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1 ΠΡΟΚΛΟΣ (412-485) A. ΓΕΝΙΚΕΣ ΚΑΤΕΥΘΥΝΣΕΙΣ ΤΟΥ ΦΙΛΟΣΟΦΙΚΟΥ ΣΥΣΤΗΜΑΤΟΣ ΤΟΥ 1. Ο Πρόκλος και ο ιστορικός κόσμος του Ο νεοπλατωνικός στοχαστής Πρόκλος δραστηριοποιείται διδακτικά, ως σχολάρχης της πλατωνικής Ακαδημίας, και συγγραφικά σε μία εποχή κατά την οποία ο φιλοσοφικός κριτικός-ελεγκτικός-απορηματικός προβληματισμός έχει σχεδόν απωλέσει την αυτόνομη και αυθεντική παρουσία του και τείνει να προσλάβει μία δευτερεύουσα θεωρητική αποστολή, ενώ επίσης λειτουργεί, κατά το μάλλον ή ήττον, ως ένα χρηστικό -αλλά και καθόλα αξιόπιστο- μέσο για την επεξεργασία και την δομική συγκρότηση θεολογικών και μεταφυσικών θεμάτων. Η αναδιάταξή της έχει εκφρασθεί με ιδιαίτερη ένταση και θα μπορούσαμε να υποστηρίξουμε ότι από ενδοκειμενική έχει καταστεί μετακειμενική. Η περιπέτεια ούτως ή άλλως κατγράφει εκπλήξεις και κεφαλαιοποιεί το πάλαι ποτέ απρόβλεπτο, χωρίς πάντως να υπάγεται στο εξαίφνης απροσδόκητο. Βεβαίως η εν λόγω λειτουργία της δεν σημαίνει ότι υποβιβάζεται στην κλίμακα των θεωρητικών αξιών και ανησυχιών. Είναι ενδεχόμενο μάλιστα να συμβαίνει και το αντίστροφο: να ανατιμάται και να αποδομεί τα ‘’πατριωτικά’’ κεκτημένα. Το να εξέρχεται από τα όριά της και να διεισδύει σε άλλες περιοχές, σημαίνει ότι ενέχει ή να αναζητεί επικοινωνιακές δυνατότητες τέτοιες, ώστε να αναπτύσσει διαλεκτικές διαδρομές και να μην παραμένει στις αυτοαιτιολογήσεις της ή στην αυτοερωτική ακεραιότητά της. Κατά προσωπικήν εξειδίκευσιν ανάλογες ιδιότητες-λειτουργίες θα μπορούσαμε να αποδώσουμε και στον Πρόκλο, μία συναρπαστική πράγματι στις συνθετικές επιδόσεις της ερευνητική παρουσία, η οποία κατώρθωσε να αναδείξει τις ακόρεστες εξάρσεις του πολιτισμού, τις κινούμενες ακόμη και στον άξονα αντιθέτων μεταξύ τους καταστάσεων. Θα λέγαμε ότι εκεί ανακαλύπτει το θελγικό σημείο από το οποίο και θέλγεται. Από την μία πλευρά λοιπόν, ο ίδιος θα μπορούσε να χαρακτηρισθεί ως θεράπων αναζητήσεων μυστηριακής τάξης, ως μεθοδολογικός τροφοδότης για μεθέξεις στο υπερβατικό και στο άρρητο, για την

ΠΡΟΚΛΟΣ (412-485)

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    (412-485)

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    G. W. F. Hegel,

    , : Proclus tudia tout ce qui concerne les

    mystres, les poms orphiques, les crits d Herms et les institutions religieuses de

    toutes espces: o qu il allt, il comprenait mieux les crmonies du culte paen que les

    prtres qui y taient prposs. Proclus, dit- on, s tait fait initier tous les mystres

    paens. Il clbrait lui- mme toutes les ftes et actes religieux des nations les plus

    diverses; Il connaissait mme le culte des gyptiens, observait aussi leurs jours de

    purification et de fte, et passait certains jours fastes dans les prires et les hymnes

    (Leons sur l histoire de la philosophie, To. 4, . J. Vrin, Paris 1975, . 911-912 ).

