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België-Belgique P.B.-P.P. 4099 LIEGE X BC 1039 BULLETIN DE LIAISON DE L’AMICALE DES PENSIONNES DES RESEAUX FERROVIAIRES KATANGA-DILOLO-LEOPOLDVILLE Association sans but lucratif fondée le 11 décembre 1952 N° 280 Avril-Mai-Juin 2009 N° d’agréation : P105002 Périodique trimestriel Driemaandelijke tijdschrift Bureau de dépôt 4099 LIEGE X Editeur responsable : Claude BARTIAUX Rue Saint Laurent 238/ 042 4000 LIEGE Tél : 04 / 253 06 47

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België-BelgiqueP.B.-P.P.

4099 LIEGE XBC 1039

BULLETIN DE LIAISONDE L’AMICALE DES PENSIONNES

DES RESEAUX FERROVIAIRESKATANGA-DILOLO-LEOPOLDVILLE

Association sans but lucratiffondée le 11 décembre 1952

N° 280Avril-Mai-Juin 2009

N° d’agréation : P105002

Périodique trimestrielDriemaandelijke tijdschrift

Bureau de dépôt4099 LIEGE X

Editeur responsable :

Claude BARTIAUXRue Saint Laurent 238/ 042

4000 LIEGE

Tél : 04 / 253 06 47

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MONTANT MINIMUM DES COTISATIONS Euros pour toutes

résidences

Membres effectifs 15

Veuves de membres effectifs 10

Membres sympathisants 20

MODE DE PAIEMENT Membres titulaires d'un compte en Belgique: par virement au compte 001- 4119798-90

AMICALE DES PENSIONNES DES RESEAUX FERROVIAIRES

KATANGA-DILOLO-LEOPOLDVILLEAssociation sans but lucratif fondée le 11 décembre 1952 - Siège social: rue de Ligne, 11 boîte 2 1000

Bruxelles

Président honoraire

Joseph DE BIE Rue Henri Dunant 148 7000 MONS Tél. 065 -31 79 19 courriel : [email protected]

Bureau chargé de la gestion journalière

PRESIDENT Claude BARTIAUX Rue Saint Laurent 238/042 4000 LIEGE

Tél. 04 -253 06 47 courriel: [email protected]

VICE PRESIDENT Valentin MARTIAL Avenue Libert Froidmont 24 4684 HACCOURT

Tél. 04 -379 46 68 courriel : [email protected]

SECRETAIRE Laurent GOOSSENS Rue Au Bois 260 bte 5 1150 BRUXELLES

Tél. 02 - 770 64 34 courriel : [email protected]

TRESORIER Bernard DUTRIEUX Rue des Verreries 95 5100 JAMBES

Tél. 081-305729 courriel: [email protected]

COORDINATION Pierre COLLE Verhasseltstraat 47 bte K2 1780 WEMMEL

Tél. 02-460 00 49 courriel: [email protected]

Membres du comité d’administration

Jean-Marie BEKAERT décédé le 1er juin 2009

Jean BISOUX Rue de Barvaux 2 6997 SOY-FISENNE Tél 086-47 73 98

Lucien RUEBENS Route de Belvaux 43 6927 BURE Tél 084-36 68 52

Julien VANDECASTEELE Gaffelstraat 72 9500 GERAARDSBERGEN Tél 054-41 29 67

Vérificateurs des comptes

Roger HOUFFLIN Rue des Roitelets 9 6534 GOZEE Tél. 071- 51 03 57

Freddy LOUVIAUX Rue du Pont des Ardennes 14/8 5100 JAMBES Tél. 081- 30 15 20

Contacts

OSSOM Avenue Louise 194 1050 Bruxelles tél 02 642 06 63 courriel : [email protected]

AUXIFONDS Rue de Ligne 11/2 1000 Bruxelles tél 02 229 16 50 courriel : [email protected] O.N.P. Tour du Midi 1060 Bruxelles tél 02 529 30 91 courriel : [email protected]

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Chers Amis et Amies membres de notre amicale,

Mon mandat expirant en cette fin d’exercice, j’ai informé le Conseil d’administration et nos membres par le canal du Tuma mashua de mars dernier, qu’en raison de la fragilité actuelle de mon état de santé j’éprouvais une difficulté croissante à remplir les devoirs de ma charge et qu’il était temps de passer le bâton-pilote à un autre machiniste.

Je m’y résigne avec émotion, après avoir fait partie intégrante du comité de notre amicale pendant tant d’années, dont dix-huit dans cette fonction présidentielle que l’Assemblée m’avait confiée en 1991. J’en ai assumé la charge avec le sentiment constant que mes efforts personnels s’inscrivaient dans l’action collégiale d’une équipe vouée au service de tous nos membres, et je les en remercie, de même que je vous remercie de la confiance que vous m’avez si longtemps accordée.

Grâce au ciel, la barque ne reste pas sans marins. Le passage des relais s’effectue dans l’ordre et la sérénité, et je m’en réjouis. La poursuite du

voyage peut s’opérer grâce à l’équipe qui aujourd’hui se présente à vos suffrages avec une motivation renouvelée. Et bien que n’en faisant plus partie, je resterai très attentif et attaché à l’évolution de l’avenir.

L’amicale a encore quelques belles années devant elle.Tuma mashua !

C’est en ces termes qu’en début de séance le Président sortant s’est adressé à l’Assemblée. Au nom de l’ensemble des membres représenté par l‘ Assemblée, le vice président Claude Bartiaux l’a remercié du fond du cœur pour son implication personnelle dans le fonctionnement harmonieux et durable de l’amicale et lui a annoncé que le comité avait décidé collégialement de laisser l’Assemblée juger souverainement de l’opportunité de lui décerner le titre de président honoraire de notre asso-ciation, en raison des éminents services qu’il lui a rendus, ce qui fut unanimement adopté et salué par une vibrante standing ovation. Le vice président lui a alors proposé de lui adresser les quelques mots de circonstance en cours du repas, dans des conditions plus conviviales et confortables. Puis il a ouvert la séance statutaire.

Chères Amies, chers Amis membres de notre amicale, votre comité vous souhaite la bienvenue et vous remercie de votre présence. Plusieurs membres empêchés de participer à cette Assemblée, soit pour raison de santé, soit pour éloignement, vous adressent leurs compliments et vous souhaitent une réunion fructueuse et conviviale. Le rapporteur de séance Bernard Dutrieux va d’abord témoigner de la conformité statutaire de cette réunion.

Le procès-verbal de notre assemblée générale statutaire du 19 avril 2008 publié dans le bulletin de liaison du mois de juin 2009 n’a fait l’objet d’aucune contestation et est donc considéré comme approuvé sans réserve. Aujourd’hui, parmi les 58 participants, nos scrutateurs Jean Bisoux et Julien Vandecasteele ont recensé 21 membres effectifs ayant signé le livre des présences, et enregistré 18 procurations, pour un total de 39 votes valables. Cette Assemblée peut donc être déclarée ouverte ce 18 avril 2009 à 11 heures 30.

Avant que j’entame l'ordre du jour, notre nouveau vice président Valentin Martial va procéder à l'appel de toutes celles et ceux qui nous ont hélas quittés depuis notre dernière assemblée.

Appel des 33 noms des Amies et Amis décédés et minute traditionnelle de recueillement

Le premier point de l'ordre du jour concerne les activités de l'exercice. La participation des membres à ces activités et/ou la lecture de Tuma mashua leur permettent de juger de leur opportunité, de leur succès, et des efforts consentis pour les réaliser, comme pour la dernière fête de Saint Eloi, les diverses réunions de proximité et la présente Assemblée. Un grand merci aux organisateurs et organisatrices qui en ont assuré la réussite, ont aidé aux expéditions de Tuma mashua, fourni la matière de nos montages de photos et adressé les anecdotes, articles et documents qui enrichissent les pages de notre bulletin. Cette interactivité est aussi précieuse que sympathique et encourageante.

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Le point 2 ayant trait à notre gestion financière, c’est le trésorier Bernard Dutrieux qui le commente:

La situation des comptes de l'exercice 2008 et le budget proposé pour 2009 ont été publiés dans le bulletin de mars dernier après contrôle des écritures par nos vérificateurs des comptes Pierre Colle et Roger Houfflin. Ce document n'a fait l'objet d'aucune remarque ou contestation.

