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ارشيف ماري

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ARCHIVES ROYALES DE MARI

XXVI

ARCHIVES PISTOLAIREDE MARI 111

publie par

Jean-Marie DURAND

Editions Recherche sur les CivilisationsParis 1988

Archives Royales de MARI Collection fondpar :Andr PARROT f et Georges DOSSIN f Direction ;J.-M. DURAND Comit scientifique : D. CHARPIN, J.-M. DURAND, J.-R. KUPPER, J. MARGUERON

Couverture :dessin N. BreschISBN 2-86538- 189-7La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destine a une utilisation collective. Toute reprsentatioou reproduction intgralou partielle faite par quelque procdque ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefao sanctionn par les articles 425 et suivants du Code pnal

@ Editions Recherche sur les Civilisations

A.D.P.F. - 1988 9, rue Anatole de la Forge - 75017 PARIS

AVANT- PROPOS

Voilh finies, aujourd'hui que les Archives pistolaire de Mari VI & 1 1 2 sont donne l'impression, les deux premireparties d'un travail commenc sous sa premir forme, il y a six ans. La troisimpartie sera bientdonn l'diteur dans des dlai que l'on esprraisonnables1.

LE PROJET G ~ ~ R A D'~~DITION L : LES ARCHIVES

P PI STOL AIRES DE MARI

Le projet et son esprit taien dfini d l'Introduction M.A.R.I. 4, pp. 10-11: > jubilation nav d'un dbutant Un texte palo-babylonie a des valeurs syllabiques le plus souvent univoques; s'il n'est pas compris, il est donc ipso facto mal copi On peut certes reconnatr plus dans une copie maladroite que dans une succession de x x x ou de O O O, mais l'autographie devrait, la plupart des cas, tr refaite apr dcouvert de la solution. D'autre pan, celui qui fait des autographies trop se voit taxd'illisibilit par contre, ce que mon exprienc m'a prouvsurabondamment, c'est que fidles celui qui normalise, fait une uvr claire et lgant certes, mais inutile et qui ne sert surtout qu'en cas d'erreur d'impression (pi pour ta). Copier est assurmen ncessair au cours du dchiffrement le mouvement de la main guidant l'i et l'empchan de draper Il l'est aussi pour la formation du chercheur. Ceux qui dbuten en Assyriologie ou abordent un corpus nouveau, doivent pour cela obligatoirement copier. On trouvera, d'ailleurs, ici des copies pour la majoritdes textes publi dans AEM 112. J'ai jug moi-mm avoir suffisamment autographi jusqu'ici de textes pour m'en remettre ma transcription vrifi par les autres membres de l'quip et tourner mes forces vers des taches plus urgentes. Ceux qui ne prteraienpas foi mes lectures auront toujours loisir d'aller collationner eux-mme l'original et se former leur propre religion, chose toujours souhaitable sinon profitable, la collation d'un passage difficile revenant souvent h constater qu'il y a bien difficult Pour permettre cependant un contrl toujours souhaitable et sans grand frais de dplacement une couverture photographique a t ralis selon le procd recommandpar D. 1. Owen: du chlorure d'amonium vaporissur la surface de la tablette. Les photos sont dues aux talents de Philippe Folliot (du Centre Camille Jullian, d'Aix en Provence) dont la coopratio nous a t consentie par son directeur, Jean-Paul Morel, sur intervention d'Andr Tchernia, Directeur scientifique adjoint au CNRS (SHS), ainsi que de Xavier Faivre, notre nouveau collaborateur. L'quipde Mari est la disposition de ceux qui voudraient des tirages particuliers pour les leur envoyer7. Sur certains points particuliremenlitigieux, l'autographie incrimin a t mise en regard du texte transcrit lui-mm pour un examen direct.

La dterminatio de lots de publication selon une tranche historique homogne comme cela s'est produit tout particuliremenpour les archives de YamsmSaknum, Yanh-Sama& U.3a5ni-El ou que c'est encore Yasm-El Iddiniatum, Buqqum Munnawimm & Habdu-Malik, nous a paru si fcond dsormai le parti d'ditioqui sera ntr pour les prochains ARM. Les dition par expditeurs comme la correspondance des gouverneurs de Qattun5n ou les Lettres royales que nous espron de MM. Birot et Kupper seront vraisemblablement les dernirede leur genre car elles sont cheval sur diffrent dossiers et ne permettent que difficilement l'exposhistorique. Le prochain projet que nous avons form est donc naturellement centrautour du grand vneme du debut du rgnque constituent les rbellion

d es conditions de reproduction seront dbattrselon les quantit requises et le format des tirages.

Avant-propos benjaminites, pour reprendre du moins le discours du pouvoir central qu'ils affrontrenet qui les vainquit, et constituera AEMII. Ce nous est, enfin, un agrabl devoir que de remercier ceux qui ont permis l'accomplissement de ce travail: M. Michel Fleury, Prsiden de la IV0 Section de l'gcole pratique des aut tes-etudes, Vicedfray et soutenus Prsiden de la Commission du Vieux-Paris, qui nous a, ces deux titres, hberg de ses conseils et ses crdits il est comme toujours celui qui a de loin le plus de titres notre prenn reconnaissance; les curateurs officiels de nos documents et la source de maints crditpour le bon fonctionnement de nos systme d'enregistrement et d'dition M. Philippe Guillemin, puis dsormai Mme de Coss-Brissac Sous-Directeurs des Sciences sociales et humaines au Ministr des Affaires tranghes les autorit du CNRS, MM. les directeurs scientifiques et directeurs scientifiques adjoints l'existence de l'ER (maintenant UPR) 193 et aider successifs qui, depuis 1982, ont bien voulu reconnatr les travaux sur Mari par des cr6dits permanents ou exceptionnels ainsi que par des missions ponctuelles des moulages Alep des anciens en Syrie, tout particuliremen pour permettre Xavier Faivre de ralise ARM fragmentaires auxquels nous avons pu rejoindre le ou les fragments manquants; l'octroi de crdit dans le cadre de l'ATP de prosopographie, domaine si fondamental pour nos tudes nous a permis ces deux dernireanne d'accrotr particuliremennotre quipemen informatique et la base de donne ainsi constitu nous a fait progresser de faodcisiv dans le classement des archives; la direction de la Manufacture gnra de Svreavec laquelle une convention a pu tr pass permettant une heureuse cuisson des tablettes d'argile et leur sauvegarde; enfin, comme toujours, notre reconnaissance n'oublie pas l'ADPF, lieu de publication de nos i l'quip de Recherche sur les Civilisations qui supervise l'ditiodes ouvrages dans nos travaux, et Z disciplines.

Paris le 23 Ao1988

Jean-Marie DURAND

PREMIERE PARTIE

LES DEVINS

INTRODUCTION G~?@RALE SUR LES DEVINS

L'tud d'A. Finet sur les devins Mari a constitujusqu' prsent et juste titre, l'ouvrage classique de rfrence Elle contenait effectivement toute l'information disponible au moment de la rdactio de l'article, ainsi que du matrie encore indit Vingt ans plus tard, il faut nanmoin faire le point sur la question h la lumirdes nouveaux documents ditci-aprs d'autant plus que les devins sur lesquels A. Finet a rdig de courtes notices se limitaient aux suivants: Narm-Sin Asqudum, Ilu-iunqir et Ishi-Addu, parmi la douzaine de noms qu'il pouvait connatre2 Les considration principales d'A. Finet sur la place du devin sont les suivantes:a) La technique du br se limite, Mari, la divination par les entrailles du petit btail

^ls

b) Nous ne voyons consulter que le roi et les hauts dignitaires. c) La consultation ominale est rguli ou occasionnelle*elle est reprise, en cas de mauvais diagnostic, jusqu' ce que les rsultat deviennent bons. sont port la connaissance immdiat du roi. Gventuellement, on joint un modl eflkl~ \ d) Les rsultat du viscr au rapport crit e) Le devin accompagne le roi en expditio et tout corps d'arm possd un devin. Eventuellement, ce dernier peut prendre la tt de l'exmtion. f ) Certains lieux sont dpourvu de devins et le roi doit y dpch certains techniciens. Par contre les endroits aptum en sont obligatoirement pourvus. g) Les devins ne s'occupent pas que de divinationm - Ilu-su-nasir s'occupe en outre du service des huiles, puis est nomm prf du palais* de Qaiwnn - Asqudum est charg aussi de problme d'ordre militaire; il a donn son nom une ponymie il vrif la rpartitioet l'exploitation des champs relevant du Palais; il gr un tr vaste domaine3,,. - Ehi-Addu fait fonction d'ambassadeur. - Itr-Asd devient gouverneur de Nahur et rgent le palais de Mari.

Les conclusions d'A. Finet, p. 92-93, sont donc trnettes:a) d i n s i se mlen autorit religieuse et pouvoirs civils. Rien d'tonnan cette interfrence si l'on conoil'influence politique immense dvolu un personnage qui peut bloquer tous les rouages de 19Etat dans l'attente de prsagefavorables, et, par l -m peser sur les affaires publiques jusqu'aux plus importantes*. b ) dl ne peut avoir aucune initiative. Aussi ......est-il absolument diffren du prophte [Mais], mm lorsque [les S les explications auxquelles il faut recourir, sont chaque fois ad hominem.

a) Si nous reprenons rapidement les cas envisag par A. Finet, il est il peu prs que le grandItOr-AsdO dont il nous reste un lot de lettres si important, dat du rgn de Zimri-Lim, et qui a puis de celui de Nahur avec un passage entre-temps effectivement 6tugouverneur du district de Mari>>Saggartum n'a rien voir avec le devin dont on a la mention erratique dans un document de l'poqu ARM I,59. Rien n'empch assurmen qu'on le voie l il un stade primitif de sa carrire ponymale mais rien ne l'impose non plus. A consulter ARMT XVIIl, Itr-Asdpeut ne pas paratr un nom tr courant dans les textes de Mari. Cela tient au genre du corpus index I i est mm vraisemblable qu'il &t du > de J. ~ o u ~ a ~ r o dsignatio mtonymiqu de l'agneau mais le moye d'obtenir une hpatoscopi moins o%$&se. De la mm faol'on constate le recours l'oiseade km>>, l'i$$ur Aumi pour obtenir confirmation propos du rv d'Ayala (11'229 rA.2221). Lencore, il s'agit d'une technique de substitution puisque tout autre rv est soumis rgulireme l'interrogation hpatoscopique Comme toutes nos archives illustrent n+ l'activit royale, il est normal que nous ne consbtions pour ainsi dire jamais le recourt de telles pratiques puisque l'on imagine difficilement le roi court d'agneaux de sacrifices. Dans n0145 [A.4 1781, le devin souligne qu'on ne lui permet mm pas de recourir la divination par les oiseaux. Il des veut donc montrer dans quel dnkk!&m il se trouve, puisqu'il ne peut plus recourir ventuellemen techniques de substitution. Dans n0229 [A.222], on est sous Yahdun-Lim et c'est quasiment le seul texte qui nous documente sur la divination pendant son rgneNous ne connaissons donc pas les motivations particulirede l'activitdu devin anonyme.O(J

1

3. PLACE DU DEVIN DANS LE DOMAINE POLITIQUE: LE PROTOCOLE DE VINS

DES

Pour mieux apprcie la situation du devin dans l'fitat, nous avons accs l'heure actuelle, des textes qu'A. Finet ne pouvait avoir sa disposition. Ils nous montrent tr clairement uoi servait un ftv que l'on se lance q^dans des devin: il devait, avant tout, indiquer le bo c h o i x ~ ~ l'fitat u r et vite .S^hl entreprises que les dieux "ugeaient voue l'echec. Cela est dit explicitement par le devin Samai'in2ya28 quand il se qu'on le laisse dans le dnuemen et, donc, dans l'impossibilitde bien accomplir sa ache de devin, vraisemblablement parce qu'il va tr oblig pour pourvoir sa subsistance une partie de ses fonctions augurales: ainsi qu'celle de sa famille, de nglige

f

&T ou tard, ce qu' Dieu ne plaise, il y aura un manquement^: urram &amibaEi.

ilum ay iddin, hit

On peut imaginer, d'apr ce que les devins nous disent, par ailleurs, de leurs occupations, qu'il ne pourra pas bien prvoi ce qui peut menacer le district, ou qu'il ne pourra inspecter d'un point de vue du augurai les entrailles des victimes offertes par les particuliers. L'incidence de cet aspect de prventi mal>> sur la gestion des affaires publiques, est expliqu de faoparticuliremenclaire dans les deux textes remarquables comment ci-dessous.a) L'Admonition au roi de Bannum Le premier est reprsent par n05 [A.999], lettre de Bannum au roi propos de la nomination d' Asqudum au poste de devin. Cette affectation est srd'apr les 11.4548:@MonSeigneur ne doit pas dsire(les services de) cet homme. Cet individu est ... . Il y a des devins de confiance qui se tiennent la disposition de mon Seigneur. Ces hommes sont des Ben Sim'alites, bien dispos envers mon Seigneurm.

