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Eastrategies Page 1 Actualité macro-économique en Roumanie Population : 19,042 millions d’habitants PIB en 2013 : 142,8 milliards EUR PIB par habitant en 2013 : 7.500 EUR/habitant Croissance en 2013 : +3,5 % Croissance prévisionnelle en 2014 : +2,2% Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR Salaire minimum brut garanti à partir du 1er juillet 2015 : 235 EUR (1.050 RON) Salaire moyen brut mensuel, en mai 2015 : 562 EUR (2.500 RON) Taux d’inflation en 2013 : 3,2 % Taux de chômage en 2013 : 7,1 % Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur Stock IDE français en 2011 : env. 7 milliards EUR, France – 3ème rang parmi les investisseurs étrangers Cours EUR/RON au 23.07.2015 : 1 EUR = 4,4214 RON NOUVEAUTES Juillet 2015 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis

Les actualités de la Roumanie pour le Mois de Juillet 2015

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Actualité macro-économique en Roumanie

Population : 19,042 millions d’habitants

PIB en 2013 : 142,8 milliards EUR

PIB par habitant en 2013 : 7.500 EUR/habitant

Croissance en 2013 : +3,5 %

Croissance prévisionnelle en 2014 : +2,2%

Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR

Salaire minimum brut garanti à partir du 1er juillet 2015 : 235 EUR (1.050 RON)

Salaire moyen brut mensuel, en mai 2015 : 562 EUR (2.500 RON)

Taux d’inflation en 2013 : 3,2 %

Taux de chômage en 2013 : 7,1 %

Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur

Stock IDE français en 2011 : env. 7 milliards EUR, France – 3ème rang parmi les investisseurs étrangers

Cours EUR/RON au 23.07.2015 : 1 EUR = 4,4214 RON

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Actualité politico-économique en Roumanie

Energie renouvelable - La Roumanie, l'un des 25 Etats membres de l'UE qui va remplir l'objectif national établi

pour 2013-2014 : Selon un rapport récent, la Roumanie est l'un des 25 Etats membres de l'UE qui va remplir l'ob-

jectif national établi pour 2013-2014 (19,7%) et, très probablement, aussi l’objectif pour 2020 (24%), en ce qui

concerne l’énergie provenant de sources renouvelables. Ainsi, en 2013, la Roumanie a enregistré déjà un pourcen-

tage de 23,9% du total de l'énergie consommée provenant de ces sources. Le Rapport de la Commission euro-

péenne sur les progrès réalisés dans ce domaine montrent que tous les pays de l'Union européenne ont fait des

progrès vers la réalisation de l'objectif d'augmentation de la part d'énergie provenant de sources renouvelables à

20% de la consommation totale d'ici 2020. Avec une part de l'énergie provenant de sources renouvelables estimée

à 15,3% de la consommation finale brute d'énergie en 2014, le rapport estime que l'UE et la plupart des États

membres progressent de manière satisfaisante. En ce qui concerne l'utilisation de l'énergie renouvelable pour les

transports, le taux est estimé à 5,7% pour 2014. La réalisation de l'objectif de 10% établi pour 2020 est difficile,

mais il reste possible, étant donné que certains États membres ont enregistré de bons progrès. « Le rapport mon-

tre une fois de plus que la production et la consommation d'énergie provenant de sources renouvelables est un

succès au niveau européen. En Europe, la quantité d'énergie renouvelable par habitant est trois fois plus élevée

que partout dans le monde. Nous avons plus de 1 million de personnes qui travaillent dans le secteur de l'énergie

renouvelable et la valeur du secteur dépasse 130 milliards d'euros par an. Nous exportons de l'énergie renouvela-

ble d'un montant à 35 milliards d'euros par an », a déclaré Miguel Arias Cañete commissaire à l'énergie et à l'ac-

tion climatique. (Source : Commission européenne)