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    2 O G.W.F. Hegel : La vie de Proclus fut

  • 4

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    ( , ,

    , , ) celle dun savant extrmement actif; il tait d une grande profondeur spculative, et possdait

    les connaissances les plus tendues. On ne peut que s tonner du contraste qu il y a entre la

    pntration de pareils philosophes et ce que leurs disciples en ont relat par la suite dans leurs

    biographies. Des choses merveilleuses racontes par les biographes, il n y a gure de traces

    dans les uvres de ces auteurs eux-mmes (Leons sur l histoire de la philosophie, . 4, .

    912-913. ,

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    J. Trouillard: La Vie

    de Proclos par Marinos est un pangyrique, un loge du sage noplatonicien exemplaire. Les

    faits sont constraint dentrer cote dans un cadre systmatique qui est la hirarchie des vertus

    noplatoniciennes: naturelles, morales, politiques, cathartiques, contemplatives, enfin

    thurgiaues ou hiratiques. Lhistoire est charge dillustrer chaque degr. De plus, tout

    vnement est sujet une lecture symbolique. Ainsi la premire gorge deau qu avale le jenne

    Proclos son arrive en Attique est tire dune fontaine causa cousacre Socrate (La

    mystagogie de Proclos, . Les Belles Lettres, Paris 1982, sel. 37). , ,

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    3 , , , . An Motte : Cest au matre Syrianus, dont sont exalts les mrites spirituels et le role de guide, que Proclus et son disciple doivent davoir t associs au choeur de ceux qui chantent la mystrieuse vrit des proncipes divins. Il leur incombe present de transmettre ceux qui viendront aprs eux des mmoires de ces bienheureuses visions dont ils ont te les spectateurs par le ministre de ce guide incomparable (Discours thologique et prire dinvocation, Proclus et la Thologie Platonicienne, . Les Belles Lettres Leuven University Press, Paris 2000, . 98). , . , , . . : Si Proclus traduit bien la pense de Platon au sujet de cette automotricit qui rend lme capable de se tourner vers les choses clestes, on notera toutefois une difference significative avec le Phdre. Dans le mythe que rapporte Socrate, cest peine si les mes philosophiques, en suivant non sans peine le cortge de leur dieu, ont eu la force et le temps de contemper les Idesq; leur vision na pu tre que fuface, et cest plutt sur le long cheminement de la monte et les alas de la dscente que le philosophe met laccent. Proclus, lui, sil voque furtivement le travail denfantement ncessare lascension de lme, promet celle-ci l accs uneverit tout entire au sujet de dieux, la trs autentique et trs pure lumire de la verit (.., . 100). , . , .

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    4 . , . . : , , , ( , 141.5-14). , , , . . , (83 ) . , , , .

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    5 Annick Charles-Saget - : Si l on veut bien suivre la

    dmarche de Proclus, on constate que, selon lui, la recherche des causes ne s arrte nullement aux dfinitions, axiomes et postulats, mais qu elle doit permettre, dans le dpassement des principes, la fois de les claircir et de les unifier. Cela signifie quen posant la ncessit dune conversion proprement mathmatique, Proclus entreprend de surmonter la discontinuit que marquait chez Platon la divergence des deux attitudes, philosophique et mathmatique. Et ce nest pas ici le philosophie qui accomplit la tche du mathmaticien : cest le mathmaticien lui-mme. Car cest en tant que mathmaticien que ce dernier est somm de revenir aux principes de son savoir (Larchitecture du

    divin, Les Belles Lettres , Paris 1982, . 195). . . , , - . , , , . , , . , , .

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    6 S. Rappe , , , , , : , . , . ( , . 236). , , , . . , , . , . , : , , , , . Charl. H. Kahn: , . , ( , .

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    . J.Trouillard

    : Proclos nest pas double. Il ny a pas un Proclos crdule qui ignorerait de

    Proclos critique. Ses principes tant ce quils sont, il a bien intgr son gout de

    merveilleux sa dmarche philosophique. Il a analys le processus par lequel lme se

    dit elle-mme la prsence divine (La mystagogie de Proclos, ., . 51).