Des 384 membres inscrits au fichier, 45 n'ont pas encore payé leur cotisation à ce jour, ce qui complique la gestion comptable et administrative. Compte tenu des décès enregistrés et des quelques défections possibles, nous peinerons à atteindre l'objectif budgétaire de 5.300 € de cotisations proposé pour l'exercice 2009 et, contrairement à cette année, nous devrons puiser dans la réserve pour réaliser les activités programmées.

Pierre Colle rend alors compte du mandat et des observations des deux vérificateurs.

Nous avons attesté par écrit l'exactitude des actif et passif portés en écriture après avoir constaté que les comptes qui nous sont trimestriellement communiqués reflètent fidèlement la situation financière de l'association et nous estimons qu'en conséquence la situation financière peut être approuvée sans réserve par la présente Assemblée.

Je profite de l’occasion qui m’est donnée pour vous dire qu’en sa réunion du 11 février 2009, le CA ayant appris non sans compréhension et émotion le retrait de notre Président, a demandé et insisté auprès de Claude Bartiaux de bien vouloir présenter sa candidature, ce que tous les membres considéraient comme une marque de reconnaissance pour tout le travail et le dévouement dont il a toujours fait preuve. Nous espérons que l’A.G. nous suivra en ce sens.

Je demande donc à l’Assemblée d’approuver la gestion financière de l’exercice 2008 et le budget 2009 et de donner décharge à main levée de l’ensemble de leur mission au comité exécutif et aux vérifi-cateurs. Votre approbation unanime sera actée au PV officiel signé en fin de cette assemblée

Le point 3 concerne les mandats d’administrateurs et vérificateurs.

Pour évidente raison de santé, notre Ami Joseph De Bie a demandé d’être déchargé du mandat d’administrateur-président qu’il exerce depuis18 ans. En raison de l’absence de candidature à la présidence, et bien que n’étant pas demandeur, j’ai accepté de présenter ma propre candidature à cette fonction jusqu’à l’issue de mon mandat en cours, soit en avril 2011. Ce délai devrait permettre à l’Assemblée de se trouver un autre président, l’appel aux candidats restant ouvert dans l’intervalle.

Nos Amis Pierre Colle et Laurent Goossens, ont accepté de se porter candidats au poste d’administrateur et Jean Bisoux, Bernard Dutrieux, Valentin Martial et Julien Vandecasteele, en fin de mandat, ont accepté de s’engager pour un nouveau mandat de quatre ans, soit jusqu’en 2013. Poursuivront leur mandat en cours jusqu’à l’Assemblée générale d’avril 2011 : Claude Bartiaux, Jean-Marie Bekaert et Lucien Ruebens.

Nos amis Roger Houfflin et Freddy Louviaux (ce dernier en remplacement de Pierre Colle qui ne peut cumuler deux mandats) ont accepté d’exercer un mandat de vérificateur des comptes pour la durée à confirmer statutairement d’année en année.

Le comité d’administration sera ainsi régénéré pour autant que l’Assemblée en approuve la composition, pour laquelle je vous demande votre accord à main levée. Merci de votre approbation globale et unanime sur ces nominations statutaires, et qui sera actée au PV officiel de cette AG

Le point 5 concernant la poursuite de l’activité de l’amicale en fonction de ses moyens humains et matériels, il est logique qu’il soit traité juste après le point 3 de l’ordre du jour. Notre amicale a frôlé la liquidation par absence de relève pour les postes-clefs du bureau. D’autres associations se sont déjà fait hara-kiri, ou avouent s’y résigner à court terme. Heureusement, les membres du comité et les candidats cités ci avant ont, en réunion de crise préalable à cette AG, pris collégialement leurs responsabilités pour assurer la continuité, le dynamisme et l’image de marque de notre amicale.

Notre nouvel administrateur Laurent Goossens vous trace maintenant les grandes lignes de l’orga-nisation interne récemment mise en place par le comité :

Chères Amies, chers Amis, je vous remercie pour la confiance que vous m’avez témoignée en approuvant ma nomination au comité de notre amicale. J’essaierai de ne pas vous décevoir. En vertu de l’approbation que vous venez de donner à la composition de ce comité, je vais vous décrire brièvement la répartition des fonctions essentielles du bureau :

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Président et éditeur responsable de Tuma mashua : Claude Bartiaux.

Vice président : Valentin Martial, chargé des études, contacts et interventions externes à caractère social, entre autres tâches dévolues à la fonction.

Trésorier : Bernard Dutrieux, chargé exclusivement de ce qui a trait à la tenue des comptes.

Secrétaire : Laurent Goossens, chargé de la rationalisation, du fonctionnement et de la coordination des applications informatisées.

Coordination : Pierre Colle coordonnera l’organisation générale des activités et prêtera main-forte dans les cas requis aux organisateurs de ces activités.

Les titulaires de ces cinq postes disposent tous de l’outil informatique aujourd’hui indispensable à l’exercice d’une gestion moderne, interactive et efficace. La mise en place adoptée devrait engendrer une répartition des tâches moins contraignante pour chacun des intervenants.

Le point 4 concerne le niveau présent et futur de nos retraites, particulièrement sensible en cette période d’incertitude financière, politique et sociale.

Auxifonds se trouvant au premier plan de vos préoccupations, j’ai demandé à notre Ami Luc Dens, administrateur délégué de la Caisse, de vous confirmer, d’infirmer ou de compléter s’il en était besoin les articles publiés en toute indépendance rédactionnelle dans nos deux dernières éditions.

Les explications et commentaires fournis récemment par l’amicale complètent et explicitent toutes les informations émises par Auxifonds depuis 2000, date du début de la crise financière mondiale dont nous subissons un nouvel assaut sans qu’il soit encore possible d’en mesurer l’ampleur, la durée et les conséquences futures. L’impact actuel sur les caisses de pensions extralégales est évoqué par Le Soir dans son édition du 9 avril 2009 sous le titre « Un fonds de pension d’entreprise sur trois est en déficit. Près de 30% des fonds de pension d’entreprises belges ont dû introduire en début d’année un plan de redressement auprès de la CBFA, selon De Tijd. Fin 2008, la CBFA avait compté 73 fonds de pension en déficit, contre 22% un an plus tôt. En 2008, les fonds de pension ont perdu 20% de leur valeur, ce qui a ramené leur taux de couverture moyen de 125% fin 2007 à 110% fin 2008 ».

Si la plupart des entreprises belges porteront la main au gousset pour remettre à niveau leurs taux de couverture, il n’en est pas de même pour Auxifonds qui, ne disposant plus depuis 1975 d’alimentation financière d’entreprise, doit faire supporter aux attributaires la mise à niveau de son taux de couverture. La forte réduction des rentes appliquée bien à contre coeur correspond, on le voit, à la perte moyenne de 15% du taux de couverture des fonds de pensions des entreprises belges cité dans la presse, le but poursuivi par les organes de gestion d’Auxifonds restant de verser aux attributaires des rentes aussi élevées que possible le plus longtemps possible.

Ajoutons à l’intervention de l’Administrateur délégué d’Auxifonds que notre ami Valentin Martial vient d’être promu membre effectif de l’AG d’Auxifonds, ce qui contribue à l’équilibre du rapport de force entre l’assemblée et ses organes de gestion, conformément aux principes de bonne gouvernance.

Ossom : Luc Dens, Valentin Martial et moi-même sommes invités aux réunions annuelles initiées par Mr De Hondt, Admistrateur général de l’OSSOM. Nous y participons activement aux échanges de vue, qui ne sont pas tendres pour la manière dont l’Etat a abusé du bien social de la Caisse aujourd’hui vidée de son contenu. L’OSSOM n’y est pour rien et il serait inélégant et contreproductif de bouder ces rencontres qui humanisent les rapports et où nous sommes cordialement invités et reçus.