20% d'aides non remboursables en plus pour les fermiers roumains s'organisant en coopérative : Le ministre de

l'Agriculture, Daniel Constantin, a réitéré son soutien aux fermiers roumains, notamment face à la concurrence

des autres pays européens. Celui-ci souhaite en effet accorder 20% d'aides non remboursables en plus pour les

producteurs roumains. « Nous avons convenu avec le ministère des Finances de la mise en place d'aides de ce ty-

pe pour les producteurs s'organisant en coopératives modernes », a déclaré le ministre qui souhaite de ce fait di-

minuer au maximum le risque visant à l'obtention de crédits. Reste à préciser cependant les critères d'obtention

ainsi que la définition d'une coopérative moderne. Des discussions seraient en cours avec les banques commercia-

les roumaines afin de faciliter la mise en place de ces mesures. La sécheresse aurait réduit de manière importante

la production de blé de cette année, celle-ci étant cependant suffisante pour couvrir les besoins du pays, a précisé

le ministre. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)

Adhésion à l’espace Schengen : La Roumanie agit déjà comme si elle était membre de l’espace Schengen et fera

tout le nécessaire pour trouver « une solution politique positive » par rapport à certains Etats membres, a affirmé

le Président Klaus Iohannis dans une interview pour The European Times. « Les bons résultats enregistrés dans la

lutte contre le terrorisme, par exemple, témoignent du fait que nous sommes des partenaires fiables et notre

comportement est conforme au statut d’un Etat Schengen ». (Source : The European Times, www.ambafrance-ro.org)

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Organisation de coopération économique de la mer Noire - investiture du mandat roumain : Les douze États

membres de l’Organisation de coopération économique de la mer Noire [OCEM] se sont réunis le 6 juillet à l’occa-

sion du changement de présidence de l’organisation, désormais assurée par la Roumanie. Son représentant, Geor-

ge Ciamba, secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, a ainsi dévoilé les grands axes thémati-

ques de cette présidence de six mois. Le secrétaire général de l’OCEM Michel. B Cristides salue George Ciamba,

représentant de la Roumanie. Le 25 juin dernier, l’organisation célébrait déjà ses 23 ans. Créée en 1992, cette

union économique des pays de la mer Noire réunissait originellement dix membres fondateurs – elle en compte

aujourd’hui douze, parmi lesquels la Russie, l’Arménie, la Turquie, la Grèce, la Moldavie, la Roumanie, l’Ukraine ou

encore la Bulgarie. Véritable union inspirée du modèle européen, elle est dotée d’un système interparlementaire

réunissant 76 représentants des parlements nationaux des pays membres, d’un fond monétaire au capital déclaré

de 1,325 milliards de dollars, ainsi que d’un conseil d’affaires composé d’experts dont le rôle est de définir de nou-

velles zones d’investissement. Réunissant un ensemble de pays dont le PIB affiche une croissance positive (à l’ex-

ception de la Grèce), le poids de cette organisation sur la scène internationale est conséquent, les agences de no-

tations Moody’s et Standard and Poors considérant la banque de l’OCEM comme stable avec les notes respectives

de A et A3. La présidence de l’OCEM, tout comme celle de l’UE, est une présidence tournante d’une durée de six

mois. Les principales aires d’intervention du mandat roumain s’étaleront donc entre juillet et décembre prochain.

Suivant le modus operandi affiché par la charte qui unit ces pays depuis plus de vingt ans : « Assurer la paix, la sta-

bilité et la prospérité dans la région de la mer noire ». Le secrétaire d’Etat roumain aux Affaires étrangères, Geor-

ge Cambia, a donc énuméré lesdits objectifs comme suit. Selon lui, la promotion d’un dialogue constructif et dura-

ble entre les pays de l’OCEM devrait être le pivot du mandat roumain. Il s’agit en effet d’un pré-requis indispensa-

ble afin de garantir la stabilité d’une région aussi complexe que l’est celle du bassin de la mer Noire et ses envi-

rons. En témoigne la situation de la Crimée, région habituellement hautement touristique pour laquelle tous les

projets d’investissement de l’OCEM ont été gelés suite à l’occupation russe de ce territoire ukrainien. Interrogé à

ce sujet, le tout nouveau représentant de la présidence de l’OCEM, George Cambia, a souhaité écarter le problè-

me, déclarant qu’à l’OCEM les membres avaient toujours la politesse de « laisser leurs différends à la porte de

l’organisation avant de la franchir. » Rien n’est moins sûr pourtant. À la sortie d’une conférence de presse pour le