On trouvera loc. cit. le commentaire historique de cette affaire. Il suffit de souligner, pour l'heure, orsid le danger de nommer un allogn au poste de devin. Il ne s'agit pas, comme le croit A. Finet de abloquer tous les rouages de l ' f i t a t ~ ~ en ^ disant qu'une activitest possible ou non. Il est61, 1967, pp. 23 sqq et YBTX, 51-53. Cette technique est attest par des textes comme BE VI/1, 118: envoi d'oiseaux un devin, utraitem. ^cf. n0146 [A.200]. ^op. Cit. p. 93. I i est vraisemblable qu'une telle conception est surtout affaire de modern es^ qui ont inventla librpense ou l'athisme Ii est vraisemblable que les Anciens prouvaien beaucoup moins de respect humain que nous assumer leurs croyances. Pourquoi imaginer qu'un devin pGt feindre, sauf situation exceptionnelle, de trouver un signe sur le foie s'il n'y tai pas? On verra, effectivement, qu' une ou deux reprises un moderne peut nourrir de tels soupons Jamais, en tout cas, on ne voit un brtr accusde la sorte explicitement. Ihentuellement, on lui reprocherait plut de cacher la menace d'un malheur. que nous ne nous l'imaginons, de l'irrationnel. Nul ne D'autre part, les Anciens &aient beaucoup moins uprisonniers~ songera nier la lourdeur de la divination dans la conduite de la politique romaine. Pourtant, les historiographes connaissent

vraisemblable que dans ce dernier cas, il tai relativement simple d'obtenir un bon rsultat Il n'y avait qu' recommencer, ventuellemen avec un nouveau devin. Ainsi dans n0182 [A.2135], Sm-Ha pas (trt iim). Il cri au roi pour raconte-t-il qu'il est bloque parce que les prsage ne s'amlioren que ce dernier intervienne personnellement afin que les devins, manifestement dcourag reviennent leur tche Il y a bien plus. Lorsque l'urgence de l'action se fait vraiment sentir, on voit les gens se passer de Plutdt que des accde

Malgr6 l'absence de bons oracles, l'auteur anonyme s'en remet avec fatalisme au sort et esprque le bon reuede l'poque la royale Gni du roi viendra l'aider. Cela est tout fait dans les ide pouvant tr un adjuvant prcieu de l'action individuelle. Surtout, on se reportera la lettre de Meptm cit ci-dessous n. 104, A.510. La prsenc du roi est tellement ncessair que le gouverneur lui dit, 11. 27 sqq.:Sle Dieu rkpond ~Ouim mon Seigneur concernant son dplacement il faut que mon Seigneur vienne. Et mm si les prsagesont mauvais30, mon Seigneur doit venir voir ses serviteurs, les saluer ... etc.

De mmece n'est pas parce que l'oracle dit oui, qu'on y voit une contrainte. Dans n0154-bis [A.2464], le gouverneur du Suhm qui n'a pas envie, pour des intr personnels que nous ne faisons que souponner de trouver le moyen de ne pas taxer les particuliers-muiknms'crie 11.28 sqq:dorsque [le devin] aura pris les oracles, fussent-ils en tout point favorables (i-sa-ru-urn-ma i-sa-ra), je ne donnerai pas un litre de grain!*.

Il est donc avec le Ciel des arrangements... Aussi ne conoit-opas comment le devin pourrait rellemen arrtele fonctionnement de l'6tat. Il n'a, au mieux, que les moyens de le retarder. Un indice de tels tracas est sans doute trouver dans n0152 [A.756]. Le devin Yamsi-Hatn que nous souponnons par ailleurs, de sentiments pro-benjarninites, fait peser la suspicion sur les ergastulesCe dernier prend des mesures nprt ce qui pouvait dmoralise le gouverneur de Mari, Itr-Asd nergique et tout rentre dans l'ordre. La lettre de Bannum montre bien o est l'importance pour la vie de l'6tat d'avoir un devin sincr et honnteCette ahonntet consistait pour une bonne part, apparemment, ne pas induire en erreur le pouvoir politique, avant tout sur des sujets militaires, ou ventuellemen mdicaux Bannum est grcaux sorts qu'il prend, de celui qu'il faut choisir tout fait explicite: le devin doit surtout dcider pour tenir un poste administratif. C'est justement parce qu'Asqudum est un individu peu set qu'il est souponn de garder sa fidlit son ancien matr Iime-Dagan qu'il va remettre en poste ceux qui avaient et6 cart des affaires par la chute de Yasmah-Addu. Une fois l'gtat tout entier entre leurs mains, ces derniers feront naturellement retourner (suhhurum) le Pays Igme-Dagan dont on peut imaginer d'avance la joie. Le rsulta de son extispicine vise donc des : ana trt i-m. Il est difficile de dire quel rapport exact pouvait exister dans la conscience linguistique de les prsages> et est comme les izbum qui relkvent de la ~mantique induite*, compte non tenu associ ici des phnomn izmum. du mystrieu

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2) Le devoir de denonciationkx par La notion de uguildem n1appara2nulle part. amember of the guild of diviners>>. 7 8 ~ fA . E M m , LIAffaize d1A1ahtum. 7 9 ~ f sous . >. 8011. 7sqq: pIdsu'en-te-riImu-tu-bi-si-ir, Ima-ium Iqar-ra-du dumu-mei mi%-Eu-[sul3-sul3],[lfil-me: tik-lu-tirn ma-ah-ri-ka, wa-a;-bu ka-lu-iu-nu-ma mu-ui-ta-[flu-[tm fi-...], $a-ba-am a-na zi-mi-irn i-na tu-~t-tu-ul[~], it-ti haab-d~-ma-~da-gan, e-zi-ib ...etc. 8 1 ~ o u ce r document, ARMI, 85+A.1195, cf, M.A.R.I.5, p. 159-167.

service de Zimri-Lim, ne plus rien rclamer preuve qu'il serait en droit, en tant que devin entrau service du roi, de lui demander de pourvoir 2i son entretien. Il semble, par l que le roi lui doive non seulement le champ, mais aussi l'quipemen pour l'exploiterg2. Dans n0157 [A.1147], Zimri-Dagan rclam un champ alimentaire. Il semble affect Tuttul; La rgl tai donc de fournir au devin, 2i or, il a perdu le champ dont il avait t pourvu prcdemmen chaque nouveile affectation, un champ alimentaire sis dans la localit tout comme ceia se passait pour les sakbum qu'il accompagnait. On ne peut cependant arguer du fait pour dire qu'il s'agit d'un mince personnage, car on constate les mme plaintes amre chez des administrateurs de tr haut rang. La correspondance de Sidqi-Epuh en fournit d'intressant exemplesg3. possd un champ proche d'un canal et s'en sert Dans n0107 [M.11292], le devin Hi-Had de la crue. Il prten que ce droit lui a t concd par le roi luipour capturer des poissons l'poqu mme Pour autant que l'on puisse juger, les superficies des champs n'taien pas n6gligeables. Beaucoup d'l6ment. nous manquent, cependant, pour pouvoir en apprcie la bontet le rapport. Le seul inventaire des biens d'un devin que l'on possd est celui de Itr-Asd inconnu par ailleurs. Nous ne pouvons que mal nous reprsente leur aisance et leur place dans la socit Elle ne devait pas tr ple cependant fort considrabl puisque dans les textes dits de serments de ZL 4', ils sont mentionn ml avec des artisans. On peut donc supposer qu'ils appartenaient la classe moyenne ais de la Asqudum fait exception. population. Lencore, videmment

6. MOMENTS ET TECHNIQUES DE L'INTERROGATION ORACULAIREA. Finet a soulign juste titre que le devin prend les prsage tous propos. La nouv,elle documentation ne fait que renfo~er cette affmation. Cependant, il est vraisemblable que les lettres eilesmme des devins appartiennent des moments prcide leur carrir et, par l -mmne nous documentent que sur une partie de leurs activits Il est normal que les devins ne nous soient pas documents chaque fois qu'ils sont la proximit du roi. Nous comprenons moins bien, cependant, pourquoi nous avons gardsi peu de lettres d'eux lorsqu'ils ont particip2i des missions d'une trgrande importance, comme ceile qui les a entran en Babylonie, pratiquer leur art au contact des serviteurs dYHammu-rabi. Nous savons cependant qu'ils mettaient un point d'honneur rassurer le roi en l'informant ponctuellementg4. Cette correspondance aurait dnous tenir inform des grandes lignes sinon de tous les dtail de la campagne. Tout cela ne nous est cependant conservque dans les missives des chefs militaires, lesquels, ventuellement mentionnent aussi les devins. Mm sujet d'tonnemen lorsqu'il s'agit de prises d'oracles que l'on imagine volontiers rcurrentescomme celles qui concernent le salut (iuimum) des diff6rent.s districts. Nous devrions avoir beaucoup plus de documents que nous n'en avons conservsi les interrogations taien rellemen prises au moins tous les mois, comme les documents parvenus jusqu' nous incitent le supposer. Il faut, dlors, admettre qu'une partie de ia documentation affrent aux devins a t perdue ou bien &ait archiv ailleurs qu'au paiais royal. Beaucoup de lettres adresse au palais royal, par contre, nous parlent de la prise des prsage quoique la plupart du temps elles ne nous rvle pas le nom du technicien auquel on a eu recours. Aussi la correspondance des gouverneurs ou des gnra est-eile notre source principale de renseignements sur un principe gnr qui est les activit et la rsidenc des devins. A l'examen du corpus runi on tabiir d'un grand secours pour les fragments acphales quand quelqu'un est un devin qui fait rapport au roi sur ses propres r6sultats, il utilise l'expression trtimltr pui Quand c'est une personnalitqui fait uipiiLe principe est asez bien observ Les exceptions sont prendre les prsages eile dit: trirn/ tr significatives quand elles sont systmatique comme dans le cas dYAsqudum qui dit la plupart du

8 2 ~ f commentaire . sous no d'dition 8 3 ~ fAEM . Ij3.

[A.544],10-11. La tnibt libbirn que les devins sont cens envoyer au roi n'est pas autre chose que 8 4 ~ fnOIOl . la wmmunication rgurer de bons prsages

htmduction gdndmie sur les devim temps >,dans JCS Lut& JAOS 38, 1918, pp. 82-85, repris dsomai 37, 1985, pp. 147 sqq. La description du rv s'accompagne d'une longue interrogation oraculaire sur sa signification, avec notation des observations du devin. C h y ajoutera, de plus, ibidem, p. 134, Ni.2775'. texte anaiogue. mm pas soupgonnpour 93Le.s considration d'A. Finet, op. cit., p. 93, montrent que ce champ d'activitn'tai l'poqupaio-babylonienne puisque l'envoi de la mhche de cheveux et du sissiktum ta considrcomme le seul moyen le sujet d3authenWier le d c i t onirique. Pour une Gnterprtatiode ces envois comme devant, en fait, s e ~ r *prcise ominab, cf. cidessous. 94~ous ne sommes pas du tout renseign sur le statut de d'oniromancien>> Mari. On remarquera simplement qu'un i'ilu est mentionni anonymement parmi des devins par ARMT XXIII, 593, IO. Cela pourrait signifier qu'il est considr comme un devin spciaiis vraisemblablement d'un rang secondaire.

htmducio gnkrai sur les devinsDans n082 [A.2678], l'oracle authentifie le rv de Yasm-Dagan Il est dclar (na{1ap5). Asqudum ajoute que ce qu'il annonce est funeste. L a demande de renforcer les gardes montre bien o est le danger. Dans n0239 [ARM X, 941, Simatum demande que l'on recourre un deving6 ou nong7. Dans le -La maladie de dame sattm-kiYmzi a donn lieu plusieurs lettres. On trouve dans n 0 8 3 qu'il s'agit de la pour dcouvrqu'il y a effectivement danger car quelqu'un de la famille royale, le roi lui-mm ou La maladie ne s'est pas encore dclar Elle n'existe le prince de Mari, n'a pas tenu une promesse Sn qu' l'ia de menace, mais le devin indique immdiatemen comment tout remettre en ordre. -Le manque de contexte de certaim documents comme n 0 l l l [ A R M II, 1391 contraint s'en tenu de pures suppositions. Il est vraisemblable, cependant, que dans ce dernier cas, le vague . - La citadelle majeure de la rive gauche de 13~uphrate13^, entre Mari et Terqa, Suprum, jouit, elle-aussi, d'une attention particuli8re : n0118 [A.2372] (Ishi-Addu) et n0164 rM.142231 (acphale) Il n'est pas impossible que les deux lettres fassent partie du mm dossier. Terqa: d'apr n0143 rA.23701 (Sarnmtar)Sama5-in@)-mti a pris les prsage pour Terqa. On remarquera la prcisio trimportante: il semble que le devin soit venu vrifie sur place les prsage qu'il avait pris 2 Mari. Cf. n0173 rM.78491. Dr-Yahdun-Lim d'apr n0121 [M.7705] (Ighi-Addu), c'est le moment o les Benjaminites menacent On a pris les oracles dans le camp-kariurn Cf. plus haut, les prsage pris par le mm Ighi-Addu concernant Suprum. - SaggarAtum: d'apr n099 rM.54341. On notera que le devin Erb-S se dplac et gagne le lieu pour prendre les prsage ana sulum. Cf. n0173 rM.78491. - Qattunnprsage menaantd'aprhs n0189 rA.38901.