FPR : C’est maintenant notre nouveau vice-président Valentin Martial qui vous parlera de la nécessité de maintenir notre présence au sein de la FPR dont il est administrateur, car nous ne pouvons négliger aucun moyen de nous faire entendre et d’intervenir chaque fois que l’occasion nous en est donnée. Les absents ont toujours tort, ne fusse que parce qu’il vaut mieux savoir d’où vient le vent (et d’où peuvent venir les coups fourrés…)

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La FPR a présenté son bilan 2008 et ses projets pour 2009 et déplore que l’association ne compte que 4050 membres alors que 100.000 pensionnés ont bénéficié d’un milliard de francs belges suite à son action devant les tribunaux en matière d’abrogation de la cotisation de solidarité et alors qu’elle continue à militer fermement dans ce sens. (Lire en page 17 la lettre au Premier Ministre et aux présidents de partis)

Des adaptations au bien-être seront appliquées aux pensions métropolitaines. Au 1er juin 2009, les pensions ayant pris cours avant le 1er janvier 1994 seront augmentées de 2% et les pensions de maximum 15 ans augmentées de 1,5 % tandis que les pensions ayant pris cours depuis 5 ans seront augmentées de 2% au 1er septembre 2009. La pension minimum garantie sera augmentée de 3% au 1er juin 2009 (soit 1255,69 par mois au taux ménage et 1004,87 pour isolé). Des augmentations sont également prévues pour les indépendants. L'objectif de la FPR est d'obtenir une adaptation systématique au bien-être de l'ensemble des pensions, y compris les pensions OSSOM.

En novembre dernier, la Ministre des Pensions Maria Aréna a lancé la Conférence nationale des pensions (C.N.P.) dont l'objectif est de réformer l’ensemble du système. Interpellée sur l’absence de représentation des associations de pensionnés, la Ministre a répondu que « les hommes politiques étaient suffisamment au courant du problème et que ce n'était pas des associations que viendraient des solutions ». Le ton est donné ! La FPR, seule organisation de défense des pensionnés non subsidiée, exercera malgré tout un maximum de pression pour être représentée, et en tout cas, veillera à ce que les modifications ne puissent se faire sur le dos des pensionnés actuels. C’est donc une affaire à suivre de très près !

« Last but not least », Pierre Colle, organisateur et coordinateur de nos rencontres traditionnelles, en touche le mot qui sera celui de la fin :

Le calendrier des activités envisagées jusqu’à l’AG 2010 restera axé sur l’équilibre entre les dates des réunions décentralisées, Bouge le 14 mai, Rochefort le 6 juin, Liège le 23 juillet, Ostende en septembre, Gouy en octobre, Ittre étant déjà retenu le 28 novembre pour l’incontournable Saint Eloi. A elles seules, ces rencontres déplacent annuellement plus de 200 participants alors que l’AG 2010 ne peut aujourd’hui qu’espérer la présence d’environ 60 participants. C’est dire l’importance du maintien de la décentralisation existante, qui a fait ses preuves depuis 16 ans et répond aux vœux de ses convives habituels sans engager l’amicale dans des dépenses démesurées. Par contre, l’organisation de nos futures Assemblées statutaires doit faire l’objet d’une analyse adéquate.

Chères Amies et Amis, l’ordre du jour étant épuisé, notre secrétaire de séance met (enfin !) le point final au PV officiel. Pour vous remercier de votre effort soutenu d’attention, le comité vous invite à déguster « avec ou sans modération » l’apéritif traditionnel et à participer au repas au prix réduit drastiquement en raison de la conjoncture difficile et en fonction de l’inscription au budget général que vous venez d’approuver des frais inhérents à l’organisation normale et obligatoire d’une assemblée, en dehors du montant à affecter exclusivement au repas des participants.

Comme annoncé, j’attendrai que vous soyez déjà partiellement restaurés pour adresser à notre Ami Joseph De Bie la réponse de l’ensemble de nos membres à son intervention de tout à l’heure. Au dessert, il sera procédé au tirage de la tombola dont les lots, exécutés de sa blanche main, sont offerts par notre Amie Arlette Detavernier, que nous remercions de cette aimable attention. J’ai entendu récemment à la télé qu’ «Etre riche, c’est n’être pas seul à table pour prendre son repas ». Aujourd’hui, nous sommes riches. Bon apéro, bon appétit et bon amusement.

C. BARTIAUX alias TSHIBALABALA

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Cher Jef,

Je pourrais me borner à ces quatre mots : « Comme on a dit… », et tout aurait été dit et compris entre acolytes de longue date, mais Cyrano de Bergerac m’aurait flingué : « Ah non, c’est un peu court, jeune homme…(sic) en m’accusant de n’avoir point d’esprit, ni de lettres, hormis les trois qui forment le mot sot. » Alors, que faire ? Pour évoquer tes dix-huit ans de présidence, agiter l’encensoir et t’asphyxier d’un nuage de compliments ? Ce n’est pas le genre de la maison. Et que représentent dix-huit ans dans la vie d’un octogénaire? Moins d’un quart du contenu de la bouteille… Mais dans ton cas, ce n’est qu’une étape au sein d’un parcours social beaucoup plus dense, tant par sa durée que par son contenu.

Nous avons aujourd’hui la chance d’être tous deux encore vivants pour témoigner de ce que fut cette incroyable saga qui débuta en 1967 et dont nous avons été, toi et moi, les acteurs principaux. Par quel réflexe d’autodéfense collective avons-nous mis sur pied cette ASBL ACOM de droit belge juste après que l’Union Minière se soit un matin réveillée congolisée, laissant désemparés et désarmés ses agents expatriés qui jusqu’alors se croyaient si bien abrités sous la jupe de l’omnipotente douairière ?

Comment avons-nous pu bâtir et renforcer jour après jour cet édifice social jusqu’à nous faire reconnaître et apprécier comme des mandataires valables par les collègues qui nous faisaient confiance et reconnaître comme tels par la plupart de nos interlocuteurs du plus haut niveau ? Il faudrait un livre entier pour raconter le déroulement et le dénouement de ces aventures et de la manière dont, jusqu’à ton départ définitif d’Afrique, et au mien, les contrats de travail ont été défendus, en ce compris le système extralégal de retraite, bien avant qu’après moult atermoiements, nous ayons fini par intégrer le conseil d’administration d’Auxifonds en tant que représentants des bénéficiaires devenus ayants droit.

Il existe dans tout cela une continuité dans l’effort, une tension constante de la corde… Aujourd’hui, ce n’est pas un président qui passe un «bâton de commandement » à un président venu d’ailleurs… C’est un partenaire de longue date qui passe le bâton-pilote à son partenaire de longue date. Et roule le train, et vogue la galère !

Jef, au nom de tous, merci pour tout, et « Comme on a dit ! » Claude Bartiaux

Et ce n’est pas fini !

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Alors, c’est quand, l’apéro ?

Aveu spontané :Les paroles

attribuées aux orateurs émanent de l’imagination

bête et méchante du rédacteur.

Pour le Trésor, le compte est bonMalgré la Bourse et ses tréfonds.Merci au Président sortant, Et bonne chance à l’entrant !

Cause toujours,

mon lapin ! Auxifonds, c’est la bonne affaire, Vous n’en verrez jamais le fond, Croix de bois, croix de fer…Est insensé qui se morfond !

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Jef, tes compagnons ont estimé Qu’après une telle émotion, Tu avais besoin d’une potion. Mais le pharmacien a insisté : Respectez la dose indiquéeDe sept décilitres par flacon C’est le maximum de la ration!

Il s’agissait d’un coup à boire.Puisqu’on comptait en décilitres.En l’occurrence c’est le pote BernardQui est monté sur le perchoir.Faut faire appel aux spécialistes,Car il s’y connaît, c’est notoire…

A ta santé, Jef ! Et n’oublie pas qu’une grappe vendangée avec tendresse se déguste avec sagesse…

Le Jackpot !C’est pas juste ! Pour la

première fois qu’elle participe à l’AG, notre

Amie Claudine emporte la nappe brodée main.

Et à l’an prochain pour une nouvelle Assemblée aussi sympathique et conviviale!

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– 9 -Eh bien, oui ! Ce qui devait arriver est arrivé et nous en avions eu connaissance avant la lecture de ce bref article publié dans la rubrique « Monde » de l’hebdo LE VIF du 18 mai 2009.