moins brève, le consul général d’Ukraine à Istanbul, Vasyl Bodnar, représentant son pays au sein de l’Union des

pays de la mer Noire, n’hésite pas à nous confier que l’occupation russe de la Crimée [depuis février 2014] a eu

une influence négative sur la conduite des projets de l’OCEM : « Avec une telle occupation militaire, illégale, il est

clair que beaucoup de projets de développement de la péninsule criméenne sont absolument hors de question à

l’heure actuelle. Il n’est donc pas tout-à-fait correct de dire que les différends entre les pays membres n’ont aucu-

ne incidence sur l’agenda. » Au-delà des éventuelles tensions politiques entre les pays membres, le maintien et

l’approfondissement du dialogue entre ces derniers est avant tout nécessaire à l’exécution d’un agenda économi-

que correspondant à une véritable stratégie basée sur l’amélioration des réseaux de transports et leur connexion.

En ce sens, un fort accent sera mis sur le financement des infrastructures de la région où, à terme, une collabora-

tion pourrait être envisagée avec l’Europe. La lutte contre le crime organisé et l’évasion fiscale, ainsi que les pro-

blématiques énergétiques et environnementales, participeront également d’un effort commun de l’OCEM tout au

long de ce mandat roumain. Mais, il est néanmoins clair que l’accent de ce partenariat des pays membres est for-

tement appuyé sur la finance et l’investissement, au détriment d’idées politiques fondamentales pourtant présen-

tes dans la charte signée par les membres fondateurs de l’OCEM le 25 juin 1992. (Source : http://aujourdhuilaturquie.com)

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Fonds européens : Corina Creţu, commissaire européenne à la Politique régionale, a déclaré que les programmes

opérationnels 2014-2020 devraient être démarrés par la Roumanie dans de bonnes conditions afin d’éviter les

risques de pertes de fonds. « Je pense que les leçons du passé ont été tirées et je me dois de parler avec tous les

Etats membres afin d’exprimer l’intérêt de la Commission européenne pour conclure dans les meilleurs conditions

et éviter les pertes de fonds sur les programmes opérationnels 2014- 2020 ». La commissaire a également précisé

qu’elle avait discuté avec les représentants du Gouvernement roumain sur l’initiative pour les PME, un program-

me avec des fonds communautés qui visen directement les petites entrepreneurs et qui génèrera une croissance

économique et des millions d’emplois au niveau de l’Union européenne. (Source : Radio România Actualități, www.ambafrance-ro.org)

Le président rejette un allègement fiscal critiqué par le FMI et l’UE : Le président conservateur roumain Klaus

Iohannis a renvoyé au Parlement le nouveau code fiscal qui prévoit notamment une baisse de la TVA, un texte

critiqué par les bailleurs de fonds en raison du risque de dérapage budgétaire. « Un simple allègement fiscal, non

accompagné d’une meilleure collecte des revenus et d’une baisse des dépenses publiques, risque d’entraîner des

déséquilibres qui auront un impact négatif sur la situation économique et sociale future », a indiqué M. Iohannis

dans une lettre, appelant le Parlement à réexaminer ce texte. Selon lui, la Roumanie doit, à tout prix, éviter de «

revenir à des politiques budgétaires risquées », dont le coût devra être payé par les contribuables. Le Premier mi-

nistre social-démocrate Victor Ponta a aussitôt réagi sur son compte Facebook, dénonçant « une décision politi-

cienne destinée à bloquer l’activité du gouvernement », ou, pire encore, « une décision adoptée en dehors de la

Roumanie et contraire aux intérêts de la Roumanie, que M. Iohannis tient à mettre en œuvre ». Le Parlement

avait adopté à l’unanimité ce projet de code fiscal en juin, malgré les critiques du Fonds monétaire international