- Le coeur du royaume - D'apr n088 [ARM V,

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- La frontirnordHdab est mentionn dans n086 rA.1801. C'est un des embranchements de la grande route vers Qapa, l'aboutissement de la route du qasrn140 l'endroit ol'on dbarqu les bateaux qui vont vers l'arnontl4l. C'est un poste tout particuliremenexpos partir du moment o les princes Tuttul, son amont. benjaminites se runissen

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- La frontirsudLes deux places mentionne tout particuliremensont Mulhet ~ a s e r l ~d'apr ^, n O l10 [M.5061], lettre d'1nib-Samas. Il s'agit donc de centres importants mais relativement proches. Ce n'est point dans des lieux aussi loign que H ou Rpiqu que les prsage sont pris. L'importance stratgiqu de la ville de Yabliya est clairement montr dans les archives de Mari. Les prsage sont pris pour son haburn, dfin dans ~ . 9 5 1 8 + comme l ~ ~ allant de Harb Mulhn et comprenant Hanat. Dans n0188 [M.5654], la prise de prsage est faite pour les deux rives de l'Euphrate: ia aqdamtiret ia ahartim depuis Harb

^voir de mmetout particulirementdans AEM I/2,n0452 tA.2071, les prsage pris pour un mois pour les ergastules-nprt ~ o u l'importance r de $up-, gardant l'acc la capitale, sur la rive gauche, cf. M.A.R.Z. 5, p. 210-214 & ~Problme d'eau et d'irrigation au Royaume de Mari dans Les Techniques et les Pratiques hydro-agricoles traditionnelles en ... Syrie, BAH, B. Geyer d 140voir M.A.R.Z. 5, p. 159-163. l c f . dans la Correspondance dPAsqudum, l'introduction aux Missions sur l'Euphrate. C. Propos de Imar. l'Itin6raire d e Mari ^~a:er est le centre d'un district au sud de Mari qui semble d'une tr grande importance. Sa situation n'est malheureusement pas encore dterminabl avec plus de prcision

Ib),h4.A.R.Z.6. 1 4 3 ~ fD. . Charpin, *Documents pour l'Histoire du Royaume de Haute-Msopotamie

- Zones attaqueDans n0167 [SN] on prend les prsage de ~MulhAnh SaggarAtum~. Cela est une pratique assez bien rpandu et on peut en tirer de fort prcieu renseignements d'ordre geographique sur la coutume de diviser le district en plusieurs zones. La connaissance exhaustive de ces grandes divisions permettrait de prcise la compr6hension que les gens de Mari avaient de leur propre espace gographique divinatoire^ determine les points sensibles du On voit ainsi clairement que ce signifie qu7Apil-ili-su 6tait seul oracles. Il semble, en effet, que la question > (pNP lupputum) revenait le marquer Il semble donc que le geste de donc comme authentifi mm si nous ne savons pas par quel procd cela a t fait. Awjlum E talclum doit donc tr traduit non pas Ce homme est sr>> mais Cehomme peut tr pris en considration^ On voit, en effet, dans les textes qui concernent les rves que les substituts de personnalit sont envoy lorsque le songe est simplement wu>>( a n ~ r u m ) mais ~ ~ ^non lorsqu'il

-"Sissikturn est traduit gn&ralement et sans doute ton, par ufrange du manteaun. Il est tr facile de voir de quoi il s'agit par l'empreinte des divers sissikturn sur les tablettes de Mari. D s'agit d'une mince cordelette. On la considrer donc soit comme le liser d'un habit (pour rester proche de l'interprtatiotraditionnelle), soit plut comme la suspension du sceau-cylindre personnel. Son application sur une tablette peut tenir lieu du droulemen du cylindre si la place manque pour l'impression d'un sceau trop important pour la surface de la tablette ou s'il ne comporte pas le nom du propri6taire (cas typique des usceaux-prieres*). On voit en effet que les scribes de Mari privilkgient avant tout, non pas la vignette, mais l'inscription onomastique dans les sceaux dont ils scellent leurs documents. L'impression du sissiktum s'accompagne toujours de l'ajout la main du nom propre. On retrouverait l la pratique d'crir le NP en dessous du sceau-priere ou du sceau adpigraphe, comment& par D. Charpin dans Tell Sifr...,p. 297.

lS0L,e sens de tarSyurn avait t fix comme utr innocenb par St. Dalley, OBTR p. 65. Dans son compte rendu, RA l utr correct, en ordre* (un est 72, 1978, p. 189, M. Birot a propos6 la mm interprtatio partir de tarSyurn I justifi6~). de AHw p. 1327b. C'est ne pas remarquer l'opposition qui existe entre i-ta-ra-a$ (1/1 inaccompli) 1. 11 et H-ta-arra-a$ (If3 accompli) 1. 19. C'est parce que l'on a constat que le serviteur qui se trouve aupr d'Aqba-Hammu a dj recouvr6 la sant qu'on en induit la gu6rison prochaine du serviteur qui se trouve aupr d'Dtni Tarfur ne signifie donc physique*, sens tout fait en accord avec celui de I Ordnung sein* de pas uto be innocent^, mais urecouvrer son quilibr W. von Soden.W. Moran, BibJica 50, 1969, p. 19. On trouvera un catalogue complet des envois de sissikturn et de Jarturn '"cf. dans Ellermeier, Prophetie in Mari und IsraeJ. ^cf. A.3933, cit dans l'introduction aux Textes prophtiques 8 3 ~ 0 2 2 6 [M.9034], 11-237 [AR M X, 501.

Introduction gnra sur les devins le rv n'est tabl comme reprsent une vritabl vision (naf#um)lg4. Dans le cas du n0229 [A.222], une vision (naoat) que par le moyen des oiseau de troun, non par l'hpatoscopie Il importe donc d'obtenir confirmation par la mthod la plus sreDans n0234 [ARM XIII, 1121,le rv est dit deux reprises devoir tr tenu pour une vision (ifful),mais le refus de le rvl a t sanctionnpar une maladie. L'envoi des substituts de personnalit est donc certainement motivpar le dsi de savoir comment guri le serviteur et le cas est identique celui d'OBTR, 65. L'intervention du br pour dtermine le statut du rv est, d'ailleurs, clairement affirm par n0239 [ARM X, 941.Dans ce dernier cas, cependant, la reine d'Iln-surn'envoie pas ses propres substituts car la petite fille concern par son rv habite aux ct du roi. Ii sera facile d'interroger directement la divinit son propos. - C'est le mm ta d'esprit qui prsid la transmission au roi des entrailles partir desquelles une information importante a t acquise. On en verra le dtai ci-dessous. Le procd est particuliremen net dans le dossier des Prsage contre Zimri-Lim. Les devins de Misian y demandent que les entrailles sur lesquelles a travaillleur confrrHlu-Had qui est dans l'entourage immdia de Sm-D leur partir et en communiqueront le rsultat soient ~ o m m u n i ~ u & A s~ ~ ~ . d'elles, ils reprendront les prsage rendu Lericore, il ne s'agit pas de travailler partir d'un simple catalogue de constatations (>, substitut d'un document cunbiforme.~e recours un support pour deviner le futur d'un tr ou d'un lieu ne devait donc tr primitivement qu'une spcificatio d'une conduite plus gnra d'envotement plusieurs reprises, que la technique divinatoire, ne peut donc que donner raison J. Bottrqui a propos en tablissan ses rgle et les combinaisons de ces dernieres, ait t le premier pas en vue de l'instauration de l'esprit et par l'instauration d'une logique interne du raisonnement. scientifique, la fois par l'analyse des donne

dans son article Symbolede Cession immobiliere ... "cf. les rflexion d'E. Cassin, sans doute rapprcie Ana& Sociologique, 1952, p. 115: Babylone la motte de terre reprsentai concrtemen le bien immobilier, tandis qu' il exprime dsormai les Suse le kirbn est dans un certain sens dj dtach du bien immobilier qu'il est cens reprsenter droits qu'on a sur un bien ou sur un ensemble de biens, et non plus le bien lui-mme> ^ ~ e remercie Fr. Joann de m'avoir rappelce fait. Cf. M.-J. Aynard, Le Prisme du Louvre A0.19939, p. 56.1. 66: > [ti?rti pulqqissinti Le dcoupag de la phrase d'aller ?i Dr-Yahdun-Li et de uvrifie cet endroit parce que le contexte historique ne nous est pas encore parfaitement n'est pas absolument s connu230,mais il semble que les prsage demandent vrificatio sur un point prcis ece qui concerne les Benjaminites~. ce propos, Quel tai le libellde la piqittum? Aucun passage ne nous renseigne vritablemen mais un texte particulierement dtaill semble indiquer qu'on y posait l'inverse de la question prkdente C'est ce que l'on peut dduir de la lettre acphal n0160[M.50561?i propos de la rtrocessio de H Hammu-rabi. Le devin commence par consacrer deux agneaux ?i la question de savoir s'il y aurait dommage pour le roi et son pays de rendre la ville. La rpons est clairement que o u puisque i les sorts sont mauvais. Les deux agneaux montrent qu'il a procd par le systmde l'interrogation-ma/intumet de la piqjttum. Il revient ensuite ?i la charge. Il pose toujours la mm question mais il interroge dans le but oppos pour savoir s'ifaut refuser>>. Le texte prkise que > puisque les sorts sont bons. Dlors son verdict est a11 ne faut pas rendre Et>>. Il pourrait s'agir ici d'un systmde upiqittum croise>> une qui nous rvlera ainsi comment on pouvait vrifie le caractrconstant de la sorte de super-preuve>

-

" ~ u e l ~ u elignes s au dessus, ils ont employle terme de bu[llulS\: uconfus~.

n na qti-i atr-m tttu p dJCS 21, 1967, p. 234.

^cf.

228~Pourd'autres exemples, cf. ci-dessous, le dveloppemen sur la collaboration entre devins. 229Dans n 0 1 6 4 [M.14223], ina mahdi-ya et [ ......1; dans no155 [A.433]: ina mahnti-i et [ ......... 1; dans no 167 [M. 152971: ina mahnii-ya et [.. ...1.

.

peut hsiter par exemple dcide si le uaiium dumu ia-mi-[na],, de la 1. 8 est rattacher puqqussintou n'affecte pas considrablemen le sens g6nral Pour fait dj partie du libell oraculaire qui nous est transmis. La diffrenc la technique de l'interrogation, cependant, l'importance est tri% grande: s'agit-il de reprendre sur un cas particulier, une plus gnral Cela expliquerait le luxe des prcision dans la question oraculaire. extispicine 3 port

rpons oraculaire. Le procd semble en effet plus >, d'o le conseil se s'abstenir de tout affrontement. La ralisatio qu'il y a signe de rvolt entran dans n0144 [A.4334] toute une cascade de consultations oraculaires: -1. 5': le lendemain de l'apparition du signe bartum (rvolte~ Samai-n()-m prend les oracles: il conclue qu'il faut faire vacue les Rapiquens -1. 16: une fois ces gens vacu et install dans des villages autour de Terqa, l'auteur dit:~Derechef, j'ai pris le sort* (af& frfa pus)

Les suspects sont donc sous surveillance oraculaire constante.

10) La transmission h une autorit6 sup6rieure ((vEJ~-V Les devins de Mari peuvent prouve des difficult interprte un examen hpatoscopiqu ou une autoritsuprieur avoir le dsi de faire constater un signe important. Dans ces cas, ils en rfre en transmettant le support ominal. Le fait est mentionne sans commentaire dans une lettre qui nous est parvenue sous forme de mmorandum245 Dans n0109 [A.690], Ibbi-Amurrum transmet son pr Samai-n()-mt des prsage inquitant apparus lors de l'examen d'un particulier. De mm selon n0154 [A.1036], les prsage ont t pris et vrifi (PQD). Le verdict est qu'il n'y a pas de menace de maladie les prsage sont sains en ce qui concerne la main d'Annunium~) Cependant ils sont transmis au roi pour qu'une interrogation aille plus avant concernant le renforcemen de la garde de la ville et des ateliers>>. 1 1 faut donc en dduir que l'exclusion d'un danger de maladie n'empch point qu'il y ait menace en d'autres domaines, comme celui de la scurit L'autoritpolitique peut de mm transmettre au technicien des prsage pour examen particulier246. Selon n092 [M.5372], telle est l'attitude de Yasmah-Addu envers Apil-ili-iu. Ce dernier dit expressmen les avoir reuet examins247 Dans n0115 [A.3375], Iihi-Addu dit:

^ ^ p o u r le terme ipu ou gb, cf. 1 . Starr, Bi. Mes. XE, p. 73: UFoot"-mar is one of the common fortuitous markings on the exta*. On comparera, tout particulierement, avec notre texte, YOS X 36, iii 6: Ssur la partie gauche du foie il a une empreinte^, le pied de l'ennemi descendra vers ton pays* (dis i-na g mur ;%pu-um ;e^g-ep 16-k6r-irn a-na ma-a-fi-ka UT-ra-a ) 244tfit fibarn inisS. ^'cf. Fr. JoannsNouveau m6morandums~,dans Miscellanea Babylonica, p. 102, no 4,l. 23-24: a ;u m te-re-tirn sa a-na mA5-su-sun-sun, ~-ka-al-li-mu. La traduction de Fr. Joanns >.