En effet, notre Ami Freddy Strumane nous avait adressé un courriel annonçant qu’il ne pouvait rejoindre immédiatement son domicile belge au retour de son voyage privé en Chine, car il devait se rendre sans délai à Lubumbashi pour y occuper la fonction d’Administrateur Délégué Général de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC) en vertu de l’ordonnance présidentielle 09/009 du 10 mars 2009. Proficiat !

Comme il est exprimé ci-contre, la tâche s’avère énorme pour toutes (oh combien !) les raisons politiques et sociales s’ajoutant évidemment (ça crève l’œil…) au délabrement dramatique des moyens d’infrastructure et de matériel roulant.

Mais notre Ami n’est pas un bleu. Il est de ceux qui, en d’autres temps et à plusieurs reprises, ont ouvertement manifesté leur loyauté à l’égard de l’OUTIL et de son propriétaire, malgré les convul-sions qui agitaient trop souvent la gestion, en particulier au niveau du staff supérieur de l’entre-prise. Il nous semble que ce qui lui est aujourd’hui demandé, c’est de rester fidèle à sa ligne de conduite à l’égard de l’Outil confié à ses soins.

Des gradins du stade, nous aimerions suivre le match en tant que supporters, et chanter en chœur et de bon cœur :

Tuma mashua !

Dialogue entre une mère et sa fille…

Une mère entre dans la chambre inoccupée de sa fille. Sur le lit une lettre. Elle imagine le pire en l’ouvrant.

Maman chérie,

Je suis désolée de devoir te dire que j'ai quitté la maison pour aller vivre avec mon copain. Il est l'amour de ma vie. Tu devrais le voir, il est tellement mignon avec tous ses tatouages et son piercing et sa super moto. Mais ce n'est pas tout, ma petite maman chérie. Je suis enfin enceinte et Abdoul dit que nous aurons une vie superbe dans sa caravane en plein milieu des bois. Il veut beaucoup d'enfants avec moi, c'est mon rêve aussi.

Je me suis enfin rendu compte que la marijuana est bonne pour la santé et soulage les maux. Nous allons en cultiver et en donner à nos copains lorsqu'ils seront à court d'héroïne et de cocaïne pour qu'ils ne souffrent pas. Entre temps, j'espère que la science trouvera un remède contre le sida pour qu'Abdoul aille mieux. Il le mérite vraiment, tu sais.

Ne te fais pas de soucis pour moi maman, j'ai déjà 13 ans, je peux faire attention à moi toute seule et l'expé-rience qui me manque Abdoul peut la compenser avec ses 44 ans. J'espère pouvoir te rendre visite très bientôt pour que tu puisses faire la connaissance de tes petits-enfants. Mais d'abord je vais avec Abdoul chez ses parents en caravane pour que nous puissions nous marier. Comme ça, ce sera plus facile pour lui pour son permis de séjour.

Ta fille qui t'aime. (s) illisible

PS : Je te raconte des idioties, Maman, je suis chez les voisins ! Je voulais juste te dire qu'il y a des choses bien pires dans la vie que le bulletin scolaire que tu trouveras sur ta table de nuit.

Découvert dans Le Chaînon, revue de l’Association des Anciens de l’Athénée Royal de Charleroi (décembre 2008)

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Les événements de notre

J.M. Bekaert juillet 2004, à l’occasion de ses noces d’or.

Le décès de notre Ami Jean-Marie Bekaert est survenu au moment où la maquette de cette édition était prête à 

partir à la reprographie.  Nous nourrissions l’espoir qu’avant sa fin qu’il savait proche, il pourrait lire les pages 12 et 23 rédigées avant  son décès mais hélas  il n’a pas eu le temps d’en prendre connaissance… Au moment où vous lirez ces lignes, une délégation de notre amicale lui aura rendu l’hommage collégial de tous nos membres.  Adieu, l’Ami !

Une jeune journaliste de CNN avait entendu parler d'un vieux juif qui depuis des années se rendait au Mur des Lamentations pour y prier longuement deux fois par jour. Pensant tenir un bon sujet d’article, elle se rend sur place et voit effectivement un vieillard marchant lentement vers le mur. Alors qu'appuyé sur sa canne, il s'éloigne péniblement après trois quarts d'heure de prière, elle s'approche pour l'interviewer.

« Excusez-moi, Monsieur, je suis Rebecca Smith, correspondante de CNN. Pouvez-vous me dire quel est votre nom ? » - «Je m’appelle Morris Fishbein » -« Depuis combien de temps venez-vous prier ici ? » - « Plus de soixante ans ! » - « C'est incroyable ! Et à quelle intention priez-vous ? » - « Je prie pour la paix entre les Chrétiens, les Juifs et les Musulmans, pour la fin de toutes les guerres et de la haine, pour que nos enfants grandissent en sécurité et deviennent des adultes responsables aimant leur prochain. » - « Et que ressentez-vous après soixante ans de prières ? »

- « J'ai l'impression de parler à un mur. » par courriel de Laurent Goossens

LES DEUILS

Notre amicale déplore la perte des Amis et Amies dont les noms suivent et présente ses sincères condoléances aux familles éprouvées.

Monsieur François BIELENné le 8 juillet 1921 et décédé le 12 février 2009

Monsieur Marcel BRACKné le 5 juin 1935 et décédé le 28 février 2009

Monsieur Robert D’HAESE né le12 janvier 1924 et décédé le 11 mars 2009

Madame Maria STEPHENSON-LESOIRnée le 29 mai1921 et décédée le 12 avril 2009

Madame Madeleine NIZETTE-WOLFSnée le 31 octobre 1921 et décédée le 22 avril 2009

Madame Eléonore RIGUEL- DUMONTnée le 13 novembre 1919 et décédée le 24 mai 2009

Monsieur Jean-Marie BEKAERTMembre de notre comité d’administration

Editeur du bulletin de liaison « Tuma mashua » de 1993 à 2001Fondateur et organisateur des rencontres du « Clan des Ostendais » depuis 1992

né le 31 janvier 1929 et décédé le 1er juin 2009.

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famille associative LES MOUVEMENTS ET COORDONNEES

LES BONHEURS

Nous sommes heureux de vous annoncer qu’une petite LISA est entrée le 30 avril 2009au foyer de nos enfants

Stéphane et LaurenceBartiaux-Collard

La mère et l’enfant se portent bien.Le père s’en remet. Juliette et Simon sont ravis.Les grands-parents ne sont pas mécontents.

Que vouloir de plus ?

BIENVENUE AU CLUB

Est entrée dans la famille en qualité de membre sympathisant :

Mme Lily NIELSTEN (veuve agent Matermaco Lubumbashi) Résidence La Dame, rue de la Dame, 100 à 5100 JAMBES

UN MESSAGE

Je tiens à exprimer mon émotion et ma gratitude aux participants de la récente Assemblée générale et au comité qui l’a organisée pour toutes les marques de sympathie qui m’ont été prodiguées au cours de son déroulement, qui s’est exercé dans d’exceptionnelles conditions de réussite et de convivialité. Croyez que ce jour restera pour moi et ma famille présente à la fête un excellent souvenir et que j’ai transmis le bâton-pilote sans appréhension ni amertume, sachant que l’avenir de l’amicale demeure entre bonnes mains.

Merci à tous et au plaisir de se revoir !

Mme Josette LUCASSE, rue de l’Espérance, 171/002 à 4000 LIEGE GSM 0476 87 29 13

Mr Jean de WERGIFOSSE, c/o Ets HAVAUX, rue A. Levèque, 37 C à 1400 NIVELLES.

Mme Claudine SCHOOLMEESTER-VERMEERSCH : tél. 050 / 41 55 98

MM Maurice PROOT, La Visitation, rue Tascha, 15 à 6540 LOBBES

Mme Nicole PENNING, Boulevard Frankignoul, 3A / 043 à 4020 LIEGE

Mme Claudine RADELET-VANDEPUTTE : il faut Trieux des Péquets, 123 B

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4 avril 2009. Le Clan des Ostendais vous salue bien !