(FMI) et de l’Union européenne. La mesure phare de ce texte est l’abaissement de la TVA de 24 à 19% à compter

du 1er janvier 2016. Dans le projet initial, la TVA devait être réduite à 20%. Mais M. Ponta avait annoncé via Face-

book, depuis son lit d’hôpital en Turquie et quelques jours seulement avant le vote du Parlement, avoir décidé

d’aller plus loin en l’abaissant à 19%. Cette mesure devrait entraîner un manque à gagner d’environ 3 milliards

d’euros. Selon le gouvernement, ce déficit pourrait être compensé en partie par une hausse de la consommation

et par la création de 145.000 emplois. Le FMI et l’UE ont à plusieurs reprises mis en garde contre le risque de dé-

rapage budgétaire. Bruxelles a notamment estimé que le déficit s’élèverait à 3,5% du Produit intérieur brut (PIB)

l’année prochaine si cet allègement entrait en vigueur. La Roumanie est sortie d’une sévère récession grâce à un

prêt d’urgence de 20 milliards d’euros des créanciers internationaux en 2009. En 2013, elle avait conclu un nouvel

accord de deux ans accompagné d’une ligne de crédit de 4 milliards d’euros, à utiliser en cas de crise majeure,

s’engageant en retour à mettre en place des réformes demandées par les institutions internationales. (Source : www.lesnewseco.fr)

Adhésion à l’euro : Mugur Isărescu, gouverneur de la Banque nationale roumaine (BNR) a admis pour la première

fois que l’adoption de l’euro par la Roumanie pourrait être repoussée. Les turbulences économiques qui ont affec-

té les économies, surtout celles des pays de la zone euro, ont provoqué des débats sur l’opportunité de l’adoption

rapide de la monnaie unique par d’autres Etats-membres de l’Union européenne. Le gouverneur a rappelé qu’en

2005, après la dévaluation du leu (réduction de quatre zéros), il avait souhaité au nouveau leu d’avoir une vie

courte dans l’espoir d’un passage rapide à l’euro. « Maintenant j’ai tendance à lui souhaiter une vie plus longue ». (Source : Ziarul Financiar, www.ambafrance-ro.org)

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Rencontre du Président avec son homologue moldave Nicolae Timofti : Le Président Klaus Iohannis a rencontré

son homologue moldave, Nicolae Timofti, à Suceava (nordest de la Roumanie). Dans son intervention, le Président

roumain a réaffirmé le soutien de la Roumanie aux aspirations européennes de la République de Moldavie, expri-

mant sa conviction que le pays voisin pouvait accomplir son destin uniquement au sein de l’Union européenne.

Klaus Iohannis a estimé que la Roumanie était la « grande chance » de la République de Moldavie dans son par-

cours européen. « La Roumanie, Etat-membre à part entière de l’Union européenne, est aujourd’hui le partisan le

plus acharné de l’intégration européenne de la République de Moldavie ». Le chef de l’Etat roumain a salué les

résultats des partis pro-européens qui ont réussi à gagner des villes importantes, y compris la capitale, Chișinău,

aux élections locales en Moldavie. Klaus Iohannis a également insisté sur la nécessité pour les autorités moldaves

de lutter contre la corruption, de stabiliser l’économie et de renforcer les institutions. Il a également affirmé que

la Roumanie continuerait à investir dans l’éducation des jeunes moldaves : 5.000 bourses d’études par an sont

distribuées aux étudiants moldaves, tandis que plus de la moitié des enfants moldaves bénéficient du programme

de modernisation et de rénovation des maternelles financé par la Roumanie. Le Président moldave Nicolae Timof-

ti a précisé que les discussions avec son homologue roumain ont été bénéfiques pour les citoyens des deux côtés

du Prut. Il a évoqué également les derniers efforts qui favorisaient le parcours européen de la République de Mol-

davie dans les domaines de l’énergie, de l’éducation, du renforcement des infrastructures et de l’interconnexion

énergétique complète de la République de Moldavie avec le réseau européen. Le Président moldave a également

reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’université « Ştefan cel Mare » de Suceava. (Source : Evenimentul Zilei, www.ambafrance-ro.org)