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    8 , , : E , , . . , , , . . . ( , , 19.6-22). H.D. Saffrey L.G. Westerink 53c4-55c6 34b10-36d7 269c4-274e4 . , , , . , . , , . , . . , , , ,

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    . : Jan Opsomer, Deriving the three Inteligible Triads from the Timaeus, Proclus et la Thologie Platonicienne, . 351-355.

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    9 . , 254b7 250b8- c3. H. D. Saffrey

    L.G. Westerink : Plato est celui qui dvoile les objets de la philosophie

    comme, dans les mystres, le hirofante dvoile les objets sacrs. Le mme titre, en ce sens

    mtaphorique, est appliqu par Plotin Porphyre et par Proclus Syrianus (In Parm. I, 618,8 In

    Remp. I, 71.24) (Proclus, Thologie Platonicienne, . , . Les Belles Lettres, Paris 1968, .

    6).

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    J.Trouillard: Sanctuaire () et abme ()=

    deux symboles qu emploie souvent Proclos pour dsigner les mystrieux extrmes qui,

    des titres opposs, enveloppent son univers. Entre ces deux nuits et lintrieur d

    elles-mmes s tend l espace psychique et joue le mouvement processif qui se nourrit

    de leur contraste et de leur correspondance (La mystagogie de Proclos, 119).

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    12 H.D. Saffrey : La survie de Proclus tient principalement au fait qu il a t regard comme celui qui a su tirer des dialogues de Platon un expos systmatique et cohrent de sa philosophie. Sans ngliger totalement le ct socratique de Platon, sans non plus avoir recours au mirage du Platon sotrique, il a offert la claire figure du divin Platon, celui des dialogues, lus et compars, d o il a retir les pierres avec lesquelles il a construit l difice doctrinal dun platonisme pour le ve sicle de notre re et les sicles suivants. Pour comprendre le succs de cet effort, il suffit d observer que les sicles suivants ont toujours davantage ressembl au sicle de Proclus qu celui de Platon lui- mme, et c est probablement ce qui a les plus assur la prennit du platonisme proclien. Avec Proclus, on recevait donc une lecture et une

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    , I, 8.5-15).

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    interprtation autorises de Platon et des Anciens (Recherches sur le Noplatonisme aprs Plotin, . 142). , . , , . , . : , , . , ( , , 105.13-19). , , . . , (397c4-6) (12c1-3), , . , . . , .

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    13 G. Van Riel, : Pour ce qui est des deux opposes ( et ), Proclus le concoit respectivement comme le principe dlimitant l existence () de toutes choses et comme le tuer tous les tres. Ainsi, il y a deux grandes series vesticales dans la ralit aux- quelles appartiennent tous les tres selon leur spcifit: l un participera davantage la limites, l autre comportera plus d illimitation (Damascius. Commentaire sur le Philbe de Platon, . Les Belles Lettres, Paris 2008, . LII- LIII). .

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    . . 14 S. Rappe, : : ; , . , , , , . , , , , . . , . , -, . ( , . 239-240). , , ( , 42d), : , , , , , , , , , . , , , ( , 301.28-302.22). , .

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    J.Trouillard : Le

    deployment de lunit s accomplit spontanment sous la motion de lUn orginel

    lintrieur de lesprit et l me, au lieu d tre reu tout fait. Chaque foyer pensant porte

    ainsi la transcendance qui lhabite la manifestation et reproduit en lui-mme sous son

    mode propre plus ou moins dvelopp lintegralit de la procession (La mystagogie de

    Proclos, .237).

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  • 35

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    , ,

    16 H. Sar. Rappe, , : . , - , , , . . : , . , , ( , . 83). , , . . , , ad extra, . , .

  • 36

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  • 37

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    .