En mars 1992, trois matelots avaient lancé une barque et 34 passagers s’y étaient embarqués. Depuis lors, la barque navigue gentiment.

17 ans plus tard, les trois initiateurs de l’aventure, Jean-Marie Bekaert, Léo De Wispelaere et Claude Bartiaux étaient encore là pour saluer les 29 passagers ayant répondu à leur invitation. N’est-ce pas merveilleux et inespéré ?

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Les organisateurs des rencontres des Gueules Noires sont déjà en mesure de vous annoncer qu’ils vous

attendront à la Ferme du Mont-à-Goût, à Gouy-lez-Piéton le Jeudi 8 octobre prochain

dans les conditions dont le détail apparaîtra dans les invitations individuelles et dan notre édition de septembre

prochain. Maîtrisez votre impatience !  

                                                                             Roger Houfflin Bernard Dutrieux

Recommandation générale importante : Si, après avoir réservé et payé votre participation à n’importe laquelle des rencontres proposées, il vous survenait brusquement un empêchement, et en particulier dans les 24 heures précédant la réunion, informez-en directement et au plus vite un des organisateurs. S’il en est encore temps, il interviendra pour que le montant de votre participation ne soit pas facturé par le traiteur et que nous soyons en mesure de vous rembourser.

Les TORES LIEGEOIS vous invitent, de même que vos amis attirés par cette esca-pade,à

participer à la nouvelle rencontre organisée le jeudi 23 juillet à midi 30

au restaurant La Capitainerieen bord de Meuse sur le site du port des yachts de Liège.

presque sous le pont Albert 1er, entrée boulevard Frère Orban, en surplomb de la Meuse et du port, parking gratuit sur le quai du port. Accessible par tous les moyens de transport

L’apéritif de bienvenue

Le carpaccio de boeuf

Le suprème de pintadeau, sauce aux truffes

Le nougat glacé sur coulis de framboises

Le moka

au prix de 32 euros par personne (boissons non comprises)à virer au compte 340-0087723-73 (Claude Bartiaux) avant le vendredi 17 juillet si possible

Suzanne Gillet tél 04-337 54 81 Claude Bartiaux tél 04 / 253 06 47 gsm 0476 86 48 03 [email protected]

N.B. Le jeudi a été privilégié car en saison estivale les tarifs SNCB +65 ne sont pas applicables le week-end. Organisation d’un transfert en voiture de et vers la gare.

La prochaine réunion du Clan des Ostendais aura lieu

le jeudi 17 septembre 2008.Pour raison indépendante de la volonté des organisateurs, les conditions n’ont pu en être formellement arrêtés avant la diffusion de ce bulletin, mais seront pratiquement identiques.

Les participants habituels seront comme de coutume informés par invitation postale et les détails d’organisation seront publiés dans notre édition de septembre.

Pierre Colle ( 02 / 460 00 49) qui a pris le relais de J.M. Bekaert

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Les seniors rient …Avant la crise, la règle était: «Place aux jeunes! Dehors, les anciens, les vieux birbes et les barbes mitées ! » La culture de la consommation avait instillé ses réflexes jusqu'en politique et même en sport. C'était le bon temps où Yves Leterme, tout neuf sur la scène nationale, écrasait ses adversaires du haut de ses huit cent mille voix, où l'on redécouvrait un parti social-chrétien «new look» peuplé d'inconnus aux figures poupines qui flirtaient avec le séparatisme, où l'on pariait sur l'équipe des «jeunes» du Standard, où l'on vantait le dynamisme de ces «nou-velles» banques - qui avaient enterré, à coups de milliards, les vénérables institutions poussiéreuses, CGER, Crédit communal et autres dont on a oublié le nom, pour imposer une gestion «audacieuse» de leurs investissements, en se moquant de la pusillanimité des établissements de jadis.

Partout, la valse aux étiquettes : GB devenait Carrefour, la télévision publique envoyait aux orties son nom et son logo pour renommer ses chaînes de télévision et faire oublier la RTBF, appellation trop ringarde. Et Verhofstadt, à la dérive, changeait de paire de lunettes tous les mois pour essayer de rester dans le coup. En quelques semaines, tout a changé. La formation au forceps du nouveau gouvernement aurait dû mettre la puce à l'oreille. Qu'il ait fallu faire appel au glorieux ancêtre Wilfried Martens pour venir à bout de l'impasse était un signe.

Dans sa foulée, la vague a effacé tout ce qui avait changé. Les «nouvelles banques» se sont honteusement effondrées tout comme le pauvre Yves Leterme. Et les sociaux-chrétiens, balayant leurs nouvelles pousses et leurs alliances séparatistes, ont cherché le salut dans les bras de Herman Van Rompuy, présenté jusque-là comme un politicien au placard. La contagion a atteint les autres partis. Les libéraux, qui les poussaient vers la sortie, supplient maintenant Verhofstadt et Louis Michel de les sauver. Et les socialistes de Charleroi ne trouvent leur salut que dans le retour de Van Cauwenberghe et de sa joyeuse équipe de pieds nickelés. Même Ecolo s'y est mis en plaçant en vedette Jean-Claude Defossé, joyeux turlupin mais solide retraité, plutôt qu'une génération nouvelle, comme le parti vert le faisait jadis.

En sport, on attend Lance Armstrong pour sortir ce sport sinistré de sa morosité ; et en tennis, Kim Clijsters, pour retrouver les bonheurs d'autrefois. Quant au Standard, il réfléchit très sérieusement au retour de Leon Semmeling et de Christian Piot.

Avec l'allongement probable de l'âge de la pension, vu l'état des finances publiques, les jeunes ont des cheveux blancs à se faire ...

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Forum du journal Le Soir du 28 mars 2009

sous la plume de Alain Beerenboom, romancier

La FPR et notre amicale…En complément des quatre pages consacrées au survol en hélico de l’AG du 18 avril dernier, veuillez trouver ci-après copie de la lettre adressée en date du 26 mars 2009 par Monsieur Louis Noël, président de la FPR à Monsieur le Premier Ministre Herman Van Rompuy concernant la suppression annoncée de la cotisation de solidarité, lettre à laquelle il serait de bon ton que le Premier Ministre réponde de manière ferme et claire, en regard de l’ambiguïté des propos antérieurs des ministres en charge.

La FPR prie instamment les membres qui n’ont pas encore payé leur cotisation 2009 de le faire sans tarder. Celle-ci est de 28 euros à verser au compte 001-2204940-12 de la FPR.

Car c’est du nombre de membres que dépend son pouvoir d’influence, et par voie de conséquence, les fruits qu’elle est susceptible d’en récolter.

N’oublions pas que la FPR est la seule organisation de défense des pensionnés non subsidiée. Les autres sont sous tutelle et particulièrement muettes, et donc inactives, quant aux revendications des pensionnés.

NE BAISSONS PAS LES BRAS. Valentin Martial, administrateur de la FPR

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15 - Lettre adressée le 26 mars 2009 à Monsieur Herman Van Rompuy, Premier Ministre.

Monsieur le Premier Ministre,

Nous nous permettons de vous écrire au sujet de la suppression de la retenue de solidarité sur les pensions. Cette retenue a été instaurée à partir du 1er janvier 1995 sur l'ensemble des pensions légales et extralégales qui dépassent un certain montant. Dès le début, nous avons contesté cette retenue, que nous avons toujours assimilée à un impôt déguisé et discriminatoire. Les raisons de cette contestation sont multiples:

• La loi a un effet rétroactif: on tient en effet compte des capitaux d'assurance de groupe payés jusqu'à 15 ans avant l'entrée en vigueur de la retenue. Nous avons partiellement obtenu gain de cause suite à un arrêt de la Cour d'arbitrage de 1998 qui a entraîné un remboursement de plus d'un milliard de BEF à plus de 100.000 retraités. • Le taux de conversion du capital en rente fictive est très élevé et ne correspond pas à la réalité surtout en cette période de crise. Le principe même de la cotisation de solidarité est contraire aux principes de base de notre sécurité sociale en matière de pension. • Les pensions sont en effet financées par des cotisations prélevées sur les salaires des actifs et non par une cotisation sur la pension elle-même (principe de répartition)

Dans votre discours, intitulé « Œuvrer à la confiance» donné à la Chambre des Représentants le 31 décembre dernier, vous avez déclaré que le Gouvernement mettra en œuvre, dans son intégralité, l'accord de gouvernement du Gouvernement précédent. Cet accord précise bien que la cotisation de solidarité doit être supprimée. Une première étape a vu le jour le 1er juillet dernier. On prélève maintenant une cotisation de solidarité à partir de 2.053,05 € bruts mensuels pour un isolé.