Un tribunal roumain poursuit LukOil pour évasion fiscale : Le producteur de pétrole russe dénonce la tentative

de saisie de 2 milliards d'euros d'actifs par un tribunal roumain. Kiev accuse de son côté le pétrolier de financer les

séparatistes. Une action en justice en Roumanie menace les activités européennes de Lukoil, le plus gros produc-

teur de pétrole privé russe, qui a fait appel au commissaire Maroš Šefčovič. Le plus gros producteur de pétrole

privé russe, Lukoil, se tourne vers Maroš Šefčovič, le vice-président de la Commission, pour l’aider à régler un litige

juridique qui risque de le forcer à quitter l’UE. Thomas Mueller, vice-président du raffinement du pétrole à Lukoil,

a déclaré que l’entreprise réclamait que les poursuites juridiques dont elle fait l’objet en Roumanie soient exami-

nées de manière transparente et indépendante. Pour lui, ces poursuites sont totalement infondées. En 2014, le

tribunal de Ploiești, en Roumanie, a lancé une enquête pour évasion fiscale et blanchiment d’argent. Le tribunal

s’est fondé sur cette enquête pour entamer une action en justice, réclamant à Lukoil 230 millions d’euros de dé-

dommagement. L’entreprise russe a donc fourni la garantie pour continuer ses activités. Thomas Mueller affirme

que toutes les informations requises par le tribunal ont été prodiguées par Lukoil, et ajoute qu’il pensait que l’af-

faire était sur le point de se terminer quand, le 9 juillet, le parquet a tenté de saisir de l’équivalent de 2 milliards

de dollars d’actifs de Lukoil Group Holding, le propriétaire de tous les actifs Lukoil dans l’UE, et a demandé le gel

de ses comptes bancaires britanniques. À titre d’exemple, les activités de Lukoil au Benelux consistent en une raf-

finerie aux Pays-Bas, plus de 100 stations-services en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg. Cela représente

environ un milliard de dollars. Le parquet roumain a adressé sa plainte aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Un tribu-

nal britannique doit à présent décider d’accéder ou non aux demandes roumaines de saisir les actifs de Lukoil. «

C’est évidemment très grave, très provocateur », estime Thomas Mueller. Deux milliards de dollars, cela représen-

te environ 100 fois la somme que pourrait réclamer le tribunal roumain en cas de condamnation, souligne-t-il. Se-

lon lui, les procureurs roumains ont en outre déjà saisis un incroyable volume d’actifs de la société Petrotel, la fi-

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liale roumaine de Lukoil. Il estime les actifs saisis à entre 500 et 600 millions de dollars. Cette affaire met à mal la

réputation de l’entreprise et pourrait avoir des retombées commerciales très négatives, regrette Thomas Mueller,

qui insiste que si les comptes de Lukoil sont gelés, l’entreprise devra cesser ses activités. « Si nous cessons nos

activités, 4 000 Roumains perdront leurs emplois », indique-t-il. Il explique également que les procureurs rou-

mains accusent Lukoil d’avoir dissimulé 300 millions de dollars de capitaux qui ont en réalité été converties en pri-

mes d’émissions. Au mois de mai dernier, Lukoil a également été attaqué en Bulgarie, où un ancien Premier minis-

tre, Ivan Kostov, l’a accusé de voler le pays en pratiquant l’évasion fiscale. Selon lui, l’entreprise manipule les fac-

tures indiquant le prix de ses achats de pétrole brut. Ivan Kostov a par la suite admis avoir divulgué des informa-

tions inexactes. Quand un journaliste lui a demandé s’il pensait que l’entreprise faisait en réalité les frais des ten-

sions entre Russie et l’Occident suite à la crise ukrainienne, Thomas Mueller a répondu que son opinion à ce sujet

valait bien la sienne. « J’espère cependant que le fait d’être une entreprise honorable, qui suit toutes les lois à la

lettre, cela suffit […] mais peut-être n’est-ce pas le cas. J’aimerais que les relations soient meilleures, parce qu’il y

a plus d’intérêts communs que d’intérêts divergents entre l’Occident et la Russie », conclut-il. Lukoil ne figure pas

sur la liste des entités sanctionnées par l’UE, mais est sous embargo aux États-Unis. (Source : www.euractiv.fr)

Fonds européens - Lancement du programme opérationnel « Grande infrastructure » : La Commission européen-

ne a adopté le programme opérationnel « Grande infrastructure en Roumanie» (POIM) pour le cadre financier