Equelqu'un qui se trouve avec mon Seigneur, parmi les rois, dira (en apparence) ce qu'il pense, mais c'est avec des arrirepenses26 qu'il le

- 11'144 - n0167

[A.4334], 3'. Apr6s la mention que les prsage sont lapa, on trouve: rM.152971, 4'-6':

Iy a risque de rbellio gnrale~26 Cemoutons franchiront leur limite; l'ennemi essayera de les piller mais une troupe de secours

~L'ennernidcrochera Notre Seigneur [se tiendra debout] dans le t r i ~ m ~ h e ~ ~ ~ ~ .

On notera tout particuliremenla graphie l&kk-um pour nakrum, laquelle ne correspond pas l'usage des lettres de M a r i et pourrait reflte une citation prise une tablette de prsage

- n0170

[A.2977+], 1. 15:

*Il remportera la victoire. Il se tiendra debout dans le

-

n0117 [A.2046], 16-18:

uMon Seigneur prendra la ville par la force des

L'annotation qui prcd&es prsage que j'ai obtenus comportent " A ~ ~ u i s i t i o n s " ~ ~ ~ ~

peut avoir son quivalen dans les apodoses comme dans RA 27, 142,2 (pal&-babylonien) Acquisition (signifie) Lville qui est assig tu y entreras>>^. Ce genre de notation que l'on trouve dans certains textes doit s'interprte comme des rsum de citations d'apodose. Ainsi, dans ~ . 9 6 3 5 ^ trouve-t~~, on: MoSeigneur m'a &rit au sujet des prsage qui comportent de la n i z i g t ~ n f t ~ Il ~> semble > . viden avait diagnostiqu m i z i q t m = > (btum) le 25-ix de l'ann d'~nnuntu Cela m ~ est ~ l'indice qu'il vient de mourir et que le palais rcup une partie de ses biens, selon la coutume locale. Ce n'est donc pas une surprise si, d l'annd ' ~ n n u n t uAsqudum m~~ est en route pour le Yamhad accompagnant le Chef-de-MusiqueRiiya un vieil homme qui a, alors, le pas sur lui, en juger par notre documentation. Les deux hommes doivent ngocie une alliance matrimoniale entre le nouveau roi et la grande monarchie occidentale d'Alep. Dans un second temps, lors de la conclusion dfinitiv de l'accord, c'est Asqudum luiquand on envoie la fin de ZL l', depuis Mari, la terhatum de la jeune pous mm qu'elle est confie et ce dernier semble dsormai tr l'autoritprincipale, Rsiy tan relgu au rang de second, lors de l'accomplissement du mariage Alep, en ZL 2'.

22hrsque ARMT XXI ktait en cours de Adaction, une telie analyse historique ktait bien au-delde mon infornation.

il faut, sans doute, abandonner la proposition qui y est faite p. 30, qu'Asqudum supervise les dpense de viande parce qu'ildes animaux. il faut plut simplement penser qu'il agit ainsi parce qu'il est alors une est un garant de la uconsommabilit des autoritks principales de l'administration du palais royal. Cf. ci-dessous. 2 3 ~ f .ci-dessous, tableau des attestations d'Asqudum dans les documents administratifs. o n verra propos du n0242 lM.71871, les raisons qui peuvent amener attribuer la reine Sibtu ce document qui traite d'une uinvasion de fourmis dans le palais>, propos de quoi, Asqudum consulte les sorts. Cela n'est, cependant, pas compltemenspuisque l'incipit est cass et la date mal assure L'exemple le plus net d'une prise d'oracles effectu par Asqudum lui-mm sous le rgn de Ziri-Lim, est reprsent par n017 lA.7111, 9. Ii est vraisemblable, cependant, que l'on est encore au tout dbu du rgneOr les accusations de Bannum contre Asqudum ne se comprennent que s'il a t alors, recrutcomme devin. donnk que la lettre de Bannum, n04 lA.9991 parle de lui surtout comme d'un devin, voil qui renforce l'idque l'on est au tout dkbut du rgnealors que les activitks d'Asqudum ne se consacrent pas totalement et uniquement l'administration du royaume ou du palais.la date, cf. ci-dessous, n. 37.

tant

2 7 ~ . 1 2 1(= ~ AAM 2). On voit l'inconvnien qu'il y aurait identifier ANNUNiTUM et ZL nOl comme le font certains car toute la correspondance de Bannum devrait tr comprise dans la premir moiti de ZL nOl, alors que l'individu est mentionnk manifestement comme bien vivant les 5-x, 8-x, 12-x & 21-x (de l'an nOl)par ARMT XXIII. Cf. les tableaux ktablis par B. Lafont, ibidem, pp. 235-236. p o u r tous ces kvnements voir cidessous, La Mission matrimoniale.

L'importance de l'individu n'a pas cesse de crotre C'est lui qui, au milieu de ZL 3', doit conduire l'ambassade h Qapa ou, comme chef de guerre, dirige les troupes et cherche h reunir les Han6ens2^, lors de l'ultime affrontement contre les Benjaminites et de l'invasion d'Esnunna. Il est regrettable que sa proximitdu roi, en ces moments cruciaux, nous ait priv de sa correspondance. On ou au dbu de ZL 4', son rl majeur dans la rgio au sud de voit, de mmeh la fin de la mm ann Mari o mm un Meptm qui n'est peut-tr pas encore pourvu de son titre de m e r h h , l'appelle > (Wum). Or Milki-Ilum est bien connu, Ce pouvoi local% est certain puisque l'on cri par ailleurs, pour tr le fils de Hi-Had (dont on conna les liens tr troit avec Asqudum tout comme avec ~ia-AN/Klalum et il qui il succden ZL 6', comme Scheik-suggu (localisation non le poste de Scheik de Hisamta dont l'avait dmi connue). Il est, donc, possible qu'Asqudum ait rcup Bannum dans un premier temps, ou qu'il ait reun autre poste en compensation, comme on le voit pour Enlil-pui chassde H i h t a , mais renommil Dr-Yahdun-Limb) Le plus intressant cependant, est ce titre d'abarakkum, intendanb qui lui est donn Ce ne peut tr un > sont plus embarrass et gauches l'on peut attribuer sremen au devin. Les textes de > vers les champs des gens du fleuve, revient dire: d e s leur refuser, ne pas les leurs rendre* (cf. p. 175, n. 23). Le sens contextuel actuel est exactement m e pas excuser le manque d'un sicle dans les comptes de l'administrateur* et cela est prouv de faonette par la 1. 58 o le grief est repris. attacher de l'importance ...* n pas passer sur...* semble donc la traduction exacte ici de in-s ana .... nasm e) L'troit coordination entre les deux verbes nashu (dmettre et saknu (installer) est marque comme souvent Mari, par le fait que seul le second est mis au subjonctif. Par contre, les deux verbes qui sont sur le mm plan, dpendant de sa (1. IO), sont l'un et l'autre au subjonctif: 1. 10 (tanagi ma) & 1. 12 (tasakkan)Cf. ARM XXI, 342, 11-12 & n092 [M.5372], 4. On trouve une situation identiaue. 1 . 34-35. - . ci-dessous. 1 f) Sunnuqum a ici, comme la 1. 15, la valeur contextuelle vident de adonner des conseils (de conduite)*. Elle est, apparemment, inconnue du CAD S, mais ce sens de adonner un enseignement pratique~ ou aconseiller de fao autoriseest celui qui explique un passage d'une inscription d'Hammu-rabi qui fait problme Dans UET 1, 146 ii 7, on comprendra: (Les dieux m'ont donn comme tchede diriger le peuple avec intelligence et sagesse, d'enseigner les formulations (sunnuq awtim)en ce qui concerne les rites corrects (sakk et ceux qui ont des consquence redoutables (rasubbtim)Il pourrait aussi bien convenir dans CAD S p. 144 a: marwm ina murfi-su ilum usannaq-su-ma au texte cit avec la remarque udifficult~, ikrib-susaddan-su-ma = L dieu donne(ra) comme leo au malade, par sa maladie, d'avoir donner ce qu'il avait vou* Le sens est tr net dans n0380 [M.5326+], 11'-14': uNP ne cesse de faire la leo (6sa-an-naaq) aux lieutenants en leur disant: "Pourquoi avez-vous laiss aller des gens en qui on pouvait avoir confiance, pour ramener leur place des novices"?*. D'une faognral ucontrler quelqu'un ou acontrle le palais>> de quelqu'un est une expression bien document Mari pour signifier adonner son avis sur la bonne/mauvaise tenue de l'administration de . B. On peut paraphraser ce sens par: adonner des conseils pour que le palais soit bien gr Dans tous les cas connus, une telle expression se prsent dans des contextes de dispute et dans le cadre d'interrogations indignesest-ce toi de ... ?; pour qui te prends-tu pour ... ?*. Ekallam sanqu n'est pas une activitque n'importe i qui. Ce sens n'a pas tcompris par le CAD S, p. 144 a qui range un exemple l'on permet ? comme ARM II, 76, 33 sous la rubrique ~ T O harass, to plague~.Son emploi, ironique ou colereux comme dans le cas prcit concerne des gens qui s'arrogent indmence droit. On remarquera la construction de sanqu avec l'accusatif alors que ce n'est pas le roi qui est contrl mais celui pour qui le travail est fait. g) Ce uconseil pratique* est analogue au conseil de sagesse actuel: a11 ne faut pas jouer avec le feu*. Il est vraisemblable que l'on a affaire ici une citation textuelle d'un proverbe ou d'une fable. Cela qatt-kun (fonctionnant pourrait expliquer la forme qa-at-tu-ku-nu lo l'on attend qt-kunou qtti-kun comme un acc. pluriel) est une forme inexplicable en akkadien. Par contre, on y retrouve le redoublement consonnantique apr voyelle longue, dj mis en videnc par K. Veenhof. Cf. M.A.R.I. 3, p. 174. Peut(duel) = vos deux pattes, avec le tr faut-il interprte la forme comme Jqatt-kun partir d'un *qt-ku de duel not6 i i . Cf. note h) suivante. On remarquera que la chienne dispense le conseil avant de faire, elle-mmeexactement le contraire. Dans le cas prsent l'ironie de Zimri-Lim est cruelle. Bannum qui exhortait le roi la largeur de vue et au dtachementsans doute lorsque Zimri-Lim est mont sur le trne afin de limiter les *rglement de compte*, a, lui-mmecout les propos de dnonciateur concernant le majordome. Il est vraisemblable que Zimri-Lim, en prenant le ton de la plaisanterie, vit d'aborder le vritabl problmebeaucoup plus srieux du premier pretexte venu pour Bannum ne fait pas qu'bouter de simples diffamations; il profite, en ralit se dbarrasse d'un allogn et restaurer d'anciens administrateurs cart Cf. La Personnalit d'Asqudum. A). Voir, plus bas, les mesures qu'il prend pour les nominations du personnel. Il est possible qu'il y ait eu dans la Syrie palo-babylonienn tout un ensemble de fabliaux prenant