Mais l'on doit toujours tenir compte de l'ensemble des revenus de pensions légaux et extralégaux (y compris les rentes fictives correspondant à des capitaux d'assurances de groupe). Par conséquent, beaucoup de retraités paient encore une retenue de solidarité malgré des revenus de pensions légales inférieurs à 2.053,05 €. Pour rappel, la pension maximum pour un travailleur salarié s'élève à 1.840,32 €. C'est donc la prise en compte de la rente fictive qui pénalise encore les retraités. Ces derniers ont fait des efforts pendant toute leur carrière, en payant des primes élevées, pour se constituer une pension complémentaire. Ainsi, leurs droits individuels ne sont plus respectés. De plus, la crise financière touche durement les revenus que l'on pouvait espérer en plaçant ces capitaux d'assurances de groupe.

En vue d'augmenter le pouvoir d'achat des retraités, nous demandons au Gouvernement de supprimer le plus rapidement possible la retenue de solidarité. Il ne s'agit pas d'un cadeau aux pensionnés mais bien de la réparation d'une injustice. On a supprimé la contribution complémentaire de crise, qui touchait tous les citoyens dont les revenus dépassaient un certain montant, mais on a maintenu la retenue de solidarité qui pénalise les pensionnés. N'est-ce pas discriminatoire?

La retenue de solidarité n'a pu être maintenue en 1995 et 1996 que par la loi « fourre-tout» du 12 août 2000 qui modifie avec effet rétroactif l'article 68 de la loi du 30 mars 1994. Il en résulte que la cotisation de solidarité ne repose plus que sur une loi avec effet rétroactif, ce qui est contraire à la constitution. Par ailleurs, il n'est pas inutile de rappeler que la Commission des affaires sociales de la Chambre a déjà voté la suppression de cette retenue le 3 mai 2001. Cependant, Mr Frank Vandenbroucke, Ministre des Pensions de l'époque, a tout bloqué en menaçant de provoquer un incident grave au sein du Gouvernement si cette proposition était débattue en séance plénière de la Chambre!

Le 16 avril 2008, la Commission des affaires sociales de la Chambre a approuvé le projet de loi du Gouvernement en vue de supprimer la retenue de solidarité. Ce projet de Loi a été approuvé par dix voix contre deux, les deux votes négatifs étant ceux de Monsieur Bonte (Sp.a et Président de la Commission) et de Monsieur Gilkinet (Ecolo). La loi a été adoptée en séance plénière le 8 mai.

Aujourd'hui, il est temps de mettre fin à la retenue de solidarité.

En espérant que vous répondrez favorablement à notre demande, nous vous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier Ministre, l'expression de notre plus haute considération.

Louis NOËL Président de la FPR.

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- 16 -ZOOM Le Soir Samedi 28 et dimanche 29 mars 2009

C’est un homme d’affaires avisé devenu homme politique très populaire au Katanga. Son frère a soutenu les rebelles Bemba et Nkunda ; lui, reste loyal au président Kabila. Mais sa notoriété, qui dépasse les frontières, agace. Le film de Thierry Michel, qui sort ce mercredi, ne va rien arranger.

Katumbi, le héros qui dérangeù qu'il aille, cet homme-là sait y faire. Lorsqu'il traverse la foule massée devant la douane de Kasumba-lesa, qui marque la frontière avec la Zambie, la foule scande :« Prezo, prezo» (président) ... Magnanime, le gouverneur du Katanga distribue alors quelques billets de cent dollars aux mamans et

aux quémandeurs avant de vérifier si les camionneurs se sont bien acquittés de leurs taxes. OPeu après, élégant dans son costume de bonne coupe, il reçoit une délégation d'investisseurs nord-américains et les persuade de l'intérêt qu'il y a à prendre pied, tout de suite, au Katanga. Dans la même journée, on le verra disputer une partie de tennis ou suivre de près les entraînements des joueurs de l'équipe de football T.P.Ma-zembe dont il est l'un des sponsors avec l'industriel Georges Forrest. Une équipe prestigieuse qui fournit les meilleurs buteurs de l'équipe nationale, les Léopards.

S'il est aussi populaire parmi les artisans creuseurs que parmi les cadres de l'industrie minière, c'est parce que Moïse Katumbi est partout, que rien ne lui échappe; il sanctionne, explique, distribue, achète de ses propres deniers des livres d'agriculture qu'il fait distribuer dans les écoles de la province. A peine élu, il utilise les redevances minières pour équiper des centres de santé et acheter des ambulances, jusqu'à ce que Kinshasa le rappelle à l'ordre pour qu'il renvoie à la gourmande capitale les recettes de la province du cuivre ...

La réputation de Moïse Katumbi dépasse les frontières du Katanga, elle s'étend jusqu'au Kivu, au Kasaï et même jusqu'à Kisangani et le film de Thierry Michel (Katanga Business, dont il est l'une des figures marquantes) risque de lui donner une aura internationale. Une notoriété qui pourrait être dangereuse pour cet homme qui, lors des élections de 2006, a été le champion national des voix de préférence, mais qui a aussi échappé à de mystérieux accidents, entre autres lorsque le train d'atterrissage de son avion s'est retrouvé bloqué au départ de Kinshasa ...

Le personnage est cependant plus complexe que l'image de tribun populiste et populaire qu'il affectionne. Sous l'allure adolescente et le grand sourire du sportif se cache un homme d'affaires avisé, l'héritier d'une longue histoire familiale. Son père, Nissim Soriano, appartient à l'une de ces familles de Juifs séfarades originaires de l'île de Rhodes qui émigrèrent au Katanga entre les deux guerres pour fuir les nazis (Rhodes était alors sous domination italienne).

Demeuré fidèle à Israël. le père de Katumbi demandera à être enterré du côté de Haïfa. Moïse, né le 28 décem-bre 1964, grandit au bord du lac Moero, sur la frontière zambienne, où son père s'est lancé dans le commerce de poisson. Une activité que développera ensuite son frère aîné, Raphaël, qui est aussi professeur de mathématique. Le gouverneur du Katanga reconnaît que dans sa jeunesse, il était différent de son grand frère: «Lui, il étudiait, il voulait faire de la politique. Moi, c'était le sport, la pêche »

Raphaël Katebe Katoto aura un parcours pour le moins sinueux: il mène ses affaires en Zambie, en Afrique du Sud, collabore à l'approvisionnement de l'Unita en Angola, lorsque le mouvement de Jonas Savimbi est secrètement soutenu par les Américains au départ de la base katangaise de Kamina et se dote d'un point d'ancrage en Belgique, le domaine Ter Heyde près de Bruges. Devenu très riche, Katebe Katoto intervient dans les négociations politiques, se rallie au RCD-Goma avant de soutenir Jean-Pierre Bemba.

Récemment, il fut épinglé par un rapport d'experts de l'ONU l'accusant d'être l'un des financiers de Laurent Nkunda ! Sans récuser son frère, Moïse assure que depuis longtemps, il a pris ses distan-ces: «Lui, c'est lui, moi c'est moi. Lorsqu'il a contesté l'autorité de Kinshasa et en particulier celle du président élu Joseph Kabila, nous avons divergé. Moi, je suis membre du parti du président, j'ai fait campagne pour lui en 2006 et je fais tout pour qu'en 2011, il soit réélu dans un fauteuil ... » Lors de la campagne électorale, Moïse distribuait des cadeaux aux électeurs, ne lésinant pas sur les moyens. Mais sa générosité n'était pas uniquement inspirée par l'opportunité politique.