2014-2020, d’une valeur totale d’environ 9,5 milliards d’euros. Corina Crețu, commissaire européenne à la Politi-

que régionale a participé à Bucarest au lancement de ce programme avec le Premier ministre Victor Ponta et Ma-

rius Nica, ministre des Fonds européens. « Ce paquet d’investissements, le plus grand programme opérationnel de

la Roumanie et le deuxième en Europe, contribuera au développement d’un système de transport viable et écolo-

gique, protégera l’environnement et augmentera l’efficacité énergétique du pays. Le programme renforcera la

compétitivité économique de la Roumanie et rapprochera les villes et les régions de la Roumanie de l’Union euro-

péenne » a déclaré Corina Crețu. (Source : Mediafax, www.ambafrance-ro.org)

Inauguration du poste-frontière Nădlac II - Csanadpalota - la Roumanie reliée à l'Europe par l'autoroute : Le 11

juillet a eu lieu officiellement la jonction entre l'autoroute roumaine A1 et la M43 en Hongrie reliant de fait la Rou-

manie à l'Europe et à son Corridor paneuropéen IV par l'autoroute. Le premier ministre hongrois, Zsolt Semjén, et

son homologue roumain, Victor Ponta, étaient présents sur place. Ce dernier a déclaré que 12 milliards d'euros

étaient à ce jour disponibles pour les infrastructures, la prochaine étape étant la réalisation du tronçon Sibiu-

Piteşti. Sibiu devrait être relié à Budapest d'ici à la fin de l'année, a en outre annoncé Victor Ponta. Le poste-

frontière fraîchement inauguré est de fait ouvert aux marchandises et aux personnes. Celui-ci comporte 10 voies

d'accès de part et d'autres, dont quatre sont prévues pour les automobiles, quatre pour les camions et, enfin,

deux pour les autocars. Cela aura également pour conséquence de désengorger le trafic sur la DN68A -Deva-Lugoj

-Timişoara- ainsi que sur la DN7 entre Deva et Arad qui est, rappelons-le, l'une des routes les plus empruntées de

Roumanie. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)

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AXA : Axa et les deux sociétés, Certinvest et SIF Transilvania, qui devaient faire l’acquisition d’Axa Life Insurance

SA, sa filiale roumaine, ont annoncé le 3 juillet 2015 avoir mis fin à leur accord. Signé le 18 décembre 2014, celui-ci

prévoyait la cession de 70 % du capital d’Axa Life Insurance SA au gestionnaire d’actifs Certinvest et les 30 % res-

tant à la société d’investissement SIF Transilvania. Selon un porte-parole du groupe cité par l'agence Reuters,

l'opération n'aurait pas reçu le feu vert du régulateur en Roumanie. Si elle avait été menée jusqu'au bout, la tran-

saction aurait scellé le départ d'Axa du marché roumain. « Nous n'avons pas eu l'accord du régulateur en Rouma-

nie. Le deal n'a du coup pas pu être finalisé et l'accord est caduc », a dit à Reuters une porte-parole de l'assureur

français. Suite à l'échec de la transaction, Axa indique dans un communiqué que le groupe « évalue les alternati-

ves stratégiques dont elle dispose en tenant compte des intérêts de ses clients et de ses salariés en Roumanie ».

Le groupe Axa n’en était pas à sa première tentative de cession de ses activités en Roumanie. En novembre 2013,

un premier accord avec l’assureur roumain Astra Asigurari avait été formalisé, mais n’avait pu aboutir. Axa a fait

son entrée sur le marché roumain en 2010 en faisant l’acquisition de l’assureur Omniasig. (Source : Le communiqué: http://go.axa.com/1NDpnPD ; www.argusdelassurance.com)

Entreprises françaises et belges en Roumanie

L'inflation annuelle est devenue négative en Juin, pour la première fois depuis 1989, chutant à -1,6% : L'inflation

annuelle est devenue négative en Juin, pour la première fois depuis 1989, chutant à -1,6%. Les prix à la consom-

mation ont baissé de près de 3% en Juin par rapport à mai, en raison de la baisse de la TVA sur les produits ali-

mentaires et les boissons non alcoolisées à 9% à partir du 1er Juin, et le taux annuel d'inflation est tombé en terri-

toire négatif, à -1,6%, pour la première fois en 25 ans, influencé par la baisse des prix des produits alimentaires de