5~~ l'ide cf. ARM 1, 113+ [cf. M.A.R.Z. 5, p. 1721, 1. 46 sqq. : > des environs de la capitale ou deschefs-lieux, comme le sont $uprum (district de Mari) ou Hiiamta (district de Terqa), celui de gouverneur d'un centre important. On peut proposer, des maintenant, que les abu bti des palais de province autres que celui du chef lieu, reprsentaien les chefs de l'administration royale locale. On voit par et infrieu ce dernier dont la le couple que forme l'abu biiavec le suggumqu'il est d'un rang diffren puissance est sans doute plus politique. Enlil-pu cri +re* en effet Asqudum6. Cf. de mme sous Devin06-bis>>, Habdu-ma-Dagan, d'abord utilis dans l'administration du B fiim du Palais royal de Mari, puis envoygouverneur de Tuttul. Yaqqim-Addu tai donc un fonctionnaire subalterne, dj sous Yasmah-Addu. s) On notera la diffrenc de construction, 1. 55 (infinitif ant-pos et 1. 18 (infinitif rgulireme pst-pos) sans diffrenc apparente de sens. t) Cela ne peut se comprendre que si Asqudum accompagne le roi dans son expdition C'est sa mauvaise influence que le roi doit d'envoyer des lettres pareilles. S'il a suffi d'une journh Asqudum pour sduirle roi, il lui aura, quand mme fallu plusieurs jours (en principe 3) pour faire perdre Bannum l'amiti de son Seigneur. Il semble donc qu'Asqudum et le roi soient partis ensemble de Mari pour Saggartum Il ne peut s'agir du mm moment que celui que nous documente la correspondance militaire d'Asqudum et o il rclam la venue du roi Saggartu (ZL 3') puisque n06 [A.163+] date de la toute premir ann du rgneNous assistons donc au dpar de Zimri-Li vers l'Ida-Mar@ pour engager les actions militaires dcisive contre Eme-Dagan, ce qui amner la chute dfinitiv du royaume de Haute-Msopotami et l'exil de dix ans au moins de son roi loin d'EkalltumC'est en effet de ce moment lh que date une circulaire que Zimri-Li de l'ordre nouveau. Un de voulait envoyer tous les princes du Haut-Pays pour leur signifier l'tablissemen

ces textes, adresst5 au roi Tii-Ulme, a dj tt publi par M. Birot dans Syria 50, 1973. La copie ne varietur en avait ttprt5par pour d'autres princes de ces rgions On notera effectivement que, pendant tout le milieu de l'annt5e ZL nOl,le roi fut absent du palais de Mari o nul document administratif ne fut rdig Pour cette expression uJe me suis absent une seule journbe~,on se reportera, dans AEM 113, l'attitude d'un Tb-balt montant avec vigilance, des le petit marin, la garde devant la porte du Palais royal d'Alep et t5vinansoigneusement ceux qui veulent voir le roi et obtenir ce dont, lui-mme ne veut pas. Bannum, lorsqu'il se meen g r v edit renoncer pah e[kallim]. Cette expression doit dsigne(au moins une de) ses zones de responsabilitt5. On notera dans ARMT XSQ, 5, 11, l'emploi de b pahtim traduit heureusement par J. Bottrcomme uresponsables~pour dsignedes gens la tt de diverses On peut inft5rer de ce texte que Bannum tai t5quipes d'ouvriers spcialist5 (artistes-joailliers ou bbnistes) considr (ou se considbrait) comme le responsable en chef de l'administration des domaines royaux. U) Le plus simple est de considbrer ce terme comme le pluriel ft5minin de saplum (a bowl), cf. C A D S, p. 165. Les mots dbsignant des contenants peuvent facilement former Mari un pluriel fminin Saplum, d'autre part, est attestt5 El Amarna, Ras-Shamra, Alalakh et en Mdio-Asyrie Sa prsencne serait donc reconnu. Pour un autre terme pas tonnant Mari, mm si pour l'heure le terme n'y a pas encore tt saplum, populatioen contre-bas = extrieur la ville* cf. Introduction gnra aux Devins, n. 42. v) La tablette ne se prterai pas ici une lecture s]-nunf-nafi

Bannum Asqudum. Comme ce dernier le lui a demand B. a fait prendre les oracles. Les animaux arriveront chez A. bienttAsqudum doit choisir sa umaison~.

a-na s-qgdu um2 4 6 8 10 12 14bfma am-ma ba-nuum-ma {up-pa-ti-ka Sa tu-Sa-bi-la[m] e&-m& ki-a-am ta-a3-p~-ra-[am} um-ma at-&-a- [ma] te-ER-tim a-na Su-lum h[a-al-si-imlka] e-pu-lis-ma te-re-au-ia Sa-al-mal la-ap-ta] igi (NA] lu na-a&-ri-Un sifla4-hiiqd

16 18 20 22 24 26 28 30

sila4-hiSa ta-d-pu-ra-amwa-ar-ki {up-pf-ia an-N-Un a-na 4 3-kam i-ka-Saau-nli-kum b-~-i%n d - h6-ka ta-d-pu-ia-am i-n[ap]a-ni-tim- ma ki-a-am ta-aq-6-e um-ma at-ta-a-ma 2 6-tim ay-ba-at 1 6 da-amqa-a[ml a-9-ba-at-ma 1 6 g-wa-d-Sa-a[rj an-ni-tam ta-aq-6 em i-na-an-na 6-tam Sa i-in-Ma] ma-ahru tu-&Saab ma-am-ma-an a-na &ka g-d i-le4-eh-he

q-

te-re-tim a-na te^rq&]sa-ga-ra-tim l)adrkil [la-ahdu-Qi-Un Sa 4-mu-kam &lu it[i u4 30-kalm Su-pi-iS a&-ki-ma na-d-pa-ar-ti-ka te-re-h g-Je-pf-3

l ~ i sAsqudum: ainsi (parle) Bannum. ^d'ai fait 'les prsagesa pour entendu la tablette que tu m'as fait porter. ^TU m'crivais le salut du/de ton district. pr6sages que j'ai obtenus sont bons/mauvais. Sacrifie des agneaux devant l'ennemi ^et ^fais prendre ^les prsage pour Terqa, llsaggartu et Dr-Yahdun-Lim^soit par jour") soit pour un mois complet^. ^selon ^ta missive, 15j'ai fait prendre les pr6sages. agneaux dont tu m'as parl6, ^le troisimjour 17ap&s cette tablette de moi, ^te parviendront. 1 9 ~ u t rchose: e ^voici ce que tu m'as dit ^il y a dj quelque temps ^au sujet de ta maison dont tu m'informais: ^c~'ai pris ^deux maisons. ^ ~ e prendrai (en dfinitive ^la maison de bonne

es

es

v o i r d6ji M.A.R.I. 4, p. 326-327. La suggestion qui a kt6 faite alors que ce silence pouvait tr un indice que Mari avait d tr 6vacu6e, vient du fait que je n'avais pas encore compris quel point la r6daction des textes administratifs d6pendait de la pr6sence ou de l'absence du roi de son palais. Cf. et >~). 21~rsentement le jour la o ^mon Seigneur entendra ^cette tablette, ^il faut que l'on fasse chevauche8 ^ Karnatum chanteuse, ^un mulet de Yasm-Daga 250u bien d'autres, ^et que, le lendemain de (l'arriv de) cette tablette de moi, ^elle parte en sorte qu'elle arrive vite. fin que ^Simrurn ^arrange 31par devant le roi ^l'affaire ^dont nous sommes mandats ^mon Seigneur doit faire ^ce qu'il faut pour que ^cette chanteuse ^arrive rapidement.a) ~ i m r u est m dans la documentation actuellement dpouill de Mari un hapax. Le AHw connait un terme simrum qui dsign une plante, le fenouil~ le mm terme donc que dans Ra-2-Samra. L'emploi d'un nom de plante comme anthroponyme n'est pas en soi impossible. Cependant, il est vraisemblable que son initiale, le traitement /3/ correspondant au /z/ de Mari pour un /d/ primitif. le NP Simrum reprsente Au propre, Simrum signifierait donc aide^ et doit reprsenteun nom raccourci, sans dsinenc hypocoristique22, comme dans Zimriya. Au vrai, Zimrurn n'existe pas comme NP mais, comme me le fait Sibtu-la-~bi(NP, Chantier A) x Sibtu // remarquer D. Charpin, il doit tr postul sur le modl de la srie Zimru-la-Abi x *Zimru. b) L'expression abbta sabtu n'est mentionnpar CAD S, p. 24-25 qu'en rapport des personnes, et non un concept inanimcomme ici (> est bien attestautant par le Code d'Hammu-rabi que par les textes de lettres ou de la pratique de l'poque Il tai cependant encore inconnu Mari, malgrles tentatives du CAD de l'y retrouver43. L'expression biblam Siirubum est intressant pour l'usage de la langue administrative de l'poque On sait que l'on distingue l'poqu la Jrubtum ce qui entre au palais, et la

u n e part importante de la dot de Bltu semble avoir consist en toffes On se rendra compte du prix tr &lev de certains habits d'apr l'chantilloqu'offre ARM XXI, 219. 3 9 ~ passage e est dcisipour interprte gu4-6b Mari comme signifiant non point utaudionn, comme =ela est souvent propos&, mais utalonn uanimal reproducteum (m. m.: uboeuf vachen). "pou la situation historique, cf. ce qui est dit ci-dessus. nadni taplai, cf. M.A.R.Z. 4, p. 403, n. 119. Pourtant, le mariage de Bltu avait entran un &change de plusieurs talents de mtauprkcieux, de pan et d'autre. Ii n'en est pas moins instructif de comparer cette terhatum, mariLe tout au dbu du rgne la certainement inf&rieure, par principe, une nidittum, la dot elle-mm de S"aturn 12 mines d'argent, alors que pour la terhatum de Sibtu, rien qu'en vases gai, il y valeur totale de la nidittum est estim en a pour une valeur de 35 mines d'argent, donc trois fois plus! ^cf. ARMT XXm, pp. 344 357. 4 3 B. p. ~220a proposait ~ ~ de retrouver le terme au pluriel dans le bi-ib-la-tim d'ARM 1 103, 7 o il ne s'agit nullement de mariage mais de la rvoltdu HunniE: relativement au fait que (le roi) Zigildanum soit mon alli sans umontem (i-[le-em]) avec vous, vous n'avez pas le lui imputer comme une traitrise (l. 7: [itJ-ti-su a-na bi-ib-la-th S a tasa-ka-na-~um}). La suite de la lettre montre qu'en effet Sams-Add accepte parfaitement les motivations de Zigildanum (Cf. PCH, IW). Ii s'agit l du pluriel du tenne bibiltum que l'on trouve dans A R M X, 11, 21: uIi y a quelqu'un des Scheikssuggu qui sont avec mon Seigneur, qui parlera (en apparence) droitement. Mais il parlera mon Seigneur avec un dessein secret*. Ii y a dans ce texte une opposition entre igari; dabbu et ina bibiltim-ma dabbumCe bibiltum est supposer comme une fonne driv de bibi1 libbi uplan secret*, intentio secrte*m. m. uce vers quoi porte le coeum.

na

La mission matrimoniale Sbuitum ce qui en sort au bnfi d'un prince tranger44 Quand Yarm-Li demande que l'on fasse le biblum, il est logique avec lui-mm car la SGbultum amen de Mari est pour lui une Stubtu et il est significatif qu'h Alep, Asqudum soit tout h fait dans cette faode voir puisqu'il parle du roi de Mari de lui aussi de mu45 ( = Sikubtum). En cela il se conforme h l'usage de tous les envoy citer verbatim et de se placer du ct de celui dont ils rapportent les paroles. Il n'en reste pas moins que l'objet est mentionncomme un biblum, un . On peut donc peut dire que le mariage de Sibtu est l'exemple le plus ancien du ^.Un homme qui remarquerait, de fait, une compltemen etrangr toute notion de de l'pouse Il est naturel que cela aussi soit le fait du mari et semble-t-il, >. ^nous a dit: 7 ' ~ >(= pice d'toffe?en partir d'toffe tissage ordinaire pour en faire une. Cela montre que la hw(up)patum peut tr confectionn djfaites. Un exemple moins spectaculaire tai fourni djpar A R M IX, 22, 10, selon qui 4 *habits* avaient servi pour une hur(up)patum de bateau. Il s'agit donc d'une structure en toffassez importante car ARM XIV, 37 montre utilisaussi pour des barques. On ne peut proposer cependant le sens de *voile>>, que la *grande hw(up)patum-~ est transport par bateau, non utilis pour le mouvoir. Que ce ne soit pas un habit est soulign outre l'importance du poids, par le fait que l'item arrive la fin des numration apr les objets en cuir comme les souliers et les armes. Cf. M.11917 (AAM II): [x] ku'me-~e-ensuhub,, 2 7 ku'me-ie-nu, 1 kus7mar-da-atan-dul-l", 2 za-am-ra-tum, [x] hu-w-pa-tum. L'objet est assez estim pour que le prince benjarninite Dd-Had en fasse prsent d'apr ARMT XXV, 48+ARMT XXV, 39+ARM XXI, 252: [1 '"Su'-fulb-lu 2 [hul-ur-pa-tum 1 ma-a's-[si-la-tum]. S'il ne s'agit pas d'une voile de bteaule plus simple est sans doute d'en faire une utente*.6 7 ~ hTalon . a raison de sdparer le mot du pseudo-vase en mta dans son commentaire, p. 99, mais ii semble avoir reprsenten des maquettes en mdtal. Ii est vraisemblable changd d'avis dans son index, p. 239. En fait, les vasehumpturn~ qu'ils doivent tr compris comme des symboles de la vie nomadique et peut-tr mm comme des reprsentation de victoires sur ces derniers.