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aul, un de ses anciens camarades de classe, se rappelle qu'issu d'une famille relativement aisée, il a toujours aimé partager: «Il arrivait à l'école avec des sacs de provisions qu'il distribuait à ses condisciples, ce qui le rendait très populaire ... » Au lieu de prolonger ses études, Moïse préfère se lancer dans le

commerce et à Lubumbashi, les plus anciens se souviennent encore de ce jeune métis, noirci par la vie au grand air, qui venait vendre à la Gecamines des chargements de poissons pêchés dans le lac Moero. Comme son frère, Moïse opère à la fois au Congo et en Zambie, sous la protection du président Frederick Chiluba (élu en 1991, réélu en 1996). Il s'y lance dans des affaires juteuses, transport, commerce, approvisionnement alimentaire et il sera éclaboussé par les affaires de corruption qui seront reprochées à Chiluba.

P

Revenu au Katanga, Katumbi crée la société MCK (Mining Company Katanga) qui participe à la privatisation de la Gecamines en obtenant trois gisements miniers importants, à Kinsevere, Tshifufia et Nambulwa, au nord-est de Lubumbashi. Le modèle de partenariat est un classique du genre: la Gecamines garde 20 % des parts, et MCK en obtient 80 %. Le contrat de location prévoit la mise en exploitation du gisement de cuivre et de cobalt. Selon le journal congolais La Conscience, l'opération, dans son ensemble, lui rapportera 61,3 millions de dollars - un pactole qui lui donnera les moyens de financer une campagne électorale à l’américaine, dont bénéficiera aussi Joseph Kabila.

A l'exploitation minière proprement dite, Katumbi préfère toutefois les travaux de découverture, où les engins de travaux publics aplanissent le sol et préparent le terrain pour les exploitants. Devenu gouverneur du Katanga, il se retire des affaires et inscrit la société MCK ... au nom de sa femme. Les mauvaises langues assurent que les camions rouges du gouverneur ne font jamais la file à la douane Le fait que le patron de la province soit un homme riche ne dérange pas les Katangais, que du contraire: « Lui au moins n'a pas besoin de recourir à la po-litique pour s'enrichir », dit-on à Lubumbashi et lorsque la méfiance ou les pressions de Kinshasa se font trop lourdes, Katumbi peut menacer de tout laisser tomber et de reprendre ses affaires.

Justifiant sa générosité, il ne craint pas de proclamer: « Moi, c'est le peuple que je veux corrompre. Je veux répondre aux besoins de mes électeurs, tenir mes promesses ».Ce qui est sûr, c'est que lorsqu'il tance les sociétés minières qui ne respectent pas !e accords conclus, bloque les camions dont les conducteurs trichent sur les déclarations en douane, fait fermer les usines de transformation polluantes, le gouverneur sait se faire respecter. Non seulement par ce qu'il représente l'autorité de l'Etat, mais surtout parce que l'ancien contrebandier a su se transformer en gendarme et c'est en connaissance de cause qu'il débusque toutes les fraudes possibles ...

Dans ce Katanga en pleine révolution industrielle, le gouverneur qui veut être aimé de tous essaie de concilier les intérêt des uns et des autres: rassurer les investisseurs potentiels en garantissant la stabilité, veiller à ce que les creuseurs artisanaux, sous pression des multinationales, ne soient pas les grands perdants du boom économique. Katumbi tempête «Le code minier prévoyait de réserver des concessions aux artisans creuseurs et qu'ils gardent leur travail. Mais à Kinshasa, la corruption a joué et même ces concessions ont été cédées à des sociétés ». Comme le maire de Lubumbashi, le gouverneur s'inquiète des risques de violence : «Parmi les 100.000 creuseurs artisanaux se retrouvent des intellectuels au chômage, des enfants en mal d'école, mais aussi de nombreux militaires démobilisés. Ces derniers, s'ils étaient privés de leur gagne-pain, pourraient être tentés par l’aventurisme ou par le banditisme pur et simple ».

S'il accueille favorablement les investisseurs chinois qui promettent de construire des routes, des écoles, des centres de santé, le gouverneur ne craint pas de sévir contre les aventuriers. Il dénonce et sanctionne les Chinois qui sont arrivés avec un visa de trois mois et sont restés cinq ans, s'attaque aux Indiens qui installent des fours artisanaux en pleine ville, polluant les nappes phréatiques, interdit l'exportation de minerais bruts et exige qu'une partie du retraitement se fasse au Katanga et non dans les usines zambiennes installées de l'autre côté de la frontière.

Aujourd'hui, le gouverneur a mis une sourdine à ses ambitions car la crise a durement frappé le Katanga, certaines sociétés ont fermé ou suspendu leurs investissements, des Chinois sont repartis (sans payer des salaires) et des inondations ont dévasté la province. Sur le plan politique, Katumbi se montre plus loyal que jamais à l'égard du chef de l'Etat, la démission forcée de Vital Kamerhe qui présidait l'Assemblée lui ayant peut-être rappelé que dans le Congo d'aujourd'hui, comme dans le Zaïre d'hier, il n'y a place que pour un seul chef ...

COLETTE BRAECKMAN

C’est pas difficile la politique comme métier ! Tu fais cinq ans de droit et tout le reste de travers. (Coluche)

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C’est pour rire !

Garder le moteur en marche !!!                           Un octogénaire riche et esseulé est revenu d’Ukraine avec à son bras une superbe blonde de 60 ans sa cadette. Les commérages vont bon train au village.

Quoique, après un an de mariage, le couple se présente à l’hôpital pour la naissance d’un premier enfant. L'infirmière sort de la salle d'accouchement et félicite le père : «C'est étonnant. Comment faites-vous à votre âge pour rendre mère une épouse si jeune?» Et l’homme lui répond gaillardement: «Il suffit de garder le moteur en marche !»

L'année suivante, le couple se présente à l'hôpital pour la naissance d’un deuxième enfant. La même infirmière s'occupe de l'accouchement et va féliciter l’heureux papa: «Monsieur, vous êtes remar-quable ! Comment y arrivez-vous?» Et à nouveau, la réponse: «Il faut garder le moteur en marche !»

Un an plus tard, le couple se présente à l’hôpital pour la naissance d’un troisième enfant. Après l’accouchement, la même infirmière va encore féliciter le père : «C’est incroyable. Mais comment faites-vous?» Le papa se rengorge : «Comme je vous ai déjà dit, je garde le moteur en marche !!! »

Alors l'infirmière lui donne une tape amicale sur l'épaule: «Cher Monsieur, je crois qu'il est temps de changer l'huile, cet enfant-ci est noir.»

Reçu par mail de Laurent Goossens

Les 10 expressions favorites de femmes ... donc, les gars, méfions-nous !

1) BIEN. Le mot utilisé par les femmes pour clore une discussion quand elles ont raison et que tu dois te taire.

2) CINQ MINUTES. Si elle est en train de s'habiller, signifie une demi-heure. Cinq minutes, et seulement cinq, si elle t'a donné cinq minutes pour regarder le match ou jouer à la Playstation avant de sortir ou de faire n'importe quoi d'autre ensemble.

3) RIEN. Le calme avant la tempête. Ça veut dire quelque chose…et tu devrais rester attentif. Les discussions qui commencent par rien finissent normalement par BIEN (voir le point 1).

4) VAS-Y, FAIS-LE. C'est un défi, pas une permission. Ne pas le faire.

5) SOUPIR. C'est comme un mot, une affirmation non verbale souvent mal interprétée par les hommes. Un grand soupir signifie qu'elle pense que tu es un idiot et se demande pourquoi elle perd son temps avec toi à discuter de RIEN (cf retour au point 3).

6) OK. Un des mots les plus dangereux qu'une femme puisse dire à un homme. Ça veut dire qu'elle a besoin d'y réfléchir avant de décider quand et comment te le faire payer.

7) MERCI. Une femme te remercie : ne pas poser de questions ou ne pas s'évanouir; elle veut seulement te remercier (à moins qu'elle ne dise « Merci beaucoup » qui la plupart du temps peut être du pur sarcasme)

8) COMME TU VEUX. La manière pour une femme de dire « Va te faire voir ! »

9) NE T'OCCUPE PAS, JE LE FAIS. Une autre affirmation dangereuse; ça signifie qu'une femme a demandé à un homme de faire quelque chose plusieurs fois mais maintenant elle est en train de la faire. Ça amènera l'homme à demander « Qu'est-ce qui ne va pas ? » Pour la réponse de la femme, voir le point 3.