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    ,

    17 Her. Marcuse, , : , , ( ) , , , . , - (). ( ), . . , () ( , , : ). , . . , . . ( , . 138-139). , , . H. Marcuse , , , -, . , , . , . - : (138b7-c6) , , ( , , 15.21-16.11). , H. Marcuse. , , . , . , . . , . , , , .

  • 38

    .

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  • 39

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    ;

    ;18

    18 J. Habermas , , , . , , . , , : , , , . .

  • 40

    , , ,

    .

    ,

    , ,

    . , . . , . , . , , . , () . ( , . 112-113). ; - ; . , , . , , . , , , , . , , , , . : , , , , , . , , , ( , 224.15-225.9). . . , . , . , , , . , , , .

  • 41

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  • 42

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    .

    , .19 19 S. Rappe :

    . ,

    (

    , . 18). -,

    - .

    .

    .

    H.D.Saffrey, , ,

    , : Ces liens objectifs, me semble-

    t-il, sont de deux sortes. D abord les liens de vocabulaire cest--dire les mots qui ne rencotrent que chez

  • 43

    . ,

    ,

    .

    -

    .

    ,

    .

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    ,

    .

    ,

    ,

    .

    . ,

    -

    Proclus et le Pseudo-Denys.Ces rapprochements de vocabulaire me semblent particulirement l abri de

    toute interprtation abusive, et peuvent donc constituer une base solide pour le raisonnement. Ensuite, il y

    a les liens structurels qui dclent des paralllismes rigoureux dans la structure des penses (Recherches

    sur le Noplatonisme aprs Plotin, .236).

    , ,

    , . , ,

    , a priori

    , ,

    .

  • 44

    ,

    ,

    . ,

    ,

    . H.D.Saffrey

    : Proclus semble bien avoir t la plus forte personalit de

    lecole noplatonicienne dAthnes. Cest lui qui y avait organis la vie studieuse

    comme une sorte de vie monastique, et qui avait rgl le programme des tudes

    comme une vritable vie de contemplation et de prire. Avec lui la philosophe de

    Platon a t considrc comme une mystagogie, cest dire comme

    (Thologie Platonicienne, I, 5.16-17). Cest en ce cens que la spiritualit de

    Proclus annonce dj lesprit de la philosophie mdivale (Recherches sur le

    Noplatonisme aprs Plotin, .226).

    ,

    ,

    .

    .

    . .

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    .

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  • 45

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  • 46

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    (, 270.26-271.8). 92

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  • 47

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  • 48

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    , 152.25- 153.13).

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    . ,

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    . ,

    ,

    . J.

    Trouillard: La religion peut avoir deux effets opposs. Si elle est recue uniquement

  • 49

    comme un rgime daytorit demandant une soumission purement littrale, elle

    confirme les hommes danscette attitude enfantine. Mais si elle use de ces moyens pour

    les conduire lintriorit de lamour au-del des passions et des figures, la religion

    devient un raccourci vers la conqute de la libert. En ce sens Spinoza dira que le

    Christ est la voie du salut, parce quil a communiqu avec Dieu non plus de facie ad

    faciem comme Mose, mais de mente ad mentem (L Unet l me selon Proclos, .

    156-157).

    Spinoza.

    ,

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  • 50

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    .20

    3

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    - 20 , . . . ,

    , . "", 1978.

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    .

    .

    ,

    , , 23.13-26.22.

  • 51

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  • 52

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    , , 32.13-23). ,

    ,

    , -

    . , -

    21.

    . ,

    .

    21 . D.Van Riel, Ontologie et thologie. Le Plilbe dans le troisime livre de la Thologie

    Platonicienne de Proclus, Proclus et la Thologie Platonocienne, . Les Belles Lettres, Paris 2000, .399-414, : A vrai dire, et ne sont pas totalement absents du Parmnide. Lillimitation de lUn figure dans la premire hypothse, mais ce nest que pour indiquer, dit Proclus, que lUn dpasse toute limite et mme toute illimitation. Et dans la deuxime hypothse se trouve laffirmation du limit ( ) et de lillimit ( ) dans ltre , lun-tre tant une unit (comme ) ainsi quune pluralit illimite (comme , comprenant tout ce qui est ). Mais dans ce cas-ci, les caractristiques indiques ne jouent pas du tout le rle comprhensif quelles recoivent dans le Philbe. Il ne sagit pas ici des principes eux-mmes, mais plutt des lments dpendant des principes (appartenant donc aux sries verticales susdites) (. 407).