6,4%, selon l'INS. Par rapport au mois précédent, les prix des produits alimentaires ont baissé de 8,2%, tandis que

les prix des biens non-alimentaires ont augmenté en Juin de 0,1% et des services de 0,2%. Mesurés avec l'indice

harmonisé des prix à la consommation (IHPC), les prix ont baissé de 0,9% par rapport à Juin 2014. Par rapport à

Juin 2014, les prix des produits alimentaires ont diminué de 6,44%, tandis que les produits non-alimentaires ont

augmenté de 0,76%, et les tarifs des services ont augmenté d’environ 2,5%. La part des biens et des services qui

ont enregistré une baisse de prix, par rapport à Juin 2014, s’élève à 36,2%, ceux qui ont eu des augmentations

dans l'intervalle 0% -2,5% détenant une part de 42,9%. Les biens et les services dont les prix ont augmenté de plus

de 2,5% représentent 20,9%. « L'augmentation moyenne des prix à la consommation au cours des 12 derniers

mois (Juillet 2014 - Juin 2015), par rapport aux 12 mois précédents (Juillet 2013 - Juin 2014), calculée sur la base

de l'IPC, est de 0,7%. Déterminée sur la base de l’IHPC, l’augmentation est de 1% », selon le communiqué. Par rap-

port à Décembre 2014, en Juin 2015, les prix des produits alimentaires ont été inférieurs de 6%. D'autre part, les

prix des produits non-alimentaires ont augmenté de 1,6% et les tarifs des services ont augmenté de près de 1,2%.

Le Gouverneur de la Banque Nationale, M. Isarescu, a prédit que les données sur l'inflation pour Juin montreront

une réduction de prix de plus de 2%, par rapport au mois précédent, tandis que l'indice annuel va baisser à plus de

-1%. Le gouverneur a réitéré l'explication que la déflation signifie la baisse continue des prix, qui détermine la ré-

duction de la consommation, mais il a montré qu’en Roumanie la consommation augmente de 6%-7% par an. (Source : http://stirile.rol.ro)

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Evénements

INTERNATIONAL ELECTRIC & AUTOMATION SHOW (8.09.2015): www.ieas.ro Salon international d’équipements électriques, électronique et automatisation industrielle- 11ème édition Lieu et organisateur : Palais du Parlement Bucarest, DK EXPO

EXPO PLAST (08 - 11.09.2015) : www.expoplast.ro Salon international dédié à l’industrie de transformation des matières plastiques Lieu et organisateur : Bucarest, Euroexpo Fairs et Romexpo BIFE-SIM (19 - 23.09.2015) : www.bife-sim.ro Salon international de mobilier, produits en bois, accessoires, décorations intérieures, machines et équipements pour l’exploitation forestière et la transformation du bois Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo COSMETICS BEAUTY HAIR (01 - 04.10.2015) : www.expocosmetics.ro Salon international de produits et d’équipements pour la cosmétique, le soin du corps et la coiffure Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo MODEXPO (01 - 04.10.2015) : www.modexpo.ro Salon international de tissus textiles, vêtements, peausserie, pelleterie, chaussures et maroquinerie, accessoires – 22ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo TIB (14– 17.10.2015) : www.tib.ro Salon international technique – 41ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo ExpoEnergiE (14-17.10.2015) : www.eee-expo.ro Salon international de l’énergie renouvelable, énergie conventionnelle, équipements et technologies pour l’indus-trie du pétrole et gaz naturels – 5ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo RAILF-Romcontrola (14 – 17.10.2015) : www.railf.ro Salon dédié à l’automatisation et l’instrumentation et aux équipements de laboratoire – 2ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo et l’Association pour l’Automatisation et l’Instrumentation de Roumanie (AAIR) INDAGRA (28.10 – 1.11.2015) : www.indagra.ro Salon international d’équipements et produits pour l’agriculture, l’élevage, la viticulture et l’horticulture – 20ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, Romexpo