La mission matrimonialeUn exemple clef est sans doute fourni par M.8999 (= ARMT XXV, 806, repris in AAM II) selon lequel un bijou en or, avec du lapis lazuli, est donn Ugarit Gaiera, reine du Yamhad, i-nu-rna i-na hu-ur= lorsqul'on a mang sous la Il devait s'agir d'un grand repas de ftehors les pa-tirn, [ ~ l p - t u - n u aussi la tente que l'on peut dresser sur une embarcation. murs de la ville. La hiu(up)paturn dsign Moins dcisi est l'exemple que l'on trouve dans A.2225, 8-11: a11 vient de s'loignede la ville de NG. Il a mis le feu ses h . et il s'est mis en Le fait que le babylonien n'exprime le rflc qu'en recourant une surmarque occasionnelle ( s a rarnani-su, sa pagri-su) laisse dans l'indcisiopour savoir quoi renvoie -su. S'il s'agit de la ville, on pourrait concevoir un terme sur HRP dsignan des rcolt tardives*. Ces dernire ne paraissent en tout cas pas attesteailleurs. Aussi n'est-il pas impossible de et qu'avant de lever le sigeil n'ait mis le feu son camp. supposer que le -su renvoie l'assigean une Je ne sais trop comment poser ce mot cause de ses variantes. Certaines peuvent reprsente ubabylonisation~d'une forme occidentale. On signalera, toutefois, que les textes de Mari connaissent aussi n ~ ~ galemen en Babylonie71. Ce dernier dsignerai au propre la tente du ptre le terme de k ~ J t r u rattest alors que la hw(up)pafum serait une structure plus grande et une habitation plus luxueuse.

Asqudum et Riiy au roi. Ils sont Imar et comptent arriver dans quelques jours Mari. (Lacune). Ils veulent recevoir un courrier rapide pour savoir si la jeunfille>> doit aller au palais de Dr Yahdun-Lim, de Saggartu ou de Terqa.

24

68

ne bima um-ma s-qg-du ri-si-ia uka-a- ma pp-pa-ni an-n-ei-na i-ma-& u4 10-kam a-na se-er &-fi-ne nu-Sa-bi-lam ru4' 3+-kam a-na ma-* ni-ka-ai-Sa-ad [.........l-ba-i [2+3+2 11.1 [........................... 1 x xa-na@&-fi-

ak-ki-ma i-ma-ru-maa-he-Su &ta-ru-[?] Sa-ni-tarn be-el-ne i-si-ik-tam 4' fi-sj-ka-an-n-g-im-m &-ma munus-tur a-na &-Mi b ia-/ah-du-fi-im 6 -lu-m a-na sa-ga-ra-tim^ [ -Ku-m]aa-na 6-ldi ter-qa1" 8' a-na 6-kii-la-ne-eilt-de-fi 1 lu qa-ai-lm -lu-m [l ia pl 6-er-ri 10' a-napa-ni-{X}ne fi-ih-mu-N-nim 12' ak-ki-ma #e4-em-ni 6-$a-ba-/tu2'

l ~ i snotre Seigneur: ainsi (parlent) Asqudum et Riiya tes serviteurs. ^eus faisons porter, le 10, notre Seigneur, %ette tablette de nous, depuis Imar. ^eus arriverons Mari dans 97 joursa). (Lacune). IV... afin qu'il voie et qu'il ramnses frkres. savoir) si la autre part, il faut que notre Seigneur ^nous donne ^des instructions, > ^doit monter 5'au palais de Dib-Yahdun-Lim 6'ou bien Saggartum 7'ou bien au palaisI l est donc vraisemblable que c'est le mm terme que l'on retrouve poqu mdio-assyienne dans le Code (KA V 1 vi 17 et 2 0 ) : Summa a'l.. ina ikult hu-N-up-pa-a-te bi = sun homme, l'occasion d'un banquet [cultuel, cf. L'utilit de ces dernire est toujours actuelle, dans de telles occasions. Il M.A.R.1. 3, p. 491, a fourni des tentes ......>>. faudrait reprendre le passage du code assyrien partir du nouveau sens propos pour un terme qui n'a jamais tclair aux commentateurs et dont le symbolisme leur est, par l -mm toujours rest obscur. Si la utente>> est prise pour un substitut de la demeure conjugale, on comprend mieux que son utilisation soit interprt comme la ralisatiod'une crmon domestique. Le passage du commentaire CT 41, 28, 14 devrait s'interprte comme hu-N-up-pa-Su-nu 6-iaq-qu-ma = ails montent leurs tentesn.

=

i-na zu-mu-ur a-lim NG, it-ta-s -ah a-na hu-ru-pa-ti-su, i-sa-ta-am id-di, kaskal-a il-li-kam-ma

... etc.

A.3200, 13' sqq.: *Si, lorsque le petit btaides Hanensera la ptur dans le Pays(?/une fois ou leur tente, je te ferai la guerre* = i-nu-ma im-me-er-tum Sa 16-ha-naquelconque?), tu causes du tort leur petit btaimes, i-na ma-ti-ma ir-te-6 mi-im-ma a-na im-me-er-ti-$u],

a-na ku-US-ta-ra-ti-su tu-ga-al-la-al-ma, it-ti-ka a-na-ak-ki-ir.

c e p e n d a n t , le terme ne se trouve, jusqu'ici, en palo-babylonien que dans des listes lexicales ou comme un lieu dit.

de Terqa, ^'(ou dans d'autres) palais. 11'11 faut que nous arrive vite ^'un messager rapide ou bien quelqu'un qui appartienne il un peminib) ^'afin que nous prenions nos dispositions.

NOTE: puisque les envoydisent qu'ils sont le ~ 1 0 Imar ~ et qu'ils s'apprten faire route, c'estvraisemblablement qu'ils ont tenu compte des observations de Sammta et ont attendu que les jours 1 1 ' 1 4 [A.547]. frachissent Ce texte est donc sans doute postrieu a) Le chiffre est exactement 3+x. En supposant 6 jours entre Imar et Di%-Yahdun-Lim et 3 jours entre cette dernir place et Mari, 9 serait une bonne restauration. On ne peut cependant exclure un autre devant le ~ ce + qui n'incite pas y voir un jour du chiffre. Il ne semble pas y avoir trace d'un signe u10~ mois comme 1. 6. b) La lecture est incertaine mais il n'y a place pour aucun signe en indent et la dsinenc gnitivalfait supposer une expression en Sa.

Sm-Haau roi. Sibtu doit arriver avec Asqudum. Elle couchera Dr-Yahdun-Lim par Terqa, suprum, enfin la capitale. mesure de scurit Description de l'itinrair vers Mari: Zibntum

[a-nlabe-K-iaqi-[bi-ma] 18 um-ma su-mu-ha-dru-a 20 -ka-a-[ma (up-pian-nf i-na b dk[ia-ah-du-ii-im} 22 a-na be-if-iaU-$a-bi-lam] 4-ma-am Sa-a-& be-el-tum 24 nu-&-&-Sa a-na Oia-ah-du-ii-im i-ka-aS-Sa-dam &qUdu-um ke-em iS-pu-ra-am 26 um-ma-mini-gub a-na be-el-tim 1~-mes ha-da-iis-tb[il]d-ia-ah-du-[Il-Un] 28 a-na ti-il-Li-zi-bf i-&-nim-mi 30 a-na-h U-uia-ma-ga-ar be-el-tama-na b dKia-ah-[du-ii-im U-&-ri [ib] 32 gis-mi ru-ku-ba-[tum] i-na ga-ni-&a-[@]

re-Sa-amU-ki-Jfa-am] S a te-me-ni i-na hu-ra-a[nkma] ai-hm dumu-mes ia-mi-na ap-la-ah-maa-na ga-ni-ba-Hm!^} U-ui a[-ru-da-am iS-tu hu-ra-an-mai-na gis-mi ru--ba-tim i-ra-ka-buu4 1-kam i-na b dKia-ah-du-ii-i uMa-ab Sa-ne-em 4-um4u a-na zi-ib-na-timi-na [Sa]-al-Si-im 4-mi-im a-na ter-qa1" i-na ri-bi-im [UA-mi-Qm -dam a-na $U-up-ri-imi-k[a-aS-Sa] i-na si-up-ri-im i-bi-[a] t-ma i-te-eb-bi-mala-ma u&-mi-imha-alm-si-im a-na ma-& li-du-u]b mu-si-tarnki-i ma x [ (tr. dtruite = 3ll.?)

l ~ i smon Seigneur: ainsi (parle) Sm-Had ton serviteur. ai envoy^ette tablette de moi, ^ mon Seigneur, (alors que j'taiarriv Dr-Yahdun Lim. 6~ujourd'hui,la ~eine') 8arrivera ^au soirb), Dr-Yahdun-Lim 9 ~ rAsqudum , m'a ainsi crit 12.

1. LE CONVOIEMENT DE L'ALUM VERS ALEPPlusieurs textes constituent une mission dYAsqudumvers Alep indpendant de la Mission matrimoniale^. Cette alikritest tr clairement montr par le fait quYAsqudum s'est trouven fin de compte obligd'aller jusqu' Alep convoyer l ' a i h , ce qui n'tai pas pdvu au dpart C'est un concours Le dossier se compose des textes suivants: de circonstances qui lui ont fait faire tout ce dplacement

n017: n018: n019: n020:

A.711 A.2493+ A.2369 A.2387

: Dpar de la caravane dYAsqudum de Tilla-Zibim. : Asqudum est obligde dpasse Tuttul, son terme, pour aller jusqu' Irnar. :MessagedepuisImar. : Arriv Zi Alep.

Le motif du dplacemen est clair, mm si le dtai prsent des obscuriiks certaines, dues au Il s'agit d'apporter Alep principalement un ai recours des termes rares ou non encore documents pour une occasion sacr tr particulirela ft du hiyrum3 L ' d h reprdsente un objet d'un poids On prvoyai au dpar au moins huit hommes pour le porter. En fait, il en fallu exactement considrable le double, soit seize, et en fin de compte trente, quand les conditions climatiques se sont aggraves 8 hommes peuvent le soulever mais non le mouvoir. Si l'on suppose qu'un homme peut raisonnablement porter une quinzaine de kilos sur une longue distance, on voit que l ' d h devait atteindre au moins 240 kilos de bronze, soit un poids de 8 talents. Le terme d'al est susceptible de plusieurs sens Mari ou en akkadien en gnra L'usage de l'idogramm GIS pour le caractrise fait opter pour le nom de

'pour cette problmatique cf. ci-dessus. c e n'est que dans un ta tardif du manuscrit que cela est apparu, lorsque D. Charpin, accomplissant sa tch de rejoindre A.2493 qui n'taicit que comme document paralll l'histoire de l'algm, M.7505. relecteur, eut russ J'ai, d lors, moi-mm dcouver les joints ultrieuravec M.9097 (qui montrait que la lettre avait trdig par Asqudum) et M. 14439. 3~~ap& les dossier de l'lumAsqudum compte arriver quatre ou cinq jours avant le hi'rum Or, d'apr n O l1 aux noces, lesquelles ont t suivies par une quinzaine de [A.414], le hi'ru de l'annke o Sibtu se marie est postrieu jours d'excursion dans le royaume. Asqudum est ainsi prsen ? a Alep bien plus que cinq jours avant la fte Les deux hi'ru doivent donc tr distingus Ce fait est de tr grande importance car on peut en dduirqu'il s'agit d'une ft rcurrent et non pas exceptionnelle.

l'instrument de musique. On songe, des lors, un texte comme ARMXXI, 258,39 qui atteste l'existence dans le trso de Mari de a5 talents de bronze, poids de 2 pi-it-qk ia a-lem. Ce terme de pitqum est rare A Mari mais doit reprsenter vraisemblablement, une partie coul en bronze (PTQ) de l'almSans doute faut-il donc comprendre que les 5 talents (150 kilos) de bronze avaient t coul pour obtenir les deux parties d'une trgrande timbale de bronze. Un autre texte, d'une poqu plus rcente ARMXXIII, 136, parle de 4 mines de pierre d'alun servant A la teinture(?)4 de diffrent cuirs ncessaire A la confection d'un dr @us-hi ia a-li-im). Ce cuir ncessitai au moins 2 kilos de produit et n'tai sans doute pas destin un petit objet, d'autant plus que cette livraison pouvait tr partielle. Il n'y a pas d'indice, malheureusement, concernant la date de l'vnemen postrieuremen ou la urnission matrimoniale)),et l'origine de l'objet nous est totalement inconnue. Rien ne antrieuremen prouve que cet objet votif ait t constitupar l'assemblage des deux parties dont on constate la prsenc dans le trso royal au moment de leur inventaire, suite l'entr des troupes du royaume de HauteA Mari, ni que les opration de teinture(?) du cuir d'un lu en l'an ZL 1' soient Msopotami prparatoire A l'expditiode l'ex-voto. On peut concevoir, entre autres solutions, que l ' a m tai un butin de guerre envoyA Alep, comme part du Dieu. A Alep, un pi"azum et un anztum Ces termes sont En mm temps que l'dr sont emport difficiles A interprter a) En ce qui concerne le premier, la graphie pleine du terme atteste une forme pihhazum. Le mot ne se retrouve, A ma connaissance, dans les textes de Mari, qu'en deux occurrences d'expression parallle Chaque fois, pihhazum qualifie le @muwarrtum

A.4 108 (=AR MT XXV, 707): IO* su* zabar bi-il-li 8 su m a-na ih-zi, Sa mu-wa-ar-ri-tim, Sa pi-ih-ha-zi (24-ii-bis ZL 5') = a10 sicles de bronze au taux d'alliage de 1 pour 8, pour la monture d'une arme-muwadtum, comportant un pihhazum~.A.3501 (=ARMT XXV, 61):l mu*-ri-tum Sa gifl -ri*-im*, Sa pi-ha-zi-im, 8 su 2 112 se lc-g ihzu-Su (10-iii ZL 5') = a l arme-mrrjtu de campagne, comportant un pihhazum, dont la monture est de 8 sicles et demi d'or~.