  • 53

    . ,

    , .

    .

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  • 54

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    , V, 7. 12-24). ,

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    . ,

  • 55

    . , ad extra

    , ,

    .

    -

    --.

    ,

    .

    , . J.Trouillard : La

    premire fnction est assurment la plus mystrieuse. Elle est, en effect, le moment non

    processif de la procession, limmobilit centrale du cycle automoteur, lunit qui

    soutient toute multiplication. A ce titre elle porte le mystre de lUn au coper des tres

    (LUn et lme selon Proclos, .91).

    .

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    a priori ,

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  • 56

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    ( , . 32, . 36.6-10).

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    .22

    ,

    , a

    priori ,

    .

    , . , ,

    22 W. Beierwates: Hervorgang ist, als

    simultaner Akt gefasst, immer schon Rckkehr in den Ursprung, wie die Rckhehr sich nur in dem und durch der Hervorgang aktuiert und das Verharren sich nur in und durch Hervorgang und Rckhehr als denkende Bewegtheit zu begreifen vermag. Der Akt des doppelten Vermittlung : Entfaltung und Rckgang des Geistes in sich belst, vollzieht sich als Kreis (Proclos. Grundzge seiner Metaphysik, . 124).

  • 57

    ,

    , , .

    .

    J.Trouillard

    - ,

    30 35 : Si la procession exige

    la manence du principe en lui-mme, elle, requiert logiquement une manence du

    driv dans le principe. Et la procession est dautant plus puissante que cette prsence

    est plus parfaite. Pourquoi la procession saccomplit-elle par une conversion qui, loin

    de lannuler, la sauve de la perte dans locan de la dissemblance? Cest que procession

    et conversion sont fondes toutes les deux sur un point de concidence indssomuble

    entre gnrateur et engendr (LUn et lme selon Proclos, .98).

    ,

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  • 58

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    , :

    .

    ,

    ( , , 224. 11- 17 ).

    - .

    23 - , -

    , . H. D. Saffrey L. G. Westerink, Proclus, Thologie Platonicienne, . "Les Belles Lettres", . ,

    . LX LXXXIX . , . XVII LI,

    , - .

    ( 1049. 37- 1050. 25 ) ,

    : Avec ce dernier texte, nous tenons en effet la manire dont Syrianus et

    Proclus lisaient la deuxime hypothse du Parmnide. Ils la dcomposaient, comme nous l avons dit, en

    quatorze parties, selon ses articulations naturelles . Chaque partie contient un syllogisme conditionnel,

    introduit par la prmisse, toujours la mme : si l un existe . Cette prmisse peut tre exprime ou sous

    entendue, elle n en demeure pas moins prsente dans chaque argument. Le syllogisme aboutit une

    conclusion qui varie chaque fois et qui tablit une proprit de l tre, proprit qui est caractristique d

    un degr des tres. Ces proprits, se dduisant les unes des autres, fournissent dans l ordre naturel la

    procession continue des divers degrs des tres.

  • 59

    ,

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  • 60

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    - ,

    ,

    .24

    24 -- , . , . 25-39, .

    28.21 42.7. E. R. Dodds, Proclus, The Elements of Theology, Oxford 1963, 212-223. J. Trouillard, L Un et l

    me selon Proclos, Les Belles Lettres, Paris 1972, . 78-106 La mystagogie de Proclos, Les Belles

    Lettres, Paris 1982, . 53-91. W. Beierwaltes, Proklos, Grundzge seiner Metaphysik, Frankfurt am Main

    1979, . 118-164, ,

    : Analogie wird al seine

    Weise des (Band) begriffen. Ihre Funktion istalso die der Einung durch Vermittlung:

    . In Rcksicht auf die

    Struktur von Welt ist sie der Grund dafr, dab diese eine mit sich selbst vermittelte Einheit ist. Dies emit

    sich selbst vermittelte Einheit vermag Welt jedoch nur zu sein, da sie nach Vollendung strebend

    analogisch in die ursprunghafte Einheit, das Eine sebst, zurckgefhrt und von ihr her begriffen wird.