10)C'EST QUI ? Ce n'est qu'une simple demande... souviens-toi quand même que chaque fois qu'une femme te demande « Qui c'est ? », en réalité elle voudrait te demander: « C'est qui cette pétasse, et comment tu la connais ? »

Envoie cet avertissement à tous les hommes que tu connais pour les prévenir qu'ils pourraient éviter les discussions  seulement en se rappelant de la terminologie !!! Envoie-le à toutes les femmes que tu connais pour les faire rire parce qu'elles savent que c'est vrai !

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LE BIA BOUQUET

NAMUR

14 avril 2009

Salut, les copains !

Et pour boire le café à la terrasse ensoleillée, on

n’était pas mal non plus !

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LEQUEL AVAIT ÉTÉ LE PLUS UTILE?

Il était une fois un père qui avait trois fils. Ces garçons étaient intelligents et studieux et ils avaient été reçus jusque dans les plus grandes écoles. L'un devint médecin, l'autre pilote et le troisième téléphoniste.

Un jour, une très belle jeune fille mourut au village où vivait leur père. Les pauvres parents en étaient très affligés et se lamentaient: « Si quelqu'un pouvait lui rendre la vie, nous la lui donnerions en mariage. »

Le père l'apprit et appela aussitôt son fils téléphoniste:«Ecoute- moi. Une belle jeune fille vient de mourir ici et celui qui lui rendra la vie l'aura pour femme. Téléphone à ton frère médecin! »

Le téléphoniste téléphona au médecin mais celui-ci répliqua : «Comment y arriverais-je? C'est trop loin. Téléphone à notre frère le pilote pour qu'il m'y conduise en avion. »

Le téléphoniste téléphona au pilote, celui-ci arriva en avion, les trois frères y prirent place et s'envolèrent vers le village. Sitôt arrivés, le médecin prit ses instruments et ses médicaments et soigna la jeune fille jusqu'à ce qu'elle soit revenue à la vie.

« J'ai rendu la vie à cette jeune fille, je l'aurai donc pour femme, » dit le médecin.

« Mais non, c'est moi qui l'aurai pour femme, si je ne t'avais pas amené ici dans mon avion, tu n'aurais pas pu la ramener à la vie» dit le pilote.

« Mais pas du tout, cette jeune fille sera à moi,» dit le téléphoniste. « Tous les deux, vous n'auriez servi à rien si je ne vous avais pas pré-venus par téléphone. »

« Ne vous disputez pas, » dit le père. « C'est moi qui prendrai cette jeune fille pour épouse. Sans moi, vous n'auriez rien su. Et puisqu'elle sera ma femme, elle sera aussi votre mère et s'occupera également de vous. »

« Non, j'épouserai le pilote. » dit la jeune fille.

« Et pourquoi précisément le pilote? » s'étonnèrent-ils tous, mais personne ne trouva la réponse.

« Mais moi, je l'ai trouvée ! J’épouserai le pilote parce qu'il me plaît plus que les autres. »

C'est ainsi, comme je vous le dis C'est ainsi qu'elle épousa le pilote, C'est le conteur qui vous le dit Kaisi Mwamatandala.

Extrait de Contes africains, prêté par Michelle Bisoux

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Un coup d’œil sur 20 ans d’édition !

Le Bulletin n° 201 de septembre 1989 ne s’appellait pas encore Tuma mashua. Editeur responsable Alphonse Stefens. Pour la première fois, ses 12 pages sont insérées dans une jaquette. Il contient un éditorial et les premiers articles d’une longue série « Auxifonds et nous…», « Ossom et nous…».

La jaquette du Tuma mashua n° 205 de septembre 1990 porte depuis lors le nom qui lui a été attribué. Introduction d’articles rédigés sur ordinateur. Insertion maladroite de documents photos.

Tuma mashua n° 207 de mars 1991. Présentation des comptes annuels, abandonnée depuis plusieurs années, et depuis lors publiée dans chaque édition de mars.

Tuma mashua n° 208 de juin 1991. Publication de la composition du Conseil d’administration d’Auxi-fonds, soit 14 administrateurs dont 6 font partie de l’Assemblée générale en tant que membres associés, et de la composition de l’AG d’Auxifonds (10 membres associés dont 6 administrateurs et 4 non administrateurs). Annonce de l’entrée en vigueur le 1er avril 1991 du nouvel article 6 du Règle-ment des Pensions du personnel d’Afrique.

Tuma mashua n° 218 de décembre 1993.Alphonse Stefens passe le relais à Claude Bartiaux qui assure la rédaction et la mise en œuvre du bulletin.

Jean-Marie Bekaert en devient l’éditeur responsable.

Adoption de la jaquette actuelle tirée d’un docu-ment d’archives. Traitement par ordinateur.Impression des étiquettes d’envoi par publipostage informatisé. Remise au centre de tri postal d’Osten-de par envois groupés non affranchis à tarif réduit.

Tuma mashua n° 226 de décembre 1995.Publication d’un manifeste proposant la création au sein du C.A. de la FPR d’un groupe de travail « outre-mer ». Cette initiative meurt dans l’oeuf en raison du manque de volonté des associations concernées de fédérer leur action.

Tuma mashua n° 249 de septembre 2001. En raison du changement de résidence de Claude Bartiaux, Jean-Marie Bekaert est déchargé de sa fonction d’éditeur responsable et de son concours à la réalisation et à la diffusion de 32 éditions du bulletin.

Tuma mashua n° 250 de décembre 2001. Editeur responsable du bulletin, Claude Bartiaux assure sa mise en œuvre et sa remise au centre de tri postal de Liège. Reprographie par impression de type « laser ». La maquette sur support papier, est adaptée par l’imprimeur pour sa reprographie.

Tuma mashua n° 270 de décembre 2006. Maquette remise à l’imprimeur gravée sur compact disc. L’intervention externe est strictement limitée à la reprographie et au brochage.

Ce Tuma mashua n° 280 de juin 2009 a été tiré à 380 exemplaires. ------------------- 0 ---------------------

Vingt ans d’élaboration et de diffusion de 80 bulletins trimestriels se ainsi répartis en : • 16 éditions en 4 ans de collaboration croissante de Claude Bartiaux avec Alphonse Stefens,

• 32 éditions en 8 ans de collaboration directe de Claude Bartiaux avec Jean-Marie Bekaert,

• 32 éditions en 8 ans par Claude Bartiaux.

Et les suivantes ? A bientôt !

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Cette carte affranchie à dix centimes a été achetée 4 euros aux enchères sur Internet en raison de son intérêt possible pour notre amicale.

Merci à l’acheteur qui nous en a fait don !

Bien que l’oblitération ne laisse apparaître que les deux premiers chiffres de l’année, une carte-vue affranchie à dix centimes a été oblitérée à Boma en janvier 1913. Cette carte aurait donc été envoyée vers 1910 du canton postal KINSHASA, dénomination qui existait bien avant que le Président Mobutu en fasse celle de la capitale du défunt Zaïre.

Le site fr.wikipedia.org donne cette info : «Ce site spacieux et facile à défendre (ndlr :Léopoldville) était déjà peuplé de 66 villages antérieurs à Stanley avec une population totale estimée à 30.000 habitants. Stanley fonda aussi une autre station, celle-ci près du hameau de Kinshasa, nshasa signifiant marché, avec l’accord du chef Ntsuvila. Ce village donna son nom à la ville actuelle, se dressant, avec le village de Mpumba, là où aujourd’hui se trouve le quartier des affaires. »

Aujourd’hui, une des 24 communes que compte la ville de Kinshasa s’appelle tout simplement KINSHASA, sur le lieu du vieux marché de nshasa..

Stanley y était quand même pour quelque chose bien avant Mobutu !

« Voici l’endroit où je vais être envoyé »

La pose du rail a atteint E’ville en 1911, Kambove en 1913 et Bukama en 1918.

Le Oscar Strauch de la carte postale devait être un nouvel engagé BCK !