Le muwmtu(ou mnituni est lui-mmun objet assez bien documentet les contextes oil appara le classent assez nettement parmi les noms d'armes, comme cela avait d'ailleurs t reconnu depuis ARMTXXIII, p. 56. D'apr ARMTXXIII, 66, l'objet possd un napdu en buis. Cet attribut est caractristiqu des noms d'armes5. Ce(s) muwdtum appartien(nen)t au roi. Plusieurs textes, d'autre part, l'numre parmi des noms d'armes: dans ARMT XXIII, 104, on a une succession de contenants nahbtu pour des muwarrtum des nesappum, des tilpnu (gis-illuru), des katpu ... etc. Dans ARMT XXIV, 277, la squenc est de deux hauberts (qurpisum), d'un couffin-quppum avec des muwarrtum d'un carquois (iipatum), d'un arc (qastum = gis-ban*)...etc. Une drivatio de muwatrtu de w u d m dcoupe para raisonnable. Il parat d'autre part, logique d'identifier l'arme muwamtum avec l'objet mumarrtu car ce dernier prsent la forme mdio babylonienne du terme. D'apr un des idogramme qui lui correspondent, il s'agit d'une armpourvu d'un croc)) (ongle~) gis-tukul-nl-umbin. Des mumarrt se retrouvent parmi les prsent envoy du Mitanni en Egypte. Cette ralit syrienne possdcomme qualificatif un per'azi. Il est difficile de ne pas ia pi"azi vieux babylonien et le mumantu Saper'azi mdio-babylonien identifier le muwmtu Ce couplepi"azi7pir'azi conna exactement la mm alternance que le nom de la asouris))qui est piasu et pur 'asu. Il est mm vraisemblable que per'azi et pur'asu sont deux formes parallles6 Cela tant que reprsentai la asouris))d'un arme tranchante? S'il faut prendre au pied de la lettre l'expression gistukul-nl-umbin, umbin correspondrait au pi'azifper'asu. Le nom de la souris~ animal rongeur, aurait donc symbolis le crochet qui permettait d'utiliser l'arme non seulement pour couper mais pour dchirer4~ire: [ana yarpl^cf. ARMT XXI, p. 365 & M.A.R.I. 5, p. 186 o est propos d'apr un contexte particuli2rement net, le sens de manche de l'anne. I l y a un autre cas d'amuissement du -r- dans nos textes, en position appuyante et non appuye dans biqf variante de biyrmCf. ne271 [A.3253].Cette faiblesse d'articulation du -r- est djdocument en Syrie du nord-ouest l'ipoque d'Ebla.

Missions sur l'Euphrate

b) La squenc AN-ZU-UD est de lecture matriell assur par ses deux occurrences. Une lecture d'accusatifs. fitant donnqu'il fait AN-ZU-tam paraAt ncessaire le mot se trouvant dans une numrati couple avec un terme qui dksigne la souris~ il est possible qu'il faille l'interprte comme le nom de l'aigle et il pourrait s'agir d'un ex-voto. On a vu7 qu' Mari anzrepresentait le nom de l'aigle ml (animal re et non mythique) et anztum le nom de sa femelle. Il est difficile, cependant, de savoir comme interprkter anztam S'agit-il du nom de l'ex-voto qui serait construit directement sur le terme Anzud, ou faut-il y voir un abstrait en -tu dsignan un @ensemble d'aigles>>? Dans ce cas, sumrie peut-tr faudrait-il comprendre que les gi-pisan-didli-h6servent de cages pour transporter ces volatiles jusqu' Alep. Comment interprte la prsenc de ces deux termes ct de l'alm Qu'il s'agisse d'animaux vivants ou d'ex-votos dans un matrie non prcis il est vraisemblable qu'ils taien eux-aussi expdi de Mari Alep pour tr offerts au dieu Addu. Le symbolisme de la conduite nous chapp cependant compltement dans l'ignorance onous sommes des motivations de l'offrande.

A. LE SACRIFICE DE L'-

(HIYRUM

Asqudum cherche arriver Alep avant ce qui devait tr une ft majeure, soit le sisktIrTre hiia-ri-im (sacrifice du hiymm) Cette ft est connue par des occurrences la fois l'ouest et l'est de la Msopotami du Nord. En ce qui concerne Alalah, outre qu'un des mois du calendrier s'appelle du nom de la fteon trouve la mention suivante8:Alalakh,

n03463 moutons: le jour du h i y h m d'Estai; 1: Abban, fils du roi; 1: lorsque Hebat il consacra.

2 4

3 udu i-na u4-um hi-ia-ri-ides4-tir 1 ab-ba-an dumu lugal 1 i-nu-ma dh-ba &qa-ad-di-iS

Alalakh, no 348 (= JCS 8, 1954, p. 27):20 udu i-na u4-um hi-ia-ar-ri-i ^eh-tir 2 "^sar-ra-tumi q q i 1 ab-ba-an l~?-fi-dim 1 a-wa-ru-us-ke-en-n[i\ 1 w[u]-re-e ""in-ra-ton i q q i 1 ti-il-le-e 1 ke-el-di-e 1 ke-el-[&]-eki-min 1 mu-Su-wa Sunigin 29 udu-hi sa uni e-ma-ai^ 20 moutons: le jour du hiyru d'Estai; 2: la reine a sacrifie 1: Abban, l'orfvre 1: Awarui-Knni 1: wur - C'est la reine qui a sacrifi1: Till 1: Keld 1: Keldderechef; 1: MuSuwa. Total: 29 ovins, de la ville d'Emar.

2 46

810 12

Le terme a t diversement interprt AHw en fait un mot hounite. E. Laroche ne le reprend cependant pas dans son Glossaire (RHA XXXIV, 1976) pas plus qu'A. Draffkom, dans Hm'an and Humiam at Alalah, (1959). Il est maintenant clair que ce terme n'est pas autre chose que le a n k a-ia-ra-am, l'non>> On trouve en effet ce terme de ou (anse) ha-a-ri(-im) dj identifi Mari dans l'expression tue hiym remplacpar l'expression a n s e ' ~ M d'n du dieu de l'Orage>>, dans le texte n020 [A.2387]^M.A.R.I.5, p. 612-613.'pour les rhfhrences Nuzi, cf. H. Gordon-Lacheman, Ai. Or. 10,56 f. et C.H. Gordon, RSO 15,256.

oil dsign clairement le mm sacrifice. Comme toujours avec ces rituels qui ne nous sont connus que par des listes de dpenses rien de p k i s ne peut tr dit sur ce >. Dans ce dernier cas, puisque l'huile est envoy Terqa, il semblerait que ce soit Dagan qui soit le bnficiai de l'opration Cette disparitd'offrandes, ovins Alalah, huiles fines Mari, ne doit pas btonner. On a dj remarquque le mm sacrifice peut tr attest par les dpense de plusieurs bureaux diffrents Il ne faut pas induire d'une seule livraison sacr les offrandes caractristique d'un rituel1^. Alalakh, Ougarit14,Alep, Mari, Terqa, Nuzi, est document dsormai dans Cette fteattest les tablettes cunbiformes de Tell Leilan. Il donc est raisonnable de penser qu'elle tai commune toute la rgio nord du Proche-Orient ancien. Plutqu'un phnom hourrite, commun l'ouest (Alalah) et l'Est (Nuzi) de la zone principale de dispersion de cette ethnie, il serait plus judicieux, vu que hiyru appara comme un terme typique du monde ouest-smitique de proposer qu'il s'agit en fait d'un rite propre la Syrie amorritelS.

B. LA COMPOSITION DE LA CARAVANEAsqudum ne nous dit pas de combien de gens il dispose: il parle la fois de ses serviteurs et de ceux de Zimri-Lim. Le transport de l ' a i h devait tr effectu par un groupe spcia appel (&me5 ia biltim [ g ~ ] que ) l'on avait donn (nadnum reprbsenter un premier groupe d'une huitaine de personnes, en fonction des prvision trop optimistes qui avaient t faites en prsenc du roi. Ces huit porteurs devaient tr doubl par un corps de relvele sbu tdtum en nombre quivalent Lorsque donc Asqudum est obligb de recourir seize hommes pour opre le transport, sans doute cause du froid qui entran des conditions peu favorables au travail, il se trouve en fait bpuiser toute sa capacitde portage. Il est alors obligde recruter une nouvelle troupe tnftu parmi les soldats-behrum. Ces derniers ne devaient en principe participer l'escorte que comme militaires, non comme hommes de peine. Les soldats-behrum eux-aussi devaient faire partie des troupe qui va avec [lui]>>, Asqudum qui qualifie lg~ahrurn est un hapax Mari. Ii me para certaines tablettes dans les textes mdio-assyrien et Etudipar K.H. Deller & Cl. Saporetti dans Onens Antiquus, 9, 45. On attendrait plut cependant l&tur-mes na-ah-m-turn?

20.. Si-ta-al-ma, [II-na finu-ba-al gii-ni a-na tu-UT-ku-bi-Su-nu, 6-ul na-f6 16-tur-mei na-ah-rurnO, ba-lurn mlrnu-Se-ni-qa-tu-Su-nu it-ti-Su-nu, i-[da-ak-ka-ba ki-i uk-ta-al-lu, ri-ig-ma-am 6-111 i-Sa-ak-ka-nu-6, finu-ba-lurn Sm-Su ra-bi d - S m an-n6-th, di-ta-al-rna i-na ma-a-ia-al-tfirn], lu-Sa-ar-ki-ib-Su-nu-ti-ma rn u-Se-ni-qa-tu-Su-nu, it-ti-Su-nu l[u a}-ak- 1 firna-a-ia-[al-tam Sa]-a-ti, 5 gu4-hi i-Sa-ad-da-du, te-[re]-th 6-Se-pi-iS-ma, a-na te-re-tim Sa-al-ma-th etc.''cf. commentaire ci-dessus.

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...

C. A PROPOS DE L ' I T I ~ R A I R E DE MARI IMARLa remont de l'Euphrate se fait en barque (mat&) vers l'amont. Les bateaux sont alors hals Le n018 [A.2493], montre l'utilisation de la technique du halage. Par contre la descente se fait en rukbumun mode de dplacemen par voie d'eau vraisemblablement beaucoup plus confortable. Il est l'occasion, la scurit d'une possible qu'il ait comportune structure d'habitation, mm si l'on prfr place forte pour une tape Le rukbu est par excellence le moyen de voyager des femmes et tout particuliremende la reine22. Nous avons notre disposition, maintenant, plusieurs indices qui nous font comprendre que le voyage sur l'Euphrate entre Dr-Yahdun-Li et Imar n'tai pas une partie de plaisir, et comportait mm de rel dangers, d un environnement hostile, du fait des hommes ou des conditions climatiques23. La {{Mission matrimoniale>> nous donne des renseignements, d'autre part, sur les >, aprles trgrosses chaleurs. Il est significatif qu'on n'utilise ou les harbtum pas de noms de mois pour les dsigne puisque ces derniers n'ont pas de place fixe dans l'anne

a) La partie amont du district de SaggaritumLes renseignements tirer de notre dossier permettent de se faire une image assez prcis de la route fluviale empruntke par Asqudum. Le point de rassemblement de l'expditioest Tilla-zibim, selon n017 [A.711], 5. Il est possible que la peste qui svissai dans le district suprieu ait incitAsqudum former sa caravane en amont de ce qui aurait t dans d'autres circonstances, le point de dpar normal. L'importance du port de Tilla-zibim ne doit cependant pas tr sous-estime Cet endroit se trouve tr celui du district de Saggartu o arrivent des gens en provenance de l'amont. On voit ainsi Yaqqm-Addu gouverneur de Saggartum annoncer la venue de Dariya, marchand bien connu pour ses dplacement entre Carkmis et Mari, ill la-~ibirn~~. On rapprochera ce fait de la mention de Tilla-zibim comme contigu' Nihad cette ville tait manifestement, elle-aussi un poste frontirentre le royaume de Mari et l'amont25. Cela est assurpar une liste de villes du district de Saggartu qui mentionne la succession:

