menaces et une caractrisation avance.

    Localise lanomalie par rapport laxe de la conduite.CARTOGRAPHIE XYZ

    DFORMATION

    PERTE DE FLUX MAGNTIQUE SOUS FAIBLE CHAMP

    Dfinit lanomalie comme une bosse.

    Identifie larrondissement plus important (ou le rebond) dune bosse.

    Reconnat la perte de mtal volumtrique dans la bosse.

    PERTE DE FLUX MAGNTIQUE HAUTE RSOLUTION

    Perte de flux magntique SpirALL

    Identifie la perte de mtal oriente axialement ou le gougeage dans la bosse.

    SMFL

    LFM

    MFL

    DEF

    XYZ

    28

    2

    3 428

    1

    29

    combattre les menaces qui psent sur lintgrit des pipelines

  • OPERATIONOFFSHORE.COM#operationoffshore

    T.D. WILLIAMSON ET MCG PRODUCTIONS PRESENTENT OPERATION OFFSHORE MARK SIM, TODD BEADLE, GORDON BLAIR, ALEXEY TUGANOV, ANTON KOVALENKO, LAURENT FABRY, TAMMY WISENBAKER,

    KEVIN MCNAUGHTON, PAOLA CORRALES, STEVE APPLETON, ALEXANDRE PETRAGLIA, ET ROLF GUNNAR LIE LARRY RYAN, GEORGE LIM JEFF WILSON, GARY ANDERSON MIKE BENJAMIN, CHAD FLETCHER

    RISK ON THE PLATFORM

    DIRECTEURS DEVELOPPEMENT

    BASE SUR LHISTOIRE

    CO-PRODUCTEURS EXECUTIFS

    DIRECTEURSTECHNIQUES

    Copyright 2015 T.D. Williamson, Inc

    HISTOIRE DE