    Analogie ist also der Grund der einheitlichen Struktur und ebenso der einheitlicken Bewegtheit von Welt

    in ihren Ursprung. Das Mabgobende fr die Analogie als Struktur- und Bewegungsprinzinp zugleich ist

    daher das ursprunghaft Eine selbst:

    . Sie vereint die Extreme der Welt zu einer einheitlichen Ordnung.

    Durch das im Entsprungen- Seienden monadisch gegenwrtige Eine wird also das Seiende selbst dem

    Einen analog: (. 154-155).

    , ,

    ,

  • 61

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    , , .

    . , , , ,

    . ,

    ,

    . J.Trouillard ,

    : Chaque tre

    vritable est son propre dmiurge, mais sous lillumination des dmiurgies plus

    concentres et plus puissantes. Ainsi les diffrences entre les tres se ramnent des

    proportions varies de manence et de procession. La procession se diversifie en

    modifiant son cart et sa rintgration, cest--dire le circuit qui constitue chacun. Elle

    ne savance ni par bonds discontinus ni en linge droite. Mais par une reprise incessante

    de son point de dpart elle glisse de totalit en totalit selon un schma hlicoidal fait

    de progression et de rgression (La mystagogie de Proclos, .112).

    ,

    ,

    , ,

    ,

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    .

  • 62

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  • 63

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    ( , , 286.8-22).

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    ( , , 14.8-13). -

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    9 .

    , .

    , a priori

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  • 65

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    a priori ,

    .25

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    .

    .

    25 Chr. Gurard 1108.38-1109.9

    , : Ce passage relie la problmatique du nom, du discours affirmative, au danger du nant; Et Proclus repond en comme toute tentatire de dnommer l Un. Aucum nom n est capable d exprimer la transcendance du Premier: le nom, est affirmation et ne

    Lui convient pas ; aucune dnomination n a d intrt puisque toutes doivent tre vides de sens. Chercher un nom l Un c est Le dclarer implicitement connaissable : c est prtendie dire ce qu Il est. La dnomination, l affirmation nous ramnent bien au principe de dpassement de la ngation (Le danger du nant et la ngation selon Proclus, Revue philosophique de Louvain, 83 (1985), . 340). , , , , . , . .

  • 66

    , , ,

    -

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    . 899d-905d

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    , , 69.15-70.1).

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  • 67

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    ,

    26. 26 J. Trouiallard Le moteur de toute procession, c est l exigence

  • 68

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    .

    du Bien de s pancher. Non que le Bien soit un attribut ou une plnitude qui se remplit elle- mme, la manire d une causa sui. Le Bien n est qu un nom de fonction comme l unit, il dsigne une pure productivit au-del du plein et du vide ( ce qui est parler de lui du point de vue de ses drivs ). Il est , comme il est . Il est dit bont parce qu il suscite des tres autarciques ( , ), qui sous sa motion se donnent eux mmes leur bien. ( Le Degrs du chez Proclos , Dinysius, 1 ( 1977 ), . 74 ).

  • 69

    ,

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  • 70

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    , , .

    .

    , ,

    ,

    .

    ,

    . J.Trouillard : LUn de la premire hypothse

    du Parmnide, cest--dire la ngation de ltre, exprime le veritable point de depart de

    toute autoconstitution. Si lesprit et lme ne recoivent passivement aucune de

    dtermination, mais sont les auteurs, sous la motion de leurs principes, de tout ce quils

    portent en eux-mmes, il faut bien quils parviennent leur complexit en partant de l

    absolue simplicit.Seule celle-ci octroie le pouvouir dune autoralisation intgrale

    partir de zro (La mystagogie de Proclos, .101).

    , ,

    .

    ,

    .