^cf. ARM X M , 143: le rukbu sert Sibtu pour aller au devant du roi Saggartu (voyage vers l'amont!). Cf. cependant, ARMT XXI, p. 159, n.19 la question de savoir si le rukbu ne peut pas dsigne une sorte de vehicule outre le bateau de mm nom. ^cf. ci-dessus les tenues employpar Sammtar no15 [A.973], 10: g e m kmadbarum dan = *cette route qui est terrible^. (repdsente) un dser ^cf. A R M XIV, 39: Dariya arrive avec du bois urnum. Or on sait, par ailleurs, que cette marchandise ne peut provenir du sud. Elle est spcifiqu des importations du nord. Dans ARM XTV, 87, Hamm-iitamar le Scheik-suga'gum de la tribu des Ubrabens est arriv Tia-zibim et on doit l'envoyer vers Mari. La vall de l'Euphrate en amont du confluent avec le Habur est effectivement le domaine de ces Benjarninites. "cf. p. 119. ^pour 1'6tablissement de cette sequence, il suffit de comparer ARMT XXSH, 69 et XXSH, 427. Toutes ces questions de gographi des provinces de Mari seront reprises de fao systmatique ultrieuremen (cf. ARMTXXSH, p. VI-VII). pour la proposition que Nihadih soit une place commerciale la frontireARMT XXI, p. 110 et M.A.R.I. 1,

Missions sur l 'EuphrateCette squenc administrative assez stable prend tout son sens quand on la compare avec les lieux mentionn par Sm-had au moment du retour de l'expditio dYAsqudum. Dans n016 [A.973], le gouverneur devrait porter des provisions Tilla-zibim pour la nouvelle reine, et cela depuis Dr-Yahdun Lim. Sm-Had pour des questions de scuritk prgr faire entrer la jeune femme Dr-Yahdun-Li mm qui est une place forte majeure2^. Cela indique donc que les deux endroits ne sont pas trloign l'un de l'autre. Il y a mm de grandes chances de penser que Tilla-zibim se trouve sur l'Euphrate, alors que Dr-Yahdun-Li se trouve sur un canal, l'intrieu des terres sur la rive droite, puisque nous savons, de toute faonque Dr-Yahdun-Li se trouve sur cette rive28. Si le rukbu attend Ganibtum on peut mm en dduir que tel est le nom du port de Dr-Yahdun-Li en amont sur l'Euphrate. Il est possible que le rukbum jouissant d'un certain tonnage, n'ait pas pu s'engager sur le par contre, que les serviteurs-sa temmemii, sont prudemment canal I3m-Dr-Yahdun-LimC'est Hurrn rests dans la zone protg Hurrfait d'ailleurs, de faonotoire, partie de la province Saggartum Dr-Yahdun-Lim Il s'agit mm d'une ville assez proche de la forteresse puisque A.3550, 11 sqq. dit:*Les diffrentevilles qui sont aux alentours de Dr-Yahdun-LirnHurrnNahad [= Nihad] h l'intrieu de ~ r - ~ a h d u n - ~ i r n ~ ~ ~ Yumhamm (et) Nar se sont rassemble

b) La question de Lasqum A partir de Tilla-zibim, le mode de transport utilisvers l'amont est le matmsoit la barque lgr Un renseignement tr intressan nous est donnpar le fait quYAsqudum compte dcharge Lasqum. Ce toponyme a posjusqu'ici des problmeaux commentateurs. Si les diteur des textes de Mari ont considr Lasqum comme un lieu-dit, le CAD L, p. 108b et le AHw 539b le comprennent comme un terme signifiant pturage Cela n'est possible que si l'on fait abstraction des contextes. Msens dsign trcertainement un dieu-dit>>, trprcis Dans notre Lasqum, indpendammen de son cas, Asqudum ne peut dcharge que parce qu'il est arrivdans le secteur de Halbiy A cet endroit, d'Euphrate scie des coule basaltiques quaternaires apravoir brutalement bifurquvers le Sud>>. Dans de tels endroits, noseulement la navigation devient alors plus difficile, mais encore le parcours en fond De ce fait, les notations de vall n'est plus possible, rendant obligatoire le passage sur les de n0259 [ ~ . 6 7 5 ] ^ lprennent tout leur sens:NA Dunnum qui est en aval de Lasqum, il y a un amoncellement (de cadavres); dans un laps de temps de 2 jours, des gens, environ 20 hommes, sont morts et les habitants ont quitt la ville et sont partis sur les hauteurs de Lasqum~.

On retrouve lla notion de haut plateau, lieu ose refugient les gens qui fuient l'pidm de la valle Cet endroit est certainement un lieu-dit, non une ville. Le centre habit6 de la contre semble, en effet, avoir rele nom de Dumum. Le sens de ce toponyme est obvie puisqu'il s'agit du terme signifiant forteresse~ Il est d'ailleurs normal que soit fortifi une localit qui se trouve un tel endroit Pr de Dunnum sont les villes de Manhat et de Mubn Manhat elle-mmeest gographique considr comme faisant partie de la circonscription (halfum) de ~ i n i ~ a Ce n ~centre ~ . peut, ventuellement tr compris par certains textes comme une extension en amont, sur l'Euphrate, de la

27Dr-~ahdun-Li est donc une place forte tr sr trois ans avant l'ann dite de la Cmstructiode Dr-Yahdun L i m ~ Comme . nous savons qu'il y a eu d'importants combats Dr-Yahdun-Li entre les troupes royales et les Benjarninites, il est vraisemblable que cette construction est interpdter plut comme la reconstruction de structures endommage au cours de la guerre (canaux, 6tablissements agricoles etc) que comme l'dificatiode murailles.

...

c f texte n0158 [A.2750]. 9=a-la-nuki-mes sa i-ta-at bad-ia-&-du-ul-li-/imE, bu-ur-ra-ank na-ha-duE yu-um-ha-muE na-ra-aE, a-na fi-ib-bi bhd-ia-&du-uMi-Unti ka-am-su. ^cf. M.A.R.I. 4, p. 22. au Royaume de Marin, dans A.l.Ph.0.S.. 14, c f . ici-mmela rditi du texte publi6 par A. Finet, >. 8 ~ o i lce qu'il avait dit devant mon Seigneur. ^ors de mon dplacement le froid ^m'a saisi 9sur les barques ^et toute la troupe, du fait du froid, ^a t abattuea). On ne pouvait haler les barques. ai passoutre. ai ai laissdans les barques ^toutes mes provisions. ai pris 5 jours, ^et je suis parti vers l'amont. ^selon ce qui avait 6tdit devant mon Seigneur: 16hommes soulvenl ' a l h 8 hommes ^(l')ont soulevmais ils ne pouvaient le faire avancer. 12 hommes l'ont soulev6 mais ne pouvaient (le faire avancer). Il a fallu

en

16 hommes pour le porter. ^sur les porteurs que l'on m'avait donns il y en avait 5 de librables ^C'&aient des hommes de forceb). J'ai traverset je leur ai impose l'aimDe plus, ^j'ai dtermin les soldats-behrum 22qui devaient venir avec moi, ^la troupe de relvec22et 23j'ai fait ^Le reste de ma troupe 26a port ^ce dont on avait besoind), ^la parvenir Tuttul ^cet alm sourise), l'aigle^, ce qui tai dans les divers coffres. ai dit ( Hammu-Samar): alors > ~ ^ que , Zimri-Lim, qui nous appara comme le principal bneficiair et qui atteint, d se contente modestement de proclamer son triomphe sur Aslakk lors, son acm Le pardon des chefs benjaminites est effectif d v-ZL 4' comme le montrent les dossiers rassembl par P. villard81. on ne sait pas trop dans quelles Le Sukkallum d7Elam est intervenu comme mdiateur82 conditions,peut-tr parce que c'tai alors la seule puissance de premier plan qui f non belligrante83 que fait allusion A.2709,@cit avant de laisser les chefs benjaminites revenu, il C'est h cet vneme faut savoir quel arbitrage donnera le $ukkallum et comment ragir Hammu-rabi. Une tension trop vive pourrait dbouche sur une guerre entre Mari et Babylone, auquel cas la rinsertio de rebelles de frach date dans le royaume, pourrait trun danger supplmentaire

H) LA QUESTION DE HLes accords internationaux pass alors, en avantageant Zimri-lim, devaient cre des tensions ~ trouvera ~ . dans le avec le roi de Babylone. Le litige porta surtout sur la possession de la ville de ~ " tOn

7 7 ~ . 1 1 5 8 ,lettre de Sammtar dat d'un 4-vi, parle de la paix. Cependant D. Charpin a dcouver de plus que A.2928, lettre d'Khi-Dagan, mentionne plus pdcismen le 2 5 4 pour la conclusion de la paix. On comprend, d lors, ZL 4': cf. Miscellanea Babylonica = Mlange M. Birot, p. 163, n. 93. l'existence des ibultu Esnunna la fin de l'ann 'cf. 117. M. Birot, p. 65, et p. 63-64 (& n.95): *Places-tu [ Zimri-Lim] 7 9 ~ . 3 2 7 4 ,dans Miscellanea Babylonien = Mlange ton t r h e au dessus du trn de la maison de Tispak et du Rubm Ibl-ples as traitcomme ses fils [......], tu les traites comme tes sujets!>. Cf. ci-dessus, n. 62. 'cf. dj MA.R,Z. 4, p. 307. ' l ~ f .ARMTXXm, pp. 476 sqq. Stvepp. 116*Fragments rejoints pour une Histoire lamite~ dans Fragmenta Historiae Elamicae = Mlange

L ! . '"Ce fait est indiqupar les textes dit par S. Lackenbacher, AEM I' ~ u e l ~ u eanne s plus tard [ZL 8'1, l'affrontement entre Esnuma et l'Elam sera dcisi et se terminera par la chute de la premire alors que des rapports commerciaux troitse nouent, pisodiquemen [ZL 7'-ZL 8'1, entre Mari et Suse. du god'IbI-pII. Par contre Zimri-Lim, l'occasion, parle L'entremise de l'Elam n'avait peut-tr pas tout fait t de ab&kkallwn~, >.Voilce que les rois du Zalmaqqum ont dit 1 6 ~ a m m le n Scheik-suggu de Dr l'ayant appris, ^m'a crit l8~nvoie-mo 17x arrivents, centaines de Hankns ^afin qu'ils sauvent la ville. Les ... ^en attendant que les Hanen 20garderont la ville de Dr Dj auparavant, ^ ~ a h d u n - ~ i m contint les pillards et ""\es fit sortir de Hanen doivent et avec nous ... Par la rive gauche, ^les gens du l'intrieu du Pays. Numh doivent faire route et avec Isq et Qd ^faire alliance et se runi ^avant que l9Hornme> d9E5nunna ... ^ne prenne ses dispositions. (Texte lacunaire) 36.... des bords de l'Euphrate ... 37' ... les gens se runiron ... 41 ... des Bords-de-l'Euphrate 42... des Bensim'alites ... ^attire l'attention de mon Seigneur. Lorsque l'eau 44... ^ ~ r 44 ... Auparavant, les rois du pays de Zalmaqqum ^m'avaient crit disant: ^a~encontre-toi avec nous dans . ; 47... Hammnl'homme de Drm'en a avertie), en disant: 48 ... ils encercleront mes voies de passage ... (Lacune)

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^ ~ t t i r el'attention du roi 57afin qu'ils protgen^la ville de ~ u n n u m fet ) les campagnes puitsg) ^de Misln jusqu'au terroir. 5 8 ~ ' a assurkment i fait ^ce qu'il fallait pour que le roi monte vers ce pays-ci 58 et affermir rapidement sa position. ais trattention A ma lettre ^et ne te montre pas negligent.NOTE: ce texte a dj kt6 cit rapidement par G. Dossin dans ~Benjaminites ...... 286a, 12 = Recueil G. Dossin, p. 155.

a) Ce personnage 6tait la tt du district d'Ahun et de Serd Ce NP est attest sous plusieurs formes. La plus courante semble tr ki-la-ma-ra-ay, comme le montrent, entre autres, M.6367 iii & M.9921 iii. On notera le NP ki-il-ha-AN de M.12422, ii' o HA permute avec la graphie rompue de notre texte. Dans ARMT XXIV, 220, 11 uki-na-ma-ra-yfi~n'illustre pas une alternance LIN mais doit tr lu: kina-at!*-W-[rla-si". b) Un nettoyage plus attentif de la tablette a fait apparatr une nouvelle forme R3 inaccomplie de la place du ni-sa-ab-ba-a[t qu'avait cru lire G. Dossin. Il faut donc ajouter cet sab'u combattre~ exemple ceux dj collect dans N.A.B.U 88/17. Le verbe yab'u avec le sens gnr de fairla guerre est abondamment reprsent dans les textes indit de Mari. Cf. les exemples d6j collect par AHw. c) Pour ce sen