Page 9: Les actualités de la Roumanie pour le Mois de Juillet 2015

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NOUVEAUTES Juillet 2015

Correspondant Bretagne Commerce International,

Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et

BNP Paribas Fortis

Partenaires

EUROLASER

Votre partenaire en Roumanie pour la Mécano Soudure, Crée en 2005, la société a commencé, l’an suivant, la construction de l'usine de Ciorogarla à 5 kms de Bucarest vers Pitesti. De l'offre de prix à la livraison, EuroLaser met en œuvre tous ses moyens techniques et humains pour vous assurer un service de premier ordre. Grâce à un parc machine récent (2 lasers et 1 plieuse TRUMPF ), fréquemment renouvelé, ainsi qu'à un important stock matière, nous vous assurons la meilleure compétitivité dans le respect de vos délais. Disposant d’un bureau d'étude, Euro Laser met à votre disposition 3 postes de programmation (logiciel de marque RADAN) spécialisés dans la découpe et l'imbrication de pièces 2D. Nous pouvons réaliser, avec notre équipement DAO / FAO, vos programmes à partir de plans papier, de pièces types ou de fichiers informatiques sous format DXF, DWG, IGS …. Pour prouver sa flexibilité et sa fiabilité, Euro Laser s'engage à répondre à chacune de vos demandes au plus vite afin de vous livrer dans les meilleurs délais et de fournir une qualité de service irréprochable. Contact : Marc Pascal HUOT Port: +40.755 04 88 55 Email: [email protected] www.eurolaser.ro

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NOUVEAUTES Juillet 2015

Correspondant Bretagne Commerce International,

Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et

BNP Paribas Fortis

PROXIAD

Proxiad est une société française de services informatiques, reconnue sur le marché du conseil, de l’expertise, de l’intégration et de l’ingénierie informatique depuis plus de 20 ans!

Présente en Bulgarie depuis 2005, avec deux centres de services à Sofia et Plovdiv, la société met à disposition de ses clients français des équipes stables et entièrement dédiées à leurs projets informatiques.

Proxiad Bulgarie emploie plus de 180 spécialistes informatiques multilingues : Ingénieurs en développement, concepteurs et architectes, business analystes et AMOA, testeurs et ingénieurs qualité (QA), chefs de projets, ad-ministrateurs systèmes et réseaux, bases de données, support informatique (niveaux 1, 2 et 3).

Pourquoi opter pour une externalisation informatique en Bulgarie ?

♦ La proximité culturelle et géographique avec l’Europe de l’Ouest. La Bulgarie est à seulement 1 heure de déca-lage horaire, 2-3 heures de vol depuis les principaux aéroports européens.

♦ Le potentiel humain constitué de cadres hautement qualifiés et multilingues. La Bulgarie est classée premier pays d’Europe en pourcentage d’informaticiens certifiés et 8ème dans le monde pour les professionnels de l’informatique.

♦ Le Prix, en raison des salaires compétitifs et de la fiscalité très intéressante.

Contact Bulgarie :

Ludmila MIHAYLOVITCH

M: +359 889 710 719

[email protected]

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Avec nous vers la réussite à l’international !

Conseil en affaires, appui aux entreprises – prospection

du marché, implantation, délocalisation, sous-

traitance, recherche partenaires, exportations … en

Roumanie, Moldavie et Bulgarie

La société Eastrategies, relais pour la FIM, Bretagne Commerce International et BNP Paribas

Fortis, est présente sur le marché roumain depuis 20 ans et son activité consiste à proposer aux

entreprises roumaines et étrangères des services de conseil de la plus haute qualité.

Cabinet de Conseil faisant parti d'un groupe de sociétés dont le dirigeant français est industriel

en Roumanie, Moldavie, Bulgarie et République tchèque, nous mettons à votre disposition une

suite de services qui comprend :

· Conseil en développement à l’international

· Etudes marketing, prospection du marché

· Recrutement

· Assistance implantation, délocalisation

· Recherche de partenaires export/import, joint-venture

· Recherches de sites de production

· Recherche de sous traitants

· Assistance Juridique

· Assistance personnalisée aux PME

· Recherche de synergie entre PME et grands groupes

Marc Pascal HUOT

Fondateur de Eastrategies,

Directeur Général – Associé

17, rue C.A Rosetti Secteur 2, Bucarest

Roumanie PO BOX 22 - 103

Téléphone : +4021527016 Télécopie: +40215270310

Email : [email protected] Site web : www.eastrategies.ro