    .

    ,

    . ,

    .

  • 71

    , ,

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    27 . , , 3.5 30.26, :

  • 72

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    , ...

    , ,

    (13.20-25). ,

    . , . . Moutsopoulos, . L

    ide de la transcendence dans la philosophie de Proclus, La Transcendence, . J. Vrin, Paris 2006, .

    138-146, : , , 1061.31-1063.5

    ,

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  • 73

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  • 74

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  • 75

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    - 28.

    -

    , ,

    a priori a

    posteriori , .

    .

    ,

    . E. Moutsopoulos : Dans

    le livre III de sa Thologie platonicienne, Proclus procde, entre autres, au

    dveloppement de la thorie des hnades qui sont, d aprs lui, des emanations de l

    Un dont elles forment comme l aureole. Cette conception est conforme l ide que le

    28 , . , , , . , : , ( ) , .

  • 76

    noplatonisme dans son ensemble se fait de la ralit : elle contribue, avec ses drivs (

    c est- - dire les diverses manires d envisaget l manation d lments intermdiaires

    partir des hypotheses principales qui assurent leur liaison ), consolider l ide de l

    existence d une continuit dans la discontinuit, et facilite la solution des maints

    problmes philosophiques qui seraient autrement demeurs insolubles ( Philosophie

    de la culture grecque, . Acadmie d Athnes , Athnes, 1988, . 263 ).

    ,

    .

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    ( , , 34.20-25.7).

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  • 77

    .

    ,

    .

    ,

    ,

    (34.1-40.18) ,

    - . H.D. Saffrey

    L.G.Westerink : Tant que les hypothses du Parmnide n ont t

    considres que comme un simple exercice de logique sans signification particulire,

    illustrant la mthode dialectique comme lexemple de la definition de pcheur la

    ligne illustre, dans le Sophiste, la mthode de division, il est clair que le Parmnide ne

    pouvait aucunement tre rgard comme un texte de thologie. Cest seulement

    lorsquon en vint donner ces hypotheses un objet, que lont commena

    progressivement les appliquer ces ralits suprmes que sont dieux (Proclus,

    Thologie Platonicienne, I, . Les Belles Lettres, Paris 1968, .LXXV-LXXVI). H

    ,

    .

    .

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  • 78

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  • 79

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    .29 ,

    29 , . H.D.

    Saffrey, Recherches sur le Noplatonisme aprs Plotin, . J.Vrin, Paris 1990, . 173-184,

    , ,

    : Ouvrer la Thologie platonicienne, vous

    allez voir que cest lexgse du Parmnide et elle seule qui assure la continuit parfait de la hirarchie des

    dieux limage de lenchanement des raisonnements. Examinez le livre III, qui traite des dieux

    intelligible, la principale autorit platonicienne est tire du Time 23C3-D1, ce sont les trois triades

  • 80

    , .

    .

    ,

    , ,

    :

    .

    , intelligibles qui ont pour noms: in, ternit, vivant-en-soi; passez au livre IV qui traite des dieux

    intelligibles0intellectifs, lautorit platonicienne principale est maintenant le Phdre 246E4-248C2, et les

    trois triades ont pour noms: lieu supracleste, rvolution cleste, vote subcleste; avancez dans le livre V

    o lon aborde les dieux intellectifs, cest dans le Cratyle 395E5-396B7 quil trouve les noms de ces dieux:

    Cronos, Rha, Zeus; poussez encore jusque dans le livre VI qui prsente les dieux hypercosmiques, on les

    trouve cette fois-ci dans le Gorgias 523A3-5, et les dieux hypercosmiques-encosmiques, dans le Phdre

    246E4-247.4 (.182). E. Moutsopoulos, Philosophie de la culture grecque, . Acadmie d Athnes,

    Athnes 1998, . 257-269. , A. Ph.

    Segonds et C. Steel, Proclus et la thologie Platonicienne, . Les Belles Lettres, Paris 2000.

    ,

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  • 82

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    ( , , 41.1-17).

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    .30

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    30 .

    , . R. Schurmann

    : Un des lieux les plus rvlateurs o Plotin traite de la relation entre l Un et l tre est son commentaire sur le Parmnide de Platon. Plotin y gale chacune des hypotheses de Platon lune des trois hypostases. La premire hypothse est que lUn est un. Plotin la fait correspondre lunit absolue, lUn primordial. Dire que lUn est un revient dire que nous ne pouvons parler de lui parce que nous ne pouvons le traiter comme quelque chose. En revanche, la proposition lUn est , qui correspond l Intelligence hypostatique, exprime une unit faite de multiples tants . ( LHnolologie comme dpassement de la Mtaphysique Les tudes philosophiques 1982 (no 3) . 335). , . , , , , . .

  • 83

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    1219.30-32 ,

    ,

    , J. Trouillard : De cette unit, qui est

    pour ainsi dire le centre de chaque driv autarchique, precdent en premier lieu

  • 84

    lautoconstitution du sujet (en quoi consiste ltre), en second lieu son effusion interne

    (qui est la vie), en troisime lieu son recueillement en lui- mme (qiu est la pense), en

    quatrime lieu la division cet indivis et la connexion des opposs quelle distingue dans

    la spontanit de lme. Celle-ci enveloppe tous les caractres qui la prcdent et elle le

    projette dans les corps (La mystagogie de Proclos, .98). ,

    .

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    66. 1-73.23,

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    (73. 18-23).

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  • 87

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    57.13-17).

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    - . H.D.Saffrey

    L.G.Westerink : L inveteur de cette thorie des hnades

    divines est Syrianus. Proclus, tant dans son Commentaire sur le Parmnide, que dans la

    Thologie Platonicienne, il attribue son Matte, Syrianus, linterprtation de la deuxime

    hypothse du Parmnide, quil a lui-mme adopte. Car, une fois que lon a compris le

  • 88

    lien qui existe entre linterptation de la deuxime hypothse sur Syrianus et la thorie

    des hnades divines, on voit que cest cette interptation qui permet et mme qui exige

    la thorie des hnades divines. La conclusion est alors vidente: Syrianus est lauteur

    de la thorie des hnades divines. Cette thorie est la perle de lhritage quil laiss

    son disciple Proclus (Proclus, Thologie Platonicienne, III, .LI).

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    - .31

    31 . , , 28.4-11:

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    33 (. 40-51, . 42.8-50.6)

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    34 . , . 36, . 38.30-40.6:

    , , . . 37,

    . 40.7-16: ,

    . ,

    , .

    , ,

    . J.Trouillard : Dans la mesure o

    il y a en chaque tre un mystre qui repousse tout caractre, il y a en lui le caractre de l Un. Mais Proclos

    remarque prcisment que lassimilation des procdants leur principe ne se ralise pas dans la

    ressemblance, mais dans lunit. Lunit est, en effect, la motion propre du Bien. Car la suprme valeur

    pour un tre, cest de se rejoindre parfaitement en concidant avec son point de dpart (LUn et lme selon

    Proclos, .109). H

  • 96

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    35 . , , 44.20-51.15: [...] (

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    (50. 9-11). , ,

  • 97

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    36 . , , 13.20-21: ,

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  • 99

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    ,

    . Alex.Kojve,

    : Seulement, si Proclus distingue lunique Mon

    platonicienne du couple aristotelicien Proodos Epistroph, il ne veut pas l identifier

    avec lUn parmnidien. Or, de toute vidence, il ne peut distinguer lIde (uni-totale)

    de lUn (unique et un) quen introduisant ( la suite de Platon) un Quelque-chose qui le

    distingue et qui est autre chose que lIde et lUn, qui, sans cet Autro-chose, seraient la

    mme chose. Cet Autre-chose, qui fait de lIde autre chose que lUn est la Matire

    intelligible (Plotinienne) que Platon appelait Dyade indfinie et qui, en refltant lUn,

    est le Support (Hypokeimenon) de lIde quest le reflet (Essai dune historie raisonne de

    la philosophie paienne, III, Paris 1973, .371).

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